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Université Ibn Zohr


Faculté des Langues, des Arts et des Sciences Humaines
Semestre : 2
Professeur : Z. TAIFOUR

Module Grammaire 2

2020/2021
2

Objectif du cours
Ce module est une mise à niveau linguistique des étudiants : Le cours de grammaire
vise la description du français standard contemporain aux niveaux morphologique et
syntaxique, et la mise en pratique de la langue par des exercices adéquats. Il s’agit
de développer la compétence linguistique de l’étudiant et de l’aider à mieux
comprendre la langue et son fonctionnement.

Contenu
Définition de quelques notions clés (grammaire, syntaxe, morphologie...)
Présentation de certains cadres d’analyse, notamment le structuralisme et le
générativisme.

I. Types et Formes de la phrase simple


1. La phrase emphatique
2. La phrase interrogative
3. La phrase passive.

II. Syntaxe de la phrase complexe


1. La relative
2. La complétive
3. La temporelle

Récapitulation Générale.

Bibliographie :
Dubois, J. 1970. Eléments de linguistique française. Paris, Larousse
Dubois, J. 1976. Grammaire structurale du français. Le verbe. Paris, Larousse
Grevisse, M. 1969. Le Bon usage. Gembloux, Duculot
Gross, M. 1968. Grammaire transformationnelle du français. Syntaxe du verbe. Paris,
Larousse.Gross, M. 1975. Méthodes en syntaxe. Régime des constructions
complétives. Paris, HermanWagner , R.L., et J. Pinchon 1962. Grammaire du français
classique et moderne. Paris, Hachette.Dubois, J., et al 1973. Dictionnaire de
linguistique. Paris, Larousse
Ducrot, O., et T. Todorov 1972. Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage.
Paris, Seuil

Modalité d’évaluation
Examen écrit
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Introduction : définition de quelques notions clés

Nous parlons la langue française à l’aide de propositions qui sont composées de


mots, et les mots à leur tour sont composés de sons et d’articulations que l’on
représente par des lettres.
La grammaire française est la réunion des règles suivies par la langue française pour
former les mots, modifier leur forme et les réunir en propositions. De là trois parties
dans la grammaire :
 La Lexicologie, ou études des mots, de vocabulaire ;
 La Morphologie, ou étude des formes ;
 La Syntaxe, ou étude des propositions.

On fait remonter l’origine du mot grammaire au grec « gramma », qui veut dire
lettre.
La grammaire d’après l’étymologie, serait donc seulement la connaissance des
lettres de l’alphabet ou l’art de lire et d’écrire. Mais cette science des lettres est bien
vite devenue la science des mots et des lois qui les régissent, soit dans la langue
parlée soit dans la langue écrite.

Lexicologie remonte au grec lexicos-logos, science des mots ; de même vocabulaire,


au latin vocabulum, mot, nom.

Morphologie, au grec morphe-logos, science des formes : Il y a neuf espèces de mots


dans la langue française : le nom, l’article, l’adjectif, le pronom, le verbe, l’adverbe, la
préposition, la conjonction et l’interjection.
Ces neuf espèces de mots s’appellent les parties du discours, c’est-à dire les parties
de la langue française.
Le nom, l’article, l’adjectif, le pronom et le verbe sont des mots variables, c’est-à dire
des mots dont la terminaison peut changer.
L’adverbe, la préposition, la conjonction et l’interjection sont des mots invariables,
c’est-à dire des mots dont la terminaison ne peut pas changer.
Fonctions des mots dans la proposition :
Le nom peut être, sujet, attribut, mis en apostrophe, mis en apposition, complément
du nom, complément d’objet direct, complément d’objet indirect, complément de
circonstance.
Il est de même pour le pronom qui remplace le nom, et pour l’adjectif, le verbe à
l’infinitif, le participe, etc. quand ils sont employés comme nom.
L’article se rattache toujours au nom.
L’adjectif qualificatif peut être épithète ou attribut. Employé comme adverbe, il
forme un complément de circonstance.
Le pronom a les mêmes fonctions que le nom.
Le verbe rattache au sujet l’attribut et le complément.
L’adverbe est le plus souvent complément de circonstance.
La préposition et la conjonction servent de trait d’union entre les mots ou les
prépositions.
L’interjection est un mot isolé, une exclamation.
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Syntaxe, au grec sun-taxis, arrangement, groupement. Nous avons vu quelles sont


les neuf espèces de mots dont se compose la langue française, il nous reste à monter
comment on peut assembler ces mots pour en former des phrases.
Cette partie de la grammaire qui étudie la manière d’assembler les mots en phrases
se nomme syntaxe.
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Présentation de certains cadres d’analyse

1. LA GRAMMAIRE TRADITIONNELLE :
Dans la grammaire traditionnelle, la grammaire est définie comme étant l’étude
systématique des éléments constitutifs d’une langue. Elle comprend :
i- la phonétique (ou science des sons du langage)
ii- la lexicologie (ou science des mots), qui comprend :
a- la sémantique (sémasiologie ou sémiologie) ou science des significations des mots.
b- l’onomasiologie, sciences des appellations qui part de l’idée pour en étudier les
diverses expressions.
c- l’onomastique (science des noms propres et spécialement des noms de
personnes).
d- la morphologie (science des différentes formes dont les mots sont susceptibles
ex : préfixes, suffixes, flexions).
iii- la syntaxe ou ensemble des règles qui régissent l’arrangement des mots et la
construction des propositions.

Il ressort de cette présentation que la morphologie est une sous-composante de la


lexicologie, formée d’autres sous-composantes, dont entre autres la dérivation et la
composition.

2. LA MORPHOLOGIE LEXICALE :
La morphologie lexicale, qui traditionnellement traite de la forme et de la formation
des mots en termes de dérivation et de composition, suit deux perspectives
complémentaires : diachroniquement, elle recherche l’origine des mots et retrace
leur évolution ; synchroniquement, elle décrit les mots tels qu’ils se présentent à une
synchronie donnée dans le système de la langue. Les mots sont de deux sortes : des
mots complexes et des mots construits : les mots complexes sont formés de deux
(ou de plusieurs mots ou morphèmes). Dans le premier cas, il s’agit soit de
syntagmes lexicalisés (un fil de fer barbelé), soit des mots obtenus par composition
(« bébé-éprouvette »).

3. LA GRAMMAIRE STRUCTURALE :
Dans le cadre de la Grammaire Structurale, Saussure (1960 : 185), entre autres,
considère la grammaire comme étant composée de la morphologie et de la syntaxe,
et exclut, de ce fait, la lexicologie « ou science des mots ». La morphologie traite des
diverses catégories de mots (V, N, Adj, Pronoms, etc.) et des différentes formes de la
flexion (conjugaison, déclinaison) alors que la syntaxe a pour objet les fonctions
attachées aux unités linguistiques. La morphologie se ramène au processus de la
dérivation.

4. LA GRAMMAIRE GENERATIVE ET TRANSFORMATIONNELLE (GGT) :


Dans ce modèle, la grammaire d’une langue est constituée de trois composantes ;
chacune d’elle est un ensemble de règles. La composante syntaxique, étant la
composante de base, produit des structures syntaxiques auxquelles la composante
sémantique donne un sens et la composante phonologique une prononciation. Ainsi,
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la division de l’analyse de la langue en phonologie, morphologie, syntaxe et


sémantique proposée par le modèle structural ne se trouve pas intacte dans ce
modèle général. En fait, la morphologie ne constitue pas un niveau d’analyse
autonome mais est plutôt considérée sur deux plans, celui du lexique et celui de la
syntaxe.
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Types et Formes de la phrase simple (La phrase emphatique, interrogative, passive)

La phrase emphatique

L’emphase désigne l’ensemble des procédés d’insistance et de mise en relief d’un


constituant de la phrase par rapport aux autres constituants.

