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001 Rapport Final PFE
001 Rapport Final PFE
Remerciements
Un grand merci également à Martial Vo au pou ’a oi appo t ses o seils, so aide p ieuse
tout en partageant sa grande expérience et son savoir faire pédagogique.
Je e e ie aussi o oll gue e PFE de l’ENI Saint-Etienne, Clément Delobre pour sa présence au
quotidien.
E fi , j’aimerais remercier les chefs de chantier, les compagnons ainsi que toutes les personnes qui,
de près ou de loin, ont participé à la réussite de ce projet.
Sommaire
Remerciements _____________________________________________________________ 2
Sommaire _________________________________________________________________ 3
Table des figures ____________________________________________________________ 5
Introduction _______________________________________________________________ 7
1. Présentation générale du projet ____________________________________________ 9
1.1 Le projet : Réhabilitation et mise en sécurité de la Bibliothèque Nationale et Universitaire
de Strasbourg (BNU) - Bâtiment République __________________________________________ 9
1.1.1 Description générale ______________________________________________________________ 9
1.1.2 Historique de la BNU _____________________________________________________________ 10
1.1.3 Enjeux et objectifs du projet _______________________________________________________ 12
1.1.4 Bâtiment existant et projet ________________________________________________________ 15
1.1.5 Les acteurs _____________________________________________________________________ 20
1.1.6 Coût et financement _____________________________________________________________ 22
1.2 Les entreprises : Urban et Demathieu & Bard, deux acteurs majeurs du BTP réunis en
Société En Participation (SEP) ____________________________________________________ 23
1.2.1 Présentation de la société URBAN __________________________________________________ 23
1.2.2 Présentation de la société Demathieu & Bard _________________________________________ 26
1.2.3 Généralités sur une Société En Participation __________________________________________ 27
1.2.4 Pourquoi une SEP sur ce projet ? ___________________________________________________ 27
1.2.5 Rôle de chaque entreprise ________________________________________________________ 28
1.2.6 Lot 2 : Démolition – Fondations Spéciales – Gros-Œu e ________________________________ 28
2. Les reprises en sous-œuvre, opératio s oura tes d’u ha tier de réha ilitatio ___ 29
2.1 D fi itio g ale d’u e ep ise e sous-œuv e _______________________________ 29
2.2 Les grands types de reprises en sous-œuv e ___________________________________ 30
2.3 Liens entre un chantier de réhabilitation et les reprises en sous-œuv e _____________ 30
2.4 L’i po ta e du t a sfe t de ha ge _________________________________________ 31
2.5 Transfert de charge par vérinage ____________________________________________ 31
2.5.1 Généralités ____________________________________________________________________ 31
2.5.2 Les différents types de vérins ______________________________________________________ 31
4 Démarches Qualité et Sécurité sur les opérations de reprises en sous-œuvre ______ 117
4.1 Démarche Qualité _______________________________________________________ 117
4.1.1 La création de fiches ____________________________________________________________ 117
4.1.2 Objectifs des fiches créées _______________________________________________________ 117
4.1.3 Exemple de fiche : atio d’ou e tu e pa he ale e t ______________________________ 118
Introduction
L
e P ojet de Fi d’Etudes oï ide, o e so o l’i di ue, a e la fi de la fo atio . Il doit
a ue le t ait d’u io e t e le u sus de fo atio au sei de l’E ole et le o de
professionnel.
D’u e di e sio sup ieu e au deu p e ie s stages, le PFE a pou ut de s’i t esse à u sujet
p is et de ett e e œu e des ualit s d’adaptatio à u p o l e donné, d’a al se, de
ati it , d’o ga isatio , d’auto o ie,…
Ce travail passe par une exploitation de connaissances théoriques assimilées au cours de la formation
mais également par une recherche et une mise en situation de concepts non abordés et appliqués au
sujet abordé.
La ge se du o ta t a e l’e t ep ise URBAN, filiale de VINCI CONSTRUCTION FRANCE date de la fin
o to e. L’e t ep ise e ait de d o he , e g oupe e t a e DEMATHIEU&BARD le ha tie de
réhabilitation et mise en sécurité de la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg.
Ma candidature spontanée envoyée trois semai es plus tôt à l’age e d’Illkirch-Graffenstaden
constituait la première candidature envoyée et était également ma priorité.
L’appel t l pho i ue de Mo sieu GUIRAO e p se ta t la possi ilit de alise o P ojet de Fi
d’Etudes au sei d’URBAN sur le ha tie ’a do e ha t .
Le sujet ’off ait la possi ilit de alise e stage ô o ie i po ta t da s la fo atio
d’i g ieu au sei d’u e e t ep ise e o e ais gale e t su u ha tie o pli u et do
intéressant dont le bâtiment incarne l’u des fleu o s de l’a hite tu e st as ou geoise tout e
incarnant la riche et parfois douloureuse histoire de la ville.
Les deu pa a t es p i o diau à es eu taie t do u is. D’auta t plus ue e PFE ’off ait
la possi ilit de ’i t esse à des sujets étroitement liés au do ai e des t a au , ue j’ai e ais
intégrer à la fin du cursus.
Comme évoqué plus haut, le projet vise à réhabiliter et mettre en sécurité le bâtiment principal de la
Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg. De tels chantiers deviennent monnaie
ou a te da s le pa o a a des ha tie s u ai s. E effet, l’Ho e he he à ode ise de
l’i t ieu les elles t a es laiss es pa ses p d esseu s. D’aut e pa t, odifie l’e eloppe
extérieure de tels ouvrages, en plus du fait que cela est interdit lorsque celui-ci est classé aux
Monuments Historiques d atu e ait l’â e de ot e patrimoine.
La réhabilitation de bâtiments anciens ne peut être classée simplement dans le domaine du
bâtiment. Les problèmes et contraintes y sont bien plus importants. On se rapproche plus souvent du
domaine du Génie Civil.
Ce projet incarne une rénovation lourde. En effet, il s’agit de la odifi atio très importante de la
distribution fonctionnelle, de la configuration et des dimensions volumétriques du bâtiment existant.
Cette modification est accompagnée du changement des caractéristiques originales du bâtiment, y
compris une modification extensive de la structure. Seule l’e eloppe e t ieu e este e tat.
Le sujet p opos pa l’e treprise URBAN concerne les différentes reprises en sous-œu e à alise
au sein du bâtiment. Ces opérations sont courantes pour de tels chantiers et les techniques mises en
œu e sont bien souvent spécifiques au projet en question.
L’o je tif est de m’i téresser au domaine technique propre à ces opérations et aux modes
opératoires qui en découlent mais également à tout ce qui a trait à la sécurité (humaine et
structurelle) ai si u’au do aine de la Qualité en relation avec les travaux de reprises en sous-
œuvre.
