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AMADOU BA MINISTRE DE L’ECONOMIE DU SENEGAL

(2013-2019)

Constat 1 :

Parlons du PSE

La Phase I : 2014 – 2018

PAP1 : Plan d’action Prioritaire (2014 – 2018) et on avait fait l’évaluation. Ce

qui a montré des échecs énormes.

Tout d’abord il faut comprendre que les IDE ne représentent même pas plus de

2.5% du PIB sur la phase 1 du PSE. Tout le PSE est financé par la dette

extérieure, le secteur privé national contribue faiblement.

Dans le PAP1 : on avait décaissé 5700 milliards sur 9700 milliards sur les 4ans

ce qui est formidable. Mais le constant après décaissement en terme de

croissance de 2014 à 2018 :

2014 la croissance était de 4,2%

2015 : la croissance était de 5,6 %

2016 : la croissance était de 6,2%

2017 : la croissance était de 7,1%

2018 : la croissance était de 6,8%


Ce qui donne une croissance cumulée durant cette phase 1 du PSE de 29,9%.

Et paradoxalement, on a une productivité d’environ 24% de l’économie

sénégalaise. Cela veut dire que si tu donne à un sénégalais 100 francs pour une

année il ne gagne que 24francs.

La phase II : 2019 – 2023 (PAP2 à PAP2A en 2021)

Les bailleurs s’engagent pour 7 350 milliards pour 2 850 milliards recherchait.

La grande question est pourquoi il n’y a pas eu d’effet d’entrainement de la

phase1 sur notre économie au point que notre secteur privé national puisse

financer la phase 2 ?

Réponse :

Amadou Ba n’a pas su mettre en place une stratégie efficace pour qu’il ait des

effets positifs du PAP1 sur notre économie.

Il faut comprendre que le stock de la dette ne peut baisser que lorsque le rythme

de remboursement de la dette soit plus élevé le rythme de recours à

l'endettement extérieur. Dans le moyen terme, c'est impossible de baisser la

dette en nominale, car l'orientation du PSE 2 s'est inscrit dans une logique

d'endettement comme dans le PSE1.

La seule qui pourrait mettre fin à cette dynamique d'endettement extérieure est

une mobilisation accrue de ressources intérieures et demander au secteur privé

national de financer le gap de financement et aussi demander les investisseurs


d'investir mais en monnaie locale (FCFA), mais pas en devise.

Malheureusement, notre secteur privé national peine à décoller et prendre le

relais de la croissance au détriment de l'Etat. Notre dette extérieure est aussi

libellée en dollar avec plus de 42%, on est exposé risque de change surtout que

le dollar s'apprécie par rapport au FCFA. Rien qu'en 2017, nous avons payé 178

milliards d’intérêt sur la dette extérieure contre 52 milliards en 2012.

Constat 2 :

Parlons du Chômage

Le taux de chômage au sens élargi est plus élevé en milieu rural (25,0% contre

19,0% en zone urbaine). Selon le sexe, le chômage touche plus les femmes

(37,4%) que les hommes (10,2%) selon l’ANSD.

Le taux de chômage est passé de 13% en 2012 contre 23% en 2023 ce qui

montre l’inefficience du PSE sur l’emploi des jeunes.

En deux (02) ans ils ont mis 400 milliards de francs cfa pour le programme

« Xeuyou Naw yi » et d’après les chiffres du gouvernement, ils ont crée 65.000

emplois sur les deux ans.

Maintenant 400 milliards pour 65.000 emplois cela reviens à 6 153 846

dépensés pour un emploi crée.

Ce qui est paradoxale, au Sénégal nous avons 300 000 nouveaux diplômés sur le

marché su travail. Donc en deux ans nous avons 600 000 nouveaux diplômés
donc le gouvernement malgré tout les moyens n’a réussi qu’a crée 10.25% des

emplois en 2ans.

Constat 3 : LA DETTE

Parlons de la dette sous Macky SALL et Amadou BA

La dette du Sénégal a éteint aujourd’hui plus de 13 000 milliards de FCFA, le

déficit budgétaire est de 615 milliards FCFA.

Au Sénégal le service de la dette est de 1693 milliards de francs cfa soit

environ 25% du Budget (il y a problème).

La dette par rapport au PIB sous Amadou Ba ministre de l’économie et des

finances :

2014 = 42,47%

2015 = 44,51%

2016 = 47,53%

2017 = 61,23%

2018 = 61,55%

2019 = 63,32%

La dette publique a augmenté à un rythme accéléré, sous l'effet des mesures

d'atténuation des chocs et des emprunts supplémentaires contractés par les


entreprises publiques pour financer les investissements dans le secteur du pétrole

et du gaz. Elle a atteint 69,1 % du PIB en 2020, 73,3 % en 2021 et 76.6 % du

PIB en 2022.

Une petite comparaison entre un Sénégalais et un Européen par rapport à

la dette :

En 2021 par exemple un Sénégalais s’est endetté à plus de 500.000 francs CFA

soit environ plus de 800 euro contre un Européen qui s’est endetté à 26 euro soit

17 106 francs CFA.

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