You are on page 1of 8

Résumé des méthodes philosophiques :

OBJECTIFS
Dans cette séance, nous expliquons les principales méthodes développées par les
philosophes occidentaux.
INTRODUCTION
Le terme " méthode " est dérivé du grec " methodos " (" route vers ") qui désigne la
manière de faire quelque chose, le système de procédures pour atteindre un but
recherché.
Dans les sciences, l'utilisation de méthodes correctes est très importante pour s'assurer
que les conclusions sont correctement reliées au point de départ et au fondement. Ce
lien peut être établi par un raisonnement logique ou une déduction, ou par une
induction, une synthèse ou une analyse.
Méthode maïeutique : Socrate en est le créateur, promu par Platon. Il a été
développé au cours des 5e et 4e siècles avant Jésus-Christ. Caractéristiques : Elle est
basée sur le dialogue. L’objectif : Reconnaissance de sa propre ignorance (Socrate
utilise pour cela l'ironie). - La découverte de la vérité.
Implications :
Il propose une conception polémique de la philosophie, puisqu'il part du principe que
nous savons déjà tout, et qu'il ne nous reste plus qu'à se souvenir des connaissances
ancrées en nous. Selon la maïeutique les âmes sont la demeure des vérités, on a qu’à
les dévoiler par l’intermédiaire des dialogues entretenus avec les autres. La méthode
socratique sert à discerner le faux du vrai savoir. L’auditeur tire ses conclusions de sa
propre raison avec l’aide de l’orateur.
La maïeutique est une technique qui consiste à bien interroger une personne pour lui
faire exprimer (accoucher) des connaissances. La maïeutique consiste à faire
accoucher les esprits de leurs connaissances. Elle est destinée à faire exprimer un
savoir caché en soi par le biais du dialogue.
Son invention est attribuée au philosophe Socrate. La maïeutique s'appuie sur une
théorie de la réminiscence qui fait ressurgir les connaissances oubliées à travers le
débat entre plusieurs interlocuteurs et par le dialogue on parvient à dégager des
définitions justes concernant l’essence de la beauté, la vérité, la bonté, la justice et sur
d’autres concepts importants.
Socrate affirme que l'âme de chaque homme est enceinte et qu'elle désire accoucher.
C'est justement le rôle du philosophe de faire accoucher les âmes afin qu'elle donne
naissance à des cohérents discours conforment à la nature de la raison et en éliminant
les faux opinions et les définitions contradictoires des choses.
La méthode maïeutique dialectique de Socrate et Platon était essentiellement une
méthode de discussion et de débat dans laquelle les participants progressaient d'un
point à un autre, chacun contestant le point de l'autre jusqu'à ce qu'ils parviennent à un
point incontestable. Elle consistait à raisonner par le biais d'un dialogue rigoureux en
tant que méthode d'investigation intellectuelle destinée à démasquer les fausses
croyances et à faire émerger la vérité.
La stratégie consistait à poser une série de questions à la personne avec laquelle on
discutait, en analysant sans relâche, une après une, les implications des réponses de
manière à faire ressortir les failles et les incohérences inhérentes à une croyance ou à
une déclaration donnée.
Pratiquer la philosophie selon la méthode dialectique, c'est soumettre continuellement
ses pensées à la critique de la raison dans un dialogue sérieux avec les autres. La
connaissance est un accomplissement personnel, gagné seulement au prix d'une lutte
intellectuelle constante et d'une réflexion autocritique.
La méthode dialectique :
Définition de la dialectique
Etymologie : du grec dialektikê, traverser de part en part par le langage ou la raison,
discussion, de dia, à travers, et legein, signifie parler.

Etymologiquement et dans le langage courant, la dialectique désigne l'art de la


discussion et de l'argumentation, c'est-à-dire les méthodes mises en oeuvre en vue de
démontrer, réfuter, convaincre.

