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Cours Physique - Mpsi - NNN
Cours Physique - Mpsi - NNN
COURS DE PHYSIQUE
MPSI
- ÉLECTRONIQUE -
- OPTIQUE -
SAID ELFILALI
1
Première partie
ÉLÉCTROCINÉTIQUE
1
2
CHAPITRE 6
6.1 INTRODUCTION
◮ L’éléctrocinétique :
Il s’agit de l’étude du transport d’information (courant électrique) dans des réseaux élec-
triques.
◮ Cadre de l’étude :
L’étude de l’éléctrocinétique se fait dans le cadre de l’Approximation des états (ou ré-
gimes) quasi-stationnaires ( quasi-permanent ) noté ARQP ou AEQS (plus de détail voir
SPE). En effet :
L’approximation des états quasi-stationnaires consiste à limiter l’étude des réseaux élec-
trocinétiques à des dimensions maximales ℓmax et à des durées minimales τmin vérifiant la
condition suivante :
ℓmax
≪ co c0 = 2, 99792458 108 ms−1
τmin
2
3
CHAPITRE 6. LOIS GÉNÉRALES DANS L’A.R.Q.P -MPSI- 6.2. COURANT ÉLECTRIQUE
Exemples
⊲ Pour un circuit de dimension ℓmax = 3 m, on trouve τmin ≫ 10−8 s ; on pourra
donc se placer dans le cadre de l’ARQP pour l’étude d’un signal de fréquence
fmax ≪ 108 Hz = 100 MHz, ce qui correspond à ce qu’on appelle électronique
basse fréquence.
⊲ Par contre, l’électronique de haute fréquence peut imposer la miniaturisation
des circuits, sous peine de sortir du domaine de l’ARQP ; ainsi à la fréquence
de réception des signaux de téléphonie cellulaire ( f = 1800 MHz donc τmin =
5, 6.10−10 s). l’ARQP impose ℓmax ≪ 17 cm, ce qui est nettement plus restrictif.
⊲ Pour le courant industriel, à la fréquence f = 50 Hz, donc avec τmin = 20
ms ; la condition de l’ARQP impose donc : ℓmax ≪ 6000 km : cette condition est
aisément remplie pour un réseau domestique ou une installation industrielle. Par
contre, dans un réseau d’alimentation de puissance à l’échelle continentale, il est
indispensable de prendre en compte les effets de propagation.
Remarque
Le sens du courant est le sens du déplacement des porteurs de charges positifs.
La loi des nœuds est une conséquence de la conservation de la charge électrique dans
le cadre de l’ARQP. La charge électrique ne peut pas s’accumuler au niveau des nœuds.
X X X
N
ie = i s ⇐⇒ εk i k = 0
k=0
avec ε2 = 1.
C’est la première loi de Kirchhoff .
◮ On admet que la somme algébrique des tensions (ou différence de potentiel ) dans une
maille est nulle : c’est la deuxième loi de Kirchhoff.
X
N
εk u k = 0
k=0
i(t)
D
u(t)
La puissance électromagnétique reçue par le dipôle D est donnée par :
P = uAB(t)i(t)
Remarque
On adopte la convention thermodynamique :
• L’énergie reçue par un système sera comptée positive.
• L’énergie fournie par un système sera comptée négative.
i(t) i(t)
D D
u(t) u(t)
Convention générateur Convention récepteur
CHAPITRE 7
7.1 Définition
Soit un dipôle D traversé par un courant i(t) maintient entre ces bornes une tension u(t).
i(t)
D
u(t)
Le dipôle D est dit linéaire si le courant i(t) et la tension u(t) sont reliés par une équation
linéaire.
Exemples :
Le conducteur ohmique ; le condensateur ; la bobine ; le générateur (dans le domaine de
linéarité ) ;· · · .
u = Ri
6
7
CHAPITRE 7. CIRCUITS LINÉAIRES -MPSI- 7.2. MODÉLISATION DES DIPÔLES PASSIFS LINÉAIRES
1 ℓ 1 ℓ
R= =ρ =
G S σS
◮ Des résistances sont montées en parallèle, s’elles sont maintenues par la même ten-
sion, et on a :
1 X 1i=N
=
Re i=1
Ri
Application :
Deux résistances R1 et R2 en parallèle, donc :
R1 R2 Produit
Re = =
R1 + R2 S omme
En continue :
W J = RI 2 ∆t =⇒ P J = RI 2
7.2.2 Le condensateur
7.2.2.1 Modélisation
Constitué par deux conducteurs en influence totale, séparés par un diélectrique (papier
,mica ,plastique,.....) ; on le modélise par une capacité C en parallèle avec une resistance
de fuite R f .
Diélectrique
C
A B A B
≡
Rf
Convention gé-
Convention récepteur
nérateur :
+q −q
A +q −q
B A
B
i
i
u
q dq u
u= ; i= >0 q dq
C dt u= ; i=− <0
C dt
Le condensateur se charge
Le condensateur se décharge
Remarque
1 Pour un condensateur plan dont les armatures ont une section S et séparées
par une distance e, on a :
S
C = εo
e
q2 ∆E pe 1 ∆q2
E pe = =⇒ P(t) = lim = lim
2C ∆t→0 ∆t 2C ∆t→0 ∆t
Remarque
La tension aux bornes du condensateur, ainsi sa charge sont des fonctions conti-
q(t)
En effet : on suppose qc est discontinue ; c’est
à dire : ∆qc , 0 ∀ ∆t < ε.
Si qc est discontinue, alors q2c est discontinue,
ce qui donne : ∆qc
2
1 ∆q
P(t) = lim → ∞ impossible physi-
2C ∆t→0 ∆t
quement .
Donc : La charge (la tension ) du conden-
to t
sateur est continue en fonction du temps.
Remarque
La valeur de C, la tension Umax , ainsi la polarité sont données par le constructeur.
7.2.3 La bobine
Une bobine est un fil conducteur enroulé sur un isolant.
7.2.3.1 Modélisation
On modélise une bobine par une inductance L en série avec une résistance r.
L r
i
En convention récepteur, on a :
di
u=L + ri
dt
Remarque
◮ Pour les bobines sans noyau de fer : L = cte(i), L ne dépend pas de i. Par contre
les bobines avec noyau de fer L = L(i).
Mais pour i faible, on peut considérer L ≃ cte (un DL à l’ordre 0 au voisinage de
i).
1
◮ L’énergie d’une bobine parfaite (r = 0) : E pm = Li2 .
2
◮ Association des bobines parfaites :
1 P1
⋆ Parallèle : = Li
LP
e
⋆ Série : Le = Li
IN
Ik
I I
I1
1 P 1
k=N
Soit Re la résistance équivalente ; c’est à dire : = ; on a donc :U = Rk Ik = Re I avec
Re k=1 Rk
I le courant principal ; il en résulte que :
Re
Ik = I
Rk
R2 R1
I1 = I et I2 = I
R1 + R2 R1 + R2
Remarque
I
Si R1 = R2 =⇒ I1 = I2 = : méthode demi-courant, utilisée pour déterminer les
2
résistances de faibles valeurs (voir TP).
U RN
Rk Rk
Uk = U = k=N U
Re P
Rk
k=1
R1 R2
U1 = U et U2 = I
R1 + R2 R1 + R2
Remarque
U
Si R1 = R2 =⇒ U1 = U2 = : méthode demi-tension, utilisée pour déterminer les
2
résistances de grandes valeurs (voir TP).
I
Circuit
bc
B
U AB
linéaire
bc A
I
bc
A
IN RN U AB
bc
B
U AB
I = IN − = IN − G N U AB
RN
I rth
bc
A
E th U AB
bc
B
E th U AB
U AB = E th − rth I =⇒ I = −
rth rth
E th
IN = et rN = rth
rth
I4
R4
I5
I1
V1 b R1 b R3 b V3
M I3
I6
R2
I2
b
V2
On a :
I1 + I2 + I3 + I4 − I5 + I6 = 0
V1 − V M
I1 = = G1 (V1 − V M )
R1
V2 − V M
I2 = = G2 (V2 − V M )
R2
V3 − V M
I3 = = G3 (V3 − V M )
R3
V4 − V M
I4 = = G4 (V4 − V M ) G1 (V1 − V M ) + G2 (V2 − V M ) + G3 (V3 − V M ) + G4 (V4 − V M ) − I5 + I6 = 0
R4
On tire que :
P
−I5 + I6 + G1 V1 + G2 V2 + G3 V3 + G4 V4 Gi Vi + εIi
VM = = P
G1 + G2 + G3 + G4 Gi
CHAPITRE 8
RÉGIME TRANSITOIRE
0 t
R
(1) i(t)
K
(2)
E C u
14
CHAPITRE 8. RÉGIME TRANSITOIRE -MPSI- 8.1. CAS DU CIRCUIT (R-C)
15
q(t) = Ae−t/τ + CE
dq t E
i(t) = = Im e− τ avec Im =
dt R
Remarque
On a : i(0− ) = 0 , i(0+ ) = Im on tire que i(t) est discontinu .
Représentation graphique
u(t) i(t)
E
Im =
R
E
t t
tM t
du(t) E
k= =
dt t=0 τ
L’intersection des deux droites au point M en t M = τ.
Propriété
L’intersection de la pente à l’origine avec le régime permanent se fait en
t = τ = RC
63% E
τ t
1
t = τ =⇒ u(τ) = E(1 − ) = 0, 63 E = 63%E
e
Propriété
On retient que lors de la charge, la valeur 0, 63 E = 63%E correspond à t = τ.
u(t)
E
90% E
tm = t2 − t1
10% E
t1 t2 t
On définit le temps de montée tm par :
tm = t2 − t1 = τ ln 9 ≃ 2, 2τ.
Remarque
L’influence de la constante de temps τ sur la durée de la charge.
Pour cela traçons la charge pour différentes valeurs de τ :
u(t)
63% E
τ1 < τ2 < τ3
τ1 τ2 τ3 t
18
Notation
La constante du temps τ = RC augmente avec la résistance du conducteur oh-
mique, ainsi la capacité du condensateur.
E 1
i= − q
R RC
1
C’est l’équation de la trajectoire de phase : droite de pente − .
RC
Lorsque E varie, alors la trajectoire de phase décrit des droites parallèles.
i(t)
q(t)
19
On appelle :
q2
Wc = : énergie totale emmagasinée dans le condensateur.
2C
δWg = Eidt : énergie élémentaire fournit par le générateur.
δW J = Ri2 dt : énergie élémentaire dissipée par effet Joule dans le circuit.
Z t Z t Z q
2 q
Eidt = Ri dt + dq
0 0 0 C
E −t/τ
q(t) = CEe−t/τ =⇒ u(t) = Ee−t/τ k i(t) = − e
R
u(t)
E
90% E
tm = t1 − t2
10% E
t1 t2 t
• Lors de la décharge on a :
td = t10% − t90%
• q(τ) = 0, 37CE
• Le régime permanent est q = 0 (q(t) est une fonction décroissante).
1
i=− q
RC
20
Remarque
• Si on remplace le générateur E et l’interrupteur K par un générateur délivrant
un signal rectangulaire (E,0) on obtient le signal suivant :
L
(1) i(t)
K
(2)
E R
21
di
L’interrupteur k est en position (1) : E = Ri + L
dt
Donc :
di R E
+ i=
dt L L
L
τ= : constante du temps
R
Et en tenant compte que le courant qui traverse une bobine est continu alors on trouve
que :
E
i(t) = Im (1 − e−t/τ ) avec Im =
R
i(t)
Im
63% Im
τ t
di
uL (t) = L = Ee−t/τ
dt
uL (t)
37% E
τ t
22
8.2.1.2 Portrait de phase
E di E
On a : i = (1 − exp(−t/τ)), ainsi : = exp(−t/τ)
R dt L
di E R
= − i
dt L L
R 1
Le portrait de phase est l’ensemble des droites parallèles de pente : − =−
L τ
di(t)
dt
i(t)
Wg = W J + Wm
di
Ri + L =0
dt
E
Les conditions initiales sont : i(0) = .
R
Par changement d’origine des dates, la solution s’écrit :
E −t/τ
i(t) = e
R
uL (t) = −E e−t/τ
23
i(t) uL (t)
Im
t −E
On vérifie bien que le courant qui traverse la bobine est continu par contre la tension
pas forcément continue.
L C
i(t)
1
Lq̈ + Rq̇ + q = 0 =⇒ LC ü + RC u̇ + u = 0
C
On poser
:
1
◮ ωo = : pulsation propre.
LC
R ωo
◮ 2α = = ;α cœfficient d’amortissement et Q le facteur de qualité.
L Q
La forme canonique de l’équation différentielle sera :
24
′
8.3.1.1 Régime apériodique ∆ >0
1
∆′ > 0 =⇒ α > ωo : Q <
2
p
Deux racines réelles distinctes : r± = −α ± α2 − ω2o
√ √
r+ t r− t −αt α2 −ω2o t − α2 −ω2o t
q(t) = Ae + Be =⇒ q(t) = e [Ae + Be ]
25
i(t)
q(t)
Trajectoire de phase est une courbe ouverte caractéristique d’un système apé-
riodique.
8.3.1.2 Régime critique ∆′ = 0
1
∆′ = 0 =⇒ α = ωo : Q =
2
Deux racines réelles confondues : r+ = r− = −α = −ωo
q = (c + dt)e−αt
Conditions initiales :ωo = 1; Q = 0.5; q(0) = 5; i(0) = 0 =⇒ q(t) = 5 exp(−t) + 5t exp(−t); i(t) =
−5t exp(−t)
26
q(t)
De même :
i(t)
q(t)
27
Remarque
• Le régime critique est le régime le plus rapide qui tend vers le régime perma-
nent (q = 0).
• Si c = 0 alors q(t) = dt e−αt
Représentation temporelle
q(t) i(t)
t
t
Portrait de phase
i(t)
q(t)
1
∆′ < 0 =⇒ α < ωo : Q >
2
∆′ = α2 − ω2o = i2 Ω2 avec :Ω2 = ω2o − α2
Deux racines complexes conjuguées : r1 = −α + iΩ etr2 = −α − iΩ.
Donc la solution s’écrit :
2π To To
T= = r = r
Ω α 1
1 − ( )2 1−
ωo 4Q2
28
Representation graphique
La fonction q(t) est le produit d’une fonction périodique est une fonction non périodique
(amplitude), et puisque
−C e−αt 6 C e−αt cos(Ωt + ϕ) 6 C e−αt
Alors, on représente les deux enveloppes, puis la fonction q(t) (q(t) ne peut pas dépasser
√
l’enveloppe.) α = 0.5, ωo = 9, 25, Ω = 3, ϕ = 0, qo = 1 =⇒ q pp = e−0.5t cos 3t
Representation graphique
De même :
i(t) 29
i(t) 30
q(t)
Remarque 31
2π 2π 2π 2α 1
◮ On a : T = =⇒ T = r Et comme : T o = ; ainsi : = Q:
Ω α 2 ωo ωo Q
ωo 1−
ωo
étant le facteur de qualité ; alors :
To To
T= r = r
α 2 1
1− 1−
ωo 4Q2
Aspect énergétique :
1 1 1
On a : Lq̈ + Rq̇ + q = 0 =⇒ ( Li2 ) + Ri2 dt + d( q2 ) = 0
C 2 2C
1 2
• δWe = d( q ) : l’énergie électrostatique élémentaire emmagasinée par le condensa-
2C
teur.
1
• δWm = d( Li2 ) : l’énergie magnétique élémentaire emmagasinée par la bobine.
2
• δWe = Ri2 dt : l’énergie élémentaire dissipée par effet Joule dans la résistance.
We + W J + W m = 0
Décrement logarithmique
On définit le décrement logarithmique par :
δ = αT
On a :
⊲ u(t) = Ae−αt cos(Ωt + ϕ)
On en déduit que :
1 u(t)
δ = αT = ln
n u(t + nT )
Si n = 1 alors :
u(t)
δ = αT = ln
u(t + T )
L C
i(t)
E R
L’équation différentielle
di 1 dq
On a :E = L + (R + r)i + q et comme : i = = q̇ convention récepteur et en posant
dt C dt
α 1
2α = et ω2o =
R+r LC
Alors la forme canonique de l’équation différentielle est :
E
q̈ + 2αq̇ + ω2o q =
L
Donc :
q(t) = CE(1 + e−αt cos(ωo t))
Ainsi :
i(t) = −CEe−αt (α cos ωo t + ωo sin ωo t)
Representation graphique
Représentation de la charge
q(t)
34
CE(1 + exp(−αt)
CE
CE(1 − exp(−αt)
Représentation du courant
i(t) 35
i(t)
36
q(t)
Representation graphique
CHAPITRE 9
Définition
Un signal alternatif est un signal qui n’admet pas de composante continue (sa
valeur moyenne est nulle :< u(t) >= 0) ,en effet son expression, lorsqu’il est sinu-
soidal ; s’écrit sous la forme :
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ)
avec :
• Xm : amplitude du signal (valeur positive).
• ωt + ϕ : la phase à l’instant t.
• ϕ : La phase à l’origine, c’est à dire la phase pour t = 0.
• ω : la pulsation.
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ)
37
CHAPITRE 9. RÉGIME ALTERNATIF SINUSOIDAL -MPSI- 9.1. AMPLITUDE ET IMPÉDANCE COMPLEXES
π
⊲ arg( ja)(a < 0) = − ⊲ = z1 + z2 = z1 + z2 ⊲ z1 /z2 = z1 /z2
2 38
Si Z = a + jb =| Z | e jθ alors :
√ b ℑ(Z)
⊲ | Z |= a2 + b2 ⊲ sin θ = √ =
a2 + b2 |Z|
a ℜ(Z) b ℑ(Z)
⊲ cos θ = √ = ⊲ tan θ = =
a2 + b2 |Z| a ℜ(Z)
La notation complexe consiste à associer, à une fonction sinusoïdale un nombre com-
plexe :
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ) → x(t) = Xm cos(ωt + ϕ) + jXm sin(ωt + ϕ)
=⇒ x(t) = Xm e j(ωt+ϕ) = Xm e jϕ e jωt avec : x(t) = ℜ(x(t))
x(t) = Xm e jϕ e jωt
Xm
On rappelle que pour un signal sinusoidal Xe = √ : Valeur efficace.
2
On pose :
X m = Xm e jϕ =⇒ Xe = Xe e jϕ
On conclut que :
X m = X 1m + X 2m
Propriété
Linéarité
L’addition de deux fonctions sinusoïdales de même pulsation ω est équi-
valent à l’addition des amplitudes complexes en notation complexe.
⋆ Dérivation :
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ) =⇒ x = Xm e jϕ e jωt
π
dx π j
=⇒ = −ωXm sin(ωt + ϕ) = ωXm cos(ωt + ϕ + ) → ωXm e e e = jωXm e jϕ e jωt
jϕ jωt 2
dt 2
dx
= jωx(t)
dt
Propriété
Dérivation
Dériver par rapport à t en notation réelle, revient à multiplier par ( jω)
en notation complexe.
⋆ Intégration :
R 1 Xm π
Xm sin(ωt + ϕ) =
x(t)dt = cos(ωt + ϕ − )
ω ω 2 39
π
Xm jϕ jωt − j Xm jϕ jωt
→ e e e 2 = e e
ω jω
Z
1
x(t)dt = x(t)
jω
Propriété
Intégration
1
Intégrer par rapport à t en notation réelle revient à multiplier par ( )
jω
en notation complexe.
i(t)
D
u(t)
i = Im cos(ωt + ϕi ) → i = I m e jωt avec I m = Im e jϕi
Puisque le dipôle est linéaire alors la tension u(t) est sinusoïdale de même pulsation ω
u = Um cos(ωt + ϕu ) → u = U m e jωt avec U m = Um e jϕu
On appelle impédance complexe :
Um Ue
Z= =
Im Ie
Um j(ϕu −ϕi )
Z= e = Ze jϕ
Im
Um
Z = |Z| = k ϕ = ϕu − ϕi = arg Z
Im
1 I Im − jϕ
Ym = = m = e
Z m U m Um
9.1.2.2 Applications
40
9.1.2.2.1 Impédance d’un résistor
:
u = Ri =⇒ U m = RI m
Conclusion:
ZR = R =⇒ ϕR = 0 : u(t) et i(t) sont en phase.
uR (t)
i(t)
:
di
u=L =⇒ U m = jLωIm =⇒
dt
Z L = jLω
Conclusion:
• ZL = Lω.
π
• ϕL = + .
2
• ϕL > 0 =⇒ u(t) est en quadrature avance par rapport à i(t).
π
• ϕL = =⇒ ∆t = T/4.
2
uL (t)
i(t)
: 41
1R 1
u= i(t)dt =⇒ U m = Im =⇒
C jCω
1 uc (t)
ZC =
jωC i(t)
•
t
1
ZC = ; ϕC = −π/2
Cω
• ϕC < 0 =⇒ u(t) est en quadrature
retard par rapport à i(t)
• |ϕC | = π/2 =⇒ ∆t = T/4
Remarque
Conclusion
Tous les résultats trouvés en régime continu, reste valable en régime si-
nusoidal forcé à condition de travailler avec les grandeurs complexes.
Exemple : Voir TD 3 :
L R
i(t)
e(t) ∼ C
d 2 u ωo du E
2
+ + ω2o u = cos(ωt + ϕe )
dt Q dt LC
1
Lω −
tan ϕ = Cω
R+r
dZ
Cherchons si Z présente un extremum ; pour cela calculons :
dω
1 1
dZ (Lω − )(L + 2
)
= r Cω Cω
dω 1 2
(R + r)2 + (Lω − )
Cω
dZ 1 1
= 0 =⇒ Lω = On retient que Z est minimale pour : ω = ωo = √ ; et sa valeur
dω Cω LC
minimale est :
Zmin = R + r
43
R+r
xR = 1 x
d 2 uc R duc 1 1
2
+ + uc = e(t)
dt L dt LC LC
1 R ωo
En posant : ω2o = et 2α = = .
LC L Q
La forme canonique :
d 2 uc ωo duc
+ + ω2o uc = ω2o E cos(ωt + ϕe )
dt2 Q dt
C’est une équation différentielle en uc , du second ordre, linéaire avec second membre
sinusoïdal.
La solution de cette équation différentielle en régime établi s’écrit : uc (t) = Uc cos(ωt+ϕc ).
Le problème est de déterminer Uc et ϕc .
On utilise la méthode complexe pour déterminer ces deux grandeurs. Pour cela on utilise
le diviseur de tension :
1/ jCω 1
Uc = E =⇒ U c = ω 2 E
Re + jLω + 1/ jCω j ω
1− +
ωo Q ωo
ω
Posons pour la suite : x = la pulsation réduite (grandeur sans dimension).
ωo
44
1
Uc = E
j
1 − x2 + x
Q
Donc :
E
Uc = s
x2
(1 − x2 )2 +
Q2
j
ϕc = ϕe − arg(1 − x2 + x)
Q
Avec :
2EQ2
Uc(max) = p
4Q2 − 1
Si Q ≫ 1, alors :
Uc(max) = QE
45
Uc
QE m
Em
Remarque
Pour Q > 5 =⇒ ωR = 0, 9899ωo ≃ ωo .
Uc
46
Ucm = QE m
Ucm
√
2
Em
ωc1 ωc2 ω
Si Q ≫ 1 alors
s s
1 1 1 1
ωc1 ≃ ωo 1 − ≈ ωo (1 − ) et ωc2 ≃ ωo 1+ ≈ ωo (1 + )
Q 2Q Q 2Q
ωo
∆ω = ωc2 − ωc1 =
Q
x
j Q
φ = − arg(1 − x2 + x) =⇒ tan φ = −
Q 1 − x2
⊲ x → 0 =⇒ φ → 0
π
⊲ x → 1 =⇒ φ → −
2
⊲ x → +∞ =⇒ φ → −π en effet :
π π π
φ ∈ [−π, π] =⇒ φ + ∈ [− , ]
2 2 2
π 1 Q(1 − x2 ) π Q(1 − x2 )
tan(φ + ) = − = =⇒ φ = − + arctan
2 tan φ x 2 x
π π
Pour : x → ∞ =⇒ φ → − − = −π
2 2
ϕ(rad)
0
x
Q=4
π
−
2
Q = 0.5
−π
E E/Re
Im = =⇒ I m =
1 1
Re + jLω + 1 + jQ(x − )
jCω x
⊲ x = 0 =⇒ Im = 0.
⊲ x → ∞ =⇒ Im → 0.
1
⊲ Im est maximal si Z est minimal ; c’est à dire pour ω = ωo = : C’est la pulsation
LC
de résonance du courant.
E
⊲ Im (ωo ) = = Imax .
Re
Représentation graphique de Im en fonction du facteur de qualité Q :
Im
Imax
Imax
√
2
x1 x2 x
s s
ω1 1 1 ω2 1 1
x1 = =− + +1 ; x2 = = + +1
ωo 2Q 2Q2 ωo 2Q 2Q2
ωo Re
∆ω = ω2 − ω1 = =
Q L
r
ωo 1 L Lωo 1
Q= = = =
∆ω R C R RCωo
ϕ(rad)
π 51
2
Q=4
0
x
Q = 0.5
π
−
2
9.3 La puissance
9.3.1 Facteur de puissance
⋆ La puissance instantanée :
δW
p(t) = = u(t).i(t)
δt
⋆ La puissance moyenne :
Z T
1
Pm =< p(t) >= p(t)dt
T 0
Sachant que :
• u(t) = Um cos(ωt + ϕu ).
• i(t) = Im cos(ωt + ϕi ).
1
• cos a cos b = [cos(a + b) + cos(a − b)] .
2
Et en posant : ϕ = ϕu − ϕi le déphasage de le tension par rapport au courant alors :
Pm = Um Im cos(ωt + ϕu ) cos(ωt + ϕi )
Um Im
Pm =< p(t) >= cos ϕ = Ue Ie cos ϕ
2
S 2 = P2m + Q2
Remarque
ui∗ = UI ∗ = Um Im e j(ϕ+ϕi ) e− jϕi = Um Im cos ϕ + jUm Im sin ϕ
1 1
Pm = ℜ(ui∗ ) = ℜ(U m I ∗m ) = ℜ(U e I ∗e )
2 2
Et puisque U m = ZI m , alors :
I2
Pm = ℜ(Z) = Ie2 ℜ(Z)
2
On conclut donc que la puissance moyenne est dissipée dans la partie réelle de l’impé-
dance complexe.
Intérêt : Soit un générateur, alimentant une utilisation à travers une ligne de transport
(cables) :
i
Ligne (Z )
On pose :
◮ Pu = UI cos ϕ : La puissance moyenne utile.
◮ S = UI : La puissance apparente.
◮ P J = RI 2 : La puissance moyenne consommée par la ligne (Z = R + jX )
◮ Pg : La puissance moyenne délivrée par le générateur.
Pu 1 53
η= =
Pg PJ
1+
Pu
P J RI 2 RPu
= = 2
Pu Pu U cos2 ϕ
PJ
Pour augmenter η, il faut minimiser ; donc soit :
Pu
⊲ Diminuer R (augmenter la section des cables).
⊲ Augmenter U (haute tension).
⊲ Augmenter cos ϕ (en pratique cos ϕ > 0, 9).
Exemple : Soit un dipôle d’impédance complexe Z = Ze jϕ .
Pour augmenter cos ϕ, on peut placer en parallèle sur le dipôle un condensateur.
D C
1 1
Cω − sin ϕ = 0 =⇒ C = sin ϕ
Z Zω
9.3.2 Adaptation d’impédance
Voir Exercice No 1 de la série II électrocinétique
XE 2
1 Pm = .
2[(X + XG )2 + (Y + YG )2 ]
2 Pm est maximale si sa dérivée est nulle :
∂Pm
• = 0 =⇒ X = XG .
∂Y
∂Pm
• = 0 =⇒ Y = −YG .
∂X
Donc Z = Z ∗ .
3 Z est imaginaire pur =⇒ X = 0 d’où la puissance moyenne est nulle.
4 la fréquence f = 150 MHz :
• Z = R//C avec R = 150 Ω et C = 100 pF .
1 1
Z = ZG∗ =⇒ Y = Y G∗ et comme Y = + jCω =⇒ Y G = − jCω.
R R
1 1 1 1
Donc : Y G = + avec Lω = 2
=⇒ L = .
R jLω Cω Cω2
1
A.N : L = = 11, 26 nH
4π f 2C 54
On conclut donc que :
ZG = R//L
1 1
• Z = R//L =⇒ ZG = R//C tel que C = 2
= 2 2 .
Lω 4π L f
A.N : C = 37, 5 pF
CHAPITRE 10
C’est pour cela qu’on s’intêrèsse aux signaux sinusoïdaux appliqués aux systèmes li-
néaires.
ve (t) vs (t)
55
CHAPITRE 10. FILTRAGE -MPSI- 10.1. FONCTION DE TRANSFERT
V s V s j(ϕs −ϕe )
H( jω) = = e = He jϕ
V e Ve 56
Vs
avec : H = le module de la fonction de transfert et :ϕ = ϕ s − ϕe son argument (le
Ve
déphasage de la sortie par rapport à l’entrée).
10.1.2 Exemples
Déterminer la fonction de transfert des quadripôles suivants :
◮ circuit CR :
jRCω
H=
1 + jRCω
◮ circuit RC :
1
H=
1 + jRCω
◮ circuit RLC :
1
H=
1 − LCω2 + jRCω
◮ circuit RCL :
−LCω2
H=
1 − LCω2 + jRCω
◮ circuit LCR :
jRCω
H=
1 − LCω2 + jRCω
10.1.3 Lien entre la fonction de transfert et l’équation
différentielle
Rappelons qu’en notation complexe multiplier par ( jω)n c’est dériver n fois par rapport
au temps et diviser par ( jω)n c’est intégrer n fois par rapport au temps.
Prenons l’exemple du circuit RC :
Vs ω
H( jω) = =⇒ V e = V s + j V s en passant à la notation réelle, on a :
Ve ωc
1 dvs (t)
ve (t) = vs (t) +
ωc dt
C’est l’équation différentielle du circuit
GdB = 20 log H
5 .
H = 10 ⇐⇒ GdB = 20.
H = 102 ⇐⇒ GdB = 40.
..
.
H = 10−1 ⇐⇒ GdB = −20.
H = 10−2 ⇐⇒ GdB = −40.
..
.
◮ On appelle le décade l’intervalle des pulsations [ω1 , ω2] tel que ω2 = 10ω1 .
10.2 Filtrage
10.2.1 Introduction
Un filtre est un système linéaire qui transmet (le plus parfaitement possible ) certaines
fréquences et atténue (le plus possible) les autres.
Il est caractérisé par sa bande passante : [ωc1 , ωc2 ] ou ∆ω = ωc2 − ωc1 ; avec ωc1 et ωc2 les
pulsations de coupure.
On définit la bande passante à -3dB par :
Hmax
H(ωc ) = √ =⇒ G(ωc ) = Gmax − 3dB
2
Filtre passe-bas
Filtre passe-haut
Ho
Ho
58
Filtre idéal
Ho Ho
√ √
2 2
Filtre réel
Filtre idéal
Filtre réel
ω
ω
ωc ωc
H H
Filtre passe- bande Filtre coupe-bande
Ho Ho
Filtre réel
Ho
Ho √
√ 2
2
Filtre réel
Filtre idéal
Filtre idéal ω
ωc1 ωc2
ωc1 ωc2 ω
Remarque
On pose :
N(ω)
H( jω) =
D(ω)
Avec deg N(ω) 6 deg D(ω) (sinon le système est instable).
