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TH8017
TH8017
MEMOIRE
Spécialité : Hydrogéologie.
Sujet
Mes remerciements s’adressent également au professeur Mr M.A. BOUNIF qui m'a appris
des précieuses connaissances en géophysique en générale et en électrique en particulier. Je
voudrais lui exprimer ici toute ma gratitude pour avoir accepté de jurer ce travail.
Je remercie vivement Mr BENALI directeur de l'antenne ANRH de SAIDA qui m'a aidé
dans mon travail, ses conseils précieux et ses justes critiques ont été pour moi un
encouragement permanent.
Nous remercions toutes les personnes qui m'ont apporté leurs soutiens, je citerai en particulier
les responsables et ingénieurs des organismes suivants :
ANRH d’Alger et DHW de Saida., Ministère des ressources hydriques.
ABH d'Oran, ANBT d’Alger, ADE d'El Bayadh.
Université d’Oran.
Je remercie toute ma famille en particulier mes parents pour leur aide qui m’était d’un appui
considérable.
Enfin, je remercie particulièrement tous mes ami(e) s et tous ceux dont le nom ne figure pas
sur cette page et qui ont apporté leur aide, d’une manière ou d’une autre, à la réalisation de ce
mémoire.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………............. 01
Fig.03 Carte géologique du massif du Djebel Akhal et du bassin de Mila (Vila 1977). … 08
Fig.06 Cartes gravimétriques : prospection du tracé du tunnel de Ain Tinn – Djebel Akhal.... 11
Fig.26 Carte de localisation des zones de prospection géophysique réalisée par CGG et 35
STROJEXPORT (Document ANRH). ………………………..............................
Fig.47 Coupe transversale dans la dépression du Chott Chergui (BB') [A.Clair. 1956]... 62
Fig.52 Coupe schématique montrant les liaisons hydrogéologique possible entre les 70
divers niveaux (A.Clair, 1956).……………..........................................................
Fig.69 Logs lithostratigraphiques des forages étalons (F6et C2) dans la zone II (Ain 91
Skhouna)...................................................................................................................
Fig.70 Logs lithostratigraphiques des forages étalons (F22et F19) dans la zone II (Ain 92
Skhouna.)..................................................................................................................
Fig.71 Logs lithostratigraphiques des forages étalons (F. Graa) dans la zone II (Ain 92
Skhouna)...................................................................................................................
Fig.93 Carte des résistivités apparentes en ligne AB = 400 m (A: maille irrégulière; B: 113
maille régulière).......................................................................................................
Fig.101 répartition les 6 scènes qui couvrant le bassin versant de Chott Chergui................ 123
Fig.102 Digitalisations des linéaments avec le MapInfo dans la CP1 à filtres directionnel 124
(A: = 00° ; B: = 45°)...........................................................................................
Fig.103 Carte des linéaments de bassin versant de Chott Chergui (HACINI. M. et 125
DOUMANDJI. L., 2013)..........................................................................................
Fig.105 Carte de densité des linéaments dans le bassin versant du Chott Chergui.............. 128
Fig.106 Carte des linéaments de bassin versant de Chott Chergui (HACINI. M. et 129
DOUMANDJI. L; modifiée par AOUDIA.M. 2014)...............................................
Fig.107 Carte des zones de recharges des aquifères dans le bassin versant du Chott 130
Chergui (HACINI. M. et DOUMANDJI. L., 2013).................................................
INTRODUCTION GENERALE
Au niveau du bassin du Chott Chergui, les quelques forages qui captent l’important réservoir
aquifère calcaréo – dolomitique de l’Aaléno-Bathonien ne permettent pas de préciser sa
configuration spatiale nécessaire pour appréhender ses conditions aux limitent et évaluer les
réserves. Il en est de même des conditions de circulations en raison de la nature même du
réservoir et de sa position sous le remplissage tertiaire et la présence de lentilles sénoniennes.
Par ailleurs, le problème du fonctionnement d’Ain Skhouna reste à préciser.
L'étude que nous avons réalisée s’inscrit dans ce contexte. Les principaux objectifs assignés à
cette dernière sont:
L’approche de la configuration structurale des différentes formations (limites et
extension des systèmes aquifères).
Délimitation des zones de fracturation, des circulations préférentielles et délimitation
des zones favorables pour l’implantation de forages d’exploration.
Précision des mécanismes de fonctionnement de Aïn Skhouna.
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Introduction générale 2014
Dans la seconde partie de notre travail, nous abordons l’étude géophysique et de son
application à la région du Chott Chergui. Pour cela nous interpréterons les résultats de la
compagne de terrain que nous avons effectuée durant les mois d'octobre et novembre 2013.
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Première partie
lntérêt de la géophysique en
hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région
étudiée.
2014
Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
Pour toutes ces raisons, il y a intérêt à utiliser la prospection géophysique chaque fois
que le problème posé s'y prête. Les résultats ainsi obtenus rapidement et souvent à peu de
frais permettent une meilleure organisation et une réduction des prospections plus coûteuses
ultérieures.
L’intérêt principale de la géophysique en hydrogéologie c'est la configuration
structurale des formations géologiques (géométrie du réservoir : limites et extension des
systèmes aquifères), et aussi les fonctions hydrauliques:
La géométrie du réservoir :
Stockage de l'eau:
La conduite du flux:
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
(tableau 1). Le choix de la méthode à utiliser dépend donc en premier lieu de la nature de la
cible recherchée. Par exemple, la prospection magnétique permet de mettre en évidence les
fractures du socle injectées de roches magnétiques comme la dolérite ou les roches basiques
(Burgeap 1984), les cavités karstiques sont susceptibles de provoquer des anomalies de
densité mesurées par micro-gravimétrie (Beauce 1999), ou encore les contrastes de vitesse de
propagation des ondes élastiques entre un substratum consolidé et un réservoir non consolidé
peut engendrer des anomalies révélées par la sismique réfraction (Burgeap 1984).
Dans le but de mettre en évidence les zones où une présence d’eau souterraine est
probable dans l’oued, une compagne de géophysique a été réalisée, la méthode de prospection
appliquée sur le permis d’étude est la sismique réfraction.
La sismique étudie les variations de la vitesse sismique du sous-sol (la propagation des
ondes élastiques), variations qui sont en relation avec la dureté, le degré de consolidation et la
saturation. Avec cette méthode on peut distinguer la roche compacte du terrain meuble, la
roche compacte et la roche altérée, les zones fracturées dans une roche saine, le niveau de la
nappe phréatique (Telford et al. 1990).
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
En effet, le paramètre qui nous intéresse est la vitesse de propagation de ces ondes dans
le sous-sol. Ces ondes ont été générées par une source sur ou dans le sol. Chaque roche peut
être caractérisée par la mesure de la vitesse sismique qui lui est propre. Cette propagation des
ondes élastiques dépend des propriétés élastiques des roches composant le sous-sol.
Les ondes sismiques sont principalement de deux types (figure 1) :
- ondes de Rayleigh.
- ondes de Love.
Situation géographique:
Le site de l’étude est situé dans une zone comprise entre 5° 7’ et 5° 18’ Est du
Méridien international de longitude est entre 23° 40’ et 23° 43’ de latitude (Carte du Sahara
au 1/200.000, feuille N° 31). La pluviométrie de la région est parmi la plus faible du pays.
Des précipitations atmosphériques parfois importantes ont lieu en hiver sur le mont
d’Assekrem.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
La mise en oeuvre:
Un dispositif de longueur L=148 mètres avec un pas variable entre les géophones, l’offset est
de 3 mètres. Les profils sismiques ont été exploités de la façon suivante :
- A chaque position du dispositif, (02) deux points de tir (directe - inverse) ont été
effectués.
- Dans le but d’assurer le suivi continu du marqueur, le pas de déplacement du point
de tir est égal à la moitié du dispositif d’enregistrement. Le relief est calme lors du
traitement des données sismiques, la correction topographique n’a pas été introduite.
Résultats
La formation supérieure altérée, constituée de sable sec et de limon, se marque bien sur les
dromochroniques de vitesses lentes. Le contraste entre le toit du socle précambrien, J. Fabre
(1970) et le remplissage alluvionnaire est assez net. Il se distingue par la différence des
valeurs de vitesses et le point de rupture de temps d’avancement de l’outil de forage. Il est
énormément difficile de distinguer le substratum altéré, des alluvions aquifères néanmoins, ils
peuvent se différencier par les vitesses sismiques et les résultats de forage (carotte du forage F
218).La corrélation entre les profondeurs du toit du substratum obtenues par la sismique
réfraction et les forages est assez correcte. La variation de vitesse de 4000 – 6000 m/s est due
à l’inhomogénéité du substratum. Cette constatation a été confirmée par la composition
minéralogique des trois carottes obtenues des forages : F199, F244 et F218, dans la mesure où
chaque carotte possède, son propre minéral dominant. Le début d’altération du substratum est
marqué dans le secteur où la biotite est dominante dans la composition des gneiss. Sur les
parties les plus enfoncées du socle précambrien, reposent les alluvions de l’oued avec une
épaisseur maximale de 40 – 45 mètres.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
Les travaux de creusement du tunnel de Ain Tinn dans le massif du Djebel Akhal, près
de Constantine au Nord-Est de l’Algérie, ont été arrêtés par la présence d’une
importante cavité sur le tracé. Cet ouvrage d’une longueur de 6,4km et un diamètre de 4,3m
est un élément important du projet de transfert d’eau du Barrage de Beni Haroun, au
Nord, vers les agglomérations au Sud, dont les villes de Constantine et Batna, et les
hautes plaines de la région.
Cette cavité qui a fait l’objet d’une reconnaissance et d’un levé topographique montre plus
de 4m de diamètre et plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Une étude micro
gravimétrique pour la recherche de cavités karstiques a été menée sur la suite du tracé du
tunnel.
Du point de vue géologique, la zone étudiée se trouve dans le domaine externe de la chaîne
alpine de l’Algérie nord orientale. Le massif du djebel Akhal-Ain Tinn appartient aux
séries péni-telliennes qui apparaissent en fenêtre dans les nappes telliennes sensu stricto et
qui reposent sur les séries néritiques constantinoises (J.M.Vila, 1980) -Figure 2.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
La cavité a été rencontrée après 4,3 km d’avancement. Elle fait suite à de plus petites
ouvertures, de l’ordre de la dizaine de centimètres et de zones broyées avec des venues
d’eau. Elle se présente dans l’ensemble comme un puits sub-vertical dont la cote par
rapport à la fenêtre du tunnelier est à -48m (Figure 5). A la base du premier puits de 9m
partent trois ouvertures dont deux communiquent et s’ouvrent sur un autre puits de
forme ovale et de 8m de profondeur. La suite est une succession de petits puits et de
galeries de profondeur et de largeurs plus petites qui mènent vers un fond
complètement colmaté par des éboulis. A hauteur des trois départs, la section est de 3,5 x
2.8 m. Les fissures sont souvent colmatées par des concrétions de gypse ou de calcite.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
Levé Gravimétrique:
Ses coordonnées sont : Latitude 36° 21’32.0’’ Nord /4 028 702 m UTM ; Longitude 06°
16’36.0’’ Est / 794 230 m UTM et Altitude 950 mètres. Un gravimètre de type Scintrex
modèle C G3-M (précision instrumentale de 1 µgal) a été utilisé pour l’acquisition des
mesures, avec une station de référence et suivi topographique avec une station totale (photo
2).
Les mesures gravimétriques, 225 au total distribuées sur 4 profils parallèles de 420m de
long avec un maillage de 4x4m dans le sens de l’axe du tracé du tunnel et un recouvrement
de 10 % de reprises.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
Principes théoriques:
L'objectif de la prospection gravimétrique est de mesurer le champ de pesanteur g
et d'interpréter les anomalies causées par les hétérogénéités en fonction des facteurs
latitude, altitude, relief environnant, les effets Astronomiques causant la marée
terrestre et la densité du sous sol. Le calcul de la valeur des anomalies gravimétriques est
basé sur la relation :
Ab = Gm – Gt h + Af – P + T
Les valeurs de g mesurées sur le terrain doivent être corrigées de tous ces effets
externes de manière à mettre en évidence des anomalies de gr avité recherchées.
L’anomalie de Bouguer obtenue englobe la somme des contributions de chacune des
formations géologiques profondes et superficielles qui composent le sous-sol. Après
filtrage des anomalies (prolongement, gradient etc. …), on détermine les limites
géographiques des sources génératrices de ces anomalies.
Dans le cas de la recherche de cavités karstiques, les cibles prospectées présentent des
caractéristiques gravimétriques bien nettes, par déficit de densité; ce qui facilite le
choix des anomalies à conserver.
Résultats et discussion:
Établissement des cartes gravimétriques:
Les cartes des anomalies de Bouguer ont été tracées automatiquement en utilisant
la méthode automatiquement en utilisant la méthode d’interpolation « minimum de
courbure » (Figure 6).
Les valeurs de cette anomalie de Bouguer ont une variation maximale de 0.900
mGals. La carte, ainsi obtenue, montre un champ d’anomalies croissant du Sud vers le
Nord. Ceci est attribuable à la structure à grande échelle de la croûte. A ces anomalies
de grandes longueurs d’ondes viennent se superposer une multitude d’anomalies de
courtes longueurs d’onde et de faible amplitude.
- La première notée A, qui est centrée sur la côte 794 015, 4 028 400), est allongée
dans la direction NE.
- La deuxième notée B, de moindre importance, est située au niveau de la côte (794
083, 4 028 508). Cette dernière anomalie est plutôt de direction perpendiculaire à la
première, mais sa position à l’extrémité de la carte ne nous permet pas de mieux la
définir.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
à risques on définit 3 classes de risques (présence de cavités et /ou de zones broyées liées
aux faibles amplitudes en mgals) de 0, 1 et 2. La classe 2 est attribuée aux plus grands
risques. Les zones les plus vulnérables sont délimitées aux PK suivants:
Conclusion:
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
La prospection géophysique par sondage électriques verticaux est très répondue dans le
domaine d'hydrogéologie. pour connaitre l'intérêt de la géophysique électrique (voir
avantages de la prospection géophysique), nous allons expliquer ces intérêts par illustration
de quelques exemples d'application en Algérie.
La zone d’étude est localisée à la limite orientale sud-est du massif de l’Ouarsenis (voir
figure 7) ; elle est limitée :
- Au Nord par la latitude 258 Kms passant par Draa mansour à l’Ouest à Macheta el
Rhozel à l’Est.
- Au Sud par la latitude 252 Kms passant par Theniet es Sedra.
- A l’Ouest par la longitude Est 440 Kms.
- A l’Est par la longitude 459 Kms.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
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Les observations tectoniques nous amènent à distinguer de bas en haut (figure 9):
- le complexe A ;
- la nappe B ;
- la nappe C.
Ces différentes unités se chevauchent les unes sur les autres par contact anormal à la faveur
des semelles triasiques argilo-gypso-salin.
Cette architecture structurale générale est le résultat de plusieurs phases tectoniques dont la
dernière est post-miocène inférieure.
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et hydrogéologique de la région étudiée.
Etude géophysique :
Nous avons tenu compte dans cette étude du maximum de données bibliographiques et
études existantes et ce, pour cerner au mieux la lithologie et la structure de la zone étudiée.
L’objectif escompté est de reconnaitre les niveaux aquifères et dans la mesure du possible,
définir leurs géométries et leurs épaisseurs respectives. Ces niveaux concernent d’une manière
générale, les formations détritiques du Miocène inférieur autochtone.
La présente étude géophysique relative à la zone de Selmana-Theniet El Sedra, devrait
permettre une profondeur d’investigation théoriquement comprise entre 300 et 350 mètres à
l’aide de sondages électriques en ligne AB=1500m.
La formation essentiellement concernée par cette prospection électrique est le
Miocène inférieur autochtone.
Travaux réalisés :
Un total de 203 sondages électriques (AB=1500m), répartis selon 27 profils
d’orientation Nord – Sud ont été réalisés au niveau de la zone de Selmana-Theniet es Sedra.
Il faut noter que les équidistances entre les sondages et les profils sont de 0.5Km x 0.5Km du
profil A à O ; elles sont de 1Km x 1Km du profil P à AA.
Cette différence de la maille a été opérée essentiellement en raisons des variations
lithologiques qui caractérisent ce secteur d’étude où il se présente avec une prédominance
marneux.
Tableau 3 : Nombre de sondages électriques réalisés
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
Tableau 4: Echelles des Résistivités des formations d’après les sondages paramétriques
autochtone
Miocène Inferieur
Marnes 1à9
MARNE à intercalations de petits bancs de grés 10 à 39
Marnes gréseuses 40 à 79
grés, grés quartziteux 83 à 255
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et hydrogéologique de la région étudiée.
