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TD1 CompressionVideo
TD1 CompressionVideo
La norme MPEG1 opère pour une définition d’image particulière : le format SIF d’image.
a) Considérez une vidéo initiale dont les images sont de qualité SD (vidéo utile) en 4 :2 :2.
b) Une trame sur deux est éliminée donc ne sera pas codée
(au moment du décodage, à l’affichage, la trame codée sera donc affichée deux fois de suite).
c) Un échantillon sur deux est éliminé sur chaque ligne.
d) Une ligne sur deux d’échantillons de chrominances est éliminée.
Donnez les définitions des luminances et chrominances (nombre d’échantillons qui restent) dans une image au format SIF.
2. Calculer le poids d’une vidéo, avec trames au format SIF, à 25 trames/s, sans compression, avec les définitions Y : 352 x 288 ,
Cr et Cb : 176 x 144 .
3. Calculer le débit d’une vidéo qualité SD en 4 :2 :0 non compressée. Estimer le « taux de compression » simplement du à
l’utilisation du format SIF.
4. Sachant que le débit MPEG1 est de 1,15 Mbit/s, estimer le taux de la compression MPEG1.
Considérons une vidéo au format 4 :2 :2 compressée en MPEG2. Les questions qui suivent sont indépendantes.
1. Voici les coefficients de luminance de deux blocs issus d’une même image de la vidéo. On réalise la transformation DCT de ces
deux blocs. Lequel des deux blocs a le plus grand nombre de coefficients DCT haute fréquence non négligeables ? Justifiez.
250 250 250 220 220 220 220 220 250 200 150 140 150 80 75 60
250 250 220 220 220 220 220 220 250 250 80 100 170 180 80 60
250 250 220 220 220 220 220 220 120 40 20 10 150 220 250 80
220 220 220 220 220 220 220 220 150 20 50 10 80 190 220 110
220 220 220 220 220 220 220 220 190 150 70 60 90 150 120 110
220 220 220 220 220 220 220 220 220 180 200 150 130 140 140 150
220 220 220 220 220 220 220 220 250 200 220 180 50 60 40 230
220 220 220 220 220 220 220 220 230 180 170 160 70 90 40 110
Voici les coefficients DCT associés à la luminance d’un autre bloc et la matrice de quantification qui va lui être appliquée.
3. Quelle est la valeur du coefficient de plus haute fréquence horizontale et verticale du bloc 3 ?
5. Complétez la matrice suivante, obtenue après l’opération de quantification et de troncature (rappel : tronquer un nombre =
garder la partie entière du nombre).
8. Quel type de codage applique-t-on après l’opération de balayage ? Expliquez son principe.
Type I B B P B B P B B P B B I
d’image
N° de 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
l’image
Type
d’image
N° de
l’image
f) Un téléspectateur zappe sur la chaîne transmettant la vidéo. La vidéo est transmise au rythme de 24 images par seconde.
Dans le pire cas, le téléspectateur attendra ____ secondes avant de visualiser correctement la vidéo.
Exercice 3 – Le codage entropique
Nous considérons une séquence contenant les lettres A, B, C, D, E dont les probabilités d’occurrence sont respectivement 0,1 ; 0,5 ;
0,2 ; 0,15 ; 0,05. Les lettres sont émises à la cadence de 1000 lettres par seconde.
1. Sur combien de bits doit-on coder les lettres si l’on utilise le même nombre de bits pour chacun d’entre eux ?
Exercice 4 – QCM
1. On peut reconstituer sans perte un bloc de pixels partir de ses coefficients DCT. Vrai – Faux
2. On ne peut pas reconstituer sans perte une image partir de sa transformée en ondelettes. Vrai – Faux
3. A qualité donnée, le meilleur codeur est celui qui a le plus grand taux de réduction. Vrai - Faux
4. Dans la norme MPEG, la matrice d’erreur de prédiction est calculée dans le domaine fréquentiel. Vrai - Faux
5. Dans la norme MPEG, le calcul des erreurs de prédiction est réalisé sur un macrobloc. Vrai - Faux
6. On peut réaliser un montage sur une séquence codée en MJPEG. Vrai – Faux