On dit qu’un filtre est d’ordre n si : degD(ω) = n
Ho Ho
H( jω) = ω = 1 + jx
1+ j
ωc
R
i(t)
59
ve C vs
1
◮ En BF : ω(x) → 0 =⇒ → ∞ (le condensateur se comporte comme un interrupteur
jCω
ouvert), donc le courant est nul et par conséquent v s (t) = ve (t).
1
◮ En HF : ω(x) → ∞ =⇒ → 0 (le condensateur se comporte comme un fil), donc la
jCω
tension entre ses bornes est nulle et par conséquent v s (t) = 0.
On conclut que ce filtre laisse passer les tensions sinusoïdales de faibles fréquences et
élimine les tensions de hautes fréquences : C’est un filtre passe-bas.
1
jCω 1
La fonction de transfert s’écrit : H( jω) = = .
1 1 + jRCω
R+
jCω
Donc :
1
ωc = || Ho = 1
RC
⋆ Si ω ≫ ωc (x → ∞) =⇒ H( jω) → 0 (V s → 0)
⋆ Si ω ≪ ωc (x → 0) =⇒ H( jω) → Ho .
⋆ Le circuit est constitué des composants passifs alors le filtre est passif.
⋆ Puisque le degré du dénominateur est égal à 1 ; alors le filtre est passe-bas passif
d’ordre 1.
Comportement asymptotique :
|Ho | ω
⊲ lim G(ω) = lim [20 log10 r ] = 20 log |Ho | − 20 log .
ω→∞ ω≫ωc ω ωc
1 + ( )2
ωc
ω
lim G(ω) = Go − 20 log
ω→∞ ωc
⊲ lim G(ω) ≃ 20 log |Ho | = Go .
ω→0
ω
• La courbe représentant le gain GdB en fonction de log est une droite de pente -
ωc
20dB/décade ; et qui coupe la droite horizontale G = Go pour ω = ωc .
Pour :Ho = 1; fc = 100 Hz
GdB 60
100 10 1
10 2
10 3
10 4
10 5
log( f)
0
−5 Courbe asymptotique
−10
−15
−20
−30
−35
D
ro
it
−40
e
de
−45
pe
nt
e
−50
-2
0
dB
−55
/d
éc
ad
−60
−65 e
Remarque
◮ Pour : ω ≪ ωo =⇒ x → 0 on a H = Ho ∈ R =⇒ vs (t) = Ho ve (t) : le circuit réalise
l’opération «multiplication par une constante».
Ho ω c R
◮ Pour ω ≫ ωc =⇒ H( jω) = =⇒ vs = Ho ωc ve dt : c’est un intégrateur.
jω
Le filtre passe bas d’ordre 1 joue le rôle d’intégrateur en hautes fré-
quences (pulsations(ω ≫ ωc )).
x 1
Dans notre exemple : Ho = 1 =⇒ sin ϕ = − √ < 0 et cos ϕ = √ > 0 donc
h 1 + x2 1 + x2
π i ω
ϕ ∈ − , 0 D’où : ϕ(ω) = − arctan < 0.
2 ωc
Pour : Ho = 1; fc = 100Hz 61
ϕ(rad)
05
1
π
−0
2
100 101 102 103 104 105
ω
j
ωc jx
H( jω) = Ho ω = Ho 1 + jx
1+ j
ωc
C
i(t)
ve R vs
En BF : Zc → +∞ =⇒ v s (t) → 0.
En HF : Zc → +0 =⇒ v s (t) → ve (t).
Donc le filtre (CR) est un filtre passif passe-haut.
L’expression de la fonction de transfert :
jRCω
H( jω) =
1 + jRCω
1
Donc :Ho = 1 et ωc =
RC
•L’ordre du filtre est égal à 1.
•Si ω ≫ ωc =⇒ H( jω) → Ho .
•Si ω ≪ ωc =⇒ H( jω) → 0.
•deg(D( jω)) = 1 .
On conclut que : c’est un filtre passif passe-haut d’ordre 1.
ω
|Ho |
ωc
GdB (ω) = 20 log10 |H( jω)| = 20 log10 r
ω
1 + ( )2
ωc
Comportement asymptotique :
⊲ lim G(ω) ≃ Go ;
ω→∞
ω
⊲ lim G(ω) ≃ 20 log
ω→0 ωc
Remarque
ω
• La courbe représentant le gain GdB en fonction de log est une droite de
ωc
pente 20dB/décade et qui coupe la droite horizontale G = Go pour ω = ωc
Pour : Ho = 1; fc = 1 kHz
GdB
100 101 102 103 104 5
10log( f)
0
−5 Courbe asymptotique
−10
−15
−20
−30
−35
e
ad
−40
éc
/d
dB
−45
20
+
−50
e
nt
pe
−55
de
e
−60
it
ro
D
−65
1
G(ωc ) = Go − 20 log √ = Go − 3dB
2
Remarque
ω 1 ve
Pour ω ≪ ωc =⇒ H( jω) = j =⇒ vs = : c’est un dérivateur.
ωc ωc dt
Le filtre passe haut d’ordre 1 joue le rôle d’un dérivateur en faibles fré-
quences f ≪ fc .
Pour : Ho = 1; fc = 1000Hz
ϕ(rad)
π
5
2
64
4
00
100 101 102 103 104 105
Ho
H= x
1 − x2 + j
Q
avec ω = xωo
L R
i(t)
u(t) ∼ C vs
◮ En HF : x → ∞ =⇒ Z c → 0 donc V s → 0
◮ En BF : x → 0 =⇒ Z c → ∞ donc V s → Ve
Donc : c’est un filtre passif passe bas.
1
H=
1 − LCω2 + jRCω
On tire que : 65
1
◮ La pulsation propre : ωo = √
LC
◮ Ho = 1 r
1 L
◮ Le facteur de qualité : Q =
R C
À partir de l’expression de la fonction de transfert on en déduit que :
⊲ En BF x → 0 =⇒ H → Ho c’est à dire que : vs (t) = Ho ve (t)
⊲ En HF x → ∞ =⇒ H → 0 c’est à dire que : vs (t) → 0
⊲ deg(H ) = 2
On conclut que le filtre est passif ; passe-bas ; d’ordre 2.
En effet si :
◮ ω ≪ ω1 =⇒ H = Ho : multiplication par une constante
Ho ω 1 R
◮ ω1 ≪ ω ≪ ω2 =⇒ H = c’est à dire que v s (t) = ω1 Ho ve (t) dt : intégrateur
jω
Ho ω o R R
◮ ω2 ≪ ω =⇒ H = c’est à dire que : v s (t) = ( ve (t) dt) dt : double intégrateur.
( jω)2
x2
H = −Ho x
1 − x2 + j
Q
• En BF : x → 0 =⇒ H → 0 ; donc vs (t) → 0
• En HF : x → ∞ =⇒ H → Ho ; donc vs (t) → Ho ve (t)
• deg D=2.
On conclut que le filtre est passe-haut d’ordre 2.
C R
i(t)
ve ∼ L vs
LCω2 x2
H=− = − x
1 − LCω2 + jRCω 1 − x2 + j
Q
r
1 L 1
Avec Ho = 1 , Q = et ωo = √
R C LC
x2
H = |Ho | p
(1 − x2 )2 + x2 /Q2
Comportement asymptotique :
◮ En HF : H = |Ho | =⇒ GdB = Go = 20 log |Ho |
|Ho |
◮ En BF : H = 2 =⇒ GdB = Go + 40 log x : C’est une droite de pente +40 dB/décade
x
Cherchons si H ainsi GdB présente un extremum (maximum), pour cela calculons :
15
10 1
Q=5> √
5 2 68
−5
1
−10 Q = 0, 5 < √
2
−15
1
−20 Q= √
2
−25
−30
−35
−40
−45
−50
e
cad
−55
/dé
dB
−60
40
te +
−65
pen
−70
de
−75
ite
Dro
−80
−85
Pour Ho = 1 ; alors
x
ϕ = π − arg(1 − x2 + jx/Q) =⇒ tan(π − ϕ) = − tan ϕ =
Q(1 − x2 )
Donc :
x
tan ϕ = 69
Q(x2 − 1)
Remarque
◮ En HF : H = Ho =⇒ vs (t) = Ho ve (t) : multiplication par une constante.
Ho Ho d 2 ve (t)
◮ En BF : H = −Ho x2 = − 2 ( jω)2 =⇒ vs (t) = 2 : la tension de sortie est
ωo ωo dt2
proportionnelle à la dérivée seconde de la tension d’entrée.
jx/Q Ho
H = Ho =
1 − x2 + j
x 1
Q 1 + jQ x −
x
◮ En BF : H → 0 =⇒ vs (t) → 0
◮ En HF : H → 0 =⇒ vs (t) → 0
On montre (après) que H présente un maximum, donc c’est un filtre passe-bande du
second ordre.
10.4.3.1 L’étude d’un exemple
Soit le circuit suivant :
L C
i(t)
ve ∼ R vs
◮ En HF : x → ∞ =⇒ Z L → ∞ donc V s → 0
◮ En BF : x → 0 =⇒ Z c → ∞ donc V s → 0.
◮ Pour ω = ωo on a V s est maximale.
Donc : c’est filtre passif passe bas.
L’expression de la fonction de transfert s’écrit :
jRCω
H=
1 − LCω2 + jRCω
On tire que :
1
◮ La pulsation propre : ωo = √
LC
◮ Ho = 1 r
1 L
◮ Le facteur de qualité : Q =
R C 70
GdB
|Ho |
20 log
Q
log x
Ho Ho dve (t)
• En BF : H = ( jω) =⇒ vs (t) = ; donc dérivateur
Qωo Qωo dt
Ho 1 Ho ω o R
• En HF : H = =⇒ vs (t) = ve (t) dt ; donc intégrateur
Qωo jω Q
|Ho |
Deuxième cas Q > 1 Dans ce cas 20 log < 20 log |Ho |, le diagramme de bode est de la
Q
forme : 71
10.4.3.3 Diagramme de Bode pour la phase
1
ϕ = arg Ho − arg[1 + jQ x − ]
x
Pour le filtre passif Ho = 1 donc
x2 − 1
tan ϕ = −Q
x
10.4.4 Filtre coupe (ou réjecteur) de bande
La fonction de transfert d’un filtre coupe (réjecteur de) bande du second ordre est de la
forme :
1 − x2
H = Ho
1 − x2 + jx/Q
En effet :
◮ H(x = 1) = 0 =⇒ vs (t) = 0
◮ H(x → 0) = Ho =⇒ vs (t) = Ho ve (t)
◮ H(x → ∞) = Ho =⇒ vs (t) = Ho ve (t)
Ce filtre laisse passer toutes les fréquences sauf aux voisinages de x = 1 c’est à dire aux
voisinage de la pulsation propre.
R
i(t)
ve ∼ vs (t)
1 72
jLω +
jCω 1 − LCω2
H= =⇒ H =
1 1 − LCω2 + jRCω
R + jLω +
jCω
r
1 1 L
Donc : Ho = 1 , ωo = √ ,Q= et x = ω/ωo
LC R C
10.4.4.2 Diagramme de Bode pour le gain
On a :
|1 − x2 |
H = |Ho |
(1 − x2 )2 + x2 /Q2
G
o
1
Q= √ log x
2
1
Q> √
2
1
Q< √
2
G
dB
Go
log x1 log x
2
log x
G o -3dB
73
|Ho | |1 − x2 |
H= √ =⇒ p
2 (1 − x2 ) + x2 /Q2
=⇒ 2(1 − x2 )2 = (1 − x2 )2 + x2 /Q2
=⇒ (1 − x2 )2 = x2 /Q2
=⇒ 1 − x2 = ±x/Q
Les solutions de cette équation sont :
s s
ω1 1 1 1 ω2 1 1 1
x1 = =− + +4<1 ; x2 = =+ + +4 >1
ω 2Q 2 Q2 ω 2Q 2 Q2
1 ωo
∆x = =⇒ ∆ω =
Q Q
ϕ
π
2
log x
1
Q< √
74
12
Q= √
12
Q> √
2
π
- 2
AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL
11.1 INTRODUCTION
11.1.1 Présentation
L’amplificateur opérationnel est un compo-
sant :
◮ Intégré : constitué de plusieurs composants
(transistors,résistances,condensateurs,· · · )
◮ Actif : nécessite une alimentation ( ou polari- 1 8
e− − e− −
s ≡ s
e+ + e+ +
Remarque
À ne pas oublier l’alimentation qui doit être brancher la première et débran-
cher la dernière.
75
CHAPITRE 11. AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL -MPSI- 11.2. CARACTÉRISTIQUE DE TRANSFERT STATIQUE
Régime
−εo
ε
εo
◮ Pour |ε| > εo : la tension de sortie atteint son extremum : l’amplificateur opérationnel
est en régime saturé.
◮ Pour −εo 6 ε 6 εo la tension de sortie est proportionnelle à ε la différence de la tension
e+ et e−
vs = Aε = A(e+ − e− )
I p−
I p−
Rs
− Is
ε ε
Re
+ vs
I p+ Aε
vs
I p+
Remarque
Réalisons le circuit suivant (voir TP) :
+
vs
I p−
I p− 78
Zs
− Is
ε ε
Ze
+
I p+ Aε
vs
Vd vs
I p+
IP+ = IP− = 0 ; Vd = 0 ; Z e = +∞ ; Zs = 0
A → ∞; ε → 0 avec A × ε < ∞
I p− = 0
I p−
− Is
ε ∞ ε Aε
+ vs
I p+
vs
I p+ = 0
Remarque
On réalité le cœfficient d’amplification différentielle A dépend de la fréquence du
signal utilisé , son expression complexe approché au premier ordre s’écrit :
Ao Ao
A= ω =
1+ j f
ωc 1+ j
fc 79
Avec :
◮ Ao : le gain statique
◮ ωc ( fc ) : pulsation (fréquence ) de coupure.
On retient que l’amplificateur opérationnel en régime linéaire est un filtre passe-
bas du premier ordre (Voir TP Réponse fréquentielle)
2 Limitation en courant
dvs
En régime linéaire, le signal de sortie n’est pas déformé que si σ = inférieure à
dt
une valeur limite.
− 80
∞ Y
X +
vs
ve
Ao
On a en régime sinusoidal : V s = Aǫ avec ǫ = V e − V s et A = ω
1+ j
ωc
1
( jωV s ) + (1 + Ao )V s = Ao V e
ωc
Vs Ao
H= =
Ve 1 + A + j ω
o
ωc
1 dvs (t)
+ (1 + Ao )vs (t) = Ao ve (t)
ωc dt
Puisque les cœfficients de l’équation différentielle ont même signe, alors le système est
stable (voir cours de SI).
Si l’amplificateur opérationnel est idéal et à bande passante infini, alors Ao → ∞ et
ωc → ∞ on obtient :
vs (t) = ve (t) =⇒ H = 1
R2
R1 −
∞ 81
+
ve vs
R2
vs (t) = − ve (t)
R1
R2
−
∞
+
R1 vs
ve
R2
vs (t) = 1 + ve (t)
R1
R −
∞
+
ve 82
vs
R
C
−
∞
+
ve vs
R
R2
−
R1 ∞ 83
+
v2
v1 vs
L’expression de la tension de sortie v s (t) en fonction des tensions v1 , v2 ainsi les résistances
.
V1 V2
vs (t) = −R +
R1 R2
Si R1 = R2 < R, alors :
R
vs = − (V1 + V2 )
R1
vs = −(V1 + V2 )
R′2
R2 −
∞ 84
R1 +
v2 vs
v1 R′1
L’expression de la tension de sortie v s (t) en fonction des tensions v1 , v2 ainsi les résis-
tances R1 , R′1 , R2 et R′2 .
◮ Millmann en V− :
R2 R′2 vs v2
V− = +
R2 + R′2 R′2 R2
◮ Diviseur de tension :
R′1
V+ = v1
R1 + R′1
Ce qui donne :
R′2 R′1 (R2 + R′2 )
vs = v1 − v2
R2 R′2 (R1 + R′1 )
vs = v1 − v2
Montage soustracteur.
R −
∞
R1 +
85
Ve Vs
C
1 − jR1Cω
H=
1 + jR1Cω
Montage déphaseur.
+
∞
−
ve (t) vs (t)
vs (t) = +V sat
′
vs (t) = −V sat
ve (t)
V sat
87
ve (t)
′
−V sat
−
∞
+
R2
ve (t) vs (t)
R1
On pose :
R1
k=
R1 + R2
Les valeurs de basculements :
Vbasculement = ± k V sat
• Lorsque V s = V sat la situation est stable tant que ve (t) < kV sat .
• Lorsque ve (t) devient plus grande que kV sat , vs prend alors la valeur −V sat et la situation
est stable tant que ve (t) > −kV sat .
• Lorsque ve (t) devient plus petite que −kV sat , vs prend alors de nouveau la valeur V sat .
Représentation des variations de v s en fonction de ve
3
vs
2 V sat
0
vem ve
kV sat 88
-1
-2
-3
-4
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6
−
∞
+
R2
ve (t) vs (t)
R1
R2
R1 C
−
∞ R −
+ ∞
+
ue us 90
v
19D On choisit un instant initial tel que v = Vo et u s = U sat et l’on suppose toujours
les commutations de l’AO sont instantanées. Tracer sur un même graphique la forme
temporelle des tensions v(t) et u s (t).
R1
20D Montrer que la fréquence des signaux est f ′ = .
4RR2C
21D Quelles améliorations a-t-on apportées par rapport au montage précédent.
22D A.N : on choisit un condensateur de capacité C = 10nF, la tension de saturation
U sat =12V .c Donner des valeurs numériques raisonnables aux trois résistances R1 , R2
et R pour que le montage puisse délivrer en v(t) une tension d’amplitude 6V avec une
fréquence réglable entre 100 Hz et 10 KHz.
R2 R2
Ue+ = U sat = kU sat ; Ue− = − U sat = −kU sat
R1 + R2 R1 + R2
us
U sat
uem ue
kU sat
91
due
−ue + Ri = u s ⇒ τ + ue = u s
dt
−t0
ue (t0 ) = kU sat = U sat (1 − e τ ) ⇒ t0 = −τLn(1 − k)
Representation graphique
ue (t)
U sat
Ue+
t
due 1
7D On a : + τ ue = − 1τ U sat avec les conditions initiales à t = 0 =⇒ ue (0) = kU sat on
dt
obtient
−t
ue (t) = U sat ((1 + k)e /τ − 1)
u s (t)
Ue+
uc (t)
92
t
Ue−
8D
−t1 1+k
ue (t1 ) = −Uem = −kU sat = U sat ((1 + k)e /τ − 1) =⇒ t1 = τLn
1−k
due 1 1
9D + ue = U sat avec les conditions initiales : ue (t1 ) = −kU sat ;
dt τ τ
On obtient :
−t
ue (t) = U sat (1 − (1 + k)e /τ )
−t2 1+k
ue (t2 ) = Uem = kU sat = U sat (1 − (1 + k)e /τ ) =⇒ t2 = τLn = t1
1−k
1 1
f = = 1+k
T 2τLn 1−k
Us Z
1
v− = 0 = jCωv− + =⇒ v = − u s (t)dt
R RC
Donc intégrateur.
14D On a :
dv 1 dv 1
=− u s =⇒ + us = 0
dt RC dt τ
R2
V0 = U sat
R1
U sat
Vo
v(t)
u s (t)
−U sat
2τVo
19D La période du signal triangulaire est T ′ = 2t1 avec t1 = on tire donc que :
U sat
R2 R1
T ′ = 4RC ⇒ f′ =
R1 4RCR2
20D Le 2ème montage fournit un signal carré et un signal triangulaire de même période
et d’amplitude différente par contre le erseulement un signal carré.
R2
21D On a Vo = 6V ; U sat = 12 V Or Vo = U sat =⇒ R1 = 2R2
R1
1
Par conséquent f ′ = et donc
2.10−8 R
( ′
f = 100Hz ⇒ R = 500KΩ
f ′ = 10KHz ⇒ R = 5KΩ
Deuxième partie
OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE
95
CHAPITRE 12
Exemple
96
CHAPITRE 12. APPROXIMATION DE L’O.G -MPSI- 12.1. PRÉSENTATION DES SOURCES LUMINEUSES
97
Exemples
Lampe de Cadmium :
Exemples
Spectre de l’atome d’hydrogène :
λ (nm)
410 434 486 656.3
12.1.3 Laser
Laser = Light Amplifier by Stimulated Emission of Radiation (amplificateur de lumière
par émission stimulée).
La lumière émise par un laser est une lumière quasi-monochromatique ( seul fréquence
donc seul longueur d’onde).
Les lasers à gaz les plus courants sont les lasers Hélium-Néon dont la longueur d’onde
est 632,8 nm ( valeur à apprendre par cœur ) ;soit une émission dans le rouge mais il
existe des verts , jaunes et oranges.
◮ Un milieu est dit transparent, s’il laisse passer la lumière (eau , air, verre,...).
◮ Un milieu est dit homogène, si toutes les propriétés physiques ( la masse volumique ,
l’indice de réfraction,...) sont les mêmes quelque soit le point M du milieu.
◮ Un milieu est dit isotrope si les propriétés physiques ne dépendent pas de la direction
(possède au moins une symétrie sphérique localement).
◮ Principe de propagation rectiligne de la lumière :
◮ L’ensemble des rayons lumineux constitue un faisceau lumineux ; qui peut être un
faisceau :
12.3.1 Réflexion
Soit Σ une surface réfléchissante et S I un rayon incident.
⊲ S I : rayon incident
⊲ IR : rayon réfléchi S N R
⊲ i : angle d’incidence
⊲ r : angle de réflexion i r
⊲ I : point d’incidence
⊲ IN : la normale
⊲ S IN : plan d’incidence I Σ
♠ Le rayon réfléchi appartient au plan d’incidence.
♠ L’angle d’incidence i est opposé à l’angle de réflexion r :
i = −r =⇒| i |=| r |
60
3
2 30
0
0 100
0 1 2 3
Remarque
Lorsqu’on tourne le miroir d’un angle α , le rayon réfléchi tourne d’un angle de
2α
En effet :
N Nα
S iα R
α
i r β Rα
α M
I Mα
β = 2α
Définition
On appelle l’angle de déviation D l’angle entre la direction du rayon incident et
la direction du rayon réfléchi .
Dans le cas de réflexion on a :
D = π − 2i
12.3.2 Réfraction
Soit Σ un dioptre (surface ) qui sépare deux milieux différents. On caractérise chaque
milieu par son indice de réfraction n défini par :
c
n= >1
v
Exemple
S N 101
i1
Milieu (1) : n1
I
Σ
Milieu (2) : n2
i2
sin i1 n2
n1 sin i1 = n2 sin i2 =⇒ = = n2/1
sin i2 n1
n1 i 1 = n2 i 2
◮ L’angle de déviation
D = |i2 − i1 |
102
Milieu (1) : n1 i1
S I Σ
Milieu (2) : n2 ℓ
π
• Lorsque i1 croît de 0 à , i2 croît de 0 à ℓ : angle limite de réfraction ;avec
2
n1 n1
sin ℓ = =⇒ ℓ = arcsin
n2 n2
i2
π i1
2
12.3.3.2 Cas n1 > n2
On dit dans ce cas que le milieu (1) est plus réfringeant que le milieu (2).
n1 n1
On a sin i2 = sin i1 et puisque > 1 alors sin i2 > sin i1 =⇒ i2 > i1
n2 n2
• Le rayon réfracté s’éloigne de la normale.
S N
103
π
• Lorsque i2 croît de 0 à , i1 croît de 0 à ℓ : angle limite de réfraction ;avec
2
n2 n2
sin ℓ = =⇒ ℓ = arcsin
n1 n1
i2
π
2
le
ta
to
n
io
ex
fl
Ré
Réfraction
i1
ℓ
Activité
Lame à faces parallèles
Soit une lame à faces parallèles d’épaisseur e et d’indice de réfraction n plongé
dans l’air.
r I2
I1 r
air n air
104
S
◮ Les rayons S I1 et I2 R ont même pente (tan i) donc les rayons incident et émergeant sont
parallèles.Par conséquent les deux rayons sont translatés d’une distance d
1
◮ sin i = n sin r =⇒ r = arcsin( sin i)
n
e e
◮ On a cos r = =⇒ I1 I2 =
I1 I2 cos r
d e
De même :sin(i − r) = =⇒ d = sin(i − r)
I1 I2 cos r
1
sin(i − arcsin( sin i))
d=e n
1
cos(arcsin( sin i))
n
Conclusion:
ei
n=
ei − d
gaine
r
u
cœ
θ z
105
La face d’entrée de la fibre optique est plane, perpendiculaire à son axe de symétrie Oz
et se trouve dans l’air d’indice de réfraction na = 1,000 . Un rayon lumineux émis par une
source monochromatique atteint la face d’entrée de la fibre en O , sous l’angle d’inci-
dence θ . Les propriétés d’une fibre cylindrique à saut d’indice peuvent être analysées en
bonne approximation en se limitant aux directions de propagation qui se trouvent dans
un plan de symétrie de la fibre.
1- Justifier que le rayon lumineux transmis dans la fibre optique reste dans le même plan
défini par la rayon entrant dans la fibre et l’axe Oz .
2- Montrer qu’un rayon lumineux qui se propage dans le cœur de la fibre se réfléchit
ng
totalement lorsqu’il atteint la gaine sous un angle d’incidence supérieur à i′o = arcsin .
nc
Calculer numériquement i′o .
3- Pour qu’un rayon soit effectivement guide dans la fibre optique, il faut que sa di-
rection à l’entrée se situe dans un cône dit d’acceptance de demi angle au sommetθo .
Exprimer littéralement et numériquement le demi angle d’ouverture θo de ce cône. Don-
ner l’expression de l’ouverture numérique ON de la fibre, définie par na sin(θo ) .
4- Quel est le devenir d’un rayon lumineux hors du cône d’acceptance ?
5- Faire un dessin du trajet ultérieur du rayon lumineux atteignant la face d’entrée de
la fibre optique en O , sous l’angle d’incidence θ < θo en faisant apparaître plusieurs
réflexions.
6- On considère maintenant un rayon lumineux en dehors du cône d’acceptance de la
fibre optique. Comme il frappe l’interface cœur/gaine à un angle inférieur à l’angle cri-
tique de réflexion sur cette interface, il peut pénétrer dans la gaine. A quelle condition
peut-il se propager par réflexions totales à la surface extérieure de la gaine ?
7- Cette propagation donne naissance à un mode de propagation parasite, appelé mode
de gaine. Ces modes sont généralement rapidement atténués, mais ils peuvent néan-
moins être à l’origine de perturbations sur la fibre optique. Montrer, schéma à l’appui,
que l’on peut les éliminer immédiatement, on entourant la gaine d’une enveloppe dont
l’indice est supérieur à celui de la gaine.
Ce prisme est plongé dans l’air dont l’indice de réfraction est assimilé à
l’unité. Un rayon du «faisceau parallèle» incident contenu dans le plan de
figure perpendiculaire à l’arête P passant par un point B,arrive au point I
sur la face d’entrée du prisme sous l’angle d’incidence i. On s’intéresse,
dans la suite, au cas où le rayon émergent en I ′ existe ; C est un point situé
sur cet émergent.
Tous les angles sont définis sur la figure 1 ci-après. La convention
de signe, commune à tous ces angles, est la convention trigonomé-
trique. 106
On notera que dans le cas particulier de figure proposé ci-dessous, les va-
leurs des six angles A, i, i′ , r, r ′ et D sont toutes comprises entre 0 et π/2
rad.
J D
I’
I i′
i r r′
K
S R
”nffl
bc
I1 r1 r2 I2
i1 i2
107
bc
b
D
b
A
bc
A = r + r′
D = i + i′ − A
Remarque
A est faible =⇒ r et r′ de même i et i′ sont faibles ce qui simplifie
les lois de D.S (lois de Kepler)i = nr et nr ′ = i′ qu’on remplace dans
l’expression de D on trouve D = (n − 1)A
Commentaire :
• D ne dépend pas de l’angle d’incidence
• Le rayon incident émerge en I ′ ∀i(pas de limite inférieure)
π 1
b) im < i < avec sin im = n sin A − arcsin
2 n
En effet :
Conditions d’emergence avec ℓ l’angle limite c’est à dire sin ℓ = 1/n :
1
a) comme r < ℓ ainsi r ′ < ℓ alors A = r + r ′ < 2ℓ = 2 arcsin( )
n
b) On a : sin i = n sin r
• Réfraction en I =⇒ r < ℓ donc i < π/2
• Réfraction en I ′ =⇒ r′ < ℓ et comme r′ = A − ℓ alors :
1
sin im = n sin(A − arcsin( )) 108
n
Dans toute la suite, nous considérons que ces deux conditions sont
satisfaites et que par conséquent le rayon émergent existe tou-
jours.
Montrons que :
dD cos i cos r′
=1−
di cos i′ cos r
En effet :
′ dD di′ dA di′ di′ dr′ dr
D = i + i − A =⇒ =1+ − ; or =
di di di di ′ dr′ ′dr di
dr cos i dA dr dr dr cos i′
de même = ; = 0 =⇒ =− ; =
di n cos r di di ′ di di′ n cos r′
dD cos i cos r
on tire le résultat : =1−
di cos i′ cos r
dD
Déduisons que : = 0 =⇒ (n2 − 1)(sin2 i − sin2 i′ ) = 0
di
On enlève au carrée et on remplace cos2 x par 1 − sin2 x ; et en utilisant les
lois de D.S en trouve le résultat.
dD
La déviation D est minimale si = 0. Comme les angles sont tous positifs
di
et n > 1 alors sin2 i = sin2 i′ =⇒ i = i′ .
L’expression de n en fonction de A et Dm .
Loi de D.S en I donne :
A + Dm
sin( )
n= 2
A
sin
2
Dm
im i = i′ i
109
13.1.1 Définition
Définition
Un système optique centré est une suite de dioptres ; et de miroirs
dont les centres sont situés sur un même axe ( axe principal ) ; et qui
sont séparés par des milieux transparents et homogènes :système
possédant un axe de révolution = axe optique
+
Système dioptrique
110
CHAPITRE 13. FORMATION DE L’IMAGE -MPSI- 13.2. NOTION DE STIGMATISME ET APPLANITISME
+
Espace Objet virtuel(EOV)
Espace Objet Réel(EOR)
111
13.2 Notion de stigmatisme et applanitisme
• On rappelle qu’un système optique est stigmatique pour deux
points A et A’ si tout rayons lumineux passant par A passe par A’
après avoir traverser le système optique.
On dit que A et A’ sont deux points conjugués.
Remarque
On distingue deux types de stigmatisme :
◮ Stigmatisme rigoureux : Tous les rayons incidents de A,
passent par A’ (image d’un point est un point)
Exemple :Miroir plan ; Miroir parabolique (∞, Foyer),....
◮ Stigmatisme approché : Tous les rayons incidents de A, passent
au voisinage de A’ (image d’un point est une tache centré en A’)
Exemple : lentilles ; miroirs sphériques.
13.3.1 Définitions
Une lentille sphérique est l’association de deux dioptres dont l’un au
moins est sphérique.
Elles sont très utilisées en appareils photos , microscope , lunettes astro-
nomiques , jumelles,.....
On distingue deux catégories :
◮ Lentilles à bords minces : Lentilles convergentes
Lentille convergente
≡
Lentille divergente
≡
R1
F S1 O2 F′
• • • •
O1 S1
R2
Une lentille est mince si son épaisseur e = S 1 S 2 est très négligeable devant
R1 ,R2 et | R2 − R1 |
OF = f
OF ′ = f ′
ni no
V= =
f′ f
f ′ = − f = 1/V
Remarque
• Lentille Convergente =⇒ V > 0, f ′ > 0, f < 0.
