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REPUBLIQUE DU BENIN

- - - - -
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
- - - - - - - - -
DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
- - - - -
ECOLE SUPERIEURE LE FAUCON

MENTION : Génie civil SPECIALITE : BTP2

Niveau : 2ème année

Année universitaire : 2023-2024

Matière : RDM 2

INGENIEUR :
Nom du Dr :
NOM d’étudiant : WOROU Joel
OLODO
BIO. Michel Babadjidé
Emmanuel
PROGRAMME
DU COURS

CHAPITRE 1 : sollicitations composées


1.1-Flexion Déviée
1.2-Flexion composée
1.3-Compression excentrée d’une barre à grande rigidité

CHAPITRE 2 : Le flambement des poteaux et poutres


2.1-Généralité

2.2-Formule d’Euler

2.3-Longueur de flambement d’une barre

2.4-Contrainte critique-contrainte d’Euler


CHAPITRE 3 : TORSION
3.1-Défintion
3.2-Moment de torsion
3.3-Hypothèse et déformation en torsion
3.4-Contrainte en torsion
3.5-Energie potentielle de déformation en torsion
3.6-Résistance et rigidité en torsion.
CHAPITRE 4 : Calcul des poutres hyperstatiques.
4.1-Généralité
4.2-Calcul des poutres hyperstatiques par plusieurs méthodes.

CHAPITRE 1 : Sollicitation Composé


1.1- Flexion Déviée
1.1.1- Définition
On attend par flexion déviée, un mode de flexion résultant des actions des forces
extérieures agissant suivant un plan différent de ceux des axes principaux de l’élément
sollicité.
EX : Panne

Considérons la figure ci-dessus

1.1-2 Contrainte de la flexion

Mz My
δ= y+ z
IGz IGy

Par analogie, My=Msinα et Mz=Mcosα, donc on a :

Msinα Mcosα
δ= y+ z
IGz IGy

ysinα zcosα
δ=M ( + )
IGz IGy

1.1.3-Equation de l’axe neutre et sa direction

ysinα zcosα
δ=0 ⟹ M ( + ) =0, M≠ 0 Alors, ona;
IGz IGy

−IGzsinα sinα −Igz


y= z or tanα= , Donc y= z . tanα
IGycosα cosα Igy
Igz
Posons - tanα =a
Igy
Cette quantité représente la pente ou le coef directeur de de l’axe neutre. On a donc :

y=ax
Considérons maintenant une section quelconque

M(Z0 ; Y0)

Mo Є à l’axe neutre

Z0 >0; Y0<0

 Direction de l’axe
Yo
Tan𝛽= =a ⟹ tan𝛽=a
Zo
⟹𝛽=tan-1a
Igz
β=¿ tan-1(- tanα )
Igy

1.1.4-Détermination des contraintes δmin et δmax

Les contraintes max et min sont développés au point les plus éloignés des deux axes principaux
d’inertie de la section.

ysinα zcosα
δ=± M ( + )
IGz IGy

Igz Igy
Wz= et Wy= Alors on a;
y z

ysinα zcosα
δ=± M ( + )≤ δ
IGz IGy

Wy et Wz sont des modules de résistance par rapport aux axes (oy) et (oz)
1.1.5- Choix des sections en flexion déviée

Le choix des sections des poutres en flexion déviée se fait selon les contraintes
normales par essais suivi de vérification :

 Le premier essai de section peut se faire à l’aide de la formule de flexion plane


en se référant au moment le plus grand.
 Pour des sections s’inscrivant dans un rectangle (profilé), on utilise pour le 1 er
essai, la formule suivante :

