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Protocole de Recherche - Chenille Légionnaire - Avril 2018
Protocole de Recherche - Chenille Légionnaire - Avril 2018
Ernest KONGUERE
Institut Centrafricain de la Recherche Agronomique (ICRA)
Tél. portables : +236 72 54 57 76/ +236 77 09 86 81
Email : kongueree@yahoo.fr
Résumé
Summary
The fall armyworm Spodoptera frugiperda, native to the tropics and subtropics of the
America, is a polyphagous pest that attacks economically important cereals such as maize,
rice and sorghum. It also causes damage to legumes, vegetables and cotton. Its appearance in
sub-Saharan Africa is recent. It is reported more recently also in the Central African Republic.
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The aim of the research is to study the dynamics of Spodoptera frugiperda in the Sudano-
Guinean zone of Kemo to establish a parasitic map in order to elaborate possible strategies of
fight against the pest and this in the strict respect of the environment.
Direct observations on maize plots, structured sowing surveys of small-scale agricultural
producers, and geographic coordinates of the different sites have allowed for the dispersion of
Spodoptera frugiperda over time and space.
The dynamics of American moth Spodoptera frugiperda are influenced by biotic and abiotic
factors. This study also assessed the degree of damage of the fall armyworm in the Sudano-
Guinean zone of Kemo and developed parasitic mapping of the insect pest.
The study of the dynamics of the American moth, Spodoptera frugiperda in the Sudano-
Guinean zone of Kemo reveals an influence of the biotic and abiotic factors in the abundance
and the dispersion of its populations.
Key words: Dynamics, fall armyworm, Spodoptera frugiperda, maize, Central African
Republic.
Introduction
Le maïs, Zea mays L., originaire du Mexique (Mangelsdorf et al., 1964) a été introduit en
Afrique il y a 500 ans (M’mboyi et al., 2010) par les marchands d’esclaves d’origines
portugaise et arabe. Il est la céréale la plus cultivée dans le monde après le blé et le riz
(Manyong et al., 2000 ; Pingali, 2001 ; Verheye, 2001 ; FAO, 2014). Il s’adapte bien aux
différentes zones agroécologiques (Dowswell et al., 1996). Le rendement du maïs varie
suivant le type de culture pratiquée. En culture traditionnelle, son rendement est estimé entre
500 et 800 kg/ha ; En grande culture et dans des très bonnes conditions, son rendement varie
entre 3 et 5,6 tonnes/ha. Sa production mondiale est estimée à 1 037 791 518 tonnes en 2014
(FAO, 2016). Il constitue l’aliment de base de la grande majorité de la population de
l’Afrique Sub-Saharienne (Smith et al., 1994) et il est également une source de revenus
monétaires pour les petits producteurs agricoles (Smith et al., 1997).
En République Centrafricaine (RCA), le maïs cultivé couvre une superficie de 109 334
hectares (ha) en 2014 pour une production de 172 989 tonnes. Toutefois, il convient de
signaler que les ressources financières et humaines insuffisantes dont dispose la Direction de
statistique agricole du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural du pays ne lui
permettent pas de collecter toutes les données agricoles sur l’ensemble du territoire
Centrafricain. En conséquence, ces données ne reflètent pas tellement la réalité car le maïs est
cultivé sur la quasi-totalité du pays. Il est beaucoup plus utilisé en période de soudure en
deuxième position après le manioc qui est l’aliment de base de la population centrafricaine.
En plus de l’alimentation humaine, les grains du maïs sont utilisés majoritairement dans
l’alimentation des volailles et des porcs. Le maïs fait partie des principales cultures vivrières
de la RCA qui ont contribué en 2014 à 58,2% au produit intérieur brut (PIB) du pays. Il
génère des revenus monétaires aux petits producteurs agricoles et contribue à l’amélioration
de la sécurité alimentaire dans le pays.
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Cependant, cette culture de grande importance économique pour la Centrafrique, est
confrontée à de nombreuses contraintes de production parmi lesquelles figurent
principalement les contraintes liées aux pressions parasitaires. Sa production est, le plus
souvent hypothéquée par d’importants dégâts occasionnés par les maladies et ravageurs. Le
cas le plus inquiétant est l’apparition plus récemment en Afrique de la chenille légionnaire
d’automne ou noctuelle américaine, Spodoptera frugiperda J.E. Smith originaire des régions
tropicales et subtropicales des Amériques qui se nourrit de plus de 80 espèces végétales (Cabi,
2017). Selon les travaux de Goergen G. et al. (2016), cette chenille légionnaire d’automne est
signalée pour la première fois en Afrique au Nigeria, à Sao Tomé, au Bénin et au Togo et
cause d’importants dégâts sur les cultures de maïs. L’aire de distribution de Spodoptera
frugiperda s’est étendue rapidement à d’autres pays d’Afrique tels que le Zimbabwe (FAO,
2017a).
