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Correction du D M Ch 4 spé : Similitudes (et révisions)

Exercice 1 (5 points)
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O ; u ; v ).
On considère les points A, B, C, D d’affixes respectives a, b, c, d telles que : a = 1 ;
 −
i 3 3 3 i6
3
b= e ;c= +i ;d= e .
2 2 2
1) a) Donner la forme exponentielle de c et la forme algébrique de d. (0,75 pt + 0,25 pt)
Forme exponentielle de c :
3 3
c= ( )2 + ( )2 = 3.
2 2
 3
 2 = 3 = 3
cos =
 3 2 3 2 
Si on note  un argument de c alors on a :  d’où  = .
 3 6
 2 = 3 =1
sin  =
 3 2 3 2

i
6
Donc la forme exponentielle de c est : c = 3 e .
Forme algébrique de d :
−
3 i6 3   3 3 1 3 3
d= e = (cos(– ) + i sin(– )) = ( – i) = – i.
2 2 6 6 2 2 2 4 4
b) Montrer que OACB est un losange. (0,5 pt)
Le vecteur OA a pour affixe : a = 1.

3 3 i
Le vecteur BC a pour affixe : c – b =
+i –e 3
2 2
3 3  
= +i – (cos + i sin )
2 2 3 3
3 3 1 3
= +i –( +i )
2 2 2 2
=1
On en déduit que OA = BC d’où OACB est un parallélogramme.

i
3
De plus OA = a = 1 = 1 et OB = b = e = 1 donc le parallélogramme OACB a deux

côtés consécutifs de même longueur, c’est un losange.


2) Montrer que les points D, A, C sont alignés. (0,5 pt)
3 3 1 3
Le vecteur DA a pour affixe : a – d = 1 – + i= + i.
4 4 4 4
3 3 1 3
Le vecteur CA a pour affixe : a – c = 1 – –i =– –i .
2 2 2 2
On en déduit que : a – c = – 2(a – d) d’où CA = – 2 DA ce qui prouve que les vecteurs
CA et DA sont colinéaires, avec le point A en commun, donc D, A et C sont alignés.
3) Déterminer l’angle  et le rapport k de la similitude s de centre O, qui transforme A
en C. (0,5 pt + 0,5 pt)
c 
L’angle de cette similitude est égal à : ( OA ; OC ) = arg ( ) = arg (c) = .
a 6
OC c
Le rapport de cette similitude est égal à : = = c= 3
OA 1
4) Soient F et G les images respectives des points D et C par s.
Montrer que F, C, G sont alignés. (0,5 pt)
On sait que les points D, A et C sont alignés et qu’ils ont pour images respectives par s :
F, C et G.
Comme s est une similitude directe, elle conserve les angles orientés, en particulier
l’alignement avec un angle de 0 ou de  rad, on peut conclure que les points F, C et G
sont alignés.
5) Déterminer l’affixe f du point F. (1 pt)
Construire F et G. (0,5 pt)

La forme complexe de la similitude directe s de centre O, de rapport 3 et d’angle
6

i  
est : z’ – 0 = 3 e 6 (z – 0) ou bien : z’ = 3 (cos + i sin )z ou encore :
6 6
3 1 3 3
z’ = 3 ( + i)z ou plus simplement : z’ = ( + i)z
2 2 2 2
3 3
Comme F est l’image de D par s, on a : f = ( + i)d
2 2
3 3 3 3
=( + i)( – i)
2 2 4 4
9 3 3 3 3 3
= + + i(– + )
8 8 8 8
= 1,5.
Voir la figure ci-dessous.

