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REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE DE LA

FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE DE LA RECONVERTION ET DE

L'INSERTION DES JEUNES INSTITUT UNIVERSITAIRE MATHFINECO

Exposé de Mathématiques actuarielles

Spécialité : Actuariat 2

THEME : Les primes en Assurance vie

Nom des étudiants Nom du professeur

ABDOULAYE Amyra Mr. AGBAZA Arnol

HOUNMAVO Merveille

Année UNIVERSITAIRE. •2022-2023

0
PLAN
Introduction
I-DEFINITION

II-LES DIFFERENTS TYPES DE PRIMES

III-LA VALEUR ACTUELLE ACTUALISEE DES PERTES FUTURES

IV-LE PRINCIPE D’EQUIVALENCE

V-LE PRINCIPE DE LA PRIME DU PERCENTILE DE PORTEFEUILLE

VI-PROFIT

VII-RISQUES SUPPLEMENTAIRES

Conclusion

BIBLIOGRAPHIE

1
2
INTRODUCTION
Une police d’assurance est un accord financier entre la compagnie
d’assurance et le preneur d’assurance. La compagnie d’assurance
accepte de payer certaines prestations, par exemple une somme
assurée au décès du preneur d’assurance pendant la durée d’une
assurance temporaire, et le preneur d’assurance accepte de payer
des primes à la compagnie d’assurance pour garantir ces prestations
et les dépenses associées à la police. Le calcul de la prime se
fait en fonction de plusieurs éléments.

3
I- Définition

Une police d’assurance est un accord financier entre la compagnie


d’assurance et le preneur d’assurance. La compagnie d’assurance
accepte de payer certaines prestations suivant différentes
assurances, et le preneur d’assurance accepte de payer des primes
à la compagnie d’assurance pour garantir ces prestations. Les
primes devront également permettre à la compagnie d’assurance de
faire les dépenses associées à la police.

Autrement dit, une police d’assurance-vie est financée par des


primes contractuelles :

- Soit une fois généralement effectuées au moment de l’émission


de la police,
- Ou soit une série de paiements (généralement conditionnels à
la survie du titulaire de la police) avec le premier paiement
effectué à l’émission de la police
- Pour couvrir les prestations, les dépenses associées à
l’initiation / maintien du contrat, les marges bénéficiaires
et les écarts dus à une expérience défavorable.

Le calcul des primes peut impliquer les dépenses ou non. On


distingue ainsi deux sortes de calculs de primes : Prime nette et
Prime Brute.

II- Les différents types de primes


- Les primes nettes ou parfois appelées primes des prestations
ne tiennent compte que des prestations fournies, rien n’est
affecté pour payer les dépenses, les bénéfices ou les marges
pour éventualités
- Les primes brutes ou parfois appelées primes chargées de
dépenses couvrent les prestations et comprennent les dépenses,
les bénéfices et les marges pour éventualités

4
III- La valeur actualisée des pertes futures, variable
aléatoire
A. Notation
✓ PV [ FB] 0 , la valeur actualisée, au moment de l’émission, des
prestations futures à payer par l’assureur.
✓ PV [ FP] 0 , la valeur actualisée, au moment de l’émission, des
primes futures à payer par l’assuré.
✓ PV [ FE ] 0 , la variable aléatoire de la valeur actualisée associée
aux dépenses futures engagées par l’assureur.
𝟏
✓ 𝒗= , le facteur d’intérêt
𝟏+𝒊
𝒊
✓ 𝒅=
𝟏+𝒊

✓ NB : Les différents calculs sont faits en utilisant la


table des hommes avec un taux d’intérêt de 5%. (Voir
table du document “Table D”)
B. Définition et calcul

Un contrat d’assurance-vie donne lieu aux flux de trésorerie


suivants : dépenses, prestations, primes nettes, primes chargé pour
les dépenses.

Les primes et les dépenses sont généralement dépendantes de la


vie, c’est-à-dire que le revenu et les flux de trésorerie sortants
dépendent de la durée future de vie du preneur d’assurance, sauf
si le contrat est acheté par une seule prime, auquel cas il n’y a
pas d’incertitude quant au revenu de primes. Ainsi, nous pouvons
modéliser les dépenses futures moins les revenus futurs avec la
variable aléatoire qui représente la valeur actuelle de la perte
future. Lorsque les dépenses sont exclues, nous appelons cela la

perte future nette, que nous désignons par l 0n . Lorsque les


dépenses sont incluses, les primes sont les primes brutes, et la

5
variable est appelée perte future brute, notée l 0g . En d’autres
termes :

- Concernant la perte future nette, on a :

l 0n = PV [ FB] 0 − PV [ FP] 0
- Concernant la perte future brute, on a :

l 0g = PV [ FB] 0 + PV [ FE] 0 − PV [ FP] 0


Application1 :
Un assureur délivre une assurance vie entière à un individu
âgé de 60 ans, la somme assurée S étant payable annuellement à
l’avance, cessant à l’Age de 80 ans ou à un décès plus précoce.
La prime annuelle nette est P. Déterminer la variable aléatoire
des pertes futures pour ce contrat en termes des variables
aléatoire à vie pour l’individu.
Solution :

𝐿𝑛𝑜 = 𝑆𝑣 𝑇[60] − 𝑃 amin( K ; Avec 𝑆𝑣 𝑇[60] la valeur actuelle de la


60 +1,20)

prestation et 𝑃 amin( K la valeur actuelle de la variable


60 +1,20)

aléatoire de la prime.