On distingue trois types de procédés de mise en relief en français :

a. Changement de l’ordre canonique : L’ordre normal des mots dans une phrase est
le suivant : sujet – verbe – complément. L’énonciateur peut modifier cet ordre pour
mettre en valeur (en relief) un des éléments (constituants) de la phrase.

Ex. : Heureux est celui qui donne sans rien attendre en retour.
Ordre normal : Celui qui donne sans rien attendre en retour est heureux.

b. Dislocation : il s’agit de reprendre ou annoncer, sous la forme d’un pronom, un


constituant qui a été détaché du reste de la phrase par une virgule :
Ex. : Cette aventure, j’en ai rêvé…..
Ordre normal : J’ai rêvé de cette aventure….

c. Emploi d’un présentatif : c’est la mise en valeur d’un constituant de la phrase par
l’utilisation des présentatifs : il y a (se conjugue), c’est (se conjugue), voici, voilà,
quant à, c’est…..que, c’est…..qui, Le présentatif a pour fonction d’introduire, de
présenter l’élément mis en valeur.
Ex. : Il y avait au bord de la mer, une maison….
Ordre normal : Une maison était au bord de la mer…

Ex. : C’était un nom que je ne connaissais plus….


Ordre normal : Je ne connaissais plus le nom…

Ex. C’est moi qui ai fait cela.


Ordre normal : J’ai fait cela

Ex. C’est à Marc que j’ai téléphoné


Ordre normal : J’ai téléphoné à Marc
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Exercices
A. Indiquez les phrases emphatiques et indiquez l’élément sur lequel porte
l’emphase
1. J’ai vu ton père à la gare.
2. Dans le train, Pierre parle souvent à son professeur d’anglais.
3. Luc aimerait beaucoup y aller, à Paris.
4. L’école, j’en viens, il n’y a plus personne.
5. Il fait ses devoirs de français dans la salle de séjour.
6. Je la trouve très sympathique ta mère.
7. Ce docteur, il aide toujours ses patients.
8. Ces enfants, cet homme ne leur laisse rien.
9. Luc, lui, a beaucoup d’argent.
10. J’en reçois chaque semaine, des lettres de mon ami.

B. Mettez en relief au moyen du présentatif c’est……qui /c’est……que


1. Papa me l’a dit.
2. Nous avons vendu nos livres de français.
3. Il prend de la cocaïne.
4. Il a invité ses parents à la fête.
5. Je suis le professeur de français.
6. Nous avons acheté une ferme miniature pour nos enfants.
7. Il a décidé d’en finir avec la cigarette.
8. Ma mère a remercié le professeur.
9. Ils vont en Italie cette année.
10. Mes parents n’ont pas été blessés dans cet accident.

C. Même exercice
1. Ils ont découvert le corps près de la rivière.
2. Le patron s’occupe des clients difficiles.
3. Ma mère a terminé ses études secondaires en 1960.
4. Il a perdu sa femme en cherchant ses enfants.
5. Il se promène toujours dans son jardin.
6. Il faut interdire aux jeunes de fumer.
7. Il a rencontré sa femme aux Bermudes.
8. Je veux porter le pantalon que tu m’as acheté.
9. Il a pris contact avec le directeur.
10. Vous devez vous occuper de lui en priorité.
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La phrase interrogative

L’interrogation est une attitude où le locuteur demande une information ou une


validation.
QUI et QUE, pronoms interrogatifs
QUI représente toujours une personne
QUE interrogatif représente toujours une chose

Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?


Qui cherchez-vous ? Que désirez-vous ?
Qui attendez-vous ? Que se passe-t-il ?

A.L’interrogation renforcée
QUI EST-CE QUI... ?
QU‘EST-CE QUI... ?
Ex.

Qui va venir ? Qui est-ce qui va venir ? = personne sujet


Qui attends-tu ? Qui est-ce que tu attends ? = personne complément
Que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui se passe ? = chose sujet
Que fais-tu ? Qu’est-ce que tu fais ? = chose complément

Ex : Complétez par qui est-ce que / qui est-ce qui / qu’est-ce que/ qu’est-ce qui
1. ……………….. a téléphoné ce matin ?
2. ……………….. tu dis ? Répète, je n´ai pas entendu.
3........................... t´est arrivé ?
4........................... vous cherchez ? Karen ? Elle est sortie.
5. ......................... veut bien m´aider à préparer la salle de réunions ?
6. ……………….. tu as oublié au bureau ?
7. ……………….. tu as rencontré pendant la réunion d´hier ? La directrice de cette
entreprise ?
8. ……………….. elle déteste ? Ecrire les rapports des réunions ?

B. Les types de l’interrogation

I. L’interrogation directe :
1- L’interrogation totale : Elle demande une validation de l’énoncé entier.
L’interrogation totale n’est pas une demande d’information, puisqu’elle contient en
elle-même tous les éléments lexicaux de la réponse. On y répond par « oui » ou par
« non ».

- Exemples : Avez-vous fait la vaisselle ? / Partez-vous en Espagne ?

L’interrogation totale est caractérisée par une intonation ascendante à laquelle


correspond le point d’interrogation.
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L’ordre des mots : plusieurs configurations syntaxiques sont possibles :

a-Interrogation sans inversion (langue orale ; elle est seulement marquée par une
intonation montante) :
Exemple: Vous avez fait la vaisselle, finalement ?

b-Interrogation avec inversion du sujet :


-Inversion simple :
Exemple: Avez-vous fait la vaisselle ? (sujet placé après l’auxiliaire) / Avez-vous
mangé ?

- Inversion complexe :
Exemple: Marie dit-elle la vérité ? (le sujet reste devant le verbe et il est repris par le
pronom personnel (elle) après le verbe)

- Interrogation avec est-ce que + SUJET + VERBE (l’inversion sujet verbe est
impossible) :
Exemple: Est-ce que vous avez fait la vaisselle ?

2. L’interrogation partielle
Elle est une demande d’information. Contrairement à l’interrogation totale, elle
demande une information qu’elle ne contient pas. Elle porte sur un élément
particulier, qui est représenté par un pronom interrogatif (« qui », « que »,
« quand », etc.) et on ne peut pas y répondre par « oui » ou par « non ».

- Comme pour l’interrogation totale, l’interrogation partielle se termine par un point


d’interrogation. Elle est caractérisée par une intonation descendante, avec une note
élevée sur le mot interrogatif placé en tête de phrase.

Exemples : Quand avez-vous fait la vaisselle ? / Que ferez-vous en Espagne ?

III. L’interrogation indirecte


Elle est une interrogation contenue dans une phrase.

-L’interrogation indirecte n’est pas marquée par un point d’interrogation :

Exemple: Je me demande si vous avez fait la vaisselle.

