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Human Physiology - HS
Human Physiology - HS
Human Physiology
o Par Hadjer Sebihi
o Déstiné aux Etudiants en 1ère année Médecine
HS
Préface
ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ
Cordialement,
Hadjer Sebihi
Table des matières
Physiologie cellulaire
ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ
Neurophysiologie
ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ
Electrophysiologie …………………………………………………………………………………………….…27
Les synapses neuronales …………………..…………………………………………………………….…..32
La transmission synaptique ………………………………………………………….………………..…...37
Le système nerveux autonome ……………..………………………………………………………..…..43
Physiologie de la contraction musculaire ……………..…………………………………….……….52
Aspects mécaniques et énergétiques du muscle strié squelettique…………………..…56
Physiologie de la nutrition
ـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ
Bioénergétique ……………………………………………………………………………………………………62
La ration alimentaire………………………………………………………………………………………..…..70
Physiologie cellulaire
ــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــ
Structure et architecture de la membrane
Transports membranaires
Interactions ligands-récepteurs
Les compartiments liquidiens
Hadjer Sebihi
Faculté De Médecine d’Alger
i. Composition chimique :
Les sphingolipides
Ce sont formée par association de sphingosine, d’acide gras, d’acide phosphorique et d’alcool ou d’acide
aminé.
b. Le cholestérol : formé de
un noyau cyclique apolaire avec
un seul groupement hydroxyle polaire(-OH) qui forme des liaisons hydrogène avec les têtes polaires
des phospholipides.
Il participe à la fluidité ainsi qu’à la stabilité de la membrane.
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2. Protéines membranaires :
a. Les protéines membranaires intégrales : se couplent étroitement avec les lipides membranaires et
ne peuvent être extraites de la membrane sans rompre la bicouche lipidique. Elles, aussi, sont
amphipathiques. La plupart de ces protéines traversent complètement la membrane et sont appelées
protéines transmembranaires.
b. Les protéines membranaires périphériques : ne sont pas amphipathiques et se localisent sur l’une et
l’autre face de la bicouche mais le plus souvent sur la face interne où elles s’associent à des éléments
du cytosquelette qui interviennent dans la morphologie et la motilité cellulaires.
Fluidité membranaire :
Les composants de la membrane plasmique sont responsables de la fluidité membranaire:
Mouvement latéral des lipides et des protéines : c’est due à l’absence des liaisons chimiques entre
les PL et entre les PL et les protéines
Les longues chaînes d’acides gras peuvent se courber et se déplacer d’avant en arrière.
3. Les glucides
Le glycocalyx «nappée de sucre» : La face extracellulaire de la membrane plasmique contient de petites
quantités d’hydrates de carbone unis par des liaisons covalentes à certains lipides et protéines
membranaires.
Ces hydrates de carbone sont constitués de courtes chaînes ramifiées de monosaccharides qui s’étendent
de la surface cellulaire au liquide extracellulaire
Il joue un rôle important dans l’identification et les interactions entre cellules.
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V. Jonctions membranaires:
Il existe trois types de jonctions spécialisées qui relient les
cellules:
VI. Conclusion
La membrane plasmique est de loin l’organite le plus important car elle est à l’interface entre la cellule
et son environnement, donc elle est à l’origine du fonctionnement cellulaire.
Sa composition chimique hétérogène et déformable lui donne l’aspect d’une mosaïque fluide.
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Transports membranaires
I. Introduction
Pour survivre, chaque cellule doit extraire du
milieu interstitiel les nutriments
essentiels :acides aminés, sucres, acides gras,
vitamines… et rejeter les déchets
Ces échanges se font grâce au transport
membranaire qui est le passage d’une substance
à travers la membrane plasmique.
Celle-ci est constituée d’une bicouche
lipidique qui représente une barrière à la
diffusion des ions et des molécules polaires (dont
la masse moléculaire est supérieure à 150D.
II. Types de transport membranaire
Il existe deux types de mécanismes de mouvement de substances à travers la membrane plasmique :
Mécanismes passifs : sans dépense d’énergie métabolique
Mécanismes actifs : avec dépense d’énergie métabolique
i. Mécanismes passifs :
Les deux principaux types de mécanismes de transport passif de la cellule sont :
a. La diffusion simple:
C’est la tendance qu’ont les molécules et les ions à passer des endroits où leur concentration est
forte vers les endroits où leur concentration est plus faible du coup on dit qu’elles diffusent suivant
leur gradient de concentration.
Comme l’intérieur de la membrane plasmique est hydrophobe, celle-ci constitue une barrière à la
diffusion simple.
Cependant, la diffusion d’une molécule à travers la membrane est possible si cette dernière répond
à l’une des conditions suivantes :
Elle est liposoluble
Elle est assez petite pour passer dans les canaux de la membrane
Elle est assistée par une molécule porteuse
Les substances non polaires et liposolubles diffusent directement à travers la bicouche lipidique
elles comprennent l’O2, le CO2, les vitamines liposolubles, certaines hormones (stéroïdes) et
l’alcool.
La vitesse de diffusion dépend du gradient, de concentration, de l’hydrophobicité et de la taille de la
molécule.
Sachez que : La filtration ne se produit généralement qu’à travers les parois des
capillaires.
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b. Diffusion facilitée :
Ce transport concerne les molécules de grosse taille, non liposolubles :sucres, acides aminés et ions qui
parviennent à traverser la membrane selon leur gradient de concentration soit :
En se combinant à des transporteurs protéiques présents dans la membrane plasmique qui les
relâchent ensuite dans le cytoplasme
Qu’elles empruntent des canaux protéiques.
2. Les canaux protéiques : ils transportent les ions et l’eau et il existe également deux types:
Des canaux à fonction passive : sont toujours ouverts et permettent aux ions ou à l’eau de circuler
selon leur gradient de concentration par exemple le canal potassique K+
Des canaux à fonctionnement commandé: ils sont munis d’une porte qu’ils peuvent ouvrir ou fermer
en réponse à divers signaux chimiques, électriques ou mécaniques par exemple canal sodique Na+
Pathologies :
Des atteintes dans les canaux ioniques provoquent diverses canalopathies qui sont des maladies qui
affectent principalement les tissus musculaires et le cerveau et provoquent des paralysies ou des
convulsions occasionnelles.
La mucoviscidose est une maladie due à un défaut dans un canal protéique qui transporte les ions
chlorures, appelé régulateur de la conductance transmembranaire de la mucoviscidose ou CFTR.
Il est localisé dans l’épithélium de nombreux organes (voies aériennes, glandes sudoripares, pancréas...
Cette maladie provoque l’épaississement du mucus des conduits de ces organes, conséquences:
Troubles respiratoires: infections respiratoires répétées
Troubles digestifs: diarrhée, douleurs abdominales ,blocage de la sécrétion des enzymes
pancréatiques dans l’intestin
Troubles de la croissance staturo-pondérale
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c. Osmose : c’est un phénomène physique passif qui a lieu si les solutions sont séparées par une
membrane semi-perméable.
La diffusion d’un solvant comme l’eau à travers une membrane à perméabilité sélective est appelée
osmose
Même si elle est polaire la molécule d’eau traverse la bicouche lipidique par osmose.
Elle se déplace aussi librement à travers des canaux spécifiques appelés aquaporines (AQP) présentes
dans toutes les cellules mais particulièrement abondantes dans certaines cellules (cellules des tubules
rénaux).
Seules les molécules d’eau traversent la membrane de la solution hypotonique (la plus diluée) vers la
solution hypertonique (solution la plus concentrée) jusqu’à ce que les solutions soient isotoniques (de
mêmes concentrations).
Si les deux milieux sont de même concentration aucun mouvement d’eau n’est observé : la cellule est
donc en équilibre osmotique.
Les aquaporines sont une classe de protéines membranaires qui forment des « pores » perméables aux
molécules d’eau dans les membranes biologiques tout en empêchant les ions de pénétrer dans la
cellule.
Douze(12) aquaporines ont été découvertes chez l’homme. Elles sont essentielles à l’activité de certains
organes tels que le rein (3 sortes d’AQP).
a. Transport actif :
Il implique le transfert d’une molécule contre son gradient de concentration (du milieu où sa
concentration est faible vers le milieu où sa concentration est plus forte).
Il existe trois types de transports actifs selon leur source d’énergie :
Transport actif primaire : l’énergie provient directement de l’hydrolyse de l’ATP
Transport actif secondaire : est alimenté indirectement il reçoit son énergie des gradients ioniques
créés par les pompes du transport actif primaire.
Transport actif tertiaire : c’est réalisé par la dissipation d’un autre gradient, construit par un
transport actif secondaire. Ainsi chaque pompe puise son énergie de la précédente.
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Enfin un transporteur tertiaire introduit une molécule de PAH au même temps qu’il fait sortir une
molécule de l’α cétoglutarate(α-KG) tout à travers la membrane basolatérale
Ainsi chaque pompe puise son énergie de la précédente.
b. Transport vésiculaire :
Dans le transport vésiculaire, des liquides contenant de grosses particules et des macromolécules
traversent la membrane cellulaire enfermés dans un sac membraneux appelé vésicule. Ce mécanisme de
transport activé par l’ATP comprend l’exocytose et l’endocytose
1. L’exocytose :
Consiste à faire passer certaines substances de l’intérieur de la cellule à l’espace extracellulaire.
Très souvent déclenché par un signal provenant de la surface de la cellule, tel que la liaison d’une
hormone à un récepteur membranaire.
L’exocytose permet:
La sécrétion d’hormones
La libération de neurotransmetteurs
La sécrétion de mucus
L’élimination des déchets.
Mécanisme :
La liaison d’une hormone à un récepteur membranaire déclenche le transport
La substance destinée à la libération est d’abord enfermée dans un sac membraneux appelé vésicule.
La vésicule migre en direction de la membrane plasmique
Fusion de la vésicule avec la membrane et déverse enfin son contenu à l’extérieur de la cellule.
2. L’endocytose
Consiste à faire entrer dans la cellule de petites portions de la membrane plasmique et des substances
provenant du milieu extracellulaire.