1
B
C

60,0 °
A
-1 O 1 F 2

-1
Exercice 2 (7 points) sujet des Centres étrangers – Juin 2008
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O ; u ; v ).
L’unité graphique est 2 cm.
On considère les points A, B, C, D et E d’affixes respectives :
5 5
a = 2, b = 2 + 3i, c = 3i, d = – + 3i et e = – .
2 2
1) Placer ces cinq points sur un graphique qui sera complété au fil de l’exercice. (0,5 pt)
Voir la figure plus bas
2) On admet que deux rectangles sont semblables si et seulement si le rapport de la
longueur sur la largeur est le même pour les deux rectangles.
Démontrer que OABC et ABDE sont deux rectangles et qu’ils sont semblables.
(0,5 pt + 0,5 pt)
Par lecture graphique, OC = AB = 3 et OA = CB = 2 d’où OABC est un
parallélogramme. De plus, A se trouve sur l’axe des abscisses et C sur l’axe des
ordonnées d’où (OA) ⊥ (OC). On peut conclure que OABC est un rectangle.
3
Le rapport de sa longueur sur sa largeur vaut : = 1,5.
2
Par lecture graphique, AE = BD = 4,5 et AB = DE = 3 d’où ABDE est un
parallélogramme. De plus, A et E se trouvent sur l’axe des abscisses et B et A ont la
même abscisse d’où (AE) ⊥ (AB). On peut conclure que ABDE est un rectangle.
4,5
Le rapport de sa longueur sur sa largeur vaut : = 1,5.
3
Les deux rapports sont égaux donc les rectangles OABC et ABDE sont semblables.
3) Etude d’une similitude directe transformant OABC en ABDE
a) Déterminer l’écriture complexe de la similitude directe s qui transforme O en A et A
en B. (1 pt)
Cette similitude directe s existe est est unique car O  A et A  B. Son écriture complexe
est de la forme : z’ = mz + p où m  C* et p  C.
Comme s(O) = A, on en déduit que : a = m  0 + p d’où p = a = 2.
Comme s(A) = B, on en déduit que : b = m  a + p d’où : 2 + 3i = 2m + 2 d’où m = 1,5i.
Donc l’écriture complexe de s est : z’ = 1,5i z + 2.
b) Démontrer que la similitude s transforme OABC en ABDE. (0,5 pt)
On sait que s(O) = A et que s(A) = B.
On recherche l’image B’, d’affixe b’, de B par s : b’ = 1,5i(b) + 2 = 1,5i(2 + 3i) + 2
b’ = 3i – 4,5 + 2 = – 2,5 + 3i = d. Donc s(B) = D.
On recherche l’image C’, d’affixe c’, de C par s : c’ = 1,5i(c) + 2 = 1,5i(3i) + 2
c’ = – 4,5 + 2 = – 2,5 = e. Donc s(C) = E.
La similitude directe s transforme chaque sommet du rectangle OABC en un sommet du
rectangle ABDE, dans le même ordre donc elle transforme OABC en ABDE.
c) Quel est l’angle de la similitude s ? (0,5 pt)
D’après l’écriture complexe de s : z’ = 1,5i + 2, on en déduit son angle :

 = arg(1,5i) = .
2
d) Soit  le centre de cette similitude. En utilisant la composée s  s, démontrer que le
point  appartient aux droites (OB) et (AD). En déduire la position du point  .
(1 pt + 0,25 pt)
Le point  centre de la similitude directe s est aussi le centre de la similitude directe
s  s car s  s(  ) = s(s(  )) = s(  ) =  .
s  s(O) = s(s(O)) = s(A) = B et s  s(A) = s(s(A)) = s(B) = D.

On sait que s est une similitude directe d’angle d’où s  s est une similitude directe
2
 
d’angle + =.
2 2
Avec l’égalité s  s(O) = B et comme  est le centre de la similitude s  s, on a :
( O ; B ) =  d’où   (OB).
Avec l’égalité s  s(A) = D et comme  est le centre de la similitude s  s, on a :
( A ; D ) =  d’où   (AD).
Donc le centre  de la similitude directe s se trouve à l’intersection des droites (OB) et
(AD).
Voir la figure ci-dessous