IV- Le principe d’équivalence

Le principe d’équivalence stipule que la valeur actuelle


actuarielle de la variable aléatoire des pertes future est nulle.
Autrement dit, l’espérance de la valeur actuelle de la variable
aléatoire des pertes future est nulle et on a :

E  Ln0  = 0 (Cas d'une prime nette)


E  Lg0  = 0 (Cas d'une prime brute)

A- Cas de la prime Nette

Les dépenses n’étant pas prises en compte, on a :

6
E  Ln0  = 0  E Valeur Actuelle de la prestation − Valeur Actuelle de la prime nette  = 0
 E  Valeur actuelle de la prestation  = E  Valeur Actuelle de la prime nette

Application 2 :

Considérons une police d’assurance de capitalisation de n-années


qui paye une prestation B$ à la fin de l’année de décès ou à
l’échéance. La prime nette P est payé au début de chaque année tout
au long de la durée de la police.

1- Déterminer la valeur actuelle de la variable aléatoire des


pertes futures et son espérance.
2- Déterminer l’expression de la prime.
3- Donner une autre expression de la valeur actuelle de la
variable aléatoire des pertes future et déterminer la
variance.

Solution :

1-Déterminons :

-Valeur actuelle de la variable aléatoire des pertes futures

 Bv K x +1 + PaK +1 , K x  n − 1
L =
n
0
x
anise,
 Bv − Pan , Kx  n
n

min ( K x +1, n )
Ln0 = Bv − Pamin( K )
x +1, n

-Valeur actuelle actuarielle de la variable aléatoire des pertes


futures

E  Ln0  = E  Bv ( x ) − Pamin ( K +1, n ) 


min K +1; n
 x 
= E  Bv
min ( K x +1, n )
 − E  Pa 
  min ( K x +1, n ) 
E  Ln0  = BAx:n − Pax:n

2-Expression de la prime

7
De la question précédente,

E  Ln0  = BAx:n − Pax:n or d'après le principe d'équivalence E  Ln0  = 0 donc


B. Ax:n
P=
ax:n

3-Autre expression de la valeur actuelle de la variable aléatoire


des pertes futures

min ( K x +1, n )
Ln0 = Bv − Pamin ( K )
x +1, n

1 − v min ( K x +1,n ) 
min ( K x +1, n )
= Bv −P 
 d 
P P min K +1, n
= Bv ( x ) − + (v ( x ) )
min K +1, n

d d
 P  min K +1,n P
Ln0 =  B +  v ( x ) −
 d d

-La variance

 P  min K +1,n P 
V ( Ln0 ) = V  B +  v ( x ) − 
 d d
 P  min K +1,n  P
=V  B +  v ( x )  − V  
 d  d 
2
 P
=  B +  V v ( x ) 
min K +1, n

 d
2
 P
V ( Ln0 ) =  B +  ( 2
Ax:n − Ax2:n )
 d

Application 3 :

Un assureur émet un contrat d’assurance a capitale différée à


prime régulière à un individu âgé de x. Les primes sont payables
mensuellement tout au long de la période. La prestation de rente
de S par an est payable mensuellement à l’avance à partir de l’âge
x+n pour le reste de la durée de vie de l’individu.

8
1-Déterminer l’expression de la valeur actuelle de la variable
aléatoire des pertes futures.

2-Donner l’expression de la prime nette mensuelle.

3-Supposons maintenant que, en outre le contrat offre une


prestation S1 payable immédiatement au décès.

a-Déterminer l’expression de la valeur actuelle de la variable


aléatoire des pertes futures.

b-Donner l’expression de la prime nette mensuelle.

Solution

1-Expression de la valeur actuelle de la variable aléatoire des


pertes futures.

On note P la prime mensuelle. De ce fait la prime annuelle est de


12P

 Sv n a(12) − 12 Pa12 , Tx  n
 (12) 1
K x + −n
n

L0 = 
n 12

0 − 12 Pa (12) 1 , Tx  n
12

 Kx +
12

2-Expression de la prime nette mensuelle

D’après le principe d’équivalence on a :

E  Ln0  = 0 Ainsi,

9
 
E  Ln0  = 0  E  Xv n .a12(12) 1 − 12 P.a (12) 12 1   = 0
 K x + −n
12
min  K x( ) + ; n  
 12  

 
 X  E v n .a ( (12)) 1  − 12 P.E  a ( ) (12)  = 0
12 12

 K x + − n  
 
min( K x ; n 
12

 X . n Ex .ax(12 ) (12 )
+ n − 12 P.a x:n = 0

 Xv n . n Px ax(12 ) (12 )
+ n = 12 Pa x:n

Xv n . n Px .ax(12 )
 P= +n

12ax(12 :n
)

3-

a-Expression de la valeur actuelle de la variable aléatoire des


pertes futures.