En Afrique centrale, Spodoptera frugiperda est signalée au Cameroun (Tindo et al., 2017). En
République Centrafricaine, cette chenille légionnaire d’automne est présente sur le maïs
(FAO, 2017c) où elle agit avec acuité tant en milieu réel qu’en milieu contrôlé. Les récentes
observations faites ont montré qu’elle sévit dans tous les principaux bassins de production du
maïs du pays.
L’apparition de Spodoptera frugiperda sur le maïs en Centrafrique est récente (FAO, 2017c) et
aucune étude n’est encore faite pour identifier formellement la souche mais aussi pour étudier sa
dynamique dans les principaux bassins de production du maïs.
1. Généralités
La République Centrafricaine (RCA) est située en Afrique Centrale entre 2°38’ et 10°2’ de
latitude Nord et 15°et 30° de longitude Est. Elle couvre une superficie de 623 000 km2 et
compte 4,625 millions d’habitants pour une densité de 6,90 habitants/km2. Elle est limitée à
l’Est par le Soudan du Sud, à l’Ouest par le Cameroun au Nord par le Tchad, au Sud-est par le
Congo Démocratique et au Sud par le Congo-Brazzaville. Son climat est de type tropical.
Il existe en République Centrafricaine, au moins 5 zones agroécologiques différentes qui sont
énumérées ci-après : Zone sahélienne, zone soudano-sahélienne, zone soudano-guinéenne,
zone oubanguienne et zone soudano-guinéenne forestière. Dans cette étude, nous nous
intéressons seulement à la zone soudano-guinéenne de Kémo qui est aussi l’un des bassins de
production du maïs en République Centrafricaine.
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1.1.1 La zone soudano-guinéenne de Kémo
La zone de Kémo, distante de Bangui la capitale de 186 km, est située entre 5°45.249’ de
latitude Nord et 19°00.356’ de longitude Est. Elle appartient à la zone soudano-guinéenne. La
pluviométrie annuelle moyenne est de 1536 mm. L’indice de saison pour cette zone soudano-
guinéenne est de 5 – 2 – 5, correspondant à 5 mois de saison de pluie, 2 mois de saison
intermédiaire et 5 mois de saison sèche. Le déficit hydrique commence au mois de novembre
pour s’arrêter au mois de mai. La température annuelle moyenne est de 26°C.
Cette zone compte entre 200 à 270 jours de végétation. La végétation est une forêt semi-
humide moins dense dominée par des espèces telles que Terminalia glaucescens et Daniela
oliveri. Il existe également de nombreuses espèces arbustives telles que Lophira alata, Anona
seneglensis, Hymenocardia acida, Terminalia laxiflora, Piliosigma thonningii. A cela
s’ajoute la strate herbacée composée de Panicum maximum, Hypparhenia involucrata,
Imperata cylindrica, Bracharia fulva, Digitaria horizontalis et Afromomum sanguineum.
Le maïs cultivé, Zea Mays L. de l’ordre des Cyperales, appartient à la famille des Poaceae ou
Gramineae.
Sa culture exige une forte disponibilité en eau et présente une nette sensibilité aux variations
des températures. Cette sensibilité est encore plus remarquable dans le cas des variations de
la fertilité des sols. Le maïs aime les sols profonds, bien structurés et riches en éléments
minéraux nutritifs.
Il convient de préciser que le maïs est une plante tropicale annuelle et monoïque dicline, en
d’autres termes, les fleurs mâles et femelles sont nettement séparées sur le rameau porteur.
Suivant les variétés cultivées, la taille de la plante varie de 40 cm à 6 m de haut.
Le maïs est une plante allogame.
En zone tropicale d’Afrique, la culture du maïs est sujette à des attaques de nombreux
maladies et ravageurs. Il s’agit des maladies fongiques causées par les Fusarium spp., la
mosaïque nanisante du maïs, des insectes foreurs de maïs qui appartiennent à l’ordre des
Lépidoptères. Ces Lépidoptères causent beaucoup plus des dégâts sur la culture du maïs au
stade larvaire de leur développement encore appelé chenille. C’est le cas de la chenille
légionnaire d’automne Spodoptera frugiperda qui en général, provoque d’énormes dégâts sur
le maïs en Afrique tropicale et en particulier, en République Centrafricaine.
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Au dernier stade larvaire, le bioagresseur cause plus de dégâts et occasionne une perte de 77%
sur le maïs (Abrahams et al., 2017). Les chenilles sont de couleur vert clair à brun foncé avec
des rayures longitudinales. Selon la même source, les larves mesurent 3 à 4 cm au sixième
stade. Le mâle possède une longueur du corps de 1,6 cm et une envergure de 3,7 cm ; En
revanche, la femelle mesure 1,7 cm avec une envergure de 3,8 cm. La femelle de Spodoptera
frugiperda pond des œufs la nuit sur la face inférieure de la plante-hôte, collés à la face
inférieure de la partie inférieure des feuilles inférieures, dans des amas serrés de 100-200 œufs
(CABI, 2017). Au cours de sa vie, la femelle de la chenille légionnaire d’automne dont la
durée de vie peut atteindre 21 jours, a la capacité de pondre jusqu’à 1 000 œufs (FAO,
2017b). Le cycle de développement larvaire varie entre 14 à 28 jours et est fonction du régime
alimentaire et des conditions de températures (Abrahams et al., 2017). La durée de vie
moyenne des adultes varie de 11 à 14 jours. Les pertes de rendement de maïs dues aux
attaques par Spodoptera frugiperda sont estimées entre 15 à 73% lorsque 55 à 100% des
plants sont infestés (Hruska et Gould, 1997).
