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CHAPITRE PREMIER

NOTIONS DE BASE SUR L’ELECTRICITE


1 - Les grandeurs électriques
1.1. - Généralités

1. Un corps est formé de molécules, toutes identiques. Les


molécules étant elles-mêmes constitués par un ou
plusieurs atomes suivant le corps considéré,
2. Au centre de l'atome est situé un noyau duquel gravitent
des électrons,
3. Toute la masse de l'atome est concentrée dans le noyau,
ce dernier est constitué de particules neutres neutrons
et particules positives appelées protons,
4. L'électron a une masse négligeable devant celle du noyau,
5. La charge d'un électron est négative est égale à : e = -
1,6 10-19 C
6. La charge d'un proton est +e donc égale, en valeur
absolue, à celle de l'électron,
7. Le nombre d'électrons d'un atome est égal au nombre de
protons,  Un atome, dans son état normal, est
électriquement neutre,

1.2 - Quantité d'électricité

Puisque le courant électrique est le déplacement


d'électrons (porteur de charges négatives),
On peut admettre qu'à travers une section droite d'un
conducteur, traversé par le courant pendant un temps t 1, N1
électrons qui transportent une quantité d'électricité ou de
charges
q1=N1.e

1.3 - Intensité du courant électrique

L'intensité du courant électrique est le débit de charge


dans un fil conducteur,
dq
i=
dt

- i est l’intensité du courant en Ampère


- q est la charge électrique en coulomb
- t est le temps en seconde
Remarque :
- Si t en (s) alors q en coulomb (C)
- Si t en (h) alors q en Ampère heure (Ah)

1.2 - La différence de potentiel

Tout dipôle électrique de bornes A et B placé dans un


circuit électrique présente entre ses bornes une
différence de potentiel,
Une différence de potentiel est le travail effectué par
unité de charge quand un objet chargé se déplace entre
deux points dans un champ électrique.

I
(W en joules (J))
+- UAB

W
I U=
Q
(q en
coulomb
(C))
R (U en Volt (V))

Remarque :
Cette expression est valable pour un dipôle générateur ou
dipôle récepteur.
1.3 - Energie électrique

On dit qu'un corps possède de l'énergie quand il est


capable de fournir un travail,
Dans un récepteur électrique traversé par un courant I, les
électrons se déplacent d'une borne à l'autre par des forces
de coulomb : F = - e × E
L’énergie électrique est l’énergie associée au déplacement
des électrons à travers un matériau conducteur. Elle
exprime la quantité d’énergie consommée par un appareil par
unité de temps. E=P.t

F E
F e F

I I

A B

L'énergie électrique est l'énergie consommée par un


appareil électrique. Elle correspond à la puissance de
l'appareil multiplié par la durée d'utilisation (E = P ×
t). Elle s'exprime en Wh ou en J. Soit W=P.t

1.4 - La puissance électrique

La puissance électrique P mise en jeu dans un dipôle est le


rapport de l'énergie électrique W par le temps de
fonctionnement t :
Dans un circuit électrique certains dipôles libèrent de
l'énergie alors que d'autres la reçoivent. Pour quantifier
cette énergie, on définit la puissance électrique P comme
étant l'énergie reçue ou fournie par un dipôle par unité de
temps. La puissance s'exprime en watt (W).

W
P=
t

W en joules (J)
t en seconde (s)
P en Watt
U .I .t
Cette expression peut encore s’écrire : P=
t
=U . I

• Plus la puissance fournie à un dipôle récepteur est


grande, plus le fonctionnement de ce dipôle est efficace.
Exemple : si on fournit 5 W à une lampe, elle brillera
davantage que si on lui fournit 4 W.
Si P est exprimée en watt et t en heure, W AB est exprimée en
Wattheure (Wh),
1 Wh = 3600 J
1.5. - Les dipôles

2.1 - Le dipôle récepteur passif


Un dipôle récepteur passif est un récepteur qui transforme
la totalité de l'énergie absorbée en énergie thermique
(calorifique).
Exemple : réchaud électrique, fer à repasser

2.1.1 - La résistance
Tout récepteur passif présentant une faible conductance de
courant a une résistance et vice-versa,

1
La résistance R est l'inverse de la conductance : R= G

2.1.2 - La Bobine (L’Inductance)

Selon le théorème d'Ampère, tout courant parcourant un


circuit crée un champ magnétique à travers la section qu'il
entoure, c'est le phénomène d'induction électromagnétique.
L'inductance de ce circuit est le quotient du flux de ce
champ magnétique par l’intensité du courant traversant le
circuit. L’unité SI de l’inductance est le henry (H), nom
donné en l'honneur du physicien Joseph Henry. En toute
rigueur ce terme n'a d’intérêt que pour les situations dans
lesquelles le flux est — ou peut être considéré comme —
proportionnel au courant.
ɸ
L=
I
C.L.(ω)2=1
2.1.3. - Capacité (condensateur)
Un condensateur est un composant électronique ou
électrique dont l'intérêt de base est de pouvoir recevoir
et rendre une charge électrique, dont la valeur est
proportionnelle à la tension. Il se caractérise par
sa Capacité électrique. Son comportement
électrique idéal est donc :

dU
I =C , C.L.(ω)2=1
dt

où :
 I est le courant qui traverse le composant ;
 U est la tension aux bornes du composant ;
 C est la capacité électrique du condensateur.
dU
 est la variation de tension avec le temps.
dt

2.2.2. LES UNITES


Le système international (SI) est basé sur six unités
qui sont,
- Le mètre' (m)
- Le kilogramme (Kg)
- La seconde (S)
- L'Ampère (A)
- Le degré Kelvin (°K)
- Le Candela (Cd)

Dans le cadre de ce cours quatre de ces unités seront


d'usage, il s'agit du mètre, de la seconde, de
l’ampère et candela.
A ce quatre unités nous ajoutons les unités de
c h a r g e électrique (Coulomb : C), de tension (volt :
V), d'énergie électrique (Joule : j), de puissance
(Watt : W = J/s), de la résistance (Ohm : Ω),
d'inductance (Henry : H) et de condensateur (Farad :
F)
Le système . international (SI) incorpore le système
décimal pour désigner les plus grandes et les plus
petites unités par rapport aux unités de base et on
utilise des préfixes standards pour signifier les
puissances de 10.
I.2. LES SYMBOLES

Préfixe Symbole Multiplicateur exemple


Exa E 1018 1EJ=1018J
Péta P 1015 1PC=1015C
Téra T 1012 1TΩ=1012Ω
Giga G 109 1GW=109W
Méga M 106 1MV=106V
Kilo K 103 1Khz=103hz
Hecto H 102 1Hm=102m
Déca Da 101 1Dam=101Dam
Déci d 10-1 1dl=10-1l
Centi c 10-2 1cA=10-2cA
Milli m 10-3 1mΩ=10-3mΩ
Micro µ 10-6 1µF=10-6µF
Nano n 10-9 1ns=10-9ns
Pico p 10-12 1pF=10-12pF
Femto f 10-15 1fhz=10-15fhz
Alto a 10-18 1aA=10-18aA

