Professional Documents
Culture Documents
Ebook Cours CNED Premiere ES L - Mathematiques
Ebook Cours CNED Premiere ES L - Mathematiques
Première ES et L
Rédaction :
Jean-Philippe Baurens
Sébastien Kernivinen
Annaïg Meudec
Coordination :
Sébastien Kernivinen
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2013
1. Pré-requis
A. Fonction polynôme de degré 2
B. Résoudre une équation
2. Différentes formes d’une fonction polynôme
de degré 2
A. Activité
B. Cours
C. Exercices d’apprentissage
3. Équation du second degré
A. Activité
B. Cours
C. Algorithme
D. Exercices d’apprentissage
4. Signe du trinôme
A. Conjecturer le signe d’un trinôme
B. Cours
C. Exercices d’apprentissage
5. Synthèse du cours
6. Exercices d’approfondissement
Séquence 2 Pourcentages
1. Pré-requis
A. Calculer le pourcentage d’un nombre
B. Déterminer une proportion
C. Déterminer le tout connaissant une partie
D. Calculer un taux de TVA
2. Évolutions et pourcentages
A. Activité
B. Cours
C. Exercices d’apprentissage
3. Évolutions successives, évolution réciproque
A. Activité
B. Cours
C. Exercices d’apprentissage
4. Complément sur calculatrices et tableur
5. Synthèse du cours
6. Exercices d’approfondissement
1. Pré-requis
A. Fonction affine, représentation par une droite
B. Fonction carré, fonction inverse
C. Fonction : définition plus générale
D. Ensemble de définition
2. Fonctions de référence
3. Nombre dérivé
A. Activités
B. Cours
C. Exercices d’apprentissage
4. Synthèse de la séquence
5. Exercices d’approfondissement
Séquence 4 Statistiques
Introduction
1. Pré-requis
2. Médiane, quartiles, diagrammes en boîte
A. Activités
B. Cours
C. Exercices d’apprentissage
3. Moyenne, écart-type
A. Activités
B. Cours
C. Exercices d’apprentissage
4. Synthèse de la séquence
5. Exercices d’approfondissement
1. Pré-requis
2. Généralités sur les suites numériques
3. Tice
4. Synthèse
5. Exercices d’approfondissement
1. Pré-requis
2. Définition - Dérivées des fonctions usuelles
3. Dérivation et opérations algébriques
4. Applications de la dérivation
5. Synthèse de la séquence
6. Exercices d’approfondissement
Séquence 7 Probabilités –
Échantillonnage
1. Pré-requis
2. Variable aléatoire – Loi de probabilité – Espérance
3. Répétition d’expériences identiques
4. Loi de Bernoulli – Loi binomiale
5. Espérance de la loi binomiale
6. Echantillonnage
7. Synthèse de la séquence
8. Exercices d’approfondissement
1. Pré-requis
2. Suites arithmétiques
3. Suites géométriques
4. Synthèse
5. Exercices d’approfondissement
Second degré
Sommaire
Pré-requis
Différentes formes d’une fonction polynôme de degré 2
Équation du second degré
Signe du trinôme
Synthèse du cours
Exercices d’approfondissement
Séquence 1 – MA11 1
Définitions
La fonction f définie sur par f : x ax 2 + bx + c avec a ≠ 0 est une
fonction polynôme de degré 2 ou fonction trinôme.
Propriété
La courbe représentative de la fonction f : x ax 2 + bx + c avec a ≠ 0 est une parabole qui a
l’allure suivante :
Si a > 0 Si a < 0
f est décroissante puis croissante. f est croissante puis décroissante.
La parabole admet un axe de symétrie parallèle à l’axe La parabole admet un axe de symétrie parallèle à
des ordonnées. l’axe des ordonnées.
Allure : Allure :
b
2a
b
S 2a
Le point d’intersection de la parabole avec son axe de Le point d’intersection de la parabole avec son axe de
symétrie est le sommet de la parabole. symétrie est le sommet de la parabole.
b
b Le sommet de la parabole a pour abscisse − ;
Le sommet de la parabole a pour abscisse − ; 2a
2a b
b f atteint un maximum en ce point qui vaut f − .
f atteint un minimum en ce point qui vaut f − . 2a
2a
Séquence 1 – MA11 3
3x = 4 −2x = 4 − 5
4 −2x = −1
x=
3 −1 1
x= =
4 −2 2
S=
3 1
S=
2
b) Equation produit
−3 7
S= ;
2 4
4 Séquence 1 – MA11
Solution 3x 2 − 4 x = 0 x 2 − 25 = 0
x ( 3x − 4 ) = 0 x 2 − 52 = 0
x = 0 ou 3x − 4 = 0 ( x − 5)( x + 5) = 0
4 x − 5 = 0 ou x + 5 = 0
x = 0 ou x =
3 x = 5 ou x = −5
4
S = 0 ; S = {5 ; −5}
3
Séquence 1 – MA11 5
A Activité
Activité 1 Étude d’un exemple
5 3
Factorisons : 2x 2 + 5x − 3 = 2 x 2 + x −
2 2
2 2
5 5 3
5 = 2 x + − −
2
Regardons x + x comme le 4 4 2
2
début du développement d’un carré 2
5 25 24
( x + ...)2 = 2 x + − −
4 16 16
2
5 49
Remarque = 2 x + −
4 16
Ce résultat peut être obtenu 2
avec la fonction forme_cano- 5 49
= 2 x + − (**)
nique du logiciel Xcas : 4 8
6 Séquence 1 – MA11
−5 −5 −49
f admet un minimum en x = qui vaut f =
4 4 8
−5 −49
Ceci correspond au sommet S ; de la parabole.
4 8
−b −b 2 + 4ac
f ( x ) = a( x − α )2 + β avec α = et β =
2a 4a
Ce résultat se généralise à toute fonction polynôme de degré 2.
B Cours
Forme développée et forme canonique
Théorème 1
2 −b −b 2 + 4ac
forme f ( x ) = a ( x − α ) + β avec α = et β =
2a 4a
2
f ( x ) = ax + bx + c est la forme développée de f .
f ( x ) = a( x − α )2 + β est la forme canonique de f .
Séquence 1 – MA11 7
Soit f ( x ) = ax 2 + bx + c avec a ≠ 0
b
f ( x ) = a( x 2 + x ) + c
a
b b
= a ( x + )2 − ( )2 + c
2a 2a
b b2
= a ( x + )2 − +c
2a 2
4a
b 2 b2
= a( x + ) − +c
2a 4a
b −b 2 4ac
= a( x + )2 + +
2a 4a 4a
b 2 −b 2 + 4ac
= a( x + ) +
2a 4a
−b −b 2 + 4ac
Posons α = et β = , on a bien f ( x ) = a ( x − α )2 + β
2a 4a
Sommet de la parabole
Théorème 2
Avec les notations du théorème 1 : La parabole associée à f admet pour
sommet le point S de coordonnées ( α ; β )
Remarque
Démonstration f (α ) = β
f (α ) = a (0 )2 + β = β
Montrons que f réalise un extremum en α :
f ( x ) − f (α ) = a ( x − α )2 + β − β
= a ( x − α )2
Si a > 0 Si a < 0
8 Séquence 1 – MA11
Exercice 1 Soit f ( x ) = 3x 2 − 30 x + 83 et g ( x ) = − x 2 − 8 x − 15
Exercice 3 Soit f ( x ) = 2x 2 − 8 x + 8
Donner le tableau de variations de f
Exercice 4 Soit f ( x ) = 2x 2 + 3x + 1
a) A l’aide de la calculatrice, conjecturer les variations de f .
b) Donner le tableau de variations de f .
a) f ( x ) = x 2 + 6 x − 16 (Forme B).
b) f ( x ) = ( x − 2)( x + 8 ) (Forme C).
Séquence 1 – MA11 9
F
G
H
90°
A M B
a) Modéliser cette situation à l’aide d’un logiciel de géométrie dynamique (par
exemple Geogeba). M sera un point mobile du segment [AB].
Conjecturer s’il est possible de rendre l’aire du motif minimale ? Si oui, dans
quel(s) cas ?
Utiliser la fonctionnalité « Aire » ou le tableur de Geogebra.
b) Démontrer ce résultat :
1. Exprimer la longueur MB en fonction de x .
2. Déterminer l’aire du motif constitué par le carré et le triangle.
3. Démontrer la conjecture.
10 Séquence 1 – MA11
A Activité
Activité 2 Conjecture du nombre de solution(s) d’une équation du type
ax 2 + bx + c = 0
Soient les fonctions f , g , h , i , j et k définies sur par :
f ( x ) = 2x 2 − 5x − 3 i ( x ) = –3x 2 + 6 x + 72
g(x ) = x 2 + x + 1 j ( x ) = − x 2 − 2x − 1
h ( x ) = 9 x 2 − 12x + 4 k ( x ) = 6 x 2 + 20 x + 20
∆ = b 2 − 4ac
Signe de ∆ (+ ; – ou 0)
Séquence 1 – MA11 11
Définition
Théorème
Deux points d’intersection entre la Un point d’intersection entre la Pas de point d’intersection entre
parabole et l’axe des abscisses la parabole et l’axe des abscisses
parabole et l’axe des abscisses
Allure
graphique α
x1 x2
ou ou
ou
x1 x2 α
Remarque
12 Séquence 1 – MA11
f ( x ) = a( x − α )2 + β .
∆ ∆
On a donc f ( x ) = a ( x − α )2 − soit f ( x ) = a ( x − α )2 − avec a ≠ 0 .
4a 2
4a
Si ∆ > 0 alors ∆ = ( ∆ )2
( ∆ )2
f ( x ) = a ( x − α )2 −
2
4a
∆
2
2
= a (x − α) −
2a
∆ ∆
= ax −α − x −α+
2a 2a
−b + ∆ −b − ∆
= ax − x −
2a 2a
−b + ∆ −b − ∆
l’équation f ( x ) = 0 admet pour solutions x 1 = et x 2 =
2a 2a
( )(
f se factorise sous la forme : f ( x ) = a x − x 1 x − x 2 )
Si ∆ = 0,
Alors f ( x ) = a ( x − α )2 : l’équation f ( x ) = 0 admet pour solution double la valeur
α et f se factorise sous la forme f ( x ) = a ( x − α )2 .
Si ∆ < 0,
∆ ∆
alors − >0 donc ( x − α )2 − >0 : l’équation f ( x ) = 0 n’admet pas de
4a 4a 2
solution dans et on ne peut pas factoriser f .
∆ = b 2 − 4ac
= ( −5)2 − 4 × 2 × ( −3) ∆ = 49 = 7
= 25 + 24
= 49
Séquence 1 – MA11 13
−b + ∆ −b − ∆
x1 = x2 =
2a 2a
5+7 5−7
= et =
2× 2 2× 2
12 −2 −1
= =3 = =
4 4 2
–1
S = ; 3
2
∆ = b 2 − 4ac
= 12 − 4 × 1× 1
= 1− 4
= −3
∆ = b 2 − 4ac
= ( −12)2 − 4 × 9 × 4
= 144 − 144
=0
−b 12 12 2
α= = α= =
2a 2 × 9 18 3
2
S=
3
14 Séquence 1 – MA11
Langage « naturel »
Langage « calculatrice »
Séquence 1 – MA11 15
Exercice 7 Dans chacun des cas suivants, résoudre dans l’équation f ( x ) = 0 et, si pos-
sible, factoriser f ( x )
a) f ( x ) = −0, 5x 2 + 2, 5x + 3
b) f ( x ) = −2x 2 + 12x − 18
c) f ( x ) = −0, 5x 2 + 3x − 9, 5
d) f ( x ) = 5x 2 + 12x + 3
Exercice 8 Résoudre dans les équations suivantes sans utiliser le calcul du discriminant
a) x 2 − 25 = 0
b) 3x 2 + 4 x = 0
c) x 2 + 7 = 0
d) x 2 − 2x + 1 = 0
e) 9 x 2 − 4 = 0
a) 3x 2 + 5x = 2x 2 − 2x + 4
b) (2x + 4 )2 = 3x + 5
16 Séquence 1 – MA11
Exercice 12 Soit f la fonction définie sur par f ( x ) = −2x 2 + 22x + 125 et représentée
graphiquement par la parabole P.
Déterminer les coordonnées des points d’intersection de P avec la droite
d’équation y = 5 .
a) Dresser le tableau de variation des fonctions offre et demande sur l’intervalle [1 ; 10].
g = 10 m.s -2 .
Séquence 1 – MA11 17
h
H
O
D D
18 Séquence 1 – MA11
P coupe-t-elle l’axe
des abscisses ?
Signe de Signe de
Graphique Si oui, quel est le Tableau de signe
nombre de point(s)
a ∆
d’intersection ?
x1 x2
Oui x –∞ x1 x2 +∞
2 points d’intersec- a <0 ∆>0
signe
tion – 0 + 0 –
de f
x1 x2
Séquence 1 – MA11 19
B Cours Remarque
Signe de f ( x ) = ax 2 + bx + c
20 Séquence 1 – MA11
∆ = b 2 − 4ac
= 32 − 4 × ( −2) × ( −1) ∆ = 1= 1
= 9−8
=1
−b + ∆ −b − ∆
x1 = x2 =
2a 2a
−3 + 1 −3 − 1
= et =
2 × ( −2) 2 × ( −2)
−2 1 −4
= = = =1
−4 2 −4
a = –2 < 0
1
x –∞ 1 +∞
2
signe
– 0 + 0 –
de f
C Exercices d’apprentissage
a) f ( x ) = 2x 2 + 3x + 1
b) f ( x ) = x 2 + 3x + 4
c) f ( x ) = −2x 2 + 12x − 18
Séquence 1 – MA11 21
a) 2x 2 − 3x + 4 ≥ 0
b) −3x 2 + 30 x − 75 < 0
c) 7x 2 + 2x − 4 < 0
a) 2x 2 − 3x + 4 ≥ 5x + 6
b) − x 2 + 8 x − 7 > 3x 2 + 1
Exercice 19 Une entreprise fabrique et commercialise des bâches carrées destinées aux voiles
de bateau. La taille maximale d’une bâche produite par l’usine est 30 m de côté.
On note x la dimension du côté d’une bâche. Le coût de production C ,
exprimé euros, pour fabriquer une bâche de x mètres de côté est donné par
C ( x ) = x 2 + 200 .
On note R la recette et B le bénéfice, exprimés euros, réalisés par la vente d’une
bâche de x mètre de côté.
a) Une bâche d’un mètre carré est vendue 34 €. Sachant que le prix de vente est
proportionnel à la longueur du côté de la bâche, donner une expression de R
en fonction de x .
En déduire B .
b) Dresser le tableau de variation de B . En déduire pour quelle valeur de x le
bénéfice réalisé est maximal.
c) Pour quelles valeurs de x le bénéfice est-il nul ?
22 Séquence 1 – MA11
b b
Si a > 0 x –∞ − +∞ Si a < 0 x –∞ − +∞
2a 2a
variation variation b
f −
de f de f 2a
b
f −
2a
Discriminant
Solution de l’équation ax 2 + bx + c = 0
et signe du trinôme
∆>0 ∆=0 ∆<0
Séquence 1 – MA11 23
Exercice I Déterminer la fonction trinôme f dont les racines sont -2 et 3 et telle que
f (0 ) = −30 .
Exercice III Une personne dépose chaque année sur son compte 1000 €, ce compte étant
rémunéré à taux fixe et à intérêts composés (les intérêts s’ajoutent au capital à
la fin de chaque année).
Au bout de deux ans le capital disponible est de 3209,60 €. A combien a-t-il placé
son argent ?
Posons X = x 2 .
a) Que vaut X 2 ?
b) Remplacer x par X dans l’équation (E) pour obtenir une équation (E’).
c) Résoudre l’équation (E’).
d) Pour chaque solution X de l’équation (E’), déterminer les valeurs de x
correspondantes.
x 2 + 3x − 4
Exercice V Etudier le signe de la fonction f définie sur \ { −2, 5} par : f ( x ) =
2x + 5
■
24 Séquence 1 – MA11
Pourcentages
Sommaire
Pré-requis
Évolutions et pourcentages
Évolutions successives, évolution réciproque
Complément sur calculatrices et tableur
Synthèse du cours
Exercices d’approfondissement
Séquence 2 – MA11 1
A Calculer le pourcentage
d’un nombre
Exemple
À savoir
t
t % d’un nombre s’obtient en multipliant ce nombre par .
100
Séquence 2 – MA11 3
4 Séquence 2 – MA11
Remarque
À savoir
Pour déterminer le « tout » lorsque l’on connaît une « partie », on peut pen-
ser à introduire comme inconnue l’effectif du « tout ».
Séquence 2 – MA11 5
Le prix HT des réparations exprimé en euros est donc de 548,6 −28,6 = 520€.
Soit t % le taux de TVA appliqué.
t
× 520 = 28, 6.
100
28, 6 × 100
Par suite, t = = 5, 5.
520
Le taux de TVA appliqué est donc de 5,5%.
À savoir
6 Séquence 2 – MA11
A Activités
Séquence 2 – MA11 7
Remarque
Vous avez peut-être appris dans votre cours d’économie ou de géographie de seconde que le
taux d’évolution t % est donnée par le quotient : valeur finale − valeur initiale .
t V − V valeur initiale
Ce résultat est en accord avec la formule : = 2 1
100 V1
− Pour une augmentation (ou hausse), V2 > V1 donc V2 − V1 > 0 ; CM > 1 et t >0.
− Pour une diminution (ou baisse), V2 < V1 donc V2 − V1 < 0 ; 0 < CM < 1 et t < 0.
t V t
− La formule = 2 − 1 peut aussi se lire = CM − 1.
100 V1 100
Le pourcentage d’évolution est égal au coefficient multiplicateur moins 1.
8 Séquence 2 – MA11
a) La variation absolue du prix du voyage est donc de 276 − 240 = 36 soit 36€.
Cette variation (ici une hausse) est absolue.
276
b) Le coefficient multiplicateur est : CM = = 1,15.
240
276 − 240 36
c) La variation relative est : = = 0,15.
240 240
15
d) Le taux d’évolution du voyage est de 0,15 = soit 15%. Le voyage a donc
100
augmenté de 15 % entre le premier janvier 2010 et le premier janvier 2011.
왘 Exemple 2 Un ordinateur haut de gamme valait 2 000€ le premier janvier 2010. Il vaut
1 728 € le premier janvier 2 011.
Propriétés
t
Augmenter une quantité de t % revient à la multiplier par CM = 1+ .
100
t
Diminuer une quantité de t % revient à la multiplier par CM = 1– .
100
Séquence 2 – MA11 9
10 Séquence 2 – MA11
Indices et évolution
On utilise souvent les indices pour prendre connaissance de l’évolution d’une
valeur à partir d’une date fixée.
valeur de l'année n
Indice année n = × 100.
valeur de l'année de base
Le calcul des indices permet de comparer plus aisément les évolutions par rap-
port à l’année choisie pour base, dite encore année de référence et qui a pour
indice 100.
Considérons par exemple le tableau suivant fourni par l’INSEE :
Nombre de personnes
1238,5 1289,5 1278,8 1172,1 1142,0
percevant le RMI en milliers
Séquence 2 – MA11 11
Nombre de personnes
1238,5 1289,5 1278,8 1172,1 1142,0
percevant le RMI en milliers
12 Séquence 2 – MA11
On lit alors aisément qu’entre 2004 et 2005, l’indice étant passé de 100 à 104,12,
le pourcentage d’augmentation du nombre de personnes percevant le RMI entre
2004 et 2005 est de 4,12% puisque
104 ,12 4 ,12 t
CM = = 1+ = 1+ .
100 100 100
Remarque
Séquence 2 – MA11 13
C Exercices d’apprentissage
Exercice 1 Le tableau suivant donne les résultats au bac dans un lycée rennais
14 Séquence 2 – MA11
30.0
36,8 36,9 37,5 38,3 39,3 39,8 40,5 41,4 42,6 43,3 44,1
15.0
0.0
déc-07 juin-07 déc-08 juin-09 déc-09 juin-10
Parc post-payé Parc prépayé
en milliards
Volume national de SMS unités
135
26 124 140
24 130
22 110 120
20 100
18 91 90
81 86
16 80
14 70 70
12 53 60
10 42 49 50
8 29 31 30 31 37 40
6 30
4 20
2 4,3 4,7 4,7 4,9 5,9 6,7 7,9 8,7 11,7 13,7 14,7 15,6 19,4 22,8 24,2 10
0 0
déc-06 juin-07 déc-07 juin-08 déc-08 juin-09 déc-09 juin-10
Trafic SMS total Trafic SMS mensuel moyen par client
Séquence 2 – MA11 15
Exercice 7 Si le taux de TVA sur les DVD passait de 19,6% à 5,5%, quel serait le pourcentage
de diminution du prix de vente TTC des DVD ?
Exercice 8 En début de marché, deux marchands vendent une même variété de pomme de
terre au même prix. En fin de marché, un premier vendeur de pommes de terre
propose « Ici, 20% de produit en plus ». Son voisin, pour la même variété de
pommes de terre propose « Ici, 20% de remise ».
Vaut-il mieux acheter chez le premier vendeur ou chez son voisin ?
16 Séquence 2 – MA11
Déterminer les indices base 100 en 1980-1981, arrondis à 0,1 près. Comparer
alors l’évolution des effectifs dans chaque niveau d’éducation.
a) Calculer la proportion des étudiants dans la totalité des scolarisés pour
chacune des rentrées (1980, 1990, 2000, 2010).
b) Comparer l’évolution de cette part pour chaque décennie.
Exercice 10 Le ministère de l’Écologie fournit les données suivantes sur l’évolution du prix du
gazole entre les années 2000 à 2009.
Séquence 2 – MA11 17
(…) Car, même si sa commune figure dans l’arrière pays, elle n’est pas à l’abri de
la délinquance, face à laquelle la gendarmerie serait démunie, faute de moyens.
« Il faut relativiser les choses, tempête-t-on à la gendarmerie de Puget-Théniers.
L’an dernier il n’y a pas eu de vols. Alors si cette année il y en a eu trois, ça lui fait
tout de suite 300% d’augmentation ».
(…) Fiable, inaltérable, inusable, le CD a sauvé la musique des couacs et les mai-
sons de disques de la faillite. Histoire d’un miracle :(…) En quatre ans, les prix ont
chuté de 300%. Un CD sorti d’usine (support+boîtier+livret de 4 pages) revient
royalement à 8,50 € HT.
Ce qui se passe depuis un mois dans la rubrique des transferts donne le vertige.
En quatre ans en France, le montant des transactions a quadruplé : 400% d’infla-
tion, ce n’est pas si mal !
18 Séquence 2 – MA11
A Activités
Activité 3 Les économies de Pierre
Pierre a 100 € d’économie. Il en dépense d’abord 30% puis de nouveau 10% de
ce qui lui reste.
De quel pourcentage les économies de Pierre ont-elles baissé à la suite de ces
deux opérations ?
B Cours
Évolutions successives
Introduction
Séquence 2 – MA11 19
Le résultat d’une baisse de 5% puis d’une hausse de 12% est donc une augmen-
tation de 6,4%
Le coefficient multiplicateur global est donc égal au produit des coefficients mul-
tiplicateurs des évolutions successives.
Propriétés
Lors de deux évolutions successives, les coefficients multiplicateurs se mul-
tiplient.
CM CM
Si V0
1→V
1
2→V
2 alors CM global = CM 1 × CM 2
Démonstration
Par définition du coefficient multiplicateur, on peut écrire,
20 Séquence 2 – MA11
5, 5
Comme 0, 945 = 1− 0, 055 = 1− , on peut en déduire que cet indice boursier
a baissé de 5,5%. 100
Évolution réciproque
Introduction
Si on augmente de 25% et que l’on diminue ensuite de 25%, cela revient à une
baisse de 6,25 %.
On peut aisément expliquer la baisse globale par le fait que l’on retire 25% d’une
somme plus forte que celle du départ à laquelle on avait appliqué la hausse de 25%.
Séquence 2 – MA11 21
On en déduit :
t' 1
1− = = 0, 8 soit
100 1, 25
t'
= 0, 2 , soit t ' = 20.
100
Une hausse de 25% est donc compensée par une baisse de 20%.
Propriétés et définition
Le taux de pourcentage t ’ % compensant une évolution (hausse ou baisse) de
t % est appelé taux d’évolution réciproque.
Pour le déterminer, on traduit que le produit des coefficients multiplicateurs
correspondants à ces évolutions doit être égal à 1, soit :
t t'
(1+ )(1+ )=1
100 100
Les coefficients multiplicateurs de deux évolutions réciproques sont
donc inverses l’un de l’autre.
왘 Exemple Quel pourcentage de hausse faut-il appliquer pour compenser une baisse de 40% ?
Une baisse de 40% correspond à un coefficient multiplicateur de
40
1− = 1− 0, 4 = 0, 6.
100
Le coefficient multiplicateur de l’évolution réciproque cherché est l’inverse de 0,6
1 66, 67
soit ≈ 1, 6667 = 1+ .
0, 6 100
Le pourcentage de hausse compensant une baisse de 40% est donc une hausse
d’environ 66,67%.
C Exercices d’apprentissage
Exercice 12 Le prix du m3 de gaz a subi en France, en 2005, une augmentation de 7,5% au
mois de Mai et de 2,5% au mois de Décembre.
De quel pourcentage le prix du gaz a-t-il augmenté en France en 2005 ?
22 Séquence 2 – MA11
Exercice 16 Dans une entreprise, le prix de vente d’un objet manufacturé est égal à 98€ au
1er janvier 2010.
En cours d’année, le prix de cet objet augmente successivement de 15%, puis de
7%. Il diminue ensuite de 9% et augmente de 3% en fin d’année.
Quel est le prix de cet objet le 1er janvier 2011 ?
Exercice 17 La production de blé dans l’union Européenne en milliers de tonnes est consignée
dans le tableau suivant :
Source :UDSA/GRAIN
Séquence 2 – MA11 23
Exercice 18 Le propriétaire d’un cinéma analyse la fréquentation de ses salles : entre Janvier
et Février, elle a augmenté de 7% et entre Janvier et Mars, elle a baissé de 2%.
En utilisant les indices, déterminer l’arrondi à l’unité du taux de pourcentage
d’évolution de la fréquentation de ses salles entre Février et Mars.
Exercice 20 Une action cotée à la bourse de Paris subit, sur trois jours, les variations suivantes.
Premier jour : +15,3% ; deuxième jour : –42% ; troisième jour :+69%.
A l’aide de la calculatrice, déterminer l’arrondi au dixième du taux de variation
journalier t qui, appliqué successivement les trois jours considérés, aurait produit
le même effet.
Ce taux est appelé taux moyen d’évolution.
24 Séquence 2 – MA11
Séquence 2 – MA11 25
26 Séquence 2 – MA11
Indices et évolution
On utilise souvent les indices pour prendre connaissance de l’évolution d’une
valeur à partir d’une date fixée.
valeur de l'année n
Indice année n = × 100.
valeur de l'année de base
Évolutions successives
Lors de deux évolutions successives, les coefficients multiplicateurs se multiplient.
CM CM
1→V
Si V0 1
2→V alors CM
2 global = CM1 × CM2
Séquence 2 – MA11 27
Évolution réciproque
Le taux de pourcentage t’ % compensant une évolution (hausse ou baisse) de
t % est appelé taux d’évolution réciproque.
Pour le déterminer, on traduit que le produit des coefficients multiplicateurs cor-
respondants à ces évolutions doit être égal à 1, soit :
t t'
(1+ )(1+ )=1
100 100
28 Séquence 2 – MA11
Produit A B C D
Dépenses
341,4 Recettes 299,7
(en milliards d’Euros)
Enseignement
82,3 TVA 135
et recherche
Dettes et engagements
42,8 Impôt sur les sociétés 53,8
financiers
Ecologie, développement et
aménagements durables, ville 16,1
et logement.
Séquence 2 – MA11 29
Exercice III Lorsqu’on place une somme d’argent à un taux d’intérêt annuel de t %, le taux
d’évolution du capital initial acquis au bout d’un an est de t %.
Jean a placé 3000€ au taux d’intérêt annuel de 4,5%. Calculer le capital ac-
quis par Jean et le montant des intérêts.
Un capital C a été placé à un taux d’intérêt annuel de 2,5%. Le capital acquis
au bout d’un an est 7 687,5€. Déterminer C et le montant des intérêts.
Un capital de 1 500€ a été placé par Julie à t %. Déterminer t sachant qu’au
bout d’un an Julie a gagné 105€.
Exercice IV Le taux d’inflation sur une année est le taux d’évolution des prix entre le début
et la fin de l’année.
Le taux d’inflation en France est estimé à 1,65% pour l’année 2010.
a) Quel sera, à la fin de l’année 2010, le prix d’un produit qui valait 1 000 €
en début d’année ?
b) Quel était en début de l’année le prix d’un article qui vaudra 1 000 € en
fin d’année ?
Répondre au même question pour le Venezuela où le taux d’inflation est es-
timé à 30%.
30 Séquence 2 – MA11
Calculer les indices, base 100 en 1980, arrondis à 0,1 près (on pourra utiliser
une calculatrice un tableur).
Comparer alors l’évolution de la consommation dans ces trois pays.
L’évolution entre 2008 et 2009 et de +7,1% pour les Etats-Unis, +5,5% pour
la Chine et – 4,2% pour la France.
Déterminer le production d’électricité hydraulique pour ces trois pays en 2008.
Exercice VII Lors d’une année exceptionnelle, la production de fruits et de légumes d’un agricul-
teur a augmenté de x %. Vu l’abondance de ces produits, leur prix a chuté de y %.
Exprimer en fonction de x et y le taux d’évolution de la recette de cet agricul-
teur par rapport à une année normale.
Etude de quelques exemples
a) Etudier le cas où x = 40 et y = 30.
b) Etudier le cas où x = 30 et y =20.
c) Si x = 40, quelles valeurs peut-on donner à y pour que la recette de l’agri-
culteur soit au moins égale à celle d’une année normale ?
Exercice VIII Un article valant 250 € subit d’abord une augmentation de 25% puis une
diminution à un taux inconnu de y %. Calculer y sachant que le prix final de
l’article est à nouveau de 250€.
Séquence 2 – MA11 31
100 x
Montrer que y = .
x + 100
100 x
b) f est la fonction définie sur [0 ; 100] par f ( x ) = .
x + 100
A l’aide d’un grapheur ou d’une calculatrice, tracer la courbe représentant
f dans un repère orthogonal.
Un commerçant solde les articles en affichant une baisse de 40%, ce qui cor-
respond en fait à les vendre à leur prix de revient.
Utiliser le graphique du 2 pour trouver le pourcentage d’augmentation qu’il
faisait sur ces articles avant de les solder.
■
32 Séquence 2 – MA11
Fonctions -
Nombre dérivé
Sommaire
Pré-requis
Fonctions de référence
Nombre dérivé
Synthèse de la séquence
Exercices d’approfondissement
Séquence 3 – MA11 1
A savoir
Dans le plan muni d’un repère, une fonction affine est représentée par une
droite d’équation y = ax + b
y − yA
a= B
xB − x A
O 1
Séquence 3 – MA11 3
Fonction « carré » f : x x 2
A savoir
Dans le plan muni d’un repère, la fonction « carré » est définie par f ( x ) = x 2 où x est un
nombre réel.
La fonction « carré » est : f est définie sur
tEÏDSPJTTBOUFTVS>oñ0> GFTUQBJSFG oY G Y
tDSPJTTBOUFTVS<0 ñ< Variation
y x oñ 0 ñ
4 ᏼ f (x) 0
y= x2
–2 –1 0 1 2 x
4 Séquence 3 – MA11
A savoir
Variation
y
x oñ 0 ñ
2
f (x)
Ᏼ1
y=x 1
–1
asymptotes
–2
Séquence 3 – MA11 5
A savoir
Une fonction est une façon de relier un nombre réel x à un autre nombre
réel y<RVPOÏDSJU f ( x ) >
f(x) M
Cf
6 Séquence 3 – MA11
3FWFOPOTTVSMFYFNQMFQSÏDÏEFOU
Les nombres d’Alban sont les images des nombres de Dimitri.
Les nombres de Dimitri sont les antécédents des nombres d’Alban.
A savoir
Variations
La fonction f est croissanteTVSMJOUFSWBMMF <a b > lorsque pour tous les réels
x 1 et x 2 EFMJOUFSWBMMF <a b > tels que x 1 ≤ x 2 , on a f ( x 1) ≤ f ( x 2 ).
Séquence 3 – MA11 7
f(x2) M2
f(x1) f(x2)
M1
f(x1)
x1 x2
x1 x2
La fonction f est décroissanteTVSMJOUFSWBMMF <a b > lorsque pour tous les réels
x 1 et x 2 EFMJOUFSWBMMF <a b > tels que x 1 ≤ x 2 , on a f ( x 1) ≥ f ( x 2 ).
Autrement dit, lorsque les réels x 1 et x 2 et leur images f ( x 1) et f ( x 2 ) sont ran-
gés dans l’ordre contraire.
M
f(x1)
f(x1) f(x2)
L
f(x2)
Cf
x1 x2
x1 x2
8 Séquence 3 – MA11
Séquence 3 – MA11 9
A Activités
Le côté sachant l’Aire
1PVSMFTQSFNJÒSFTRVFTUJPOTEFDFUUFBDUJWJUÏ POne doit pas utiliser la calculatrice.
$PNQMÏUFSFOTVJUFMFUBCMFBVTVJWBOU
5 8 7 0,9 3,3 2
L 12 15 24 4 5,6 3
d2
"KPVUFSBVUBCMFBVQSÏDÏEFOUMBMJHOFTVJWBOUF
"MBRVFTUJPOQSÏDÏEFOUF FTUPODFSUBJOEBWPJSEPOOÏMFTWBMFVSTFYBDUFTEFd ?
Comme 172 = 189, on peut écrire 189 = 17. De la même façon, 6, 52 = 42, 25
donc 42, 25 = 6, 5.
10 Séquence 3 – MA11
Monsieur Puissance-trois
-PSTRVVOOPNCSFBSSJWFËMPSFJMMFEF.Puissance-trois, celui-ci ne peut s’empê-
cher de multiplier ce nombre par son carré puis d’annoncer le résultat.
4BSBEPOOFMFTOPNCSFTTVJWBOUË.Puissance-trois. Compléter le tableau.
Comment doit être le nombre de Sara pour que la réponse donnée par M.
Puissance-trois
1. soit un nombre positif ?
2. soit un nombre négatif ?
3. soit égal à zéro ?