L’op atio su le âti e t R pu li ue s’i s it da s u p ojet i titul BNU Nouvelle qui englobe le
bâtiment Joffre, le bâtiment République et un troisième bâtiment rue Fischart. Elle consiste à
moderniser, restructurer et étendre le bâtiment existant sur 7 niveaux tout en préservant les façades
et toitures classées monuments historiques.
Elle intègre la réfection de la verrière centrale mais elle ne comprend pas la rénovation des façades.
Elle comprend la construction de 13350 m² de nouveaux planchers et la réhabilitation de 4400m² de
planchers conservés.
Fig
Figure
111.1.1.1-2
1.1.1-2: :Photo
Photodepuis
depuislalaplace
placede
delalaRépublique
République
Reconstruction et
Ouverture prévue BNU Nouvelle
restructuration
La deuxième guerre mondiale est une période très mouvementée pour la BNU : elle est évacuée pour
partie en zone libre à Clermont-Ferrand. En 1941, les autorités allemandes et le gouvernement de
Vichy ordonnent le rapatriement des collections à Strasbourg.
Le 25 septembre 1944, une bombe touche la BNU côté Nord, endommageant la grande salle de
lecture et les magasins nord. En novembre de la même année, une partie des collections,
entreposées à la mairie de Barr, est incendiée suite aux combats.
Avant de quitter Strasbourg, les troupes d'occupation allemandes transfèrent vers l'intérieur du
Reich d’i po ta ts e se les de collections. A la Libération, ce ne seront pas moins de 44 caisses
qui seront retrouvées au château de Zwingenberg, 33 000 volumes à la Staats- und
Universitätsbibliothek de Göttingen, à Hohenheim... Les recherches se sont poursuivies dans de
nombreuses régions : Hesse, lac de Constance, Forêt-Noire... Au total, pour la période, on évalue les
pertes de la BNU à plusieurs centaines de milliers d'ouvrages (destructions, vols, censure).
De sa construction en 1890 à sa première rénovation dans les années 1950, soixante ans se sont
oul s, auta t u’il e faud a pou u’u ou eau p ojet de o atio oie le jou .
La Belle Dame ne connaît donc pas de retraite et obtient une cure de jouvence de façon cyclique.
Demeurant la seconde bibliothèque de France en termes numériques, l'une des toutes premières
collections égyptologiques européennes, la première bibliothèque de l'enseignement supérieur, la
première pourvoyeuse du prêt entre bibliothèque en France pour les sciences humaines et sociales,
le p ojet a gale e t pou ut de o ti ue de d eloppe les pôles d’e elle e afi de fai e
pe du e sa putatio à l’ helle atio ale et su tout eu op e e.
Out e l’o je tif de ha ilitatio lourde, le projet porte le nom de « Mise en sécurité ».
L’o igi e du p ojet provient d’u e s u it i e die i suffisa te et d’u esoi d’u e mise en
conformité.
En effet, dans son état avant travaux, le bâtiment présentait des risques majeurs pour la sécurité des
personnes et des collections :
Dimension architecturale
Outre un besoin de remise en sécurité, le projet vise en même temps à remanier en profondeur
l’i t ieu du âti e t afi de lui do e u e ode it et u ôt à la fois esth ti ue, p ati ue,
plus fonctionnel et convivial pour les utilisateurs et le personnel.
Le poi t e t al de la olo t a hite tu ale o e e l’es alie o u e tal, situ sous le dô e ui
sera illuminé par un prisme de diffusion de la lumière du jour depuis le haut de la coupole.
L’espa e ou e t ai si appelle a la o figu atio d’o igi e de la i lioth ue photo i-dessous).
Figure 1.1.3.2-1 : Vue sur une salle de lecture dans les années 1900
Dimension structurelle
Mise en conformité de la capacité portante des planchers des magasins et des salles de
lecture.
A côté de cela, un tel projet vise également à augmenter les espaces de stockage de livres (voir ci-
après) afi de pou oi a u i des olle tio s suppl e tai es ai si ue les apa it s d’a ueil et de
o fo t des utilisateu s ou e tu e d’u e af t ia, espa e de o f e e,… .
E fi , afi de po d e au e ige es de l’ e de la o e ti it , il a gale ent une volonté de
développer les ressources numériques et informatiques.
Une intervention sur un bâtiment historique, très connu dans le panorama de la capitale alsacienne
et do t la façade p i ipale s’ou e su la pla e de la République entraîne avec elle une volonté de
o se atio d’u e t a e histo i ue de l’i t ieu du âti e t.
Celle- i se a p se te da s les i eau et des agasi s Est pa l’i te diai e d’u e estau atio
du niveau ainsi que du mobilier et des escaliers.
Le i eau estitue a la o figu atio d’o igi e tag es à aill e Lipp a ta dis ue le i eau
4 restituera la configuration des années 1950 au cours de laquelle des étagères Strafor furent
installées entre les étagères Lippman afin de gag e de l’espa e de sto kage.
Magasin EST
Magasin SUD
Jonction Jonction
DOME
Nord Sud
Une zone entrée côt Ouest o stitu e de l’a s p i ipal au âti e t, des pi es
administratives au rez-de-chaussée et au premier étage et des salles de lecture au troisième.
U o au e t al su o t d’u dô e. Le o au se d o pose e u o au i te e po ta t
directement le dôme et un noyau externe venant contrebuter le premier.
Trois ailes de magasins sur 8 étages où sont entreposés les livres (non accessible au public)
2 cours intérieures
Magasin EST
Magasin SUD
DOME
Le bâtiment restructuré sera moins énergivore et bénéficiera de nouvelles salles de lecture, d'une
cafétéria et d'une salle d'exposition. Les places assises seront revues à la hausse, passant de 500 à
660. 200 000 documents seront en libre accès, contre 30.000 actuellement.
Des surfaces de stockage supplémentaires de livres seront disponibles.
Les façades extérieures et les toitures étant classées Monuments Historiques, aucune modification
ne sera effectuée.
En ce qui concerne les espaces intérieurs, la quasi-totalité des dalles sont détruites puis refaites.
2
1
Les dalles des magasins sont détruites et refaites à neuf, tout comme les porteurs verticaux.
Des nouvelles fondations (semelles sur colonnes de jet grouting) sont réalisées. Les nouvelles
dalles pourront reprendre des charges de 1200 kg/m².
Escalier central
1.1.5.1 Intervenants
Architectes
Agence Nicolas Michelin & Associés
SPS
Acousticien
SARL PEUTZ & Associés
Les prestations portent sur 24 lots qui sont traités par marchés séparés.
