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Rapport Final ANP Dounia
Rapport Final ANP Dounia
DU 02/06/2009 AU 30/06/2009
SOUTENU LE 13/07/2009
ENCADRE PAR:
MR. ABDELALI HAJBI.
PR. ABDELHAK SAHIBEDDINE. PREPARE PAR :
DOUNIA BOUFTIH.
-ANNEE UNIVERSITAIRE : 2008-2009-
REMERCIEMENTS
Avant de commencer, je tiens tout d’abord à remercier toutes les personnes qui
m’ont aidée de près ou de loin à la réalisation de ce rapport :
Ce rapport est alors dédié pour elles. Nous vous souhaitons une agréable lecture.
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SOMMAIRE :
Remerciements ……………………………………………………2
Introduction ……………………………………………………….5
Ainsi, durant cette année, je suis amenée à passer un stage, à l’instar de la1ère et la
2ème année. Cependant, l’objet de ce stage est différent à la fois dans l’esprit et dans la
forme. Il ne s’agit plus d’un stage d’observation tel qu’était le cas durant mon cycle
préparatoire mais d’un stage d’application ayant pour objectif d'affiner la connaissance de
l'entreprise, ses dimensions, ses fonctions et son organisation ainsi que de permettre
l'application des connaissances théoriques acquises à l'Ecole et d'acquérir une formation
économique et humaine complémentaire au stage de la 1ère et la 2ème année.
Pour ce qui est du choix de l’établissement, j’ai opté pour l’Agence Nationale des
Ports pour un nombre de raisons : d’une part, le thème qu’on m’a proposé à savoir l’Analyse
Financière des états de synthèse me convenait parfaitement vu mon intérêt vis-à-vis du sujet
ainsi que l’option ou je compte me spécialiser : Gestion financière et Comptable. Et d’autre
part, l’ANP est un établissement qui vient de démarrer donc ce serait intéressant de
diagnostiquer son départ et évaluer les fruits de ses deux années d’existence.
Pour ce faire, j’ai scindé mon rapport en deux grandes parties : la première sera
consacrée au cadre théorique de l’analyse financière ou je vais essayer d’expliquer le
pourquoi et le comment du diagnostic financier. La deuxième partie comprendra deux volets.
Le 1er concerne la réforme qu’a connue le secteur portuaire marocain, la présentation de
l’Agence Nationale des Ports, son organisation et ses missions. Le 2ème volet quant à lui sera
consacré à l’analyse financière des états de synthèse avec les interprétations des variations et
quelques recommandations.
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Partie I :
APPROCHE THEORIQUE
DE L’ANALYSE FINANCIERE.
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A. Définition du diagnostic financier :
Le diagnostic financier n'est pas essentiellement une question de chiffres : sa qualité
dépend surtout de la capacité de l'analyste à assimiler les caractéristiques spécifiques du
métier qu'exerce l'entreprise, et à interpréter les chiffres à la lumière de ces caractéristiques et
des événements qui ont marqué l'histoire récente de l'entreprise.
Par ailleurs, le point de vue de l'analyste a aussi son importance, et l'accent sera mis de
façon différente sur les composantes du diagnostic, selon que celui-ci est :
Il n’existe pas une méthode unique de diagnostic financier, tout dépend de l’entreprise
diagnostiquée, sa taille, le domaine où elle opère, la nature de son activité, ses
caractéristiques de management etc.…toutefois quelque soit le contexte de leur évolution,
les entreprises doivent se poser certaines questions de façon récurrente :
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Les entreprises ont en effet besoin de se doter d’outils de gestion, en sus des documents
purement budgétaires et comptables, outils adaptés à leurs spécificités, qui garantissent une
meilleure lisibilité économique de leur action.
I. L’examen du contexte :
Pour mener à bien une analyse, il est d’abord nécessaire de replacer l’entreprise dans son
contexte. Il s’agit de collecter le maximum d’informations qui permettent d’ajuster le
diagnostic au plus près de la situation particulière de l’entreprise.
Ces données contextuelles portent sur l’environnement interne de l’entreprise comprenant
des éléments tels que son historique, ses valeurs, son projet associatif, etc… et porteront
également sur son environnement externe : compréhension du secteur, définition du contexte
politique, identification des enjeux du territoire…
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L’analyse de l’activité et de la rentabilité :
Le compte de résultat :
Le compte de résultat est un document comptable qui met en évidence les charges et produits
d’une entreprise durant un exercice.
L’analyse du compte de résultat présente un triple objectif :
Le compte de résultat permet de faire apparaître les soldes intermédiaires de gestion (SIG),
appréciables pour saisir le mécanisme de formation du résultat et améliorer le diagnostic
financier.
Il convient ainsi de dissocier :
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2.1. La marge commerciale :
La marge commerciale est égale à la différence entre les ventes et les consommations de
marchandises (consommations = achats de l’exercice + stock initial – stock final). Elle reflète
l’activité de négoce de l’entreprise (activité d’achat – revente en l’Etat).
Il est intéressant de comparer le montant de la marge commerciale à celui des ventes de
marchandises. On peut ainsi calculer le taux de marge1 de la façon suivante : marge
commerciale * 100 / ventes de marchandises.