2.1.2 - la loi d'ohm


La loi d'Ohm s'énonce donc ainsi : la tension U aux bornes
d'une résistance est proportionnelle à l'intensité I du
courant qui le traverse et ce coefficient de
proportionnalité n'est autre que la valeur R de la
résistance : U = R × I où la tension U est exprimée en volt,
l'intensité I en ampère et R en ohm.
U U
La loi d'ohm s'écrit : U = R.I ⇒ R=
I
et I = R
R

U
2.1.3 - La loi de joule
Loi de Joule. Le passage d'un courant d'intensité I dans une
résistance R dissipe par effet Joule l'énergie W = R.I 2. t.
On se propose de vérifier cette loi en plaçant la résistance
(dont la valeur est supposée indépendante de la température)
dans un calorimètre.
2.1.4 - La résistivité (Loi de Pouillet)

La résistivité d'un matériau, généralement symbolisée par


la lettre grecque rho (ρ), représente sa capacité à
s'opposer à la circulation du courant électrique. Elle
correspond à la résistance d'un tronçon de matériau de 1 m
de longueur et de 1 m2 de section ; elle est exprimée en
ohm mètre (Ω·m).
La résistivité est la grandeur inverse de la conductivité
(symbole : σ).
La résistance R (en ohms) d'une pièce rectiligne d'un
matériau de résistivité ρ, de longueur L (en mètres) et de
section droite d'aire S (en mètres carrés) vaut donc : La
résistance est la grandeur inverse de la conductance
électrique (symbole : G).
On peut calculer la résistance d'un fil conducteur en
fonction de ses caractéristiques (longueur, section et
nature) :
L
R=ρ
S

2.1.5 - Lois de Kirchhoff


Les lois de Kirchhoff sont des expressions physiques,
caractérisant la conservation de l’énergie dans un circuit
électrique. Celles-ci sont au nombre de deux :

 La loi de nœuds 1ère loi de Kirchhoff


 La loi de mailles 2ème loi de Kirchhoff
La loi de nœuds 1ère loi de Kirchhoff : Loi des nœuds : La
somme des Intensités des courants qui entrent par
un Nœud est égale à la somme des intensités des courants qui
sortent du même nœud.

i2 i3

i1 i4

i6 i5

i1 + i 2 + i 3 = i 4 + i 5 + i 6
(i1 + i3 + i5) – (i2 + i4 + i6) = 0
i1 + i 3 + i 5 + i 2 + i 4 + i 6 = 0
La loi de mailles 2ème loi de Kirchhoff : Loi des mailles :
Dans une maille, la somme algébrique des tensions (En
faisant attention au sens du courant) est toujours nulle.

R2

U R1 R3

Nous avons dans cette figure deux mailles

1. U(-)+UR1=0
2. U(-)+UR2+UR3=0

Autre expression : U= UR1= UR2+UR3

Loi de coulomb

Selon coulomb « L'intensité de la force électrostatique


entre deux charges électriques est proportionnelle au
produit des deux charges et est inversement proportionnelle
au carré de la distance entre les deux charges. La force est
portée par la droite passant par les deux charges. »
La force électrostatique est la force d'attraction ou de
répulsion entre deux particules chargées. On l'appelle aussi
force de Coulomb ou interaction de Coulomb. Par exemple, la
force entre les protons et les électrons dans un atome est
électrostatique et est responsable de la stabilité de
l'atome.
Enoncé de la loi : Soient deux charges ponctuelles q 1 et q2
placées dans le vide respectivement aux points P 1 et P2
distants de r. La charge q 1 exerce sur la charge q 2 une force
F1-2 proportionnelle à q1. Réciproquement, la charge q 2 exerce
la force F2-1 sur la charge q1 proportionnelle à q2. La
symétrie étant de révolution autour de l'axe P 1P2, les forces
F1-2 et F2-1 sont portées par cet axe. D'après le principe de
l'action et de la réaction. Ces F 1-2 et F2-1 sont égales et
opposées :
F1-2 + F2-1 =0
q1q2
F= 2 Soit le milieu influe et on obtient :
4 π Ɛ0 r

q1q2
F=k 2
r

F : force électrique en newton (N)


q1 : la charge primaire en coulomb (C)
q2 : la charge secondaire en coulomb (C)
r : la distance entre les deux charges ponctuelles en mètre
(m)
k : la constante de la loi de coulomb 9.10 9 Nm2/C2
7
1 10
Ici k = k = 4 π Ɛ or Ɛ 0= 2
0 4π c

D’après le S.I k= 9.109 Nm2/C2


2.1.5 - Association des récepteurs
2.1.5.1 - Association des résistances

Un circuit composé de plusieurs résistances


connectées en série ou en parallèle peut se réduire à une
unique résistance équivalente R S égale à la somme de diverses
résistances individuelle en série et en parallèle, la
tension est toujours la même. En éliminant la tension dans
chacun des termes, on obtient la formule qui permet de
calculer la résistance équivalente dans un circuit en
parallèle.

La formule à utiliser pour calculer la résistance dans un


circuit électrique :
1/Req=1/R1+1/R2+1/R3+..1/Rn

Mise en série des résistances

uR1 + uR2 + ……… uRn = uRtot = u

soit : R1 + R2 + ……Rn = Rs

i
a a
iR1 i
iR2 iRn

u u RP
R1 R2

b b

Mise en parallèle des résistances

Association des capacités


En circuit composé de plusieurs capacités connectées en
série peut se réduire à une capacité équivalente Cs.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Ainsi, la capacité équivalente d'un circuit


composé de n capacités connectées en série peut se réduire
de l'expression suivante :
1 1
=∑
C5 k=1 C k

La valeur initiale de la tension aux bornes du circuit est


simplement égale à la somme des tensions initiales
relatives à chaque capacité. Si toutes les tensions sont
définies avec le même sens de référence, on a :
n
u ( 0 ) =∑ uCk ( 0 )
k−1

I.7.6. Commentaire
La capacité équivalente Cs est ainsi plus petite que la
plus faible des capacités Ck. Pour n = 2, on obtient
simplement.
1 c1 c2
cs = =
1 1 c 1+ c 2
+
c1 c2

Exemples
Soit de calculer la capacité équivalente à la mise en série
de trois capacités valant respectivement 1 µF, 2 µF et 10
pF.
On obtient.
Cs = 1/1,6 • 10-6 = 0,625 µF
La mise en série de deux capacités de 100 nF et 1 nF est
équivalente à une capacité

Cs = 10-16/ (101 • 10-9) = 0,99 nF

Mise en parallèle de capacités


INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Un circuit composé de plusieurs capacités connectées en


parallèle peut se réduire une unique capacité équivalente Cp
égale à la somme de diverses capacités individuelles
(fig.6.10).
i
a a
iC1 iC2 i
iCn
u u CP
C1 C2
b b

En appliquant (5.12), on obtient :


n
ⅈ =∑ ⅈ c k =¿
k=1

Ainsi : Cp=C1+C2+...+Cn
Pour satisfaire la deuxième loi de Kirchhoff, les diverses
capacités Ck ne peuvent avoir que la même tension initiale µ
(O).