En philosophie, la dialectique est un mode de raisonnement, de questionnement et


d'interprétation qui consiste à analyser la réalité en confrontant des opinions, des
idées, des thèses, en apparence contradictoires, et à chercher à les dépasser. Elle
s'appuie sur ces contradictions pour montrer qu'elles sont en fait reliées par des
relations de complémentarité, d'interdépendance ou d'identité et tente de faire émerger
de nouvelles propositions (ou thèses) qui permettent de résoudre ou d'expliciter les
contradictions initiales.
La dialectique comme théorie des contradictions n’a cessé d’interroger la philosophie
et la politique. De Héraclite à Hegel, de Marx à Lénine, « l’unité des contraires » ou la
« coïncidence des opposés » a été considérée comme l’essence même du réel, mais
aussi comme la méthode la plus apte – tant pour la théorie que pour la praxis – à saisir
la mobilité, la complexité et l’historicité de ce réel dans ses incessantes altérations et
métamorphoses
La dialectique de Hegel
La "dialectique" est un terme utilisé pour décrire une méthode d'argumentation
philosophique qui implique une sorte de processus contradictoire entre des parties
opposées.
La "dialectique de Hegel" fait référence à la méthode d'argumentation qui repose sur
un processus contradictoire entre des parties opposées. Chez Hegel, les "parties
adverses" sont des définitions différentes des concepts logiques qui sont opposés les
uns aux autres.
Dans la Phénoménologie de l'esprit, les "côtés opposés" sont des définitions
différentes de la conscience et de l'objet qu'elle prétend connaître. Un processus
contradictoire entre les "côtés opposés" dans la dialectique de Hegel conduit à une
évolution ou à un développement linéaire à partir de définitions sophistiquées vers des
définitions plus sophistiquées par la suite, donc la dialectique est ce mouvement de
l’intellect qui va de points de vue moins justes à des points de vue plus juste , jusqu’à
parvenir à la vérité absolue. Le processus dialectique constitue donc la méthode de
Hegel pour argumenter contre les définitions et les points de vue antérieurs, moins
sophistiqués, et en faveur des définitions et points de vue ultérieurs plus sophistiqués.
Chez Friedrich Hegel, la dialectique devient, non plus une méthode de raisonnement,
mais le mouvement même de l'esprit dans sa relation à l'être : elle est alors conçue
comme le moteur interne des choses, qui évoluent par négation et réconciliation. Selon
la théorie de la dialectique, les faits évoluent, se transforment et progressent par le jeu d'un
mécanisme logique, qui est le mouvement dialectique. Le principe du mouvement
dialectique est donc celui de la progression des choses sous la force de la logique.

La dialectique selon Hegel est le mouvement de la pensée qui se développe par les
contradictions et le conflit des opposés. Ce mouvement passe par trois moments essentiels :
la thèse qui s’effectue par des affirmations immédiates des choses ; l’antithèse qui se réalise
par des négations des premiers moments de la dialectique ; la synthèse qui s’incarne lorsque
le cours de la pensée et de l’être parvient à dépasser les deux moments immédiats tout en
les intégrant. Cela permet aux choses de passer des étapes inférieures aux étapes
supérieures, réalisant des transitions qualitatives.

Matérialisme dialectique :
Le matérialisme dialectique est une philosophie de la science, de l'histoire et de la
nature basée sur les écrits de Karl Marx et Friedrich Engels. La dialectique marxiste,
en tant que philosophie matérialiste, met l'accent sur l'importance des conditions du
monde réel et sur la présence de contradictions au sein des choses.
Le matérialisme dialectique accepte l'évolution du monde naturel et l'émergence de
nouvelles qualités d'être à de nouvelles étapes de l'évolution. Le matérialisme
dialectique affirme une vision matérialiste des choses selon laquelle le niveau
supérieur de l'existence émerge du niveau inférieur; et que ce processus de
progression évolutive est régi par des lois de développement qui reflètent les
propriétés fondamentales de la "matière en mouvement dans son ensemble""
Marx affirme que la dialectique de Hegel s'égare en traitant des idées, de l'esprit
humain. La dialectique de Hegel, dit Marx, concerne de manière inappropriée " le
processus du cerveau humain " ; elle se concentre sur les idées. La pensée de Hegel
est en fait parfois appelée idéalisme dialectique, et Hegel lui-même est compté parmi
un certain nombre d'autres philosophes connus comme les idéalistes allemands.
Marx, au contraire, pensait que la dialectique devait traiter non pas du monde mental
des idées mais du "monde matériel", le monde de la production et des autres activités
économiques. Pour Marx, une contradiction peut être résolue par une lutte sociale
pour transformer le monde social.
Pour Marx, la dialectique est une méthode pour l'étude empirique des processus
sociaux en termes d'interrelations, de développement et de transformation.
Méthode cartésienne :
Fondée par Descartes (17e siècle). Caractéristiques : Elle utilise le doute comme
base de la méthode. L’objectif : Son objectif est de découvrir des vérités. Si elle
trouve un principe indubitable (une idée), ce sera la première preuve à partir de
laquelle les autres pourront être déduites.
Implications :
Elle reconnaît la raison comme la seule source de connaissance valable pour produire
des connaissances certaines. Son objet de connaissance, ce sont les idées. Son
problème fondamental est de passer des idées au monde.
Descartes définit la "méthode" comme un ensemble de règles fiables, faciles à
appliquer. Si on les suit exactement, on ne prendra jamais pour vrai ce qui est faux,
on augmentera graduellement et constamment ses connaissances jusqu'à ce qu'on
arrive à une vraie intelligence de tout ce qui est en son pouvoir.

La notion de méthode chez Descartes :

Descartes expose son intention d'orienter les études de façon que l'esprit porte des
« jugements solides et vrais » (première règle).