On distingue trois types d’endocytose
La phagocytose
La pinocytose
L’endocytose par récepteurs interposés (dépendant des récepteurs)
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Pathologie :
L’hypercholéstérolémie familiale est une maladie héréditaire caractérisée par une atteinte des récepteurs
aux LDL qui transportent le cholestérol.
Ainsi le complexe LDL-Cholestérol reste dans le plasma et prédispose à l’athérosclérose (durcissement des
artères).
L’accumulation de cholestérol bloque le flux sanguin, augmentant ainsi le risque d’attaques cardiaques.
3. La transcytose : c’est une combinaison de fonctions , une substance pénètre dans la cellule la traverse
et en ressort plus loin.
Exemple : cellule endothéliale
Les cellules épithéliales tapissent des organes creux ou des tubes (intestin et rein) et régulent l’absorption
ou la sécrétion des substances à travers leurs surfaces.
Un côté fait généralement face à une cavité creuse ou remplie de liquide . La membrane plasmique de
ce côté est appelée membrane apicale (luminale, muqueuse)
Le côté opposé fait face à un réseau de vaisseaux sanguins. La membrane plasmique de ce côté est
appelée membrane basolatérale (séreuse).
Une substance peut traverser une couche de cellules épithéliales par deux voies :
a. La voie paracellulaire
Elle facilite la diffusion entre les cellules épithéliales adjacentes
Elle est limitée pour les jonctions occlusives et adhérentes entre les cellules adjacentes, qui forment
une barrière autour de l’extrémité apicale de ces cellules.
L’eau et les petits ions peuvent diffuser à un certain degré à travers les jonctions occlusives mais cette
diffusion est réduite.
La perméabilité de la voie paracellulaire varie selon les types d’épithéliums, certains étant très
perméables et d’autres très peu.
b. La voie transcellulaire
Elle facilite le mouvement à l’intérieur d’une cellule épithéliale à travers la membrane apicale ou
basolatérale avec alors diffusion à travers le cytosol et sortie en traversant la membrane opposée.
Elle varie selon les types d’épithéliums certains étant très perméables et d’autres très peu.
Au cours du transport transcellulaire, le mouvement des molécules à travers les membranes
plasmiques des cellules épithéliales utilisent tous les modes de transport déjà cités.
Toutefois, les caractéristiques du transport et de la perméabilité des membranes apicale et
basolatérale ne sont pas les mêmes.
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I. Introduction
La communication cellulaire est établie par des messagers chimiques intercellulaires ou intracellulaires
appelés également ligands qui se fixent sur des récepteur induisant une série d’évènements aboutissant à
la transformation du signal du messager chimique en réponse biologique : transduction du signal dans le
but de :
ii. Récepteurs
a. Définition : ce sont des protéines possédant des sites de fixation pour des ligands situées dans la
cellule (cytosol ou noyau) ou dans la membrane plasmique, ayant les propriétés suivantes :
Spécificité : capacité d’un récepteur à ne fixer qu’un messager unique ou un nombre limité
de ligand structurellement apparentés.
Affinité : force avec laquelle un ligand se fixe à son récepteur.
Saturation : pourcentage d’occupation d’un récepteur par un ligand.
Compétition : capacité des différentes molécules dont la structure est similaire à un ligand à
se fixer sur le récepteur de ce dernier et ce en entrant en compétition avec le ligand naturel.
b. Types de récepteurs :
récepteurs intracellulaires représentés par :
récepteurs cytosoliques : situés dans le cytosol
récepteurs nucléaires : situés dans le noyau
récepteurs membranaires représentés par :
récepteurs- canaux
récepteurs- enzymes
récepteurs couplés à la protéine G
III. Voies de transduction du signal et leur amplification
Mécanisme :
L’activation du récepteur : se déroule lors du couplage du messager chimique appelé premier
messager sur son récepteur induisant une modification de la conformation tridimensionnelle de ce
dernier
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Les séquences d’évènements entre cette activation et la réponse déterminent les voies de
transduction du signal
i. Voies initiées par les messagers liposolubles : récepteurs intracellulaires et activation directe
des gènes
Mécanisme :
Diffusion des ligands liposolubles dans la cellule cible
Fixation aux récepteurs intracellulaires et leur activation
Déplacement du complexe ligand récepteur activé vers le noyau
Fixation du complexe ligand récepteur sur la chromatine au niveau d’une région de l’ADN.
Transcription de gènes de l’ADN en ARN messager (ARNm).
Traduction de l’ARNm dans les ribosomes cytoplasmiques avec production de molécules protéiques
spécifiques (enzymes et protéines).
Donc : Un récepteur peut contrôler plus d’un gène et la transcription d’un ou plusieurs gènes peut être
diminuée et non augmentée par le récepteur activé ça veut dire qu’un récepteur quand il s’active il
s’adresse au noyau induisant :
La transcription des gènes ..
Comme il peut avoir une action inhibante de la transcription des gènes c’est le cas dont il la
diminue .
ii. Voies initiées par les messagers hydrosolubles : récepteurs de la membrane plasmique et
seconds messagers
Mécanisme :
Fixation des ligands hydrosolubles sur la portion extracellulaire des récepteurs de la membrane
Déclenchement d’une séquence d’évènements intracellulaires (voies de transduction) suite à la
formation du complexe ligand-récepteur
Aboutissement à la réponse physiologique correspondante.
Les récepteurs membranaires sont classés en plusieurs types selon la voie de transduction du signal qu’ils
initient :
Canaux ioniques ligands dépendants
Récepteurs enzymes,
Récepteurs couplés aux protéines G.
a. Récepteurs canaux ioniques ligands dépendants : Ces récepteurs sont abondants dans la
membrane plasmique des cellules nerveuses et musculaires.
Mécanisme :
La fixation du ligand sur le récepteur
Le récepteur s’active par changement de conformation : canal ouvert à travers la membrane
plasmique.
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b. Récepteurs enzyme :
Récepteurs à activité enzymatique intrinsèque : protéines kinases qui s’occupent de la phosphorylation des
protéines ayant l’acide aminé tyrosine d’où leur nom de récepteurs de la tyrosine kinase.
Mécanisme :
Fixation du premier messager sur le récepteur
Modification de la conformation du récepteur
Activation de sa fraction enzymatique du côté cytoplasmique
Autophosphorylation du récepteur avec formation de phosphotyrosines.
Les phosphotyrosines du récepteur nouvellement formées constituent des sites d’ancrage pour les
protéines cytoplasmiques.
Les protéines d’ancrage fixent d’autres protéines déclenchant une cascade de voies de signalisation
dans la cellule dont le mécanisme repose sur l’activation des protéines par phosphorylation.
Sachez que : La majorité des récepteurs à activité tyrosine kinase ont pour premiers messagers
des facteurs de croissance ayant un rôle dans la prolifération et la différenciation cellulaires
Notez bien que: La cascade des évènements, dont chaque étape active la suivante amplifie le signal initial
par effet multiplicateur. Le résultat est l’amplification considérable du signal d’entrée.
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Sachez que :
En dehors d’une stimulation cellulaire, la concentration cytosolique du Ca⁺⁺est faible
Une stimulation chimique ou électrique de la cellule peut changer cet équilibre avec
des modifications de la concentration cytosolique du Ca++.
L’augmentation de la concentration cytosolique du Ca++ entraine une fixation de ce
dernier sur différentes protéines.
Les mécanismes communs aboutissant à une augmentation de la concentration
cytosolique du Ca++ suite à une stimulation cellulaire sont :
Activation du récepteur
Ouverture des canaux calciques de la membrane plasmique en réponse au premier
messager
Libération du Ca++ du RE médiée par un second messager (IP3 et le Ca++ du liquide
extracellulaire)
Inhibition du transport actif du Ca++ hors de la cellule
Ouverture des canaux calciques potentiels-dépendants
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Régulation négative ou « down regulation» : Lorsqu’une cellule est exposée à une forte
concentration extracellulaire du messager chimique pendant un temps suffisant, le nombre de ses
récepteurs peut diminuer. Cela a pour effet d’atténuer la capacité de réponse de la cellule cible à une
stimulation intense ou répétée du messager chimique. La cellule est désensibilisée.
Mécanisme :
Une fois que le ligand se fixe à son récepteur, le complexe ligand récepteur est capté par endocytose dans
la cellule: c’est le phénomène d’internalisation. Il en résulte une dégradation intracellulaire du récepteur.
La régulation positive ou «up regulation» est une augmentation du nombre de récepteurs aux
ligands dans la cellule suite à l’exposition prolongée de cette dernière à de faibles concentrations du
messager chimique. Ce qui entraine une augmentation du degré de la réponse.
Mécanisme :
Elle est possible grâce à la présence de stocks de récepteurs sur les membranes des vésicules
intracellulaires. Ces dernières sont incorporées dans la membrane plasmique augmentant le nombre de
récepteurs au cours de la régulation positive.
Sachez que :
Un autre mécanisme intervenant dans la régulation positive et négative est la modification de
l’expression des gènes
Les deux régulations négative et positive sont le fait d’une continuelle synthèse et dégradation des
récepteurs.
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I. Introduction :
L’eau est le constituant le plus abondant de l’organisme. Elle est vitale par son importance quantitative
et ses propriétés biologiques, parmi lesquelles:
Substance de remplissage et de soutien des cellules et des tissus;
Cohésion des structures cellulaires et tissulaires;
Amortisseur mécanique; exemple le liquide céphalorachidien qui protège le cerveau et la
moelle épinière
solvant universel
véhicule universel
Transporteur d’énergie.
On peut survivre plus de 10 à12 semaines sans nourriture mais l’eau est apportée; mais seulement 3 à
4jours sans nourriture et sans eau.
Une partie de cette eau corporelle se trouve dans les cellules et constitue le liquide intracellulaire.
Ces cellules baignent dans une « mer intérieure » de liquide extracellulaire appelé milieu intérieur
Le milieu intérieur s’interpose entre les cellules et le milieu extérieur.
Dans le milieu intérieur, les cellules capturent l’o₂ et les nutriments et libèrent les déchets
métaboliques.
Tout changement du milieu intérieur aura un impact sur la cellule et son fonctionnement.
Doncpour la survie et le fonctionnement des cellules, ce milieu doit être maintenu stable.