Lot N° Désignation
1 Echafaudages
2 Démolition – Fondations Spéciales – Gros-œuvre
3 Charpente métallique
4 Escalier métallique atrium : structure et garde-corps
5 Couverture inox étamé et cuivre – étanchéité
6 Menuiseries extérieures acier – verrières – serrurerie
7 Cloisons – doublages – faux-plafonds
8 Menuiserie bois
9 Parquets
10 Revêtements de sols collés
11 Carrelage – revêtements pierre
12 Peinture – revêtements muraux
13 Electricité – courants forts et faibles
14 Chauffage – ventilation – désenfumage
15 Plomberie sanitaires
16 Appareils élévateurs
17 Agencement – mobiliers
18 Rayonnages
19 Forages-puits
20 VRD – espaces verts
21 Maçonnerie – pierre de taille – sculpture
22 Verrière dôme
23 Nettoyage fin de chantier
24 Signalétique
Le projet BNU Nouvelle est inscrit au Contrat de projet Etat-Région 2007- ai si u’au Co t at
triennal Strasbourg, Ville Européenne.
E , le p ojet BNU Nou elle a fi i de la ise e pla e du Pla de ela e de l’ o o ie.
6,8 M€
Financement
6,8 M€
Etat
Région Alsace
Les entreprises URBAN et DEMATHIEU & BARD se sont groupées en Société En Participation pour la
po se à l’appel d’off e su le lot D olitio - Fondations Spéciales -G os Œu e.
VINCI Construction
Filiale Internationale
PROVINCE ILE-DE-FRANCE
D’
Direction Régionale
Canalisation, Travaux Direction Régionale Di e tio d’A ti it Filiale
Bâtiment, Génie Civil
Hydraulique,
Lorraine Bâtiment Alsace GTM Alsace
Environnement
Champagne Ardennes
Figure 1.2.1.4-1 : Implantation des différentes agences de la Direction Déléguée Est de VINCI CONSTRUCTION FRANCE
URBAN est une filiale de VINCI Construction France. Créée en 1822 à Illkirch Graffenstaden, la société
est reprise en 1987 par Campenon Bernard et en 1998 par SOGEA. URBAN représente 100 personnes
pou M € de hiff e d’affai es.
URBAN dispose d’u e age e à Illki h-G affe stade et d’u e aut e da s le Haut-Rhin à Richwiller.
URBAN est atta h e à la Di e tio d’A ti it Bâti e t Alsa e ui o p e d gale e t l’e t ep ise
Dumez-A stett. La Di e tio d’A ti it Alsa e ta t elle-même rattachée à la Direction Déléguée Est
(comme le montre les organigrammes ci-dessus).
DEMATHIEU & BARD est une entreprise indépendante fondée en 1861 en Lorraine. Elle fait
aujou d’hui pa tie des p i ipau a teu s f a çais du se teu de la o st u tio a e un effectif
d’e i o pe so es et u hiff e d’affai es sup ieu à illio s d’eu os.
E F a e, l’e t ep ise est p se te pa u seau de 21 agences (20 en France métropolitaine et 1
su l’Ile de la R u io .
Elle est i pla t e à l’ t a ge pa des filiales au Lu e ou g, e Alle ag e et e A i ue du No d
(Canada et Etats-Unis).
L’age e Alsa e Bâti e t ui p e d en charge le chantier est située à Duppigheim et représente 100
pe so es pou illio s d’eu os de hiff e d’affai es.
La SEP n'a pas besoin d'être immatriculée au registre du commerce, ce qui évite les formalités de
constitution (annonce légale, etc.). Elle n'a pas besoin de capital social, ni de dénomination sociale, ni
de siège social. Conséquence évidente : les modifications au niveau de l'actionnariat, du capital ou du
siège social n'entraînent aucune formalité, exception faite de la modification des statuts.
La répartition des bénéfices et le fonctionnement interne de la société sont définis librement par les
associés, qui, au nombre de deux minimum, peuvent être des personnes physiques ou morales. Il ’
a aucun besoin d'assemblée générale ordinaire ou extraordinaire, ni de lettre recommandée, ni de
registres officiels...
Ceci suppose plutôt que les décisions soient prises à l'unanimité. Mais rien n'empêche les statuts de
prévoir des systèmes de majorité simple ou qualifiée...
Vis-à-vis des tiers, fournisseurs et clients, seul le gérant apparaît : l'activité est exercée en son nom
propre puisque la société ne possède ni dénomination, ni capital, ni siège social. Mais, là encore, rien
n'empêche d'adopter un nom, de fixer un capital social et de révéler aux tiers l'existence de la société
et l'identité des associés...
Une des origines du groupement en SEP des sociétés URBAN et DEMATHIEU & BARD provient du
temps très réduit de l’appel d’off es. Les e t ep ises o e es pa le lot a aie t e i o ois
entre le la e e t de l’appel d’off e et la e ise de l’off e.
Il aurait été très compliqué de tenir ce d lai pou alise la phase tudes. E effet, il s’agit d’un
ha tie d’envergure et dot e de o t ai tes p op es à u e ha ilitatio d’u âti e t, a ie ui
plus est.
D’où le hoi d’u e ise e o u des o e s d’ tudes des deux entreprises avant de mettre en
commun les moyens humains, matériels et techniques dès lors que le chantier fut remporté.
D’aut e pa t, es deu e t ep ises o t des habitudes de travail en commun bien ancrées comme le
montre la réalisation des deux chantiers phare ci-dessous :
Encadrement
Le groupement Urban-Demathieu & Bard a remporté le lot 2 qui concerne les travaux de démolition,
fo datio s sp iales et g os œu e.
Les travaux de démolition sont sous-t ait s à l’e t ep ise AWS Dia oupe.
Deux types de fondations spéciales sont réalisés :
Du jet-grouting
Des micros-pieux
Les travaux de jet grouting sont sous-t ait s à l’e t ep ise SOLETANCHE BACHY. La société SIRCO
réalise les micros-pieux.
L’e p essio ep ise e sous-œu e est t s te due. Elle e s’appli ue pas à u e seule te h i ue et
est très souvent liée à des travaux de réhabilitation et de restructuration de bâtiments existants.
La reprise en sous-œu e consiste à intervenir sur une structure porteuse existante (en sous-œuv e).
Son but est de créer une nouvelle transmission de charge (d’où la otio de reprise) en mettant en
œu e u élément structurel nouveau.
Pa e e ple, il peut s’agi d’u e supp essio de poteau e ista ts et d’u epo t des ha ges su
d’aut es l e ts e ti au e ista ts pa l’i te diai e d’u e pout e.