2.2.1. Association des Inductances


Mise en série d’inductances
Un circuit composé de plusieurs inductances connectées en
série (et en l'absence de couplage magnétique entre
inductances) peut se réduire à une unique inductance
équivalente Ls égaie à la somme des diverses inductances
individuelles.

=
LS
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

On obtient :
n
ⅆⅈ ⅆⅈ
M =∑ μ Lk =( L1+ L2 + ⋯ + Ln ) =L5
k =1 ⅆt ⅆt
Ainsi
n
Ls =∑ Lk
k=1

Bref : Ls= L1 + L2 + ………Ln


Pour satisfaire la 1ère loi de Kirchhoff, les diverses
inductances Lk ne parcouru le même courant initial I(O).

Mise en parallèle d'inductances


Un circuit composé de plusieurs inductances connectées en
parallèle (sans couplage magnétique entre inductances) peut
se réduire à une unique inductance équivalente Lp (fig.
6.11).
i
a a
iL1 iL2 i
iLn
u u

b b

Ainsi, l'inductance équivalente d'un circuit composé de n


inductances connectées en parallèle peut se déduire de
l'expression suivante :
n
1 1
=∑
LP k=1 Lk

La valeur du courant initial traversant le circuit est


simplement égale à la somme algébrique des courants
initiaux relatifs à chaque inductance. Si tous les courants
sont définis avec le même sens de référence, on a :
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

n
l̇ ( 0 )=∑ ⅈ Lk ( 0 )
k =1

I.8.6. Commentaire
Comme dans le cas des résistances, la mise en parallèle de
plusieurs inductances correspond à une inductance
équivalente de la valeur inférieure à la plus faible des
inductances Lk. Dans le cas de deux inductances L1 et L2, on
a simplement :
L1 L2
LP =
L1 + L2

CHAPITRE DEUXIEME
GENERALITES SUR L’ENERGIE ELECTRIQUE
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

II.1. Introduction
L'énergie électrique se produit lorsqu'il existe une
différence de potentiel entre deux points ou plus, c'est-à-
dire entre des points ayant des charges électriques
différentes. Cela permet d'établir un courant
électrique entre ces points, en les mettant en contact par
l'intermédiaire d'un conducteur électrique. C'est ainsi
qu'est produit le courant électrique, qui est converti
en électricité et que nous pouvons ensuite utiliser dans
notre vie quotidienne.
II.2. Quelques concepts
Courant électrique: Un courant électrique est un mouvement
d'ensemble de porteurs de charges électriques, généralement
des électrons, au sein d'un matériau conducteur.
Intensité du courant : c’est la quantité (flux) des charges
porteurs du courant électrique dans un conducteur et qui se
mesure par unité de temps en ampère.
Tension électrique ou DDP: La tension constitue la pression
provenant d'une source d'alimentation d'un circuit
électrique qui pousse les électrons chargés (le courant) le
long d'une boucle conductrice, leur permettant d'accomplir
un travail. Elle se définit comme la différence d'énergie
potentielle entre deux points d'un circuit. La différence
(exprimée en volts) détermine la quantité d'énergie
potentielle existante permettant le déplacement des
électrons d'un point précis à l'autre.
Puissance électrique : Dans un circuit électrique, certains
dipôles libèrent de l'énergie alors que d'autres la
reçoivent. Pour quantifier cette énergie, on définit la
puissance électrique P : c'est l'énergie reçue ou cédée par
un dipôle par unité de temps. La puissance s'exprime en
watt (W). Elle est fournie par le générateur et est
consommée par le récepteur. La puissance nominale d'un
récepteur est la puissance consommée par le récepteur.
II.3. les Générateurs et Récepteurs
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Certains dipôles reçoivent de l'énergie potentielle


électrique de la part des charges qui le traversent : ce
sont les récepteurs ! Exemples :
 Résistances : ce sont les fils électriques de tout
genre, les lampes à incandescence, les fils chauffants
des appareils ménagers ; ils transforment de l’énergie
électrique en énergie thermique ;

Electrique Electronique

 Moteurs électriques : ils sont mis en mouvement (de


rotation) par des forces motrices ; ils transforment de
l’énergie électrique en énergie mécanique et en énergie
thermique ;

Electrique Electronique
 Electrolyseurs et accumulateurs en train d'être
rechargées : ils transforment de l’énergie électrique
en énergie chimique.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Electyrolyseur
D'autres dipôles fournissent de l'énergie potentielle
électrique aux charges qui le traversent : ce sont les
générateurs ! Exemples :
 Piles et accumulateurs en train d'être déchargées : ils
transforment de l’énergie chimique d’un corps chimique
qu’ils contiennent, en énergie électrique et en énergie
thermique ;

Différentes piles
 Dynamos et alternateurs : ils transforment de l’énergie
mécanique en énergie électrique et en énergie
thermique ;
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Alternateur électrique
 Cellule photoélectriques, photovoltaïques : ils
transforment de l’énergie rayonnante en énergie
électrique ;

Cellule Photovoltaïque
 Boîtiers d’alimentations et transformateurs : ils
transforment de l’énergie électrique sous une tension
u1 en énergie électrique sous une tension différente u2
et en énergie thermique.

Transformateur électrique

Conclusions : On appelle énergie électrique l'énergie


potentielle électrique échangée entre les charges et les
générateurs/récepteurs qu'elles traversent.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

II.4. Mesures électriques


La mesure joue un rôle de plus en plus important
dans les domaines électriques et électroniques. On
mesure avec pour but :
- La vérification expérimentale d’un circuit ;
- La modélisation, la mise au point ou le dépannage
d’un montage ;
- La certification d’un procédé ou d’un produit,
dans le domaine industriel ;
- La maintenance ou la réparation d’un dispositif
électrique ou électronique.
Dans le domaine électrique et électronique, on utilise
plusieurs types d’appareils de mesure, tels que :
 Le voltmètre (analogique ou numérique) pour mesurer les
tensions
 L’ampèremètre, pour mesurer des intensités ;
 Le wattmètre pour mesurer des puissances ;
 L’ohmmètre pour mesurer des résistances etc…
Le voltmètre, ampèremètre et ohmmètre sont souvent
regroupés en un seul appareil qui s’appelle multimètre.
Le multimètre possède, en outre, dans la plus part
des cas, un testeur de composants (diodes et
transistors). Certains modèles sont dotés d’un
capacimètre (pour mesurer des capacités), d’un
fréquencemètre, etc…
Compte tenu des difficultés spécifiques soulevées par la
mesure de l’intensité é dans un circuit, dès que
l’ampérage dépasse quelques dizaines d’ampères, on utilise
la pince ampèremétrique.
Parmi les autres appareils de mesure couramment
utilisés par l’électricien ou électronicien, on doit
mentionner l’oscilloscope, qui permet de visualiser
la forme d’une onde et d’obtenir de nombreux
renseignements (amplitude, période, etc…).