Conclusion et recommandations:
La zone d’étude est située à 100 km environ à l’Est d’Alger, elle va de la gare AOMAR
(wilaya de Bouira) vers MECHTRAS (wilaya de Tizi ouzou) voir Figure 12 et 13.
L’objectif principal de cette étude est de connaitre le caractère corrosif ou non des
terrains au niveau des differents sites et ce, sur une profondeur moyenne de deux métre (2
m). Pour cela, la connaissance des résistivités électriques des terrains est necessaire.
24 sondages électriques (AB =50m), répartis sur 5 sites (station de traitement, stations de
pompages (SP2, SP3, SP5), et un réservoir, ont été réalisés au niveau du transfert AOMAR –
MECHTRAS.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
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- Aperçu géologique :
La lithologie du terrain au niveau des ouvrages d’entrée (n°1 et n°2) est constituée
essentiellement d’une alternance de marnes légèrement argileuses et de bancs centimétriques
à décimétriques de grés (10 à 30 cm). (Voir photos n°2 et n°3).
Le terrain au niveau de l’ouvrage d’entrée est caractérisé par de petites résistivités qui
varient entre 11 et 17 Ohm.m.
L’interprétation des résultats nous donne un terrain à trois couches. La première couche
d’une faible résistivité (11 Ohm.m) avec une épaisseur de 1.75 m. La deuxième couche à une
résistivité relativement élevée (19.5Ohm.m), une épaisseur de l’ordre de 7.50m et à une
profondeur de 9 m (voir figure 14).
Le sondage S2F2 est représentatif de tous les autres sondages réalisés au niveau de
l’ouvrage d’entrée.
- Conclusion : Les formations décrites ci-dessus présentent une faible résistivité ce qui leur
donne un caractère corrosif.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
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Au niveau de SP1, nous observons une couche de remblais de marne compacte qui
varie de 0 à 2 m, ensuite viennent au dessous des argiles marneuses jusqu’à une profondeur de
10m. (Voir photo n° 4et n° 5).
Les résultats au niveau de la station SP1 nous montrent un terrain à 4 couches .La
première couche est conductrice. Sa résistivité ne dépasse pas 15 Ohm.m. Elle a une épaisseur
qui avoisine les 2 m. La deuxième couche est relativement résistante (81 Ohm.m).ceci est dû
probablement à un ouvrage dans le sol (conduite ?). Son épaisseur est de 1.8 m.la troisième
couche a une faible résistivité. Son épaisseur est de 5 m.
- Conclusion: Ce terrain est conducteur sur une profondeur dépassant 2m. Ce qui lui donne
un caractère corrosif.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
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- Aperçu géologique :
Le terrain est constitué d’alluvions d’oued (TVO) en surface avec une matrice
marneuse d’épaisseur qui varie entre 0.30 à 1 m, au dessous de 1 m on trouve des argiles
brunes plastiques d’une profondeur allant jusqu’à 12 m (voir photo n°6).
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Les terrains ayant fait l’objet d’une investigation électrique sur une profondeur de 5m
sont corrosifs aussi.
Conclusion générale :
L’interprétation des résultats de la prospection électrique révèle en général, et ce pour
l’ensemble des sites étudiés, la présence de terrains à faibles résistivités, ce qui leur confèrent
un caractère corrosif. Ceci est corroboré par la description géologique obtenue grâce au
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
carottage mécanique. Pour cela nous recommandons le choix des conduites adéquates pour le
transfert des eaux du barrage Koudiat Acerdoun vers les localités (Aomar,Draa-El-
Mizan,Boghni,Mechtras).
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
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Secteur I :
- La détermination du contact eaux douces – eaux salées dans la partie Est de la nappe
alluviale d’El Attaf pour éviter son extension vers l’Est où se trouve un champ de captage.
Secteur II :
- La détermination du contact eaux douces – eaux salées dans la partie Sud d’El Attaf.
- La mise en évidence de nouvelles zones d’exploitation des eaux souterraines de bonne
qualité chimique.
- Limiter l’intercommunication entre les eaux minéralisées circulant au niveau des calcaires
Jurassiques et du Permo Trias avec les eaux de la nappe alluviale.
La zone d’étude se situe dans la région d’El Attaf à 25 km du chef lieu de Wilaya de Ain
Defla. Elle comprend deux secteurs d’étude (Tableau 6):
L’agriculture représente l’activité principale des populations établies dans cette région.
Les 2 secteurs d’étude font partie de la plaine d’El Attaf, qui est elle - même située dans
le bassin du Chélif.
Le bassin du Chélif est un bassin subsident néogène. C’est une cuvette intra
montagneuse, d’une largeur de 30 à 80 km et d’une longueur de plus de 500 km qui s’étire
d’Ouest en Est et parallèlement au littoral. Il est séparé du littoral par le Dahra et le Bou Maad
(massifs d’altitude moyenne entre 800m et 1000 m).
Il est limité au Sud par l’Ouarsenis. (Figure 19).
Le bassin du Chélif est un bassin néogène post-nappes. On y distingue :
- les massifs anciens, noyaux autochtones épimétamorphiques paléozoïques (Siluro -
Dévonien) et jurassiques dans le Témoulga ;
- un substratum tellien anté-néogène, un ensemble allochtone ou nappes de charriage ;
- un bassin néogène post nappes.
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Dans la partie sud, les dépôts du Quaternaire reposent directement sur les grès Miocène.
La nappe de la Pliocène présente dans le compartiment nord est absente ici en raison d’une
érosion des niveaux supérieurs. Les calcaires du Lias de Témoulga, karstifiés et fracturés
forment un réservoir important. Le sens principal d’écoulement des eaux souterraines de la
nappe alluviale se fait de l’Est vers l’Ouest.
Le niveau piézométrique moyen dans la région d’El Attaf est de 20 m et les débits moyens par
forage varient entre 20 à 30 l / s.
A noter que le débit du forage Hammam Boutrig est de 50 l / s (Figure 21).
La campagne hydrochimique, effectuée sur 13 points d’eau dans la région d’El Attaf
durant l’année 2006 (données ANRH), a montré une salinité élevée des eaux dans cette
région. En effet, nous avons constaté même un changement de faciès chimiques dans le
temps : les eaux qui étaient à l’origine bicarbonatées calciques en général ont évolué
depuis le séisme d’octobre 1980 aux faciès bicarbonaté sodique ou chloruré sodique.
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Pour l’établissement d’une échelle des résistivités qui sera utilisée lors de l’interprétation
des sondages électriques et en raison de la particularité géologique et hydrochimique
(présence d’eau salée) dans les secteurs étudiés, nous nous sommes basés sur les sondages
étalons réalisés à proximité des forages et les données des études précédentes réalisées dans la
région (I.F.E.S 2002).
Résistivité des calcaires de Temoulga:
Ce qui est intéressant de démontrer dans ce modèle (figure 22), du fait de la
contamination des eaux souterraines par des eaux salées aux abords du djebel Témoulga et qui
doivent provenir de l’accident Est-ouest situé juste au pied de cette colline, c’est que les
résistivités ont tendance à baisser dans les mêmes formations, d’où la résistivité de 75 Ohm.m
pour les calcaires saturés, 2,3 Ohm.m pour les argiles helvétiennes et 15 Ohm.m pour les
graviers quaternaires.
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Pour une interprétation fiable des coupes géoélectrique, il est nécessaire d’analyser la
géologie locale afin d’établir une corrélation optimale. La plaine d’El Attaf comporte deux
grands ensembles séparés par une faille inverse avec au Sud un compartiment soulevé.
Sa lithologie est différente du compartiment Nord (Tableau 8).
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
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- Conclusion
Secteur I :
Le contact eaux douces – eaux salées dans la partie Est de la nappe alluviale des Attaf ne
peut être clairement établie et se trouverait plus à l’Ouest.
Secteur II :
Le contact eaux douces – eaux salées dans la partie Sud d’El Attaf est impossible à
déterminer, puisque les résistivités obtenues sont très faibles et confirment la salinité générale
sur toutes les coupes.
Selon les variations des résistivités, la salinité diminue vers le Nord et l’Est pour les
horizons du Quaternaire et vers l’Ouest pour les horizons profonds du Turonien. Le contact
eaux douces – eaux salées se situe vraisemblablement entre les secteurs I et II.
Néanmoins, les eaux souterraines à l’endroit de ces forages demeurent encore chargées.
I.5. Les études géophysiques antérieurs réalisées dans la zone d'étude et les résultats
obtenus :
De nombreux travaux géophysiques ont été effectués dans la région du bassin versant du
Chott Chergui.
Le premier rapport qui date de 1952 a été réalisé par la Compagnie Générale de Géophysique
(CGG) Voir figure 26, intitulée : Etude par sismique réfraction de la région d'Ain Skhouna, la
synthèse de ces travaux a fait l'objet de quatre rapports provisoires, Ces rapports avaient pour
buts:
- D'étudier l'allure du toit des calcaires du Sénonien;
- Déterminer l'allure des horizons argileux et calcaires du Jurassique sous les calcaires
Sénoniens.
Les résultats obtenus révèlent que la sismique réfraction est parfaitement apte à résoudre le
problème posé pour des profondeurs de 50 m à 400 m.
La différence les vitesses des atterrissements et celles des calcaires est, en effet, bien marquée
(1600-2600 m/s contre 4200- 5700m/s). Ils ont même réussi à préciser, dans la plupart des
cas, la détermination plus délicate des terrains intermédiaires (éboulis et argile Jurassique).
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Viennent ensuite deux rapports réalisés par la Société STROJEXPORT Prague en 1972 et la
CGG en1974 relatifs à la prospection géophysique (électrique) de la région steppique d'El
Bayadh - Mécheria- El Biod). Les objectifs de ces études sont :
- D'examiner les structures géologiques;
- D'évaluer les zones susceptibles de receler de l'eau potable;
- D’implanter des forages superficiels et profonds à des fins hydrogéologiques et
stratigraphiques.
Ces études ont précisé quelques données sur la stratification des sédiments et les épaisseurs
des complexes secondaires (Turonien, Cénomanien et Barremo-Albien). Elles proposent la
réalisation d’un forage profond et de deux forages superficiels. Ont-ils été réalisés ? Nous
n’en savons rien.
En 1975, la compagnie STROJEXPORT-Prague a été engagée pour étudier les Sites El Cor et
Chott Chergui (Daira du TELAGH), par prospection géophysique électrique. Cette étude a
pour objectifs de:
Une autre étude a été conduite en 1973 par la compagnie générale de géophysique (CGG) sur
la prospection géophysique électrique du bassin d'El Bayadh. Les objectifs assignés à cette
étude est de déterminer l'allure des formations gréseuses du Néocomien et du Jurassique. La
superficie balayée est 160 km2.
Une étude géophysique par prospection électrique dans le synclinale d’El Abiodh Sidi Cheikh
en grande ligne, réalisée en 2003 par la SARL BEREGH au profit de l'agence nationale des
ressources hydrique (ANRH) avait plusieurs objectifs:
Examiner en profondeur les différentes formations susceptibles d’être aquifère.
Détermination de l’extension et de l’épaisseur des formations de Turonien.
Détermination des limites stratigraphiques entre Turonien, Cénomanien, Albien.
Détermination de la nature lithologique des formations sous citées.
Détermination de la structure tectonique.
Détermination des zones aquifères les plus favorables à l’implantation des forages
profonds de reconnaissance.
Après l’analyse des résultats, nous concluons que les buts fixés au départ ont été tous atteints.
De plus, ces études ont permis de choisir les zones favorables à l’implantation de forages de
captage, au total 13 forages de reconnaissances ont été proposés.
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En effet, d'après la loi d'Ohm, la différence de potentiel ∆V induite dans un conducteur est
proportionnelle au courant électrique I qui traverse ce conducteur. La résistance R est la
constante de proportionnalité entre ces deux paramètres. La résistance R est exprimée en ohm
(Ω), l'intensité du courant électrique I en Ampères (A) et la différence de potentiel ∆V en
Volts (V). La résistivité électrique peut être définie comme étant la mesure de la difficulté
qu'a un courant électrique à passer au travers d'un conducteur.
La résistivité électrique d'un volume cubique d'un matériau conducteur isotrope et homogène
mesurée entre deux plaques conductrices et parallèles est donnée par :
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Dans un conducteur, le courant électrique peut circuler selon deux modes différents, soit
par les électrons et on parle de conductibilité électronique, soit par les ions et on parle de
conductivité ionique:
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I.6.2.2.Porosité:
La porosité Ø d'un matériau est définie par le rapport du volume des vides Vv sur
le volume total Vt d'un échantillon donné : ; Vv : étant la somme des volumes occupés
par l'eau et l'air.
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Résistivité
Porosité %
Sables Grès Calcaires
10 200 800 2250
20 80 210 430
Rapport de
résistivité 2,5 3,8 5,2
I.6.2.4. Température:
La température a une influence directe sur la résistivité électrique de la roche. Ainsi une
augmentation de la température entraîne une plus grande mobilité des ions, par conséquent la
résistivité électrique diminue. Cependant, la variation de la température est faible en proche
surface et par conséquent elle reste un paramètre négligeable parmi les paramètres qui
influencent la résistivité électrique. Par contre en grande profondeur et dans certains milieux
géologiques notamment dans les zones de permafrost, la température influence la résistivité
de l'électrolyte contenu dans les pores des roches.
I.6.3.Dispositifs de mesure:
Plusieurs dispositifs sont disponibles pour déterminer la répartition des résistivités dans
le sous-sol. La figure 29 illustre les configurations des électrodes les plus utilisées pour la
prospection électrique ; le coefficient géométrique est également donné.
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A M N B A B N M
Wenner – α Dipôle – Dipôle
K=2πa K=πn(n+1)(n+2)a
a a a
a na a
A B N M B∞ A M N∞
Pôle – Pôle
Wenner – β
K=2πa
K=6πa
a a a a
A N B M Wenner – γ A M N B∞
Pôle - Dipôle (avant)
K=3πa k=2πn(n+1)a
a a a na a
A M N B Wenner – A∞ M N B
Schlumberger Pôle - Dipôle (arrière)
K=πn(n+1)a K=2πn(n+1)a
na a na na a
Figure 29: Différentes configurations pour la méthode électrique, ainsi que le coefficient
géométrique K (d’après Parasnis, 1986).
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Le bassin du Chott Chergui fait partie des Hautes plaines algériennes comprises entre
le Tell au nord et l’Atlas saharien au sud (Figure 30). Sa superficie est de 37.420 km2 et son
périmètre de 1118 km.
La partie axiale déprimée (altitude 985 m environ) du bassin est occupée par le Chott
Chergui proprement dit.
Le bassin versant du Chott Chergui s'inscrit dans les limites géographiques ci-dessous, les
coordonnées sont les suivantes :
Au nord par la bordure sud des Monts de Daïa, de Saïda et de Frenda qui
constituent la partie septentrionale des Hauts Plateaux Oranais ;
A l’est par la limite orographique du bassin versant du Cheliff ;
Au sud par la bordure septentrionale de l’Atlas saharien ;
A l’ouest par celle du bassin versant du Chott Gharbi.
Figure 30: Situation géographique du bassin du Chott Chergui (Base de données ANRH)
Selon la nomenclature adoptée par l’ANRH, le bassin versant du Chott Chergui est classé
huitième (voir figure 31) et comporte plusieurs sous bassins versants.
Administrativement, ce bassin versant chevauche sur six wilayas à savoir: El Bayadh,
Naâma, Saïda, Tiaret, Sidi Bel Abbès et Laghouat. (Figure 32).
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Peu nombreux, ils fournissent néanmoins l’essentiel des produits détritiques des
formations superficielles. Elles sont représentées au niveau du bassin versant par les
affleurements des monts de Saida, Daïa, Frenda au nord et les monts de Mécheria à l’ouest.
Elles regroupent les dayas et les zones d’épandages (zones inondables). Elles sont de
dimensions variables : de la toute petite daya circulaire et bien individualisée jusqu’à une
grande dépression de la dimension de dayas El Khoder qui faute d’un bon drainage, est
marécageuse en période de pluie.
Le sol de la daya est constitué de sable fin caractérisé par une végétation très dense
essentiellement du jujubier. Sous le sable, on rencontre la carapace calcaire fortement
diaclasée abaissée par rapport à celle du plateau.
Ces dayas étant fortement fissurées, elles constituent des zones préférentielles à
l’infiltration des eaux.