Figure 1.2.1.5-1 : Reprise en sous-œuv e : supp essio de poteau e ista ts et ise e pla e d’u e pout e a e da s u
voile béton
Dans le as d’u e ou e tu e e ti ale, u e ise e œu e d'u linteau doit être réalisée afin de palier
au transfert de la descente vers les murs et non pas dans le vide créer.
Pour une ou e tu e ho izo tale, il a lieu de alise u he t e autou de l’ou e tu e.
Dans tous les as, la t a s issio de ha ge doit t e e e, t oig a t d’u e ep ise e sous-
œu e.
2.5.1 Généralités
Les vérins à pisto so t o stitu s d’u o ps igide pot et d’u pisto o ile. U ou plusieu s
joi ts dispos s su le pisto assu e t u o ta t pa faite e t ta he a e l’al sage du o ps du
vérin.
Le o ps dispose, e pa tie i f ieu e d’u o ifi e pe etta t d’i jecter un fluide sous pression.
Le vérin galette
GAMMES
Capacité de soulèvement
De 5 à 500t
Courses
Jus u’à
Diamètre extérieur
De 140 à 400 mm (Enerpac ®)
De 76 à 248 mm (Savoisienne®)
Masse
De 1,25 à 45 kg
VERIN GALETTE
AVANTAGE INCONVENIENTS
GAMMES
Capacité de soulèvement
Jus u’à t
Courses
Jus u’à E e pa ®
Jus u’à Sa oisie e
Diamètre extérieur
De 38 à 159 mm (Enerpac ®)
De 48 à 190 mm (Savoisienne®)
Masse
De 2,5 à 115 kg
VERIN A FORT
TONNAGE
AVANTAGES INCONVENIENT
VERIN PLAT
(Freyssinet®)
Etat initial
Après mise en
pression
GAMMES
Capacité de soulèvement
Jus u’à t
Courses
De 15 à 55 mm
Diamètre extérieur
De 70 à 1016 mm
Masse
Très léger
AVANTAGES
Faible encombrement
Légèreté
Si pli it de ise e œu e
Capacité de développer une force considérable
Prix
Possi ilit d’ t e utilis a ec des produits qui restent incorporés à la structure et
se a t d’appui d fi itif
Mise e ha ge d fi iti e, pas de alage pla ue talli ue,…
INCONVENIENTS
Faible course
Usage u i ue etou à la fo e d’o igi e o ple e
Fragilité en cas de surpression accidentelle
Je me suis donc plus particulièrement i t ess u’au te h i ues de atio d’ou e tu es da s les
murs en maçonnerie.
Linteau en acier
Linteau en acier
Avantages
Légèreté
Di e sit de la ga e se tio , t pe,…
Rapidité de montage
Ouverture créer rapidement -> pas de temps de durcissement
Inconvénients
Délai de fabrication du profilé
Matage nécessaire
Produit non fini : nécessité d'un enrobage des profilés dans un
second temps
Linteau préfabriqué
Fi ale e t, la atio d’ou e ture avec un linteau en acier est très bien adaptée à ce type de
chantier où les accès sont difficiles et encombrés.
E dis uta t a e le hef de ha tie , ’est gale e t e t pe de at iau u’il a l’ha itude d’utilise
da s e ge e d’appli atio .
Après la phase de e he he, deu te h i ues de atio d’ou e tu e a e li teau e a ie so t
couramment utilisées :
PHASAGE
PHASAGE
Technique du chevalement
Avantages
Te h i ue adapt e pou tous les t pes d’ou e tu es et jus u’à
des largeurs importantes
Risque très mesuré pour la structure : étaiement de l'ensemble
Inconvénients
Temps de réalisation : montage/démontage du chevalement
Calage du chevalement à ne pas négliger
Interaction avec le matériel d'étaiement lors des travaux
Pas bien adapté pour des ouvertures à des hauteurs importantes
Finalement, les différentes recherches ont abouti à la rédaction de 2 modes opératoires (intégrant
une analyse de risques – oi da s la pa tie pou l’e pli atio du do u e t .
Pou fa ilite l’ide tifi atio et p se te les a a t isti ues de l’ou e tu e à e afi ue le
u eau d’ tudes st u tu e puisse di e sio e le p ofil à ett e e œu e, j’ai is au poi t une
fiche résumant ces principales caractéristiques :
E e ui o e e les atio s d’ou e tu es, l’o ga isatio du t a ail s’est effe tu e e fo tio du
besoin du chantier.
Comme le niveau -1 était en premier concer pa des d olitio s et te asse e ts, il ’a fallut
identifier les ouvertures prévues ainsi que leur caractéristiques (ouverture toute hauteur, ouverture
pou po te, ou e tu e sa s po te,… .
Des de a des d’ou e tu es p o isoi es o t gale e t t ad ess es au u eau d’ tudes da s le ut
de pouvoir passer avec des engins de démolition et terrassement.
3.2 La structure
3.2.1 Structure existante
3.2.1.1 Organisation générale
Salles de lecture
Coursives périphériques
1
1
1 Noyau interne
2
2 Noyau externe
Noyau interne
Les pieds de la grande voûte sont supportés par 3 poteaux en fonte, noyés dans des voiles en béton
armé depuis la rénovation de 1950.
4 4
Noyau externe
3.2.2 Projet
La coupole et la maçonnerie sous celle-ci (sur environ 3m) sont conservées (1). Le reste est démoli
(petites voûtes, grandes voûtes, poteaux existants, ...)
Une poutre de couronnement entourera le noyau interne (2) et prendra appui sur des poteaux voiles
en forme de L aux 4 angles (en lieu et place des 4 séries de 3 poteaux) (3).
Ces poteaux voiles sont appelés méga-cornières dans le projet. Cette dénomination sera employée
dans la suite des explications.
Cette partie est consacrée à la comparaison de 2 réponses constructives pour la reprise en sous-
œu e g ale du dô e.
Le résultat final étant commun, à savoir la refonte totale du système porteur de la coupole
(démolition des anciens poteaux et voûtes, construction de méga- o i es su o t es d’u e pout e
de couronnement), les changements importants interviennent dans le phasage et les ouvrages
provisoires mis en place.
Il s’agit de la a ia te i itiale du aît e d’œu e, elle su la uelle les e t ep ises o t t o sult es.
C’est la solutio o st u ti e u’o et ou e da s le Cahie des Clauses Te h i ues Pa ti uli es
(C.C.T.P).
Elle s’o ga ise autou du phasage sui a t :
Les poutres secondaires et tous les éléments verriers ainsi que les platelages sont démolis. Seuls les
trois poutres principales restent en place en phase provisoire
La résille décorative et les croisillons de remplissage des arches périphériques sont démolis.
