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Michel Ruel - Introduction À L'instrumentation Et À La Régulation de Procédé (1993)
Michel Ruel - Introduction À L'instrumentation Et À La Régulation de Procédé (1993)
et à
la régulation de procédé
par
Michel Ruel
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‘
Donn ées de catalogage avant publication (Canada)
Ruel, Michel 1955-
Introduction à l’instrumentation et à la régulation de procédé
Copyright © 1993
Dépôt légal,
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
2ième trimestre 1993
Imprimé à Lévis, Qc.
ISBN 13: 978-2-9802503-3-0, ISBN 10: 2-9802503-3-3 Introduction à l'instrumentation et à la régulation de prot
Introduction à l’instrumentation
et à é
la régulation de procéd
par
professeur
Du même auteur
' i > T~
Du même auteur :
-- --
Introduction à l' instrumentation et à la régulation de procédé [ISBN 2-9802503 3 3] [ISBN 978-2-9802503 3 0]
Régulation de procédé 2*”édition - -- -- --
[ISBN 2 9802503 1 7] [ISBN 978 2 9802503 1 6]
Réponses en fréquence en régulation [ISBN 2-9802503-2-5] [ISBN 978-2-9802503-2-3]
N Introduction à la logique floue [ISBN 2-9802503-4-1] [ISBN 978-2-9802503-4-7]
Fundamentals ofProcess Control V2 [ISBN 2-9802503-5-X][ISBN 978-2-9802503-54]
Fundamentos de Control de Procesos ( espagnol ) [ISBN 2-9802503-6-8] [ISBN 978-2-9802503-6-1]
Fundamentos de Contrôle de Processos ( portugais ) [ISBN 2-9802503-74] [ISBN 978-2-9802503-7-2]
"N Contrôle de procédé ( français ) [ISBN 2-9802503-8-2] [ISBN 978-2-9802503-8-9]
instruments d' analyse d' usage industriel [ISBN 2-9800-8732-7]
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^
Top Control Inc.
CONTROL»
Fax : (418)834-2651
V
-
Avant propos
-
Avant propos
VH
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
Le premier chapitre est une introduction à la théorie des systèmes à rétroaction. Les
définitions, les principes de base et des exemples de procédés y sont présentés, suivis
d’un premier survol de la matière.
Le quatrième chapitre développe les méthodes utilisées pour régler les paramètres
des régulateurs. Trois méthodes simples sont présentées, chacune est expliquée et
illustrée par un exemple. Par la suite, une comparaison des performances selon les
réglages est présentée.
^
Le cinquiè me chapitre est une introduction la métrologie industrielle plus
communément appelée "instrumentation ". Les mesures de la pression et du niveau
y sont expliquées alors que les autres types de mesures sont simplement abordées.
Enfin, le septième chapitre traite des appareils utilisés en milieu industriel et les
notions s’y rattachant : fonctions des appareils, signaux standard, raccordements,
étalonnage, schémas.
O
. ?2
a
a
T3
S
S
s
4P
i.
Il est possible de modifier l’ordre des chapitres Hans l’apprentissage à la condition
de respecter les liens logiques. Il est par exemple souhaitable de progresser
parallèlement dans le chapitre 7 tout en poursuivant d’autres apprentissages afin
d’aider au bon fonctionnement des laboratoires.
IX
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
Ce document est entiè rement sur support informatique et les corrections y sont aisées;
aussi, le lecteur découvrant des erreurs, quelles qu’elles soient, est prié d’en prévenir
l’auteur.
-
Je remercie les étudiants du Cégep de Lévis Lauzon, de l’École de Technologie
Supérieure, de l’Université de Sherbrooke, de l’Université Laval et du milieu industriel
qui ont suivi mes cours et qui ont permis par leurs commentaires et leur appui la
rédaction de ce document.
-
Je remercie aussi, madame Suzanne Jean et messieurs Jean Noël Bilodeau, Louis
Fortin et Jean Laforest qui ont aidé à améliorer ce document.
Objectifs
XI
Introduction à l’instrumentation
r
et à la égulation de procédé
N
Table des matières
Du m ê me auteur VII
Avant-propos IX
N
Objectifs XI
-
1 Introduction 1
1.1 Introduction 3
1.1.1 Procédé ;.... 3
1.1.2 Régulation du niveau dans un réservoir 7
.ï‘.
j
1.2.6 Remarques T 18
1.3 Historique 20
1.4 Boucle ouverte et boucle fermée 24
1.4.1 Boucle ouverte 24
1.4.2 Boucle fermée 25
1.5 Anticipation ("feedforwaid") . . 26
1.5.1 Commande manuelle . 26
1.5.2 Commande automatisée 27
-
1.6 Rétroaction (feed back) . . . . 29
1.6.1 Commande manuelle . 29
1.6.2 Commande automatisée 31
1.7 Diagrammes blocs 33
xm
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
2.9 Exercices 92
2.10 Notes et commentaires personnels 103
-
3 Régulateur 105
3.1 Introduction 107
3.2 Mode deux positions (tout/rien) 108
3.3 Mode proportionnel 115
3.3.1 Introduction 115
3.3.2 Régulateur simple 118
3.3.3 Gain et bande proportionnelle 122
3.3.4 Action directe et inverse 126
3.3.5 Diagramme bloc . 127
3.3.6 Régulateur pneumatique 128
3.3.7 Régulateur électronique 131
3.3.8 Régulateur numérique 133
3.4 Mode intégral ("reset") 135
3.4.1 Introduction 135
4
3.4.2 Réponse du mode intégral
3.4.3 Temps d’intégration 138
3.4.4 Régulateurs pneumatique et électronique . 139
3.4.5 Régulateur numérique 139
3.5 Mode dérivé 142
3.5.1 Introduction 142
-
3.5.2 Réponse du mode dérivé ("rate control, pre act") . 142
3.5.3 Régulateurs pneumatique et électronique 146
3.5.4 Régulateur numérique 146
3.6 Rôle de chacun des modes 148
3.6.1 Proportionnel 148
3.6.2 Proportionnel + Intégral 150
3.6.3 Proportionnel + Intégral + Dérivé . . . . 152
XV
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
-
4 Méthodes de réglage 205
4.1 Introduction . . 207
4.1.1 Boucle ouverte/boucle fermée 207
4.1.2 Influence du délai 208
4.2 Réglage des paramètres du régulateur 213
4.2.1 Introduction 213
4.2.2 Analyse quantitative 213
4.2.3 Méthodes de réglage 215
4.3 Critères de qualité ou facteurs de performance . . 218
4.3.1 Décroissement 4 à 1 218
4.3.2 Minimiser l’intégrale de l’erreur
(ou erreur accumulée) 219
4.3.3 Minimiser l’intégrale de l’erreur absolue . 220
4.3.4 Minimiser un dépassement donné 220
4.3.5 Autres critères 222
4.3.6 Critère de qualité lors d’un changement de
consigne ou de charge 222
4.3.7 Conclusion 223
~- .224
V •5v
4.4 Fréquence naturelle de la boucle . :
XVII
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
XIX
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
-
7 Élé ments de technologie 389
7.1 Introduction 391
7.1.1 Technologies utilisées 391
7.1.2 Appareils intelligents . 394
XXI
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
<iu procède “*
-
t Intrnductinn -> 4 '
•S
-
5 Introduction £.
à la métrologie O
-
O
B
U .
«-Éléments .2
terminaux M
fcfi
su
-
7 Éiéments de PC
technologie
1 -
Chapitre 1 Introduction
1.1 Introduction
1.1 Introduction
.1.1 Procédé
La régulation de procédé consiste à manipuler une ou plusieurs grandeurs pour
maintenir stable une grandeur dans un procédé. Un procédé peut être défini comme
une série d’opérations apportant des modifications physiques ou chimiques à un
produit. La fabrication du papier, du ciment, du verre, le traitement des eaux, le
traitement du minerais, l’industrie alimentaire (laiteries, pâtisseries, boulangeries, etc.)
sont des exemples connus de procédés industriels.
Papeterie
Farine
Pâtisserie
Sucre O Oeufs
3 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l 'instrumentation
et à la régulation de procédé
Les procédés industriels sont complexes, mais il est possible de subdiviser un procédé
complexe en sous-procédés. Par exemple, dans le traitement de l’eau potable les
principales sections de l’usine sont :
Pompage
- Décantation
,,,
1
Désinfection
Pompage,
distribution
Régulation
Automatisation
/ Entraînement
Vde machines
-
À leur tour, chacun des sous procédés peut être subdivisé. Par exemple, la filtration
consiste à maintenir un niveau constant dans un bassin dont le fond est un lit de
sable que doit traverser lentement l’eau.
- -
Ce filtre est régulièrement lavé à contre courant, c’est à-dire que si l’on détecte que
-
l’eau a de la difficulté à traverser le filtre, celui ci est arrêté et de l’eau provenant
de la réserve d’eau traitée est poussé à travers le lit de sable, mais de bas en haut
afin de déloger les saletés. Ce débit d’eau à contre-courant enlève les saletés mais
le sable reste en place. Quand le sable est nettoyé, le filtre est remis en opération.
Cet exemple du filtre permet d’illustrer les trois grands champs d’activité rencontrés
en milieu industriel :
Dans une usine, le nombre de grandeurs régulées peut atteindre plusieurs centaines,
voire plusieurs milliers. La régulation d’une grandeur, par exemple celle du niveau,
est aussi un procédé et correspond au plus fin découpage possible.
Il est nécessaire de réguler si des perturbations sont présentes et que l’on désire
maintenir une grandeur constante malgré ces perturbations. Il est aussi nécessaire de
disposer d’un mécanisme de régulation si l’on désire déplacer la valeur à laquelle
la grandeur est maintenue.
5 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
• conduite automobile,
• saisie d’un objet,
• érgulation de la température dans une douche,
• marcher sur une ligne.
• d’observer le niveau,
• de le comparer à la valeur voulue, de raisonner, de décider des
actions à prendre,
• de manipuler la vanne en ouvrant plus ou moins grand.
Ces opérations sont effectuées en continu, et chacune influence les autres. Par exemple,
si le niveau tend à monter, la personne décide de fermer légèrement la vanne, ce
qui diminue le débit et provoque une diminution du niveau.
r
D j
I
1-3 Régulation du niveau par un être humain.
-
Dans l’exemple de la figure 1 3, la personne surveille le niveau du réservoir et règle
le débit afin de maintenir le niveau constant peu importe les variations de pression
du réseau de distribution d’eau.
7 Chapitre 1-Intxoduction
Introduction à l' instrumentation
et à la régulation de procédé
ACTION PAR
mesurer oeil,
comparer, raisonner cerveau,
corriger main (et vanne).
Il est possible d’utiliser des appareils pour effectuer la même tâche, éliminant ainsi
les risques d’erreur.
Dans la figure 1-4, les bulles identifiées par des lettres représentent :
l /P
D LY
T —©- «b
1-4 Régulation du niveau par des appareils.
r
ACTION PAR
mesurer appareil de mesure, transmetteur,
comparer et calculer régulateur,
corriger vanne, autre élément correcteur.
Il est aussi possible d’illustrer le fonctionnement de procédés par des dessins simples
tel qu’illustré à la figure 1 5.- Pertes
P -
•>
.
^t - —
, nxsn osUtC - 1
Pertes Pertes
ïï üïbL
Fo n ^ ''
11
Énergie fournie
9 Chapitre 1-Introduction
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
ACTION PAR
mesurer oeil,
transmetteur,
détecteur dans le thermostat,
contact du thermostat,
corriger main et vanne manuelle,
vanne automatique.
rgulateur
Quand un appareil remplace une personne pour réguler une grandeur, un é
rgulateur éragit à :
PID est utilisé. Un tel é
11 Chapitre 1-Introduction
Introduction à l ' instrumentation
et à la régulation de procédé
Vanne
eau Une vanne modulante actionnée
pneumatiquement permet d’ajuster le
ActuateuTr—I— j débit d’eau entrant dans le réservoir.
pneumatique
^^ /
Aqueduc municipal
Vanne actionnée
pneumatiquement
140 4 ^-,
=
kPa
[ Circuit de sortie
Régulateur
Convertisseur l/P PID
Circuit d’entrée
Si le système est stable, c’est que le débit qui entre par le haut est assez élevé pour
compenser celui qui sort par le bas. Puisque le liquide qui entre est sous pression,
il est nécessaire de limiter ce débit par une vanne de régulation. Si le niveau varie,
la vanne de régulation doit compenser en ouvrant plus ou moins.
13 Chapitre 1 -Introduction
introduction à l' instrumentation
et à la régulation de procédé
.+
détecteur
diaphragme
—
métallique
eau
"High"
Haute pression
"Low"
/ Basse pression
— air libre
1.2.3 Régulateur
Le régulateur reçoit la mesure et la compare avec la valeur demandée (consigne).
rK
À,
La mesure du niveau est comparée avec la consigne et l’erreur résultante est fournie
à un programme (ou un circuit électronique).
15 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
20 PSI 3 à 15 PSI
Surplus
H -
Selon l’intensité du courant, le barreau aimanté est poussé plus ou moins fort contre
la tuyère par où s’écoule le surplus d’air. Ceci augmente la pression de sortie tel
que désiré. Si la pression de sortie augmente trop, le barreau est repoussé vers le
bas. Il est essentiel que cet appareil soit utilisé en position verticale. En effet, à
l’équilibre, les forces du jet d’air poussant le barreau et le poids du barreau s’opposent
à la force du champ magnétique.
.—_ eau
siège - obturateur
tige ressort de rappel
diaphragme souple
!
Signal 3 à 15 PSI
1-11 Vanne de régulation.
Le ressort de rappel permet d’obtenir une position qui dépend du signal appliqué,
puisque pour le combattre, il faut pousser de plus en plus fort. Ainsi, l’ouverture de
la vanne dépend du signal appliqué.
17 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l'instrumentation
et à la régulation de procédé
1.2.6 Remarques
Tous ces appareils ont des ajustements et doivent être étalonnés réguliè rement.
I/P
LY
I
1-12 Représentation avec les symboles I.SA
19 Chapitre 1 -Introduction
introduction à l ’ instrumentation
et à la régulation de procédé
1.3 Historique
1788
Le premier système de régulation connu est le régulateur de Watts qui régularisait
la vitesse de rotation d’une machine à vapeur en utilisant Péneigie cinétique de balles
rotatives opposées à un ressort (non illustré sur la figure) pour régler le débit de
vapeur.
Vitesse faible Grande vitesse
~
l
/
P I N
s I /
Fermeture 3 C ZI
*= = == Es fei
I
I
1
I
U
Arbre
ü.
Vapeur
-
La figure 1 13 illustre un tel régulateur. À mesure que la vitesse de rotation de
l’arbre augmente, les boules rotatives s’écartent par la force centrifuge. Ce déplacement
soulève la tige attachée à la vanne, ce qui tend à fermer la vanne et à réduire le
débit de vapeur pour ramener la vitesse à la valeur habituelle.
1900
Au début du siècle, la régulation de procédé apparaît dans les industries, mais il faut
attendre le début des années 20 pour voir apparaî tre de façon massive des appareils
-
destinés à la commande de procédé. Les travaux des laboratoires Bell Norton jettent
les bases de la théorie de la rétroaction.
1940
En 1942, Ziegler et Nichols ont développé pour la première fois la théorie supportant
la dynamique de la régulation de procédé et des méthodes rigoureuses de réglage.
1950
L’instrumentation se répand en utilisant la technologie pneumatique. Apparition des
signaux standard et de la modularité des appareils, ce qui entraîne la création des
salles de "contrôle" malgré les problèmes de standardisation. En effet, chaque
manufacturier utilise ses propres signaux
*
1960 X
v-
L’instrumentation électronique apparaît, augmentant les fonctions et les performances.
À la fin des années 60, Foxboro invente les systèmes répartis ("Spec 200") dans
lesquels les appareils sont distribués, reliés par des signaux standard, modulaires et
réglables à distance et le tout est analogique!
1970
Certaines usines sont entièrement commandées par un gigantesque ordinateur auquel
est relié un ordinateur jumeau redondant. Les performances de ces systèmes centralisés
sont décevantes et les risques de pannes sont élevés.
21 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l ’ instrumentation
et à la régulation de procédé
Lors de pannes, les usines sont opérées au ralenti par crainte de perdre la production
si l’ordinateur de relève tombe en panne à son tour.
1975
Les automates programmables apparaissent à la suite d’un appel d’offre de General
Motors. Dick Morley de Modicon invente l’automate programmable.
1980
1990
Les nouveaux appareils intelligents intègrent plusieurs tâches, par exemple des vannes
ou des transmetteurs ont aussi un régulateur, un système d’alarme, ...
Les systèmes sont plus performants, les systèmes distribués sont plus nombreux et
les utilisateurs utilisent de plus en plus les fonctions disponibles, rendant les systèmes
de commande plus performants mais aussi plus complexes. £
Et puis, on verra bien !
m .
23 Chapitre 1-Introduction
Introduction à l ’instrumentation
et à la régulation de procédé
Dans l’exemple de la figure 1-15, le régulateur est en mode manuel. Le mode manuel
consiste à laisser à l’utilisateur le choix de la valeur du signal (correction) appliqué
-
à la vanne. Ainsi la boucle est ouverte c’est à-dire que la grandeur de la mesure
n’influence pas la valeur de la sortie qui est fixée par l’utilisateur.
-Q
T —0- -^ »
—
1-15 Boucle ouverte (régulateur en manuel).
25 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l ’ instrumentation
et à la régulation de procédé
Principe
t Grandeur r é gulée
Caractéristiques
Le but de l’anticipation est de prévenir les erreurs en observant les perturbations et
-
en évaluant leur effet sur la sortie. La sortie elle même n’est pas évaluée.
Ici, le système est en boucle ouverte (grandeur régulée sans effet sur la commande).
La personne doit évaluer le résultat que produira chaque perturbation et ce, sans
erreur.
Aucune erreur ne peut être tolérée sans quoi, la grandeur régulée s’écartera de la
valeur prévue sans qu’aucune correction ne soit effectuée puisque la personne ignore
le comportement de la grandeur régulée.
Un tel système nécessite des évaluations et des calculs parfaits, où aucune erreur ne
peut être tolérée.
Principe
Grandeur manipulé e
Proc é dé
H
•
LV Grandeur r é gulé e
Calcul de la position de la
[ /P vanne à partir de la mesure
LY de la pression, du débit, de
la température, etc.
Perturbations
Caractéristiques
Ici, le système doit "connaître" le comportement des perturbations, leurs
effets dans
le procédé et effectuer tous les calculs nécessaires afin de pr
édire la valeur de la
correction nécessaire pour maintenir la valeur de la grandeur à réguler.
27 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l' instrumentation
et à la régulation de procédé
En effet, puisque aucune vérification n’est effectuée, à chaque fois qu’une erreur est
introduite, la grandeur à réguler se déplace et le système de commande ignore ce
déplacement.
Il ne serait pas étonnant qu’après quelque temps, il y ait divergence totale entre la
grandeur à réguler et la valeur de la consigne.
Un tel système ne peut être que théorique puisque les modèles et calculs comportent
toujours une part d’incertitude.
.6 Rétroaction (feed-back)
Principe
£
Grandeur manipulée
-E»
Procé dé
0 Grandeur régulée
î
Perturbation*
J
1-19 Rétroaction manuelle. *
Probl èmes
Le régulateur (être humain) ici ne se préoccupe pas des perturbations mais surveille
constamment la valeur de la grandeur à réguler.
Ainsi, il n’est pas nécessaire de connaître les modèles puisque peu importe le
comportement du procédé, il suffit d’observer le comportement de la mesure pour
connaître les changements à effectuer sur la grandeur à manipuler.
29 Chapitre 1 -Introduction
introduction à l ’instrumentation
et à la régulation de procédé
Un humain ayant des besoins physiologiques et psychologiques, amènera des
problèmes :
• fiabilité,
• fatigue,
• défaillance,
• pause-café,
• sommeil,
• ...
Pour éliminer ces problèmes, il est possible d’utiliser des appareils qui, bien que ne
possédant pas de cerveau pour prendre des décisions judicieuses, ont des
caractéristiques inté ressantes :
Principe
signal de la correction,
de la commande signal de la mesure
I “
1
J I
À I/P v I
© I
I
Procédé è
Grandeur manipulée Grandeur régulée
î
P« rturbctions
Avantages
• v
U n’est pas nécessaire de connaître à l’avance les perturbations, îTsuffit d’observer
correctement. Aussi, le système est standard et simple. Aucune évaluation ou calcul
n’est nécessaire, une simple observation de la grandeur régulée suffit.
31 Chapitre 1-Introduction
Introduction à l’ instrumentation
et à la régulation de procédé
Désavantages
Il faudra accepter ici que temporairement des erreurs apparaissent puisqu’on utilise
les variations de la grandeur à réguler pour maintenir celle-ci au point de consigne.
Il est donc peu probable que la grandeur régulée ne s’écarte pas, à l’occasion, de sa
valeur prévue.
Mesure Élément
correcteur
Consigne
Régulateur
Élé ment
correcteur
£r
Procédé
—
Mesure $-
Chacun des blocs peut être décomposé en diagramme bloc et ainsi de suite.
33 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l’ instrumentation
et à la régulation de procédé
• le débit, ("Flow")
• le niveau, ("Level")
• la température, ("Température")
• la pression ("Pressure")
t Lettre utilisée dans les
symboles I .S.A . pour
identifier la grandeur.
D’autres grandeurs sont aussi régulées :
• l ’humidité,
• la concentration d’un produit,
• le pH ,
• la densité,
• la viscosité,
• la consistance,
• la couleur,
• ...
Quelques exemples de procédé sont présentés dans cette section et une descriptior
sommaire de chacun d’eux est donnée.
- -
Les figures 1 23 à 1 26 illustrent quelques procédés simples où le niveau esi
régulé.
IV
l /P
LY
i
i
©>-Ç>
©- I l/ P
T à :
O
/ LV '
<:: 7
5Ï
I/ P
©
pii i l/P
I
I
ô
I
© - -© I
i
©-©
T
-
1 25 Niveau évacuation par pompe. 1-26 Niveau, réservoir pressurisé.
35 Chapitre 1-Introduction
Introduction à l ’ instrumentation
et à la régulation de procédé
Le premier procédé a déjà été présenté . Une conduite sous pression alimente le
réservoir. Le niveau est régulé en manipulant le débit d’eau qui entre dans le réservoir
en ouvrant plus ou moins la vanne.
Le second procédé est semblable au précédent mais cette fois, l’admission d’eau
alimente directement le réservoir. Cette fois, la régulation du niveau est réalisée en
modifiant le débit d’eau évacué en manipulant la vanne. Ici encore, à moins de cas
extrêmes, le niveau fluctuera mais se stabilisera après un changement d’une des
conditions du procédé.
Le troisième procédé est différent. Dans ce cas, le débit de sortie est indépendant
du niveau dans le réservoir et ne dépend que du débit de la pompe. Un tel procédé
-
ne se stabilise de lui même que si le débit de l’entrée est rigoureusement identique
à celui de la sortie. Ce type de procédé, appelé procédé intégrateur, est plus difficile
à réguler.
Le quatrième procédé est aussi plus difficile à réguler. Dans cette installation, le
débit de sortie ne dépend pas du niveau mais de la pression dans le réservoir laquelle
dépend des conditions des installations où sont branchées l’entrée et la sortie. Ce
-
procédé, tout comme le précédent, ne se stabilise pas de lui mê me et est de type
intégrateur.
-
L’installation de la figure 1 27 est un procédé où la pression (dans les symboles P
signifie "pressure") est régulée afin d’alimenter la conduite à pression constante.
5
1-27 Procédé simple de régulation de la pression.
Un tel procédé réagit rapidement et le système de régulation doit aussi réagir très
rapidement. La pression est régulée en manipulant le débit du fluide en ouvrant plus
ou moins la vanne.
Un autre exemple de procédé dans lesquels les réactions sont rapides est la régulation
du débit (dans les symboles F signifie "flow") dans une conduite. La figure 1 28
illustre un procédé où le débit est régulé.
-
-Crf-
6 — ©” •
Les procédés où le débit est régulé sont les plus fréquemment rencontrés en milieu
industriel.
D’autres procédés ont des comportements très lents. Par exemple, dans les procédés
où la température est régulée, le temps nécessaire pour que la température atteigne
une valeur stable à la suite d’un changement de conditions dans le procédé est de
plusieurs minutes, voire de plusieurs dizaines de minutes.
37 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l' instrumentation
et à la régulation de procédé
O
d>
'
X
Vapeur
à
TE : "Température élément"
capteur de température
dispositif bloquant la vapeur
mais permettant à l’eau de traverser
Condensé
-
Dans le schéma de la figure 1 29, une conduite de vapeur alimente un serpentin
placé dans un réservoir afin de chauffer le liquide de ce réservoir.
Par exemple, le débit du fluide entrant (et sortant puisque le niveau est maintenu
constant, ce qui n’a pas été illustr
é ici afin d’alléger le dessin) et sa température
affectent la quantité d énergie nécessaire pour atteindre la température désirée.
’
Aussi, les temps de réponse seront différents selon que le volume de liquide à chauffer
est grand ou petit.
39 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l ' instrumentation
et à la régulation de procédé
1.9.1 Avantages
Les avantages de la régulation de procédé sont de plusieurs ordres :
• augmenter la productivité,
• rendre la production uniforme et de qualité con-
stante,
• augmenter l’efBcacité,
• sécurité, fiabilité.
1.9.2 Buts de la régulation
Un système de régulation doit maintenir la valeur du procédé à la consigne et ce
indé pendamment des perturbations, des changements de charge ou des changement
de consigne. Puisque le systè me de régulation réagit aux erreurs, il est raisonnable
de penser que des erreurs seront présentes, du moins temporairement Par exemple
à la suite d’un changement de consigne, le procédé ne peut répondre instantanémen
à ce changement tel qu’illustré par le figure 1 30. -
n
r
~
J
— r
r
r IMUmtWn
— t
>
X mesure
rx
mk
consigne
>
1-32 Minimiser les pertes de production.
41 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l' instrumentation
et à la régulation de procédé
>
1-33 Vitesse de réponse maximale sans dépassement.
1.10 Exercices
1 - Donnez quelques exemples de procédé et identifiez dans chaque cas les élé ments
suivants :
procédé :
grandeur :
action : par :
mesure
comparaison et calcul
correction
- 3K ,
Schéma :
43 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l 'instrumentation
et à la régulation de procédé
procédé :
grandeur :
action : par :
mesure
comparaison et calcul
correction
Schéma :
schémas :
explications :
45 Chapitre 1 -Introduction
Introduction à l ' instrumentation
et à la régulation de procédé
Schéma :
Schéma :
- N Schéma :
s,
*
*
\
"\
*
N
S,
Schéma :
- \
47 -
Chapitre 1 Introduction
Introduction à l ’instrumentation
et à la régulation de procédé
49 Chapitre 1 -Introduction
/ ' J J J J J J J J J J
I
ro
1 »
D
<
3
il Q)
r.. = 3
n
c
0
a Q .
C
"O
n
s O
U o
9K> 0>
CL
B 0>
1.
1g. T
“a
g
I Régulation de procédé
2.1 Définitions
.1 Définitions
Procéd é
Le procédé peut être défini comme l’ensemble des opérations utilisées dans le
traitement du maté riel ou du transfert d’énergie.
-
La figure 2 1 illustre un procédé simple où le niveau d’un réservoir est maintenu
constant. Si le niveau tend à monter, la flotte se soulève et tend à fermer la vanne
afin de réduire le débit d’entrée et d’empêcher le niveau de monter. Cet exemple
sera utilisé pour présenter les principales définitions.
<2> s
O
La grandeur manipulée est ici le dé bit de liquide entrant dans le réservoir. En géné ral,
la grandeur manipulée est utilisée pour fournir ou extraire du matériel ou de l’énergie
au procédé.
La grandeur mesurée est ici le niveau du réservoir, dans certains procédés, il est
parfois nécessaire d’effectuer certains calculs ou de mesurer plus d’une grandeur
pour obtenir la valeur de la mesure.
Consigne
La consigne est la valeur à laquelle on désire réguler la grandeur mesurée (ici le
niveau).
Charge
La charge est ici le débit de liquide sortant du réservoir. La charge correspond à la
consommation du système.
Ainsi, malgré que le débit de sortie n’ait pas été mesuré, il est possible de
déduire
la valeur du changement de charge. Cette affirmation n’est valable que
si le niveau
retourne à la consigne. En effet, on verra que dans certaines conditions, un
système
de régulation ne parvient pas à ramener la grandeur régulée égale à la consig
ne.
Perturbations
Les perturbations sont en général les modifications qui se produisent dans l’apport
et dans l’extraction (de matériel et d’énergie).
Apport Extraction
pulsations de la pompe,
S?
pression du réseau, pression de sortie
densité du liquide, densité de liquide,
* ^
viscosité du liquide, viscosité du liquide,
température, température. -
• l ’usure de la pompe,
• l’usüre de la vanne,
• l ’encrassement des conduites,
• l ’accumulation de dépôts dans le fond du réservoir.
Bruit
Le bruit du procédé est causé ici par les vagues dans le réservoir et les pulsations
de la pompe d’alimentation.
Le bruit est indésirable puisque l’information que reçoit le régulateur est faussée et
que les actions posées risquent d’être inutiles, voire même nuisibles. Par exemple,
la montée d’une vague est interprétée comme une augmentation de niveau, le régulateur
ferme la vanne, alors que le niveau est tout à fait adéquat. Les vagues causeront des
fluctuations qui détériorent la régulation.
Chauffage domestique
Dans le chauffage d’une pièce, les grandeurs et variables sont :
boucles régulées par une personne humaine (parfois assistée par des appareils)
• vitesse,
• position sur la route,
• freinage,
principales boucles régulées automatiquement
• débit d’air et d’essence
• combustion (rapport air/essence),
• température du moteur,
• tension électrique.
La vitesse de la voiture est un cas intéressant, puisque plusieurs voitures sont munies
d’un régulateur automatique. Que la vitesse soit régulée par une personne ou pàr un
régulateur automatique, les besoins et les actions sont les mêmes :
Pour caracté riser un procédé, on détermine un modèle équivalent qui sera une
représentation assez fidèle et avec laquelle il sera aisé de raisonner et de tirer des
conclusions quant au comportement du procédé. (
U Vanne
Réservoir
*©
-
LT
Signal mesuré
%
- -
La figure ci haut illustre le diagramme bloc d’un réservoir simple, soit la vanne, le
réservoir et le transmetteur.
Dans ce document, les modèles seront considé rés linéaires, c’est-à-dire que les
coefficients des équations sont fixes.
r
*
Un modèle est une représentation simplifiée permettant
d’étudier le comportement d’ un systè me et d’en
comprendre les relations.
Il est important de remarquer que le procédé est seul, sans régulateur. Pour effectuer
des tests en milieu industriel, il est nécessaire d’enlever le régulateur ou encore de
le rendre inactif en le plaçant en mode manuel.
—Æ 1
ouverture de la vanne A (%)
¥
:
B
Au départ, si le système est stable, c’est que la quantité de liquide qui entre est égale
à celle qui sort.
, 3.2 Définitions
Gain de procédé
Le gain de procédé est aussi appelé gain de procédé statique, puisque la mesure
est effectuée entre deux états stables.
En réalité, le temps nécessaire est plus élevé puisque ce iythme n’est pas maintenu
mais est réduit graduellement à mesure que l’écart entre la valeur actuelle et la valeur
à atteindre est réduit.
Le T est aussi le temps que prend le système pour atteindre 63,2 % du changement
total.
X constante de temps,
/N
Niveau
100 __
80 _ £ '
60 _
40 _
20
_
0
lx
T I T T >
"
temps
2-4 Évolution du niveau dans le temps.
•? -
Le tau est communément appelé "LAG", temps de réponse, coiîâànté de temps.
dS + S àS
T = Gp E => T
d7 = GpE S
'
où :
S = sortie
E = entrée.
On remarque que la pente (<*%i ) est proportionnelle à l’écart entre l’entrée ( GpE)
et la sortie (S).
Un tel système où la pente est proportionnelle à l’écart entre l’entrée et la sortie est
un système de premier ordre. L’opé rateur représente la pente, soit la dérivée
première, d’où le nom de premier ordre. Ainsi, lors d’un changement, cette pente
est maximale au début et minimale à la fin.
rservoir
Liquide demeurant dans le é = Liquide entrant - liquide sortant ,
x —dt GPE S
Au départ, le débit de liquide sortant est plus faible puisque la pression est plus
rservoir est donc plus grand (pente
faible ; le débit de liquide demeurant dans le é
maximale au départ). Au fur et à mesure que le niveau monte, cet écart entre les
débits qui accumule du liquide dans le érservoir, diminue (pente diminue). Selon
les dimensions du réservoir, ou les caractéristiques du fluide, on aura un x et un
Gp diffé rents.
rP
_ ~
ASignal au LT A Signal Mesur é
ASignal à la vanne A SignalAppliqué
Vanne
/V
r
A signal appliqué à la vanne
.