Photo 10 : Daya Zarguet (située 10 Km au nord d’Ain Skhouna, Photo novembre 2013)
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Elles s’étendent sur toute la surface de la zone sous forme de voiles sableux ou de
petits amas de sables pièges dans de petites touffes de végétations, mais particulièrement dans
le secteur Nord-Ouest aux environs de la commune de Tousmouline qui semble en être bien
affectée.
Les principaux facteurs d’érosion qui ont marqué (et qui marquent encore, même a un
degré moindre), l’évolution de la région sont le ruissellement, sous forme concentrée et
diffuse d’une part, et l’action du vent qui prend le relais notamment à l’ère actuelle.
Ces deux processus, conjugués, sont responsables de l’ablation, le transport et
l’accumulation des matériaux détritiques arrachés à la roche mère.
Ces deux facteurs d’érosion sont davantage favorisés par la nature lithologique du
substrat contenant des matériaux éolisables (généralement des grès), le climat (la rareté des
précipitations et leur mauvaise répartition) ou encore par l’absence d’une couverture végétale
protectrice. L’apparition de nombreux affleurements rocheux en est un exemple édifiant.
Depuis les travaux de Horton (1932-1945) complétés par Langbein (1947) et Strahler
(1950-1960), la quantification des principaux paramètres morphométriques d’un bassin
versant passe par le traitement et l’analyse de données numériques obtenues à travers
l’élaboration de cartes vectorisées de différents supports cartographiques (topographiques,
géologiques, pédologiques…)
Cette approche a été réalisée par Touati.A et Lamrani.N (2013), nous reproduisons ci-
dessous les principaux documents et les résultats obtenus.
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Tableau 12 : Répartition spatiale des classes de pentes dans la zone de Chott Chergui.
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Ces résultats suggèrent que le bassin versant du Chott Chergui présente une forme
allongée qui favorise les faibles débits de pointe de crue et que le transfert des eaux vers
l’exutoire serait assez long. Les dimensions du rectangle équivalent confirment la forme
allongée du bassin, la longueur étant six fois plus grande que la largeur.
La pente moyenne du bassin est assez faible tout comme l’indice de pente globale.
Le plus grand nombre des oueds localisés au Nord prennent naissance dans les crêtes de
l’Atlas Tellien et se déversent au Sud dans le Chott. Les autres oueds localisés au Sud, de
moindre importance prennent naissance au niveau du flanc Nord de l’Atlas Saharien et
s’écoulent en direction du Nord. Le chevelu hydrographique qui traduit un réseau peu
développé, mal drainé et la densité de drainage plaident en faveur d’un ruissellement qui ne
fonctionne que temporairement. Aucune donnée précise n’est disponible sur leurs apports.
Néanmoins, le régime des cours d’eau est très irrégulier et le débit d’étiage est nul ou
insignifiant durant toute la période sèche. En fait, il est très rare que le flot visible des Oueds
atteigne le fond de la cuvette topographique. En cheminant, les eaux s’infiltrent ou
s’évaporent en partie avant d’atteindre le Chott. Le calcul du coefficient de torrentialité très
faible est représentatif, selon la classification de Smith (1950), il représente une texture de
drainage grossière caractéristique des bassins versants des régions arides et semi-arides.
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Parce qu’elle permet de montrer l’influence des facteurs climatiques sur l’écoulement des
eaux superficielles et souterraines et d’établir le bilan hydrologique, ultime objectif de toute
recherche prévisionnelle, la quantification des paramètres climatologiques (précipitations,
températures, évapotranspirations, humidité, gelée,….etc.) constitue une étape importante
dans toute étude hydrogéologique et permet aussi de discuter de la variabilité climatique de la
région.
Les conditions climatiques dans la région du chott ech chergui sont du type semi aride
frais caractérisé par un été chaud et sec et un hiver froid, avec une pluviométrie moyenne
faible et une reprise évaporatoire élevée. Au sud du bassin, l’influence du climat saharien qui
se fait sentir s’attenue graduellement vers le Nord où la Meseta Oranaise dans sa globalité
constitue une barrière à l’influence du climat méditerranéen.
Les services de l’A.N.R.H et de l’O.N.M ont mis à notre disposition les données de onze
postes pluviométriques localisés à l’intérieur du bassin versant. Seuls 05 (Khalfellah, Mosbah,
Stitten, El bayadh et Mécheria) qui présentaient peu de lacunes ont été retenus. Ces données
ont nécessité un traitement préalable et un comblement des lacunes par la méthode des
régressions linéaires et la corrélation double masse ou test d’homogénéité. La station de base
utilisée qui présente une série complète est celle de Mécheria, le logiciel de calcul
HYDROLAB a été utilisé. Les résultats obtenus permettent de discuter les apports pluviaux
sur une période de 105 ans (1906-2010).
Pour ce qui est des températures et en raison de l’absence de stations de mesure, seule la
station d’El Bayadh qui paraît tout de même représentative de Chott Chergui qui enregistre
les données thermiques sera prise en compte. Les données disponibles s’étalent sur une
période de 40 ans entre 1971 et 2010.
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La pluviosité annuelle
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La pluviosité mensuelle
On observe une modulation mensuelle irrégulière, caractérisée par un écart entre les
maximums et les minimums. L’allure des courbes traduit un régime pluvial assez homogène à
travers le bassin versant du Chott Chergui.
Pour la période 1973-20, on observe une période pluvieuse s’étalant du mois d’octobre
au mois de Mai avec un régime pluvial marqué par un maximum principal en Mars et en
Octobre autour de 30mm et un minimum en juillet qui ne dépasse pas 5mm.
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Méthode arithmétique
Cette méthode est la plus simple, elle consiste à calculer la moyenne arithmétique des
précipitations moyennes annuelles Pi, données par une période déterminée des stations
existantes.
Soit :
N : nombre de stations. P : précipitation moyenne (mm)
Méthode de Thiessen
C’est une méthode arithmétique qui est basée sur le découpage géométrique du bassin
versant sous forme de polygones. Ainsi, on affecte à chaque poste une pluviométrie (Pi) et
une zone d’influence (Si).
La lame d’eau précipitée sur le bassin est estimée par la formule ci-dessous :
Vt : Volume total tombé sur le bassin versant.
St : Surface totale du bassin versant.
i p : Précipitation moyenne annuelle de la station
à l’intérieur du polygone
i s : Surface du polygone considéré
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II.4.3 La température
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Une période froide de Novembre à Avril avec une température moyenne inférieure à la
température moyenne annuelle, Janvier est le mois le plus froid avec une température
de 4.7°C sur toute la période.
Une période chaude de Mai à Octobre avec une température moyenne supérieure à la
température moyenne annuelle, Juillet est le mois le plus chaud avec une température
de 26.5°C sur toute la période.
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C’est le terme le plus important du bilan hydrologique après les précipitations, mais
elle est difficile à estimer car elle englobe l’ensemble des phénomènes d’évapotranspiration
directs par retour dans l’atmosphère à partir des réservoirs de surface (lac, mer,…),
souterrains (aquifères) et transpiration des plantes. De nombreux facteurs interviennent dans
le phénomène évaporatoire, citons : la température, l’humidité de l’air, le rayonnement
solaire, le vent et la pression atmosphérique.
L’absence de mesures directes nous amène à estimer ce paramètre à partir des formules
empiriques. On distingue deux types d’évapotranspirations : l’évapotranspiration potentielle
et l’évapotranspiration réelle.
L’évapotranspiration potentielle
Les travaux de Le Houérou H.N (1995) sur les steppes arides des cinq pays du nord de
l'Afrique: Egypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc ont montré que l’évaluation de l’ETP par
la méthode de Thornthwaite était systématiquement inférieure de 30 à 40 % à celle obtenues
par mesures en lysimètres. Ces mêmes études expérimentales montrèrent aussi que les
méthodes de calcul établies par Blaney et Criddle (1962) permettaient de serrer la réalité de
beaucoup plus près que la méthode de calcul de Thornthwaite.
Par ailleurs, en Algérie, quelques travaux récents menés dans des régions soumises au
climat semi-aride à aride (Bouteldjaoui Fatah et al. 2012) montrent à travers l’analyse
comparative des résultats obtenus par l’application des différents modèles, qu’à l’échelle
annuelle, la formule de Blaney-Criddle conduit à une estimation satisfaisante de la
composante climatique, tandis que la méthode de Thornthwaite sous-estime considérablement
l’ETP, pouvant atteindre (62.9 %).
Aussi, avons-nous utilisé le modèle préconisé par Blaney-Criddle pour calculer ce paramètre.
A partir d’une série de mesures menée pour un panel de cultures et dans un type de
climat, des lois de comportement ont pu être identifiées.
La formule de Blaney - Criddle (1945) applicable en zones semi arides et arides
s’exprime par la relation suivante:
ETP = K*P (0.46T+8.13) mm/mois
ETP : évapotranspiration potentielle mensuelles en (mm) ; T : température moyenne
mensuelle en (°C) ; K : coefficient fonction de la culture et de la zone climatique, il varie de
0,50 à 1,020. Il s’obtient à l’aide de la formule suivante :
K=
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Jt Aout Sept Oct Nov Déc
34°N 7.08 6.93 8.35 8.77 8.74 9.71 9.88 9.33 8.36 7.91 7.02 6.82
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La valeur obtenue par cette méthode égale à 1522.6 mm nous paraît très acceptable et
conforme aux conditions climatiques de la région.
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III.1 Géologie
Les documents utilisés sont les travaux de A. Clair (1956), la seule carte géologique
disponible au 1/500.000 avec sa notice explicative et les logs de forages réalisés dans la
région.
Le socle granitique hercynien a été atteint à la côte 187, soit une profondeur de 810
m par le sondage F-34 situé sur la bordure Sud-ouest de la zone de Skhouna. Il est
surmonté en ce point par la série saline entrecoupée d’un niveau de basalte à sa base.
Le Trias correspond à une série saline constituée d’argiles et de grés argileux bariolés
alternants avec des niveaux de gypse et de chlorure de sodium souvent bien cristallisés
qui surmontent le socle. On observe à la base de cette série un niveau de basalte à
nodules de chlorure de sodium qui a été recoupé également par d’autres sondages. Ces
formations correspondent au Trias et à une partie du Lias à faciès lagunaire ou
continental.
Le lias marin dans la région de Skhouna est représenté par une puissante formation
(130m) de dolomie cristalline qui surmonte un niveau d’anhydrite à intercalations
argilo sableuse (Infra lias et trias), à la base duquel on a retrouvé le banc de basalte.
Au-dessus des dolomies, on observe une alternance d’argile grise ou violette, de
dolomie et calcaire dolomitique (Charmouthien, Toarcien). On retrouve ce niveau,
mais essentiellement constitué de calcaires et de calcaire marneux à la bordure Est du
chott.
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Le Callovo-Oxfordien est présent au Nord dans l’axe des Monts de Saïda, il est
essentiellement constitué de grés et d’argile. Cette série surmonte l’Aaléno-Bathonien
sur le flanc sud des monts de Saida. Les forages H17 et F33 ont traversé plus de 700m
d’argile souvent schisteuse.
Le Lusitanien est formé au Nord par des argiles et des grès en petits bancs. Il est
essentiellement argileux dans l’axe du chott où il atteint plusieurs centaines de mètre
d’épaisseur. Cette série semble devenir progressivement plus gréseuse vers le sud où
le sondage H19 a traversé 100 m de grès tendres à délits argileux.
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Ils ont été traversés sur 50 m par le sondage H22 (56 km au SSE de l’Aïn Skhouna) et
sur 35 m par le sondage H24 (60 km à l’ESE de l’Aïn Skhouna).
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La structure générale de la région est plissée, elle est bien visible au niveau de l’Atlas
lui-même mais cachée par les terrains de recouvrement récents restés presque horizontaux au
niveau des hautes plaines.
Néanmoins, la structure profonde sous le Chott Chergui et assez bien connu suite aux
nombreux sondages exécutés en vue d’étudier les possibilités de mobilisation des eaux
souterraines.
La tectonique de l’Atlas se présente comme une succession de synclinaux à fond plat très
allongés et d’anticlinaux en chenilles de type coffré à flancs fortement redressés et écaillés
orientés Sud Ouest-Nord Est.
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Figure 45 : Carte géologique de la région de Chott Chergui (Extraite de la carte géologique d’Algérie au 1/500 000ème)
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Figure 46 : coupe transversale dans la dépression du Chott Chergui (AA') [A.Clair. 1956].
Figure 47 : coupe transversale dans la dépression du Chott Chergui (BB') [A.Clair. 1956].
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Les failles les plus importantes sont parallèles à l’axe général du plissement Sud Ouest-Nord Est.
Un long accident borde le pied Nord-Ouest de la chaine Tikechkach-Zouireg et se prolonge au
Nord Est au-delà du chott chergui. A l’aval d’El Bayadh, il met en contact les calcaires
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valanginiens et les calcaires et grés du Callovien inférieur ce qui donne un rejet d’au moins
1200m à1500m.
Quelques failles de même direction bordent certains anticlinaux surtout au Nord et au Sud
de l’Atlas Saharien (Failles Nord et Sud Atlasique). D’autres transversales ont permis la
remontée du Trias.
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III.1.3. Conclusion:
Le bassin versant du Chott Chergui est constitué par des terrains d’âge secondaire affectés
par de petites rides anticlinales parallèles à l’axe du Chott Chergui. Les affleurements calcaréo-
dolomitiques du jurassique moyen sont surmontés parfois de formations marneuses Callovo-
Oxfordiennes. Au Nord-Est du bassin, des calcaires sénoniens sont transgressifs sur les différents
termes plissés du jurassique et du Crétacé. Ces calcaires sont fortement érodés et constituent des
lambeaux souvent non affleurants.
Les terrains secondaires plongent du Nord vers le Sud et disparaissent sous le remplissage
Tertiaire.
Au versant Sud du bassin versant du Chott Chergui les formations affleurantes secondaires
comprennent le Jurassique supérieur, le Crétacé inférieur jusqu’à l’Albien. Un ensemble
puissant gréseux affleure prés de l’Atlas Saharien et vient se terminer en biseau au milieu de la
dépression du Chott. Les formations secondaires sont recouvertes par un remplissage Mio-
Pliocène, constitué essentiellement d’argiles et de sables, il peut atteindre 350m d’épaisseur.
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
III.2. Hydrogéologie
A l’échelle régionale, à travers tout le bassin versant du Chott Chergui, les seuls travaux
hydrogéologiques dont nous puissions faire référence restent inconstablement ceux réalisés par
A. Clair entre 1950 et 1956. A l’exception de l’étude de D. Daoud (1995) qui s’est intéressé à la
géochimie des eaux souterraines, celle plus récente de Dj.Maïzi (2014) qui traite de l’hydrologie
et de l’hydrogéologie en région semi-aride et quelques nouveaux forages réalisés ici et là par les
secteurs de l’hydraulique et de l’agriculture, aucune recherche détaillée n’a été engagée à ce jour
sur l’hydrogéologie de la région.
L’existence de plusieurs sources artésiennes dans le bassin (Ain Skhouna (500 l/s), Ain
Tiddes, El Kheither...etc) révèle la présence d'importances potentialités aquifères.
Après avoir décrit la succession lithostratigraphique et la disposition structurale des
différentes formations, nous allons passer en revue leurs comportements hydrologiques et donner
autant que faire se peut, leurs caractéristiques hydrodynamiques en nous basant essentiellement
sur les travaux de A.Clair 1956.
Dans les monts de Saida, les formations liasiques, appelées « dolomie de Tifrit »
affleurent au niveau du horst de Tifrit. La base est constituée par une dolomie cristalline massive
et la partie supérieure est essentiellement calcaro-marneuse. Ces formations s’étendent sur une
surface d’une centaine de Km2.
L’ensemble est perméable, il repose sur un substratum schisteux sub horizontal qui constitue
l’assise imperméable d’une nappe très importante qui alimente de nombreuses résurgences dont
les principales sont Tifrit et Ain Soltane.
Au niveau du bassin de chott Chergui, les dolomies liasiques se terminent en biseau sous
Daiet Zraguet et sont complètement recouvertes par les marnes Toarciennes.
Leur rôle hydrogéologique semble négligeable.
III.2.2. L’Aaléno-Bathonien :
67
2014
Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
III.2.3. Le Callovo-Oxfordien:
68
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
0 00' 1 00' E
III.2.4. Le Kimméridgien-Tithonique :
Il affleure très localement au Nord Est du bassin du chott chergui. C’est un aquifère
dolomitique ou calcaire perméable, Son rôle hydrogéologique est très local.