M. Puissance-trois a répondu −89, 6 lorsque Sara lui a donné le nombre A (qu’elle
garde secret). Que doit changer Sara pour que M. Puissance-trois lui réponde 89, 6 ?
Chacun leur tour, Benjamin et Maxime donnent un nombre à M. Puissance-
trois. Le nombre de Benjamin est toujours inférieur à celui de Maxime.
Des deux réponses de M. Puissance-trois, quel sera le nombre le plus
grand, la réponse donnée à Benjamin ou la réponse donnée à Maxime ?
3ÏTVNFSMFSÏTVMUBUQSÏDÏEFOUFODPNQMÏUBOUMBQISBTFTVJWBOUF
Deux nombres et leurs cubes sont rangés dans........................
B Cours
Fonction Racine carrée
f :x x
® MJTTVF EF MBDUJWJUÏ n OPVT BWPOT WV RVVO OPNCSF QPTJUJG a admet deux
nombres opposés r FU or tels que r 2 = a. Parmi ces deux nombres r FU or, on
choisit de noter a celui qui est positif (c’est-à-dire supérieur ou égal à zéro). De
DFDIPJYEÏDPVMFMBQSPQSJÏUÏTVJWBOUF
Séquence 3 – MA11 11
Définition
a) Variations
Propriété
La fonction racine carrée est croissanteTVSMJOUFSWBMMF 0; +∞ .
x 0 ñ
x
0
Démonstration
b −a
&OEJWJTBOUDIBRVFNFNCSFQBS b + a , on a montré que b − a = .
b+ a
b −a
0O WFVU NPOUSFS RVF b − a ≥ 0 , autrement dit que mais ceci est
b+ a
clair puisque b − a ≥ 0 (d’après le choix 0 ≤ a ≤ b ) et b + a ≥ 0 (une racine
FTUQPTJUJWF
12 Séquence 3 – MA11
b) Représentation graphique
Propriété
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Fonction Cube
f :x x3
Définition
a) Variations
"VDPVSTEFMBDUJWJUÏo OPVTBWPOTWVMBQSPQSJÏUÏTVJWBOUF
Propriété
Deux nombres et leur cube sont rangés dans le même ordre autrement dit :
Si a ≤ b alors a 3 ≤ b 3 .
Séquence 3 – MA11 13
Propriété
La fonction « cube » est croissante sur
x oñ ñ
x3
Remarque
b) Représentation graphique
8
7 Propriété
6
La courbe de la fonction « cube »
5 est symétrique par rapport à
4 l’origine du repère.
3
2
1
0
–3 –2 –1 0 1 2
–1
–2
–3
–4
–5
y = x3
–6
–7
–8
14 Séquence 3 – MA11
a) 0, 9 = 0, 3 Vrai Faux
d) L’image de tout nombre réel a par la fonction « carré » puis par la fonction
« racine carrée » redonne a. Vrai Faux
( x)
2
g) Pour tout x ∈ + ∞ , on a = x2. Vrai Faux
h) Une fonction constante est une fonction qui n’est ni croissante ni décroissante
Vrai Faux
i) Une fonction qui n’est ni croissante ni décroissante est une fonction constante
Vrai Faux
(P1) : « 3 ≤ 5 et 4≤ 5 »
Exercice 4 Un grand bol ayant la forme d’une demi-sphère de diamètre 15 cm est rempli à raz
CPSEEFMBJU0OWFVUUSBOTWBTFSMFMBJUEBOTEFTQFUJUTCPMT EFGPSNFEFNJTQIÏ-
rique, eux aussi) de diamètre 10 cm. Combien de petits bols suffit-il de prendre ?
Séquence 3 – MA11 15
a) x =2 b) x =7 c) x ≥3
d) x =0 e) x = −1 f) x ≤4
x +2 = 5 .
x −2 = 5 .
2− x = 5 .
b)3FUSPVWFSMFSÏTVMUBUEFMBRVFTUJPOQBSMFDBMDVM
16 Séquence 3 – MA11
1er cas
Considérons la fonction f définie sur + ∞ par f ( x ) = 1+ 5x .
f (x )
2e cas
x x −1
Considérons la fonction f définie sur 0 1 ∪ ø1 + ∞ par f ( x ) = .
x −1
La fonction fOFTUQBTEÏmOJFFO2VFWBMFOUMFOVNÏSBUFVSFUMFEÏOPNJOB-
teur de f ( x ) lorsque x = 1 ?
x 0 0, 2 0, 5 0, 7 0, 9 0, 95 0, 99 1, 01 1,1 1, 2
f (x )
Séquence 3 – MA11 17
a) 3FNQMJSMFUBCMFBVEFWBMFVSTTVJWBOUËo près
x −3 −2 −1 0 0, 5 0, 9 1,1 1, 5 2 3 4
f (x )
Droite (Mm) (Mm−3 ) (Mm−2 ) (Mm−1 ) (Mm0 ) (Mm0,5 ) (Mm0,9 ) (Mm11 , ) (Mm2 ) (Mm3 ) (Mm4 )
, ) (Mm15
Coefficient
directeur
18 Séquence 3 – MA11
Approche historique
A la fin du 18ème siècle, Denis Diderot et Jean Le Rond d’Alembert font éditer leur
j&ODZDMPQÏEJF0V%JDUJPOOBJSF3BJTPOOÏ%FT4DJFODFT %FT"SUT&U%FT.ÏUJFSTx
L’extrait qui suit est la traduction de la définition d’un « Triangle différentiel »
EPOOÏFQBS*TBBD#BSSPX
R M
m
T
p P
Séquence 3 – MA11 19
Définition
f (a + h ) − f (a )
Quand la limite de existe lorsque h UFOE WFST [ÏSP PO
h
dit que la fonction f est dérivable en a et on note f ′(a ) cette limite.
Le nombre f ′(a ) s’appelle le nombre dérivé de f en a.
f (a + h ) − f (a )
0OÏDSJUBMPST f ′(a ) = lim .
h →0 h
Exemple f ( x ) = x 2 et a = 0, 8
f (a + h ) − f (a )
Calculons pour h ≠ 0.
h
Ce calcul est facilité grâce au logiciel de calcul formel XCAS. Voici ce qu’on obtient :
Attention :
Pour affec-
ter à f ( x )
l’expression
x 2 , on ne
doit pas utili-
ser le signe =
mais le sym-
bole d’affec-
tation :=
%FNÐNF QPVSBGGFDUFSMBWBMFVS ËMBWBSJBCMF a on doit écrire a := 0.8 (le
point est le séparateur décimal).
f (a + h ) − f (a )
0OPCUJFOUEPOD = 1, 6 + h.
h
20 Séquence 3 – MA11
T f ’(a)
1
,5
x +1
)
f ’ (a Cf
y=
f(a)
A
1,5
O a
I
Propriétés
Si fFTUEÏSJWBCMFFOB MFOPNCSFEÏSJWÏ f ′(a ) est le coefficient directeur de
la tangente à Cf au point A (a ; f (a )).
Séquence 3 – MA11 21
0,6
y = x2
x–
2,6
1,6
2,4
y=
2,2
1,8
1,6
1,4 1,6
1,2
1 J
0,8
2
0,8 = 0,64 A 1
0,6
0,4
0,2
0 O I
–0,4 –0,2 O 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2
–0,2
22 Séquence 3 – MA11
A savoir - BWBOUBHFEFDFUUFÏDSJUVSFFTURVPOWÏSJmFGBDJMFNFOURVF
la droite dont c’est l’équation passe bien par A (lorsqu’on
fait x = a et y = f (a ) MÏRVBUJPOEFWJFOU 0 = 0 ) et que son
y − f (a ) = f '(a )( x − a )
coefficient directeur (c’est le coefficient de x) est bien f '(a ).
C Exercices d’apprentissage
Exercice 1 +VTUJmFSMFTSÏQPOTFTTVJWBOUFT
-FOPNCSFEÏSJWÏEVOFGPODUJPOQFVUÐUSFMFNÐNFFOEFVYQPJOUTEJGGÏSFOUT
Vrai Faux
f ( x ) = x 2 − 3x + 1 a = 3.
f (x ) =
1− x 1
a = .
2 7
f ( x ) = − x 3 + 2x 2 + 1 a = 2.
f (x ) =
x −2
a = 2.
1− x
Séquence 3 – MA11 23
0
–2 –1,5 –1 –0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
3
Lire f ( 0 ) f 1, 5) f ′ 0 f ′
2 .
Montrer que
f (1+ h ) − f (1) 1
= .
h 2+ 4 + h
$BMDVMFSMFOPNCSFEÏSJWÏEFf en a = 1.
Exercice 5 6OFVTJOFGBCSJRVFDIBRVFBOOÏFKVTRVËWPJUVSFTEFDPMMFDUJPO-FDPßUUPUBM
de fabrication de xWPJUVSFTFTUEPOOÏ FOFVSPT QBSMBGPODUJPO
C ( x ) = 9 x 3 − 710 x 2 + 20000 x .
a. 2VFMFTUMFDPßUUPUBMEFGBCSJDBUJPOEFWPJUVSFT
b. 2VFMTFSBJUMFDPßUTVQQMÏNFOUBJSFQPVSMBGBCSJDBUJPOEFMBeWPJUVSF
24 Séquence 3 – MA11
x 0 1 2 3 4 … 28 29 30
C (x ) 0 …
C ( x + 1) 19299 …
19299 …
Cm ( x )
C ′( x ) 20000 …
701 …
Ecart C ′( x ) − C m ( x )
C ′( x ) − C m ( x )
Ecart relatif 0,036 …
Cm ( x )
2VFDPOTUBUF[WPVT
Séquence 3 – MA11 25
Propriétés
La fonction racine carrée est définie et croissante TVS MJOUFSWBMMF
0; +∞ .
Un nombre positif a étant donné, dire que r est la racine carrée de a signifie
que r est le nombre positif dont le carré est égal à a. En résumé,
r 2 = a
r = a FTUÏRVJWBMFOUË
r ≥ 0
Fonction « cube »
Propriété
La fonction « cube » est croissante sur
Nombre dérivé
A savoir
0OEPOOFVOFGPODUJPOf et un nombre a.
f (a + h ) − f (a )
Si la limite lim existe on l’appelle OPNCSFEÏSJWÏEF f en
h →0 h
a et on le note f ′(a ).
0OEJUBMPSTRVFfFTUEÏSJWBCMFFOa.
Si fFTUEÏSJWBCMFFOa, le OPNCSFEÏSJWÏ f ′(a ). est le coefficient directeur
de la tangente à Cf au point A (a f a ) . )
Une équation de la tangente à C au point A (a f a ) est donc :
f )
y − f (a ) = f ′(a )( x − a ).
26 Séquence 3 – MA11
f (x )
$FSUBJOFTWBMFVSTEVUBCMFBVQSÏDÏEFOUQFVWFOUWPVTGBJSFQFOTFSRVFMBGPOD-
tion fSFTTFNCMFËVOFGPODUJPOÏUVEJÏFEBOTMFDPVST-BRVFMMF 0OMBOPUFg.
0ODPOTJEÒSF la fonction h définie par h ( x ) = f ( x ) − g ( x ) = x 0,5 − g ( x ). Tracer
la courbe de la fonction h. Quelle conjecture peut-on faire ? Proposez une
OPVWFMMFEÏmOJUJPOQPVSMBGPODUJPOg. Quel(s) intérêt(s) a cette définition ?
/PVTEFWPOTEÏNPOUSFSRVF x 3 ≤ y 3 .
Séquence 3 – MA11 27
x 2 + xy + y 2 ≥ 0.
Exercice III 4
A
3
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
–1
–2
–3
%SFTTFSMFUBCMFBVEFWBSJBUJPOTEFf.
1SÏDJTFSMFOPNCSFEFTPMVUJPO T EFTÏRVBUJPOTTVJWBOUFT
a) f ′( x ) = 0.
1
b) f ′( x ) = .
2
c) f ′( x ) = −0,1.
d) f ′( x ) = −5.
f ( x ) = x 3 − x 2 − x + 1.
28 Séquence 3 – MA11
f (x )
x −1
%BOTMFDPVST BWBOUEFEÏmOJSDFRVFTUMFOPNCSFEÏSJWÏEVOFGPODUJPO f en
Exercice V -FCVUEFDFUFYFSDJDFFTUEFDIFSDIFSËGBJSFMFMJFOFOUSFMFTWBSJBUJPOTEFMBGPOD-
UJPOFUMFTJHOFEVOPNCSFEÏSJWÏ7PJDJMBDPVSCF C f de la fonction f. Les tan-
gentes aux points d’abscisse −3 − 2 − 1 0 1 2 3 4 sont tracées en couleur.
0
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
Parmi les tangentes tracées, quelles sont celles de coefficient directeur négatif ?
positif ?
a)0OBDIPJTJVOQPJOUEFMBDPVSCFEBCTDJTTFDPNQSJTFFOUSFFU POOFEJUQBT
lequel). En ce point, que dire du signe du coefficient directeur de la tangente ?
b)4VSMJOUFSWBMMF <1 3> , la fonction f est-elle croissante ? décroissante ?
Séquence 3 – MA11 29
seconde) est x (t ) = t 2 − t + 1.
a) Que représente h ?
x (2 + h ) − x (2)
0ODBMDVMF f (h ) = .
h
b)%ÏEVJSFEVOFRVFTUJPOQSÏDÏEFOUF TBOTFGGFDUVFSMFDBMDVM MBWBMFVSEF
f (h ) pour h = 5 ?
30 Séquence 3 – MA11
Statistiques
Sommaire
Pré-requis
Médiane, quartiles, diagramme en boîte
Moyenne, écart-type
Synthèse
Exercices d’approfondissement
Séquence 4 – MA11 1
Séquence 4 – MA11 3
Effectifs,
fréquences, fréquences
cumulées croissantes
Deux exemples vont rappeler ces notions.
Exemple 1 Pour une classe de 30 élèves, on connaît le nombre de frères et sœurs de chaque
élève.
Il s’agit d’une série statistique à caractère discret.
On obtient le tableau suivant :
Effectif ni 4 12 8 3 2 1
Par exemple, l’effectif cumulé 24 obtenu pour x i = 2 signifie que 24 élèves ont
2 frères et sœurs au maximum. Ce nombre 24 est obtenu en ajoutant les deux
nombres écrit en bleu dans le tableau : 16 l’effectif cumulé précédent et 8 l’effec-
tif correspondant à x i = 2 .
Toutes les fréquences sont obtenues en divisant les effectifs par l’effectif total qui
est égal à 30 ; on obtient toujours un nombre compris entre 0 et 1.
4 Séquence 4 – MA11
Exemple 2 On a relevé dans une entreprise de 125 employés le temps, en minutes, consacré
à la pratique d’un sport par semaine.
Il s’agit d’une série statistique à caractère continu.
On obtient le tableau suivant :
Temps en minutes x i [0 ; 20[ [20 ; 40[ [40 ; 60[ [60 ; 100[ [100 ; 140[ [140 ; 200]
Effectif ni 35 41 30 12 5 2
Fréquence cumulée
0,28 0,60 0,84 0,94 0,98 1
croissante
Séquence 4 – MA11 5
=2
Lorsque les classes ont même amplitude, les rectangles de l’histogramme ont
tous la même largeur. Leurs aires étant proportionnelles aux effectifs, leurs
hauteurs le sont aussi. On peut alors « lire » les effectifs sur un « axe virtuel ».
Mais lorsque les classes sont d’amplitude différentes, et c’est le cas pour
notre exemple, les rectangles ont des largeurs différentes. Les aires des
rectangles sont toujours proportionnelles aux effectifs, mais les hauteurs,
elles, ne le sont plus.
6 Séquence 4 – MA11
90
80
70
60
50
40
30
20
10 Classe
médiane
Remarque
Ce choix (de relier les points par des segments de droite) revient à considé-
rer que les valeurs du caractère sont régulièrement distribuées à l’intérieur
de chaque classe, ce qui n’est pas forcément réel.
C’est pourquoi ces graphiques devront être utilisés avec précaution.
Séquence 4 – MA11 7
Définition
si l’effectif N de la série est un nombre impair, N = 2n + 1, la médiane de la
série est la valeur centrale du caractère, celle qui est numérotée n + 1.
Remarque
Définition
La moyenne de la série, est le nombre x défini par :
n1x 1 + n2x 2 + ... + np x p
x= = f1x 1 + f2x 2 + ... + fp x p
N
Dans l’exemple des frères et sœurs des élèves, on a :
1 50 5
x= ( 4 × 0 + 12 × 1+ ... + 1× 5) = = ≈ 1, 7
30 30 3
8 Séquence 4 – MA11
c) Le symbole ∑
Les calculs effectués en statistiques nécessitent d’ajouter de nombreux termes. Le
symbole ¨ permet d’éviter d’écrire la liste de ces termes.
et y 1 = 21 ; y 2 = 20 ; y 3 = 18 ; x 4 = 22 ; y 5 = 21, on a alors :
i =5 i =5
∑ x i = 3 + 5 + 8 + 4 + 6 = 26 ; ∑ y i = 102 ;
i =1 i =1
i =5
∑ x i y i = 3 × 21+ 5 × 20 + ... + 6 × 21= 521.
i =1
Retour à la moyenne
Séquence 4 – MA11 9
A Activités
Activité 1 Médiane, quartiles, déciles d’une série à caractère discret.
On a demandé à 50 personnes prenant l’autobus, le nombre de fois où chacune
de ces personnes a utilisé ce type de transport pendant la semaine écoulée.
Voici les résultats :
Effectif 3 3 5 7 6 9 5 4 5 3
Fréquence en %
Temps en minutes x i [0 ; 20[ [20 ; 40[ [40 ; 60[ [60 ; 100[ [100 ; 140[ [140 ; 200]
Effectif ni 35 41 30 12 5 2
10 Séquence 4 – MA11
Temps en minutes x i [0 ; 20[ [20 ; 40[ [40 ; 60[ [60 ; 100[ [100 ; 140[ [140 ; 200]
Effectif ni 29 43 47 12 5 2
B Cours
Quartiles, écart interquartile
On cherche ici à déterminer des nombres qui partagent la série statistique (dont les
valeurs sont rangées par ordre croissant) en quatre groupes de même effectif environ.
On utilise la médiane et deux nombres appelés le premier et le troisième quartile.
Pour ne pas avoir à distinguer encore plus de cas que pour la médiane, on choisit
les deux définitions suivantes.
Elles semblent d’abord un peu désagréables, mais la pratique permet de se fami-
liariser avec leur utilisation. D’ailleurs l’essentiel est de retenir l’idée de base et
de savoir déterminer ces quartiles avec une calculatrice ou un tableur.
Définitions
Premier quartile Q1 : c’est la plus petite valeur de la série telle qu‘au moins
25% des données soient inférieures à Q1.
Troisième quartile Q3 : c’est la plus petite des valeurs de la série telle qu’au
moins 75% des données soient inférieures à Q3.
(Rappel : « inférieur » correspond à f)
Dans certains cas, on peut trouver facilement ces deux valeurs.
Et un moyen toujours efficace de les trouver est d’utiliser les fréquences cumu-
lées croissantes.
On verra plus loin comment utiliser une calculatrice ou un tableur.
Séquence 4 – MA11 11
Nombre de voyages
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
en autobus
Fréquence cumulée
6% 12% 22% 36% 48% 66% 76% 84% 94% 100%
croissante en %
Définition
L’intervalle [Q1 ; Q3] est appelé l’intervalle interquartile de la série statistique.
Le nombre Q3 – Q1 est appelé l’écart interquartile de la série statistique.
Exemple Dans l’activité 1, l’intervalle interquartile est l’intervalle [4 ; 7], l’écart interquar-
tile est égale à 3.
La moitié au moins des personnes interrogées ont donc fait un nombre de
voyages compris entre 4 et 7.
La médiane est au « centre » de la série, les valeurs sont réparties de part et
d’autre de la médiane.
La moitié de ces valeurs se trouve dans l’intervalle interquartile : l’amplitude
de cet intervalle (c’est-à-dire l’écart interquartile) indique la dispersion plus ou
moins grande des valeurs autour de la médiane.
La médiane est un indicateur de position, l’écart interquartile est un
indicateur de dispersion.
12 Séquence 4 – MA11
Définition
Premier décile D1 : c’est le plus petit élément des valeurs de la série tel qu ‘au
moins 10% des données soient inférieures à D1.
Neuvième décile D9: c’est le plus petit élément des valeurs de la série tel
qu’au moins 90% des données soient inférieures à D9.
L’intervalle [D1 ; D9] est appelé l’intervalle inter-décile de la série statistique.
Le nombre D9 – D1 est appelé l’écart inter décile de la série statistique.
Exemple Dans l’activité 1, la ligne des fréquences cumulées croissantes nous permet de
lire les déciles.
Nombre de voyages en
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
autobus
Fréquence cumulée
6% 12% 22% 36% 48% 66% 76% 84% 94% 100%
croissante en %
Séquence 4 – MA11 13
Diagrammes en boîte
Il est très utile de représenter graphiquement une série statistique.
Un seul coup d’œil permet de recueillir beaucoup d’informations, ce qui est en
particulier très commode quand on compare des séries statistiques.
On a dit plus haut que l’on peut résumer une série statistique par le couple (mé-
diane ; écart interquartile).
On visualise cela par un diagramme en boîte, appelé parfois « boîte à
moustaches » ou « boîte à pattes ».
Les diagrammes suivants illustrent les constructions les plus fréquentes pour ce
type de graphique.
Ils correspondent à l’exemple des trajets d’autobus de l’activité 1.
On utilise un axe gradué (ici, il est horizontal, il peut être vertical).
On dessine un rectangle (la boîte) limité par les quartiles, on indique la médiane.
A partir du rectangle, vers l’extérieur, on construit deux segments (les mous-
taches, les pattes) dont les autres extrémités correspondent aux valeurs extrêmes
de la série.
1 4 6 7 10
Xmin Q1 Med Q3 Xmax
écart interquartile
1 2 4 6 7 9 10
Xmin D1 Q1 Med Q3 D9 Xmax
écart interquartile
écart interdécile
14 Séquence 4 – MA11
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Q1 Med Q3 D1 Q1 Med Q3 D9
Remarque
Définition
La première classe pour laquelle la fréquence cumulée croissante dépasse 50%
s’appelle la classe médiane.
Exemple Dans l’entreprise A, on a vu que la médiane appartient à l’intervalle [20 ; 40], cet
intervalle forme donc la classe médiane.
Séquence 4 – MA11 15
90
80
70
60
50
40
30
20
10 Classe
médiane
On lit donc que la médiane vaut à peu près 33 min, le premier quartile 18 min, le
troisième 52 min, le premier décile 7min et le neuvième 82 min.
16 Séquence 4 – MA11
Nombre de voyages
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
en autobus
Séquence 4 – MA11 17
Remarque
Appuyer sur la touche STATS , puis choisir le menu EDIT , suivi de entrer.
On tape chaque valeur du caractère x i dans une liste, par exemple L1 , et
chaque effectif ou fréquence ni dans une autre liste, par exemple L2 , et on
termine par entrer.
Calculs Appuyer de nouveau sur la touche STATS , puis choisir le menu CALC , suivi de
entrer.
Sur l’écran apparaît alors l’indication Stats 1-Var.
Taper alors L1 , L2 pour indiquer, dans l’ordre, la liste des valeurs et celle des
effectifs (attention : pour obtenir L1 , il faut taper sur les touches 2nde puis 1, et
après la virgule on fait de même pour L2 ).
Appuyer sur entrer.
Des paramètres de la série statistique apparaissent à l’écran, parmi eux, en utili-
sant la touche r , on trouve la médiane Med et les quartiles Q1 et Q3.
18 Séquence 4 – MA11
Remarque
Séquence 4 – MA11 19
C Exercices d’apprentissage
Pour ces exercices, il est vivement conseillé d’utiliser une calculatrice ou un ta-
bleur ou le logiciel sinequanon.
Exercice 1 Une pharmacie de garde a enregistré le nombre d’appels reçus pendant 1000
nuits entre 20h et 6h du matin. Les résultats sont les suivants :
Nombre d’appels xi 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Exercice 2 Deux sauteurs à la perche ont relevé leurs performances lors de leurs 25 derniers sauts.
1er sauteur
Hauteur 4,70 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,20
Nombre de
1 1 1 3 12 4 1 1 1
sauts
20 Séquence 4 – MA11
Hauteur 4,60 4,70 4,75 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,15 5,20
Nombre de sauts 3 2 2 3 2 2 1 3 2 1 1 3
Exercice 3 Dans le numéro 97-98 de la revue Economie Lorraine on trouve le graphique ci-
dessous, construit à partir de données Eurostat de le Communauté européenne
pour l’année 2004.
Ce graphique concerne le PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant en SPA (stan-
dards de pouvoir d’achat, c’est-à-dire une monnaie commune qui élimine les
différences de prix entre les pays, permettant des comparaisons significatives).
Pour chaque pays on a représenté un diagramme en boîte construit à partir des
régions (par exemple le diagramme de la France est construit à partir des PIB
moyens des 26 régions).
70 000 Maximum
3e quartile
Médiane
60 000 1er quartile
Minimum
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
AT BE CZ DE ES FI FR GR HU IT NL PL PT SE SK UK
Source : Eurostat, base Regio, NUTS2, SEC95
Moyenne de l’UE25
Dans quel pays se trouve la région ayant le PIB par habitant le plus élevé ? le
moins élevé ?
Séquence 4 – MA11 21
Exercice 4 D’après l’INSEE, les revenus annuels (en milliers d’euros) des salariés en 2007 se répar-
tissent suivant le tableau ci-dessous qui donne les valeurs des déciles des deux séries :
Déciles D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8 D9
Les déciles permettent de déterminer des classes. Pour les femmes, donner le
tableau indiquant ces classes et les fréquences correspondantes.
Représenter dans un même repère les courbes des fréquences cumulées crois-
santes (on prendra, pour les deux séries, 1 pour valeur minimale et 45 pour
valeur maximale).
Quelle courbe est « à gauche de l’autre », « au dessus de l’autre » ? Quelle
signification cela a-t-il ?
Déterminer graphiquement des valeurs approchées des quartiles des deux
séries, et construire les diagramme en boîte des deux séries.
Exercice 5 Les données extrêmes d’une série qui se différencient trop des autres (beaucoup
trop grandes ou beaucoup trop petites) sont appelées « valeurs aberrantes ».
Le statisticien américain John W.Tukey (1915-2000) a proposé un critère pour
isoler les valeurs aberrantes : on appellera valeur aberrante toute valeur qui se
situera à plus de 1,5 fois l’écart interquartile Q3 – Q1 avant Q1 ou après Q3 .
Le taux de chômage pour le deuxième trimestre 2009 pour les 22 régions fran-
çaises en % est fournie par l’INSEE par le tableau suivant :
Cham-
Aqui- Bour- Franche Ile de Languedoc
Alsace Auvergne Bretagne Centre pagne Corse
taine gogne Comté France roussillon
Ardennes
8,3 8,9 8,4 8,4 7,8 8,3 10,0 8,4 9,6 7,8 12,5
Pro-
Nord Basse Poitou vence
Midi Haute Pays de Rhône
Limousin Lorraine Pas de Norman- Picardie Cha- Alpes
Pyrénées Normandie Loire Alpes
calais die rentes Côte d’
Azur
7,8 10,0 9,0 12,7 9,0 10,2 8,2 10,9 9,0 10,5 8,6
22 Séquence 4 – MA11
Dans le tableau suivant on indique les différences avec la moyenne (on dit
aussi « l’écart à la moyenne »).
Écart : x i − x
(
Carré de l’écart à la moyenne : x i − x )2
Séquence 4 – MA11 23
Nombre de voyages en
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
autobus : x i
Effectif : ni 3 3 5 7 6 9 5 4 5 3
Carré de l’écart à la
(
moyenne x i − x )2
Déterminer la moyenne x , puis compléter la dernière ligne du tableau.
Calculer ensuite l’écart-type, attention : ici, les effectifs ne sont pas tous égaux à
1 comme dans l’activité précédente.
Activité 5 Avec une série à caractère continu : on reprend l’exemple du temps consacré au
sport dans l’entreprise A.
Montant des achats (en €) [0 ; 20[ [20 ; 40[ [40 ; 60[ [60 ; 100[ [100 ; 140[ [140 ; 200]
Effectif ni 35 41 30 12 5 2
24 Séquence 4 – MA11
Définition
La moyenne x de la série est le nombre défini par :
n1x 1 + n2 x 2 + ... + n p x p
x= .
N
i =p n x i =p
On peut aussi écrire x = ∑
i
N
i = ∑
fi x i .
i =1 i =1
Remarque
A savoir
Nx = n1x 1 + n2 x 2 + ... + n p x p
Cette égalité signifie que la moyenne multipliée par l’effectif est égale
à la somme des valeurs de la série.
Théorème
Si une population d’effectif total N est partagée en deux sous-groupes, l’un d’ef-
fectif P pour lequel la moyenne est x' , et l’autre d’effectif Q pour lequel la
moyenne est x"
Séquence 4 – MA11 25
P x ' + Q x"
x= .
P +Q
Démonstration
La moyenne x de la série est égale au quotient
somme de toutes les valeurs de la série
.
effectif total
Pour le premier sous-groupe la somme des valeurs vaut P x' , pour le second elle
vaut Q x" , donc pour la série entière la somme de toutes les valeurs est égale à
P x ' + Q x".
Et l’effectif total est égal bien sûr à P + Q , on obtient ainsi le résultat annoncé.
Remarque
On peut exprimer cette égalité en utilisant les fréquences : x = f' x' +f"x".
26 Séquence 4 – MA11
On est tenté de penser que la moyenne y des salaires dans l’entreprise B’ est
supérieure à la moyenne des salaires dans l’entreprise A’.
Pour le vérifier, il est nécessaire de compléter les données concernant l’entreprise
B’ : le salaire moyen est 1650 € pour un effectif de 50 personnes, et le salaire
moyen est 1950 € pour un effectif de 10 personnes.
On a alors :
50 × 1650 + 10 × 1950
y= = 1700.
50 + 10
Le salaire moyen est donc 1700 € dans l’entreprise B’, il est inférieur à celui de
l’entreprise A’ !
Ce paradoxe s’explique par la comparaison des effectifs : dans l’entreprise B’,
les effectifs des groupes sont 50 et 10 (le premier groupe est donc cinq fois plus
nombreux que le second), alors que dans l’entreprise A’ les effectifs des groupes
sont 35 et 21 (l‘effectif du premier groupe est inférieur au double du second).
Les effectifs ne sont pas répartis de la même façon dans les deux entreprises.
On l’observe encore mieux avec les fréquences.
Dans l’entreprise A’, le premier groupe correspond à 62,5% de l’effectif total, le
second groupe à 37,5%.
Dans l’entreprise B’, le premier groupe correspond à environ 83,3% de l’effec-
tif total, le second groupe à environ 16,7%. Dans cette entreprise B’, le salaire
moyen est tellement « tiré » vers 1650 €, le salaire du premier groupe, que le
salaire moyen dans l’entreprise B est inférieur à celui de l’entreprise A.
Définition
P x ' + Q x"
Dans l’expression x = = f ' x ' + f " x" , il est possible que x diminue
P +Q
alors que x' et x" augmentent car la valeur du quotient dépend aussi des
changements des valeurs des effectifs P et Q (et donc des fréquences) : ce résultat
paradoxal s’appelle un effet de structure.
Ecart-type
On donne ici un indicateur numérique mesurant la dispersion d’une série statis-
tique autour de sa moyenne. On généralise ce qui a été fait dans les activités.
Séquence 4 – MA11 27
i =p
= ∑ fi (x i − x )2 .
i =1
s= V.
Commentaire La variance est égale à : la moyenne des carrés des écarts à la moyenne de la série.
L’écart-type est donc égal à :
la racine carrée…de la moyenne…des carrés…des écarts à la
moyenne de la série.
Propriétés
La variance et l’écart type sont nécessairement des nombres
positifs.
Remarque
28 Séquence 4 – MA11
Théorème Remarque
Détermination de la moyenne
et de l’écart-type d’une série
avec une calculatrice ou un tableur
a) Calculer la moyenne et l’écart-type d’une série statistique à
l’aide d’une calculatrice Casio GRAPH 25 ou d’une TI-82 Stats.fr.
La liste des paramètres de la série statistique est obtenue comme on l’a vu dans
le chapitre sur la médiane et l’écart interquartile.
La moyenne x est facile à lire.
Il faut faire plus attention pour bien lire l’écart-type.
En effet, les mêmes tableaux sont utilisés ailleurs en statistique et un autre pa-
ramètre (que nous n’utiliserons pas) apparaît et il risque d’être confondu avec
l’écart-type qui nous intéresse ici.
Il y a deux valeurs très proches qui sont nommées x σn et x σn − 1 ou encore
σx et Sx (ou sx sur d’autres modèles de calculatrice).
L’écart-type est la plus petite de ces deux valeurs, x σn pour la calculatrice Casio
utilisée ici, σx pour la calculatrice TI.
Casio : TI :
Séquence 4 – MA11 29
Deuxième cas
Les effectifs ne sont pas tous égaux à 1, les valeurs sont présentées avec
leur effectif (ou fréquence) dans deux colonnes, il faut faire les calculs intermé-
diaires avec le tableur.
Moyenne Ecart-type
On calcule dans la colonne C les produits des On calcule les produits ni (xi – x )2 dans la co-
valeurs (colonne A) par leur effectif (colonne lonne D en écrivant dans la cellule D2 : =(A2-
B) en écrivant dans la cellule C2 : =A2*B2, et $C$13)^2, et en « étirant » la formule vers le
en « étirant » la formule vers le bas jusqu’à la bas jusqu’à la dernière valeur. Le symbole $ sert
dernière valeur. à « figer » la valeur « 15 » car la cellule $C$15
Dans deux cellules libres (par exemple B13 est celle qui contient la moyenne.
et C13) on calcule les sommes des colonnes Dans une cellule libre (par exemple D13) on
B et C (effectif total et somme de toutes les calcule la somme de la colonne D en écrivant :
valeurs) en écrivant : =SOMME(B2:B11) et =SOMME(D2:D11).
=SOMME(C2:C11).
Dans une cellule libre (par exemple D15) la
La moyenne s’obtient alors en divisant la somme variance s’obtient alors en écrivant =D13/B13.
des valeurs par l’effectif total, en écrivant dans L’écart type s’obtient alors en écrivant dans une
une cellule libre (par exemple C15) : =C13/B13. cellule libre (D17) : =RACINE(D15).