Cette stabilité et les mécanismes qui la maintiennent constitue l’homéostasie qui se définit par le
maintien de conditions constantes.
Elle permet aux cellules de ne pas être affectées par les conditions extérieures.
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A l’état stable, la diurèse est équivalente aux apports d’eau exogènes (1à3L). L’on dit que le rein ajuste
l’excrétion d’eau aux entrées du coup le bilan d’eau est nul: entrées = sorties.
VI. Echanges des différents compartiments, entre eux et avec le milieu extérieur :
Les compartiments liquidiens ne sont pas des volumes statiques, ils sont constamment renouvelés. Ils
échangent en permanence entre eux et avec le milieu extérieur : l’équilibre hydroélectrolytique est
dynamique.
Leur fixité n’est pas synonyme d’immobilité: elle est la résultante d’un équilibre entre les entrées et les
sorties des substances.
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Ceci est dû au déplacement d’eau du MIC vers le MEC afin d’établir l’équilibre
iv. Gain d’eau: expansion hypoosmotique : cas d’une grande ingestion d’eau
Au début:
L’on constate une augmentation du volume extracellulaire et intracellulaire avec une diminution de
l’osmolarité extracellulaire et intracellulaire
Al’équilibre:
L’on constate une augmentation des volumes extracellulaire et intracellulaire avec une dimunition de
l’osmolarité extracellulaire et intracellulaire
Ceci est dû au déplacement d’eau du MEC vers le MIC afin d’établir l’équilibre
v. Gain d’eau : expansion hyperosmotique : cas d’apport excessif en NaCl
Au début:
L’on constate une augmentation de l’osmolarité extracellulaire du fait de l’augmentation d’apport en Na+
et donc l’eau
A l’équilibre:
L’on constate une augmentation du volume extracellulaire et de l’osmolarité extracellulaire et
intracellulaire avec une diminution du volume intracellulaire
Ceci est dû au déplacement d’eau du MIC ver le MEC.
B. Etat d’hydratation :
i. Déshydration extracellulaire(DEC) :
Correspond à une diminution du volume du compartiment extracellulaire (plasma et secteur et
interstitiel).
Elle est due à une perte nette de sodium (bilan sodé négatif) et donc d’eau.
En effet, pour maintenir la natrémie constante, toute perte de 140 mmol de Na s’accompagne d’une
perte d’un litre d’eau plasmatique.
Si la DEC est pure (perte sodée iso-osmotique) l’osmolalité extracellulaire reste normale(~300
mosmol/kg) et le volume du secteur intracellulaire est inchangé.
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V = Q/C
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Neurophysiologie
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Electrophysiologie
Les synapses neuronales
La transmission synaptique
Le système nerveux autonome
Physiologie de la contraction musculaire
Aspects mécaniques et énergétiques du muscle strié squelettique
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Électrophysiologie
A. Potentiel de repos
I. Rappel :
La membrane cellulaire est un système dynamique organisé
composé de lipides et de protéines
Elle décrit un Model Mosaïque fluide introduit par Singer et
Nicolson:c’est une bicouche lipidique où les protéines occupent
des différentes positions .
Sachez que : Par convention, le signe adopté est négatif car Em = Eint – Eext.
Le potentiel transmembranaire est noté Em
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a. Transport passif :
Les forces électrostatiques et de diffusion permettent de maintenir la différence de répartition des
ions entre les deux milieux intracellulaire et extracellulaire.
Le sodium a toujours tendance à entrer dans la cellule, le potassium et le chlore restent en équilibre.
C’est cette différence de perméabilité qui soit à l’origine du potentiel d’action.
B. Potentiel d’action
I. Mise en évidence
On place sur une fibre deux microélectrodes de stimulations et deux autres pour le recueil de réponse l’une
sur la face interne de la membrane tandis que la 2ème sur sa face externe, l’on note pour :
Une faible intensité de stimulation infraliminaire notée (I) , on obtient une réponse locale.
Si on augmente progressivement (I) jusqu’à obtention d’une certaine limite seuil (liminaire) dont la
valeur varie en fonction du type de fibre , On note une importante variation de Em dite Potentiel
d’Action
Ce PA est défini comme étant l’ensemble de modification que subit Em à la suite d’une stimulation
supraliminaire
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II. Description :
a. Prépotentiel: segment [AB]
Partie initiale (variation de E0).
Survient à la suite d’application d’un échelon rectangulaire supraliminaire.
b. Seuil :
Intensité liminaire dont la valeur critique varie en fonction du type de fibre
Son atteinte est d’autant plus rapide que l’intensité de stimulation est forte conduisant à une latence
de pointe d’autant plus faible.
c. Pointe de potentiel: segment [BCD]
Durée variable selon type fibre (R.C) = 1ms
Son amplitude d’emblée maximale = 100mv
Correspond à une inversion de polarité mb
1. Dépolarisation : segment [BC]
Ouverture des canaux Na+
voltage dépendants.
Diffusion des ions sodium vers le
cytosol.
Dépolarisation de la membrane
(+30 mV).
2. Pic: point C
Pic du potentiel d’action.
3. Repolarisation: segment [CD]
Plus lente que la dépolarisation.
Ouverture lente des canaux K+ et fermeture rapide des canaux Na+ voltage dépendants.
Diffusion du K+ vers le MEC.
Diminution du potentiel.
d. Hyperpolarisation: post-potentiel [DE]
Morphologie très variable selon type fibre, état métabolique, conditions de stimulation
Fermeture lente des canaux K+.
Sortie excessive du K+.
La pompe Na+/K+/ATPase assure le retour de la membrane à son potentiel de repos.
i. Seuil d’excitabilité
Ou rhéobase. C’est l’intensité-seuil d’un échelon rectangulaire.
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i. Mise en évidence :
Quelle que soit la position de la microélectrode (A) on recueil un PA :
LE POINT B
Les courants locaux sont suffisamment importants pour entrainer
l’ouverture des canaux ioniques voltage dépendants Na+
L’on résulte une entrée massive des Na+ à travers ces canaux
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Dépolarisation de la membrane atteignant une certaine valeur seuil d’où le déclenchement d’un PA en
C identique au précédent et qui se propage à son tour
LE POINT A :
Etant excité juste avant (ayant propagé un PA au temps t0 vers le point B) est dit en période réfractaire
Les courants locaux au point A ne déclenche un PA même si ils atteignent le seuil de dépolarisation
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II. Définition :
La synapse est la zone de contact intercellulaire où s’effectue le transfert d’information. Elle est composée
de:
Un élément présynaptique qui est toujours une cellule nerveuse.
Un élément postsynaptique qui peut être soit une cellule nerveuse ou une cellule effectrice
Un espace synaptique ou fente synaptique
III. Classification des synapses :
Plusieurs types de synapses ont été individualisés puis classés selon plusieurs modalités.
i. Selon le mode de fonctionnement :
a. Synapses chimiques
La transmission unidirectionnelle. d’information se fait par l’intermédiaire d’une substance chimique
appelée neurotransmetteur synthétisée au niveau de la terminaison présynaptique stockée au niveau des
vésicules puis libérée dans l’espace synaptique à l’arrivée du potentiel d’action(PA)
Il se fixe sur des récepteurs situés dans la membrane postsynaptique pour générer un potentiel post
synaptique.
b. Synapses électriques
Le transfert bidirectionnelle d’information se fait directement par le passage d’ions d’une cellule à l’autre à
travers des canaux appelé jonctions communicantes (gap junctions) unissent les membranes présynaptique
et postsynaptique
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b. Caractéristique :
Un potentiel local son amplitude décroit progressivement au fur et à mesure qu’on s’éloigne du lieu
de sa genèse.
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c. Mécanisme ionique
La fixation du glutamate qui est l’excitateur le plus fréquent du SNC sur le récepteur
Ouverture de canaux locaux notamment à Na+ et K+ permettant l’entrée massive des ions Na+
induisant dépolarisation locale : c’est le PPSE
Ces mécanismes ioniques sont similaires à ceux produits au niveau de la jonction neuromusculaire.
Néanmoins le potentiel de plaque motrice (PPM) au niveau de la jonction neuromusculaire est toujours
supraliminaire de telle sorte qu’il permet toujours de déclencher un PA musculaire .
Alors que le PPSE est le plus souvent est infraliminaire, il faut qu’il y ait sommation de milliers de PPSE
pour atteindre le seuil de déclenchement du PA généré au niveau segment initial du motoneurone
alpha.
Donc le PPSE augmente la probabilité de produire un potentiel d’action en faisant approcher le
potentiel de membrane post synaptique au seuil de déclenchement du PA
b. Caractéristique :
Il est local, graduable, sommable
Il présente un temps de latence plus grand dû à la présence d’un inter-neurone
La durée de la phase descendante est plus brève par rapport à celle du PPSE.
c. Mécanisme ionique
La fixation du GABA est le neurotransmetteur inhibiteur le plus fréquent au niveau du SNC sur le
récepteur
Ouverture de canaux locaux notamment à Cl-
Changement de la perméabilité membranaire aux ions Cl-induisant l’ entrée d’ions Cl-
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V. Intégration synaptique
Les potentiels post synaptiques produits dans la plupart des synapses dans le SNC sont de faible
amplitude nettement inférieure que le PPM produit au niveau de la jonction neuromusculaire.
Chaque neurone est en contact avec de milliers d’autres neurones à travers des synapses. Chaque
synapse produit un potentiel postsynaptique.
Ces potentiels postsynaptiques peuvent se sommer dans le temps et dans l’espace pour définir le
comportement du neurone postsynaptique
La sommation des PPSE et PPSI par la cellule nerveuse postsynaptique lui permet d’intégrer tous les
messages électriques transmis par les synapses excitatrices et inhibitrices à un moment donné.
Si la somme des PPSE et PPSI donne une dépolarisation d’amplitude suffisante pour atteindre le seuil la
cellule postsynaptique produira un PA si non l’inhibition l’emporte et la cellule demeurera silencieuse
Type de sommation :
Sommation temporelle: représente la somme algébrique des PPSE générés au niveau de la même
synapse à un intervalle de temps entre 5-15 ms
Sommation spatiale : C’est l’addition des PPSE générés simultanément au niveau de plusieurs synapses
du même neurone
a. Récepteurs ionotropiques :
C’est des canaux ioniques activés par un ligand. Il s’agit ds multimères de 4 ou 5 sous-unités protéiques
Présentent des effets postsynaptiques brefs. Il peut s’agir de PPSE ou PPSI.