 S1vTx + 0 − 12 Pa (12) , Tx n

 K x( ) +
12 1

Ln0 =  12
(12)
 Sv  a (12) 1 + 0 − 12 Pax + n , Tx  n
n

 K x + −n
12

b-Expression de la prime nette mensuelle

 min T ,n 
E  Ln0  = 0  E  S1v ( x ) + a12(12) 1 − 12 Pa (12) 12 1   = 0
 K x + −n
12
min  K x( ) + ; n  
 12  

 
 E  S1v ( x )  + E  a (12(12)) 1  − E 12 Pa (12) (12)  = 0
min T , n
 min( K x ; n 

 K x +12 − n 
 S1 Ax1:n + S n Ex ax(12+ n) − 12 Pax(12
:n
)
=0

S1 Ax1:n + S n Ex ax(12+ n)
 P=
12ax(12
:n
)

B- Cas de la prime brute

10
Le principe d’équivalence appliqué aux primes et avantages brute s
indique que l’espérance de la valeur actuelle de la variable
aléatoire de la perte brute devrait être égale à 0, c’est-à-dire

que E  Lg0  = 0 ainsi

E  Lg0  = 0  E  PV [ FB]0  + E  PV [ FE ]0  − E  PV [ FP]0  = 0


 E  PV [ FB]0  + E  PV [ FE ]0  = E  PV [ FP]0 

Application 4 :

Un assureur émet une assurance annuelle de capitalisation en prime


de 25 ans avec une somme assurée de 100.000$ à un individu âgé de
30 ans. L’assureur engage des dépenses initiales de 2000$ plus 50%
de la première prime et des dépenses de renouvellement de 2,5% de
chaque prime ultérieure. La prestation de décès est payable
immédiatement en cas de décès.

1-Donner l’expression de la variable aléatoire des pertes brutes


futures

2-Caculer la prime brute en utilisant le modèle de survie St avec


5% par an d’intérêt.

Solution :

1-

Soit S la prestation, P la prime on a : S = 100.000$


 Sv + 2000 + 0, 475 P + 0, 025 Pa K x +1 - Pa K x +1 , Tx  n
Tx

L =
g
0
 Sv + 2000 + 0, 475 P +0, 025 Pa n - Pa n -

n
, Tx n
Lg0 = Sv min( Tx ; n ) + 2000 + 0.475 P + 0.025 Pa min ( K +1; n ) − Pa min ( K +1; n )
x x

min ( Tx ; n )
L = Sv
g
0 + 2000 + 0.475 P − 0.975 Pa min ( K +1; n )
x

min ( T30 ;25 )


Lg0 = 100000 v + 2000 + 0.475 P − 0.975 Pa min ( K +1;25 )
30

2-

11
D’après le principe d’équivalence on a :

E  Lg0  = 0  S Ax:n + 2000 + 0.475 P − 0.975 P ax:n = 0

S Ax:n + 2000
 P=
0.975ax:n − 0.475
100000 A30:25 + 2000
P=
0.975a30:25 − 0.475
 P = 2295.04178$

Application 5 :

Calculer la prime unique brute pour une rente différée de 80.000$


par an payable mensuellement à l’avance, émise à une vie
sélectionnée maintenant âgé de 50 ans avec le premier paiement de
rente le jour du 65 anniversaire de la vie. Tenir compte des
dépenses initiales de 1000$ et des dépenses de renouvellement à
chaque anniversaire de la date d’émission à condition que le
titulaire soit en vie. Supposons que les dépenses de renouvellement
seront de 20$ le premier anniversaire de la date d’émission et que
les dépenses augmentent avec l’inflation à partir de cette date au
taux composé de 1% par ans. Supposons le modèle de survie Standard
Select avec intérêt de 5% par an.

Solution :

La prime unique brute est la somme de la valeur actuelle actuarielle


de l’annuité différée, les dépenses initiales et les dépenses de
renouvellement.