Il y a nécessité d'élaborer une méthode pour rechercher la vérité, car la méthode est
« la voie que l'esprit doit suivre pour atteindre la vérité. » (Règle quatrième). Les
principes de la méthode sont innés, et valables pour conduire sa raison en ordre vers la
vérité, et cela dans toutes les sciences.

Préceptes de la méthode :

Les règles de la méthode sont ainsi présentées par Descartes dans le Discours de la
méthode :

 l'évidence :
N'admettre pour vrai que l'évident, le certain et non le probable.
 l'analyse :
C'est la règle de la division du complexe en éléments simples (analyse). Il faut
examiner les objets de la connaissance, voir ce qui est simple et composé,
analyser ce qui est composé et l'expliquer par ses constituants simples.
 la synthèse et le raisonnement :
« Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les
objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu
comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés».
 Le dénombrement :
« Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si
générales, que je fusse assuré de ne rien omettre ».

Méthode Empiriste : Développée par l'empirisme anglais (16e-17e siècle), son


principal représentant est D. Hume (18e siècle). Caractéristiques : L'esprit humain
est comme une "feuille blanche" qui ne fait que recevoir des informations de la nature
par le biais de données sensorielles. Toutes nos idées sont des copies de nos
impressions. Il utilise essentiellement la méthode inductive (partir de l'expérience).
Méthode critique ou transcendantale :
Son créateur était I. Kant (18e siècle). Il représente un tournant radical dans la
philosophie.
Caractéristiques : Elle étudie les conditions de possibilité de la connaissance et de
l'expérience. Elle concentre son analyse sur les facultés cognitives humaines et sur la
manière dont elles construisent leur objet de connaissance.
Implications :
Il s'agit vraiment d'un tournant copernicien en philosophie, car ce qui est important
n'est pas ce qui est connu mais le sujet qui connaît. Jusqu'à présent, toute la
philosophie tournait autour de la nature, mais depuis Kant, elle tourne autour du sujet
rationnel qui connaît et construit le monde.
Selon Kant, l'esprit humain ne reçoit pas passivement les données des sens, mais il les
structure activement. L'homme connaît donc la réalité objective dans la mesure où la
réalité se conforme aux structures fondamentales de l'esprit.
Toute la connaissance humaine du monde est canalisée par les catégories propres à
l'esprit. L'esprit ne se conforme pas aux objets, mais c’est les objets qui se conforment
à l'esprit. L'homme peut atteindre une connaissance certaine du monde, non pas parce
qu'il a le pouvoir de pénétrer et de saisir le monde en lui-même, mais parce que le
monde est saturé des principes de sa propre organisation mentale. L'homme ne peut
donc connaître les choses telles qu'elles apparaissent, et non telles qu'elles sont en
elles-mêmes.
Une véritable méthode philosophique devrait étudier la structure formelle de l'esprit
et analyser la nature et les limites de la raison humaine. Bien que la raison ne puisse
pas décider de questions transcendant l'expérience, elle peut déterminer quels facteurs
cognitifs sont intrinsèques à toute expérience humaine et informer toute expérience de
son ordre.
La méthode transcendantale est une manière de réfléchir et d'interpréter les conditions
préalables de la possibilité d'un acte de connaissance. Une telle façon d'interpréter a
été comprise par Kant dans sa Critique de la raison pure : "J'appelle transcendantale
toute connaissance qui s'occupe non pas tant des objets que du mode de notre
connaissance des objets dans la mesure où ce mode de connaissance est possible a
priori."
La méthode généalogique :

La Généalogie de la morale pose la question des origines et de la valeur des valeurs


issues de la religion et de la culture judéo-chrétienne qui sont au fondement de la
morale occidentale contemporaine.

Selon Nietzsche, ces valeurs qui sont fondés sur la négation de soi (le refoulement des
instincts et leur culpabilisation) sont estimées intrinsèquement bonnes et sont donc
des critères de ce qui est considéré bon.

La généalogie traite donc de la nature de la morale contemporaine, de la psychologie


et l'histoire qui ont engendré les valeurs de cette dernière, leurs conséquences néfastes
pour la santé, la signification de la douleur, et un appel à la création de nouvelles
valeurs affirmant la vie.