Exemples :
1. Les récepteurs au glutamate :
Le glutamate est le médiateur habituel des synapses excitatrices du SNC. C’est un acide aminé non
essentiel qui ne franchit pas la barrière hématoencephalique et qui doit être synthétisé dans le neurone à
partir de la glutamine.
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Plusieurs types de récepteurs de glutamate ont été identifiés. Trois d’entre eux sont des récepteurs
ionotropiques distingués par leur agonistes :
Trois types de récepteurs du GABA ont été identifiés dont deux sont ionotropiques : GABA A et GABA C
Exemples :
Récepteur muscarinique de l’Ach
Le récepteur métabotropique du GABA : GABA B
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La transmission synaptique
I. Introduction :
Le système nerveux nous permet de percevoir et d'interagir avec notre environnement comme il régule la
fonction volontaire et involontaire. Il peut être divisé en :
Système nerveux central (SNC) composé de l’encéphale (cerveau) et la moelle épinière.
Système nerveux périphérique (SNP) composé par les nerfs périphériques et leurs composants en
dehors du SNC.
i. Définition
La synapse est la zone de contact intercellulaire où s’effectue le transfert d’information. Le complexe
synaptique est formé de trois parties :
Un élément présynaptique toujours une cellule nerveuse.
Un élément postsynaptique soit une cellule nerveuse soit une cellule effectrice.
Un espace ou fente synaptique.
ii. Classification des synapses
a. Selon le mode de fonctionnement :
Synapses chimiques
Une substance chimique, le neurotransmetteur ou neuromédiateur, est libérée par la fibre nerveuse
présynaptique pour aller se fixer sur des récepteurs de la membrane postsynaptique. La transmission de
l’information est unidirectionnelle , elle se fait de l’élément présynaptique vers l’élément postsynaptique
Synapses électriques
Elles sont moins abondantes. Les interactions sont purement électriques grâce à des canaux protéiques qui
unissent les membranes présynaptique et postsynaptique. La transmission de l’information est
bidirectionnelle
b. Selon la nature de l’élément postsynaptique :
Synapse neuro-neuronale
L’élément postsynaptique est une membrane de cellule nerveuse. La synapse peut être axo-somatique,
axo-dendritique, axo-axonique et dendro-denritique.
Synapse neuro-effectrice
L’élément postsynaptique est une membrane de cellule effectrice : un muscle strié squelettique, cardiaque
ou lisse, ou alors une glande.
c. Selon l’effet sur la membrane postsynaptique :
Synapses excitatrices
Lorsque l’activation de l’élément présynaptique induit une dépolarisation de la membrane postsynaptique.
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Synapses inhibitrices
Lorsque l’activation de l’élément présynaptique induit une hyperpolarisation de la membrane
postsynaptique.
d. Selon la nature du neurotransmetteur :
Synapses cholinergiques.
Synapses glutamatergiques.
Synapses gabaergiques.
Synapses dopaminergiques.
Synapses peptidergique
a. Caractéristiques :
1. Sur le plan morphologique
La fente synaptique est très réduite (2 – 3 nm).
L’on note la présence d’une jonction de type gap entre les
membranes présynaptique et postsynaptique.
Ce sont des systèmes de canaux qui font communiquer les
cytoplasmes des deux cellules impliquées.
Chaque canal est formé de deux hémicanaux ou connexons,
chaque hémicanal appartenant à une cellule.
Chaque connexon est formé de 6 molécules de connexines
(dont il existe plusieurs types), formant un hexamère.
2. Sur le plan fonctionnel
Les courants ioniques passent d’une cellule à l’autre en empruntant les canaux des jonctions gap.
Les modifications du potentiel membranaire sont transmis directement, très rapidement, et souvent
dans les deux sens, d’un neurone à l’autre, avec souvent une atténuation.
La transmission est le plus souvent bidirectionnelle
b. Importance fonctionnelle :
Ces synapses très rapides et très fiables permettent de synchroniser l’activité de plusieurs neurones en
interaction.
Une hypersynchronisation de l’activité neuronale peut entrainer des pathologies, c’est le cas de
l’épilepsie.
c. Jonction gap :
Ce sont des jonctions intercellulaires à systèmes de canaux aussi appelés canaux cellule à cellule. Elles sont
perméables à d’autres molécules que les ions : citons l’ATP, l’AMPc, l’IP3…Ces substances peuvent
également modifier l’excitabilité neuronale.
iv. Physiologie des synapses chimiques
a. Caractéristiques :
1. Sur le plan morphologique :
Une terminaison nerveuse présynaptique
renfermant des vésicules synaptiques pleines de
neurotransmetteurs.
La membrane post synaptique quant à elle
renferme des récepteurs sur lesquels se fixent les
neurotransmetteurs.
Une fente synaptique séparant les deux
membranes beaucoup plus large que celle de la
synapse électrique (10 nm).
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Chacune forme à son extrémité de multiples varicosités en grappe appelés boutons synaptiques
Les boutons synaptiques reposent sur la membrane de la fibre musculaire.
Cette terminaison renferme plusieurs vésicules synaptiques au sein desquelles sont stockées les
molécules du neurotransmetteur : l’acétylcholine. L’on trouve également dans la terminaison plusieurs
mitochondries
b. La fente synaptique
C’est l’espace séparant les deux éléments présynaptique et postsynaptique. Il est occupé par la lame basale
riche en acétylcholinestérase.
c. L’élément postsynaptique
Il est formé par la membrane de la fibre musculaire. Elle présente de nombreux replis formant
l’appareil sous neural de Couteau.
Au sommet des crêtes de ces replis se concentrent les récepteurs de l’acétylcholine et à leur base se
situent les canaux sodiques voltage dépendants.
iii. Fonctionnement de la jonction neuromusculaire
1. Phénomènes présynaptiques : Ils regroupent l’ensemble des étapes qui aboutissent à la libération
de l’Ach par la terminaison nerveuse.
a. Synthèse :
Elle est synthétisée dans le cytosol de la terminaison nerveuse à partir de
l’acétylCoA et de la choline.
La réaction est catalysée par la choline acétyltransférase (ChAT).
b. Stockage :
Une fois synthétisée, elle est stockée dans des vésicules synaptiques.
Ces vésicules sont initialement formées dans le corps cellulaire du
motoneurone α à partir du réseau trans-golgien.
Elles gagnent ensuite le bouton synaptique par transport antérograde des
microtubules où elles se remplissent d’Ach.
Les vésicules sont regroupées en deux pools : l’un de réserve et l’autre situé
près de la membrane plasmique dans les zones actives prêtes à l’exocytose.
c. Exocytose :
Elle est commandée par le Ca2+ qui joue un rôle primordial.
L’arrivée du PA au niveau de la terminaison présynaptique induit l’ouverture rapide des canaux Ca2+
voltage dépendants.
Entrée des ions calcium
Augmentation de la concentration du Ca2+
Déclenchement des phénomènes de fusion à la membrane et exocytose.
Sachez que :
Ce mécanisme est en fait du à l’activation de certaines protéines, notamment la
synaptotagmine vésiculaire
Le complexe SNARE
La synaptobrévine vésiculaire
La SNAP25
La syntaxine membranaire.
Toutes ces protéines provoquent l’arrimage des vésicules synaptiques remplies d’Ach
induisant l’exocytose.
Après l’exocytose, le Ca2+ intracellulaire diminue rapidement grâce à des mécanismes de
pompage actif.
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d. Dégradation :
Une fois exercé son action sur l’élément postsynaptique, l’Ach est rapidement dégradé par l’enzyme
acétylcholinestérase en choline et acide acétique.
La choline sera récaptée par la terminaison présynaptique grâce à des transporteurs actifs.
2. Phénomènes postsynaptiques :
Ils regroupent l’ensemble des événements qui se déroulent depuis la fixation de l’Ach sur ces récepteurs
spécifiques au niveau de la membrane postsynaptique jusqu’à sa dégradation.
Expérience01 :
Sur une préparation comportant un axone moteur innervant
une fibre musculaire placée dans un liquide de Ringer, deux
microélétrodes sont placées ; l’une au niveau de la plaque
motrice et l’autre à quelques millimètres de là.
La stimulation de l’axone fait apparaitre un potentiel
diphasique local qui est rapidement suivi d’un PA propagé.
Cette dépolarisation dépasse le seuil de déclenchement du
PA. Elle est donc appelée potentiel de plaque motrice ou
PPM.
Expérience02 : Même préparation traitée par du curare afin
d’éviter l’apparition du PA musculaire : PAM
En ajoutant du curare avec des quantités de plus en plus
élevées on enregistre à l’approche de la JNM un potentiel
infraliminaire
A distance on n’enregistre pas de PA
Au niveau de la membrane postsynaptique la
microélectrode insérée montre qu’un PA présynaptique
déclenche après un délai une dépolarisation locale de 20 à
40 mV d’amplitude et qui dure près de 10 ms : c’est le
potentiel de plaque motrice PPM.
3. Caractéristiques du PPM
C’est un potentiel local dont amplitude décroit en
s’éloignant de la plaque motrice
C’est un potentiel gradué dont intensité croit en fonction de
l’intensité de la stimulation.
Le PA synaptique induit toujours un PPM supraliminaire pour induire le PA musculaire :PAM
L’on dit alors que le facteur de sécurité de la transmission neuromusculaire est très élevé.
4. Mécanismes ioniques
Le PPM est le résultat d’une modification de la perméabilité membranaire postsynaptique
Il est dû à une augmentation de la conductance de la membrane postsynaptique aux ions Na+ et K+.
Ces ions vont se déplacer selon leur gradient électrochimique et faire tendre le potentiel membranaire
vers une valeur comprise entre les potentiels d’équilibre des deux ions.
La dépolarisation résulte du fait qu’il y ait plus d’ion Na qui entrent que d’ions K+ qui sortent.
