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Exercice 1 (5 points)
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O ; u ; v ).
On considère les points A, B, C, D d’affixes respectives a, b, c, d telles que : a = 1 ;
−
i 3 3 3 i6
3
b= e ;c= +i ;d= e .
2 2 2
1) a) Donner la forme exponentielle de c et la forme algébrique de d. (0,75 pt + 0,25 pt)
Forme exponentielle de c :
3 3
c= ( )2 + ( )2 = 3.
2 2
3
2 = 3 = 3
cos =
3 2 3 2
Si on note un argument de c alors on a : d’où = .
3 6
2 = 3 =1
sin =
3 2 3 2
i
6
Donc la forme exponentielle de c est : c = 3 e .
Forme algébrique de d :
−
3 i6 3 3 3 1 3 3
d= e = (cos(– ) + i sin(– )) = ( – i) = – i.
2 2 6 6 2 2 2 4 4
b) Montrer que OACB est un losange. (0,5 pt)
Le vecteur OA a pour affixe : a = 1.
3 3 i
Le vecteur BC a pour affixe : c – b =
+i –e 3
2 2
3 3
= +i – (cos + i sin )
2 2 3 3
3 3 1 3
= +i –( +i )
2 2 2 2
=1
On en déduit que OA = BC d’où OACB est un parallélogramme.
i
3
De plus OA = a = 1 = 1 et OB = b = e = 1 donc le parallélogramme OACB a deux
1
B
C
60,0 °
A
-1 O 1 F 2
-1
Exercice 2 (7 points) sujet des Centres étrangers – Juin 2008
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O ; u ; v ).
L’unité graphique est 2 cm.
On considère les points A, B, C, D et E d’affixes respectives :
5 5
a = 2, b = 2 + 3i, c = 3i, d = – + 3i et e = – .
2 2
1) Placer ces cinq points sur un graphique qui sera complété au fil de l’exercice. (0,5 pt)
Voir la figure plus bas
2) On admet que deux rectangles sont semblables si et seulement si le rapport de la
longueur sur la largeur est le même pour les deux rectangles.
Démontrer que OABC et ABDE sont deux rectangles et qu’ils sont semblables.
(0,5 pt + 0,5 pt)
Par lecture graphique, OC = AB = 3 et OA = CB = 2 d’où OABC est un
parallélogramme. De plus, A se trouve sur l’axe des abscisses et C sur l’axe des
ordonnées d’où (OA) ⊥ (OC). On peut conclure que OABC est un rectangle.
3
Le rapport de sa longueur sur sa largeur vaut : = 1,5.
2
Par lecture graphique, AE = BD = 4,5 et AB = DE = 3 d’où ABDE est un
parallélogramme. De plus, A et E se trouvent sur l’axe des abscisses et B et A ont la
même abscisse d’où (AE) ⊥ (AB). On peut conclure que ABDE est un rectangle.
4,5
Le rapport de sa longueur sur sa largeur vaut : = 1,5.
3
Les deux rapports sont égaux donc les rectangles OABC et ABDE sont semblables.
3) Etude d’une similitude directe transformant OABC en ABDE
a) Déterminer l’écriture complexe de la similitude directe s qui transforme O en A et A
en B. (1 pt)
Cette similitude directe s existe est est unique car O A et A B. Son écriture complexe
est de la forme : z’ = mz + p où m C* et p C.
Comme s(O) = A, on en déduit que : a = m 0 + p d’où p = a = 2.
Comme s(A) = B, on en déduit que : b = m a + p d’où : 2 + 3i = 2m + 2 d’où m = 1,5i.
Donc l’écriture complexe de s est : z’ = 1,5i z + 2.
b) Démontrer que la similitude s transforme OABC en ABDE. (0,5 pt)
On sait que s(O) = A et que s(A) = B.
On recherche l’image B’, d’affixe b’, de B par s : b’ = 1,5i(b) + 2 = 1,5i(2 + 3i) + 2
b’ = 3i – 4,5 + 2 = – 2,5 + 3i = d. Donc s(B) = D.
On recherche l’image C’, d’affixe c’, de C par s : c’ = 1,5i(c) + 2 = 1,5i(3i) + 2
c’ = – 4,5 + 2 = – 2,5 = e. Donc s(C) = E.