Les dalles en béton armé de 15 cm des trois niveaux de magasins sont démolies. Ces dalles
’i te ie e t pas da s le o t e e te e t de la st u tu e puis u’il s’agit de dalles ajout es lo s
de la première rénovation en 1950.
Le radier supportant les montants des étagères supports des dalles des magasins centraux est
démoli.
Une fois démoli, les terrassements complémentaires pour la création du sous-sol central sont
effectués.
E phase p o isoi e, la oupole est ta e à l’aide d’u e ossatu e talli ue assi e. Pou
ep e d e l’i po ta te ha ge, des i o-pieux sont réalisés. Ils sont dimensionnés pour pouvoir
reprendre une charge unitaire de 40t chacun.
Figure 3.2.1.2-1 : Vue e pla de l’ossatu e talli ue p ovisoi e de ep ise e sous-œuv e de la oupole
NOTA :
En bleu : la future poutre de couronnement
En rose : l’ossatu e étalli ue p ovisoi e ise e pla e
Hauteur entre le
niveau de la semelle
et le niveau du
chevalement :
24.97m
Les poteaux provisoires da s l’e p ise des futu es ga-cornières restent en place définitivement et
sont noyés dans le béton de celles-ci.
6. D olitio des poteau d’a gle e ista ts et de la ou sive p iph i ue
Lorsque la coupole est supportée, le système porteur vertical et les coursives sont démolis.
La dernière étape, et non des moindres, consiste à reconstruire le nouveau système porteur
constitué des méga-cornières et de la poutre de couronnement.
La structure métallique et le plancher en verre sont entièrement conservés en première phrase. Ils
servent de platelage pour la réalisation de la poutre de couronnement.
Idem à la variante 1.
La démolition des planchers est indépendante à la réalisation de la poutre de couronnement.
Ces opérations peuvent être réalisées simultanément.
Quatre plots de tou s MILLS so t o t s depuis le haut de la se elle . NGF et jus u’au as
de la poutre de couronnement (161.20 NGF).
Des t ies so t ou e tes da s les ou si es pou pe ett e le passage des l e ts d’ taie e t
La poutre de couronnement
La réalisation de la poutre de couronnement à la fin des levées de béton des méga-cornières est le
ode de alisatio lassi ue d’u l e t po teu ho izo tal ap s u l e t po teu e ti al.
Cepe da t, u la hauteu e i o , l’op atio ’est pas du tout lassi ue.
U hafaudage toute hauteu et de pa t et d’aut e de la poutre de couronnement doit être monté
ce qui représente un linéaire de 110 mètres (pour 24m de hauteur).
Le s st e d’ ta age de la oupole
la mise en place
le recyclage après démontage
Un autre problème se pose. Lorsque les méga- o i es so t alis es, toute l’ossatu e tallique
provisoire est censée être démontée.
Le démontage est une nouvelle opération très complexe et dangereuse mais surtout se pose la
uestio de l’usage des p ofil s ap s a oi t d o t s. Les e e d e ? Les jeter ?
La o pa aiso o o i ue s’effe tue uniquement sur les opérations différentes aux deux
variantes.
Ainsi les opérations mêlées à la démolition de la structure existante et à la réalisation des méga-
cornières sont considérés identiques et ne sont pas pris en compte.
L’ tude o o i ue o pa ati e po te esse tielle e t su les deu diff e es a al s es i-dessus.
Les prix de la variante 1 sont issus de la Décomposition du Prix Globale et Forfaitaire (D.P.G.F).
Ceu de la a ia te i t g e t des p i els pou l’ taie e t ota e t et des p i de la D.P.G.F.
Le tableau comparatif est visible en annexe 1.3
Les diffi ult s g ales d’a s, de a ute tio , d’a e e de at iau et at iel, de alisatio
des ou eau po teu s da s l’e p ise de l’ossatu e e so t e plus pas p ises e o pte. Celles-ci
influent directement sur les temps de réalisation, les techniques employées, le matériel à mettre en
œu e. Ces différents paramètres sont difficilement quantifiables. Mais ils auraient existé.
Au fi al l’ o o ie alis e est e o e plus i po ta te.
3.3.3.3 Bilan
Est
Nord Sud
Ouest
Cette op atio essite la d olitio des pieds de oûte da s l’e p ise de la futu e pout e de
couronnement.
Les charges de la partie supérieure du dôme (maçonnerie et structure métallique de la coupole) qui
passaient par les pieds de voûte doivent être transférées à la structure porteuse verticale sous-
ja e te o stitu e d’u e g a de oûte pa l’i te diai e d’u e structure provisoire.
Plusieurs variantes sont à mettre en concurrence pour reprendre les charges du dôme avant la
démolition des pieds de voûte.
Elles ont toutes en commun une opération préliminaire qui consiste à reboucher le haut de la voûte
avec du béton armé dont les armatures sont scellées dans la maçonnerie (en rouge sur la figure ci-
dessous).
Une première solution consiste à réaliser un poteau en béton armé sur la hauteur de la voûte.
La partie haute serait noyée dans la poutre de couronnement et la partie basse serait sciée après
l’ taie e t de la pout e de ou o e e t.
Avantage
Inconvénients
Coffrage
Sciage et démolition ultérieurs de la partie basse complexe et longue
Continuité des aciers avec le reste de la poutre de couronnement : nombre important de
oupleu s essai es => p i et ise e œu e
Retrait du béton : essit d’e plo e u to sa s et ait ou de to e e deu
parties :
1 levée normale
1 levée de 5 cm avec un béton sans retrait
Les quatre variantes restantes et analysées ci-dessous utilisent la méthode des tabourets.
Cette solution consiste à pose les ta ou ets su des tou s d’ taie e t laiss es e pla e jus u’à
l’ taie e t ultérieur de la poutre de couronnement depuis le niveau bas du dôme.
Avantages
Inconvénients
S st e d’ taie e t di e sio , sista e o sta dard => fabrication spécifique
obligatoire
Avantages
Inconvénients
Il s’agit de la solutio la plus si ple. Elle o siste à pose des ta ou ets e t e la pa tie de la oûte
supérieure remplie en béton et la voûte sous jacente.
Avantages
Inconvénients
Le plot en béton armé de la variante 3 est remplacé par des parpaings, plus rapide et facile à mettre
e œu e pas de off age i de fe aillage) et à démolir.
Avantages
Inconvénients
Choix de la méthode
La variante 1 peut très vite être éliminée. En effet, elle est ni adaptée à la construction des poteaux,
i à leu d olitio . Elle s’a e o ple e et peu o omique.
