Professional Documents
Culture Documents
1. **Could we implement routing in layer two? If yes, could we then forego IP? Clearly justify your answers.**
Yes, it is possible to implement routing at Layer 2, commonly referred to as "Layer 2 routing" or "bridging." However, this
type of routing operates at the MAC (Media Access Control) address level rather than the IP address level. In Layer 2
routing, switches make forwarding decisions based on MAC addresses rather than IP addresses.
While Layer 2 routing can facilitate communication within a local network segment, it cannot provide the same level of
scalability and flexibility as IP-based routing. Layer 2 routing is typically limited to local broadcast domains and does not
support features such as hierarchical addressing, subnetting, and routing between different network segments.
Foregoing IP entirely in favor of Layer 2 routing would severely limit the capabilities of a network. IP provides numerous
advantages, including hierarchical addressing, efficient routing across disparate networks, and support for a wide range
of network protocols and applications. Additionally, IP enables features such as quality of service (QoS), security, and
network management that are not available at Layer 2.
In summary, while Layer 2 routing can be useful for local network communication, it cannot replace the functionality and
versatility of IP-based routing for interconnecting networks across different geographical locations and organizational
boundaries.
2. **What are the strengths and weaknesses of encapsulation and translation? Is the WiFi-to-Ethernet
interconnection implemented using encapsulation or translation?**
**Strengths of Encapsulation:**
- Provides a method for encapsulating data packets within another protocol, allowing for compatibility between different
network technologies.
- Enables the transmission of diverse types of traffic over the same network infrastructure.
- Helps in maintaining the integrity and security of the encapsulated data.
**Weaknesses of Encapsulation:**
- Increases overhead due to the additional header information added during encapsulation.
- May introduce latency and processing overhead in the encapsulation and decapsulation processes.
- Can potentially lead to fragmentation and reassembly issues, especially in networks with varying MTU sizes.
**Strengths of Translation:**
- Facilitates interoperability between different network protocols and addressing schemes.
- Allows for the integration of diverse network technologies within the same network infrastructure.
- Provides a means to bridge between IPv4 and IPv6 networks, enabling the transition to IPv6.
**Weaknesses of Translation:**
- Introduces complexity and potential performance degradation in the translation process.
- May lead to loss of information or functionality during the translation process.
- Can be challenging to manage and troubleshoot, particularly in large-scale deployments.
The WiFi-to-Ethernet interconnection is likely implemented using encapsulation rather than translation. Encapsulation
involves enclosing data packets within headers of another protocol for transmission over the network. In this scenario,
the data packets originating from WiFi-connected devices would be encapsulated within Ethernet frames for
transmission over the Ethernet network. Translation, on the other hand, involves converting data packets from one
protocol to another, which is typically not necessary for WiFi-to-Ethernet interconnection within the same IP network.
3. **MPLS est-il un protocole avec ou sans état ? Quels en sont les avantages et inconvénients ? On
argumentera.**
MPLS (Multiprotocol Label Switching) est un protocole avec état. Contrairement à d'autres protocoles sans état tels que
IP, MPLS utilise des états de chemin pour diriger le trafic à travers le réseau. Les routeurs MPLS établissent des
chemins explicitement définis entre eux en utilisant des libellés MPLS pour identifier ces chemins. Ces chemins sont
conservés dans des tables de commutation, ce qui permet aux routeurs de prendre des décisions de commutation plus
efficaces.
En conclusion, bien que MPLS offre des avantages significatifs en termes de qualité de service, d'ingénierie du trafic et
de prise en charge des VPN, il peut être coûteux et complexe à mettre en œuvre. Cependant, pour de nombreuses
entreprises, les avantages de MPLS en termes de performances et de sécurité l'emportent souvent sur ses
inconvénients.
