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Pendant la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, la censure revient pour
empêcher les journaux de critiquer la guerre. Dans les années 1930, les libertés
s’étendent mais le vote des femmes n’est toujours pas reconnu.
autodafés
.Dans le premier cas, les éliminations étaient voulues pour des raisons
idéologiques qui condamnaient des idées ne s’inscrivant pas dans la doctrine du
parti ou qui jugeaient des ouvrages comme appartenant à une sous-culture indigne de
subsister. Une censure destinée à nier des idées divergentes ou un passé ne servant
pas les intérêts de l’autorité, comme dans les pays baltes qui allaient voir les
livres d’histoire détruits et les bibliothèques purgées par les troupes russes en
1940. La Tchécoslovaquie allait voir, quant à elle, la plupart de ses bibliothèques
détruites ou dispersées et de nombreuses pièces rares comme la bible de Slavata
disparaître au cours de la guerre. Le total des pertes en livres, manuscrits et
incunables a été estimé à près de 2 millions de volumes dans ce pays.
régimes de vichy
.La censure sous le régime de Vichy en France, du fait tant des autorités
d’occupation que du régime de Vichy, était organisée de façon très sévère, touchant
tous les domaines de la production culturelle et réprimant les infractions aux
délits de presse ou d’opinion.
.Après la signature de l'armistice par le Maréchal Pétain le 22 juin 1940, la
France est divisée en deux zones, l'une libre et l'autre occupée.Elle se place
également sous le régime autoritaire de Vichy. Pétain obtient les pleins pouvoirs
par l’Assemblée nationale le 10 juillet, s’attribue la totalité du pouvoir
législatif et exécutif et bascule donc la France dans un régime autoritaire. Débute
alors une période de censure et d’oppression littéraire. Cependant, des écrivains
n’hésitent pas à résister et à jouer un rôle dans la libération de la France, un
rôle de lutte contre la dictature. Ainsi naît le combat entre oppression et liberté
d’expression, entre censure et contrebande littéraire
.Sous l’occupation allemande, la littérature est soumise à un double dispositif de
contrôle, mis en place par les forces militaires et par le régime de Vichy : ils
instaurent des listes d’interdiction d’ouvrages, une convention d’autocensure
imposée aux éditeurs et une orientation de la propagande par la presse : la liberté
d’expression est donc abrogée. La politique nazie vise même jusqu’à briser
l’hégémonie culturelle française en interdisant la traduction des œuvres françaises
en allemand
. Certains textes littéraires sont donc regroupés et représentés dans le mensuel
La France libre, dont le succès fut international.Il a été diffusé de cette manière
le célèbre poème de Éluard Liberté
.Le 10 juillet 1940, les Chambres abrogent la Constitution de 1875 et donnent tous
les pouvoirs au Maréchal Pétain : aucune
liberté n'est plus garantie par la loi.
. 3 septembre 1940. Loi interdisant toute publication et diffusion de tracts
clandestins.
une minorité de Français développe une presse clandestine (Combat, Libération,…)
.Après l'armistice du 22 juin 1940, les Allemands adoptent une ordonnance qui
installe la censure, très sévère (du 18 décembre 1942). La confection et la
distribution de tracts sont punies des travaux forcés, de l’emprisonnement ou de
mort.
.Censure et propagande s’entremêlent
après la guerre
Après la Seconde Guerre Mondiale, l'Organisation des nations unies (Onu) a pris le
rôle de défenseur de la paix et de la liberté dans le monde. Elle considère que
tout le monde a des droits inaliénables et égaux, et que c'est le mépris de ces
droits qui est à l'origine des barbaries commises par l'homme. L'Onu a été fondée
en 1948 et la même année elle a voté la Déclaration universelle des droits de
l'homme, dans laquelle la liberté d'expression est assurée, dans article 19 :
.La Loi Gayssot 1990 contre les opinions révisionnistes criminalise les propos
négationnistes concernant l'existence des crimes contre l'humanité commis par les
nazis durant la Seconde Guerre mondiale qui furent définis dans le statut du
Tribunal militaire international de Nuremberg.