- Dépenses de renouvellement :

A la date t=1,2, 3, …, les dépenses sont égales a 20(1.01t −1 )

t −1 Tx
La valeur actuelle est : 20(1.01 ) v

12
La valeur actuelle actuarielle est :

 

 20(1.01t −1 ) vt t Px = 20 (1.01t −1 ) vt t Px


t =1 t =1

20 
=  (1.01v)t t Px
1.01 t =1
En posant (1 + j ) −1 = (1.01v), on a : j = 0.039603960

20  t
 20(1.01
t =1
t −1
) vt t Px =  v j t Px
1.01 t =1
20  t 20
= 
1.01 t =0
v j t Px −
1.01
20   t 
=  v j t Px
1.01  t =0
−1 

=
20
1.01
( a x j − 1 )
=
20
1.01
( a50 j − 1 )
-Annuité différée :

La valeur actuelle actuarielle est :

80000 u| a x = 8000015| a 50

De ce fait la prime P unique est :

P = 80000 u| a x +
20
1.01
(
a x j − 1 + 1000 )
P = 80000 15| a 50 +
20
1.01
(
a50 j − 1 + 1000 )
V- Le principe de la prime du percentile du
portefeuille

Ce principe est une alternative du principe de prime


d’équivalence. Nous supposons ici un large portefeuille de N
polices identiques et indépendantes où la valeur actuelle de la

13
variable aléatoire des pertes futures pour la IIème police est 𝐿𝑜,𝑖 ,
i=1,2, 3, N et L, la perte future totales dans le portefeuille.

NB : - Par identiques, on montre que les polices ont les mêmes


primes, les mêmes prestations, le même terme, et que les
souscripteurs sont soumis au meme modele de survie.

- Par indépendantes, nous montrons que les souscripteurs sont


indépendants les uns des autres en ce qui concerne la
mortalité.

On a :

𝐿 = 𝐿𝑜,1 + 𝐿𝑜,2 + 𝐿𝑜,3 + ⋯ … … … … … . . +𝐿𝑜,𝑁

𝐿 = ∑ 𝐿𝑜,𝑖
𝑖=1

La valeur actuelle actuarielle de la variable aléatoire des pertes


futures ou l’espérance de la valeur actuelle des pertes futures
est :

𝐸[𝐿] = ∑𝑁
𝑖=1 𝐸[𝐿𝑜,𝑖 ]

Et la variance est : 𝑉𝑎𝑟[𝐿] = ∑𝑁


𝑖=1 𝑉𝑎𝑟[𝐿𝑜,𝑖 ]

Ce principe fixe également une prime de sorte qu’il y ait une


probabilité α avec 0<α<1 que la perte future totale soit négative.
C’est-à-dire que la prime est réglée de sorte que : Pr[𝐿 < 0] = 𝛼

Remarque : Si N est suffisamment grand (N>=30), le théorème de la


limite centrale nous indique que L est approximativement et,
normalement distribuée. Dans ce cas, on a :

𝐿 − 𝐸[𝐿] −𝐸[𝐿]
Pr[𝐿 < 0] = Pr [ < ]
√𝑉𝑎𝑟[𝐿] √𝑉𝑎𝑟[𝐿]

−𝐸[𝐿]
Pr[𝐿 < 0] = ф( )
√𝑉𝑎𝑟[𝐿]

14
−𝐸[𝐿]
On obtient : ф( ) = 𝛼 ainsi :
√𝑉𝑎𝑟[𝐿]

𝐸[𝐿]
= −ф−1(α) où ф est la fonction de distribution commutative
√𝑉𝑎𝑟[𝐿]

de la distribution normal standard.

Application 6 :

Un assureur émet des polices d’assurance vie entière pour


sélectionner des vies âgées de 30 ans. La somme assurée de 100000$
est payée à la fin du mois de décès et les primes mensuelles de
niveau sont payables pendant toute la durée de la police. Les
dépenses initiales, engagées lors de l’émission de la police sont
de 15% du total des primes de la première année. Les dépenses de
renouvellements sont de 4% de chaque prime, y compris celle de la
première. Supposons un modèle de survit standard Select avec un
intérêt de 5% par an.

1) Calculer la prime mensuelle en utilisant le principe


d’équivalence.
2) Calculer la prime mensuelle en utilisant le principe de
percentile du portefeuille, de sorte que la probabilité que
la perte future sur le portefeuille soit négative, soit 95%.
Supposons un portefeuille de 100000 polices identiques et
indépendantes.
Solution :

1)

15
K x( ) +
m 1
Lg0 = 100000v m
+ 0.15*12 P + 0.04 *12 Pa ( m( m) ) 1
− 12 Pa ( m( m) ) 1
Kx + Kx +
m m

K x( ) +
m 1
Lg0 = 100000v m
+ 1.8 P − 11.52 Pa ( m( m) ) 1
Kx +
m

 K x( ) +
m 1 
E L
 
g
0
 = 0  E 100000v m
+ 1.8 P − 11.52 Pa ( m( m) ) 1  = 0

 Kx +
m 
 Kx +( m) 1
  
 E 100000v + 1.8 P  − E 11.52 Pa ( ( m) ) 1  = 0
m m

  
 Kx +

m 

 K x( ) +
m 1
  
 E 100000v m
+ 1.8 P  = E 11.52 Pa ( m( m) ) 1 
  
 Kx +
m 
 Kx + m 
( m) 1  ( m) 
 100000 E  v  + 1.8 P = 11.52 P * E  aK ( m ) + 1 
  
 x m 

 100000 Ax( m ) + 1.8 P = 11.52 Pax( m )
100000 Ax( m )
P= on a, m = 12, x = 30
11.52ax( m ) − 1.8
A30 = 0.07693

A(30
12 )  i 
et a(30
12 ) (1 − A( ) ) = 18.92237215
12
30
 =  (12 )   A30 = 0.0786697  =
i  d ( m)
P = 36.39$