Cet accroissement de la conductance est dû à la fixation des molécules d’acétylcholine sur des
récepteurs ionotropes localisés au niveau des sommets des replis de la membrane postsynaptique.
La fixation de l’Ach sur le récepteur ouvre pendant un court instant un canal ligand-dépendant très
sélectif qui ne laisse passer que les ions Na+ et K+.
Le récepteur de l’Ach est appelé récepteur nicotinique du type musculaire. Il est bloqué de façon
compétitive par le curare.
L’Ach est ensuite dégradée par l’acétylcholinestérase (présente au niveau de la fente synaptique) en
acétate + choline. La choline est recaptée par la terminaison présynaptique
La fixation de l’Ach sur le récepteur ouvre pendant un court instant un canal ligand-dépendant très
sélectif qui ne laisse passer que les ions Na+ et K+. Le récepteur de l’Ach est appelé récepteur
nicotinique du type musculaire. Il est bloqué de façon compétitive par le curare.
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L’Ach est ensuite dégradée par l’acétylcholinestérase (présente au niveau de la fente synaptique) en
acétate + choline. La choline est recaptée par la terminaison présynaptique au moyen d’un transport
actif.
Le canal présente deux états : un état ouvert après la fixation des deux molécules d’Ach permettant le
passage simultané d’ions Na+ et K+ et lorsque les deux molécules d’Ach se détachent il revient à son
état fermé
5. Structure moléculaire du récepteur
C’est un complexe protéique composé de 5
sous-unités : 2α, 1 β, 1 γ et 1 δ disposées
autour d’un canal central.
Chaque sous-unité est constituée de 4
segments hydrophobes M1, M2, M3, M5,
par lesquels elle s’ancre à la membrane.
Les sous unités alpha possèdent chacune un
site de fixation de la molécule d’Ach
La fixation de 2 molécules d’Ach est
nécessaire à l’ouverture du canal
V. Application clinique
i. Syndrome de Lambert-Eaton
C’est une affection auto-immune acquise associée dans 60% des cas à un cancer pulmonaire à petite cellule
due à la présence d’auto anticorps dirigés contre les canaux Ca++ voltage dépendants présynaptiques de la
JNM. Caractérisé sur le plan clinique essentiellement par une fatigabilité, sur le plan électro-physiologique
par un incrément à la stimulation à fréquence élevée. Traité par 3-4 Diaminopyridine qui prolonge la durée
du PA présynaptique en inhibant la sortie du K+ entrainant une facilitation de la libération d’ACh.
ii. Botulisme :
Il est lié à la consommation d’un aliment contaminé par la toxine botulique libérée par le bacille botulique
(bactérie anaérobie) lors de sa lyse. Caractérisé par une faiblesse musculaire pouvant aller jusqu’à la
paralysie causant la mort par atteinte des muscles respiratoires. Le diagnostic est affirmé par la mise en
évidence de la toxine dans le sérum du patient et également dans l’aliment contaminé. En clivant certaine
catégorie de protéine comme la synaptobrévine, la toxine botulique bloque la libération de l’Ach au niveau
de la JNM.
iii. Myasthénie
Elle est due à des auto-anticorps dirigés contre les récepteurs à Ach de la plaque motrice. Caractérisée
cliniquement par une fatigabilité et à l’EMG par un décrément à la stimulation répétitive à 3 hertz
(diminution de l’amplitude du potentiel moteur induit par la stimulation électrique répétitive du nerf). Elle
est traitée par des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase.
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Le système nerveux
Parasympathique
Les nerfs craniens
Sympathique
Fonctions :
Il assure l’innervation des viscères (coeur, tractus digestif, tissus glandulaires...), des muscles lisses, des
vaisseaux et de divers éléments cutanés (glandes sudoripares, muscles pilomoteurs...).
Il intervient dans de très nombreuses régulations du milieu intérieur (homéostasie) et participe à divers
comportements et réactions émotionnelles.
La majorité des viscères reçoivent une double innervation avec toutefois des exceptions (les glandes
sudoripares, les muscles pilomoteurs et de nombreux vaisseaux exclusivement orthosympathique).
Le SNA est mise en jeux de façon réflexe :
Les récepteurs viscéraux périphériques : reçoivent des informations sensitives
Les centres végétatifs : sont gagnés par des afférences sensorielles
Organes efférents : sont gagnés par des fibres efférentes motrices pour élaborer finalement
une réponse appropriée
II. Anatomie fonctionnelle :
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Le système orthosympathique :
C’est la moelle épinière entre les segments D2 et L3 constituant une chaîne sympathique para vertébrale le
long de la colonne vertébrale.
Le circuit de base su système sympathique est constitué de deux neurones
Leurs somas se trouvent dans la partie intermédiolatérale de moelle épinière couche vII de REXED.
Leurs axones quittent la moelle par une racine ventrale. Les fibres sympathiques abandonnent ensuite le
Sachez que : Environ 75% des fibres parasympathiques du corps cheminent dans le nerf vague
Dans le cas du parasympathique, le rapport du nombre de fibres pré- et post-ganglionnaire est de 1/1
nerf rachidien en constituent un rameau communicant blanc. Ils ont alors trois destinations possibles :
Une synapse, avec le neurone sympathique postgnaglionnaire dans le ganglion paravetébral du meme
étage de la chaine sympathique
Une synapse, avec le neurone sympathique postgnaglionnaire dans le ganglion paravetébral continué
dans la chaine sympathique vers le haut ou vers le bas ( d’un étage plus cranial ou plus caudal)
Emprunter l’un des nerfs sympathiques pour établir une synapse dans un ganglion pré vertébral, situé
à distance de la chaine sympathique para vertébrale.
Sachez que :
Les effecteurs sont distribués dans tous le corps même la région céphalique.
Un neurone préganglinnaire peut fait synapse avec plusieurs fibres postganglionnaires dans un
rapport d’environ 1 fibre pour 20 à 30 fibres postganglionnaires
La glande médullosurrénale représente un cas particulier, les neurones pré-ganglionnaires se terminent
directement sur les cellules chromatines qui produisent les monoamines (noradrénaline et adrénaline) ces
cellules représentent donc l’équivalent des neurones postganglionnaires.
Le système parasympathique :
Neurones préganglionnaires font origine au niveau cranial ( tronc cérébral) et sacral ( moelle sacrée)
Les axones parasympathiques sont plus long que les axones sympathiques, car les ganglions
parasympathiques sont typiquement situés à côté, ou dans la paroi même de l’organes-cibles
Le contingent parasympathique céphalique du tronc cérébral
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D’une manière générale les neurotransmetteurs libérés par les neurones préganglionnaires du système
nerveux végétatif agissent sur des récepteurs intégrés dans la membrane des neurones postganglionnaires
des organes cibles.
La fixation du neurotransmetteur sur ces récepteurs entraîne des modifications au niveau de la membrane,
qui se traduisent :
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Pour les récepteurs ionotropiques : par des modifications de perméabilité à certains ions (modifiant
ainsi le potentiel membranaire de la cellule cible)
Pour les récepteurs métabotropiques : par l’activation de certains systèmes enzymatiques (comme
l’adénylcyclase), modulant diverses activités dans la cellule cible (cascade d’événements via les seconds
messagers).
a. Système parasympathique :
Neurotransmetteurs : L’ACETYLCHOLINE
Synthèse :
S’effectue dans les terminaisons nerveuses à partir de l’acétyl-CoenzymeA (provient du métabolisme du
glucose au niveau de la mitochondrie) et de la choline introduite par des molécules de transport (rescapé
en partie ) . Cette réaction est catalysée par la choline acétyltransférase (CHAT)
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Stockage :
Concentrée et stockée dans des vésicules . Ces vésicules de sécrétion sont initialement formées dans le
corps cellulaire, à partir du réseau transgolgien, puis gagnent la terminaison nerveuse où elles se chargent
en acétylcholine ET groupées en deux pools : l’un de réserve et l’autre, situé près de la zone active prêt à
l’exocytose
libération :
L’arrivée d’un potentiel d’action à la membrane présynaptique provoque l’ouverture des canaux Calciques
voltage dépendants. l’entrée de Cal++ au niveau de la terminaison présynaptique provoquant la fusion des
vésicules chargé d’acétylcholine avec la membrane présynaptique et l’exocytose de l’acétylcholine dans la
fente synaptique. L’excès de Ca++ est extrait de la cellule par des pompes Calciques ATPase-dépendantes,
élimination :
Après avoir exercé ces effets postsynaptiques, l’acétylcholine sera hydrolysée par l’action de
l’acétylcholinestérase en acide acétique et en choline. La choline est recapté par les terminaisons
nerveuses et contribue ainsi à la resynthèse de l’acétylcholine.
Récepteurs :
Une fois libérée dans l’espace synaptique, l’acétylcholine se fixe, sur les récepteurs cholinergiques qu’elles
activent.
Pour le système parasympathique ce sont les récepteurs muscariniques.il existe plusieurs types de
récepteurs muscariniques : M1 (sécrétion acide de l’estomac), M2 (ralentissement du coeur, innervation
des glandes lacrymales et salivaires). D’autres types de récepteurs (M3, M4, M5) existe mais leur fonction
est moins connue.
Pharmacologie :
Les agents qui agissent comme l’acétylcholine sont appelés parasympathomimétiques. Ils agissent au
niveau des organes effecteurs sur les récepteurs de type muscarinique. L’on cite à titre d’exemple la
muscarine ou la pilocarpine, qui sont dits des agonistes muscariniques.
Les effets parasympathiques sont bloqués par des antagonistes muscariniques tels que tels que l’atropine
et la scopolamine.
b. Système sympathique :
Neurotransmetteurs : LA NORADRENALINE
Synthèse :
s’effectue à partir de l’acide aminé essentiel la tyrosine incorporée
dans la fibre post ganglionnaire par un transporteur spécifique.
Stockage et libération :
La noradrénaline est stockée dans les extrémités des fibres
sympathiques postganglionnaires, dans des granules qui sont
synthétisés dans le soma du neurone et migrent le long de l’axone
jusqu’aux extrémités des fibres sympathiques postganglionnaires.
Après sa libération dans l’espace synaptique, la noradrénaline
stimule les récepteurs postsynaptiques alpha et bêta.