Mesure
/ î\
1"
A signal du LT
correspondant au
changement de niveau
î?
•
;
T T
î
T T T >
temps
/K
100
80
60
40
20
0
t T T
lT 2T 3T
temps
Modification du T
Le gain est inchangé car le niveau se stabilise à la même valeur que précédemment,
quand la colonne (pression) est suffisante pour pousser le liquide à travers l’orifice
de sortie, au même débit que celui de l’entrée.
Par contre, la valeur du X est augmentée car il faudra qu’il entre plus de liquide (la
capacité étant plus grande) pour atteindre ce niveau.
Modification du Gp
-
Tel que le montre la figure 2 8 , si on utilise des liquides de densité diffé rente, le
gain de procédé sera changé mais le X sera le mê me.
Les deux (2) réservoirs sont identiques, mais pour réussir à pousser sur le liquide
avec la même pression, il faudra plus de hauteur si le liquide est plus léger.
Le gain d’un procédé nous renseigne sur la valeur avec laquelle le procédé réagit à
une perturbation alors que le x nous indique le temps qu’il prend à réagir.
-
Ces valeurs sont importantes, puisqu’à partir de celles ci, il est possible de prédire
le comportement du procédé, particulièrement la vitesse à laquelle la grandeur mesurée
se déplace et la valeur finale atteinte.
lignai vanna
C
H>WHI
L
-
I- -H Ur
r>
**
I
T t*np*
i
/K
—
Signol v nrw
t
*
D UB
.-
W VKUJ
l
—r I '
4 T ->
kx H t»np«
/K
f >.. . ***£*!?•
Ml
M »f » U
I- r I i 7 ->
k x J,
Les correspondances entre les différents systèmes physiques sont données dans le
tableau suivant.
Système Hydraulique,
Électrique Thermique
Grandeur Pneumatique
Quantité Coulomb Joule m3
Potentiel Volt °C m
Débit Ampère [C/s] Watt [J/s] m3/s
Résistance Q. [V/A] °C/Watt m/m3/s = s/m2
Capacité Farad [C/V] Joule/°C m3/m = m2
O temps
temps
temps
.y
.- j
temps
*1
H1
/N
T~>
2-10 Système à deux capacités.
La réponse du procédé est alors différente et tend à être "retardée" dans le temps,
tel qu’illustré.
Le temps de délai est l’intervalle de temps entre le moment où un signal est appliqué
à un procédé et le moment où on observe une réaction sur la grandeur mesurée. Un
temps de délai pur reproduit le même signal sans altération mais retardé. Le temps
de délai est d û à un transport, un déplacement de matériel ou d’énergie. Le temps
de délai est aussi appelé le temps de transport. Le temps de délai est le plus indésirable
puisqu’il retarde l’information sans qu’il soit possible entre-temps d’anticiper quoi
que ce soit.
Liquide chaud
Liquide froid
il
Liquide tiède
temps de délai td
— i
0)
1
temps de délai td
s&
1
fi
2-13. Convoyeur transportant des produits secs.
- -
Dans les figures 2 12 et 2 13 , le temps de délai est la distance (entre le point de
mesure et le point d’application de la correction) divisée par la vitesse à laquelle se
déplace le matériau.
.
2.6 1 Mod èle de Ziegler et Nichols
Les procédés industriels sont en réalité rarement assimilables à des éléments simples
puisqu’ils contiennent plusieurs capacités et plusieurs délais. De plus, chacun des
éléments de la boucle (appareils de mesure, de conversion, vannes, ...) sont eux-mêmes
composés de capacités et de délais.
Les autres méthodes, elles aussi basées sur les résultats obtenus à partir d’un test
échelon, sont plus simples pour l’utilisateur et nécessitent peu d’interprétation
graphique.1 Dans ce manuel, une seule de ces méthodes est présenté. L’exemple de
la page 82 permet de comparer cette méthode avec la méthode graphique, en utilisant
des valeurs numériques.
Les procédés industriels sont constitués dans presque tous les cas, d’une suite de
systè mes de premier ordre et de délais. En effet, chaque appareil ou équipement peut
être représenté par un système de premier ordre et un délai. En géné ral, seul le
procédé possède une constante de temps élevée, alors que les appareils possèdent
des constantes de temps faibles.
Signal de commande
%
-* VP
x, td
Vanne
X , td
T
0 Réservoir signai mesuré
as-
U® X %
. - ^
Le temps de délai équivalent dépend de la somme des délais et des multiples petites
constantes de temps de chacun des appareils ou équipements. Les délais s’additionnent,
mais les constantes de temps provoquent un délai apparent qui ne peut être calculé
que par des fonctions élaborées.
Aussi, pour évaluer le modèle équivalent, un test échelon est effectué, à partir duquel
le modèle équivalent est évalué.
2.6.2 Méthode 1
Pour déterminer les caractéristiques, on cherche le point d’inflexion (pente maximale)
et on trace une tangente à la courbe. La rencontre de cette tangente avec les lignes
asymptotes horizontales correspondant aux valeurs initiales et finales de la mesure,
permet de déterminer le temps de délai et 1ec .
/\
Changement
relatif
100 */.
Ç A Mesure
0 ’/.
T >
tenps
2.6.3 Méthode 2
Une autre m é thode utilisée est de déterminer le point où le procéd é dépasse
approximativement 2% du changement total et d’associer à ce point le temps de
délai.
/î\
Changement
relatif
100 %
63,2 %
A Mesure
2%
td
T
x
T T
temps
>
t 63,2 %
-
La figure 2 16 illustre cette méthode.
td « 12 %
Le modèle trouvé par l’une des méthodes précédentes est une approximation. Celle ci -
est valable si la courbe du modèle obtenu est assez près de celle du procédé réel.
En pratique, il est préférable d’avoir une approximation plutôt que d’ignorer
totalement le modèle du procédé; toutefois, il est souhaitable d’obtenir un modèle
assez près de la réalité.
-
La figure 2 17 permet de comparer la réponse réelle et la réponse du modèle. Si les
paramètres sont bien mesurés, les deux réponses sont presque superposées.
/N
J 007 .
Procédé
Mesure
Modèle
'/
//
1
»
T 1 temps
-
2 17 Comparaison de la réponse réelle et du modèle.
•*
_
81 Chapitre 2-Dynamique du procédé
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
Vanne 40 %
30 %
20 %
10 %
0 300 600
temps (s)
2-18 Signal appliqué au procédé.
Mesure 50 %i
I
40 %; Changement
relatif
l
30 %*
0 300 600
temps (s)
2-19 Résultat obtenu, signal mesuré du procédé.
-
La réponse du procédé à la suite de l’échelon de la figure 2 18 est illustrée à la
-
figure 2 19. On observe que le procédé qui est au départ à 34,8 %, tarde à réagir,
puis démarre lentement d’abord pour se comporter par la suite sensiblement comme
un système de premier ordre. La mesure se stabilise à 46 %.
-
Le graphique de la figure 2 20 illustre cet ajustement d’échelle.
213 s
100
90 i
80
I 70 7
l 7
90 7
40
30
20
10
0
0
£
65 s
200
tortps (s«c)
400 600
Les valeurs suivantes sont extraites de la liste des résultats . La colonne identifiée %
correspond au graphique de la figure 2-20 .
temps % mesure
pente = 0,67%/sec
x -
(215 65 ) secondes
150 secondes.
X -
(177 64) secondes
113 secondes,
Le gain de procédé est de :
45,94%-34,8%
Gp
30%-20%
1,114
Méthode 1 2
td 65 64
X 150 113
GP 1,114
D’autres méthodes existent pour déterminer le modèle équivalent, mais dans la plupart
des cas, les résultats sont voisins de ceux obtenus avec la seconde méthode. La
méthode de la pente maximale tend à surévaluer la constante de temps dans la plupart
des cas puisque les multiples constantes de temps déforment la montée.
T ‘-
-
Dans l’exemple de la figure 2 21, si le débit de liquide extrait par la pompe diff è re
de celui à l’entrée, le niveau monte ou descend , et ne peut pas se stabiliser.
Les principaux procédés ayant ces caractéristiques sont les réactions exothermiques,
les réactions biologiques (exemple: population de bactéries) et la régulation de la
vitesse dans certains types de compresseurs.
1
Produit f éactil
Sortie du liquide
de refroidissement
. * •
r
-
La figure 2 23 illustre les courbes de réponse de chacun des types de procédé. Ces
trois (3) types permettent de modéliser et de sché matiser à peu près tous les procédés
que l’on rencontre en industrie.
Intégrateur
Emballement
Autorégulateur
At
/A
7
<
/
/
td Temps
T
Les procédés réels sont plus complexes que les modèles précédemment présentés.
En général cependant, il est possible d’utiliser ces modèles simples en approximant
autour d’un point d’opération.
Exemples de procéd és
Procéd é Ordre Téq. Délai t d i g Type Bruit Linéarité
Débit linéaire ou
n sec non <sec autorégulateur oui
liquide au carré
Pression linéaire ou
n sec non <sec autorégulateur oui
liquide au carré
Pression sec
1er non sec intégrateur non linéaire
gaz min
Niveau linéaire ou
1er sec non sec intégrateur oui
1 non linéaire
Niveau linéaire ou
1er sec non sec autorégulateur oui
2 non linéaire
Tempé rature
>3 min var. min autorégulateur oui non linéaire
échangeur
Concentration 1er mm min linéaire ou
var. autorégulateur oui
sans agitation (var ) hre hre non linéaire
Concentration 1er min min linéaire ou
var. autorégulateur oui
avec agitation (var.) hre hre non linéaire
Réaction mm
1 er oui mm emballement non linéaire
exothermique hre
Température
1er sec non sec autorégulateur non linéaire
conduite
Réaction mm
1 er oui mm emballement non linéaire
biologique hre
pU sec sec non linéaire
1er var. autorégulateur non
1 réservoir hre min (log.)
pH sec sec non linéaire
n var. autorégulateur non
n réservoirs hre mm (log )
Les données du tableau ne concernent que le procédé. En pratique, tous les é léments
de la boucle contribuent à former le procédé et son modèle. Les petites constantes
de temps des appareils augmentent le délai apparent.
Ainsi, en milieu industriel, tous les procédés comportent plusieurs systèmes de premier
-
ordre (au moins un par appareil), des délais et des non linéarités (le gain n’est jamais
parfaitement constant pour toute la gamme ).
Quand on détermine le modèle équivalent d’un procédé, on effectue les tests autour
du point d’opé ration du procédé en opé ration normale, ou on détermine les
caractéristiques moyennes, ou encore, on détermine les caractéristiques nécessitant
les réglages du régulateur les plus faibles.
91 -
Chapitre 2 Dynamique du procédé
Introduction à l'instrumentation
et à la régulation de procédé
2.9 Exercices
a- Procédé 1
Mesure < % )
A
\
45
40
35
30
—
25
0
I I I | I I fH-fr-M I I | I I I I | I I l - - l |
50 100 150 200 temps
^
2-24 Réponse du procédé exercice 1-a.
Résultats :
Gp
i.
Méthode 1 : td
x '
~v
Méthode 2 : t63,2 % =
td = t2%=
-
b- Procéd é 2 ( mesure, signal 4 20 mA ).
Mesure
/N ^
12
11
10
8 + M — —|—— —
l | 1 1 H I I I 1 1 | I I I 1 |—
^
0 50 100 150 200
tenps
2-25 Réponse du procédé exercice 1-b.
Résultats :
Méthode 1 : td
x
Méthode 2 : t63 , 2 % =
td = t2%=
-
c Procédé 3 (mesure, signal 20 à 100 kPa).
Mesure kPa
A\
60
55
50
45
40 + I I 1 I 1 -1 - l -l I I I I | I I I I | I I I I | —) •
Résultats :
Gp
Méthode 1 : td
Méthode 2 : t63,2 % -
td = t2%=
X
2 - Prouvez à l’aide du graphique et des valeurs données que la vitesse en tout point
de la courbe d’un système de premier ordre permet de déterminer T. Mesurez
le temps que prendrait le procédé pour atteindre sa valeur finale si la vitesse
actuelle était conservée. Vérifiez à 0, 5, 10, 100, 200 et 300 secondes.
100
90
80
î 70
60
7
50 7
40 7
30
20
10
0
0 200 400 600
temps (sec)
-
Suggestion : utiliser l’équation d’une droite soit Y mX + b. Par exemple, il suffit
de choisir un temps, de déterminer m (écart entre deux temps), de calculer b, puis
d’utiliser l’équation pour déterminer le temps pour atteindre 100 %.
Temps valeur
0 0,00
1 1,00
2 1,98
3 2,96
4 3,92
5 4,88
6 5,82
7 6,76
8 7,69
9 8,61
10 9,52
99 62,84
100 63,21
101 63,58
199 86,33
200 86,47
201 86,60
300 95,02
301 95,07
550 99,59
551 99,60.
procédé 1 :
Gp
td
T
= 1,25
= 10 secondes
=100 secondes
i
i -
o »
procédé 2 :
Gp =1,25
td =6 secondes ?
X1 = 100 secondes \ :
T2 = 1 seconde
x3 = 1 seconde
x4 = 1 seconde U
procédé 3 :
Gp = U5
td = 0 seconde •2
T 1= 100 secondes i
T2= 1 seconde
»
T3= 2 secondes
x4= 3 secondes
S)
T5= 4 secondes
SI
90
procédé 4 :
Gp = 1,25
td= 0 seconde
> •3
9«
SS
»
so
Il est possible de calculer les paramètres équivalents avec des formules élaborées ou
encore de tracer la réponse à un échelon puis de déterminer les paramètres équivalents.
-
À partir de la réponse donnée à la figure 2 32, déterminez les paramètres équivalents
du procédé.
Concluez quant à l’origine du dé lai apparent et du x apparent; quels sont les paramètres
augmentant le délai apparent.
75
74 _
73 _
72 _
l 71 _
2
70 _
69 _
68 _
67 _
66 _
65 .
64 .
63 _
62 _
61 _
60
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
temps (secondes)
type
(autorégulateur, intégrateur, emballement),
5 grandeur mesurée
grandeur manipulée
:
:
,
,
CF— -Ô charge
perturbations
:
:
,
,
sources de brait : ,
autres caracté ristiques
O type
(autorégulateur, intégrateur, emballement),
grandeur mesurée
Vapeur
, Y grandeur manipulée
Ôj"'
charge
perturbations
Ô
sources de bruit
autres caracté ristiques
Condensé
f
•'
.1 Introduction
Un régulateur est un dispositif qui produit un signal de sortie selon un signal d’erreur
(écart entre la mesure et la consigne) afin de réduire cette erreur. La relation
entre
l’erreur et la sortie dé pend du type de régulateur utilisé.
Plusieurs types de régulateurs sont disponibles, mais si on élimine les modes rares
(qualifiés d’exotiques) , on retrouve principalement:
• deux positions -
( tout/rien, "on off”),
• P, proportionnel ("proportional"),
• P,
• P + I (le plus fréquent),
• P + D (rare),
• P + I + D.
• pneumatique,
• électronique analogique,
• électronique numérique.
Mesure
temps
/K
100 X .
Sortie
0 •/.
- >
temps
Si la capacité est très grande, l’oscillation qui est faible, est acceptable; par contre,
si la capacité est faible, l’oscillation est plus grande. La régulation tout/rien n’est
applicable que si l’amplitude et la fréquence des oscillations est acceptable pour
l’opération et le bon fonctionnement du procédé.
Les régulateurs tout/rien sont répandus principalement à cause de leur faible coût et
de leur simplicité.
\
La fréquence des oscillations dépend de la consigne et de la charge. La mesure
oscille constamment autour de la consigne, tel qu’illustré par le procédé de niveau
suivant.
-i
Souvent, pour réduire la fréquence des oscillations, on utilise une bande morte.
0 •/.
Lorsque la tempé rature tombe sous la consigne, (la consigne est ici un tuyau de
largeur ajustable) le chauffage est démarré. Le temps de délai et le T retardent la
montée de la température. Au moment où la température dépasse le tuyau de la
consigne, le chauffage est arrêté et avant que la tempé rature ne redescende, il s’écoule
un certain temps.
La pé riode des oscillations est plus longue que celle obtenue avec le régulateur deux
positions puisque l’on tolère une bande dans laquelle la mesure est considérée égale
à la consigne. Ainsi, la fréquence des oscillations est réduite, mais l’amplitude est
plus grande.
-i
i
i
On observe que l’ajout d’une bande morte réduit la fréquence des oscillations mais
augmente l’amplitude. En effet, par rapport à la régulation tout/rien pr
écédente de
la figure 32, l’ajout d’une bande morte de 6 % (dans les mêmes conditions) augmente
la période et l’amplitude des oscillations des valeurs suivantes :
100
0 •/.
La figure ci-haut illustre le même procédé que précédemment, mais cette fois, le
régulateur agit moins brutalement en utilisant une position intermédiaire (50 %)
quand la mesure est près de la consigne.
La période des oscillations est plus longue que celle obtenue avec le régulateur
deux positions puisque l’on tolère une bande dans laquelle la mesure est considérée
égale à la consigne. Ainsi, la fréquence des oscillations est réduite, mais la valeur
moyenne de la mesure risque de s’écarter de la consigne.
valeur moyenne
i
On observe que l’ajout d’une position intermédiaire réduit la fréquence des oscillations
mais éloigne la valeur moyenne de la consigne. En effet, par rapport à la régulation
tout/rien précédente de la figure 3.2, l’ajout d’une position intermédiaire quand l’erreur
est dans le tuyau de ± 3% (dans les mêmes conditions), augmente la période des
oscillations et la valeur moyenne de l’erreur des valeurs suivantes :
<3°
La régulation tout/ rien provoque des oscillations mais
maintient la valeur moyenne de l’erreur nulle.
.3 Mode proportionnel
.3.1 Introduction
La régulation de type proportionnel est basée sur le principe que le signal de sortie
du régulateur est proportionnel à l’erreur. Il est possible de repr rgulation
ésenter la é
proportionnelle par une é rgulation de type multi-positions où le nombre de positions
est infini tel qu’illustré par la figure 3-7.
Sortie
-
Tel que le montre la figure ci haut, le mode proportionnel agit sur ’
correction sans à-coups, de façon continue. La sensibilité de l’apparei
l élé ment de
l est ajustable
afin de permettre de déterminer la correction provoquée par une erreur
.
115 -
Chapitre 3 Régulateur
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
Selon le poids des boules, la longueur de la tige les reliant à la bague et les dimensions
de la vanne, le système avait tendance à osciller ou à être peu sensible; la situation
idéale correspondait à un compromis entre ces deux extrêmes.
] < !•
\
'
?
Ouverture h î
= = =& Bü
Fermeture
1 El m * 11
’
11
11
11
U
Si le système est installé sur la locomotive d’un train, et que le train amorce
la
montée d’une pente, la vitesse tendra à ralentir, les boules vont descendre,
la vanne
va s’ouvrir et la vapeur entrera en plus grande quantité. Cependant; la conditio
n pour
que la vanne reste ouverte est que les boules soit plus basses, donc que
la vitesse
soit plus basse.
Ainsi, la régulation est imparfaite puisque la vanne est ouverte par la diminut
ion de
vitesse. Pour que la vanne demeure ouverte à sa nouvelle valeur, la vitesse
doit
demeurer plus basse.
~
1 SF
J
10 en J
S
_ _1
VAA/WWWWVWWVAA/WW\A
<>
VJ
Jt I
Si le systè me est stable, c’est que le débit d’entrée égale le débit de sortie.
-
Qu’arrive-t il si la charge (débit de sortie) augmente?
Puisque le débit d’eau à la sortie est plus grand, l’équilibre sera atteint quand
le
débit d’eau à l’entrée parviendra à égaler le débit de sortie.
L’ouverture de la vanne est donc plus grande et la flotte est plus basse. Le débit a
donc changé à l’entrée pour s’ajuster à celui de la sortie du réservoir mais en même
temps, le niveau a changé.
QO2 Qif I
régime
> N
t
transitoire QO2 > Qil N 1
QO2 > Qi 1 N 1 1
procédé
stable QO2 = Q* N2 +
Ainsi, le but poursuivi qui est de garder le niveau constant est partiellement
atteint.
Le débit a augmenté pour stabiliser le procédé mais la correc
tion est obtenue en
utilisant Terreur. Pour modifier le débit, le niveau doit changer
!
L’erreur résiduelle entre les deux niveaux est communément appelé "OFFSET" et
est une caractéristique du régulateur proportionnel.
consigne
erreur résiduelle
-
\ - mesure
X
T
"
3T
"N
Signal de commande
I ''appliqué à la vanne
I .
-
La figure 3 10 illustre une boucle de régulation dans laquelle un régulateur
proportionnel est utilisé. Le procédé de niveau est le même que celui qui a été
précédemment utilisé pour illustrer le comportement des régulateurs tout/rien et de
ses variantes.
Comme il a été démontré, pour que la vanne soit ouverte à une position diffé rente,
il faut que le niveau soit à une nouvelle valeur et il n’est pas évident que cette
nouvelle valeur soit exactement celle de la consigne. D’ailleurs, si une perturbation
ou un changement de charge apparaît, le niveau se déplace pour obtenir une nouvelle
ouverture de vanne.
ASortie (% )
Kp
AErreur ( % )
La bande proportionnelle est la variation de la mesure qui fait passer la vanne de la
position fermée à ouverte (0 à 100 %). Elle s’exprime en pourcentage de la mesure.
Ainsi la bande proportionnelle et le gain sont l’inverse l’un de l’autre.
B.P.
%
EntrieAom AErreur (% )
x 100.
100% A Sortie (% )
Dans l’exemple précédent le gain est
Gain = Kp 10 cm
10 cm
100 %
100 % - 1,
10 cm - 0 cm
B.P. x 100 % = 100%.
10 cm - 0 cm
Ouverture vonne ( X)
100
80
60
40
20
0 2 4 6 8 10 Niveau (cm)
0 20 40 60 80 100 Niveau ( % )
•5 0 5 Erreur (cm)
âc
Ouverture vanne OO
100
80
J.
O 60
«VT
40
20
Ti 2 6 8 Nivenu
0 20 40 60 80 X
100
S
80
L
60
•VT
‘
40
20
0 +
S 0 2 6 8 10 Niveou CcfO
0 20 40 60 80 100 X
Peu importe le gain, il est important de noter que la relation entre l’entrée et la
sortie
-
est linéaire et biunivoque; c’est-à dire qu’à chaque valeur de l’une, corresp
ond une
et seulement une valeur de l’autre. Ainsi, pour un gain donné, unnive
au correspond
à une ouverture de vanne donnée, donc à une charge donnée.
125 -
Chapitre 3 Régulateur
Introduction à l ’ instrumentation
et à la régulation de procédé
• LO OJ». • 100
•* • w x
M M. •300 X
Consigne
Kp
+
Mesure
Soutien
La valeur de soutien est le signal de sortie quand l’erreur est nulle. Grâce à ce
soutien, le érgulateur peut opé rer que l’erreur soit positive ou négative. En effet,
puisque la sortie ne peut être comprise qu’entre 0 et 100 %, sans cette valeur de
soutien, il serait impossible d’obtenir une sortie proportionnelle à l’erreur dans les
deux polarités de cette erreur.
Cette valeur de soutien communément appelée "Manual Reset" est fixée par le
rglable par l’utilisateur.
manufacturier à 50% ou encore est é
pression de
refoulement
Sorti*
orptiPtco teur
Ainsi, pour déplacer la valeur de la sortie, il est nécessaire qu’il existe une erreur
entre la mesure et la consigne.
La loi des moments permet de déterminer le gain tel que l’illustre la figure 3 18. -
L’équilibre est atteint quand les moments sont égaux. Le moment est ici la force
due à la pression exercée sur la surface du soufflet multipliée par la distance au
point d’appui.
F soutien F mesure
Y
dS
F sortie F consigne
dl
Donc plus le soufflet de rétroaction s’éloigne du point pivot, plus le gain diminue
rtroactioma de la facilité à
car la rétroaction est plus forte. Plus le soufflet de é
s’opposer (loin du pivot), plus la mesure doit changer pour parvenir à déplacer la
sortie d’une extrémité à l’autre.
P = portion de
rétroaction
3-19 Diagramme bloc du régulateur pneumatique.
Pour le calcul du gain, la valeur de soutien n’est pas considérée puisqu’elle est fixe
et ne modifie en rien le gain .
Exemple : P A Gain
0,0 200 200 « tout/rien
0,5 200 200/101 ta 2
1,0 200 200/201 « 1
2,0 200 200/401 » 0,5
Le mécanisme d’ajustement de la bande proportionnelle est donc généralement celui
qui règle la quantité de rétroaction.
.
• 3.7 Régulateur électronique
La figure 3-20 représente un régulateur proportionnel électronique.
Rf
Mesure
R Erreur
Consigne - t
- Rx vconsigne ~ Vmesure. _
Vsortie 1 = 0 + VRf = VRf = Rfx I (
R -
) ~ Vconsigne Vmesure
Sortie - Az
où A est le gain de l’amplificateur opérationnel ~ 100 000
Sortie A
gain
Erreur (1+P/f )
Exemple : P A Gain
0,0 105 100 000 « tout/rien
0,1 105 100 000/ 10 001 «- 10
0,5 105 100 000/ 50 001 » 2
1,0 105 100 000/100 001 « 1
2,0 105 100 000/200 001 « 0,5
Encore une fois, le réglage de la bande proportionnelle est celui qui règle la quantité
de rétroaction. Un sommateur est ajouté pour additionner une valeur de soutien
amenant la sortie à 50% quand l’erreur est nulle.
Progrorr»*
Mesure
Conr n*
A/ D D/ A Sort»
^
1.4.1 Introduction
Le mode intégral est rarement utilisé seul; il est plutôt combiné avec le mode
proportionnel. Cependant pour faciliter les apprentissages, il sera d’abord étudié seul.
Le mode intégral tout comme le proportionnel, répond à l’erreur mais dans ce mode,
la ré ponse est proportionnelle à l’erreur et à la durée de cette erreur.
Mesure
Ki
* Sortie
Consigne
3-23 Diagramme bloc du régulateur à action intégrale.
Donc, dans un tel érgulateur, si l’erreur est nulle, la sortie ne bouge plus. Si une
erreur est pr
ésente, la sortie se déplace à une vitesse proportionnelle à l’erreur.
.
3.4 2 Ré ponse du mode int égral
La figure 3-24 illustre la réponse d’un bloc intégrateur.
Âi
0 - -
Eri eur
valeur initiale
M Sortie
o A B C 0 E F tenps
De E à F, la sortie diminue mais à une vitesse de plus en plus grande puisque l’erreur
s’éloigne de plus en plus de zéro.
Lorsque le mode intégral est combiné au mode proportionnel, il n’est satisfait que
si Terreur est nulle, donc si la mesure est retournée à la valeur de la consigne;
cependant cette correction n’est pas immédiate mais se fait graduellement.
p
Le bloc intégrateur réagit à une erreur en modifiant la
vitesse à laquelle il déplace la sortie.
1 (minutes ou secondes).
Ti
Erreur
0
Sortie
>
tenps
Cette constante est en réalité la période d’échantillonnage (Te), divisée par le temps
d’intégration (7/).
o
o
O
O
^ ,
0.1/
g Compteur
Le progranuiie est :
—
- Sortie = Sortie + ( Te x Erreur )
- Écrire la valeur Sortie
Si l’échantillonnage est rapide ( Te est court), la valeur ajoutée à chaque fois que le
cycle est exécuté doit être plus faible. Si le temps d’intégration est long, la valeur
ajoutée à chaque fois que le cycle est exécuté doit aussi être plus faible.
Te 0,5
Ti 10
Échantillon
Sortie = (
^ X
Erreur
1 ) + Sortiepricèdente.
Sortie Temps
0 0 50,00 0
1 1 50,05 0,5
2 1 50,10 1.0
3 1 50,15 1.5
4 1 50,20 2,0
5 1 50,25 2,5
20 1 51,00 10
Te
Sortie (t + i) = Sortie(t )+ ÿ j xErreur .
141 -
Chapitre 3 Régulateur
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
3.5.1 Introduction
Le mode dé rivé n’est jamais utilisé seul; il est utilisé plutôt avec les modes
proportionnel et intégral. Pour étudier ce mode, on l’analysera d’abord seul
cependant. Le mode dérivé répond non pas à l’erreur, mais à la vitesse (taux de
variation) de l’erreur.
Ce mode utilise la vitesse de l’erreur pour générer une sortie proportionnelle à cette
vitesse. Ceci permet d’anticiper le comportement du procédé, en supposant que le
présent est garant de l’avenir.
Kd
Sortie
Consigne
Le dérivateur ne peut être utilisé seul; en effet, il ne peut que répondre à la vitesse
de l’erreur.
Erreur
0 -
Sortie
I
I
0 A B C 0 E
>
tenps
-
La figure 3 28 illustre la réponse d’un dérivateur à une erreur. Quand l’erreur croît
également, c’est que la vitesse est constante. Si l’erreur est constante, c’est à dire
-
qu’elle ne bouge pas, le dérivateur ne réagit pas. La polarité de l’erreur est sans -
--
importance, seule compte la polarité de la pente de l’erreur c’est à dire sa vitesse
.
On remarque qu’en A, l’erreur augmente brusquement. La vitesse est tr ès grande,
mais le tout ne dure pas, la ré ponse du dérivateur est donc tr
ès grande et de courte
durée.
En B, la même chose se produit mais ici l’erreur bien que positive, diminue,
et la
r ponse du dérivateur est négative.
é
Si du brait est présent à l’entrée, il est impossible d’utiliser le mode dérivé puisque
les changements (bruits) étant rapides, la sortie du érgulateur oscillera constamment.
Donc:
D -dE
d37/ xTd
où :
Td = gain du dérivateur = Kd
temps pendant lequel le
dérivateur devance l’entrée.
Erreur
f Sorti» 0
sonie O 0
T
r j - Sortie 0
sortie P
Td T
sortie P + D
le temps pendant lequel la sortie du régulateur P+D est devancée est plus grand.
err(t ) - err( t \ )
-
vitesse
Te
( erractuelle - errprécèdent
temps entre 2 échantillons ^
La valeur de la sortie dérivée est:
Sortie D(t) -
(err(t) err(t i) ) x Td
- —
Le programme est :
Chacun des trois modes a un rôle à jouer dans une boucle de régulation :
P corriger l’erreur,
I corriger l’écart provoqué par le proportionnel,
3.6.1 Proportionnel
Le mode proportionnel est le principal mode. Les modes intégral et dérivé sont des
modes auxiliaires qui complètent le premier. Lors du réglage d’un régulateur, il est
important de régler le gain du proportionnel pour que ce mode soit celui qui réagisse
le plus. Les deux autres modes sont réglés pour aider le proportionnel.
Sortiep
Kp
<!> Sortie
Valeur de
soutien
Il est typique qu’un tel conducteur ne maintienne pas la voiture au centre de la route,
il existe des écarts permanents. Un conducteur-novice non seulement a le
"
comportement d’un é rgulateur proportionnel, mais son gain n’est pas adéquat. Lorsque
survient une perturbation, il a généralement tendance à corriger trop fortement (gain
trop élevé), ce qui provoque des oscillations.
Ce conducteur, avec l’habitude, apprend à ne pas éragir trop fortement; le gain est
alors bien réglé. Les écarts permanents sont cependant toujours pr
ésents.
Ce déplacement de la valeur de soutien doit être lent. Il est impensable que la correction
de la valeur de soutien soit effectuée plus rapidement que la vitesse à laquelle se
déplace le procédé.
Sortiep
Kp Sortie
Valçrirde Sortiei
Ki soutién ajustée
automatiquement
La sortie de l’intégrateur est une valeur qui se déplace lentement pour éliminer l’écart
permanent.
r
*
Le mode intégral utilise l’erreur pour d éplacer sa sortie
lentement afin d’éliminer l’écart permanent.
Cette correction basée sur le comportement actuel doit être adéquate. Si elle est trop
forte, le système entrera en oscillation, puisque la sortie provoquera alors des variations
dans la mesure.
Sortiep
Kp Z Sortie
Sortiei
-
!
Ki
Le conducteur apprend alors à effectuer légèrement une correction avant que l’erreur
ne survienne, et ce juste au bon moment. Cette action correspond à celle que prend
le mode dérivé quand il réagit à la vitesse de l’erreur.
r
* 4 '
i.