• Lentille divergente =⇒ V < 0, f ′ < 0, f > 0.
Activité
Lentille mince convergente
b b
A’
A F O F’
B’
L’image est réelle, renversée et plus petite que l’objet (−1 < γ < 0)
2 Objet réel (2 f < OA < f )
B
114
b b
A’
A F O F’
B’
b b
A≡ F O α′ F’
B’
AB
L’image à l’infini :α′ =
f′
4 Objet réel entre le plan focal objet et la lentille : ( f < OA < 0)
B’
A’
b b
F A O F’
B’
b b
F O A’ A F’
115
B∞
F’ ≡A’
b b
A∞ F O
B’
Activité
Lentille mince divergente
B’
b b
A F’ A’ O F
B’
b b
F’ O A F A’
B’∞
b
α′ b
F’ O F≡A
AB
L’image est rejetée à l’infini : α′ =
f
4 L’objet est virtuel f < OA < 2 f
A’
b b
F’ O F A
B’
A’
b b
F’ O F A
B’
B∞
B’
b b
A∞ F’ ≡A’ O F
Remarque
Seul un objet virtuel placé entre la lentille divergente et le plan focal
objet donne une image réelle.
A′ B′
Gt =
AB
Remarque
⊲ Gt > 0 =⇒ : l’image est droite ( l’objet et l’image ont même sens).
118
⊲ Gt < 0 =⇒ : l’image est renversée ( l’objet et l’image ont des sens
opposés).
⊲ |Gt | > 1 =⇒ : l’image est plus grande que l’objet .
⊲ |Gt | < 1 =⇒ : l’image est plus petite que l’objet .
B
K
α
b
α′ b
A’
A F α O F’ α′
J
B’
AB OJ A′ B′ f
On a : tan α = = =⇒ Gt = = (1)
AF OF AB AF
′
AB ′ AB ′
AB ′ ′
AF ′ A′ F ′
tan α′ = = =⇒ Gt = = = (2)
A′ F ′ OF ′ AB OF ′ f′
(1) = (2) =⇒ la formule de Newton
AF.A′ F ′ = FA.F ′ A′ = f f ′ = − f 2 = − f ′2
Conséquences
On a :
FA.F ′ A′ = − f 2 < 0
F F’
119
◮ Si FA > 0 ( l’objet est situé après le foyer objet ), alors F ′ A′ < 0
(l’image se forme avant le foyer image).
Position de l’image Position de l’objet
b b
F F’
1 1 1 1
− = −
OA′ OA F ′ A′ + f ′ FA − f ′
FA − f ′ − F ′ A′ − f ′
=
F ′ A′ .FA + f ′ (FA − F ′ A′ ) − f ′2
1
= ′
f
13.4 Miroirs sphériques dans les C.G
13.4.1 Définitions
Définition
Une surface réfléchissante de forme sphérique
On distingue :
E.O.V E.O.V
E.O.R
E.O.R
b b
C S S C
E.I.R E.I.R
120
E.I.V E.I.V
b
I
i
r
b
α b
β b α′ b
A1 C A2 H S
1 1 2
+ =
CA1 CA2 CS
A2 B2
γ=
A1 B1
◮ Foyers :
⊲ Foyer principal image F2 :
A1 −→ ∞ =⇒ A2 −→ F2
SC
S F2 =
2
⊲ Foyer principal objet F1 :
A2 −→ ∞ =⇒ A1 −→ F1
SC
S F1 =
2
Conclusion:
Pour un miroir sphérique et dans les conditions de Gauss
, on a:
F1 ≡ F2 ≡ F
SC
Dans ce cas, S C < 0, et la distance focale : f = S F = S F ′ = < 0 ; ainsi
2
le foyer F est réel.
Le miroir concave est convergent en effet :
122
b b
′
b
S
C F≡F
A’ F S
b b
A C
B’
A’ F S
b b
C A
B’
A’∞ S
b b
C F ≡A
B’∞
AB
L’image est rejetée à l’infini : α′ =
f
4 L’objet est réel, entre le plan focal objet et le miroir : f < SA < 0
B’
F S
b b
C A A’
124
B’
F S
b b
C A’ A
Remarque
Le seul cas où l’image est virtuelle, correspond à un objet réel entre
le plan focal et le miroir sphérique convergent.
SC
Dans ce cas : S C > 0 ; et la distance focal : f = S F = S F ′ = > 0 , ainsi
2
le foyer F est virtuel.
Le miroir convexe est divergent en effet :
b
S b
′
b
F≡F C
125
B’
b b
A S A’ F C
B’ B
b b
A’ S A F C
B’∞
A’∞ α′
b b
S F ≡A C
126
AB
L’image est rejetée à l’infini : α′ = .
f
4 L’objet est virtuel dans le plan focal : f < SA < 2f
A’
b b
S F A C
B’
A’
b b
S F C A
B’
B∞
B’
b b
A∞ S F C
Remarque
Les différents expressions du grandissement pour le miroir
sphérique
A′ B′ S A′ CA′ SF FS F ′S
Gt = =− = = = =
AB SA CA AF FA F′A
Remarque
Le miroir plan :
La relation de conjugaison s’écrit :
S A′ = −S A
C’est à dire :
◮ S, A et A’ sont alignés ;
◮ S milieu du segment [A,A’] ; 128
17 cm
Ecran=rétine
PR Vision nette PP
dm
Dm
Dm → ∞; dm = 25 cm
P PR = 58, 82 δ
OA′ .dm 1
⊲ Si OA = −dm =⇒ f ′ = A.N f ′ = 1, 53 mm alors P PP = =
OA′ + dm f′
1 1
−
OA′ dm
P PP = 62, 82 δ
⊲ On appelle le pouvoir d’accommodation P PP −P PR
Pour un œil normal
P PP −P PR = 4δ
Remarque
◮ L’œil ne distingue deux détails différents de l’objet que si leurs
images se forment sur deux cellules différentes de la rétine
,Dans les bonnes conditions d’éclairage ,l’œil distingue des détails
d’environ 3.10−4 rad soit une minute d’arc
◮ À fin d’éviter toute fatigue de l’œil l’objet doit être rejeter à l’in-
fini pour un œil normal (emmétrope) : pas d’accommodation .
′
Fob j ≡ F oc
α<0 • • α′ > 0
A’
B’
Objectif Oculaire
Troisième partie
MÉCANIQUE
131
CHAPITRE 14
132
132
CHAPITRE 14. CINÉMATIQUE DU P.M -MPSI- 14.1. REPÈRES. RÉFÉRENTIEL
O y
◮ k →
−
e x k=k →
−
ey k=k →
−
ez k= 1 ◮ →
−
ex. →
−
ey = →
−
ex . →
−
ez = →
−
ey . →
−
ez = 0
◮ R est direct, en effet :
→
−
ex ∧ →
−
ey = →
−
ez ; →
−
ey ∧ →
−
ez = →
−
ex ; →
−
ez ∧ →
−
ex = →
−
ey
133
14.1.3 Référentiel
L’ensemble d’un repère spatial lié à un solide de référence S , et d’un re-
père de temps constituent un référentiel R .
Exemples
• Référentiel de Copérnic R C : centré au centre du système solaire
et les trois axes se dirigent vers des étoiles fixes.
• Référentiel de Kepler ou héliocentrique R K : centré au centre du
soleil et les trois axes se dirigent vers des étoiles fixes.
• Référentiel Géocentrique R G : centré au centre de la terre G ; le
plan Gxy forme l’équateur, et l’axe Gz se dirige vers nord géogra-
phique, en translation par rapport au référentiel de Copérnic.
• Référentiel terrestre R : centré au point O quelconque et les trois
axes se dirigent vers trois directions.
E3
RC
N.G
Oc E2
RT
GT
RG
E1 plan équatorial
M ′(t + dt)
• −−−−→′
MM
•
O M(t)
y
On appelle :
Définitions
−−→
◮ Vecteur position : OM
◮ Vecteur déplacement élémentaire :
Remarque
Dériver dans R par rapport au temps, c’est à dire considérer les
vecteurs de bases de R comme des vecteurs constants dans le
temps.
M
•
→
−
ez
O
→
−
ey
→
−
ex y
x H
−−−−→
dOM = dx →
−
e x + dy →
−
ey + dz →
−
ez
→
−a (M/R ) = a →− →
− →− →− →− →−
x e x + ay ey + az ez = ẍ e x + ÿ ey + z̈ ez
Avec :
d2 x
⊲ 2
= a x = ẍ = → −a . →
−
e x : composante de l’accélération sur l’axe des x.
dt
d2y
⊲ 2
= ay = ÿ→−a . →−
ey : composante de l’accélération sur l’axe des y.
dt
d2z
⊲ 2
= az = z̈→
−a . →
−ez : composante de l’accélération sur l’axe des z.
dt
14.2.3.2.1 Définitions
z
M
•
→
−
O−−→
ez
M
O
→
−
ey
→
−
ex y
→
−
eθ
θ r
x H →
−
er 137
◮ r = OH r > 0
[ −−→
◮ θ = (→
−
e , OH) ∈ [0, 2π]
x
◮ z ∈ R : la côte du point M .
→
− →
−
ey →
−
eθ er
θ
x
→
−
ex
Dérivons →
−
er par rapport à θ dans le repère R :
d→−
er
: c’est à dire dériver → −
er en considérant les vecteurs de bases de R
dθ /R
(→
−
ex, →
−
ey , →−
ez ) comme des vecteurs constants. 138
→
−
d er
= − sin θ →−
e x + cos θ →
−
ey = →−
eθ
dθ /R
d→
−
er d→
−
eθ d→−
er d→−
eθ
= →
−
eθ ; = −→
−
er ; = θ̇ →
−
eθ ; = −θ̇ →
−
er
dθ /R dθ /R dt /R dt /R
Remarque
Dériver un vecteur de module constant dans le repère par rapport
π
à l’angle de rotation θ, revient à le faire tourner de dans le même
2
sens que θ.
→
−
En effet : soit A un vecteur dont le module est constant ; c’est à dire :
→− →
−→ −
k A k= cte =⇒ A. A = cste.
→− →
−
→− dA →− dA
Dérivons par rapport à θ ; on trouve : A. = 0 c’est à dire : A et sont
dθ dθ
perpendiculaires.
La base( → −
er , →
−
eθ , →
−
ez ) est dite base locale en coordonnées cylindriques .
→− →
− →
−
( er , eθ , ez ) est un trièdre direct.
−−−−→
dOM = dr →
−
er + rdθ →
−
eθ + dz →
−
ez Formule à connaître
Remarque
Si z = cte(= 0) le mouvement est plan ; (r, θ) : dites coordonnées
polaires.
Remarque
139
Il faut bien faire la différence entre le repère d’étude et celui de
projection.
→
−a (M/R ) = (r̈ − rθ̇2) →
−
er + (rθ̈ + 2ṙθ̇) →
−
eθ + z̈ →
−
ez
On pose :
◮ ar = r̈ − rθ̇2 : accélération radiale.
◮ at = rθ̈ + 2ṙθ̇ : accélération orthoradiale.
Remarque
On peut écrire l’accélération orthoradiale at comme :
1 d(r2θ̇)
at = rθ̈ + 2ṙθ̇ =
r dt
14.2.3.3.1 Définitions
z
→
−
er
M →−
e
• ϕ
→
−
ez θ →
−
eθ
r
O
→
−
ey
→
−
ex y
ϕ
x H
140
x = r sin θ cos ϕ
y = r sin θ sin ϕ
z = r cos θ
On définit le vecteur →
−
er par :
−−→
→
− OM
er = = sin θ cos ϕ →
−
e x + sin θ sin ϕ →
−
ey + cos θ →
−
ez
r
k →
−
er k= 1 =⇒ →
−
er est un vecteur unitaire, on tire donc que :
−−→
OM = r →
−
er
−−→
→
− OM π
On a : er = et →
−
eθ se déduit de →
−
er par simple rotation de dans le
r 2
plan meridian (OMH).
→
− ∂→−
er
eθ = = cos θ cos ϕ →
−
e x + cos θ sin ϕ →
−
ey − sin θ →
−
ez
∂θ /R
On définit :
→
−
eϕ = →
−
er ∧ →
−
eθ = − sin ϕ →
−
e x + cos ϕ →
−
ey
On conclut que :
→
− 1 ∂→ −
er
eϕ = = − sin ϕ →
−
e x + cos ϕ →
−
ey ∈ (Oxy)
sin θ ∂ϕ /R
(→
−
er , →
−
eθ , →
−
eϕ ) : trièdre local en coordonnées sphériques.
14.2.3.3.2 Vecteur déplacement élémentaire
−−→ −−→
On a : OM = r → −er =⇒ dOM /R = d(r →
−
er )/R = dr →
−
er + rd →
−
er
Or : →
−
er = →
−
er (θ, ϕ), donc :
→− ∂→−
er ∂→
−
er 141
d er = dθ + dϕ = dθ →
−
eθ + sin θ →
−
eϕ dϕ
∂θ ∂ϕ
−−→
dOM /R = dr →
−
er + rdθ →
−
eθ + r sin θdϕ →
−
eϕ Formule à connaître
14.2.3.4.1 Définitions
→
− →
− M
A ez N
O
→
−
ey
→
−
ex y
d ; on
On appelle coordonnée curviligne la mesure algébrique de l’arc AM
la note :
d∈R
S (M) = AM
Pour un déplacement élémentaire, on a :
−−→ →
−
dOM = ds T (M)
p →−
avec : ds = dx2 + dy2 + dz2 ; et T (M) : le vecteur unitaire tangent à (C) au
point M .
Puisque :
−−→ →− →−
k dOM k= |ds| k T (M) k=⇒k T (M) k= 1
−−→
→
− dOM ds→
−
On a : V (M/R ) = = T (M) 142
dt /R dt
→
− →
−
V (M/R ) = v T (M)
Définition
→− → − → −
(M, T , N , B) : La base intrinsèque ou base de Frenet.
On pose :
dv → −
◮ −
a→T = T (M) : accélération tangentielle.
dt /R
−→ v2 →
−
◮ aN = N(M) : accélération normale.
ρc
Remarques
1- Le repère de Fresnet est un repère de projection et non pas un
repère d’étude.
→
− → −
dT N
2- = 143
ds ρc
Activité
Rayon de courbure du mouvement parabolique.
Le vecteur position d’un point M en coordonnées cartésiennes est :
−−→ 1
OM = (Vo t) →
−
e x + ( gt2 ) →
−
ey + 0 →
−
ez
2
Déterminer le rayon de courbure au point O(0,0,0).
On a :
Vot Vo 0
−−→ 1 2 →
− →
−a (M/R ) = g
OM = gt V (M/R ) = gt
2
0 0 0
→
− p →
− → − V3
Donc : k V (M/R )k = Vo + (gt) et k V ∧ a k = Vo g donc ρc = →
2 2
− → ce qui
−
kV ∧ a k
donne :
p
( Vo2 + (gt)2 )3
ρc =
Vog
Au point O, on a t = 0 ; donc :
Vo2 144
ρc (O) =
g
Représentation graphique
Vo2
C ρc =
g
g 2
y Trajectoire (y = x)
2Vo2
Activité
Rayon de courbure du mouvement elliptique.
Considérons une ellipse droite , situé dans le plan xOy, d’équations
paramètriques :
x = a cos ωt, y = b sin ωt ; a et b le grand et petit axe et ω la pulsation
.
Déterminer l’expression du rayon de courbure aux points remar-
quables de l’ellipse. Faire une représentation graphique.
b2 a2 π
RA = [au point A(t = 0)], RB = [au point B(t = )]
a b 2ω
146
−−→
9- Déterminer le vecteur position OM ; sachant que x(t = 0) = xo .
→
−
11- Quelle est la condition que doit vérifier →
−a . V pour que le mouvement
147
soit uniformément accéléré ? retardé ?
→
−
8- Le vecteur vitesse : V (M/R ) = (at + Vo ) →
−
ex
1 −−→
9- Le vecteur position : OM = ( at2 + Vo t + xo ) →
−
ex
2
10- Montrons que : V 2 − Vo2 = 2a(x − xo )(Relation indépendante du temps)
V − Vo 1 V − Vo 2 V − Vo
On a : t = =⇒ x − xo = a( ) + Vo ( ) Après simplification,
a 2 a a
on obtient le résultat.
Remarque : Cette relation valable uniquement lorsque le mouvement est
rectiligne avec a = cte.
11- Le mouvement est uniformément :
→− −
◮ accéléré si V .→a > 0.
→
−→ −
◮ retardé si V . a < 0.
14.2.4.2 Mouvement rectiligne sinusoidal
L’équation horaire du mouvement d’un point matériel sur un axe ox, s’écrit
sous la forme :
X(t) = Xo + Xm cos(ωt + ϕ)
148
149
10- T est la période du mouvement donc :
2π
ω = 2π f =
T
a x = ẍ
V x = ẋ
x2 ẋ2
+ =1
Xm2 (Xm ω)2
V x = ẋ V x = ẋ
x x
ω>1 ω<1
−−→ →
−
8- Rappeler les expressions des vecteurs OM , V (M/R ) et → −a (M/R ) en
coordonnées polaires, puis les simplifier si le rayon est constant r = R.
9- On suppose que le mouvement est circulaire uniforme.
Le mouvement est circulaire uniforme si la vitesse angulaire θ̇ = ωo = cte.
9.1- Établir l’expression de θ(t) ainsi l’abscisse curviligne s avec s(θ =
0) = 0.
→−
9.2- Déterminer les vecteurs vitesse V (M/R ) et accélération → −a (M/R ).
→
−
9.3- Représenter les vecteurs vitesse V (M/R ) et accélération → −a (M/R )
π
pour θ = 0, . Conclure.
2
10- On suppose que le mouvement est circulaire uniformément va-
rié.
Le mouvement est uniformément varié si θ̈ = α = cte.
10.1- Déterminer les lois horaires θ̇(t) et θ(t).
151
10.2- En déduire la relation indépendante du temps.
→
−
10.3- Représenter les vecteurs vitesse V (M/R ) et accélération →
−a (M/R )
π
pour θ = 0, .
2
On prend les constantes d’intégrations nulles.
8- L’expression de :
◮ Vecteur position :
−−→
OM = ρ→
−e
ρ
◮ Vecteur vitesse :
→
−
V = ρ̇→
−e + ρϕ̇ →
ρ
−
eϕ
◮ Vecteur accélération :
→
−a = (ρ̈ − ρϕ̇2 )→
−e + (ρϕ̈ + 2ρ̇ϕ̇) →
−
eϕ
ρ
◮ Vecteur vitesse :
→
−
V = Rϕ̇ →
−
eϕ
◮ Vecteur accélération :
→
−a = −Rϕ̇2→
−e + Rϕ̈ →
−
eϕ
ρ
ϕ = ωt et s = (Rω)t
→
−
R V
→
−a
x
1
◮ abscisse angulaire : θ = αt2 + θ̇o t + θo
2
1
◮ abscisse curviligne : s(M) = Rθ =⇒ s(M) = R( αt2 + θ̇o t + θo )
2
10.2- La relation indépendante du temps :
10.4-
153
Représentation graphique
− →
→ −
◮ Pour θ = 0 =⇒ t = 0 on
r a : V = 0 et →
−a = Rα →
−
eθ
π →
− √
◮ Pour θ = π/2 =⇒ t = donc : V = R πα → −
eθ et →
−a = Rα →
−
eθ − Rπα →
−
er
α
y
→
−
V (θ = π/2)
→
−a (θ = π/2)
t
→
−a (θ = π/2) R
N
→
−a (θ = π/2) →
−a (t = 0)
positives. La trajectoire est une hélice enroulée sur un cylindre à base cir-
culaire. Le pas h de l’hélice est, par définition, la distance qui sépare deux
positions successives du mobile sur une même génératrice de l’hélice.
8- Faire une représentation graphique de la trajectoire de M dans R .
9- Quelles sont les unités, dans le système international (S.I.), de ω et a ?
Quelle relation lie a à h ainsi ω.
10- Déterminer les vecteurs vitesse et accélération en un point quel-
conque de la trajectoire :
10.1- Dans la base de coordonnées cartésiennes.
10.2- Dans la base de coordonnées cylindriques.
10.3- Déterminer le rayon de courbure ρc en fonction de R, a et ω.
11- Déterminer les vecteurs unitaires de la base des coordonnées curvi-
lignes, puis en déduire le rayon de courbure de la trajectoire dans R ; Le
comparer avec R. 154
8- Représentation graphique : z
x y 155
9- Les unités de :
◮ ω :rad s−1
◮ a : m s−1
2πa
◮ On a : h = z(t + T ) − z(t) =⇒ h = aT =
ω
10-
◮ L’expression de la vitesse :
→
− →
− →− →− →− →− √
V = Rω eϕ + a ez = Rω(− sin(ωt) e x + cos(ωt) ey ) + a ez =⇒ V = R2ω2 + a2
◮ L’expression de l’accélération :
→
−γ = −Rω2→
−e = −Rω2 (cos(ωt) →
−
e x + sin(ωt) →
−
ey ) =⇒ γ = Rω2
ρ
√ →
− − √
V= R2 ω2 + a2 et kV ∧→
γ k = Rω2 R2 ω2 + a2
Il en résulte que :
V3 a2
ρc = →− → =⇒ ρc = R + >R
−
kV ∧ γ k Rω 2
◮ Le vecteur normal :
→− 2→− − V2 →
dV → −
On a : γ = −Rω er = T + N ce qui donne :
dt ρc
√ dV
Comme : V = R2 ω2 + a2 = cte =⇒ = 0 , alors
dt
V2 →
−
−Rω2 →
−
er = N
ρc
• La norme donne :
2 V2 a2
Rω = =⇒ ρc = R +
ρc Rω2
• Conséquence :
→
−
N = −→
−
er
→−
◮ La binormale B :
→− →
−
→
− →
− → − →− −a e ϕ + Rω ez
B = T ∧ N =⇒ B = √
R2 ω2 + a2
→
−
On vérifie bien que :k Bk = 1
C
θ
M•
• x
O I
On admet que le mouvement se fait avec roulement sans glissement ; ce
qui impose que la mesure de l’arc Ic M = Rθ = OI , et on suppose que le 157
mouvement du centre est uniforme ainsi on pose ω = θ̇ = cte.
8- En utilisant la relation de Châles, Déterminer les composantes du vec-
−−→
teur OM dans la base des coordonnées cartésiennes en fonction de R, θ.
9- Exprimer dans la base de coordonnées cartésiennes de R les com-
→
−
posantes du vecteur vitesse V (M/R ) et celles du vecteur accélération
→
−a (M/R ) en fonction de R, ω et t.
10- Donner l’allure de la trajectoire de M par rapport à R (dite cycloïde).
11- Montrer que le rayon de courbure ρc de la trajectoire décrite par le
ωt
point M dans R s’écrit sous la forme : ρc = 4R sin( )
2
8- Le vecteur position :
−−→ −→ − → −−→ −−→
OM = OI + IC + C M =⇒ OM = R(θ − sin θ) →
−
e x + R(1 − cos θ) →
−
ey
9- la trajectoire du point M :
y
2R
2πR 4πR x
Trajectoire cycloïde
MPSI/B.MELLAL Page -157/415- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 14. CINÉMATIQUE DU P.M -MPSI- 14.2. CINÉMATIQUE DU POINT MATÉRIEL
Remarque
On a : x = R(ωt − sin(ωt)) et y = R(1 − cos(ωt)) donc
(x − Rωt)2 + (y − R)2 = R2
◮ accélération :
158
→
−a = Rω2 (sin(ωt) →
−
e x + cos(ωt) →
−
ey
ωt − ωt −
T~ = ε(sin → e x + cos → ey )
2 2
ωt
1 si sin >0
avec ε = 2
ωt
−1 si sin <0
2
◮ Le vecteur normal :
~ = ε(cos ωt →
N − ωt −
e x − sin → ey )
2 2
◮ Le vecteur binormal :
~ = −→
~ = T~ ∧ N
B −
ez
159
La dynamique a pour objet de prévoir le mouvement d’un corps dans son 160
environnement.
→− m1 m2 −
◮ Force gravitationnelle : F = −G 2 → er
r
→
− 1 q1 q2 →
−
◮ Force de Coulomb : F = 2
er
4πεo r
→−
◮ Poids d’un corps : P = m→−g
→
−
◮ Tension du ressort : F = −k(L − Lo )→ −u
L
→− →
−
◮ Poussée d’Archimède : F A = ρgV ez
→
− →
−
◮ Force de frottement fluide visqueux : F = −λ V
→
− →− −
◮ Force de frottement fluide : F = −λ V 2→ uV
→− →
− → − → −
◮ Force de Lorentz : F = q( E + V ∧ B)
160
CHAPITRE 15. DYNAMIQUE DU P.M -MPSI- 15.2. LOIS DE NEWTON
Principe d’inertie
Dans un référentiel R , si un point matériel isolé, ou pseudo-isolé, et
son mouvement par rapport à ce référentiel est rectiligne uniforme ;
alors le référentiel R est galiléen.
Remarques
• Le mouvement rectiligne est uniforme, donc le vecteur vitesse est
constant :
→
− −→
V = cte
mouvement de translation rectiligne uniforme ou équilibre.
• Le référentiel de Copérnic est un référentiel galiléen, si on né-
glige les actions extérieures autrement dit si le système solaire est
supposé isolé.
• Les référentiels Géocentrique et terrestre ne sont pas gali- 161
léens ; mais on peut les considérer comme galiléens si la durée de
l’expérience est très faible par rapport à la période de
la terre.
→
−
Σ F = m→
−a (M/R )
−
→ →
−g
Vo
α
x
O
−−→ 163
1D Les composantes du vecteur OM :
On a :
0 Vo cos α x = Vo cos αt
→ −g =⇒ −g =⇒ →
−a (M) = → − −−→ 1
V (M) −gt + Vo sin α =⇒ OM y = − gt2 + Vo sin αt
2
0 0 z=0
Vo
tS = sin α
g
y S
164
0 T x
La portée
π
Calcul de la portée portée. p(α = ) = 10, 2 m
4
4D L’équation de la courbe :
g
On a, à partir de l’équation de la trajectoire :y = − x2 + tan αx et
2Vo2 cos2 α
1
connaissant que cos2 α = ; on obtient que :
1 + tan2 α
gx2 2 gx2
− 2 tan α + x tan α − (y + 2 ) = 0
2Vo 2Vo
y
Vo2
2g
Les points non accessibles
0 Vo2 x
g
5D Le sol fait un angle θo < α avec l’horizontale Ox. Détermination de
α pour que la portée soit maximale.
y
165
→
−
Vo
α
θo
x
O
g
On a : p = OI ; et en I : y = x tan θo = − 2 2
x2 + tan αx donc :
2Vo cos α
g
tan α − tan θo = 2
(1 + tan2 α)x
2Vo
x 2V 2 cos2 α
Or p = =⇒ p = o (tan α − tan θo )
cos θo g cos θo
dp u2 − 2uuo − 1
= 0 =⇒ − 2 2
= 0 ; c’est à dire u2 − 2uuo − 1
du (1 + u )
q
u = tan α = uo + 1 + u2o
A.N
La valeur de la portée pour θo = 50o .
α = 70o =⇒ pmax = 5, 77 m
→
−
6.1⊲ Les composantes du vecteur vitesse V (M).
La relation fondamentale de la dynamique donne :
( 166
m ẍ + k ẋ = 0 (A)
mÿ + kẏ + mg = 0 (B)
Par intégration, on obtient :
k
V x = ẋ = Vo cos α e− m t
Ainsi :
mg mg − k t
+ (Vo sin α +
Vy = ẏ = − )e m
k k
−−→
6.2⊲ Les composantes du vecteur position OM .
Par intégration on obtient :
mVo cos α k
x(t) = (1 − e− m t )
k
Par un DL au voisinage de k = 0 ; on trouve : x(t) = Vo cos αt
m mg k mg
y(t) = (Vo sin α + )[1 − e− m t ] − t
k k k
167
1D
◮ L’équation du mouvement de chute :
dV
m = mg − kV 2
dt
dz gt
On a : V = = V∞ tanh et sachant que z(t = 0) = 0) ; alors :
dt V∞
2
V∞ V
z= ln[cosh(Argth )]
g V∞
O 168
y
θ →
−g
x M
1D
→
− −mℓθ̇2 →−
er − mg cos θ →
→ −
er − −T →
→ −
er
ma P T
mℓθ̈ →
−
eθ −mg sin θ →
−
eθ 0→
−
eθ
MPSI/B.MELLAL Page -168/415- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 15. DYNAMIQUE DU P.M -MPSI- 15.3. APPLICATIONS (ÉNONCÉS VOIR TD )
(
mℓθ̈ = −mg sin θ (1)
−mℓθ̇2 = −T + mg cos θ (2)
g
θ̈ + θ = 0
ℓ
T = mg cos θ + mℓθ̇2
θ(t) = θo cos(ωt)
θ2 + u2 = θo2
θ
O
3D La valeur de g :
20 2
g = 4π2ℓ( ) =⇒ g = 9, 81m.s−2
∆t
1D
1.1⊲ Par application de la RFD, trouver un système de trois équations
différentielles scalaires vérifiées par x, y et z.
1.2⊲ Résoudre ce système et en déduire x(t), y(t) et z(t), on posera :
qB
ω= .
m
1.3⊲ Représenter la trajectoire.
170
1.4⊲ En déduire le rayon de courbure en fonction des données.
2D On suppose maintenant que la particule possède une vitesse ini-
→
−
tiale : V o = Vo →
−
ex
2.1⊲ Retrouver : x(t), y(t) .
2.2⊲ Pour quelle valeur particulière voc de vo , la charge décrit un mou-
vement rectiligne confondu avec Ox. Exprimer voc en fonction de E et B.
2.3⊲ Que peut-on dire dans ce cas de la force exercée sur la charge.
2.4⊲ Représenter la trajectoire de la particule dans le cas ou : vo = 2voc
1D
m ẍ = qẏB (1)
→
− →
− →− →−
1.1⊲ m a (M) = q( E + V i ∧ B) =⇒
mÿ = q(E − ẋB) (2)
mz̈ = 0 (3)
1.2⊲ Par intégration on trouve :
E
x= (ωt − sin ωt)
Bω
E
y= (1 − cos ωt)
Bω
E
1.3⊲ Representation graphique (on prend = 1)
Bω
y
4E ωt
ρc = | sin( )|
Bω 2
2D 171
→
−
2.1⊲ V i = vo →
−
ex
2.1.1⋄
E vo
x= (ωt − sin ωt) + sin(ωt)
Bω ω
E 1
y=( − vo) (1 − cos ωt)
B ω
E
voc =
B
→
− →
− →
− →
− →
−
2.1.3⋄ F = q( E + V i ∧ B) = 0 la force magnétique compense la force
électrique.
y
x
172
→−
◮ On appelle la puissance d’une force F appliquée sur un point matériel
→
−
M de masse m, et de vitesse V (M/R) par rapport à un référentiel R la
quantité :
→−→ −
P = F . V (M/R) (watt)
Remarque
La puissance P dépend du référentiel R .