II.4.1. POURQUOI MESURER ?

La mesure reste bien souvent, le seul moyen


INSTALLATIONS ELECTRIQUES

de vérifier le fonctionnement ou les


performances d’un procédé industriel, grâce à des
appareils de mesure très performants.
Il faut savoir que les laboratoires disposent
maintenant d’appareils extrêmement sophistiqués,
pilotés par ordinateurs. Par exemple on peut
mesurer simultanément plusieurs paramètres d’un
véhicule en marche à l’aide d’une unité
d’acquisition reliée à un ordinateur.

II.4.2. LES GRANDEURS ELECTRIQUES ET LEURS UNITES.

Les principales grandeurs électriques qu’un


électrotechnicien est amené à mesurer sont les
suivants :

- La tension, ou DDP entre deux points ;


- L’intensité d’un courant dans une branche ;
- La résistance d’un récepteur ;
- La capacité d’un condensateur ;
- La puissance dissipée dans un circuit ;
- La fréquence et la période d’un signal.
Les grandeurs et unités de base dans le système
international sont données par le tableau suivant (voir
tableau 1).

Grandeur Symbole Unité Symbole Appareil de


Tension U Volt V mesure
Voltmètre
Intensité I Ampère A Ampèremètre
Puissance P Watt W Wattmètre
Résistance R Ohm  Ohmmètre
Capacité C Farad F Capacimètre
Inductance L Henry H Henry mètre
Période T Seconde S périodemètre
Fréquence F Hertz Hz fréquencemètre
Température T Degrés °C Thermomètre
Pression P Celsius
Pascal Pa (ou Baromètre
Chaleur Q Calorie bar)
Cal Calorimètre
Eclairement E Luxe Lux luxmètre
Intensité I Candela Cd Candelamètre
lumineuse
Grandeurs et unités de base
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Appareil de mesure numerique

II.5. Magnétisme et Electromagnétisme


a. Magnétisme
Le magnétisme est un phénomène physique, par lequel se
manifestent des forces attractives ou répulsives d'un
objet sur un autre, ou avec des charges électriques en
mouvement. Ces objets, dits magnétisables, sont
susceptibles de réagir au champ magnétique par une
réaction d'orientation et/ou de déplacement dépendante de
la force et de l'orientation. Cette force s'effectue par
l'intermédiaire du champ magnétique, et est produite par
des charges en mouvement ou des aimants.

Faraday a montré que toute substance est aimantable mais


le plus souvent l'effet n'est appréciable que dans un
champ magnétique intense ; en plaçant dans un champ
magnétique non uniforme des barreaux de substances
différentes :
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

 certains sont attirés vers les régions de champ intense


en s'orientant parallèlement aux lignes de champ comme le
ferait un barreau de fer doux ;
 d'autres sont repoussées vers les régions où le champ
magnétique est faible et s'orientent perpendiculairement
aux lignes de champ ; de telles substances sont dites
diamagnétiques (argent, or, cuivre, mercure, plomb,
presque tous les composés organiques…).
Les substances qui sont comparables au fer sont dites
ferromagnétiques (fer, cobalt, nickel et un
grand nombre de leurs alliages en particulier les aciers)
et certain de leurs composés ainsi que certaines
combinaisons d'éléments non ferromagnétiques.
B 0=μ 0. H

B0 : Induction magnétique (ampère/mètre)


μ0 : Perméabilité dans le vide
H : Champ magnétique du vide (teslas)

μ
B = μ.H μr=
μ0

μr : Perméabilité relative
μ : Perméabilité du matériau
b. Electromagnétisme
On appelle électromagnétisme le domaine des sciences en
général et de la physique en particulier lié à l'étude des
charges électriques en mouvement relatif les unes par
rapport aux autres, du champ électrique et du champ
magnétique réunis dans le concept de champ
électromagnétique.
Longtemps, les phénomènes électriques et magnétiques ont
été considérés comme distincts. En 1820 pourtant,
le physicien danois Hans Christian Orsted montre qu'un fil
conducteur placé au-dessus d'une boussole et relié aux
pôles d'une pile fait dévier l'aiguille. Il existe donc une
interaction entre électricité et magnétisme. Le savant
français André-Marie Ampère tente alors d'unifier ces deux
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

domaines de la physique. Il présente rapidement


les aimants « comme devant uniquement leurs propriétés à
des courants électriques dans des plans perpendiculaires à
leur axe en sorte que tous les phénomènes magnétiques se
réduisent à des effets purement électriques. » Et c'est en
1831 que le physicien britannique Michael Faraday découvre
à l'inverse qu'un champ magnétique engendre un courant
électrique. Un principe à la base du moteur électrique.
II.6. Induction Magnétique et Electromagnétisme
L’induction électromagnétique permet de faire circuler un
courant électrique dans un circuit fermé en l’absence de
pile, ce qui implique la production d’une tension que l’on
appelle (improprement) force électromotrice (f.e.m)
induite. Pour ce faire, il est essentiel qu’il y ait
présence d’un champ magnétique, mais cela ne suffit pas en
soi. En effet l’induction ne se produit que dans deux
circonstances précises:
✔ Le champ magnétique varie dans le temps et le circuit est
immobile.
✔ Le champ magnétique est constant dans le temps mais le
circuit ou une de ses parties se déplace dans l’espace tout
en étant plongé dans le champ magnétique.
−dɸ
e=
dt
ɸM =B . S or S= l.d
ɸM : Flux maximal dans une spire (Weber)
B : Induction magnétique
S : Surface du conducteur (mètre carré)
L : longueur du conducteur (mètre)
d : Diamètre du rotor (mètre)
e= nNɸ

II.7. Nature du courant


INSTALLATIONS ELECTRIQUES

De nos jours, la production d'électricité se fait à l'aide


de générateurs qui auront leur propre fonctionnement. Les
deux types principaux sont donc le courant continu et le
courant alternatif. En général, le courant continu se
définit comme le déplacement des électrons dans un seul et
même sens. Tandis que pour le courant alternatif, ces
derniers sont transférés en cycles réguliers dans les deux
sens. Pour bien maîtriser l'installation de l'intensité
électrique, il sera donc nécessaire de bien discerner ces
deux types de courant.
Le procédé est finalement toujours identique quelle que
soit l’énergie primaire utilisée : faire tourner une
turbine qui fera tourner l’alternateur qui produira le
courant électrique.

a. Courant continu

Le flux unidirectionnel de charges se produit à


travers un conducteur électrique, tel qu'un fil
métallique. Le flux électrique pourrait également être
établi à travers un semi-conducteur, un isolant, ou
même dans le vide, comme dans un tube à rayons
cathodiques.