.
1.7 1 Mode proportionnel
Le mode proportionnel utilise l’erreur pour générer sa sortie. Par exemple, si dans
un réservoir de liquide la charge augmente, le niveau baisse, alors l’erreur produite
est utilisée pour ouvrir la vanne. Comme on l’a déjà vu, pour déplacer la sortie, il
faut avoir une erreur, donc ce mode corrige le changement de charge mais une erreur
persiste.
-
La figure 3 34 illustre la relation entre la sortie et l’entr rgulateur
ée (erreur) d’un é
proportionnel.
Sortie
/ \
100 -
80 . .
60 -
40
20 valeur de soutien
0 +- h
0 +
Erreur
-
Si la consigne est modifiée, au moment où l’erreur apparaî t celle ci modifie la sortie
qui à son tour modifie l’ouverture de la vanne qui à son tour modifie le niveau.
Le régime transitoire entre la valeur stable de départ et la valeur stable de la fin est
réglé par le gain du régulateur. Si le gain du régulateur est plus élevé, le régime
transitoire sera plus oscillatoire. Lorsque tout redevient stable, l’écart qui persiste
est ce qui est nécessaire pour obtenir le débit adéquat à l’entrée du réservoir.
Consigne
e
i
Mesure
Régime Régime Régime
permanent
l
I
30
Sortie du régulateur
En réalité, les deux actions ne sont pas successives. Quand le proportionnel entre
en jeu, l’intégrateur commence à réagir, si le niveau remonte, l’erreur varie et le
proportionnel agit de nouveau... Cette dynamique sera étudiée plus loin.
On observe que le gain est inchangé, mais que le point de régulation s’est déplacé.
Ce changement se fait graduellement à mesure que se charge (ou décharge) le
condensateur, le soufflet ou le compteur. Ainsi, graduellement la bande proportionnelle
se déplace.
Avant Apr è s
SorM
/ \
Sortie
. -
BJ> à t °o
B P. a r
- =o *
10O - .
80
60
40
20
0
0 +
+- > +
Errets
0 Erreur
n mesure si
n
régulateur PI
ê
J -
M
»
M /\ mesure si
U
régulateur P
-
On observe sur la figure 3 37 que l’ajout du mode intégral élimine l’écart permanent
mais augmente l’erreur maximale et le temps de stabilisation.
Quand un régulateur P+I est dans une boucle de régulation, il faut régler le temps
d’intégration pour ramener le plus vite possible l’erreur à zéro. Cependant, si le
temps d’intégration est trop court, la correction est trop rapide et provoque des
oscillations. Si le temps d’intégration est trop long, le temps pour ramener l’erreur
à zéro est excessivement long.
Quand le système redevient stable, l’erreur est nulle, donc le proportionnel a une
valeur nulle. La sortie est maintenue à la valeur nécessaire par le bloc intégrateur.
Ceci est équivalent à un déplacement de la valeur de soutien.
Dans une boucle où le régulateur est de type P+I, l’écart permanent est nul puisque
l’intégrateur déplace la sortie tant que l’erreur n’est pas redevenue nulle.
50 %
/V - B.P.
Sortie du
Plus le niveau monte rapidement, plus le mode dérivé réagit. Le tout se comporte
comme si on rendait le régulateur plus sensible quand la mesure varie rapidement.
-
La figure 3 39 illustre la relation entre l’entrée (erreur) et la sortie au fur et à mesure
que le temps s’écoule à la suite d’une perturbation rapide.
Avant Apr è s
Sortie Soc li«
A
\
>
o + Erreur
Au début le gain est élevé, mais graduellement le gain reprend sa valeur normale
-
(selon le gain du proportionnel). La figure 3 40 illustre la réponse d’une boucle
de régulation utilisant un régulateur P, puis PI, et PID. On remarque que l’ajout du
mode dérivé réduit le dépassement (erreur maximale) et le temps de stabilisation.
mesure si
mesure si _
régulateur PID
r gulateur PI
é
mesure si
régulateur P
Une boucle de régulation utilisant un régulateur PID réagit plus rapidement. Il faut
cependant éliminer le bruit de procédé. En effet, le rôle du dérivateur n’est pas de
réagir aux vagues, mais plutôt aux changements de niveau .
t
L’ ajout du mode d é riv é ré duit l’erreur maximale
(dé passement) et le temps de stabilisation.
>.8.1 Introduction
--
En principe les régulateurs industriels sont de type PID. C’est à dire que le régulateur
comporte les trois (3) modes à la fois et l’utilisateur peut choisir les modes qu’il
désire: P, PI, PD, PID, tout ou rien.
Erreur Sortiep P
C P Sortie
PI
PD
Sortiei P+PI+PD
M I
Sorties
D
Sortie = P + PI + PD.
Sortie = KPx ( E + L
où E
_
I —
d£
Edt + Tdx d t )
-
Mesure Consigne
Kp gmn ‘ gp
100
-
T, Temps intégration= l /Ki
Td Temps dérivation = Kd.
Ce modèle est géné ralement utilisé pour l’étude des régulateurs PID. Cependant, il
ne correspond pas à celui de tous les régulateurs. En fait, la plupart des régulateurs
industriels sont de type série.
En manipulant les équations de ces deux régulateurs, il est possible de calculer des
réglages pour que ce régulateur ait le même comportement que le modèle non interactif.
P+PI+PD+PED
Errem Sortiep
P+PI
c KA) * p Z
Sortie
Sortiei Sorûed
M I D
PD+PID
_ Errciu
c — —KV) p
—
p
1+1
P+PI
1+ D
P+PI+PD+PID
Dans un régulateur de ce type, les modes interréagissent les uns avec les autres. La
réponse n’est pas la somme, mais le produit des trois.
Sortie = P x ( 1+ I) x (1+ D)
P + PI + PD + Ptt>.
Par rapport au modèle précédent, seul le dernier terme s’ajoute. Celui-ci est le produit
des trois modes et correspond à un gain pur, ce qui augmente l’effet proportionnel .
Dans un tel régulateur, il sera donc nécessaire de réduire le gain du proportionnel.
Sortie = (P + PID ) + PI + PD .
Ainsi, avec ce modèle, le gain doit être réduit alors que les modes intégral et dérivé
doivent être renforcés.
Kp
Ti = 1/ Ki
K ’px ( I +
T' i + T'd
1
^
y ) = gain résultant,
= temps d’intégration résultant,
résultant.
Td 1 1 = temps de dérivé
T 'd + T' i
Erreur Sortiep
„ Sortie
C P X
P+I+D
Sortiei
M I
*
Sortied
** D
Un tel régulateur est difficile à régler et les raisonnements sont plus difficiles lorsque
l’on tente d’interpréter les valeurs des réglages.
L’équation de ce régulateur est :
Sortie = KPE + —
Ti J
Edt + Td x
dE
^
La sortie du régulateur est la somme de trois signaux :
Sortie = P + I + D.
Par rapport au modèle idéal, les second et troisième termes ne sont pas multipliés
par le gain du proportionnel. Dans un tel régulateur, il sera donc nécessaire
d’augmenter les gains des modes intégral et dé rivé si on désire obtenir une réponse
identique au modè le idéal. En fait, il faut multiplier les gains de l’intégrateur et du
dérivateur par le gain du proportionnel. Par rapport au modèle idéal, les valeurs de
Kp, Tj et Td correspondantes sont :
En pratique, les types idéal et série sont les plus utilisés. En effet, le modèle parallèle
est beaucoup plus difficile à régler et l’interprétation des résultats en est difficile.
Le modèle série voit son gain proportionnel renforcé par le produit des gains de
-
l’intégrateur et du dérivateur, aussi faut il le réduire. Puisque le gain du proportionnel
est réduit, il faut augmenter le gain des modes intégrateur et dérivateur pour obtenir
la même contribution pour chacune de ces actions.
Dans le modèle parallèle, les gains des modes dérivé et intégral doivent être multipliés
par le gain du proportionnel.
ï
=
Idéal Série Parallèle
Kp 2 1,77 2
Ki = 1 / Ti VlO s v5 s
Kd = Td s 1 ,13 s 2s
Proportionnel P=2 P + PID = 2 P=2
IfiQ
-
Chanitre. 3 R éoiilaimir
Introduction à l ’ instrumentation
et à la régulation de procédé
{D}~
-
En éralité, lorsque des erreurs surviennent dans un procédé, les trois modes contribuent
- -
afin d’actionner la vanne. Les figures 3 45 et 3 46 illustrent la é r ponse des modes
lorsqu’ils sont soumis à une erreur.
Ar.
H\ A
/ v
... _Q L/ -
p n1/ ^
i t.
^
n -
PI il ZU.
PID |A A
Kp ~ 3
^ -as-
~ 1/t/ = 1/ oos sortie
Td ~ 40 s
Dans chacun des cas, Terreur est donnée et le résultat de chacun des blocs (P, I et
D) est donné. Les résultats suivants sont aussi donnés : P + I, P + D, P + I + D.
+ 10 %
0%
- 10 %
0 200 400 temps (s)
3-48 Erreur appliquée au régulateur , cas 1.
Au début, l’erreur est nulle, puis, à 20 secondes, l’erreur augmente brusquement à
5 %.
• -
la sortie du dérivateur atteint la saturation puisque la vitesse de l’er
reur est infinie.
+100 %
+15 %
o%
P
- 100 %
+ 100 % +100 %
— D
PD+50%
-100 %
+100 %
-^maximum
0%
D
-
100 %
0 200 400 temps (s)
175 -
Chapitre 3 Régulateur
Introduction à l'instrumentation
et â la régulation de procédé
+ 10 %
0%
• -
la sortie du dérivateur atteint la saturation puisque la vitesse de l’er
reur est infinie.
+100 % +100 %
+15 % P
0% I 1
P PI+50%
-100 %
+100 % +100 %
0,075 %/s
— D
0% 50 %
• P
I — D
PD+50%
-100 % o%
+100 % Tir
— — D
50 % — P
P
— D
PID+50%
0%
0 200 400 temps (s)
+ 10 %
0%
- 10 %
0 200 400 temps (s)
3-52 Erreur appliquée au régulateur, cas 3.
Au début, l’erreur est nulle, puis, à 20 secondes, l’erreur augmente brusquement à
2,5 %. À 250 secondes, l’erreur augmente graduellement de 2,5 jusqu’à atteindre
5 % à 500 secondes.
Quand l’erreur est nulle, la sortie du proportionnel est aussi nulle, la sortie de
l’intégrateur ne bouge pas, la sortie du dérivateur est nulle.
+100 % r +100 %
+7,5 % +15 %
0% 50 %
P PI+50%
- 100 % 0%
—
+100 %
D
N
0% 50 %
P
D
PD+50%
-100 % o%
—
+100 %
D
P D
o% 50 %
PID+50%
-100 % 0%
0 200 400 temps (s) 0 200 400 temps (s)
Proportionnel
La sortie du proportionnel est composée de deux segments de droite. L’équation d’un
segment de droite est de la forme P = mf + b.
P = 7,5 %.
Intégrateur
Pour déterminer la sortie de l’intégrateur, il suffit d’intégrer cette équation et de
diviser par le temps d’intégration.
F=
êiït‘ = -
] 0>03 t
'- - ^-
^ ds 0 03 '-
0 000075 2
Dérivateur
La sortie du dé rivateur est constante quand la sortie du proportionnel est une rampe
puisque la vitesse est constante.
.9.5 Quatrième cas, erreur ayant la forme d’un système de premier ordre excité
»
par un saut brusque.
Pour mieux interpréter les résultats de ce cas, il est souhaitable de le situer dans un
contexte réel.
Par exemple, si on suppose qu’un capteur de température est brusquement placé dans
un fluide chaud, le changement de tempé rature est brutal, mais puisque le capteur
est dans une gaine de protection, l’appareil perçoit plutôt un signal qui varie rapidement
au départ, pour diminuer graduellement par la suite.
Tel qu’on le verra dans l’analyse des graphiques, le rôle du dé rivateur est ici d’éliminer
l’erreur dynamique provoquée par la constante de temps de la gaine. Pour que
l’élimination soit ré ussie, il est nécessaire que le temps de dé rivé soit rigoureusement
celui de la constante de temps.
+ 10 %
0%
- 10 %
0 200 400 temps (s)
3-55 Erreur appliquée au régulateur, cas 4.
Au début, l’erreur est nulle, puis, à 20 secondes, l’erreur augmente selon une courbe
exponentielle. Quand l’erreur est nulle, la sortie du proportionnel est aussi nulle, la
sortie de l’intégrateur ne bouge pas, la sortie du dérivateur est nulle.
+100 %r
+15 %
\
o%
P
-100 %
+100 %
o% 50 % —
J — P+D
PD+50%
-100 % 0%
;
+100 %T +100 %
1~
Jp
+ 15 %
o% L 50 %
I P+D
D PID+50%
- loo % o%
0 200 400 temps (s) 0 200 400 temps (s)
183 -
Chapitre 3 Régulateur
Introduction à l ' instrumentation
et à la régulation de procédé
La plupart des régulateurs récents ont un quatrième élément dont il faudra régler la
valeur. En effet, un filtre est ajouté à la mesure afin d’éliminer les bruits parasites
tels les vagues dans les réservoirs, les pulsations des pompes à pistons, le bruit
électromagnétique, ...
Filtre
Le réglage est un compromis entre un ajout au délai apparent et une élimination des
parasites.
-
La figure 3 58 illustre un régulateur muni d’un tel filtre.
Mesure
Filtre KP Sortie
Consigne
Sortie
-> VTi
Ta
-
La figure 3 59 illustre la ér ponse de deux régulateurs PID. Dans chacun des cas,
le mê me bruit et les mêmes perturbations sont présentes dans le procédé. Le premier
rgulateur a été é
é rglé selon les paramètres du procédé, mais la pr ésence de bruit
entraîne des déplacements excessifs de la sortie. Dans le second cas, un filtre a été
ajouté ce qui a nécessité une légère modification aux érglages puisque l’ajout d’un
système de premier ordre (le filtre) augmente le délai apparent.
75
avec filtre sans filtre
ra
i "
80
55
90
45
40
K
0 100 200 500 400 soo
WP»
.11.1 Saturation
En pratique, les différentes parties des régulateurs pneumatiques et électroniques ont
-
des valeurs limites : ils saturent, c’est-à dire qu’ils atteignent une valeur limite. Par
exemple, si la vitesse de l’erreur commande une valeur du mode dérivé qui est trop
grande, la valeur réelle de sortie due au mode dérivé est moindre que prévu; il en
va ainsi des autres modes.
Pour de petits signaux, la réponse est inchangée mais pour de grandes variations,
les différences sont notables. Aussi, selon la configuration du régulateur (idéal, série
ou parallèle), les effets sont plus ou moins importants.
-
En géné ral, le brait est de période faible, et il suffit de placer un filtre passe bas
(1er ordre ou nième ordre) devant le bloc dérivateur. Ce filtre laisse traverser les
basses fréquences (signaux lents) mais bloque les hautes fréquences.
Ces solutions sont utilisées dans la plupart des régulateurs numé riques, dans plusieurs
régulateurs électroniques et dans quelques régulateurs pneumatiques. Pour ces
derniers, le simple fait que les soufflets ne peuvent réagir trop rapidement, suffit
généralement à produire le même effet.
Dans les régulateurs numériques, une simple équation suffit pour ajouter ce filtre.
Couv* T Sortie
- 1/T ,
Td ~
V
Dans les régulateurs PID numé riques, la solution utilisée est encore plus intéressante.
--
Un filtre numérique d’ordre élevé (c’est à dire pour lequel la fréquence de coupure
est bien définie) est utilisé. Plus l’utilisateur choisit un temps de dérivé élevé (effet
dérivatif très fort), plus la fréquence de coupure est faible afin d’éliminer le bruit
qui saturerait le mode dérivé.
Avec ces nouveaux régulateurs, il est désormais possible d’utiliser le mode dérivé
en présence de bruit puisque le dérivateur peut distinguer entre le signal correspondant
à la mesure et le bruit. En général, cet ajout au dé rivateur est "transparent" pour
l’utilisateur puisque la fréquence de coupure du filtre est réglée automatiquement
lors de la sélection du gain du dérivateur ( Td ) .
Une premiè re solution est de bloquer l’action de l’intégrateur quand la sortie atteint
une certaine limite.
Cette dernière solution est celle retenue dans les nouveaux régulateurs numériques.
189 -
Chapitre 3 Régulateur
Introduction à l ' instrumentation
et à la régulation de procédé
Sonie P
Sortie I
sans blocage
100 % Maximum
Sortie P i
uni
.
bl oc» g»
o .
•/
Sortie I
avec blocage
100 % Ma ximnm
Puisque l ’intégrateur a été bloqué, Ion du
Sortie P*l changement de polarité, la réponse du
avec blocage
mode proportionnel affecte
0 %
^\Ja sortie.
A B
temps
-
La figure 3 61 illustre la ré ponse d’un procédé avec et sans système de blocage
("anti-reset wind up").
-
On observe sur la figure 3 61 que la réponse du régulateur muni d’un système de
blocage est immédiate lorsque l’erreur change de polarité, ce qui assurere une
régulation plus performante.
\ ; • sans blocage
ë
J
avec blocage
-
On remarque sur la figure 3 62 que la mesure s’écarte beaucoup moins de la consigne
quand l’intégrateur s’arrête au moment où il ne contribuerait plus à aider la sortie.
Ainsi, au moment où la sortie doit diminuer, elle peut changer de valeur puisque
l’intégrateur ne l’en empêche pas.
.
3.11 5 Manuel / Automatique
Les régulateurs ont presque tous la possibilité de fonctionner en mode manuel ou
en mode automatique.
1 ère m éthode
Quand le transfert s’effectue de A vers M, la valeur que prend la sortie du bloc
manuel au moment du transfert est celle que le régulateur avait en mode automatique.
Quand le régulateur est en mode manuel, il est nécessaire de continuer les calculs
rgulateur, bien que la sortie du é
du é rgulateur ne soit pas utilisée. Ainsi, au moment
où l’on choisira de transférer de M vers A, ce dernier sera prêt puisque les calculs
se seront poursuivis. Pour ce faire, la plupart des manufacturiers choisissent de
rendre la consigne égale à la mesure en la forçant à suivre cette dernière. Aussi, la
valeur de l’intégrateur est continuellement ajustée à celle de la sortie en manuel.
Ainsi, l’erreur étant toujours nulle, la réponse du proportionnel et du dé rivateur est
rgulateur égale celle du mode manuel.
nulle et la sortie du é
La situation est plus complexe dans le cas des consignes provenant de signaux externes.
Dans ce cas, il est impossible de rendre la consigne égale à la mesure à moins qu’elle
ne provienne d’un autre é rgulateur PID (érgulation en cascade).
Mesura
Mesura
v Consigne
Mesi
**
Consigne
N
>
temps
Sortie
A
-:
* •
>
tenps
193 -
Chapitre 3 Régulateur
Introduction à l ’instrumentation
et à la régulation de procédé
2 ièmc m éthode
Puisque l’on veut rendre la sortie égale à une valeur donnée (celle du bloc manuel)
et que l’on n’a pas la possibilité de manipuler la mesure ni la consigne, il faut alors
calculer la valeur à donner au bloc intégrateur pour que la somme des trois blocs
(P, I, D) soit celle désirée.
Bien entendu, l’appareil doit alors tenir compte des phé nomènes de saturation et
autres.
.
3.11 6 Régulateur PED complet
Le diagramme bloc d’un régulateur PID complet (type non interactif ) est illustré par
la figure suivante. On y retrouve un filtre à l’entrée et au dérivateur, un système de
blocage pour l’intégrateur et pour le transfert de manuel/automatique.
P
Automatique
Mesure
Filtre (t) KP '
I Sortie
Consigne l
Blocage?/ ^- ~
I
T, Manuel
Td Td
Les régulateurs numériques les plus simples coûtent quelques centaines de dollars,
alors que les plus sophistiqués coûtent quelques milliers de dollars. Ces derniers sont
-
de véritables appareils multi fonctions : séquentiel, alarmes, caractérisation, plusieurs
régulateurs dans le même appareil, fonctions de calcul et de conversion, ...
Gracieuseté de
-' -
-
V l' " 'f "
'
t-rjiag » !h - --
T Powers
fs3 £! •
'
,1 Process
Controls
H
Gracieuseté de
Moore Instruments Ltée
13 Exercices
-
Si une valeur est impossible, expliquez en la raison.
50 % 2 40 % directe 60 %
40 % 25 % inverse 75 % 80 %
65 % 100 % 60 % 45 % 50 %
150 % 50 % inverse 40 % 60 %
2,5 50 % directe 85 % 85 %
2 - --
Expliquez pourquoi le mode proportionnel produit un décalage, c’est à dire que
si on utilise un tel régulateur dans une boucle de régulation, la mesure ne retourne
pas à la consigne lors de changements de charge ou de consigne.
3 - Expliquez la signification de TV et Td
5 - Modifiez le programme précédent pour inclure des limites pour chacun des
-
modes ( 100 % et +100 % ) et pour la valeur de sortie ( 0 % et 100 % ).
Ajoutez aussi les instructions permettant de réaliser le blocage de l’intégrateur.
199 -
Chapitre 3 Régulateur
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
erreur
P+D
temps 1 div = 10 s
7 - -
Esquissez les couibes demandées sur le graphique de la figure 3 69. Le gain est
de 0,5 alors que les temps 7 / et Td sont respectivement de 1 et 0,2 minute.
D
!
_
PI
PID
temps 1 div = 10 s
201 -
Chapitre 3 Régulateur
Introduction à l ’instrumentation
et à la régulation de procédé
8 - Esquissez les courbes demandées sur le graphique de la figure 3 70. Le gain est
*
~
z .~, /\
PI
PID
temps 1 div = 10 s
: Ai r
-
ne
h **** # 4 - MOtliodcs de
réglage
»1
,
3
Ë
CL
<U
’P
6-Éléments .oa
terminaux 3
"3
4C P
^
?-
i
de
*
205 -
Chapitre 4 Méthodes de réglage
4.1 Introduction
1.1 Introduction
.
1.1 1 Boucle ouverte/boucle ferm ée
--
Cette section traite de la boucle dans son ensemble, c’est à dire le procédé, le
transmetteur, la vanne et le régulateur. Quand une boucle de régulation est fermée,
la mesure influence le régulateur qui influence la vanne, qui influence le procédé
donc la mesure. La boucle ainsi fermée répond plus rapidement que si le procédé
-
est laissé à lui même, mais est moins stable.
' PI / PID
À
t
i -
».
EPfD
TT
P
45
tp
tpiD
tm 700 700
IS
boucle
i . ouverte
,p
PI
PID
.
4.1 2 Influence du d élai
En général, plus la boucle comporte de délais et de constantes de temps (puisque
ces derniers produisent un délai apparent), plus la régulation est difficile. L’ordre
dans lequel ils sont rencontrés a peu d’importance. La régulation est plus facile quand
la constante de temps X équivalente est beaucoup plus grande que le temps de délai
équivalent td.
Un délai pur est encore plus catastrophique que des petites constantes de temps. Le
mode dé rivé ne peut anticiper si le délai est pur alors que l’anticipation est possible
si le délai est dû à une multitude de constantes de temps, car alors les changements
sont graduels.
Pour mieux comprendre le ô rle d’un régulateur dans une boucle de régulation, il
suffit de faire l’analogie avec la conduite d’une automobile, tel que déjà présenté
au chapitre précédent. Le conducteur est le régulateur alors que le procédé est
l’automobile et l’environnement.
et à la régulation de procédé
Enfin si le conducteur sent que l’automobile tend à se déplacer, par exemple quand
des coups de vent perturbent la direction qu’avait la voiture, le conducteur anticipe
les déplacements qui se produiront si le phénomène persiste et il corrige davantage
avant que l’erreur ne se produise, ceci correspond au mode dérivé. Le conducteur
réagit proportionnellement à la vitesse de changement de l’erreur.
Pour ne pas quitter la route, il devra d’abord réduire sa vitesse, corriger les
perturbations plus légèrement (mode proportionnel), réagir plus lentement (mode
intégral) et anticiper d’avantage (mode dérivé).
--
Quant à l’effet dérivé, il devra être augmenté c’est à dire qu’il sera nécessaire
d’anticiper davantage, ce qui correspond au comportement d’un conducteur plus
expé rimenté.
(.2.1 Introduction
Le réglage des paramètres d’un régulateur ("tuning") consiste à faire des compromis
et adapter le modèle du régulateur à celui du procédé afin d’obtenir la réponse désirée
selon un critère de qualité choisi.
JT
-
Quand une personne a à régler les paramètres d’un procédé, celle ci doit d’abord
évaluer qualitativement le procédé. Une bonne façon de procéder est de manipuler
la sortie du régulateur lorsqu’il est en mode manuel et de détecter si le procédé est :
• lent ou rapide?
• autorégulateur?
• symétrique?
• linéaire ou non linéaire? (gain non constant, hystérésis, ...)
• contient un délai dominant (par rapport au X apparent)?
213 rglage
Chapitre 4-Méthodes de é
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
Pour faire ces évaluations, il est recommandé d’effectuer des changements tant en
augmentant qu’en diminuant. Par la suite, il est nécessaire d’utiliser une méthode
permettant d’obtenir les réglages amenant la boucle au comportement souhaité.
Ün test échelon est effectué, puis les valeurs de Gp, td et T sont déterminées. Ces
valeurs sont utilisées pour calculer les réglages du régulateur.
£
Méthodes en boucle fermée (régulateur en automatique)
Les méthodes de réglage en boucle fermée consistent à obtenir un régime transitoire
ou un comportement choisi et ce, en mode automatique. Le régulateur est donc dans
la boucle, mais, dans la plupart des cas, seul le mode proportionnel est utilisé. Par
la suite, par des formules simples, il est aisé de déterminer les paramètres P, I et D
du régulateur.
Méthodes itératives
Les méthodes en boucle fermée sont gé né ralement de type itératif, c’est-à-dire
que
é
l’on procède par tests successifs en s’approchant graduellement du critère de qualit
des
choisi ou encore en obtenant une condition particuliè re permettant d’utiliser
e
formules. Les méthodes itératives sont inté ressantes puisqu’il n est pas nécessair
’
de connaî tre les modèles du procédé et du régulateur.
Le réglage et l’analyse des boucles de régulation par les réponses en Séquence sont
1
traités dans un autre document du même auteur.
Réglages automatisés
Certains régulateurs numériques possèdent des fonctions permettant de réaliser les
tests habituellement effectués par le personnel technique. Par exemple, le régulateur
stabilise le procédé, provoque un saut et analyse le régime transitoire. Par la suite,
les paramètres du procédé selon le modèle de Ziegler et Nichols ( gaittp, td, X )
sont déterminés, puis le régulateur calcule les réglages selon un critère de qualité
donné.
Ces tests automatisés que l’on appelle préréglage ne permettent jamais d’obtenir
des réglages aussi fiables que celles effectuées par le personnel technique qui est
capable de raisonnement, d’interprétation, ... Au mieux, les réglages ainsi obtenus
serviront de valeur approximative de départ.2
*V
Pour définir ce qu’est une boucle bien réglée, il est nécessaire d’avoir des critères
de qualité, de performance. Généralement, des formules sont disponibles pour réaliser
les performances spécifiées à la suite d’un changement de consigne ou de charge.
4.3.1 Décroissement 4 à 1
Le décroissement 4 à 1 est probablement le critè re de performance le plus utilisé.
Cette méthode consiste à régler les paramètres du régulateur de façon à ce que la
valeur des pointes de l’erreur décroisse selon un facteur de quatre à un.
Mcsurt
.
y M /h * 4
Mesure
Consigne
-
tenps
4-3 Décroissement de 4 à 1.
-
La figure 4 3 illustre ce décroissement. Ce critère est le plus utilisé parce qu’il est
facilement mesurable. Une boucle réglée de cette façon réagit rapidement et l’erreur
est faible.
Les réglages obtenus sont un bon compromis entre un temps de stabilisation court
et une stabilité acceptable. Une foule de méthodes visent à obtenir ce résultat.
Cette méthode est plus facile à visualiser et à mesurer que celles qui seront présentées
dans les paragraphes suivants, elle est souvent choisie par le personnel technique
lors du réglage des régulateurs.
H*turc
Erreur positive
Erreur négative
>
tenps
Cette méthode est peu employée. En effet, on peut imaginer une boucle oscillant
constamment et où Teneur accumulée est nulle.
il
Mesure
>
A
Mesure
X
*.
>
En effet, lors d’un changement de charge, les changements sont moins brusques
puisque le changement de charge ne modifiera le comportement du procédé qu’au
-
moment où celui ci commencera à réagir et alors, l’erreur apparaîtra graduellement.
Ainsi, lors d’un changement de charge, l’erreur est graduelle alors que lors d’un
changement de consigne, elle apparaît comme un saut brutal.
.
1.3 7 Conclusion
Des formules mathématiques permettant de calculer les réglages visant un critère de
performance donné, sont disponibles à condition de connaître le modèle du procédé,
ou son équivalent. La plupart de ces formules sont données pour le modèle de Ziegler
et Nichols.
Par exemple, pour un réservoir d’eau, l’oscillation signifie qu’il entre de l’eau, le
niveau monte, l’eau sort, le niveau baisse, il entre plus d’eau le niveau remonte.
Tel qu’illustré, si le gain est trop faible, l’oscillation s’amortie graduellement. Par
contre, s’il est trop grand, l’oscillation augmente graduellement, si le gain est adéquat,
-
l’oscillation s’entretient d’elle même. La fréquence de cette oscillation est appelée
"fréquence naturelle"; de même, la pé riode obtenue est alors appelée "pé riode
naturelle".
La fréquence naturelle nous renseigne sur les fréquences des perturbations que le
régulateur pourra corriger. Les réglages du régulateur sont affectés par la fréquence
naturelle puisqu’en opération normale, la fréquence d’opé ration sera plus faible que
cette fréquence naturelle, car le gain utilisé devra être moindre que le gain amenant
la boucle en oscillations. Puisque le gain est réduit, la fréquence des oscillations est
elle aussi réduite. En fait, le régulateur peut corriger les perturbations et phénomènes
de basse fréquence, mais il ne peut rien faire si les perturbations excèdent sa fréquence
d’opé ration.
&e
Ainsi, au delà de cette fréquence, il est utopique de croire que le régulateur pourrait
corriger les perturbations.
En pratique, les réglages du régulateur seront choisis pour une fréquence d’opé ration
telle que celle-ci soit éloignée de cette fréquence naturelle. Plus on s’éloigne de cette
fréquence naturelle, plus le régulateur réagira lentement et plus la boucle sera stable.
Il est bon de noter que tout ceci est relié. Par exemple, si le T apparent et le temps
de délai sont grands, les temps de l’intégrateur et du dé rivateur seront élevés et toutes
les fréquences seront faibles. En pratique, tel qu’on le verra plus loin, la fréquence
naturelle dépend presque seulement du temps de délai.
Donc:
Peu importe les paramètres choisis, la période des oscillations sera inférieure ou
égale à la pé riode naturelle. Par exemple, si le régulateur est de type tout/rien (soit
un gain Kp infini), la pé riode des oscillations sera égale à la période naturelle.
.5 Principes du réglage
Le diagramme bloc d’un régulateur relié à une boucle de régulation permet d’illustrer
les relations entre la consigne, la mesure, la sortie du régulateur et les perturbations
(charge).
fterturbations
C: changements de la consigne
M: changements de la mesure
227 rglage
Chapitre 4-Méthodes de é
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
Relation Relation
entre la entre les
Consigne Perturbations
et la et la
Mesure Mesure
Pour mieux comprendre ces relations, elles seront étudiées séparément , d’abord avec
des changements de perturbation nuis, puis avec des changements de consigne nuis.
M GH
; ainsi, ce rapport ne peut tendre vers 1 que si GH -> oo .
C 1 + GH
Pour que la mesure suive bien la consigne, les réglages doivent être ajustés pour
que chacun des modes P, I, et D, ait une grande sensibilité.
H
M- P.
l + GH
Comme dans ce cas, on désire que la mesure soit indépendante des perturbations, on
recherche
M H
; ainsi, ce rapport ne peut tendre vers 0 que si GH -> oo
l + GH
’
et si /T -»0 .
Choix de G et de H
En pratique, il est inacceptable que le gain de procédé (dans l’équation de H(s) )
tende vers zéro; on tentera plutôt d’obtenir un gain de 1 comme minimum aux basses
Séquences, soit un gain statique de procédé ( Gp) de 1 environ.
Il est donc essentiel que le gain du régulateur soit le plus élevé possible afin de
permettre à la mesure de suivre la consigne et d’être indépendante des perturbations.