La variante 2 me semble être la plus intéressante. Elle allie simplicité, rapidité et donc économie.
Cepe da t, elle est essite u at iel d’ taie e t o dispo i le su le a h : elle est donc
éliminée.
La variante 3 est intéressante structurellement mais éliminée en raison des problèmes liés au
bétonnage des plots et de leur démolition ultérieure.
La a ia te est i t essa te d’u poi t de ue st u tu el u seul at iau où t a site t les
charges) mais se heurte à des difficultés de transport et de mise en place des tabourets en raison de
leur masse.
La solutio s’a e u peu d li ate e te e de atage du ta ou et su le plot e aço e ie. Elle
offre néanmoins un bon compromis entre les avantages des différentes solutions (résistance de
l’e se le, off age ult ieu de la pout e, d olitio fi ale des plots,… .
C’est la a ia te ui a t hoisie.
2 2
1
3 3
2
2
3
3
Figure 3.4.1.4-1 : Cheminement des efforts après la démolition des pieds de voûte
Plot de maçonnerie
+ tabouret
Pied de voûte
Les espaces vides et les imperfections de planéité entre ces différents éléments sont comblés en
alisa t u lit de o tie sa s et ait de t pe selte ®. Il s’agit du atage.
Matage au seltex
Espace vide
entre le tabouret
et le béton sous
la voûte comblé
au seltex®
Lorsque le matage au seltex® des tabourets sur le plot en maçonnerie (en partie basse) et sur le
béton (en partie haute) est réalisé, les pieds de voûtes peuvent être démolis : les charges du dôme
passent alors intégralement dans les tabourets.
3.4.2 L’étaiement
Poteau courant
Poteau coulissant
Cadre
Des diagonales horizontales sont également mises en place à certains niveaux pour assurer la
stabilité dans la troisième direction.
Les poteaux courants et les cadres sont disponibles en une seule hauteur : 1,20m.
La hauteu de l’ l e t à ta e s’effe tue :
Les poutres côtés Est et Ouest étant traversantes sur la largeur du dôme, elles sont considérées
principales.
Les poutres côtés Nord et Sud sont considérées encastrées à ces poutres principales.
La différence de descente de charge provient de cette considération.
D’u poi t de ue RDM, les pout es ôt s NORD et SUD so t su appuis appuis si ples su les
plots d’ taie e t et e ast e e ts au pout es p i ipales . De leu s ôt s, les pout es ôt s EST
et OUEST so t su appuis si ples su les plots d’ taie e t et su le o au e te e du dô e
ais eçoi e t les a tio s d’appuis des pout es ôt s NORD et SUD.
EST
84800 daN
60300 daN
NORD SUD
OUEST
Figure 3.4.2.4-1 : Des e tes de ha ge su les plots d’ taie e t
Cette dénomination signifie que chaque poteau peut reprendre une charge de 10 tonnes.
Cette ha ge est d duite d’essais offi iels alis s selo les odalit s d fi ies pa la o e NF P -
550 en prenant un coefficient de 2 par rapport au cas de ruine le plus défavorable enregistré sur des
tours libres en tête et avec les vérins entièrement sortis.
Les côtés Est et Ouest sont étayés au moyen de Millstour MT 65 (chaque poteau est susceptible de
reprendre 6,5 tonnes).
Ces lo s i t g e t, e pa tie asse, u e ou e tu e pe etta t le passage d’e gi pou te asse et
approvisionner des matériaux et matériels dans la zone centrale et la zone Ouest.
D’aut e pa t, o e la des e te de ha ge est plus i portante de ces côtés, les poteaux sont
dou l s à l’aide d’u e a ette de .
Chaque poteau peut donc reprendre une charge de 13 tonnes.
Généralités
Au vu de la descente de charge, les tours sont implantées sur des semelles de fondations,
spécialement réalisées pour cette phase provisoire.
Le fond de fouille atteint le bon sol constitué de gravier.
Les tours ont été implantées de manière à éviter au maximum ces poutres.
Vérin décalé
Figure 3.4.2.5-2 : Décalage du vérin permet une répartition équivalente de la charge sur les poteaux
I ide e de l’e e t e e t
Charge par poteau - plot étaiement Sud-Est - SITUATION TRAVAUX - Excentrement relevé = 12,2cm
Poteaux Charge par poteau
Charge due à Valeur (daN) Excentrement (cm) concernés par concerné par
l'excentrement l'excentrement (daN)
Coupole + maçonnerie 60300 12,2 4 9376,7
HEB 180 (longueur = 1,50m) 76,8 0 2 38,4
HEB 300 (longueur = 1,50m) 175,5 0 2 87,8
2 HEB 300 (longueur = 3m) 702 0 8 87,8
Plaque de répartition 56,52 0 8 7,1
TOTAL 61254,3 9597,6
Les poteaux les plus chargés reprennent une charge de 9597,9 daN.
Cette valeur est légèrement inférieure à la charge que peut reprendre u poteau d’u e tou MT
(10000 daN).
Charge par poteau - plot étaiement Sud-Est - SITUATION TRAVAUX - Excentrement abaissé à 6 cm
Poteaux Charge par poteau
Charge due à Valeur (daN) Excentrement (cm) concerné par concerné par
l'excentrement l'excentrement (daN)
Coupole + maçonnerie 60300 6 4 8442,0
HEB 180 (longueur = 1,50m) 76,8 0 2 38,4
HEB 300 (longueur = 1,50m) 175,5 0 2 87,8
2 HEB 300 (longueur = 3m) 702 0 8 87,8
Plaque de répartition 56,52 0 8 7,1
TOTAL 61254,3 8663,0
En ajoutant les surcharges dues aux imprécisions et imperfections de montage et aux efforts
secondaires :
Des profilés métalliques sont disposés dans les fourches pour reprendre la charge de la coupole en
phase provisoire.
Nombre de
Poutre Profilé Longueur Poids au ml Poids total/poutre poutres/plot
1 HEB 140 1,5 33,7 50,55 8
2 HEB 160 1,5 42,6 63,9 4
3 HEB 220 3 71,5 214,5 4
CHOIX des p ofil s ap s al uls pa le u eau d’ tude MILLS : plots Nord et Sud
Nombre de
Poutre Profilé Longueur Poids au ml Poids total/poutre poutres/plot
1 HEB 180 1,5 51,2 76,8 8
2 HEB 300 1,5 117 175,5 4
3 HEB 300 3 117 351 4
CHOIX des p ofil s ap s al uls pa le u eau d’ tude MILLS : plots Est et Ouest
Conclusion
Cela a des conséquences sur le poids des poutres et donc sur leur mise en place dans les fourches :
Par mesure de sécurité, seuls 2 profilés HEB 300 de longueur 3m seront posés sur la
plateforme de réception extérieure
Il faudra également limiter le nombre de profilés sur le plancher en verre du dôme.