La modalité interrogative n’est pas exprimée par la forme de la phrase, mais par le
sens du verbe introducteur (se demander, ignorer, savoir, etc.). Dans notre exemple,
le verbe « demander » véhicule l’idée d’interrogation.
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Exercice 1
1. Complétez avec ce qui ou ce que:
a. Je me demande ... s’est passé.
b. On ignore ... lui plaît.
c. Dis-moi ... tu cherches.
d. Tu ne sais pas ... elle désire.
e. J’ignore ... il fait comme travail.
f. Nous ignorons ... vous comptez faire.
g. Tu as compris … il a dit ?
h. Savez-vous ... se passe au bureau ?

2. Transformez ces phrases en interrogatives indirectes en utilisant ce qui ou ce que:


a. Que fait-il?
d. Qu’avez-vous retenu de la leçon?
c. Qu’est-ce qui pourrait l’amuser?
d. Qu’est-ce qui a bien pu arriver?
e. Qu’est-ce que tu vois?

Exercice 2 : Posez la question en suivant la consigne entre parenthèses

1. Vous voulez savoir si je sais manipuler cette machine => ('Est-ce que...?')
- …………………………………………………………………………………………………………………………………
………
2. Vous voulez savoir pourquoi j’ai choisi la biologie => (mot interrogatif + inversion)
-
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………
3. Vous voulez savoir si je pratique un sport => (inversion)
-
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………
4. Vous voulez savoir si j'aime voyager => ('Est-ce que...?)
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………….
5. Vous voulez savoir quel métier j'exerce => (mot interrogatif + inversion)
-
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………..
6. Vous voulez savoir si je ne regretterai pas d’avoir choisi les maths=> (intonation)
……………………………………………………………………………………………………………………………………
…………
7. Vous voulez savoir si je sais ce que je fais => (Est-ce que ?)
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………..
8. Je veux savoir pourquoi il faut répondre à toutes ces questions => (mot
interrogatif + inversion)
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-
……………………………………………………………………………………………………………………………………
………..

Exercice 3
Complétez la question indirecte (attention à la concordance des temps)

1. Est-ce les lapins sauvages sont très agressifs ?


Il m’a demandé…………………………………………………………………………………………………………

2. À quelle heure part notre train ?


J’ignorais …………….……………………………………………………………………………………………………

3. De quoi as-tu rêvé ?


Dis-moi …………………………..………………………………………………………………………………………..

4. Pourquoi le premier ministre a-t-il démissionné ?


Tout le monde se demandait……………………………………………………………………………………..

5. Quand est-ce que les Américains s'attendaient à l'apocalypse ?


Je ne sais pas……………………………………………………………………………………………………………..

6. Combien de fois l'équipe d'Australie a-t-elle remporté le championnat du monde


de rugby ?
Je me demandais …………..…………………………………………………………………………………………..

Exercice 4
Dites si les interrogations suivantes sont totales ou partielles. Justifiez votre réponse.
1. Est-ce que tu vas à l’université ?
2. Quand le train partira t-il ?
3. Comment vous vous appelez ?
4. Allez-vous réaliser le projet ?
5. Que pensez-vous de ce nouveau livre ?
6. Est-il satisfait de son travail ?

Exercice5
Dites si les interrogations suivantes sont directes ou indirectes.
Quand vient-il ?
Je me demande s’il vient.
J’ignore ce qui se passe ici.
Avez-vous besoin d’un coup de main ?
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La phrase passive
Définition

Le verbe est caractérisé par la voix ; on dit parfois la diathèse, qui indique la façon
dont le sujet du verbe participe au procès.
Par exemple, dans l’actif, il est agent alors que dans le passif, il est patient et subit
l’action.

Quand on transforme une phrase de la forme active à la forme passive, elle doit
garder le même sens.
Une phrase active peut être transformée en phrase passive si le verbe est suivi d’un
complément d’objet direct.

À la forme active, le sujet fait l'action.


Exp. Paul ouvre le livre (sujet actif + verbe+ COD)
Au contraire, à la forme passive, le sujet subit l’action
Exp. Le livre est ouvert par Paul.( sujet passif + verbe + c. d’agent)

Ces deux exemples montrent que :


a) les mots changent de place dans la phrase et changent également de fonction:
- Le livre -> complément d'objet à la forme active, devient le sujet à la forme passive.
- Paul -> sujet à la forme active devient complément d'agent à la forme passive.

b) Le verbe actif (ouvre) se transforme. Le nouveau groupe verbal passif se forme


avec l’auxiliaire 'être' (employé au même temps que le verbe de la phrase active)
suivi du participe passé toujours accordé avec le sujet (est ouvert).

Exp.
Le chercheur trouve la solution
La solution est trouvée par le chercheur

Le chercheur a trouvé la solution


La solution a été trouvée par le chercheur

Le chercheur trouvait la solution


La solution était trouvée par le chercheur

Le chercheur avait trouvé la solution


La solution avait été trouvée par le chercheur

Le chercheur trouvera la solution


La solution sera trouvée par le chercheur

Le chercheur trouverait la solution


La solution serait trouvée par le chercheur
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Le chercheur aurait trouvé la solution


La solution aurait été trouvée par le chercheur

Quand le sujet actif est 'ON', à la forme passive il n'y aura pas de complément
d'agent:
Exemple :
On a ouvert le livre (sujet actif + verbe+ COD)
Le livre a été ouvert. (sujet passif + verbe (uniquement))

L'emploi des prépositions « par » et « de » à la forme passive:


« Par » est la préposition la plus fréquemment utilisée
Paul a ouvert le livre ->
Le livre a été ouvert par Paul
“De” on l’utilise avec:
Les verbes de sentiments : aimer respecter, apprécier, admirer, détester, etc
Exp.
Tous respectent Paul ->
Paul est respecté de tous

On l'utilise avec les verbes de description lorsque le sujet est inanimé.


Exp.
Deux bâtiments constituaient le domaine.
Le domaine était constitué de deux bâtiments

La forme pronominale à sens passif :

En Angleterre le thé se prend avec du lait


Au Maroc le couscous se mange chaud
En été les robes se portent beaucoup
En chine, le riz se mange avec des baguettes
L’arabe se lit de droite à gauche

Ces phrases comprennent des verbes pronominaux ayant un sens passif.


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Exercices
I. Les phrases suivantes sont-elles passives ?
1 Je suis surprise par ta réaction !
2 Ce compte-rendu est sans intérêt.
3 Les bandes dessinées sont lues par des enfants.
4 Avez-vous lu ce livre ?
5 Les étudiants sont étonnés par tous ces changements.
6 La porte s’est ouverte
7 Il s’est levé à 8h
8 Cette manifestation est rehaussée par la présence des élus locaux.

II. Transformez les phrases suivantes de la forme active à la forme passive

1 .On déposera les bagages à la gare.


-………………………………………………………………
2. Les révolutionnaires ont détruit la Bastille
-……………………………………………………………….
3. Tous les étudiants passeront l’examen.
- ………………………………………………………………………
4. L’artiste vendra tous les tableaux.
-………………………………………………………………………..
5. On a pris la décision.
-………………………………………………………………………………
6. Les fleurs recouvrent la pelouse.
-…………………………………………………………………………..
7. Le vent aurait déraciné l'arbre.
-…………………………………………………………………………..