En pratique le régulateur ayant le gain le plus élevé est celui ayant un gain infini
soit de type tout/rien ("on-off"). Ce régulateur ne peut pas être utilisé dans beaucoup
de cas parce que les oscillations sont inacceptables.
Si on choisit un régulateur PID, l’équation est telle que le gain dépend de la fréquence.
En effet, le dé rivateur permet d’obtenir un gain élevé aux hautes fréquences
(changements rapides), alors que l’intégrateur permet d’obtenir un gain élevé aux
basses fréquences (variations lentes).
Une fois le gain Kp trouvé, il faut tenter d’obtenir la meilleure réponse possible
»
dans les basses fréquences en maximisant le gain de l’intégrateur (1/7 . Un intégrateur
a même un gain infini si la fréquence tend vers zéro, soit un comportement statique.
Ainsi, si un intégrateur est présent et que le système est stable, l’erreur est
nécessairement nulle, tel qu’il a d éjà été vu. Par la suite, la réponse aux hautes
fréquences (changements rapides) est maximisée en tentant d’utiliser le gain le plus
élevé possible pour le dérivateur ( Td ).
Le mode intégral est destiné à éliminer l’écart permanent produit par le mode
proportionnel. Il agit lentement et graduellement et sa présence détériore les
performances puisqu’il ajoute un "retard" et augmente ainsi l’erreur maximale et la
période des oscillations. Si le régulateur est réglé en proportionnel et que le gain
optimum est obtenu, lors de l’ajout de l’intégral, il faut réduire le gain en
proportionnel.
Si le mode dérivé est ajouté, les performances sont améliorées à moins qu’il n’y ait
trop de bruit Dans un tel cas, il faudra d’abord réduire ou éliminer ce bruit. L’ajout
du mode dérivé "informe" davantage le régulateur et alors, les modes proportionnel
et intégral peuvent ê tre augmentés (augmenter le gain et réduire le temps
d’intégration). La période est alors plus courte, le temps de stabilisation est réduit
'
Si le temps d’intégration est long, le mode intégral est faible et le retour à la consigne
est lent. Si le temps d’intégration est court, l’effet intégral est fort et il faut réduire
le gain (proportionnel). Géné ralement, on règle le mode proportionnel, puis si on
ajoute le mode intégral, on réduit le gain du proportionnel de 10 %.
.
1.6 4 Mode dérivé
On ajoute le mode dé rivé quand on veut diminuer le temps de stabilisation en
permettant au régulateur d’anticiper le comportement de la boucle. Si le temps de
dérivé est petit, son effet est faible.
Si le temps de dé rivé est grand, l’effet est grand et la sensibilité au bruit est grande
puisque chaque mouvement du signal est interprété comme un changement de procédé.
On maintient le temps de dérivé plus court que le temps d’intégration afin qu’il n’y
ait pas de chevauchement des modes.
-*?' :
233 -
Chapitre 4 Méthodes de réglage
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
.
4.6 5 Pé riode des oscillations
Lors du réglage du gain du proportionnel d’un régulateur, la période des oscillations
diminue quand le gain augmente .
Quand une boucle est réglée en mode proportionnel seulement, il est bon de noter
la période des oscillations. Avec l’ajout du mode intégral, la pé riode des oscillations
augmente légèrement.
Si le temps d’intégration est trop court (effet intégral trop fort), le comportement de
la boucle sera oscillatoire mais les oscillations seront à une période plus longue qu’en
proportionnel. En effet l’intégral "retarde" la correction.
Si on ajoute le mode dé rivé, la période des oscillations est plus courte. Si le temps
de dérivé est trop grand, le comportement de la boucle deviendra oscillatoire et les
oscillations auront une période très courte par rapport aux oscillations en proportionnel.
Quand une boucle de régulation est réglée pour minimiser les erreurs, les oscillations
sont présentes et la période des oscillations est faible. Par contre, si les réglages sont
tels qu’ils minimisent les dépassements, les oscillations sont longues (la période est
grande ) ou même absentes. Il est parfois difficile de parler d’oscillations, mais alors
on traite la première oscillation comme si elle se poursuivait.
Ainsi, pour une boucle donnée, la valeur d’une période est riche de renseignements,
particulièrement sur le temps de réponse.
Si la forme ou la durée des oscillations est variable, il est probable que le procédé
comporte des éléments particuliers.
Ceci s’explique par le fait que si la sortie du régulateur varie avec une grande
amplitude, l’effet de Phystéé rsis est faible et représente un petit délai supplémentaire.
Par contre, si le signal de la vanne varie avec une faible amplitude, Phystéé rsis prend
de l’importance et repr ésente un délai plus important; ainsi la stabilité est réduite
et la période des oscillations augmente.
Les boucles utilisant le mode dérivé sont moins fréquentes puisqu’en pr ésence de
bruit, le personnel technique a tendance à l’éliminer. Ceci esteune erreur car les
,
nouveaux régulateurs sont capables d’appliquer le mode dérivé avec efficacité et ce,
même en pr ésence de bruit Aussi, ce mode est mal compris et les motifs pour ne
pas l’utiliser sont nombreux.
4.6.7 Résumé
3“ RÉGLAGE RÉPONSE
P= gain trop grand oscillatoire
/= Ti trop petit oscillatoire
D= Td trop grand sensible au bruit,
oscillatoire.
Erreur Erreur T
Erreur
t t t
La première étape lors du réglage des paramètres d’un régulateur est le réglage du
filtre de la mesure. Le nombre de paramètres à régler dans un régulateur est de
quatre soit :
•T (filtre), indépendant
• KP (P).
• Ti (I), interdépendants
• Td (D).
Si le procédé ne comporte pas de bruit, le filtre est éliminé ( 1=0), alors que s’il y
a du bruit, il est nécessaire de filtrer la mesure. Ce réglage est indépendant des trois
autres.
Il s’agit ici d’é liminer au maximum le bruit, sans pour autant détériorer la valeur et
la représentativité de la mesure. Si la constante de temps est très élevée, le bruit sera
éliminé, mais l’information parvenant au régulateur sera une piètre- image de la réalité.
L’utilisateur aura l’impression que le signal est exempt de défauts, mais ce signal
ne représentera plus la mesure, et ce, tant pour cet utilisateur que pour le régulateur.
Les performances seront médiocres puisque le régulateur a une information retardée,
atténuée et peu représentative, mais la courbe de la mesure semblera intéressante.
Le filtre ainsi ajouté augmente le délai équivalent et amène une réduction des
paramètres pour conserver le même critère de performance.
Cette méthode, communé ment appelée "pif ', n’est pas approximative mais
correspond plutôt à une itération fort logique et convergente .
: •
et à la régulation de procédé
--
Quand l’amortissement est approximativement de 4 à 1, c’est à dire que l’amplitude
d’une oscillation (mesurée par rapport à la valeur finale où le procédé se stabilise)
est 4 fois moindre que la précédente, on considère que ce gain est un bon compromis
entre une boucle oscillatoire et un temps de stabilisation court.
90
49
49
47
46
45
# 44
1 s
a 4i .
40 .
56
57
__
56 .
55
54
__
55
52
31 .
50
0 400 600
Le tableau suivant donne les itérations effectuées. Le gain est d’abord placé à 1
puis 2, puis 4. Avec un gain de 4, les oscillations obtenues sont près de l’amortissement
désiré. Il serait dès lors souhaitable de choisir une valeur légèrement supérieure à 4
pour continuer. D’ailleurs, on remarque que le gain de 8 est trop grand, de même
que le gain de 6 et 5. La valeur finalement retenue est de 4,5.
À la fin un test est effectué (changement de consigne) dans les deux directions pour
vérifier le choix retenu.
KP 1 2 4 8 6 5 5 4,5 4,5
46
47 .
4« .
45
*
1 43 .
42
41
40
39
38
37
36
35
0 200 400 600 800
241 -
Chapitre 4 Méthodes de réglage
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
On remarque que lorsque le temps d’intégration est trop long, le retour à la valeur
stable est lent alors que s’il est trop court, des oscillations excessives apparaissent.
-
La figure 4 12 illustre l’itération permettant d’obtenir la valeur optimale du temps
d’intégration permettant un retour rapide à la consigne tout en conservant un
amortissement de 4 à 1.
49
«7
4«
»
4
* 43
i 42
41
40 .
39
3a
37
36 .
35
34
33
32 SL
0 200 400 600 600
tamps
-\
243 Chapitre 4-Méthodes de réglage
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
Le tableau donne les ité rations effectuées. Le gain et le temps du dérivaîeur déjà
trouvés sont conservés. Le temps de l’intégrateur est d’abord placé à 1 puis 0,5, puis
0,25. La réponse devient alors trop oscillatoire et un temps de 0,375 est alors choisi.
Le gain est ensuite augmenté mais les oscillations sont trop fortes et la valeur originelle
est reprise.
Les valeurs finalement retenues sont un gain de 5,2, un temps de dérivé de 0,08 et
un temps d’intégration de 0,375 minute. À la fin un test est effectué (changement
de consigne) dans les deux directions pour vérifier les choix retenus.
Il est nécessaire de débuter par un temps d’intégration trop grand. En effet, il est
possible de trouver un gain faible et un temps d’intégration faible (I trop fort) qui
produisent un amortissement de 4 à 1 mais les performances seront moindres puisque
la période des oscillations est alors plus longue.
Il est essentiel de régler en premier lieu le gain. Par la suite il est préférable de
régler d’abord le Td puis le TV. Ces deux derniers réglages peuvent être intervertis
mais le réglage du mode dérivé en premier lieu demande moins d’itérations.
Étapes
1 - Éliminer le mode intégral (7i = <») et le mode dérivé ( Td = 0).
2 - Régler le gain ( Kp ) à 1 et effectuer de petites variations de la
consigne (ou si possible de petites variations de la charge).
3 - Si la ré ponse est amortie, doubler le gain. Si elle est trop
oscillatoire, diviser le gain par 2.
4 - Répéter l’étape 3 jusqu’à temps d’avoir une réponse
correspondant au critère de. qualité choisi (généralement
dépassement 4:1). Noter la période des oscillations.
5 - Ajouter le mode dérivé (si Td augmente, l’effet augmente) et
répéter les étapes 2 et 3 pour le réglage de Td . Si, lorsqu’on
ajoute le mode dérivé, la fréquence est supérieure à celle déjà
notée (P seulement), alors ce procédé n’a pas besoin de mode
dérivé.
6 - Répéter l’étape 3 avec le gain qui pourra maintenant être
augmenté grâce à la présence du mode dérivé lequel permet
au régulateur d’anticiper les phénomènes.
;
7 - Répéter les étapes 3, 4 et 5 jusqu’à satisfaction.
8 - Ajouter le mode intégral et répéter les étapes 2 et 3 pour le
réglage du temps d’intégration (si Tt diminue, l’effet
augmente).
9 - Vérifier 5 et 6 qui devraient demander peu de modifications.
245 rglage
Chapitre 4-Méthodes de é
Introduction à l ’instrumentation
et à la régulation de procédé
En pratique, cette méthode n’est applicable que si le procédé permet des oscillations
et réagit assez rapidement.
Il n’est pas nécessaire que le procédé oscille avec une grande amplitude; pour
déterminer si les oscillations ultimes sont atteintes, il suffit d’observer la sortie du
régulateur.
Il est important que la sortie du régulateur n’atteigne pas 0 ou 100% car alors la
saturation fausserait les résultats.
Il est possible à partir des valeurs de KpO et de to de déterminer des réglages pour
obtenir un autre critère de qualité, cependant les formules sont plus complexes et
les valeurs obtenues doivent être légèrement modifiées par rutilisateur.
.
Si ,
49
49
47
49
49
/
44
i 43
42
40
39
39
37
39
34
200 400
Ce tableau donne les itérations effectuées. Le gain est d’abord placé à 1 puis 2, puis
4, puis 8. Avec un gain de 8, les oscillations obtenues sont près de l’amortissement
ultime; un gain de 8,5 est essayé mais les oscillations s’accroissent. Avec un gain
de 8, la pé riode ( to ) est alors de 38 secondes.
Le temps d’intégration est donc 38 seconde/2 soit 0,32 minute alors que
le temps
est de 8 x
de dérivé est de 38 seconde/8 soit 0,08 minute. Quant au gain, la valeur
lentement
0,6 soit 4,8. Au moment où ces valeurs sont entrées, le procédé retourne
à la consigne gr âce à l’intégrateur. Les résultats obtenus semblent tout à fait
satisfaisants.
délai ou
Les formules utilisées supposent que le procédé est un premier ordre avec
que le procédé peut être représenté par cette équivalence. Les formules sont
celles
la constante
d’un procédé autorégulateur dont le délai équivalent est plus faible que
formules
de temps. Si le procédé est intégrateur ou à emballement, il faut utiliser des
plus complexes.
Remarques
de
Généralement la période des oscillations naturelles est d’environ 4 fois le temps
délai. Si on avait un délai mais un T apparent nul, la période des oscillations naturel
les
serait de 2 fois le temps de délai.
le gain
Cette méthode est très rapide. D est habituellement facile d’arriver à trouver
amenant la boucle à osciller à sa fréquence naturelle. Cependant, les é
r gulateurs
pneumatiques et certains régulateurs électroniques ont des indicateurs ( Kp Ti et
, , T )
éthode est
dont la valeur est très loin de la valeur réelle; dans ces cas, cette m
difficilement applicable.
Les valeurs sont habituellement données pour les régulateurs de type interactif, sinon
il faut les modifier selon des formules.
Étapes
1- Éliminer le mode intégral (7 / = oo) et le mode dérivé ( Td = 0).
2- Régler le gain à 1 et effectuer de petites variations de la
consigne (ou si possible de petites variations de la charge).
3 - Si la réponse est amortie, doubler le gain. Si elle est trop
oscillatoire, diviser lè gain par 2.
4 - Répéter l’étape 3 jusqu’à avoir des oscillations entretenues.
Noter la période des oscillations to et le gain du régulateur
gaino.
5 - Effectuer les réglages suivants :
en P, régler KP 0,5 xKpO,
En pratique, pour les boucles lentes, cette procédure est longue et ardue. De
nombreuses recherches ont permis d’établir d’autres lois empiriques. Aussi, la théorie
des systèmes asservis a contribué à développer avec l’expérimentation, des formules
pour calculer les réglages à partir de la mesure du temps de délai, du T apparent et
du gain de procédé. On modélise le procédé par le modèle équivalent suggéré par
Ziegler et Nichols tel qu’étudié au chapitre 2.
Étapes :
-
4 Refaire les étapes 2 et 3 à des valeurs différentes (deux).
5- Mesurer les caractéristiques du procédé (Chapitre 2).
• procédé autorégulateur
• procédé intégrateur
• procédé à emballement.
Le premier cas étudié est celui des procédés autorégulateurs qui sont les plus fréquents.
Ziegler et Nichols, après diverses expérimentations, ont observé que dans la plupart
des procédés, la période naturelle des oscillations est approximativement 4 fois le
temps de délai. En effet, beaucoup de procédés ont un X apparent plusieurs fois la
rponse en fréquence d’un tel système, on retrouve ces
valeur de td, et si on trace la é
rsultats. À partir de ces observations et du fait que le gain du proportionnel dépend
é
du rapport X / td , ils ont développé des équations qui permettent d’obtenir les
paramètres du régulateur correspondant au décroissement 4 à 1. Plus tard, Cohen et
Coon ont apporté un facteur de correction pour les cas où le rapport X / td est moins
élevé.
Kp JL _L
P td * Gp
P+I Kp
Ti 3,33 x td
P+I+D Kp =
5
Ti 2,0 x td
Td 0,5 x td
Les réglages suggérés par Ziegler et Nichols ne sont utilisables que si le délai
équivalent est plus faible que la constante de temps équivalente.
82
*
1
V
36
0 600
-
La sortie du régulateur (voir la figure 4 14) est d’abord augmentée de 10 %, le
procédé passe alors de 39,8 % à 50,3 %.
Le gain de procédé dans les trois cas est de 1,1; le procédé est donc linéaire. Le
procédé est symétrique, puisque les valeurs du dé lai et de la constante de temps
équivalents sont les mêmes dans les trois tests. Enfin, il n’y a pas d’hysté résis puisque
le procédé retourne à la mê me valeur à la fin.
gainprocèdé 1,1,
td 10 secondes,
x 42 secondes.
42 secondes x 1,2
gain : 10 secondes x 1,1
= 4,6
Ti 2 x 10 secondes 20 secondes
0,3 min
Aussi deax chercheurs, Cohen et Coon, ont trouvé que les formules de Ziegler et
Nichols pouvaient être am é lioré es en y ajoutant un terme appelé indice
d’autor
égulation: n = !Td . La plupart des formules de réglage utilisent cet indice.
2
-
La figure 4 15 donne les réglages pour la boucle précédemment étudiée.
On observe Hans les réglages proposés que les valeurs de 77 et Td sont assez semblables
alors que le gain varie beaucoup. On observe aussi que l’ajout du mode dé rivé permet
une augmentation de l’effet du proportionnel et de l’eflFet de l’intégrateur.
En pratique, il est difficile d’utiliser cette méthode avec les trois types de procédé.
Cette méthode est très difficilement applicable avec les procédés à emballement et
les procédés intégrateurs puisque les caractéristiques sont difficiles à déterminer.
2 Ce tableau a été produit avec le logiciel Régulation PID. voir page VII.
255 rglage
Chapitre 4-Méthodes de é
Introduction à l'instrumentation
et à la ré gulation de procédé
Quand les paramètres du procédé sont connus, il existe une formule permettant de
déterminer les paramètres du régulateur pour un critè re de performance donné.
Évidemment, ces formules ne sont utilisables que si les paramètres peuvent être
choisis avec exactitude, ce qui est le cas avec les régulateurs numériques. En pratique,
les réglages obtenus avec ces formules doivent être réajustés.
La méthode des oscillations ultimes peut être exécutée avec de très faibles variations
dans le procédé, puisqu’il s’agit d’observer le comportement de la vanne qui est
semblable ( l’amplitude est celle du procédé multipliée par le gain).
Aussi, si des options spéciales du régulateur sont utilisées, ceci peut s’avérer essentiel.
Par exemple, l’utilisation d’un filtre ajoute un premier ordre et modifie la dynamique
du procédé.
"\
257 -
Chapitre 4 Méthodes de réglage
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
- plus simples
- indépendantes des modèles du procédé
- indépendantes des autres caractéristiques du
procédé telles l’hystérésis et les non-lin éarités,
- indépendantes du type de régulateur,
- nécessitent peu de calculs.
Cependant, ces méthodes ne peuvent être utilisées seulement si:
L9.2 Précautions
Pour modifier les caracté ristiques d’une boucle, il faut modifier ou changer
l’équipement, les installations ou les conditions d’opé ration. Par exemple, lorsqu’une
pièce d’équipement est remplacée, que les fluides ne sont plus les mê mes, que des
conduites sont obstruées ou que certaines vannes sont plus ou moins ouvertes, il est
nécessaire de régler à nouveau les paramètres.
d’utiliser une méthode de réglage itérative avec laquelle on n’utilise pas de formules.
-
Une fois la boucle réglée, il est bon d’observer la réponse de celle ci pendant quelques
, il
jours (en utilisant un moyen d’enregistrement). Si la réponse est trop oscillatoire
le
suffit de comparer la fréquence des oscillations à la fréquence observée lorsque
gé né ral,
régulateur était en proportionnel seulement et que la réponse était amortie. En
i
il suffit de réajuster le gain du proportionnel.
fo > fp to < tp
D est trop fort, il faut le réduire, Td
Kdi
^
I est trop fort, il faut le réduire, Ti t
fo < fP to > tp Kii
les oscillations ne décroissent
P est trop fort, il faut le réduire, Kpi
pas assez rapidement
Les tests ont été effectués sans mesures rigoureuses, comme les réaliseraint le
personnel technique; si les tests avaient été effectués rigoureuseument, les valeurs
obtenues auraient été plus rapprochées d’un test à l’autre, mais des différences auraient
quand même été observées, puisque chaque test est basé sur des approximations.
;
Quand les paramètres d’une boucle sont réglés pour obtenir un amortissement critique
( vitesse maximale de réponse sans dépassement ) lors d’un changement de consigne,
les performances, à la suite des perturbations ou un changement de charge, sont
décevantes puisque le régulateur ne réagit pas suffisamment.
4.10.1 Introduction
Cette section a pour but de comparer les performances d’une boucle de régulation
(la mê me que précédemment ) dont les réglages sont calculés pour obtenir divers
critè res de performance. Quatre cas seront étudiés, soit :
Les réglages précédents ont été choisis pour une réponse à un changement de consigne
puisque c’est la façon habituelle de procéder. Les paramètres du procédé ont été
-
obtenus par un test échelon : gain procédé =1,12, td 9 s, t =44 s.
• l’amortissement,
• le dépassement,
• le temps de stabilisation à 5 %,
• l’intégrale de l’erreur absolue.
:
s
!:
totvtM
i
i 1
»
;
51
Performances (régulateur en P+ I)
g g *9
§
O
3 O
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s3
S
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M
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a s
5 £ I
S
e s
s
O
« s! a w )
£ g ë
1 eu &
S u
Changement de consigne de 10 %
Changement de charge de 10 %
-
On observe sur les graphiques des figures 4-16 et 4 17 , que les mêmes réglages
ont des effets diffé rents selon qu’il s’agit de changements de consigne ou de
changements de charge. Par exemple, les réglages permettant des dépassements faibles
lors des changements de consigne, produiront des dépassements importants lors des
changements de charge.
Lors d’un changement de consigne, les dépassements faibles sont obtenus avec des
réglages faibles ( gain faible et temps d’intégration long). Par contre, lors des
changements de charge, il est nécessaire d’avoir des réglages élevés pour réussir à
éliminer immédiatement la perturbation.
Les cases teintées du tableau permettent d’observer les performances optimales. Ainsi,
les réglages de Ziegler et Nichols (essais 1 et 5 ) permettent d’obtenir des performances
remarquables lors des changements de charge. Par contre, les réglages visant un
dépassement de 20 % donnent les résultats les plus intéressants lors des changements
de consigne.
Souvent, le personnel technique a tendance à régler les paramè tres des régulateurs
pour obtenir une réponse peu oscillante lors des changements de consigne.
Tel que le montre le tableau précédent, les erreurs alors obtenues sont importantes
lors des changements de charge.
«3
l
I
»3
g 1 O
I
3 s
1 3
3
g i 18 *
C• S 3
g so O O
CO
s
U K S
.
Q
1
Changement de consigne de 10 %
Les cases teintées du tableau permettent d’observer les performances optimales. Ainsi,
les réglages de Ziegler et Nichols (essais 1 et 5 ) permettent d’obtenir des performances
remarquables lors des changements de charge. Par contre, les réglages visant un
dépassement de 0 % donnent les résultats les plus inté ressants lors des changements
de consigne.
S*
Importance du délai
Selon les réglages choisis pour les différents modes, les perturbations seront plus
ou
des
moins aisées à éliminer. En effet, si les réglages choisis sont tels que la période
les
oscillations de la boucle est courte, le régulateur aura plus de facilité à contrer
perturbations. À l’opposé, si les réglages sont tels que la réponse en boucle
fermée
ent,
est peu oscillatoire, la période est alors plus longue, et si des perturbations survienn
plus
le régulateur est plus lent à réagir et l’élimination des perturbations nécessite
de temps.
qu’il est
Tel que déjà démontré, la fréquence naturelle est la fréquence maximale
possible d’atteindre avant de rendre la boucle instable.
En pratique, une boucle est souvent réglée pour minimiser l’erreur absolue ou pour
obtenir un amortissement de 4 à 1. Ces réglages sont qualifiés de "serrés" puisque
dans de tels cas, la stabilité est sacrifiée pour permettre des réactions rapides.
En
ée
effet, avec de tels réglages, on tolère des oscillations mais on s’assure qu’à l’arriv
d’une perturbation, le régulateur réagira rapidement afin de l’éliminer, ce qui assurera
une erreur faible et de courte durée.
La période des oscillations d’une boucle réglée avec des réglages serrés est d’environ
deux fois la période des oscillations naturelles. Puisque la période des oscillations
ériode des
est de 3 à 4 fois le temps de délai, il est possible d’affirmer que la p
oscillations pour des réglages serrés est de 6 à 8 fois le temps de délai.
s
Le temps pour éliminer une perturbation ou un changement de charge sera de quelque
, ce qui
oscillations. On trouve expérimentalement que 2 ou 3 oscillations suffisent
ent. Donc, le
est tout à fait logique puisque ces oscillations s’amortissent rapidem
temps pour éliminer les oscillations est directement relié au temps
de délai.
De même, les réglages serrés permettant une erreur dont l’amplitude est minimale,
le temps de délai influencera directement le critère de qualité.
4.12 Exercices
Kp
Ti
Td
2 - Un régulateur PID de type série est réglé pour un procédé avec les réglages
suivants :
P Kp 3,5 ,
I Ti 1,2 minute,
D Td 0,5 minute.
Donnez les réglages permettant d’obtenir les mêmes performances avec un régulateur
de type non interactif puis parallèle.
P Kp
I Ti
D Td
Régulateur parallèle
P Kp
I Ti
D Td
î i
a.
P Kp
I Ti
i
5 - Expliquez les buts et implications de l’utilisation de diffé rents critè res de qualité
lors du réglage des paramètres d’un régulateur dans une boucle de procédé.
• --
minimiser l’intégrale de l’erreur absolue c’est à
dire les pertes de production (surface sous la
courbe), à la suite d’un changement de consigne
ou de charge
— P •
)
^
’jS' * 3~B <sul,lc°r
5-Intrmluctimi
:t l:i m étrologie
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7 Éléments de
technologie
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)
279 -
Chapitre 5 Introduction à la mé trologie
5.1 Introduction
5.1 Introduction
5.1.1 Définitions
La mesure d’une grandeur physique ou chimique consiste à utiliser une suite
d’éléments afin d’obtenir une indication ou un signal représentatif de cette grandeur.
Capteur
Le capteur est le dispositif réagissant à la grandeur à mesurer. Les capteurs produisent
un déplacement, une force, une variation électrique ( tension, courant, résistance,
capacité, inductance, etc.) ou tout autre caractéristique qui est mesurable par un autre
capteur. Ce dernier est alors appelé un transducteur ou convertisseur puisqu’il traduit
une caractéristique en une autre.
Le capteur est l’élément primaire, le détecteur (en anglais, "sensor, primary element").
Dans ce texte , le terme transducteur est utilisé pour les éléments internes seulement.
Grandeur Fonction
Transducteur Transmettteur Indicateur I
Capteur math ématique
(
_ signal
circuit de conversion de sortie
détecteur de
mouvement capsule métallique
Phaute Pbatae
.
5.1 2 Éléments de m étrologie
Gamme ("range")
;
La gamme correspond aux limites infé rieure et supé rieure de la mesure.
Gamme Plage
'N
Transmetteur de température -40 à 120 °C 160 °C
Convertisseur I/P 4 à 20 mA 16 mA
*
\ Indicateur de niveau 20 à 90 cm 70 cm
Erreurs
Il existe plusieurs types d’erreur:
origine exemple
• des appareils, mauvaise sensibilité,
type
• systématiques, défaut de montage,
Tous ces termes sont rigoureusement définis, mais certaines définitions varient selon
le pays et la langue.
1
En anglais, ces termes sont clairement définis par "Instrument Society of America"
En fiançais, plusieurs de ces termes ont un sens différent selon que l’on est en France
ou en Amérique du Nord.
a,
1 I.S-A., Process Instrumentation Terminology, S51.1, Instrument Society of Americ
Research Triangle Park, North Carolina, 1976, 43p.
:ÿ '
^
125 mraH20 ± - x 100 = 125 mmH20 ± 4 %,
• pourcentage de la plage,
125 mmH20 ± X 100 = 125 mmH20 ± 3,33 % de la plage
I
• pourcentage de la valeur maximale permise,
125 mmH20 ± x 100 = 125 mmH20 ± 1 % du maximum,
• unités d’ingénierie.
125 mmH
^ iSmmftO .
Répétabilité ("précision")
Le terme précision est souvent utilisé, mais sa définition varie selon les domaines
et les auteurs. Le terme précision (" précision" en anglais) n’ayant pas le même sens
selon le pays, la langue, il est préférable d’utiliser répétabilité, tel que déjà mentionné.
-
Ici encore, on devrait plutôt parier de non répétabilité.
-
Il est aussi possible d’exprimer la non répétabilité en utilisant les différentes
expressions présentées pour l’inexactitude.
Appareil inexact :
*e * « cutode
T
mesure /N
“N
mesure /K
Valeur r é eBe
inexactitude
non r é p é tabilit é
Valeur mesur é e
-
Pour illustrer la distinction entre inexactitude et non répétabilité, il suffit d’analyser
les résultats obtenus par le tir sur une cible de trois carabines fixées sur une base.
-
non répétitif
inexact
répétitif
inexact
répétitif
exact
5-7 Résultats du tir de trois carabines.
Plage dynamique
La plage dynamique est le rapport entre la valeur maximale et minimale que l’on
-
peut mesurer. La valeur minimale est généralement limitée par le bruit, la non linéarité
ou la résolution. La résolution est la plus petite mesure discernable par l’appareil .
Dans certains appareils, plusieurs constantes de temps sont présentes, ce qui provoque
un délai apparent (ce phénomè ne est expliqué au second chapitre de ce document).
F.nfin, dans certains appareils, la mesure est échantillonnée, ce qui entraîne un délai.
110
to
•0
70
10
40
30
20
10
-
—
*l
~T 200 400
pend de la
Sur les deux schémas précédents, l’erreur dynamique (notée Errd) dé
constante de temps.
Dans le cas de l’excitation par un échelon, la vitesse de départ est limitée par la
constante de temps. Quand l’excitation est une rampe, l’erreur dynamique aussi appelée
erreur de traînage est proportionnelle à la vitesse de la rampe et à la constante de
temps. En effet, la sortie de l’appareil est en retard d’une constante de temps. Plus
la rampe est rapide, plus l’erreur dynamique est importante.
Valeurs typiques
Dans certains cas, la constante de temps dépend plus de l’installation que de l’appareil.
Par exemple, si une ligne d’échantillonnage est installée, la constante de temps dé pend
du débit de cette ligne.
ce qui
Les mesures de tempé rature sont aussi très dépendantes de l’installation pour
est de la constante de temps.
liquide où
La constante de temps du capteur seul sans puits de protection dans un
la vitesse est d’environ 1 m/s est :
(1/4 pouce) 2 secondes,
• thermocouple mis à la masse
(1/4 pouce) 4 secondes,
• thermocouple isolé
(1/8 pouce) 1 seconde,
• bulbe résistif (RTD)
(1/4 pouce) 5 secondes,
• bulbe résistif (RTD)
(3/8 pouce) 3 secondes,
• bulbe rempli de mercure
(3/4 pouce) 6 secondes.
• bulbe rempli de mercure
ue
Mais plus encore, les conditions du fluide et le puits de protection thermiq
("thermowell") influencent davantage la constante de temps.
Règle générale, si la vitesse du fluide est plus grande, le transfert de chaleur se fait
mieux et la constante de temps est réduite.
est
Si le fluide est plus dense (exemple liquide plutôt que gaz) ou si la température
(longueur,
plus élevée, le transfert se fait mieux. La géométrie du puits de protection
puits de
diamètre, maté riel), le fluide de remplissage, l’espace entre le capteur et le
protection influencent aussi grandement la constante de temps.
Afin d’aider le lecteur à situer les ordres de grandeur, la liste suivante indique des
valeurs pour certaines conditions.
fluide (pi/s) -
capteur puits remplissage Puits Thermocouple
.
5.1 5 Temps de d élai
Parfois la mesure ajoute un temps mort en plus de la constante de temps. Ceci
résulte géné ralement de constantes de temps multiples, du temps de transport d’un
échantillon ou lorsque la mesure s’effectue par échantillonnage.
5.2 Pression
5.2.1 Définition
La pression est définie comme la force exercée par unité de surface.
r s•
Dans le système international d’unité, la force est exprimée en Newtons (N) alors
que la surface est exprimée en mètres carrés (m2). L’unité de la pression est le
Pascal (Pa). Une pression de 1 Pa correspond à une pression de 1 N/m2 . Une pression
de 1 Pa correspond approximativement à la pression exercée par un attache feuille -
(trombone) déposé sur une surface unie. Puisque le Pascal est une faible unité, il est
d’usage courant d’employer plutôt le kiloPascal (kPa).