Dégradation :
Après avoir exercé son action la noradrénaline :
diffuse dans les espaces extra synaptiques et y subit une dégradation
récaptée activement par les terminaisons pré synaptiques soit dégradée (monoamine oxydase)
une faible partie.
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Récepteurs :
Les récepteurs adrénergiques sont divisés en deux familles, α et β chacune étant elle -même subdivisée
en sous familles: α1, α2 et β1, β2.
Certains récepteurs ont une localisation strictement postsynaptique (α1), d’autres ont une présence
pré et postsynaptique (α2).
La noradrénaline active surtout les récepteurs α, moins les β. En revanche, l’adrénaline stimule les
récepteurs α et β de manière égale.
La proportion relative des différents types de récepteurs sur les organes cibles détermine évidemment
leur affinité à la NA ou à l’adrénaline.
La stimulation des récepteurs α1 entraîne une vasoconstriction, celle des récepteurs α2 une
vasodilatation, celle des récepteurs β1 une tachycardie…etc.
Pharmacologie :
Les agents pharmacologiques qui agissent comme la noradrénaline sont appelés agents
sympathomimétiques. Ce sont actifs sur les organes effecteurs adrénergiques. Ce sont des agonistes des
récepteurs adrénergiques. Tels que l’adrénaline et la méthoxamine .
Certaines substances plus spécifiques n’activent qu’une sous-famille de récepteurs. C’est le cas par exemple
de la phényléphrine, qui agit sur les récepteurs α, de l’isoprénaline sur les récepteurs β, du salbutamol sur
les récepteurs β2.
D’autres mécanismes autorisent l’action sur les terminaisons sympathiques. On provoque en particulier la
libération de noradrénaline par les terminaisons nerveuses â partir des vésicules synaptiques, grâce à des
substances comme l’éphédrine, la tyramine et l’amphétamine. Ces produits sont donc des
sympathomimétiques indirects. En outre, l’amphétamine et la cocaïne inhibent la recapture de DA et NA.
Inversement, d’autres substances bloquent les récepteurs, sont des antagonistes des récepteurs
adrénergiques. Ainsi, les récepteurs α sont bloqués par la phénoxybenzamine et la phentolamine, les α1
par la prazosine, les α2 par la yohimbine, alors que le propanolol bloque les récepteurs β,
iv. Centres de contrôle du SNV
Le SNV est contrôlé par des noyaux situés dans le tronc cérébral Certains sont identifiés: ceux de la pression
artérielle, rythme cardiaque et le respiration
Les centres du tronc cérébral eux-mêmes sont modulés par l’hypothalamus , la substance grise
périaqueducale ,le système limbique et certaines partie du cortex (cortex préfrontal ou l’insula.
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La stimulation sympathique : provoque une contraction des fibres radiaires de l’iris et donc une
dilatation pupillaire (mydriase). Ce type d’innervation provient du ganglion cervical supérieur suite à
une sécrétion de la noradrénaline agissant par l’intermédiaire de récepteurs α.
Schématisant :
ganglion cervical supérieur -> stimulation du nerf sympathique -> sécrétion de NA -> fixation sur des
récepteurs α -> contraction des fibres radiaires de l’iris -> une dilatation pupillaire
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Ces glandes produisent des sécrétions contrôlées par le système nerveux parasympathique.
La stimulation du système nerveux parasympathique déclenche une sécrétion abondante riche en eau, en
sels et en amylase. Les glandes digestives de la partie supérieure du tube digestif sont également sous
contrôle parasympathique.
Le tube digestif possède un réseau nerveux intrinsèque appelé plexus intramural (véritable système
nerveux autonome avec les plexus sensitivo-moteurs d’Auerbach).
La stimulation parasympathique qui augmente le péristaltisme et relâche les sphincters, accélérant
ainsi la progression du contenu alimentaire du tube digestif.
Une stimulation sympathique a des effets opposés: inhibition du péristaltisme et contraction des
sphincters, donc ralentissement du bol alimentaire.
La défécation relève d’un réflexe parasympathique comme pour la miction. Cependant Elle est sous le
contrôle de la volonté via le nerf honteux interne.
La stimulation sympathique entraîne une libération massive de noradrénaline (NA) et surtout d’adrénaline
(A) dans le sang. Son intervention est majeure dans la régulation de la pression artérielle.
La médullosurrénale, par le biais de cette libération sanguine agit sur le métabolisme de nombreuses
cellules de l’organisme.
La médullosurrénale et innervation sympathique, se potentialisent d’autant qu’ils sont mis en jeu de
manière simultanée.
Le sphincter externe de l’urètre est sous un contrôle volontaire afin d’empêcher également la vidange
vésicale.
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La miction est autant commandée de manière réflexe que volontaire. Les mécanismes réflexes sont
contrôlés par la moelle. Ces mécanismes réflexes sont actifs chez le nouveau-né. Par la suite, du fait de la
maturation ce sont remplacés par les circuits supraspinaux.
Le circuit réflexe met en jeu, au niveau de la vessie, des mécanorécepteurs sensibles à la distension et à la
contraction des muscles de la paroi vésicale. Lorsque la stimulation est suffisamment importante, la
miction est déclenchée, tant par l’inhibition des projections sympathiques que par l’activation des
projections parasympathiques.
Cependant, la décision revient toujours à la volonté, via le nerf honteux interne, qui laisse le réflexe de
miction opérer ou le réprime. Cette modalité fonctionnelle est commune au réflexe de défécation
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I. Introduction :
Il existe trois types de muscles
Muscle lisse (organes internes : intestin,
estomac, vaisseaux sanguins…
Muscle strié cardiaque (coeur).
Muscle strié squelettique (relie les
différentes parties du squelette).
La contraction des muscles lisses et striés
cardiaques est involontaire (contrôlé par le SNA).
Tandis que la contraction des muscles striés
squelettiques est volontaire (contrôlé par le
SNP).
Le corps humain compte 639 muscles qui recouvrent tout le squelette.
La masse musculaire est de 35% chez l’homme et de 28% chez la femme.
iii. Microscopie
Fibre musculaire = cellule allongée (myocyte), multinucléée (2 à 5 noyaux).
Membrane cytoplasmique = sarcolemme.
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Le Ca2+ retourne ensuite vers le réticulum sarcoplasmique grâce à une pompe à Ca2+ (la calcium ATP-
ase ou SERCA) qui consomme de l’ATP : Transport actif du Ca2+.
Lorsque le Ca2+ retourne vers le réticulum sarcoplasmique, sa concentration intracellulaire va diminuer
ce qui entraine un arrêt de la contraction : le relâchement musculaire.
iii. Mécanismes moléculaires
D’après la théorie de Huxley, la contraction musculaire correspond au glissement des filaments fins et
épais, de sorte que l’actine et la myosine se chevauchent davantage aboutissant à une diminution de la
longueur de chaque sarcomère.
Ce glissement est dû à des interactions cycliques qui établissent des ponts entre les filaments d’actine
et les têtes de myosine.
Au repos, la tropomyosine couvre les sites de fixation de la myosine sur l’actine et une molécule d’ATP
est fixée sur la tête de myosine.
Le Ca2+ se fixe sur la troponine qui change de forme entrainant un déplacement de la tropomyosine
loin des sites de fixation de la myosine permettant l’attachement de la tête de myosine sur l’actine.
À ce moment une molécule de Mg2+ se fixe sur l’ATP et celle-ci s’hydrolyse en ADP + Pi qui sont libérés
ce qui entraine l’inclinaison de la tête de myosine vers le centre du sarcomère ce qui fait avancer le
filament d’actine auquel elle est attachée.
Une autre molécule d’ATP se fixe sur la tête de myosine, celle-ci se détache de l’actine et un autre cycle
peut recommencer.
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I. Introduction :
Le tissu musculaire représente presque la moitié de notre masse corporelle.
D’un point de vue fonctionnel la principale caractéristique du tissu musculaire est son aptitude à
transformer une énergie chimique (sous forme d’ATP) en énergie mécanique. Grace à cette propriété,
les muscles sont capables d’exercer une force.
On peut considérer les muscles comme les moteurs de l’organisme.
La mobilité du corps dans son ensemble résulte de l’activité des muscles squelettiques qui se
distinguent des muscles des organes internes dont la plupart font circuler des liquides dans les canaux
de notre organisme.
Le muscle squelettique est un organe spécialisé dans le développement d’une force sous le contrôle
étroit du système nerveux.
Certains muscle sont en effet capables de contractions très rapides et puissantes d’autres développent
des contractions lentes de longues durée et peu puissantes
III. Fonctions :
Les muscles squelettiques assurent trois fonctions importantes :
Ils permettent les mouvements (mobilité corporelle, mobilité des yeux, expression du visage)
Ils permettent de maintenir la posture
Stabilisation des articulations
Ils participent à la régulation de la température corporelle grâce à leur masse importante
IV. Régénération de l’ATP :
Lors de la contraction musculaire l’énergie servant à l’activité contractile (flexion, détachement des
têtes de myosine et fonctionnement de la pompe à calcium) est fournie par l’ATP.
Etant donné que l’ATP est la seule source d’énergie qui peut alimenter directement la contraction et
que les stocks d’ATP immédiatement disponible sont peu importantes dans le muscle et permettant
une contraction de 4 à 6 secondes, il doit être régénéré de façon continue afin que la contraction
puisse se poursuivre.
Heureusement sa régénération se fait en une fraction de seconde suivant trois voies :
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V. Mécanisme de contraction
i. Principes régissant la contraction :
La force exercée sur un objet par un muscle en contraction est appelée tension musculaire.
La force exercée par un objet sur un muscle est appelée charge.
Tension et charge sont des forces opposées.
Pour que les fibres musculaires se raccourcissent et déplacent une charge, il faut que la tension soit et
demeure légèrement plus grandes que la charge opposée.
ii. Contraction musculaire : modification physique
• Contraction isométrique :
Quand un muscle développe une tension mais sa longueur reste constante :pas de raccourcissement et
pas d’allongement
On note de telles contractions quand le muscle maintient une charge en position constante ou tente de
déplacer une charge quand elle dépasse la tension exercée par le muscle
• Contraction isotonique : contraction avec raccourcissement à tension constante
Des contractions isotoniques peuvent s’accompagner soit d’un raccourcissement soit d’un allongement
du muscle.