Deuxième méthode : pour limiter le nombre d’ap-
proximations dues à la moyenne, on peut utiliser
i =p
1
l’égalité V = ∑ n x 2 − x 2 (cellule G15).
N i =1 i i
30 Séquence 4 – MA11
Séquence 4 – MA11 31
Quelle est la note minimale du cinquième devoir pour que la moyenne aux
cinq devoirs soit au minimum égale à 13 ?
Exercice 7 Dans une chaîne de magasins de vêtements, 60 % de ses magasins sont destinés
aux hommes et 40 % sont destinés aux femmes.
Le chiffre d’affaire moyen des magasins pour hommes est de 1,1 million d’euros,
celui des magasins pour femmes de 1,4 million d’euros.
Calculer le chiffre d’affaire moyen par magasin dans cette chaîne.
Exercice 8 Une salle de spectacle a vendu pour une soirée 150 places à 12 € et 100 places
à 10 €, quel est le prix moyen d’une place ?
1er sauteur
Hauteur 4,70 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,20
Nombre de
1 1 1 3 12 4 1 1 1
sauts
32 Séquence 4 – MA11
Hauteur 4,60 4,70 4,75 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,15 5,20
Nombre de sauts 3 2 2 3 2 2 1 3 2 1 1 3
Nombre d’appels xi 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Séquence 4 – MA11 33
1 4 6 7 10
Xmin Q1 Med Q3 Xmax
écart interquartile
On peut aussi résumer une série statistique par sa moyenne et son écart-type.
34 Séquence 4 – MA11
Séquence 4 – MA11 35
Exercice I Voici la liste des notes obtenues par une classe au premier trimestre.
10 – 15 – 18 – 5 – 11 – 6 – 9 – 12 – 12 – 17 – 4 – 7 – 10 – 8 – 9 –14 – 16 – 7
–11 –15 – 11 – 10.
Déterminer la médiane, les quartiles, puis la moyenne et l’écart-type.
Même question pour le second trimestre pour lequel les notes sont :
11 – 14 – 15 – 5 – 11 – 9 – 10 – 13 – 12 – 15 – 5 – 8 – 10 – 8 – 9 – 13 – 14 – 8
–13 – 13 –10 –11.
Exercice II Le tableau ci-dessous donne, pour l’année 2008, le nombre de médecins généralistes
et le nombre de médecins spécialistes pour 100 000 habitants (données de l’INSEE).
36 Séquence 4 – MA11
Danemark 33 38 Mexique 14 28
Monde 12 19
Exercice IV Dans un lycée, on a rendu les copies d’un contrôle commun aux élèves des trois
classes de Première ES.
Pour chacune des classes on a déterminé les paramètres suivants (m désigne la
médiane) :
1ESA : l’effectif est N = 30 et
x min = 2, Q1 = 8 , m = 11, Q3 = 13, x max = 18 , x = 11, 5 et s = 3, 5.
On veut faire un bilan général pour l’ensemble des élèves de ces trois classes.
Quel(s) indicateur(s) numérique(s) peut-on déduire des données précédentes ?
Séquence 4 – MA11 37
année 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Montant xi
51 60 68 75 67 80 85 88 81 93 92 91 100 105 107
en tonnes
x + x + x i +1
Ordre 3 : y i = i −1 i
3
x + x + x + x i +1 + x i + 2
Ordre 5 : y i = i − 2 i −1 i , etc.
5
La série de moyennes mobiles permet de lisser la série chronologique initiale en
gommant les irrégularités comme on a pu le constater sur l’exercice précédent où
l’on a calculé des moyennes mobiles centrées d’ordre 3.
Le tableau ci-dessous donne l’indice des prix d’une matière, année par année, de
2000 à 2011.
Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Indice 100 80 110 135 95 105 140 160 120 110 80 105
38 Séquence 4 – MA11
23000
Différence 9e décile – 1er décile
18000
Différence 9e décile – Médiane
13000
3000
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
98
00
02
04
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
20
20
20
Séquence 4 – MA11 39
Sommaire
Pré-requis
Généralités sur les suites numériques
TICE
Synthèse du cours
Exercices d’approfondissement
Séquence 5 – MA11 1
Séquence 5 – MA11 3
290
Ardennes
285
Orne
280
Ardèche
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Remarque
315
Population
310
en Ardèche,
Ardennes et Orne 305
de 2000 à 2009
300
(en milliers
d’habitants)
295
290
Ardèche
285
Ardennes
Orne 280
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
4 Séquence 5 – MA11
Algorithme de calcul
왘 Exemple 3 Soit l’algorithme suivant :
t$IPJTJSVOOPNCSF RVFMPOBQQFMMFUFSNFJOJUJBM
t-ÏMFWFSBVDBSSÏ
t.VMUJQMJFSQBSMFSÏTVMUBUPCUFOV
t"EEJUJPOOFSBVSÏTVMUBUPCUFOV
t-FOPNCSFPCUFOVEFWJFOUMFOPVWFBVUFSNFJOJUJBM
Exécuter cet algorithme à quatre reprises pour un terme initial égal à 0,5 et
compléter le tableau suivant :
Nombre d’exécution
0 1 2 3 4
de l’algorithme
0,5
Résultat obtenu
(terme initial)
Exécuter cet algorithme à trois reprises pour une liste commençant par le
nombre –2 et compléter le tableau suivant :
Nombre d’exécution
de l’algorithme
Résultat obtenu
2
왘 Solution 0, 5 → 0, 5 = 0, 25 → 0, 25 × 2 = 0, 5 → 0, 5 + 1 = 1, 5
1, 5 → 1, 52 = 2, 25 → 2, 25 × 2 = 4 , 5 → 4 , 5 + 1 = 5, 5
5, 5 → 5, 52 = 30, 25 → 30, 25 × 2 = 60, 5 → 60, 5 + 1 = 61, 5
61, 5 → 61, 52 = 3782, 25 → 3782, 25 × 2 = 7564 , 5 → 7564 , 5 + 1 = 7565, 5
Séquence 5 – MA11 5
−2 → ( −2)2 = 4 → 4 × 2 = 8 → 8 + 1= 9
Nombre d’exécution
0 1 2 3
de l’algorithme
Résultat obtenu terme initial : -2 9 163 53 139
6 Séquence 5 – MA11
A Activités
Activité 1 Réinscriptions
Une enquête réalisée sur les lecteurs d’une bibliothèque révèle que chaque
année :
– 98 % des lecteurs inscrits l’année précédente reprennent un abonnement
– on compte 200 nouveaux abonnés
Cette année, la bibliothèque compte 5000 abonnés. On note u 0 = 5000 .
Activité 2 Coloriage
On effectue un coloriage en plusieurs étapes d’un carré de côté de longueur 4 cm.
Séquence 5 – MA11 7
Nombre n de coloriages 1 2 3 4
B Cours
Définition
Une suite de nombres réels est une fonction définie sur (ou une partie de )
à valeurs dans .
8 Séquence 5 – MA11
Notation et vocabulaire
– u ou ( un ) désigne la suite (avec n un entier naturel).
Remarque – Le nombre un (on lit « u ène » ou « u indice ène ») est le
terme de rang n de la suite u . C’est l’image du nombre
Il ne faut pas confondre le n par la suite u . D’ailleurs, on trouve parfois l’écriture
terme un avec la suite ( un ). u (n ) .
Il faut distinguer l’écriture
Par exemple, u 2 est le terme de rang 2 de la suite u . C’est
un +1 de un + 1 .
l’image de 2 par u .
Seuls les entiers naturels
peuvent admettre une image – Le premier terme de la suite est appelé terme initial.
par une suite. Par exemple, C’est le plus souvent le terme de rang 0 : u 0 ou le terme
« u −5 » et « u1,3 » ne sont pas de rang 1 : u1 .
définis pour une suite.
– Le terme qui précède un est le terme un −1 (pour n ≥ 1)
et le terme qui suit un est le terme un +1 .
왘 Exemple 4 Dans l’activité , ( un ) est la suite qui donne le nombre d’abonnés à la biblio-
thèque.
un désigne le nombre d’abonnés au bout de n années. Par exemple, u2 désigne
le nombre d’abonnés au bout de 2 ans.
Définitions
Une suite u est EÏGJOJFEFGBÎPOFYQMJDJUF quand le terme un est exprimé
en fonction de n.
1
왘 Exemple 5 Soit ( un ) la suite définie pour tout n ≥ 1 par un = 1+ .
n
( un ) est définie explicitement. Calculer u1 , u 5 et u100 .
왘 Solution
1
u1 = 1+ = 2
1
1
u5 = 1+ = 1, 2
5
1
u100 = 1+ = 1, 01 .
100
Séquence 5 – MA11 9
t4VJUFEÏGJOJFFYQMJDJUFNFOU
Définitions
Une suite est EÏGJOJF QBS SÏDVSSFODF quand l’on en donne le(s) terme(s)
initial(aux) et une relation qui définit chaque terme à partir du(des) terme(s)
précédent(s).
On dit alors que la suite est définie par une SFMBUJPOEFSÏDVSSFODF.
왘 Solution N’importe quel terme de la suite u est égal au triple du précédent augmenté
de 7.
Ainsi u1 est égal au triple de u 0 augmenté de 7 :
u1 = 3 × u0 + 7 = 3 × 0, 5 + 7 = 8, 5
De la même façon, u 2 = 3 × u1 + 7 = 3 × 8, 5 + 7 = 32, 5 et
u 3 = 3 × u2 + 7 = 3 × 32, 5 + 7 = 104 , 5
Pour calculer u 5 , on doit d’abord calculer la valeur de u 4 :
u 4 = 3 × u 3 + 7 = 3 × 104 , 5 + 7 = 320, 5
u5 = 3 × u 4 + 7 = 3 × 320, 5 + 7 = 968, 5 .
10 Séquence 5 – MA11
Représentation graphique
Définition
Dans repère (O ;i , j ) , la représentation graphique d’une suite u est l’en-
semble des QPJOUTEFDPPSEPOOÏFT n ;un ).
2
왘 Solution u 0 = 0 − 5 = −5 u 3 = 32 − 5 = 4
u1 = 12 − 5 = −4 u 4 = 42 − 5 = 11
u2 = 22 − 5 = −1 u5 = 52 − 5 = 20
20
Remarque 15
Dans la représentation
d’une suite, on ne rejoint pas
les points entre eux. 10
Si on rejoignait les points
entre eux cela signifierait
que tous les réels de l’inter- 5
valle [0 ; 5] admettent une
image par la suite u . Ceci
est contraire à la définition 0
d’une suite (par exemple, 0 1 2 3 4 5
« u » n’existe pas).
1,2
–5
Séquence 5 – MA11 11
왘 Solution v 1 = 2v 0 − 1= 2 × 0, 5 − 1= 0 v 3 = 2v 2 − 1= 2 × ( −1) − 1= −3
v 2 = 2v 1 − 1= 2 × 0 − 1= −1 v 4 = 2v 3 − 1= 2 × ( −3) − 1= −7
0
0 1 2 3 4
–1
–2
–3
–4
–5
–6
–7
Sens de variation
Définitions
Soit une suite u définie sur .
u est une suite croissante (resp. strictement croissante) si, pour tout entier n,
un ≤ un +1 (resp. un < un +1 ).
u est une TVJUF EÏDSPJTTBOUF (resp. strictement décroissante) si, pour tout
entier n, un ≥ un +1 (resp. un > un +1 ).
u est une suite constante si, pour tout entier n, un = un +1 .
.ÏUIPEFTQPVSÏUVEJFSMFTFOTEFWBSJBUJPOEVOFTVJUF
tOn étudie le signe de la différence un +1 − un de deux termes consécutifs.
Si, pour tout entier n, 0 ≤ un +1 − un alors un ≤ un +1 et donc u est une suite
croissante.
Si, pour tout entier n, 0 ≥ un +1 − un alors un ≥ un +1 et donc u est une suite
décroissante.
s Lorsque, pour tout entier naturel n, une suite u est définie explicitement à
l’aide d’une fonction f par un = f (n ) , on étudie le sens de variation de la fonc-
tion f sur [0 ; + ∞[ .
Si f est croissante sur [0 ; + ∞[ , alors u est croissante.
Si f est décroissante sur [0 ; + ∞[ , alors u est décroissante.
12 Séquence 5 – MA11
왘 Solution t0OÏUVEJFMFTJHOFEFMBEJGGÏSFODF v n +1 − v n :
Ecrivons ce que vaut v n +1 . Pour cela, on remplace n par (n+1) dans l’expression
2
de v n : v n +1 = (n + 1) + 2(n + 1) − 1
= (n 2 + 2n + 1) + (2n + 2) − 1
v n +1 − v n = (n 2 + 2n + 1) + (2n + 2) − 1− (n 2 + 2n − 1)
= 2n + 3
Comme n ≥ 0 , v n +1 − v n ≥ 0 et ainsi v est une suite croissante.
s On remarque que v n = f (n ) avec f ( x ) = x 2 + 2x − 1. f est une fonction poly-
nôme de degré 2 ayant pour tableau de variation le tableau suivant :
x –∞ –1 +∞
variations
de f
Ainsi f est une fonction croissante sur [0 ; + ∞[ et donc v est une suite crois-
sante.
C Exercices d’apprentissage
Calculer u , u , u et u .
0 1 5 12
u = 7
Exercice 2 On considère la suite ( un ) définie pour tout entier n par 0
un +1 = 2un − 8
La suite u est-elle définie explicitement ou par récurrence ?
Ecrire une phrase pour traduire l’égalité u
n +1 = 2un − 8
Calculer u , u , u et u .
1 2 3 6
Séquence 5 – MA11 13
u = 6
Exercice 4 On considère la suite ( un ) définie pour tout entier n par 0
un +1 = un + 5
Calculer u , u , u , u et u .
0 1 2 3 4
Représenter les points associés au cinq premiers termes de la suite ( u ) dans
n
un repère.
Conjecturer le sens de variation de cette suite. Prouver cette conjecture.
n +1
Exercice 7 On considère la suite ( v n ) définie pour tout entier n par v n = .
n +2
Déterminer le sens de variation de cette suite.
Exercice 8 Soit f une fonction définie sur 0;+∞ et dont la représentation graphique est
donnée ci-dessous.
Soit la suite u définie pour tout n
par un = f (n ) .
10
Lire les valeurs des 6 premiers
9
termes de cette suite.
8
Quelle conjecture peut-on émettre
7 sur le sens de variation de cette
suite ?
6
0
0 1 2 3 4 5 6
14 Séquence 5 – MA11
Exercice 10 Au début d’une épidémie de grippe, un organisme réalise une étude sur le
nombre de personnes malades dans une ville. Le premier jour, on recense
5 000 personnes malades. Chaque jour, on constate que 10 % des per-
sonnes guérissent mais que 600 nouveaux cas de maladie sont déclarés.
On note .n le nombre de malades le nième jour de l’étude. Ainsi .1 = 5000 .
Que valent . et . ?
2 3
Donner l’expression de .
n +1 en fonction de .n .
L’organisme établit que, pour tout entier n ≥ 1, .n = 6000 − 1000 × 0, 9n −1 .
Retrouver les valeurs de . et . .
2 3
Calculer . .
15
L’organisme estime que le seuil épidémique est atteint lorsque le nombre de
malades une même journée dépasse 5 800 cas. A partir du combientième jour
de l’étude dépasse-t-on le seuil épidémique ?
Séquence 5 – MA11 15
16 Séquence 5 – MA11
Recopier la capture d’écran ci-dessous. Dans la cellule B2, rentrer la formule sui-
vante « =A2^2–5 ». Cette formule correspond à la formule un = n 2 − 5 qui défi-
nit la suite u : en effet, u 0 = 02 − 5 . Sélectionner la cellule B2 :
Séquence 5 – MA11 17
700
600
500
400
300 un
200
100
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11121314 1516 1718 1920 2122 232425
–100
18 Séquence 5 – MA11
Séquence 5 – MA11 19
f (A) A i
Initialisation 0,5 0
Etape 1 2 × 0, 5 − 1= 0 0 1
Etape 2 2 × 0 − 1= −1 –1 2
Etape 3 2 × ( −1) − 1= −3 –3 3
Etape 4 2 × ( −3) − 1= −7 –7 4
Sortie –15
20 Séquence 5 – MA11
A\
Avant de faire fonctionner l’algorithme, il faut Avant de faire fonctionner l’algorithme, il
rentrer l’expression de la fonction f associée à la faut rentrer l’expression de la fonction f
formule de récurrence dans le menu « f(x) » dans Y1 associée à la formule de récurrence dans le
menu « Graph Func »
Remarque
Cet algorithme permet le calcul de termes d’une suite dont le
terme initial est u 0 .
- Certaines calculatrices ont un menu « suite » qui permet d’ob-
tenir directement les termes d’une suite définie par récurrence.
- Pour les suites définies explicitement, procéder de la même
façon que pour étudier une fonction. La table de valeurs com-
mencera à 0 si le terme initial est u 0 , à 1 si le terme initial est
u1 … et le pas sera réglé à 1.
C Exercices d’apprentissage
8n 2 − 2
Exercice 11 Soit la suite ( un ) définie pour tout entier n par un = .
n2 + 3
Afficher sur la feuille de calcul d’un tableur les valeurs des termes u 0 , u1 , u 2 ,
… , u 50 et la représentation graphique des termes de la suite.
Séquence 5 – MA11 21
Exercice 13 Pour une suite définie par récurrence et dont le terme initial est u , écrire un
1
algorithme qui permet :
- de calculer le terme de rang N donné.
- d’effectuer la somme des termes consécutifs de la suite du terme initial au
terme de rang N.
Programmer cet algorithme sur une calculatrice.
Exercice 14 .POTJFVS%VQPOUTPVIBJUFBDIFUFSVOTUVEJPRVJDPßUFé/FEJTQPTBOU
pas de l’argent nécessaire à cet achat, il contracte un prêt sur 20 ans auprès de
sa banque.
Le remboursement de ce prêt se fait de la façon suivante :
- la première année, l’annuité est de 4 000 €
- chaque année, l’annuité augmente de 3 % par rapport à l’année précédente.
On note an l’annuité remboursée la nième année. Ainsi, a1 = 4000
Calculer a et a .
2 3
Etablir une formule de récurrence liant a
n +1 et an .
Sur la feuille de calculs d’un tableur, afficher la suite des annuités.
Exercice 15 Le césium 137 est un élément radioactif. On appelle « période » la durée néces-
saire pour que la moitié des éléments du césium se désintègre.
Une centrale nucléaire enterre 10 000 g (soit 10 kg) de césium 137. On note
c 0 = 10000 cette masse initiale et c n la masse restante après n périodes.
Calculer c .
1
Etablir une formule de récurrence liant c
n +1 et c n .
Utiliser un tableur pour afficher les termes de la suite ( c ).
n
Combien de périodes sont nécessaires pour que la masse de césium 137 soit
inférieure à 5 g ?
Sachant que la période du césium est de 30,15 ans, combien cela représente-
t-il d’années ?
22 Séquence 5 – MA11
Représentation graphique
Dans un repère (O ;i , j ) , la représentation graphique d’une suite u est
l’ensemble des QPJOUTEFDPPSEPOOÏFT n ;un ).
Sens de variation
Soit une suite u définie sur .
u est une suite croissante (resp. strictement croissante) si, pour tout entier n,
un ≤ un +1 (resp. un < un +1 ).
u est une TVJUF EÏDSPJTTBOUF (resp. strictement décroissante) si, pour tout
entier n, un ≥ un +1 (resp. un > un +1 ).
u est une suite constante si, pour tout entier n, un = un +1 .
Pour étudier le sens de variation d’une suite, on peut :
s étudier le signe de la différence un +1 − un de deux termes consécutifs.
s lorsqu’une suite u est définie explicitement à l’aide d’une fonction f par
un = f (n ) , étudier le sens de variation de la fonction f sur [0 ; + ∞[ .
TICE
L’utilisation des TICE (tableur, calculatrices …) permet d’automatiser les calculs
des termes d’une suite.
Séquence 5 – MA11 23
Exercice II L’exercice suivant propose une méthode pour représenter graphiquement des
points associés à une suite définie par récurrence.
Un exemple
u 0 = 6
Soit ( un ) une suite définie pour tout n par . Nous
u = 0 , 25u 2
− u + 2
n +1 n n
allons représenter sur l’axe des abscisses les points .0 , .1 , .2 , . 3 et . 4
d’abscisse respective u 0 , u1 , u 2 , u 3 et u 4 .
왘 3ème étape Placer le point B0 situé sur la droite d et ayant la même ordonnée que A0 .
Comme la droite d a pour équation y = x , l’abscisse de B0 est égale à son
ordonnée. Ainsi, B0 a pour coordonnées B0 (u1 ;u1) .
왘 4ème étape Tracer la parallèle à l’axe des ordonnées passant par B0 . On obtient ainsi le point
de l’axe des abscisses d’abscisse u1 : c’est le point .1(V1 ; 0 ) .
왘 5ème étape On procède de la même façon pour obtenir le point .2 puis . 3 puis . 4 .
24 Séquence 5 – MA11
B0
6 A0
B1
5 A1
4
B2
C A2
3
2 B3
A3
1
0
0 1 M4 2 3 M3 4 5M2 6M1 M07 8
d
v 0 = 8
Soit la suite v définie pour tout n par
. Représenter sur
v = 1, 5v n −1
n +1
l’axe des abscisses les points .0 , .1 , .2 , . 3 et . 4 d’abscisse respective
v 0 , v 1 , v 2 , v 3 et v 4 .
vn
wn
xn
Quand « n devient très grand », que peut-on conjecturer sur les valeurs des
termes de chacune de ces suites ?
Séquence 5 – MA11 25
Exercice V 1ZSBNJEFEF1PO[J
Une pyramide de Ponzi désigne une escroquerie qui consiste à rémunérer les
investissements effectués par des clients essentiellement par les fonds procurés
QBSMFOUSÏFEFOPVWFBVYDMJFOUT6OUFMTZTUÒNFFTUCJFOTßSJMMÏHBM*MTÏDSPVMF
quand les sommes provenant des nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir
le capital et les intérêts promis à ceux qui quittent le système.
Prenons un exemple : L’escroc propose un rendement annuel de 20 % alors que
les autres banques proposent des placements à 5 % sous la condition de ne reti-
rer cet argent qu’après 3 ans. L’escroc recrute chaque année de nouveaux clients
qui placent, à eux tous, 100 000 €. L’escroc place les sommes perçues dans une
banque au taux annuel de 5 %.
On désigne par (a ) la somme versées aux clients qui se retirent après n ans.
n
Ainsi a1 = 0
a) Expliquer pourquoi a2 vaut 0.
b) Que vaut a3 ?
c) Que vaut a4 ?
On désigne par ( b ) la somme dues aux clients dans le système après n ans.
n
Ainsi b1 = 100000 .
a) Expliquer pourquoi b2 vaut 220000.
b) Que valent b3 et b4 ?
somme versées aux clients somme dues aux clients somme disponible dans le
qui se retirent dans le système pyramide
1
26 Séquence 5 – MA11
Séquence 5 – MA11 27
Fonctions dérivées
Sommaire
Pré-requis
Définition – Dérivées des fonctions usuelles
Dérivation et opérations algébriques
Applications de la dérivation
Synthèse de la séquence
Exercices d’approfondissement
Séquence 6 – MA11 1
À savoir
Dans le plan muni d’un repère, la fonction « carré » est définie par
f ( x ) = x 2 où x est un nombre réel.
–2 –1 0 1 2 x
Séquence 6 – MA11 3
2 Ᏼ1
y=x
–1
asymptotes
–2
x 0 +∞
f (x )
0
4 Séquence 6 – MA11
3 Ꮿ
y= x
1 2 3 4 5 x
Fonction « cube » f : x x 3
-BGPODUJPOjøDVCFøxFTUDSPJTTBOUFTVS> −∞ +∞ <
y
Ꮿ
y = x3
–2 –1 0 1 2 x x −∞ 0 +∞
–1
f (x ) 0
Séquence 6 – MA11 5
6 Séquence 6 – MA11
Séquence 6 – MA11 7
A Activités
Nombre dérivé d’une fonction f en un point
d’abscisse a (a quelconque)
Cas de la fonction « carré »
+VTRVËQSÏTFOUOPVTBWPOTDBMDVMÏMFOPNCSFEÏSJWÏEVOFGPODUJPOfFOVOQPJOU
aQBSUJDVMJFS QBSFYFNQMF QPVS f ( x ) = x 2 et a = 0, 8 EBOTMFDPVSTEVDIBQJUSF
EFMBTÏRVFODF *DJ OPVTBMMPOTUFOUFSEFMFGBJSFEBOTVODBTQMVTHÏOÏSBM TBOT
EPOOFSËaVOFWBMFVSOVNÏSJRVFQBSUJDVMJÒSF
-BDPVSCFDJEFTTPVTFTUDFMMFEFMBGPODUJPOjDBSSÏx f : x x 2.
26
25
Cf 24
23
22
21
20
19
18
17
16
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5
8 Séquence 6 – MA11
a –1 0 1 2 3 4 5
f '(a )
2VFMMFDPOKFDUVSFQFVUPOGBJSFRVBOUËMFYQSFTTJPOEF f ′(a ) FOGPODUJPOEFa ?
B Cours
®MBTÏRVFODFOPVTBWPOTEÏGJOJMFOPNCSFEÏSJWÏEVOFGPODUJPO f en x = a .
/PVTBWPOTOPUÏDFOPNCSF f '(a ). /PVTBMMPOTNBJOUFOBOUQPVWPJSEPOOFSVOF
FYQMJDBUJPOËDFUUFOPUBUJPO
Définition
Définition
4JVOFGPODUJPOfFTUEÏSJWBCMFFOUPVUQPJOUEVOJOUFSWBMMFI POEJURVFfFTUEÏSJ
WBCMFTVSI0OBQQFMMFBMPSTfonction dérivée de f RVPOOPUF f ′ MBGPODUJPO
RVJ ËUPVUSÏFMxEFI BTTPDJFMFOPNCSFEÏSJWÏEFf en x : f ' : I →
x f '( x )
Séquence 6 – MA11 9
Remarque
(3)
f (x ) = x 2 f '( x ) = 2x I =
(4)
f (x ) = x 3 f '( x ) = 3x 2
(5) f ( x ) = x n , n ∈ − {0 } f '( x ) = nx n −1
1
(6) f (x ) = x f '( x ) =
2 x I = >ø0 ø +∞<
10 Séquence 6 – MA11
-BGPSNVMFEFMBMJHOF EVUBCMFBVFTUVODBTQBSUJDVMJFSEFDFMMFEFMBMJHOF
(avec m = 0 et p = c ).
%ÏNPOUSPOTQBSVODBMDVM OPVTBWPOTEÏKËWVFVOFFYQMJDBUJPOHSBQIJRVFEBOT
MBDUJWJUÏj$BTEVOFGPODUJPOBGGJOFx MBGPSNVMFEFMBMJHOF
1BSUPOTEF f ( x ) = mx + p FUEÏNPOUSPOTRVF f ′( x ) = m .
f (x + I ) −G (x )
1BSEÏGJOJUJPO POTBJURVF f '( x ) = MJN .
I →0 I
0ODBMDVMFQPVS I ≠ 0
f ( x + I ) − G ( x ) m( x + I ) − Nx mx + NI − mx NI
= = = =m
I I I I
f (x + I ) −G (x )
EPOD QPVSUPVU I ≠ 0 , =m
I
f (x + I ) −G (x )
FUFOGBJTBOUUFOESFIWFST[ÏSP MJm = m.
I →0 I
Conclusion f '( x ) = m.
-FTEÏNPOTUSBUJPOTEFTGPSNVMFTEFTMJHOFT FU EVUBCMFBVTFSPOU
GBJUFTFOFYFSDJDFFOTBJEBOU TJOÏDFTTBJSF EVOMPHJDJFMEFDBMDVMGPSNFM
C Exercices d’apprentissage
Exercice 1 %ÏNPOTUSBUJPOEFMBGPSNVMFEFMBEÏSJWÏFEFMBGPODUJPOjDBSSÏx f : x x 2
On pose f ( x ) = x 2
Séquence 6 – MA11 11
Exercice 2 %ÏNPOTUSBUJPOEFMBGPSNVMFEFMBEÏSJWÏFEFMBGPODUJPOjDVCFx f : x x 3
On pose f ( x ) = x 3
1PVS I ≠ 0,DBMDVMFS
f (x + I ) −G (x )
ËMBJEFEVMPHJDJFMEFDBMDVMGPSNFM9$"4
I
f (x + I ) −G (x )
7ÏSJGJFSRVF MJm = 3x 2. &OEÏEVJSFRVF f '( x ) = 3x 2.
I →0 I
Exercice 3 %ÏNPOTUSBUJPO EF MB GPSNVMF EF MB EÏSJWÏF EF MB GPODUJPO jSBDJOFDBSSÏFx
f :x x
On pose f ( x ) = x
1PVS I ≠ 0,DBMDVMFS
f (x + I ) −G (x )
ËMBJEFEVMPHJDJFMEFDBMDVMGPSNFM9$"4
I
7ÏSJGJFSRVF MJm
f (x + I ) −G (x ) 1 1
= . &OEÏEVJSFRVF f '( x ) = .
I →0 I 2 x 2 x
1
Exercice 4 %ÏNPOTUSBUJPOEFMBGPSNVMFEFMBEÏSJWÏFEFMBGPODUJPOJOWFSTF f : x
x
1
On pose f ( x ) =
x
1PVS I ≠ 0,DBMDVMFS
f (x + I ) −G (x )
ËMBJEFEVMPHJDJFMEFDBMDVMGPSNFM9$"4
I
7ÏSJGJFSRVF MJm
f (x + I ) −G (x ) 1 1
= − . &OEÏEVJSFRVF f '( x ) = − .
2
I →0 I x x2
12 Séquence 6 – MA11
A Activités
En somme, c’est simple !
0ODPOTJEÒSFMFTGPODUJPOTV et vEÏGJOJFTTVS par V ( Y ) = 7x + 1 et v ( x ) = x 2 .
Les fonctions V et vTPOUEÏSJWBCMFTTVS .
B Cours
"KPVUFS, TPVTUSBJSF, NVMUJQMJFS, EJWJTFS TPOU EFT PQÏSBUJPOT BMHÏCSJRVFT MF NPU
BMHÒCSFWJFOUEFMBSBCFBMKBCSTJHOJGJBOU«DPOOFYJPOEFTNPSDFBVYx)
Séquence 6 – MA11 13
Exemple 0OWFVUDBMDVMFSMBEÏSJWÏFEFMBGPODUJPOfEÏGJOJFQBS f ( x ) = x 2 + 3x − 7.
( )
0OQFVUÏDSJSF f ( x ) = x 2 + 3x − 7 = V ( Y ) + v ( x ) où V ( Y ) = x 2 et v ( x ) = 3x − 7.
%BQSÒTMFUBCMFBVEFTEÏSJWÏFTEFTGPODUJPOTVTVFMMFT V '( Y ) = 2x et v '( x ) = 3 .
%BQSÒT MB QSPQSJÏUÏ QSÏDÏEFOUF (V + W )'( Y ) = V '( x ) + v '( x ) = 2x + 3 EPOD
f '( x ) = 2x + 3.
Remarque
On peut résumer la propriété en disant que « la dérivée de la
somme est la somme des dérivées ».
De même pour la multiplication par un réel.
L’activité 2 soulevait le problème : nous allons voir que la dériva-
tion (c’est-à-dire le calcul de la dérivée) ne se comporte pas aussi
agréablement que l’addition vis-à-vis de la multiplication et de la
division entre fonctions.
14 Séquence 6 – MA11
3x 2 + x
Exemple 0OWFVUDBMDVMFSMBEÏSJWÏFEFMBGPODUJPOfEÏGJOJFQBS f ( x ) = .
4x + 1
Posons V ( Y ) = 3x 2 + x et v ( x ) = 4 x + 1.
1
0OTFQMBDF QBSFYFNQMF TVSMJOUFSWBMMF I = > o øø+ ø∞< MBGPODUJPO vOFTBO
OVMFQBTTVSI). 4
V( Y )
0OQFVUÏDSJSF f ( x ) = .
v (x )
%BQSÒTMFUBCMFBVEFTEÏSJWÏFTEFTGPODUJPOTVTVFMMFT V ′( Y ) = 6 x + 1et v ′( x ) = 4.
%BQSÒTMBQSPQSJÏUÏQSÏDÏEFOUF
V 2
( x ) = V '( Y )v ( x ) −V ( Y )v '( x ) = (6 x + 1)( 4 x + 1) − ( 3x + x )×4
v 2
(v ( x )) ( 4 x + 1)2
24 x 2 + 10 x + 1− 12x 2 − 4 x
Soit f '( x ) =
( 4 x + 1)2
12x 2 + 6 x + 1
Donc f '( x ) = .
( 4 x + 1)2
Remarque
Séquence 6 – MA11 15
C Exercices d’apprentissage
Exercice 1 $BMDVMFS f ′( x ) MPSTRVFMBGPODUJPOfFTUEÏGJOJFQBS
f ( x ) = x 2 − 7x + 4 f ( x ) =
−7x + 1 7
f ( x ) = −0,1x 10 − x 5 + 3
11 5
2
f ( x ) = − 2x − 7x + 1 f ( x ) = 9 x − . 4 3 f (x ) = −x 5 +
5x
2 7
Exercice 3 *NBHJOFS EFVY GPODUJPOT f et H EÏGJOJFT TVS EPOU MB EÏSJWÏF FTU MB GPODUJPO
x 6 x 2 − 2x + 1
FOEÏNPOUSBOUBVQSÏBMBCMFRVF f ( x ) = 3 +
3
.
x +1
16 Séquence 6 – MA11
A Activités
Des tangentes horizontales
-B DPVSCF TVJWBOUF FTU DFMMF EVOF GPODUJPO f EÏGJOJF TVS MJOUFSWBMMF < −4 5>
10
0
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5
–2
$PNQMÏUFSMFTQISBTFTTVJWBOUFT
j-PSTRVFMBUBOHFOUFËMBDPVSCF C f FTUIPSJ[POUBMFTPODPFGGJDJFOUEJSFDUFVS
FTUÏHBMËyyyx
-FTBCTDJTTFTEFTQPJOUTEFMBDPVSCF C f QSÏDÏEFOUFPáMBUBOHFOUFFTUIPSJ[PO
UBMFTPOU
x 1 = ......... , x 2 = ......... , x 3 = .........