Dans le système anglais, la force est exprimée en livres (1b, "Pound") alors que la sur
face est exprimée en pouces carrés (po2, "Square Inches). L’unité de la pression est le
-
PSI ("Pound per Square Inch"). Une pression de 1 PSI correspond approximative -
ment à la pression exercée par une bouteille d’eau gazeuse déposée sur une surface
unie.
P [ PSI ] = F i 2
ib]
S { po ]
La pression exercée sur une surface dépend donc du poids et de la surface. Par
exemple, pour diminuer la pression, il suffit d’augmenter la surface sur laquelle
s’exerce le poids.
S = 25 cm x 10 cm S = 200 cm x 10 cm S - 25 cm x 0,2 cm
P = F/S P = F/S P = F/S
2
= 500 N/(2 x 250 cm ) = 500 N/(2 x 2000 cm2) = 500 N/(2 x 5 cm2)
= 500 N/500 cm2 = 500 N/4000 cm2 = 500 N/10 cm2
= 500 N/500 x 10-4 m2 = 500 N/4000 x 10-4 m2 = 500 N/10 x 10 4 m2
"
Une personne qui désire augmenter la pression qu’elle exerce sur le sol doit diminuer
la surface de contact avec le sol; les sportifs utilisent des chaussures cloutées afin
d’obtenir une meilleure adhérence avec le sol. Les chaussures cloutées minimisent
la surface de contact, ce qui permet aux clous de la semelle de pénétrer dans le sol.
Les patins des patineurs mordent dans la glace puisque la surface de contact est
faible et la pression élevé.
À l’opposé, une personne qui désire minimiser la pression qu’elle exerce sur le sol
doit augmenter la surface de contact avec le sol; les raquetteurs et les skieurs utilisent
une plus grande surface afin d’obtenir une meilleure portée sur la neige.
Dans le récipient où est confiné le fluide, la pression est la même partout et s’exerce
aussi sur les parois. Ce principe porte le nom de Principe de Pascal en l’honneur
de Biaise Pascal qui a découvert et énoncé ce principe.
La pression dans un fluide dépend des collisions entre les molécules. Si la tempé rature
est augmentée ou si le volume est réduit, le nombre de collisions augmente et la
pression augmente.
Par exemple, dans un récipient rempli d’eau, la pression au bas du réservoir dépend
de la hauteur du liquide. Pour une même hauteur, la pression est identique car sinon,
le liquide se déplacerait vers le point où la pression serait la plus basse. La pression
ne dépend donc que de la hauteur.
-
Par exemple, dans la figure 5 12, le réservoir est rempli d’eau .
-
Quelle est la pression au bas du réservoir? à mi hauteur?
Longueur
Hauteur = 2m
iargueur
Le poids (force) de l’eau est donc la masse multipliée par l’attracdon gravitationnelle :
P= F / S 3
= {( 1000 kg/m x [Lx / x // ])x g) /(LxO .
={( 1000 kg/m3 x [fcxfx // ])x g)/(fcx /),
= (( 1000 kg/m3 x [ // ]) x g ) ,
= 9800 NAn3 x H m.
Si H= 2 m ,
2
P = 9800 N/m3 x 2m = 19600 NAn = 19,6 kPa.
Si H= 1 m ,
P = 9 800 N/m3 x 1 m = 9 800 NAn2 = 9.8 kPa.
Ainsi , la pression, tel que prévu , ne dépend que de la hauteur. Il est d'ailleurs d’usage
courant de spécifier une pression par la hauteur équivalente de hauteur d ’eau ou de
mercure.
I
Ceci permet d’utiliser la pression dans des conduites comme support d’information.
En effet, si plusieurs appareils sont raccordés sur une même conduite, il suffit qu’un
des appareils impose une pression pour que les autres reçoivent la même pression.
Alimentation
I ll40 kPa Indicateur
J
Transmetteur
Grandeur Alarme
Enregistreur
;
La lecture de la pression dans la conduite peut être associée à une mesure ou un
signal de commande.
Le diamètre et la longueur des conduites doivent être faibles pour que la pression
atteigne rapidement sa valeur. Si tel n’est pas le cas, un changement de pression
nécessite un certain temps ce qui occasionne un délai.
Piston,
D = 0,5 cm
i
à MuHe
Une force de 1 N est appliquée sur le petit piston. Cette force bâ tit une pression
dans l’huile.
P = Fl S = 1 N / (% x ( 0,5 x 10 2 m) 2) = 51 kPa.
*
Cette pression est la même dans tout le volume d’huile. Il a été nécessaire de pousset
avec une force de 1 N car il y avait un poids sur le piston (on néglige les forces de
frottement).
Le poids sur le piston est celui qui équilibre la force due à la poussée de l’huile
sous pression.
mil
Dépression Anti- cyclone
5-15 Pression atmosphérique.
303 -
Chapitre 5 Introduction à la mé trologie
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
Quand on boit avec une paille, on n’aspire pas le liquide, on enlève plutôt l’air de
la paille afin de permettre à la pression atmosphérique de pousser le liquide dans la
paille .
Quand une pression est mesurée, il est important de situer la référence, soit le vide
pariait, soit la pression atmosphé rique.
vide
Pression parfait
Pression
atmosphérique atmosphérique : '
1
! H
Hg
É
5-17 Baromètre.
Échelle relative
g
L’échelle relative (en anglais "gage") est la plus utilisée. En énéral, si rien n’indique
-
l’échelle utilisée, c’est de celle ci dont il est question . Par exemple quand on gonfle
des pneus, le manomètre utilisé pour vérifier la pression dans les pneus mesure la
pression relative.
Échelle absolue
L’échelle absolue est utilisée lorsque l’on désire une lecture indépendante des
changements de pression atmosphé rique, par exemple dans certaines réactions
chimiques.
-
La mesure de la pression atmosphé rique elle même est une mesure de pression absolue.
À moins que le contexte ne le précise, on ajoute un A après les unités pour préciser
que la mesure est absolue. Une pression absolue peut être inférieure ou supé rieure
à la pression atmosphérique.
Échelle négative
L’échelle négative ou vacuum est utilisée pour la mesure des pressions inférieures
à la pression atmosphérique, par exemple dans un système d’aspiration des poussières.
P4 150 kPa A
Pi , pression
atmosphérique
P2 60 kPa A
Échelle négative
)
Pl Vide parfait
-
Le schéma ci haut illustre les différentes échelles. Pour chacune des échelles, toutes
les unités sont utilisées sauf pour l’échelle vacuum où par convention, les PSI ne
sont pas utilisés.
"\
Pour les faibles pressions, on utilise de l’eau ou de l’huile, alors que pour les pressions
plus élevées on utilise du mercure ou un composé de bromure. Les colonnes sont
graduées en unités courantes.
(
Une colonne de liquide permet de mesurer une pression relative, absolue, vacuum
ou différentielle. La figure suivante illustre ces différentes mesures.
vide air
PA parfait Pvac
\H
l
Il est possible d’utiliser une colonne ayant un des côtés élargi afin que le liquide ne
monte que d’un seul côté. Ainsi, les graduations correspondent à H plutôt que AH
puisque le liquide garde un niveau constant si la surface du réservoir est grande.
Py
Px
il AH H
l 1
Le réservoir ayant une grande surface, le volume montant dans le tube soustrait très
peu de liquide dans le réservoir qui conserve ainsi le même niveau. Si le réservoir
n’est pas suffisamment grand, les graduations peuvent être déplacées pour rendre la
lecture de la hauteur équivalente à la pression.
Pour obtenir plus de sensibilité, il est possible d’utiliser un tube incliné afin de
faciliter la lecture des graduations qui seront alors plus espacées puisque la
dénivellation sera la même.
Il est donc possible de mesurer une pression absolue, relative, vacuum ou différentielle,
tout comme lors de l’utilisation des colonnes de liquide.
Les matériaux les plus employés sont : le laiton, le cuivre, l’acier inoxydable, le
titane, l’argent et des alliages spéciaux, par exemple le monel.
Diaphragme i
Le diaphragme est une mince surface circulaire qui bombe sous l’effet de la pression.
Les dé placements doivent être très faibles si l’on désire que la réponse soit linéaire.
Pour augmenter le déplacement, on ajoute des nervures annulaires.
Géné ralement, plutôt que d’utiliser un seul diaphragme, on relie ensemble une pile
de ces diaphragmes pour former une capsule; le déplacement est alors la somme de
chacun des déplacements des diaphragmes. La figure suivante illustre un diaphragme
et une capsule.
i
Diaphragme
Capsule
Soufflet
Le soufflet ("bellow") est un cylindre à parois minces recroquevillées ou ondulées.
Quand le soufflet est soumis à une pression, la déformation est proportionnelle à la
pression. Dans certains soufflets, pour obtenir une déformation proportionnelle à la
pression, il est nécessaire d’opposer le soufflet à un ressort.
Soufflet extérieur
Tube de Bourdon
Le tube de Bourdon est probablement le capteur de pression le plus répandu puisque
la plupart des manomètres à aiguille sont fabriqués avec une tube de Bourdon ayant
la forme d’un C.
Un tel tube tend à se redresser quand une pression y est appliquée. Le principe est
le même que pour une flûte cartonnée enroulée très populaire à l’occasion des f êtes
d’enfants.
Tube enC
5-23 Tube de Bourdon.
Pression mesurée
Les capteurs élastiques peuvent être utilisés selon diverses combinaisons afin de
mesurer les différents types de pression. Dans la plupart des cas, une pression est
appliquée Hans le capteur qui est à l’air libre. Dans un tel cas, la pression mesurée
est relative ou vacuum puisque la référence est la pression atmosphé rique.
Si le capteur est dans un boîtier sous vide, la pression mesurée est absolue.
Si deux capteurs sont en opposition, tous les types de pression peuvent être mesurés,
puisqu’il suffit d’appliquer la référence dans un capteur, et la pression à mesurer,
dans l’autre.
Pi
aj\mnwuiJS
Prt T - Pl
"rlrumuwirB
I
P2 Pl P2
5-24 Mesure avec les capteurs élastiques.
• résistance variable,
• déplacement du noyau d’une bobine, ce qui varie l’inductance,
• déplacement des plaques d’un condensateur, ce qui varie la capacité,
• déplacement du noyau d’un transformateur différentiel, ce qui varie
la tension de sortie, I
• étirement d’un fil métallique ( jauge de contrainte), ce qui varie la
résistance.
Par exemple, la figure suivante illustre un diaphragme métallique utilisé pour mesurer
une différence de pression.
Grandeur d’ influence
Si la température du diaphragme augmente, ce dernier ramollit et le dé placement est
plus grand pour une même différence de pression.
Une résistance sensible aux changements de température est ajoutée afin de réduire
la sensibilité du transducteur quand la tempé rature augmente.
Dans les appareils numé riques, il est d’usage courant de mesurer deux ou trois
grandeurs d’influence et de compenser l’appareil pour le rendre insensible à ces
grandeurs d’influence.
Méthodes directes
Les principales méthodes directes utilisées sont :
Méthode indirectes
Les principales méthodes indirectes utilisées sont :
• pression hydrostatique,
• force de flottaison exercée sur un plongeur (poussée d’Archimède),
• modification des propriétés électriques, par exemple, la variation de
capacité,
• atténuation de la radiation
La mesure du niveau d’un liquide par un plongeur submergé est basée sur le principe
d’Archimède : Tout corps plongé dans un fluide, reçoit une poussée verticale égale
au poids du volume du fluide déplacé par ce corps. Le poids d’un corps submergé
est donc la différence entre son poids réel et la poussée d’Archimède.
vA. • X
Réservoir ouvert
Si le réservoir dont on mesure le niveau est ouvert à l’atmosphère, un simple appareil
mesurant la pression relative suffit. Si l’appareil n’est pas installé à la hauteur du
bas du réservoir, il est nécessaire d’apporter une correction de zéro à l'appareil. Cette
correction de zé ro est appelée élévation si l’appareil est placé plus haut que le bas
du réservoir et suppression si l’appareil est placé plus bas que le réservoir.
H
ün H H
P = HxDr
iW P = { H +h ) x Dr P = ( H-h ) x Dr
20 mA - 20 rtiA -
4 mA 4 mA-
vide plein plein
0 Hm Hm
Réservoir fermé
Si le réservoir dont on mesure le niveau est sous pression, un appareil mesurant la
pression différentielle doit être utilisé. En effet, si le dessus du réservoir est sous
pression, la mesure au bas du réservoir est augmentée de cette pression . Pour
déterminer le niveau, il suffit de mesurer la différence de pression entre le bas et le
dessus du réservoir.
isɧ?®St :
mm .
H Hm
, pii H m. H
fiU 1 «a »
JjjH
T&Trr
ïhyrj
AP = Hx Dr AP = ( H+h ) xDr
^^ \ AP = ( H-h ) x Dr
4 mA 4 mA '
321 -
Chapitre 5 Introduction à la métrologie
Introduction à l ' instrumentation
rgulation de procédé
et à la é
Dans certains cas, la vapeur ou le gaz au dessus du liquide est condensable; dans
un tel cas, le tube reliant le dessus du réservoir à l’appareil de mesure est rempli
de liquide. L’é talonnage doit tenir compte de cet ajout constant à la mesure de la
différence de pression. Si le liquide dans les tubes est différent de celui du réservoir,
une correction du zéro est aussi nécessaire.
vapeur
condensable
\
§|
V
§
1
'K
H H H
= w ii®f ' h
— —
±0pi
-
AP = ( H Hrn )x Dr - -
AP = ( H Hm ) xDr lü ftTfP
AP = [( H+h ) ( Hm+h )] xDr
-
AP = ( H Hm ) xDr
- -
AP “ [( H h ) ( Hnrh )] x Dr
4 mA
La mesure du niveau par un tube bulle à bulle consiste à injecter de l’air à faible
débit dans un tube plongé dans le réservoir. L’air expulse le liquide du tube et, par
la suite, la pression dans le tube est celle qui permet aux bulles de traverser la
colonne de liquide. En mesurant la pression de l’air dans le tube, on connaît la
pression exercée par la colonne de liquide.
Hm
H
AP = H
Si les variations de niveau sont importantes, l’ajout d’un régulateur de débit d’air
permettra d’empêcher le débit d’air de trop augmenter quand le niveau est plus bas.
C= s
d’
. où C est la capacité en Farads,
Ainsi, si la surface des plaques est augmentée ou si la quantité d’isolant est augmentée,
la capacité est augmentée proportionnellement à ce changement; la relation est linéaire.
Liquide conducteur
Si le liquide est conducteur, une électrode métallique recouverte d’un isolant est
plongée dans le réservoir. L’électrode métallique agit comme premiè re plaque du
condensateur alors que le liquide dans le réservoir est la seconde plaque. À mesure
que le niveau augmente dans le réservoir, la capacité augmente proportionnellement.
L’appareil est relié à l’électrode et au liquide; dans ce dernier cas, si le réservoir est
métallique, il suffit de relier le réservoir à l’appareil, sinon un conducteur doit être
relié au liquide dans le fond du réservoir.
À mesure que le niveau monte, l’air entre les plaques est remplacé par le liquide,
ce qui augmente la capacité proportionnellement.
AC AC
_
L J
ï
liquide conducteur liquide non conducteur
- AC
^
A
• pression hydrostatique,
• sonde capacitive,
• réflexion d’ondes ultrasoniques (principe du sonar),
• absorption d’émission radio-active,
• poids du réservoir,
• mesures optiques. /
5.5.1 Température
• thennocouple qui génère une tension électrique s’il est soumis à un
écart de tempé rature;
• bulbe résistif généralement en platine et ayant une résistance de
100 Q à 0 °C, si la température augmente, la résistance augmente
proportionnellement;
• thermistance, la résistance diminue (selon une loi logarithmique)
quand la tempé rature augmente;
• système rempli d’un fluide qui se dilate sous l’effet de la
température;
• capteur bimétallique qui se déforme avec la température,
• mesures optiques où la mesure du rayonnement infra-rouge permet
de déduire la température d’un objet
Les capteurs de température sont souvent insérés dans un puits de protection thermique
("thermowell"), ce qui permet de le remplacer sans interruption de production et le
protège des atmosphères corrosives.
5.5.2 Débit
• mesure de la chute de pression aux bornes d’une restriction; la chute
de pression aux bornes de la restriction est proportionnelle au débit
-
au carré (APression k Débit ),
1
Le coût de ces appareils varie de quelques centaines de dollars pour les appareils
simples, jusqu’à quelques milliers de dollars pour les appareils plus sophistiqués, par
exemple les analyseurs chimiques.
Gracieuseté de
Honeywell Ltée
Transmetteur de Transmetteur de
pression diffé rentielle niveau pression relative
5-33 Transmetteurs de pression et de niveau.
5.6 Exercices
érature la
1 - Quelles sont les conditions idéales pour obtenir une mesure de temp
plus exempte de retards et de constantes de temps quant à :
type de fluide
vitesse du fluide
i
surface du capteur
masse du capteur
2 - Expliquez la signification de :
inexactitude
répétabilité
3 - Un aéroglisseur est un véhicule qui se déplace sur coussin d’air, c’est à dire --
qu’il est supporté par une couche d’air au lieu d’avoir des roues. L’air est insufflé
sous la coque par des jets dirigeant l’air vers le centre. Une jupe flexible retient
l’air sous la coque.
-
Un de ces véhicules traversant La Manche entre la France et la Grande Bretagne
a les caractéristiques suivantes :
• longueur 60 mètres,
• largeur 30 mètres.
-
Quelle pression doit on maintenir sous la coque pour soulever le vé hicule?
(On suppose que le véhicule est rectangulaire)
6 - Un patineur artistique exécute une figure sur la pointe de son patin. Si le patineur
2
pèse 50 kg (50 kg x x 9,8 m/s = 490 N) et que la pointe (forme circulaire) a
un diamètre de 2 mm, quelle est la pression exercée sur la glace?
Charge 10 000 N
Diamètre
Diamètre 10 cm
Huile
I
I
Charge 10 000 N
Diamètre 2_sm
P
Diamètre 10 cm
Huile
= po H2O A Ü H2O
i
4 po Hg vac = PSI A = mm Hg
kPa = mm H2O
50 kPa PSI = po Hg A
Ü H20 = po H2O vac
10 - Une colonne remplie d’huile ayant une densité de 0,8 mesure 60 cm de hauteur
et est graduée en cm d’eau. Quelle est la pression maximale que l’on peut lire
avec cette colonne? Quelle est la distance réelle entre chaque entier sur les
graduations?
T
10 m
H max — 4 m
20 mA
4 mA
-
13 Donnez l’étalonnage du transmetteur de niveau suivant pour que le signal de
sortie de 4 à 20 mA corresponde au niveau demandé.
—
H max 7 m «
w*âSï £
gt§§§
20 mA
4 mA
H max — 9 m
4X0,8
v
•
I
20 mA
4 mA
H^ ~ de
*4!
1
£
;
wm* P
«
XJ
e
6-É lémcnts .2
terminant «
3
HD
7-Éléments de g
+
technologie
341 -
Chapitre 6 Eléments terminaux
6.1 Introduction
6.1 Introduction
Dans la plupart des procédés industriels, la grandeur manipulée est le dé bit d’un
fluide. Aussi, dans la plupart des cas, l’élément terminal est une vanne actionnée
pneumatiquement. Ce type de vanne est semblable aux robinets des éviers domestiques,
mais le mouvement de l’obturateur est produit par un mécanisme plutôt que par la
main.
Quand un signal est appliqué, la pression exerce une force sur le diaphragme, ce qui
force le bloc métallique à descendre, entraînant la tige et l’obturateur. À mesure que
l’ensemble descend, le ressort est comprimé ce qui exerce une force vers le haut.
Quand les deux forces sont égales, le mouvement cesse. On obtient ainsi une position
qui est proportionnelle à la pression appliquée.
Pression appliquée
à la vanne
\ — Signal
pneumatique
Mesure position Symbole I.S.A.
Lv ~
1
Alimentation
- le mouvement,
• linéaire,
• rotatif,
- l’énergie utilisée par l’actuateur,
• pneumatique,
diaphragme souple,
vérin,
• hydraulique,
moteur,
vérin, S.-
• électrique,
) moteur c.c., c.a., pas à pas,
solénoïde;
- action,
.T.C.,
• air pour fermerTo("AClose
Air "), ATO
divergente;
- courbe débit/position,
• linéaire,
• égal pour-cent (logarithmique),
• ouverture rapide;
- type de vanne
• à obturateur ou clapet ("Globe"),
• à boisseau sphérique ("Bail Valve"),
• papillon ("Butterfly Valve"),
• à disque excentrique ("Eccentric Disk"),
• à guillotine ("Gâte Valve"),
• à membrane ("Saunders Valve"),
• à pincement ("Pinch Valve"),
• numérique;
- utilisation et conditions
• gaz, liquide, vapeur, suspension (exemple pâte à papier),
• pression, température,
• fluide corrosif, abrasif.
La figure suivante illustre les quatre principaux types de vannes et l’écoulement du
-
fluide dans celles ci.
1i
^ 88888888888888)
Ii
» I
Chacune de ces vannes a ses avantages et ses désavantages. Le coût est plus élevé
à mesure que le diamètre augmente. Le matériel utilisé pour les pièces internes et
le corps de la vanne peut aussi augmenter le coût; l’usage d’alliages spéciaux peut
doubler, voire tripler le coût d’achat.
-
L’utilisation d’accessoires spéciaux tels des systèmes anti bruit, des systèmes réduisant
les pertes d’énergie et des systèmes permettant l’utilisation des vannes dans des
conditions spéciales d’opération, peut augmenter les coûts de plusieurs milliers de
dollars. i
Coût _ Vanne de type
k$ "globe"ou à obturateur Vanne à boisseau
sphérique
15- Vanne papillon Vanne guillotine
10-
5 “
1 I r T r~T i r T i i i i i i i i i r
0 5 10 15 20 Diamètre
(pouces)
6-4 Prix des vannes de régulation les plus courantes.
.
6.3 1 Vanne de type "globe"
La vanne de type "globe" est la plus connue et la plus répandue lorsque le diamètre
est faible, soit de moins de 15 cm (quelques pouces). La figure suivante illustre une
telle vanne.
—- actuateur
;
;
l
— * corps de la vanne
support siè ge .
indicateur de position
échelle indicatrice corps de U vanne.
L’actuateur doit être choisi pour que les forces s’exerçant sur l’obturateur soient
négligeables par rapport à la force exercée par le diaphragme.
.
6.3 2 Vannes rotatives
Les autres vannes les plus courantes sont les vannes rotatives. Ces vannes sont
jusqu’à
particulièrement utilisées pour des diamètres allant de quelques centimètres
plus de 1 mètre dans certains cas.
pandue. En
Parmi les vannes rotatives, la vanne à boisseau sphé rique est la plus ré
tent
effet sa simplicité et la facilité d’obtenir des formes différentes d’ouverture permet
de rencontrer les besoins d’une foule d’applications.
Gracieuseté
-
Neles Jamesbuiy
Canada Ltée.
!- ,
Gracieuseté
Fisher Controls.
Si un fluide est poussé dans une conduite avec une énergie donnée, cette énergie se
retrouve sous deux formes, soit l’énergie potentielle qui dé pend de la pression et
l’énergie cinétique qui dépend de la vitesse .
Ep = mgh ,
Dans le cas d’un fluide, on ne parle pas de masse mais de masse volumique, et, la
hauteur est la pression exprimée en hauteur de colonne de liquide. On observe que
l’énergie potentielle est directement proportionnelle à la pression.
£p = kP
où : Ep est l’énergie potentielle,
k est une constante,
P est la pression.
irmv1 ,
Ek = 2
Dans le cas d’un fluide, on ne parle pas de masse mais de masse volumique. On
observe que l’énergie cinétique est directement proportionnelle à la vitesse au carré.
Ek = kv2
où : Ek est l’énergie cinétique,
k est une constante,
v est la vitesse.
Pression
Jî nergie totale
Jînergie potentielle
Énergie cinétique
Le débit dans une restriction est calculé à partir des équations de l’énergie. Seul le
résultat pour de l’eau est présenté ici :
<
Q = KA 2&
où : O est le débit en m3/s,
K est une constante,
A est la surface de la restriction en m ,
g est l’attraction gravitationnelle : 9,8 m/s2,
h est la hauteur (pression) en mètres d’eau
entre l’entrée et la sortie de la restriction.
La constante K dépend de la forme et de la géométrie de la restriction. La figure
suivante illustre la relation entre le débit et la pression, soit le niveau.
i
1m
8m
I
3,53 m3/h
-
6 10 Débit et chute de pression.
Si un fluide est poussé dans une conduite avec une énergie donnée, cette
énergie se
Lors de la sélection d’une vanne, les pertes sont calculées et la pression de chaque
côté de la vanne permet de déterminer la valeur de la restriction (capacité de la
vanne) qui permettra le passage du débit de fluide désiré.
*
\
Pertes
Pression
Énergie totale
Énergie potentielle
^Énergie cinétique
)
On observe que les résultats sont identiques à ceux obtenus quand les pertes étaient
négligées; sauf que l’énergie potentielle, et conséquemment la pression, ne retrouvent
pas la valeur qu’ils avaient avant la restriction.
Les pertes dans la restriction (ou dans la vanne) occasionnent des coûts
supplémentaires d’énergie.
Vaporisation
Si la pression diminue trop dans la vanne, le liquide qui circule risque d’entrer en
--
ébullition, c’est à dire qu’une portion du liquide se change en vapeur. En effet, la
pression étant très basse, le liquide passe à l’état vapeur puisque les molécules quittent
aisément le liquide. Ce phénomène appelé vaporisation est indésirable puisqu’il
consomme une quantité d’énergie importante et que l’intérieur de la vanne se détériore.
Quand une vanne produit de la vaporisation, le liquide dans la conduite émet un son
semblable à celui que produit la friture d’une pièce de viande dans un poêlon.
Pour éviter la vaporisation, la géométrie des vannes est modifiée. Lors de la sélection
d’une vanne, la vaporisation doit être éliminée, par exemple en choisissant un autre
type de vanne adéquat.
Cavitation
Si la pression dans la vanne remonte plus haut que la pression de vaporisation, les
bulles de gaz retournent à l’état liquide très rapidement; ce phénomène s’appelle la
cavitation. La cavitation consomme une quantité d’énergie importante et l’intérieur
de la vanne se détériore. La cavitation est beaucoup plus grave que la vaporisation
puisque les énergies en jeu sont beaucoup plus importantes et que les dommages à
la vanne sont ainsi beaucoup plus importants.
Quand une vanne cavité, le liquide dans la conduite émet un son semblable à celui
que produirait des cailloux circulant dans une conduite métallique.
Pour éviter la cavitation, la géométrie des vannes est modifiée afin que les changements
de pression soient graduels.
Brait
La vaporisation et la cavitation produisent beaucoup de bruit. Aussi, lorsqu’un gaz
circule dans une conduite et que la vitesse est trop grande, un bruit de sifflement
rgi par des lois strictes et ne peut être dépassé.
est émis. Le niveau de bruit est é
s Lors de la sélection d’une vanne, la présence du bruit doit être éliminée à tout prix,
par exemple en choisissant un autre type de vanne ayant une géométrie différente
ou ayant des accessoires appropriés.
Q = CV <ÂP ,
où : Q est le débit en USGPM,
CV est la conductance de la vanne,
AP est la chute de pression entre l’entrée
et la sortie de la vanne en PSI.
APi Q?
AP2 = Q } '
-
si on extrait la racine carrée, on trouve : Q CV V AP .
Le CV est donc une valeur de conductance quand la vanne est entièrement ouverte.
Les vannes de 1 pouce par exemple ont des CV entre 5 et 15. D est possible d’obtenir
des vannes ayant des CV aussi faibles que 0,000 01 et aussi élevés que 300 000,
la
vanne ayant alors un diamètre de 2 mètres.
Par exemple, dans la figure ci-dessous, on désire un débit de 100 USGPM quand
la chute de pression aux bornes de la vanne est de 16 PSI, quel est le CV?
eau
100
USGPM
AP = 16 PSI -
100
On obtient le CV à partir de : Q = CV V AP ; d’où, = CV = = 25.
Si le liquide est diffé rent de l’eau, il faut modifier légèrement la formule pour prendre
en charge la différence de la masse volumique, et on obtient :
e = cv Dr
» où Dr est la densité relative, soit le rapport de la masse
volumique du liquide par rapport à celle de l’eau.
Les formules utilisées pour les gaz et les vapeurs sont plus complexes.
—-
*’ Y
Quand une vanne est installée dans un procédé, la relation entre le débit et le signal
appliqué devrait être proportionnelle . Malheureusement, selon les conditions du
procédé, cette relation n’est pas toujours idéale.
Pj = hi
P2 = h2
Dans une telle installation, à mesure que l’obturateur se déplace, l’ouverture par où
s’écoule le liquide augmente, ce qui augmente le débit proportionnellement à la section.
D suffit que la forme de l’obturateur soit appropriée pour que la section augmente
linéairement.
Q = KA' [ 2gh = kA
(si h,la chute de pression aux bornes de la vanne, est con st an te).
Laformederobturateurquipermetd ’obtenirunesectionquiaugmentelinéairement
est illustr ée à la figure suivante.
% CV
Position
è
I
pertes Oc U cooou f r
/K
Pp
î
Pertes dans la pompe
*
d ébit
perles
AP
/K / \
dans 1a conduite
1 »
d ébit d é bit
-
La figure 6 15 illustre un procédé simple.
La pression de sortie de la pompe varie avec le débit ainsi que les pertes dans la
conduite et les raccords. La pression aux bornes de la vanne est donc égale à la
pression de la pompe moins les pertes; cette pression diminue à mesure que le débit
augmente.
La courbe caractéristique installée d’une vanne est donc très différente de celle qui
prévaut quand la vanne est sous une pression constante. En effet, puisque la pression
aux bornes de la vanne n’est pas maintenue constante, l’augmentation du débit lorsque
l’obturateur se déplace, sera différente de ce qu’elle serait si la pression était
constante.
Débit %
100
80
60
40
20
o H 1 h +
0 20 40 60 80 100 y.
dé placement
La courbe caracté ristique installée d’une vanne est la relation débit/signal d’une vanne
installée dans un procédé. Il faut tenter lors de la sélection d’une vanne, d’obtenir
une courbe caracté ristique installée qui est linéaire.
Une vanne ayant une caractéristique inhérente linéaire est utilisée quand la chute de
pression aux bornes de la vanne est approximativement constante. Si tel n’est pas le
cas, il faudra utiliser une courbe caracté ristique inhérente qui est différente.
Ainsi, Hans une telle vanne, le gain de la vanne est proportionnel au débit.
-
Si la vanne utilisée est logarithmique (égal pour cent), la courbe caracté ristique
installée sera approximativement linéaire, si la chute de pression aux bornes de la
vanne diminue quand le débit augmente.
Seule, la vanne a un gain qui augmente avec le débit alors que le procédé a un gain
qui diminue (la pression diminue) avec le débit.
-
La figure 6 17 illustre la caractéristique installée de la vanne.
D /\
“"
100
caract éristique installée
80
60
40
constante
0 + + + »
0 20 40 60 80 100 %
déplacement
- linéaire,
- ouverture rapide ("quick opening"),
- égal pour-cent ("equal percentage").
Dans les vannes à obturateur ("globe valve") la courbe dépend de la forme du siège
et de l’obturateur alors que pour les vannes papillon, les vannes à disque excentrique,
à boulet sphérique (" bail valve"), à bouchon rotatif, la caracté ristique se rapproche
-
de égal pour cent en géné ral. Il est cependant possible de modifier certaines de ces
vannes pour en modifier la caractéristique.
Débit % / \
80
60 Linéaire
40
20 Égal pourcent
0 .
*/
déplacement
-
Enfin, la vanne égal pour cent est la caractéristique la plus connue et la plus utilisée.
--
Cette caractéristique est de type logarithmique c’est à dire que le débit augmente
très peu au départ, mais à la fin de la gamme, l’augmentation de débit est élevée.
La caractéristique de la vanne est donnée pour une chute de pression constante à ses
-
bornes tel qu’illustré par la figure 6 18.
-
Lors du choix d’une vanne, on essaie de compenser la non linéarité du procédé due
aux éléments physiques pour rendre le gain de procédé linéaire.
AP = varie beaucoup
Débit \
0.»
.
Oê
0.7
o.o
0J5
0.4
0,3
0.2
0.1
0
0 20 40 60 00 100
Signal
6-19 Caractéristique installée, vanne linéaire.
On observe que la caracté ristique inhérente de type linéaire est appropriée quand la
chute de pression aux bornes de la vanne varie très peu seulement.
On observe que la caractéristique inhé rente de type égal pour-cent est appropriée
quand la chute de pression aux bornes de la vanne diminue lorsque la charge
augmente.