2.2. La production :
La production est égale au montant des biens et services vendus, stockés, ou conservés pour
l’utilisation de l’entreprise. Elle reflète l’activité industrielle ou de service de l’entreprise.
Ce solde sera également utilisé pour mesurer la productivité de l’entreprise grâce à des ratios
de type « production / actif immobilisé » ou « production / effectifs ».
La valeur ajoutée indique le volume de richesse nette créé par l’entreprise. Elle se calcule par
différence entre ce que l’entreprise a produit (marge commerciale + production) et ce qu’elle
a consommé en provenance de l’extérieur pour réaliser cette production (achats de biens et
services).
Au niveau macro-économique (comptabilité nationale) la somme des valeurs ajoutées des
entreprises donne le PIB (produit intérieur brut).
Le résultat courant avant impôt est égal à la somme du résultat d’exploitation et du résultat
financier. Il reflète l’activité récurrente (non exceptionnelle de l’entreprise).
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2.7. Le résultat net :
Le résultat net est égal à la somme du résultat courant avant impôts et du résultat
exceptionnel, diminué de l’impôt sur les sociétés et de la participation des salariés.
Signification de la CAF :
Calcul de la CAF :
Méthode additive :
La CAF est obtenue par addition des produits encaissables (à l’exception de ceux liés au cycle
d’investissement) et par soustraction des charges décaissables (à l’exception de celles liées au
cycle d’investissement).
Pour simplifier les calculs, il est possible de démarrer ce calcul à partir de l’EBE qui ne
contient lui-même que des charges et produits décaissables et encaissables.
Méthode soustractive :
On peut également retrouver la CAF en partant du résultat net et en retirant les éléments
exclus de la CAF :
on ajoute ainsi les charges exclues de la CAF : dotations aux amortissements et
provisions et valeur nette comptable des immobilisations cédées,
on soustrait ainsi les produits exclus de la CAF : reprises sur provisions et produits de
cession d’immobilisations.
Utilisation de la CAF :
La CAF apparaît dans les tableaux de flux de trésorerie. C’est souvent la principale source de
financement pour l’entreprise. Elle est comparée au montant des dettes financières à
rembourser et au montant des investissements nécessaires.
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3. LA RENTABILITE ECONOMIQUE ET LA RENTABILITE
FINANCIERE :
La rentabilité économique et la rentabilité financière sont deux indicateurs qui envisagent la
performance de l’entreprise sous deux aspects différents et complémentaires :
la rentabilité économique mesure la rentabilité de l’entreprise dans son ensemble, sans
distinction de l’origine des montants investis (fonds propres ou endettement),
la rentabilité financière mesure la rentabilité du point de vus de l’actionnaire, en
s’intéressant uniquement au rendement des fonds propres.
Lorsque l’entreprise n’est pas endettée, les deux montants sont identiques mais dans le cas
contraire ils peuvent être très différents. Le recours à l’endettement est d’ailleurs un moyen
risqué mais efficace d’obtenir une rentabilité financière élevée à partir d’une rentabilité
économique médiocre.
L’impôt à déduire est celui calculé sur le résultat d’exploitation et non pas le montant
d’impôt sur les sociétés figurant au compte de résultat et qui tient également compte des
éléments financiers et exceptionnels.
L’actif économique, est égal à la somme de l’actif immobilisé et du besoin en fonds de
roulement d’exploitation.
L’utilité de ces calculs est avant tout comparative : un taux de rentabilité n’a de
signification que comparé à la rentabilité moyenne du secteur d’activité ou étudié dans son
évolution sur plusieurs années.
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soit en réalisant un faible taux de marge mais en ayant besoin de peu de capitaux pour
réaliser leur chiffre d’affaires,
soit en réalisant un taux de marge plus élevé mais nécessitant un investissement plus
important pour réaliser le même chiffre d’affaires.
Cette analyse donne également deux solutions possibles à une entreprise souhaitant améliorer
sa rentabilité économique :
soit augmenter son taux de marge,
soit accélérer la rotation de son actif économique.
La rentabilité financière est obtenue en divisant le résultat net par le montant des
capitaux propres :
Les capitaux propres sont égaux à la somme du capital social, des réserves et report à
nouveau (bénéfices accumulés non distribués) et du résultat de l’exercice. On peut également
les calculer par différence entre le total de l’actif et le montant des dettes.
Capitaux propres = capital + réserves + report à nouveau + résultat de l’exercice
= actif – dettes.
4. L’effet de levier :
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L’analyse de l’équilibre financier :
De la même façon que pour le compte de résultat, les analystes financiers procèdent à
des regroupements et à des sous totaux pour analyser le bilan comptable (après
retraitements)** d’une entreprise.
Le retraitement permet d'introduire dans le bilan les éléments pertinents qui n'y sont pas et de
regrouper les comptes selon une logique cohérente. Le bilan comptable est retraité pour
aboutir à deux types de bilans :
Le bilan fonctionnel ;
Le bilan financier.
A. Le bilan fonctionnel :
Ainsi, le bilan fonctionnel est un bilan condensé qui donne une vision de l’entreprise
en terme d’emplois et de ressources. Il permet de déterminer quelles ont été les politiques
d’investissement et de financement des années passées. Il est fondé sur la continuité de
l’activité de l’entreprise.