Méthode phénoménologique :
La création phénoménologique est l'œuvre d’E. Husserl (20 e siècle).
Caractéristiques : Husserl veut "revenir aux choses elles-mêmes", au-delà de toutes
constructions théoriques. Nous devons réapprendre à regarder la réalité telle qu’elle
apparaisse à notre pure conscience, en laissant de côté le grand nombre d'hypothèses
et de théories qui entravent la manifestation de son essence.
La description phénoménologique exige l'abstraction de toute thèse et de tout concept
préétabli, afin de pouvoir diriger l'attention exclusivement sur ce qui est donné tel
qu'il est donné à la conscience. Un tel processus permet d'explorer et de déterminer
systématiquement les conditions qui précèdent les interprétations explicatives et les
théories par lesquelles nous parlons d'un monde organisé.
La phénoménologie (du grec : φαινόμενον (phainómenon), « ce qui apparaît » ; et
λόγος (lógos), « étude ») est un courant de pensée du XXe siècle fondé par Edmund
Husserl dans l'optique de faire de la philosophie une discipline empirique. Elle tire
son nom de sa démarche, qui est d'appréhender la réalité telle qu'elle se donne, à
travers les phénomènes. Elle fait de la philosophie l'étude systématique et l'analyse de
l’expérience vécue, des contenus de conscience et des structures des faits de
conscience1 comme étant eux-mêmes des phénomènes de la pensée qui se pense elle-
même et pense le monde.
Phénoménologie : Etude descriptive d’un ensemble de phénomènes. Le terme signifie
étude des « phénomènes », c'est-à-dire de cela qui apparait à la conscience, de cela qui
est donné. Il s’agit d’explorer ce donné, « la chose même » que l’on aperçoit, à
laquelle on pense, de laquelle on parle, en évitant de forger des hypothèses, aussi bien
sur le rapport qui lie le phénomène avec l’être de qui il est phénomène, que sur le
rapport qui l’unit avec le « Je » pour qui il est phénomène.
Pour Husserl, la phénoménologie est une méthode philosophique qui se propose, par
la description des choses elles-mêmes, en dehors de toute construction conceptuelle,
de découvrir les structures transcendantes de la conscience (idéalisme transcendantal)
et les essences. Le phénomène se distingue de l’objet dans la mesure où son être
coïncide avec son apparaître : c’est donc la manière dont il est constitué par la
conscience qui, selon Husserl, détermine son sens.
Penser en direction des « choses mêmes » revient à mettre en suspens notre croyance
dans la réalité du monde pour porter le regard vers l’apparaître des phénomènes et
celui des vécus. Il n’y a rien de plus dans le phénomène que ce qui y apparaît : ni
essence cachée ni loi scientifique ne rendent compte de la morphologie sensible du
monde.
L’intentionnalité : Husserl a tiré de Franz Brentano l’idée de l’intentionnalité de la
conscience. Les phénoménologues pensent qu’il existe une attitude naturelle qui se
caractérise par une forme de naïveté. Car, dans cette attitude, nous croyons n’être pour
rien dans ce qu’est la réalité qui nous entoure. Or, nous sommes doués de conscience
et d’intentionnalité. Dès lors, les choses sont visées et constituées par notre
conscience. Elles ne sont pas données passivement à notre appréhension. C’est nous
qui donnons sens à ce qui nous entoure, par des actes de notre conscience. C’est la
thèse du primat de l’intentionnalité. Toute conscience est conscience de quelque chose
: cela signifie que la conscience n’est pas une chose, une substance, mais une activité,
une dynamique.
La réduction eidétique (eidos en grec signifie forme, idée, espèce, essence) est le
processus grâce auquel la conscience dépouille la chose de ses éléments empiriques
(l’apparence singulière) afin de dégager l’essence. L’expérience du morceau de cire
chez Descartes est une réduction eidétique. Ce morceau de cire comprend un certain
nombre de qualités immédiatement repérables : il est froid, de couleur jaune, solide, il
rend un son lorsqu’on le frappe, il a gardé une odeur de miel. Dira-t-on que ces
qualités constituent l’essence du morceau de cire ? Non, car que l’on chauffe celui-ci
et toutes ces qualités disparaîtront pour faire place à d’autres : le froid est devenu
chaud, le dur est devenu mou et même liquide, la couleur a changé, l’odeur a disparu.
Il y a une chose en revanche, observe Descartes, qui a été conservée par-delà toutes
ces transformations : la cire occupe toujours un certain fragment d’espace. Descartes
en déduit que l’étendue est l’essence de la matière.
La phénoménologie est définie comme une science des essences. La réduction
phénoménologique (Husserl utilise aussi le terme grec d’épokhé signifiant suspension
de jugement) est plus radicale encore puisqu’elle met entre parenthèses le monde
(sans douter le moins du monde de son existence à la manière sceptique) afin de
dégager le sujet pur (c’est-à-dire non empirique) que Husserl nomme ego
transcendantal.
La réduction phénoménologique va déconstruire ce rapport à la réalité, en revenant
aux origines de ces conventions qui organisent et régulent notre vie et en modifiant
leur sens préexistant, notre rapport au monde. La réduction phénoménologique mène
à la prise de conscience de notre aliénation du concret réel, mais aussi à la solitude
existentielle qu’accompagne cette conscience, puisqu’on se soustrait à ces illusions
collectives, à ces conventions sociales.

You might also like