III.2.5. Le Valanginien-Hautérivien :
III.2.6. Le Barrémo-Albien :
Il s’agit d’un réservoir gréseux ayant une perméabilité variable, elle devient très faible
lorsque le ciment des grés est argileux. Le Barrémo-Albien affleure largement dans l’Atlas
Saharien, mais se termine rapidement en biseau sous la dépression du chott entre l’Hautérivien
peu perméable et les argiles cénomaniennes. La nappe Albienne, peu abondante par suite de
nombreux lits argileux, peut alimenter les niveaux sableux du remplissage tertiaire.
69
2014
Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
III.2.7. Le Cénomano-Turonien :
Les calcaires turoniens présentent une bonne perméabilité de fissure mais leur extension
est très limitée : sommet des synclinaux perchés de la chaine des Ménidjels.
III.2.8. Le Sénonien :
Figure 52: Coupe schématique montrant les liaisons hydrogéologique possible entre les divers
niveaux (A.Clair, 1956).
70
2014
Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
III.2.10. Conclusion :
71
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Partie I lntérêt de la géophysique en hydrogéologie. Synthèse géologique
et hydrogéologique de la région étudiée.
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Deuxieme partie
Application de la géophysique
électrique à la région du Chott
Chergui
2014
Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
I.1 Introduction
Afin de cerner au mieux la lithologie et la structure des zones d’études, nous avons tenu
compte de l’ensemble des données bibliographiques disponibles. Ces dernières, confrontées
aux résultats de la géophysique permettront de définir les niveaux aquifères et dans la mesure
du possible leurs géométries et leurs épaisseurs respectives.
Ces niveaux concernent les formations de remplissage Tertiaire, du Sénonien et de
l'Aaléno-Bathonien.
La présente étude géophysique devrait permettre d’atteindre une profondeur
d’investigation théoriquement comprise entre 200 et 450 mètres à l’aide de sondages
électriques en ligne d’émission AB=1000m, AB=1500m et AB=2000m. Mais en raison de la
présence de niveaux argileux et gypseux du Tertiaire, le courant injecté a été absorbé par ces
derniers, ce qui a réduit considérablement la profondeur d’investigation.
La réalisation des sondages électriques a été faite selon le dispositif Schlumberger qui
comprend deux circuits: un circuit d’émission entre deux électrodes A et B et un circuit de
réception entre deux points M et N. L’ensemble constitue un quadripôle centré au point « o »
(Figure 53).
Pour une exploration verticale du sol (sondage), on exécute au même point une série
de mesures en augmentant progressivement la longueur de la ligne de courant AB. Les lignes
« AB » étaient déroulées jusqu’aux longueurs 2000m. La résistivité électrique apparente
[ohm.m] est déterminée par l’expression:
a = k.R
k est un coefficient dépendant de la géométrie du dispositif employé; il est déduit de
l’expression
73
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Les mesures ont été effectuées à l’aide d’un Résistivimètre de marque ABEM, modèle
SAS-1000 d’une puissance de 100 Watts équipé d’un booster intégré.
Il se caractérise par une résolution élevée, il est doté d’un système de multiprocesseurs lui
permettant de générer des ondes à courant continu de façon cyclique.
La campagne de terrain a été menée durant la période allant de 29 Octobre à 26 Novembre
2013.
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2014
Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Moyens humains:
- Ingénieurs (opérateurs) 01
- Manœuvres 02
- Chauffeurs 01
Moyens matériels:
- Résistivimètre 01
- Véhicules de type 4 x 4 01
- GPS 02
- Talk about 03
- Bobines de câble + électrodes 1 lot
I.2.3.Travaux réalisés:
Cette zone chevauche sur quatre wilaya à savoir la wilaya d'El Bayadh, Saida, Sidi Bel
abbés et Naama.
Vue l’indisponibilité d’une carte géologique détaillée de la région de Kheiter, la
corrélation des données des sondages électriques avec la géologie de surface est pratiquement
très difficile. Seul l’étalonnage des mesures électriques à partir des données de forage est
cependant possible.
L’étalonnage constitue une étape importante dans le processus d’interprétation. Il permet
l’établissement d’une échelle des résistivités, gage d’une identification géophysique objective
des formations géologiques recherchées.
Pour ce qui nous concerne, l’étalonnage demeure une opération délicate pour les
raisons suivantes :
75
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
- Nombre insuffisant de forages dans la région, quand ils existent les logs sont
incomplets.
- Le remplissage tertiaire masque la majorité des terrains, ce qui rend l’interprétation
plus difficile.
Nous avons pu établir un seul sondage paramétrique (piézomètre B3), à partir d'un log
de forage (figure 54) réalisé en 1949.
B3
76
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Il faut souligner que les limites électriques séparant des couches de différentes
résistivités peuvent ne pas coïncider avec les limites séparant des couches de composition
lithologique différente. Souvent, des couches de différentes lithologies peuvent avoir la même
résistivité et former ainsi une seule couche géoélectrique. Par exemple, la couche « galets
dolomitiques enrobes d'argile et niveau sableux du Tertiaire continental » avec les « calcaires
dolomitiques de l'Aaléno- Bathonien » forment une seule couche géoélectrique.
77
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
De ce fait, une interprétation géologique des données de résistivité électrique reste une
opération très délicate.
N
Calcaires
dolomitiques Dj Antar Dj Amrag
de l'Aaleno-
Bathonien
Photo 14: Exécution d'un sondage paramétrique auprès du djebel Amrag (suite du Dj Antar).
Malgré le nombre insuffisant de forages étalons dans la région en vue d’un calage des
mesures électriques, les quelques éléments d’informations géologiques, hydrogéologiques
récoltées relatives à la zone d’étude nous ont permis d’élaborer un premier modèle de
l’échelle des résistivités de la région.
78
2014
Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
-Zoom-
Figure 56: Carte de positionnement des profils électriques (zone d’El Kheiter).
79
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
La comparaison entre les différentes courbes électriques mesurées montre que l’on se
trouve dans un contexte structural relativement complexe. Ainsi, avons – nous établi cinq
niveaux de résistivités:
La représentation cartographique des coupes géoélectriques n’a tenu compte que des
horizons dont l’épaisseur est supérieure ou égale à 10 mètres.
Cette coupe (figure 58) débute directement des calcaires dolomitiques du Jurassique
au niveau du sondage A1 voir photo 5 (Aalèno-Bathonien de Dj Amrag), avec des résistivités
très variables qui allant de 150 à 4473 Ohm.m, le toi de cette formation présente un allure
très irrégulière dans la partie sud du Chott , qui laisse supposer une présence de trois failles
verticales.
Par contre dans le Nord, le toi est uniforme. Cette formation est surmontée par le remplissage
Tertiaire, des résistivités qui varient entre 11 et 186 Ohm.m (prédominance argileuse), des
épaisseurs variantes de 67m à 249 m, on remarque un amincissement de ce remplissage dans
le nord du Chott (SEV B6, B7, B8).
La coupe géoélectrique C (figure 59) montre toujours dans sa partie sud et nord un
remplissage Tertiaire argileux dans sa plus grande partie, avec des résistivités qui varient
entre (14 à 108 Ohm.m). cette formation repose directement sur les calcaires dolomitiques de
l'Aaléno-Bathonien, de résistivités allant de 137 jusqu' à 7579 Ohm.m.
80
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
La géométrie des formations au sud de cette coupe montre une structure synclinale
(soulèvement central des compartiments), d'où la mise en évidence de deux failles.
Ces deux coupe (figure 60 et 61) transvasant les coupes précédentes, elles présentent
des faciès assez semblables, d’une façon générale :
- Un Tertiaire argileux dans l'ensemble , des résistivités respectivement qui varient
entre 11 et 108 Ohm.m,, 03 et 5509 Ohm.m.
- Un Jurassique moyen formé des calcaires dolomitiques dures à fracturés par
endroits
- Les sondages B2 et B6 forment l'axe du pli anticlinal.
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région du Chott Chergui
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région du Chott Chergui
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
La carte des résistivités apparentes en ligne AB = 400 m (figure 63) dont la profondeur
d’investigation moyenne est comprise entre 80 et 100 m montre un remplissage tertiaire
essentiellement conducteur à peu résistant dont la résistivité apparente est inférieure à 60
Ohm.m et qui correspondrait à des argiles et argiles sableuses avec intercalation des calcaires
lacustres.
La carte indique des variations de faciès qui affectent des terrains compris
théoriquement entre 200 et 250 m de profondeur. On y distingue deux zones distinctes (figure
64) :
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Une ligne d’émission d’AB = 1500m permet en théorie d’explorer des terrains sur une
profondeur de 300 à 400 m (figure 65). Notons une incompatibilité des distributions des
résistivités apparentes (pourcentage d'erreur est très élevé) liée au manque de mesures en
AB = 1500 m pour la plupart des SEV.
Les cartes (figure 66 et 67) montrent les variations de profondeurs du toit des calcaires
dolomitiques de l'Aaléno-Bathonien. La profondeur du toit de cette formation est comprise
entre 0 et 600m, La plus grande profondeur est observée au niveau du sondage (A4), avec une
profondeur de 601m, par contre au sondage B1 (sondage paramétrique) les calcaires
dolomitiques affleurent à cet endroit. Ainsi les profondeurs plus ou moins faibles entre 40 et
200 m, interprétées par les sondages électriques verticaux au Sud de la zone d'étude à savoir
A2, A3, B2, B4 et C3, et au Nord de cette zone (nord du Chott) par les sondages A6, A7, A9,
B6, B7, B8 et C6 (figure 37) qui traduisent la faible profondeur du toit de l'aquifère Jurassique
moyen justifient l'implantation de forages hydrauliques dans ces zones.
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
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région du Chott Chergui
II.6. Conclusion:
La prospection électrique réalisée dans la région d’El Kheiter a permis de mettre en
évidence au niveau du secteur d’étude, deux unités structurales bien distinctes:
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Pour une meilleure exploitation de cette étude, nous proposons des implantations de
forages hydrauliques.
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région du Chott Chergui
- Zoom-
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Pour l’établissement d’une échelle des résistivités fiable qui sera utilisée lors de
l’interprétation des sondages électriques, nous utiliserons cinq sondages étalons exécutés à
proximité de cinq forages à savoir : Forages C2, F6, F21, F19 et forage Graa (Voir fig.69, 70,
71)
Figure 69: Logs lithostratigraphiques des forages étalons (F6et C2) dans la zone II (Ain
Skhouna).
91
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Figure 70 : Logs lithostratigraphiques des forages étalons (F22et F19) dans la zone II (Ain
Skhouna.).
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Le sondage étalon 1 (Voir fig.72) réalisé à coté du forage C2 situé aux coordonnées UTM
(X= 302435 m ; Y= 3819512 m; Z=1003m), d’une profondeur de 100.20 m montre selon le
modèle obtenu :
- Des argiles avec des niveaux marneux de Tertiaire Continental, d'une résistivité allant de 9 à
16 Ohm.m.
- Un faciès calcaire lacustre dont la résistivité est de 1555 Ohm.m recoupé sur une épaisseur
de 17m.
- Un faciès calcareux très fracturés de 18 Ohm.m qui n’a pas été recoupé au niveau du forage.
Le sondage étalon 2 (Voir fig. 73) réalisé à proximité du forage F6 situé aux coordonnées
UTM (X= 301854 m ; Y= 3824038 m ), d’une profondeur de 128.75 m montre selon le
modèle obtenu :
- Alternance d'argile gypseuse et argile sur une profondeur de 93 m avec des résistivités qui
varies entre 0.5 à 7 Ohm.m.
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Le sondage étalon 3 (Voir fig. 74) réalisé à proximité du forage F19 situé aux coordonnées
UTM (X= 302435 m ; Y= 3825512 m; Z= 975m ), d’une profondeur de 135.20 m montre
selon le modèle obtenu :
- Un niveau peu résistant d'argile à galets calcaires recoupé sur une épaisseur de 39m, d'une
résistivité de 76.6 Ohm.m.
-Enfin un horizon résistant correspond au calcaire dur, avec une résistivité allant jusqu' à 154
Ohm.m.
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Le sondage étalon 4 (Voir fig. 75) réalisé à proximité du forage F22 (ZAOUIA) situé aux
coordonnées UTM (X= 298392 m ; Y= 3816071 m; Z= 984m ), d’une profondeur de 135.20
m montre selon le modèle obtenu :
- Un horizon calcareux épais (164.6 m), d'une résistivité de l'ordre de 104 Ohm.m.
- Des argiles gypseuses de l'Aaléno-bathonien très conducteur dont la résistivité est de 2.5
Ohm.m.
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
Le sondage étalon 2 (Voir fig.76) réalisé à coté du forage TISS 1 situé aux coordonnées UTM
(X= 287903 m ; Y = 3831409 m; Z=1050m), d’une profondeur de 330.15 m, montre selon le
modèle obtenu :
- Des argiles du remplissage tertiaire continental avec une résistivité de 16 Ohm.m, d'une
profondeur de 23m..
- Un horizon des calcaires lacustres durs toujours appartiennent au remplissage Tertiaire dont
la résistivité est de l'ordre de 165 Ohm.m, ces derniers sont recoupés sur une épaisseur de
97m.
- Une alternance de calcaire et argile peu conducteur (39 Ohm.m.), avec une épaisseur de
187m.
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région du Chott Chergui
1 2
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Photo 15 : Exécution des sondages paramétriques auprès des forages (1=F22/ 2=C2/
3= GRAA/ 4= F19).
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
La corrélation des valeurs des sondages paramétriques et l’analyse des faciès des logs litho-
stratigraphiques des différents forages ont permis d’adopter une échelle des résistivités
(Tableau 21). Cette corrélation a permis une interprétation fiable des résultats de la
prospection électrique.
L’orientation des profils est suivant la direction Est-Ouest, sauf pour A2L2, A6L6 et
A11K11 qui sont orientés Nord-Sud (figure 77).
Nous avons établi aussi cinq niveaux de résistivités (voir interprétation des coupes
géoélectrique Zone I) en ajoutant au cinquième niveau les calcaires fracturés et durs du
sénonien.
La représentation cartographique des coupes géoélectriques n’a tenu compte que des
horizons dont l’épaisseur est supérieure ou égale à 10 mètres.
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
-Zoom-
Figure 77: Carte de positionnement des profils électriques (zone I1 Ain Skhouna).
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
La coupe géoélectrique A (figure 78) réalisée dans la partie Sud du secteur d’étude montre :
- La formation Tertiaire continental repose directement sur les calcaires du Sénonien qui sont
fracturés dans leur plus grande partie avec des résistivités d'ensemble qui varient entre 18 et
150 Ω.m. Le toit de cette formation présente une allure très irrégulière dans la partie Est (A3)
et Ouest (A7) de cette coupe , ce qui laisse supposer la présence de quatre failles verticales,
avec un amincissement au niveau du sondage A7 dû probablement à l'érosion.
- A sa base, cette coupe est constituée d'un horizon très résistant qui correspond à aux
calcaires dolomitiques de l'Aaléno-Bathonien de résistivités qui varient entre 343 et 3310 Ω.m
(A3 et A7), avec un soulèvement de compartiments au niveau de ces derniers sondages.
Cette coupe (figure 79) présente les mêmes caractéristiques tectoniques et lithologiques
que celle décrite précédemment. Le remplissage tertiaire est argileux, argileux gypseux et
argileux sableux dans l'ensemble de la coupe avec des résistivités qui varient entre 5 et 49
Ω.m. L'épaisseur du remplissage Tertiaire varie entre 20 m et 117 m, il atteint son maximum
au niveau du sondage B2 (321 m). L'allure de cette formation est très irrégulière en relation
avec la présence de cinq failles verticales avec un épaississement au niveau de B2 et B7 et un
amincissement entre B9 et B10. Cette formation Tertiaire repose sur les calcaires sénoniens
résistants fracturés à très résistants (36 à 182 Ω.m) qui disparaissent au niveau des sondages
B1, B2 et B11 car certainement érodés ou dû à l'absence de dépôt.
- A sa base, cette coupe est constituée d'un facies calcaro-dolomitique très résistant de
l'Aaléno-Bathonien de résistivités qui varient entre 1718 et 5194 Ω.m (SEV B2 et B7). Au
niveau des sondages B5, B6 et B11 une formation conductrice d'argiles et argile sableuse (10
à 23 Ω.m) apparait. Notons une discordance angulaire au niveau du sondage B11.
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région du Chott Chergui
épaisseurs qui évoluent entre 36 m à 248m d'où la mise en évidence de quatre failles verticales
de part et d'autre des sondages C3 et C6.
-Un Sénonien qui est calcareux sur l'ensemble de la coupe, peu résistant (calcaire fracturé) à
très résistant (calcaire dur), avec des résistivités qui varient entre 33 et 176 Ω.m et des
épaisseurs qui atteignent un maximum de 280m (C6).