La ise e pla e des p ofil s se fe a à l’aide de plateau pou les d pla e su le pla he
métallique et de palans pour les mettre en place.
D s lo s ue l’ taie e t est o t et ue les p ofil s e t te des tou s so t pos s da s les fou hes,
une première phase de vérinage est réalisée.
Comme évoqué dans la deuxième partie du rapport, le point impo ta t d’u e ep ise e sous-œu e
est d’effe tue u t a sfe t de ha ge o e t afi de e pas pe tu e la st u tu e ep ise.
Le t a sfe t de ha ge s’effe tue i i pa i age.
L’op atio o siste à t a sf e les ha ges de la oupole su les tou s d’étaiement afin de
pe ett e la d olitio de tout le s st e po teu e ista t oûtes, poteau ,… . Le i age pe et
d’ t e sû ue l’e se le des ha ges t a site t pa le i puis les tou s.
En exagérant légèrement, les poteaux de la structure sont soulagés du poids de la coupole. Ils
peu e t t e e suite t e d olis sa s is ue pou la sta ilit d’e se le de la st u tu e.
Selon la norme NFP 93- elati e à l’ taie e t, le tasse e t des tou s est do pa la fo ule :
Avec :
T : tassement en cm
P : poids propre des poteaux + descente de charge par poteau en daN
L : hauteur de la tour en cm
E : odule d’ lasti it de l’a ie at iau o stitutif des tou s . E= 000 daN/cm²
S : section du poteau en cm²
Conclusion :
Après discussion avec le u eau d’Etudes et le se i e t a au , elui-ci a été considéré négligeable car
presque nul.
En effet, la fondation est ancrée dans le bon sol (graviers).
Cepe da t, pou e t e sû et pou o ait e u o d e de g a deu du tasse e t, j’ai al ul sa
valeu e e asa t su l’ tude g ote h i ue d’a a t p ojet et les sultats de l’essai
pressiométrique au niveau du dôme.
Le calcul du tassement estimé est disponible en Annexe 1.6.
Conclusion :
L’esti atio o fi e l’h poth se du u eau d’ tudes.
En effet, la aleu du tasse e t est d’e i o , pa plot d’ taie e t.
Avantages
Simplicité
Pas de raccordement de flexible
Economie
Inconvénients
Le choix entre les deux peut- t e o ie t pou u e uestio p ati ue d’a e e du at iel à de
hauteur (vérins galettes plus légers).
Ce type de vérin intègre un écrou de sécurité permettant le calage du vérin sans risque de descente
ultérieure e e as de fuite d’huile.
Avantages
Inconvénients
Prestation qui ne peut être assumé par le groupement : sous-traitance obligatoire Prix
Problème de calage
Pour pallier au problème de maintien prolongé des charges, il existe des vérins à pistons équipés
d’ ou de s u it .
Lo s ue la ha ge est ep ise, il suffit de se e l’ ou.
Il ’ a pas de is ues de des e te du i e s’il a u e fuite d’huile au ou s de la phase
provisoire.
Inconvénient :
La dernière solution consiste à mettre en place des vérins plats (procédé Freyssinet).
Comme pour les vérins hydrauliques, ce procédé permet de suivre progressivement la mise en
ha ge à l’aide de a o t e.
Avantages
Inconvénients
La ise e ha ge à l’aide des i s de t te fut t s ite ejet e. E effet, il est i possi le d’assu e -
vu le o te te de hauteu ,…- une mise en charge correct.
De leu s ôt s, les i s plats e s’adapte t pas bien aux transferts de charges provisoires.
Le type de vérin le mieux adapté reste le vérin hydraulique à piston.
La variante de vérins hydrauliques à écrou de sécurité est certes plus coûteuse (location des vérins
pe da t toute la p iode ais pe et d’assu e u t a sfe t de ha ge d fi itif et sa s al as li s à
des pertes de pression ou à un mauvais calage. Cette variante fut finalement privilégiée.
La fiche technique des vérins à piston avec écrou de sécurité figure en Annexe 1.7
Référence
Vérins côté SUD et NORD UB 100 - 50S - To
Vérins côté EST et OUEST UB 160 - 45S -To
La fiche technique des vérins à piston avec écrou de sécurité figure en Annexe 1.8
Référence
Vérins côté SUD et NORD CLP 1002
Vérins côté EST et OUEST CLP 1602
Dès lors, j’ai o sult la so i t Freyssinet®, notamment pour avoir des renseignements
supplémentaires sur les vérins plats ui o t fait l’o jet de la e he he p li i ai e. Je leu ais alors
également parlé de cette opération de vérinage provisoire.
Ils o t o fi l’e ploi de i plat h d auli ue pou ette phase.
Finalement, les opérations de vérinage provisoire et définitif (voir par ailleurs) leur a été confiées.
Pour les côtés EST et OUEST, ils ont utilisés des vérins de leur parc matériel (capacité 200 t).
Pour les côtés NORD et SUD, ils ont utilisés les vérins CLP 1002 de chez Enerpac.
Ce choix confirme mon étude préalable.
Les fiches techniques des deux vérins sont disponibles en Annexe. (Annexe 1.8 pour le vérin Enerpac®
et 1.9 pour le vérin Freyssinet®).
Les opérations de vérinage comportent toujou s u e pa t de is ues. D’auta t plus u’il s’agit là
d’u e op atio at pi ue puis u’il s’agit d’u e ep ise de st u tu e a ie e. L’i t g alit des
ha ges du dô e passe a pa les i s et se a ep ise pa les poteau des tou s d’ taie e t.
Il y a deu is ues ajeu s li s à l’op atio :
Une mise en charge trop faible. Celle-ci entrainerait un transfert de charge imparfait et
pou ait s’a e p judi ia le pou la st u tu e. E effet, u e uptu e pou ait se p odui e
au niveau de la liaison entre le noyau interne et le noyau externe du dôme lors de la
démolition des poteaux existants.
Rupture
Rupture
Le levage est stoppé lo s u’u e des o ditio s sui a tes est e plie :
L’a e e 1.10 montre le calcul de la pression hydraulique affichée sur le manomètre si la charge
calculée par le u eau d’ tude est attei te.
Afin de ne pas déséquilibrer la structure lors de la mise en charge, celle-ci doit être simultanée aux 8
points.