−−→
◮ Lorsque le point M effectue un déplacement élémentaire dOM pendant
→−
la durée dt ; sous l’action d’une force F , on définit le travail élémentaire
par le travail dépend du référentiel, ainsi :
→− −−→
δW = F .dOM (Joule)
On remarque que :
δW
=P
dt
173
CHAPITRE 16. ETUDE ÉNERGÉTIQUE -MPSI- 16.1. PUISSANCE ET TRAVAIL D’UNE FORCE
16.1.2 Exemples
16.1.2.1 Travail du poids
→
−
δW = −mgdz =⇒ WA→B( P) = −mg(zB − zA ) = ±mgh
174
O
L y
θ2
θ1 →
−g
h
x M
→
−
Wθ1 →θ2 ( P) = −mgL(cos θ1 − cos θ2 )
W = −mgL(1 − cos θ)
→
− M
T
→
−u ℓ ℓ
ℓ
→
− −−−−→
On a : T = −k(ℓ − ℓo ) →
−u et dOM = dℓ →
ℓ
−u ; donc :
ℓ
→
− 1 h i
δW = −k(ℓ − ℓo )dℓ =⇒ WℓA →ℓB ( T ) = − k (ℓB − ℓo)2 − (ℓA − ℓo)2
2
→
−
W( F ) = 0
→
− α −
FN = 2 →
er
r
Exemples
◮ Force gravitationnelle :
→
− Gm1 m2 →
−
FG = − 2
er =⇒ α = −Gm1 m2
r
◮ Force coulombienne(électrostatique) :
→
− 1 q1 q2 →
− q1 q2
F = er =⇒ α =
4πεo r2 4πεo
→
− − −−−−→
→ →
− dr
On a : δW( F N ) = F .dOM =⇒ δW( F N ) = α .
r2
Par intégration entre les points A et B, on obtient :
→
− 1 1
W( F N ) = α −
rA r B 176
Activité
Travail d’une force donnée sur différents trajets
On considère le champ de forces de composantes cartésiennes :
F x = y2 − x2 et Fy = 4xy
3 conclure.
y
A
CH(2)
)
(1
H
C
B x
Conclusion:
En général le travail d’une force dépend du chemin
suivi.
Remarque
L’énergie cinétique est une grandeur positive, qui dépend du réfé-
rentiel.
δW dEc
◮ On a : P = = , donc :
dt dt
→
−
∆Ec = WA→B( F )
T.E.C
Théorème
Théorème de l’énergie cinétique
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un
point matériel, entre deux instants est égale au travail entre ces
instants des forces qui lui sont appliquées.
Activité 178
Pendule simple
O
y
θ →
−g
x M
1 2 2 1 2˙2 →
− →
−
On a : dEc = δW =⇒ ∆Ec = mℓ θ̇ − mℓ θo = W( P) + W( T )
2 2
→
−
• W( P) = −mgh = −mgℓ(cos θo − cos θ)
→
− →−→ −
• W( T ) = 0 ( T ⊥ →
−
eθ )
Par égalité on tire que :
g
θ̇2 = 2 (cos θ − cos θo ) (E)
ℓ
ℓθ̈ + g sin θ = 0
Remarque
Dans le cas d’une charge ponctuelle soumise seulement à une force
→
− →
− →
− dEc → − → −
magnétique : F m = q V ∧ B ; alors : = F m . V = 0. Ce qui justifie
dt
que : Ec = cte =⇒ V = cte = V0 .
16.3.1 Définition
Définition
→
−
Une force F est dite conservative, si on peut écrire :
→− −−−−→
δW = F .dOM = −dE p
16.3.2 Exemples
◮ Énergie potentielle de pesanteur
⊲ On suppose que l’axe Oz orienté vers le haut :
→
−
Dans ce cas : P = m→ −g = −mg → −
ez
−→
On suppose que : g = cte ; c’est à dire : →
→
− −g est uniforme ; on obtient :
→
− −−→
P.dOM = −mg → −
ez .(dx →
−
e x + dy →
−
ey + dz →
−
ez ) = −mgdz
E pp = mgz + cte
E pp = −mgz + cte
Par conséquent :
Conclusion:
E pp = ±mgz + cte
→
−
On conclut que si →
−g est uniforme, alors le poids P est conservative.
◮ Énergie potentielle élastique d’un ressort :
→
− −−→
On rappelle que : T = −kOM , avec O position d’équilibre.
−−→
Si on pose : OM = (ℓ − ℓ0 ) →
−
ex = x →
−
ex
→
− −−→ →
− −−→ 1
alors : T .dOM = −kx →
−
e x .dx →
−
e x =⇒ T .dOM = d(− kx2 + cte)
2
D’où :
1 1
E pe = kx2 + cte = k(ℓ − ℓ0)2 + cte
2 2
On conclut que la tension d’un ressort est une force conservative. 180
◮ Énergie potentielle gravitationnelle
→
−
GmA mB →− α→ −
On rappelle que : F = − 2
e r = 2
er avec (α < 0).
r r
→− −−→ α −
En coordonnées sphériques on a : F .dOM = 2 → er .(dr →
−
er +rdθ →
−
eθ +r sin θdϕ →
−
eϕ ) =
r
dr
α 2
r
D’où :
α
E pp = + cte
r
On conclut que la force gravitationnelle est une force conservative.
◮ Énergie potentielle électrostatique
→
− 1 q1 q2 →
− β −
La force électrostatique (ou coulombienne) : F = 2
er = 2 →
er est
4πǫ0 r r
une force conservative
β
E pe = + cte
r
Em = Ec + E p
→
−
∆Em = W( F nc)
Théorème
Théorème de l’énergie mécanique
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie mécanique
d’un point matériel dans un champ de forces conservatives entre
deux instants, est égale au travail entre ces instants des forces non
conservatives qui lui sont appliquées.
→
−
∆Em = W( F nc )
Remarques
Em > E p
→
−
∆U + ∆Em = W + Q =⇒ ∆U + W( F NC ) = W + Q
Em = E p + Ec ≥ E p
Ep
Em
x
x1 x2
Ep
Em
x
x1 x2
Domaine permis est [x1 , x2 ] ; on dit que la particule est dans un état lié :
La particule effectue un mouvement périodique.
E
Ep
Em
Ec
x
Ep
E4
E3
x3 x4
x1x x5 x6 x
2
E2
E1
dE p
δW = −dE p = F(x)dx =⇒ F(x) = −
dx
→
− →
−
Á l’équilibre en x = xe , F = 0 =⇒ F(xe ) = 0
Soit :
dE p
( ) x=xe = 0
dx
→
− →
−
Condition nécessaire mais insuffisante, (ajouter V o = 0 )
Conclusion:
Á l’équilibre, l’énergie potentielle est extrémale.
2
dE p 1 2 d Ep
E p (x) ≃ E p (xe) + (x − xe )( ) x + (x − xe ) ( 2 ) xe + ....
dx e 2 dx
dE p
xe est une position d’équilibre alors : ( ) x=xe = 0
dx
Par conséquent :
2
1 2 d Ep
E p (x) ≃ E p (xe) + (x − xe ) ( 2 ) xe + ....
2 dx
D’où :
dE p d2E p
F(x) = − = −(x − xe ) 2
dx dx
d2E p
• Si < 0, xe est un maximum de E p (la concavité vers le bas) :
dx2
E p (xe )
xe 186
)
x > xe =⇒ F(x) > 0
=⇒ xe est une position d’équilibre instable
x < xe =⇒ F(x) < 0
d2E p
• Si > 0, xe est un minimum de E p (la concavité vers le haut) :
dx2
E p (xe )
xe
)
x > xe =⇒ F(x) < 0
xe est une position d’équilibre stable
x < xe =⇒ F(x) > 0
Conclusion:
Équilibre stable=⇒ E p minimale.
Remarque
→−
On a F = m→
−a (M/R ) =⇒ F(x) = m ẍ
d2E p
=⇒ m( x −¨ xe ) = −(x − xe )( 2 ) x=xe
dx
1 d2E p
=⇒ Ẍ + ( 2 ) x=xe X = 0
m dx
C’est l’équation différentielle de l’oscillateur harmonique avec :
21 d2 E p 1 d2 E p d2E p
ω = ( 2 ) x=xe = ( 2 )X=0 =⇒ kressort équivalent =
m dx m dX dx2 x=xe
187
− →− −−→ →
−
σ→A (M/R ) = L A (M/R ) = AM ∧ m V (M/R ) (kg.m2 /s)
M•
A•
→
−
ez B•
O
→
−
ey
→
−
ex y
188
CHAPITRE 17. THÉORÈME DU MOMENT CINÉTIQUE -MPSI- 17.1. MOMENT CINÉTIQUE
On a :
− −−→ →
−
◮ Le moment cinétique en A : σ→A (M/R) = AM ∧ m V (M/R ) (1).
− −−→ →
−
◮ Le moment cinétique en B : σ→(M/R) = BM ∧ m V (M/R )
B (2).
◮ (2)-(1) donne :
− −−→ →
−
σ→B(M/R) = −
σ→A (M/R) + BA ∧ m V (M/R )
Conclusion:
On dit que le moment cinétique est un torseur appelé
torseur cinétique dont les éléments de réduction sont :
− →
− →
−
σ→A (M/R) ; et la quantité de mouvement P(M/R ) = m V (M/R ).
z
(∆)
A′ •
→
−
e∆ 189
A• →
−
ez M•
O
→
−
ey
→
−
ex y
Définition
On appelle moment cinétique par rapport à l’axe ∆, la projection du
moment cinétique par rapport à l’axe ∆, on le note σ∆ = →
−
σ.→
−
e∆
σ∆ = −
σ→A .→
−
e∆ = −
σ−→ →
−
A′ .e∆
Conclusion:
Le moment cinétique par rapport à l’axe (∆), ne dépend pas
du point A (sur (∆)).
−−
→ −−→ →−
M A = AM ∧ F (m.N)
Conclusion:
Le moment d’une force est un torseur appelé torseur
−−
→
cinétique dont les éléments de réduction sont : M A et
→
−
F.
d−
σ→A −−
→ → −
= ΣM A ( F )
dt /R
Propriété
Théorème du moment cinétique
Dans un référentiel galiléen R , la dérivée temporelle du moment
cinétique par rapport à un point fixe A est égale à la somme des
moments des forces extérieures calculés par rapport à A.
Remarque
Souvent on prend A≡ O origine du repère.
17.2 Applications
θ →
−g
x M
On a :
−−→ →
−
◮ OM = l →
−
er =⇒ V (M/R) = lθ̇ →
−
eθ
−−→ →
−
◮ σo(M/R) = OM ∧ m V (M/R) =⇒ −
−
→ →(M/R) = ml2 θ̇ →
σo
−
ez donc
d−
→(M/R)
σ
= ml2 θ̈ →
−
o
ez
dt /R
−−→ →
− →−
◮ Mo( T ) = 0
−−→ →
−
◮ Mo( P) = −mgl sin θ →
−
ez
On tire donc que :
lθ̈ + g sin θ = 0
Remarque
L’équation pendulaire est une équation différentielle non
linéaire ; puisque la fonction sin(x) est non linéaire :
(sin(a + b) , sin a + sin b)
Vo
θ(t) = θo cos(ωt) + sin(ωt)
ωℓ
θ̇
Si on pose y = ; alors
ω
θ2 + y2 = θm2
θm
→
−
er
•
S
= →
r−
O−−→
S
R
•
O
1D L’expression de la force :
→
− G Mm −
F =− 2 → er
r
→
−
Puisque la direction de la force F passe toujours par le point O (centre de
la terre), alors elle est centrale. 194
2D Le vecteur moment cinétique :
→
− −−→ →
−
σ o = OS ∧ m V (S /R )
d→
−
σ O −−
→ → − −−→ →− → − −→
= M O ( F ) = OS ∧ F = 0 =⇒ →
−
σ o = cte
dt
4D L’expression de σo :
[ →−
σo = mro Vo sin(→
−
ro , V o )
−−−→ →−
Π = (OS o, V o )
z
•A
m→
−g
θ
ℓ
en donnant l’expression de A.
∆T
6D Calculer la variation relative de la période correspondant à
T
une petite variation g de l’intensité du champ de pesanteur. Montrer que
cet appareil peut être rendu plus sensible qu’un pendule simple, dont
∆T o
on appellera la précision sur la mesure de la période T o des petites
To
oscillations.
1D L’énergie mécanique Em :
1 1
Em = Ec + E p =⇒ Em = mℓ2 θ̇2 + Cθ2 + mgℓ cos θ + cte
2 2
3D D’après le T.M.C, on a :
d→
−
σO −−→ → − −−→ −−→ →
−
= Mo ( P) + Mo torsion + Mo ( R)
dt 196
→
− −−→ →
− d→−
σ
◮ σO = OA ∧ m V (A) =⇒ = −mℓ2 θ̈ →−
ex.
dt
−−→ →
− →
−
◮ Mo( R) = 0 .
−−→ →
− −−→ →− −−→ → −
◮ Mo( P) = OA ∧ P =⇒ Mo ( P) = −mgℓ sin θ → −
ex.
−−→ →
−
◮ Mo(torsion) = Cθ e x ( moment de rappel).
Par conséquent :
C g
θ̈ + θ − sin θ = 0
mℓ2 ℓ
6D La sensibilité :
◮ Pour un pendule simple :
s
ℓ ∆T o ∆g
T o = 2π =⇒ =
g To 2g
A2
→
−
F2
→
−
F1
d A1
−−→ −−→ →
− −−→ →
−
On appelle moment du couple qu’on note : Mc = Mo ( F 1 ) + Mo ( F 2 ) avec O
un point quelconque.
−−→ −−−→ → − −−−→ →−
Mc = OA1 ∧ F 1 + OA2 ∧ F 2 = Fd →
−u
Avec →
−u vecteur unitaire déterminé par la règle de la main droite.
Remarque
→
−
En général des forces F i forment un couple si :
P − →
N → − P
N −
−→ →
− →−
◮ Fi = 0 et Mo( F i ) , 0 ( O un point quelconque).
i=1 i=1
1
E p,t = Cθ2
2
d4
C=χ
ℓ
❘❘
❘❘
❘❘
b
A(m)
b θ b
O B(m)
b
d−
→(M/R) −−→ →
σ o − −−→ →
− −−→
Le TMC donne : = Mo ( P) + Mo ( R) + Mo (torsion)
dt
Sachant que :
◮ −
→(M/R) = −
σ σ→(M/R)(A) + −
σ →(M/R) = 1 mℓ2θ̇2 →
→(M/R)(B) =⇒ −
σ −
ez
o o o o
2
−−→ →
− −−→ −g + −
−→ −g = →
−
◮ Mo( P) = OA ∧ m→ OB ∧ m→ 0 199
−−→ →
−
◮ Mc = −Cθ ez couple de torsion.
Alors l’équation différentielle :
2C
θ̈ + θ=0
mℓ2
• C’est l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique.
• La pulsation propre :
r
2C
ωo =
mℓ2
• La période propre des oscillations :
s
mℓ2
T o = 2π
2C
• La solution est :
θ(t) = A cos ωot + B sin ωo t
Si les C.I sont θ(t = 0) = θo et V = 0 ( sans vitesse initiale) alors :
θ(t) = θo cos ωo t
18.1.1 Définition
Définition 200
→−
On appelle force centrale, une force F dont la direction passe tou-
jours par un point fixe O.
Exemples
• Tension du ressort.
→
− GmM −
• Force gravitationnelle : F = − 2 → er
r
→
− 1 q1 q2 →
−
• Force coulombienne : F = 2
er
4πεo r
• La tension du fil dans le pendule simple.
→
−
Son expression en coordonnées sphériques s’écrit : F = F(r, θ, ϕ) →
−
er ; avec :
−−→
→
− OM
er =
r
200
CHAPITRE 18. FORCES CENTRALES -MPSI- 18.1. GÉNÉRALITÉS
z
→
−
F
•M
→
−
ez
O
→
−
ey
→
−
ex y
d−
→(M/R)
σ o −−→ →
− d−
→(M/R)
σ o −−→ → −
= Mo( F ) =⇒ = OM ∧ F
dt /R dt /R
−
→
dσo (M/R)
=⇒ = r→ −
er ∧ F →
−
er
dt /R
d−
σ→(M/R)
o →
−
=⇒ =O
dt /R
201
→(M/R) = −
−
σ
→
cte
o
Conclusion:
Le moment cinétique d’une force centrale est conservatif.
−
→(M/R) = σ →
σ −
o o ez
Par conséquent :
−−→
◮ Le vecteur position :OM = r → −
er
→
−
◮ La vitesse : V (M/R) = ṙ er + rθ̇ →
→− −
eθ
◮ L’accélération : a (M/R ) = (r̈ − rθ̇2) →
→
− −
er + (2ṙθ̇ + rθ̈) →
−
eθ
→=−
◮ Le moment cinétique : −
σ
−→ →
−
OM ∧ m V (M/R) =⇒ −
→ = mr2 θ̇ →
σ −
ez
o o
D’où :
σo = mr2θ̇ = mC
Avec :
σo
C = r2θ̇ =
m
Constante des aires
Remarque
→
−
Si −
→ = 0 =⇒ θ̇ = 0 : c’est à dire que le mouvement se fait dans la
σ o
direction de →
−
er . C’est un mouvement rectiligne.
M ′(t + dt)
202
dA
→
−
ey M(t)
→
−
ex x
On a :
1 −−→ −−→ 1
dA = k OM ∧ dOM k=⇒ dA = k r →
−
er ∧ (dr →
−
er + rdθ →
−
eθ ) k
2 2
1
dA = r2dθ
2
dA
On définit la vitesse aréolaire ; comme la surface balayée par le
dt
−−→
vecteur OM pendant l’unité de temps :
dA 1 2 C σo
= r θ̇ = = = cte
dt 2 2 2m
Conclusion:
Loi des aires (deuxième loi de Kepler):
−−→
Le vecteur OM balaye des surfaces égales pendant des
intervalles de temps égaux.
2 1 d(r2θ̇) 1 dC
aθ = 2ṙθ̇ + r θ̈ = = =0
r dt r dt
2
d du d du dθ 2 2d u
• r̈ = [−C ] = −C ( ) = −C u 2
dt dθ dθ dθ dt dθ
2
C
• rθ˙2 = r 4 = C2 u3
r
2
−a (M/R ) = −C2 u2( d u + u) →
→ −
er
dθ 2
→
− −−→
dE p = − F .dOM =⇒ dE p = −Fr dr
1 2 1 2 2
Par conséquent : Em = Ec + E p =⇒ Em = mṙ + mr θ̇ + E p (r)
2 2
σo C
Or : θ̇ = 2
= 2 par conséquent :
mr r
1 2 σ2o 1
Em = mṙ + + E p (r)
2 2m r2
204
On pose :
1
◮ Ec,r = mṙ2 : l’énergie cinétique radiale.
2
σ2o 1
◮ E p,e f f )(r) = + E p (r) : l’énergie potentielle effective (ou efficace).
2m r2
Puisque le système est conservatif alors :
1 2 σ2o 1
Em = cte = mṙ + 2
+ E p (r) = E o
2 2m r
Remarques
◮
1
Ec,r = mṙ2 > 0 =⇒ Em > E p,e f f
2
1
◮ Ec,r = mṙ2 = 0 =⇒ ṙ = 0 c’est à dire que r est extremum.
2
• Pour une trajectoire circulaire : r = R =⇒ Ec,r = 0 ; c’est à dire :
Em (circulaire) = E p,e f f = E o
On a au points :
• P appelé périgée (le point le plus proche au foyer origine) :
205
rP = rmin =⇒ ṙP = 0
rA = rmax =⇒ ṙA = 0
→−
Comme : V = ṙ →
−
er + rθ̇ →
−
eθ ; alors :
VA = rAθ̇A ; VP = rPθ̇P
Relation entre VA et VP :
Comme : C = r 2 θ̇ = r(r θ̇), alors :
rA VA = rP VP
Remarque
Le signe de l’énergie potentielle :
→−
• Si F est attractive alors E p (r) < 0.
→−
• Si F est repulsive alors E p (r) > 0. 206
Em
rd r
r > rd =⇒ état de diffusion
→
−
Cas ou F est attractive :
r1
r ∈ [r1, ∞[ : état de diffusion (trajectoire : parabole ou hyper
Em
r′ ro r” r3
Em
r ∈ [r2, r3] état lié (trajectoire : cercle ou ellipse)
r2
207
σ2o m
• E p,e f f = 0 =⇒ r′ =
2α
dE p,e f f σ2o m
• = 0 =⇒ ro = = 2r′
dr α
d2 E p,e f f 3σ2om
• = 0 =⇒ r” = = 3r′
dr2 2α
d2u α
Donc : −mC2 u2 ( 2
+ u) = − 2
= −αu2
dθ r
d2 u α αm
2
+u=+ 2 = 2
dθ mC σo
1 αm Aσ20
= u = 2 (1 + cos(θ − θo ))
r σ0 αm
On pose :
σ20 Aσ20
p=| | k e=| |
αm αm
C’est l’équation d’une conique ; avec :
p √
• a= • b = ap • c = ea
|1 − e2 |
18.3.2.2 Vecteur Range-Lenz
208
On définit le vecteur de Range-Lenz, pour une force centrale de forme :
→
− α
F = − 2 ; par :
r
→
− 1→− →
A = (V ∧ −
σo(M/R)) − →
−
er
α
Montrons que ce vecteur est constant au cours du temps ; pour cela cal-
→
−
dA
culons :
dt
→
−
dA 1 →
= [−a ∧ −
→(M/R)] − θ̇ →
σ o
−
eθ
dt α
→
−
dA 1 α − C −
=⇒ = [− 2 → er ∧ mC →
−
ez ] − 2 →eθ
dt α mr r
→
−
dA C − C→ →−
=⇒ = 2→ eθ − 2 −
eθ = 0
dt r r
→
− 1→− → −→
A = (V ∧ −
σo(M/R)) − →
−
er = cte
α
→
− mC2 mC → −→
A=( − 1) →
−
er − ṙ −
eθ = cte
αr α
Remarque
Les conditions particulières :
→− −
Si ṙ = 0 c’est à dire r est extrémale, alors A// →
er .
On pose :
→
−
e = k Ak > 0
Donc calculons e2 au lieu de e :
2 mC2 mC 2
e =( − 1)2 + ( ṙ)
αr α
2mC2 1 2 mC2 α
=⇒ e2 = [ mṙ + 2 − ] + 1
α2 2 2r r
1 2 mC2 α 209
Or : Em = mṙ + −
2 2r2 r
On tire que :
2 2mC2 α2 2 mα2 2
e −1= Em =⇒ Em = (e − 1) = (e − 1)
α2 2mC2 2σ2o
→
− −−→ →
−
Calculons la quantité A.OM = A.→
−r :
→
− −−→ mC2 mC2
A.OM = ( − 1)r = er cos θ =⇒ r = + er cos θ
αr α
mC2
r= α
1 + e cos θ
C’est l’équation d’une conique de paramètre :
mC2
p=
|α|
Et d’excentricité :
→
−
e = k Ak
Discussion :
◮ Si e = 0 =⇒ A = cte = 0 =⇒ Em < 0 : trajectoire circulaire.
◮ Si 0 < e < 1 =⇒ Em < 0 : trajectoire elliptique.
◮ Si e = 1 =⇒ Em = 0 : trajectoire parabolique.
◮ Si e > 1 =⇒ Em > 0 : trajectoire hyperbolique.
210
Remarque
Pour une trajectoire elliptique :
y
M
b r
rmax θ x
• •
A F′ O F rmin P
c
a
x2 y2
+ =1
a2 b2
Avec si a > b :
2 2 2 b2 √
c = a −b ; c = ea ; p= =⇒ b = ap 211
a
◮ En coordonnées polaires, son équation avec origine au foyer F
est :
p
r=
1 + e cos θ
Avec :
0<e<1
p
◮ Apogée (ṙ = 0) : rmax =
1−e
p
◮ Périgée (ṙ = 0) : rmin =
1+e
p
◮ Grand axe a : rmin + rmax = 2a =⇒ a =
1 − e2
√ p
◮ Petit axe b : b = ap =⇒ b = √
1 − e2
1 2 GmMT
◮ L’énergie mécanique : Em = Ec + E p =⇒ Em = mV − , ce qui
2 r
donne :
GmMT α
Em = − =−
2r 2r
18.3.2.3.2 Trajectoire elliptique
Donc :
C2 2 4
T = π2a2b2 =⇒ T 2 = 2 π2a3 p
4 C
Or α = GmM on tire que
2 4π2 3 T2
T = a =⇒ 3 = cte
GM a
Remarque
On a trouvé que :
GmM GmM
L’énergie mécanique − −
2R 2a
s s
4π2 3 4π2 3
La période R a
GM GM
Donc, pour retrouver les expressions de l’énergie mécanique et la 213
période du mouvement elliptique à partir du mouvement circulaire,
il suffit de remplacer le rayon R par le grand axe de l’ellipse a.
C’est la vitesse qu’il faut fournir à un objet depuis la terre pour qu’il
s’échappe de l’attraction terrestre.
Son orbite doit être parabolique ou hyperbolique,
r c’est dire son Em > 0.
1 2 GmMT 2GMT p
Or : Em = mV − > 0 =⇒ Vo > = 2goRT
2 o RT RT
p
Vℓ = 2go RT = 11, 3 km/s = 40, 7.103 km/h
r
2πR GMT
On a : V = Rω = =
T R
h T 2 GMT i1/3
R=
4π2
A.N : R = 42300 km = 6, 6 RT
Donc, sa hauteur h = R − RT = 36000 km = 5, 6 RT
214
19.1 Introduction
Soient R (Oxyzt) un référentiel galiléen, et R ′ (O′ x′ y′ z′t′ ) un autre référen-
tiel en mouvement par rapport à R .
z
z′
215
R ′ (t′ )
R (t) O′ y′
O y
x x′
tR = tR ′ = t =⇒ dtR = dtR ′ = dt
215
-MPSI-
CHAPITRE 19. MÉCANIQUE DANS UN RÉFÉRENTIEL NON GALILÉEN 19.2. L’ÉTUDE CINÉMATIQUE
→
− →
−
ey →
−
eθ er
x
→
−
ex
d→ −
er d→
−
er d→ −
eθ d→−
eθ 216
Que vaut ; ; et ?
dt /R ′ dt /R dt /R ′ dt /R
d→ −
er →−
◮ = 0 ; car → −
er est un vecteur lié à R ′ .
dt /R ′
d→ −
er
◮ = θ̇ →
−
eθ
dt /R
→− →− →
− d→−
er
Or : eθ = ez ∧ er d’où : = θ̇ →
−
ez ∧ →−
er .
dt /R
Ainsi :
d→ −
eθ →−
◮ = 0 ; car → −
eθ est un vecteur lié à R ′ .
dt /R ′
d→ −
eθ
◮ = −θ̇ →−
er
dt /R
→
− →− →− d→−
eθ
Or : er = − ez ∧ eθ d’où : = ˙→−
ez ∧ →
−
eθ .
dt /R
On pose :
→
−
Ω = θ̇ →
−
ez = Ω →
−
ez
→−
Ω est appelé le vecteur instantanné de rotation du repère relatif R ’
par rapport au repère absolu R ; il caractérise la rotation du repère relatif
R ’ par rapport au repère absolu R .
Par conséquent :
d→−
er →
− d→−
eθ →
−
= Ω ∧→
−
er = Ω ∧→
−
eθ
dt /R dt /R
Conclusion:
→
−
Si A un vecteur lié au repère relatif R ’, alors :
→
−
dA →
− →−
= Ω ∧A
dt /R
Remarques
→
− →−
• Ω(R /R ′ ) = − Ω(R ′ /R )
→
−
• Ω est porté par l’axe de rotation.
→
− →− →
−
• Ω(R1 /R3 ) = Ω(R1 /R2 ) + Ω(R2 /R3) : Relation de châles.
217
Soit A~ un vecteur libre non lié à R ’, qu’on connaît ses composantes dans
R ’ , et on désire le dériver par rapport à R .
z
z′
~
A
R O′ y′
′
R
O y
x x′
Remarque
→
− →
−
dA dA
=
dt /R dt /R ′
→
− →− →− →
− −−−→
V (M/R ) = V (M/R ′ ) + V (O′ /R ) + Ω ∧ O′ M
• On pose :
→
− →− →
− −−−→
V e (M) = V (O′ /R ) + Ω ∧ O′ M
vitesse d’entraînement de M
Par conséquent :
→
− →− → −
V (M/R ) = V e + V r
→
−
Si M ≡ A lié à R ′ , alors V (A/R ′ ) = ~0 donc :
→
− →− →
− −−→ → −
V (A/R ) = V (O′ /R ) + Ω ∧ O′ A = V e
→− →
− −−→
• si O ≡ O′ , alors V e = Ω ∧ OM :
→
− →− →
− −−→
V (M/R ) = V r + Ω ∧ OM
• si O ≡ O′ et M lié à R ′ alors :
→
− →
− −−→ 219
V (M/R ) = Ω ∧ OM
→
−
C’est une rotation pure autour de l’axe Ω
−−−→
→
−̇ −−→ →− dO′ M →
− −−−→
= Ω ∧ OM + Ω ∧ [ + Ω ∧ O′ M]
dt /R ′
→
−̇ −−→ →− → − →− →− −−−→
= Ω ∧ OM + Ω ∧ V r + Ω ∧ ( Ω ∧ O′ M)
d’où :
→
−a (M/R ) = → −a (M/R ′ ) + 2→
−a (O′ /R ) + → − → − → − −−−→ → − → − −−−→
Ω ∧ V r + Ω̇ ∧ O′ M + Ω ∧ ( Ω ∧ O′ M)
On pose :
→
− −a (O′ /R ) + →
−̇ −−−→ → − →− −−−→
ae (M/R ) = → Ω ∧ O′ M + Ω ∧ ( Ω ∧ O′ M)
accélération d’entraînement.
→
− →− → −
ac (M/R ) = 2 Ω ∧ V r
accélération de Coriolis.
Cas particuliers :
→
− →− −−→ −−−→ −−−→
1 Ω = 0 mouvement de translation alors : OM = OO′ + O′ M et par
conséquent :
→
− →− →
−
◮ V (M/R ) = V (O′ /R ) + V (M/R ′ )
◮→ −a (M/R ) = →−a (O′ /R ) + →
−a (M/R ′ ).
→− −→ 220
2 Ω = cte
→
− −a (O′ /R ) + → − →
− −−−→
ae(M/R ) = → Ω ∧ ( Ω ∧ O′ M).
3 M lié à R ′ =⇒
→
− →−
ac (M/R ′ ) = 0
→
− −→
4 Ω = cte et O ≡ O′ le point M décrit un cercle.
→
− −−→ → − −−→ −−−→ →
− −−→ →− −−−→
Ω ∧ OM = Ω ∧ (OH + HM) = Ω ∧ OH + Ω ∧ HM .
→
−
H étant la projection de M sur l’axe Ω .
→
− −−→ → − →
− −−−→
Or : Ω ∧ OH = 0 ; et Ω ∧ HM = −Ω HM → −
eθ .
donc :
−a (M) = →
→ − →− −−→ −−−→
Ω ∧ [ Ω ∧ OM] = −Ω2 HM
e
accélération centripète
5
→−
−a (M) , V e (M)
→ d
e
dt
→
− → − →−
Σ F e + F ie + F ic = m→
−a (M/R ′ ) 221
Remarques
→
− −→
2 Si O ≡ O′ et Ω = cte, alors :
→
− −−−→
F ie = mΩ2 HM
→
− →−
3 Les forces d’inertie F ie et F ic n’apparaissent que si le référen-
tiel est non galiléen : Ce sont des pseudo-forces
H z
M
→
−
ez
O
→
−
ey
→
−
ex y
→
−
eθ
x
→
−
er
→
− −−→ −−−→ −−→
Donc : F ie .dOM = mΩ2 HM.dOM ; et comme :
−−→ −−→ −−−→ −−→ −−→ −−−→
OM = OH + HM =⇒ dOM = dOH + d HM 222
−−−→ −−→
Or : HM.dOH = 0
−−−→2
→
− −−→ HM
D’où : F ie .dOM = mΩ2 d( + cte)
2
1 −−−→
E p = − mΩ2 HM 2 + cte
2
Remarques
→
− →
−
∆Ec = W( F ext ) + W( F ie )
− −−−
′→ →
−
σ−→ ′
O′ (M/R ) = O M ∧ m V r (M)
d−
σ−→ ′
O′ (M/R ) −−−→ →
− −−−→ →
− −−−→ →
−
= Mo′ ( F ext ) + Mo′ ( F ie ) + Mo′ ( F ic )
dt /R ′
M(m)
•
−→
− G A (M)
→
→
− F A→M
er
•
A(mA )
−→ mA −
◮ Si le corps A est de forme sphérique alors : G A (M) = −G 2 →
er
A r
M(m)
•
−→
→
− G A (M)
er
O
Remarque
Dans l’expression de la force :
→
− m1 m2 −
◮ Gravitationnelle F = −G 2 → er : la masse est dite masse gravi-
r
tationnelle.