- L'Aaléno-Bathonien avec une variation latérale de facies, est formé par des calcaires
dolomitiques très résistants (C6=225 Ω.m) et des argiles et argiles gypseuses conductrices
(C1=12 Ω.m, C3=3 Ω.m). Le toit de cette formation est recoupé uniquement au niveau de ces
trois derniers sondages à cause de la déviation du courant électrique (présence de couches
épaisses conductrices à la surface).
La coupe géoélectrique de cette planche (figure 81) montre un ensemble de couches plus ou
moins redressées et enclavées entres elles par l’intermédiaire de contacts anormaux (quatre
failles verticales). Ces coupes présentent dans l’ensemble :
- Un Tertiaire hétérogène avec une prédominance de calcaires lacustres peu résistants à très
résistants (22 à 154 Ω.m) dans le centre et l'Ouest de la coupe et des épaisseurs qui varient
entre 16 et 188 m.
- Le Sénonien qui est peu résistant au centre de la coupe (22 à 96 Ω.m), correspond aux
calcaires fracturés, tandis que le reste de la coupe est occupée par des calcaires très résistants
(104 à 154 Ω.m). Son épaisseur varie entre 63 m et 172m, il atteint son maximum au niveau
du sondage D11 (247 m)
- L'Aaléno-Bathonien est nettement très résistant dans l'ensemble de la coupe (453 à 2978
Ω.m), il s’agit des calcaires dolomitiques, sauf au niveau du sondage D5 où cette formation
est très fracturée (57 Ω.m).
La coupe géoélectrique E (Figure 82) montrent un développement plus remarqué des dépôts
du tertiaire continental de facies très variés avec une prédominance d'argiles conductrices (7 -
16 Ω.m) et des calcaires lacustres peu à très résistants (80 - 572 Ω.m), en haut de la coupe où
ils atteignent leur plus grande épaisseur au SEV E9 (219 mètres). Cela met en évidence la
présence de trois failles. Cette formation repose directement sur les calcaires dolomitiques
considérablement résistants de l' L'Aaléno-Bathonien (119- 4634 Ω.m). Notant aussi l'absence
totale des calcaires du Sénonien.
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
On observe globalement les mêmes formations qui se succèdent avec des passages latéraux de
faciès assez fréquents. On observe l’apparition de discontinuités assez marquées qu’on
attribue probablement à un contact anormal (entre F8 et F9).
Signalons toutefois la réapparition des calcaires peu résistants à très résistants du Sénonien
(31- 185 Ω.m) au niveau des sondages (F2 à F8) avec des épaisseurs qui varient entre 95m et
134 m. Cette formation sénonienne repose directement sur le facies conducteur (argiles
gypseuses), peu résistant à très résistants (calcaires dolomitiques) de l'Aaléno-Bathonien avec
des plages de résistivités qui varient entre 4 à 225 Ω.m
On notera dans cette coupe (figure 85) un épaississement important de l’horizon des dépôts du
remplissage Tertiaire surtout entre les sondages H7 et H9 (220 m à 309 m). La géométrie des
formations au centre et à l'ouest de cette coupe montre une structure synclinale (soulèvement
oriental et occidental des compartiments), d'où la mise en évidence de trois failles. La
formation sénonienne apparaisse uniquement au niveau des sondages H1 et H6. Dans la partie
basse du profil on trouve les calcaires dolomitiques très durs de l'Aaléno-Bathonien (140 à
10886 ohm m.), sauf au niveau du sondage H2 où on note la présence d’argiles gypseuses (4
ohm m.).
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région du Chott Chergui
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La coupe géoélectrique I (figure 86) réalisée directement sur le remplissage tertiaire , montre
que la base est soulignée par des formations très résistantes (15075 à 32923 Ohm.m) qui
correspondent à des basaltes durs du Trias (sondages I3 et I 10), surmontées par des horizons
conducteurs (argiles et argiles sableuses 9 à 26 Ohm.m), résistants (calcaire dolomitique
fracturé 76 Ohm.m) et très résistants (calcaires dolomitiques 130 à 8571 Ohm.m) de l'Aaléno-
Bathonien. Cette formation affleure au niveau des sondages I 1, I4, I8 et I9, d'où l'irrégularité
de l'allure de ce facies qui laisse supposer la présence de six failles verticales. Son épaisseur
varie entre 217 m et 223m (I3 et I4).
La formation Aaléno-bathonienne est surmontée directement par le remplissage tertiaire qui
est moins développé dans cette coupe. Conducteur à très résistant (16 à 1375Ohm.m), il est
constitué par des argiles, des argiles sableuses, des argiles sableuses à intercalation de
calcaires lacustres et de calcaires lacustres, avec des épaisseurs de quelques dizaines de
mètres.
On notera dans ce profil, la disparition totale de la formation sénonienne.
Cette coupe J (figure 87) se situe à la limite nord du bassin Chott chergui, cela explique
l'affleurement de l'Aaléno-bathonien sur tout le profil sauf dans sa partie Est (J1, J2) ou l’on
remarque l'apparition du remplissage tertiaire peu conducteur (27 à 29Ohm.m) constitué par
des argiles sableuses uniquement avec des épaisseurs modérées (21.6m et 33.6 m). Le reste de
la coupe est formé par des facies peu conducteurs à très résistants , on trouve:
- des argiles sableuse peu conductrice (28 - 31 Ohm.m);
- des argiles sableuse avec intercalation de calcaires dolomitiques peu résistants (55- 56
Ohm.m);
- des calcaires dolomitiques fracturés peu résistants (41- 43 Ohm.m);
- Enfin, des calcaires dolomitiques très résistants (140- 7348 Ohm.m).
Cette coupe présente les mêmes caractéristiques tectoniques et lithologiques que celles
décrites précédemment (coupe I et J). Un remplissage tertiaire peu conducteur (38Ohm.m)
d'une épaisseur qui ne dépasse pas 65m qui apparait uniquement au niveau du sondage K3.
Les formations Aaléno-bathoniennes dominent avec des résistivités qui varient entre 60 et
4407 Ohm.m, correspond aux calcaires dolomitiques fracturés et durs. L’épaisseur de cette
formation change d'un sondage à un autre et atteint son maximum au niveau du sondage K10
(498.6m) avec la présence de six failles.
On notera aussi la présence de la formation triasique très résistante (54307Ohm.m) marquée
par des basaltes très durs.
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région du Chott Chergui
La coupe géoélectrique L (Figure 89) montre un développement plus remarqué des dépôts de
l'Aaléno-Bathonien peu résistant à très résistant (44 à 8391Ohm.m) correspondant aux
calcaires dolomitiques fracturés et durs. L'ensemble de la couche est plus ou moins redressée
et enclavée par l’intermédiaire de quatre contacts anormaux.
Cette coupe (figure 90) transverse des coupes précédentes présente des faciès suivants :
- Un Tertiaire argileux (A2, C2, E2), argileux sableux (B2, E2, J2), argileux sableux avec
intercalations de calcaires lacustres (D2, F2, I2), et calcaires lacustres (A2, G2, H2) avec des
résistivités qui varient entre 1 à 1774 Ohm.m. L’épaisseur de cette formation est très variable
allant de 61.5 m à 320m.
- Un Sénonien calcareux, fracturé et dur (18 à 176 Ohm.m), discontinu au niveau du sondage
B2. L’extension de cette formation sénonienne vers le nord s'arrête entre les sondages G2 et
H2, elle aussi en discordance avec la formation sous-jacente de l'Aaléno-Bathonien
(discordance angulaire-stratigraphique). L'allure de ce facies est irrégulière, d'où la mise en
évidence de cinq failles verticales, on remarque que la déformation cassante se concentre au
sud de la coupe (quatre failles).
- Un Aaléno-Bathonien formé de calcaires dur très résistant (106 à 4599 Ohm.m), sauf au
niveau du sondage H2 où le facies est argileux gypseux très conducteur (4 Ohm.m). Cette
formation affleure au nord du profil (K2, L2) d'où son épaississement.
Cette coupe (figure 91) présente dans l’ensemble une structure lithologique identique que la
coupe A2L2. les couches sont enclavées entre elles par des contacts anormaux (sept Failles).
Notant que le sénonien est ici très fracturé ce qui favorise la circulation des eaux souterraines.
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Cette formation est caractérisée par une déformation cassante intense (huit failles verticales) dans la partie sud du profil, ce qui caractérise les
bassins sédimentaires (fracturation post sédimentaire) nord de l'Algérie. Cette partie ouest de la région d'Ain skhouna est déterminée par un
remplissage tertiaire hétérogène avec une prédominance de facies de calcaires lacustres et d’argiles sableuses (20 à 2620 Ohm.m). Le Sénonien
disparait entre les sondages G11 et H11 au nord du profil.
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région du Chott Chergui
La carte des résistivités apparentes en ligne AB = 400 m (figure 93) dont la profondeur
d’investigation moyenne est comprise entre 80 et 100 m montre un remplissage tertiaire
conducteur à peu résistant dont la résistivité apparente est inférieure à 100 Ohm.m et qui
correspondrait à des argiles et argiles sableuses avec intercalation de calcaires lacustres. Ces
formations se localisent au sud de la zone d'étude d'où leur épaississement, sauf dans le sud –
ouest où les résistivités apparentes sont très élevées en relation avec les calcaires lacustres
durs (200 à 1100 Ohm.m). Par contre, au nord de la zone, le Tertiaire continental est
pratiquement absent (I3, J5, J6, K3) ce qui permet l’apparition des affleurements des calcaires
dolomitiques de l'Aaléno-Bathonien.
A B
Figure 93: Carte des résistivités apparentes en ligne AB = 400 m (A: maille irrégulière; B:
maille régulière).
Une ligne d’émission d’AB 1000 m permet en théorie d’explorer des terrains sur une
profondeur de 200 à 250 m. On remarque une augmentation des valeurs de la résistivité du
sud-est et centre Ouest vers le nord. L’accroissement des valeurs de la résistivité au nord est
dû à la remontée des formations jurassiques massives et résistantes dont les résistivités
apparentes vont jusqu'à 800 Ohm.m. La zone conductrice localisée au sud-est et au centre
ouest de la zone d'étude , présente des résistivités allant de 0 à 100 Ω.m, ce qui correspond
aux argiles, argiles sableuses et argiles sableuses avec intercalations de calcaires lacustres du
Tertiaire continental épais (figure 94).
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Nb: La carte des résistivités apparentes en AB=1500m n'a pas été réalisée à cause du manque
de mesures des SEV pour les lignes d'émissions de 1500m.
La carte des résistances transversales (figure 95) est établie sur la base des modèles de
résistivités des sondages électriques. Étant donné que la résistance transversale est le produit
de la résistivité avec l’épaisseur de la couche, la carte des RT permet de rendre compte de la
perméabilité des niveaux profonds. Elle nous permettra également de situer les meilleurs sites
d’implantation des ouvrages de captage.
Nous avons pris une épaisseur moyenne de la nappe Aaléno-Bathonienne de 100m, il en a
été de même pour la nappe sénonienne pour les endroits où la profondeur du mur de ces
nappes n’a pas été atteinte par les sondages électriques.
Les faibles valeurs de résistance transversale se situent essentiellement au Sud et au nord
centre de la zone d’étude avec des valeurs de RT qui varient entre 0 et 150 000 Ω.m².
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Les zones de fortes résistances transversales se situent au nord du secteur étudié, les
résistances transversales atteignent 1250000 Ω.m². Ces valeurs sont les plus fortes de toute la
région et sont dues à une résistivité élevée au niveau des sondages B7, H6, I9, K2 et L7.
Remarque: la carte de résistance transversale RT a pour rôle principal de donner les zones
favorables à l'implantation des forages hydrauliques, on choisissant les zones où la RT est très
élevée. Mais la carte des RT obtenue à Ain Skhouna est inadéquate pour l'implantation des
forages en raison de l'élévation des résistivités des formations Aaléno-Bathoniennes et
Sénoniennes.
Cette carte (figure 96 et 97) établie sur la base des données des coupes géoélectriques
permet de suivre l'allure générale du toit de l'Aaléno-Bathonien (jurassique moyen) de la
région d'Ain Skhouna. Les courbes de niveau du toit montrent un approfondissement dans la
partie sud de la zone étudiée avec une profondeur qui varie entre 100 m et 360m (profondeur
maximale est enregistrée au niveau du sondage A3=344m). Cet approfondissement du toit de
cet horizon peut s'expliquer par un jeu important de failles conjuguées orientées Nord-Sud et
Est-Ouest, et aussi par l'épaississement du remplissage Tertiaire, ce dernier, son épaisseur
diminue de Sud vers le Nord de cette zone qui dû essentiellement à l'érosion d'où
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- Le lambeau d'Ain Skhouna étant le plus grand avec une épaisseur moyenne de 100 mètres;
- Le lambeau situé au Nord-Est, dans la région de Redjem el Halfa et qui s’étend jusqu’à
l’Ain Saouss;
- Le lambeau qui se présente sur une bande mince au Nord dans la région de Guenatis.
La formation sénonienne d'Ain Skhouna est constituée de calcaires fissurés, avec une très
grande perméabilité, ce facies a un rôle important dans le fonctionnement du système
souterrain du chott Chergui.
Le lambeau de Skhouna ne possédant pas d’impluvium est connecté directement aux
calcaires dolomitiques de l’Aaléno-Bathonien. Il forme alors un grand drain qui explique
l'émergence de plusieurs sources importantes dont la source de Ain Skhouna (500 l/s).
III.8. Conclusion:
L'étude géophysique réalisée dans la région d'Ain skhouna a permis de mettre en
évidence trois unités structurales bien distinctes :
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III.9.1 Introduction
La région d'Ain Skhouna est délimitée par la nappe Aaléno-Bathonienne, caractérisée
par un type d'aquifère karstique (nappe discontinue et continue par fissuration). La
fracturation étant le moteur principal pour la circulation des eaux souterraines.
Pour comprendre le fonctionnement des eaux souterraines d'Ain Skhouna, en
particulier les sources thermales qui émergent à la bordure du Chott, il faut connaitre tout
d'abord la piézométrie de cette zone dans le but d’apprécier le sens d'écoulement général des
eaux souterraines, ensuite la fracturation qui est le véhicule principal de ces eaux souterraines
et enfin les zones de recharges et d'infiltration.
Au niveau d’Ain Skhouna, les eaux de l’aquifère Aaléno- Bathonien sont drainées par
les calcaire sénoniens et les formations résistantes du remplissage tertiaire continental et
remontent à la surface à travers la faible épaisseur de ce remplissage pour alimenter dans
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région du Chott Chergui
l'ensemble la source thermale de cette zone. Cette carte piézométrique nous donne une idée
sur les zones de recharge de cet aquifère.
III.9.3. La fracturation
La cartographie des linéaments réalisée à partir des données de télédétection peut être une
contribution pour étudier la recharge des aquifères (présence potentielle d'eau souterraine dans
les fractures).
Cette étude a été réalisée en 2013 par HACINI. M. et DOUMANDJI. L. dans le cadre de
leur mémoire de master en hydrogéologie.
Le bassin versant de Chott Chergui est couvert par 6 scènes Landsat multispectral et
panchromatique. Ces 6 scènes sont géoréférencées en UTM31 N, WGS84, prise de vue d’avril
2001.
Figure 101: répartition les 6 scènes qui couvrant le bassin versant de Chott Chergui.
- ENVI (The Environment For Visualizing Images, élaboré par la société « ITTVIS »).
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région du Chott Chergui
- Le logiciel MapInfo : est un SIG Bureautique doté d’une interface graphique conviviale
de type « pointer-cliquer », qui permet de charger facilement des données localisées et
tabulaires (littérales) et de les afficher sous forme de cartes, de tables ou de diagrammes.
MapInfo fournit les outils nécessaires pour interroger et analyser ces données et présenter les
résultats sur des documents cartographiques de qualité.
- Cartographie linéamentaires :
Les images issues des traitements par les filtres directionnels sont ensuite importées dans
Mapinfo pour dresser une carte linéamentaire de la région d’étude. Celle qui fait ressortir le
plus de discontinuités images est la CP1 traitée par le filtre directionnel 00°, 450, 1350 et le
filtre Sobel. Elle permet de déterminer des linéaments tracés comme étant des filons,
panneaux, dykes et failles incluant, entre autres, tous les accidents signalés par MM .Cornet.
A qui ressortent de manière très claire. L’analyse de cette carte linéamentaire indique une
direction majeure NE-SW.