4. **Peut-on utiliser MPLS pour interconnecter un réseau IPv4 avec un réseau IPv6, par exemple entre deux
opérateurs ? On argumentera.**
Oui, MPLS peut être utilisé pour interconnecter un réseau IPv4 avec un réseau IPv6. Cette approche, connue sous le
nom de MPLS inter-domaine ou MPLS inter-réseaux, permet de transporter du trafic IPv4 et IPv6 sur un réseau MPLS
commun.
**Avantages :**
- **Simplicité de gestion :** En utilisant MPLS, les opérateurs peuvent interconnecter des réseaux IPv4 et IPv6 de
manière transparente, sans avoir besoin de modifier l'infrastructure sous-jacente.
- **Interopérabilité :** MPLS offre une solution pratique pour le transport de trafic IPv4 et IPv6 sur un même réseau,
1 . L’ARCEP et l'opérateur historique ont encore décalé le calendrier et l’arrèt du RTC : fin
2023 quelques communes basculent, 2026 arrêt du RTC, 2030 cuivre remplacé
complètement par la fibre. Le boîtier d'adaptation sera fourni gratuitement aux abonnés
RTC. Quelles sont les fonctions assurées par le boîtier ? Pourquoi un décalage temporel entre l’arrêt du RTC et
celui de l'accès cuivre ?
1. Les fonctions assurées par le boîtier d'adaptation fourni aux abonnés RTC sont les suivantes :
- Conversion du signal analogique du RTC en signal numérique pour permettre la connexion à un réseau de fibre
optique.
- Fourniture d'une interface utilisateur pour permettre aux abonnés d'utiliser leurs équipements compatibles RTC avec
le nouveau réseau de fibre optique.
- Gestion des protocoles de communication entre le réseau RTC et le réseau de fibre optique.
- Fourniture de fonctionnalités supplémentaires telles que la compatibilité avec les services existants et la sécurité des
communications.
Le décalage temporel entre l'arrêt du RTC (prévu pour 2026) et celui de l'accès cuivre (prévu pour 2030) peut
s'expliquer par plusieurs raisons :
- Temps nécessaire pour mettre en place l'infrastructure de fibre optique dans toutes les zones couvertes par le RTC.
- Besoin de permettre aux abonnés de s'adapter progressivement au nouveau réseau et d'éviter des perturbations
majeures dans les services de communication.
- Échéancier pour assurer une transition en douceur vers la technologie de fibre optique, en tenant compte des
contraintes logistiques et financières.
2. Décrire les problèmes (de résolution) d'adresse que l'on a à traiter dans Les ces d’interconnexion par
traduction et par encapsulation.
2. Dans le cas d'interconnexion par traduction et par encapsulation, les problèmes de résolution d'adresse comprennent
:
- Traduction d'adresses entre différents espaces d'adressage IP, par exemple entre IPv4 et IPv6.
- Gestion des tables de correspondance pour associer les adresses IP des réseaux sources et de destination.
- Gestion de la cohérence des adresses lors de la traduction pour éviter les conflits d'adresses ou les pertes de
connectivité.
- Risque de perte d'informations lors de la traduction si les protocoles source et destination ne prennent pas en
charge les mêmes fonctionnalités.
3. Expliquer par un dessin commenté comment IP permet-il d’interconnecter des réseaux de technologies
différentes ? Vous donnerez une limite à cette solution.
3. IP permet d'interconnecter des réseaux de technologies différentes en utilisant des routeurs qui agissent comme des
passerelles entre les réseaux. Un routeur examine l'en-tête IP de chaque paquet de données et détermine la meilleure
route pour les transmettre vers leur destination. Les routeurs peuvent utiliser des protocoles de routage pour échanger
des informations sur les réseaux connectés et choisir les chemins les plus efficaces. Cependant, cette solution présente
des limites, notamment en termes de compatibilité des protocoles, de performances et de sécurité.
4. La solution d’interconnexion par traduction existe-t-elle dans le monde IP? Si oui, illustrez par un exemple, si
non justifiez.