III. Transformez les phrases à la forme active


1. Le convoi est surveillé par la police.
-……………………………………………………………………………………..
2. La vallée est inondée par la Meuse.
…………………………………………………………………………………………..
3. Les devoirs sont faits par les élèves.
………………………………………………………………………………………
4. Les baigneurs sont surveillés par le moniteur.
-………………………………………………………………………………………….
5. L'arbre a été déraciné par le vent .
- …………………………………………………………………………………………
6. Ce travail a été réalisé par les étudiants
-………………………………………………………………………………………….
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Syntaxe de la phrase complexe (la relative, la complétive, la temporelle)

La syntaxe
Comme nous l’avons défini plus haut : La syntaxe c’est cette partie de la grammaire
qui étudie la manière d’assembler les mots en phrases.
Dans cette partie du cours nous étudierons trois types de propositions : la relative la
complétive et la temporelle. Nous commençons d’abord par une définition de la
proposition.
Nous ne pouvons exprimer une pensée ou énoncer un jugement sans faire ce qu’on
appelle une proposition.

Quand nous disons : La mère est patiente, l’enfant aime ses parents, chacune de ses
phrases forme une proposition.

Phrase simple et phrase complexe

La phrase simple est composée d’une seule proposition.


La phrase complexe est composée de deux propositions ou plus.

On compte ordinairement dans une phrase autant de propositions qu’il y a de verbes


à un mode personnel, exprimés ou sous-entendus. Ainsi, dans cette phrase :

Quand il arriva, son père se jeta dans ses bras, il y a deux propositions, parce qu’il y a
deux verbes.

La proposition infinitive et la proposition participe font exception à cette règle. Ainsi


dans :

Il croit être heureux, être heureux forme une véritable proposition subordonnée
dont le verbe est à l’infinitif.

Dans Les parts, étant faites, le lion parla « Les parts étant faites » forme une
proposition dont le verbe est au participe.

Mais pour rendre le discours plus rapide, on supprime quelques fois le verbe de la
seconde proposition :
Je l’aime comme mon frère. (C’est – à - dire comme j’aime mon frère). Cette dernière
proposition (comme……mon frère) est une proposition elliptique.

Dans une phrase complexe, les propositions sont liées soit par juxtaposition ou
coordination, soit par subordination.

On dit que les propositions sont juxtaposées quand elles sont simplement placées les
unes à côté des autres comme dans :

Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu.


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On dit que les propositions sont coordonnées quand elles sont unies par une des
conjonctions suivantes : et, ou, ni, mais, or, ni, car, sans que l’une soit nécessaire
pour compléter le sens de l’autre, comme dans :

Mon père est juste et sa bonté est infinie.

1. Les différentes sortes de propositions :

Il y a trois types de propositions : la proposition indépendante, la proposition


principale et la proposition subordonnées.

a) La proposition indépendante est celle dont le verbe ne dépend d’aucune autre


proposition qui a par elle-même un sens complet.
Le soleil réchauffe la terre

b) La proposition principale est celle dont dépendent d’autres propositions qu’on


appelle propositions subordonnées.
Le soleil réchauffe la terre que nous habitons. (Relative)

c) La proposition subordonnée est celle qui s’ajoute à la proposition principale ou à


une autre proposition pour en compléter le sens.
Je crois que le soleil réchauffe la terre. (Complétive) (Principale +subordonnée)

La proposition principale n’est pas toujours exprimée la première


Quand vous viendrez, vous me ferez plaisir (la première proposition est
subordonnée)

2. La proposition subordonnée
Au point de vue de la forme, les propositions sont dites subordonnées lorsqu’elles se
rattachent au verbe d’une autre proposition.

Par une conjonction : Je veux que vous veniez ;

Par une locution conjonctive : Il lit pendant que vous jouez ;

Par un mot interrogatif, soit pronom : Il sait qui vous êtes.


Soit adjectif : Dites moi quelle heure il est.
Soit adverbe : Je voudrais savoir où vous êtes.
(C’est ce qu’on appelle l’interrogation indirecte)

Les propositions sont encore subordonnées lorsqu’elles se rattachent au nom ou au


pronom d’une autre subordonnée par un pronom relatif : On aime l’enfant qui
travaille.
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Selon la nature du mot introducteur, on distingue trois types de subordonnée :


- Les subordonnées relatives ;
- Les subordonnées complétives,
- Les subordonnées circonstancielles.

Exercices
1. Indiquez le nombre de propositions dans les phrases suivantes et dites si elles sont
formées par une juxtaposition, une coordination ou une subordination

1. Le repas fut silencieux : nous étions mouillés, nous avions faim.


2. Je ne trouverai donc personne qui veuille s’enfuir avec moi.
3. Félicie se tenait à l’écart modestement quand un jeune homme vint l’inviter à la
danse.
4. Honore tes parents, afin que tu vives longuement.
5. À la tombée du jour, sous l’averse, la surface du lac devint fluorescente.
6. J’ai voulu demander à boire mais on m’a fait signe d’avancer vers une autre salle.

2. Reliez les propositions à l’aide d’une conjonction de coordination


1. Elle a été très applaudie ; elle avait bien préparé son intervention.
2. Il passait par là, il est monté.
3. Je t’avais prévenu, tu ne m’écoutes jamais.
4. Je suis désolé : je pensais vous faire plaisir.
5. Tu dois t’excuser, tu as commis une grave erreur

3. Mettez chaque proposition entre crochets […] et dites s’il s’agit d’une proposition
indépendante (PI), d’une proposition principale (PP) ou d’une proposition
subordonnée (PS)

1. L’athlète leva les bras et franchit la ligne d’arrivée.


2. Le poète est un mensonge qui dit toujours la vérité.
3. Les littéraires conviennent que le roman Le Survenant a marqué une rupture dans la
littérature.
4. Je te l’avais bien dit : il n’y a plus de café.
5. L’incendie s’est vite propagé, de sorte qu’on a dû évacuer tous les appartements.
6. Françoise m’a demandé si j’avais bien noté la date de la réunion.
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La proposition relative

La proposition relative est une subordonnée introduite pas un mot relatif. La


proposition relative est généralement complément de l’antécédent du pronom
relatif.
L’antécédent est toujours un groupe nominal.
a)Le pronom relatif
Les pronoms relatifs sont ceux qui unissent le nom ou le pronom dont ils tiennent la
place avec le membre de la phrase qui les suit :

Le chêne que j’ai vu l’an dernier est mort


L’homme qui vint hier était misérable

Les mots qui, que avertissent que ce qui va suivre se rapporte à la personne ou à la
chose dont on vient de parler et sont appelés pronoms relatifs, parce qu’ils servent à
marquer le rapport, la relation qui existe entre les deux membres de la phrase.

Le mot que le pronom relatif représente est appelé son antécédent. Dans les
exemples précèdent chêne est l’antécédent de que, l’homme est l’antécédent de
qui.

Les pronoms relatifs sont : qui, que, dont (invariables), lequel (qui varie en genre et
en nombre) :

Singulier
féminin Masculin
laquelle Lequel
de laquelle Duquel
à laquelle Auquel

Pluriel
féminin Masculin
lesquelles Lesquels
desquelles Desquels
auxquelles Auxquels

On peut joindre à ces pronoms l’adverbe où, qui est considéré comme pronom
relatif quand il est précédé d’un antécédent de lieu ou de temps.
Le pronom relatif est toujours du même genre, du même nombre et de la même
personne que son antécédent.

C’est toi qui commandes


C’est nous qui obéissons

Dans les phrases :


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Ce qui me déplait, c’est la paresse.


Je ne sais que dire.
Rappelez-vous ce dont il s’agit.

Les trois pronoms sont neutres comme leur antécédent ce.