2)

K(30) +
12 1
L0,i = 100000  v 12
+ 0.15 12 P + 0.04 12 P  a (12(12)) 1
− 12 P  a (12(12)) 1
K30 + K30 +
12 12

K(30) +
12 1
= 100000  v 12
+ 0.15 12 P + 0.04 12 P  a (12(12)) 1
− 12 P  a (12(12)) 1
K30 + K30 +
12 12

K(30) +
12 1
L0,i = 100000  v 12
+ 0.15 12 P + 12 P  a (12(12)) 1
 ( 0.04 − 1)
K30 +
12

K(30) +
12 1
L0,i = 100000  v 12
+ 0.15 12 P − 0.96 12 P  a (12(12)) 1
K30 +
12

16
 K (30 ) +
12 1 
E  L0,i  = E 100000  v   12 + 1.8P − 0.96 12 P  a ( (12)) 1 
12

 K30 +
12  
 K (30 ) + 
12 1  
=E 100000  v   12  + E 1.8P  − E 12 P  a (12(12)) 1  0.96 
   K30 +
12 
 K (3012) + 1   12 
=100000  E v   12  + 1.8P − 11.52 P  E  a ( (12)) 1 
   K x +12 
E  L0,i  =100000  A(3012) + 1.8P − 11.52 P  a(3030)

A30 = 0.07693

A(3012)
 i 
=  (12)   A30 = 0.0786697 et a(30
12 )
=
(1 − A( ) )
12
30
= 18.92237215

d(
m)
i 
E  L0,i  = 7866.97 + 216.1857 P

Pour la variance, on a :

Varience
soit
K(30) +
12 1
L0,i = 100000  v 12
+ 0.15 12 P + 0.04  12 P  a (12(12)) 1
− 12 P  a (12(12)) 1
K30 + K30 +
12 12

K(30) +
12 1
L0,i = 100000  v 12
+ 0.15 12 P − 0.96 12 P  a (12(12)) 1
K30 +
12

K (30 ) +
12 1
1− v   12
Or a ( (12)) =
12
donc
K30 +
1
12
d ( m)
K (30 ) +
12 1
K(30) +
12 1
1 − v   12
L0,i = 100000  v + 0.15 12 P − 0.96 12 P 
12

d (12)
 0.96 12 P  K(3012) +121 0.96 12 P
L0,i = 100000 + (12 ) v + 0.15  12 P −
 d  d (12)

17
 0.96  12 P  K(3012) +121 0.96 12 P 
V  L0,i  = V  100000 + (12 ) v + 0.15  12 P − 
 d  d (12 ) 
 0.96  12 P  K30 +12 
(12 ) 1
 0.96 12 P 
V  L0,i  = V  100000 + v  + V  0.15  12 P  − V  −

(12 )
  d( ) 
12
d 
0.96  12 P   2 (12 )
( )
2
 (12 )
2

= 100000 + (12 )    A30 − A30 
 d   
V  L0,i  = (100000 + 236.5988 P ) ( 0.0053515)
2

V  L0,i  = (100000 + 236.5988P ) ( 0.0053515)


2

V  L0,i  = (100000 + 236.5988 P )( 0.0731539 )

Le portefeuille contient 10000 polices identique et independantes alors:


10000
L=  L0,i
i =1

E  L  = 10000  E  L0,i 
E  L  = 10000  ( 7866.97 + 216.1857 P )
V  L  = 10000  (100000 + 236.5988P ) ( 0.0053515)
2

avec la probabilite on a
 − E  L   10000  ( 7866.97 + 216.1857 P ) 
Pr  L  0 =    =  = 0.95
 V  L   10000  (100000 + 236.5988P ) ( 0.0053515) 
2
   
on trouve  (1.645 ) = 0.95 donc
10000  ( 7866.97 + 216.1857 P )
= 1.645 et
10000  (100000 + 236.5988P ) ( 0.0053515)
2

P = 36.99$

VI- Le profit

Un principe régit l’assurance notamment le ratio S/P c’est-à-


dire. La somme des primes collectées doit être égale à la somme
des sinistres. Les primes collectées doivent permettre de faire
face aux sinistres. Ainsi on charge la prime pure afin d’obtenir
une prime commerciale que l’assuré devra payer afin d’avoir un
surplus. Par exemple, l’assuré estime que la prime de Mr X équivaut
à 1000 Frs et après chargement, la prime que devra payer Mr X
deviendra 1250 Frs. Les 250 représentent les chargements. Mais