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Dans un bilan fonctionnel, les ressources et les emplois :
Si les comptes annuels sont la matière essentielle du travail de l’analyste financier, ceux-ci ne
sont toutefois pas directement exploitables et nécessitent certains retraitements, en particulier
en ce qui concerne les contrats de crédit bail, les effets escomptés non échus et les actifs
fictifs.
En effet, alors que le comptable traite les opérations selon leur apparence juridique, l’analyste
financier s’intéressera à leur réalité économique.
Postes Retraitement
- éliminé de l’actif
- ajouté au ressources propres
- Les amortissements et les du passif (avec les provisions
provisions pour pour risques et charge)
A dépréciation
- éliminé de l’actif
U - Actionnaires capital non - Retranché des capitaux
appelé propres au passif
- éliminé de l’actif
- Charge à répartir sur - Retranché des capitaux
S plusieurs exercices propres au passif
E
- éliminé de l’actif
I - Primes de remboursement - Retranché des dettes
des obligations financières au passif
N - Retranchés des dettes
- Concours bancaires financières
courants et soldes - Ajoutés aux dettes
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créditeurs de banques circulantes
- si ces comptes sont laissés de
D manière permanente ils sont
classés parmi les dettes
U financières( comptes
Comptes courants bloqués) ;
d’associés créditeurs - s’ils sont temporaires ils
figureraient parmi les dettes
B circulantes (rémunérations
des dirigeants en instance de
I prélèvement … ).
- Retranchés des dettes financières
- Ajoutés aux dettes circulantes
L - Intérêt courus sur emprunts
- Retranchés des
A - Intérêts courus sur créances immobilisations financières
- Ajoutés aux créances de
N l’actif circulant (créances
diverses)
- Eliminés aussi bien de l’actif
- Ecarts de conversion du bilan qu’au passif.
- Les créances et les
dettes concernées par ces
écarts doivent êtres
ramenées à leur valeur
d’origine.
- Hors - - ajoutés à l’actif circulant
- - Les effets escomptés et (créances d’exploitation) et
- B créances cédées non échus en contrepartie,
I - ajoutés aux dettes circulantes
L (soldes créditeurs de
A banques.
N - - la valeur d’origine de
- l’équipement est ajoutée aux
- immobilisations ;
- La location financement - l’équivalent des
amortissements , déjà
effectuées, est ajouté aux
ressources propres.
- l’équivalent de la partie non
amortie est ajouté aux dettes
financières.
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Schématisation simple du bilan fonctionnel :
De façon simplifiée, on considère que les emplois stables (les investissements) doivent
être couverts par des ressources stables. La différence entre les ressources stables et les
emplois stables est appelée fonds de roulement.
De la même façon on calcule le besoin en fonds de roulement par différence entre les
emplois circulants et les ressources circulantes.
Il peut être intéressant de distinguer, d’une part, le BFR lié à l’exploitation et, d’autre
part, le BFR non lié à l’exploitation :
Le BFR d’exploitation (BFRE) est composé essentiellement des créances clients, des
stocks, des dettes fournisseurs et des dettes sociales,
le BFR hors exploitation (BFRHE) est composé des autres créances et dettes (en
particulier celles liées aux achats et cessions d’immobilisations),
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Le BFR d’exploitation évolue proportionnellement au volume d’activité et peut de
façon pertinente être exprimé en jours de chiffre d’affaires.
Enfin la trésorerie nette est obtenue par différence entre la trésorerie positive (caisse,
placements de trésorerie, comptes bancaires positifs) et la trésorerie négative (découverts
bancaires).
L’analyse du bilan fonctionnel consiste à comparer les montants ainsi calculés afin de
s’assurer de l’adéquation des ressources obtenues par l’entreprise avec les emplois qui en sont
faits. L’entreprise doit financer ses emplois à long terme par des ressources à long terme,
c’est-à-dire qu’elle dispose d’un fonds de roulement positif.
Le BFR quant à lui doit être détaillé en BFR structurel et BFR conjoncturel.
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B. Le bilan financier :
Le bilan financier permet de dégager les 4 grandes masses que sont le fonds de roulement
d’investissement (FRI), le fonds de roulement d’exploitation (FRE), le besoin en fonds de
roulement (BFR) et la trésorerie (T).
Le bilan financier est un bilan comptable reconstruit pour que les postes de l'actif soit classés
par ordre de liquidité croissante et que les postes du passif soient classés par ordre
d'exigibilité croissante de telle sorte qu'on pourra facilement comparer les masses d'actif et de
passif d'échéance identique. Ainsi, on vise à retrouver de manière la plus pure possible
l'optique liquidité-exigibilité.
Construire le bilan financier revient à retraiter les postes pour leur donner à tous une
présentation conforme à l'optique du prêteur dont la double préoccupation est de:
La solvabilité est la capacité d'une entreprise à rembourser la totalité des dettes d'un coup en
vendant tous les actifs (hypothèse de liquidation).
La liquidité est la capacité de payer les sommes dûes aux échéances prévues.
Capitaux propres
Actif à long terme financiers
Stocks
Actif Dettes à long
Valeurs terme
à réalisables
Dettes à court terme
court Valeurs
terme disponibles
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b) Retraitements et Reclassements des Eléments de l'Actif et du
passif :
L’actif :
Actif fictif
le Passif :
Ici l'on effectue un grand nombre de retraitements au niveau des grandes rubriques
du passif.