$PNQMÏUFS
Séquence 6 – MA11 17
1
8
7
6
5
4
3
2
1
0
–11 –10 –9 –8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
–2
–3
–4
–5
–6
$PNQMÏUFSMFTCPSOFTEFTJOUFSWBMMFT
« Si f '( x ) ≥ 0 BMPST x ∈< ..... ...... > ∪ < ...... ..... > »
« Si f '( x ) ≤ 0 BMPST x ∈< ..... ...... > ∪ < ...... ..... > »
B Cours
/PVTBMMPOTWPJSJDJEFTTFSWJDFTRVFQFVUOPVTSFOESFMBOPUJPOEFEÏSJWÏF
Théorème 1
On considère une fonction f dérivable sur un intervalle I.
6OFEÏNPOTUSBUJPOEFDFUIÏPSÒNFFTUQSPQPTÏFFOFYFSDJDFEBQQSPGPOEJTTFNFOU
6OF EÏNPOTUSBUJPO EF DF UIÏPSÒNF FTU QSPQPTÏF FO FYFSDJDF EBQQSPGPOEJTTFNFOU
-FQSFNJFSQPJOU DFMVJDPODFSOBOUMFTGPODUJPOTDPOTUBOUFT SÏTVMUFEVUBCMFBV
EFTEÏSJWÏFTVTVFMMFT
x3 1
Exemple 0ODPOTJEÒSFMBGPODUJPOfEÏGJOJFTVS >0 øø+∞< par f ( x ) = − − 2x .
3 x
-FUSBDÏEFMBDPVSCFEFfQFSNFUEFDPOKFDUVSFSRVFMBGPODUJPOf est croissante
TVS >0 ø +∞<.
18 Séquence 6 – MA11
20 $BMDVMPOT f '( x ).
1 −1 1
f '( x ) = 3x 2 − − 2 = x 2 + − 2.
3 x
2 x2
10
" MBJEF EF MB DPVSCF EF MB GPODUJPO f OPVT
0 BWPOT KVTUJGJÏ RVF QPVS UPVU x ∈ø>0 øø+ ø∞<,
0 1
–1 1 2 3 4 x2 + −2≥ 0
x2
–10 1
"VUSFNFOUEJU TJ x > 0 BMPST x 2 + ≥ 2.
x2
–20 $FUUFJOÏHBMJUÏUSBEVJUTJNQMFNFOUMFGBJURVF
MB GPODUJPO f FTU DSPJTTBOUF DF RVJ EBQSÒT
–30 MF UIÏPSÒNF JNQMJRVF RVF QPVS UPVU
x ∈ø>0 øø+ ø∞<, f '( x ) ≥ 0.
–40
1PVS NJFVY DPNQSFOESF USBÎPOT MB DPVSCF
EF MB GPODUJPO f ' FO OPJS TVS MF NÐNF HSB
–50
QIJRVF
50 Cf’
–40
–50
-FUIÏPSÒNFTVJWBOUFTUVOSÏTVMUBUGPOEBNFOUBMEVDPVSTEFDFUUFBOOÏF
Séquence 6 – MA11 19
Logique -F UIÏPSÒNF
-F UIÏPSÒNF FYQSJNF
FYQSJNF RVF MB réciproque
RVF MB réciproque EV
EV UIÏPSÒNF
UIÏPSÒNF
BVTTJ
BVTTJ FTU
FTU WSBJF
WSBJF
%ÏUBJMMPOTDFRVFDFDJTJHOJGJF
"QQFMPOT"MBQISBTFjfFTUDSPJTTBOUFTVSIxFUBQQFMPOT#MBQISBTFj1PVSUPVU
SÏFM x ∈ I , f ( x ) ≥ 0. ».
-BQISBTF"FTUWSBJFPVCJFOGBVTTF%FNÐNFMBQISBTF#FTUWSBJFPVGBVTTF
-FUIÏPSÒNFEJURVFjSiMBQISBTF"FTUWSBJFalorsMBQISBTF#FTUWSBJFx
On note ceci A ⇒ B POMJUj"JNQMJRVF#x
-FUIÏPSÒNFEJURVFjSiMBQISBTF#FTUWSBJFalorsMBQISBTF"FTUWSBJFx
On note ceci B ⇒ A POMJUj#JNQMJRVF"x
%BOTVOFUFMMFTJUVBUJPOPá A ⇒ B et où B ⇒ A on écrit A ⇔ B FUPOMJUj"ÏRVJ
WBVUË#x
Attention
1PVSFYQSJNFSMBDPOTÏRVFODFVUJMJTF[jdoncxOFNQMPZF[QBTMFTZN
CPMF ⇒ RVJTJHOJGJFjSiyalorsyx
0ODPOTJEÒSFMBGPODUJPOfEÏGJOJFTVS par f ( x ) =
1 3
x + x.
1 2 3
f FTUEÏSJWBCMFFUQPVSUPVUxEF , f '( x ) = 3x + 1= x 2 + 1.
3
6O DBSSÏ ÏUBOU UPVKPVST QPTJUJG PV OVM QPVS UPVU SÏFM x, x 2 ≥ 0 FU QBS TVJUF
x 2 + 1> 0 DFTUËEJSF f '( x ) > 0.
1BSDPOTÏRVFOU EBQSÒTMFUIÏPSÒNF MBGPODUJPOfFTUDSPJTTBOUFTVS .
20 Séquence 6 – MA11
( )
2 2 2
H '( Y ) = − x −2 .
x2
$PNNF VO DBSSÏ FTU UPVKPVST QPTJUJG PV OVM MPQQPTÏ EVO DBSSÏ FTU UPVKPVST
OÏHBUJGPVOVM
2 2
x − 2
%PODQPVSUPVUxEF >0 øø+ ø∞<, −2 ≤ 0. "VUSFNFOUEJU H '( Y ) ≤ 0.
x
%BQSÒTMFUIÏPSÒNF MBGPODUJPOHFTUEÏDSPJTTBOUF
Tableau de variations
Exemple 0O DPOTJEÒSF MB GPODUJPO QPMZOÙNF EV OE EFHSÏ EÏGJOJF TVS par
f ( x ) = x 2 + 2x − 3.
fFTUEÏSJWBCMFTVS FUQPVSUPVUx EF , f '( x ) = 2x + 2
Comme 2x + 2 = 0 ⇔ x =−1, f ' FTUVOFGPODUJPOBGGJOFDSPJTTBOUF TPODPFG
GJDJFOU EJSFDUFVS FTU QPTJUJG RVJ TBOOVMF FO x = −1. -F TJHOF EF 2x + 2 en
EÏDPVMF
x −∞ −1 +∞
2x + 2 — 0 +
%BOTMBTVJUFEVDPVST POQSÏTFOUFSBMFTWBSJBUJPOTEFfEBOTVOUBCMFBVEFWBSJB
UJPOTEBOTMFRVFMPOBBKPVUÏVOFMJHOFQPVSMFTJHOFEFMBEÏSJWÏF
x −∞ −1 +∞
4JHOFEF f ' — 0 +
f
−4
Remarque
Cet exemple a mis en évidence la propriété suivante :
L’abscisse a du sommet de la parabole est solution de l’équation
f '( x ) = 0.
Cette propriété est vraie plus généralement pour tous les poly-
nômes du 2nd degré.
Séquence 6 – MA11 21
Remarque
Autrement dit, un extremum est à prendre parmi les
points où la dérivée s’annule. Cependant, la dérivée
peut s’annuler en a ∈I sans que la fonction f n’atteigne d’extremum
en a. L’exemple 2 suivant en est une illustration. Mais d’abord,
dans l’exemple 1 suivant, voyons une application du théorème 3.
–1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
–1
–2
4JMBGPODUJPOfBENFUVONJOJNVN DPNNFTFNCMFOPVTMJOEJRVFSMFHSBQIJRVF
BVQPJOUEBCTDJTTF DFDJTJHOJGJFSBRVFQPVSUPVU xEF <0 øø+ ø∞<, f ( x ) ≥ f (1)
BVUSFNFOUEJURVF f ( x ) − f (1) ≥ 0 .
0ODBMDVMFEPOD f ( x ) − f (1) = x ( x − 2) − ( −1) = x − 2 x + 1= ( x − 1)2.
$PNNFVODBSSÏFTUUPVKPVSTQPTJUJGPVOVM QPVSUPVUxEF <0 øø+ ø∞<, POTBJURVF
( x − 1)2 ≥ 0 DFTUËEJSF f ( x ) − f (1) ≥ 0.
22 Séquence 6 – MA11
f ( x ) < f (1). 1
&O GBJU EBOT VOF UFMMF TJUVBUJPO Pá MB
UBOHFOUFËMBDPVSCF C f FTUIPSJ[POUBMF 0,5
Remarque
Une fonction peut atteindre un extremum en plusieurs points comme l’illustre la
courbe de fonction définie sur l’intervalle < −6 18> ci-dessous :
25
24
23
22
21
20
19
18
17
16
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
–6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
–2
Une fonction peut aussi ne pas avoir d’extremum sur un intervalle. C’est le cas par
1
exemple de la fonction « inverse » sur l’intervalle >0 øø + ∞< (définie par f ( x ) = ), dont
x
6
les valeurs sont aussi grandes que voulues puisque f ( 0, 001) = 1000, f ( 0, 000001) = 10 , ...
(elle n’a donc pas de maximum) et dont les valeurs sont aussi proche de zéro que vou-
6
lues mais positives puisque f (100 ) = 0, 01, f (10 ) = 0, 000001 , ... (elle n’a donc pas de
minimum puisque la valeur zéro n’est jamais atteinte).
Séquence 6 – MA11 23
&OOPVTBQQVZBOUTVSMFTUIÏPSÒNFTFU OPVTBWPOTWVQSÏDÏEFNNFOUDPN
NFOUPCUFOJSMFTWBSJBUJPOTEVOFGPODUJPOEÏSJWBCMFFUDPNNFOUEÏUFSNJOFSMFT
ÏWFOUVFMTFYUSFNBTVSVOJOUFSWBMMF
7PJDJ TVSVOFYFNQMF VOFBQQMJDBUJPOËVOQSPCMÒNFEPQUJNJTBUJPO
Exemple 0OEÏTJSFDPOTUSVJSFVOFCPJUFËQBSUJSEVOFGFVJMMFDBSUPOOÏFDBSSÏFEFENEF
DÙUÏ1PVSDFMB POEÏDPVQFEBOTDIBRVFDPJOEFMBGFVJMMFVONÐNFDBSSÏEFDÙUÏ
x EN RVPOFOMÒWF0ODPOTUSVJUFOTVJUFMBCPJUFFOSFQMJBOUMFTCPSET
/PUSFPCKFDUJGFTUEFEÏUFSNJOFSxQPVSRVFMFWPMVNFEFMBCPÔUFTPJUNBYJNVN
7PVT QPVWF[ FTTBZFS EF SÏTPVESF DF QSPCMÒNF TBOT SFHBSEFS MB TVJUF EBOT VO
premier temps.
3
%BCPSE xQFVUQSFOESFEFTWBMFVSTEBOTMJOUFSWBMMF 0
2
&YQSJNPOTMFWPMVNF V ( x ) EFMBCPÔUFFOGPODUJPOEFx.
-F GPOE EF MB CPÔUF FTU VO DBSSÏ EF DÙUÏ 3 − 2x EN FU TB IBVUFVS NFTVSF
x EN TPO WPMVNF FTU EPOD ÏHBM Ë V ( x ) = x ( 3 − 2x )2 EN3 &O EÏWFMPQQBOU
V ( x ) = 4 x 3 − 12x 2 + 9 x .
3
La fonction VFTUEÏSJWBCMFTVSMJOUFSWBMMF 0 et V '( x ) = 12x 2 − 24 x + 9.
2
1PVSÏUVEJFSMFTJHOFEF V '( x ) OPVTDIFSDIPOT DPNNFEIBCJUVEF ËGBDUPSJTFSDF
QPMZOÙNF
%BCPSE V '( x )= 12x 2 − 24 x + 9 = 3 4 x 2 − 8 x + 3
-F EJTDSJNJOBOU EV QPMZOÙNF EV EFHSÏ 4 x 2 − 8 x + 3 FTU ÏHBM Ë
OE
∆ = (−8 )2 − 4 ×4 ×3 = 16 = 42
24 Séquence 6 – MA11
x −∞ 0,5 1,5 +∞
3
x− — — 0 +
2
1
x− — 0 + +
2
3 1
12( x − )( x − ) + 0 — 0 +
2 2
3
0OFOEÏEVJUMFUBCMFBVEFWBSJBUJPOTEFVTVSMJOUFSWBMMF 0
2
x 0 0,5 1,5
4JHOFEF V ' + 0 — 0
2
V
0 0
V (0 ) = 4 × 03 − 12 × 02 + 9 × 0 = 0, V (0, 5) = 4 × 0, 53 − 12 × 0, 52 + 9 × 0, 5 = 2 et
V (1, 5) = 4 × 1, 53 − 12 × 1, 52 + 9 × 1, 5 = 0.
&O DPODMVTJPO QPVS SÏBMJTFS VOF CPÔUF EF WPMVNF NBYJNVN JM GBVU FOMFWFS Ë
DIBRVFDPJOVODBSSÏEFDÙUÏ EN TPJUDN-FWPMVNFNBYJNVNEFMBCPÔUF
PCUFOVFFTUBMPSTÏHBMË Em3 , BVUSFNFOUEJUMJUSFT
0OSFUJFOESBEFDFUFYFNQMFRVF MPSTRVJMTBHJUEÏUVEJFSMFTWBSJBUJPOTPVEF
DIFSDIFSMFTFYUSFNBEVOFGPODUJPOf MFTSÏGMFYFTËBWPJSTPOU
¾MFDBMDVM MPSTRVFDFTUQPTTJCMF EFMBGPODUJPOEÏSJWÏF f '
¾MÏUVEFEVTJHOFEFDFUUFEÏSJWÏF POGBDUPSJTFTPVWFOUø f '( x ) QPVSDFMB
¾MVUJMJTBUJPOEFTUIÏPSÒNFTFU
Séquence 6 – MA11 25
4
Exercice 2 Soit f MBGPODUJPOEÏGJOJFTVS −4 0 ∪ 0 4 par f ( x ) = 2x + 1− .
x
$BMDVMFSMBEÏSJWÏF f ' EFf.
²UVEJFSMFTJHOFEF f '( x ) .
3x − 1
Exercice 3 Soit fMBGPODUJPOEÏGJOJFTVS > − ∞øø−2ø<∪> − 2øø+∞ø< par f ( x ) = .
x +2
$BMDVMFSMBEÏSJWÏF f ' EFf.
²UVEJFSMFTJHOFEF f '( x ) .
%SFTTFSMFUBCMFBVEFWBSJBUJPOEFf TVS > − ∞ øø − 2<∪> − 2øø+ ∞<
Exercice 5 7BMFOUJOFU-FOJUBEJTDVUFOUËMBGJOEVDPVSTEFNBUIÏNBUJRVFT
7BMFOUJOFYQMJRVFË-FOJUBVOUIÏPSÒNFEVDPVST
26 Séquence 6 – MA11
Exercice 6 7SBJ'BVY
« Si f ′(a ) = 0 BMPSTMBUBOHFOUFBVQPJOUEBCTDJTTFaFTUQBSBMMÒMFË x) ».
« Si f ′(a ) = 0 BMPSTMBGPODUJPOBENFUVOFYUSFNVN DFTUËEJSFVONBYJNVN
PVVONJOJNVN BVQPJOUEBCTDJTTFa ».
Exercice 8 -FT USPJT DPVSCFT C1 , C 2 , C 3 DJEFTTPVT TPOU DFMMFT EF USPJT GPODUJPOT f, H et I
EÏGJOJFTFUEÏSJWBCMFTTVS >1øø8>
7
C1 C3
6
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
–1
–2
–3
–4
–5
–6
C2
–7
Séquence 6 – MA11 27
28 Séquence 6 – MA11
f ( x ) = c (cFTUVOFDPOTUBOUF f '( x ) = 0 I =
f ( x ) = mx + p f '( x ) = m
f (x ) = x 2 f '( x ) = 2x
f (x ) = x 3 f '( x ) = 3x 2
f ( x ) = x n , n ∈ − {0 } f '( x ) = nx n −1
Fonction Dérivée
V2 (V 2 )' = 2 ⋅ V ⋅ V '
V3 (V 3 )' = 3 ⋅ V 2 ⋅ V '
V n où n ∈ − {0 } (V n )' = O ⋅ V n −1 ⋅ V '
Séquence 6 – MA11 29
Applications de la dérivation
*DJ PODPOTJEÒSFVOFGPODUJPOfEÏSJWBCMFTVSVOJOUFSWBMMFI.
0OQFVUSFHSPVQFSMFTÏOPODÏTEFTUIÏPSÒNFTFUEFMBNBOJÒSFTVJWBOUF
Théorèmes ¾« fFTUDPOTUBOUFTVSI xÏRVJWBVUËjQPVSUPVUSÏFM x ∈I , f '( x ) = 0 ».
1 et 2
¾« fFTUDSPJTTBOUFTVSI x ÏRVJWBVUËjQPVSUPVUSÏFM x ∈I , f '( x ) ≥ 0 ».
¾« fFTUEÏDSPJTTBOUFTVSI xÏRVJWBVUËjQPVSUPVUSÏFM x ∈I , f '( x ) ≤ 0 ».
Théorème 3 0ODPOTJEÒSFVOFGPODUJPOfEÏSJWBCMFTVSVOJOUFSWBMMFPVWFSUI.
Si fBVOFYUSFNVNFOVOQPJOUEBCTDJTTFaBMPST f '(a ) = 0.
30 Séquence 6 – MA11
'JYPOTEBCPSEBSCJUSBJSFNFOUVOSÏFM a ∈I .
3BQQFMFSMBEÏGJOJUJPOEF f '(a ).
a)%ÏNPOUSFSRVFQPVSUPVU I > 0, f (a + I ) ≥ G (a ).
f (a + I ) − G (a )
C &OEÏEVJSFRVFQPVSUPVU I > 0, ≥ 0.
I
a)%ÏNPOUSFSRVFQPVSUPVU I < 0, f (a + I ) ≥ G (a ).
f (a + I ) − G (a )
C &OEÏEVJSFRVFQPVSUPVU I < 0, ≥ 0.
I
%ÏNPOUSFSGJOBMFNFOURVF f '(a ) ≥ 0.
$PODMVSFRVFQPVSUPVUSÏFM x ∈I , f '( x ) ≥ 0.
.POUSFSRVFMBGPODUJPO −f FTUDSPJTTBOUFTVS*
&OBQQMJRVBOUMFSÏTVMUBUEÏNPOUSÏEBOTMBQBSUJF*ËMBGPODUJPO −f DPODMVSF
x2
Exercice II 0ODPOTJEÒSFMBGPODUJPOfEÏGJOJFQBS f ( x ) = (2x + 2) x + 1 − 2 − x − .
4
a)"MBJEFEVMPHJDJFM(FPHFCSB USBDFSMBDPVSCFEFf.
Séquence 6 – MA11 31
a)7ÏSJGJFSRVF f '( x ) = 3 x + 1 −
x
− 1.
2
C +VTUJGJFS HSBQIJRVFNFOU RVF QPVS x ∈ø<a øø+ ∞< MJOÏHBMJUÏ TVJWBOUF FTU
x
vraie 3 x + 1 ≥ + 1.
2
Exercice III 6OFFOUSFQSJTFDPNNFSDJBMJTBOUEFMBQVSÏFEFTBVDFUPNBUFWFVUBNÏMJPSFSTB
DIBJOF EF QSPEVDUJPO 1PVS OF QBT USPQ BCÔNFS MFT GSVJUT MPST EF MFVS BDIFNJ
OFNFOUEVQPTUFEFMBWBHFBVQPTUFEFCSPZBHF FMMFEÏDJEFEFQMBDFSVOQMBO
JODMJOÏQPVSGBJSFMBKPODUJPOMBNPJOTBOHVMFVTFQPTTJCMFFOUSFMBTPSUJFEVer
QPTUFFUMFSÏDFQUBDMFEVOE poste.
$JEFTTPVTFTUSFQSÏTFOUÏVOFWVFFODPVQFEFTEFVYQPTUFT GPODUJPOTf et H) et
EVQMBOTPVIBJUÏ TFHNFOUFOQPJOUJMMÏT
16
Cf
15
14
S
13
12
11
10
9
8
R
7
6
5
4
Cg
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
1
La fonction fFTUEÏGJOJFTVS <0 2> par f ( x ) = − x 2 + 15.
2
1
La fonction HFTUEÏGJOJFTVS <5 12> par H ( Y ) = ( x − 12)2.
7
0ODIFSDIFËWÏSJGJFSRVFMBESPJUF (SR ) BTTVSFVOSBDDPSETBOTCPTTFOJBOHMF
32 Séquence 6 – MA11
"MBJEFEVMPHJDJFM(FPHFCSB
a)3FQSÏTFOUFSMFTEFVYQBSBCPMFTEFTGPODUJPOTf et H.
0OQPVSSBVUJMJTFSMBDPNNBOEF Fonction[f,a,b]EF(FPHFCSBQPVSOBGGJDIFS
MBDPVSCFEFMBGPODUJPOGRVFTVSMJOUFSWBMMF<B C>
C 2VFWBVUMFDPFGGJDJFOUEJSFDUFVSEFMBESPJUF (SR ) .
c)5SBDFSMFTUBOHFOUFTÏUVEJÏFTËMBRVFTUJPO
E 2VFQFVUPOFODPODMVSF
Exercice IV 6ODZMJOESFEFSÏWPMVUJPOEFSBZPOxDNFTUJOTDSJUEBOTVODÙOFEFSÏWPMVUJPOEF
SBZPODNFUEFIBVUFVSDN-FWPMVNFEFDFDZMJOESF FYQSJNÏFODN3, est
EPOOÏQBSMBGPSNVMFTVJWBOUF
x
V = 30π x 2 1− où 0 ≤ x ≤ 10.
10
Déterminer xQPVSRVFMFWPMVNFEVDZMJOESFTPJUNBYJNVN
Exercice V -F OPNCSF EF TBOHMJFST EF DFSGT FU EF DIFWSFVJMT FO 'SBODF FTU EPOOÏ QBS
24t + 10
f (t ) = où t FTU MF OPNCSF EBOOÏFT ÏDPVMÏFT EFQVJT FU f (t ) est
t +8
MFOPNCSFEFNJMMJFSTEBOJNBVY
-BEÏSJWÏF f '(t ) FTUBQQFMÏSZUINFEFDSPJTTBODFEFMBQPQVMBUJPOEBOJNBVY
a)$PNQMÏUFSMFUBCMFBVTVJWBOU
t 10 30
C $BMDVMFSMBWBSJBUJPOEV OPNCSFEBOJNBVYFOUSFFU
$BMDVMFSMBEÏSJWÏFEF føQVJTFOEÏEVJSFMÏWPMVUJPOEFMBQPQVMBUJPOEBOJ
NBVY
2VFMOPNCSFEBOJNBVYQFVUPOQSÏWPJSQPVSMBOOÏF
Séquence 6 – MA11 33
Déterminer G ′( x ).
$PNQMÏUFSMFUBCMFBVTVJWBOU
x 0 1 2 3 5 10 15 20 25 30
G ′( x )
%POOFSMFUBCMFBVEFWBSJBUJPOEFMBGPODUJPOG.
%ÏUFSNJOFSMFKPVSPáMFOPNCSFEFNBMBEFTBVHNFOUFMFQMVTFUEPOOFSMF
OPNCSFEFOPVWFBVYNBMBEFTDFKPVSMË■
34 Séquence 6 – MA11
Probabilités
Echantillonnage
Sommaire
Pré-requis
Variable aléatoire, Loi de probabilité, Espérance
Répétitions d’expériences identiques
Loi de Bernoulli – Loi binomiale
Espérance de la loi binomiale
Echantillonnage
Synthèse de la séquence
Exercices d’approfondissement
Séquence 7 – MA11 1
Définition
Une expérience aléatoire peut conduire à plusieurs issues ou éventualités :
e1 ,e 2 ,...,en .
A chaque expérience, une seule issue se réalise, sans que l’on puisse la prévoir
à l’avance.
왘 Exemple Si on lance un dé à jouer numéroté 1, 2, 3, 4, 5, 6, il y a 6 issues possibles : obtenir
1, 2, 3, 4, 5 ou 6.
Définition
On s’intéresse à l’une des issues ei . Si elle se réalise k fois au cours de n expé-
k k
riences identiques, sa fréquence est égale à . On note fi = .
n n
왘 Exemple On a lancé un dé 12 fois ; la face marquée 5 apparaît 8 fois. La fréquence d’appa-
8 2
rition du 5 parmi ces 12 lancers est , soit ou encore environ 0,666.
12 3
Propriété
Une fréquence est comprise entre 0 et 1 :
0 ≤ fi ≤ 1 pour 0 ≤ i ≤ n.
La somme des fréquences de toutes les issues est égale à 1 :
f1 + f2 + ... + fn = 1.
Séquence 7 – MA11 3
Définition
On appelle événement d’une expérience aléatoire, un ensemble d’issues de
cette expérience.
C’est donc un sous-ensemble de l’univers.
A = {e1 ,e 2 } , on dit que e1 et e 2 réalisent A ou sont favorables à A.
왘 Exemple On lance une pièce de monnaie deux fois de suite. A chaque lancer, on note P si
l’on obtient « Pile » et F si l’on obtient « Face ». On note A 0 , A1 , A 2 les événe-
ments respectifs : « obtenir 0 fois Pile », « obtenir une fois Pile », « obtenir deux
fois Pile ».
4 Séquence 7 – MA11
Définition
– L’événement contraire de A est noté A . Il est réalisé lorsque A n’est pas
réalisé.
– Un événement élémentaire ne comporte qu’une seule issue, par exemple
{e1 } .
– L’événement « A ou B », noté A ∪ B est réalisé lorsque l’un au moins des
deux événements est réalisé.
– L’événement « A et B », noté A ∩ B est réalisé lorsque les deux événe-
ments sont réalisés.
Si A ∩ B = ∅ , A et B sont dits événements incompatibles.
왘 Exemple Avec la pièce de monnaie qu’on lance deux fois, l’événement contraire de A0
« obtenir 0 fois pile » est l’événement « obtenir au moins une fois pile ».
On lance un dé une fois et on considère l’événement A : « obtenir un nombre
pair » et l’événement B « obtenir un multiple de 3 ».
A = {2,4,6} B = {3,6}
A ∪ B = {2, 3, 4, 6}.
A ∩ B ={6}.
Loi de probabilité
Définition
Soit une expérience aléatoire d’univers fini Ω = {e1 ,e 2 ,...,en } .
s Définir une loi de probabilité sur Ω , c’est associer à chaque événement
élémentaire e1 ,e 2 ,...,en un nombre réel p1 , p2 ,..., pn qui est un nombre véri-
fiant :
pour tout i, 0 ≤ p i ≤ 1 et p1 + p 2 + ... + p n = 1.
Séquence 7 – MA11 5
Propriété
0 ≤ p ( A) ≤ 1; p ( ∅ ) = 0 et p ( Ω ) = 1.
p ( A ) + p ( A ) = 1, c’est-à-dire, p (A ) = 1 − p (A)
p( A ∪ B ) = p(A)+p(B) – p( A ∩ B ).
Si A et B sont incompatibles,
A ∩ B = ∅, donc p( A ∩ B) = 0 et p( A ∪ B ) = p( A )+p( B )
Définition
On dit que l’on est en situation d’équiprobabilité lorsque tous les événements
élémentaires ont la même probabilité.
On reconnaît ces situations lorsque l’on a des tirages au hasard, des dés équili-
brés ou si l’énoncé le suppose.
Propriété
Dans une situation d’équiprobabilité, si A comporte k issues favorables :
6 Séquence 7 – MA11
C Méthodes
On peut utiliser des représentations :
arbres, diagrammes, tableaux.
Différentes méthodes et techniques sont utilisées dans le cours de probabilité.
On donne ici quelques exemples de ces représentations.
Séquence 7 – MA11 7
8 Séquence 7 – MA11
A Activités
Activité 1 Multiplier des numéros tirés au hasard
Une expérience aléatoire se déroule en deux temps :
zdans un sac contenant trois jetons numérotés 0, 1, 2, on tire, au hasard, un
jeton;
zpuis, dans un autre sac contenant quatre jetons numérotées 1, 2, 3, 4, on tire,
au hasard, un jeton.
Les issues de cette expérience aléatoire sont donc des couples de nombre.
Les tirages se font au hasard, on fait donc l’hypothèse d’équiprobabilité.
A l’aide d’un tableau ou d’un arbre, déterminer tous les couples qu’il est pos-
sible d’obtenir.
Pour chaque couple, on calcule le produit des nombres. Déterminer tous les pro-
duits possibles et la probabilité d’obtenir chacun de ces résultats.
Séquence 7 – MA11 9
On est donc amené à distinguer les deux pièces pour modéliser l’expérience.
Pour cela on peut, par exemple, imaginer des marques de couleur sur chaque
face de chaque pièce, vertes pour une pièce, rouges pour l’autre.
A l’aide d’un arbre ou d’un tableau, déterminer la probabilité d’obtenir 0, d’ob-
tenir 1, d’obtenir 2.
10 Séquence 7 – MA11
N2
b) En déduire ce à quoi est égal, dans tous les cas, le carré du nombre de
« pile » obtenu, à l’issue d’une partie ?
Texas Casio
: EffDessin “N=” ? Æ N
: Input « N= », N ViewWindow 0, N, 100, 1.2, 1.8, 0.1
: 0 Æ Xmin : N Æ Xmax Graph Y=1.5
: 100 Æ Xgrad PÆB
: 1.2 Æ Ymin : 1.8 Æ Ymax For 1 Æ I To N
: 0.1 Æ Ygrad ………………………....... + B ÆB
: DessFonct 1.5 B/I Æ G
:0ÆB Plot I, G
: For (K,1,N) Next \
: ……………………… + B Æ B “Gain moyen=”\G\
: B/K Æ G
: Pt-Aff(K,G)
: End
: Pause
: Disp “Gain moyen=”, G
Par quelle instruction faut-il remplacer les pointillés pour qu’il simule le jeu et
qu’en sortie apparaisse le gain (en €) du joueur après N parties ?
Séquence 7 – MA11 11
En déduire le prix que le directeur du casino peut proposer à ses clients pour
que le jeu soit équitable ?
A l’aide la question 2 de l’activité 2, faire un arbre de la situation en indiquant,
pour chacune des feuilles sa probabilité et la somme en euros lui correspon-
dant.
B Cours
Définition d’une variable aléatoire
Considérons une expérience aléatoire, dont les issues sont notées a1,a2 ,a3 , ..., an .
{ }
Notons aussi Ω = a1,a2 ,a3 , ..., an l’univers de cette expérience aléatoire.
On suppose avoir défini sur l’univers Ω une loi de probabilité P.
Attention
Définition 1
On dit qu’on définit une variable aléatoire sur l’ensemble E lorsqu’à chaque issue
de E on associe un nombre réel.
0 1 2
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
(0 ; 1) (0 ; 1) (0 ; 1) (0 ; 1) (1 ; 1) (1 ; 2) (1 ; 3) (1 ; 4) (2 ; 1) (2 ; 2) (2 ; 3) (2 ; 4)
valeurs de X 0 0 0 0 1 2 3 4 2 4 6 8
valeurs de Y –1 –1 –1 –1 3 –1 3 –1 –1 –1 –1 –1
12 Séquence 7 – MA11
Ω=
)
( 0 ; 1 ,(0 ; 2), (0 ; 3), ( 0 ; 4 ), (1 ; 1), (11 ; 2), (1 ; 3),
(1 ; 4 ), (2 ; 1), ( 2 ; 2), ( 2 ; 3), ( 2 ; 4 )
X (2 ; 1) = 2, X (2 ; 2) = 4 , X (2 ; 3) = 6, X (2 ; 4 ) = 8.
Dans la question on définit une seconde variable aléatoire Y qui vaut 3 si le
produit est impair et qui vaut −1 si le produit est pair. Ainsi :
Y (0 ; 1) = Y (0 ; 2) = Y (0 ; 3) = Y (0 ; 4 ) = Y (1 ; 2) = Y (1 ; 4 ) =
Y (2 ; 1) = Y (2 ; 2) = Y (2 ; 3) = Y (2 ; 4 ) = −1
et Y (1 ; 1) = Y (1 ; 3) = 3.
Dans l’activité 3, le gain X (en €) d’un joueur prend des valeurs parmi 0, 1, 4 à
l’issue d’une partie. X est une variable aléatoire telle que :
X (PP ) = 4 , X ({PF ,FP }) = 1 et X (FF ) = 0.
Remarque
왘 Notations zUne variable aléatoire est notée par une lettre majuscule, très souvent on uti-
lisera X.
Séquence 7 – MA11 13
왘 Exemple Dans l’activité 1, on nomme X la variable aléatoire définie par les produits des
numéros des jetons tirés.
Nous avons fait l’hypothèse d’équiprobabilité sur l’ensemble des douze couples
de l’expérience aléatoire.
1
Chaque couple de l’expérience aléatoire est obtenu avec la probabilité .
12
L’ensemble des valeurs prises par X est {0, 1, 2, 3, 4 , 6, 8 } et par exemple,
4 1
{ }
comme ( X = 0 ) = (0 ; 1), (0 ; 2), (0 ; 3), (0 ; 4 ) , on calcule P ( X = 0 ) = = .
12 3
1 1
On trouve aussi P ( X = 1) = … et P ( X = 8 ) = .
12 12
Remarque
1 1 1 1 1 1 1
P(X=xi)
3 12 6 12 6 12 12
14 Séquence 7 – MA11
왘 Solution Les tirages se font « au hasard », on fait donc l’hypothèse d’équiprobabilité, par
1
conséquent, chaque carte a la probabilité d’être tirée.
32
1 3
On a donc : P(X=10) = P({Ay}) = , P(X=5) = p({A w, Ax, Az})= ,
3 × 4 12 32 32
P( X = 3 ) = = car il y a 3 figures dans chacune des quatre « couleurs »
32 32
(cœur, carreau, trèfle, pique).
16
Et enfin P(X=0) = car, dans chaque couleur, il y a 4 cartes différentes d’une
32
figure ou d’un as : ce sont les 7, 8, 9 et 10.
xi 0 3 5 10
16 12 3 1
P(X=xi)
32 32 32 32
Remarque
Séquence 7 – MA11 15
Définition 3
Soit X une variable aléatoire prenant les valeurs x 1, x 2 , x 3 , ... , x r et de loi de
probabilité P. L’espérance de la variable aléatoire X est le nombre, noté
E(X), défini par :
E( X ) = x 1 P( X = x 1 ) + x 2 P( X = x 2 ) + ... + x r P( X = x r ).