Il ne faut pas confondre que pronom relatif avec que adverbe ou conjonction :
Que est pronom lorsqu’il peut être remplacé par lequel, laquelle, lesquelles.
Voici la rose que j’ai cueillie. (laquelle j’au cueillie)

Que est adverbe lorsqu’il signifie combien


Que de belles roses j’ai cueillies !

Que est conjonction lorsqu’il ne signifie ni lequel ni combien :


Je crois que tu lis.
Je pense que vous êtes heureux.

b) La proposition relative
Observez ces deux phrases :
- Un voisin habite au dessous de chez-moi
- Ce voisin est malade

Pour relier les deux phrases en évitant la répétition du mot « voisin » on dit :
Le voisin [qui habite au dessous de chez-moi] est malade

La proposition relative [qui habite au dessous de chez-moi] sert à caractériser le


« voisin »
La proposition relative sert donc à caractériser le mot qui la précède.
Le livre [qui m’intéresse] se trouve à la bibliothèque
La fille [que nous venons de rencontrer] est une grande amie à moi
Le village [où j’ai grandi] est magnifique
Le film [dont je t’ai parlé] repassera ce soir à la télé
La maison [dont les fenêtres sont ouvertes] est la mienne

Dans une proposition relative, le pronom relatif QUI remplace toujours le sujet :
Le livre [qui m’intéresse] se trouve à la bibliothèque
Qui est le sujet de la proposition relative [qui m’intéresse]
Dans une proposition relative, le pronom relatif QUE remplace le COD (complément
d’objet direct)
La fille [que nous venons de rencontrer] est une grande amie à moi
Que est le COD de la proposition relative [que nous venons de rencontrer]

Attention : n’oubliez pas les règles de l’accord lorsque le COD est placé devant un
verbe composé.
La fille [que j’ai rencontrée] est gentille

Dans une proposition relative, le pronom relatif Où remplace le complément


circonstanciel de lieu ou de temps :
21

Le village [où j’ai grandi] est magnifique


Il est parti au moment [où son collègue a pris la parole]
Où est le complément circonstanciel de lieu de la proposition relative [où j’ai grandi]
Où est le complément circonstanciel de lieu de la proposition relative [où son
collègue a pris la parole]

Le pronom relatif DONT :


Dans une proposition relative, il replace :
-soit le complément de verbe : En français, certain verbes ont besoin d’un
complément comme (parler de…, avoir besoin de …., entendre parler de …..)
Exemple :
Le film [dont je t’ai parlé] repassera ce soir à la télé
Dans la proposition relative, le pronom relatif « dont » est le complément du verbe
« de ce film »
-ou de nom :
Exemple :
La maison [dont les fenêtres sont ouvertes] est la mienne
Dans la proposition relative, le pronom relatif « dont » remplace le complément du
nom « de la maison »
-ou d’adjectif :
L’élève dont je suis content.
-ou d’adverbe : ces enfants dont beaucoup ne savent pas travailler.

La typologie des relatives

Les relatives jouent des rôles différents:


Les relatives sans antécédent jouent le rôle d’un substantif;
Les relatives avec antécédent jouent le rôle d’un adjectif.

Les relatives sans antécédent (la relative substantive)

Dépourvue d’antécédent, la relative substantive équivaut à un nom (un substantif)


ou un élément nominalisé :
Qui sème le vent récolte la tempête.
La relative substantive « qui sème le vent » équivaut à « La personne semant le vent
récolte la tempête ».
Une relative substantive est exclusivement introduite par:
 un relatif simple : « qui », « quoi », « où »,
 Un « quiconque », « qui que ce soit », « n’importe qui » qui, dans ce
cas, ne sont plus des anaphores mais des représentants référentiels
permettant un accès direct au référent.
 Relatif précédé d’un démonstratif (celui qui, ce qui, celle qui…), ou de
l’indéfini tel.
Une relative substantive n'est jamais supprimable car elle constitue un élément
syntaxique essentiel de la phrase.
Dans la phrase suivante,
 Qui sème le vent récolte la tempête.
22

Il n’est pas possible de retrancher la relative « Qui sème le vent » car c'est le sujet du
verbe « récolter ».

Relatives avec antécédent


Les relatives avec antécédent jouent le rôle d’adjectif.
On parle généralement de trois types de relatives avec antécédent : relative
déterminative, relative explicative et relative attributive.

La relative déterminative
La relative déterminative détermine l’antécédent comme un adjectif épithète.
La relative déterminative restreint l’extension de son antécédent, c’est pourquoi on
l’appelle également « relative restrictive ».
Elle permet de préciser ou d'identifier le référent.
 Exemples :
 J’ai rencontré le conférencier dont tu m’avais parlé.
 La relative « dont tu m’avais parlé » est déterminative car elle permet
d’identifier l’antécédent « le conférencier ».
La relative déterminative n’est pas supprimable.

La relative explicative

Les relatives explicatives sont analogues à un adjectif mis en position détachée;


Le sens de ce type de relative équivaut à une proposition causale, concessive ou
temporelle.
La relative explicative est séparée de son antécédent par une pause légère.
Souvent porteuse de valeurs circonstancielles et logiques, elle a la valeur d'une
épithète détachée (apposition).
Exemples
 Les enfants, qui n’écoutaient pas, n’ont rien compris.
 La relative « qui n’écoutaient pas », équivaut à la subordonnée
circonstancielle de cause : « parce qu’ils n’écoutaient pas ».
 Sens de la phrase : tous les enfants n’ont rien compris parce qu’ils
n’écoutaient pas.
La relative explicative apporte une information complémentaire non indispensable à
l'identification du référent.
Elle est souvent séparée de son antécédent par une pause syntaxique (des virgules à
l'écrit).
Elle peut plus facilement être supprimée qu'une déterminative.

La relative attributive
Une relative attributive (ou prédicative) est une proposition subordonnée relative
avec antécédent.
Elle détermine son antécédent par l’intermédiaire :
 d’un verbe de perception (regarder, observer, voir, sentir, entendre,
écouter …)
Exemple : Je l’aperçois qui vient.
 d’un verbe de découverte : (trouver, montrer, rencontrer…)
23

Exemple : Je l’ai trouvé qui lisait.


 D’un présentatif : (Voici, voilà, il y a…)
Exemple : Voici Fatima qui entre.

Le mode dans la relative

Dans la relative, l’indicatif est le mode le plus employé.


Il permet de situer avec précision le procès dans la chronologie.
 J’aime beaucoup le livre que tu m’avais offert.

Le subjonctif est utilisé dans les relatives déterminatives dans les cas suivants :

Antécédent indéfini+verbe exprimant une incertitude ou un jugement appréciatif : Je


cherche une maison qui me plaise.
- Après un antécédent au superlatif ou exprimant une idée d’exclusion (l’unique, le
seul) : C’est le restaurant le plus agréable que je connaisse.
- Lorsque la proposition dont dépend la relative ne permet pas d’actualiser le
procès : Il n’y a rien qui me plaise ici.
- Cas de relatives concessives (avec les relatifs indéfinis complexes) : Quoi que tu
fasses, je te soutiendrai.

Exercices
I Remplacez les pointillés dans les phrases suivantes par le pronom relatif qui
convient :
1. La femme……s'habille toujours en bleu me rappelle une grande star.