→
−
◮ RFD F = m→ −a : la masse est dite inertielle.
On admet que les deux masses sont identiques.
zG = zT
H M
θ
λ
OG = OT
yG
ωt
xG
xT
→
− →
− →
− →
− →
−
On a Dans R T : P + T = 0 =⇒ T = − P . avec
→
−
P = m→
−g (M)
225
→
−g (M) : Champ de pesanteur.
La relation fondamentale de la dynamique dans le référentiel R T non ga-
liléen donne :
→
−
dV →
− → − →
−
m = Σ F e + F ie + F ic
dt /R T
→− →
− →
− →
−
Or : V (M/R T ) = 0 =⇒ F ic = 0 (équilibre relatif)
→
− →− →−
De même : Σ F e = mG T (M) + T (On néglige l’effet des autres astres autre
que la terre).
→
− →
− →
− −−→ −−−→
Et F ie = −m Ω ∧ ( Ω ∧ OM) = mΩ2 HM
avec Ω la pulsation propre du référentiel terrestre dans le référentiel géo-
centrique.
→
− −−−→ →
− →
−
On conclut que : T + mΩ2 HM + mG T (M) = 0 .
→− →
− →
− −−−→
L’équilibre donne : T = − P = −m(G T (M) + Ω2 HM).
On tire que :
−g (M) = →
→ − −−−→
G T (M) + Ω2 HM
Remarque
→
−g (M) n’est pas centripète que si on néglige la rotation propre de la
terre dans le référentiel géocentrique ou aux pôles HM = 0.
GT = 9, 72 m.s−2
4π2
Ω2 HM = 2
RT cos λ =⇒ Ω2 HM = 0, 0279 m.s−2
T
−−−→
On conclut que le terme Ω2 HM est un terme correctif (négligeable).
−−−→
Ω2 HM
226
→
−
G T (M)
→
−g (M)
→
−
G T : le champ gravitationnel terrestre.
→
−
G A : le champ gravitationnel de tous les astres sauf la terre (soleil, lune,...).
R T : référentiel terrestre non galiléen, en rotation par rapport à R G :
→
−
Ω(R T /R G ).
R G : référentiel géocentrique en translation circulaire (l’excentricité de
l’ellipse terrestre est e = 0, 01671022) par rapport référentiel de Copérnic
R C , supposé galiléen.
R.F.D dans R T donne :
m→−a (M/R ) = m→ − →
−
G T (M) + mG a(M) − m→ −a (M)
T e
→
− →− →
− → − −−→ → −̇ −−→
Or : a e (M) = a (O/R C ) + Ω ∧ ( Ω ∧ OM) + Ω ∧ OM
→
−̇ −−→
On néglige le terme (on suppose que la rotation est uniforme) : Ω ∧ OM
On tire que : →−a (M/R ) = → − →− −a (O/R ) − →
G T (M) + G A (M) − →
− → − −−→
Ω ∧ ( Ω ∧ OM)
T C
Appliquons la RFD à la terre dans le référentiel de Copérnic :
M(m) →
−
→
− G A (M)
G T (M) A
RC •
OT
227
−a (O/R ) = m →
mT→
− →
− →−
C T G A (O) =⇒ a (O/R C ) = G A (O)
−a (M/R ) = →− →− →− →− → − −−→
Donc : → T G T (M) + G A (M) − G A (O) − Ω ∧ ( Ω ∧ OM)
−a (M/R ) = →
→ − →− → − −−→ → − →−
T G T (M) − Ω ∧ ( Ω ∧ OM) + G A (M) − G A (O)
On pose :
−g (M) = →
→ − →− → − −−→
G T (M) − Ω ∧ ( Ω ∧ OM)
→
− →− →−
C (M) = G A (M) − G A (O)
M →
−
G L (M)
→
−
er θ L
OT →
− →
−
i G L (OT )
228
−−→ −−→
→
− → − →− →
− LO LM
C = G L (M) − G L (O) =⇒ C = GmL 3 − GmL 3
LO → − −−→LM−−→
→
− −d i OL − OM
=⇒ C = GmL [ 3 + 3
]
d→− →
−LM
→
− −d i d i − R→ −
er
=⇒ C = GmL [ 3 + 3
]
d→− LM →
−
→
− −d i d i − R→ −
er
=⇒ C = GmL [ 3 + 2 ]
d (R + d2 − 2dR cos θ)3/2
→
−
→
− GmL → − d i − R→ −
er
=⇒ C = 3 [−d i + ]
d R
(1 − 2 cos θ)3/2
d
→
− GmL → − →
− R
=⇒ C ≃ 3 [−d i + (d i − R → −
er )(1 + 3 cos θ)]
d d
→
− GmL →
− R2
→−
=⇒ C ≃ 3 [3R cos θ i − R er − 3 cos θ → −
er ]
d d
MPSI/B.MELLAL Page -228/415- elfilalisaid@yahoo.fr
-MPSI-
CHAPITRE 19. MÉCANIQUE DANS UN RÉFÉRENTIEL NON GALILÉEN
19.3. DYNAMIQUE DANS UN RÉFÉRENTIEL NON GALILÉEN
→
− GRmL →
−
C ≃ 3
(3 cos i − →
−
er )
d
→
− 2RGmL→
−
C (θ = 0) = i
d3
π →
−
• en B : θ = =⇒ →
−
er = j
2
→
− π RGmL→
−
C (θ = ) = − 3 j
2 d
→
−
• en C : θ = π =⇒ →
−
er = − i
→
− 2RGmL→
−
C (θ = π) = − i
d3
π →
− 229
• en D : θ = − =⇒ →
−
er = − j
2
→
− π RGmL→
−
C (θ = ) = j
2 d3
→
−
j
→
−
i
D’où : deux marées hautes et deux marées basses par jour décalées de
6H.
Remarque
Le cœfficient de la marée haute est le double du cœfficient de la
marée basse.
230
M.H
N.M
M.B
Voir TD
19.3.3.5 Pendule de Foucault
Voir CNC 99
THERMODYNAMIQUE
231
231
CHAPITRE 20
Définition
La thermodynamique est la partie de la physique qui s’intéresse
à l’étude des bilans d’énergie entre un système et le milieu l’ex-
térieur ; autrement dit c’est l’étude des propriétés physiques des
corps en fonction de la température.
20.1.1 Définitions
232
⊲ Un gaz est monoatomique, s’il est constitué d’un seul type d’atome
célibataire (gaz rares et vapeur des métaux).
⊲ Un gaz est diatomique, s’il est constitué de deux atomes (O2 ; N2 ; CO
, HCl , NO,· · · ).
Considérons un gaz dans une enceinte :
232
CHAPITRE 20. GAZ PARFAIT -MPSI- 20.1. MODÈLE MICROSCOPIQUE DU GAZ PARFAIT
Définition
Le gaz est considéré parfait si :
◮ les particules du gaz sont ponctuelles (a) ;
◮ pas d’interaction entre les particules (b) ;
◮ le choc des particules avec la paroi est élastique (c).
En effet :
V p = Nv p
V p = Nv p ≪ V = L × l × h
V = L × l × h : le volume macroscopique.
Particules ponctuelles
Si V p ≪ V , alors les particules du gaz seront considérées comme
ponctuelles ( i.e pas de volume propre).
233
(b) : Pas d’interactions entre les particules, c’est à dire :
E p (microscopique) = E P,µ = 0
Ec (av) = Ec (ap) =⇒ V ′2 = V 2
Choc élastique
Si le choc est élastique, alors la norme du vecteur vitesse est conser-
vée avant et après choc.
dF
P(M) =
dS
→
− −→
d F = −P(M)dS = −P(M)dS→
−n
P
(N, V)
M
dτ
P
Cas particulier : Si le système est homogène alors la densité particulaire
n∗ est constante, et par conséquent : N = n∗ V
n∗ = cte =⇒ N = n∗ V
On suppose que le système est isotrope ; c’est à dire que toutes les di-
rections sont possibles et équiprobables ; donc le vecteur vitesse peut
prendre : ±v x→
−
e x ; ±vy→
−
ey ; ±vz→
−
ez et par conséquent la probabilité de :
1
P(+v x ) = P(−v x ) = P(+vy ) = P(−vy) = P(+vz ) = P(−vz ) =
6
→
−′
v
α
x
α M
→
−v
1 → 1 →
−
m−v 2 = m v′ 2 =⇒ v = v′
2 2
Évaluons ∆→
−v :
Question :
Quelle est le nombre dN de particules qui vont heurter une surface élé-
mentaire dS entourant le point M pendant la durée ∆t du choc ?
Les dN particules ayant choc pendant ∆t avec dS , sont contenues dans un
cylindre de volume élémentaire :
−→ −
dτ = dS .→
v ∆t = vdS cos α∆t
y
−→
dS
t
x
v∆
α M 236
→
−v
1
dN = n∗ vdS cos α∆t
2
1 −v ont la même probabilité : ( 1 ) ; et par
Le Parce que les vitesses →
−v et −→
2 2
→
−
conséquent la force pressante moyenne d F au point M du au choc à pour
expression :
→
− →
− 1 2mv cos α →
−
d F = dN f P→Σ = n∗ vdS cos α∆t ex
2 ∆t
→
−u 2
Sachant que v x = v cos α =⇒< v2x >= On conclut donc que :
3
→
− 1
d F = mn∗→
−u 2 dS →
−
ex
3
1
P(M) = mn∗→
−u 2
3
Théorème
Théorème d’équipartition
À chaque terme quadratique dans l’expression de l’énergie totale
1
d’une particule on fait associer kBT .
2
237
avec kB = 1.38.10−23 JK −1 : constante de Boltzmann.
T est dite température cinétique.
Remarques
R
1 kB = =⇒ R = NA kB ;
NA
1 2 1
T erme kx mgl(1 − cos θ) mgℓθ2
mgz
2 2
Quadratique Non oui non oui
Activité
1 2 1
On a : em = ec = mu = m(V x2 + Vy2 + Vz2 )
2 2
Par conséquent :
3
em = ec = KT
2
◮ Gaz parfait diatomique :
Pour un gaz parfait diatomique, la distance entre les atomes est constante
(modèle classique) ; chaque particule possède cinq degrés de liberté ( xG , yG , zG )
les coordonnées du barycentre G, et deux de rotations ϕ, θ autour de G et
par conséquent :
1 2 1 2 1 2 1 1
ec = mvGx + mvGy + mvGz + Jϕ ϕ̇2 + Jθ θ̇2 et e p = 0 Donc :
2 2 2 2 2
5
em = kBT
2
R = NA kB == 8, 314 J K−1
Remarque
On peut définir la température cinétique d’un gaz parfait monoato-
mique par :
1 →− 2 m→−u 2
PV = NKT = mN u =⇒ T =
3 3K
.
y=PV
G.R
G.P
G.R
Conclusion:
Tout gaz réel tend vers un gaz parfait à faible pression
ou à volume infini.
( lim GR = GP
P→0
ou
V→∞
239
Un gaz est dit réel, lorsque il n’est pas parfait ; c’est à dire au moins si :
⊲ les particules ne sont pas ponctuelles : possèdent un volume propre pas
négligeable ;
⊲ le choc avec la parois n’est pas élastique ;
⊲ l’interaction entre les particules n’est pas négligeable : le système ad-
met une énergie potentielle microscopique.
Il existe plusieurs équations d’état pour les gaz réels, la plus utilisée est
celle du Van Dear Waals :
n2 a
(P + 2 )(V − nb) = nRT
V
n2 a
◮ : traduit la pression du aux chocs entre les particules, nommée la
V2
pression interne.
Remarque
Dans l’équation d’état du gaz de Van Dear Waals, si a = b = 0 alors
on retrouve l’équation d’état du gaz parfait.
20.2.1 Définition
L’énergie interne U d’un système, est l’énergie mécanique moyenne dans
un référentiel galiléen R′ où le système est au repos, sans interaction avec
aucun champ extérieur :
U = Ec/R′ + E pint
20.2.2 Applications
240
◮ Pour un gaz parfait monoatomique, les particules sont ponctuelles. Chaque
particule possède trois degrés de liberté ( x, y, z) et par conséquent :
1 1 1
ec = mv2x + mv2y + mv2z et e p = 0 ; donc : em = ec + e p = ec . D’où :
2 2 2
3 3
U = Em = NkBT = nRT
2 2
◮ Pour un gaz parfait diatomique, la distance entre les atomes est constante
(modèle classique), chaque particule possède cinq degrés de liberté ( xG , yG , zG )
les coordonnées du barycentre G et deux de rotations ϕ, θ autour de G et
par conséquent :
1 2 1 2 1 2 1 1
ec = mvGx + mvGy + mvGz + Jϕ ϕ̇2 + Jθ θ̇2 et e p = 0 donc : em = ec + e p = ec
2 2 2 2 2
d’où :
5 5
U = Em = NkBT = nRT
2 2
Remarque
Pour un gaz parfait, l’énergie interne ne dépend que de la tempéra-
ture (première loi de Joule ) ; par contre, pour un gaz réel son éner-
gie interne dépend de la température et du volume ; c’est à dire :
U = U(T, V).
∂U
Cv = (J.K −1)
∂T V=ct
Pour un gaz parfait :
◮ monoatomique :
3
Cv(GPM) = nR
2
◮ diatomique :
5
Cv (GPD) = nR
2
On définit aussi les capacités calorifiques :
⊲ molaires à volume constant par :
241
Cv
Cvm = (J.K −1.mol−1 )
n
⊲ massiques à volume constant :
Cv
cv = (J.K −1g−1)
m
Pour un gaz parfait :
◮ monoatomique :
3 3R
Cvm (GPM) = R , cv (GPM) =
2 2M
◮ diatomique :
5 5R
Cv (GPD) = R , cv (GPD) =
2 2M
G.P.M G.P.D
3 5
U(J) nRT nRT
2 2
3 5
Cv(J.K −1) nR nR
2 2
3 5
Cv,m(J.K −1.mol−1 ) R = 12, 47 R = 20, 8
2 2
3R 5R
cv (J.K −1.kg−1 )
2M 2M
242
→
−g z
→
−
F (z)
y
243
CHAPITRE 21. STATIQUE DES FLUIDES -MPSI- 21.1. STATIQUE DES FLUIDES
On tire que :
dP
+ ρg = 0
dz
Remarque
≈ vide
Mercure (Hg)
H z
Avec :
RT A.N
H= GGGGGGGGGA H(298K) = 7978 m
Mg
De même :
Mg
ρ = ρ0e− RT z
MPo
avec : ρo = .
RT o
M M m
Sachant que : R = kB NA , alors : = = ; Avec : m la masse d’une
R k B NA k B
seule particule.
Sachant que : ep est l’énergie potentielle d’une particule, alors :
246
ep
P = Po e− KT
Remarque
dN P
Pour un gaz parfait, et à T = cte on a : = = n∗ : avec n∗ la
dV KT
densité particulaire.
Donc :
ep
−
n∗ = n∗oe kBT
Po
avec n∗o =
kBT
Conclusion:
Les niveaux les plus bas(z 0) sont les plus peuplés.
Remarques
RT
1 Si on pose Ha = : possède la dimension d’une longueur,
Mg
elle est dite échelle des profondeurs, sa valeur numérique pour
T = 17 oC = 290 K est : Ha = 8, 48.103 m.
2 La hauteur pour que la pression diminue de 1% est z1 =
0, 01Ha = 84, 8 m.
On conclut que pour les systèmes gazeux usuels, (l’ordre de
quelques mètres ) ; on peut considérer que la pression est
constante au sein du gaz.
APPLICATION
T (z) = T 0 − a.z
T 0 et a étant des paramètres constants.
10.1- Donner l’expression de la masse volumique ρ(z) de l’air en fonc-
tion de Ma , T 0 , a, z, P(z) et R.
→
− →
−
d F p = P(z)S →
−
ez − P(z + dz)S →
−
ez =⇒ d F p = −S dP →
−
ez
→
− →− dP
d F p − ρgS dz →
−
ez = 0 =⇒ + ρg = 0
dz
L’expression de la pression.
L’intégration donne :
P(z) = Po − ρgz
9- Ordres de grandeur
A.N
∆P = Po − PH = ρgH GGGGGGGGGA ∆P = 34, 2 Pa
∆P
Comme ≪ 1. Donc la pression dans la salle est constante.
Po
9.2- Dans l’océan :
A.N
∆P = PH − Po = ρgH GGGGGGGGGA ∆P = 329430 Pa
∆P
Comme : ≃ 0, 291 ; alors on ne peut pas considérer que la pression
Po 251
dans l’océan est constante.
10- Modèle de l’atmosphère isotherme
10.1- On a gaz parfait :
m Po Ma
PV = nRT =⇒ ρ = =
V RT o
Alors :
−z
P(z) = Po exp( )
h
Ma
10.3- En remplaçant R par NA K et connaissant que m = la masse
NA
d’une particule, ainsi puisque l’axe oz orienté vers le haut donc : e p =
+mgz(+cte = 0) alors
ep
P(z) = Po exp(− )
KT o
Et puisque ; par hypothèse l’atmosphère est en équilibre, alors : em = e p +
ec = e p et donc :
em
P(z) = Po exp(− )
KT o
em
exp(− KT o
) : c’est le facteur de Boltzmann.
10.4- La hauteur caractéristique est :
RT o A.N
h= GGGGGGGGGA h = 7978, 2 m
Ma g
P(z = 0)
Remarquons que h représente la hauteur, telle que : P(z = h) = .
e
Commentaire : la valeur de h est très supérieure aux valeurs habituelles,
par conséquent on peut considérer la pression constante.
11- Modèle de l’atmosphère polytropique
11.1- L’expression de la masse volumique : 252
Ma P Ma P
ρ= =⇒ ρ =
RT R(T o − az)
12-
12.1- L’intégration de la statique des fluide donne :
dP Ma g dP Mag adz
=− P =⇒ = (− )
dz R(T o − az) P aR T o − az
ce qui donne en integrant :
P Mag T o − az
ln = ln
Po aR To
Donc :
a MaRa g
P(z) = Po 1 − z
To
Il en résulte que :
a Ma g
b= ; α=
To aR
13-
13.1- Application Numérique :
Ma g Ma g A.N
α= =⇒ a = GGGGGGGGGA a = 5, 79.10−3 K.m−1
Ra Rα
253
a a A.N
b= =⇒ T o = GGGGGGGGGA T o = 297 K
To b
Pour l’altitude de 10 km on a :
1 A.N
P(H) = 0 =⇒ H = GGGGGGGGGA H = 51, 28 km
b
21.3.1 Généralisation
Lorsque un système thermodynamique en équilibre à la température
T, constitué de particules dont l’énergie ε peut prendre différentes
valeurs, les particules se répartissent sur les différents niveaux éner-
ε
gétiques proportionnellement au facteur de BOLTZMANN : e− KT
ε = ec + e p + . . .
−→ →
−
F A = ρgV k = −ρV→
−g = −m →
−
dg
254
SYSTÈMES THERMODYNAMIQUES
22.1 Définitions
Définition
Un système thermodynamique est une partie matérielle de l’univers
délimitée par une surface fermée, au sens mathématique et non au
sens physique ; soumise à l’observation.
Système
thermodynamique 255
Surface fer-
mée au sens Milieu extérieur
Surface fer-
mathématique.
mée au sens
physique. L’univers
255
CHAPITRE 22. SYSTÈMES THERMODYNAMIQUES -MPSI- 22.2. ÉQUILIBRE THERMODYNAMIQUE
Remarque
La surface peut être réelle ou fictive.
Définitions
Un système thermodynamique est dit :
Remarque
L’équilibre thermodynamique est un état dans lequel toutes les va-
riables d’état sont constantes dans le temps : L’équilibre thermo-
dynamique est un état stationnaire.
Exemples
masse ; volume ; charge ; le courant électrique ; nombre de parti-
→
−
cule ; longueur ; surface ; l’énergie ; P ; →
−
σo ; · · · .
Exemples
T ; P; σ; ρ ; l’indice de réfraction ; concentration ; pH ; · · · .
Exemple
On comprime un gaz dans une enceinte, par addition des masses :
1 kg
1 mg 1 mg
GGGGGGGGGA GGGGGGGGGA
Transformation quasistatique
Remarque
• Une transformation réversible est forcement quasistatique ( l’in-
verse est faux ).
• Toute transformation qui n’est pas réversible est dite irréversible.
• Toute transformation rapide ou accompagné de frottement est ir-
réversible. 258
22.5.1 Définition
⊲ Cœfficient de dilatation isobare :
1 ∂V
α= : (K −1)
V ∂T P
1 ∂P
β= : (K −1)
P ∂T V
1 ∂V
χT = − : (Bar−1)
V ∂P T
Activité
Pour un gaz parfait on a : PV = nRT ; donc
1 1
α=β= ; χT =
T P
! !
∂V ∂V
dV = dT + dP (1)
∂T ! P ∂P !T
∂T ∂T
dT = dV + dP (2)
∂V P ∂P V !,
1
∂T !
(2) ⇒ dV = ! dT − ∂P ∂T dP
∂T V P
∂V
∂V P !,
! ! ∂T !
∂V 1 ∂V ∂T
⇒ = ! et = − ∂P
∂T P ∂T ∂P T V
∂V P
∂V P 259
! ! !
∂V ∂T ∂P
= −1 (A)
∂T P ∂P V ∂V T
∂X i ∂Y i ∂Z i
× × = −1
∂Y Z ∂Z X ∂X Y
22.5.3 Application
1 Relation entre les cœfficients thermoélastiques
1
(A) ⇒ (−χT V)(Pβ) = −1
αV
βχT P = α
2 Loi de dilatation
On a : ! !
∂V ∂V
dV = dT + dP = αVdT − χT VdP
∂T P ∂P T
dV
= αdT − χT dP
V
On suppose que α et χT sont constantes ; donc
V
Ln = αT − χT P.
V0
◮ Si αT − χT P ≪ 1 alors :
V = V0 (1 + αT − χT P)
◮ Si αT ≫ χT P alors :
V = V0 (1 + αT )
260
23.1 Introduction
→− −−→
δW = F .dOM
.
261
2 Travail des forces de pression :Soit un fluide qui subit une transfor-
mation élémentaire qui mène son volume de v à v+dv.
→
−
F op
x x + dx x
261
CHAPITRE 23. PREMIER PRINCIPE -MPSI- 23.1. INTRODUCTION
→− −−→
δWext = F .dOM > 0 ⇒ δWext = Pext S dx = −Pext dv
puisque le volume diminue (dv < 0).
δWext = −Pext dv
Remarques
P A 262
S2
B
S1
VA VB V
RB
WA→B = − Pdv = −S 1
RAA
WB→A = − B
Pdv = +(S 1 + S 2 )
Pour le cycle ABA on a donc :
Conclusion:
Le travail est positif si le cycle est décrit dans le
sens trigonométrique.
23.1.2 Applications
Déterminons pour un gaz parfait, le travail des forces pressantes dans les
transformations suivantes :
◮ Isochore
Wisochore = 0
◮ Isobare
C’est le cas par exemple d’une transformation rapide.
Wisobare = −Pext (V f − Vi )
◮ quasi-statique isotherme
la transformation étant quasi-élastique, alors le système passe par une
infinité d’état d’équilibre, d’où :
Ce qui donne :
Vi Vi Vi
WT (Q.S ) = nR T ln = Pi Vi ln = P f VF ln
Vf Vf Vf 263
◮ adiabatique
On admet pour le moment qu’une transformation est adiabatique (pas
d’échange de chaleur) que PV γ = cte.
1 nR
Wad = (P f V f − Pi Vi ) = (T f − T i ) = Cv(T f − T i )
γ−1 γ−1
P our tout système fermé, on peut définir une fonction d’état, exten-
sive, conservative, appelée énergie interne U telle que au cours d’une
transformation d’un système thermodynamique d’un état initial vers
un état final, la somme des transferts thermiques et du travail des
forces échangés avec l’extérieur au cours de la transformation véri-
fient :
∆(U + Ec + E p ) = Q + W
Remarque
∆U = Q + W
P A W
1, Q
1
W
4, Q B
4
VA VB V
∆U = W1 + Q1 = W2 + Q2 = ... = W4 + Q4 .
L’énergie interne ne dépend pas du chemin suivi :
Conclusion:
L’énergie interne U est une fonction d’état.
Remarque
dU = δW + δQ
∆Ucycle = 0
∂A ∂B ∂ ∂U ∂ ∂U
= ⇔ ( )= ( )
∂y ∂x ∂y ∂x ∂x ∂y
H = U + PV
On définit aussi :
H
• Hm = : l’enthalpie molaire (J mol−1 ).
n
H
• hm = : l’enthalpie massique (J kg−1).
m
Remarques
⊲ dH est une différentielle totale exacte (vérifie le théorème de
Schwartz). 266
⊲ ∆H ne dépend pas du chemin suivi.
⊲ ∆Hcycle = 0.
23.5.1 Définitions
Hypothèses :
- Fluide homogène ;
- Seules les forces de pression travaillent.
Dans ce cas :
(
U = U(V, T ) = U(V, P) = U(P, T )
H = H(V, T ) = H(V, P) = H(P, T )
∂U ∂U ∂H ∂H
dU = dT + dV ; dH = dT + dP
∂T V ∂V T ∂T P ∂P T
On définit :
• la capacité calorifique (ou thermique ) à pression constante par :
∂H
CP = (J K−1)
∂T P
• capacité thermique molaire à pression constante :
CP
CP,m = (J K−1 mol−1)
n
• capacité thermique massique à pression constante :
CP
cm = (J K−1 kg−1)
m
Remarques
◮ CV et C P dépendent à priori de la température.
◮ Application du théorème de Schwartz :
∂U ∂Cv ∂ ∂U
dU = Cv dT + dV =⇒ =
∂V T ∂V T ∂T ∂V T V
∂H ∂C p ∂ ∂H
dH = C p dT + dP =⇒ =
∂P T ∂P T ∂T ∂P T P
267
Définition
CV est la quantité de chaleur à fournir au système thermodynamique
à volume constant pour élever sa température de 1K.
Ainsi on a :
H = U + PV ⇒ dH = dU + PdV + VdP
⇒ dH = δW + δQ + PdV + VdP
⇒ dH = (P − Pext )dV + δQ + VdP
Remarques
1 Si C p = cte alors ∆H = Q p = C p (T f − T i ).
2 C p est la quantité d’énergie thermique à fournir au système
thermodynamique à pression constante pour élever sa tempé-
rature de 1oC .
Gaz Vide
(V) (V’)
∆U = Wext + Q = 0 ⇒ U = cte
Conclusion:
La détente de Joule-Gay-Lussac est isoénergitique.
Paroi adiabatique
Paroi poreuse
Étranglement
269
Paroi adiabatique
Hypothèses :
⊲ Parois adiabatique ;
⊲ Ecmac ≈ 0 (On néglige la variation de la vitesse) ;
⊲ E pext ≈ cte (On néglige la variation de l’altitude).
R0
W1 = −PdV = P1 V1
V1
⇒ W = W1 + W2 = P1 V1 − P2 V2
RV 2
W2 = −PdV = −P2 V2
0
Le premier principe : ∆U = Wext = P1 V1 − P2 V2 = U2 − U1
⇒ P1 V1 + U1 = P2 V2 + U2 On tire que :
H1 = H2
Conclusion:
La détente de Joule-Thomson est isenthalpique.
1
hm + V 2 + gz = cte
2
dH = CP dT ; donc :
Z T2
∆H = CP dT
T1
dH = dU + nRdT ⇒ CP dT = CV dT + nRdT
Ce qui donne :
CP − CV = nR
Relation de Mayer
271
Conséquences :
•CP > CV > 0.
CP
• Si on pose γ = cœfficient de Laplace alors :
CV
CP
γ= >1
CV
3
• Pour un gaz parfait monoatomique on a : U = nRT ; donc :
2
3 5 5
CV = nR ; CP = nR ; γ = = 1, 67
2 2 3
5
• Pour un gaz parfait diatomique on a : U = nRT donc :
2
5 7 7
CV = nR ; CP = nR ; γ = = 1, 4
2 2 5
Remarque
CP
On a : CP − CV = nR et γ = il en résulte :
CV
nR γ
CV = ; CP = nR
γ−1 γ−1
nR
dU = CV dT = dT
1
γ−1
⇒ dU = d(PV)
γ−1
nRdT = d(PV)
dU = δQ + δW ⇒ δQ = dU − δW
1
δQ = d(PV) + PdV
γ−1
On tire que :
γ 1
δQ = PdV + VdP
γ−1 γ−1 272
Ainsi
nRT γ
γ
PV = cte =⇒ P = cte
P
=⇒ Pγ−1T γ = cte
Remarque
Le travail d’une transformation adiabatique réversible d’un gaz par-
fait :
nR
∆U = Wad = Cv (T f − T i ) = (T f − T i )
γ−1
Formule de Reech
R
CP,m − CV,m = R ; c p − cv =
M
Conséquences :
•γ > 1 ⇒ χS < χT
∂P ∂P ∂P
• De même : < car <0
∂V ad ∂V T ∂V
Dans le diagramme de Clapeyron (représentation dans le plan (V,P)) :
P
isotherme
adiabatique
V
En effet :
Pour un gaz parfait
C1
◮ Transformation isotherme : Pisotherme =
V
C2
◮ Transformation adiabatique : Padiabatique = γ
V
Puisque γ > 1 alors :
Conclusion:
La pression d’une transformation adiabatique décroît plus
vite que la pression d’une transformation isotherme.
CP ≃ CV ≃ C
24.1 Introduction
Question : Pourquoi un 2eme principe ?
Considérons un morceau de cuivre (système A) à la température TCu plongé
dans une quantité d’eau (système B ) à la température T eau , le système
dans un calorimètre (Système a paroi indéformable et calorifugée (adia-
batique)), avec TCu > T eau .
TCu Te
Équilibre
thermodynamique
T eau
275
S
Le système (A B) étant isolé : U A+B = Cte, donc conservation de l’énergie ;
et pourtant le système a évolué : une quantité d’énergie passe du système
(A) vers le système (B).
D’où : il faut un deuxième principe pour décrire l’évolution de la transformation.
275
CHAPITRE 24. SECOND PRINCIPE -MPSI-
24.2. ÉNONCÉ DU DEUXIÈME PRINCIPE (ILYA PRÉGOGINE)
Milieu extérieur
Q
Système thermodynamique
Σ(T Σ )
δQe
dS = + δSi
TΣ
SIGNE DE δSi :
1 Si la transformation est irréversible, alors δSi > 0.
2 Si la transformation est réversible, alors δSi = 0.
Conclusion:
δSi > 0
Important
Remarques
∂U ∂U 277
dU = dS + dV
∂S V ∂V S
dU = T dS − PdV
C’est la première identité thermodynamique fondamentale du système
simple fermé, elle est applicable pour une transformation quelconque, ré-
versible, irréversible, quasi-statique, non quasi-statique ; car U est une
fonction d’état à condition que les états initial et final soient des états
d’équilibre.