Le premier réseau électrique commercial, développé par


Thomas Edison à la fin du XIXe siècle, utilisait le
courant continu. Aujourd'hui, les réseaux de
transmission et de distribution d'énergie en longues
distances utilisent presque toujours le courant
alternatif à travers les lignes à haute tension. Cela
est dû aux avantages du courant alternatif en termes
de possibilités par rapport au courant continu.

b. Courant alternatif

Le courant alternatif est un courant électrique qui


change de sens.
Ce courant alternatif est dit périodique s'il change
régulièrement et périodiquement de sens.
Un courant alternatif périodique est caractérisé par
sa fréquence, mesurée en hertz (Hz). C'est
le nombre d' " aller-retour " qu'effectue le courant
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

électrique en une seconde. Un courant


alternatif périodique de 50 Hz effectue 50 " aller-
retour " par seconde, c'est-à-dire qu'il change 100
fois (50 allers et 50 retours) de sens par seconde.
La forme la plus utilisée de courant alternatif est le
courant sinusoïdal, essentiellement pour la
distribution commerciale de l'énergie électrique.
La fréquence du courant électrique distribué par les
réseaux aux particuliers est généralement de 50 Hz
en Europe et 60 Hz en Amérique du Nord.
On doit distinguer :
 Les courants purement alternatifs dont la
valeur moyenne (composante continue) est nulle,
qui peuvent alimenter un transformateur sans
danger.
 Les courants alternatifs à composante continue non
nulle qui ne peuvent en aucun cas alimenter un
transformateur
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Désignation des Marquage


conducteurs
Notation Symbole
alpha graphique
numérique
Système d’alimentation L1 ; R
Phase1
Alternatif L2 ; S
Phase 2
Phase 3 L3 ; T
Neutre N
Système continu L+ +
Positif
Négatif L - -

II.8. Circuits Electriques


Un circuit électrique au sens matériel est un ensemble
simple ou complexe de composants
électriques ou électroniques, y compris des
simples conducteurs, parcourus par un courant électrique.
Au sens de la théorie des circuits, un circuit électrique
est une abstraction des configurations matérielles, un
agencement d'éléments définis par des
relations mathématiques, reliés par des conducteurs idéaux.
L'étude électrocinétique d'un circuit électrique consiste à
déterminer, à chaque endroit, l'intensité du courant et
la tension.

Généralités sur les Circuits


Les composants électriques comme les fusibles, les
lampes les résistances, les batteries, les
capacités, les générateurs peuvent être r e p r é s e n t é s
par une combinaison d'élément de circuit
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

s i m p l e . Considérons un objet sans forme possédant


deux terminaux qui peuvent être connectés à l'autre
élément. Ils y a deux bornes par où le courant peut
entrer ou sortir.

Le passage de charges à travers l'objet exige une


dépense d'énergie. Disons alors qu'il existe une
tension électrique ou une différence de
potentielle entre les deux terminaux ou il y a
une différence de tension ou de potentielle à travers
l'élément.
Ainsi, la tension aux bornes d'une paire de
t e r m i n a u x constitue une mesure de travail exigé
pour transporter la charge à travers un élément.
Nous définissons la tension électrique comme une
différence d’état électrique ou différence de potentiel
entre les deux bornes du générateur.
La tension aux bornes d’un appareil électrique, est la
différence d’état électrique qui existe entre l’entrée et
la sortie de l’appareil. La tension est notée U AB (A et
B étant l’entrée et la sortie de l’appareil).
II.8.1. SIGNE ET SENS DE CIRCULATION
a. C o n v e n t i o n r e l a t i v e a u s e n s d u c o u r a n t et
a u s e n s d e référence de la tension

On sait que, physiquement, le courant électrique


correspond à un déplacement de charges électriques.
On admet arbitrairement, que le sens de ce courant
est celui du déplacement des charges positives
et, par conséquent, le sens inverse du déplacement
est des charges négatives (électrons par exemple)
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Dans l'établissement d'un calcul de circuit


électrique, ce sens physique du courant n'est
généralement pas connu a priori et bien souvent
(courants alternatifs) il s'inverse
périodiquement. Aussi, l’ingénieur électricien à
attribuer à chaque courant auquel il
s'intéresse au sens conventionnel algébrique,
parfaitement arbitraire. En courant continu, si le
calcul conduit à une valeur numérique positive, le
sens conventionnel coïncide avec le sens physique.
Dans le cas d'une valeur négative, le sens
conventionnel et le sens physique du courant sont en
opposition.il est d'usage presque universel
d'indiquer dans un schéma le s e n s c o n v e n t i o n n e l
algébrique d'un courant par une flèche
(généralement placée sur la ligne de liaison des
éléments) dirigée dans l e s e n s d a n s l e q u e l l e s
charges positives sont transportées
l o r s q u e l e courant est positif. Ainsi, le point
le plus positif de la tension U apparaissant aux
bornes d'une résistance parcourue par un courant
positif (I) est situé à la borne d'entrée du courant.
Comme pour les courants, les tensions électriques
entre paires de bornes d'un circuit ne sont pas
connues a priori et doivent donc recevoir un sens
algébrique arbitraire.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

La manière d'indiquer graphiquement le sens


positif des tensions ne fait malheureusement pas
encore l'unanimité chez les électriciens, malgré
les efforts de la Commission électrotechnique
internationale. Ce sens positif est indiqué
généralement sur un schéma de circuit, soit à
l'aide d'une flèche orientée placée le long de
l’élément concerné, soit en recourant à des signes
plus (+) et moins (-). Les trois manières
fréquemment rencontrées dans la littérature
technique sont représentées de la manière suivante :

Sens des électrons


Est le sens déclaré troisième, dont la flèche du
corps de la résistance est inverse au sens de la
ligne électrique.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

b. Sens conventionnel des résistances

Les solutions sont recommandées par la


Commission électrotechnique internationale. La
première figure des trois, dans laquelle le sens de
référence de la tension est indiqué par une flèche
orientée du point : au potentiel le plus élevé vers le
point au potentiel le p l u s b a s , e s t l a s o l u t i o n
d'usage en Suisse et est adoptée pour l’ensemble
de ce traité. Elle présente l’avantage
d'orienter les flèches du courant et de la tension
dans le même sens lorsque ces grandeurs s ont de même
signe. La deuxième figure est actuellement préconisée
par les Américains, tandis que la dernière dans
laquelle la flèche est orientée du point au potentiel
le plus bas vers le point au potentiel le plus élevé,
est encore fréquemment utilisée en France, en
Belgique et en Grande-Bretagne. Un auteur en faisant
usage doit le spécifier explicitement.

c. TYPES ET 'ELEMENTS DE CIRCUITS


En utilisant les concepts de tension et du
courant et de tension il est maintenant
possible d'être plus spécifique dans la
définition de circuit il est important de
faire la différence entre le composant
physique lui-même et le modèle mathématique de
ce composé que nous allons utiliser pour
analyser son comportement dans le circuit,
Un circuit électrique au sens matériel est un
ensemble simple ou complexe de composants
électriques ou électroniques, y compris des
simples conducteurs, parcourus par un courant
électrique.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Au sens de la théorie des circuits, un circuit


électrique est une abstraction des configurations
matérielles, un agencement d'éléments définis par
des relations mathématiques, reliés par des
conducteurs idéaux.
L'étude électrocinétique d'un circuit électrique
consiste à déterminer, à chaque endroit,
l'intensité du courant et la tension.
Un élément de circuit général peut-être composé de
plus d'un élément de circuit simple.