3. Question de recherche
4) Au regard des objectifs fixés par cette étude, les questions de recherche suivantes sont
posées : i) Quels sont les facteurs favorisant l’infestation et la dispersion de la
noctuelle américaine du maïs, Spodoptera frugiperda à l’échelle parcellaire et
régionale ? ii) Les populations de Spodoptera frugiperda sont-elles présentes et
abondantes dans toute la zone soudano-guinéenne de Kémo ?
4. Hypothèses de travail
Pour vérifier les questions de recherche posées, quelques hypothèses sont émises :
i) Dans la zone soudano-guinéenne de Kémo, la dynamique des populations de Spodoptera
frugiperda est favorisée par les facteurs biotiques et abiotiques ;
ii) La prévalence et le degré de nuisibilité de Spodoptera frugiperda sont très élevés dans la
zone d’étude ;
iii) Les populations de Spodoptera frugiperda sont présentes et abondantes dans toute la zone
soudano-guinéenne de Kémo.
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5. Activités à mener
1. Etude bibliographique ;
2. Etudes relatives à l’influence des facteurs biotiques et abiotiques sur l’infestation et la
dispersion de Spodoptera frugiperda ;
3. Analyse et traitement statistiques des données ;
4. Valorisation scientifique des résultats ;
5. Etude des variations d’abondance et du degré de nuisibilité de Spodoptera frugiperda
dans la zone soudano-guinéenne de Kémo ;
6. Analyse et traitement statistiques des données ;
7. Valorisation scientifique des résultats ;
8. Collecte des données relatives à la dispersion temporelle et spatiale de Spodoptera
frugiperda ;
9. Analyse et traitement statistiques des données ;
10. Elaboration de la cartographie parasitaire dans la zone d’étude ;
11. Valorisation scientifique des résultats ;
12. Rédaction de la thèse ;
13. Soutenance publique de la thèse.
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6. Chronogramme d’activités
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7. Matériel et Méthodes
7.1 Matériel
Le matériel végétal portera sur les différentes accessions de maïs qui sont mises en culture par
les petits exploitants agricoles dans la zone soudano-guinéenne de Kémo.
Les observations directes des parcelles de maïs infestées et les prises des coordonnées
géographiques des différents sites d’étude nécessiteraient l’utilisation du matériel suivant :
GPS ;
Fiches de collecte des données ;
Un stylo ;
Un crayon à gomme ;
Une boîte de pétri ;
10 petites boîtes d’alcool à 90° ;
Une pince molle ;
Une loupe à main ;
Une aiguille d’infestation
Une machette pour couper les tiges de maïs.
7.2 Méthodes
L’approche méthodologique sera basée sur les différents points énumérés ci-après :
1) Suivis au champ : Des observations directes des parcelles de maïs seront faites pour
évaluer l’abondance et le degré de nuisibilité de Spodoptera frugiperda. Ces
observations se feront dans le temps et dans l’espace pour mettre en exergue
l’influence des facteurs abiotiques et biotiques dans la dispersion du bioagresseur.
L’étude sera conduite sur soixante (60) parcelles de maïs en milieu réel. Les
observations directes se feront sur le quart de chaque parcelle et suivant les 2
diagonales. Il convient de préciser que le passage d’un plant de maïs à un autre sur ces
diagonales est systématique ;
2) Enquête semis structurées auprès des petits producteurs agricoles portant sur les
pratiques culturales paysannes et les périodes d’apparition de la chenille légionnaire
d’automne sur les parcelles de maïs ;
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3) Relevé des coordonnées GPS des différents sites de la zone.
8. Résultats attendus
Compte tenu des objectifs de l’étude, les résultats ci-après énumérés sont attendus :
1) Les facteurs influant sur la dynamique des populations de la noctuelle américaine de
maïs, Spodoptera frugiperda sont déterminés ;
2) La prévalence et le degré de nuisibilité du bioagresseur sur le maïs dans la zone
soudano-guinéenne de Kémo sont respectivement estimés et évalués ;
3) Une cartographie parasitaire de la zone de l’étude est élaborée.
9. Durée de thèse
36 à 48 mois
12. Financement
Le financement est à rechercher auprès des partenaires parmi lesquels « Academy Project » de
la Commission de l’Union-Européenne a été identifié.
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13. Références bibliographiques
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