En notant pi la probabilité P ( X = x i ) on obtient :
E( X ) = x 1 p1 + x 2 p2 + ... + x r pr .
Remarque
16 Séquence 7 – MA11
Propriété
Soit X une variable aléatoire.
On considère deux nombres réels a et b.
On a alors : E(aX+b) = aE(X)+b.
왘 Exemple Dans l’activité , le gain X d’un joueur est une variable aléatoire définie par :
X (PP ) = 4 , X ({PF ,FP }) = 1 et X (FF ) = 0.
Sa loi de probabilité est donnée par
xi 0 1 4
1 1 1
P(X=xi)
4 2 4
Lorsque le directeur propose de multiplier les gains par 10, le gain d’un joueur
devient une nouvelle variable aléatoire Y définie par :
Y (PP ) = 40, Y ({PF ,FP }) = 10 et Y (FF ) = 0.
Sa loi de probabilité est donnée par
yi 0 10 40
P(Y = yi) 1 1 1
4 2 4
Remarque
Le calcul de l’espérance d’une variable aléatoire à l’aide d’une
calculatrice se fait de la même manière que le calcul (étudié dans
la séquence 4) de la moyenne pondérée d’une série statistique en
remplaçant les effectifs ni par les probabilités pi .
Séquence 7 – MA11 17
xi 1 2 3 4 5 6
P ( X = xi ) a 2a 3a 4a 5a 7a
Calculer a.
Le dé est-il truqué.
Exercice 2 Ali Baba lance deux fois un dé cubique équilibré dont les faces sont numérotées
de 1 à 6.
Il appelle S la somme des résultats des deux lancers. La porte du paradis ne s’ou-
vrira que si S est un nombre divisible par 6.
Quelle est la probabilité que la porte s’ouvre ?
Exercice 3 Dans certaines régions rurales de Russie, on prévoyait les mariages de la manière
suivante : une jeune fille tenait dans sa main 3 longs brins d’herbe repliés en
deux, dont les 6 extrémités dépassaient sous sa main (Dessin 1) ; une autre jeune
fille nouait au hasard les extrémités deux par deux ; si le résultat formait une
seule boucle fermée (Dessin 2), c’est que la jeune fille qui nouait les brins d’herbe
allait se marier dans l’année.
On note X le nombre boucles fermées obtenues.
Dessin 1 Dessin 2
Exercice 4 Une expérience aléatoire consiste à lancer deux dés cubiques. On appelle M la
variable aléatoire égale au maximum des résultats des deux dés.
18 Séquence 7 – MA11
Exercice 5 Au cours d’une fête, le jeu suivant est proposé au public : dans une urne sont
placées
tCPVMFTSPVHFT3FU3
tCPVMFTWFSUFT7FU7
tVOFCPVMFCMBODIF#
Ces boules sont indiscernables au toucher.
Le joueur prend une première boule au hasard, puis sans la remettre dans l’urne,
il tire une seconde boule.
A la fin de la partie, si la boule blanche a été tirée, le joueur gagne 10 € ; il perd
dans les autres cas.
Pour faire une partie, le joueur doit payer 5 €.
On désigne par X la variable aléatoire associée au gain algébrique du joueur à
l’issue d’une partie, c’est-à-dire la différence entre le gain éventuel et le prix du
jeu.
Déterminer avec un arbre tous les cas possibles.
Quelles sont les valeurs prises par la variable aléatoire X ?
Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X.
Séquence 7 – MA11 19
A Activités
Activité 4 Sam, lanceur de dés récidiviste
On lance un dé cubique bien équilibré, dont les faces sont numérotés 1, 2, 3, 4, 5
et 6 une première fois.
Puis on recommence une deuxième fois.
Dessiner un arbre mettant en évidence tous les résultats possibles.
Quelle est la probabilité d’un événement élémentaire ?
Sam a peint
tFOSPVHF MFTGBDFTOVNÏSPUÏFT
tFOWFSU MFTGBDFTOVNÏSPUÏFTFU
tFOCMFV MBGBDFOVNÏSPUÏF
a) À l’aide des numéros, décrire les issues formant l’événement RB (RB signifie
qu’on a obtenu une face rouge au premier lancer, et la face bleue au deu-
xième) ?
b) Quelle est la probabilité de l’événement RB ?
Répondre aux questions analogues pour les événements RV, VR et VV.
On lance une seule fois ce dé avec les faces peintes.
a) Quelle est la probabilité de l’événement R « obtenir une face rouge » ?
b) Quelle est la probabilité de l’événement V « obtenir une face verte » ?
c) Quelle est la probabilité de l’événement B « obtenir la face bleue » ?
a) Quel lien pouvez-vous alors faire entre la probabilité de l’événement RB
déterminée à la question 3.b et les probabilités des événements R et B
calculées à la question 5 ?
b) Cette observation se vérifie-t-elle aussi
i.sur l’événement RV ?
ii.sur l’événement VR ?
iii.sur l’événement VV ?
Pour cette question, on ne demande pas d’effectuer le calcul directement,
mais de s’appuyer sur l’observation précédente.
Si on effectuait trois lancers successifs, quelle valeur proposeriez-vous pour
i. la probabilité de l’événement RBB ?
ii. la probabilité de l’événement RVB ?
20 Séquence 7 – MA11
Séquence 7 – MA11 21
Propriété
On considère une expérience aléatoire à deux issues qu’on appellera expé-
rience aléatoire élémentaire.
En répétant n fois cette expérience aléatoire élémentaire on obtient une
nouvelle expérience aléatoire.
Cette nouvelle expérience possède 2n issues.
De même, si l’expérience aléatoire élémentaire possède 3 issues, la nou-
velle expérience aléatoire aura 3n issues.
Remarque
왘 Exemple zUne question est posée à 4 personnes. Elles doivent choisir une réponse parmi
3 réponses données. Comme elles n’ont aucune connaissance sur le sujet, elles
répondent au hasard.
Dans cette expérience aléatoire, l’expérience élémentaire a 3 issues (le choix
d’une réponse parmi 3) et est répétée 4 fois (une fois par personne). Elle aura
donc 34 = 81 issues.
zA la questionp, du jeu de « Pile ou Face » de l’activitéo, on lance trois pièces
de 1€. Cette expérience aléatoire donne les mêmes résultats que celle consis-
tant à répéter 3 fois le lancer d’une pièce de 1€ ; autrement dit, en répétant 3
fois une expérience élémentaire à 2 issues. Par conséquent, il n’est pas étonnant
d’obtenir 8 = 23 issues à notre jeu.
zDans l’activitéq, l’expérience consistait à lancer un dé à 6 faces. Puis à recom-
mencer. Ceci revient à répéter 2 fois une expérience élémentaire à 6 issues ce
qui constitue une expérience à 62 = 36 issues : les 36 « feuilles » de l’arbre
donné dans la correction de l’activitéq.
Intéressons-nous maintenant à la loi de probabilité de l’expérience globale.
Dans l’activité 5, l’expérience consistait à piocher au hasard une clef dans un sac
contenant cinq clefs (2 noires et 3 rouges) à noter sa couleur puis à recommencer
une deuxième fois. A chaque fois, la loi de probabilité est donnée par
22 Séquence 7 – MA11
Nous avons ajouté (artificiellement) des numéros pour se ramener à la loi équi-
répartie ce qui nous a permis, à l’activité5, de calculer la loi de probabilité de la
répétition (2 fois) (expériences identiques) :
NN NR RN RR
4 6 6 9
25 25 25 25
Propriété
On considère une expérience aléatoire (dite «élémentaire ») à deux issues.
En répétant n fois cette expérience on obtient un univers à 2n issues.
n
Sur cet univers à 2 issues, on définit une loi de probabilité de la façon
suivante :
La probabilité d’une liste de n résultats est le produit des probabilités de
chacun des n résultats partiels qui la constituent.
Remarque
왘 Exemple zOn reprend la situation de l’activité 5 (tirages répétés d’un clefs parmi 2 noires
et 3 rouges).
Séquence 7 – MA11 23
3 R
5
On dit que c’est un arbre pondéré.
On considère l’arbre représentant la répétition (2 fois) de l’expérience élémen-
taire :
N
2
5
3
N
2 5 R
5
N
2
3
5 5
R 3
5 R
Attention
Il faut bien garder à l’esprit que la méthode décrite ci-dessus (avec des
arbres pondérés) s’applique au calcul de la probabilité d’un événement
obtenu à la suite de la répétition d’expériences aléatoires identiques et
indépendantes.
24 Séquence 7 – MA11
Exercice 6 Dans une cité scolaire, le personnel est composé de 100 personnes réparties en
trois groupes :
- le personnel administratif
- le personnel technique
- le personnel enseignant
- le personnel de restauration
L’arbre ci-dessous indique la répartition selon le groupe et le sexe (Homme (H),
Femme (F)) :
A T E R
F H F H F H F H
Exercice 7 Sur un plan d’eau, un voilier navigue au près, c’est-à-dire, que sa direction est au
plus près de celle du vent ; ici, à 45° de celle du vent (deux directions possibles).
Pour virer de bord (changer de direction) il doit avoir parcouru un nombre entier
de milles nautiques (1 mille nautique = 1852 mètres, environ).
En supposant que la direction du vent reste fixe on peut représenter les déplace-
ments du voilier sur le quadrillage de la carte ci-dessous (chaque carré mesure 1
mille nautique de côté) :
Nord
Nord-Est
(direction du vent)
Est
1 mille
(déplacements
nautique possibles)
E
Départ du voilier : A1
D
Routes possibles : – vers l’Est
C ou – vers le Nord
Changement de direction :
B
sur les nœuds du quadrillage,
seulement.
A
1 2 3 4 5
Séquence 7 – MA11 25
26 Séquence 7 – MA11
A Activités
Activité 7 Faire un « six » avec un dé équilibré
On lance un dé bien équilibré.
Soit Y la variable aléatoire qui prend la valeur 1 quand on obtient 6 et la valeur
0 dans les autres cas.
Donner la loi de probabilité de Y.
k 0 1 2 3 4
Chemins tels que …………… ……………
FFFF PFFF, FPFF, FFPF, FFFP PPPP
(X = k ) …………… ……………
Nombre de chemins tels
… … … … …
que ( X = k )
Séquence 7 – MA11 27
B Cours
Dans ce chapitre on étudie la répétition d’expériences identiques et indé-
pendantes.
Cela signifie que les conditions dans lesquelles on répète l’expérience sont les
t
mêmes. Par exemple, les tirages de boules ou de jetons se font « avec remise »
de l’objet tiré après chaque tirage.
Cela signifie aussi qu’une expérience ne dépend pas du résultat de l’expérience
t
précédente. De manière imagée, on peut dire que les pièces ou les dés n’ont
pas de mémoire.
Bien entendu, cela ne signifie pas que les résultats de ces expériences répétées
t
sont les mêmes, puisqu’il s’agit d’expériences aléatoires.
Remarque
28 Séquence 7 – MA11
k 1 0
X =k P (PILE) F (FACE)
P (X = k ) p q
Propriété
On considère une épreuve de Bernoulli à deux issues E et S (E = Echec,
S : Succès).
La loi de Bernoulli est entièrement déterminée par la probabilité P (S ) .
Le nombre p = P (S ) est appelé paramètre de la loi de Bernoulli.
On note Ꮾ(1, p ) la loi de Bernoulli de paramètre p.
왘 Exemple 1 Lorsqu’on joue à « Pile ou Face » avec une pièce de 1€ équilibrée, la loi de pro-
babilité de la variable aléatoire X de l’exemple précédent qui compte le nombre
1
de Pile obtenu (zéro ou un) est la loi Ꮾ(1, ).
2
Nous allons maintenant nous intéresser à la répétition d’épreuves de Bernoulli
identiques.
Loi binomiale
Définition 4
La répétition, n fois, d’épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes est
appelée schéma de Bernoulli.
Remarque
Dans un schéma de Bernoulli, les épreuves de Bernoulli ont
toutes le même paramètre p.
Définition 5
Soit X la variable aléatoire égale au nombre de succès d’un schéma de Ber-
noulli. La loi de probabilité de X s’appelle la loi binomiale de paramètres n
et p où p est le paramètre de la loi de Bernoulli répétée n fois. On la note Ꮾ(n , p )
Séquence 7 – MA11 29
왘 Exemple 2 Dans l’activité 6, on répète deux fois la pioche d’une clef (avec remise). On a vu
qu’on pouvait définir la variable aléatoire X égale au nombre de clefs noires pio-
chées. La loi de probabilité de la variable aléatoire X est la loi binomiale Ꮾ(2 ; 0, 4 )
2
puisque = 0, 4. C’est la loi de probabilité du nombre de « succès » (c’est-à-dire
5
du nombre de clefs noires piochées), à l’issue de l’expérience « pioche d’une clef
puis remise » répétée 2 fois.
왘 Exemple 3 Dans l’activité 7, on répète 4 fois le lancer d’une pièce de monnaie qui tombe sur
Pile avec la probabilité 0,7 (c’est-à-dire dans 70 % des cas). X est la variable aléa-
toire égale au nombre de Pile obtenus à l’issue des 4 lancers. La loi de probabilité
de X est la loi binomiale Ꮾ( 4 ; 0, 7). Reprenons l’arbre pondéré :
30 Séquence 7 – MA11
nombre
de succès nombre
d’échecs
nombre probabilité
probabilité de l’échec
de chemins du succès
Séquence 7 – MA11 31
À savoir
C Exercices d’apprentissage
Exercice 8 Pour l’épreuve de Bernoulli de l’activité r qui consiste à piocher une clef parmi
5 (2 noires et 3 rouges) on peut définir la variable aléatoire X valant 1 si la clef
piochée est noire et 0 si elle est rouge.
Quelle est la loi de probabilité de la variable aléatoire X lorsqu’on effectue une
seule pioche dans le sac ?
Quelle est la loi de probabilité de la variable aléatoire Y comptant le nombre
de clefs noires piochées lorsqu’on répète deux fois des pioches identiques et
indépendantes ?
32 Séquence 7 – MA11
Exercice 11 Remplacer les pointillés par des instructions adéquates afin que le programme
pour la calculatrice suivant affiche le résultat du calcul de la probabilité de
1
P ( X = 4 ) où la loi de X est Ꮾ(7, ).
3
Pour une calculatrice Texas Pour une calculatrice Casio
: ………………qC ……………… q C
: ………………qp ……………… q P
: 1 – p qq 1–PqQ
: C*p^4*q^(7-4)qs C*P^4*Q^(7-4)qS
: Disp P(X=4)= , s P(X=4)= \S\
Séquence 7 – MA11 33
34 Séquence 7 – MA11
B Cours
Coefficients binomiaux
n 4
Le coefficient binomial se lit « k parmi n ». Par exemple, se lit « 2
parmi 4 ». k 2
4
zPour la calculatrice TI-82 Stats.fr, pour obtenir , on utilise la fonctionnalité
2
Combinaison (ou nCr) qui se trouve dans Maths PRB. En validant 4 Combinai-
4
son 2 (qui s’affiche 4 nCr 2) on obtient 6, donc on écrit = 6. On retrouve
2
bien le nombre de chemins de l’arbre qui réalisent 2 succès.
zPour la calculatrice Casio Graph 25+Pro, on tape aussi 4 nCr 2, nCr est obtenu
par OPTN F6 PROB.
zSur le tableur Calc d’OpenOffice, on utilise la fonctionnalité COMBIN(n ; k).
1
Loi Ꮾ(1, ) Ꮾ(1; 0, 7) Ꮾ( 4 ; 0, 7) Ꮾ(100 ; 0, 2)
6
1
Espérance 0, 7 2,8 20
6
Séquence 7 – MA11 35
C Exercices d’apprentissage
3
Exercice 12 La probabilité qu’un tireur atteigne sa cible est p = .
4
Une épreuve du championnat consiste en 7 tirs.
Tous les facteurs (anxiété, fatigue du tireur, conditions météorologiques, …) sont
les mêmes à chaque tir.
En moyenne à une épreuve, combien de fois ce tireur aura-t-il atteint la cible ?
36 Séquence 7 – MA11
Rappels
Pile ou face
On lance une pièce équilibrée ; on sait que la fréquence théorique de sortie de
Pile est p = 0,5.
On simule avec la calculatrice l’obtention d’un échantillon de taille 200. Pour
cela, on tire au hasard un nombre de l’intervalle [0 ;1[ et on assimile la sortie de
Pile à l’affichage d’un nombre dans l’intervalle [0 ;0,5[.
Voici un programme pour calculatrice qui permet d’obtenir 50 échantillons de
taille 200.
Séquence 7 – MA11 37
Cas où n < 25
a) Modifier le programme pour réaliser la simulation de 50 échantillons de taille
20.
b) Que constate-t-on pour la propriété énoncée au début de l’activité
On fait l’hypothèse que Monsieur Z dit vrai et que la proportion des électeurs
qui lui font confiance dans la population est p = 0,52.
38 Séquence 7 – MA11
B Cours
Intervalle de fluctuation au seuil de 95%
d’une fréquence et loi binomiale. Etude
d’un exemple
Dans une usine automobile, on contrôle les défauts de peinture « grains ponc-
tuels sur le capot ». Lorsque le processus est sous contrôle, on a 10% de ce type
de défaut, c’est-à-dire que la proportion de capots présentant ce défaut de pein-
ture dans la production totale est p=0,10.
On choisit un échantillon de 200 capots et on observe 26 capots défectueux.
Faut-il s’en inquiéter ?
Soit X le nombre de capots défectueux. X suit la loi binomiale de paramètre
n =200 et p = 0,1.
Nous avons appris en seconde à déterminer des intervalles de fluctuation au seuil
de 95% lorsque n ≥ 25 et p est compris entre 0,2 et 0,8.
Comme p < 0,2, nous ne pouvons pas utiliser cette méthode ici.
Nous allons néanmoins utiliser une méthode dans l’esprit assez voisine, pour
donner aussi pour cette loi binomiale de paramètres n =200 et p = 0,1 un inter-
valle de fluctuation à 95%.
Représentons cette loi binomiale à l’aide d’un tableur.
Séquence 7 – MA11 39
40 Séquence 7 – MA11
Les 26 capots défectueux sur les 200 observés correspondants à une fréquence
de 13%, et 0,13 appartenant à l’intervalle de fluctuation [0,06 ; 0,145], nous
considérerons donc que la fréquence observée dans cette échantillon est nor-
male.
Séquence 7 – MA11 41
Remarque
왘 Illustration
graphique
Probabilités
0,09
0,08 Intervalle
de fructation
0,07
0,06
0,05
0,04
0,03
0,02
Zone de rejet Zone de rejet
0,01 (moins de 2,5 %) (moins de 2,5 %)
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
Fréquence observée f
C Exercices d’apprentissage
Exercice 14 Une petite ville des États-Unis, Woburn, a connu 9 cas de leucémie parmi les
5969 garçons de moins de 15 ans sur la période 1969-1979. La fréquence des
leucémies pour cette tranche d’âge aux Etats-Unis est égale à 0,00052. (Source :
Massachussets Departement of public Health).
42 Séquence 7 – MA11
Exercice 15 Buffon lance 4040 fois une pièce et il obtient 2049 fois « Pile ».
Séquence 7 – MA11 43
x1 x2 … xr
P ( X = x 1) P ( X = x 2 ) … P ( X = xr )
¾
L’espérance de la variable aléatoire X est le nombre, noté E(X), défini
par :
E( X ) = x 1 P ( X = x 1 ) + x 2 P ( X = x 2 ) + ... + x r P ( X = x r ).
q
Échec
On considère une épreuve de Bernoulli.
Soit X la variable aléatoire qui prend la valeur 1 en cas de réussite et la valeur 0
en cas d’échec.
¾
La variable aléatoire X est appelée variable de Bernoulli et la loi de proba-
bilité de X est appelée loi de Bernoulli. Elle est donnée par :
k 0 1
P ( X = k ) q = 1− p p
44 Séquence 7 – MA11
q p Succès
Échec
q
Échec
Exemple d’arbre représentant un schéma de Bernoulli pour n = 2 et p + q = 1.
¾
Le nombre de chemins de l’arbre réalisant k succès pour n répétitions se note
n
k et s’appelle un coefficient binomial.
¾Expression de la loi binomiale
Lorsque la loi d’une variable aléatoire X est la loi binomiale de paramètres n et
p, la variable aléatoire X prend les n + 1 valeurs 0, 1, 2, 3, …, n – 1, n avec les
probabilités :
n
P ( X = k ) = p k ( 1 − p )n −k pour tout entier k tel que 0 ≤ k ≤ n.
k
Soit X une variable aléatoire qui suit la loi binomiale de paramètres n et p, son
espérance est E( X ) = np.
0,200
probabilité
0,150
0,100
0,050
0,000
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1011121314151617181920
k
Séquence 7 – MA11 45
46 Séquence 7 – MA11
Séquence 7 – MA11 47
Exercice III Abel et Caïn s’affrontent dans un tournoi de ping-pong. Abel gagne une partie
contre Caïn avec la probabilité p =0,6. On joue 9 parties. Le vainqueur est celui
qui a gagné le plus de parties. Quelle est la probabilité de Caïn de gagner le
tournoi ?
48 Séquence 7 – MA11
Suites arithmétiques
et géométriques
Sommaire
Pré-requis
Suites arithmétiques
Suites géométriques
Synthèse du cours
Exercices d’approfondissement
Séquence 8 – MA11 1
Calculer u ; u .
0 1
n 0 1 2 3 4 5
un
왘 Solution u = 02 − 7 = −7
0
u1 = 12 − 7 = −6
n 0 1 2 3 4 5
un -7 -6 -3 2 9 18
Séquence 8 – MA11 3
un +1 = (n + 1)2 − 7 donc
un +1 − un = (n + 1)2 − 7 − n 2 − 7
= n 2 + 2n + 1− 7 − n 2 + 7
= 2n + 1> 0
Ainsi, pour tout entier naturel n, un +1 > un et la suite ( un ) est bien une suite
croissante.
4 Séquence 8 – MA11
B Puissances
Propriété
Soient a et b deux réels non nuls, n et p deux entiers naturels.
a0 = 1 an × a p = an + p
an
a =a1
= an − p
p
a
n
a = a
×a pour n ≥ 2
× ... (ab )n = a n b n
n fois
n
−n 1 1 a an
a = = b =
× ...
a n a
×a bn
nfois
Séquence 8 – MA11 5
b) (82 )7 = 82× 7
7
d) ( 3 × 5) 37 × 57
=
= 814 3 × 52 3 × 52
= 37−1 × 57− 2
= 36 × 55
an
왘 Solution
n
a) a × a = a3 n +3
c) × a = a n − 3 × a1
a3
b) (a 2 )n = a 2n = a n − 3+1
= an −2
6 Séquence 8 – MA11
La dune joue un rôle important : elle protège les polders des risques d’inonda-
tion et intervient dans la gestion de la qualité des eaux.
Les scientifiques estiment qu’en dessous de 30 m de large, la dune ne peut
plus assurer ce rôle en cas de phénomènes exceptionnels (tempête notam-
ment). Les autorités prévoient de ralentir l’érosion par des plantations d’oyats
(plantes) et la mise en place de (barrières) dès que la dune atteindra 45 m de
large.
En quelle année, au plus tard, devra-t-on intervenir ?
Généralisation
La suite définie précédemment est une suite arithmétique. Nous allons dégager
quelques propriétés de ce type de suite.
a) Compléter le schéma ci-dessous :
−1,5 … …
100
→ 98, 5
→ … →…
(u 0 ) (u1) (…) (…)
b) Compléter :
u1 = u0 + ......
u2 = u1 + ......
u 3 = u2 + ......
Séquence 8 – MA11 7
−1,5 … … … …
u0
→ u1
→ …
→… u n − 1
→ u n
→ un + 1
Généralisation : un +1 = un + ......
−1,5 … …
u0
→ u1
→ u 2
→u3
…
b) Compléter :
u 3 = u0 + ......
c) Compléter :
−1,5 … … …
u0
→ u1
→ u 2
→u3 u n − 1
→ un
...
Généralisation : un = u 0 + ......
n 0 1 2 3 4 5
un
vn
u1 − u0 = ...... v 1 − v 0 = ......
u2 − u1 = ...... v 2 − v 1 = ......
u 3 − u2 = ...... v 3 − v 2 = ......
u 4 − u 3 = ....... v 4 − v 3 = .......
u5 − u 4 = ...... v 5 − v 4 = ......
un +1 − un = ...... v n +1 − v n = ......
8 Séquence 8 – MA11
B Cours
Définition
Définition
Une suite est arithmétique si l’on passe d’un terme au suivant en ajoutant
toujours le même nombre r, appelé raison de la suite :
pour tout entier naturel n, un +1 = un + r où r est la raison de la suite.
Remarque
Schéma
+r +r +r +r
u 0
→ u1
→ u 2 …un −1
→ u n
→ un + 1
Calculer u et u .
1 2
Séquence 8 – MA11 9
Propriété 1
Soit u une suite arithmétique de raison r.
Pour tous entiers naturels n et p, un = u p + (n − p ) × r
En particulier, un = u 0 + n × r et un = u1 + (n − 1) × r
Propriété 2
Remarque
Soit u une suite arithmétique de
raison r. Pour une suite arithmétique,
Dans un repère du plan, on parle alors d’évolution
les points de coordonnées linéaire.
( n ;un ) associés à cette suite
sont alignés.
Propriété 3
Soit une suite arithmétique de raison r.
Si r > 0, la suite arithmétique est strictement croissante.
Si r < 0, la suite arithmétique est strictement décroissante.
Si r = 0, la suite arithmétique est constante.
Démonstration
Soit u une suite arithmétique de raison r. Pour tout entier naturel n, on a
un +1 − un = r .
10 Séquence 8 – MA11
3ème cas : r = 0
un +1 − un = r = 0 donc, pour tout entier naturel n, un +1 = un et ainsi la suite u
est une suite constante.
(0,5)
5
4
(1,3)
3
1
(2,1)
0
0 1 2 3 4 5
–1 (3,–1)
–2
(4,–3)
–3
Séquence 8 – MA11 11
0
0 1 2 3 4 5
C Tice
Tableur
왘 Exemple 8 Soit u une suite arithmétique de premier terme u 0 = 23 et r = - 3.
Recopier la page de calculs suivante :
Dans la cellule B3, rentrer une formule de récurrence qui permet d’obtenir les
termes de la suite u par un « copier-glisser » dans la colonne B. « Copier-glis-
ser » cette formule jusqu’à la cellule B32.
Dans la cellule C3, rentrer une formule explicite qui permet d’obtenir les
termes de la suite u par un « copier-glisser » dans la colonne C. « Copier-glis-
ser » cette formule jusqu’à la cellule C32.
12 Séquence 8 – MA11
Comme u
왘 Solution n +1 = un + r , on rentre : B3=B2+E$2
Comme u = u + n × r , on rentre : C3=C$2+A3*E$2
n 0
Remarque
On obtient bien
sûr les mêmes
résultats dans
les colonnes B
et C.
Calculatrice
Pour obtenir les termes d’une suite arithmétique à l’aide de la calculatrice, on
peut utiliser la formule explicite d’une suite arithmétique et la table de valeurs
de la calculatrice.
왘 Exemple 9 Soit u une suite arithmétique de premier terme u 0 = −17 et de raison r = 0,75.
Afficher sur une calculatrice les vingt premiers termes de cette suite.
Séquence 8 – MA11 13
Afficher la Table
14 Séquence 8 – MA11
Exercice 1 Parmi les suites suivantes, reconnaître celles qui sont des suites arithmétiques.
Pour les suites arithmétiques, préciser la raison.
Exercice 2 Parmi les suites suivantes, reconnaître celles qui sont des suites arithmétiques.
Pour les suites arithmétiques, préciser la raison.
Exprimer u en fonction de n.
n
Calculer u
100 .
Exprimer u en fonction de n.
n
Calculer u .
50
Exercice 5 u est une suite arithmétique de raison r. Dans chacun des cas suivants, calculer
u20 :
u = −12 et r = 1,5.
0
u = 3, 5 et r = 2.
7
Séquence 8 – MA11 15
u = 72 et r = 1,2.
36
Exercice 6 u est une suite arithmétique de raison r. Dans chacun des cas suivants, calculer r :
u = 25 et u = 21 .
3 5
u = 28 et u = 103
12 37
u = 21, 5 et u = −31, 5
7 60
u = 15 et u = 15 .
36 98
Exercice 8 Dans chacun des cas suivants, u désigne une suite arithmétique. Déterminer le
sens de variation de ces suites.
u = −2 et, pour tout entier naturel n, u
0 n +1 = un + 8 .
Pour tout entier naturel n, u = 7 − 6n .
n
u = 7 et, pour tout entier naturel n, u
0 n +1 = un .
16 Séquence 8 – MA11
8 8
1
7
6 0 7
5 0 1 2 3 4 5 6 6
4 –1
3 5
2 –2
1 4
–3
0
3
–1 0 1 2 3 4 5 6
–2 2
–3
–4 1
–5 0
0 1 2 3 4
Calculer u et u .
2 3
Séquence 8 – MA11 17
Généralisation
La suite définie précédemment est une suite géométrique. Nous allons dégager
quelques propriétés de ce type de suite.
a) Compléter le schéma ci-dessous :
×1,05 … …
2000
→ 2100
→ …
→…
(u0 ) (u1) (…) (…)
b) Compléter :
C1 = C 0 × ......
C 2 = C1 × ......
C 3 = C 2 × ......
c) Compléter :
×1,05 … … … …
u0
→ u1
→ …
→… u n − 1
→ u n
→ un + 1
Généralisation : un +1 = un × ......
18 Séquence 8 – MA11
c) Compléter :
×1,05 … … …
u0
→ u1
→ u 2
→u3 u n − 1
→ un
…
Généralisation : C n = C 0 × ......
En utilisant un tableur, représenter les sept premiers points associés aux suites
( un ) ; ( v n ) et ( w n ) définies par récurrence par :
Que constatez-vous ?
On dit que la variation relative entre deux termes consécutifs de la suite est
constante.
B Cours
Définition
Définition
Une suite est géométrique si l’on passe d’un terme au suivant en multipliant
toujours par le même nombre q, appelé raison de la suite :
pour tout entier naturel n, un +1 = un × q où q est la raison de la suite.
Séquence 8 – MA11 19
Schéma
×9 ×9 ×9 ×9
u0 → u1 → u2 …un – 1 → un → un +1
Calculer u et u .
1 2
Quelle est la raison de cette suite ?
Formule explicite
Propriété 1
Soit u une suite géométrique de raison q.
En particulier, un = u 0 × q et un = u1 × q −1
n n
.
20 Séquence 8 – MA11
Propriété 2
Soit q un réel strictement positif. Soit la suite géométrique définie pour
n
tout n ∈ par un = q .
n
Si 0 < q < 1, la suite géométrique un = q est strictement décroissante.
n
Si q = 1, la suite géométrique un = q est constante égale à 1.
n
Si 1 < q, la suite géométrique un = q est strictement croissante.
Démonstration
Soit la suite géométrique définie pour tout n ∈ par un = q n avec q > 0.
Alors, un +1 − un = q n +1 − q n = q n (q − 1) .
Comme q > 0, le signe de un +1 − un dépend du signe de (q-1)
1er cas : 0 < q < 1
(q – 1) < 0 donc un +1 − un < 0 donc, pour tout entier naturel n, un +1 < un et
ainsi la suite u est une suite strictement décroissante.
2ème cas : q = 1
(q – 1) = 0 donc un +1 − un = 0 donc, pour tout entier naturel n, un +1 = un et
ainsi la suite u est une suite constante.
3ème cas : 1 < q
(q – 1) > 0 donc un +1 − un > 0 donc, pour tout entier naturel n, un +1 > un et
ainsi la suite u est une suite strictement croissante.
Séquence 8 – MA11 21
3 n 0 1 2 3 4
0
0 1 2 3 4
–2
Remarque
–3
Pour une suite géométrique, on parle
d’évolution exponentielle.
–4
C Tice
Tableur
왘 Exemple 13 Soit u une suite arithmétique de premier terme u 0 = 0, 5 et q = 1,1.
22 Séquence 8 – MA11
Dans la cellule B3, rentrer une formule de récurrence qui permet d’obtenir les
termes de la suite u par un « copier-glisser » dans la colonne B. « Copier-glis-
ser » cette formule jusqu’à la cellule B42.
Dans la cellule C3, rentrer une formule explicite qui permet d’obtenir les
termes de la suite u par un « copier-glisser » dans la colonne C. « Copier-glis-
ser » cette formule jusqu’à la cellule C42.
Représenter graphiquement les termes de la suite. (Utiliser les colonnes A et
B).
Remarque
On obtient bien
sûr les mêmes
résultats dans
les colonnes B
et C.
Calculatrice
Pour obtenir les termes d’une suite géométrique à l’aide de la calculatrice, on
peut utiliser la formule explicite d’une suite géométrique et la table de valeurs
de la calculatrice.
Séquence 8 – MA11 23
Afficher la Table
24 Séquence 8 – MA11
Exercice 13 Parmi les suites suivantes, reconnaître celles qui sont des suites géométriques.
Pour les suites géométriques, préciser la raison.
u 0 = 5 et, pour tout entier naturel n, un +1 = un + 6 .
2
Pour tout entier naturel n, un = n .
n
2
Pour tout entier naturel n, un = 8 × .
3
u 0 = 5 et, pour tout entier naturel n, un +1 = 3un .
Exercice 14 Soit u une suite géométrique de premier terme u 0 = 120000 et de raison 0,3.
Exprimer un en fonction de n.
Calculer u10 . (Arrondir à 0,01 près).
Exercice 16 u est une suite géométrique de raison q. Dans chacun des cas suivants, calculer
u20 . (Arrondir à 10−2 près si nécessaire).
u 0 = −12 et q = 1,5.
u 7 = 3, 5 et q = 2.
u1 = 1510000 et q = 0,4.
u 36 = 16384 et q = 2.
Exercice 17 u est une suite géométrique de raison q > 0. Dans chacun des cas suivants, cal-
culer q :
u 3 = 9 et u 5 = 81 .
Séquence 8 – MA11 25
Exercice 19 Dans chacun des cas suivants, u désigne une suite géométrique. Déterminer le
sens de variation de ces suites.
n
Pour tout entier naturel n, un = 0, 32 .
n
Pour tout entier naturel n, un = 5 .
n
Pour tout entier naturel n, un = 1 .
n
Pour tout entier naturel n, un = −2 × 6 .
n
5
Pour tout entier naturel n, un = 7 × .