La similitude directe s transforme chaque sommet du rectangle OABC en un sommet du
rectangle ABDE, dans le même ordre donc elle transforme OABC en ABDE.
c) Quel est l’angle de la similitude s ? (0,5 pt)
D’après l’écriture complexe de s : z’ = 1,5i + 2, on en déduit son angle :
= arg(1,5i) = .
2
d) Soit le centre de cette similitude. En utilisant la composée s s, démontrer que le
point appartient aux droites (OB) et (AD). En déduire la position du point .
(1 pt + 0,25 pt)
Le point centre de la similitude directe s est aussi le centre de la similitude directe
s s car s s( ) = s(s( )) = s( ) = .
s s(O) = s(s(O)) = s(A) = B et s s(A) = s(s(A)) = s(B) = D.
On sait que s est une similitude directe d’angle d’où s s est une similitude directe
2
d’angle + =.
2 2
Avec l’égalité s s(O) = B et comme est le centre de la similitude s s, on a :
( O ; B ) = d’où (OB).
Avec l’égalité s s(A) = D et comme est le centre de la similitude s s, on a :
( A ; D ) = d’où (AD).
Donc le centre de la similitude directe s se trouve à l’intersection des droites (OB) et
(AD).
Voir la figure ci-dessous
D C B
1
Omega
E O 1 A
4) Etude d’une similitude indirecte transformant OABC en BAED
a) Montrer que l’écriture complexe de la similitude indirecte s’ qui transforme O en B et
3
qui laisse A invariant est : z’ = – i z + 2 + 3i où z désigne le conjugué du nombre
2
complexe z. (0,5 pt)
L’écriture complexe de la similitude indirecte s’ est de la forme : z’ = m z + p avec
m C* et p C.
s’(O) = B d’où : b = m 0 + p d’où 2 + 3i = p.
3
s’(A) = A d’où : a = m a + p d’où 2 = m 2 + p d’où 2 = 2m + 2 + 3i d’où m = – i.
2
3
On obtient bien comme forme complexe de s’ : z’ = – i z + 2 + 3i.
2
b) Montrer que s’ transforme OABC en BAED. (0,75 pt)
On sait que s’(O) = B et que s’(A) = A.
On recherche l’image B’, d’affixe b’, de B par s’ : b’ = –1,5i( b ) + 2 + 3i
= –1,5i( 2 + 3i ) + 2 + 3i
= – 1,5i (2 – 3i) + 2 + 3i
= – 3i – 4,5 + 2 + 3i
= – 2,5 = e
Donc s’(B) = E.
On recherche l’image C’, d’affixe c’, de C par s’ : c’ = –1,5i( c ) + 2 + 3i
= –1,5i( 3i ) + 2 + 3i
= – 1,5i(– 3i) + 2 + 3i
= – 4,5 + 2 + 3i
= – 2,5 + 3i = d
Donc s’(C) = D.
La similitude indirecte s’ transforme chaque sommet du rectangle OABC en un sommet
du rectangle BAED, dans le même ordre donc elle transforme OABC en BAED.
c) Démontrer que s’ est la composée de la réflexion d’axe (OA) suivie d’une similitude
directe dont on précisera les éléments caractéristiques. (1 pt)
La réflexion d’axe (OA) est une similitude indirecte. Son écriture complexe est de la
forme : z’ = m z + p avec m C* et p C.
O est un point invariant d’où : 0 = m 0 + p d’où p = 0.
A est un point invariant d’où : a = m a + p d’où 2 = m 2 d’où 2 = 2m d’où m = 1.
On en déduit l’écriture complexe de la réflexion d’axe (OA) : z’ = z .
3
On connaît l’écriture complexe de s’ : z’ = – i z + 2 + 3i.
2
On en déduit que s’ est la composée de la réflexion d’axe (OA) suivie de la similitude
3
directe d’écriture complexe : z’ = – iz+ 2 + 3i.
2
3 3
Cette similitude directe a pour rapport − i = .
2 2
3
Cette similitude directe a pour angle : = arg(– i) = –
2 2
3
Le centre T de cette similitude directe a son affixe t qui vérifie : t = – it+ 2 + 3i.
2
2 + 3i (2 + 3i )(1 − 1,5i ) 2 − 3i + 3i + 4,5 6,5
D’où t = = = = = 2 = a.
1 + 1,5i (1 + 1,5i )(1 − 1,5i ) 12 + 1,5 2 3,25
Le centre de cette similitude directe est le point A.