• Contraction concentrique : quand la tension excède la charge, l’on résulte un raccourcissement
• Contraction excentrique : quand la charge est plus ample que la tension, l’on trouve une contraction
avec allongement
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La courbe ascendante :
• Lors du raccourcissement du sarcomère
(longueur inférieure à 2 μm sur le graphe)
• Les lignes Z se rapprochent l'une de l'autre
• Les myofilaments se chevauchent de plus en
plus limitant les possibilités de formation de
ponts entre l'actine et la myosine et même la
force que le muscle peut développer.
Pic :
• Elle correspond à la longueur où peuvent se
faire le maximum de ponts d'union entre les
myofilaments contractiles.
• Cette force maximale apparaisse à la longueur optimale.
La courbe descendante :
• Lors de l'allongement du sarcomère (longueur supérieure à 2 μm sur le graphe),
• Les lignes Z s'éloignent l'une de l'autre
• Les ponts entre l'actine et la myosine sont de moins en moins nombreux et la force produite pour une
longueur donnée diminue progressivement.
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Physiologie de la nutrition
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Bioénergétique
La ration alimentaire
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Bioénergétique
I. Introduction :
Les cellules de l’organisme ont besoin d’énergie pour fonctionner. L’on dit qu’il n’y a pas de vie sans
échanges et transformations d’énergie
Le métabolisme énergétique est l’ensemble de tous les mécanismes qui s’accompagnent de transfert
d’énergie dans l’organisme.
L’homme est un transformateur d’énergie chimique contenue dans les aliments à d’autres formes
d’énergie.
Les échanges d’énergie se font sous trois formes principales: chimique, thermique, mécanique.
II. Principes de la thermodynamique :
La thermodynamique est la science qui étudie les échanges d’énergie .Les êtres vivants sont de simples
transducteurs d’énergie assujettis aux lois de la thermodynamique. Elle repose sur deux principes:
1er principe : principe de la conservation et de l’équivalence de l’énergie.
Ce principe indique que dans un système isolé, l’énergie totale est constante ( Elle ne peut être ni
produite ni consommée mais seulement libérée et convertie.)
Il souligne l’analogie entre les diverses formes d’énergie : calorique, mécanique, électrique
2ème principe : indique que la chaleur ne migre jamais spontanément d’un objet froid vers un objet
chaud . Ceci implique que le désordre de l’univers est en augmentation constante ( dans un système
isolé, la proportion d’énergie thermique ne peut qu’augmenter c’est l’entropie)
Le 2ème principe est une restriction au 1er principe: l’énergie se conserve en valeur absolue dans une
transformation fermée, mais son rendement en travail diminue ce capital total.
A. Bioénergétique :
I. Définition
L’application de la thermodynamique aux êtres vivants est la bioénergétique qui consiste en la
transformation de l’énergie chimique potentielle contenue dans les aliments en énergie chimique utilisable
par l’organisme sous l’effet de systèmes biochimiques complexes. Elle traite de l’origine et du devenir de
l’énergie au niveau de l’organisme.
Sachez que : Devant une équivalence des différentes formes d’énergie entre elles.
Il faut respecter l’identité des unités de mesure suivant la forme d’énergie considérée
chimique ,thermique ou mécanique. Exemple 1 Kcal = 4185 J
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Le rendement correspond à la proportion d ’énergie qui est transformée en une autre forme d’énergie
à l’exception de la chaleur.
L’unité de mesure de l’énergie est le (kJ) mais en pratique, on emploie la kilocalorie:
1Kcal = 4.184KJ
1Kcal = 1Cal (grand C) = 1000 cal (petit c)
Une kilocalorie est la quantité d’énergie qui permet d’élever la température de 1 kg d’eau de 15°C à
16°C
Le catabolisme des molécules organiques (glucides, lipides, protéines) libère l’énergie contenue dans
leurs liaisons moléculaires.
Pour être utilisable, cette énergie doit être transformée en ATP ( la monnaie énergétique de la cellule);
ce processus consomme de l’oxygène et produit de la chaleur.
La dégradation aérobie de tous les substrats énergétiques aboutit dans l’organisme à la production de
CO2 et H2O, auxquels s’ajoute l’urée dans le cas des protides.
40% seulement de l’énergie potentielle des substrats énergétique est retrouvée, en moyenne, dans les
molécules d’ATP;
60% est dissipée sous forme de chaleur au cours des différentes transformations.
a. Les entrées
Les entrées appelés également Apport Energétique Total Quotidien ( AETQ) ou ration alimentaire est de
2200 Kcal/24h
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b. Les sorties
Les sorties: Les recommandations nutritionnelles considèrent trois composantes principales, elles
constituent les dépenses énergétiques totales (DET) ou dépenses énergétiques journalières (DEJ)
Le métabolisme basal
La thermogenèse alimentaire
L’activité physique.
Sachez que : La contribution des organes au métabolisme de base n’est pas proportionnelle à
leur masse:
Le cerveau, le cœur, le foie et les reins consomment 60% de la dépense énergétique de base
alors que leur masse n’est que d’environ 5.5% de la masse totale de l’organisme.
La masse musculaire est bien plus importante correspondant à 40% du poids corporel ne
consomme que 20% de la dépense énergétique de base
Conditions de mesure
Jeûne de 11 à 18 heures après un repas pauvre en protéines,
Neutralité thermique : 26°C si le sujet est nu 21°C si le sujet est légèrement vêtu
Sujet allongé depuis au moins 30 min, relaxation musculaire, calme émotionnel
Facteurs de variation
Le sexe : le métabolisme de base est plus élevé chez l’homme ( 45 w/m2) que chez la femme ( 42 w/m2)
L’âge : le métabolisme de base augmente de la naissance jusqu’à un an puis diminue progressivement
Certains états physiologiques: le métabolisme de base augmente au cours de la puberté, de la grossesse,
de l’allaitement et il diminue après la ménopause
Les états pathologique : fièvre les troubles de la sécrétion des hormones thyroïdiennes
Habitudes alimentaires: le métabolisme de base est élevé chez des sujets chroniquement hyperalimentés
et il diminue suite à une diminution de l’apport
Climat: le métabolisme de base élevé chez des sujets vivants dans des pays froids.
2. Thermogenèse post-prandiale:
Après un repas, le métabolisme s’élève de 10 à 15% et atteint son maximum 1 à 2h après le repas même
si le sujet est au repos et à neutralité thermique c’est-à-dire en thermogenèse post-prandiale ou action
dynamique spécifique des aliments (ADS).
Elle augmente avec l’importance de la prise alimentaire et sera plus marquée pour les protéines que pour
les hydrates de carbone et les lipides.
5 à 10% pour les glucides
0.5% pour les graisses
20 à 30 % pour les protéines.
Elle correspond, en majeure partie, à l’absorption intestinale, au stockage et à la transformation des
aliments et aux modifications hormonales principalement la stimulation du système nerveux sympathique.
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3. Activité physique:
Elle correspond à toute forme de dépense énergétique qui s’ajoute au métabolisme de base, à cause du
mouvement. Ceci concerne tout aussi bien les activités de la vie quotidienne que les exercices
physiques plus intenses, qu’ils soient sportifs ou non.
Ce poste de dépense énergétique est le plus variable d’un individu à l’autre, et représente entre 15 %
et 30% de la dépense énergétique totale
L’apport alimentaire n’est pas toujours adapté aux besoins
AETQ > DEJ : l’on résulte le stockage de substances aboutissant à la prise de poids ( obésité)
(IMC ou BMI ≥ 30 kg/ m²)
IMC = poids (kg)/taille² (m²)
IMC = indice de masse corporelle
BMI = Body Mass Index
AETQ < DEJ l’on résulte un puiser dans les réserves aboutissant à la perte de poids
Chez un sujet en état stationnaire le bilan entrées – sorties de matière ou d’énergie étant nul, il est
indifférent de mesurer, pendant 24 heures :
La dépense effective d’énergie = sorties (dépense calorique + équivalent travail converti en calories)
calorimétrie directe.
La dépense d’énergie indirectement en fonction des entrées :
Par le calcul de l’apport alimentaire et équivalence aliments/énergie : calorimétrie indirecte alimentaire.
Par le calcul de la consommation d’O2 et équivalence O2/ énergie : calorimétrie indirecte respiratoire.
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Valeurs énergétiques théoriques des aliments : correspond à la valeur calorique de 1g d’aliment brulé
complètement dans une bombe calorimétrique
Valeurs énergétiques réelles ou biologiques des aliments : correspond à la valeur calorique de 1g
d’aliment métabolisé par l’organisme humain.
1g Glucides = 4.2 Kcal = 4Kcal
1g Lipides = 9.4 Kcal = 9Kcal
1g Protides = 5.6Kcal = 4Kcal
La valeur énergétique biologique est < à la valeur énergétique théorique car pour tous les aliments une
partie ( 5 à 8%) n’est pas absorbée par le tube digestif,
La dégradation des protéines est incomplète, l’azote n’est pas libéré sous forme d’urée d’où on constate
une perte d’énergie de 0.86 Kcal/g.
Q = 4G + 4P + 9L Calories / 24h
Dépenses énergétique = Energie ingérée – Energie excrétée
La calorimétrie indirecte alimentaire peut se contenter de calculer la valeur énergétique de différentes
rations alimentaires ou de différents repas.
1. Equations de prédilection:
En pratique clinique il est possible d’approcher les besoins de chaque individu en utilisant une méthode de
calcul simple : DET = DER × NAP
La DER (dépense énergétique de repos) ou le métabolisme de base peut être évalué par les équations de
Harris et Benedict :
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MB (hommes, Kcal/j) = 66,5 + (13,8 x poids en kg) + (5x taille en cm)–(6,8x âge)
MB (femmes, Kcal/j) = 655 + (9,6 x poids en kg) +(1,9x taille en cm)– (4,7xâge)
Le NAP correspond au niveau d’activité physique (voir tableau)
2. Impédancemétrie
C’est une technique non invasive basée sur la résistance au passage d’un courant électrique de faible
intensité à travers l’organisme (les tissus gras et non-gras). Après introduction de l’ensemble des données
du patient dans l’appareil : sexe, âge, taille, poids, tour de taille, tour de hanches, niveau d’activité, une
analyse complète du corps est affichée.