4
n
Pour tout entier naturel n, un = 21× 0, 6 .
n
1
Pour tout entier naturel n, un = −0,1× .
3
Exercice 20 Dans chacun des cas suivant, u désigne une suite géométrique. Déterminer le
sens de variation de ces suites.
u 0 = −2 et, pour tout entier naturel n, un +1 = 0, 5 × un .
u 0 = −3,1 et, pour tout entier naturel n, un +1 = 5 × un .
u 0 = 7 et, pour tout entier naturel n, un +1 = un .
3
u 0 = 6, 5 et, pour tout entier naturel n, un +1 = un .
2
u 0 = 0, 4 et, pour tout entier naturel n, un +1 = 1,1× un .
26 Séquence 8 – MA11
Exercice 22 Augmentation
Un patron propose à ses employés deux modes d’augmentation de leur salaire
mensuel.
Option A : une augmentation fixe du salaire mensuel de 50 € au premier jan-
vier de chaque année.
Marie est embauchée dans l’entreprise avec un salaire de 1 500 € par mois. Elle
choisit d’être augmentée suivant l’option A. On note Mn son salaire après n
années passées dans l’entreprise. On a M0 = 1500 .
a) Calculer M1 et M2 .
b) Exprimer Mn +1 en fonction de Mn . En déduire la nature de la suite ( Mn ).
c) Exprimer Mn en fonction de n.
d) Calculer M20 .
e) A partir de combien d’années son salaire mensuel sera-t-il d’au moins
1 800 € ?
Option B : une augmentation de 3 % du salaire mensuel de l’année précé-
dente au premier janvier de chaque année.
Jean est embauché la même année que Marie avec un salaire de 1 500 € par
mois. Il choisit d’être augmenté suivant l’option B. On note J n son salaire après
n années passées dans l’entreprise. On a J 0 = 1500 .
a) Calculer J1 et J 2 .
b) Exprimer J n +1 en fonction de J n . En déduire la nature de la suite ( J n ).
c) Exprimer J n en fonction de n.
d) Calculer J 20 . (Arrondir au centime près).
e) A l’aide de la calculatrice, déterminer à partir de combien d’années son
salaire mensuel sera d’au moins 1 800 € ?
A partir de combien d’années passées dans l’entreprise, le salaire mensuel de
Jean sera-t-il supérieur à celui de Marie ?
Séquence 8 – MA11 27
28 Séquence 8 – MA11
Séquence 8 – MA11 29
30 Séquence 8 – MA11
Exercice II Le nombre d’arbres d’une forêt, en milliers d’unités, est modélisé par la suite
( un ) où un désigne le nombre d’arbres, en milliers, au cours de l’année (2010+
n). En 2010, la forêt possède 50 000 arbres. Afin d’entretenir cette forêt vieillis-
sante, un organisme régional d’entretien des forêts décide d’abattre chaque
année 5 % des arbres existants et de replanter 3 000 arbres.
a) Montrer que la situation peut être modélisée par : u 0 = 50 et pour tout
entier naturel n par la relation : un +1 = 0, 95 × un + 3
b) La suite ( un ) est-elle arithmétique ? géométrique ?
On considère la suite ( v n ) définie pour tout entier naturel n par v n = 60 − un .
a) Montrer que la suite ( v n ) est une suite géométrique de raison 0,95.
b) Calculer v 0 . Déterminer l’expression de v n en fonction de n.
c) Démontrer que pour tout entier naturel n, un = 60 − 10 × (0, 95)n ·
Déterminer le nombre d’arbres de la forêt en 2015. On donnera une valeur
approchée arrondie à l’unité.
n
a) Vérifier que pour tout entier naturel n, on a l’égalité : un +1 − un = 0, 5 × 0, 95
b) En déduire la monotonie de la suite.
En utilisant un tableur ou une calculatrice, déterminer l’année à partir de
laquelle le nombre d’arbres de la forêt aura dépassé de 10 % le nombre
d’arbres de la forêt en 2010.
En utilisant un tableur ou une calculatrice, conjecturer vers quel nombre
d’arbres va tendre la forêt si la politique d’entretien reste la même.
(D’après Baccalauréat, Centres étrangers, juin 2010)
Séquence 8 – MA11 31
Exercice IV Dans une zone de marais, on s’intéresse à la population des libellules. On note
p0 la population initiale et pn la population au bout de n années.
Des études ont permis de modéliser l’évolution de pn par la relation :
1
(R) pour tout entier naturel n, on a : pn + 2 − pn +1 = ( pn +1 − pn ) .
2
On suppose que p0 = 40000 et p1 = 60000 .
On définit l’accroissement de la population pendant la nième année par la diffé-
rence pn − pn −1 .
Calculer l’accroissement de la population pendant la première année, la deu-
xième année, la troisième année, puis en déduire p2 et p 3 .
On considère les suites ( un ) et ( v n ) définies pour tout entier naturel n par :
1
un = pn +1 − pn et v n = pn +1 − pn
2
a) Prouver que la suite ( un ) est géométrique. Préciser sa raison et son pre-
mier terme.
Exprimer un en fonction de n.
b) En utilisant la relation (R), calculer v n +1 − v n .
1
En déduire que, pour tout n, on a : v n = p1 − p0 .Calculer v n .
2
c) Démontrer que, pour tout entier naturel n, on a pn = 2(v n − un )
En déduire une expression de pn en fonction de n.
d) A l’aide du tableur ou de la calculatrice, conjecturer l’évolution de cette
population au bout d’un nombre d’années suffisamment grand ?
(D’après Baccalauréat, Antilles-Guyane, juin 2005)
Exercice V Julie joue avec des allumettes. Elle construit une figure de la façon suivante :
32 Séquence 8 – MA11
Rédaction :
Jean-Philippe Baurens
Sébastien Kernivinen
Annaïg Meudec
Coordination :
Sébastien Kernivinen
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
par les conventions internationales en vigueur. Ces contenus ne peuvent être utilisés qu’à des fins strictement personnelles. Toute
reproduction, utilisation collective à quelque titre que ce soit, tout usage commercial, ou toute mise à disposition de tiers d’un cours
ou d’une œuvre intégrée à ceux-ci sont strictement interdits.
©Cned-2013
b) Développons 3( x − 5)2 + 8 :
3( x − 5)2 + 8 = 3( x 2 − 2 × x × 5 + 52 ) + 8
= 3x 2 − 30 x + 75 + 8
= 3x 2 − 30 x + 83
= f (x )
On a bien f ( x ) = 3( x − 5)2 + 8 .
Développons −( x + 4 )2 + 1 :
−( x + 4 )2 + 1 = −( x 2 + 2 × x × 4 + 42 ) + 1
= − x 2 − 8 x − 16 + 1
= − x 2 − 8 x − 15
= g(x )
On a bien g ( x ) = −( x + 4 )2 + 1 .
x –∞ –7 +∞
Variation
de f –2
Exercice 3 Soit f ( x ) = 2x 2 − 8 x + 8
−b −( −8 )
a >0 ; = = 2 et f (2) = 0
2a 2× 2
Tableau de variation de f :
x –∞ 2 +∞
Variation
de f 0
Exercice 4 Soit f ( x ) = 2x 2 + 3x + 1
–1 0 1
3
x –∞ − +∞
4
Variation
de f 1
−
8
( x + 3)2 − 25 = ( x 2 + 2 × x × 3 + 32 ) − 25
= x 2 + 6 x + 9 − 25
= x 2 + 6 x − 16
donc f ( x ) = x 2 + 6 x − 16 (Forme B).
b) Développons ( x − 2)( x + 8 ) :
( x − 2)( x + 8 ) = x 2 + 8 x − 2x − 16
= x 2 + 6 x − 16
= f (x )
donc f ( x ) = ( x − 2)( x + 8 ) (Forme C).
a)
f (0) x
f ( −3) x
f (2) x
f ( x )= 0 x
f ( x ) = 11 x
f ( x ) = −16 x
b) f ( x ) = 0 f ( x ) = 11 f ( x ) = −16
( x − 2)( x + 8 ) = 0 ( x + 3)2 − 25 = 11 x 2 + 6 x − 16 = −16
x − 2 = 0 ou x + 8 = 0
( x + 3)2 − 25 − 11 = 0 x 2 + 6 x − 16 + 16 = 0
x = 2 ou x = −8
( x + 3)2 − 36 = 0 x 2 + 6x = 0
S = { −8 ; 2} ( x + 3)2 − 62 = 0 x ( x + 6) = 0
( x + 3 − 6 )( x + 3 + 6 ) = 0 x = 0 ou x + 6 = 0
( x − 3)( x + 9 ) = 0 x = 0 ou x = −6
x − 3 = 0 ou x + 9 = 0
x = 3 ou x = −9 S = { −6 ; 0 }
S = { −9 ; 3}
42 − 2 × 4 × x + x 2
3. A( x ) = x 2 +
4
16 − 8 × x + x 2
A( x ) = x 2 +
4
5
A( x ) = x 2 − 2x + 4
4
–1 x D x
C
–2
G F
x x
–3
–4 H
x
–5 x x x
A M B
–6
4 16
L’aire minimale est atteinte pour x = ; cette aire vaut alors unités d’aire.
5 5
Activité 2
Fonctions f g h i j k
60
Cf
1
Ci
40
0 1 2
20
2
–2 –1 0
Cg –1
1
Cj
–2
–1 0 1
Pas de point d’intersection avec l’axe 1 point d’intersection avec l’axe des
des abscisses : 0 solution. abscisses : 1 solution.
2 15
Ch
1 10
5
0 1 Ck
Conjecture :
– Si le discriminant ∆ est positif, l’équation du type f ( x ) = 0 semble avoir deux
solutions.
– Si le discriminant ∆ est nul, l’équation du type f ( x ) = 0 semble avoir une
solution.
– Si le discriminant ∆ est négatif, l’équation du type f ( x ) = 0 semble ne pas avoir
de solution.
Exercice 7 a) f ( x ) = −0, 5x 2 + 2, 5x + 3
∆ = b 2 − 4ac
= 2, 52 − 4 × ( −0, 5) × 3
= 12, 25 > 0
L’équation admet deux racines distinctes.
∆ = 12, 25 = 3, 5
−b + ∆ −2, 5 + 3, 5
x1 = = = −1
2a 2 × ( −0, 5)
donc S = { −1 ; 6 }
−b − ∆ −2, 5 − 3, 5
x2 = = =6
2a 2 × ( −0, 5)
b) f ( x ) = −2x 2 + 12x − 18
∆ = b 2 − 4ac
= 122 − 4 × ( −2) × ( −18 )
=0
L’équation admet une racine double.
−b −12
α= = = 3 donc S = { 3}
2a 2 × ( −2)
c) f ( x ) = −0, 5x 2 + 3x − 9, 5
∆ = b 2 − 4ac
= 32 − 4 × ( −0, 5) × ( −9, 5)
= −10 < 0
L’équation n’admet pas de racine.
d) f ( x ) = 5x 2 + 12x + 3
∆ = b 2 − 4ac
= 122 − 4 × 5 × 3
= 84 > 0
L’équation admet deux racines distinctes.
∆ = 84 = 2 21
−b + ∆ −12 + 2 21 −6 + 21
x1 = = =
2a 2× 5 5 −6 − 21 −6 + 21
donc S = { ; }
−b − ∆ −12 − 2 21 −6 − 21 5 5
x2 = = =
2a 2× 5 5
b) 3x 2 + 4 x = 0
x ( 3x + 4 ) = 0
3x + 4 = 0 ou x = 0
3x = −4
−4
x=
3
−4
S = 0 ;
3
d) x 2 − 2x + 1 = 0
x 2 − 2 × x × 1+ 12 = 0
( x − 1)2 = 0
x =1
S = {1}
e) ( 3x )2 − 22 = 0
( 3x − 2)( 3x + 2) = 0
3x − 2 = 0 ou 3x + 2 = 0
3x = 2 ou 3x = −2
2 −2
x = ou x =
3 3
2 2
S = − ;
3 3
Exercice 9 a)
3x 2 + 5x = 2x 2 − 2x + 4
3x 2 + 5x − 2x 2 + 2x − 4 = 0
x 2 + 7x − 4 = 0
∆ = 72 − 4 × 1× ( −4 )
∆ = 49 + 16
∆ = 65
− x 2 − 9 x + 360 = 0
∆ = ( −9 )2 − 4 × ( −1) × 360
∆ = 1521
∆ = 39
4 x 2 + 3x + 2 = 5x 2 + 2x + 1
4 x 2 + 3x + 2 − 5x 2 − 2x − 1 = 0
− x 2 + x + 1= 0
∆ = 12 − 4 × ( −1) × 1
∆=5
O (q ) = 43
2q 2 + 1, 5q + 17 = 43
2q 2 + 1, 5q + 17 − 43 = 0
2q 2 + 1, 5q − 26 = 0
∆ = 1, 52 − 4 × 2 × ( −26 )
∆ = 210, 25
−b −1, 5 −3
a > 0 et = =
2a 2 × 2 8
O (1) = 20, 5 et O (10 ) = 232
x 1 10
232
Variation
de O
20,5
150
140
130
120
110
100
90 D
80
70
60
50
40
30
20
O
10
0 1 2 3 4 5 6 7 8
O ( x 1) = D ( x 1) ≈ 3, 692 − 20 × 3, 69 + 110
O ( x 1) = D ( x 1) ≈ 49, 80
1 10
y =− × × 122 + tan(7° ) × 12 + 3, 5
2 182 (cos(7° ))2
20
=− + tan(7° ) × 12 + 3, 5
9 × (cos(7° ))2
≈ 2, 72
Le filet étant situé à 2,43 m, la balle passe au-dessus.
1 10
0=− × × x 2 + tan(7° ) × x + 3, 5
2
2 18 (cos(7° ))2
5
0=− x 2 + tan(7° ) × x + 3, 5
2
324 × (cos(7° ))
−5
( )2
∆ = tan(7° ) − 4 ×
324
(cos(7° ))2 × 3, 5
7
(
∆ = tan(7° ) + )2 162
(cos(7° ))2
∆ ≈ 0, 23 > 0
7
− tan(7° ) + tan(7° ) + (cos(7° ))2
x1 = 162 ≈ 19, 37
−5
2×
324(cos(7° ))2
7
− tan(7° ) − tan(7° ) + (cos(7° ))2
x2 = 162 ≈ −11, 53
−5
2×
324(cos(7° ))2
Oui
a<0 ∆>0 x -∞ x1 x2 +∞
2 points Signe – 0 + 0 –
x1 x2 de f
d’intersection
Oui
a>0 ∆>0 x -∞ x1 x2 +∞
2 points Signe + 0 – 0 +
de f
d’intersection
x1 x2
Oui F
a<0 ∆=0 x -∞ +∞
1 point Signe – 0 –
α de f
x d’intersection
Oui F
a>0 ∆=0 x -∞ +∞
1 point Signe + 0 +
de f
d’intersection
x
α
Non
a>0 ∆<0 x -∞ +∞
∆ = b 2 − 4ac
= 32 − 4 × 2 × 1 ∆ = 1= 1
= 9−8
=1
∆ > 0 donc f a donc deux racines distinctes :
−b + ∆ −b − ∆
x1 = x2 =
2a 2a
−3 + 1 −3 − 1
= et =
2× 2 2× 2
−2 1 −4
= =− = = −1
4 2 4
a = 2>0
On obtient le tableau de signe suivant :
1
x –h –1 − +h
2
Signe
de f + 0 – 0 +
x –∞ x2 x1 +∞
Signe de
+ 0 – 0 +
7x 2 + 2x − 4
−1− 29 −1+ 29
S= ;
7 7
Exercice 18 a) 2x 2 − 3x + 4 ≥ 5x + 6
2x 2 − 3x + 4 − 5x − 6 ≥ 0
2x 2 − 8 x − 2 ≥ 0
On étudie le signe du trinôme 2x 2 − 8 x − 2 :
On détermine les racines de l'équation 2x 2 − 8 x − 2 = 0
∆ = ( −8 )2 − 4 × 2 × (−
−2)
∆ = 64 + 16
∆ = 80 > 0
L'équation admet deux racines distinctes :
∆ =4 5
8+4 5
x1 = = 2+ 5
2× 2
8−4 5
x2 = = 2− 5
2× 2
Comme a = 2 > 0 , on obtient le tableau de signe suivant :
x –h 2− 5 2+ 5 +h
Signe
+ 0 – 0 +
2x 2 − 8 x − 2
Donc S = ] − ∞; 2 − 5 ] ∪ [2 + 5 ; +∞[
b) − x 2 + 8 x − 7 > 3x 2 + 1
− x 2 + 8 x − 7 − 3x 2 − 1 > 0
−4 x 2 + 8 x − 8 > 0
Exercice 19 a) R ( x ) = 34 x
donc
B(x ) = R(x ) − C (x )
B ( x ) = 34 x − ( x 2 + 200 )
B ( x ) = − x 2 + 34 x − 200
−b −34
b) a < 0 ; = = 17 ; B (17) = 89
2a 2 × ( −1)
B (0 ) = −200 ; B ( 30 ) = −80
d’où le tableau de variation suivant :
x 0 17 30
Variation 89
de B
–200 –80
Le bénéfice maximal est réalisé pour les bâches de 17 m de côté.
c) On résout :
B(x ) = 0
− x 2 + 34 x − 200 = 0
∆ = 342 − 4 × ( −1) × ( −200 )
∆ = 356 > 0
L'ééquation admet deux racines distinctes :
∆ = 2 89
−34 + 2 89
x1 = = 17 − 89 ≈ 7, 6
2 × ( −1)
−34 − 2 89
x2 = = 17 + 89 ≈ 26, 4
2 × ( −1)
Exercice II
x1 x2
Exercice IV a) X 2 = x 4
X 2 − 5X + 6 = 0
∆ = ( −5)2 − 4 × 1× 6
∆ = 25 − 24
∆ = 1> 0
met deux solutions :
L'équation adm
∆ =1
5+1
X1= =3
2×1
5-1
X 2= =2
2×1
x 2 + 3x − 4 = 0
∆ = 32 − 4 × 1× ( −4 )
∆ = 9 + 16
∆ = 25 > 0
met deux solutions :
L'équation adm
∆ =5
−3 + 5
x1= =1
2×1
-3-5
x2= = −4
2×1
x 2 + 3x − 4 s’annule en –4 et en 1.
x –∞ –4 1 +∞
Signe de
x 2 + 3x − 4 + 0 – 0 +
x –h –2,5 +h
Signe de
2x + 5 – 0 +
x –h –4 –2,5 1 +h
Signe de
+ 0 – – 0 +
x 2 + 3x − 4
Signe de
– – + +
2x + 5
Signe du
quotient – 0 + – 0 +
Attention : Un indice qui aug- b) I1 diminue de 7%. La nouvelle valeur de cet indice est
mente d’abord de 7% et diminue donc
ensuite de 7% ne revient pas à 7 7
sa valeur initiale. I 2 = I1 − × I1 = 107 − × 107 = 99, 51 €.
100 100
Exercice 1
Année 2009 2010 2011
Nombre de candidats 246 258 271
Nombre de reçus 221 224 249
Le taux de réussite pour une année donnée est égal au quotient du nombre
de reçus sur le nombre de candidats. On peut donc compléter le tableau initial
Coefficient 369,15
multiplicateur 1,15 = 1,07 1,2 0,92
345
Evolution en
+15% +7% +20% −8%
%
Exercice 3 Le prix TTC de l’article de 280 € HT sachant que la TVA est de 19,6% est de
19, 6
280 × (1+ ) = 334 , 88 €.
100
Soit p le prix HT en euro de l’article.
203, 32
p × 1,196 = 203, 32 soit p = = 170 €.
1,196
Le montant de la TVA est donc de 203,32–170 = 33,32€.
On sait que la TVA s’applique sur le prix HT.
Soit p le prix HT de l’article.
41,16
p × 0,196 = 41,16. On en déduit p = = 210 €.
0,196
Le prix total de l’article est donc de : 210 + 41,16 = 251,16€.
Exercice 6 Il est possible que la population d’une ville augmente de 205% en 30 ans.
Cela signifie qu’en trente ans, son nombre d’habitants est multiplié par
205
1+ = 1+ 2, 05 = 3, 05.
100
Il n’est pas possible que la population d’une ville diminue de 120% en 50 ans.
120
En effet, celle-ci serait alors multipliée par 1− = −0, 2.
100
Elle deviendrait alors négative.
De façon plus générale, une quantité ne peut pas diminuer de plus de 100%.
Exercice 8 Soit q la quantité de pommes de terre à acheter et soit p le prix au kilo en début
de marché chez les deux marchants.
Le prix au kilo chez le premier vendeur après les 20% de produit en plus sera de :
p
.
1, 2
20
Chez le voisin, le prix au kilo sera de p (1− ) = 0, 8p.
100
1
Or ≈ 0, 833 et le premier vendeur sera donc plus cher que son voisin.
1, 2
Il vaut donc mieux acheter chez le voisin.
Exercice 9 Pour traiter cet exercice, il est recommandé de recopier les données sur une
feuille de tableur.
Pour obtenir la proportion d’étudiants dans la totalité des scolarisés pour chaque
rentrée, il suffit d’écrire en cellule B7, la formule =B4/B5 et de recopier cette
formule vers la droite.
La part des étudiants dans la totalité des scolarisés n’a cessé d’augmenter depuis
1980.
Pour insérer un graphique montrant selon les années à la fois le prix HTT et TTC,
il suffit de sélectionner les trois colonnes et d’insérer un diagramme type XY
dispersion.
Pour obtenir l’indice de vente HTT par rapport à l’année 2006, il suffit d’écrire
en cellule C3 la formule =B3/B$9 et de la recopier vers le bas.
Pour obtenir le pourcentage d’évolution du prix de vente HTT par rapport à
l’année 2006, il suffit d’écrire en cellule D3 la formule =C3-C$9 ( si on utilise
le symbole %, il faudra diviser par 100) et de la recopier vers le bas.
Enfin, le pourcentage de taxe s’obtient en écrivant en cellule F3 la formule =
(E3-B3)/B3 et la recopier vers le bas.
Les fluctuations du prix de vente HTT entre les années 2000 et 2009 par
rapport à l’année 2006 sont importantes puisque les pourcentage d’évolution
par rapport à 2006 varient entre –45,74% en 2002 et 30,52% en 2008. On
peut remarquer que les taxes sont les plus fortes en 2002 (194,14%) et les
moins fortes en 2008 (100,59%) si bien que pour le prix de vente TTC, les
différences s’estompent quelque peu. Remarquons enfin que les taxes sur le
gazole sont très élevées puisqu’elles multiplient le prix HT de ce gazole au
minimum environ par 2 et au maximum environ par 3.
L’an dernier il n’y a pas eu de vols. Alors si cette année il y en a eu trois, ça lui
fait tout de suite 300% d’augmentation.
300% d’augmentation de 0 fait toujours 0. Cette dernière phrase est donc une
erreur du journaliste.
À propos du prix de revient des CD.
donc 0, 6375
dimunition x= 0, 6375 = 0, 75 × x dimunition
0,75 diminution 0, 75 –0,3625
de 25% de 36,25%
de 15% x = 0, 85 permet de trouver x
donc 1
x= dimunition 1 = x × 0, 64
augmentation 0, 64 0,64 0 résultat constant
de 36% permet de trouver x
de 56,25% x = 1, 5625
donc 1
augmentation x= 1 = 1, 2 × x
1,2 dimunition 1, 2 0 résultat constant
de 20%
de 16,67% ≈ 0, 8333 permet de trouver x
Le loyer aura plus que doublé lorsque (1, 08 )n sera strictement plus grand
que 2.
Or (1, 08 )9 ≈ 1, 999 et (1, 08 )10 ≈ 2,159 .
Donc, au bout de 10 ans le loyer aura plus que doublé.
Entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2011, le prix de l’objet a donc augmenté
de 15,33%.
Il vaudra donc : 98 × 1,1533 = 113 € arrondi à l’euro près le 1er janvier 2011.
Exercice 17
1/07/2007 au 1/07/2008 au 1/07/2009 au
30/06/2008 30/06/2009 30/06/2010
120 151 139
t
On a donc 1− = 0, 8333 soit t = 16,67%.
100
Il faut donc appliquer une baisse de 16,67% pour le ramener à son prix normal.
100
a) Pour une augmentation de 100%, on a CM = 1+ = 2.
1 100
1 1
Donc CM2 = = = 0, 5.
CM1 2
t
1− = 0, 5 soit t = 50%.
100
Il faut donc appliquer une baisse de 50% pour le ramener à son prix normal.
200
b) Pour une augmentation de 200%, on a CM1 = 1+ = 3.
100
1 1
Donc CM2 = = ≈ 0, 3333.
CM1 3
t
1− = 0, 3333 soit t = 66,66%.
100
Il faut donc appliquer une baisse de 66,66% pour le ramener à son prix
normal.
30
c) Pour une diminution de 30%, on a CM2 = 1− = 0, 7.
100
1 1
Donc CM2 = = ≈ 1, 4286 .
CM1 0, 7
Produit A B C D
Produit A B C D
Prix hors taxe
55 90 120 250
(€)
Après avoir recopié les données comme suit, il suffit d’écrire en cellule C2,
=B2/B$1.
année, celle-ci passe de 22,4 à 21,4 milliards d’euros. Toujours avec les
21, 4
notations précédentes, on a 22, 4(1+ x ) = 21, 4 soit 1+ x = soit
21, 4 22, 4
x= − 1 ≈ −0, 04464 soit une baisse de 4,464% la première année.
22, 4
La seconde année, la dépense « Sécurité, justice » passera de 21,4 à 20,4
milliard d’euros.
20, 4 20, 4
Onauradonc 21, 4(1+ x ) = 20, 4 soit 1+ x = soit x = − 1 ≈ −0, 046728.
21, 4 21, 4
La seconde année, cela correspondra donc à une baisse de 4,673 %.
Exercice III Le capital acquis par Jean au bout d’un an est donc de 3000 × 1, 045 = 3 135 €.
Le montant des intérêts est donc de 3 135 − 3 000 = 135 €.
4,5
Les intérêts peuvent aussi être obtenus par l’opération : 3000 × = 135 €.
100
2, 5
Le capital acquis a été obtenu en multipliant C par 1+ = 1, 025.
100
On obtient donc le capital C en divvisant le capital acquis par 1,025. D’où
7 687, 5
C= = 7 500 €.
1, 025
Le montant des intérêts est donc de 7 687, 5 − 7 500 = 187, 5 €.
a
Le capital de 1 500 € placé à t = a % rapporte 1500 × = 15a d’intérêt
100
annuel.
105
On a donc 15a = 105 d’où a = = 7.
15
Le taux d’intérêt t est donc : t = 7%.
Exercice IV Le taux d’inflation en France étant estimé à 1,65% pour l’année 2010, un
article qui valait 1 000 € au début de l’année 2010 vaudra en fin d’année :
1, 65
1000 × (1+ ) = 1000 × 1, 0165 = 1016, 5 €.
100
Exercice V On peut lire dans « images économiques du monde 2011 » le paragraphe suivant
concernant la suppression d’emploi de fonctionnaires depuis 2007.
Les mesures les plus spectaculaires concernent la réduction des effectifs de la
fonction publique d’État :
–23 000 en 2008, –30 600 en 2009, –33 700 prévus en 2010, sur un total de 2,5
millions au début de cette même année.
Soit t % le pourcentage prévu de réduction de fonctionnaires pour l’année
2010.
t 33 700
× 2 500 000 = 33 700 , soit t = = 1, 348.
100 25000
Le nombre de fonctionnaires devrait donc baisser de 1,348% pour l’année
2010.
En fin d’année 2009, le nombre de fonctionnaires était de 2 500 000.
Exercice VII Lors d’une année exceptionnelle, la production de fruits et de légumes d’un
agriculteur a augmenté de x%.
40 × 30
a) Si x = 40 et y = 30, t = 40 − 30 − = −2%.
100
20 × 30
b) Si x = 30 et y = 20, t = 30 − 20 − = 4%.
100
c) Supposons x = 40.
t 40 y
= 40 − y − .
100 100
40 y
On veut que t ≥ 0 , soit 40 − y − ≥ 0 , soit 40 − 1, 4 y ≥ 0 ou encore
100
40
1, 4 y ≤ 40, soit y ≤ ≈ 28, 57.
1, 4
Il faut donc que la baisse des prix soit inférieure à 28,57% pour que la
recette de l’agriculteur soit au moins égale à celle d’une année normale.
25 y
Exercice VIII On a 250 × (1+ )(1− ) = 250, ce qui équivaut à 1, 25(1− 0, 01y ) = 1soit :
100 100
1 1 0, 2
1− 0, 01y = ou encore 0, 01y = 1− = 0, 2 soit y = = 20.
1, 25 1, 25 0, 01
L’augmentation de 25% est donc compensée par une diminution de 20%.
x y
a) De la même manière, P × (1+ )(1− ) = P , ce qui équivaut à :
100 100
x y
(1+ )(1− ) = 1. Par suite, (100 + x )(100 − y ) = 10 000 soit,
100 100
10 000
100 − y = ou encore
100 + x
10 000 100(100 + x ) − 10 000 100 x
y = 100 − = = .
100 + x 100 + x 100 + x
100 x
On trouve bien : y = .
100 + x
30
20
10
x
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Avec un taux de 67% de bénéfice sur le prix de revient suivi d’une baisse de
40%, le graphique nous indique que l’on retrouve le prix de revient de l’article
puisque le point M ayant environ pour coordonnées (67 ; 40) est un point de
100 x
la courbe d’équation y = .
x + 100
Q
5 8 7 0,9 3,3 2
L 12 15 24 4 5,6 3
d2 169 289 625 16,81 42,25 13
5 8 7 0,9 3,3 2
L 12 15 24 4 5,6 3
d2 169 289 625 16,81 42,25 13
Pour savoir si les valeurs écrites dans la dernière ligne du tableau précédent
sont exactes, ajoutons une ligne dans laquelle seront calculés les carrés des
valeurs de la ligne d précédente.
5 8 7 0,9 3,3 2
L 12 15 24 4 5,6 3
d2 169 289 625 16,81 42,25 13
On observe dans les cinq premières colonnes que les résultats de la dernière
ligne sont les mêmes que ceux à la troisième ligne. Par contre, la valeur donnée
par la calculatrice pour d lorsque d 2 = 13 n’est pas exacte.
Le nombre A peut être négatif, positif ou égal à zéro. Examinons ces cas dans
le tableau de signes suivant :
2 + +
Signe de A
2 – +
Signe de A × A
La lecture de la dernière ligne du tableau indique que la réponse de
M. Puissance-trois.
a) Sera un nombre positif lorsque le nombre A sera lui-même un nombre
positif.
b) Sera un nombre négatif lorsque le nombre A sera lui-même un nombre
négatif.
c) Sera égal à zéro lorsque le nombre A sera lui-même égal à zéro.
a) 0, 9 = 0, 3
C’est faux. En effet, on calcule 0, 3 × 0, 3 = 0, 09.
b) 22, 09 = 4 , 7
C’est vrai. En effet, on calcule 4 , 7 × 4 , 7 = 22, 09.
c) Un cube est toujours positif.
C’est faux.
Voici un contre-exemple ( −2)3 = ( −2) × ( −2)2 = −2 × 4 = −8
d) L’image de tout nombre réel a par la fonction « carré » puis par la fonction
« racine carrée » redonne a.
C’est faux comme le montre le contre-exemple a = −5 pour lequel ( −5)2 = 25
puis 25 = 5 donc ( −5)2 ≠ −5.
( x)
2
g) Pour tout x ∈ 0; +∞ , on a = x2.
C’est vrai. Soit x ∈ 0; +∞ . On calcule x 2 = x = ( x )2.
h) Une fonction constante est une fonction qui n’est ni croissante ni décroissante.
C’est faux. En fait, une fonction constante est à la fois croissante et
décroissante. En effet, soit f est une fonction constante. Si x 1 et x 2 sont deux
nombres réels tels que x 1 ≤ x 2 alors f ( x 1) = f ( x 2 ) donc f ( x 1) ≤ f ( x 2 ). Ainsi f
est croissante. De même, si x 1 et x 2 sont deux nombres réels tels que x 1 ≤ x 2 ,
comme f ( x 1) = f ( x 2 ) , f ( x 1) ≥ f ( x 2 ). Donc f est décroissante.
i) Une fonction qui n’est ni croissante ni décroissante est une fonction constante.
C’est faux.
En effet, une fonction peut être tantôt croissante, tantôt décroissante sans
être constante ; comme l’est par exemple la fonction x x 2 sur l’intervalle
[ −1 ; 1]. (elle décroît sur [ −1 ; 0] puis croît sur [0 ; 1]).
1 4
Exercice 4 Le volume de lait contenu dans le grand bol est V = π 153 .
2 3
1 4
Le volume de lait que peut contenir un petit bol est V = π 103 .
2 3 4
π 153
Un nombre de bols suffisant est un nombre entier supérieur ou égal à 3 .
4 3
4 π 10
π 153 3 3 3
15 3 27 3
On calcule 3 = = = = 3+ .
4 10 2 8 8
π 103
3
Le plus petit nombre de bols suffisant est donc égal à 4.
y=2
2
0
–17 –15 –13 –11 –9 –7 –5 –3 –1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51
y = –1
–1
y=3
3
0
–1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 14
On lit = 9 ; + ∞ .
De manière analogue,
« Les solutions de l’équation x ≤ 4 sont les abscisses des points de la courbe
–2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
(x ; x 3
+ 2x 2 − 5x − 6 . )
Les solutions de l’inéquation x 3 + 2x 2 − 5x − 6 ≥ 0 sont les abscisses x des
points M de la courbe de f dont l’ordonnée x 3 + 2x 2 − 5x − 6 est positive ou
égale à zéro.
Autrement dit, ce sont les abscisses des points M de la courbe situés dans
le demi-plan supérieur (ce demi-plan contient sa frontière qui est l’axe des
abscisses). Ces points sont en couleur sur la courbe. Leurs abscisses sont les
nombres de l’intervalle [ −3 ; − 1] et ceux de l’intervalle 2 ; + ∞ .
10
6
5
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7
–1
–2
–3
–4
–5
–6
–7
–8
–9
a) En développant :
x −∞ −3 −1 2 +∞
Signe de x + 1 – – 0 + +
Signe de x − 2 – – – 0 +
0
Signe de x + 3 – + + +
Ainsi = [ −3 ; − 1] ∪ [2 ; + ∞[.
