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7 Forces centrales

7.1 Problèmes de khôlle


7.1.1 Correction – Trajectoire d’un système masse-ressort
1. Le système M est soumis à son poids, à la réaction du support et à la force de rappel du ressort. Dans
# ” #”
la base polaire associée au plan xOy, on peut exprimer les vecteurs OM = re#”r et F = −k(r − `0 )e#”r .
# ” #” # ” #” #”
On en déduit que le moment de la force de rappel du ressort est M(F ) = OM ∧ F = 0 . Le
théorème du moment cinétique s’écrit alors :

#”
dL #”
= 0
dt

Le moment cinétique calculé par rapport au point O est donc bien conservé.
#” # ”
2. Par définition L(t = 0) = OM0 ∧ #” v (t = 0) = `1 u# ”x ∧ mv0 u#”y = m`1 v0 u#”z . Cette expression reste
valable en base polaire.
#” #” #”
Par définition , L(t) = re#”r ∧ m(ṙe#”r + rθ̇e#”θ ) = mr2 θ̇e#”z et on a montré que ddtL = 0 . On en déduit
que :
r2 θ̇ = `1 v0

3. L’énergie cinétique est Ec = 12 mv 2 = 12 m ṙ2 + (rθ̇)2 .


 

Le poids et la réaction du support ne travaillent pas, et l’énergie potentielle du ressort peut s’ex-
primer par Ep = 12 k(r − `0 )2 .
L’énergie mécanique s’en déduit :

1 1 1
Em = Ec + Ep = mṙ2 + m(rθ̇)2 + k(r − `0 )2
2 |2 {z2 }
Ep, eff

dE
p, eff `2 v 2
4. Il faut commencer par tracer la courbe d’énergie potentielle effective. On calcule dr = −m 1r30 +
k(r − `0 ). Cette dérivée est négative puis positive et la fonction Ep, eff , strictement positive, passe
par un minimum. Un tracé qualitatif est donné ci-dessous :
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Ep, eff
Em
r1 r2

• •

Ep, eff
0

0 0.5 1 1.5 2
r/`0

Dans ce graphique l’axe des ordonnées est une énergie potentielle, mais on peut également y faire
figurer l’énergie mécanique qui est constante puisque les seules forces qui travaillent sont conserva-
tives.
Or 12 mṙ2 ≥ 0 et la courbe d’énergie mécanique est nécessairement au-dessus de celle de l’énergie
potentielle effective. Les intersections entre les deux courbes donnent les rayons r1 et r2 demandés.
5. En r = ri , on a Ep, eff = Em et on en déduit 21 mṙ2 = 0 et la norme de la vitesse est vi = ri θ̇ = ri `1rv20 .
i
On en déduit :
`1 v0 `1 v 0
v1 = et v2 =
r1 r2

6. Pour que la vitesse #”


v s’annule il faudrait que simultanément ṙ et rθ̇ s’annulent. Or ṙ ne s’annule
qu’en r = ri où l’on a montré que v 6= 0.

7.1.2 Corrigé - Modèle de Bohr


#” qq 0 #”
= − 4πεe 0 r2 e#”r .
2
1. Il s’agit de la force d’interaction de Coulomb : F = e
4πε0 r2 r
#” #” e2
Cette force est conservative et dérive du potentiel tel que dEp = −F · d` d’où dEp = 4πε0 r2
dr, soit
enfin
e2
Ep = − + cste
4πε0 r
2. En négligeant le poids dans le bilan des forces, la seule force de Coulomb est centrale et le théorème
#” #”
du moment cinétique montre que ddtL = 0 , le vecteur moment cinétique est une constante du
mouvement et le mouvement est donc plan.
On peut se placer en coordonnées cylindriques et écrire −mrθ̇2 = − 4πεe 0 r2 , et en utilisant v = rθ̇,
2

il vient s
e2
v=
4πε0 mr

L’énergie mécanique de l’électron est

1 e2 e2 e2
Em = mv 2 + Ep = − =−
2 8πε0 r 4πε0 r 8πε0 r
#” # ”
3. Par définition, L = P M ∧ m #”
v = mrn vn u#”z dont on déduit
s
me2 rn
LP =
4πε0

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q
me2 rn
4. En utilisant la relation proposée par Bohr, il vient 4πε0 = n~, soit encore :