Les règles suivantes sont indicatives. Pour choisir adéquatement la vanne nécessaire
à une installation, il est nécessaire de consulter les manuels pertinents fournis par
les manufacturiers.
Courbe caractéristique
Chute de pression aux
Condition inhérente la plus
bornes de la vanne :
adéquate
A P constante linéaire
si à la charge
maximale, Ap est plus
linéaire
grande que 20% de la
Ap à la charge minimale
A P diminue si la
charge augmente si à la charge
maximale, Ap est plus
petite que 20% de la -
égal pour cent
(cas le plus fréquent)
Ap à la charge
)
minimale
si à la charge
maximale, Ap est plus
linéaire
petite que 2 fois celle à
A P augmente si la la charge minimale
charge augmente si à la charge
maximale, Ap est plus
ouverture rapide
grande que 2 fois celle
à la charge minimale
373 -
Chapitre 6 Elé ments terminaux
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé.
- -
En pratique, environ 90% des vannes sont de type égal pour cent puisque le cas ren
contré est souvent une chute de pression qui diminue beaucoup avec l’augmentation
de la charge.
Le schéma suivant permet d’illustrer ces règles de sélection.
Charge
6-21 Sélection de la caractéristique d’une vanne.
-
Aussi, la plage dynamique des vannes égal pour cent est plus stable même si la
résolution (signal le plus petit auquel réagit la vanne) varie.
En pratique quand on sélectionne une vanne, on choisit une capacité maximale plus
grande de 20%. Cependant, une foule d’installations ont une capacité maximale non
pas de 120% des besoins mais de 200 et même 500%. En effet, le concepteur a
ajouté 20% mais son patron, l’acheteur et le vendeur ajoutent tour à tour une marge
de sécurité. Les installations ont alors une résolution et une plage dynamique reliées
à la capacité maximale donc pauvre par rapport à la capacité nécessaire.
Sachant ceci, pour diminuer l’effet d’une mauvaise sélection, on préf ère utiliser des
-
vannes égal pour cent qui seront utilisées à très faible capacité mais à un signal
-
moyen. Par exemple, une vanne égal pour cent recevant un signal de 80% n’a pas
encore atteint 50% de son débit.
Une vanne surdimensionnée produit un gain de procédé peu constant (non linéaire)
puisque la compensation ne s’effectue que sur une faible portion de la courbe. Une
vanne surdimensionnée provoque aussi un gain de procédé élevé. Si un signal est
envoyé à la vanne, un fort changement de débit en résulte. Le gain du régulateur
devra donc être faible. Les défauts de la vanne (hysté résis et autres) prennent de
l’importance et détériorent les performances de la boucle.
Lors de la sélection d’un actuateur, les points suivants sont considé rés :
• force nécessaire
pression disponible,
diamètre du diaphragme ou du vérin,
gamme d’utilisation,
ressort,
• vitesse de fermeture/ouverture,
• position au repos,
• compatibilité des matériaux avec le milieu environnant,
• action,
• mouvement requis
linéaire ou rotatif,
déplacement,
présence d’un positionneur.
I • positionneur,
• régulateur de pression,
• convertisseur I/P,
• interrupteurs de fin de course,
• transmetteur de position,
• système d’entrebarrage
ou fermant la vanne dans certaines conditions),
(bloquant ouvrant
,
• volant manuel,
• manomètres, indicateurs.
Cette vanne est inappropriée pour les fluides contenant des particules en suspension,
mais pour des liquides et des gaz sans particules, elle est très performante bien que
dispendieuse.
Dans les deux cas, la caractéristique inhérente et celle installée sont les mêmes et
les temps de délais associés varient selon la fréquence utilisée.
"N
.10.2 Régulateur de vitesse d’un moteur
De plus en plus, les signaux de sortie des régulateurs sont utilisés pour commander
la vitesse d’un moteur entraînant une pompe, un ventilateur, un convoyeur.
-
L’élément correcteur est alors lui même une boucle de régulation (entraî nement à
vitesse variable, "drive") qui se stabilise en un temps donné.
R éponse
• vn grand siQnal
R épons# » *gnai
>
temps
Ce qu’il est important de remarquer ici, c’est que si le changement est grand, alors
X vame ~ Tmax. Par contre, pour de petits changements, la constante de temps
équivalente est : Xvanne ~ klmax.
Le Xmœt dépend du débit que peut fournir l'appareil qui alimente la vanne (I/P,
amplificateur ou autre), de la course de l’actuateur et de la surface du diaphragme
ou piston. Souvent le temps nécessaire à faire diminuer la pression dans l’actuateur
est diffé rent du temps pour la faire augmenter.
La liste des valeurs de la page suivante indique le Xmax. de quelques vannes dans
certaines conditions.
a o
3 g t:
1
s 2 8 gw
(D
'
Alimentation
K e
g Pi, £
CJ
C/3
t i t i t i t i t i t I
Diaphragme
100 M 6-22 335 5 6 Al 01 Al 4 Ai M 06 0 02
-
215 4, 13 6 21 510 14 16 M 5 6 11 0,25 3,33 M M 0
105 0,75 3- 15 167C 2,7 06 02 M LO 01 0,08 0,32 M 03 0 0
156 0,75 3- 15 250C 4 M 03 07 M 05 0,12 0,45 02 M 0 0
220 2,00 3- 15 126C 12 12 04 OO Ai 8 ,0 0,20 1.31 05 02 0 0,22
310 2,00 3 - 15 165 C 16 16 0,6 2,4 7 11 03 05 0,7 05 0 0,25
450 2,00 6 -26 450C 27 29 2,2 5,5 12 19 0.9 Al M 2,9 0, 1 06
Piston
17 0,75 60 03 0,2 05 M 0, 13 0, 13 0,22 0,07 0,01 0,02 0 0
56 0,75 60 00 07 07 02 0,4 0,5 0,74 0, 13 0,05 0,07 0 0
222 2,0 60 10,5 7,5 10,2 3 4,6 0,5 4,45 M 0,48 0,75 0,46 0,32
222 4,0 60 21 15 3,5 3 9,2 10 1 ,53 2,0 0,95 05 0, 16 0,32
.12 Exercices
>
1 - Indiquez sur les vannes suivantes le type de défaillance : FC, FO, FL, FI.
Indiquez aussi l’action de la vanne : ATC ou ATO.
LÀ
1 1
6-23 Vannes de l’exercice 1.
2 - -
Pourquoi devrait on tenter d’obtenir un gain de procédé constant lors de la
sélection d’une vanne de régulation? ü
r *
Chute de pression
aux bornes de la vanne Débit d’eau CV
ouverte à son maximum
30 PSI 13
250 kPa 100 L/min
300 kPa 200 L/min
12 USGPM 8
{ >3
Les courbes de pression en fonction du débit sont données à la page suivante. Notez
que les échelles de pression ne sont pas toutes identiques.
Tel qu’installé, le débit est d’environ 30 USGPM quand l’ouverture de la vanne est
maximale. La vanne est sélectionnée de telle sorte que le débit maximal est atteint
quand la vanne reçoit un signal de 100 %.
6.12 Exercices
*N
"N
N.
USGPM
USGPM
USGPM
385 -
Chapitre 6 Elé ments terminaux
Introduction à l'instrumentation
et à la régulation de procédé.
CV=
CV=
-
Quel CV recommanderiez vous si le fournisseur habituel de l’usine vous propose les
valeurs suivantes? 3,2 5,5 7,9 12,8 14,3 18,1 32,2 54,1 87,2
(à 60 USGPM)
CV=
Expliquez votre réponse.
.
6.13 Notes e observations personnelles
f
^
I
r
\
^
l'Introduction *
-"r‘i <1
?£
_ 5-Introductioo
ïl » eu
**** -B O
a
«-Éléments .2
terminaux M
Jf
7- É!émciits de Pi
technologie
389 -
Chapitre 7 Elé ments de technologie
7.1 Introduction
U Introduction
.
M l Technologies utilisées
En milieu industriel, les appareils utilisent différentes technologies afin de réaliser
les fonctions nécessaires à l’automatisation et à la gestion de la production.
• mécanique,
• pneumatique,
• électronique,
• numérique (incluant la programmation).
L’ordre de la liste ci-dessus correspond au développement historique des appareils.
Les appareils modernes sont presque toujours numé riques, ce qui permet des
performances accrues, des fonctions plus élaborées, une fiabilité plus grande et des
coûts moins élevés.
Dans les appareils pneumatiques, une force ou un dé placement est converti en une
pression. Cette pression, lorsque lue par un autre appareil, est une image de la grandeur
correspondant à la force ou au déplacement.
Dans les appareils électroniques, une grandeur est convertie en une tension ou un
courant. Un appareil mesurant cette tension ou ce courant dé termine ainsi la grandeur
qui a été convertie.
Enfin, H ans les appareils numériques, la grandeur à mesurer est convertie en une
série de chiffres qui sont par la suite transmis sur un canal de communication.
et à la régulation de procédé
Les appareils, peu importe leur technologie, communiquent entre eux presque toujours
en utilisant des signaux standardisés.
Les appareils les plus fréquemment rencontrés remplissent les fonctions suivantes :
• transmetteur,
le transmetteur émet un signal normalisé
proportionnel à la grandeur mesurée,
• indicateur,
• enregistreur, i
• régulateur,
• convertisseur,
le convertisseur permet de convertir un
signal analogique d’un standard à un autre,
• relais de fonction, conditionneurs de signaux,
les relais de fonction et les convertisseurs de
signaux permettent de caractériser un signal
ou d’effectuer des opérations mathéma
tiques sur un ou plusieurs signaux,
-
• interrupteur,
• élément terminal.
Fréquemment, les appareils, particuliè rement ceux utilisant la technologie numé rique,
réalisent plusieurs fonctions.
La valeur des signaux analogiques est proportionnelle à l’information que l’on désire
transmettre. Un signal numé rique représente l’information à transmettre sous la forme
d’un nombre binaire ou d’une valeur codée. Un signal numérique ne peut prendre
qu’un nombre fini de valeurs.
circuit de conversion
_ signal
de sortie
r\. D^
détecteur de
mouvement capsule métallique
Phaule Pbasie
• transmetteurs
pression, pression différentielle, débit, niveau, tempé rature, pH,
humidité, ...
• vannes
certaines vannes sont munies d’un transmetteur de pression, de
débit, de température, d’un régulateur PID, d’alarmes, ...
• positionneurs
certains éléments terminaux sont munis d’un dispositif qui vérifie
que la position de l’élément terminal est bien celle correspondant au
signal de commande,
• convertisseurs et relais
les convertisseurs I/P, les appareils permettant des calculs
mathématiques, . ..
• régulateurs
les régulateurs numériques disposent d’une foule de fonctions qui en
font dans certains cas, de véritables ordinateurs,
• etc.
• autodiagnostic,
• calculs,
--
• linéarisation et caractérisation,
*
N
• compensation des grandeurs d’influence,
• étalonnage automatisé, changements d’échelle,
• alarmes,
• détection d’erreurs, détection de dysfonctionnement,
• banque de données (dates de mise en service, datesés,d..’é)talonnage,
d’entretien, adresses des fournisseurs, particularit . ,
• tests,
• historiques, tendances,
• mesures supplémentaires,
• capteurs multiples pour augmenter la plage dynamique,
• communications numériques, plusieurs appareils reliés sur une
même paire de fils, etc.
Les appareils numé riques ont des performances accrues puisqu’il est possible de
caractériser la mesure et de compenser les grandeurs d’influence.
i
Par exemple, un transmetteur de pression diffé rentielle contient une capsule pour
détecter la différence de pression. La déformation de cette capsule soumise à une
différence de pression n’est pas parfaitement linéaire.
395 -
Chapitre 7 Eléments de technologie
inuoaucuon a i instrumentation
et à la régulation de procédé
La plupart des manufacturiers offrent des appareils intelligents et dans la plupart des
cas, le prix est semblable à celui d’un appareil conventionnel.
r.2.1 Introduction
Le tableau suivant donne les principaux signaux utilisés en milieu industriel pour
transmettre les grandeurs mesurées et les signaux de commande. Les signaux inscrits
en caract è res gras sont des standards d’I.S.A . ou des standard de fait
interaationallement reconnus.
0% 100 % unités
3 15 PSI
pneumatiques pression 20 100 kPa
0,2 1,00 Bar
1 5
courant 4 20 mAcc
10 50
Analogiques
0 :
.
5
tension 1 5 Vcc
0 10
électriques
am plitude
onde
fréquence
sinusoïdale
phase
modulation amplitude
fréquence
impulsions
phase
durée
amplitude
modulation fréquence
phase
Numériques impulsions codées
privé
protocole de communication
public
-
standard SP 50 (en cours d’élaboration)
Seul les signaux numé riques n’ont pas besoin de cette astuce puisque des codes de
vérification d’erreur y sont toujours insérés. Ces codes d’erreur permettent de rejeter
tout signal qui contient des valeurs fausses.
Le signaux analogiques, quant à eux, sont sensibles au bruit et le signal reçu risque
de contenir de fausses informations. Des précautions doivent être prises lors du câblage
et de l’installation des appareils. Tel qu’on le verra, les signaux de type courant
offrent une immunité au bruit qui est très élevée.
Dans cette section, il ne sera traité que des signaux analogiques de type pression,
courant et tension. Dans la section suivante, les signaux numé riques seront abordés.
n KPa PSI V mA
4095 100 15 5 20
"\
-
\
2048 60 9 3 12
0 20 3 1 4
0 20 40 60 80 100 (%)
399 -
Chapitre 7 Eléments de technologie
et à la régulation de procédé
.
7.2 2 Conversion de signal
Pour convertir un signal standard en pour-cent, il faut déterminer la proportion de
la plage qui correspond au signal : il faut donc réaliser une règle de trois mais en
n’oubliant pas que le tout n’est pas calculé à partir de zéro.
mA
30
y4 ^
16
y -*
4 I I I I >
100 (% l
-
la plage occupée par le signal soit : 10mA 4 mA = 6,0 mA,
la plage maximale possible soit : -
20mA 4 mA = 16,0 mA,
la proportion occupée
par le signal : 6 mA / 16 mA = 0,375 ,
= 37,5 %.
-
y m x + b, où y = variable dépendante,
x = variable indé pendante,
m = pente,
-
b décalage.
-
La valeur en pour cent est donc :
'“-'âSP * - ;
Le processus inverse est semblable. Par exemple, pour obtenir la valeur correspondant
à 30% d’un signal de 4 à 20 mA, il faut déterminer :
-
Par exemple, sur la figure 7 28 , l’équation est :
-
y yo%
- vo% x 100 ,
X m)
V100%
y
_
x (V10 % v0%) + V 0 %, = 0,16 x + 4,
°
où : x as pourcentage,
y signal standard,
V 100 % = valeur du signal standard à 100 %,
v o% - valeur du signal standard à 0 %,
0,16 mA 1,6 mA 16 mA
pente = m 1 % “ 10 % “ 100 % ’
décalage= b 4 mA =y ( 0 ).
.
7.2 3 Math ématiques du pour cent -
Une fois les conversions entre un signal standard et le pourcentage équivalent
déterminées, il est possible d’effectuer n’importe quel calcul réalisé sur un tel signal.
Il faut se rappeler que, peu importe les calculs effectués, le signal ne sert que de
support. Par exemple, si un appareil extrait la racine carrée d’un signal de 8 mA, la
1 l
ré ponse ne sera certainement pas (8 mA) /4 = 2.83 mA /4. Pour déterminer le <
-
résultat, il faut plutôt convertir en pour cent, effectuer le calcul, puis reconvertir en
signal standard .
Par exemple,
8 mA = -
( 8 mA 4 mA ) / 16 mA = 0,25 = 25 / 100 ,
1 / 4,
25%.
1
et : ( 0,25 ) /4 = 0,5 50 % ,
12 mA,
1/4
( 25 /100 ) = 5 /10 50 /100 ,
50% ,
12 mA,
1
( 1 / 4 ) /4 = 1/2 50 % ,
12 mA.
1
Donc : ( 8 mA ) /4 = 12 mA .
1
(25 %) /4 = V^/loo = 5AO = 50 %
Si l’appareil reçoit plusieurs signaux, la procédure est la même. Il vaut mieux tenter
de raisonner plutôt que de se lancer dans de multiples formules.
-
Pour convertir les unités d’ingénierie en pour cent, il faut déterminer la proportion
de la plage qui correspond au signal : il faut donc réaliser une règle de trois mais
en n’oubliant pas que le tout n’est pas calculé à partir de zéro.
5 n ? n 45 m
^
4 mA
|
10 mA
la plage occupée par le signal soit : 10 mA
la plage maximale possible soit :
-
20 mA -
4 mA
4 mA
j
20 mA
=
=
6 mA,
16 mA,
la proportion occupée
par le signal : 6 mA / 16 mA = 0,375,
soit = 37,5 %;
la plage de la mesure : -
45 m 5 m = 40 m,
la plage occupée en unités
d’ingénierie : 40 m x 0,375 = 15 m,
le niveau réel : 5 m + 15 m = 20 m.
Le processus inverse est semblable. Par exemple, pour obtenir la valeur correspondant
à un niveau de 20 m, il faut déterminer :
la plage de la mesure : -
45 m 5 m 40 m,
7.2.5 Conclusions
Les signaux analogiques vont être graduellement remplacés par des signaux
numériques. Toutes les installations actuelles ne seront cependant pas converties.
405 -
Chapitre 7 Eléments de technologie
et à la régulation de procédé
• simplicité,
• les installations actuelles sont déjà câblées de cette façon,
(plus de 95 % des installations en 1993)
Ceci est possible en modulant un signal numérique en fréquence qui est superposé
au signal analogique; il est alors possible d’utiliser en même temps un signal
analogique et numérique. D est aussi possible de relier quelques appareils sur la
même paire de fils; seul le signal numérique est alors utilisé.
• la vitesse de communication,
• l’immunité au brait,
• la validation du signal par des codes d’erreur,
• les qualités exceptionnelles de la mesure
( exactitude, répétabilité, ...),
• rcents qui
les signaux compatibles aux systèmes é
sont presque tous numériques,
• plusieurs signaux peuvent être placés sur le même
canal de communication.
-
Certains appareils utilisent les standards que l’on retrouve avec les micro ordinateurs
- -
soit : RS 232, RS 422, RS-485, IEEE-488 . Certains de ces standards sont de type
parallèle, mais la plupart sont de type sé rie. Ces signaux conviennent mieux à des
communications entre appareils de la salle de commande plutôt qu’entre appareils
de l’usine.
Les appareils numériques convertissent un signal en une série de nombres qui sont
par la suite fournis à un programme informatique.
Cette conversion est effectuée à intervalles fixes. Chaque nombre est appelé un
échantillon et le temps entre deux échantillons est appelé la période d’échantillonnage
ou temps de scrutation.
Ainsi, à moins que le temps d’échantillonnage ne soit très court, le signal numérique
est différent du signal réel. Malheureusement, si le temps d’échantillonnage est très
court, le nombre d’échantillons est élevé et les traitements (calculs, emmagasinage
en mémoire, lissage de courbe, ...) à effectuer sont nombreux.
Signal continu
A
Filtre
Échantillonne ur
A/N
valeurs
numérisées
409 -
Chapitre 7 Elé ments de technologie
.
IUVUUVUUII U I I1UUUI1IV IIUIUU1I
et à la régulation de procédé
Quant un système numérique fournit un signal analogique, les valeurs numériques
sont donn ées à un circuit qui maintient la valeur entre chaque échantillon.
Généralement, un filtre permet d’adoucir l’escalier. La figure suivante illustre un tel
appareil.
125, 132, 144, ... 139
O°°°O o
Valeurs
o ° 0 O
Oo o O o o
° ° oo °
o 0 oO
O O O
num ériques
o ±
O
Conversion N/A
O
Maintien de la
valeur
Filtre
I
Signal analogique
Td ajouté = h2
où T, pé riode d’échantillonnage.
TJ1
signal réel
/
signal mesuré,
"vu" par l’appareil
ième
Les appareils ont un filtre analogique (premier ordre ou actif de n ordre) à l’entrée
pour éliminer le bruit et les composantes de haute fréquence. Ceci est essentiel pour
que le signal numérisé soit une image valable de l’entrée. En effet, si des composantes
de haute fréquence sont présentes, le signal numé risé risque d’être interprété
faussement.
Un programme est parfois ajouté pour interpoler le signal échantillonné entre les
points (adoucir le signal en réduisant l’escalier) et un autre programme qui calcule
la fonction d’un filtre numérique à l’entrée.
Ces filtres ont un effet négligeable si le rapport entre le temps de délai du procédé
et la période d’échantillonnage est élevé (>20 fois) . Sauf pour les boucles très rapides,
ces effets sont négligeables.
Sortie
A\
+ H h
Entr ée
N
'.3.4 Choix de la fr équence d’échantillonnage
Le choix de la Séquence d’échantillonnage est théoriquement (théorème de Shannon)
d’au moins 2 fois la fréquence maximale (sinusoïdale) du signal à échantillonner.
En pratique, puisque le filtre d’entrée ne coupe pas parfaitement les hautes fréquences,
il est nécessaire d’échantillonner un peu plus rapidement.
"\
En milieu industriel, la plupart des phénomènes ont une période de plusieurs secondes.
Aussi, il est fréquent de rencontrer des appareils dont la période d’échantillonnage
est de 1 à quelques fois par seconde. Si les phénomè nes sont trop rapides, il faut
augmenter le rythme de scrutation et échantillonner plus rapidement.
Dans certains appareils, les signaux sont numérisés très rapidement, mais la valeur
fournie au programme ou algorithme est la moyenne d’un certain nombre des dernières
mesures. Cette façon de faire équivaut à filtrer la mesure et à donner au programme
une valeur adoucie.
Il faut donc être vigilant lorsqu’une grandeur mesurée par un appareil numérique
semble stable ou sans bruit, puisque les observations risquent d’être altérées.
.4 Raccordements
Signal de la mesure
irandeur
R égulateur
7 Transmetteur
Signal sortie
Enregistreur
0*0
7-33 Appareil pneumatique.
r
et à la égulation de procédé
Si aucune fuite n’est présente, l’air comprimé dans les tubes est à la même pression
peu importe l’endroit et il suffit de détecter la pression pour connaître le signal
produit par l’appareil qui a produit cette pression .
Pour régler la pression dans les tubes, l’amplificateur pneumatique injecte de l’air
dans le réseau de conduits (cet amplificateur a un débit maximal géné ralement exprimé
en C.F.M. soit "Cubic Feet per Minute") jusqu’à ce que la pression soit telle que
désirée. Une fois la pression atteinte, le tout redevient stable, le débit est nul, et la
pression est la même partout.
--
Puisque l’air a un poids, les régimes transitoires, c’est à dire le temps pour que la
pression se stabilise, ne sont pas nuis, et les conduits doivent être courts. De même,
pour que les fuites minuscules soient négligeables, les conduits doivent être courts.
D est d’usage courant d’utiliser des conduits courts, les longueurs maximales étant
de 100 à 200 mètres.
Un autre avantage du courant est que la résistance des fils ne modifie pas le signal
entre l’émetteur et le récepteur puisque les appareils sont placés en série et que le
courant est le même partout.
- -
Le standard est de 4 20 mA mais la plupart des appareils ont une entrée de 1 5 volts;
il suffit alors de placer une résistance de précision de 250 ohms pour que le courant
- -
de 4 20 mA génère une tension de 1 5 volts aux bornes de l’appareil. Certains
appareils ont une résistance à l’inté rieur, mais la plupart nécessitent une résistance
externe.
Ceci est avantageux puisqu’il est alors aisé de placer en parallèle des appareils voisins.
Aussi, en changeant la valeur de la résistance, il est possible d’adapter l’appareil
aux autres signaux standard tels :
• -
4 20 mA (une résistance de 250 ohms permet
-
d’obtenir 1 5 V),
• -
1 5 mA (une résistance de 1000 ohms permet
d’obtenir 1-5 V),
• -
10 50 mA (une résistance de 100 ohms permet
-
d’obtenir 1 5 V).
417 -
Chapitre 7 Eléments de technologie
î uuuuuiuuii a i illouliiiiciiuiuuii
et à la régulation de procédé
• boucle de courant :
circuit série composé de plusieurs ap -
pareils et dont un des appareils impose
le courant de la boucle;
• rgulation :
boucle de é
ensemble des appareils permettant de
réguler une grandeur, généralement,
une telle installation contient au moins
deux boucles de courant soit :
celle de la mesure,
celle de l’élément terminal
Alimentation
électrique
1 ~
Grandeur
+ ~|+ Enregistreur - 1 + IMicateur T | -
+
Système
Transmetteur
d’alarme
\/
Charge ( Cl )
Par exemple, si le manufacturier spécifie que la charge maximale est de 1200 ohms,
ceci signifie que la tension maximale que peut bâtir la source de courant est de 24
volts.
E = 20 mA x 1200 Q = 24 volts.
E = 2 4 V / 1500 Çl 16 mA.
Ainsi, pour des valeurs faibles de la mesure, le signal sera exact, mais au delà de
75 % de la mesure (16 mA), le signal demeurera fixe à 16 mA.
Ainsi, au lieu de brancher le transmetteur sur une alimentation électrique afin qu’il
fournisse un courant, le transmetteur autoalimenté règle le courant de la boucle où
il est raccordé.
— — Enregistreur — Indicateur +
Grandeur
Système
Transmetteur d’alarme
+
Source de tension
rgulation de procédé
et à la é
R (P)
-?
r
1000 m m
m
ss M
m n
m m M
700 n m m m
m m m
500
m Zone d’utilisation m
/ m m u m
yüi m m m
/ m m m m m
9 M B M m m
m m n m m n
m m u
T T
Vt min 24 V Vlmax
10 20 30 40
E (V)
et à la régulation de procédé
0i
i
LT r
i
i
0
7-37 Schéma de principe simple.
Ün schéma de principe n’indique pas si les appareils sont branchés par un signal
courant ou tension, et encore moins le type de raccordement utilisés. Les liens pointillés
indiquent seulement que le signal est électrique et de type analogique.
Alimentation Alimentation
électrique électrique
Signal de la mesure
Transmetteur R égulateur
Niveau
î
Signal sortie
Enregistreur
Convertisseur
Alimentation ()
i/ p
pneumatique
H
Signal vers la vanne
Alimentation
électrique
Signal de la mesure
i
Niveau Transmetteur
-It
h,
R égulateur
I‘ -
2. I V, : I -t
l l ° .
i Signal sortie
11 s 3 mA
12 : 1 à 17 mA
Enregistreur
Convertisseur
Alimentation 0 i /p
pneumatique
b
Signal vers la vanne
On observe sur le schéma précédent que le transmetteur est alimenté par la source
incluse dans le régulateur. Les appareils de la boucle de mesure sont tous en sé rie
avec cette source.
F
Gracieuseté de Honeywell Ltée
7.5.1 Introduction
L’étalonnage des appareils consiste à comparer la mesure d’un appareil avec un
standard, un étalon. Le ternie étalonner est l’équivalent français de " calibrate";
t
calibrer, utilisé dans ce sens est un anglicisme et devrait être évité.
Lorsqu’un appareil doit être étalonné, les étapes suivantes doivent être suivies :
Les sections suivantes expliquent les méthodes, les procédures, la théorie et les
techniques permettant de réaliser correctement l’étalonnage des appareils industriels,
qu’ils soient de type mécanique, pneumatique, électronique ou numérique.
-»
*
Mécanismes
et/ou Indication
Grandeur^
^ Capteur Circuits électroniques
et/ou
- Transmission
Autre
Programmes
Réglages
7-41 Diagramme bloc d’un appareil.
* • .
429 Chapitre 7- Eléments de technologie
Introduction à l 'instrumentation
et à la régulation de procédé
Un appareil dont le résultat ou signal de sortie est inadéquat peut présenter trois
types d’erreur :
Dans la plupart des appareils, les réglages interagissent entre eux. Aussi, pour obtenir
un étalonnage adéquat, il importe d’utiliser une méthode convergeant vers une solution .
Pour ce, il importe de bien identifier les erreurs en jeu lors de l’étalonnage d’un
appareil .
Par exemple, un manomètre bien étalonné, où on enlève l’aiguille que l’on replace
ensuite 5 divisions plus loin aura toujours une avance de 5 divisions. Ce déplacement
de l’aiguille est une erreur de zéro puisque l’écart est toujours de 5 divisions.
Sortie
Avec erreur
de zéro
Entrée
431 -
Chapitre 7 Eléments de technologie
Introduction à l 'instrumentation
et à la régulation de procédé
.
7.5 4 Erreur de plage ("span")
L'erreur de plage ou de sensibilité correspond à un appareil dont le comportement
est tel qu’il réagit trop ou pas assez. La sortie se déplace donc trop ou pas suffisamment
lors d’une mesure. Ceci correspond à une sensibilité inadéquate, donc à un décalage
qui n’est pas toujours identique.
Sortie
Avec erreur
de plage
Entrée
7-43 Erreur de gain ou de plage.
On observe que la pente est inadéquate. Cette erreur de sensibilité empêche la valeur
de départ d’être juste. Cette erreur de départ ne doit pas être interprétée comme une
erreur de zéro qui correspondrait à un décalage constant.
Sortie
Avec erreur
"N
de linéarité
Idéal
Entrée
En pratique, il est fréquent que plusieurs erreurs soient présentes en même temps.
Dans un tel cas, il est préfé rable de tenter d’identifier l’erreur qui est la plus importante.
En effet, si le type d’erreur est identifié, l’étalonnage sera grandement simplifié.
433 -
Chapitre 7 Eléments de technologie
Introduction à l ’instrumentalion
et à la régulation de procédé
La figure suivante illustre un appareil où les trois types d’erreur sont présents.
Entrée
• électronique
changer le rapport des résistances de
rétroaction en variant une des résis
tances,
-
• numérique
multiplier/diviser par un nombre.
Correction de la linéarité
• mécanique
modifier les angles d’un système de
bras de leviers pour que le système
agisse plus dans une région que dans
une autre; généralement ceci est réalisé
en modifiant la longueur d’une tige de
raccord ou encore en déplaçant tout le
mécanisme *
• électronique
utiliser des élé ments non linéaires dans
le circuit de rétroaction par exemple
des transistors en série avec des résis
tances;
-
• numérique
modifier les termes d’une équation.
Pour illustrer les diffé rents réglages, un système de bras de leviers simple est illustré
dans les pages qui suivent.
435 -
Chapitre 7 Eléments de technologie
Introduction à l'instrumentation
et à la régulation de procédé
Lin éarité
— I
Plage
I
Point d’attache Tige de raccord
Zéro'
Point d’appui
N,
Déplacement
Si les longueurs des bras de levier sont modifiées, la sensibilité est modifiée, ce qui
correspond à un réglage de la plage.
Si l’aiguille est déplacée sur le second bras de levier, un décalage est introduit, ce
qui correspond à un réglage du zéro.
—— — Linéarité
t
7-49 Système de bras de levier, réglage de linéarité.
“\
Si le capteur d’un appareil n’est pas parfaitement linéaire, il est possible d’améliorer
la réponse de l’appareil en déformant légèrement le système de bras de leviers pour
adapter la sensibilité des bras de leviers à celle du capteur afin que l’ensemble ait
une sensibilité la plus constante possible.
La méthode consiste à régler itérativement les deux réglages en utilisant une méthode
qui permet d’obtenir rapidement des résultats satisfaisants.
Pour étalonner un appareil, il est essentiel que l’étalon utilisé ait des performance!
au moins 2 à 4 fois meilleures que l’appareil â étalonner. Le personnel technique
qui a à étalonner un appareil doit tenter d’obtenir les performances spécifiées par le
manufacturier; cependant, il est inutile de tenter d’obtenir des performance!
supé rieures à celles spécifiées.
Indication
Grandeur Capteur Transmission
Autre
Certains appareils sont munis de circuits spéciaux éliminant cette interaction. Quant
aux appareils numériques, il n’y a généralement pas d ’ interaction entre les réglages.
Pour étalonner un appareil dans lequel les ajustements ne sont pas interactifs, il suffit
d’appliquer le signal correspondant au premier point, de régler le zéro, puis d’appliquer
le signal correspondant au second point et de régler la plage .
Si tel n’est pas le cas, il faut alors utiliser la méthode traditionnelle par laquelle on
règle successivement le réglage du zéro et de la plage .
10 V
4
-
1 5V
O
Pour obtenir une tension variant entre 1 et 5 V entre les bornes, il suffit de régler
correctement les deux potentiomètres, mais chaque réglage modifie le courant total.