Figure 102 : Digitalisations des linéaments avec le MapInfo dans la CP1 à filtres
directionnel (A: = 00° ; B: = 45°).
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l’ensemble des images traitées (à l’exception des routes, des lignes de haute tension etc.) a
permis de dresser la carte des linéaments détaillés de la zone d’étude (figure 103).
L’observation de cette carte révèle existe trois zones géologiques comme décrit en
géologie dans la première partie (atlas tellien aux nord, atlas saharien aux sud-est et haut
plateaux entre les deux zones) et nous avons remarqué la présence de failles kilométriques de
directions NE-SW, N-S et NW-SE associées à des fractures secondaires orientées dans
presque toutes les directions. On note que ce réseau de linéaments est plus ou moins dense par
endroit. Ces linéaments sont utilisés comme support de base à l’interprétation de la
fracturation dans la recherche des sites favorables à la circulation des eaux souterraines.
Figure 103 : Carte des linéaments de bassin versant de Chott Chergui (HACINI. M. et
DOUMANDJI. L., 2013).
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Tableau 23 : Synthèse des résultats du calcul sous SPO 2003, montrant la distribution de
l’orientation des linéaments de la carte linéamentaires obtenue par MapInfo.
Les nouvelles données résultantes du calcul sous SPO ont été ensuite utilisées pour
tracer les rosaces de direction. L’étude du diagramme de fréquence (figure 104) confirme
l’existence une direction majeure NE-SW avec une direction secondaire SE-NW et confirme
l’importance des accidents nord atlasique par rapport aux autres linéaments.
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région du Chott Chergui
L’analyse des linéaments selon la nature des formations géologiques fait ressortir les
linéaments tracés dans des terrains calcaires et dolomitiques très dure et compactes (tableau
24).
Tableau 24 : L’analyse des linéamentaires selon la nature des formations.
La densité linéaire est mesurée en mètre de linéament par kilomètre carré de terrain. On
ne tient pas compte de la direction. La densité linéaire est la plus importante caractéristique,
après l'orientation, méritant une analyse. Le SIG permet, à l'aide de quelques manipulations,
de calculer la longueur totale de linéaments dans chaque cellule de la grille d'analyse et de
127
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
placer cette valeur dans la base de données. Il est alors possible de faire une classification et
de générer une carte de la densité linéaire des linéaments (figure 105).
On constate que la surface de tendances de la densité linéaire des linéaments présente un
fort gradient dans le nord (atlas tellien) et sud-est (atlas saharien) du bassin versant. Une faible
densité des linéaments au centre du bassin (zone intermédiaire) qui correspond à la partie où
les formations calcaires sont masquées par des formations meubles du remplissage tertiaire.
Figure 105: Carte de densité des linéaments dans le bassin versant du Chott Chergui.
Remarque: Comme la zone d'étude est dépourvue de linéaments qui ne sont pas détectable
avec les images satellitaires à cause de la couverture sédimentaire du remplissage Tertiaire,
nous avons établi une carte linéamentaire complémentaire à l'aide d'extrapolation des failles
supposées à partir les coupes géoélectriques de la zone Ain Skhouna ( Figure 106).
Nous observons clairement qu'au niveau de la zone d'étude la fracturation est importante.
Nous remarquons la présence de failles conjuguées de directions Nord- Sud et Est-Ouest qui
restent à vérifier sur le terrain par plusieurs méthodes géophysiques: électrique, sismique et
gravimétrique.
La présence de cette fracturation confirme l'hypothèse sur la circulation des eaux souterraines
dans les milieux karstiques ou fissurés.
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Figure 106:Carte des linéaments du bassin versant de Chott Chergui (HACINI. M. et DOUMANDJI. L; modifiée par AOUDIA.M. 2014).
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Figure 107: Carte des zones de recharges des aquifères dans le bassin versant du
Chott Chergui (HACINI. M. et DOUMANDJI. L., 2013).
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région du Chott Chergui
On constate dans la figure 107 que les zone de recharge des aquifères situé au Nord et au
Sud du bassin de Chott Chergui ou l’affleurement des formations dures fracturées à nature
calcaréo-dolomitique et en remarque que l’aquifère d’Aaléno-Bathonien prend la grande
partie de ces zones de recharges.
la recharge des nappes Aaleno-Bathonienne et Sénonienne se fait à partir (figure 108) :
- Les monts de Saida au Nord-Ouest;
- Le massif calcaire et dolomie de Frenda au Nord-Est;
- Les montagnes de Mécheria au centre - Ouest (Djebal Antar et Amrag).
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Partie 2 Application de la géophysique électrique à la
région du Chott Chergui
- Failles conjuguées-
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CONCLUSION
GENERALE
Conclusion générale 2014
CONCLUSION GENERALE
Les présent travail de recherche a consisté à évaluer l’apport des informations
géophysiques électriques pour la reconnaissance de ressources en eau souterraine, géométrie
(limites et extensions) des aquifères dans un milieu hétérogène et anisotrope tel que le notre
zone (karstique) .
Le bassin versant du Chott Chergui fait partie des Hautes plaines algériennes, il est
compris entre le Tell au nord et l’Atlas saharien au sud, sa superficie est de 37.420 km2 et son
périmètre de 1118 km. La partie axiale déprimée (altitude 985 m environ) du bassin est occupée
par le chott chergui proprement dit.
Le climat de la région de Chott Chergui est de type semi-aride à aride caractérisé par un
été chaud et sec et un hiver froid. Notre région d'étude est caractérisée par l’irrégularité et la
faiblesse des précipitations indiquant une valeur 211.2 mm pour la période (1969-2009), une
température moyenne de 14.53 °C pour la période 1979-2009 avec un maximum de 26,5 °C au
mois de juillet et un minimum au mois de janvier 4,7 °C.
Selon les calculs du bilan hydrologique, la lame ruisselée est de 4.20 mm soit 1.93% des
précipitations donc un faible ruissellement et une lame infiltrée de 8.75 mm qui représente un
peu plus de 4% des pluies contribuent à la réalimentation des réservoirs aquifères.
La géologie de la région est caractérisée par des terrains d’âge secondaire, formant un
grand monoclinal affecté par des petites rides anticlinales parallèles à l’axe du Chott. Les
affleurements calcaréo-dolomitiques du jurassique moyen sont surmontés parfois de formations
marneuses Callovo-Oxfordiennes. Au versant Sud les formations affleurantes secondaires
comprennent le Jurassique Supérieure, le Crétacé Inférieur jusqu’à l’Albien. Un ensemble
puissant gréseux affleure prés de l’Atlas Saharien et vient se terminer en biseau au milieu de la
dépression du Chott.
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Conclusion générale 2014
Nous avons choisi parmi les méthodes et les techniques géophysiques de surface la prospection
électrique par SEV, la mieux adaptée qui pouvait apporter le maximum d’informations pour
atteindre nos objectifs.
Des résultats nouveaux ont été obtenus dans cette étude géophysique électrique :
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Conclusion générale 2014
3. La carte linéamentaire et son analyse a montré qu’au niveau de la dépression du chott les
linéaments sont quasi-absents car masqués par un remplissage. On remarque deux
directions de fracturations majeures. La première est orientée NW-SE, la seconde est
orientée E-W, cette dernière est caractéristique de la direction de la chaine Atlasique
représentée par l'accident sud et nord atlasique. La longueur cumulée est globalement
orientée Nord-Sud avec une moyenne de N 20°.
4. Pour pouvoir expliquer le fonctionnement d'Ain Skhouna, nous avons exploité les données
des coupes géoélectriques, par extrapolation des contacts anormaux supposés exister dans
cette région et nous avons élaborés une carte linéamentaire complémentaire à cet effet. Le
modèle dit que l'alimentation des nappes Aaléno-Bathonienne et Sénonienne se fait à
partir des monts de Saida et Frenda au Nord et par les monts de Mécheria à l'Ouest. Alors
l'émergence de toutes les sources d'Ain Skhouna se fait a la limite des failles conjuguées
(bordure Nord du Chott proprement dit): Les failles orientées NW-SE sont drainantes par
contre les accidents E-W des véritables obstacles d'où l'apparition des ces sources à grands
débits.
5. Enfin Cette étude géophysique est menée au lieu-dit Kheiter (zone I) et Ain Skhouna
(zone II) pour identifier en profondeur, d’éventuels horizons aquifères pouvant faire
l’objet d’une exploitation par forages.
6. Les coupes géoélectriques obtenues de l’interprétation des 153 sondages électriques ont
permis d’aboutir à une image assez explicite du contexte géologique et hydrogéologique
des zones d’étude, et d’identifier quelques endroits potentiellement aquifères : Au total
douze (12) forages de reconnaissances sont proposés, les caractéristiques sont
mentionnées au niveau du tableau ci –dessous (tableau 26).
Tableau 26: Récapitulatif forages de reconnaissances proposés.
RECOMMANDATIONS:
Au terme de ce travail, quelques perspectives peuvent être avancées dans le but d'appréhender la
géométrie, l'extension, limite et fonctionnement des réservoirs aquifères dans la zone d'étude
avec beaucoup de précision on peut citer:
Faire une nouvelle compagne géophysique afin de préciser et tracer les limites Sud et Est
de l'Aaléno-Bathonien.
Réaliser un modèle géophysique (électrique) pour les aquifères du Chott chergui afin de
comprendre le fonctionnement hydrogéologique du bassin.
Faire une étude géophysique détaillée sur la fracturation dans le but d’installer des
périmètres de protections autour des zones de recharges.
136
BIBLIOGRAPHIE
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Geophys.
140
ANNEXES
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
-ANNEXE I-
Les paramètres morphométriques du Chott Chergui
La surface (km2) ‘A’ : Le bassin versant étant l’aire de réception des précipitations et
d’alimentation des cours d’eau, les débits vont être en partie reliés à sa surface. (La première et
la plus important caractéristique).
Indice de compacité de Gravelius (KG) donne une idée sur la forme du bassin étudié.est le
rapport du périmètre du bassin à celui d’un cercle de même surface.il est donné par la relation
(Strahler, 1964) :
KG = 0.28
Avec: A : surface du bassin versant (km2). P : périmètre du bassin (km).
Le rectangle équivalent ou rectangle de Gravelius : Cette notion permet de comparer les bassins
versants entre eux quant à l’influence de leurs caractéristiques physiographiques sur
l’écoulement global (M. ROCHE, 1962).
Soit : L = la longueur du rectangle équivalent.
l = la largeur du rectangle équivalent.
P = 2(L+l) et A = L×l avec KG ˃1.1
On obtient:
L = KG × (1+ ) l = KG × (1- )
La courbe hypsométrique fournit une vue synthétique de la pente du bassin, donc du relief.
Cette courbe représente la répartition de la surface du bassin versant en fonction de son altitude.
Elle porte en abscisse la surface (ou le pourcentage de surface) du bassin qui se trouvent au
dessus (ou au- dessous) de l’altitude représentée en ordonnée.
141
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
P = Dt/L
Ig = =
D étant la dénivelée h5% -h 95% définie sur la courbe hypsométrique ; L étant la longueur