18
généralement les chargements ne sont pas une source de profit
puisqu’ils permettent de payer les commissions, frais de gestion,

En résumé la constitution d’une prime d’assurance est la


suivante :

• Une prime pure résultant du prix réel estimé du sinistre,


• Les frais d’acquisition et des frais de gestion
(commissions, factures de la société, …),
• Les charges financières, elles concernent l’alimentation
de la marge de solvabilité (la solvabilité d’un assureur est
sa capacité à payer les sinistres) liée à l’accroissement du
chiffre d’affaires. Généralement, les charges financières
comprennent le dividende pour les actionnaires.
• Les taxes (TVA, impôt, …)
En prenant un taux de mortalité élevé, cela entrainera une
augmentation de la prime et parallèlement une baisse du taux
de rente entrainerait un faible montant des rentes.
Chaque police individuelle vendue générera soit un profit,
soit une perte.

Quel que soit le modèle de survie utilisé et le fait que la


prime soit calculable, on sait que le taux de mortalité connu au
cours d’une année donnée ne peut prendre que les valeurs 0 ou 1.
Ainsi, alors que le résultat attendu en vertu du principe
d’équivalence est un profit nul (en supposant qu’il n’y ait pas de
marges), le résultat réel pour chaque police individuelle sera soit
un profit soit une perte. Pour que le bénéfice réel d’un groupe de
polices soit proche de manière fiable du bénéfice attendu, nous
devons vendre un grand nombre de contrats individuels, dont les
durées de vie futures peuvent être considérées comme
statistiquement indépendantes, de sorte que les pertes et les
bénéfices des polices individuelles soient combinés.
19
Exemple 1 :

Considérons une assurance -vie qui souscrit une assurance


temporaire d’un an avec une somme assurée de 1000 $ payable à la
fin de l’année du décès. Supposons que la vie soit soumise à une
mortalité de taux de 0,01 sur l’année, que l’assureur puisse gagner
des intérêts à 5% par année, et qu’il n’y ait pas de frais.

On a :
𝑞𝑥 = 0.01, 𝑖 = 5% = 0.05, 𝑆 = 1000$, 𝑛 = 1, le taux de mortalité est de
0.01 au cours de la première année et analogique 0.99 pour un
nombre d’année supérieur à un (0.99= 1-0.01).
𝑆𝑣 𝐾𝑥 +1 − 𝑃 , 𝑠𝑖 𝐾𝑥 ≤ 𝑛
𝐿𝑛𝑜 = {
−𝑃 , 𝑠𝑖 𝐾𝑥 > 𝑛
𝐿𝑛𝑜 = 𝑆𝑣 min (𝐾𝑥 +1,𝑛) − 𝑃
D’après le principe de d’équivalence, on a :
E [𝐿𝑛𝑜 ] = 0 ⇔ 𝐸[𝑆𝑣 min (𝐾𝑥 +1,𝑛) − 𝑃 ] = 0
⇔ 𝐸[𝑆𝑣 min (𝐾𝑥 +1,𝑛) ] − 𝑃 = 0

⇔ 𝑆 ∑𝑛−1
𝑘=0 𝑣
𝑘+1
𝑘|𝑞𝑥 = 𝑃

⇔ 𝑆 𝑣 1 0|𝑞𝑥 = 𝑃

⇔ 𝑆 𝑣 1 1𝑞𝑥 . 0𝑃𝑥 = 𝑃
1
⇔ 𝑆 ∗ 𝑞𝑥 ∗ 1+𝑖 = 𝑃

⇔ 𝑃 = 9.52

Si l’assuré meurt au cours de la première année, il aura versé que


la première prime, soit 9.52. Ainsi la perte s’élève à 1000$
capitalisé (puisque la valeur de la monnaie fluctue d’année en
année) moins la prime encaissée. Mais s’il ne décède pas au cours
de la première année, il n’y a pas de perte mais plutôt un profit
(Profit = Prime= 9.52). Soit :

1000𝑣 − 𝑃 = 942.86 , 𝑠𝑖 𝐾𝑥 ≤ 𝑛
𝐿𝑛𝑜 = {
−𝑃 = −9.52 , 𝑠𝑖 𝐾𝑥 > 𝑛

20
La perte attendue est de 0,01 × 942,86 + 0,99 × (−9,52) = 0, comme
l’exige le principe d’équivalence, mais la probabilité de profit
est de 0,99 et la probabilité de perte est de 0,01. Le solde découle
du fait que le profit de l’assureur, si le preneur d’assurance
survit L’année est petite et la perte, si le preneur d’assurance
décède, est importante. L’utilisation du principe d’équivalence,
de sorte que la perte future prévue soit nulle, n’a de sens que si
l’assureur émet un grand nombre de polices, de sorte que la
proportion globale de polices devenant des réclamations sera proche
de la proportion présumée de 0,01.