1er cas
Considérons la fonction f définie sur 0 ; +∞ par f ( x ) = 1+ 5x .
1. À la calculatrice, on calcule les images par f des valeurs de la 1re ligne du
tableau suivant. Ces valeurs sont donnée à 10−4 .
x 4 4,5 4,8 4,9 5 5,01 5,1 5,5 5,6 5,7
f (x ) 5,4721 5,7434 5,8990 5,9497 6,0000 6,0050 6,0498 6,2440 6,2915 6,3385
3. On utilise Geogebra.
2,2
2,1
2
1,9
1,8
1,7
1,6 M
1,5
1,4
1,3
1,2 Cf
1,1
1
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
–0,2–0,1 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 2,2 2,4 2,6 2,8
–0,2
–0,3
le logiciel crée un calcul non défini, ce qui tient bien compte du fait que la
fonction f n’est pas définie en x = 1.
x x −1 3
Cependant, nous venons d’observer que admet une limite (égale à )
lorsque x se rapproche de 1. x −1 2
Nous justifierons à l’issue de la séquence 6 que la fonction f peut être prolongée
3
(par continuité) en x = 1en adoptant la convention f (1) = .
2
m4
m3
m2
4 m1,5
m1,1
m0,9
m0,5
m0
m–1
3
m–2
m–3 2
m4
m3
M m2
4 m1,5
m1,1
m0,9
m0,5
m0
m–1
3
m–2
m–3 2
c) Le calcul des coefficients directeurs des droites (Mm−3 ) ,…, (Mm4 ) peut s’obtenir
directement à l’aide du logiciel Geogebra, en écrivant les équations réduites
des droites en question dans la fenêtre algèbre (clic droit sur l’équation de la
droite, puis choix « Équation y = ax + b » du menu contextuel).
Ainsi on obtient :
Coefficient
0,5 0,33 0,29 0,27 0,26 0,25 0,25 0,24 0,24 0,22 0,22
directeur
a) Pour tracer une droite ∆ passant par le point M, on construit une droite
passant par deux points, le point M et un autre point libre (nommé N)
dans le plan. En déplaçant le point N, on peut ajuster la droite pour qu’elle
tangente la courbe Ꮿ f au point M.
m4
m3
M m2
4 m1,5
m1,1
m0,9
m0,5
m0
m–1
N
3
m–2
m–3 2
1 1
Donc, f '( ) = − .
7 2
3
On lit f ( 0 ) = 3, 2 ; f (1, 5) = 0 et f ′( 0 ) = 0 ; f ′
2 = −0, 7.
Les tangentes aux points d’abscisses −1et 1, 5 sont parallèles puisqu’elles ont le
même coefficient directeur (égal à −0, 7 ).
1
Donc f '(1) = .
4
x 0 1 2 3 4 … 28 29 30
C (x ) 0 19299 37232 53853 69216 … 200928 202391 204000
Ecart relatif C ′( x ) − C m ( x )
0,036 0,037 0,037 0,037 0,035 … – 3,253 – 3,187 – 3,045
Cm ( x )
On constate que pour une faible production (x 5) on peut remplacer Cm(x) par
C’(x) sans faire une trop grande erreur.
( A) ( ) =A
2 2
0 ,5 × 2
Avec cette définition, le calcul = A s’écrit A 0,5 = A ; ce
qu’on peut voir comme une généralisation à l’exposant « 0,5 », d’une règle
de calcul (bien connue) sur les exposants entiers.
( y − x )( x 2 + xy + y 2 ) = yx 2 + xy 2 + y 3 − x 3 − x 2y − xy 2 = y 3 − x 3 .
On conclut ( y − x )( x 2 + xy + y 2 ) = y 3 − x 3 .
3 A
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
–1
–2
–3
La courbe précédente est celle d’une fonction f définie et dérivable sur l’intervalle
−0, 5 ; 12, 5 . La droite rouge est tangente à la courbe aux points d’abscisses 2
et 10, coupe l’axe des ordonnées au point de coordonnées (0; 2) et passe par le
point A(6; 3).
x –0,5 2 6 10 12,5
f (x )
f (x )
–1 –1,22 –1,34 –1,38 –1,41 1,42 1,45 1,48 1,58 1,67 1,73
x −1
b) 10
f
–2 –1 0 1 2 3 4 5 6
–1
O
a) Posons h = x − 1.
Exercice V Le but de cet exercice est de chercher à faire le lien entre les variations de la
fonction et le signe du nombre dérivé.
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
Les tangentes de coefficient directeur négatif sont celles aux points d’abscisses
−1et 0.
Les tangentes de coefficient directeur positif sont celles aux points d’abscisses
−3 ; − 2 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4.
a) On choisit un point de la courbe d’abscisse comprise entre 1 et 3 (on ne dit
pas lequel). En ce point, le coefficient directeur de la tangente est positif.
b) Sur l’intervalle [1 ; 3] , la fonction f est croissante.
Compléter la phrase : Sur les deux intervalles [ −4 ; − 2] et [0, 7 ; 4 ] la courbe
Ꮿ f « monte » autrement dit la fonction f est croissante et les tangentes ont
toutes un coefficient directeur positif.
a) On calcule x ( 7) − x ( 2) = 72 − 7 + 1− 3 = 40.
Donc, entre les instants t = 2 et t = 7 le mobile a parcouru 40 mètres.
b) Entre les instants t = 2 et t = 7 il s’est écoulé 5 secondes.
La vitesse moyenne du mobile entre les instants t = 2 et t = 7 est définie par
distance parcourue
Vitesse moyenne =
temps écouléé
c) La vitesse moyenne du mobile entre les instants t = 2 et t = 7 est égale à
40
V2→ 7 = = 8 m.s-1 soit 28, 8 km.h-1.
5
Pour chaque instant t on écrit h = t − 2.
a) h représente le temps écoulé depuis l’instant t = 2.
x (2 + h ) − x (2)
On calcule f (h ) = .
h
b) La valeur de f (h ) pour h = 5 est f (5). C’est justement la valeur de V2→ 7 donc
f (5) = 8.
Pour calculer lim f (h ) , nous allons utiliser le logiciel XCAS.
h →0
On a obtenu que lim f (h ) = 3 . Ceci signifie que la limite, lorsque h tend vers
h →0
zéro, de la vitesse moyenne entre deux instants t = 2 et t = 2 + h (autrement
dit entre l’instant t = 2 et un instant très proche) est égale à 3 m.s-1 .
Exercice VII Quatre bûches de bois cubiques ont respectivement pour côté (en cm) :
x ; x + 1; x + 2 et x + 3.
Le volume occupé par la plus grande de ces bûches est égal au volume d’un
cube de côté x + 3 , soit ( x + 3)3 .
16
14
12
10
8
6
4
2
–7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
–2
–4
–6
–8
–10
–12
–14
–16
–18
–20
Nombre de voyages
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
en autobus : xi
Effectif 3 3 5 7 6 9 5 4 5 3
Effectif cumulé
3 6 11 18 24 33 38 42 47 50
croissant : ni
Fréquence cumulée
6% 12% 22% 36% 48% 66% 76% 84% 94% 100%
croissante en %
Temps en minutes xi [0 ; 20[ [20 ; 40[ [40 ; 60[ [60 ; 100[ [100 ; 140[ [140 ; 200]
Effectif ni 29 43 38 27 13 10
La classe médiane pour l’entreprise B est [40 ; 60[ car c’est la première classe
pour laquelle la fréquence cumulée croissante est supérieure à 0,5 (soit 50%).
On a construit sur le même graphique les courbes des fréquences cumulées
croissantes concernant les montants des achats dans les magasins A et B.
fréquences cumulées
1
entreprise A
entreprise B
0,75
0,5
0,25
0 temps en minutes
25 33 44 52 75
Nombre 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
d’appels xi
Effectifs 14 84 239 424 629 779 894 959 989 994 995 1000
cumulés
croissants
Fréquences 0,014 0,084 0,239 0,424 0,629 0,779 0,894 0,959 0,959 0,994 0,995 1
cumulées
croissantes
Il y a 1000 nuits, 1000 est un nombre pair, donc pour déterminer la médiane on
doit faire la demi-somme du nombre d’appels de la 500ième nuit et de la 501ième.
On observe que, pour ces deux nuits, il y a eu le même nombre d’appels, c’est
donc ce nombre qui est la médiane : médiane = 4.
Les fréquences cumulées croissantes montrent que la plus petite valeur de la
série pour laquelle au moins 25% des données lui sont inférieures est 3 car il y
a 23,9% des données qui sont inférieurs à 2, mais il y a 42,4% des données qui
sont inférieurs à la valeur suivante qui est 3, donc Q1 = 3.
De même, la plus petite valeur de la série pour laquelle au moins 75% des
données lui sont inférieures est 5, donc Q3 = 5.
Ces résultats sont confirmés par le logiciel sinequanon.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Q1 Med Q3
Exercice 2 On complète les données par les effectifs cumulés croissants et les fréquences
cumulées croissantes pour les deux séries de 25 données chacune.
Hauteur 4,70 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,20
Nombre de sauts 1 1 1 3 12 4 1 1 1
Effectifs cumulés croissants 1 2 3 6 18 22 23 24 25
Fréquences cumulées
0,04 0,08 0,12 0,24 0,72 0,88 0,92 0,96 1
croissantes
Il y a 25 sauts, 25 est un nombre impair, donc la médiane est la valeur du 13ième
hauteur franchie, les effectifs cumulés croissants montrent qu’elle a été égale à
4,95 m, donc médiane = 4,95.
Les fréquences cumulées croissantes montrent que la plus petite donnée pour
laquelle au moins 25% des valeurs lui sont inférieures est aussi 4,95 m, donc
Q1 = 4,95. On remarque que Q1 est égal à la médiane, il y a donc au moins
25% des données qui correspondent à la valeur 4,95 ce qui montre une grande
régularité.
De même, la plus petite valeur de la série pour laquelle au moins 75% des
données lui sont inférieures est 5,00 m, donc Q3 = 5.
On remarque que, dans cette série statistique, la médiane et le premier quartile
sont confondus. D’après les définitions, il y a donc au moins 25% des données
qui correspondent à cette valeur ce qui montre une grande régularité (on peut
l’observer directement ici sur les valeurs de la série). On retrouvera une situation
analogue dans l’exercice suivant (voir la remarque).
2e sauteur
Hauteur 4,60 4,70 4,75 4,80 4,85 4,90 4,95 5,00 5,05 5,10 5,15 5,20
Nombre de sauts 3 2 2 3 2 2 1 3 2 1 1 3
Effectifs cumulés
3 5 7 10 12 14 15 18 20 21 22 25
croissants
Fréquences
cumulées 0,12 0,25 0,33 0,40 0,48 0,56 0,6 0,72 0,80 0,84 0,88 1
croissantes
Comme pour le premier sauteur, on a complété le tableau et on trouve :
Médiane = 4,90 Q1 = 4,70 et Q3 = 5,05.
Les deux diagrammes en boîte sont assez différents.
Exercice 4 Les déciles sont les bornes des classes dont les fréquences sont toutes égale
à 0,1 (ou 10%). Pour les femmes on obtient donc le tableau suivant où on
a indiqué aussi les fréquences cumulées croissantes qui sont utiles dans les
questions suivantes.
Fréquences cumulées
croissantes B
1
0,75 H
0,5
0,25
0,10
0
Q1 Q’1 Q3 Q’3 30 40 Revenus annuels
10 20 en milliers d’euros
0 10 20 50
8 9 10 11 12 x
Q1 Med Q3
Effectif : ni 3 3 5 7 6 9 5 4 5 3
Ecart à la
moyenne :
xi − x -4,56 -3,56 -2,56 -1,56 -0,56 0,44 1,44 2,44 3,44 4,44
Carré de l’écart
à la moyenne : 20,7936 12,6736 6,5536 2,4336 0,3136 0,1936 2,0736 5,9536 11,8336 19,7136
(x i − x )2
Le nombre total de voyages est 50, la moyenne est x = 5, 56.
La variance est la moyenne des carrés des écarts à la moyenne : V = 6,1264.
Et l’écart-type est égal à la racine carrée de la variance : s ≈ 2,47.
Activité 5
Temps en minute xi [0 ; 20[ [20 ; 40[ [40 ; 60[ [60 ; 100[ [100 ; 140[ [140 ; 200]
Centre des classes 10 30 50 80 120 170
Effectif ni 35 41 30 12 5 2
Carré de l’écart à
890,4256 96,8256 103,2256 1612.8256 6425.6256 16941.6256
la moyenne
L’entreprise A compte 125 employés. En utilisant les centres des classes, on trouve
la moyenne : x = 39 , 84.
Comme ci-dessus, en prenant les centres des classes, on obtient : V = 988,78
et s ≈ 31.
Remarque : Ces activités ont fait manipuler la variance et l’écart-type pour bien en comprendre
les définitions qui vont être données dans la partie Cours, mais, heureusement, les calculatrices ou
les tableurs et une propriété du cours nous éviteront ensuite les calculs qui sont assez fastidieux.
Exercice 8 Une salle de spectacle a vendu pour une soirée 150 places à 12 € et 100 places
150 × 12 + 100 × 10
à 10 €, le prix moyen d’une place est donc = 11, 2 €.
150 + 100
On cherche un exemple montrant un effet de structure. Pour cela on suppose
que, pour une autre soirée, les deux prix augmentent de 1 € : les places seront
donc vendues 13€ et 11 €. Soient deux nombres entiers a et b non nuls tels
que a places à 13 € ont été vendues ainsi que b places à 11 €. Le prix moyen
a × 13 + b × 11
d’une place pour le second spectacle est alors .
a+b
On cherche des valeurs de a et b telles que ce prix moyen soit inférieur à
11,2 €. Comme a est multiplié par 13 et b par 11, pour obtenir une moyenne
inférieure à 11,2 on doit choisir une grande valeur de b par rapport à a.
Avec a = 0, la moyenne est bien sûr égale à 11, mais l’énoncé demande a
non nul.
• On peut faire plusieurs essais en faisant varier a et b.
• On peut fixer a, par exemple a = 10 et faire des essais avec b pour obtenir
10 × 13 + b × 11
≤ 11, 2.
10 + b
• On peut utiliser la table de valeurs de la calculatrice avec la fonction
10 × 13 + b × 11
b→ .
10 + b
• On peut utiliser la formule qui donne le prix moyen avec les fréquences :
si on note x la fréquence des places vendues 11 €, la fréquence des
places vendues 13 € est alors 1–x et le prix moyen d’une place est
(1− x ) × 13 + x × 11, c’est-à-dire 13 − 2x. La fonction affine x → 13 − 2x
est définie sur [0 ; 1], elle est décroissante ; la valeur 11,2 est atteinte
lorsque 13 − 2x = 11, 2 soit x = 0 , 9. Ainsi, lorsque la proportion de places
vendues à 11 € est supérieure à 90%, le prix moyen est inférieur à 11,2.
Si on choisit a = 10, b = 91, le prix moyen d’une place est alors égal à
11,198 €, ce prix moyen est inférieur à celui du premier cas : c’est bien un
exemple qui montre un effet de structure.
Exercice I La liste des notes obtenues par une classe au premier trimestre a pour médiane
10,5, les quartiles sont 8 et 14, puis la moyenne est 10,77 et l’écart-type vaut
3,78.
Pour le second trimestre la médiane est 11, les quartiles sont 9 et 13, la
moyenne est 10,77 et l’écart-type vaut 2,82.
Les moyennes des deux trimestres sont identiques.
spécialistes
généralistes
1995
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 x
Exercice IV Pour trois classes on a déterminé les paramètres suivants (m désigne la médiane) :
1ESA : l’effectif est N = 30 et
x'min = 5, Q'1 = 9 , 5, m' = 12, Q' 3 = 13, x'max = 15, x ' = 12, 3 et s' = 2, 7.
Pour déterminer la médiane et les quartiles, la série statistique doit être ordonnée.
Or, nous n’avons pas les informations nécessaires pour ordonner les trois classes
quand elles sont réunies. On ne peut donc pas connaître la médiane et les
quartiles pour l’ensemble des élèves.
On peut savoir quelle est la meilleure note et quelle est la plus basse en prenant
la plus grande valeur des maximums et la plus petite valeur des minimums : la
meilleure note est donc X max = x max = 18 , la plus basse est X min = x min = 2.
On peut d’abord calculer la variance pour chacune des classes, puis l’expression
1
i =p i =p
V = ∑ ni x i − x permet de récupérer la somme ∑ ni x i2 pour chaque
2 2
N i =1 i =1
160
140
120
100
80
60
40
20
20
1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012
0,9
0,8
y=x
0,7
0,6
0,5
y = 0,8x2 + 0,2x
0,4
0,3
0,2
y = 0,2x2 + 0,8x
0,1
x
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
Pays F
Patrimoine en euros
0 50000 100000 150000
Exercice VIII De 1961 à 2005, chaque différence de salaire considérée a à peu près doublé,
donc les échelles de salaire sur cette période pour 80% de la population ont été
globalement conservées.
Cependant, la différence des salaires annuels entre la médiane et le premier
décile, c’est-à-dire, entre le salaire médian et le salaire le plus élevé des 10% les
plus pauvres, a très peu évolué entre 1974 et 2005. Par contre, depuis 1974, les
différences de salaire 9ième décile-premier décile et neuvième décile – médiane
ont progressé d’environ 4000€. On peut donc déduire de cette étude que les
inégalités sociales se sont accrues depuis 1974 puisque c’est surtout les salaires
des 10% les plus riches qui ont augmenté. Q
Activité 1 Réinscription
Une enquête réalisée sur les lecteurs d’une bibliothèque révèle que chaque
année :
– 98 % des lecteurs inscrits l’année précédente reprennent un abonnement,
– on compte 200 nouveaux abonnés.
Activité 2 Coloriage
On effectue un coloriage en plusieurs étapes d’un carré de côté de longueur 4 cm.
Après la première étape du coloriage, un carré est colorié donc A = 1.
1
Après la deuxième étape du coloriage, quatre carrés sont coloriés donc A = 4.
4
Après 3 coloriages, on obtient la figure suivante :
Donc A3 = 13
Compléter le tableau suivant :
Nombre n de coloriages 1 2 3 4
u0 = (0 + 3) × 20 = 3
u1 = (1+ 3) × 21 = 8
u5 = (5 + 3) × 25 = 256
u = 7
Exercice 2 On considère la suite (un ) définie pour tout entier naturel n par 0
La suite u est définie par récurrence.
un +1 = 2un − 8
N’importe quel terme de la suite u est égal au terme précédent multiplié par
2 et diminué de 8.
Ainsi u est égal à 2 fois u moins 8 : u = 2u − 8 = 2 × 7 − 8 = 6
1 0 1 0
De même u 2 = 2u1 − 8 = 2 × 6 − 8 = 4 , u 3 = 2u 2 − 8 = 2 × 4 − 8 = 0
Pour calculer u 6 , on doit d’abord calculer u 4 et u 5 .
u 4 = 2u 3 − 8 = 2 × 0 − 8 = −8
u5 = 2u 4 − 8 = 2 × ( −8 ) − 8 = −24
u6 = 2u5 − 8 = 2 × ( −24 ) − 8 = −56.
18
16
Exercice 3 On considère la suite (un ) définie pour tout
entier naturel n par un = (n + 2)(n − 1) . 14
La suite (u ) est définie explicitement donc
n 12
u0 = (0 + 2)(0 − 1) = −2, u1 = (1+ 2)(1− 1) = 0, 10
u2 = (2 + 2)(2 − 1) = 4 ,
8
u 3 = ( 3 + 2)( 3 − 1) = 10 6
et u 4 = ( 4 + 2)( 4 − 1) = 18. 4
x –h – 0,5 +h
Variation
de f
donc f est croissante sur [0 ; + ∞[ et ainsi la suite u est une suite croissante.
u = 6
Exercice 4 On considère la suite (un ) définie pour tout entier naturel n par 0
un +1 = un − 5
La suite u est définie par récurrence donc u = u − 5 = 6 − 5 = 1,
1 0
u2 = u1 − 5 = 1− 5 = −4 , u 3 = u 2 − 5 = −4 − 5 = −9 et
u 4 = u 3 − 5 = −9 − 5 = −14.
6
2
0
0 1 2 3 4
–2
–4
–6
–8
–10
–12
–14
un +1 = (n + 1)2 + 3(n + 1) − 1
= n 2 + 2n + 1+ 3n + 3 − 1 .
= n 2 + 5n + 3
= n 2 − 2n + 1+ 3n − 3 − 1 = 4n 2 + 6n − 1
= n2 + n − 3
( ) ( )
v n +1 = 2(n + 1) (n + 1) + 5 ; v n −1 = 2(n − 1) (n − 1) + 5 et v 2n = 2( 2n ) 2n + 5( )
= 2(n + 1)(n + 6 ) = 2(n − 1)(n + 4 ) = 2( 4n 2 + 10n )
= 2(n 2 + 6n + n + 6 ) = 2(n 2 + 4n − n − 4 ) = 8n 2 + 20n
= 2n 2 + 14n + 12 = 2n 2 + 6n − 8
(2n )2 4n 2
w 2n = =
2n + 1 2n + 1
Exercice 6 (
Pour tout entier naturel n, on a : an +1 = (n + 1) (n + 1) + 3 )
= (n + 1)(n + 4 )
= n 2 + 5n + 4
Exercice 7 Calculons v n +v − v n :
(n + 1) + 1 n + 1 n + 2 n + 1
v n +v − v n = − = −
(n + 1) + 2 n + 2 n + 3 n + 2
(n + 2)2 − (n + 1)(n + 3) n 2 + 4n + 4 − (n 2 + 4n + 3)
= =
(n + 3)(n + 2) (n + 3)(n + 2)
n 2 + 4n + 4 − n 2 − 4n − 3
=
(n + 3)(n + 2)
1
= >0
(n + 3)(n + 2)
2 (0,2)
0
0 1 2 3 4 5 6
Exercice 9 La suite u désigne l’argent disponible sur le compte de Pierre ; u est l’argent
n
disponible au bout de n années. u 0 = 500 .
Un taux annuel de 3 % est associé au coefficient multiplicateur 1,03 donc
un +1 = un × 1, 03 .
On a a
n +1 = an × 1, 03
c 10000
Exercice 15 Calculer c = 0 = = 5000.
1 2 2
Comme d’une période à l’autre, la moitié des éléments se désintègre,
c
c n +1 = n .
2
Chaque période correspondant à 30,15 ans, il faut 11× 30,15 = 331, 65 soit
environ 332 ans pour que la masse d’éléments radioactifs soit inférieure à 5 g.
v = 8
Exercice II Soit la suite v définie pour tout entier naturel n par 0 .
un +1 = 1, 5v n − 1
Représenter sur l’axe des abscisses les points M0 , M1 , M2 , M 3 et M 4
d’abscisse respective v 0 , v 1 , v 2 , v 3 et v 4 .
1re étape
Soit f la fonction définie par f ( x ) = 1, 5x − 1 associée à la suite (v n ). Pour tout
entier naturel n, on a v n +1 = f (v n ).
Représenter dans un même repère la droite d’ représentant la fonction f et la
droite d d’équation y = x
2e étape
Placer le point M0 (v 0 ; 0 ) et le point A0 de la droite d’ d’abscisse v 0 . A0 a pour
ordonnée v 1 car f (v 0 ) = v 1. Ainsi, A0 a pour coordonnées A0 (v 0 ; v 1).
4eétape
Tracer la parallèle à l’axe des ordonnées passant par B0 . On obtient ainsi le point
de l’axe des abscisses d’abscisse v 1 : c’est le point M1(v 1 ; 0 ).
5e étape
On procède de la même façon pour obtenir le point M2 puis M 3 puis M 4 .
xn 11 9 11 9 11 11 11 11 11 9
1 0 0 1 1
2 1 0 0 1
3 1 1 0 2
4 1 1 1 3
5 2 2 1 5
6 3 3 2 8
7 5 5 3 13
On a un = an + bn + c n et, pour n ≥ 3, an +1 = bn +1 = an + c n et c n +1 = bn
donc
un +1 = an +1 + bn +1 + c n +1
= (an + c n ) + (an + c n ) + (bn )
= (an + bn + c n ) + an + c n
= un + (a n −1+c n −1) + (bn −1)
= un + a n −1+bn −1 + c n −1
= un + u n − 1
On a donc un +1 = un + un −1.
En utilisant une feuille de calculs,
on trouve que le nombre de couples
de lapins après 24 mois est de
46 368.
Remarque : Dans ce modèle, les lapins ne meurent jamais !
On obtient :
Somme versée aux clients Somme due aux clients Somme disponible
Année n
qui se retirent dans le système dans le pyramide
1 0 100 000 100 000
2 0 220 000 205 000
3 0 364 000 315 250
f ′(a ) −2 0 2 4 6 8 10
On calcule
f ( x + h ) − f ( x ) ( x + h )2 − x 2 x 2 + 2xh + h 2 − x 2
= =
h h h
2xh + h 2 (2x + h )h
= = = 2x + h.
h h
Ainsi, en faisant tendre h vers zéro (on fait h = 0 dans le membre de droite des
f (x + h ) −f (x )
égalités précédentes), on vérifie que lim = 2x . Par définition,
h →0 h
ceci signifie que f ′( x ) = 2x .
Ainsi, en faisant tendre h vers zéro (on fait h = 0 dans le résultat précédent),
f (x + h ) −f (x )
on vérifie que lim = 3x 2 .
h →0 h
Par définition, ceci signifie que f ′( x ) = 3x 2.
u ( 3 + h ) − u ( 3)
Par définition du nombre dérivé de u en 3, u '( 3) = lim .
h →0 h
u ( 3 + h ) − u ( 3) 7( 3 + h ) + 1− (7( 3) + 1) 7h
On calcule = = = 7, donc u ′( 3) = 7.
h h h
De même, v '( 3) = 6 (voir le corrigé de l’exercice 1 du chapitre 2).
u ( 3 + h ) − u ( 3)
Par définition, u '( 3) = lim
h →0 h
u ( 3 + h ) − u ( 3) 4( 3 + h ) − 4 × 3 4h
On calcule = = = 4 , donc u ′( 3) = 4.
h h h
De même, v '( 3) = 0, 25.
−7x + 1
f (x ) =
11
7 1
On peut écrire f ( x ) = −x + et le tableau des dérivées des fonctions usuelles
11 11
7
(fonctions affines) nous indique que f ′( x ) = − .
11
7
f ( x ) = −0,1x 10 − x 5 + 3
5
On peut décomposer la fonction f comme la somme u + v + w de trois fonctions
7
u, v et w définies par u ( x ) = −0,1x 10 , v ( x ) = − x 5 et w ( x ) = 3.
5
Le tableau des dérivées des fonctions usuelles nous indique que
7
u ′( x ) = −0,1× 10 x 9 , v ′( x ) = − × 5 × x 4 et w ( x ) = 0.
5
La propriété sur la dérivée d’une somme nous indique que
f ′( x ) = u ′( x ) + v ′( x ) + w ′( x ).
7
Donc f ′( x ) = −0,1× 10 x 9 − × 5 × x 4 + 0 = − x 9 − 7x 4 .
5
f ( x ) = − 2x 2 − 7x + 1
3
f ( x ) = 9x 4 − .
2
3
On peut écrire f ( x ) = u ( x ) + v ( x ) où u ( x ) = 9 x 4 et v ( x ) = − .
2
Comme u ′( x ) = 9 × 4 x et v ′( x ) = 0, on conclut que f ′( x ) = 36 x 3 .
3
5x
f (x ) = −x 5 +
7 5x
Cette fois, en écrivant f ( x ) = u ( x ) + v ( x ) où u ( x ) = − x 5 et v ( x ) = , on calcule
7
5 5
u ′( x ) = −5x 4 et v ′( x ) = puis on conclut que f ′( x ) = −5x 4 − .
7 7
−6 x x + 4 x + 2 x
On a obtenu f ′( x ) = .
x
5x + 1
Exercice 5 f (x ) =
3x − 1
u
En écrivant f=
où u ( x ) = 5x + 1 et v ( x ) = 3x − 1, on peut
v
utiliser la propriété du cours sur la dérivée d’un quotient et calculer
5 × ( 3x − 1) − (5x + 1) × 3 2
f ′( x ) = = .
( 3x − 1)2 ( 3x − 1)2
x 3
f (x ) = −
3 x
x 3
Ecrivons f = u + v où u ( x ) = et v ( x ) = − .
3 x
1 3 1 3 2x 2 − 9
Comme u ′( x ) = et v ′( x ) = − , on calcule f ′( x ) = − = .
3 2x 2 3 2x 2 6x 2
x3 −1
f (x ) =
x2 +1
u
En écrivant f = où u ( x ) = x 3 − 1 et v ( x ) = x 2 + 1, on peut
v
utiliser la propriété du cours sur la dérivée d’un quotient et calculer
3x 2 × ( x 2 + 1) − ( x 3 − 1) × 2x x 4 + 3x 2 + 2x
f ′( x ) = = .
( x 2 + 1)2 ( x 2 + 1)2
3x + 6
Exercice 6 f (x ) =
x +1
u
Ecrivons d’abord f = où u ( x ) = 3x + 6 et v ( x ) = x + 1.
v
3 × ( x + 1) − ( 3x + 6 ) × 1 −3
Puis dérivons le quotient : f ′( x ) = = .
2
( x + 1) ( x + 1)2
10
0
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5
–2
On a donc f ′( x 1) = 0 , f ′( x 2 ) = 0 , f ′( x 3 ) = 0.
Compléter :
« Sur l’intervalle [ −4 ; − 2] la fonction f est croissante ».
« Sur l’intervalle [ −2 ; 1] la fonction f est décroissante ».
« Sur l’intervalle [1 ; 4 ] la fonction f est croissante ».
« Sur l’intervalle [ 4 ; 5] la fonction f est décroissante ».
1
8
7
6
5
4
3
2
1
0
–11 –10 –9 –8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
–2
–3
–4
–5
–6
x −4 −2 1 3
Signe de f ′ + 0 — 0 +
x −4 −2 1 3
Signe de f ′ + 0 — 0 +
21 46
f
–31 –6
b) Sur −4 ; 3 ,
f atteint son maximum 46 pour la seule valeur x = 3.
f atteint son minimum −31 pour la seule valeur x = −4.
L’équation f ( x ) = 0 possède deux solutions dans l’intervalle −3 ; 2 puisque
f ( −3) > 0.
4
Exercice 2 Soit f la fonction définie sur −4 ; 0 ∪ 0 ; 4 par f ( x ) = 2x + 1− .
x
−1 2x 2 + 4
On calcule f ′( x ) = 2 − 4 × ( )= .
2 2
x x
x −4 0 4
Signe de f ′ + +
8
f
−6
3x − 1
Exercice 3 Soit f la fonction définie sur −∞ ; − 2 ∪ −2 ; + ∞ par f ( x ) = .
x +2
La propriété du cours sur la dérivée d’un quotient indique que
3 × ( x + 2) − ( 3x − 1) × 1 7
f ′( x ) = = .
( x + 2)2 ( x + 2)2
7
Le dénominateur de est un carré (donc positif ou nul) qui ne s’annule
( x + 2)2
que lorsque x = 2 (ce qui est écarté) donc pour tout x ∈ −∞ ; − 2 ∪ −2 ; + ∞
f ′( x ) > 0, puisque c’est le quotient de deux nombres strictement positifs.
x −∞ –2 +∞
Signe de f ′ + +
3,5
2,5
Cg
2
1,5
Cf
1
0,5
0
–1 –0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
Pour montrer qu’au point A, les deux courbes sont tangentes il suffit de montrer
que les coefficients directeurs de leur tangente sont égaux puisqu’alors, ayant
le point A en commun, ceci impliquera que les (droites) tangentes sont les
mêmes. Calculons ces coefficients directeurs, c’est-à-dire f ′(1) et g ′(1).
1 1 3 3
On calcule f ′( x ) = d’où f ′(1) = . En écrivant g ( x ) = x 2 − x + , on
2 x 2 2 2
3 3 1 1
calcule g ′( x ) = 2x −d’où g ′(1) = 2 − = . Comme f ′(1) = = g ′(1) , les
2 2 2 2
deux courbes sont tangentes au point A.
L’explication de Lenita
« Si la fonction f est croissante au voisinage de chaque point de la courbe Ꮿ f
alors la courbe « monte » donc la tangente « ne peut aussi que monter » donc
f ′( x ) ≥ 0 ».
est une justification géométrique du deuxième cas du théorème 1 du cours. On
l’a énoncé ainsi :
On considère une fonction f dérivable sur un intervalle I.
Si f est croissante sur I alors pour tout réel x ∈I , f ′( x ) ≥ 0 .
2
f(1) = 1,5
0 f(–1) = 0
–2,5 –2 –1,5 –1 –0,5 0 0,5 1 4 8
–1
–2
–3
Dans l’énoncé de cet exercice, il est dit que la fonction f est décroissante sans
plus de précision. Comme la fonction f n’est pas définie sur un intervalle mais
sur la réunion de deux intervalles disjoints ( −∞ ; 0 ∪ 0 ; + ∞ est formé
de deux morceaux) et que l’abscisse −1∈ −∞; 0 (1er morceau) et l’abscisse
1∈ 0 ; + ∞ (2ème morceau) ; on ne peut pas utiliser la définition de la
décroissance d’une fonction (une fonction qui conserve le sens des inégalités).
On ne peut donc pas affirmer que f ( −1) ≥ f (1) . Ceci peut aussi être illustré
1
par le contre-exemple : f : x qui est bien une fonction définie sur
x
−∞ ; 0 ∪ 0 ; + ∞ et telle que f ( −1) = −1 et f (1) = 1 donc pour laquelle
f ( −1) < f (1).
On ne peut pas, à plus forte raison, affirmer que f ( −1) > f (1) comme illustrer
précédemment.
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
–1
–2
–3
–4
–5
–6
C2
f (a + h ) − f (a )
Par définition f ′(a ) = lim .
h →0 h
a) Pour tout h > 0, a < a + h donc (f conserve l’ordre car f croissante)
f (a ) < f (a + h ).
A fortiori, pour tout h > 0, f (a + h ) ≥ f (a ).
f (a + h ) − f (a )
b) Pour tout h > 0,f (a + h ) − f (a ) ≥ 0 donc ≥ 0, comme
h
quotient de deux nombres positifs (le dénominateur h étant toujours non-
nul).
a) Pour tout h < 0, a + h < a donc (f conserve l’ordre car f croissante)
f (a + h ) < f (a ).