Remarque
Le théorème de Schwartz s’écrit pour la première identité thermo-
dynamique :
∂T ∂P
=−
∂V S ∂S V
dH = T dS + VdP
C’est la deuxième identité thermodynamique
Remarque
Le théorème de Schwartz s’écrit pour la deuxième identité thermo-
dynamique :
∂T ∂V
=
∂P S ∂S P
279
dU P
⇒ dS = + dV
T T
dT P
⇒ dS = CV + dV
T T
dT dV
G.P ⇒ dS = CV + nR
T V
T V
∆S = CV ln + nR ln
T0 V0
Autre écriture :
S = S0 + CV ln T + nR ln V
Remarque
Pour une transformation isentropique (S = cte), et sachant que Cv =
nR
; alors on retrouve
γ−1
T V γ−1 = cte
Remarque
Pour une transformation isentropique (S = cte), et sachant que C p =
nRγ
; alors on retrouve :
γ−1
T γ P1−γ = cte
Détente dans le vide d’un fluide calorifugé et sans pièce mobile (transfor-
mation irréversible) ; Que vaut ∆S ?
⋆ Bilan d’énergie
⋆Bilan entropique
T2 P2
∆S = CP ln − nR ln
T1 P1
Comme T 2 = T 1 et P1 > P2 .
Alors :
P2
∆S = ∆Si = −nR ln > 0 (P2 < P1 )
P1
CdT TF
dS = =⇒ ∆S = C ln
T TI
Te
S 2(T2, m2, c2 )
contact
Te
S 1(T1, m1, c1 )
282
P S
Le système = {S 1 S 2} étant isolé, et puisque l’énergie interne est une
fonction d’état alors :
dU = dU1 + dU2 = 0 ⇒ C1 dT + C2 dT = 0 avec Ci = mi ci ;ci étant la capacité
calorifique massique donc :
m1 c1dT + m2 c2 dT = 0.
On suppose que ci ne dépend pas de la température, et notons T e la tem-
pérature d’équilibre :
m1 c1 T 1 + m2 c2 T 2
m1 c1 (T e − T 1 ) + m2 c2 (T e − T 2 ) = 0 =⇒ T e =
m1 c1 + m2 c2
Si m1 = m2 et c1 = c2 , alors
T1 + T2
Te =
2
Question : Que vaut ∆S ?
dT
On a : dU = T dS − PdV(≈ 0) = mcdT ⇒ dS = mc
T
Par conséquent :
Te
∆S1 = m1 c1 ln
T1
Et
Te
∆S2 = m2 c2 ln
T2
Si on suppose que : m1 c1 = m2 c2 , alors :
T e2 (T 1 + T 2 )2
∆SΣ = mc ln = mc ln
T1T2 4T 1T 2
dF = −SdT − pdV
∂F ∂F
S=− ; P=−
∂T V ∂V T
Ainsi :
∂S ∂P
=
∂V T ∂T V
Remarque
On peut définir l’énergie interne par :
∂F
U = F + T S =⇒ U = F − T
∂T V
284
24.6.2 Enthalpie libre G
On appelle fonction enthalpie libre ou fonction de Gibbs, la fonction
d’état définie par :
G = H − TS
Dans le cas d’un fluide homogène, la différentielle dG a pour expression :
dG = dH − d(T S) =⇒ dG = T dS + VdP − T dS − SdT
dG = −SdT + VdP
∂G ∂G
S=− ; V =−
∂T P ∂P T
Ainsi :
∂S ∂V
=−
∂P T ∂T P
Remarque
On peut définir l’enthalpie par :
∂G
H = G + T S =⇒ H = G − T
∂T P
Cv ℓ Cp k
δQ = Cv dT + ℓdV = C p dT + kdP =⇒ dS = dT + dV = dT + dV
T T T T
Montrons que :
∂P i ∂V i
ℓ=T ; k = −T
∂T V ∂T P
Ainsi :
∂Cv i ∂2 P i ∂C p i ∂2 V i
=T 2 ; = −T 2
∂V T ∂T V ∂P T ∂T P
On a :
dU = Cv dT + (ℓ − P)dV
Pour un gaz parfait et puisque U ne dépend que de la température (Pre-
mière loi de Joule) ; alors :
ℓ(G.P) = P
De même :
dH = δQ + VdP =⇒ dH = C p dT + (V + k)dP
∂T i ∂V i
dH = T dS + VdP =⇒ =
∂P S ∂S P
◮ Pour l’énergie libre :
∂S i ∂P i
dF = −SdT − PdV =⇒ =
∂V T ∂T V
◮ Pour l’enthalpie libre :
∂V i ∂S i
dG = −SdT + VdP =⇒ =−
∂T P ∂P T
S = kB ln Ω
287
25.2 Définitions
Soit un corps pur fermé (m = cte =⇒ N = cte), en équilibre entre deux
phases ; par exemple (L-G).
288
Exemple :
H2 O(ℓ) −−⇀
−−
↽ −− H2 O(g)
eau vapeur
eau liquide
288
CHAPITRE 25. CHANGEMENT D’ÉTAT D’UN CORPS PUR -MPSI- 25.3. ISOTHERMES D’ANDREWS
On pose :
⊲ m = mℓ + mg
mℓ
⊲ xℓ = titre massique de la phase liquide ;
m
mg
⊲ xg = titre massique de la phase gazeuse ; d’où :
m
xℓ + xg = 1
V
⊲ v= le volume massique ;
m
Vℓ
⊲ vℓ = volume massique de la phase liquide ;
mℓ
Vg
⊲ vg = volume massique de la phase gazeuse.
mg
D’où :
Vg + Vℓ mg vg mℓ vℓ
v= = +
m m m
v = xℓ vℓ + xg vg = xℓ vℓ + (1 − xℓ )vg = xgvg + (1 − xg )vℓ
U
u= = xℓ uℓ + xg ug
m
H
h= = xℓ hℓ + xghg
m
S
s= = xℓ sℓ + xg sg
m
289
G
g= = xℓ gℓ + xggg
m
État fluide
C
Liquide
liquide ⇋ vapeur
T 4 > TC
Vapeur = gaz TC
T3 > T2
T2 > T1
A B T1
vℓ vg v= V
m
Avec :
⊲ C : Point critique ;
⊲ T c : température critique ;
⊲ AC : la courbe d’ébullition (apparition des premières bulles gazeuses) ;
⊲ CB : courbe de rosée (disparition de la dernière goutte liquide) ;
⊲ Pour T < T c on a vℓ , vg : changement d’état de première espèce ;
⊲ Dans la zone de cœxistence des deux phases (L+G) la pression reste
constante : c’est la pression de vapeur saturante P s ; ⊲ La pression de
vapeur saturante est une fonction croissante de la température ;
⊲ Pour T = T c , on a vℓ = vg : changement d’état de deuxième espèce.
290
Remarques
⊲ Pour T > T c , on ne peut pas distinguer la phase liquide de celle
du gaz : on parle de l’état fluide.
⊲ Au point C on a :
∂P
=0 (asymptote horizontale)
∂V T =T c
∂2 P
=0 (point d’inflexion)
∂V 2 T =T c
⊲ Sur le palier de changement d’état, on T = cte et P = cte.
Et comme : dG = −SdT + VdP =⇒ dG = 0.
On retient que :
Conclusion:
Le changement d’état d’un corps pur fermé se fait à
enthalpie libre constante.
PC i de C
u
L iq
de
S o li
PT T
Gaz
291
TT T CT
Exemple
Pour l’eau :
T T = 273, 16 K TC = 647, 3 K
T C
PT = 613 Pa PC = 22, 1.106 Pa
dP
Pour tout changement d’état en diagramme (P, T ), on a > 0 sauf pour
dT
l’eau ; germanium ; silicium ; bismuth et l’antimoine où pour l’équilibre (S-
dP
L) ; on a < 0 (Voir courbe précédente).
dT
25.5 Transfert thermique
P
Y
Z
Liquide
liquide ⇋ vapeur
Vapeur = gaz
vℓ vg v= V
m
De W → X
∆H = QP = Lvap
∆Hvap Lvap
∆hvap = = = ℓvap
m m
δQ
⋄ De même, on a : dS = On définit l’entropie de changement d’état,
Tv
puisque la transformation se fait à température constante, par :
QP ∆Hvap Lvap
∆S = = =
Tv Tv Tv
∆hvap ℓvap
∆svap = =
T T
Remarque
Sg ≫ Sℓ > Ss
293
Conclusion:
Lors d’un changement d’état, on a :
∆H
◮ ∆H = L = mhv = mℓv ◮ ∆S =
T chgt d’état
vg − v MP
xℓ = =
vg − vℓ NP
De même :
v − vℓ MN
xg = =
vg − vℓ NP
On conclut que :
MN MP
NP = =
xg xℓ
Donc :
xℓ MN = xg MP
ϕ1
ϕ2
T
On rappelle que : dG = −SdT + VdP
294
Sur la courbe de changement d’état, on a la pression et la température
sont constantes et par conséquent, l’enthalpie libre est constante, c’est à
dire que : G1 (T, P) = G2 (T, P) et G1 (T + dT, P + dP) = G2 (T + dT, P + dP)
Or G(T + dT, P + dP) = G(T, P) + dG(T, P) ; et par suite :
Exemple
dP Lℓ g
Le changement d’état : Lℓ−→g : =
dT T (Vg − Vℓ )
On
suppose que :
• L est constante ;
•Vg ≫ Vℓ (toujours vérifié si on est loin du point critique ) ;
• la vapeur se comporte comme un gaz parfait (approximation grossière).
dP Lℓ g dP LP
= ⇒ =
dT T Vg dT nRT 2
dP Lmolaire dT
⇒ =
P R T2
Lmolaire
⇒ ln P = − + cte
RT
Lmolaire
−
P s = Poe RT
Ceci donne la pression de vapeur saturante en fonction de la température.
295
Remarque
Pour déterminer la chaleur latente molaire expérimentalement, on
1 Lmolaire
trace ln P = f ( ) : c’est un droite de pente − .
T R
ln P
Lmolaire
Pente=-
R
1
T
296
MACHINES DITHERMES
26.1 Introduction
◮ Une machine thermique est un convertisseur d’énergie, pour fonction-
ner continuellement en régime permanent, elle effectue des cycles qui
peuvent être :
⊲ réversible : machine idéale (machine de Carnot).
⊲ irréversible : machine réelle.
◮ Pour décrire un cycle la machine à besoin d’un agent thermique par
exemple le fréon CCl2 F2 pour les réfrigérateurs ; l’azote ; eau vapeur · · · .
◮ On appelle thermostat ou source de chaleur, un système thermodyna-
mique de grande capacité calorifique (C → ∞), c’est à dire sa température
reste constamment constante.
297
CHAPITRE 26. MACHINES DITHERMES -MPSI- 26.2. LES DIFFÉRENTES MACHINES DITHERMES
Qc Qf
Source Chaude M.D.T Source Froide
Milieu Extérieur
Exemple : La locomotive à vapeur :
- Qc reçue par la machine ⇒ Qc > 0.
- Q f , W fournit par la machine ditherme, donc Q f < 0 ainsi W < 0.
On définit le rendement ρ d’un moteur par :
ce qu’on veut
ρ= <1
ce qu’on paye
W
ρ=− Si ρ = 1 alors Q f = 0 Impossible par Kelvin.
Qc
Le premier principe pendant un cycle : ∆U = Qc + Q f + W = 0 ⇒ W =
−(Qc + Q f )
Qc + Q f
Donc : ρ = ⇒
Qc
Qf
ρ=1+ < 1 (Q f < 0)
Qc
Qc Qf 298
Source Chaude M.D.T Source Froide
Milieu Extérieur
On a Qc < 0 ; Q f > 0 et W > 0.
Exemple : réfrigérateur ; climatiseur.
On définit l’efficacité de la machine frigorifique :
Qf
e= >1 (par but de la machine)
W
−1
e= (> 1)
Qc
1+
Qf
Qc Qf
Source Chaude M.D.T Source Froide
Milieu Extérieur
On a : Qc < 0 ; Q f > 0 et W > 0.
Qc
e=− >1 (par but de la machine)
W
Qc
e= (> 1) 299
Qc + Q f
26.3.1 Définition
Définition
Une machine qui fonctionne sur un cycle réversible ditherme, com-
posé de deux isothermes et de deux isentropiques.
T
Isotherme (T c )
Isentropique (S 1 )
Tc
Isentropique (S 2 )
Tf
Isotherme (T f )
S1 S2 S
On a : R S2
Qc = T c ∆S =
T c dS > 0
S1R
⇒ Qc + Q f > 0 ⇒ W < 0
Q f = −T f ∆S = S T f dS < 0
S1
2
Conclusion:
Le cycle est moteur s’il est décrit dans le sens horaire.
26.3.2.2 En diagramme PV
P
Récepteur
Isothe
rme (T
c)
Ise
Moteur
Ise
ntr
nt
o pi
300
ro
que
p
iqu
e(
(S 1
S2
)
Isothe
rme (T
f)
V
Rappel :
χT
>1γ=
χS
1 ∂V 1 ∂V
De même : χT = − )T et χS = − )S
V ∂P V ∂P
Et puisque χT et χS sont positifs alors :
∂P
<0
∂V
Ainsi :
∂P ∂P
( )S < ( )T
∂V ∂V
La pente d’une isentropique est plus forte que celle d’une isotherme.
I (
<0 si sens horaire
W=− PdV ⇒
>0 si sens trigonométrique
Conclusion:
La machine de Carnot est motrice, si le cycle est décrit
dans le sens horaire en diagramme (PV).
Théorème
Théorème de Carnot
Toutes les machines thermiques fonctionnant de manière reversible
en échangeant de la chaleur avec deux sources de températures T c
et T f , ont le même rendement.
Tf
ρc = 1 −
Tc
Remarques
Qc Q f Qf Tf
a. On a le cycle est réversible donc : + = 0 =⇒ =−
Tc T f Qc Tc
d. La machine frigorifique
−1
e= on tire que :
Qc
1+
Qf
1 Tf
ec = = >1
Tc Tc − T f
−1
Tf
e. La pompe à chaleur
Qc
e= on tire que :
Qc + Q f
1 Tc
ec = = >1
Tf Tc − T f
1−
Tc
Qi
Σ = −Sc < 0 : énoncé du deuxième principe selon Clausius (inégalité de
Ti
Clausius)
Q′f T f Sc T f
=⇒ ′ = − ′ −
Qc Qc Tc
′
T f T f Sc
=⇒ ρ = 1 − − ′
Tc Qc
c
TfS
=⇒ ρ′ = ρc − ′
Qc
′
T f Sc
=⇒ −ρ + ρc = >0
Q′c
Conclusion:
Le rendement ou l’efficacité du cycle de Carnot, est une
limite pour toutes les machines thermiques réelles.
ρ ≤ ρc k e ≤ ec
t t + dt
→
−u
F
uF dt
Entre les instant t et t + dt, la section S est traversée par la masse élémen-
taire :
dm = ρdτ = ρS uF dt
On appelle débit massique, qu’on note Dm d’un fluide en écoulement à
travers une surface S :
dm
Dm = = ρS uF kg−1.s−1
dt
Remarques
ZZ
− −
→ →
Dm = j .ds
S
Avec :
→
−
j = ρ→
−u
F
dX
x= unité de X.kg−1
dm
304
Exemple
X x grandeur massique
dV 1
V v= = volume massique
dm ρ
dU
U u= énergie interne massique
dm
dH
H h= enthalpie massique
dm
dC
C c= capacité thermique massique
dm
dG
G g= enthalpie libre massique
dm
On en déduit que :
dX
= xDm = DX
dt
DX débit de la grandeur X
1
Cas particulier : X = V =⇒ v =
ρ
1
DV = Dm =⇒ Dm = ρDV
ρ
DV : débit volumique
Remarques
SA S ′A
S S
x
t t + dt
δW = −dE p
On rappelle que : R
→
−
F p = PS →
−
e x =⇒ WFP = PS dx donc :
δWFP PDm
P FP = = PS u =
δt ρ
Donc :
=⇒ Dm ∆(u + Pv + ec + e p ) = P th +P u
Dm ∆(h + ec + e p ) = P th +P u
1→−
Dm ∆(h + V 2 + gz) = P th +P u
2
→
− →
− 307
2 Si on néglige l’énergie cinétique massique ( V ≃ 0 ) ; ainsi la
variation de l’énergie potentielle, alors l’expression devient :
Dm ∆h = P th +P u
ÉLECTROMAGNÉTISME
308
308
CHAPITRE 27
Exemple
les métaux ; les éléctrolytes ; · · · .
• Isolants
✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿
: corps dépourvu d’électrons libres ( les électrons de valence
sont liés).
Exemple
le bois ; le verre ; le papier ; le plastique ; · · · . 309
309
CHAPITRE 27. ÉLECTROSTATIQUE DANS LE VIDE -MPSI- 27.1. CHAMP ÉLECTROSTATIQUE
PM = r b
M
P(dτ, dq)
√3
La charge dq est ponctuelle, si dτ ≪ r.
27.1.2 Répartition de charge
Soit q une charge occupant un volume (V) :
P(dτ, dq)
(V, q)
310
Exemples
◮ Sphère de rayon R chargée uniformément en volume (ρ = cte) :
4
dq = ρdτ =⇒ q = ρπR3
3
dq = ρdτ =⇒ q = ρa3
Lorsque une dimension est très négligeable devant les deux autres, on
Exemples
◮ Sphère de rayon R chargée uniformément en surface (σ = cte) :
dq = σdS =⇒ q = 4πσR2
dq = σdS =⇒ q = σπR2
Définition
Densité linéique de charge
On appelle densité linéique de charge exprimée en (C m−1 ) la gran-
deur : Z
dq(P)
λ(P) = =⇒ q = λ(P)dℓ
dℓ(P) Γ
Exemple
◮ Segment AB de longueur ℓ :
dq = λdℓ =⇒ q = λℓ
◮ Spire de rayon R :
Remarque
Pour une distribution discrète de charges différentes ; Avec qi la
charge d’une espèce et Ni son nombre, occupant un volume V.
b
b
+ b b +
+b b b + ++ + b + b b + +b b b +b b + b + b ++bb b b ++ + b + + b + b b b b ++ + b
b b b b
+ ++b b b
+ b + +b b + + b b + + +b + b ++ b
+b +
b
b +
+ + b + b b b + + b b b b ++b + bb b ++ b + + b b b+ b +b ++ b + b b + b b + +b b ++ b + + b b
+ b + b + + b b +b ++ + +b + + b +b b+
b b + + b + + b b
bb
++ + b + b bb
b
b + + + b ++ + +
b b b
b
+ b b + b b ++ + b b b ++ +b + b + b b b b b ++b ++ b b b + b b + + b b ++b b
+ +
+b b +
b
b
b+ b b + b + + +b b +b b
++ b b b + + b +++b + b ++b
b b
b +
+ b b ++++ + + b
b
+ +b + + b
+ bb + b b
b
+ +b + b b b b
b b
+ + ++ b + ++ b + + ++
b b ++ b
+++bb b b ++ + b + b b + b + b +++ +b + b b b b + b ++b b b + + b
+ b + +b b +b b + b + b ++ b b b + +
b
++ +b b
+bb b
b b b +b
b
b + +b
+b + b b
b
+ b b
+ + + + b + + b + + + b b b+ b +
+
+ +++ b + +b ++ +
b
+ b b b + b
+ b
+ +b b + b + b b + +b + b ++ b b + + + + ++ b
+ + +b + + + b b +
+ + b b b b b b b + +++ +b + b b +b b + + +b b ++ b + b + b b b +b b +b b + b b
b
b + +b
+ b ++
b b
+ b b
+ b b + b b +b
b b
b
+ b b b ++ b b ++++ + b + b ++ b b b b +++ b b b+ +b b + + + ++ b b + b b +b + + + + +
b
bb
b
++ b + b + b b +b +b b + b
b + b + +b +
+b b + b
b
+b b
+b
b +b + +
b b
Mi (qi )
+ ++b + b b b b + + b + b + + b ++b ++ + b b b b + +b +
b +
b ++ + + b b + b b bb
+ b
+ + b ++b +b b + b + b
b + +
b b
b + + + + + b b + + + + +b
b
+ +
b + b
b
++ b+ ++ + b b b b b
+ ++ + b b + + +b b
+ + + bb b b + + + b b b+ b b b b ++ b b b + b b
b
b +
b+ + +b bb b +
+ bb + + b +++ + b b + +b+ + b b b + b b ++ + + b + + +b b b b b b ++ + +b + + b
+ + b b b + +b b +b b b b b + b b b+ + b b + + b b b + + +b + + b b + + b
+ b +b +b b
+ + + + + + +b+b b +b b b + b + b b + b + b +b b b
b
+b b b +++ b b
+
+ ++b ++ b +b +b ++b + +b b b+
b
b+ b ++ b + b ++ b ++b
+ + + + b + b b b b b b b b b b bb + + + b
b
+ + b b b b b
b b +b
b
+ b b+ b b +++
b
b
+ b
+ +b b b b + b+ +
b
+ +b + b + b b b b + b + + bb b + + + b b b b + +b b + b + + b + b b ++ b+ ++ b
b b
+ + + b b ++ b + + + b + +b b b
+ + + +
b
+
+ bb b b + b +b ++ +b + ++ b + + + +b b
b
b + + b b
++b b b
b b b
+ b b
+ b +++ b b + b b b
+b b +b b + b + b + b b b +b b b b b +
Coordonnées cartésiennes x→
−
ex + y →
−
ey + z →
−
ez dx →
−
e x + dy →
−
ey + dz →
−
ez
Coordonnées cylindriques r→
−
er + z →
−
ez r→
−
er + rdθ →
−
eθ + dz →
−
ez
Coordonnées sphériques r→
−
er dr →
−
er + rdθ →
−
eθ + r sin θdϕ →
−
eϕ
◮ Surface élémentaire :
−a et →
Soient →
−
b deux vecteurs :
→
− S
b
→
−a
→
−
La surface S délimitée par le parallélogramme, formé par →
−a et b est :
−a ∧ →
S =k →
−
b k
−a ∧ →
→ −
b
→
−n =
→
−
k→
−a ∧ b k
Il en résulte que :
→
− −n =⇒ →
− → →−
S = S→ S = −a ∧ b 313
−→ −→
- dS z = dx →
−
e x ∧ dy →
−
ey =⇒ dS z = dxdy →
−
ez
−→ −→
- dS y = dz →
−
ez ∧ dx →
−
e x =⇒ dS y = dxdz →
−
ey
−→ −→
- dS x = dy →
−
ey ∧ dz →
−
ez =⇒ dS x = dydz →
−
ex
• Surface élémentaire en coordonnées cylindriques :
Le cylindre présente deux surfaces de bases (A et B), et une surface laté-
rale.
B
−→
-Surface de base : dS base = ±rdrdθ →
−
ez
−→ −→
-Surface latérale : dS L = rdθ →
−
eθ ∧ dz →
−
ez =⇒ dS L = rdθdz →
−
er
• Surface élémentaire en coordonnées sphériques :
Remarque
Pour les surfaces fermées (en 3D : délimitant un volume), on oriente
toujours la normale →−n vers l’extérieur.
−a ∧ →
V = (→
− →
b ).−c
dτ = dxdydz
• volume élémentaire en coordonnées cylindriques :
4
dτ = r2 sin θdrdθdϕ =⇒ V(sphère) = πR3
3
27.1.4 Loi de Coulomb
Soient deux charges ponctuelles placées dans le vide, q1 au point P, et q2
au point M ; distant de r .
→
−u •M(q2 )
•
P(q1 )
Chacune des deux charges exerce sur l’autre une force électrostatique
donnée par la loi de Coulomb :
→
− →
− 1 q1q2 −−→
F 1/2 = − F 2/1 = PM
4πεo PM 3
Si on pose :
−−→
−u = PM
→ −−→
et r =k PM k
PM
; alors la loi de Coulomb devient :
315
→
− →
− 1 q1 q2 →−u = 1 q1q2 →−u
F 1/2 = − F 2/1 = 2 2
4πεo PM 4πεo r
Avec
• εo : permittivité diélectrique du vide sa valeur est :
1
• = 9.109(S .I)
4πεo
• Si q1 q2 > 0 =⇒ force répulsive.
• Si q1 q2 < 0 =⇒ force attractive.
Remarques
répulsive/attractive attractive
1 q1 q2 →
−u m1 m2 →
−u
2
−G 2
4πεo r r
q m
1
−G
4πεo
◮ Comparaison entre les forces gravitationnelle et électrostatique dans
l’atome d’hydrogène.
On donne : me =9.11 × 10−31 kg ; e=1.6 × 10−19 C ; G=6.67 × 10−11 N m2 kg−2
Fe
≃ 4, 1042
Fg
On retient que la force gravitationnelle est très négligeable devant la
force électrostatique.
→
−u
M
•
M(q′)
→
−u
N
• N(q”)
•
O(q)
→
− 1 q −−→ 1 q→ −
E (M) = 3
OM = 2
er
4πεo OM 4πεo r
→
−
Et Par Suite Si une charge Q est placée en M, elle subit la force F telle
que :
→
− →
− 1 Qq → −
F = Q E (M) = 2
er
4πεo r
Remarques
317
→
−
◮ Le champ électrostatique E (M) créé par une charge ponctuelle n’est
pas défini à l’origine, c’est à dire pour r = 0.
→
− →
−
◮ Le sens du champ E (M) dépend du signe de la charge q source de E :
→
− →−
◮ Pour q > 0, E présente le sens de → −
er : E (M) est un champ divergent.
q>0
→
− →
−
◮ Pour q < 0, E présente le sens opposé de →
−
er : E (M) est un champ
convergent.
q<0
27.1.5.2 Champ électrostatique créé par un ensemble de charges
ponctuelles
− X→ − X 1 qqi →
i=n i=n
→ − → −u
F = F i =⇒ F = 2 i
i=1 i=1
4πε o r i
→
− →
− 318
Si on pose F = q E (M), alors le champ résultant est :
→
− X→ i=n
− →− X 1 qi i=n
E (M) = E i (M) =⇒ E (M) = →
−u
2 i
i=1 i=1
4πε o r i
→
−
On dit que le champ résultant E (M) vérifie le principe de superposition.
Activités
Champ d’un doublet
Déterminer le champ électrostatique créé par un doublet (qA , qB)
placé en A(−a, 0, 0) et B(a, 0, 0) au point M(0, y, 0) ; dans les deux cas
suivants :
1 qA = q B = q > 0
2 qA = −qB = q > 0
3 Conclure
α α
• • x
A(q) O B(q)
→
− →
− →
−
On a : E (M) = E A (M) + E B (M) ainsi :
E A cos α −E B cos α 0
→
− →− →−
E A E A sin αE B E B sin α =⇒ E (E B + E A ) sin α
0 0 0
p
Comme (ABM) triangle isocèle, alors AM = BM = a2 + y2 ; ce qui
donne : 319
1 qy
EA = EB =
4πεo (a2 + y2 )3/2
Par conséquent :
→
− 1 2qy →
−
E (M) = 2 2 3/2
ey
4πεo (a + y )
Remarque →
−
E et les plans de symétrie
Soit le système formé par la distribution de charge et le point M :
• Le plan (xoy) est un plan de symétrie passant par le point M.
• Le plan (xoz) est un plan de symétrie passant par le point M.
Il en résulte que le champ électrostatique appartient à
l’intersection des plans de symétrie.
→
−
E (M) ∈ ∩Π s
α α
• • x
A(q) O B(-q)
→
− →
− →
−
On a : E (M) = E A (M) + E B (M), ainsi :
→
− 1 2qa →
−
E (M) = 2 2 3/2
ex
4πεo (a + y )
Remarque →
−
E et les plans de symétrie
Soit le système formé par la distribution de charge et le point M :
• Le plan (xoy) est un plan de symétrie passant par le point M.
• Le plan (xoz) est un plan d’anti-symétrie passant par le point M.
Il en résulte que le champ électrostatique appartient à
l’intersection des plans de symétrie perpendiculaire au
plan d’antisymétrie
→
− →
−
E (M) ∈ ∩Π s E (M)⊥ΠA
→− →−
• Si M est un centre de symétrie alors E (M) = 0
PM = r b
M
P(dτ, dq)
→
−
Le champ électrostatique élémentaire d E créé par la charge élémentaire
dq (ponctuelle), placée en P au point M est :
$ 321
→
− 1 dq → −u =⇒ →
− 1 dq → −u
d E (M) = E (M) =
4πεo PM 2 V 4πεo PM 2
Avec :
Activité
P(dq) b
αB
α →
−
er
O r αA
b
M →
−u
→
− λ
E (M) = (sin αB − sin αA ) →
−
er + (cos αB − cos αA ) →
−
ez
4πεor
Remarques
1/ Si O est le milieu du segment [AB], alors le plan ( →
−
er , →
−
eθ ) = Π s =⇒
Ez = 0 qu’on peut retrouver par :
λ αA = α B
Ez = (cos αB − cos αA ) GGGGGGGGGGGGGGGGA Ez = 0
4πεor
π π
2/ Lorsque les angles αA → et αB → − , le segment [AB] tend vers
2 2
un fil infini et par conséquent.
→
− λ → −
E (M)fil infini = er
2πεor
→
−u z
→
−u
b
M
• M
α α
O y •
P(dq)
O R
θ R b
P(dq)
x →
−
er
Représentons E(z) :
- E(z) est une fonction impaire.
- lim E(z) = 0
z→+∞
dE(z) √
-E(z) présente un extremum pour = 0 =⇒ z = ± 2R
dz
E(z)
R z
√
2
R
−√
2
Remarque
Pour la distribution (D) de charges seules (et non pour le
système {charge+M} le plan xOy est un plan de symétrie
(xOy = Π s (distribution seule) et par conséquent pour le point
M’ symétrie de M on a :
→
− ′ →
− →
−
E (M ) = − E (M) si E (M)⊥Π s (D)
→
−
E (M)
•M
325
• M’
→
− ′ →
−
E (M ) = − E (M)
O y O
•
P(dq)
r
θ r b
P(dq)
x →
−
er
Remarques
Si on pose : →
−
ez = →
−n →−
1→2 = n la normale au plan chargé dirigé du milieu
(1)(z>0) vers le milieu (2)(z>0) :
→
− + → − σ−
E (O ) − E (O− ) = → n
εo
σ
−
2εo
Propriété
Relation de passage
A la traversée d’une surface chargée, le champ subit une disconti-
σ
nuité de .
εo
Ri
αm
Re αM
Ri Re
Première méthode :
On utilise le résultat précédent du disque, et on change les bornes d’inté-
gration.
Z αM Z 2π
σ σ
dEz = sin αdαdθ =⇒ Ez = sin αdαdθ
4πεo α=αm θ=0 4πεo
Ce qui donne :
→
− σ
E (M) = [cos αm − cos α M ] →
−
ez
2εo
Deuxième méthode :
On peut remarquer que la distribution est équivalente à :
Ri Ri
Re Re
328
σ
→
− σ
• E 1 (M) = [1 − cos α M ] →
−
ez
2εo
→
− −σ
• E 2 (M) = [1 − cos αm ] →−
ez
2εo
Donc :
→
− σ
E (M) = [cos αm − cos α M ] →
−
ez
2εo
On retrouve le résultat.