La composition corporelle
Le métabolisme de base
Les besoins énergétiques estimés
B. Thermorégulation
I. Généralités :
Le maintien d’une température corporelle stable, à un niveau relativement élevée, empêche les
fluctuations des réactions biochimiques avec les variations de la température extérieure.
Devant les variations de température ambiante on constate la mise en place des processus de
thermorégulation à fin de maintenir une température corporelle la plus proche possible de 37°C.
De grandes élévations de la température pourraient provoquer des dysfonctions neurologiques et une
dénaturation des protéines.
Chez certaines personnes des convulsions apparaissent à 41°C et une température de 43°C est
considérée comme la limite absolue de survie.
La température rectale est une référence pour estimer la température interne ou centrale.
La température orale est en moyenne < de 0.5°C à la température rectale.
Il existe une fluctuation circadienne caractéristique de près de 1°C (plus basse la nuit et élevée le jour)
i. Echanges thermiques:
Les échanges thermiques entre l’organisme et son l’environnement s’effectuent par:
Conduction : nécessitent un contact avec un objet. La surface corporelle gagne ou perd de la chaleur
par conduction à l’occasion d’un contact direct avec des substances plus froides ou plus chaudes y
compris l’air et l’eau.
Convection : est le processus par lequel les pertes ou les gains de chaleur par conduction sont aidées
par les déplacements d’air ou d’eau au voisinage de l’organisme. Ces échanges par convection peuvent
être facilités par des forces externes comme le vent ou le ventilateur. Par exemple l’air adjacent au
corps est chauffé par conduction. Cet air chaud qui entoure la surface s’élève (air chaud est moins
dense que l’air frais) emportant la chaleur qu’il vient de capter de l’organisme et il est remplacé par un
nouvel air plus froid qui suivra à son tour ce même trajet.
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Radiation : Ces échanges par radiation sont d’autant plus importants que la différence de température
entre la peau et l’environnement est grande. Si la surface corporelle est plus chaude que les différentes
surfaces de l’environnement, il y a perte de chaleur nette de l’organisme, à une vitesse qui dépend
directement de la différence de température entre les surfaces, A l’inverse, le corps gagne de la chaleur
en absorbant l’énergie électromagnétique émise par le soleil.
Evaporation : source importante de perte de chaleur par voies respiratoires ou la peau (sudation). La
perte de chaleur est d’autant plus importante que la température de l’air ambiant est élevée et que
l’hygrométrie est basse. La sudation est un phénomène actif qui peut considérablement accroitre les
pertes thermiques, surtout si les conditions ambiantes (air sec et vent) sont favorables à l’évaporation
de la sueur.
Chez l’animal : la thermogenèse est sans frisson par augmentation de la sécrétion surrénalienne
d’adrénaline et de l’activité sympathique vers le tissu adipeux , avec participation des hormones
thyroïdiennes.
Chez l’homme adulte la thermogenèse sans frisson est minime voire inexistante.
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Chez le nourrisson (NRS) la thermogenèse sans frisson existe le mécanisme du frisson n’est pas
complètement mature. Il possède le tissu adipeux brun qui réagit aux hormones thyroïdiennes à
l’adrénaline et au système nerveux sympathique dont le produit principal est la chaleur qui contribue à lui
maintenir la température corporelle Dans ce tissu adipeux brun la synthèse d’ATP est moindre car il existe
une protéine découplante qui découplent l’oxydation de la phosphorylation rendant le métabolisme
énergétique moins efficace.
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La ration alimentaire
I. Introduction :
La ration alimentaire désigne la quantité et la qualité d’aliments ingérés quotidiennement par un sujet.
Une ration alimentaire appropriée apporte de l’énergie mais aussi de l’eau, des minéraux et des vitamines
en quantité suffisante pour couvrir les besoins de l’organisme et assurer une bonne santé physique,
psychique et une croissance normale.
Les besoins minimaux : quantité minimum moyenne de nutriments nécessaire pour l’entretien de
l’organisme et le maintien d’un bon état de santé permettent d’éviter l’installation d’une carence.
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Il est possible d’approcher les besoins de chaque individu en utilisant une méthode de calcul simple :
DET = DER × NAP
Sachant que :
DER: (dépenses énergétiques de repos): peut être évaluée par les équations de prédilection , l’équation
de Harris et Benedict qui est la plus utilisée ou par des méthodes de mesures comme l’ impédancemétrie
ou la calorimétrie.
NAP: correspond au niveau d’activité physique
DET: dépenses énergétiques totales.
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L’index glycémique (IG) : quantification du pouvoir hyperglycémiant d’un aliment par rapport à celui du
glucose.
Les IG donnent essentiellement une idée de la qualité d’un glucide et permettent de relativiser la notion de
« sucres lents » et de « sucres rapides » mais ne tiennent pas compte de la quantité d’aliments ingérés.
Les index glycémiques sont:
Faibles ou bas ≤ à 55 la plupart des fruits.
Moyen : compris entre 56- 70;riz basmati blanc.
Elevé ˃ 70; pastèque, pain blanc.
2. Les lipides:
Principale réserve énergétique de l’organisme consiste en 35 à 40% des apports caloriques totaux
recommandés.
L’apport lipidique global minimum est fixé à 20-25g/j mais l’apport en AGPIS n-3 devrait être d’au moins
2g/j.
Rôle:
Structurel ( membranes cellulaires , myéline)
Métabolique ( précurseurs des hormones stéroïdes, eicosanoïdes)
Répartition souhaitable :
Acides gras saturés (AGS) : sont à limiter: 12 % . Contenu dans les viandes, charcuterie et produits
laitiers risque de cancer, d’obésité et de maladies cardiovasculaires.
Acides gras mono-insaturés (AGMIS) : 15 à 20% ,notamment l’acide oléique . Contenu dans l’huile
d’olive, d’arachide, de colza et de certains poissons gras. Recommandés car non athérogènes.
Acides gras polyinsaturés (AGPIS) : 6 à 8%
L’objectif premier de cette répartition :
Un apport suffisant en acide linolénique ( un AG essentiel non synthétisé par l’organisme)
Rapport AGPIS n-6/n-3 proche de 5
AGMIS, notamment l’acide oléique, du fait de leur neutralité relative sur l’incidence cardiovasculaire,
devraient constituer l’apport principal.
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3. Les protéines :
Rôle plastique essentiellement: la croissance, la fonction et l’entretien des tissus, des organes et
du système de défense immunitaire. Elles forment 11% à 15% des apports caloriques totaux recommandés
Sources :
Protéines animales: 50%des apports protéiques. Riches en AA indispensables mais aussi en lipides.
Protéines végétales:50% (céréales et légumineuses).Riche en AA essentiels et pauvres en lipides.
Toutefois, un apport de protéines animales à 1/3 serait suffisant pour assurer les besoins en acides aminés
essentiels, satisfaire les besoins en vitamine B et améliorer la biodisponibilité de certains micronutriments
(Ca, Fe, Zn).
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2. Sels minéraux:
Sodium : principal cation extra-cellulaire de l’organisme. Il maintient la pression osmotique.
Les ANC en NaCl pour la population générale sont de 6g/j.
Potassium : principal cation intracellulaire. Il a un rôle essentiel dans la régulation acido-basique. Il est le
principal garant du bon fonctionnement des muscles, particulièrement des cellules myocardiques.
Les entrées sont d’environ 4g/j.
Aliments : l’on retrouve dans le chocolat, café, banane, agrumes, lentilles
Phosphore : intimement lié au calcium osseux sous forme d’ hydroxyapatites , est un substrat de la
synthèse des acides nucléiques, des phospholipides et dans la formation de l ’ATP.
ANC chez l’adulte est de 750mg/j.
Aliments : l’on retrouve dans les fromages, viandes, abats , poissons, céréales
3. Oligoéléments :
Fer :
Le fer héménique : 70% = hémoglobine et myoglobine.
Le fer non héménique:30% = réserves et circulation.
ANC dans la population adulte :
Homme adulte:10mg/j
Femme réglée:15mg/j, ménopausée :10mg/j.
Aliments : l’on retrouve dans les viandes, produits laitiers, légumes.
Zinc: assure des rôles métaboliques multiples, est un cofacteur d’un grand nombre d’enzymes , intervient
dans la biosynthèse de certaines hormones(l’insuline) .
ANC=15mg /j
Aliments : l’on retrouve dans les poissons, viandes et les céréales.
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ii. Allaitement :
Les besoins énergétiques sont encore plus élevés que ceux de la femme enceinte cependan, il n’ y a pas de
régime spécifique de la femme allaitante.
La qualité du lait maternel dépend de l’alimentation de la mère, il est donc nécessaire de suivre les
recommandations suivantes :
Apports énergétiques: + 500 Kcal, avec une alimentation variée et équilibrée
Assurer un bon apport en protéines et en calcium
Apports d’AG de bonne qualité : AGI
Interdire les régimes restrictifs et limiter la consommation de certains produits comme le café
iv. Sportif :
L'alimentation du sportif doit couvrir les besoins liés aux grandes dépenses d'énergie et apporter tous les
nutriments dont l'organisme a besoin pour performer et récupérer.
Miser sur les glucides
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Par ailleurs, les quantités exactes d'eau, de glucides, protéines et lipides dépendent du type d'activité et de
beaucoup d'autres facteurs (sexe, âge, poids, taille..)
En dehors de l’effort :alimentation équilibrée et adaptée
En compétition : avant l’effort :remplir les réserves en glycogène + hydrater
Pendant l’effort : réhydrater, resucrer , supplémenter en sel
Après effort : reconstituer les réserves en eau et glycogène.
v. Sujets âgés :
Apports en énergie : prévention de la dénutrition,
Apports en protéine 0.8 à 1.2g/kg/j : prévention de la sarcopénie (perte progressive de la masse
musculaire due à l’âge).
Apports en calcium et vit D : prévention des pathologies osseuses.
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Références
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Osmosis
Le Marieb
Le Sherwood