du rectangle équivalent.
La dénivelée spécifique (ou coefficient de rugosité) permet de définir le type de relief des
bassins versants quelles que soit leurs superficies. La dénivelée spécifique est définie comme
suit:
Ds = Ig . = 135.40m.
Densité de drainage introduite par Horton (1945), est la longueur totale du réseau
hydrographique par unité de surface du bassin versant :
Dd =
142
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
Le rapport des longueurs : La loi de la longueur des oueds de Horton mentionne que la
longueur des oueds d’ordre x, Lx, augmente géométriquement avec l’ordre des oueds:
Il est donné par le quotient de la longueur moyenne des talwegs d’ordre x+1 par celle des
talwegs d’ordre x. il est exprimé par la relation :
RL =
-ANNEXE II-
Hydroclimatologie
400
300
200
100
0
0 100 200 300 400 500 600 700
Mécheria (mm)
143
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
300
250
200
150
100
50
0
0 100 200 300 400 500 600 700
Méchria (mm)
300
250
200
150
100
50
0
0 100 200 300 400 500 600 700
Mécheria (mm)
144
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
500
400
Stitten (mm)
300
200
100
0
0 100 200 300 400 500 600 700
Mécheria (mm)
sept oct nov dec janv fev mars avril mai juin Juil aout annuel
1906 36,5 28,3 6 19 9 69,2 13 37 33 9 2 13 275
1907 42 10 38 9 15 57 46 4 67 12 13 15 328
1908 33 30 8 67 4 5,5 8 78 79 43 10 19,5 385
1909 10 18 41,9 11,7 13 3 32 10 132,2 0 1 0,2 273
1910 7 0 2,7 48,6 52,8 46,8 84,8 15 5,5 15,8 14,8 23,2 317
1911 0 37,2 37 24,8 34,8 71,6 34,6 88 22 11 17 3 381
1912 96 41 12,2 21,2 46,7 9,2 13,5 12,8 3,6 4,4 0,6 2,8 264
1913 1,8 10,4 1,8 3,4 66,8 38,2 11,6 48,9 35,6 0,2 2,1 22,2 243
1914 54,6 13,5 20 23 46,3 16,2 25,9 29,9 16,5 11,9 8 2,2 268
1915 103,8 41,3 6,3 18,2 14,3 20,5 34,1 30,2 37,2 5,2 0,9 0 312
1916 42,4 13 27 10 82,9 26 37,3 20,1 26,1 85,2 0 0 370
1917 2 32,8 35,6 96,4 9 12,1 48,5 37 45 89,2 16,2 22,2 446
1918 4,7 10,8 86,9 57,3 32,6 44,2 139,6 49,9 111,8 32,7 7,5 22 600
1919 8 11 66 42 25,3 12,1 45,6 33,9 59,4 21,5 6,8 5,4 337
1920 8 10,3 67 36 23 11 44 26 44,2 11,5 2 3 286
1921 2 9 31 21 11,2 7,8 21 21 53 18 1 5 201
1922 5 7 45 16 10 9 36 21 43 13 21,3 3,7 230
1923 22,8 87,3 2,8 3 23,1 23,2 45,3 4,5 6,5 15 3,3 0,2 237
1924 11,4 35,8 49,2 52,1 8,8 12,7 58,1 30,6 36,2 20,8 22,6 20,7 359
1925 94,4 34,2 61 9,1 3,7 15,1 27,6 14,2 8,6 7 16,1 24 315
1926 7 6,1 76,9 37,5 48,1 29,5 32,8 1,2 28,3 0,1 2,1 8,4 278
1927 32,7 25,1 101,7 52,8 94,6 12,3 65 1 48 0,2 7,1 7,5 448
145
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
1928 60,1 62,8 1 37,1 12,6 21,9 14,7 12,4 59,2 33,6 3 2,6 321
1929 29,3 14,8 75,6 26,3 49,2 23,9 18,1 23,5 5,6 16,1 11,1 21,5 315
1930 20,6 3,9 6,8 106,6 33,9 33,7 39,9 37,4 0,3 10 0,6 3,3 297
1931 63,8 4,8 34,5 50 8,9 46,7 51 1,2 57,6 0,6 0,8 4,1 324
1932 58,8 4,1 7,1 58,2 11,8 30,4 122,8 90 53,5 20,1 3,9 1,3 462
1933 32,7 42,3 46,7 66,3 55,2 32,3 27,3 13,3 20,7 67,7 10,1 3,4 418
1934 89,4 28,3 77,9 6,6 39,1 42,8 14,3 39,5 20,1 3,3 16,5 25,2 403
1935 1 89,2 11,5 48,5 5,2 26,6 25,2 24,1 20,2 4,3 2,6 1,6 260
1936 6,9 63 16 31 12,1 7,5 13 11 18 5 3 1,5 188
1937 7 68 33,3 33 23,2 23,5 33 26 36 9 4 4 300
1938 44,5 17 44,5 50,2 7,3 81,1 29,1 40,9 79,5 6,3 0 3,6 404
1939 48,5 16 14,1 22,2 37,1 30,1 65 0 11 49 0 24 317
1940 3,2 40,6 43,4 9 13,3 12,5 33,5 52 33 14,5 9 8 272
1941 84 4 50 13 10 25 21 3 6 0 2 18 236
1942 44 5 37,5 81 12 24 73 98 32,5 20 7 7 441
1943 27 24 9 45 23 10 20 5 32 21 5 9 230
1944 38 2 7 34 30 38 122 45 33 28 0 3 380
1945 1 4 22 5 40 66 52 94 31 22 3 0 340
1946 5 0 21 3 21 42 102 81 31 8 0 17 331
1947 73 16 10 31 31 33 16 23 42 12 4 4 295
1948 35 34,9 40,5 17,5 27 33,6 39,1 59 36,2 4,8 0 0,4 328
1949 7 0,1 9,7 52 59,5 18,5 14,5 7 36,5 7 0 45,2 257
1950 49 20,6 5 32 14 20,6 17,6 1,3 17,7 8,2 22 8 216
1951 18 104,9 22 13 28,7 3,4 11,3 77,3 57,1 1,3 24,8 9,2 371
1952 33,2 13,2 3 13,2 27,2 10 73,3 6 4,8 9,8 11 5,3 210
1953 10,9 28,1 11,3 9,2 18,2 22,5 49,7 114,8 20,1 4 0,2 2 291
1954 1 15,7 33,5 32,4 129,7 27,1 32,5 139,4 29,2 16,3 4,2 31 492
1955 6,9 31,5 12,1 21,9 49,3 35,3 47,6 9,3 11,2 21,2 0,6 0,1 247
1956 68 30,7 20,5 23,6 12 4,5 39,7 81 25,8 0,1 6,4 13,7 326
1957 10,9 68,1 41 43,2 78,3 11,3 0,1 18,1 0,4 25,2 3,1 3,3 303
1958 6,7 107,5 49,2 23,8 7,4 43 39,3 2,4 9,4 11,2 0,8 11,3 312
1959 19,4 90,5 15 47,1 41,3 17,7 14,8 34,9 38,1 27 26,8 4,4 377
1960 13 90,9 40,7 35,9 32,6 19,8 15,2 42,9 13,6 34,7 18,6 5,1 363
1961 2,2 16 11,4 8 21,1 57,4 65,3 34,6 57,5 29,2 15,3 3 321
1962 3 19 13 11 22,5 60,3 66 37,2 60,5 33,2 27,3 3 356
1963 4 15 11,8 21 31,6 63,4 69 33,5 62 34,5 16,2 5 367
1964 1,2 21 15 12 23,5 56,1 66,1 38 59,8 33 27,3 3 356
1965 3 16,2 11,2 8 19,9 58 61 33 50,2 29,2 15,3 3 308
1966 2,2 39 40,4 18 31,1 80,4 88,3 55,6 60,5 43,2 25,3 5 489
1967 3,2 16 11,4 13 32,5 67,5 65,3 36,8 57,5 31,5 25,3 3 363
1968 3,5 17,2 12,9 16 22,1 57,4 65,3 34,6 57,5 31 16 0,5 334
1969 2,2 23 21,4 28 42,1 63,4 70,3 42,6 66,5 33,2 27,3 8 428
146
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
1970 2,2 16 11,4 8 27,1 57,4 65,3 34,6 57,5 38,2 15,3 3 336
1971 76,4 16,9 96 21,9 19,3 42 52,3 15 17 5,2 0 0 362
1972 11,2 23,1 16,8 52,4 28,2 41,3 81,6 27,8 40 33,3 0,2 0,1 356
1973 2,9 0 11,5 21,1 1 36,3 38,6 54,2 2,7 26,4 4,5 3,8 203
1974 14,3 27,5 10,7 3,6 16,7 20,4 49 52 37 4,5 1,2 4,1 241
1975 21,1 4,5 11 18 13,6 11,3 12 13,4 12,8 7,6 1,2 1,5 128
1976 66,4 11,5 14,9 29,3 58,9 13 5,3 12,3 33,7 5,6 0 10,1 261
1977 8,3 14 54,1 4,8 17,2 4,7 19,5 9,2 16,2 0 0 0 148
1978 0 27,9 4,5 3,3 29,1 39,2 11 7,2 18 23,1 1,5 1,2 166
1979 47,7 23,2 17 14,2 4,8 17,1 65,3 23,1 19,9 1,2 0 0,5 234
1980 21,7 6,5 74,1 29,9 2,3 20,2 16 34,5 0 20 0 25,8 251
1981 34,8 3 0,2 8,2 64,5 50,7 31 49,2 38,1 0 0 1,3 281
1982 9 39,7 77,8 12,1 0 8,6 3,4 3,4 34,2 8,2 5,5 7,1 209
1983 6,5 8,2 4,7 8,3 31,9 10 28,2 1,3 28,2 15 2,3 10,4 155
1984 6,9 23,4 36,2 9 0 12,4 19,4 0,4 47 4,3 2 19 180
1985 50,8 30,7 24,5 50,4 17,2 19,3 87,5 14,5 30,2 6,9 4,9 7,1 344
1986 43,9 51,1 24,8 18,3 18,1 27,6 29,9 12,5 8,3 28,6 11,4 4,5 279
1987 4 19,1 37,6 25 32,3 26,3 18,3 8,1 10,2 25,6 2,3 11,2 220
1988 9 37,1 13,8 10,7 14 3,9 36,7 30,3 1,2 50,1 5 25,2 237
1989 14,6 32,2 18,5 14,5 60,8 0,2 20 47,1 54,7 14,7 3,3 11,4 292
1990 4,9 12,2 17,1 28,8 9,8 33,8 109,3 35,5 33,2 9,3 3,1 15 312
1991 24 109,3 3,2 30,5 20,6 14,6 55,3 28,2 61,1 6,6 14,1 11,5 379
1992 22,2 0,5 10,9 9,4 2,7 20,6 47,5 13,4 23,9 51,4 11,5 21 235
1993 13,1 13,9 34,9 11 18,9 25,2 21,1 0,7 1,1 6,7 1,7 6,7 155
1994 64,8 52,7 14,6 2,9 10,6 20,3 43,1 29,3 5,6 35,4 1,2 24,5 305
1995 22,7 19,5 4,9 51,3 33,9 38,7 85,1 40,3 24,5 86,2 3,9 11 422
1996 50,7 0,9 0 34,7 61,3 0,6 2,8 15,5 10,2 0 4,1 43,2 224
1997 50 37,7 27,3 29,4 9,9 6,8 11,9 16,7 47,3 15 11 13 276
1998 4,7 6,3 2,2 6,4 85,7 27,5 29,4 2,6 0 0 0,2 5 170
1999 24,9 5,6 16,8 70,4 0 0 4,1 5,3 8,3 5,5 12,1 11 164
2000 24,5 22,6 22,9 7,2 20,5 8,4 3,7 8,1 4,4 0,5 0,7 18,5 142
2001 2,4 8,4 6,1 15 0 5,9 16,1 38 3,5 0 0,5 16,1 112
2002 10,3 19,7 46,2 12,6 21 19,2 2,8 17 9,9 21,9 0,4 10 191
2003 4 89,5 69,6 31,5 7,5 16,3 48,6 43,2 55 17,4 4,1 10,3 397
2004 6,5 7,5 19,5 17,4 5,4 9,1 14,6 1,2 2,6 24,5 13,2 15,5 137
2005 65,4 79,9 44,4 17,4 59,3 54,1 3,2 18,1 49,1 8 1,1 4 404
2006 11,8 0,1 27,5 43,9 1,7 9,7 13,2 49,8 13,2 0 16,5 14,6 202
2007 10,6 18,1 8,2 4,7 8,4 18,5 20,4 0,5 30,3 25,6 3,3 9,4 158
2008 33,4 192,8 26,4 48,8 45,9 27,2 59 27,6 2,1 4,3 6,4 10,1 484
2009 97,2 0 17,1 9,7 22,1 49,6 20,1 22,2 49,3 9,5 0,7 24,5 322
2010 34,8 52,8 7,9 17,9 10 12,8 17,8 129,5 35,3 33,7 5,3 13,2 371
147
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
sept oct nov dec janv fev mars avril mai juin juil aout Annuel
1906 35 16 42 20 8,3 95,6 79 265,7 15 6,4 0 4 587
1907 33 12 50 24 6 46,8 84,5 53,6 5 3,9 14 5,2 338
1908 8,2 1 13 53 1,8 8,9 22,2 28,1 54,7 23,7 3,3 12,1 230
1909 3,9 19,6 22,9 32,4 13,6 0,3 58,4 34,9 159,5 3,4 9,2 4,9 363
1910 2,4 0,2 14,1 11,2 49 34,8 25,6 25 32,6 10 2 5,1 212
1911 1 14,6 17,2 30,2 43,3 10,8 22 35,2 16,4 0 0 18,3 209
1912 77 16,9 19,1 32,1 41,5 19,6 40,6 19,6 11,8 5,2 0 0,6 284
1913 9,3 15,2 1,7 1 51,4 33,2 12 69,7 1,8 5,1 6 35,6 242
1914 6,5 32,7 45,2 15,7 33,4 32,6 35,6 43,1 21,1 8,1 0 0 274
1915 184 37 11 30,5 6,9 21 43,9 58,6 76,3 15 4,5 5,3 494
1916 13,5 32 34,4 26,2 82,3 87,9 62,4 41,6 7,6 59,1 0 0 447
1917 0 75,5 68,7 25,8 21,8 15 80 43 59,1 122,6 29,1 6,4 547
1918 14 33,4 152 110,7 46,6 43,1 51 36,3 7,6 26,2 3,1 0 524
1919 72,8 1,3 21 128,3 8 19,7 2,4 14,1 22,5 11,1 1 23,8 326
1920 62,8 16,1 79 35,5 7 4,2 22,2 33,1 18,1 0 0 10 288
1921 31 21 40 33 42 25 31 52 31 7,7 1,8 2,5 318
1922 3,8 11,2 55,2 20,9 28 12,5 14,1 70,5 11,6 18,2 0 0 246
1923 53,6 79,6 12,3 2 11,5 21,5 38,1 9,4 7,7 12 2,2 1,1 251
1924 2,4 21,5 33,4 62,9 3 5,3 94,1 42,2 31,3 22 11,1 3,8 333
1925 71,3 23,3 62,3 16 4,3 10,2 51,2 25,5 2,4 0,7 0,7 1,1 269
1926 0 2,7 45,1 20,3 17,9 77,5 25,1 0,7 11,1 0,4 0 5,2 206
1927 43,2 15,9 67,8 25 77,3 3,9 20,4 3,1 48,8 0 5 6,6 317
1928 32,8 54,2 2,5 41,9 0 31,5 19,6 20,4 78 5,1 0,1 1,9 288
1929 59 34,8 45,1 52 42 43 50 33 8,2 5,6 1,8 12,5 387
1930 78 122 64 38,1 43 40,6 22,3 37,4 12 6 0 0,6 464
1931 59,7 4,3 20,1 34,6 7,5 49,6 53,6 1,6 16 0 0 12 259
1932 31,8 8,2 18,5 87,8 8,4 17 100 16,1 3,4 0,2 21,4 17,2 330
1933 73,4 40,7 97,4 61,2 3,8 35,1 20,7 23,7 12 18 4,8 6,2 397
1934 47,4 2,9 63,5 2,3 39,1 33,8 9,4 6,1 21,9 2,3 6,3 19 254
1935 33,6 80,8 15,2 44,7 30,3 17,2 20,9 1,4 35,6 1,1 1 0,2 282
1936 30 59,1 13,4 44,7 30 4,3 2,1 0 27,7 1,6 0 26,1 239
1937 24 61,1 23 14,3 12,2 10,8 1,6 99,2 36,9 3,2 11,2 1,5 299
1938 19 25,2 37 52,5 9,7 84,7 21 24 40 11,8 0 3,1 328
1939 86 0,6 25,2 31,8 81,3 38,5 50 1,8 16,2 32,3 0 14,3 378
1940 10 49 22,2 5,5 11,4 26,5 50,7 38,1 32,5 3 12,6 15,5 277
1941 50,8 12 40,2 25,5 31,3 31,3 38,5 17,2 10,1 1 0 12,1 270
1942 18,1 15,5 28,2 35,6 13,6 53 91,2 57 30,1 27,4 8,3 0 378
1943 25,9 90,1 11,8 42,5 0 12 11 33,7 12 5 2 0 246
1944 21 87 16 41 16 21 20 33 12 12 11 0 290
148
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
149
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
sept Oct nov dec janv fev mars avril mai juin juil aout Annuel
1906 17 23 58 33 23 20,9 111 46,6 5 2 8,5 0 348
1907 22 31 58 35 17,1 35,8 130,2 55,9 1 2 5 0 393
1908 17 25 49 35 31 52 96 49 3 2 3 0 362
1909 17 33 58 42 15 33,1 126,3 49,8 0 0 8,8 0 383
1910 17 22,5 50,8 35 24 29,4 116 49,8 0 0 8,5 0 353
1911 17 12 58 35 15 20,7 100 49,8 0 0 8,5 0 316
1912 17 21 58 35 15 20,9 133 49,6 1 2,5 5 0 358
1913 11 19 53 42 19 31,2 107,8 49,8 0 0 7,2 0 340
1914 22,3 31 51 33 26 26 120 49,8 2 1 0,9 0 363
1915 26 20,6 47 33 15 20 121,1 49,8 0 0 0,5 0 333
1916 13 16,3 58 35 13,8 21 126 44,2 0 0 8,5 1,2 337
1917 14,3 33 58 35 21 31,8 129 49,8 2 5 8,5 1,6 389
150
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
151
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
152
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
2002 8,6 12,8 48,3 7,5 26,4 21,7 6,5 23,9 7,2 12 8 7,1 190
2003 10,6 75,2 39,8 24,8 8,4 15 7,4 39,6 68,8 33,4 0,5 8,5 332
2004 7,3 17,6 19,1 14 0,9 7,3 10,4 20,8 80 3 0,6 0 181
2005 30,8 26 41,1 12,1 10 5 11 15 32 0 0 0 183
2006 3 11 12 6 5 12,5 24,1 16,7 7,5 0 5,2 0 103
2007 15 16 12 4 5 12,5 24,1 16,7 10,5 0 5,2 0 121
2008 21 32 11,6 24 13 13 26,4 31 56 33 6 0 267
2009 23 42 27 16 26 12,5 29,1 35 56,9 56,3 5,2 0 329
2010 22 44 20,6 18,1 40,1 13,9 35,2 16,7 46,5 5,5 4,6 6,8 274
sept Oct. nov dec janv fev mars avril mai juin juil aout Annuel
1906 21 28 33,9 47,2 59,2 66,1 31,8 25 16 6,7 3,2 0,9 339
1907 13 21 23,2 33,1 30,5 21 15,6 12,2 13 7 2 0,4 192
1908 22 31 36 40 27 101,5 29,4 16 15,8 2 2 0,3 323
1909 9 18 30,7 34 24,3 31 22 14 6 0 1 2 192