Capitaux propres
Tenir compte de la plus value nette et / ou de la moins value nette dégagée au
réévaluant l'actif et les charges immobilisées.
Les provisions par risques et charges à plus d’un an
Si elles deviennent sans objet ou non justifie, elles doivent être rangées dans le
passif circulant. Le reste est rangé dans les capitaux propres dans le poste provision
réglementaires.
Dettes financières emprunt à plus d’un an
La parties remboursable à court termes doit être rattachée au passif circulant sous
l'appellation emprunt à – d’1 ans.
Résultat net
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Le bilan de liquidité doit être établi après répartition du bénéfice de telle sorte que les
dividendes à payer soient rangés dans le passif circulant et que la partie non utilisé soit mise
en réserve dans les capitaux propres.
Le ratio d’une association ne peut-être comparé qu’avec des ratios d’autres associations
comparables, du même secteur d’activité, et de même taille.
Il n’est pas nécessaire d’en calculer un très grand nombre pour obtenir le complément
d’analyse recherché.
Certains sont communs à toutes les associations, d’autres ne sont pertinents que pour un
secteur ou une structure donnés.
Sont distingués :
IV. L’analyse :
L’analyse repose sur l’examen des documents d’au minimum deux ans, afin d’éviter le
risque de tirer des conclusions sur la base de situations atypiques ou ponctuelles (suivant ou
précédant un investissement important, une restructuration …), ne reflétant donc pas
forcément la réelle situation financière de l’entreprise. Les grandes masses et ratios, mis en
évidence précédemment, servent de support à cette phase qui consiste à :
Analyser et évaluer :
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Les risques majeurs encourus,
L’évolution de la structure financière,
L’efficacité de l’association.
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Partie II:
DIAGNOSTIC FINANCIER DES ETATS
DE SYNTHESE DE L’AGENCE
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NATIONALE DES PORTS ARRETES AU
31/12/2008
SECTION1 : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’ANP.
Les ports sont d’une importance primordiale pour l’économie marocaine dans la
mesure où 98% des échanges extérieurs transitent par les ports et sont donc l’un des
principaux outils industriels et commerciaux pour le développement économique et social.
Des investissements très importants ont été réservé afin d’améliorer et diversifier
l’infrastructure portuaire et ceci durant les vingt dernières années. Pour fructifier ces
investissements, le secteur portuaire doit alors s'adapter, d'une part, aux mutations socio-
économiques caractérisées par des exigences de développement interne au pays, par des
engagements du pays dans des accords de libre-échange et par les nouveaux contextes de la
mondialisation et de la globalisation du commerce et, d'autre part, aux nouvelles contraintes et
évolutions économiques, institutionnelles, technologiques , environnementales et du transport
maritime.
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Par ailleurs, le secteur portuaire maritime placé sous la tutelle du ministère de
l’équipement et du transport était géré, jusqu’en 2006, par l’Office D’Exploitation des Ports
(O.D.E.P.), les D.P.M. et les stevedores ; ainsi, chacun de ces organismes s’occupait d’une
tâche spécifique mais complémentaire dans l’ensemble. En effet, le débarquement et/ou
l’embarquement des marchandises était réalisé dans la plupart des ports du Royaume du
Maroc par deux intervenants :
A bord des navires: les marchandises sont prises en charge par les sociétés
privées de stevedoring (préparation en cale ou sur le pont du navire de l’unité
de charge, arrimage ou désarrimage suivant le plan de chargement du
commandant du navire, saisissage ou déssaisissage, élingage, raclage,
nettoyage…).
A terre : les marchandises sont transférées par les grues de l’ODEP et restent
sous la responsabilité de celui-ci en cas de passage par les magasins ou les
terre-pleins, jusqu’à la livraison ou le chargement à bord des navires.
Ceci engendrait souvent des problèmes de coordination, en plus du prix était fort élevé
des prestations en raison de la multiplicité des intervenants ce qui représentait un point négatif
quant à la compétitivité du Maroc. C’est dans ce contexte que la réforme fut établie.
La loi portait donc sur la scission de l’O.D.E.P. pour donner naissance à deux entités à
savoir l’A.N.P. et la Société D’Exploitation des Ports (S.O.D.E.P. récemment Marsa Maroc)
tout en définissant le champ d’intervention de chacune :
C’est ainsi qu’il a été instauré le dahir n°1-05-146 du 20 Chaoual 1426 (23 Novembre
2005) portant promulgation de la loi n°15-02 relative aux ports et portant création de
l’Agence Nationale des Ports et de la Société d’Exploitation des Ports suite à la scission de
l’Office d’Exploitation des Ports.
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a. Les objectifs visés de la mise en place de la réforme :
Les raisons qui ont mené à rénover le système réglementaire portuaire marocain sont
multiples. Les principales sont :
L’unicité de la manutention :
Cet axe vise à mettre fin à la rupture des responsabilités juridiques à améliorer
l’efficacité et l’efficience des opérations de chargement et de déchargement des navires et à
réduire les coûts de passage portuaire par une meilleure maîtrise de la chaîne.