2. Le basketball est le sport….. mes enfants préfèrent.

3. Elle garde un excellent souvenir des vacances….. elle a passées en Autriche.

4. Les romans……. parle le professeur s'achètent à la librairie.

5. Tous les exercices …… vous faites vous aident à améliorer votre français.

6. Ce père………. le petit garçon avait tant besoin, était soldat au front.

7. Les chansons …….. Jacques Brel a écrites sont souvent mélancoliques.

8. L'Afrique est un continent …… les personnes………. vous rencontrez sont très


chaleureuses.

9. Qui connaît la ville où est née Jeanne D'Arc ?

10. Connais-tu les gens …….il a invités ?


24

11. Comment s'appelle ce jeune homme…………tu disais tant de bien et ……..


nous avons rencontré cet été ?

12. La jeune fille …….. le père est médecin refuse de suivre des cours d'anatomie !

13. Les repas ……….elle cuisinait lui rappelaient son village natal.

II Remplacez les pointillés dans les phrases suivantes par le pronom relatif qui
convient :
1. La femme……s'habille toujours en bleu me rappelle la peinture de Gainsborough.
2. Le basketball est le sport…. mes enfants préfèrent.
3. L'année…..les Broncos ont gagné le Super Bowl, le match s'est joué à San Diego.
4. Elle garde un excellent souvenir des vacances …. elle a passées en Autriche.
5. Les romans ……. parle le professeur s'achètent à la librairie française.
6. Tous les exercices ….. vous faites vous aident à améliorer votre français.
7. Le petit garçon regardait le mur …… l'ombre de la chandelle lui rappelait son
père.
8. Ce père …… le petit garçon avait tant besoin, était soldat au front.
9. Eveline est partie parler à sa fille …… voulait épouser un homme ……. son père
n'aimait pas.
10. Les chansons……Jacques Brel a écrites sont souvent mélancoliques.
11. L'Afrique est un continent …… les personnes …… vous rencontrez sont très
chaleureuses.
12. Qui connaît la ville……est née Jeanne D'Arc ?
13. Connais-tu les gens ……. il a invités ?
14. Comment s'appelle ce jeune homme….tu disais tant de bien et …. nous avons
rencontré cet été ?

15. La jeune fille …. le père est médecin refuse de suivre des cours d'anatomie !
16. Les gens ….. ont emmené Diaouna en France l'ont beaucoup fait travailler.
17. Les repas ….. elle cuisinait lui rappelaient son village natal.

III. Réunissez les deux phrases suivantes en une seule phrase en utilisant les
pronoms relatifs qui, où, dont, que :
1. Le train relie Paris à Nantes. Le train va partir.
2. Ma voiture n’a plus d’essence. Ma voiture ne veut pas démarrer.
3. Les éléphants avancent en file indienne. Les éléphants se dirigent vers la rivière.
4. Bernard va à la piscine. Ses amis l’attendent à la piscine.
5. La route est très passante. Tu vois la route.
6. Nabil est un bon joueur de tennis. J’ai battu Nabil.
7. Le virus provoque des maladies. On parle du virus.
25

La complétive

La subordonnée complétive est une phrase qui est enchâssée dans une phrase d’un
niveau supérieur, dont elle dépend.
Contrairement à la subordonnée relative qui complète un nom appelé antécédent, la
subordonnée complétive complète un verbe. Elle donne des précisions sur le verbe
et les circonstances de l’action. Elle s’enchâsse à la place d’un syntagme nominal,
c’est donc un équivalent fonctionnel du SN.
Comme son nom l’indique, la proposition subordonnée complétive a le plus souvent
une fonction de complément dans la phrase mais elle peut aussi avoir le rôle de
sujet, d’attribut du sujet…
La subordonnée complétive ne peut être ni supprimée ni déplacée, la phrase n’aurait
plus de sens.
La subordonnée complétive est introduite par un subordonnant qui n’a d’autre rôle
que celui de marquer la relation entre deux propositions. Il s’agit de la conjonction
que, à ce que, de ce que. Le subordonnant peut être un pronom dans le cas de la
complétive interrogative indirecte.

1. La complétive introduite par –que

 La conjonction
La complétive est introduite par :
 - que directement : Je sais [que tu viendras].
 - préposition + ce que : Sa famille s’oppose à ce qu’il voyage.

 Le mot support
Les complétives conjonctives peuvent avoir pour support :
 Un verbe : dans ce cas, la complétive assume la fonction de complément
d’objet direct ou indirect par rapport au verbe : Je sais que tu viendras.
(COD)

 - Un nom : la complétive assume la fonction de complément de nom. : L’idée


qu’il se rétablisse réjouit ses parents (Complément du nom)

 - Un adjectif : la complétive assume la fonction de complément d’adjectif :


Ses amis sont contents qu’il soit revenu (Complément d’adjectif)

 La fonction de la complétive
La complétive occupe le plus souvent la fonction de complément d’objet direct : Je
sais que tu viendras.

Elle assume la fonction de COI lorsqu’elle est introduite par les locutions « à ce que»,
« de ce que » : Sa famille s’oppose à ce qu’il se marie.
26

L’idée qu’il se rétablisse réjouit ses parents (Complément du nom)


Sa mère est contente qu’il soit venu (Complément d’adjectif)
Voilà qu’il commence à faire froid (Complément du présentatif : voilà)
Heureusement que tu caches tes secrets ! (Complément de l’adverbe :
heureusement).

Elle peut également assumer les fonctions sujet et attribut :


 Que tu arrives demain me remplit de joie (Sujet)
 Le plus important est que tu sois présent (Attribut)
 Le mode dans la complétive conjonctive

Le mode dans la complétive

Le verbe peut être, selon le sens, conjugué à l’indicatif, au subjonctif.


- L’indicatif : lorsque l’événement de la subordonnée est présenté comme certain ou
probable :

 Verbes ou locutions verbales exprimant une déclaration ou une opinion :


affirmer, croire, penser, jurer, estimer, annoncer…
 Verbes ou locutions verbales exprimant la certitude, le résultat, la
vraisemblance : il est certain, il est évident, il parait, il me semble…
 Adjectifs exprimant la certitude : sûr, certain, convaincu…
 Noms exprimant la certitude, la croyance, la conviction…

 Je sais qu’il partira la semaine prochaine.


 Je suis certain qu’il viendra demain.
 Il est sûr que cela te fera plaisir.

- Le subjonctif : lorsque l’événement de la subordonnée est présenté comme un


souhait, un ordre ou lorsqu’il fait l’objet d’un doute, d’une réticence de la part du
locuteur ou lorsqu’il exprime un sentiment :

 Verbes ou locutions verbales exprimant les sentiments : regretter, avoir peur,


aimer, se réjouir…
 Verbes ou locutions verbales exprimant l’incertitude, le doute, la négation :
craindre, douter, nier…
 Verbes ou locutions verbales impersonnelles exprimant le doute, la
possibilité ou le jugement : il est possible, il se peut, il est important, il est
nécessaire, il est douteux, il est improbable, il est triste, il est préférable, il est
bon…
 Verbes ou locutions verbales exprimant la volonté, la prière, l’ordre, le désir :
vouloir, exiger, ordonner, interdire, approuver, souhaiter…
 Adjectifs exprimant un sentiment : fier, fâché, furieux…
 Noms exprimant un sentiment : la peur, la joie, le regret, le souhait, le désir,
la crainte…

 Il faut que tu fasses très attention en conduisant.


27

 Il est froissé que son camarade ait parlé.