Mz+cMy Wz
Wz ≥ Avec c=
δ Wy

 Pour une section rectangulaire de hauteur h, et de largeur b


h
c=
b
 Pour une poutre en double T, on prendra c=8
 Pour une section en U, c=6
1.1.6-Représentation des épures
Lorsque la section a une forme simple (cecle, rectangle), le le point le plus
dangereux peut être déterminé d’emblé. Lorsque la section est plus
compliquée, il est au mode d’avoir recour à la méthode graphique qui consiste
à dessiner la section à l’échelle et à mener des axes principaux (oy) et (oz) puis
on construit l’axe neutre.
On détermine ensuite à l’aide d’une règle et d’une équerre le point le plus
éloigné de la ligne neutre et on relève ses coordonnées (Z1;Y1 )directement sur
le dessin. On peut alors calculer la contrainte en menant une perpendiculaire à
la ligne à la ligne neutre et en reportant les contraintes calculées, on obtient
l’epure.
1.1.7-Détermination des déformations en flexion déviée
Comme rappelé un peu plus haut, M ayant pour composantes My et Mz , on a;
Mz=Mcosα et My=Msinα
Le moment résultant appliqué au plan incliné suivant l’angle α, est égale à M
équivaut
M =√ M z 2 + My ²
La flèche et la rotation d’une section quelconque induites par les moments
sont définies comme les sommes algébriques des déplacements verticaux et
des rotations. Ainsi pour la flèche, on a :
Y zy= √ Y z 2+ Yy ²

Pour la rotation,
dY
ϴz= yz
dz

dY
ϴy= yz
dy
1.2-FLEXION COMPOSEE
La flexion composée est la combinaison d’une flexion due à un chargement
latéral et à un effort axial.
C’est aussi un mode de charge induit par l’effort normal excentré par rapport
à l’axe moyen de l’élément( cette partie sera développée au niveau du point
1.3.)
Les efforts internes au niveau de la section droite de l’élément sont :
Nx; Q ( Qz;Qy) et M(Mz; My)
1.2.1-Expression de la contrainte en flexion composée
En se basant sur le schéma ci-dessous,
Nx
 Nx>0 ⟹ δ=
A
My
 My>0 ⟹ δ= z
Iy
Mz
 Mz>0 ⟹ δ= y
Iz

Lexpression de la contrainte est égale à


N Mz My
δ= + y+ z
A IGz IGy

Si P, est la charge extérieur qui crée les efforts internes Nx,My et Mz au niveau de la
section droite de l’élément et ayant pour point d’application Mo, on;

Mz=Pyp, My=Pzp et Nx=P

p Pyp Pzp
δ= + y+ z
A IGz IGy

1-2-2- Détermination de l’axe neutre en flexion composé

Or

Alors,

Avec i, le rayon de giration de la section considérée.

Cette équation est sous la forme az+by+c=0 qui est une droite.

Soit ,est un point de l’axe neutre , on a;


Et , On a ;

Yp>0; Zp>0

Charge P est appliquée au niveau du cadrant 1.

On constate que l’axe neutre coupe les axes du


cadrant opposé de celui du point d’application de la
charge P.

1-2-3-Contrainte de cisaillement

La contrainte de cisaillement en flexion composée est déterminée par

Avec ;

1-2-4- Noyau Central

On entend par noyau central, la région où la force doit être appliquée pour avoir les
contraintes de même signe. Autrement dit c’est la zone d’une section droite où
lorsque l’on applique une charge toute les fibres sont tendues ou comprimées.

Construction du noyau central

Pour tracer la région du noyau central, on doit suivre les étapes suivantes.

 On trace les tangentes à la section en négligeant les vides


 On détermine les centres de chargement correspondant à l’axe neutre à
l’aide de la formule du noyau central.
 On trace les droites passants par les points obtenus et on hachure la région
bordée par les différentes droites. Cette région est appelée noyau central de
la section.

1-2-5- Vérification de la résistance en flexion composée

Les étapes de calcul de résistance sont :

 Déterminer les sections dangereuses ( zone où les efforts internes sont


maximums) et les points dangereux de la section (points les plus éloignés de
l’Axe neutre)
 Évaluer la valeur de la contrainte normale et vérifier si la valeur maximale de
cette contrainte calculée est inférieure à la valeur admissible du matériau (

1-3-Compression excentrée d’une barre à grande rigidité

Expression de la contrainte

Après section, N=-P

Axe Neutre

Alors
, l’équation est sous la forme az+by+c=0

CHAPITRE 2 : Flambement des poteaux et poutres

2-1- GENERALITE

Tous les éléments comprimés, il faut distinguer les éléments couts et longs. Une
barre courte soumise à une force de compression suivant la fibre moyenne se
comporte dans le domaine élastique comme une barre en traction, c’est-à-dire
qu’elle obéit à la loi de Hooke.