Puisque l ’on doit ajuster 3 réglages, il faut choisir 3 points. Ces trois points doivent
être choisis soigneusement :
• la facilité,
• l’expérience,
• les recommandations du manufacturier,
• le réglage du zéro et celui de la plage sont les plus
fréquemment manipulés dans la méthode, aussi,
-
faut il en tenir compte dans le choix,
La méthode consiste à régler itérativement les trois réglages en utilisant une méthode
qui permet d’obtenir rapidement des résultats satisfaisants.
7.6.1 Introduction
Pour représenter les fonctions, les équipements, les systèmes pour la mesure et la
régulation, il existe plusieurs types de diagrammes, de schémas et plusieurs types
de symboles.
• schémas de principe
appelés aussi "P&ID" ("Piping and Instrument Diagram"); un
schéma de principe peut être peu détaillé afin d’expliquer par
exemple le principe de fonctionnement d’une usine (diagramme
d’écoulement) ou être très détaillé pour illustrer toutes les fonctions
des appareils;
• schémas de raccordement
appelés aussi "Instrument Loop Diagram"; un schéma de rac
cordement illustre les branchements des appareils entre eux;
-
habituellement on regroupe sur un même plan les raccorde -
ments des divers appareils d’une boucle de régulation, soit les
boucles de courant, les raccordements pneumatiques, les raccor
dements numériques;
-
• sch émas de localisation
un sché ma de localisation est un plan représentant les équipe
ments mécaniques de l’usine sur lequel on trace les bulles des
-
appareils afin de permettre au personnel technique de repérer et
localiser l’emplacement des appareils; pour simplifier la
représentation, les bulles sont dessinées mais ne sont pas reliées
entre elles;
• schémas représentant les stratégies de commande
il existe plusieurs types de schémas, les principaux é tant ; dia
grammes en échelle, GRAFCET, GEMMA, SAMA, ...
-
• autres diagrammes
plomberie, électricité, architecture, ventilation/chauffage, etc.
• dessins,
• esquisses,
• documents techniques, manuels,
• schémas de principe,
• schémas de raccordement,
• schémas de localisation,
• plans d’ingénierie, du procédé, de plomberie, d'in-
strumentation, de raccordement, des différents
systè mes,
• diagrammes d'écoulement
(permettant de visualiser l’écoulement des pro -
duits et de décrire ainsi le fonctionnement d’une Sa
usine ou d’une portion de cette usine),
• dessins et plans de construction,
• listes de matériel,
• descriptions d’équipement
L’objectif de ces symboles est de mettre en évidence le rôle, la fonction, le but des
équipements d’instrumentation et leurs interrelations .
Chaque symbole représente la (les) fonction(s) d’un appareil par rapport à la grandeur
-
en jeu, et non l’appareil lui même. Ainsi, un enregistreur ayant trois plumes sera
illustré par trois symboles puisque chacune des plumes enregistre une grandeur
différente. Une vanne permettant de manipuler le débit de vapeur afin de réguler la
température sera codifiée comme étant une vanne de température plutôt que de
débit
et à la régulation de procédé
7.6.3 Étiquette
L’étiquette de chaque bulle est composée de chiffres et de lettres.
-
2 LT 227 signifie transmetteur de niveau,
-
2 LC 227 signifie régulateur de niveau,
2- LY 227 signifie convertisseur, dans ce cas I/P,
2- LV 227 signifie vanne de régulation de niveau.
Le standard 5.1 de I.S.A. recommande une foule de symboles, mais cette liste n’est
pas exhaustive. Il est d’usage courant d’ajouter des notes explicatives à l’occasion
pour préciser le sens d’un symbole ou pour spécifier un détail, par exemple la gamme
d’un appareil.
Premiè re lettre
Français Anglais
L niveau Level
T tempé rature Tempé rature
P pression Pressure
%
F débit Flow
N
S vitesse Speed
Autres lettres
Les autres lettres qui suivent désignent des fonctions : enregistrement, indication,
alarme, régulateur, transmetteur, vanne, ... Les principales fonctions sont :
Français Anglais
T transmetteur Transmitter
V vanne Valve
C régulateur Controller •
.' -
I indicateur Indicator
A alarme Alarme
Y relais, fonction relaY
• X +
» sommation,
• A différence,
•x multiplication,
Il est permis d’utiliser deux lettres représentant deux fonctions dans la même étiquette;
si le nombre de fonctions est plus élevé, il suffit d’ajouter des bulles supplémentaires
accolées les unes aux autres. Les fonctions sont alors regroupées selon leur rapport
entre elles ou selon ce qui semble le plus logique.
En aucun cas, une étiquette ne peut excéder quatre lettres représentant la grandeur
et les fonctions.
Parfois, la grandeur est suivie d’une lettre modificatrice, par exemple "D" qui signifie
différence. Ainsi, une mesure de différence de tempé rature serait codée "TD".
Dans un tel cas, la seconde lettre ne représente pas une fonction mais sert de lettre
modificatrice. Pour ne pas qu’il y ait de confusion, les lettres choisies utilisées comme
modificatrices ne sont pas utilisées comme lettres de fonction à moins qu’il ne
puisse y avoir d’erreur d’interprétation.
D existe aussi des lettres modificatrices pour les fonctions, les principales étant "H"
("high") et "LH ("low") qui sont utilisées avec les alarmes.
La table de la page suivante donne la liste complète des lettres utilisées pour coder
les fonctions et les grandeurs. Plusieurs de ces lettres sont laissées au choix de
l’utilisateur afin de faciliter la codification des plans dans un domaine particulier.
Par exemple, dans une usine fabriquant de la peinture, la lettre "C" peut être assignée
à la couleur.
Cas particuliers
-
1 La lettre A utilisée comme premiè re lettre est un cas particulier, elle signifie analyse
et permet de codifier les différentes grandeurs non assignées à une lettre. Il suffit
alors d’ajouter le nom ou l’abréviation de la grandeur, par exemple :
• CO2,
• consistance,
2-Les lettres laissées au choix de l’utilisateur sont utilisées pour les grandeurs ou
fonctions particulières de certains procédés. L’utilisateur spécifie par une note dans
la documentation ou la légende qu’il entend utiliser une lettre pour une grandeur ou
fonction. Par exemple la couleur (grandeur).
-
3 La lettre U signifie multivariable et est utilisée pour remplacer une combinaison
de premières lettres.
-
4 Ce cas est identique au numéro 2 mais est utilisé quand l’usage de la lettre est
temporaire.
-
5 La lettre Y utilisée comme fonction regroupe toutes les fonctions de conversion
et de calcul. Une abréviation ou un symbole est ajouté pour pr
éciser cette fonction.
Par exemple, un I/P dans une boucle de niveau serait codé :
-
6 La lettre Z est utilisée pour les actionneurs et éléments terminaux qui ne sont pas
des vannes, des registres ou des volets. Par exemple un appareil permettant de moduler
la puissance fournie à un élément chauffant selon un signal de commande et un
appareil de commande de la vitesse d’un moteur.
Num é rotation
Une lettre suffixe est ajoutée pour le cas où deux appareils se retrouveraient avec
la même étiquette. Par exemple si deux convertisseurs sont Hans la boucle de niveau
- - - -
227, le premier sera codé LY 227 A, alors que le second sera codé LY 227 B.
Les numéros sont choisis selon une séquence significative. Par exemple ceux situés
entre 100 et 199 seront utilisés pour les grandeurs reliées au combustible d’une
chaudière, ceux entre 200 et 299 pour les grandeurs reliées aux gaz d’évacuation de
la chaudiè re, ceux entre 900 et 999 pour les grandeurs reliées à l’alimentation en
eau, etc.
Il est possible d’ajouter un préfixe pour regrouper les différentes zones d’une usine.
Ainsi, si plusieurs zones sont identiques, les plans seront les mêmes, seul le préfixe
- - - - - -
variera d’une zone à une autre. Par exemple, 2 LT 345, 3 LT 345, 4 LT 345 sont
des transmetteurs remplissant la même fonction mais dans des zones différentes.
Si une fonction correspond à une séquence programmée (par exemple dans un automate
programmable) ou câblée, la bulle est remplacée par un losange. Ce losange porte
alors le numé ro de la boucle dans laquelle la séquence intervient, et un renvoi sur
le plan indique où se trouve la description de cette séquence.
Si la fonction est réalisée par des appareils autonomes mais que l'information est
présentée sur un écran, les bulles ou les losanges sont entourés d’un carré. Ce carré
signifie que l’affichage (écran) est partagé entre plusieurs fonctions et que les
informations ne peuvent pas toutes être disponibles à la fois.
Pour simplifier les schémas, il arrive que les fonctions de conversion ou de calcul
ne soient pas représentées par une bulle, mais par un carreau de iàible dimension
situé entre le signal et la fonction.
k A
Enfin, si la fonction est réalisée par un système ordiné dédié, la bulle est remplacée
par un hexagone.
Fonctions r é alis é es
par des appareils
e
mstattation AU tableau prncipal
o
Insiaiauon locale mstattation au taoieau local
Fonctions r é alis é es
par un syst ème de
commande r éparti;
B
information accessible Information non accessible Apparedage de relè ve
l'fcacfc'up'l
informations partagé es
.
Entrebarrage fonctions
0 O 0
logiques ou s équentielles
mstaBaiion au tableau principal mstaiaoon locale mstaitaiion eu teueau local
r é alis é es par des appareils
.
Entrebarrage fonctions
logiques ou s équentielles
r éalis é es par un syst ème
ordiné ou un syst ème de
e U [ZS
commande r éparti;
informations partagé es
Fonction de conversion ,
ou de calcul K- A
et à la régulation de procédé
Conduites d'alimentation,
raccordements au proc é dé
ou Signal électrique
Signal pneumatique
t h 1 Signal hydraulique
Conduit capillaire
Liaisons informatis é es
Liaison mé canique
• AS air,
• ES électrique,
• GS gaz,
• HS hydraulique,
• NS azote,
• SS vapeur ("steam"),
• WS eau ("water"),
et à la régulation de procédé
.
7.6 6 Symboles graphiques
Les symboles graphiques permettent aussi d’illustrer simplement les équipements
primaires, les capteurs, les accessoires, les vannes et les autres é léments terminaux.
-
La figure 7 57 illustre quelques exemples de ces symboles. Ces symboles sont conçus
pour qu’un utilisateur non familier puisse déduire aisément la signification de chacun.
S iQ
vanne électrique vanne pneumatique actionneur à piston
diaphragme
en
tube Venturi dé versoir
ES
lampe t émoin diaphragme d'isolation
Convoyeur
É changeur de chaleur
Ventilateur
- -
La figure 7 58 présente quelques uns de ces symboles.
et à la ré gulation de procé dé
7.6.8 Exemple
Le sché ma suivant illustre une boucle de débit simple. Le liquide s’écoule dans la
conduite et le débit est varié en ouvrant plus ou moins la vanne de régulation. La
mesure du débit est effectuée en mesurant la chute de pression aux bornes d’un
diaphragme ("orifice plate") qui est une simple restriction. Cette mesure est semblable
à l’évaluation du courant dans un circuit é lectrique par la mesure de la chute de
tension dans une résistance . Le régulateur reçoit un signal de 4 à 20 mA du transmetteur
autoalimenté. Par la suite, il retourne un signal de 4 à 20 mA vers le convertisseur
de courant à pression qui est relié à la vanne.
Salle de
USINE
| commande
4 à 20 mA
i
Convertisseur I B
Alimentation I
courant à
pression
= 140
kPa | E3 [fflTj
Ré gulateur
4 à 20 mA
Vanne de
régulation (
O
Vanne
d’isolation Diaphragme Manomè tre
("plaque orifice")
Vanne de dérivation
’
Une particularité propre à la mesure du débit par un élément déprimogène est qu il
est nécessaire d’extraire la racine carrée du signal de la chute de pression. Dans cette
boucle, le régulateur contient un algorithme approprié.
Cette boucle est par la suite codée en respectant les standards de I.S.A.. Enfin, le
diagramme de câblage correspondant est aussi présenté.
Schéma de principe
I/P
FY
—Æ—
Sur le schéma de principe, chaque fonction est représentée par une bulle, chaque
signal est illustré par une ligne d’un type donné. Les autres équipements sont illustrés
par un symbole simple.
La boucle de débit porte le numéro 19, aussi, chaque appareil de la boucle est-il
codé avec le même numéro. Seul le manomètre de pression porte un numé ro différent
puisqu’il ne fait pas partie de la boucle.
Les vannes manuelles ne sont pas codées puisqu’elles ne sont pas utilisées en mode
de fonctionnement normal . Si les vannes sont utilisées dans le procédé elles sont
alors codées.
Le régulateur est représenté par deux bulles et chacune est traversée par une ligne
pour indiquer que ces fonctions sont réalisées dans un appareil situé dans la salle
de commande.
Schéma de raccordement
«H
r ©
• les alimentations,
• les étiquettes des câbles, des fils, des bomiers,
• les identifications des terminaux, des vis,
• l’emplacement des équipements,
• les mises à la terre,
• les détails d’installation
(souvent des plans supplémentaires sont utilisés).
Autres plans
Les autres principaux plans reliés au schéma de principe sont :
7.7 Exercices
40 % = mA = P.S.I. = kPa = -
V (1 5V).
10 % = mA = P.S.I. = kPa = -
V (1 5V).
4 mA = kPa,
8 mA = kPa,
mA = 65 kPa,
mA = 90 kPa.
4 mA = degrés C,
10 mA = degrés C,
mA = 225 degr
és C.
4 - -
Un transmetteur de niveau est étalonné de 100 à +200 mm pour un signal de
sortie de 4 à 20 mA, donnez les valeurs manquantes.
4 mA = mm,
12 mA = mm,
mA = 150 mm.
5 - Un extracteur de racine carrée reçoit les signaux suivants, donnez les valeurs
*
\
résultantes.
4 mA = mA,
8 mA = mA,
12 mA = mA,
16 mA = mA,
20 mA = mA.
4 mA + 20 mA = mA,
8 mA + 12 mA = mA,
12 mA + 16 mA = mA,
16 mA + 20 mA = mA,
20 mA + 8 mA = mA.
et à la régulation de procédé
E j = ? PSI (F )
/ .. i
XVA' ' y.h- »ifrui
5 = 6 PSI
E2 = 9 PSI il Mi
mm J El = PSI
' "
-
£; = 8 mA
E2 = 12 mA
m - é U .:
mÈÊli SËÊÊËm
::
ÊÊ
5 = ? mA
l s= mA
£ = ? kPa
I . . .
|
B ; il
„
•
?Ü
E=
5 = 84,8 kPa
kPa
~~,l
r ZZ
Transmetteur >
de
125 °C S= mA
température .
^
É age :
-25 C à 225 C ] S= mA
documentation du transmetteur.
*
\
Transmetteur 2 fils
Vt min = 10 V
0 °C -* 4 mA
"N
Vt roax = 50 V
100 °C -> 20 mA
14,5 V
Indicateur j
Zi„ = 150 Q
^
w ;h•
*
Z boucle (O)
T T ï E boucle (V)
mA
Si la température est de 50°C, quel est le courant de sortie?
(Attention à la tension d’alimentation)
mA
9 - Raccordez les appareils suivants qui sont tous dans des sections diffé rentes de
l’usine. source permettant
d’alimenter le transmetteur-
E
HP
Transmetteur 2 fils +]
E
4P , numérique ("smart"), E
LP
4 à 20 mA 3
N
Sortie
+
Enregistreur
V +
Indicateur Régulateur AP
AP AP
+
+
Sortie
i/p OO5
Alim. 20 PSI
-
\
477 -
Chapitre 7 Eléments de technologie
îmroaucuon a i msirumeniauon
et à la régulation de procédé
?
LT o
?
1
l/P
I 1 FY
JQ2 ,
n n FV
«r Annexe 1 : Laboratoires
Al. l Laboratoire 1 : Régulation de niveau
U.1.1 Objectif
L’objectif de ce laboratoire est de déterminer par diverses méthodes les paramètres
d’un régulateur de niveau permettant d’obtenir un critère de qualité donné :
• par itérations,
• par un test échelon,
• par les oscillations ultimes.
11.1.2 Introduction
Dans ce laboratoire vous utiliserez un transmetteur de pression différentielle raccordé
à un régulateur dans le but de réguler le niveau dans un réservoir.
i /p
LY
Al .1.4 Raccordements
Le schéma suivant illustre les principes de raccordement.
20 PSI
LC
LT
Transmettes de niveau
4 . 20 mA
*
250 0
c
Régulateur
4 • 20 mA
A1-2 Raccordements.
-
4.1 Tracez d’abord le diagramme de câblage à partir des manuels des manufacturiers
qui vous sont fournis.
-
4.2 Expliquez les branchements. Déterminez quelle serait la résistance
maximale
(par exemple un calibrateur) que l’on pourrait ajouter dans
la boucle de mesure.
Calcul de R max .
Rmax
Mesure
Une fois que l’appareil est branché, s’assurer du bon fonctionnement de l’installation
et déterminez le meilleur emplacement du transmetteur:
• sur la table,
• parterre,
• à la même hauteur que le raccord du réservoir.
-
5.1 Expliquez l’é talonnage dans les 3 cas et justifiez votre sélection.
Gp »
Variez aussi la charge et observez le comportement du procédé.
5.3 - Quel est l’ordre de grandeur des variations de la mesure? du signal appliqué à
la vanne?
A Mesure « %
A Signal appliqué w %
-
5.4 Le signal appliqué à la vanne étant constant, déterminez l’influence des variations
de charge.
—-
Al /4 tour de la vanne de sortie >A
% mesure
-
5.5 Quelle est la relation entre la pression à l’entrée de la vanne et le niveau dans
le réservoir?
Expliquez :
-
5.7 Ce procédé est-il symétrique?
Expliquez
-
5.8 Déterminez approximativement l’amplitude et la période du brait.
bande de bruit : %,
période : s.
-
5.9 Si on décidait d’utiliser un filtre, quelle constante de temps ( x ) utiliserait-on?
T = s.
.
U 1.6 Réglages itératifs
Le régulateur doit être placé en automatique pour effectuer les réglages itératifs.
Évidemment, il n’est pas question d’utiliser des réglages quelconques pour débuter.
Quant à l’ajustement du I, s’il est gradué en R.P.M. ( répétitions par minute), il doit
aussi être placé à 0 pour que l’intégrateur soit bloqué. S’il est gradué en minutes ou
secondes, il faut utiliser la valeur maximale pour éliminer l’effet intégral. Il est
important de s’assurer que l’intégrateur est bloqué à une valeur qui donnera un signal
de sortie autour de 50 % (de 40 à 60 % ). Au moment où l’intégrateur est bloqué,
la sortie doit être près de 50 % et la contribution de P doit être minimale (erreurs 0).
-
6.1 Expliquez comment placer le régulateur en P seulement.
-
6.2 Quel est le gain permettant d’obtenir un amortissement de 4 à 1?
Kp
Quelle est la pé riode des oscillations amorties?
*P s
Quel est le dépassement suite à un changement de consigne?
Dé p. %
Selon la charge, l’écart entre la mesure et la consigne est plus ou moins grand. En
effet, c’est cet écart qui permet de déplacer l’ouverture de la vanne pour augmenter
ou diminuer le débit entrant dans le réservoir.
-
6.3 Quel est l’écait de la mesure qui permet à la vanne de se déplacer de 20 %?
—
Ê< > 20% %
Variez la charge afin de permettre au niveau de se déplacer de la valeur précédente.
-
6.4 Quelle est la variation du niveau?
A Niveau %
-
6.5 Quel est l’écart de la mesure qui permettrait à la vanne de se déplacer de 100 %?
—
É+ > 100% %
Ainsi, l’écart maximal de la mesure par rapport à la consigne est £imax . Pour une
consigne donnée, il existe une variation de niveau possible autour de la consigne qui
permet à la vanne de se déplacer adéquatement.
-
6.6 Quelle est la bande proportionnelle?
B.P. %
- -
6.7 Si le système est stable (charge, mesure, consigne), qu’est ce qui détermine
valeur de la sortie? Expliquez.
- la
-
6.8 Si, dans votre installation, la consigne est de 60 %, la mesure de 55 % et que
la vanne reçoit un signal de 50 %, quelle est la valeur de soutien ("manual
reset")?
soutien : %
-
6.9 Quelle devrait être la valeur de soutien pour que l’erreur entre la mesure et la
consigne soit nulle dans les conditions actuelles?
soutien : %
Si, dans la question précédente, la charge est augmentée, le niveau diminue, l’erreur
varie, la vanne ouvre et un régime transitoire s’établit.
-
6.10 Quand le régime transitoire se termine, où est le niveau?
-
Pour que l’erreur soit nulle, que faudrait il déplacer?
Stabilisez le niveau autour de 50 % avec une charge telle que le signal appliqué à
la vanne soit de 50 %. Notez le niveau avec une craie, puis diminuez lentement la
--
charge jusqu’à ce que la vanne soit fermée, c’est à dire qu’elle reçoit un signal de
0 %. Par la suite augmentez graduellement la charge jusqu’à ce que la vanne reçoive
un signal de 100 %.
-
6.11 Quelle est la variation de niveau qui a permis de déplacer la vanne de 0 à 100%?
A Niveau %
bande
Gain période dépassement
proportionnelle
B.P. KP Dè p.
% s %
-
6.12 Quel est le gain d’intégration avec lequel l’itération est débutée?
Ki RP.M.
II faut réduire ce temps le plus possible sans pour autant sacrifier l’amortissement
de 4 à 1.
-
6.13 Quel est le gain d’intégration obtenu?
Ki R.P.M.
Quel est le temps d’intégration correspondant?
Ti s
Quelle est la pé riode des oscillations amorties?
tpi s
Quel est le dé passement suite à un changement de consigne?
Dè p. %
-
6.14 Quelle est le changement de position (exprimé en % de signal) de la vanne que
provoque cette variation de la charge une fois le régime transitoire terminé?
Asignal : %
Si la stabilité n’est pas améliorée par l’ajout du D, c’est que le bruit est interprété
de façon erronée par le régulateur comme des variations de procédé. Dans un tel
cas, il est inutile de tenter d’ajouter du D.
Dans cette expérience, il est possible d’ajouter du D (si le dé rivateur est muni d’un
filtre). Augmentez graduellement le gain du dérivateur ( Kd = Td ) afin de réduire
les oscillations dans le procédé.
Une fois le temps de dérivation maximal obtenu, augmentez le gain jusqu’à ce que
l’amortissement soit de 4 à 1. Augmentez ensuite le gain de l’intégrateur sans pour
--
autant détériorer la stabilité, c’est à dire que l’on doit conserver l’amortissement de
4 à 1. Utilisez une progression géométrique.
-
6.15 Quel est le temps de dérivation obtenu?
Kd min
Kp
Quel est le gain d’intégration obtenu?
Ki R.P.M.
tpid S
Dè p. : %
-
6.16 Comparez le régime transitoire avec les situations précédentes :
PI
PID
dépasse-
P I D période
ment
Modes
B.P. Kp Ki Ti Td tx Dé p.
% R.P.M. s s .
s %
P
PI
PID
-
6.17 Conclusions et remarques.
-
Effectuez le test de Ziegler Nichols en boucle fermée; ce test est aussi appelé "test
des oscillations ultimes".
Procédez comme pour la méthode ité rative mais cette fois, il faut atteindre des
oscillations constantes, non-amorties. Il est important que la sortie n’atteigne pas la
saturation, d’ailleurs, il est possible d’utiliser l’observation de la sortie plutôt que
celle de la mesure pour évaluer si la boucle est en oscillations ultimes.
Il est inté ressant de noter, qu’il est possible de réaliser ce test en cours de production
dans une usine en affectant très peu le procédé. D suffit alors de transf é rer entre le
manuel et l’automatique pour ne pas que la mesure ne se déplace de façon trop
importante; il suffit aussi de provoquer des sauts dans le procédé de très faible
amplitude afin que les oscillations qui s’amorcent soit de très faible amplitude.
Ko
-
7.2 Quelle est la période des oscillations ultimes?
to s
La pé riode obtenue est appelée aussi période naturelle. Cette période est propre au
procédé et correspond à la fréquence maximale à laquelle il sera possible de "bouger"
le procédé.
-
7.3 Quels sont les éléments qui affectent la vitesse à laquelle le systè me peut réagir;
c’est-à-dire, comment les éléments affectent la valeur de la période naturelle?
-
7.4 Calculez les réglages pour les différents modes.
PI
PID
-
7.5 Comparez avec les résultats précédents.
.
Al 1.8 Réglages par Ziegler et Nichols (boucle ouverte, Manuel)
-
Effectuez un test de Ziegler Nichols en boucle ouverte.
Il est aisé de déterminer le gain statique. En effet, le temps n’entre pas en ligne de
compte dans ce cas.
Si le procédé est lent, les valeurs sont facilement obtenues. Par contre, si le procédé
est trop rapide le temps de délai et la constante de temps sont difficilement obtenus.
Souvent, on parvient à obtenir la constante de temps mais le temps de délai demande
plus d’attention. D’ailleurs, si on observe les formules, on remarque que son influence
sur les différents paramètres est majeure.
Une astuce intéressante pour obtenir les valeurs est d’effectuer un test échelon en
utilisant des conditions déjà utilisées. Ainsi, si vous refaites un test déjà effectué,
vous savez à l’avance où le procédé se stabilisera. Les valeurs nécessaires pour
obtenir la constante de temps et le délai apparents étant connues, il suffit de mesurer
le temps pour atteindre chacune des valeurs retenues.
Une autre astuce intéressante permet de déterminer le temps de délai. Il suffit d’ouvrir
momentanément le circuit électrique de la sortie du régulateur et de mesurer le temps
nécessaire pour que le niveau réagisse.
-
8.1 Quels sont les paramètres du modèle équivalent du procédé?
GP
td s
K - T .s
-
8.2 À partir des valeurs du gain de procédé Gp, du temps de délai de td et T,
déterminez les paramètres pour les différents modes. Les formules sont :
Kp Ti Td
T 1
P
ü * Gp- ~
~~
PI 0,9 x —
ftd x Gp = 3,33 xtd =
PID 1,2 x —
• X
1
td Gp
= 2 xtd - 0,5 xtd =
-
8.3 Comparez les différents réglages proposés dans le tableau présenté.
Si on suppose que les valeurs obtenues sont identiques, il est possible de lier entre
elles les formules.
Période naturelle to
-
9.1 Vé rifiez que la pé riode des oscillations naturelles est approximativement égale
à 4ü .
Gain Kp
-
9.2 Montrez que dans toutes les méthodes, le gain obtenu en proportionnel
( P seulement) est réduit de 10 % en P+I et augmenté de 20 % en P+I+D.
Gain d’intégration Ki
-
9.3 Prouvez que les deux formules suivantes sont équivalentes :
—
Ti 3,33 td (boucle ouverte)
to
Ti = -1r,-2z (boucle fermée)
Gain de dérivation Kd
-
9.4 Prouvez que les deux formules suivantes sont équivalentes :
'42
Td = (boucle ouverte) Td =
^ (boucle fermée)
-
9.5 Conclusions
- --
10.1 Qu’arrive t il aux réglages et aux caracté ristiques du procédé, si les éléments de
la boucle sont tous identiques mais que l’on:
-
1 augmente le diamètre du réservoir,
2-augmente le diamètre de l’orifice interne de la vanne,
- -
3 utilise une vanne ayant quelques pour cents d’hystérésis,
4-utilise un I/P ayant un débit de sortie plus faible,
5-utilise une tubulure plus longue entre le I/P et la vanne,
-
6 ajoute un filtre de 2 secondes afin de filtrer le bruit de procédé.
S
procédé délai temps tionnelle dérivation
Gp td T B.P. Kp Ki Ti Td
s s % R.P.M. s S
1
2
3
4
5
6
11.2.1 Objectif
L’objectif de ce laboratoire est de déterminer un modèle équivalent d’un procédé
simple :
11
~
m
Modulateur
de puissance
Le four est alimenté par le courant alternatif du réseau électrique. Ce courant est
modulé par un circuit électronique qui peut bloquer ou laisser circuler le courant. Si
le signal de commande est de 100 %, tous les cycles (60 Hz) se rendent au four. Si
le signal de commande est de 0 %, aucun des cycles ne se rend au four. Si le signal
de commande est de x %, x % des cycles se rendent au four.
.
Al 2.3 Analyse th éorique du procédé (FOUR):
Dans une telle résistance, la température atteint 300 deg. C lorsque la puissance
atteint la valeur nominale. La puissance est dissipée par radiation et convection.
Pr = AA ( 7*14-724 )
Pr puissance radiée (W),
A surface (m2),
Ti température de la
résistance (K),
T2 tempé rature ambiante (K),
K constante dépendant de
la nature de la surface ( —=—
W
mK
7 ),
^
<
‘
4)
Pc » 3 A ( n -n )125
Pt - Pr + Pc -
K A ( TI 4 T24 ) + 3 A ( ti - n ) 2S .
l
-
3.1 Tracez le graphique suivant en utilisant les formules ci-haut mentionnées :
Graphique t / P
-
3.2 A partir de ces résultats, prévoyez le gain du procédé (gain statique), quand le
signal de commande est à 25 %, 50 %, 75 %.
-
3.3 Ce procédé est d’un ordre assez élevé, tentez de déterminer la provenance de
chacun.
Al .2.4 Raccordements
Branchez correctement le modulateur de puissance à une source de tension ajustable
de 1 à 5 V; attention aux surtensions.
La tension de la source doit être suffisante pour que la tension du transmetteur soit
assez élevée et que la charge puisse être traversée par le courant de 20 mA.
-
4.1 Quel est le calcul permettant de d éterminer cette tension? Donnez les
explications...
Calcul de Rmax •
Rmax — £2
Vous avez donc un procédé simple qui comporte en plus du four, l’actionneur et le
transmetteur de mesure. La dynamique ( du four) déjà estimée est donc modifiée par
l’ajout de ces équipements.
-
4.2 Comment cette dynamique est-elle modifiée?
-
4.3 Tracez le diagramme de câblage de votre installation en utilisant les normes
l.SA.
Al .2.5 Expérimentation
Faites des tests en boucle ouverte en utilisant une table traçante ou en notant à toutes
les dix secondes la valeur de la mesure. Faites 3 tests :
-
5.1 Evaluez pour chaque cas: le gain statique, le délai apparent et la constante de
temps apparente. Ces valeurs correspondent-elles à celles prévues?
Paramètres -
25 % 50 % -
50 % 75 % -
75 % 50 %
Gp
td
-
5.3 Esquissez les graphiques des trois tests.
-
5.4 Expliquez l’origine du délai que vous avez évalué.
-
5.5 Comparez vos valeurs avec vos collègues.
-
5.6 Evaluez les réglages par la méthode de Ziegler/Nichols pour un régulateur P,
PI, PID.
Mode P
P
-
5.7 Essayez la boucle avec le P+I et utilisez la table traçante pour observer le
comportement de la boucle suite à un échelon ou une perturbation. La fréquence
-
des oscillations de la boucle était elle prévisible?
-
5.8 Répétez mais en P+I+D (mêmes conditions). Expliquez les différences avec le
cas précédent.
-
5.9 Déterminez approximativement le gain qui amènera la boucle en oscillations
critiques.
-
5.10 Conclusions
Les exercices qui suivent sont réalisés avec le logiciel " Ré putation P/D"1
Objectif
Recommandations
Il est nécessaire de faire ce laboratoire dans l’ordre suggéré et de répondre aux
questions au moment où elles sont poséés.
Préliminaires
Démarrez le logiciel, conservez les valeurs par défaut soit :
pour le procédé :
• la modélisation simple,
• le bruit nul,
• les perturbations avant et après nulles,
• la charge à 50 %,
• la saturation à 0 % et 100 %;
pour le régulateur :
Expérimentation
Modifiez les éléments suivants :
Le chemin dans les menus est indiqué entre parenthèses.
• Régulateur
mode : Manuel
transfert : - --
(Régulateur A > m),
M >A en douceur Inactif
-
(Régulateur Limites et options),
• Procédé :
choisir le procédé de température 1
- - -
(Procédé Modèle Type Standard).
Sortie
Temps (s) Mesure (%)
Situation (%)
graphique normalisé graphique normalisée
'
Avant V
1 50 0
Changement de la
sortie 0 55 0
Asymptote atteint le
;
ii
minimum 55
| 11 i
Mesure «2 % du
changement
55 «2
Mesure «63,2 % du
changement
55 63,2
m II
Asymptote atteint le
maximum 55
À la fin m
RHpil 55 100
!
Évaluations
-
1.1 Calculez le gain de procédé :
-
1.2 Déterminez les paramètres équivalents du procédé selon les diverses méthodes.
Méthode asymptotes -
2 63 % "à l’oeil"
td
-
1.3 Estimez le temps qu’aurait nécessité le test en temps réel :
Conclusions
-
1.4 Quelle méthode vous semble la plus facile à réaliser?
-
Au besoin, utilisez le ralenti (Régulateur Bases de temps).