 Je suis heureux qu’il parte.
 J’ai peur qu’il tombe malade.

2. La complétive infinitive

C’est une proposition avec le verbe à l’infinitif qui a la fonction de COD dans la
phrase.
 Quel est l’intérêt de la construction infinitive ?
A. Réduire l’ambiguïté :
 Jean est rentré de vacances, Paul pense qu’il ira le voir.

B. Elle constitue une économie :


 Je pense que je viendrai.
 Je pense venir.

Le parallélisme entre conjonctives et infinitives n’est pas totalement systématique.


 Je pense que je viendrai/ Je pense venir.
 * Je veux que je viendrai/ Je veux venir.

Pour les verbes vouloir, aimer, se plaindre, souhaiter, accepter, offrir, refuser :
 - l’infinitif est obligatoire lorsque les sujets sont coréférentiels
Je veux venir/ *Je veux que je vienne.

 La conjonctive est obligatoire lorsque les sujets ne sont pas identiques :


Je veux que tu viennes/ *Je veux venir.

Pour les verbes savoir, espérer, oublier, décider :

 Les deux constructions sont de simples variantes lorsque les deux sujets sont
coréférentiels :
Je décide que je viendrai/ Je décide de venir.

Pour les verbes proposer, ordonner, offrir, suggérer, refuser, sembler :


 Les deux constructions sont de simples variantes lorsque le COI du verbe
principal est identique au sujet de l’infinitif :
Je lui ai proposé qu’il change de place.
Je lui ai proposé de changer de place.

3. L’interrogative indirecte
 Elle permet de poser indirectement une question.

Elle est soit introduite par un mot interrogatif (interrogative indirecte partielle)
 Je me demande pourquoi il est venu.

Soit par la conjonction - si - (interrogative indirecte totale)


 Je me demande s’il viendra.
28

Le verbe introducteur doit avoir un sens interrogatif : s’informer, demander (au sens
interrogatif), se demander, je voudrais savoir, interroger, s’interroge, ignorer…

Certaines structures ont un sens interrogatif :


 L’impératif : dis-moi…
 La négation : je ne sais pas…

Exercices
1. Dans le texte suivant, relevez deux subordonnées complétives et deux
subordonnées relatives
Notre jeune homme, qui n’avait jamais vu cette femme auparavant, se dit que le
sourire ne lui était pas destiné et que le signe qu’elle faisait timidement de la main
visait quelqu’un d’autre. Il se retourna : il n’y avait que lui dans ce coin de l’étage.
C’était bien à lui, sans le moindre doute, qu’elle souriait, c’était bien lui qu’elle
accueillait. Il s’avança. (D’après A. Kilito)

2. Mettez les propositions subordonnées entre crochets […] et indiquez leur nature :
Complétive, relative ou temporelle

1. Avant qu’il ne vienne, nous jouons aux cartes. ___________


2. Téléphone-moi dès que tu seras arrivé ! __________

3. C’est un drôle de garçon qui a toujours des idées bizarres. ___________


4. Toutes les fois qu’il rencontrait la jeune femme, son cœur battait la
chamade.___________

5. Je n’avais pas imaginé que ça tournerait aussi mal ! ___________


6. J’ai trouvé facilement mon chemin grâce au plan que tu m’as donné. ___________

La temporelle

Les propositions subordonnées de circonstance expriment différentes idées suivant


que la circonstance énoncée est une circonstance de cause, de but, de condition de
comparaison, de concession, de conséquence, de temps.

1 Elles expriment une idée de cause et sont introduites par puisque, parce que,
comme, vu que, que, ou de avec I ‘infinitif.

Je viendrai puisque vous le désirez.


Je me réjouis de te voir.
29

2 Elles expriment une idée de but et sont introduites par afin que, afin de, pour que,
pour, etc.

Instruisez les enfants pour qu’ils deviennent meilleurs.


Ecoutez pour apprendre.

3° Elles expriment une idée de condition et sont introduites par si.

Obéis, si tu veux qu’on vous obéisse un jour.

4" Elles expriment une idée de comparaison et sont introduites par comme, de
même que, que, si, etc.

Il agit autrement qu'il ne parle.


Il le pense comme il le dit.

5° Elles expriment une idée de concession et sont introduites par quoique, malgré
que, bien que, quand même, même si, etc.

On le condamne quoiqu'il soit innocent.

6° Elles expriment une idée de conséquence et sont introduites par de façon que, de
manière que, en sorte que, tellement que, si que, etc.

Travaillez de façon que tout le monde soit content de vous.


II est si bon qu’il pardonne tout.

7° Elles expriment une idée de temps et sont introduites par avant que, avant de,
pendant que, pendant que, tandis que, lorsque, quand, après que, etc., ou en avec le
participe présent.

Travaillez avant que la vieillesse arrive.


La tempête menace avant d'éclater.

Les temporelles

Selon le rapport temporel entre l’action du verbe de la principale et celle du verbe


de la subordonnée, on distingue trois possibilités : simultanéité, antériorité et
postériorité

Nous appelons simultanéité le fait que deux actions (principale et subordonnée) ont
lieu en même temps :

J’aperçois Georges au moment où il passe.


30

Nous appelons postériorité le fait que l’action principale a lieu après l’action
subordonnée :

Marie partira après qu’elle aura mangé.

Nous appelons antériorité le fait que l’action principale a lieu avant l’action
subordonnée.

Nous nous sommes baignés jusqu’à ce que le soleil disparaisse.

I. La simultanéité

Dans les subordonnées de temps :

1) Quand deux actions sont simultanées, les temps verbaux sont habituellement
les mêmes dans la principale et dans la subordonnée.
« Quand », « lorsque » et plus rarement « comme », peuvent introduire une
subordonnée indiquant la simultanéité. Mais, ces subordonnants ayant d’autres
sens, il est souvent préférable d’exprimer la simultanéité de façon plus précise,
conformément à ses différents aspects :

a) Deux actions se produisent juste au même moment


Ex . À l’instant où j’arrivai, le train partit.

On peut employer : aussitôt que, sitôt que, à l’instant, à la seconde où, à la minute
où, juste au moment où …
Souvent avec , au passé, deux passés simples ou deux passés composés.

Remarque : un effet de simultanéité peut être rendu par la juxtaposition de deux


phrases brèves :

Ex. J’arrivai ; le train partit.

Exercice
Liez les phrases par un subordonnant qui indique que les actions se produisent
juste au même moment :
1. Le réveil sonne ; je me réveille.
2. Le train s’est mis en marche ; je me suis sentie en vacances.
3. Jean regarda sévèrement son fils ; l’enfant baissa les yeux.
4. Les cosmonautes posèrent leur vaisseau sur la lune ; le monde entier fut ému.
5. Tu arriveras à Paris ce soir ; n’oublie pas de me téléphoner.
6. Le boxeur terrassa son adversaire. La foule explosa de joie.
7. En voyant Nadia, j’ai remarqué qu’elle ressemblait à son père.
8. Tu verras Michel ce soir ; tu lui donneras ce paquet de ma part.
9. La porte se fermait ; l’enfant avança la main et se coinça deux doigts.
10. Je suis arrivé à la gare à 10h. ; le train partait.
31

b) Deux actions se déroulent en même temps :

Ex. L’enfant jouait avec la pelote, pendant que sa mère tricotait.