La contrainte de compression se calcule par la relation

En outre lorsque la contrainte de compression δ dépasse la contrainte à la limite


d’élasticité δe , la barre se déforme d’une façon permanente et est inutilisable.
Une barre courte résiste donc à une force de compression maximale égale à celle à la
limite d’élasticité. La résistance maximale dépend de la limite d’élasticité du
matériau. Les mêmes principes appliquent aux poteaux cours.
Considérons maintenant un poteau élancé. C’est-à-dire un poteau dont les
transversales sont vis-à-vis faibles de sa longueur.
On suppose qu’il est articulé à ses deux extrémités. Ce poteau est soumis à l’action de
deux forces de compression P suivant sa fibre moyenne. On augmente graduellement
la valeur des forces P. si le poteau est idéal c’est-à-dire parfaitement droit, la
compression bien centrée et le matériau parfaitement homogène, le poteau restera
droit pour l’action de ses forces. Il est donc en équilibre stable.
Lorsque l’on applique une force latérale au poteau, le poteau va se déformer avec
une flèche y. si la force de compression P est faible après la suppression de la force
latérale, le poteau reviendra à sa forme rectiligne, donc à sa forme d’équilibre stable.
Lorsque la compression P est égale à une certaine valeur Pcr appelé force ou charge
critique, après suppression de la force latérale, le poteau restera dans sa forme
fléchis. On donne le nom d’instabilité élastique ou de flambement à cette
modification de la forme d’équilibre stable du poteau.
Le flambement est donc un phénomène complexion qui engendre une flexion dans
les pièces longues et droites soumises à un effort de compression uniforme mais qui
peut se produire aussi dans les cas des pièces travaillants à la flexion.
2-2-Formule d’Euler
L’étude de la stabilité des systèmes élastiques a été fait par illustre mathématicien
Léonard Euler
Supposons une barre soumise à un effort de compression Pcr et lié aux extrémités
par des articulations.
L’équation générale de la flexion d’une barre pour des petites déformations a pour
expression ;

EI y’’=M ⟹ , dans cette expression on prendra I = Imin car la flexion


(flambement) se produit perpendiculairement à l’axe ayant la faible rigidité (faible
inertie).
Le moment fléchissant M d’une section quelconque et de déflexion y a pour valeur

Soit , Posons
On obtient alors l’équation différentielle de second degré sans second membre
suivant ; dont les solutions sont sous la forme
Les constantes c1 et c2 doivent être choisi de manière à satisfaire les conditions au
limite.

 Pour x=0, y=0 l’équation devient ;


 Pour x=l ; y(l)=0 ; l’équation devient
Or c2=0 alors on a ;
Cette équation admet deux solutions
C1=0 ou sinkl=0
Sinkl=0 ⟹ kl = n avec n Є Z*

; Alors

(Formule d’Euler)

 Pour n=1, Pcr est appelé 1ère sollicitation critique on a, et l’équation

de la déformé s’écrit , c1=cst ce qui donne à la barre la forme

d’une demi-onde sinusoïdale de flèche maximale égale à y=c1 car

 Pour tout élément ,n Є Z*,


n=1
n=2

n=3

Constitue la 1ère force critique qui est d’ailleurs la plus


importante.
L : la longueur réelle de la barre I=Imin

2-3-Longueur de flambement d’une barre.

La longueur de flambement est définie par la formule où l est la longueur réelle de


la barre et est un coefficient numérique dépendant du mode de fixation de la barre à ses
extrémités. Ce coefficient montre par combien de fois il faut multiplier la longueur d’une barre
articulée aux deux extrémités pour que sa force critique soit égale à celle de la barre de longueur l
dans les conditions de fixation envisagée.

Variation de en fonction du mode de fixation

 Articulé aux deux extrémités

=1

 Encastré aux deux extrémités

=0.5
 Un encastré et libre

=2
 Un encastré et un articulé

=0.7

2-4-Contrainte critique-contrainte d’Euler


Or alors on a ;

or

Alors on a ;

Introduisons la notion d’élancement qui est une caractéristique de la barre.