4. Oui, la solution d'interconnexion par traduction existe dans le monde IP. Un exemple courant est la traduction
d'adresse réseau (NAT), qui permet de traduire les adresses IP privées en adresses IP publiques pour permettre à
plusieurs appareils sur un réseau privé d'accéder à Internet via une seule adresse IP publique. Cette solution est
largement utilisée pour surmonter la pénurie d'adresses IPv4 et renforcer la sécurité des réseaux privés.
EXO 1:
LIBRE est un nouveau fournisseur d’accès Internet qui ne dispose pas d’une plage d'adresse IPv4 suffisante pour ses
utilisateurs. Il décide de pousser une solution IPv6 chez ses clients. Dans cet exercice, nous allons nous intéresser à la
communication des clients LIBRE entre eux et avec le reste du monde, l'objectif étant de proposer une solution pour
ces deux types de communication. LIBRE dispose d’une architecture IPv6 sur Ethernet. Les réseaux des clients sont du
wifi ou de l’Ethernet selon votre choix utilisant de l’IPV6.
On s'intéresse à présent à la communication un client de LIBRE et un serveur web IPv4 quelque part dans le monde.
En quoi la solution précédente n’est pas applicable ? Proposer alors une solution en complétant le schéma et
notamment l’équipement mystère.
Correct 1 :
#### 1.1 - La box du client doit-elle être capable de faire de l’IPv4 ? Pourquoi ? Quelles interfaces ?
Oui, la box du client doit être capable de faire de l'IPv4 car le fournisseur d'accès Internet BLEU fonctionne en IPv4.
Ainsi, la box du client doit être compatible avec les deux protocoles IPv4 et IPv6 pour permettre la communication avec
l'infrastructure de BLEU ainsi qu'avec d'autres clients qui pourraient ne pas encore être passés à IPv6.
Les interfaces concernées sont celles qui sont connectées au réseau de BLEU, c'est-à-dire l'interface WAN (Wide Area
Network) de la box du client.
#### 1.2 - Configuration DHCP par BLEU : Quelles interfaces sont configurées par LIBRE ?
Dans ce cas, les interfaces concernées sont celles connectées aux réseaux internes des clients, c'est-à-dire les
interfaces LAN (Local Area Network) de la box du client.
Pour configurer la box en mode DHCP, LIBRE doit fournir une configuration pour les interfaces LAN de la box. Cette
configuration inclut généralement l'activation du service DHCP sur l'interface LAN et la configuration des paramètres
DHCP tels que la plage d'adresses IP, les adresses des passerelles et des serveurs DNS.
Pour permettre aux clients de communiquer avec le premier routeur de LIBRE, il faut mettre en place un routage entre
la box du client et le routeur de LIBRE. La box doit être configurée pour envoyer tout le trafic destiné au réseau IPv6 de
LIBRE vers le routeur de LIBRE. Le routeur de LIBRE doit également être configuré pour router correctement le trafic
en provenance des clients vers d'autres réseaux IPv6, y compris l'Internet.
```
LIBRE BOX ROUTEUR LIBRE
+----------------+ +-------------------+
| LAN |--------| LAN |
+----------------+ +-------------------+
| |
+----------------+ +-------------------+
| WAN |--------| WAN |
+----------------+ +-------------------+
```
Il serait judicieux de fournir des adresses IPv6 globales aux box et aux clients de LIBRE, afin qu'ils puissent
communiquer directement avec d'autres dispositifs sur Internet. Ces adresses doivent être issues de la plage
d'adresses IPv6 assignée à LIBRE par l'autorité de régulation des adresses IPv6.
L'architecture protocolaire proposée dans la question précédente est suffisante pour permettre la communication entre
deux clients de LIBRE en IPv6. Les paquets IPv6 seront routés via l'infrastructure de LIBRE vers le destinataire.
La solution précédente n'est pas applicable car le serveur web est en IPv4 et ne peut pas directement communiquer
avec le réseau IPv6 de LIBRE.