Par contre un élément de circuit simple est un


m o d è l e m a t h é m a t i q u e ou un composant électrique à
d e u x t e r m i n a u x e t il peut être complètement
caractérisé par la réaction courant-tension m a i s
ne peux pas être subdivise en d'autres
c o m p o s a n t s à d e u x terminaux.

Cependant, il existe de différent type d'élément de


circuit simple tel que :
 La tension à travers un élément est
directement proportionnelle au courant qui le
traverse.
 La tension terminale est proportionnelle à
la dérivée du temps ou à l’intégrale du
courant proportionnelle au temps.
 La tension est complètement indépendante du
courant ou le courant est complétement
indépendant de la tension.
En théorie des circuits, un « circuit
électrique » est une abstraction des
configurations réelles, où l'on agence des
éléments caractérisés par des
relations mathématiques entre les tensions à
leurs bornes, les intensités qui les traversent
et le temps. Des conducteurs idéaux, dont toutes
les parties sont au même potentiel et qui
laissent passer le courant sans modification,
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

relient ces éléments. Le caractère idéal des


liaisons entre éléments permet d'écrire et
d'étudier des équations.

Exemple:

Schema d’un Circuit RLC

Le circuit RLC ci-contre comporte quatre éléments que


définit une relation mathématique
 Un générateur de tension défini par la différence de
potentiel constante entre ses bornes u=constante.
 une résistance définie par la loi d'Ohm : la différence
de potentiel aux bornes de l'élément est proportionnelle
au courant qui le traverse, u=Ri
 une inductance définie par la relation linéaire entre la
tension à ses bornes et la variation du courant qui le
di
traverse. u=L dt
 une capacité définie par la relation linéaire entre le
courant qui le traverse et la variation de la tension à
du
ses bornes i=i=i=C dt

II.9. Puissances électriques


La puissance électrique est la vitesse par unité de temps à
laquelle l’énergie électrique est transférée dans un
circuit électrique. Plus simplement, elle peut être
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

considérée comme la quantité d’énergie consommée ou générée


par un élément à un instant donné.
Nous pouvons déterminer les puissances électriques selon la
nature du courant qui alimente un récepteur ou un circuit
électrique.
a. Puissance en courant continu
En courant continu la puissance se calcule directement en
déterminant le produit de la tension électrique et de
l’intensité du courant dans une partie du circuit ou dans
le circuit électrique :
U .Q
P= =U . I
t

Donc P= U.I selon ohm U=R.I


P : puissance en Watt
Q : Charge électrique en coulomb
U : Tension électrique en Volt
I : Intensité du courant en ampère.
b. Puissance en courant alternatif
En courant alternatif il existe trois types des puissances
qui se présentent tour à tour comme suit : la Puissance
apparente, la puissance active et la puissance réactive

La puissance apparente
La puissance apparente est la somme (trigonométrique) de la
puissance active et réactive. C'est par ailleurs la
puissance souscrite (kVA) pour son contrat d'électricité.
Elle se calcule comme suit :

S=U.I en Monophasé

S = Puissance apparente (VA) (homogène à des Watts)


U = Tension (V)
I = Intensité (A)
S=U . I . √ 3 en Triphasé
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

La puissance apparente est l'hypoténuse du triangle des


puissances. On peut donc, grâce à ce bon vieux Pythagore,
la calculer à partir des deux autres
puissances : S=√(P²+Q²)

S=Puissance apparente (VA) (Volt-Ampère)


P=Puissance active (W)
Q=Puissance réactive (VAR)

La puissance active
La puissance active est la puissance qui va provoquer un
mouvement, on pourrait la qualifier d'"utile". Elle est
souvent confondue avec la puissance apparente. Elle
représente, en particulier dans les habitations, la
majorité de l'énergie consommée.

P=U.I.cosφ en monophasé

P=Puissance active (W)


U=Tension (V)
I=Intensité (A)
φ=déphasage (°)

P=U . I . cos ∅ . √ 3 en triphasé

La puissance réactive
La puissance réactive est beaucoup moins connue et plus
complexe à aborder. En effet, ce n'est pas une puissance à
proprement parler puisque l'on ne peut pas en tirer un
"travail". Cependant, elle est nécessaire dans de nombreux
systèmes, notamment dans tous ceux qui sont équipés d'un
bobinage. Parmi eux, on peut noter les moteurs tournants
évidemment, mais aussi les appareils de froid, certains
composants informatiques, etc. Les appareils purement
résistifs, dont les convecteurs se rapprochent le plus,
sont les seuls à ne pas consommer d'énergie réactive. Cette
puissance réactive peut être compensée par des batteries de
condensateurs qui ont la propriété de pouvoir fournir de
l'énergie réactive au système en ayant besoin.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Q=U.I.sinφ en monophasé

Q=U . I . sin ∅ √ 3 en triphasé

Q= √ S2 −P 2

Q=Puissance réactive (VAR) (Volt-Ampère Réactif)


U=Tension (V)
I=Intensité (A)
φ = déphasage (°)

II.10. Installations Electriques


II.10.1. SCHEMA ELECTRIQUE
Le schéma électrique est un moyen de représentation des
circuits et des installations électriques, c’est donc un
langage qui doit être compris par tous les électriciens.
Pour cette raison, il faut respecter des règles de
représentation qui sont classifiées dans des normes
internationales. L’objectif de telle normalisation
internationale est d’arriver à un langage commun entre les
électriciens qui facilite l’écriture, la lecture et la
compréhension des schémas électriques. La commission
électrotechnique internationale (CEI), appelée aussi IEC
(International Electrotechnical Commission). Créée en 1906,
prépare des normes applicables à l’électricité et
l’électronique.
Pour ce fait, on utilisera :

- Les symboles
- Les traits
- Les repères
0. SYMBOLES
Les symboles représentent les appareils, les machines et
les dispositifs électriques.
Exemples.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Lampe réceptrice Lampe de


signalisation

M
Moteur Asynchrone à rotor bobiné

1. TRAITS
Les traits représentent les connexions, les conducteurs
et les liaisons mécaniques.
On, a
- Traits discontinus
- Traits continus
- Traits pleins
Exemple :

2. REPERES
Les repères permettent d’identifier :
- Les machines ;
- Les appareils ;
- Les organes d’appareil ;
- Les différentes bornes ;
- Les conducteurs etc.