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c. Les Apports de la loi 15/02 relative à la réforme portuaire:
Les dispositions à caractère général Les principaux apports concernent notamment :
l’Agence Nationale des Ports (ANP) est créée en décembre 2006 suite à la scission de
l’Office d’exploitation des Ports en deux entités à savoir la SODEP actuellement Marsa Maroc
chargée des missions à caractère commercial en concurrence directe avec des opérateurs
portuaires et l’ANP chargée des missions d’autorité.
Elle est définie comme un « Etablissement Public doté de la personnalité morale et de
l’autonomie financière » sous la tutelle du Ministère de l’Equipement et du Transport.
L’agence est soumise au contrôle financier de l’Etat applicable aux établissements
publics conformément à la législation en vigueur.
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De veiller à l’optimisation de l’utilisation de l’outil portuaire par l’amélioration de la
compétitivité des ports, la simplification des procédures et des modes d’organisation et
de fonctionnement ;
De veiller au libre jeu de la concurrence dans l’exploitation des activités portuaires ;
D’arrêter la liste des activités à exploiter et le nombre d’autorisations et de concessions
à accorder dans chaque port ; préparer et mettre en œuvre les procédures d’attribution
desdits autorisations et concessions et enfin assurer le suivi du respect des dispositions
qui leur sont relatives et les cahiers de charges correspondants.
D’exercer le contrôle de l’application des dispositions de la loi 15-02 et des textes pris
pour son application ;
De veiller aux règles de sécurité, d’exploitation, et de gestion portuaires prévues par la
législation et la réglementation en vigueur.
Elle exerce en outre toute activité d’exploitation portuaire n’ayant pu être confiée, dans
les conditions fixées par les articles 12 et 17 de la Loi 15-02, à un concessionnaire ou à un
permissionnaire dans un port donné.
L’Agence peut également se voir confier par l’Etat ou par des personnes morales de
droit public, la maîtrise d’ouvrage déléguée pour la réalisation en leur nom et pour leur
compte, de nouvelles infrastructures portuaires ou de grosses réparations de ces
infrastructures.
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L’examen des règlements d’exploitation et plans d’aménagement des ports avant leur
approbation.
Le Conseil d’administration de l’Agence se réunit au moins deux fois par an pour arrêter :
Les états de synthèse de l’exercice clos ;
Le programme prévisionnel et le budget de l’exercice suivant.
La gestion de l’Agence est assurée par un Directeur jouissant de tous les pouvoirs et
attributions nécessaires à cet effet.
L’Agence exerce ses attributions sur l’ensemble des ports du Royaume à l’exception du port
de Tanger Méditerranée. Elle est organisé comme suit :
Une Direction Centrale dont le siège social est à Casablanca ;
Et sept Directions Régionales à savoir :
La Région « Méditerranée » regroupant 7 ports dont le port de Nador constitue la tête
de région ;
La Région « Détroit » regroupant 7 ports ayant le port de Tanger comme tête de
région ;
La Région « Atlantique Nord » constituée de 4 ports ayant en tête le port de
Mohammedia ;
La Région « Port de Casablanca » constituée du seul port de Casablanca, compte tenu
de son importance sur le plan national ;
La Région « Atlantique Centre » regroupant 5 ports ayant en tête le port de Jorf
Lasfar ;
La Région « Atlantique Sud » qui comprend 4 ports dont le port d’Agadir est la tête de
région ;
La Région « Grand Sud » constituée de 5 ports ayant en tête le port de Laâyoune.
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-Saidia -M’diq -Mehdia -Port de -El Jadida -Agadir -Tarfaya
Casablanca
-Ras Kebdana -Kabila -Kénitra -Jorf -Sidi Ifni -Laayoune
Garantir la cohérence des actions entreprises dans le cadre des orientations données par
le Conseil d’administration ;
Assister les Directions régionales et les ports dans la réalisation de leurs missions.
Chaque région est responsable de son budget, de ses engagements ainsi que de ses
ressources et investissements.
La Région veillera au respect des règles communes édictées par les Fonctions
Centrales et animera l’ensemble des fonctions « supports » nécessaires à l’activité des ports
de sa région.
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Droits de port navires et marchandises ;
Revenus des zones de chantiers navals ;
Taxes de péage pêche ;
Redevances de concessions, autorisations d’exploitation et d’occupations temporaires
du domaine public ;
Location de terrains ;
Fourniture d’eau et d’électricité ;
Amendes et cautions ;
Location et branchement de compteurs ;
Subventions, dons, legs ;
Toute autre recette en rapport avec son activité.