En supposant un portefeuille de 100 contrats, l’assureur réalisera


des profits s’il n’y a pas de décès au cours de l’année puisqu’il
n’aura rien à décaisser, s’il y a un décès, il y ‘ a une situation
de stabilité, ni perte ni profit car les bons (contrats n’ayant
pas de décès) payeront pour les mauvais (contrat ayant connu un
décès), il s’agit d’une compensation. Si le nombre de décès excède
1 alors l’Assureur sera en situation de perte.

Soit D le nombre de décès dans le portefeuille, de sorte que D suit


une loi Binomiale de paramètre n = 100 et p =0.01, soit D ∼ B (100
; 0,01). L’évènement succès c’est d’avoir un décès c’est-à-dire de
réaliser un profit ; dans ce cas, la probabilité que le profit sur
l’ensemble du portefeuille soit supérieur ou égal à zéro est Pr [D
≤ 1] et on a :

Pr [D ≤ 1] =𝐶0100 . 𝑃0 . (1 − 𝑃)100 + 𝐶1100 . 𝑃1 . (1 − 𝑃)99=0.73576

Exemple2 :

Considérons maintenant une police d’assurance-vie entière


avec somme assurée S payable à la fin de l’année du décès,
dépenses initiales de𝑙 , dépenses de renouvellement de e
associées à chaque paiement de prime (y compris le premier)

21
émis à une vie sélectionnée âgée de x par primes annuelles de
P. Pour cette politique. On a :
𝑔
𝐿𝑜 = 𝑆𝑣 𝐾𝑥 +1 + 𝑙 + 𝑒. aK − 𝑃 aK
x +1 x +1

Si le décès survient peu de temps après l’émission de la police,


de sorte que seules quelques primes sont payées, l’assureur fera
une perte et, inversement, si le preneur d’assurance vit jusqu’à
un âge avancé, nous nous attendons à ce que l’assureur réalise un
profit car le preneur d’assurance aura payé un grand nombre de
primes, et il y aura eu beaucoup de temps pour que les primes
accumulent des intérêts. Nous pouvons utiliser la variable
aléatoire des pertes futures pour trouver la durée de vie future
minimale du preneur d’assurance afin que l’assureur réalise un
profit sur cette police. La probabilité que l’assureur réalise un
𝑔
profit sur la police, Pr [𝐿𝑜 < 0], est donnée par :

𝑔
Pr [𝐿𝑜 < 0] =Pr [𝑆𝑣 𝐾𝑥 +1 + 𝑙 + 𝑒. aK − 𝑃 aK < 0]
x +1 x +1

1−𝑣 𝐾𝑥 +1
On sait que : aK = , Donc
x +1 𝑑

𝑔 1−𝑣 𝐾𝑥 +1 1−𝑣 𝐾𝑥 +1
Pr [𝐿𝑜 < 0] =Pr [𝑆𝑣 𝐾𝑥 +1 + 𝑙 + 𝑒. −𝑃 < 0]
𝑑 𝑑
𝑣 𝐾𝑥 +1 𝑣 𝐾𝑥 +1 𝑃 𝑒
= Pr [𝑆𝑣 𝐾𝑥 +1 − 𝑒. +𝑃 < −𝑙 + 𝑑 − 𝑑]
𝑑 𝑑
𝑒 𝑃 𝑃 𝑒
= Pr [𝑣 𝐾𝑥 +1 (𝑆 − 𝑑 + 𝑑) < −𝑙 + 𝑑 − 𝑑]
𝑃−𝑒 𝑃−𝑒
= Pr [𝑣 𝐾𝑥 +1 (𝑆 + ) < −𝑙 + ]
𝑑 𝑑
1 𝑃−𝑒+𝑆𝑑
= Pr [𝐾𝑥 + 1 > 𝛿 𝑙𝑜𝑔 ( 𝑃−𝑒+𝑙𝑑 )]
1 𝑃−𝑒+𝑆𝑑
Posons 𝑙𝑜𝑔 ( 𝑃−𝑒+𝑙𝑑 ) = 𝜏, de sorte que le contrat génère
𝛿

un profit pour l’assureur si 𝐾𝑥 + 1 > 𝜏 . Généralement, τ n’est


pas un entier. Ainsi, si τ’ désigne la partie entière de τ,
alors l’assureur réalise un profit si la vie survit au moins
τ’ ans, dont la probabilité est 𝜏′𝑃𝑥 .

22
En effet, x = 30, S = 100 000 $, I = 1 000 et e = 50. Ensuite,
nous trouvons que P = 498,45 $, et qu’il y a un profit si𝐾30 +
1 > 52,57. Ainsi, il y a un profit si la vie survit pendant 52
ans, dont la probabilité est 52𝑃𝑥 . = 0,70704.