-
1.5 Évaluez qualitativement le procédé (son modèle) :
- linéarité?
- symétrie?
Objectif
Déterminez les caractéristiques d’un procédé soumis à des perturbations en utilisant
diverses méthodes.
Recommandations
Il est nécessaire de foire ce laboratoire dans l’ordre suggéré et de ré pondre aux
questions au moment où elles sont posées.
Préliminaires
Démarrez le logiciel, conservez les valeurs par défauts, soit :
pour le procédé :
• La modélisation simple,
• le bruit nul,
—
--
• les perturbations avant et après milles,
• la charge à 50 %,
• lasaturation à O % et 100 %;
pour le régulateur :
• entrées, limites et options inchangées,
• modèle standard,
• bases de temps inchangées.
Expérimentation
Modifiez les éléments suivants :
• Régulateur
mode : Manuel
type :
--
(Régulateur A > m),
P seulement
(Régulateur-Type),
transfert : -
M >A en douceur Inactif
-
(Régulateur Limites et options),
• Procédé :
choisir le procédé de débit 1
- - -
(Procédé Modèle Type Standard),
ajoutez des perturbations avant, Patron 1, Amplitude 2 %
-
(Procédé p.aVant),
ajoutez des perturbations après, Patron 5, Amplitude 2 %
(Procédé-p.aPiès),
ajoutez du brait Amplitude 1 % Période 0 s
- -
(Procédé Brait Aléatoire).
Contrairement à l’exercice précédent, des perturbations et du bruit sont présents. Les
perturbations avant correspondent à des variations de pression dans le réseau. Les
perturbations après correspondent à des turbulences dans l’appareil de mesure alors
que le bruit représente ici les oscillations du capteur. Le bruit avec une période de
--
0 signifie que le brait est aléatoire, c’est à dire qu’à chaque point, une valeur aléatoire
est ajoutée ou soustraite à la mesure.
Sortie
Temps (s) Mesure (%)
Situation (%)
graphique normalisé graphique normalisée
Avant
50 0
Changement de la
0 55 0
sortie
Asymptote atteint le
55
minimum
Mesure «2 % du
changement
55 *2
Mesure «63,2% du
55 63,2
changement t:
Asymptote atteint le
maximum 55 III h
À la fin
1 HR 55 100
:
Évaluations
-
2.1 Calculez le gain de procédé :
-
2.2 Dé terminez les paramètres équivalents du procédé selon les diverses méthodes.
Méthode asymptotes -
2 63 % "à l’oeil"
td
-
2.3 Estimez le temps qu’aurait nécessité le test en temps réel :
Conclusions
-
2.4 Quelle méthode vous semble la plus facile?
-
2.5 Placez le régulateur en automatique, et déterminez la période naturelle de cette
boucle.
Période naturelle : s.
Gain ultime :
-
2.6 Comparez vos valeurs avec vos collègues.
- -
2.7 Ces valeurs étaient elles prédictibles ? Expliquez ...
Seconde expérimentation
Modifiez la modélisation qui était simple pour choisir maintenant la modélisation
- -
élaborée (Procédé Modèle Modélisation ). Ceci ajoute de l’hysté résis et des
-
non linéarités.
-
Au besoin, utilisez le ralenti (Régulateur Bases de temps).
- -
2.8 Le procédé est il linéaire? symétrique?
-
2.9 Refaites l’évaluation des paramètres équivalents autour de 50 % puis autour de
30 % et de 70 %.
Région 30 % 50 % 70 %
Méthode
td
x
Gp
-
2.10 Concluez.
Objectif
Distinguez les effets de chacun des modes et des fonctions particulières de chacun.
Recommandations
Il est nécessaire de faire ce laboratoire dans l’ordre suggéré et de répondre aux
questions au moment où elles sont posées.
Préliminaires
démarrez le logiciel, conservez les valeurs par défaut, soit :
pour le procédé :
• la modélisation simple,
• le bruit mil,
• les perturbations avant et après milles,
• la charge à 50 %,
• la saturation à 0 % et 100 %;
pour le régulateur :
• entrées, limites et options inchangées,
• modèle standard,
• bases de temps inchangées.
Expérimentation
Modifiez les éléments suivants :
• Régulateur
entrée : Mesure provenant du patron 1 (45 à 55%)
- -
(Régulateur Entrées-Mesure Dist hors boucle),
type : P seulement
-
(Régulateur Type),
transfert : -
M >A en douceur Inactif
modèle . Parallèle
-
(Régulateur Limites et options),
-
(Régulateur mOdèle)
• Simulation
tendances :
utilisez les tendances traçant l’erreur 10 %
-
(Opé rations Simulation-Tendances).
-
3.1 Avec un gain de 2, faites tracer un écran. Expliquez les résultats obtenus à la
sortie.
-
3.2 Placez le régulateur en P+ I. Avec un gain de 0 et un temps d’intégration de
1 minute, faites tracer un écran. Expliquez les résultats obtenus à la sortie.
- -
Avec le curseur (Opérations Curseur Valeurs), mesurez le temps qu’a pris la
sortie pour diminuer de 10 % après le changement de la mesure. Expliquez ce
résultat.
Seconde expérimentation
Modifiez les éléments suivants :
• Régulateur
entrée : Mesure provenant du patron 2 (45 à 55%)
(Régulateur-Enliées-Mesure- Dist. hors boucle),
type : P +I+D
(Régulateur-Type),
Gain max. D : inactif,
(Régulateur-Limites et options-gain maxD = 999)
D: inactif, ’
\ r-
I: inactif,
P: 2.
-
3.3 Faites tracer un écran. Expliquez les résultats obtenus à la sortie.
-
3.4 Diminuez le temps d’intégration à 0,1 minute, faites tracer un écran. Expliquez
les résultats obtenus à la sortie.
-
3.5 Rendez l’intégration inactive à nouveau (9999), faites tracer un écran. Expliquez
les résultats obtenus à la sortie.
-
3.6 Avec un gain de 0 et un temps d’intégration de 1 minute, faites tracer un écran.
Concluez. Expliquez la forme de la sortie.
-
3.7 Avec un gain de 0, un temps d’intégration infini (9999) et un temps de dérivation
de 2 minutes, faites tracer un écran . (Au besoin, activez temporairement
l’intégrateur pour placer la sortie autour de 50 %.) Expliquez la valeur du saut
de la sortie.
-
3.8 Répétez avec un temps de dérivation de 20 minutes puis 200 minutes. Expliquez
la valeur du saut de la sortie.
Troisième expérimentation
Modifiez les éléments suivants :
• Régulateur
entrée : Mesure provenant du patron 3 (40 à 60%)
- - -
(Régulateur Entrées Mesure Dist hors boucle),
type : P +I+D -
(Régulateur Type),
D: 1,666 minute
I: inactif,
P: 0.
3.10 Augmentez le gain à 1 puis faites tracer un écran. Concluez. Expliquez la forme
de la sortie.
-
Quelle déductions pouvez vous faire quant au réglage du temps de dérivation.
-
3.11 Répétez mais en utilisant un gain maximal de 10 pour le dérivateur. Expliquez
rsultats.
vos é
Quatrième expérimentation
Modifiez les éléments suivants :
• Régulateur
entrée : Mesure provenant du patron 1 (40 à 60%)
type : P +1
--
(Régulateur Entr
(Régulateur Type),
- -
ées Mesure Dist hors boucle)
I: 0,2 minute
P: 1.
-
3.12 Faites tracer un écran. Observez le moment où la sortie recommence à descendre
après avoir atteint 100 %. Concluez.
-
Inactivez le système de blocage de l’intégrateur (Régulateur Limites et options).
Faites tracer un écran. Observez le moment où la sortie recommence à descendre
après avoir atteint 100 %. Comparez avec le test précédent et expliquez ces
résultats.
.
1.3 4 Réglage des param ètres d’une boucle .
Objectif
Déterminez les caractéristiques d’un procédé et régler les paramètres du régulateur
afin de respecter un critère de performance donnée.
Recommandations
D est nécessaire de faire ce laboratoire dans l’ordre suggéré et de répondre aux
questions au moment où elles sont posées.
Pr éliminaires
Démarrez le logiciel, conservez les valeurs par défaut, soit :
pour le procédé :
• la modélisation simple,
• le bruit nul,
• les perturbations avant et après milles,
• la charge à 50 %,
• la saturation à 0 % et 100 %;
pour le régulateur :
• entrées, limites et options inchangées,
• modèle standard,
• bases de temps inchangées;
et à la régulation de procédé
• procédé : débit 1
- - -
(Procédé Modèle Type Standard).
Analyse qualitative
Démarrez la simulation en appliquant une sortie de 40 %, puis quand le procédé est
stabilisé, une sortie de 50 %; laissez stabiliser puis appliquez 60 %. Cette excitation
en escalier permet d’observer le comportement du procédé. Répétez cet escalier en
descendant. Concluez sur la linéarité, le temps de délai, la constante de temps.
Réglages itératifs
Placez le régulateur en automatique et réglez le gain pour amener l’amortissement
aux environs de 4 à 1 en produisant des changements de charge ou des changements
de consigne. Procédez par ité rations en utilisant une progression géométrique :
doublez ou divisez le gain par 2 selon le cas; quand la valeur est dépassée, utilisez
le gain situé entre la valeur précédente et celle actuelle.
-
4.1 Mesurez la période en utilisant le curseur avec le mode permettant de mesurer
un écart de temps (Opérations-Curseur At). -
KpA à l =
t p4 i l = S,
Commencez avec un temps d’intégration environ égal à deux fois la période des
oscillations amorties tp 4 à 1
Il faut réduire ce temps le plus possible sans pour autant sacrifier l’amortissement
de 4 à 1.
Kp
fpi A
Ti s,
amortissement =
-
Effectuez un test de Ziegler Nichols en boucle ouverte.
-
4.3 Quel est les gains minimal et maximal des réglages (P, PI, ou PID)?
-
4.4 Notez les résultats.
Kp
tpi S,
Tt s.
amortissement =
Pour ce faire, procédez comme pour la méthode itérative mais cette fois, il faut
atteindre des oscillations constantes, non amorties. Il est important que la sortie
n’atteigne pas la saturation, d’ailleurs, il est possible d’utiliser l'observation de la
sortie plutôt que celle de la mesure pour évaluer si la boucle est en oscillations
critiques. Mesurez la période en utilisant le curseur avec le mode permettant de
- -
mesurer un écart de temps (Opérations Curseur A/.).
-
4.5 Notez les résultats.
Kp
fpi s,
Ti .s,
amortissement =
Préréglage
Utilisez maintenant le pré réglage du régulateur. Comparez les résultats obtenus avec
vos résultats précédents.
-
4.6 Notez les résultats.
Kp
tpi
Ti s,
.
amortissement =
-
4.7 Expliquez les différences obtenues selon les différentes méthodes.
Tests automatisés
Choisissez maintenant les tests automatisés du menu Opé rations :
• (Opérations-Tests)
• test échelon, sortie de 40 à 60 %;
• test des oscillations critiques, consigne de 45 à 55 %
afin de faciliter les comparaisons,
avant d’effectuer ce test, placez le gain Kp à 1;
• testafindesdeoscillations amorties, consigne de 45 à 55 %
faciliter les comparaisons,
avant d’effectuer ce test, placez le gain Kp à 1;
• estimation du logiciel, sortie de 40 à 60 %.
Notez le temps d’exécution de chacun, puis comparez les valeurs obtenues avec vos
résultats en utilisant l’option Tableau et calculs dans le menu Tests.
Essayez le régulateur en P+I+D avec les réglages proposés par le test en boucle
ouverte (réglages de Ziegler et Nichols).
-
4.8 Comparez les performances de ces différents réglages et le temps d’exécution
des diff érentes méthodes.
Objectif
Déterminez les caracté ristiques d’un procédé et réglez les paramètres du régulateur
afin de respecter un critère de performance donné.
Recommandations
Il est nécessaire de faire ce laboratoire dans l’ordre suggé ré et de répondre aux
questions au moment où elles sont posées.
Préliminaires
Démarrez le logiciel,
pour le régulateur :
• entrées, limites et options inchangées,
• modèle standard,
• bases de temps inchangées;
modifiez les éléments suivants :
• mode : Manuel (Régulateur-A-> m),
• type : P seulement (Régulateur-Type),
• procédé : débit 1
(Procédé-Modèle-Type-Standaid),
perturbations avant Patron 1, amplitude 2 %,
(Procédé-p.aVant)
perturbations après Patron 5, amplitude 2 %,
-
(Procédé p.aPrès)
bruit aléatoire 1 %, Période Os ,
(Procédé-Bruit).
Analyse qualitative
5.1 - Évaluez approximativement sans mesures rigoureuses, la symétrie, la présence
d’hystérésis, les non-linéarités.
Réglages itératifs
5.2 - Réglez itérativement les paramètres permettant d’obtenir un amortissement de 4
à 1 en P+I.
K?
tpi A
Ti A
amortissement =
Tests automatisés
Choisissez maintenant les tests automatisés du menu Opérations :
-
(Opérations Tests)
Notez le temps d’exécution de chacun, puis comparez les valeurs obtenues avec vos
résultats en utilisant l’option Tableau et calculs dans le menu Tests.
-
5.3 Comparez les performances de ces diffé rents réglages.
Essayez le régulateur en P+I+D avec les réglages proposés par le test en boucle
ouverte ( réglages de Ziegler et Nichols). Le bruit et les perturbations présentes, qui
sont ici très rapides, induisent le D en erreur. Si on souhaite utiliser le mode D, il
faudra d’abord filtrer adéquatement la mesure et utiliser la limite du gain maximal
du dé rivateur pour en limiter la portée.
-
5.4 Quels sont les changements produits dans les paramètres estimés du procédé et
les réglages proposés.
-
5.5 Essayez à nouveau le régulateur en P+I+D; concluez.
3 - Expliquez le ...
se référer à la section 1.8
4 - En utilisant ...
N,
>
45
40
35
30
as +-H + - -
I I | I I I I | I I I t | I t t t~| - ->
o 50 100 150 soo tenps
Résultats :
45 % - 25 %
Gp
-
40 % 30 % =
2,0
Méthode 1 : ta = 14 s
T = 78 s - 14 s = 64 s
Méthode 2 : t63.2 % = 60 s
td = t2%= 10 s
T = 60 s - 10 s = 50 s
- -
b Procédé 2 (mesure, signal 4 20 mA).
50 % - 25 % 2,5
Résultats : Gp
40 % - 30 %
=
Méthode 1 : td = 60 s
T = 112 s - 60 s = 52 s
Méthode 2 : t63,2 % = 100 s
U = t2%= 50 s
T = 100 s - 50 s = 50 s
-
c Procédé 3 (mesure, signal 20 à lOOKPa).
48,5 % - 25 %
Résultats : Gp = 40 % - 30 % = 2,35
Méthode 1 : td = 27 s
T = 113 s - 27 s =
? 86 s
Méthode 2 : t63,2 % = 85 s
0
td = f 2%= 20 s
S
T = 85 s - 20 s = 65 s
*\
Temps valeur
99 62,84
100 63,21
101 63,58
-» la pente est :
( 63,58 % - 63,21 % )
( 101 s - 100 s ) = 0
,37 y.
L’équation de la droite est Y mX + b
63,21 % = (0,37 %/s) x (100 s) + b,
d’où, b = 26,21 %;
Le temps pour atteindre 100 % est trouvé en utilisant l’équation de la droite :
100 % =(0,37 %/s) x (t) + 26,21 %,
-
d’où, t = 198 s. L’écart de temps est de 198 s 100 s « 100 s.
4 - Un procédé dont
le délai total est : 0,2 s/2 + 0,2 s + 1 s + effet des petis x ;
sources de perturbations
et de bruit pulsations de la pompe, ce qui est raccordé,
type autorégulateur,
type autorégulateur,
autres caractéristiques : procédé lent dont les caractéristiques varient avec le
débit du fluide.
50 % 2 50 % 40 % directe 65 % 60 %
40 % 4 25 % 20 % inverse 75 % 80 %
65 % 1 100 % 60 % inverse 45 % 50 %
63,3 % 0,6 150 % 50 % inverse 40 % 60 %
50 % 2,5 40 % 50 % directe 85 % 85 %
3 - Expliquez la signification de 7 et Td .
/
5 - Modifiez le programme précédent pour inclure des limites pour chacun des
modes ( -100 % et +100 % ) et pour la valeur de sortie ( 0 % et 100 % ).
Ajoutez aussi les instructions permettant de réaliser le blocage de
l’intégrateur.
Erreur = -
Mesure Consigne '
-
Si Dérivé < 100 Alors Dérivé = -100
Sortie = 5 x {Erreur ) + Intégral + Dérivé
Erreuravant Erreur
\
Intégralovant Intégral
N
Écrire la valeur Sortie
J>+D
Ti
2 xtd toi2
(4 x td )l2
2 x td
Le gain provoquant les oscillations ultimes est environ 7 et la période est de 65 secon -
des. Les réglages sont :
% Kp 7 x 0,45 115
Tt 65 s/ 1,2 54 s
3 - Un aéroglisseur...
La pression est :
P = F / S = 10 000 N / ( 10 x 10 2 m xl 0 xl 0 2 m
‘ '
xir/4 ) = 1,27 MPa.
8 - Un piston ...
Dans ce cas, la surface qui contribue à retenir le poids est celle de la tige. En effet,
puisque la pression est la même partout, la pression pousse des deux côtés du piston
et ces forces s’annulent. Aussi, il suffit d’agrandir la fuite pour s’apercevoir que le
piston est inutile. En effet, peu importe sa surface, la pression est inchangée.
La pression est :
P=F / S = 10000 N / (2 xl0 2 m x 2 xl0 2 m x */4 ) = 31,8 MPa..
* '
Il est probable qu’une telle pression abimera les joints d’étanchéité de la tige.
9 - Convertissez ..
2 PSI = 16, 7 PSI A = 4,08 poHg
= 115 kPa A = X po H2O vac
19 PSI A = 8,8 poHg = X kPavac
= 526 po H2O A = 9,9 pi H2O
-
10 Une colonne
-
11 L’enregistreur .. .
Si la pression dans la conduite est de 0 PSI, l’appareil lit une pression de 10 m H2O.
Si la pression dans la conduite est de 100 PSI, l’appareil lit une pression de 100 PSI +
10 m H2O.
L’é talonnage est donc une plage de 100 PSI et une correction de zéro de 10 m H2O,
soit de 10 m H2O à 79,8 m H2O, ou de 14,3 PSI à 114,3 PSI.
-
12 Donnez l’étalonnage...
Vide Plein
PH 1 m H2O 5 m H2O
II 0 m H2O 0 m H2O
AP 1 m H2O 5 m H2O
I 4 mA 20 mA
-
13 Donnez l’étalonnage...
Vide Plein
PH P + 1,1 m H2O P + 8,8 m H2O
Ph P + 0 m H2O P + 0 m H2O
AP 1,1 m H2O 8,8 m H2O
1 4 mA 20 mA
Les vapeurs sont non condensables, aussi le tube de la basse pression n’est pas rempli
de liquide.
-
14 Donnez l’étalonnage...
Vide Plein
PH P + 1,6 m H2O P + 8,8 m H2O -
PL P + 8,8 m H2O P + 8,8 m H2O
AP -7,2 m H2O 0 m H2O
I 4 mA 20 mA
Les vapeurs sont condensables, aussi le tube de la basse pression est rempli de
liquide.
20 mA
4 mA I I I I I I I I I I 1 1 1 1 1 1 1 nî cp* AP
-10 0
s,
*
\
Le gain de procédé ne peut être plus petit que 1 car dans un tel cas, la vanne ne
pourra fournir à toutes les charges.
Si le gain de procédé est trop élevé, la courbe caracté ristique installée sera inappropriée
et le régulateur intervient très peu lors des corrections. Le travail (amplitude de la
correction ) est surtout réalisé par la vanne. Si la vanne a des défauts de comportement,
ces défauts nuiront davantage à la régulation et le régulateur parviendra à peine à
réduire leurs effets.
Dans les deux cas, des quantités d’énergie importantes sont en jeu.
4 - Complétez ...
Chute de pression
aux bornes de la vanne Débit d’eau CV
ouverte à son maximum
30 PSI 71,2 USGPM 13
250 kPa 100 L/min
4,3
36,28 PSI 26.42 USGPM
300 kPa 200 L/min
8
43,54 PSI 52,84 USGPM
2,25 PSI 12 USGPM 8
1 USGPM = 3,785 L/min
5 - Soit l’installation ...
Lorsque le débit est de 30 USGPM, la pression de la pompe est de 93 PSI, les pertes
dans la conduite avant la vanne sont de 3,5 PSI et les pertes dans la conduite après
la vanne sont de 2,5 PSI. La chute de pression aux bornes de la vanne est de :
- - - -
AP = ( Ppompe Pertes^ ) Pertes ap = ( 93 PSI 3,5 PSI ) 2,5 PSI = 87 PSI.
4 mA = 20 kPa,
8 mA = 40 kPa,
13 mA = 65 kPa,
18 mA = 90 kPa.
4 - -
Un transmetteur de niveau est étalonné de 100 à +200 mm pour un signal
de sortie de 4 à 20 mA, donnez les valeurs manquantes.
-
4 mA = 100 mm, 12 mA = 50 mm, 17,33 mA = 150 mm.
5 - Un extracteur de racine carrée reçoit les signaux suivants, donnez les valeurs
résultantes.
-
ce qui laisse pour le transmetteur 14,5 V 3,9V = 10,6V.
Si la tempé rature est de 50°C, le courant de sortie devrait être de 12 mA, soit 50 % du
signal 4 à 20 mA. La tension de la charge est de :
-
ce qui laisse pour le transmetteur 14,5 V 5,5V = 9 V; puisque le transmetteur ne peut
fonctionner si la tension est de moins de 10 V, le courant de sortie n’atteindra pas la
valeur de 12 mA.Le courant de sortie ne peut dépasser :
- -
14,5V 0,7V 10 K=3,8V; le courant maximal est donc 3,8V/IOOQ
= 9,5 mA.
Si la tempé rature est trop élevée, le courant est quand même de 9,5 mA.
9 - Raccordez les ...
Puisque les appareils ont une entrée de 1 à 5 V, il faut ajouter à chacun une résistance
de 250 £1
source permettant
d’alimenter le transmetteur.
HP
Transmetteur 2 fils
numé rique ("smart"),
ïh 250 fi
AP
LP
4 à 20 mA Zh Entrée
Zh
5o ie
+ Vgulateur |
Indicateur Enregistreur Ré AP
250 fi AP
AP +
250 Q
mmanmtsa»;
Sortie
" : ' r'
I/P
Alim. 20 PSI
I
-
10 Remplissez le tableau suivant
Français Anglais
W poids "weight"
I courant électrique ::
E tension électrique
H commande manuelle "hand"
V vibration "vibration"
Z position, dimension
S vitesse "speed"
-
11 Remplissez le tableau suivant
Français Anglais
E élément primaire "primary element"
1 indicateur "indicator”
V volet "damper”
L lampe témoin "pilot lamp"
Y fonction de calcul "relay"
T transmetteur "transmitter"
V vanne "valve"
Médiagraphie
N,
*N
*
N
N 567
- s.
Médiagraphie
Logiciels :
Livres :
Ash, Raymond H., Deshpande, Pradeep B., Computer Process Contre1. Instrument
Society of America, Research Triangle Parle, North Carolina, 2nd édition, 1988,
510 p.
Anderson, Norman A., Instrumentation for Pmcess Measurement and Control 3rd .
569
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
Considine, Douglas M., Process Instruments and Controls Handbook. 2nd édition,
-
McGraw Hill, New York, 1974, 1261 p.
Driskell, L.R., Introduction to Control Valve and Qther Final Control Device. ISA,
Research Triangle Park, North Carolina, 1984
Gill K.F., Schwarzenbach j., Svsti Modelling and Control , Edward Arnold
Publishers, London (G.B.), 1984, 2nd édition, 319 p.
-
Gille, Jean Charles, DeCaulne, P., Pélegrin, M., Dynamique de la Commande Lin éaire.
Dunod, Paris, cinquième édition, 1973, 478 p.
ISA, Graphie Symbol s for nistrihuted Control Shared Displav Tnstnimentntion I^ogic
and Computer, S5.3, Instrument Society of America, Research Triangle Parie, North
Carolina, 1982, 16 p.
ISA, Graphie Symbols for Process Displavs. S5.5, Instrument Society of America,
Research Triangle Park, Noith Carolina, 1986, 44 p.
Kuo B.C., Automatic Control Systems. Prentice Hall, N.J., 4th édition, 1982, 717 p.
Liptak, Bélà G., Ed., Instruments Engineer’s Ffrinribook- vol - 2 : Process Control.
Philadelphia, Chilton Book Company, 1985, 1110 p.
Mc Millan, Gregory K., Tuning and Control Loop Performance, ISA Publications,
Monograph Sérié, 2nd édition, 1990, 355 p.
Maday, Clarence J., Feedback Control Systems for Time Response, Instrument
Society of America, Research Triangle Parie, North Carolina, 1987, 117 p.
Miller Richard W., Flow Measurement Engineering Handbook. Malabar Flo., Krieger
Publishing Company, 1983, 695 p.
571
Introduction à l’ instrumentation
et à la régulation de procédé
Spitzer, David W., The Application of Variable Speed Drives. ISA, Research Triangle
Park, North Carolina, 1987, 196 p.
Index
- ,
>
- \
“N
"
N
“N
573
Index
"accuracy"
Voir exactitude
action directe et inverse, 3 126 -
-
actuateur, 6 345
amortissement 4 à 1
Voir décroissement 4 à 1
amortissement critique, 4 222 -
- --
anticipation, 1 26 1 27
Archimède (principe d’), 5 319 -
-
asymétrie, 2 89
automatique, 3 192
automatisation, 1 5
--
autorégulateur (procédé), 2 86 -
B
"Bail valve"
Voir vanne (type)
bande morte, 3 110 -
bande proportionnelle, 3 122 -
-
bar, 5 300
baromètre, 5 305 -
"bellow"
Voir soufflet
blocage de l’intégrateur, 3 189
boucle de courant, 7 418 -
-
boucle de régulation, 7 418 -
boucle fermée
Voir boucle ouverte et boucle fermée
boucle ouverte
Voir boucle ouverte et boucle fermée
- -- - -
boucle ouverte et boucle fermée, 1 24 1 25, 4 207, 4 257
Bourdon (tube de ), 5 313
BJ>.
-
Voir bande proportionnelle
"N
-
bruit, 2 56
575
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
C
capsule, 5*312
capteur, 5 281-
cavitation, 6 358 -
chaîne de mesure, 5 281 -
-
charge, 2 54
coefficient volumétrique (d’une vanne), 6 359 -
consigne, 2 54 -
-
convertisseur, 5 281, 7 392 -
convertisseur courant à pression, 1 16 -
-
courbe caractéristique inhérente, 6 363, 6 366, 6 369 6 370 - - --
- - -
courbe caractéristique installée, 6 365 6 366, 6 371 -
critère de performance
Voir critè re de qualité
- - --
critère de qualité, 1 42, 4 218 4 223, 4 262 4 269
CV
- - -
Voir coefficient volumétrique (d’une vanne)
-
débit, 5 328, 6 355 -
décroissement 4 à 1, 4 218-
défaillance, 6 345 - - -- -
délai (temps de), 2 74 2 75, 4 208, 5 294, 6 381 - -
densité, 5 298-
Voir masse volumique
dépassement, 4 220 -
- -
dé rivateur (saturation), 3 187
dérivé (temps de), 3 144 3 145-
-
- -- -
dérivé (mode), 3 142 3 147, 3 160, 4 233, 4 235 - -
deux positions (régulateur, régulation), 3 107 3 113 - --
diagramme bloc, 1 33 -
© Michel Ruel 1993 576
Index
diaphragme, 5 312 -
directe (action)
Voir action directe et inverse
-
écart, 3 121
écart (produit par le mode proportionnel), 3 120, 3 156, 3 159 - - -
échantillonnage, 7 409 -
-
égal pour cent
Voir courbe caracté ristique égal pour cent -
électronique (régulateur), 3 131 -
emballement (procédé à), 2 87 -
empreinte digitale (appareil numérique), 7 395 -
énergie cinétique, 6 352 -
énergie potentielle, 6 352 -
entraînement des machines électriques, 1 5 -
entrebarrage, 7 469 -
-
erreur, 5 284
erreur dé linéarité, 7 433 -
erreur de plage, 7 432
erreur de traînage, 5 291
--
erreur de zéro, 7 431 -
-
erreur dynamique, 5 289, 5 291 -
- --
étalonnage, 7 428 7 445 -î
--
/'
étendue, 5 283
étiquette, 7 450
exactitude, 5 285 -
F
"Fail Open"
Voir défaillance
feed-back
Voir rétroaction
"feedforward"
Voir anticipation
filtrage, filtre, 3-184 3 185, 4 237 - - -
577
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
-
fréquence d’échantillonnage, 7 413
- -
fréquence naturelle, 4 224 4 225-
G
Ki = i / n
Voir intégration (temps d’)
Kd = Td
Voir dérivé (temps de)
-
kgf /m2, 5 300
Kp
Voir gain (proportionnel)
-
kPa, 5 300
"lag"
Voir constante de temps
-
linéarité, erreur de, 7 433
579
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
"offset"
Voir écart
Pa
Voir Pascal
-
Pascal, 5 295
Pascal (principe de ), 5 297 -
pé riode, 4 234-
perturbation, 2 55 -
-
plage, 5 283
plage dynamique, 5 289 -
plage, erreur de, 7 432 -
pneumatique (régulateur), 3 128, 3 139, 3 146 - - -
-
poids, 5 328
positionneur, 6 344 -
"précision"
Voir répétabilité
premier ordre, 2 60 2 71 - - -
-
pression, 5 295, 5 309 —
pression (mesure de ), 5 310 5 317 - --
pression absolue, 5 306 -
pression atmosphé rique, 5 303
pression de refoulement, 3 128
--
pression différentielle, 5 307 -
pression hydrostatique, 5 319 -
pression négative, 5 306 -
pression relative, 5 306 -
© Michel Ruel 1993 580
Index
- -
procédé, 1 3, 1 34, 2 53 -
proportionnel (mode), 3 117 - - 3-133, 3-155, 4-235
-
PSI, 5 295
-
raccordement électrique, 7 417, 7 423 -
raccordement pneumatique, 7 415 -
"range"
Voir gamme
ré gime transitoire -
, 4 213
rglage des paramètres ("tuning"), 4 213 4 217, 4 239
é
-
rglage itératif 4 239
é
- - - - - 4-255
rglage par les oscillations ultimes, 4 246
é -
é
é
- -
rgulateur, 1 10, 1 12, 3 107
rgulateur de Watts
-
Voir Watts (é rgulateur de)
érgulateur idéal
Voir non interactif (é rgulateur)
r
é gulateur non interactif
Voir non interactif (é rgulateur)
rgulateur série
é
Voir interactif (é rgulateur)
rgulateur théorique
é
Voir non interactif (é rgulateur)
é - - -
rgulation, 1 3 1, 8 , 1 10
é
-
r pétabilité, 5 286
é
-
r ponse selon les modes, 3 173, 4 231 4 235 - - -
é -
rsolution, 5 289, 6 375 -
é -
rtroaction, 1 29, 1 31 -
S
-
saturation, 3 187
- --
schéma de principe, 1 9, 7 465
schéma de raccordement, 7 467
signal numérique, 7 407- - 7-413
-
signature (appareil numérique), 7 395
signaux standard, 7 397- - -7 405
581
Introduction à l’instrumentation
et à la régulation de procédé
-
Td , 3 145
T, tau, 6 380
Voir
- constante de temps
Td
Voir dérivé (temps de)
température, 5 327
7i
-
Voir intégration (temps d’)
torr, 5 300-
tout/rien
Voir deux positions (régulateur, régulation)
--
transducteur, 5 281
-
transmetteur, 1 12, 5 281, 7 392 -
transmetteur 2 fils
Voir transmetteur autoalimenté
transmetteur autoalimenté, 1 22, 7 420 - -
transmetteur intelligent, 1 22 -
- - -
vanne, 1 12, 1 17, 6 343, 7 394 -
-
vanne (type), 6 346
-
vanne numérique, 6 378
-
vaporisation, 6 358
-
vitesse, 5 328
-
zé ro vivant, 7 398
-
zé ro, erreur de, 7 431
Ziegler et Nichols
Voir modèle de Ziegler et Nichols
583