II.10.2 CLASSIFICATION DES SCHEMAS ELECTRIQUES


A. SCHEMA EXPLICATIF, il donne le principe de
fonctionnement d’une installation donnée.
On distingue :
1. Schéma fonctionnel

C’est un dessin relativement simple destiné à donner


l’image générale du fonctionnement d’une partie de
l’installation ou d’une installation électrique donnée.
Ils représentent toutes les liaisons qui sont
matériellement réalisé.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

C.
Source Légende

C.
C.C. : Coupe circuit
B.
C.D. : Contacteur – Disjoncteur
M
B.P. : Bouton poussoir

: Moteur électrique à CC
M
: Transfo abaisseur

2. Schéma architectural

Ce schéma représente l’architecture d’un local, d’un


bâtiment, d’un immeuble sur lequel on donne l’emplacement
des machines, des appareils, dispositifs électriques et
leurs liaisons mutuelles.

Exemple :
Lampe à incandescence
Appareil
Commande
Liaison entre l’interruption et le lampe
(Interruption) x

En informatique, les locaux les plus utilisés sont la salle


informatique et le centre informatique.
La salle informatique
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

1. La salle machine (école, bureau d’études ect…), elle


utilise un courant ondulé AC
2. La salle de serveur (banque, entreprise de
télécommunication ou de taille ect….), elle utilise le
courant ondulé AC et DC

3. La salle de service (Bureau et autres), utilise le


courant ondulé AC
Toutes ces salles à courant ondulé exploitent
l’installation apparente sous goulotte (voir pratique)
Le centre informatique
Il est constitué par des équipements et services
nécessaires pour la formation de l’informaticien selon ses
différents domaines

3. Schéma des circuits ou de principe


Le schéma des circuits ou de principe fait comprendre en
détaille le fonctionnement de l’installation.

Il est représenté par les symboles normalisés de


l’installation électrique à réaliser avec des connexions et
autres liaisons qui interviennent dans le fonctionnement

P
I L N

4. Schéma de Réseau
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

C’est une carte géographique sur laquelle sont figurées


schématiquement, les lignes et les installations d’une
distribution électrique.

C2
Sous/station C1
Exemple :

C3 C4

5. Schéma de situation
C’est une représentation architecturale donnant
approximativement l’emplacement des machines composant un
atelier de façon schématique, tout en indiquant parfois la
liaison entre les différentes machines et leur organisation
de commande.
15m
1,cm

3m 1,5m

7,5m
1,5m 2,5m

L’emplacement de la machine est fonction :


- De la puissance vibratoire de la machine ; - De la
taille des machines ;
- De la grandeur de la machine ; - De la productivité et
manœuvre de la machine ;

6. Représentation multifilaire
C’est une représentation dont chaque trait correspond à
un conducteur. Chaque élément d’appareil est représenté
par un symbole distinct

Exemple : L1
M 3r
L2
L3
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

7. Représentation unifilaire
C’est une représentation dans laquelle un trait correspond
à plusieurs conducteurs.

Exemple
3 3 3 3 M 3r

B. PROTECTION DES CIRCUITS TERMINAUX


Son rôle essentiel est d’ouvrir le circuit en cas de
surcharge ou de court-circuit cependant, il existe deux
types de protection qui se nomment fusible et disjoncteur
divisionnaire.
Une installation électrique offre beaucoup de garantie
lorsque les récepteurs sont munis de dispositifs de
protection assurant leur déclenchement à temps utile.
On distingue plusieurs types de fusibles qui sont :
- Fusibles à broche
- Fusibles à cartouche
- Fusibles à plot
- Fusibles à tabatière
- Fusibles à type radio
- Fusibles à pince
- Fusibles à bouton
Actuellement on utilise le disjoncteur divisionnaire.
Il existe deux types de protection qui se nomment Fusible
et disjoncteur divisionnaire.
Le choix de leur calibre (ln max.) dépend de la section des
conducteurs à protéger :
- Cas d’un Fusible
Section des [mm2] 1,5 2,5 4 6
conducteurs
Calibre de Fusibles [A] 10 20 25 32
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

- Cas d’un disjoncteur divisionnaire


Section des [mm2] 1,5 2,5 4 6
conducteurs
Calibre de Fusibles [A] 15 20 32 38
NB : La gamme de Fusible est définie par les différents
calibres que voici :
1A, 2A, 4A, 6A, 10A, 15A, 20A, 25A, 30A, 50A, 63A, 80A,
100A, 125A, 150A, 200A, 250A, 300A, 350 , etc…
Remarque importante
Généralement les Fusibles sont toujours installés sur les
phases.
Quelques exemples

CHAPITRE TROISIEME
NOTIONS DES SYSTEMES D’ECLAIRAGE
III.1. Eclairage électrique
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

L’éclairage est une application de la lumière aux objets ou


à leur entourage pour qu'ils puissent être vus ; action,
manière d'éclairer, de s'éclairer ; ensemble des appareils
qui distribuent une lumière artificielle.
L’éclairage électrique est l’ensemble des méthodes
électriques mis en place pour l’obtention d’un éclairage.
III.2. Types d’éclairage électrique
Il existe 5 types d’éclairage à savoir :
a. Eclairage de base
L'éclairage de base ou éclairage principal est celui que
l'on trouve dans chaque pièce. Lorsque l'expression
"allumez la lumière" est utilisée, cela signifie
généralement l'éclairage de base. Ce type d'éclairage est
indispensable et fournit une lumière uniforme et directe
dans toute la pièce. Il s'agit généralement de plafonniers,
de spots ou de lampes suspendues au centre de la pièce pour
diffuser la lumière.

b. Eclairage d’ambiance
Lorsque vous vous asseyez pour vous détendre, l'éclairage
de base peut être désagréable et trop lumineux. Dans ces
moments-là, l'éclairage d'ambiance est idéal pour compléter
la pièce en termes d'éclairage et créer une atmosphère
relaxante. L'éclairage d'ambiance est un nom collectif pour
une lumière douce, indirecte et chaleureuse que vous
obtenez en mettant un abat-jour sur votre lampe, en
laissant votre lampe briller vers le mur, en choisissant
une lampe mate ou en tamisant la lumière de la lampe. Pour
ce faire, il est préférable de choisir une lampe de 2700 à
3000K, car cela signifie que la lampe émet une lumière
blanche chaude, presque jaune. Les espaces où vous pouvez
placer un éclairage d'ambiance, par exemple, sont: le
salon, le séjour, au-dessus de la table à manger et la
chambre à coucher.

c. Eclairage d’appoint
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

L'éclairage d'accentuation ou l'éclairage directionnel


illumine une partie spécifique d'une pièce ou d'un objet,
ce qui le met davantage en valeur. En braquant une lumière
directe et encadrée sur une œuvre d'art, par exemple, vous
mettez l'œuvre d'art sous les projecteurs. Littéralement.
Vous pouvez le faire au moyen de projecteurs, mais de plus
en plus de bandes LED sont utilisées à cette fin. Ces
derniers ont l'avantage d'être fins et flexibles!