→
− σ →−
E (M) planin f ini = signe(z) ez
2εo
− 2εσo
→
− →
− →
− →
− →
−
E E E E E
S (σ)
329
→
− →
− →
− →
− →
−
E E E E E
Remarques
ET = 0
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕ (σ)
σ
ET =
εo
⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖ (−σ)
ET = 0
→
−
Le vecteur X tangent à la courbe (C) ; donc :
− −−−−→ →
→ −
X ∧ dOM = 0
Ex dx Ey dz − Ez dy = 0 (1)
− −−−−→ →
→ −
E ∧ dOM = 0 =⇒ Ey ∧ dy = Ez dx − E x dz = 0 (2)
Ez dz E x dy − Ey dx = 0 (3)
Ey Ez Ez E x
(1) =⇒ = de même (2) =⇒ =
dy dz dz dx
Il en résulte que :
− −−−−→ →
→ − Ey Ez E x
E ∧ dOM = 0 =⇒ = =
dy dz dx
- En coordonnées cylindriques :
− −−−−→ →
→ − Er Eθ Ez
E ∧ dOM = 0 =⇒ = =
dr rdθ dz
- En coordonnées sphériques :
331
− −−−−→ →
→ − Er Eθ Eϕ
E ∧ dOM = 0 =⇒ = =
dr rdθ r sin θdϕ
27.2.1 Définitions
→
−
Soit (C) une LDC (d’origine A) d’un vecteur X .
B•
•
A
•M
→
−
X (M)
Définition
→
−
On appelle circulation élémentaire du vecteur X , la grandeur :
→− −−−−→
dC = X .dOM
1 q
V(M) = + cte
4πεo r
V(M) est appelé le potentiel électrostatique créé par une charge ponc-
tuelle.
Remarques
Il en résulte que :
1 q
V(M) =
4πεo r
3 On retient donc :
→
− −−−−→
dV(M) = − E (M).dOM = −dC
∂f
333
∂x
−−−−→ ∂f −−−−→ ∂f →
− ∂f →
− ∂f →
−
grad f (x, y, z) = =⇒ grad f (x, y, z) = ex + ey + ez
∂y ∂x ∂y ∂z
∂f
∂z
Exemple
Le gradient d’une fonction
Déterminer le gradient des fonctions suivantes :
1 f (x, y, z) = x2 + y2 + z2
2 g(x, y, z) = sin(ax + by + cz)
1/ Sachant que :
∂f
= 2x
∂x
∂f −−−−→ →
− →− →−
= 2y =⇒ grad f (x, y, z) = 2(x e x + y ey + z ez )
∂y
∂f
= 2z
∂z
2/ On a :
∂g
= a cos(ax + by + cz)
∂x
∂g −−−−→
= b cos(ax + by + cz) =⇒ grad g(x, y, z) = cos(ax+by+cz)(a →
−
e x +b →
−
ey +c →
−
ez )
∂y
∂g
= c cos(ax + by + cz)
∂z
On rappelle que :
−−−−→
◮ dOM = dx → −
e x + dy →
−
ey + dz →
−
ez
−−−−→ ∂f →− ∂f →− ∂f →
−
◮ grad f = ex + ey + ez
∂x ∂y ∂z
∂f ∂f ∂f
◮ df = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
Et par conséquent pour toute fonction scalaire f on a :
−−−−→ −−−−→
d f = grad f.dOM
−−−−→
N.B : grad f est orienté toujours dans le sens croissant de f .
334
27.2.3.2 L’expression du gradient
1/ Coordonnées cartésiennes :
−−−−→ ∂f →
− ∂f →
− ∂f →
−
grad f (x, y, z) = ex + ey + ez
∂x ∂y ∂z
2/ Coordonnées cylindriques :
−−−−→ ∂f →
− 1∂f →− ∂f →
−
grad f (r, θ, z) = er + eθ + ez
∂r r ∂θ ∂z
3/ Coordonnées sphériques :
−−−−→ ∂f →
− 1∂f →− 1 ∂f → −
grad f (r, θ, ϕ) = er + eθ + eϕ
∂r r ∂θ r sin θ ∂ϕ
Propriété
Propriétés du gradient
L’opérateur gradient est un opérateur linéaire ; en effet :
−−−−→ −−−−→
• grad (λ f ) = λgrad f
−−−−→ −−−−→ −−−−→
• grad ( f + g) = grad f + grad g
→
− −−−−→
E (M) = −grad V(M)
→
−
C’est l’équation locale entre E (M) et V(M) valable en régime
stationnaire
→
−
N.B : E (M) s’oriente toujours dans le sens des potentiels décroissants.
27.2.3.4 Surfaces équipotentielles
M ∈ S EP =⇒ V(M) = Vo = cte
→
− −−−−→
Conséquence : V(M) = cte =⇒ dV = 0, donc E (M).dOM = 0 ; par consé-
→
− −−−−→ 335
quent : E (M)⊥dOM
Propriété
Les lignes de champ sont perpendiculaires aux surfaces équipoten-
tielles.
Exemple
q>0
X
N XN
1 qi
V(M) = Vi (M) =⇒ V(M) =
i=1 i=1
4πεo Pi M
dE p = d(qV) =⇒ E p = qV + cte
Définition
Énergie potentielle électrostatique
L’énergie potentielle électrostatique d’une charge q, placée dans un
→
−
champ E créé par une distribution créant le potentiel V, s’exprime
par :
E p = qV + cte =⇒ WA→B = q(VA − VB)
1 q1 q2
E p = q1V2 + cte = q2V1 + cte =⇒ E p = + cte
4πεo r
27.4.1 Symétrie
Rappelons que :
◮ Plan de symétrie Π s (M) : c’est un plan miroir, c’est à dire pour deux 337
points P1 et P2 symétriques par rapport au plan Π s , on a : q(P1 ) = q(P2 )
→
−
E
• •
P1 P2
Πs
Conclusion:
Le champ électrostatique appartient à l’intersection des
plans de symétrie :
→
−
E (M) ∈ ∩Π s (M)
◮ Plan d’antisymétrie ΠA (M) : c’est un plan miroir c’est à dire pour deux
points P1 et P2 symétriques par rapport au plan ΠA (M) on a : q(P1 ) = −q(P2 )
→
−
E
• •
P1 P2
ΠA
Conclusion:
Le champ électrostatique est perpendiculaire au plan
d’antisymétrie :
→
− 338
E (M)⊥ΠA (M)
27.4.2 Invariances
◮ Invariance par translation :
Une distribution de charge est invariante par translation le long de l’axe
Oz, si ρ(x, y, z) = ρ(x, y, z + ∆z) (c’est à dire une translation le long de Oz
→
−
laisse le système invariant) ; et par conséquent le champ E ne dépend pas
de la variable z.
N.B : On a une invariance par translation si la direction est infinie.
◮ Invariance par rotation :
On dit qu’on a invariance par rotation autour de l’axe ∆, si la distribution
de charge reste invariante par rotation autour de ∆.
→
−
Si θ est l’angle de rotation, alors E ne dépend pas de θ.
27.5 THÉORÈME DE GAUSS
avec →
−n un vecteur unitaire à la surface S au point A.
→
−
X
→
−n
→
−
Soit X un vecteur défini au point A ; on définit le flux élémentaire dΦ au
point A par :
"
→− −→ → − →
− −→
dΦ = X (A).dS = X (A)dS →
−n =⇒ Φ = X (A).dS
S
→
− 339
Le flux Φ représente le nombre de vecteurs X qui traverse la surface S .
Remarque
On oriente une surface fermée (qui délimite un volume ; en 3D) par
la normale se dirigeant toujours vers l’extérieur.
→
− −→ Qint
Φ= E (M).dS =
Σ εo
Notation
Le théorème de Gauss constitue un outil de calcul rapide du champ
électrostatique d’une distribution possédant une symétrie élevée.
Pour utiliser le théorème de Gauss, on suit les étapes suivantes :
• Symétrie et invariance afin de déterminer la direction et la va-
→
−
riable dont dépend le champ E .
• Choix de la surface de Gauss Σ.
• Application du théorème de Gauss.
27.6 APPLICATIONS
340
λ
→
−
eθ
O bc →
−
er
r M
◮ Symétrie :
• Le plan ( →−
er , →
−
eθ ) est un plan de symétrie (Π s ) passant par le point M ;
→−
donc E (M). →
−
ez = 0 puisque → −
ez ⊥Π s .
→
− →
−
• Le plan ( er , ez ) est un plan de symétrie (Π s ) passant par le point M ;
→−
donc E (M). →
−
eθ = 0 puisque → −
eθ ⊥Π s .
Donc :
→
−
E (M) = E(M) →
−
er
◮ Invariances :
• le fil est infini donc, on a invariance par translation le long de l’axe Oz :
→
−
E (M) ne dépend pas de la variable z.
→
−
• On a invariance par rotation autour de l’axe Oz, donc E (M) ne dépend
pas de la variable θ.
Conséquence :
→
−
E (M) = E(r) →
−
er
◮ Choix de la surface de Gauss :
→
−
Puisque le champ E (M) ne dépend que de la variable r et afin de faire
sortir le E(r) de l’intégrale il faut que E(r) = cte =⇒ r = Cte ; et puisque
r = Cte donne une surface en coordonnées cylindriques ; alors la surface
de Gauss est un cylindre d’axe Oz et de rayon r (passant par M).
341
z
→−n
1
S1
h →
−
eθ
→
−n = →
−
er
L
O bc →
−
er
SL r M
S2
→
−n
2
La surface de Gauss : Σ = S 1 ∪ S 2 ∪ S L .
Théorème de Gauss : " "
→− −→ →− −→ ! → − −→
On a : Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = E (M).dS + E (M).dS + S E (M).dS
L
| S 1 {z } | S 2 {z }
→
− →
−
=0( E(M)⊥→
−n )
1 =0( E(M)⊥→
−n )
2
Donc :
→
− −→
Φ= E (M).dS = E(r)2πrh
Σ
La charge intérieure :
Z h
Qint = λ dz =⇒ Qint = λh
0
Il en résulte que :
→
− λ → −
E (r) = er
2πεor
Remarque
Le champ électrostatique d’une distribution linéique n’est pas défini
sur le fil, c’est à dire en r = 0.
qui donne :
λ λ
dV(M) = − dr =⇒ V(M) = − ln r + cte
2πεor 2πεo
R r
→
−
Le champ E (M) :
→
−
◮ Symétrie et invariance donnent : E (M) = E(r) →
−
er .
◮ Surface de Gauss : cylindre d’axe Oz passant par le point M .
◮ Théorème de Gauss : " "
→− −→ →
− −→ ! → − −→
Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = E (M).dS + E (M).dS + S E (M).dS
L
| S 1 {z } | S2
{z }
→
− →
−
=0( E(M)⊥→
−n )
1 =0( E(M)⊥→
−n )
2
Donc :
→
− −→
Φ= E (M).dS = E(r)2πrh
Σ
La charge intérieure :
• Pour M à l’intérieur (r < R) :
Qint = 0 =⇒ E(r 6 R) = 0
σR
Qint = σ2πRh =⇒ E(r > R) =
εo r
E(r)
σ
εo
R r
344
Notation
On a une distribution surfacique en r = R et par conséquent le
champ est discontinu en r = R :
→
− + → − σ−
E (R ) − E (R−) = → n
εo
Le potentiel V(M) :
On a : dV = −Edr et puisque la distribution n’est pas limitée dans l’espace ;
on prend V(R) = 0
• Pour r 6 R on a : E = 0 =⇒ V(r 6 R) = cte = 0 puisque V(r) est continu.
V(r 6 R) = 0
σR σR
• Pour r > R on a : E = =⇒ V(r) = − ln r + cte
εo r εo
σR
V(R) = 0 =⇒ cte = ln R donc :
εo
σR
V(r > R) = ln(R/r)
εo
Symétries et invariances :
→−
Symétrie cylindrique donc : E (M) = E(r) →
−
er .
Par conséquent la surface de Gauss est un cylindre d’axe Oz , de rayon r
et de hauteur h.
→
−
Le champ E (M) :
◮ Théorème de Gauss : " "
→− −→ →
− −→ ! → − −→
Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = E (M).dS + E (M).dS + S E (M).dS
L
| S 1 {z } | S2
{z }
→
− →
−
=0( E(M)⊥→
−n )
1 =0( E(M)⊥→
−n )
2
Donc :
→
− −→
Φ= E (M).dS = E(M)2πrh
Σ
La charge intérieure :
• Pour M à l’intérieur (r 6 R) :
ρ
Qint = ρπr2h =⇒ E(r 6 R) = r
2εo
2 ρR2
Qint = ρπR h =⇒ E(r > R) =
2εor
E(r)
ρR
2εo
346
R r
Notation
Pour une distribution volumique, le champ est continu :
→
− + → −
E (R ) = E (R− )
Le potentiel V(M) :
On a : dV = −Edr et puisque la distribution n’est pas limitée dans l’espace,
on prend V(R) = 0.
ρ ρ 2
• Pour r 6 R on a : E = r =⇒ V(r 6 R) = (R − r2)
2εo 4εo
ρ 2
V(r 6 R) = (R − r2)
4εo
ρR2 ρR2
• Pour r > R on a : E = =⇒ V(r) = − lnr + cte
2εor 2εo
ρR2
V(R) = 0 =⇒ cte = lnR donc :
2εo
ρR2 R
V(r > R) = ln
2εo r
R
r
R y
Symétries et invariances :
◮ Le système {charge ,M} est invariant par rotation autour du point O,
→
−
donc E (M) et V(M) ne dépendent pas de θ et ϕ.
◮ les plans ( →
−
er , →
−
eθ ) et ( →
−
er , →
−
eϕ ) sont des plans de symétrie donc :
→
−
E (M) = E(r) →
−
er
→
− −→
Φ= E (r).dS =⇒ Φ = E(r)4πr2
Σ
◮ La charge intérieure :
• Pour M à l’extérieur (r > R) :
# 4
Qint = ρ dτ =⇒ Qint = πρR3 donc :
3
→
− ρR3 → −
E (r > R) = 2
er
3εor
• Pour M à l’intérieur (r 6 R)
# 4
Qint = ρ dτ =⇒ Qint = πρr3 donc :
3
→
− ρr →−
E (r 6 R) = er
3εo
V(r)
ρR
3εo
R r
Remarque
Pour une distribution volumique le champ est continu.
Calcul du potentiel
ρR3 ρR3
E(r) = =⇒ V(r > R) =
3εor2 3εor
◮ Pour M à l’intérieur (r 6 R) :
ρr ρ
dV = − dr =⇒ V(r 6 R) = (3R2 − r2)
3εo 6εo
Représentation graphique de V(r)
V(r)
ρR2
2εo
ρR2
3εo
R r
349
27.6.5 Sphère uniformément chargée en surface
Soit une sphère de rayon R, chargée en surface avec la densité surfacique
σ > 0.
MPSI/B.MELLAL Page -349/415- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 27. ÉLECTROSTATIQUE DANS LE VIDE -MPSI- 27.6. APPLICATIONS
⊕⊕⊕⊕⊕ ⊕
⊕⊕ ⊕⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕ ⊕ ⊕⊕⊕⊕⊕ ⊕ ⊕ ⊕
⊕
R
⊕⊕⊕⊕⊕⊕
⊕⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕⊕ ⊕
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕
Symétries et invariances
→
−
Symétrie sphérique, donc : E (M) = E(r) →
−
er et V(M) = V(r).
Il en résulte que la surface de Gauss, est une sphère de centre O, et de
rayon r .
Calcul du champ
→
− −→
Φ= E (r).dS =⇒ Φ = E(r)4πr2
Σ
◮ La charge intérieure :
• Pour M à l’intérieur (r < R) :
Qint = 0 donc :
→
− →−
E (r < R) = 0
• Pour #M à l’extérieur (r > R) :
Qint = ρ dτ =⇒ Qint = σ4πR2 donc :
→
− σR2 → −
E (r > R) = 2
er
εo r
E(r)
σ
εo
R r
Remarque
Pour une distribution surfacique le champ est discontinu.
Calcul du potentiel
σR2 σR2
E(r) = =⇒ V(r > R) =
εo r 2 εo r
◮ Pour M à l’intérieur (r < R) :
σR
dV = 0 =⇒ V(r 6 R) =
εo
Représentation graphique de V(r)
V(r)
σR
εo
R r
Symétries et invariances
→
−
◮ Tout plan contenant Oz est un plan de symétrie donc E (M) = E(M) → −
ez .
◮ Puisque la distribution est infinie alors on a invariance par translation
suivant les axes Ox et Oy, donc :
→
−
E (M) = E(z) →
−
ez
z
→
−
E (z) →
−n
1
• M(z)
σ
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕
→
− y
E (−z)
x • M ′(−z)
→
−n
2
Calcul du champ
◮ Théorème de Gauss : "
! → − −→ ! → − −→ →− −→
Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = S E (M).dS + S E (M).dS + E (M).dS
1 2
| S L {z }
→
−
=0( E (M)⊥→
−n (= →
−
er ))
Donc :
Φ = E(z)πr2 + E(−z)(−πr2)
Et puisque E(−z) = −E(z) alors :
Φ = 2E(z)πr2
◮ La charge intérieure :
Qint = σπr2
352
Donc :
→
− σ →−
E (M) = signe(z) ez
2εo
Avec :
+1 si z > 0
signe(z) =
−1 si z < 0
σ
−
2εo
Remarque
Pour une distribution surfacique le champ est discontinu, et on re-
trouve la relation de passage avec →
−n = →
−
ez :
→
− + → − σ−
E (O ) − E (O− ) = → n
εo
Calcul du potentiel
On a :
dV = −E(z)dz
σ
Avec : E(z) = ± ; ce qui donne :
2εo
σ σ
dV = ∓ dz =⇒ V(z) = ∓ z + cte
2εo 2εo
On prenant comme référence : V(z = 0) = 0 =⇒, cte = 0 Il en résulte que :
σ
V(M) = ∓ z
2εo
V(z)
Électrique Mécanique
→
− 1 q1 q2 →
− →
− m1 m2 −
Force F = er F = −G 2 → er
4πεo r2 r
1
−G
4πεo
→
− →
− →
−
Relation force/champ F = q E (M) = F = m→
−g (M)
→
− 1 # dq → − −g (M) = −G # dm →
→ −
Champ E (M) = er er
4πεo D r2 D r2
1 # dq # dm
Le potentiel VE (M) = VG (M) = −G D
4πεo D r r
→
− −−−−→ → −
− −−→
−g (M) = −grad V (M)
Relation locale E (M) = −grad VE (M) G
1 q1 q2 m1 m2
L’énergie potentielle E p = qVE + cte = + cte E p = mVG + cte = −G + cte
4πεo r r
→− −→ Qint → −g (M).−
→
Théorème de Gauss Σ
E (M).dS = Σ
dS = −4πGmint
εo
−g (M).−
→ →
dS = −4πGmint
Σ
27.7.3 Application
Extrait du CNC Physique I 1999
354
Données utiles :
• Constante de gravitation universelle G=6.7 × 10−11(u.S.I)
1/ Analogie électromécanique
1/ Analogie électromécanique
-3D
-3.1⊲ L’expression de la force gravitationnelle
→
− m1 m2 −−−−−→
F g(1→2) = −G 3 M1 M2
r
-2D
-2.1⊲ L’expression de la force électrostatique
→
− 1 q1q2 −−−−−→
F e(1→2) = M1 M2
4πεo r3
→
− 1 q1 −−−−−→
E 1(M2 ) = M1 M2
4πεo r3
→
− −→ Qint
Φ= E (M).dS =
Σ εo
Électrique Mécanique
→
− 1 q1 q2 →
− →
− m1 m2 →
−
Force F = 2
er F = −G 2
er
4πεo r r
1
−G
4πεo
→
− →
− →
− →
−
Relation force/champ F = q E (M) = F = mG(M)
→
− →
−
L’analogue mécanique du champ électrostatique E est le champ G
0D Le théorème de Gauss pour le champ gravitationnel créé par une
distribution de masse quelconque D .
357
→
− −→
G(M).dS = −4πGmint
Σ
4D Application
T ≃ 5074(s) = 1 h 24 min 34 s
→
− →− ∂A x ∂Ay ∂Az
A = Ax →
−
e x + Ay →
−
ey + Az →
−
ez =⇒ div A = + +
∂x ∂y ∂z
→
− −→ # →
− # ρ
Donc : Σ E (M).dS = V(Σ) div E (M) dτ = V(Σ) ε dτ
cette égalité est vérifiée pour toute surface Σ fermée d’où :
→
− ρ(M)
div E (M) =
εo
−−−−→ ∂2 f ∂2 f ∂2 f
div (grad f (M)) = ∆ f = + +
∂x2 ∂y2 ∂z2
ρ(M)
∆V(M) + =0
εo
∆V(M) = 0
Ainsi
→
−
div E (M) = 0
C’est à dire que dans une région de l’espace ou il n’y a pas de charge
→
−
le champ électrostatique est à flux conservatif( le nombre de vecteurs E
qui entrent à la surface fermée Σ est égale au nombre de vecteurs qui
sortent).
→
− − −→
→
div E = 0 ⇐⇒ E .dS = 0
Σ
Remarques
→− ρ(M)
• div E (M) = représente la première équation de Maxwell et
ε
s’appelle équation de Maxwell-Gauss et se note (M.G).
• Pour une distribution (D) limitée dans l’espace, on a :
→
− ρ(M)
div E (M) = si M ∈ D : Le flux du champ n’est pas conservatif
ε
→
−
div E (M) = 0 si M < D le flux du champ est conservatif
360
27.9.1 Définition
Définition
On appelle dipôle électrostatique, un système globalement neutre
(QT = 0), mais le barycentre des charges positives G+ diffère du
barycentre des charges négatives G− ; c’est à dire :
−−−−−→ →
−
QT = 0 et G−G+ , 0
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc cb cb bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
c b bc bc bc bc bc bc bc
c b c b bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc cb cb bc cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
c b c b bc bc bc
c b c b
bc bc bc bc bc
c b bc bc bc bc bc bc bc bc
bc c b bc c b bc bc bc c b
bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc
bc
bc cb
bc
bc bc bc bc
bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
cb
bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc
bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
c b bc bc bc bc bc bc bc
c b c b c b c b c b c b bc c b bc
bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b bc c b bc bc c b bc c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b bc
bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc c b bc bc c b bc bc c b c b c b bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b
bc bc bc bc c b bc bc bc c b bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc c b bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
c b c b c b bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
G− ⊖ ⊕ G+
bc bc bc bc
bc
bc
bc
bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc
G− bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc
bc
bc
bc
bc
bc
bc
bc bc bc
bc bc
bc
bc
bc
bc
bc bc
bc bc
bc
bc bc
bc c b
bc
bc
bc
bc
bc G+ bc
bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc
c b
bc
bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc
bc bc bc
bc
bc bc
bc
bc bc
bc
c b bc c b c b
bc bc
bc
bc bc bc
bc
c b
bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc c b
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
c b c b bc c b c b c b c b c b c b c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
c b bc bc
c b
bc c b c b bc c b c b c b bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc c b c b bc bc c b c b bc bc bc bc bc bc c b c b bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc
bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc
bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc
bc
bc bcbc bcbc bc bc bc bc bc bc c b c b c b
bc bc bc bc
c b
bc
c b c b bc bc bc bc c b
bc bc
bc bc bc bc bc c b c b bc bc bc bc
bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
c b c b
bc
c b c b c b bc bc c b bc bc bc bc bc bc bc bc c b
bc
c b c b
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bcbc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc
bc
bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc
c b
bc bc bc bc bc bc
c b c b c b c b bc bc bc bc bc bc bc c b bc bc bc bc
c b c b c b bc
bc bc c b bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
Exemples
◮ Doublet [N(-q),P(+q)].
◮ Molécule HCl.
◮ Deux segments AB et CD parallèles uniformément chargés avec des
densités de charge opposées :
C ⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖ D
A ⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕ B
361
y
⊖ ⊖ ⊖ ⊖
⊕ ⊕ ⊖⊖ ⊕⊕
⊖ ⊕
⊕
⊕
⊖⊖
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕
⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖
θ
• • ⊕
⊖
G− G+ x
⊕⊕
⊖
⊕
⊖ ⊕
⊖⊖ ⊕⊕
⊕ ⊕ ⊕
⊖ ⊖
⊕
Remarque
Dipôle rigide
Le dipôle électrostatique est dit rigide si la distance G−G+ est
constante.
Remarque
→
−
Il existe une autre unité de P c’est le Debye notée D ; telle que :
1
1D = 10−29 C m
3
Activité
Moment dipôlaire de la molécule d’eau
La molécule d’eau est formée d’un atome d’oxygène et de deux
atomes d’hydrogène ; H2 O est une molécule coudée, l’angle entre
les deux liaisons (O – H ) est de l’ordre de α = 105o ; l’atome d’oxy-
gène semble prendre un excès de charge négative : −2δ = −2ηe
avec e = 1.6 × 10−19 C. Chaque atome d’hydrogène porte un excès de
charge positive : +δ = +ηe. De ce fait la molécule d’eau possède un
moment dipôlaire permanent → −µ de norme = 6.16 × 10−30 C m.
Calculer η ; sachant que la distance d (O-H ) est égale à
0.98 × 10−10 m.
362
On a :
• La charge totale QT = 2δ − 2δ =⇒ QT = 0.
• G− , G+ donc la molécule d’eau est une
molécule polaire. O
H ⊕ G+ H
→
−µ = → −µ =⇒ µ = ηed p2(1 + cos α)
−µ + →
1 2
Donc : →
−µ
µ A.N
η= √ GGGGGGGGGA η = 0, 32(32%)
ed 2(1 + cos α)
Notation
Liaison covalente/ionique
◮ η > 50% : Liaison à caractère ionique partiel.
◮ η < 50% : Liaison à caractère covalent partiel.
Activité
Moment dipôlaire d’une distribution linéique
On considère une distribution linéique de charge repartie sur un
cercle, de centre O et de rayon R, avec une densité linéique λ =
λo sin θ .
1 Quelle est l’unité de λo ?
2 Déterminer la charge totale portée par le cercle.
−−−→
3 Déterminer l’expression du vecteur OG+ .
→
−
4 En déduire l’expression du moment dipôlaire P.
363
⊕
2π 2π •G+
⊕⊕
⊕
M
⊕⊕
QT = λdℓ =⇒ QT = λo R sin θ dθ = 0 R
⊕ ⊕ ⊕
⊖
⊕ ⊕
0 0 θ
⊖ ⊖ ⊖
⊖ ⊖
x
⊕
3 Puisque l’axe Oy est un axe de
⊖⊖
⊖⊖
symétrie pour la distribution, •G−
⊖
⊖
⊖
⊖⊖ ⊖
alors les barycentres G− et G+ ⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖
On rappelle que :
P −−−→ R
qi OMi −−→
−−→ i OM dq
OG = P = R
qi dq
i
−−−→ 1 R π −−→
Sachant que : OG+ = OMdq , qu’on projette suivant l’axe Oy :
Q+ 0
Z π
R2λo −−−→ πR →
−
OG+ = sin2 θ dθ =⇒ OG+ = ey
Q+ 0 4
→
− −−−−→ −−−→ →−
P = Q+G−G+ = 2Q+ OG+ =⇒ P = λo πR2 →
−
ey
→
−
er
z
→
−
eϕ
M
→
−
eθ
θ r
P(+q)•
→
−
P
y
N(−q)•
x ϕ
En coordonnées sphériques on a :
• Le potentiel V(M) = V(r, θ, ϕ).
→
−
• Le champ E (M) = Er (r, θ, ϕ) → −
er + Eθ (r, θ, ϕ) →
−
eθ + Eϕ (r, θ, ϕ) →
−
eϕ .
→
− →
−
- Symétrie : Le plan ( →
−
er , →
−
eθ ) = Π s =⇒ E ϕ = 0 .
→
−
- Invariance : On a invariance par rotation autour de P ( ici l’axe Oz) ;
→
−
donc les grandeurs E (M) et V(M) ne dépendent pas de la variable ϕ c’est
à dire :
→
−
E (M) = Er (r, θ) →
−
er + Eθ (r, θ) →
−
eθ et V(M) = V(r, θ)
1 q
V(M) =
4πεo r
avec r+ = PM et r− = N M
−−→
On s’intéresse au point M tel que : kOMk = r ≫ a : c’est l’approximation
✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿
dipôlaire
✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿
Dans ce cadre on a :
→
−r = →
−r ∓ a →
−
ez =⇒ r±2 = r2 + a2 ∓ 2ar cos θ
±
2a 1
=⇒ r± ≃ r(1 ∓ cos θ) 2
r
a
=⇒ r± ≃ r(1 ∓ cos θ)
r
D’où :
r− − r+ ≃ 2a cos θ ; r+ r− ≃ r 2
approximation dipôlaire
Donc :
→− →
2aq cos θ P. −
er
V(M) = =
4πεor2 4πεor2
Remarque
Le potentiel électrostatique créé par une charge ponctuelle pré-
sente une symétrie sphérique et inversement proportionnel à la dis-
tance r ; par contre pour le dipôle électrostatique, et dans le cadre
de l’approximation dipôlaire, le potentiel dépend de r et θ ; est in-
versement proportionnel à r 2 .
P
V(M) = Vo =⇒ r2 = cos θ
4Vo πεo
SEP
→
−
P
Vo < 0 Vo > 0
367
Remarques
Pour le dipôle électrostatique :
→
− 1
• E (M) ∝ 3 .
r
→
−
• E (M) peut s’écrire :
→
− 1 →− →− →
− →
− →
− 1 →−→ −r − r2→
−r )→ −
E= (3( P. er ) er − P) =⇒ E = (3( P. P)
4πεor3 4πεor5
→
−
E
→
− →
−
Eθ Er
α
θ
→
−
P
SEP
→
−
P
Vo < 0 Vo > 0
→
−
Ee
q
→
−
P
-q
On retient que si le champ est uniforme, alors la résultante des forces est
nulle.
−−
→ −−−→ →
− −−−→ →
−
◮ Le moment résultant : M O = OG− ∧ (−q E e ) + OG+ ∧ (q E e ) ce qui donne :
−−
→ →− → − 369
M O = P ∧ Ee
Conclusion:
→
−
L’action d’un champ extérieur uniforme E e sur un dipôle
→
−
rigide de moment dipôlaire P , se réduit à un couple de
forces de moment :
−−
→ →− → −
M = P ∧ Ee
− −−−−→
→ →
− −−→ →
− −−→
dE p = − F .dOM =⇒ −dE p = −q E e dOG − + q E e dOG +
→
− −−→ −−→
=⇒ −dE p = q E e (dOG+ − dOG − )
→
− −−−−→
=⇒ −dE p = q E e dG−G+
→
−→ −
=⇒ dE p = d(− P. E e )
Ce qui donne :
→
−→ −
E p = − P. E e
Activité
→
−[→
−
Si on pose α = ( P, E e ) ; déterminer les positions d’équilibre et dis-
cuter leurs stabilités .
On a :
E p = −PEe cos α
◮ Positions d’équilibre :
dE p
= PEe sin α = 0 =⇒ sin α = 0.
dα
Donc, les positions d’équilibre sont : α = 0 et α = π.
◮ Stabilité : 370
On a :
d2 E p
= PEe cos α
dα2
d2 E p i
• Pour α = 0 on a = PEe > 0 ; donc α = 0 est une position
dα2 α=0
d’équilibre stable.
d2 E p i
• Pour α = π on a = −PEe < 0 ; donc α = π est une position
dα2 α=π
d’équilibre instable.
On retient que l’action d’un champ extérieur sur dipôle rigide est de le
faire tourner afin que le moment dipôlaire s’oriente colinéairement au
champ extérieur.