On peut employer : pendant que, pendant le temps que, tandis que, alors que, en
même temps que … (souvent avec l’imparfait, pour temps du passé)

En insistant sur la progression : à mesure que, au fur et à mesure que …

Ex. Notre amitié croissait à mesure que nous nous connaissions davantage.

En insistant sur le caractère limité de la durée : aussi longtemps que, tant que (+PS
ou passé composé au passé)

Ex. Tant que je vivrai, la propriété restera intacte.

En insistant sur le début des deux actions : Depuis que, depuis le moment où :

Ex. J’estime Bruno depuis que je le connais.

Exercice
Transformez les phrases de manière à employer des subordonnants qui indiquent
que deux actions se déroulent en même temps :
1. Je préparer le repas et mon mari regarde la télévision.
2. Le temps passe et tu t’habitues à ta nouvelle maison.
3. J’ai vécu longtemps chez mes parents et, tout ce temps-là, j’ai été heureux.
4. Tu passais tes examens et ta mère tremblait pour toi.
5. Jean aimait Lucie et Sylvie en était inconsolable.
6. Vous vous entrainez, ce sport vous paraitra de plus en plus facile.
7. Les passagers ont gardé leurs ceintures attachées toute la durée du vol.
8. Le conférencier parlait et en même temps dessinait sur la table.
9. Le suspect persiste à proclamer son innocence, nous continuons à l’interroger.
10. Je donnais le biberon au bébé et le petit chien déchirait le tapis !

C. Une action se produit pendant qu’une autre se déroule


L’autocar est parti alors que j’attendais au guichet pour prendre mon billet.

On préfèrera « alors que » ou « tandis que » à « pendant que », si l’on veut marquer
une idée d’opposition.

Exercice
Imaginons qu’un fait se produise, complétons chaque phrase en employant un
subordonnant approprié.
Exemple : Je me promenais dans le parc.
Alors que je me promenais dans le parc, un ouragan secoua brusquement les arbres.
32

1. Je roulais sur la route de Tétouan.


2. Le marchand tournait le dos.
3. L’oncle André restera à la maison pour bricoler.
4. Nos parents seront absents.
5. Je n’ai plus froid.
6. Je vais à pied à l’université.
7. Les jeunes gens jouaient au ballon sur la plage.
8. Des gens mourraient de fin.

D) Deux actions se répètent ensemble


On emploie « chaque fois que», « toutes les fois que », (souvent avec l’imparfait, au
passé) :

Ex. Le chat s’enfuyait chaque fois qu’il apercevait l’enfant.

Exercice
Répondez aux questions en exprimant la répétition au moyen d’une subordonnée
circonstancielle :
As-tu encore perdu le stylo que je t’ai prêté ?
Te voilà encore déprimée après avoir reçu ces invités ?
Le café t’empêche-t-il de dormir ?
Peut-il refuser cette invitation ?
Penses-tu à saluer les voisins dans l’escalier ?
Vous étiez curieux quand vous étiez petit ?
Etes-vous toujours sensible aux injustices ?

II. La postériorité

Les subordonnants marquant la postériorité sont : après que, une fois que et moins
précisément, quand, lorsque. Rappelons que « après que » est toujours suivi d’un
temps à l’indicatif.

Ex.
J’arrive après que le train est parti.
J’arriverai après que le train sera parti
Je suis arrivé après que le train était parti.

L’action de la principale est postérieure à celle de la subordonnée.


Les formes composées et surcomposées marquent la postériorité d’une action par
rapport à une autre.

On peut employer les subordonnants dès que, aussitôt que, sitôt que, à peine…..que.
33

Ex.
Dès qu’il sera arrivé, je partirai.
Dès qu’il a eu mangé, il a fait sa sieste.
A peine sera-t-il arrivé que je partirai.

Exercice
Répondez aux questions en exprimant la postériorité
1. Quand pourras-tu m’accompagner au cinéma ?
2. Quand pourrez-vous payer vos impôts ?
3. Quand a-t-on le droit de voter ?
4. Quand avez-vous décidé de prendre des cours d’espagnol ?
5. Quand les enfants ont-ils mangé ces gâteaux ?

Exercice 2
Réécrivez les phrases suivantes en employant : à peine …… que …….
1. Dès que le soleil est levé, le paysan part au champ.
2. Dès que mes parents sont sortis, ma jeune sœur se montre insupportable.
3. Dès que Marcel aura atteint sa majorité, il se mariera.
4. Sitôt que le lait aura bouilli, tu verseras la vanille.
5. Sitôt que j’ai rencontré cet inconnu, j’ai pris peur.

III. L’antériorité

L’action du verbe de la principale se déroule avant celle de la subordonnée.


Le mode employé dépend du subordonnant :
Subjonctif Indicatif
Tu te promèneras……. Tu te promèneras ……
avant que je vienne. avant le moment où je viendrai.
jusqu’à ce que je vienne. jusqu’au moment où je viendrai.
en attendant que je vienne en attendant le moment où je viendrai.

Exercice
Mettez le verbe entre parenthèses au mode qui convient :
1. J’accepte ces heures supplémentaires en attendant que vous (trouver) un
deuxième employé.
2. Je te répèterai la même chose jusqu’à ce que tu (comprendre).
3. La mosquée sera achevée avant que l’année (finir).
4. Je lirai en attendant que (venir) me chercher.
5. Jean l’a interrompu avant qu’il (avoir) le temps de tout lui raconter.
6. En attendant que Colette (se rétablir), son mari s’occupa de la maison.
7. Les recherches continueront jusqu’à ce que l’enfant (retrouver).
8. Nous lui avons prêté une montre jusqu’à ce que nous (réparer) la sienne.

Employez pour chaque phrase, en la récrivant (avec les modifications nécessaires) :


a) un subordonnant accompagné d’un subjonctif.
b) un subordonnant accompagné d’un indicatif.
34

1. Je vous téléphonerai. Ne vous dérangez pas avant.


2. Votre vision s’améliorera ; en attendant, portez des lunettes.
3. J’ai attendu longtemps. Puis l’employé m’a dit de partir.
4. On me proposera peut être un emploi. Mais jusque là je ne resterai pas inactif.
5. Les invités seront là dimanche prochain. Avant, il nous reste à peindre le salon.
6. Le passeport de Flora sera prêt dans quinze jours. En attendant, elle ne partira.
7. Avant de le connaitre, j’avais entendu parler de lui.

Autres exercices

1. Soulignez les subordonnées temporelles et dites si elles expriment l’antériorité ou


la postériorité

1. Dès que j'aurai reçu les résultats, je t'appellerai.


2. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que j'y eusse goûté.
3. Tu l'entendras jusqu'à ce que tu sois revenu à de meilleurs sentiments.
4. Tu ne bougeras pas d’ici avant que tu n’aies demandé pardon.
5. Je fermerai la porte une fois que vous serez sorti.
6. À peine terminait-elle une phrase qu'elle lisait dans les yeux de son interlocuteur
qu'elle s'était trompée d'article.
2. Conjuguez les verbes entre parenthèses au mode et au temps adéquats

1. Alors que je (lire) le journal dans le jardin, un oiseau blessé tomba sur la pelouse.
2. Il s'écroula à l’instant où il me (tendre) la main.
3. Pendant que nous (acheter) du pain chez le boulanger, tout au long de l’escalier de
retour à la maison, je lui tins tête.
4. Toutes les fois qu’il (passer) devant son ancienne école, il songeait à ses amis
d’enfance.
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