Cette quantité caractérise la tendance de la barre au flambement. On a donc

Si l’on veut que cette barre résiste en toute sécurité, on est conduit à ne prendre

pour contrainte admissible de travail, la fraction de la contrainte critique . Cette


dernière est appelé contrainte d’Euler noté

On prend souvent Є pour l’acier

Є pour la fonte
Et =10 pour le bois.

Validation de la formule d’Euler


La contrainte d’Euler doit être inférieur ou égale à la contrainte du matériau.

La contrainte d’Euler cesse d’être applicable comme devient inférieur à une


certaines limites

En effet quant
Posons
La condition d’application de formule d’Euler est donc

où est l’élancement limite


2-5-FORMULE DE JASSINSKI
Au-delà de la limite de proportionnalité (domaine élastique du matériau), on calcul la
contrainte critique par la formule de JASSINSKI.

où a, b et c sont des coefficients expérimentaux.


Les valeurs de a, b et c en kgF/cm² sont :
Pour le bois
a=293 ; b=1.94 ; c=0
Pour la fonte
a=7760 ; b=1.2 ; c=0.53
Pour l’acier doux
a=3100 ; b=11.4 ; c=0
Pour HA
a=4640 ; b=36.17 ; c=0
2-6-FORMULE DE RANKINE

Elle permet de déterminer la contrainte admissible de flambage et de ramener


aussi le calcul de la barre. En admettant pour contrainte admissible cette valeur
admissible , la contrainte admissible de flambage est obtenue en divisant la

contrainte admissible de compression simple par le coefficient « ≫dit


coefficient de Rankine qui est toujours supérieure à 1.
Contrairement à ce qui se passe pour la formule d’Euler, la formule de Rankine
demeure valable quel que soit la valeur de . Alors le calcul des contraintes dans la

section est obtenu par la relation :


K’ est un coefficient variable avec le matériau

Pour le fer et les aciers :

Pour la fonte :

Pour le béton :
Vérification à effectuer lors du calcul d’une barre comprimée, quand on calcul une
barre comprimée, on procède à deux vérification.
 Calcul de la résistance

 Calcul de la stabilité

Pour l’acier

Pour la fonte et

Pour le bois.

CHAPITRE 3 : TORSION
3-1-Définition
Une barre est sollicitée en torsion
lorsque les actions aux extrémités se
résident à deux moments de torsion Mt
de sens opposé portés par la ligne
moyenne(lm).
Ex : les pylônes, échangeur, les
bâtiments dans les zones sismiques,
ponts suspendus etc…
Nous aborderons dans ce chapitre la flexion pure qui n’est rien d’autre que l’effort
produit par un moment de torsion dans la section d’une barre.
La flexion est dite pure

La flexion d’une barre circulaire présente en générale deux intérêt :


 Elle est fondée sur l’expérience. Sa formulation analytique donne des résultats
similaires à ceux obtenus de façon expérimentale.
 Elle est très répandue dans la construction mécanique
Considérons un barreau rigidement maintenu à un extrémité et sollicité par un
moment de torsion.

Lorsqu’on assimile le déplacement MM’ à un segment de droite on à;

Avec , l’angle de rotation unitaire.

Cet angle, lorsqu’il atteint une certaine quantité provoque l’écoulement du


matériau.

3-2-Moment de torsion
Il peut arriver que certains nombres de couple de force agissant le long d’un
barreau (arbre). Il est commode d’introduire une nouvelle grandeur de Mt qui
peut être définie pour une région de barreau comme la somme algébrique de
moment des couples appliqués existants sur un coté de la section considérée.
Ce moment se détermine par la méthode des sections. La valeur des moments
de torsion Mt dans une section arbitraire du barreau est donnée par la
relation :

Avec M, le moment extérieur de toutes les couples de force concentrées et m,


l’intensité des moments extérieurs distribués suivant une longueur l du
barreau.
CONTRAINTE DE CISAILLEMENT DUE AU MOMENT DE TORSION

Pour de très faible quantité,

Le glissement maximal lorsque = R, alors on a ;


D’après la loi de Hooke dans le domaine élastique de la matière, nous avons ;

or alors

Avec G, le module de colon.