A fortiori, pour tout h < 0, f (a + h ) ≤ f (a ).
f (a + h ) − f (a )
b) Pour tout h < 0, f (a + h ) − f (a ) ≤ 0 donc ≥ 0, comme
h
quotient de deux nombres négatifs (le dénominateur h étant toujours non-
nul).
En regroupant les résultats obtenus aux question 2b. et 3b. nous pouvons
affirmer que
f (a + h ) − f (a )
Pour tout h ≠ 0, ≥ 0.
h f (a + h ) − f (a )
En faisant tendre h vers zéro, on peut conclure que lim ≥ 0,
h →0 h
autrement dit f ′(a ) ≥ 0.
Comme le point a a été fixé arbitrairement dans l’intervalle I, le raisonnement
précédent est valable pour tout les réels a ∈I . On peut donc dire que pour tout
réel x ∈I , f '( x ) ≤ 0.
Conclusion : Si f est croissante sur I alors pour tout réel x ∈I , f '( x ) ≤ 0.
x2
Exercice II f ( x ) = (2x + 2) x + 1 − 2 − x − . La fonction f est définie sur −1 ; + ∞ .
4
a) À l’aide du logiciel Geogebra, traçons la courbe de f :
90
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
–5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
–10
–15
(–0,97, –1,26)
90
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
–5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
–10
–15
0
–2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40
–1
–2
x
a) Vérifions que f ′( x ) = 3 x + 1 − − 1 à l’aide du logiciel XCAS.
2
−x + 6 x + 1− 2 x
On a obtenu f ′( x ) = = 3 x + 1 − − 1.
2 2
1
Exercice III a) On calcule f ( 2) = 13 puis f ′( x ) = − 2x = − x d’où f ′( 2) = −2. La tangente à
2
la courbe Cf au point S d’abscisse 2 a pour équation y − f (2) = f ′(2)( x − 2)
soit y = −2x + 17.
5 2
b) Comme g (5) = et g ′( x ) = ( x − 12) d’où g ′(5) = −2 , la tangente à la
2 7
courbe C g au point R d’abscisse 5 a pour équation y = −2x + 17.
a) et b)
16
Cf
15
14
S
13
12
11
10
9
8
R
7
6
5
4
Cg
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
30
x
10
x
Le volume du cylindre (en cm3) est V = 30π x 2 1− où 0 ≤ x ≤ 10.
10
Pour déterminer le volume maximum commençons par étudier les variations de
la fonction x V ( x ).
Cette fonction (c’est une fonction polynôme de degré 3) est dérivable sur
l’intervalle [0 ; 10] et on calcule (dérivée d’un produit) :
x 1 3x 2
V ′( x ) = 30π (2x ) 1− + 30π x 2 − = 30π 2x − 2
= 3π (20 x − 3x )
10 10 10
soit V ′( x ) = 3π x (20 − 3x ).
Du signe de V ′ on peut déduire les variations de V :
20
x 0 3
10
Signe de V ′ 0 + 0 —
4000π
9
V
0 0
t 10 28 29 30
Année 1980 + t 1990 2008 2009 2010
Nombre d’animaux 13889 18944 19081 19211
x 0 1 2 3 5 10 15 20 25 30
G’(x) 0 95,5 182 259,5 328 550 487,5 200 –312,5 –1050
200
x 0 31
9
Signe de G ′ + 0 —
2 ×105
243
G′
0 0
100
x 0 9
31
Signe de G ′ + 0 —
5000
9
G′
0 −41900
0 1 2
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
(0 ; 1) (0 ; 2) (0 ; 3) (0 ; 4) (1 ; 1) (1 ; 2) (1 ; 3) (1 ; 4) (2 ; 1) (2 ; 2) (2 ; 3) (2 ; 4)
0 0 0 0 1 2 3 4 2 4 6 8
Il y a douze éventualités que l’on peut écrire sous forme de couples, le premier
numéro d’un couple correspondant à la boule rouge qui est tirée en premier, ainsi
Ω = {(0 ; 1), (0 ; 2)…, (2 ; 4)}.
Dans cette question on associe à chacun de ces couples le produit des deux
nombres. Sous chaque couple possible, on a indiqué la valeur du produit. Les
valeurs possibles pour ces produits sont 0, 1, 2, 3, 4, 6, 8.
On aurait pu illustrer la situation par un tableau analogue au suivant :
1er tirage
0 1 2
2nd tirage
1 (0 ; 1) (1 ; 1) (2 ; 1)
2 (0 ; 2) (1 ; 2) (2 ; 2)
3 (0 ; 3) (1 ; 3) (2 ; 3)
4 (0 ; 4) (1 ; 4) (2 ; 4)
0 1 2
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
(0 ; 1) (0 ; 2) (0 ; 3) (0 ; 4) (1 ; 1) (1 ; 2) (1 ; 3) (1 ; 4) (2 ; 1) (2 ; 2) (2 ; 3) (2 ; 4)
0 0 0 0 1 2 3 4 2 4 6 8
gains –1 –1 –1 –1 3 –1 3 –1 –1 –1 –1 –1
1 1 1
p(« 0 fois Pile ») = , p(« 1 fois Pile ») = et p(« 2 fois Pile ») = ce qui est
4 2 4
en accord avec la simulation.
On lance trois pièces et on compte le nombre de fois où on a obtenu Pile.
Il y a quatre résultats possibles : 0, 1, 2 et 3.
Une simulation pour trois pièces montre encore que ces quatre résultats ne
sont pas obtenus de façon équiprobable.
Un arbre, analogue au précédent, permet de faire une modélisation adaptée.
Grace à cet arbre, là encore on peut calculer les probabilités du nombre de
1 3
Pile obtenus : p(« 0 fois Pile ») = , p(« 1 fois Pile ») = , p(« 2 fois Pile »)
3 1 8 8
= et p(« 3 fois Pile ») = .
8 8
Activité 3 Jeu promotionnel au casino
a)
N (Nombre de « Pile » obtenu) 0 1 2
N2 0 1 4
P F
P F P F
(P ; P) (P ; F) (F ; P) (F ; F)
Gain 4€ 1€ 1€ 0€
1 1 1 1
Probabilité
4 4 4 4
1
2
Avec ce modèle théorique,
1
– Le joueur gagne 4 € avec la probabilité donc la somme (potentiellement
1 4
gagnée) contribue en moyenne pour × 4 = 1€ dans ses gains totaux, à l’issue
4
d’une partie.
1 1 1
Gmoyen = 4 × + 1× + 0 × = 1, 5
4 2 4
4 × 250 + 1× 500 + 0 × 250
= = 1, 5.
1000
250 1 500 1
qui tient au fait que = et = .
1000 4 1000 2
Dix minutes avant la fermeture, le directeur du casino décide de multiplier par
10 les gains du jeu. Autrement dit, les gains ( 4 € , 1 € , 0 € ) sont remplacés
)
par ( 40 € , 10 €, 0 € .
Le calcul du gain moyen du joueur est analogue au précédent. Plus précisément,
1 1 1
il s’en trouve modifié ainsi : Gmoyen = 40 × + 10 × + 0 ×
4 2 4
Avant d’effectuer le calcul, mettons 10 en facteur afin de retrouver le calcul
précédent :
1 1 1
Gmoyen = 10 × 4 × + 1× + 0 × = 10 × 1, 5 = 15 €.
4 2 4
Par conséquent, le directeur du casino peut multiplier le prix d’une partie par
10 pour que le jeu reste équitable.
Exercice 1 Le dé tombe à coup sûr sur l’une de ses faces ; autrement dit, la variable aléatoire X
prend l’une des valeurs parmi 1, 2, 3, 4, 5, 6. Comme ces issues sont incompatibles
(une seule issue à la fois), la somme de leur probabilité est égale à 1 ; c’est-à-dire :
1 = P ( X = 1) + P ( X = 2) + P ( X = 3) + P ( X = 4 ) + P ( X = 5) + P ( X = 6 ).
1
Soit 1 = a + 2a + 3a + 4a + 5a + 7a , ou encore 1 = 22a d’où a = .
22
Pour un dé non truqué, chaque face a la même probabilité de sortir. Par
exemple, P ( X = 1) = P ( X = 2) ; ce qui n’est pas le cas pour le dé de l’exercice.
Ce dé est donc truqué.
Exercice 2 Pour modéliser l’expérience aléatoire consistant à lancer deux fois de suite un dé
équilibré, choisissons comme univers, l’ensemble des couples (i , j ) de nombres
où i et j sont des entiers compris entre 1 et 6. Il y en a 36, chacun équiprobable.
La somme de deux nombres obtenus est supérieure ou égale à 2 et inférieure ou
égale à 12 ; autrement dit, la variable aléatoire S prend des valeurs entre 2 et 12
(2 et 12 inclus). Parmi les nombres entiers entre 2 et 12, il n’y a que deux nombres
divisibles par 6 : ce sont les nombres 6 et 12. Il y a exactement un résultat de
deux lancers dont la somme soit égale à 12 : c’est le couple (6 , 6 ). Parmi les 36
couples, ceux dont la somme est égale à 6 sont : (1, 5); ( 2 , 4 ); ( 3 , 3); ( 4 , 2); (5 ,1).
Il y en a 5. Au total, il y a 1+ 5 = 6 couples qui sont des issues favorables à
l’événement « {S = 6 } ∪ {S = 12} ».
Par conséquent, la probabilité de cet événement est :
6 1
P ({S = 6 } ∪ {S = 12}) = = .
36 6
Exercice 3 On peut obtenir une, deux ou trois boucles fermées. Donc X prend les valeurs
1, 2 et 3.
Numérotons 1 et 2 les bouts du premier brin d’herbe, 3 et 4 ceux du second,
et 5 et 6 ceux du troisième.
1 2 3 4 5 6
Nous écrirons {i j } pour signifier que les bouts de numéros i et j ont été noués. Par
exemple, {1 2} signifie que le brins numéroté 1 est noué avec le brin numéroté 2.
xi 1 2 3
P ( X = xi ) 8 6 2 1
=
15 15 5 15
8
On remarque que la probabilité d’obtenir une seule boucle est égale à et
8 1 15
que > ; cela peut expliquer que cette légende ait perduré.
15 2
Exercice 4 Pour modéliser l’expérience aléatoire consistant à lancer deux dés équilibrés,
choisissons comme univers, l’ensemble des couples (i , j ) de nombres où i et
j sont des entiers compris entre 1 et 6. Il y en a 36, chacun équiprobable. Le
maximum des deux nombres obtenus est supérieur ou égal à 1 et inférieur ou
égal à 6 ; autrement dit, la variable aléatoire M prend des valeurs entre 1 et 6
(1 et 6 inclus). Le tableau à double entrées suivant liste les valeurs prises
par M pour chacun des 36 couples :
1er dé
1 2 3 4 5 6
2nd dé
1 1 2 3 4 5 6
2 2 2 3 4 5 6
3 3 3 3 4 5 6
4 4 4 4 4 5 6
5 5 5 5 5 5 6
6 6 6 6 6 6 6
La valeur « 4 » apparait 9 fois dans le tableau précédent, ceci signifie
que 9 couples (i , j ) ont un maximum égal à 4 ou encore que l’événement
« M = 4 » contient 9 issues élémentaires.
Maximum M 1 2 3 4 5 6
Nombre de couple(s) 1 3 5 7 9 11
On vérifie bien qu’on a 36 couples en tout (faire la somme de la 2ème ligne du
tableau précédent).
1 3 5 7 9 11
Probabilité de {M = k }
36 36 36 36 36 36
Exercice 5 Le joueur tire une boule, puis une seconde sans remettre la première boule
tirée. L’arbre des possibles est donc :
B V1 V2 R1 R2
V1 V2 R1 R2 B V2 R1 R2 B V1 V2 R1 B V1 V2 R2 B V1 V2 R1
5 5 5 5 5 –5 –5 –5 5 –5 –5 –5 5 –5 –5 –5 5 –5 –5 –5
(1,1) ; (1, 2) ; (1, 3) ; (1, 4 ) ; (1, 5) ; (1, 6 ) ; (2,1) ; (2, 2) ; (2, 3) ; (2, 4 ) ; (2, 5) ; (2, 6 ) ;
( 3,1) ; ( 3, 2) ; ( 3, 3) ; ( 3, 4 ) ; ( 3, 5) ; ( 3, 6 ) ; ( 4 ,1) ; ( 4 , 2) ; ( 4 , 3) ; ( 4 , 4 ) ; ( 4 , 5) ; ( 4 , 6 ) ;
(5,1) ; (5, 2) ; (5, 3) ; (5, 4 ) ; (5, 5) ; (5, 6 ) ; (6,1) ; (6,2) ; ( 6, 3) ; ( 6, 4 ) ; ( 6, 5) ; ( 6, 6).
(1,1)
(1,2)
Deuxième (1,3)
lancer (1,4)
(1,5)
(1,6)
(2,1)
(2,2)
(2,3)
(2,4)
1
(2,5)
Premier (2,6)
lancer (3,1)
2
(3,2)
(3,3)
(3,4)
3
(3,5)
(3,6)
(4,1)
4
(4,2)
(4,3)
(4,4)
5
(4,5)
(4,6)
6 (5,1)
(5,2)
(5,3)
(5,4)
(5,5)
(5,6)
(6,1)
(6,2)
(6,3)
(6,4)
(6,5)
(6,6)
Pour modéliser l’expérience aléatoire consistant à lancer deux fois un
dé équilibré, choisissons comme univers, l’ensemble des couples (i , j ) de
3 1
P (R ) = soit P (R ) = .
6 2
2 1
b) De même, P (V ) = soit P (V ) =
6 3
1
c) et P (B ) = .
6
1 1 1
a) On remarque que P (R ) × P (B) = P (RB) puisque = × .
6 2 3
b) De même, on observe que P (RV ) = P (R ) × P ( V ) = P ( VR ) et
P ( VV ) = P ( V ) × P ( V ).
En s’appuyant sur l’observation précédente on peut imaginer que la règle
observée se généralise et conjecturer que
1 1 1 1
P (RBB) = P (R ) × P (B) × P (B) = × × = .
2 6 6 72
De même, si cette règle se généralise on peut imaginer que
1 1 1 1
P (RVB) = P (R ) × P ( V ) × P (B) = × × = .
2 3 6 36
Nous verrons que cette règle est valide sous certaines conditions. Sous ces
conditions, elle permet le calcul de probabilités lorsqu’on répète une même
expérience.
6
l’événement NR donc P (NR ) = = 0, 24.
25
Comme cela a déjà été dit à l’activité précédente, nous verrons que cette règle
est valide sous certaines conditions (lesquelles conditions sont remplies dans
les activités 4 et 5)
k 0 1 2
(X = k ) RR RN, NR NN
() ()
2 6 + 6 2
P (X = k ) 3 2
5 25 25 5
Exercice 6 Les premières branches de l’arbre indiquent les proportions dans chaque
groupe. La proportion de personnel administratif est égale à 1− 0,1− 0, 6 − 0, 2
soit 0,1. Les deuxièmes branches de l’arbre indiquent, pour chaque groupe, les
proportions d’hommes et de femmes dans ce groupe. Voici l’arbre complété :
A T E R
F H F H F H F H
Exercice 7
E
A
1 2 3 4 5
On remarque que les points sont alignés
a) Calculons pour chacune de ces positions finales, sa probabilité. D’abord,
au départ le voilier est en A1. Puisqu’il a une chance sur deux de choisir d’aller
vers le Nord, les deux premières positions B1 et A2 obtenues après un mille
1
nautique parcouru ont la probabilité chacune. De même pour les branches
2
suivantes. Ainsi, on peut pondérer l’arbre précédent avec, pour chaque
1
branche, la probabilité .
2
La position E1 ne peut être obtenue qu’en empruntant les branches Nord (4
fois). La probabilité de E1 est donc le produit des probabilités de ces branches,
1 1 1 1 1
soit P (E1) = × × × c’est-à-dire P (E1) = .
2 2 2 2 16
1
De même, P ( A5) = .
16
La position D2 peut être obtenue par 4 chemins (4 feuilles dans l’arbre
précédent). La première feuille D2 est l’événement {Nord - Nord - Nord - Est}
1 1 1 1 1
et sa probabilité est P ("Nord - Nord - Nord - Est") = × × × = . De
2 2 2 2 16
même, la deuxième feuille D2 est l’événement {Nord - Nord - Est - Nord } et
1 1 1 1 1
P ("Nord - Nord - Est - Nord") = × × × = .
2 2 2 2 16
Finalement, l’événement D2 est la réunion de quatre événements incompatibles
"Nord-Nord-Nord-Est" ∪ "Nord-Nord-Est-Nord" ∪ "Nord-Est-Nord-Nord" ∪
"Est-Nord-Nord-Nord"
(le voilier ne peut pas emprunter deux chemins différents !) donc la probabilité
de D2 est la somme des probabilités de ces 4 événements de même probabilité
1 1 4 1
; donc P (D2) = 4 × = c’est-à-dire P (D2) = .
16 16 16 4
k 0 1
5 1
P (Y = k )
6 6
X 0 1
P (X = k ) 0,3 0,7
k 0 1 2 3 4
b) Les chemins contenant exactement 3 lettres « P » sont les chemins tels que
« X = 3 ». Enumérons-les : PPPF, PPFP, PFPP, FPPP. Il y en a donc 4. Pour
tous ces chemins, il faut suivre trois fois une branche montante et une fois
une branche descendante.
c) La probabilité de n’importe lequel de ces chemins s’obtient donc en
multipliant 0,7 trois fois (car c’est la probabilité d’une branche montante)
par 0,3 une fois (car c’est la probabilité d’une branche descendante) ; ainsi
P (PPPF ) = P (PPFP ) = P (PFPP ) = P (FPPP ) = (0, 7)3 × (0, 3)1 = 0,109.
k 0 1 2 3 4
P (X = k ) 0,0081 0,0756 0,2646 0,4116 0,2401
k 0 1 2 3 4
P (X = k ) 0, 34 4 × 0, 33 × 0, 71 6 × 0, 72 × 0, 32 4 × 0, 31 × 0, 73 0, 74
1
Exercice 11 La loi de X est Ꮾ( 7, ).
3
Pour une calculatrice Texas Pour une calculatrice Casio
a) et b)
c) La valeur la plus probable (autrement dit, celle qui a la plus grande probabilité)
se lit sur l’axe des abscisses : c’est l’abscisse du point le plus haut.
On lit x = 20 et sa probabilité est 0,1.
d) Dans la cellule C1, on entre la formule =A1*B1 puis, dans la cellule F4 on
entre la formule =SOMME(C1:C100)
Il s’agit de la somme des nombres k × P ( X = k ) pour toutes les valeurs k
prises par X (c’est-à-dire pour tous les entiers entre 0 et 100). Par définition,
c’est l’espérance E(X ) de X.
Exercice 12 À chaque tir, ou bien le tireur atteint sa cible, ou bien il ne l’atteint pas. Chaque
3
tir est donc une épreuve de Bernoulli de paramètre p = . Notons X la variable
4
aléatoire égale au nombre de fois où le tireur atteint la cible (parmi les sept
tirs). Une épreuve du championnat est donc la répétition de 7 de ces épreuves
de Bernoulli. En raison des hypothèses faites sur les conditions de répétition
des tirs, on considère qu’il s’agit de répétitions identiques et indépendantes. Par
conséquent, la variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètres n = 7 et
3
p= .
4
Donc, l’espérance de X est une valeur témoignant assez bien du nombre moyen
de fois où le tireur atteindra sa cible.
7 3 3
Comme P ( X = k ) = ( )k (1− )n −k , on calcule
k 4 4
E( X ) = 0 × P ( X = 0 ) + 1× P ( X = 1) + 2 × P ( X = 2) + ... + 7 × P ( X = 7)
3 1 3 1 3 1
soit : E( X ) = 7 ( )0 ( )7 × 0 + 7 ( )1( )6 × 1+ 7 ( )2 ( )5 × 2
0 4 4 1 4 4 2 4 4
3 1
+... + 7 ( )0 ( )7 × 7
7 4 4
7 7 7
5 = 21 ; 6 = 7 ; 7 = 1.
21
D’où finalement : E( X ) = .
4
1 1
Exercice 13 E(G ) = 900 × 106 × − 1− × 103 ≈ 2433 €.
18 18
2 2
Pour être certain de gagner (en moyenne 2433 €), il faut, au départ, disposer
d’une grosse fortune !
1 1
E(G ) = 90000 × − 1− × 0,10 ≈ 0, 24 €. Le gain moyen est moins
218 218
attractif, les risques aussi…
a) et b)
Pour p = 0,1
Il suffit de remplacer dans le programme initial donné dans le 2. l’instruction If
rand<0.5 par l’instruction
If rand<0.1
La propriété énoncée au début de l’activité n’est pas vérifiée ce qui n’ est pas
surprenant car la condition 0, 2 ≤ p ≤ 0, 8 n’est pas réalisée.
Pour p =0,9,
Il suffit de remplacer dans le programme initial donné dans le 2. l’instruction If
rand<0.5 par l’instruction
If rand<0.9.
1 1
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95% est alors : [0, 9 − ; 0, 9 + ]
200 200
soit environ l’intervalle [0,829 ;0 ,971]. Traçons les droites d’équation y = 0,829
et y = 0,971.
On constate alors sur notre simulation que 100% des échantillons sont dans cet
intervalle ;
La propriété énoncée au début de l’activité n’est pas vérifiée ce qui n’ est pas
surprenant car la condition 0, 2 ≤ p ≤ 0, 8 n’est pas réalisée.
0,08
0,07
0,06
0,05
0,04
0,03
0,02
0,01
0
2 6 10 14 18 22 26 30 34 38 42 46 50 54 58 62 66 70 74 78 82 86 90 94 98
0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56 60 64 68 72 76 80 84 88 92 96 100
a) Dans la troisième colonne, on lit que le plus petit entier a tel que
P ( X ≤ a ) > 0, 025 est a = 42 et le plus petit entier b tel que P ( X ≤ b ) ≥ 0, 975
est b =62.
a b 42 62
b) L’intervalle [ , ] est donc l’intervalle [ ; ] = [0, 42 ; 0, 62] .
n n 100 100
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95% considéré en seconde est
1 1
l’intervalle [0, 52 − ; 0, 52 + ] = [0, 42 ; 0, 62].
100 100
On trouve donc le même intervalle de fluctuation pour cette situation.
Comme 0,41 n’appartient pas à l’intervalle de fluctuation au seuil de 95%,
[0,42 ; 0,62], l’hypothèse p =0,52 est rejetée au seuil de 5%. On peut donc
émettre un doute sur le pourcentage de 52% énoncé par Monsieur Z.
Commentaire Alors que les autorités locales et les experts gouvernementaux ont conclu,
dans un premier temps, qu’il n’y avait rien d’étrange dans le nombre de cas de
leucémie observé, à la suite d’actions et d’études entreprises par les familles
avec leurs propres experts, Le Département de Santé Publique du Massachussets
a officiellement confirmé en avril 1980 que le taux de leucémie constaté était
anormalement élevé. La recherche des causes a conduit à soupçonner l’eau de la
ville polluée par le trichloréthylène. Cette petite histoire illustre bien les enjeux
de la démarche statistique.
On lit que le plus petit entier tel que P ( X ≤ a ) > 0, 025 est a = 1958 et que le plus
petit entier tel que P ( X ≤ b ) ≥ 0, 975 est b =2082.
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95% de la loi binomiale de paramètres
1958 2082
4040 et 0,5 est donc l’intervalle [ ; ] soit environ [0,4846 ; 0,5153].
4040 4040
1 1
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95%, [ p − ;p + ] est l’intervalle
n n
1 1
[0 , 5 − , 0, 5 + ] soit environ [0,4843 ; 0,5157].
4040 4040
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95% de la loi binomiale de paramètres
1 1
4040 et 0,5 est donc contenu dans l’intervalle [ p − ;p + ].
n n
Exercice II Le score X d’un candidat qui répond au hasard à chaque question suit une loi
binomiale B(50 ; 0, 2) . Le score éliminatoire est le plus petit entier n0 vérifiant
P ( X ≥ n0 ) ≤ 0, 01.
Comme P ( X ≥ n0 ) = 1− P ( X ≤ n0 − 1) , n0 est le plus petit n vérifiant
P ( X ≥ n ) ≥ 0, 99.
On calcule :
P ( X ≥ 20 ) = P ( X = 20 ) + P ( X = 21) + P ( X = 22) + P ( X = 23) + ...
+ P ( X = 49 ) + P ( X = 50 ) = 0, 9860...
et P ( X ≥ 21) = 0, 9937... donc n0 = 21 .
Exercice III Une partie entre Caïn et Abel a deux issues possibles :
Abel gagne contre Caïn avec la probabilité p = 0,6.
Abel perd contre Caïn avec la probabilité q = 1− p = 0, 4.
La répétition de neuf parties consécutives indépendantes est donc la répétition
de 9 épreuves de Bernoulli de paramètre 0,6.
La probabilité qu’ Abel gagne k parties lors de ces neuf épreuves suit donc la loi
binomiale de paramètre 9 et 0,6, soit Ꮾ(9; 0, 6 ).
Caïn gagne le tournoi si Abel gagne moins de parties que lui, c’est-à-dire si Abel
gagne 0,1, 2, 3 ou 4 parties.
En programmant la loi binomiale au tableur ainsi que les valeurs de P ( X ≤ k ),
on obtient que Caïn a une probabilité de 0,266 de gagner un tournoi en 9 parties.
Commentaire Cet exemple est particulièrement instructif sur le rôle du hasard dans les
compétitions sportives : alors qu’Abel est significativement plus fort que Caïn, ce
dernier gagne encore plus du quart des tournois de 9 parties !
Activité 1 La dune
u = 100 − 36 × 1, 5 = 46 et u = 100 − 37 × 1, 5 = 44 , 5
36 37
Il faudra intervenir au bout de 37 ans soit en 2047.
B. Généralisation
a) 100 −
1,5 −1,5
→ 98, 5
−1,5
→ 97 → 95, 5
(u 0 ) (u1) (u 2 ) (u 3 )
b) u1 = u 0 + ( −1, 5)
u2 = u1 + ( −1, 5)
u 3 = u2 + ( −1, 5)
−1,5 −1,5 −1,5 −1,5 −1,5
c) u 0
→ u1
→ u 2
→u 3 un −1
→ un
→ un + 1
Généralisation : un +1 = un + ( −1, 5)
b) u 3 = u 0 + 3 × ( −1, 5)
+n(–1,5)
Généralisation : un = u 0 + n × ( −1, 5)
u 0 = −2 v = −2
et 0
un +1 = un + 3 v n +1 = v n − 0, 5
n 0 1 2 3 4 5
un -2 1 4 7 10 13
u1 − u0 = 3 v 1 − v 0 = −0, 5
u2 − u1 = 3 v 2 − v 1 = −0, 5
u 3 − u2 = 3 v 3 − v 2 = −0, 5
u4 − u3 = 3 v 4 − v 3 = −0, 5
u5 − u 4 = 3 v 5 − v 4 = −0, 5
un + 1 − un = 3 v n +1 − v n = −0, 5
(5,13)
13
12
11
(4,10)
10
8
(3,7)
7
suite u
6
suite v
5
(2,4)
4
2
(1,1)
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
–1
(0,2)
–2 (1,-2,5)
(2,-3)
–3
(3,-3,5)
(4,-4)
–4
(5,-4,5)
1
Pour tout entier naturel n, u
n +1 = n + 1 + 8 donc :
1 1
un + 1 − un = + 8 − + 8
n +1 n
n n +1
= +8− −8 .
n (n + 1) n (n + 1)
−1
=
n (n + 1)
La différence un +1 − un n’est pas constante donc (un ) n’est pas une suite
arithmétique.
= 2n 2 + 4n + 2 + 8 − 2n 2 − 8
= 4n + 2
u = 7 + ( 50 − 6 ) × 2, 5
50
= 117
u = u 7 + (n − 7 ) × r u = 3, 5 + (20 − 7) × 2
n donc 20
= 3, 5 + (n − 7) × 2 = 29, 5
u = u 36 + (n − 36 ) × r u = 72 + (20 − 36 ) × 1, 2
n donc 20
= 72 + (n − 36 ) × 1, 2 = 52, 8
u = u + ( 5 − 3) × r donc 21 = 25 + ( 5 − 3) × r
5 3
−4 = 2r
r = −2
n 0 1 2 3 4 5 6 7
un 15 12 9 6 3 0 -3 -6
(0,15)
14
(1,12)
12
10
(2,9)
(3,6)
6
4
(4,3)
0 (5,0)
0 2 4 6 8
–2
(6,-3)
–4
(7,-6)
–6
Exercice 11 u 2 = u1 + 70 et u 3 = u 2 + 70
= 200 + 70 = 270 + 70
= 270 = 340
D’un mètre au suivant, le prix augmente de 70 €. On a donc u
n +1 = un + 70
Ainsi, la suite ( un ) est une suite arithmétique de premier terme u1 = 200 et
de raison 70.
un = u1 + (n − 1) × r
= 200 + (n − 1) × 70
n 1 2 3 4 5 6 7 8 9
200 + 270 + 340 + 410 + 480 + 550 + 620 + 690 + 760 = 4 320
Un puits de 9 mètres de profondeur revient à 4 320 €.
C10 = C 0 × 1, 0510
= 2000 × 1, 0510
3257, 79
B. Généralisation
La suite définie précédemment est une suite arithmétique. Nous allons dégager
quelques propriétés de ce type de suite.
a) 2000 ×
1,05 ×1,05
→ 2100
×1,05
→ 2205 → 2315, 25
(u 0 ) (u1) (u 2 ) (u 3 )
b) C1 = C 0 × 1, 05
C 2 = C1 × 1, 05
C 3 = C 2 × 1, 05
Généralisation : un +1 = un × 1, 05
b) C 3 = C 0 × 1, 053
(1,05)n
Généralisation : C n = C 0 × 1, 05n
u1 v1 v1
= 1, 2 = 0, 9 =1
u0 v0 v0
u2 v2 v2
= 1, 2 = 0, 9 =1
u1 v1 v1
u3 v3 v3
= 1, 2 = 0, 9 =1
u2 v2 v2
un + 1 v n +1 v n +1
= 1, 2 = 0, 9 =1
un vn vn
u 0,1× 2n +1
Pour tout entier naturel n, n +1 = = 2 donc (un ) est une suite
un 0,1× 2n
géométrique de raison 2.
u u
u = 5 et, pour tout entier naturel n, n +1 = u n −1 . Le rapport n +1 n’est
0 un n un
pas constant donc la suite (un ) n’est pas une suite géométrique.
u 6 un +1
Exercice 13 u = 5 et, pour tout entier naturel n, n +1 = 1+ . Le rapport n’est
0 un un un
pas constant donc la suite (un ) n’est pas une suite géométrique.
un +1 (n + 1)2 1 2 u
Pour tout entier naturel n, = = 1+ . Le rapport n +1 n’est
un n2 n un
pas constant donc la suite (un ) n’est pas une suite géométrique.
n +1
2
8×
un + 1 3 2
Pour tout entier naturel n, = = donc (un ) est une suite
un n 3
2 2
géométrique de raison . 8×
3 3
un + 1
Pour tout entier naturel n, = 3 donc (un ) est une suite géométrique
de raison 3. un
Exercice 14 Soit u une suite géométrique de premier terme u 0 = 120000 et de raison 0,3.
17 − 7 = 2 × 3n − 7
u = 2× 3 = 118098 .
17
u 20 = u 0 × q 20
= −12 × 1, 520
−39903, 08
20 − 7
u 20 = u 7 × q
= 3, 5 × 213
= 28672
u 20 = u1 × q 20 −1
= 1510000 × 0, 419
0, 04
u = u × q 20 − 36
20 36
= 16384 × 2−16
= 0, 25
81 = 9 × q 2
q2 = 9
q = +3
18 −12
u18 = u12 × q
1000 = 0, 001× q 6
q 6 = 106
q = +10
Comme u = u , q = 1.
60 7
un = 4 × 1, 25n
C1 = C 0 × 1, 035 C 2 = C1 × 1, 035
= 5000 × 1, 035 et = 5175 × 1, 035
= 5175 = 5356,13
Exercice 22 Augmentation
a) M = M + 50 et M2 = M1 + 50
1 0
= 1500 + 50 = 1550 + 50
= 1550 = 1600
b) D’une année à l’autre, le salaire de Marie augmente de 50 €. On a donc
Mn +1 = Mn + 50 . Ainsi, ( Mn ) est une suite arithmétique de premier terme
M0 = 1500 et de raison r = 50.
c) On a donc : Mn = M0 + n × 50
= 1500 + 50n
d) M20 = 1500 + 50 × 20
= 2500
e) On résout : Mn = 1800
1500 + 50n = 1800
50n = 1800 − 1500
n=6
Au bout de six ans, le salaire de Marie sera égal à 1800 €.
c) On a donc : J n = J 0 × q n
= 1500 × 1, 03n
d) J 20 1500 × 1, 0320
2709,17
n 0 1 2 3
un +1
/ 1,0100 1,0094 1,0089
un
u
Ni la différence un +1 − un , ni le rapport n +1 ne sont constants donc la suite
un
(un ) n’est ni arithmétique, ni géométrique.
a) v n +1 60 − un +1
=
vn 60 − un
60 − 0, 95un − 3
=
60 − un
57 − 0, 95un
=
60 − un
0, 95(60 − un )
=
60 − un
= 0, 95
b) v 0 = 60 − u 0 .
= 60 − 50
= 10
Comme la suite (v n ) est une suite géométrique, pour tout entier naturel n,
v n = v 0 × 0, 95n = 10 × 0, 95n
p1 − p0 = 60000 − 40000
= 20000
L’accroissement de la population pendant la deuxième année est égal à
1
p2 − p1 = ( p1 − p0 ) en utilisant (R)
2
1
= × 20000
2
= 10000
Ainsi, p2 = p1 + 10000
= 60000 + 10000
= 70000
1
p 3 − p2 = ( p2 − p1) en utilisant (R)
2
1
= × 10000
2
= 5000
Ainsi, p 3 = p2 + 5000
= 70000 + 5000
= 705000
1
2(v n − un ) = 2 pn +1 − pn − ( pn +1 − pn )
2
1
= 2 pn
2
= pn
donc, pn = 2(v n − un )
1
n
= 2 40000 − 20000 ×
2
n
1
= 80000 − 40000 ×
2
u1 = 2 ;
u2 = u1 + 4 = u1 + 2 × 2 ;
u 3 = u2 + 6 = u2 + 3 × 2 .