D C B

1
Omega

E O 1 A
4) Etude d’une similitude indirecte transformant OABC en BAED
a) Montrer que l’écriture complexe de la similitude indirecte s’ qui transforme O en B et
3
qui laisse A invariant est : z’ = – i z + 2 + 3i où z désigne le conjugué du nombre
2
complexe z. (0,5 pt)
L’écriture complexe de la similitude indirecte s’ est de la forme : z’ = m z + p avec
m  C* et p  C.
s’(O) = B d’où : b = m  0 + p d’où 2 + 3i = p.
3
s’(A) = A d’où : a = m  a + p d’où 2 = m  2 + p d’où 2 = 2m + 2 + 3i d’où m = – i.
2
3
On obtient bien comme forme complexe de s’ : z’ = – i z + 2 + 3i.
2
b) Montrer que s’ transforme OABC en BAED. (0,75 pt)
On sait que s’(O) = B et que s’(A) = A.
On recherche l’image B’, d’affixe b’, de B par s’ : b’ = –1,5i( b ) + 2 + 3i
= –1,5i( 2 + 3i ) + 2 + 3i
= – 1,5i (2 – 3i) + 2 + 3i
= – 3i – 4,5 + 2 + 3i
= – 2,5 = e

Donc s’(B) = E.
On recherche l’image C’, d’affixe c’, de C par s’ : c’ = –1,5i( c ) + 2 + 3i
= –1,5i( 3i ) + 2 + 3i
= – 1,5i(– 3i) + 2 + 3i
= – 4,5 + 2 + 3i
= – 2,5 + 3i = d
Donc s’(C) = D.
La similitude indirecte s’ transforme chaque sommet du rectangle OABC en un sommet
du rectangle BAED, dans le même ordre donc elle transforme OABC en BAED.
c) Démontrer que s’ est la composée de la réflexion d’axe (OA) suivie d’une similitude
directe dont on précisera les éléments caractéristiques. (1 pt)
La réflexion d’axe (OA) est une similitude indirecte. Son écriture complexe est de la
forme : z’ = m z + p avec m  C* et p  C.
O est un point invariant d’où : 0 = m  0 + p d’où p = 0.
A est un point invariant d’où : a = m  a + p d’où 2 = m  2 d’où 2 = 2m d’où m = 1.
On en déduit l’écriture complexe de la réflexion d’axe (OA) : z’ = z .
3
On connaît l’écriture complexe de s’ : z’ = – i z + 2 + 3i.
2
On en déduit que s’ est la composée de la réflexion d’axe (OA) suivie de la similitude
3
directe d’écriture complexe : z’ = – iz+ 2 + 3i.
2
3 3
Cette similitude directe a pour rapport − i = .
2 2
3 
Cette similitude directe a pour angle :  = arg(– i) = –
2 2
3
Le centre T de cette similitude directe a son affixe t qui vérifie : t = – it+ 2 + 3i.
2
2 + 3i (2 + 3i )(1 − 1,5i ) 2 − 3i + 3i + 4,5 6,5
D’où t = = = = = 2 = a.
1 + 1,5i (1 + 1,5i )(1 − 1,5i ) 12 + 1,5 2 3,25
Le centre de cette similitude directe est le point A.

Exercice 3 (4 points) Sujet d’Amérique du Nord – Mai 2007


L’espace est rapporté au repère orthonormé (O ; i ; j ; k ).
On nomme (S) la surface d’équation : x2 + y2 – z2 = 1.
1) Montrer que la surface (S) est symétrique par rapport au plan (xOy). (0,25 pt)
L’équation de la surface ne change pas si on remplace x par – x et y par – y donc la
surface (S) est symétrique par rapport au plan (xOy) d’équation z = 0.
2) On nomme A et B les points de coordonnées respectives (3 ; 1 ; – 3) et
(– 1 ; 1 ; 1).
a) Déterminer une représentation paramétrique de la droite (d) passant par les
points A et B. (0,5 pt)
La droite (d) passe par le point A(3 : 1 ; – 3) et elle est dirigée par le vecteur
AB (– 4 ; 0 ; 4).
 x = 3 − 4t