1910 8 9 13 20,4 14,6 20 9 7 5 0 0 0 106
1911 23 33 35 47 42,5 84,2 33,7 31,9 17,7 11 6 4 369
1912 9 17 19 28,4 30 64 29 22 10,6 8 0 0 237
1913 20 33 35 32 33 70 33,7 26 19 1,3 0 0 303
1914 23 33 35 39,2 30 80 33,7 31,9 17,7 11 6 0,5 341
1915 10 23,9 28 41,3 39,2 64 31 28 15 9 0,6 0 290
1916 7 27 27,9 36 40 47 34 30 15,7 8,9 2,5 1 277
1917 23 33 35 47 42,5 84,2 33,7 31,9 17,7 11 6 1 366
1918 22 38 36 49 45,5 102 39,5 40 20 15 5 3 415
1919 11 24 30 32 34,1 76,5 32,5 22,9 14 11 6 4 298
1920 12 29 21 32,1 23,6 73,6 33,7 15 11 5 0 0 256
1921 11 22 26 29 31 80,6 29 29,7 10,7 5 3 3 280
1922 19 30 26 33,5 37,5 80,9 30,5 25,9 17,7 5 3 0 309
1923 17 30,7 31,9 41 38 65,4 33,7 28,9 15,4 9 3 1 315
1924 12 27 31,2 35 36 50 33,2 29 19,1 16 7 2,5 298
1925 12,3 25 25 29,7 30 45 28 27 14 7 0 0 243
1926 10 18 35 39,9 38,2 69 33 21 15 10 0 0,9 290
1927 11 16 22 26 35 49 22,9 18 11 4 1 0,1 216
1928 26 31 33 42 40,5 88,5 35 26 22 9 2 2 357
1929 11 19 21 39 38 74,5 31 29,5 16 8 1 1 289
1930 15 18 22 36 30 77,5 29 20,5 10 8 1 1 268
1931 12 26 27,3 29 29 54 25 21 10,7 5 0 0 239
1932 22 26 31 40 40,2 80,6 30,4 31 17,8 6 2 1 328
153
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
154
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
155
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
sept Oct. Nov dec janv fev mars avril mai juin juil aout annuel
1906 11,6 90 21 26,1 11,1 27 73,2 40 31 4 3 2 340
1907 65,3 55,9 19,5 4 11 15,1 71,5 10 9,2 39,5 10 7 318
1908 11,6 94,3 25,5 26,1 11,1 7,2 73,2 96,7 74 4,4 22,3 7,6 454
1909 10,5 13,5 14,2 24,8 71,2 13 27,7 37,6 51 3,9 8,5 10,1 286
1910 10 13 13,7 24,3 70,7 12,5 27,2 38,1 50,5 3,4 8 9,6 281
1911 10,5 13,5 14,2 24,8 71,2 13 27,7 37,6 51 3,9 8,5 9,1 285
1912 53,7 40,5 59 10,9 21 8,3 1,4 4,4 46 5 7,8 3 261
1913 54 34 61 11 20 7 11 4,4 26 3,6 3 2 237
1914 53,7 40,5 59 10,9 21 8,3 1,4 4,4 46 5 7,8 3 261
1915 13,6 90 21 26,1 13,1 27 73,2 40 31 4 3 2 344
1916 14,1 68,1 48,3 37,9 7,2 12,9 49 67,2 58,1 2,6 0,6 8 374
1917 11,6 102 21 26,1 13 7,2 73,2 103 74 4,4 8,5 7 451
1918 23 109,4 33,6 26,1 32 26 84,6 111 74 4,4 22,3 7,6 554
1919 11,6 33 0 26,1 11,1 17 62 85,8 62 4,4 6 4 323
1920 33,8 1,8 0 24,2 35 40,8 29,6 55,8 36,8 17,1 2,1 0 277
1921 34,4 1,1 13 20 30 39,4 33 52 37 16 1,1 1 278
1922 54 34 53,4 12,5 18,6 5,3 11 6,2 23,9 2,7 1,9 4,5 228
1923 54 34 61 11 20 7 11 4,4 26 3,6 2 0 234
1924 36 57,8 16 12,5 2,8 18,8 24,5 76,6 50,1 32,2 3 8,7 339
1925 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44,8 44,1 9,2 6,3 26,7 1,3 8 294
1926 53,7 40,5 59 10,9 13 8,3 1,4 4,4 46 5 6 4,8 253
1927 52,8 45 41,6 52,2 27 25,3 75,6 5,7 51,5 13,4 2,2 5,7 398
1928 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44,8 44,1 12 8,3 26,7 4,5 8 302
1929 33,8 1,8 6,9 24,2 35 40,8 28,6 55,8 30 15 2,1 0 274
1930 53,7 40,5 59 10,9 23 8,3 1,4 4,4 46 5 2,5 1,3 256
1931 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44,8 44,1 12,2 6,3 26,7 1,3 8 297
1932 52,8 50 41,6 52 27 25,3 75,6 15 51,5 13,4 1,1 5,7 411
1933 52,8 45 41,6 52,2 27 25 75 5,7 51,5 13,4 1,1 5,7 396
1934 11,6 73 21 26,1 21,1 11,2 71 72 31,6 4,4 6 3 352
1935 35,3 29,6 24,2 21,2 41,1 19,8 5,8 13,5 8,2 0 8,8 26,5 234
1936 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44,8 44,1 13 8,3 26,7 4,5 8 303
1937 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44,8 44,1 12,2 6,3 26,7 1,3 1 290
1938 14,1 68,1 48,3 37,9 7,2 12,9 49 67,2 58,1 2,6 0,6 4 370
1939 65,3 55,9 19,5 14 11 15,1 71,5 10 9,2 39,5 5 5 321
1940 53,7 40,5 59 10,9 13 10,3 11,4 4,4 46 5 6 4,8 265
1941 35,3 29,6 24,2 22,2 41,1 27,8 15,8 13,5 8,2 7 8,8 4,5 238
1942 14,1 68,1 48,3 37,9 10,2 12,9 49 67,2 58,1 2,6 0,6 8 377
1943 54 34 53,4 12,5 18,6 5,3 11 6,2 23,9 2,7 1,9 4,5 228
1944 37,4 40,7 26,8 28 30,1 44,8 44,1 29 6,7 26,7 1,3 9,4 325
156
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
1945 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44,8 44,1 19 8,3 26,7 4,5 8 309
1946 11,6 94,3 26 26,1 13,2 18 71,3 42,1 10 4,4 11 3 331
1947 37,4 40,7 26,8 32,9 20,7 44,8 44,1 10,7 8,9 11,6 1,3 6,1 286
1948 65,3 55,9 19,5 14 11 15,1 71,5 10 9,2 39,5 3 1 315
1949 35,3 29,6 24,2 23,2 41,1 27,8 21,3 16 8,2 7 8,8 4,5 247
1950 3,2 21 30,7 17,5 33,9 31,6 41,3 5,4 7,8 15,5 5 4,1 217
1951 36 57,8 16 12,5 2,8 18,8 24,5 76,6 50,1 32,2 3 0,7 331
1952 3,2 21 30,7 17,5 33,9 31,6 41,2 5,4 17 15,5 5 4 226
1953 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44 44,1 9,2 6,7 26,7 1,3 3,4 289
1954 11,6 94,3 0 26,1 11,1 7,2 73,2 96,7 74 4,4 22,3 4,1 425
1955 53,7 40,5 59 10,9 13 10,3 11,4 4,4 36 6 6 4,8 256
1956 65,3 55,9 19,5 14 11 15,1 71,5 10 9,2 34,5 3 1 310
1957 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44,8 44,1 12,2 11 20 1,3 1 288
1958 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44,8 44,1 12,2 11 22 1,3 1 290
1959 65,3 55,9 19,5 4 20 15,1 71 10 10 39,5 10 18,7 339
1960 11,6 44 9,7 20,1 11,1 7,2 23 46 74 4,4 22,3 7,6 281
1961 52,8 45 41,6 52,2 27 25,3 75,6 5,7 51,5 13,4 1,2 5,7 397
1962 36 57,8 16 12,5 2,8 18,8 24,5 76,6 50,1 32,2 3 8,7 339
1963 34,8 59 13,6 12,5 12,8 20,2 26,5 74,6 52,1 30,2 5 7,7 349
1964 36 57,8 16 12,5 2,8 18,8 24,5 76,6 50,1 32,2 3 8,7 339
1965 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44 44,1 17,2 6,7 26,7 1,3 3,4 297
1966 39,9 37 29 31 22,1 40 46,9 13,2 5,7 12,6 1 1,6 280
1967 53,7 40,5 59 10,9 0 8,3 1,4 6,2 46 5 14 12 257
1968 36 57,8 16 12,5 2,8 18,8 24,5 76,6 48,1 30,2 3 5,7 332
1969 3,2 25 30,7 20,5 33,9 31,6 41,3 7,4 7,8 15,5 5 4,1 226
1970 65,3 55,9 19,5 14 12 15,1 71,5 20 9,2 34,5 3 1 321
1971 65,3 55,9 19,5 14 11 15,1 71,5 10 9,2 34,5 3 5 314
1972 18,1 35,1 27,9 19,6 30,6 49,5 76,3 10,3 1,2 23,4 3 3 298
1973 16,5 0 15 12 2,7 10,9 10 11 6,6 9 0 8,3 102
1974 16,5 0 15 12 2,7 10,9 10 11 6,6 9 1 8,3 103
1975 20 10,4 20,5 15 10,8 12,2 26,6 10,3 19,8 10,1 5 0,3 161
1976 10 24 7,6 5 22 22 5 9,1 18,7 13,6 0 0 137
1977 13,4 16 37 5,5 25 4,5 4 13,5 16,3 2,8 0 0 138
1978 0 34,5 7,6 2,6 42,7 42,7 5,9 9,1 18,7 13,2 0 0 177
1979 35 22,1 16,6 12,8 3,2 30,7 92,9 23,6 22,6 0 0 4,5 264
1980 35,6 29,6 24,2 21,2 41,1 19,8 5,8 13,5 8,9 0 8,8 26,5 235
1981 33,8 1,8 0 24,2 35,9 40,8 29 56,3 36 17,1 2,1 0 277
1982 53,7 40,5 59 10,2 0 8,3 1,4 4,4 46 5 13,5 12 254
1983 0 46,3 2,5 4,4 25,5 2,6 48,7 0 29,6 17,9 0,8 6,7 185
1984 6,7 16,9 60 6,3 31,7 19 20,7 0 33,7 1,3 0 0,7 197
1985 52 45 41,6 52,2 27 25,3 75,6 5,7 51,5 13,4 1 5,7 396
1986 37,4 40,7 26,8 28 20,7 44 44,1 9,2 6,7 26,7 1,3 9,4 295
157
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
1987 3,2 21 30,7 17,5 33 31,6 41,3 5,4 7,8 15,5 0 0 207
1988 19,1 47,1 15,9 3 19,5 8,4 31 33,8 4,4 37,1 6,9 6,8 233
1989 10,5 13,5 14,2 24,8 71,2 0 27,7 37,6 51 3,5 0,9 10,1 265
1990 14,5 9,3 5 11 70 37,3 38 26,9 28 2,2 0,7 18,1 261
1991 11,6 94,3 0 26,1 11,1 7,2 73,2 96,7 74 4,4 22,3 7,1 428
1992 4,1 0 9,3 17,7 1 17,8 37,8 10,1 21,7 18,2 4,2 5,1 147
1993 6,2 2,2 16,8 10,1 11,3 26 3,6 1,2 1,6 0 0 0 79
1994 65,3 55,9 19,5 4 0 15,1 71,5 10 0 39 10 18,7 309
1995 17,8 21,6 22,5 49 43,5 35,1 75,5 15,3 14 72,5 13,2 17 397
1996 48,6 1,2 0 26,9 45,2 1 0,6 62 8 0 7,3 27,2 228
1997 57,9 51,5 36,8 34,3 10,8 6,4 12,1 14,9 22,3 5 3 3 258
1998 1,3 6,1 2,6 13,2 80,1 24,2 20,5 0 0 0 0 0 148
1999 0 0 16,7 35,3 0 0 0 13,3 17,6 3 13,1 10 109
2000 35,3 29,6 24,2 21,2 41,1 19,8 5,8 13,5 8,9 0 8,1 26,5 234
2001 17,8 12,4 4,7 19,6 2 16,1 15,6 44,8 13,1 1,5 0 23,4 171
2002 8,5 24,3 40,7 31 37,3 18 1,3 33,9 12,4 12 5,6 0 225
2003 0 68,1 48,3 37,9 7,2 12 49 67,2 58,1 2,6 0,6 26 377
2004 47,5 3,8 5,9 15,4 5 4,4 14,5 2 5,7 23,2 11,6 0 139
2005 89 4,9 8,7 5,5 0 8,7 0 9,5 41,1 1,6 0 0 169
2006 3,8 24 18,4 15,6 29 18,3 21 10,2 41,1 1,6 2 3 188
2007 16,9 21 16 13 21 21 6,4 10 19,7 27 0 11 183
2008 28 66 54 71 31 33 33 80 25 12 11 6 450
2009 0 0 11,3 0 0 0 0 22 46,2 8 1 24,5 113
2010 36 57,8 5,1 12,5 2,7 18,8 24,5 76,6 50,1 32,2 0 8,7 325
158
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
sep oct nov dec jan fev mars avr mai juin juil out annuelle
Elbayadh 24,86 29,2 22,72 20,56 22,04 19,47 29,47 24,08 22,69 15,87 4,21 11,9 247,07
Mécheria 19,05 30,01 24,45 15,84 20,31 20,36 30,55 26,03 21,18 9,94 4,74 8,25 230,71
Khalfellah 13,28 22,95 16,58 14,81 17,03 15,03 18,02 19,74 23,05 11,58 2,53 5,08 179,68
Mosbah 10,69 19,37 19,13 16,36 16,8 16,35 12,51 13,32 9,97 3,82 1,24 1,83 141,39
Sttiten 22,98 25,35 20,01 19,13 22,73 17,73 25,88 22,98 23,51 12,13 4,07 8,8 225,3
sep oct nov dec jan fev mars avr mai juin juil out annuelle
Elbayadh 26,21 28,31 29,38 30,12 29,8 32,46 44,89 35,09 37,47 19,74 8,81 8,37 330,65
Mécheria 29,74 30,86 31,71 36,34 28,1 28,7 33,84 34,01 31,01 14,09 6,2 6,4 311
Khalfellah 15,93 18,07 35,05 31,74 25,38 25,29 74,13 38,34 39,25 2,25 3,89 0,63 309,95
Mosbah 14,62 23,64 26,54 34,8 34,35 53,44 32,63 24,98 19,92 8,02 2,48 1,76 277,18
Sttiten 35,85 46,76 29,36 22,52 21,25 23,22 42,42 31,16 31,47 15,72 5,23 5,39 310,35
159
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
Annue
Sep Oct. Nov Déc Janv Fév Mars Avril Mai Juin Jui Aout
lle
P(mm) 24,47 29,52 30,40 31,10 27,77 32,62 45,58 32,71 31,82 11,96 5,32 4,51 307.82
T°C 21 15 9.1 5 4.7 6.3 9 12.2 16.9 22.5 26.7 25.7 14.5
I 8.78 5.27 2.47 1.15 0.91 1.41 2.43 3.8 6.32 9.74 12.63 11.92 66.83
ETP(cm) 9.54 5.64 2.58 1.01 0.92 1.45 2.54 4.09 6.80 10.63 13.88 13.08 72.16
K 1.02 1.03 1.03 1.03 1.02 1.03 1.05 1.04 1.02 1.02 1.02 1.02 1.03
ETP(mm) 97.30 58.17 26.67 10.48 9.42 15.03 26.72 42.55 69.38 108.43 141.61 133.43 739.19
Sep Oct. Nov Déc Janv Fév Mars Avril Mai Juin Jui Aout Annuelle
P(mm) 18,17 25,37 20,57 17,34 19,78 17,78 23,28 21,23 20,08 10,66 3,35 7,17 204.83
T°C 23 15 9.1 5 4.7 6.3 9 13.6 18.9 24.5 28.7 27.7 15.5
I 10.07 5.27 2.47 1 0.91 1.41 2.43 4.54 7.48 11.09 14.09 13.35 74.11
ETP(cm) 10.72 5.23 2.25 0.82 0.74 1.21 2.21 4.43 7.71 11.92 15.55 14.65 77.44
K 1.02 1.03 1.03 1.03 1.02 1.03 1.05 1.04 1.02 1.02 1.02 1.02 1.03
ETP(mm) 109.40 53.87 23.26 8.50 7.59 12.54 23.28 46.14 78.66 121.65 158.69 149.51 793.09
RFU 0 0 0 8.84 21.03 26.27 26.27 1.36 0 0 0 0 83.77
ETR 18.17 25.37 20.57 8.50 7.59 12.54 23.28 21.23 20.08 10.66 3.35 7.17 178.51
EXC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
EC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Déficit
172.23 28.5 2.69 0 0 0 0 0 57.22 110.99 155.34 142.34 669.31
P-ETP
-91.23 -28.5 -2.69 8.84 12.19 5.24 0 -24.91 -58.58 -110.99 -155.34 -142.34
160
Première partie l'intérêt de la géophysique en hydrogéologie et la synthèse
géologique - hydrogéologique.
1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011
BENI
BAHDEL 18,662 29,749 17,999 8,35 17,912 19,422 40,355 94,973 27,469 16,154 15,343
MEFFROUCH 3,315 8,296 5,857 3,274 2,632 2,215 7,617 14,901 5,723 5,381 4,563
SIDI-
ABDELLI 10,723 8,632 6,525 4,456 4,288 3,745 24,15 66,193 20,534 8,725 7,803
H-
BOUGHRARA 43,917 38,15 48,359 15,001 38,648 35,118 68,826 101,008 39,401 38,096 29,632
SARNO 4,782 0,622 1,07 0,806 1,076 1,29 2,849 5,678 1,853 2,07 1,571
CHEURFAS II 23,683 10,52 13,602 11,389 12,728 20,124 32,625 28,021 22,482 23,838 13,765
OUIZERT 26,441 18,728 25,823 14,927 9,503 26,47 35,596 43,565 25,243 16,191 12,512
BOUHANIFIA 88,758 37,598 45,818 20,495 14,867 33,482 80,711 42,66 55,043 33,382 15,528
FERGOUG 79,859 53,358 32,749 31,795 34,973 12,234 32,894 59,218 30,052 28,73 14,305
161
Deuxième partie Application de la géophysique électrique à la région du
Chott Chergui
-ANNEXE I-
Profil A Profil B
162
Deuxième partie Application de la géophysique électrique à la région du
Chott Chergui
Profil A Profil B
Profil C Profil D
163
Deuxième partie Application de la géophysique électrique à la région du
Chott Chergui
Profil E Profil F
Profil G Profil H
164