En dépenses (Charges) :
Personnel ;
Entretien et réparation des infrastructures, superstructures et équipements non
concédés ;
Amortissements et provisions sur superstructures et équipements non concédés ;
Amortissements et provisions sur infrastructures transférées par l’État ou construites par
l’agence sans mention particulière dans le cahier des charges ;
Achat de matériel et fournitures ;
Achat d’eau et d’électricité ;
Impôts et taxes ;
Toute autre dépense en rapport avec son activité.
g. Organigramme de l’ANP :
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Directeur
Général
Communication
et Coopération
ANP Audit interne
1 Chargé de
mission Police, sûreté, sécurité & environnement
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D. Présentation de la direction financière et comptable :
La fonction financière occupe depuis toujours une place très importante dans le
processus de prise de décision de la direction générale, du fait des informations qu’elle peut
produire. Elle permet à l’organisme de se situer par rapport aux objectifs fixés et de se
comparer par rapport aux réalisations. Elle a pour mission de :
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b. La Division Planification Financière :
i. mission :
Cette division a pour mission d’assister le Directeur Financier dans l’élaboration de la
politique financière de l'ANP et veiller à son application, et ce afin de sauvegarder et
rentabiliser son patrimoine financier.
ii. organisation :
Le service Trésorerie
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c. La Division Fiscale et Comptable :
i. mission :
ii. Organisation :
La Division comprend deux services :
Le service Comptable.
Le service Fiscal
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SECTION2 : ANALYSE FINANCIÈRE DES ÉTATS DE
SYNTHÈSE DE L’ANP.
A. L’analyse du bilan :
Actif immobilisé 758 841 406,50 financement permanent 1 262 106 661,02
Actif circulant 1 142 347 773,64 passif circulant 860 232 298,54
Trésorerie actif 840 227 527,17 trésorerie passif 619 077 747,75
Totaux 2 741 416 707,31 Totaux 2 741 416 707,31
Le fonds de roulement :
Le fonds de roulement pour l’année 2008 est de 503 265 254,52 >0. Il a augmenté de
48%. L’ANP parvient donc à financer la totalité de ses actifs permanents et dégage un surplus
pour couvrir d’autres besoins. Cette amélioration du fonds de roulement s’explique
essentiellement par l’effet compensé des éléments suivants :
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Le besoin en fonds de roulement :
Le besoin en fonds de roulement pour l’année 2008 est de 282 115 475,10>0.
Il a augmenté de 46% entre 2007 et 2008. Cette variation s’explique essentiellement
par l’effet compensé des éléments suivants :
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La hausse des rémunérations du personnel de 7 MMAD relatifs au salaire
dus au titre de décembre 2008. Le paiement de ces rémunérations a été
comptabilisé en janvier 2009 ;
L’augmentation des charges de personnel à payer de 3 MMAD liée à la
hausse de la taxe professionnelle non encore payée au titre des exercices
2006, 2007 et 2008.
La baisse des autres provisions pour risques et charges de 17 millions de dhs expliquée
par les indemnités versées par l’ANP dans le cadre de la contribution au plan social de
SOMAPORT.
La trésorerie :
La trésorerie pour l’année 2008 a atteint une somme de 221 149 779,42 >0 soit une
hausse de 50% par rapport à l’année 2007. Cela s’explique par l’importance des soldes
créditeurs en banque qui ont triplé grâce aux découverts bancaires et aux facilités de caisse
accordés à l’ANP pour la soutenir dans son exploitation dans un souci de promouvoir les
activités portuaires marocaines. La variation positive de la trésorerie s’explique également par
l’importante augmentation du fonds de roulement, atténuée en partie par une hausse du
besoin en fonds de roulement.
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B. L’analyse de l’état de solde de gestion de l’ANP :
L’évolution du résultat net entre 2007 et 2008 et sa répartition entre les trois
résultats d’exploitation, financier et non courant :
Le résultat net a augmenté de 90% par rapport à l’année 2007. La grande part du
résultat net revient au résultat d’exploitation.
L’évolution de 100% du résultat non courant a été la plus marquante durant cette
période due à l’augmentation des pénalités de retard sur les marchés ainsi que le montant des
cautions reçus par les fournisseurs.
Pour l’évolution du résultat financier qui a plus que doublé, de 2007 à 2008, cela
revient essentiellement aux majorations sur les retards des créances clients et aux intérêts sur
fonds flottants et bloqués suite à l’augmentation des disponibilités au niveau de la trésorerie
de l’ANP qui a augmenté de 50% durant une année d’où le recours au placement des
excédents.
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A. Les données sur l’activité et l’exploitation :
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On remarque d’après le graphique que le port de Casablanca à lui seul contribue avec
un pourcentage de 40% du chiffre d’affaire de l’ANP, d’où la nécessité de lui accorder plus
d’attention en matière d’investissement en équipement et infrastructures.
On remarque que la rentabilité mesurée par rapport aux actifs immobilisés utilisés par
l’ANP pour réaliser son activité est de 62% pour l’année 2008, ce qui témoigne sur
l’efficacité du système productif. Cela revient essentiellement à l’augmentation du résultat net
de 90% chiffre très significatif qui s’explique par une bonne maîtrise des charges surtout
financières et non courantes.
Le taux de marge économique égale à 31% tandis que le taux de rotation de l’actif
n’est que de 11%.
La rentabilité de l’ANP est obtenue à partir d’un taux de marge économique élevé et
un taux de rotation de l’actif faible. Ce qui veut dire que l’ANP réalise une profitabilité
satisfaisante mais nécessitant un investissement important en matière d’équipement et
infrastructures.
c. La valeur ajoutée :
La valeur ajoutée a connu une augmentation soit un taux de 20% entre 2007 et 2008.
