qui signifie « poing ». Partant, de cet appellation, V'¢le
téristique du gage, n'est autre que la remise de 1a
gage, enire les mains du créancier gagiste. D’olt, Pa
que « ....la position des meubles incorporels dans la planete «
tés est pour le moins inconfortable. ....Insusceptibles de pos
par leur nature, ils ne peuvent se préter a la soreté mobiliere de
commun qu’est le gage. L’impasse était inacceptable car cont
out bien puisse
4 ce sain impératif économique qui veut que t
Vobjet de garantie »'®.
(J) Sur Ie plan terminologique, le Code des droits réels utilise indifféremment
Ie terme « gage » ou «nantissement mobilier », tel qu’il ressort de V'intitulé de
chapitre II du sous-titre troisiéme réservé au « Nantissement p. Il s’en suit que le
terme « nantissement » englobe aussi bien le gage, en tant que sireté spécifique
aux biens mobiliers, que I’hypotheque qui est une sireté réservée aux immeubles:
Voir: MELLOULI (S.), Droit civil : introduction @ l'étude du droit, LOR.
Tunis, 2000, n° 553 et s., p. 170 et s. Par contre, le droit frangais a, depuis Vor
ervé l’emploi du terme nantissement aux siiretés
donnance du 23 mars 2006, ré
mobiliéres portant sur des biens incorporels, et celui du gage aux stretés mo-
BOURASSIN (M.), BREMOND
biligres portant sur des biens corporels. Voir
(V.), JOBARD-BACHELLIER (M.-N.), Droit des siiretés, 4*"* éd., Dalloz, Coll.
Universités-Sirey, 2014, spéc. n° 1206 et s., p. 332 ets.
(2) VIVANT (M.), L 'immatériel en siiretés, Mélanges CABRIL-
LAC (M.), LITEC, 1999, p. 405
(3) Voir concernant la remise de la chose gagée en droit musulman
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