Une solution serait d'utiliser une technique de transition IPv6 vers IPv4, comme la translation d'adresse réseau (NAT64)
et la translation d'adresse et de protocole (NAPT64). Ces techniques permettent de traduire le trafic IPv6 vers IPv4 afin
de permettre la communication avec des serveurs IPv4.
Voici une représentation de l'équipement mystère qui pourrait être utilisé pour cette traduction :
```
LIBRE BOX ROUTEUR LIBRE ÉQUIPEMENT MYSTÈRE
+----------------+ +-------------------+ +-------------------+
| LAN |--------| LAN |--------| LAN |
+----------------+ +-------------------+ +-------------------+
| | |
+----------------+ +-------------------+ +-------------------+
| WAN |--------| WAN |--------| WAN |
+----------------+ +-------------------+ +-------------------+
```
L'équipement mystère pourrait être un dispositif de translation NAT64/NAPT64 qui traduit le trafic IPv6 vers IPv4 et vice
versa, permettant ainsi aux clients de LIBRE de communiquer avec des serveurs IPv4 sur Internet.
Correct 2:
1.1. Enchaînement des PDU et des primitives de service de niveau 2 et 3 pour mettre en œuvre une connexion de
niveau 3 :
EXO MPLS:
L'opérateur crée des LSP MPLS entre ses routeurs rb-e et rt-0 afin d’acheminer le trafic entre ses sites
de Bordeaux et de Toulouse. L'opérateur crée également des LSP entre ses routeurs afin de relier deux
3 Est ce qu'un tel choix simplifierait la configuration du routeur rt-s? justifier (en donnant par exemple les commandes
utilisées)?
4 Quels seraient les conséquences de ce choix sur le routeur rt-o en termes de configuration? On justifiera de la même
façon
Correct:
1. L'opérateur doit créer autant de LSP MPLS entre les routeurs rt-s et rt-0 qu'il y a de sites clients à relier. Chaque LSP
aura pour objet de fournir une connectivité directe entre un site client à Bordeaux et un site client à Toulouse. Sur la
figure, cela se traduirait par un LSP entre chaque site client à Bordeaux et son homologue à Toulouse. Les labels des
LSP peuvent être par exemple : LSP1, LSP2, LSP3, etc.
2. Les tables de routage et de commutation de rt-0 et rt-s seront configurées pour acheminer le trafic MPLS en fonction
des FEC (Forwarding Equivalence Class) correspondant à chaque LSP. Par exemple, pour le trafic provenant du site
client A à Bordeaux et destiné au site client A à Toulouse, le FEC correspondant au LSP entre ces deux sites sera utilisé
pour l'acheminement.
3. Un tel choix simplifierait la configuration du routeur rt-s car il n'aurait besoin de configurer qu'un seul LSP pour chaque
client, simplifiant ainsi la gestion des LSP sur ce routeur. Les commandes utilisées pour configurer le LSP seraient
moins nombreuses et plus simples à gérer.
4. Les conséquences de ce choix sur le routeur rt-o en termes de configuration seraient similaires à celles de rt-s. Le
routeur rt-o aurait également besoin de configurer un seul LSP pour chaque client, ce qui simplifierait la gestion des LSP
sur ce routeur.
5. Ce choix semble en contradiction avec les principes de MPLS car il ne permettrait pas une granularité fine dans la
gestion du trafic entre les différents sites clients. En regroupant tous les paquets de chaque client dans un seul LSP, il
deviendrait plus difficile de contrôler séparément le flux de trafic entre chaque paire de sites clients.
6. L'opérateur abandonne finalement cette idée car avec MPLS, l'empilement de labels lui aurait éventuellement permis
de simplifier la gestion de ses LSP. En empilant plusieurs labels sur chaque paquet MPLS, l'opérateur aurait pu identifier
de manière précise le chemin à emprunter pour chaque paquet, permettant ainsi une gestion plus efficace et flexible du
trafic entre les différents sites clients.