VII- Risques supplémentaires

Lorsqu’une personne souhaite souscrire une police d’assurance-vie,


il y a souscription. Si la souscription détermine qu’une personne
ne devrait pas se voir offrir une assurance aux taux standard, la
personne pourrait quand même se voir offrir une assurance, mais
au-dessus des taux standard. Il existe différentes façons de
modéliser le risque de mortalité supplémentaire dans le calcul
d’une prime.

A- Classification par âge

L’une des raisons pour lesquelles une personne pourrait ne pas se


voir offrir une assurance aux taux standard est qu’elle souffre
d’un problème de santé. Dans de telles circonstances, nous appelons
l’individu une vie altérée, et l’assureur peut compenser ce risque
supplémentaire en traitant la personne comme étant plus âgée. Par
exemple, une vie altérée âgée de 40 ans pourrait être invitée à
payer la même prime que celle payée par une vie non altérée âgée
de 45 ans. Cette approche de modélisation du risque supplémentaire
n’implique pas de nouvelles idées dans le calcul des primes. Par
exemple, nous pourrions appliquer le principe d’équivalence dans
notre calcul, et nous modifierions simplement l’âge du preneur
d’assurance. C’est ce qu’on appelle la classification par âge.

B- Ajout constant de 𝜇𝑥

Les personnes peuvent également être considérées comme


inadmissibles aux taux standard si elles participent régulièrement

23
à des activités dangereuses, par exemple le parachutisme. Pour ces
personnes, le risque supplémentaire est largement indépendant de
l’âge, et nous pourrions donc modéliser ce risque supplémentaire
qu’en ajoutant une constante à la force de mortalité. L’application
de cette approche conduit à des raccourcis informatiques pour la
raison que nous modélisons la force de la mortalité comme suit :

𝜇′[𝑥]+𝑠 =𝜇[𝑥]+𝑠 + ф ,où les fonctions avec l’exposant prime (’) se


rapportent à la vie altérée, les fonctions sans cet exposant se
rapportent à un modèle de survie standard et ф est l’addition
constante à la force de mortalité. On obtient :

𝑡𝑃′𝑥 = 𝑒𝑥𝑝 {− ∫ 𝜇′[𝑥]+𝑠 𝑑𝑠}


0

𝑡
= 𝑒𝑥𝑝 {− ∫0 𝜇[𝑥]+𝑠 + ф 𝑑𝑠}

𝑡 𝑡
= 𝑒𝑥𝑝 {− ∫0 𝜇[𝑥]+𝑠 𝑑𝑠 − ∫0 ф 𝑑𝑠}

𝑡
= 𝑒𝑥𝑝 {− ∫0 𝜇[𝑥]+𝑠 𝑑𝑠 − ф 𝑡}

𝑡
= 𝑒𝑥𝑝 {− ∫0 𝜇[𝑥]+𝑠 𝑑𝑠} − 𝑒 −ф 𝑡

−ф 𝑡
𝑡𝑃′𝑥 = 𝑡𝑃𝑥 . 𝑒

Application 6 :

Calculer la prime annuelle d’une assurance de dotation de 20 ans


avec une somme assurée de 200 000 $ délivrée à une vie âgée de 30
ans dont la force de mortalité à 30 ans + s est donnée par 𝜇[𝑥]+𝑠 +
0.01. Prévoyez des dépenses initiales de 2000 $ plus 40 % de la
première prime, et des dépenses de renouvellement de 2 % de la

24
deuxième prime subséquente. Utilisez le modèle de survie Standard
Select avec intérêt à 5% .

Solution :

La valeur actuelle actuarielle des pertes futures est :

E[ Lg0 ] = 200000 Ax' :n + 2000 + 0.38 P − 0.98 Pax' :n (*)


n −1
•ax' :n =  e − ( + ) t t Px
t =0
n −1
=  v tj t Px , avec 1 + j = e +
t =0

a '
x:n
= ax:n j
1 − Ax' :n
Or on sait que : a '
x:n
= , donc Ax' :n = 1 − dax:n j
d
(*) devient:
E[ Lg0 ] = 200000(1 − dax:n j ) + 2000 + 0.38 P − 0.98 Pax:n j
E[ Lg0 ] = 200000 − 200000dax:n j + 2000 + 0.38 P − 0.98 Pax:n j
200000 − 200000dax:n j + 2000
E[ Lg0 ] = 0  P =
0.98ax:n j − 0.38
200000 − 200000da30:20 j + 2000
P=
0.98a30:20 j − 0.38

25
CONCLUSION
En somme, les primes sont des montants que l’assuré doit remettre
à l’assureur et sont calculées en fonction des caractéristiques du
contrat (type, dépenses, intérêt,), l’âge de l’assuré et ses
conditions de vies…. Lorsque les primes sont inférieures aux
prestation (et dépenses), l’assureur a une perte, dans le cas
contraire, il réalise un profit.

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BIBLIOGRAPHIE

- https://users.math.msu.edu › users › valdezea

- Actuarial Mathematics for life Contingent Risks de David C.


M. Dickson. Mary R.Hardy and Howard R. Waters, CHAP6

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