On en déduit une représentation paramétrique de (d) :  y = 1 (t  R)
 z = −3 + 4t

b) Démontrer que la droite (d) est incluse dans la surface (S). (0,5 pt)
En remplaçant dans l’équation de (S) les valeurs paramétrées de x, y et z provenant de
la représentation de (d), on obtient : (3 – 4t)2 + 12 – (– 3 + 4t)2 = 1.
En développant, on obtient : 9 – 24t + 16t2 + 1 – 9 + 24t – 16t2 = 1.
Finalement il reste : 1 = 1 qui est une égalité vraie donc la droite (d) est incluse dans la
surface (S).
3) Déterminer la nature de la section de la surface (S) par un plan parallèle au plan
(xOy). (0,5 pt)
Un plan parallèle au plan (xOy) a une équation de la forme : z = k avec k  R.
Rechercher la nature de la section de (S) avec un tel plan revient à poser le système :
x 2 + y 2 − z 2 = 1

z = k
On en déduit une équation de cette section : x2 + y2 = 1 + k2 avec 1 + k2 > 0.
Cette section est le cercle de centre le point de coordonnées (0 ; 0 ; k) et de rayon
1+ k 2 .
4) a) On considère la courbe (C), intersection de la surface (S) et du plan
d’équation z = 68.
Préciser les éléments caractéristiques de cette courbe. (0,25 pt)
D’après la question précédente, (C) est le cercle de centre le point de coordonnées
(0 ; 0 ; 68) et de rayon 1+ 682 = 4625
b) M étant un point de (C), on désigne par a son abscisse et par b son ordonnée.
On se propose de montrer qu’il existe un seul point M de (C) tel que a et b
soient des entiers naturels vérifiant a < b et PPCM(a ; b) = 440, c'est-à-dire que
a  b

(a ; b) soit solution du système : (1) a 2 + b 2 = 4625 .
 PPCM (a; b) = 440

Montrer que si (a ; b) est solution de (1) alors PGCD(a ; b) = 1 ou
PGCD(a ; b) = 5. (1 pt)
Conclure. (1 pt)
On suppose que (a ; b) est solution de (1).
On sait que PPCM(a ; b) = 440 et la décomposition en produit de facteurs premiers de
440 est : 440 = 23  5  11.
D’autre part les entiers a et b vérifient l’équation : a2 + b2 = 4625.
On en déduit que a et b ne peuvent pas être tous les deux pairs car leurs carrés seraient
pairs et leur somme serait aussi paire mais 4625 est impair.
D’où le PGCD de a et b n’est pas un multiple de 2, Il est impair.
D’après la décomposition de 440 les valeurs possible de ce PGCD sont : 1 ou 5 ou 11
ou 55.
La valeur 11 ne convient pas pour le PGCD de a et b car alors a2 + b2 serait un multiple
de 11 mais 4625 n’est pas divisible par 11 : 4625 = 11  420 + 5.
Pour la même raison la valeur 55 ne convient pas pour le PGCD de a et b.
Donc si (a ; b) est solution de (1) alors PGCD(a ; b) = 1 ou PGCD(a ; b) = 5.

On sait que pour tout couple d’entiers naturels (a ; b) on a l’égalité :


PGCD(a ; b)  PPCM(a ; b) = ab.
Dans le cas où PGCD(a ; b) = 1 on obtient : 5  440 = ab ou ab = 440.
L’équation a2 + b2 = 4625 peut s’écrire : (a + b)2 – 2ab = 4625 d’où :
(a + b)2 = 4625 + 880 ou bien (a + b)2 = 5505.
Cette dernière équation n’a pas de solution dans N car 5505 n’est pas un carré parfait.
Dans le cas où PGCD(a ; b) = 5 on obtient : 1  440 = ab ou ab = 2200.
L’équation a2 + b2 = 4625 peut s’écrire : (a + b)2 – 2ab = 4625 d’où :
(a + b)2 = 4625 + 4400 ou bien (a + b)2 = 9025 = 952.
On en déduit que a + b = 95 et 95 = 5  19.
On sait que PGCD(a ; b) = 5 et PPCM(a ; b) = 440 = 23  5  11 et a < b.
On obtient finalement qu’une seule solution : a = 5  23 = 40 et b = 5  11 = 55.
Donc le seul point de (C) de coordonnées entières (a ; b ; 68) avec a < b et
PPCM(a ; b) = 440 est M(40 ; 55 ; 68).

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