En considérant un effort de torsion dF , on a;

Avec , le moment d’inertie polaire


Pour une barre circulaire,
d, le diamètre du barreau.

Comme , on a ;

Pour information, le moment M d’un couple de force mesuré en N.m, avec le nombre

de tour par minute en et N, en cheval sont alignés par les relations

Et ( N en kw)

Dans le système international, la relation entre le M, la vitesse Angulaire et la

puissance (en W) est donnée par


3-3-Hypothèse et déformation en torsion
Les déformations en torsion sont les suivantes :
 La longueur et le diamètre de la barre restent constants après déformation.
 Les lignes génératrices restent rectilignes après déformation.
 Les surfaces planes restent planes après déformation (hypothèse de Bernoulli)
La déformation angulaire ou la distorsion est donnée par la relation :

l’angle de torsion relatif


Pour déterminer la rotation totale, on utilise la relation :
Avec G , la rigidité en torsion

3-4-Contrainte en torsion
Dans un arbre cylindrique soumis à un moment de torsion Mt, la contrainte de
cisaillement qui n’est rien d’autre que la contrainte tangentielle est donnée par la
relation

La contrainte tangentielle maximale est égale à ;

Avec , le module de résistance en torsion ou module de résistance


polaire.
3-5-Energie potentielle de déformation en torsion
La formule générale donnant la valeur de l’énergie potentille de déformation
élastique accumulée dans un barreau pendant la torsion est égale à :

3-6-RESISTANCE ET RIGIDITE EN TORSION


Condition de résistance

Condition de rigidité

CHAPITRE 4 : CALCUL DES POUTRES HYPERSTATIQUES

4-1-Généralité
Une structure est dite hyperstatique lorsque le nombre d’équation et d’effort interne
connus sont insuffisant pour la résoudre. Elle comprend plus d’élément ou de liaison
qui n’est strictement nécessaire pour garantir l’équilibre.
A titre d’exemple une poutre plane chargée verticalement et fixé à trois appuis. Cette
poutre est hyperstatique car même avec la suppression d’un appui, la structure reste
stable. Le nombre d’inconnu supplémentaire est appelé degré d’hyperstaticité noté
Lo. Si r est le nombre de réaction aux appuis.
ncf , le nombre de contour fermé
n, le nombre d’équation de la statique (n=3 dans le plan et n=6 dans l’espace) et q le
nombre d’équation supplémentaire.

Plusieurs méthodes permettent de r résoudre les systèmes hyperstatiques : méthode


des trois moments ou la méthode de Clapeyron, méthodes des forces, méthode des
déplacements, méthode des rotations, méthode Hardy-Cross.
4-2-Calcul des poutres hyperstatiques par la méthode des trois moments
Poutre sur trois appuis.

La méthode des trois moments propose de remplacer le système S par un système So


auquel on associe une condition cinématique. Le système So se décompose alors en
deux parties.

Système isostatique équivalent


Le système S est équivalent au système So à condition de vérifier la condition
suivante :

Cette formule est valable pour les poutres continuent à inertie constante.
Dans cette condition, si est la rotation de droit au point A2 de la poutre A1A2
sous l’effet de la charge et la rotation de gauche au point A1 de la poutre AoA1

sous l’effet de la charge , le moment fléchissant du à la charge dans la poutre


isostatique AoA1 et le moment fléchissant du à dans la poutre isostatique
A1A2.

Autre méthode pour déterminer et

Si Sg est le moment statique de la section F1 et Sd le moment statique de la section


F2 ( la surface de l’épure du moment fléchissant de la 2ème travée).

Avec la position du centre de gravité de F1 par rapport à l’appui gauche et la


position du centre de gravité de F2 par rapport à l’appui droit.

Condition :
4-2-1-Détermination des réactions aux appuis
On peut obtenir la réaction Ri exercée par l’appui i , un appui quelconque de la
poutre continue comme étant la somme des réactions par l’appui i des deux poutres
adjacentes. Ces réactions sont déterminées par les équations de la statique.

Remarque
FIN

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