Remarque
Si le champ extérieur n’est pas uniforme, on admet le cas général :
→−→ −
• E p = − P. E e
−−
→ → − → −
• M = P ∧ Ee
→
− −−−−→ −−−−→ →
−→ − →−
• F = −grad E p = grad ( P. E e ) , 0
27.10 LE CONDENSATEUR
27.10.1 Définition
Définition
On appelle condensateur deux surfaces en regard portant deux
charges opposées +Q et −Q, séparée par un isolant.
Q Q
C= = (F)
U V(+Q) − V(−Q)
Avec :
◮ V(+Q) le potentiel de la surface qui porte la charge +Q.
◮ V(−Q) le potentiel de la surface qui porte la charge −Q.
371
A(Q) B(−Q)
+ −
ISOLANT
+ −
+ −
+ −
+ −
+ −
U
)
A(Q + + Q) −
+ + B(− − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −−
U −−
+ + + + − − −−
+ + + + →
− − − −−
+ + + + E − − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −
+ + + + − − −− z
+ + + − −
+ e −
afin de considérer la surface S comme un plan infini (On dit qu’on néglige
l’effet de bord) et par conséquent, le champ total entre les armatures du
Q
condensateur plan vaut, en posant σ = la densité surfacique de charge :
S
→
− σ − →− Q →
E= → ez =⇒ E = −
ez
εo S εo
− −−−−→
→
On rappelle que : dV = − E .dOM =⇒ dV = −Edx, donc :
Z e
V− − V+ = − Edx =⇒ U = V+ − V− = Ee 372
0
Q Q S
U= e =⇒ C = = εo
S εo U e
e
−σ
σ (Π)
(P)
d e
(P′)
−σ
(Π′)
→
−
On admettra que le champ électrostatique E créé au point M est radial et
→−
sa norme ne dépend que de r . On peut donc écrire E (M) = E(r) →
−u .
On néglige les effets de bord.
→
−
E (M) = E(x, y, z) →
−
ez = Ez (z) →
−
ez
− −→
→ 2 2 σπR2
E .dS = Ez πR − Ez (−z)πR = 376
εo
MPSI/B.MELLAL Page -376/415- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 27. ÉLECTROSTATIQUE DANS LE VIDE -MPSI- 27.10. LE CONDENSATEUR
ce qui donne
→
− σ −
E (M) = signe(z) → ez
εo
16-
16.1- On prend le plan(1) (-σ) en z = 0 et le plan(2)(σ) en z = d.
D’après le théorème de superposition on a :
→
− →
− →− →−
◮ Pour z < 0 : E (M) = E 1 (M) + E 2 (M) = 0
→
− σ −
◮ Pour 0 < z < d : E (M) = − → ez
εo
→
− →
−
◮ Pour d < z : E (M) = 0
16.2- Le potentiel le plus élevé est celui du plan (2) :
Z 1
− →
→ − σd
U = V2 (z = d) − V1(z = 0) = E .dℓ =
2 εo
C εo
Q = σS = V(V2 − V1) = CU =⇒ =
S d
Surface de Gauss
z
(Π)
(P)
(P′ )
(Π′ )
− −→
→ 1
E .dS = 0 = (σS + σ p S ) =⇒ σ p = −σ
Σ εo
σ p′ = +σ
18-
18.1- On retrouve les mêmes condensateurs séparés de la distance
d−e
2
→
− σ→ − →− σ −
Entre (P) et (Π), E (M) = − ez ; Entre (P’) et (Π′ ) ; E (M) = − → ez .
εo εo
D’où
Z 1
′ − →
→ − σ(d − e)
U = E .dℓ =
2 εo
− −→ Qint
→
E .dS =
S lat εo
→
− →
−
◮ Pour r < R1 : Qint = 0 =⇒ E (M) = 0 .
→
− →−
◮ Pour r > R2 : Qint = Q − Q = 0 =⇒ E (M) = 0 .
→
− Q → −u .
◮ Pour R1 < r < R2 : Qint = Q =⇒ E (M) =
2πεorH 378
dV Q
15- On a : Er = − =⇒ V(r) = − ln r + cte
dr 2πεo H
Q R1
Comme pour r = R1 on a V = V1 alors V(r) = ln + V1
2πεo H r
Ce qui donne :
Q R1
U = V2 − V1 = ln
2πεo H R2
16-
1
Q = C(V1 − V2) =⇒ C = 2πεo H
R2
ln
R1
# 1 # 1
17- On a : W = espace 2
ε o E 2
dτ = ε E 2 rdrdθdz
cond 2 o
En intégrant :
Q2 R2 1 2
Wcond = ln = Q
4πεo H R1 2C
379
MAGNÉTOSTATIQUE
(V,q)
Σ
380
380
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.1. CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE
−→
dS
→
− → −
d ℓ = V dt
Donc le volume du cylindre élémentaire est :
−→ →− −→ →−
dτ = dS .dℓ =⇒ dτ = dS . V dt
− −→
→
=⇒ dq = ρ V .dS dt
dq − −→
→
=⇒ = ρ V .dS = dI
dt
Avec dI le courant élémentaire qui traverse la surface dS .
On pose :
→
− →
−
j = ρV (A.m−2)
Vecteur densité de courant
Ce qui donne :
"
→− −→ →
− −→
dI = j .dS =⇒ I = j .dS
Σ
Conclusion:
Le courant électrique représente le flux du vecteur
densité de courant à travers la surface Σ
.
Remarque
" Z ℓZ L
→
− −→
I= j .dS =⇒ I = jdxdz =⇒ I = jℓL
Σ 0 0
Et par conséquent :
Z L
→
− →
I= j s −n dx
0
→
−n = →
−
ey
ℓ
x
(L)
→
−
Si j s est uniforme, alors : I = J s L.
4 Pour un courant surfacique :
→
− →
−
j s = σV
Activité
Sphère chargée en volume en rotation uniforme autour de
l’axe oz
Activité
Disque chargé en rotation uniforme autour de l’axe oz
→
− →
− →
−
On a : V = rω →
−
eθ =⇒ j s = σrω →
−
eθ ; ainsi : dℓ = dr →
−
eθ .
Donc :
Z R
→
− → − 1 σω
I= j s .dℓ =⇒ I = σωR2 = S
0 2 2π
28.1.1.2 Équation locale de la conservation de la charge
→
−
j est à flux conservatif (c’est la loi des nœuds).
La charge entrante est égale à la charge sortante ; c’est à dire pas
d’accumulation de charge dans un nœud.
V(m/s)
9
8
7
6
5
4 Régime transitoire Régime permanent
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 t
→
− q→− →− →
− →− ρq→ −
En régime permanent on a : V = E =⇒ j = ρ V ce qui donne j = E.
λ λ
On pose :
ρq
σ=γ= (S .m−1)
λ
conductivité du conducteur
1
ρres = (Ω.m)
σ
Résistivité du conducteur
L 1L
R = ρres =
S σS
→
− →
−
j = σE
385
MPSI/B.MELLAL Page -385/415- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.1. CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE
→
− →
−
j js
→
−
Idℓ
→
− − →
→ − →−
d C = I dℓ = j s dS = j dτ
On admet que :
−→ −−→
→
− µo dC ∧ PM
d B(M) =
4π PM 3
C’est la loi de Biot et Savart
→
− →
−
B T otal = Σ B i
→
− →−
◮ E est un vrai vecteur par contre B est un pseudo-vecteur (ou vecteur
axial) puisque il découle d’un produit vectoriel ( change de sens).
On rappelle que :
• Le champ électrostatique est un vrai vecteur (ou vecteur libre), appar-
tient au plan de symétrie et perpendiculaire au plan d’antisymétrie.
• le champ magnétique est un pseudo-vecteur (ou vecteur lié), appar-
tient au plan de d’antisymétrie et perpendiculaire au plan de sy-
métrie.
On récapitule que :
386
MPSI/B.MELLAL Page -386/415- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.1. CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE
→
− →
−
E B
28.1.3 Applications
28.1.3.1 Segment traversé par un courant
P
I
α αB
O •M
αA
A
En coordonnées cylindriques (Oz est confondu avec AB), on a invariance
par rotation autour de l’axe oz, et par conséquent le champ magnétique
ne dépend pas de l’angle ; donc :
→
− →−
B(M) = B(r, z)
→−
Puisque le plan (ABM ≡ ( →
−
er , →
−
ez )) est un plan de symétrie, alors B(M) =
→
−
B(r, z) = B(r, z) →
−
eθ .
On applique la loi de Biot et Savart :
−→ −−→
→
− µo dC ∧ PM
dB =
4π PM 3
−−→
→− PM −→ →
−
Si on pose : u = = cos α →
−
er − sin α →ez , avec : dC = I dℓ = Idz →
− −
ez ,
PM
r = PM cos α ; on obtient :
− µo I dz →
→ −
ez ∧ →−u
dB =
4π PM 2
387
MPSI/B.MELLAL Page -387/415- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.1. CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE
r
Sachant que : →
−
ez ∧ →
−u = cos α →
−
eθ ainsi z = r tan α =⇒ dz = dα Ce qui
cos2 α
donne :
µo I →− µo I
dBθ = cos αdα =⇒ B(M) = (sin αB − sin αA ) →
−
eθ
4πr 4πr
•M
O
R •
P
I
µo I 3 µo I 3 µo I R2
dB(M) = sin α dθ =⇒ B(M) = sin α =
4πR 2R 2 (R2 + z2)3/2
Représentation graphique
On a :
• B(z) = B(−z) fonction paire donc symétrique par rapport à l’axe oy.
• lim = 0.
z→+∞
µo I
• B(z = 0) = .
2R
B(z)
µo I
2R
Remarque
Si la spire contient N spires collées alors :
→
− − µo NI 3 →
→ − µo NI R2 →
−
BT = N B = sin α ez = 2 2 3/2
ez
2R 2 (R + z )
I dz I
⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙
α2
R
α1 α
M
z
⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗
µo Indz 3 R R
On a : dB = sin α Or tan α = =⇒ dz = dα
2R z sin2 α
Attention au signe de dz qui doit être cohérent avec notre conven-
tion de signe. Ici dz>0 pour un dα>0 le sens de α est opposé au
sens trigonométrique.
Le champ magnétique total, s’écrit donc :
µonI →− µo nI
dB = sin α dα =⇒ B(M) = (cos α1 − cos α2 ) →
−
ez
2 2
Remarque
α2 α2
α1 α1
2 Solénoïde infini : α1 → 0 et α2 → π :
→
−
B(M) = µo nI →
−
ez
3 Au centre : α1 = π − α2 = αc :
→
−
B(Mc) = µo nI cos αc →
−
ez
On admet que :
− −→
→ →−
B.dS = 0 =⇒ div B = 0
Σ
C’est à dire le flux du champ magnétique à travers une surface fermée est
nul (conservation du flux) ; autrement dit à travers une surface fermée le
→
− →
−
nombre de vecteur B entrants est égal au nombre de vecteur B sortants.
Activité
Déterminons le champ magnétique en un point M très proche de
l’axe oz : M(r, z)
z
→−
Bz
z + dz →
−
• Br
z M
r
On a, le plan ( →
−
er , →
−
ez ) est un plan d’antisymétrie, et par conséquent :
→
− →− →−
B(M) = B r (M) + B z (M)
r dBz 3 µo IR2 rz
Br (r, z) = − =⇒ Br (r, z) =
2 dz 4 (R2 + z2)5/2
µo I 3 µo I R2
Avec : Bz = sin α =
2R 2 (R2 + z2)3/2
28.1.4.2 Théorème d’Ampere
On admet que :
I X
− →
→ −
B.dℓ = µo Ii (enlacé) = µo Ie
Γ
I1
I2 I3 I4
Dans ce cas :
Ie = −I2 + I3 + I4
→
− µo I →
−
B(M)fil infini = eθ
2πr
Γ2
I Γ3
⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙
Γ1 R
⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗
→
−
Symétrie et invariance donne : B(M) = B(r) →
−
ez .
En utilisant le théorème d’Ampère pour les trois contours : Γ1 ,Γ2 et Γ3 .
Z Pour le contour
◮ Z Γ1 Z: Z
− →
→ − − →
→ − − →
→ − − →
→ −
B.dℓ + B.dℓ + B.dℓ + B.dℓ = 0 ce qui donne :
| AB{z } | BC{z } |CD{z } | DA{z }
B(r1 )L 0(⊥) −B(r2 )L 0(⊥)
B(r < R) = µo nI
µo I
B(r > R) =
2πr
On vérifie bien que :
B(R+) = B(R−)
C’est à dire pour une distribution volumique le champ magnétique est
bien continu.
Representation graphique
B
z
MPSI/B.MELLAL Page -395/415- elfilalisaid@yahoo.fr
395
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.1. CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE
d’où :
Z +h →
−u .→
−e
→
− −e = µ0 j s
B(M) = B(M).→
y
dy
y
2π −h 1
(z2 + y2 ) 2
Z h Z
µ0 j s cos α µ0 j s h z
= − dy = − dy
2π −h 1 2π −h z2 + y2
(z2 + y2) 2
µ0 j s h
= − arctan
π z
D’où :
→
− µ0 j s h−
B(M) = − arctan →ey
π z
Plan infini implique h −→ ∞, d’où :
µ0 j s→ −e si z > 0
→
− − y
B(M) = 2
µ0 j s
~ey si z < 0
2
La relation de passage du champ magnétique en z = 0 est :
→
− + → − →
−
B(0 ) − B(0− ) = µ0 j s ∧ →
−e
z
D’autre part :
→
−
µ0 j s ∧ →
−e = µ j →
z
− →− →
−
0 s e x ∧ e z = −µ0 j s e y
Soit une nappe infinie confondue avec le plan xoy, traversée par un cou-
→
−
rant surfacique j s = j s →
−
e x avec j s > 0.
Déterminons le champ magnétique en M ∈ oz.
z z
S M(z) R
→
−
y J
js y
→
−
js
P M’(-z) Q
En coordonnées cartésiennes, on a :
• Invariances par translation suivant les axes ox et oy, ce qui donne
→
− →
−
B(M) = B(x).
→−
• Le plan xoz est un plan de symétrie, donc : B(M) = B(z) →
−
ey
Soit le contour Γ = PQRS P :
◮ On a : Ie = j s L avec PQ = L
H→ − →
−
◮ B(M).dℓ = [−B(z) + B(−z)]L
◮ B(−z) = −B(z)
Le théorème d’Ampeère donne :
→
− µo j s →
−
B(z) = −signe(z) ey
2
B
µo j s
2
µo j s
−
2
→
− →
−
On vérifie bien que : B(z) − B(−z) = −µo j s →
−
ey
→− →−
Or : →
−
ey = →
−
ez ∧ →
−
e x ; ce qui donne : B(z) − B(−z) = µo j s ( →
−
ex ∧ →
−
ez )
→−
e x et →
Sachant que : j s = j s →
− −
ez = →
−n
1→2 alors :
→
− →− →
−
B(z) − B(−z) = µo j s ∧ →
−n
1→2
I O I
b
x
2d
→
− → − →− →− µo NI R2
Puisque B = B 1 + B 2 (théorème de superposition ) ainsi : B 1 =
2 (R2 + (x + d)2 )3/2
→− µo NI R2 →
−
et B 2 = 2 2 3/2
ex
2 (R + (x − d) )
Ce qui donne que :
→
− µo NIR2 1 1 →
−
B(M) = 2 2 3/2
+ 2 2 3/2
ex
2 (R + (x + d) ) (R + (x − d) )
x
R=6 ;d=3=R/2
R=6 ;d=6>R/2
R=6 ;d=1<R
9
8
7
6
5
4
3
2
1
B(x)
0
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
−10 −9 −8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1
→
− → − →− →−
B = B 1 + B 2 =⇒ B = µo nIo →
−
er
Milieu 2
S2
→
−
S js
S1
Milieu 1
→
− →− −
( B 2 − B 1 ). →
n 1→2 = 0 =⇒ B2n = B1n
Remarquons que :
−−−→
→− →
− →− MN
• n 1→2, τ et b = est un trièdre direct.
MN
→
− −τ ,→
−
• j s ∈ (→ b ).
→
− −→ R → − −
• Ie = ABCD j .dS =⇒ Ie = MN ( j s .→
!
τ )dℓ
Le théorème d’Ampère s’écrit alors :
Z Z Z Z
− →
→ − − →
→ − − →
→ − − →
→ −
B.dℓ + B.dℓ + B.dℓ + B.dℓ = µo Ie
AB BC CD DA
402
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.1. CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE
Lorsque DA → 0 alors on a :
Z Z
→
− →− → − →
− −
( B 1 − B 2).dℓ = (µo j s .→
τ )dℓ
MN MN
→
− →− →
− →
( B 1 − B 2).dℓ(→
−τ ∧ − →
−n −
1→2 ) = µo j s .( τ dℓ)
On rappelle que :
−a ∧ →
(→
− → →
− − →
b ).−c = ( b ∧ →
c ).−a = (→ −a ).→
−c ∧ → −
b
Permutation circulaire
→
− →− →
− →
− →− →
−
( B 1 − B 2) ∧ →
−n →
−
1→2 = µo j s =⇒ ( B 2 − B 1 ) = µo j s ∧ n 1→2
Puisque :
→
− →− →
− →−
[( B 1 − B 2 ) ∧ →
−n →
−
1→2 ] ∧ n 1→2 = ( B 2 − B 1 )
−−→ →
− →
−
rot B(M) = µo j
403
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.2. DIPÔLE MAGNÉTIQUE
Remarque
→
− →
−
Comparaison des lois de conservation pour E et B en régime sta-
tionnaire
Flux Circulation
−→
(S) dS = dS→
−n
(Γ)
I
404
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.2. DIPÔLE MAGNÉTIQUE
nie par :
"
−−
→ −→
M =I dS (A.m2 )
(S )
Remarques
−
−
→ → 1 H −−→
−n = I ! − −−−−→ 1 ! −−→ →
− 1 # −−→ →
−
M = IS→ dS = OM ∧ I dOM = OM ∧ j s dS = OM ∧ j dτ
2 2 2
Activité
Déterminer le moment magnétique :
1 D’un disque, de rayon R, chargé par une densité surfacique de
charge σ en rotation uniforme autour de son axe à la vitesse ω
( constante ).
2 D’une sphère, de rayon R, chargée par une densité volumique
ρ en rotation uniforme autour de l’un de ses axes à la vitesse ω
constante.
3 D’une sphère, de rayon R, parcourue par un courant surfacique
→
−
j s = Jo sin θ →
−
eϕ .
−
−
→ 1 −−→ −→ −−→ −→ → − −→
1 On a dM = OM ∧ dC avec OM = r →
−
er et dC = j s dS =⇒ dC = σrω →
−
eθ dS
2
405
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.2. DIPÔLE MAGNÉTIQUE
−−
→ 1 2
Ce qui donne : dM = r ωrdrdθ →
−
ez Et par conséquent :
2
−−
→ 1
M = σπωR4 →
−
ez
4
Où bien on subdivise le disque en couronnes élémentaires de largeur
dr, son moment magnétique élémentaire s’écrit :
−
−
→
dM = πr2di →
−
ez ; avec di = σrωdr ce qui donne :
−
−
→ −−
→ 1
ez =⇒ M = σπωR4 →
dM = σωr3dr →
− −
ez
4
406
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.2. DIPÔLE MAGNÉTIQUE
Il en résulte que :
−
−
→ 4
M = πρωR5 →
−
ez
15
→
−
3 La sphère, de rayon R, parcourue par un courant surfacique js =
Jo sin θ →
−
eϕ .
−−
→
Remarquons que pour cette sphère on a : M = M →
−
ez .
−−→ −→ →− −→
Ainsi OM = R → er et dC = j s dS =⇒ dC = jo sin θdS →
− −
eϕ ; avec dS =
R sin θdθdϕ donc :
2
−
−
→ 1
dM = − jo R3 sin2 θdθdϕ →
−
eθ
2
Par projection sur oz on trouve :
−−
→ − 1 3 3
dM . →
ez = joR sin θdθdϕ
2
Par intégration sur θ et ϕ on obtient :
−−
→ 4
M = πR3 jo →
−
ez = jo V →
−
ez
3
Avec V le volume de la sphère.
→
−
er
z
→
−
eϕ
M
→
−
eθ
θ r
−−
→
M y
x ϕ
407
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.2. DIPÔLE MAGNÉTIQUE
On admet que :
2µo M cos θ
B =
r
4πr3
µoM sin θ
Bθ =
4πr3
Bϕ = 0
→
− µo M →
− →
−
B(M) = 2 cos θ er + sin θ eθ
4πr3
Activité
Relation intrinsèque du champ magnétique dipolaire (TD)
1 On a :
→− µo M →
− →
−
B(M) = 2 cos θ er + sin θ eθ
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →− →
−
=⇒ B(M) = 2( ez . er ) er + sin θ( eϕ ∧ er )
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →
− →− →
−
=⇒ B(M) = 2( ez . er ) er + ( e z ∧ er ) ∧ e r )
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →− →− →
−
=⇒ B(M) = 2( ez . er ) er − er ∧ ( e z ∧ er )
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →− →
− →
− →− →
− →
−
=⇒ B(M) = 2( ez . er ) er − e z ( er . e r ) + e r ( ez . er )
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →−
=⇒ B(M) = 3( ez . er ) er − e z
4πr3
→− µo − −→ −−→ −−→ 2−− →
=⇒ B(M) = 3( M . OM) OM − r M
4πr5
2 L’équation des lignes de champ :
− −−−−→ →
→ − Br Bθ
B ∧ dOM = 0 =⇒ =
dr r dθ
MPSI/B.MELLAL Page -408/415- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 28. MAGNÉTOSTATIQUE -MPSI- 28.2. DIPÔLE MAGNÉTIQUE
Par intégration :
r = ro sin2 θ
Représentation graphique
−−
→
M
−−
→
M
→
−
B ext
→
−
On retient que la résultante de la force de Laplace dûe à un champ B ext
uniforme sur un dipôle magnétique rigide est nulle.
Remarque
→
− −−
→
Si le champ magnétique B ext ( ou le moment magnétique M du di-
pôle ) n’est pas uniforme alors la résultante des forces de Laplace
n’est pas forcément nulle.
− −−
→ → →−
Γ =M ∧B
Conclusion:
→
−
L’action d’un champ magnétique B ext uniforme sur un
dipôle rigide se réduit à un couple de forces dont le
→
− −−
→ →
−
moment est Γ = M ∧ B ext
E p = −IΦ + cte
−−
→→−
E p = −M . B ext
−−
→→− − −−
→ → → −
E p = −M . B ext et Γ = M ∧ B ext
→
−
Et par conséquent si on appelle F la résultante des forces de Laplace et
→
−
Γ son moment alors :
→
− −−−−→ →− −−−−→ −−
→→ −
F = −grad E p =⇒ F = grad M . B ext
Ainsi
− −−
→ → → −
Γ = M ∧ B ext
−−→ −−−−→ −−
→
L’expression du mo- P = qG−G+ M = IS→
−n
ment
−−→ −−→ Q −−
→ −−→ Q
Symétrie (P , OM) = s (M , OM) = A
→
− −
−
→
Invariance Par rotation autour de P Par rotation autour de M
−−→ − −−
→ −
1 P .→ er µo M . → er
Potentiel scalaire V(M) = 2
Vm (M) = 2
4πεo r 4π r
−
−→ −
→
− µo M ∧ → er
Potentiel vecteur / A(M) = 2
4π r
→
− P − µo M
→
Expression du champ E = (2 cos θ →
−
er + sin θ →−
eθ ) B = (2 cos θ →−
er + sin θ →
−
eθ )
4πεor3 4πr3
→
− 1 −−→ − → −−→ → − µo −−
→ − → −−
→
Relation intrinsèque E= 3
(3(P . → er ) −
er − P ) B = 3
(3(M . → er ) −
er − M )
4πεor 4πr
−−→ →
− −−
→→ −
Énergie potentielle E p = −P . E e E p = −M . B e
− −−−−→ −−→ →
→ − − −−−−→ −−
→ →→ −
Résultante des forces F = grad (P . E e ) F = grad (M . B e )
− −−→ →
→ − − −−
→ → → −
Moment du couple Γ = P ∧ Ee Γ = M ∧ Be
NG
NM
P
NG : Nord géographique
SG : Sud géographique
E E: équateur géographique
NM : Nord magnétique
SM: Sud magnétique
SM
SG
1
◮ D : déclinaison, c’est l’angle entre le nord géographique et le nord
magnétique.
→−
◮ I : inclinaison, c’est l’angle que fait B T avec l’horizontale.
A.N
◮ BH = BT cos I GGGGGGGGGA BH = 20800 nT
A.N
◮ BV = BT sin I GGGGGGGGGA BV = 42647 nT
→
− µo NI →
−
2 B(O) = ez
2R
A.N
3 BH = Bo cot α GGGGGGGGGA BH = 20 µT
20, 8 − 20
≃ 4%
20, 8
I ÉLÉCTROCINÉTIQUE 1
7 CIRCUITS LINÉAIRES 6
7.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
7.2 Modélisation des dipôles passifs linéaires . . . . . . . . . . . . 6
7.2.1 Le conducteur ohmique . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
7.2.1.1 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
7.2.1.2 Association des conducteurs ohmiques . . . . 7
7.2.1.3 Effet Joule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
7.2.2 Le condensateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
7.2.2.1 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
7.2.2.2 Association des condensateurs . . . . . . . . . 8
7.2.2.3 Aspect énergétique . . . . . . . . . . . . . . . 9
7.2.3 La bobine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
7.2.3.1 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
7.2.3.2 Aspect énergétique . . . . . . . . . . . . . . . 10
7.3 Diviseurs de tension et de courant. . . . . . . . . . . . . . . . 10
415
TABLE DES MATIÈRES -MPSI- TABLE DES MATIÈRES
8 Régime transitoire 14
8.1 Cas du circuit (R-C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
8.1.1 Charge du condensateur (régime forcé) . . . . . . . . 15
8.1.1.1 L’équation différentielle . . . . . . . . . . . . 15
8.1.1.2 Détermination expérimentale de la constante du temps τ 1
8.1.1.2.1 La pente à l’origine . . . . . . . . . . . 16
8.1.1.2.2 la valeur de u(τ) . . . . . . . . . . . . . 16
8.1.1.2.3 Temps de montée . . . . . . . . . . . . 17
8.1.1.3 Le portrait de phase . . . . . . . . . . . . . . 18
8.1.1.3.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . 18
8.1.1.3.2 Représentation dans le plan de phase 18
8.1.1.4 Aspect énergétique . . . . . . . . . . . . . . . 18
8.1.2 Décharge du condensateur (régime libre) . . . . . . . 19
8.1.2.1 Équation différentielle et solution . . . . . . . 19
8.1.2.2 L’équation de la trajectoire de phase . . . . . 19
8.2 Cas du circuit (R-L) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
8.2.1 Régime forcé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
8.2.1.1 L’équation différentielle et solution . . . . . . 20
8.2.1.2 Portrait de phase . . . . . . . . . . . . . . . . 22
8.2.1.3 Aspect énergétique . . . . . . . . . . . . . . . 22
8.2.2 Régime libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
8.3 Circuit (RLC) série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
8.3.1 Régime libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
8.3.1.1 Régime apériodique ∆′ > 0 . . . . . . . . . 24
8.3.1.2 Régime critique ∆′ = 0 . . . . . . . . . . . 25
8.3.1.3 Régime pseudopériodique ∆′ < 0 . . . . . 27
8.3.2 Régime forcé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
10 Filtrage 55
10.1Fonction de transfert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
10.1.1Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
10.1.2Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
10.1.3Lien entre la fonction de transfert et l’équation différentielle 56
10.1.4Diagrammes de BODE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
10.2Filtrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
10.2.1Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
10.2.2Principaux types de filtres . . . . . . . . . . . . . . . . 58
10.3Filtres du premier ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
10.3.1Filtre passe-bas du premier ordre . . . . . . . . . . . . 58
10.3.1.1L’étude d’un exemple . . . . . . . . . . . . . . 58
10.3.1.2Diagramme de Bode pour le gain . . . . . . . 59
11 AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL 75
11.1INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
11.1.1Présentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
11.1.2Symbole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
11.2CARACTÉRISTIQUE DE TRANSFERT STATIQUE . . . . . . . 76
11.3MODÉLISATION D’UN AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL . 76
11.4 ÉTUDE DE QUELQUES MONTAGES EN RÉGIME LINÉAIRE 79
11.4.1 La stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
11.4.2Les limitations de l’amplificateur opérationnel (Plus de détails voir
11.4.3 Montage suiveur(Adaptation d’impédance) . . . . . . 80
11.4.4 Montage amplificateur inverseur . . . . . . . . . . . . 80
11.4.5Montage amplificateur non inverseur . . . . . . . . . . 81
II OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE 95
12 Approximation de l’O.G 96
12.1 Présentation des sources lumineuses . . . . . . . . . . . . . . 96
12.1.1 Sources de lumières blanches . . . . . . . . . . . . . 96
12.1.2 Lampes spectrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
12.1.3 Laser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
12.1.4 Diode laser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
12.1.5 Source étendue, source ponctuelle . . . . . . . . . . . 98
12.2Notion du rayon lumineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
12.2.1Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
12.2.2 Limite du modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
12.3 Réflexion et réfraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
12.3.1 Réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
12.3.2 Réfraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
12.3.3 Étude de la réfraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
12.3.3.1 Cas n1 < n2 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
12.3.3.2 Cas n1 > n2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
12.3.4 Fibre optique à saut d’indice (CNC 2014 TSI) . . . . . 104
12.3.5 Étude du prisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
12.3.5.1 Formules générales . . . . . . . . . . . . . . . 106
12.3.5.2Conditions d’émergence . . . . . . . . . . . . . 107
12.3.5.3 Minimum de déviation . . . . . . . . . . . . . 108
IV THERMODYNAMIQUE 231
V ÉLECTROMAGNÉTISME 308
28 MAGNÉTOSTATIQUE 380
28.1 Champ magnétostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 380
28.1.1 Distribution de courant électrique . . . . . . . . . . . 380
28.1.1.1 Vecteur densité de courant . . . . . . . . . . . 380
28.1.1.2 Équation locale de la conservation de la charge 383
28.1.1.3 Formulation locale de la loi d’ Ohm . . . . . . 384
28.1.2 Champ magnétostatique : loi de Biot et Savart . . . . 385
28.1.3 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 387
28.1.3.1 Segment traversé par un courant . . . . . . . 387
28.1.3.2 Champ magnétique sur l’axe d’une spire circulaire388
28.1.3.3Champ magnétique à l’intérieur d’un solénoïde 389
28.1.4 Propriétés du champ magnétique . . . . . . . . . . . . 391
28.1.4.1 Conservation du flux du champ magnétique . 391
28.1.4.2 Théorème d’Ampere . . . . . . . . . . . . . . . 392
28.1.5 Autres Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393
28.1.5.1Champ magnétique d’un fil infini traversé par un courant I3
28.1.5.2 Solénoïde infini traversé par un courant I . . 393
28.1.5.3 Cylindre infini traversé par un courant I . . . 395
28.1.5.4 Ruban infini traversé par un courant surfacique396
28.1.5.5 Nappe infinie traversé par un courant surfacique397
28.1.5.6 Bobines de Helmholtz . . . . . . . . . . . . . . 398
28.1.6 Relation de passage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 401
28.1.6.1 La composante normale . . . . . . . . . . . . 401
28.1.6.2 La composante tangentielle . . . . . . . . . . 402
28.1.6.3Forme locale du théorème d’Ampère . . . . . . 403