Ce taux relativement faible s’explique par une augmentation de 45% de l’achat des matières
et fournitures consommées ainsi que les autres charges externes cette augmentation est
beaucoup plus forte que celle de la production qui n’est que de l’ordre de 25%. On remarque
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aussi une augmentation des charges de personnel puisque l’ANP est en phase de recrutement
ainsi que la politique de promotion interne de ses salariés (revalorisation des salaires en
2008). La répartition de la valeur ajoutée pour l’année 2008 est restée pratiquement la
même soit :
Ce ratio mesure rentabilité interne de l’ANP, autrement dit Le taux de marge (EBE/VA)
ce ratio a atteint72% pour l’année 2008. Cela montre bien que l’ANP arrive à maîtriser ses
dépenses et réalise un rapport satisfaisant entre ses recettes et ses charges d’exploitation. C’est
certes le meilleur indicateur de rentabilité interne et dépend fortement du niveau des salaires,
cependant, il est utile de calculer la rentabilité finale tous comptes faits par rapport à la valeur
ajoutée. Il est donné par les ratios suivants :
Charges de personnel/ VA :
Ce ratio n’est que de 20% et a connu une stabilité durant les deux années 2007 et
2008. En principe, ce ratio doit être situé entre 60 et 70%. L’ANP est encore loin d’atteindre
la moyenne. De plus la stabilité de ce ratio durant 2 années consécutives prouve que l’ANP
n’a pas pris conscience de l’importance que jouent les ressources humaines dans
l’optimisation de sa rentabilité. En effet, l’ANP doit jouer sur ce point car la part des salaires
dans la valeur ajoutée joue un rôle essentiel dans l'équilibre de la (bonne) gestion des
entreprises. Seuls des salariés bien payés sont susceptibles de faire gagner de l'argent à
l’entreprise, qui à son tour peut payer des salaires élevés. Cependant les salaires ne devraient
pas augmenter plus vite que la productivité pour que les équilibres interne et macro-
économique soient respectés à terme.
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d. Les ratios basés sur les salariés :
Il existe un certain nombre de ratios basés sur les salariés. En effet, le nombre des salariés en
2008 est de784, soit une augmentation de 2.6% par rapport à 2007. Un premier indicateur
peut être calculé par rapport au chiffre d'affaires.
Pour l’année, Le chiffre d’affaire réalisé par un salarié à l’ANP est de 16 millions de dirhams.
Les normes sont différentes selon les secteurs, et parfois peu significatives par rapport au
chiffre d'affaires, en particulier dans les entreprises de service ou les entreprises dont la
vocation n’est pas à 100% commerciale tel est le cas de l’ANP. Aussi est-il préférable
d'utiliser d'autres critères d'évaluation.
Ce ratio est plus pertinent que le précédent et répond à la question suivante : Quelle
valeur un salarié produit-il en travaillant dans l’ANP? En effet, c'est sur cette valeur ajoutée
11 millions de dirhams que tout repose : d'abord son salaire, puis tout le reste… c'est à dire ce
que gagne l'entreprise, au niveau de son EBE, pour payer les autres charges et financer ses
investissements. Les salariés doivent gagner de l'argent et en faire gagner à leur entreprise, ce
qui peut être mesuré par le ratio suivant.
Ce ratio répond à la question suivante : Que fait gagner un salarié à son entreprise en y
travaillant ? Un salarié à l’ANP lui fait gagner 8 millions de dirhams.
Pour l’ANP, ce ratio est de 21% puisqu’au minimum, elles devraient être supérieures à
30 % des capitaux propres. En deçà de cette limite, on considère donc que l’ANP est trop
prudente dans sa gestion, et qu'elle laisse passer des opportunités. Il est préférable que ces
dettes soient plus élevées, mais qu'elles ne dépassent pas la moitié des capitaux propres, soit
un GEARING de 50 %. À l’ANP les dettes financières pour l’année 2008 représentent 25%
des capitaux propres. L’endettement a baissé de 15% entre 2007 et 2008. Cependant, on
prévoit une hausse des dettes financières pour l’année 2009 qui se caractérise par la signature
de l’accord de prêt avec un consortium de 3 banques dans le cadre du financement des projets
de Jorf Lasfar, Mohammadia et Casablanca.
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Le GEARING est un ratio très important qui doit cependant être complété par deux
autres pour pouvoir mieux apprécier la situation vis à vis de l’endettement.
Qu'en est-il du montant des dettes financières par rapport à l'EBE ? Ce ratio est de
l’ordre de 27% puisque D.fi < ou = 3 EBE, c'est à dire qu'une entreprise doit pouvoir
rembourser ses dettes en trois ans au maximum. L’ANP dégage suffisamment de bénéfices
pour rembourser ses dettes financières dans un avenir raisonnable qu’est de 0.27 an.
Le raisonnement est le suivant : Pour simplifier, on peut admettre que ce ratio doit être
supérieur à 3, ce qui signifie que le résultat d'exploitation doit être au moins 3 fois plus
important que les charges financières. Ce ratio est égal à 3,25. L’ANP semble dans les normes
car une part raisonnable du résultat d'exploitation grève les bénéfices et les possibilités
d'investissement ultérieurs. Donc, le résultat d'exploitation dégagé par le cycle d'exploitation
de l’ANP est suffisamment important pour payer les charges financières, d'autres charges
(exceptionnelles…) et enfin pour dégager les bénéfices souhaités.