Une bonne idée à garder à l'esprit lorsque vous souhaitez


placer un éclairage d'accentuation: moins, c'est plus. Vous
ne voulez pas que votre maison ressemble à un musée.
Limitez le nombre d'objets ou d'endroits que vous souhaitez
éclairer afin de ne pas perdre l'effet.

d. Eclairage décoratif

L'éclairage décoratif vise à mettre en valeur votre espace


et est purement décoratif. Il s'agit d'une lumière douce et
d'une lumière indirecte, comme pour l'éclairage d'ambiance.
Cependant, l'éclairage d'ambiance ne fournit pas
suffisamment de lumière pour être un éclairage de base, un
éclairage fonctionnel ou un éclairage d'accentuation. Il
s'agit, par exemple, des lumières de Noël, des lumières de
fête ou des néons... Bref, toutes les lumières que vous
accrochez parce que c'est esthétique.

e. Eclairage fonctionnel
Enfin, il y a l'éclairage fonctionnel. Il s'agit d'une
lumière directe et focalisée, destinée à accroître la
visibilité d'une pièce ou d'un endroit particulier. Une
lumière blanche froide (4000-6500K) est souvent utilisée
pour favoriser la concentration. Cet éclairage est utile
dans la cuisine, la salle de bains ou à votre coin lecture,
car vous pouvez voir clairement ce que vous faites.
Cependant, nous recommandons de combiner l'éclairage
fonctionnel avec l'éclairage de base pour éliminer l'ombre
que crée l'éclairage fonctionnel. C'est mieux pour les
yeux!

III.3. Emission de la lumière

Il existe deux manières d’émission de la lumière


INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Incandescence : Un corps chaud émet de la lumière, c'est


l'incandescence.

Les radiations émises peuvent appartenir au domaine visible


ou non selon la température du corps.

Par exemple, le corps humain émet dans les infrarouges


(IR).

Le spectre lumineux d'un corps chaud est continu mais les


différentes radiations ne sont pas émises avec la même
intensité.

Luminescence : Un atome peut absorber de l'énergie, il est


alors dans un état excité. Les atomes excités vont libérer
des quantités d'énergie rayonnante bien
précises appelées quantum d'énergie. (Emission froid)

III.4. Lampes électriques

Lampes à incandescence à alimentation directe


En raison de la température très élevée du filament en
cours de fonctionnement (jusqu'à 2500 °C), sa résistance
varie dans de grandes proportions suivant que la lampe est
éteinte ou allumée. La résistance à froid étant faible, il
en résulte une pointe de courant à l'allumage pouvant
atteindre 10 à 15 fois le courant nominal pendant quelques
ms à quelques dizaines de ms.
Cette contrainte concerne aussi bien les lampes ordinaires
que les lampes à halogène : elle impose de réduire le
nombre maximal de lampes pouvant être alimentées par un
même dispositif tel que télérupteur, contacteur modulaire
ou relais pour canalisations préfabriquées.
Tubes fluorescents à ballast magnétique
Les tubes fluorescents et les lampes à décharge nécessitent
l'emploi d'un circuit de limitation de l'intensité de
l'arc. La technologie la plus couramment utilisée est le
ballast magnétique qui est une inductance placée en série
avec l'ampoule elle-même
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Cette disposition est la plus couramment utilisée dans les


applications domestiques où le nombre de tubes est limité.
Aucune contrainte particulière n'est appliquée aux
interrupteurs.
Les gradateurs ne sont pas compatibles avec les ballasts
magnétiques : l'annulation de la tension pendant une
fraction de période interrompt la décharge et, de ce fait,
éteint complètement la lampe.
La fonction du starter est double : assurer le préchauffage
des électrodes du tube, puis de générer une surtension pour
l'amorçage du tube. Cette surtension est générée par
l'ouverture d'un contact qui interrompt le courant
circulant dans le ballast magnétique (contrôlée par un
relais thermique).
Pendant le fonctionnement du starter (env.1 s), le courant
absorbé par le luminaire est environ 2 fois le courant
nominal.
Tubes fluorescents à ballast électronique
Les ballasts électroniques sont utilisés en remplacement
des ballasts magnétiques, pour l'alimentation des tubes
fluorescents (y compris les lampes fluo-compactes) et des
lampes à décharge. Ils assurent également la fonction de
"starter" et ne nécessitent pas de capacité de
compensation.
Le principe du ballast électronique consiste à alimenter
l'arc de la lampe par un dispositif électronique générant
une tension alternative de forme rectangulaire
(cf. Fig. N44) avec une fréquence comprise entre 20 et
60 kHz.
L'alimentation de l'arc par une tension à haute fréquence
permet d'éliminer totalement le phénomène de papillotement
et les effets stroboscopiques. Le ballast électronique est
totalement silencieux.
Au cours de la période de préchauffage d'une lampe à
décharge, le ballast fournit à la lampe une tension
croissante, en imposant un courant quasiment constant.
Lampes et luminaire à LED
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

La technologie d'éclairage à LED présente la particularité


d'être la première technologie permettant le développement
de solutions appropriées et efficaces pour toutes les
applications de l'éclairage fonctionnel, contrairement aux
technologies précédentes.
Pour mieux comprendre pourquoi l'utilisation de l'éclairage
LED peut entraîner ces gains d'efficacité remarquables, la
terminologie de base doit d'abord être expliquée. Ci-
dessous la définition des principaux termes utilisés :

 LED (Light Emitting Diode) - un type de diode à semi-


conducteur qui émet de la lumière lorsqu'un courant la
traverse. Le matériau semi-conducteur convertit l'énergie
électrique en un rayonnement électromagnétique visible
(i.e. de la lumière).
 Composant LED - substrat et unité optique primaire de
l'assemblage lumineux. Le but du composant LED est de
protéger les semi-conducteurs et de conduire la chaleur
produite de la LED vers le système de dissipation.
 Module LED - Ensemble d'un ou plusieurs composants LED
avec des éléments optiques, mécaniques et thermiques.
 Luminaire à LED - Système complet constitué d'un module
LED, un boîtier, un réflecteur optique, le câblage, les
connecteurs, un joint d'étanchéité, le système de
dissipation de chaleur (radiateur ou ventilateur), et pour
la plupart des cas, le convertisseur.
 Convertisseur (ou Driver) - Dispositif électronique qui
peut convertir l'énergie d'un réseau électrique alternatif
basse tension en une tension appropriée pour le luminaire
LED (tension et courant continus). Le convertisseur peut
être interne ou externe à l'appareil d'éclairage. Il peut
alimenter un ou plusieurs luminaires. La fonction de
gradateur de lumière peut être intégrée dans ce dispositif
(commande 1-10 V, DALI - Digital Addressable Lighting
Interface, ...).
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

CHAPITRE QUATRIEME
ELABORATION DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES

BIBLIOGRAPHIE
Greta de Reims, Règles de base en électricité, Pascal Vitry
France
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

MINDELE Phukuta A, Schémas électriques, TM1, 2022-2023


MINDELE Phukuta A, Machines électriques et thermiques, TM2,
2022-2023
MINDELE Phukuta A, Analyse des circuits électriques et
électroniques, TM2, 2022-2023
Dre Colette Boëx, Magnétisme – Electromagnétisme, Genève
Suisse
MUDITU NDAMBA C, Electromagnétisme, TM2, 2022-2023

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