4πε0 ~2 2
rn = n
me2

5. L’énergie mécanique devient


e2 E0
Em = − =− 2
8πε0 rn n

me4
avec E0 = ' 13,6 eV .
32π 2 ε0 2 ~2

7.1.3 Correction – Gravity


# ”
1. En notant e#”r le vecteur unitaire e#”r = TM
TM , il vient

#” M0 m #”
F = −G er
TM2
#” # ” dE
On note r = T M , par définition F = − grad Ep , dont on déduit −G Mr02m = − drp . La résolution de
cette équation conduit alors à la relation Ep (r) = −G Mr0 m + cste. En supposant cette énergie nulle
à l’infini, il vient
M0 m
Ep (r) = −G
r
2. L’application du PFD à l’astronaute en trajectoire circulaire, il vient, en projection sur e#”r : −mrθ̇2 =
−G Mr02m . En coordonnées polaires, la vitesse s’écrit #”
v = rθ̇e#”θ = v e#”θ où v = cste. On en déduit que
T = 2πθ̇
et que
T2 4π 2
=
r3 M0 G

L’énergie mécanique que l’astronaute est Em = Ec + Ep = 21 mv 2 − G Mr0 m . Or 12 mv 2 = 12 mr2 θ̇2 =


1 GM0
2 m r . On en déduit
GM0 m
Em = −
2r
 2  3
TS rS
3. Les deux corps obéissent à la loi de Képler, et on peut donc écrire TH = rH . On en déduit

3/2
rS

TS = TH ' 93 min
rH

2πr
Les vitesses se déduisent de v = T soit

2πrH 2πrS
vH = ' 7,6 × 103 m · s−1 et vS = ' 7,7 × 103 m · s−1
TH TS

4. On peut proposer le tracé suivant, qui n’est bien sûr pas à l’échelle :

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Hubble
ISS
orbite
Terre
de transfert

5. L’énergie mécanique se déduit des résultats précédents

GM0 m
Em = −
rS + rH

6. À l’apogée l’énergie mécanique est toujours la même, mais peut s’exprimer également selon Em =
1 2 GM0 m
2 mvapo − rH . La période est introduite grâce à la troisième loi de Képler :

s
2πrH 2rS
vapo = ' 7,5 × 103 m · s−1
TH rS + rH

En suivant le même raisonnement, il vient


s
2πrS 2rH
vpér = ' 7,7 × 103 m · s−1
TS rS + rH

, en fonction de rH , TH et rS . L’astronaute peut gérer sa vitesse par l’éjection de gaz dans la bonne
direction. Cependant moduler sa vitesse de presque 200 m · s−1 ne paraît pas évident. . .
7. Sur l’orbite de transfert, l’astronaute est soumis à la seule attraction terrestre et suit donc la loi de
Képler. Il ne parcourt qu’une demi ellipse, et il vient alors
3/2
TH rS + rH

Ttrans = ' 47 min
2 2rH

7.1.4 Corrigé - Satellite et frottements


1. On suppose que le référentiel terrestre est galiléen, et on peut écrire le principe fondamental de
la dynamique appliqué au système {satellite} de masse m soumis à l’interaction gravitationnelle
#”
F = −G mrT2m u#”r .
En supposant un mouvement circulaire, et en projetant le PFD sur les axes d’une base de projection
2
(
−mrθ̇ = −G mrT2m
polaire, il vient : . On en déduit
mrθ̈ = 0

θ̇ = cste

et le mouvement est bien uniforme.


#” #”
2. L’énergie potentielle se déduit de dEp = −F · d` = G mrT2m dr. On en déduit

mT m
Ep = −G + cste
RT + h0

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7. Forces centrales 7.1. Problèmes de khôlle

L’énergie cinétique est Ec = 12 mv 2 où v = Rθ̇. Or le PFD nous donne mv 2 = G mTr m dont on déduit

mT m
Ec = G
2(R + h0 )

L’énergie mécanique est Em = Ec + Ep dont on déduit

mT m
Em = −G
2(R + h0 )
q
2π 4π 2 r3
3. Une révolution a lieu en une période T d’où ∆h = −αT avec T = θ̇
= GmT . On en déduit

s
4π 2 (RT + h)3
∆h = −α
GmT
q
4. La relation v = Gm r
T
reste valable, on en déduit ln v = cste − 21 ln r d’où dv 1 dr
v = − 2 r . Si le rayon
reste presque constant sur un tour, alors la vitesse également et on peut conclure que :
s
∆v 1 ∆h α 4π 2 (RT + h)
'− = >0
v0 2 RT + h0 2 GmT

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