Cette première série de ratios financiers doit être complétée par une étude de la rentabilité
des capitaux investis dans l'entreprise.
C'est le rapport entre le résultat net et les capitaux propres. Cependant, cet indicateur doit
être corroboré au moins par un autre pour être fiable car le R.O.E est vite apparu comme un
indicateur trop grossier et trop imparfait du fait que le résultat net dépend trop de
considérations fiscales perturbatrices, aussi lui préfère-t-on le R.O.N.A.
Ce ratio, qui mesure la rémunération globale des fonds propres, est de 56% pour l’année
2008, il a diminué de 12 points par rapport à 2007, suite à une diminution du rapport entre le
résultat net et les capitaux propres qui ont augmenté plus rapidement que le résultat net.
La rentabilité financière se mesure à travers 3 ratios. Ces derniers se caractérisent par leur
faible réaction aux variations brusques et ponctuelles de l’activité de l’ANP.
La variation du ratio de financement n’est pas très significative. Ce qu’il faut retenir c’est que
durant les deux premières années d’exploitation, le ratio est demeuré supérieur à 1 ce qui
correspond à un fonds de roulement net positif.
Ce ratio indique dans quelle mesure l’entreprise travaille avec ses fonds propres et
exprime le degré d’indépendance vis-à-vis de ses créanciers prêtant à long terme. Donc,
l’ANP durant la période 2007-2008 a travaillé beaucoup plus avec ses fonds propres qu’a fait
appel à l’endettement auprès des établissements de crédit. Cependant, durant l’année 2009, on
projette une augmentation des dettes de financement à hauteur suite à un accord de 1,2
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milliards de DH. L’accord de prêt a été signé entre l’Agence nationale des ports (ANP) et un
consortium bancaire marocain. Le montant est destiné à financer un programme de
développement des ports au Maroc.
Trois banques s’engage aux côtés de l’Agence Nationale des Ports pour contribuer à
un vaste plan de développement – associant public et privé -programmé jusqu’à 2013. C’est
donc la première fois qu’un tel partenariat public-privé finance des chantiers portuaires.
Ces trois banques à savoir (BMC Banque, la BCP et la SGMB) apportent 1,2 milliards de DH
pour la première phase de ce plan de développement qui court jusqu’en 2010 ; 1,2 milliards
sur un financement total de 3 milliards de DH.
Dans les détails, ce prêt va être affecté au port Jorf Lasfar d’abord. Jorf Lasfar, on le
sait, c’est le principal port minier du Maroc, mais l’objectif est de le doter d’un terminal
polyvalent ; car au-delà du phosphate, des marchandises diverses transitent de plus en plus par
le Jorf Lasfar. Coût de ce terminal polyvalent 400 millions de DH.
Autre site concerné par ce financement Casablanca, le premier port du Maroc, premier
port mais pas suffisamment équipé pour recevoir les porte-conteneurs. Pour réaménager le
2ème terminal conteneurs mais aussi pour en construire un 3ème, les banques prêtent 800
millions de DH. Et puis le 3ème gros destinataire de ce prêt, Mohammedia avec 100 millions
de DH pour réhabiliter le poste pétrolier.
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La liquidité est une mesure de la capacité d'un débiteur à rembourser ses dettes dans
l'hypothèse de la poursuite de ses activités. Elle se mesure par 3 ratios :
Pour l’année 2007 :49%.
Pour l’année 2008 :42%.
Ce ratio qui mesure la liquidité de l’actif a doublé ce qui montre que la capacité de
l’ANP à honorer ses engagements a augmenté durant ces deux premières années d’exercice
qui est illustrée par le remboursement de 17% des dettes de financement.
Au titre de l’année 2008, il est égal à 1,06. En effet, la capacité de l’ANP à payer ses
dettes à court terme par l’utilisation de ses disponibilités a doublé de 2007 à 2008.
"L'effet de levier explique comment il est possible de réaliser une rentabilité des
capitaux propres (la rentabilité financière) qui est supérieure à la rentabilité de l'ensemble
des fonds investis, la rentabilité économique"... lorsque l’effet est positif.
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Lorsque au contraire l’effet de levier est négatif on parle alors de L'effet boomerang
se produit lorsque on a RE<i. Dans ce cas, la rentabilité financière devient inférieur à la
rentabilité économique d'autant plus si le levier est important.
Dans ce cas, l'entreprise cherche à augmenter ses capitaux propres et à diminuer son
endettement. Pour les entreprises, ce qui importe c'est la solvabilité, c'est à dire la capacité à
rembourser les dettes.
Cet effet boomerang freine l'investissement.
Pour comprendre cette phrase, il est nécessaire de traduire certains termes et concepts :
Coût de la dette (i) = Intérêt financiers / Capitaux empruntés. 11 727 490/171 266 900
est de 7%.
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Effet de levier = Reco + Reco(1+i)* capitaux empruntés/capitaux propres.
Effet de levier = 87% + 87% (1+7%)*171 266 900/302 587 630.
Effet de levier = 1.40>0.
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CONCLUSION :
Pour conclure mon rapport, je dirai que la santé financière de l’Agence
Nationale des Ports est globalement saine. Cependant, quelques points
nécessitent d’être revus.
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ANNEXES
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