Le premier circuit alimente les vérins dont la descente de charge est de 60300 daN
Le second circuit alimente les vérins dont la descente de charge est de 84800 daN
Une fine couche de plâtre est appliquée sous les massifs situés sous la poutre de couronnement. La
ise e ha ge s’a te lo s ue le plât e fissu e.
Lo s ue la oupole est soute ue pa les tou s d’ taie e t, l’ tape sui a te o siste à d oli les
porteurs verticaux.
Cette étape est délicate en raison de la pr se e des tou s. U e hute d’u g a ât su u e de elles-ci
pou ait l’e do age et do t e p judi ia le pou la sta ilit d’e se le de la oupole.
Une démolition a uelle à l’outil le t opo tatif au e d oits p o hes des tou s pa tie des
oûtes da s l’e p ise des tou s MILLS®
Une démolition au BROKK® monté sur un chariot élévateur pour les endroits plus éloignés
des tours (poteaux dans les angles notamment)
3.4.5.1 Introduction
Au vu des contraintes évoquées précédemment, la grue à tour du chantier ne peut être utilisée pour
la alisatio des o i es le e du off age, ise e pla e des ages d’a atu es,… .
Support de fixation
Poutre de couronnement
Chariot +
crochet
Afin de faciliter son installation, la potence est mise en place avant la démolition du plancher
métallique et des coursives.
Figure 3.4.5.3-1 : Coupe avec vue sur les différentes passerelles de travail du coffrage (Paschal©)
A un peu moins de 9 mètres par rapport au haut de la semelle de fondation, la longueur de la méga-
cornière diminue de 80cm (seulement dans le sens Est-Ouest).
La longueur extérieure de la méga-cornière passe de 3,80m à 3m.
Optimisation du coffrage
La première idée consistait à changer de console pignon entre la 3ème levée et la quatrième levée.
E plus d’i flue e le te ps de l’op atio e o tage de o sole a e les t ai s de a hes,… ,
cette idée a une conséquence non négligeable sur le prix.
Levée 4-8
Commentaires :
A a t l’opti isatio , les o soles pig o s et taie t e pla es pa des o soles et à
partir de la levée 4.
Ap s, elles este t pou toute l’ l atio de la o i e.
Au fil des discussions avec la société Paschal®, nous avons décidé de garder la même console pignon
pou l’e se le des le es ; seuls les trains de banches en trop seront démontés après la levée 3.
Fi ale e t, j’ai o e à fai e le ode op atoi e a e le phasage et l’a al se des is ues pou
l’op atio de alisatio des ga-cornières sur le logiciel Autocad®.
Les diverses discussions avec la société Paschal® ayant duré, les plans définitifs ne me sont que
parvenus fin mai.
Le phasage ’a do t pas pu t e te i .
Levée 1 : levée au sol – coffrage traditionnel composé des trains de banches munis des
passerelles de bétonnage
Levée 8 : levée semblable aux précédentes mais sur une hauteur de 2.00 m
Après la levée 8 : descente du coffrage grimpant et des consoles pignons puis démontage de
la potence
L’a s e hauteu ne peut donc se faire que par une tour escalier.
Pou hoisi le o e d’es alie et leu e pla e e t à ett e e place, il faut considérer les
paramètres suivants :
Figure 3.4.5.5-1 : R fle io su l’e pla e e t des es alie s d’a s au o soles pig o s
Conclusion :
Cependant, pour des raisons de sécurité lors du montage et pour des soucis de contreventement de
la structure à étayer, les tours MILLS sont faites afin de ne pas pouvoir y pénétrer latéralement
Figure 3.4.5.5-2 : Circuler dans les tours MILLS est très délicat et inconfortable
Finalement, de cette 2ème étape, on peut établir que l’a s se d o posera en deux parties :
U s st e d’a s da s le se s de la hauteu : helie , es alie ,…
U s st e d’a s ho izo tal depuis le i eau e uestio jus u’à la o sole pig o du
coffrage
La solutio a l’a a tage d’ t e plus si ple puis u’elle ite de o te u hafaudage toute
hauteur. Elle est également plus économique.
Figure 3.4.5.5-4 : La solution des consoles fixées aux tours permet de ne pas
mettre en place un échafaudage toute hauteur
Au fur et à mesure des différentes réflexions et en concertation avec le service travaux et le chef de
ha tie p i ipal, j’ai effe tu des dossie s de o sultatio , e o aux sociétés spécialisées dans
l’ hafaudage :
KAPP Echafaudage
HUSSOR ERECTA
HAKI
MILLS
Ces dossiers comportaient des vues en plan ainsi que des élévations avec les niveaux des consoles
pignons au fur et à mesure des levées.
Un des dossiers est disponible en Annexe 1.12.
Ap s dis ussio a e les e t ep ises o sult es, ’est la solutio d’u hafaudage toute hauteu
ui se d a ue. E effet, la fi atio des o soles au tou s Mills tait d li ate e aiso d’u e
incompatibilité des deux matériels.
L’ hafaudage toute hauteu pe et d’ t e i d pe da t des tou s.
J’ai gale e t alis u ta leau de etou de o sultatio . Cepe da t, pa esu e de
o fide tialit , il ’est pas joi t au p se t appo t.
Lorsque les discussions sur le prix et sur la partie technique étaient avancées, nous avons choisi
l’e t ep ise ui allait alise la p estatio .
Lo s ue les pla s des o soles des off ages taie t d fi itifs, il tait te ps d’opti ise la solutio
technique.
Comme évoqué au paragraphe 3.4.5.4, la dernière levée des méga-cornières est spéciale.
Cette sp ifi it p o ie t esse tielle e t de l’e o e e t de la pote e sous la pout e de
couronnement (cf schéma 3452-01).
Avant de réaliser la dernière levée, il est nécessaire de démonter la pote e puis u’elle se t ou e
da s l’e p ise de la futu e ga-cornière.
Ce démontage a pour conséquence de ne plus pouvoir monter le coffrage grimpant pour la dernière
levée.
Tous les éléments du coffrage doivent donc être descendus après la levée 8 et avant le démontage
de la potence.
Pour la réalisation de la dernière levée, une solution de Passerelle de Travail en Encorbellement doit
être trouvée.
Cette solution doit être manuportable puisque plus aucun moyen de levage ne sera disponible.
Une solutio a e des o soles lassi ues à a e da s le to et des platelages s’a e la plus
adéquate.
Pour éviter de monter un échafaudage toute hauteur pour les retours spécifiques à la levée 9, il est
possible de fixer des consoles ou des tubes aux tours.
Fin de la levée 8
Mise en place des consoles de la levée 9 autour de la méga-cornière depuis la console pignon
du coffrage de la levée 8
Descente du coffrage grimpant et des consoles pignons avec la potence
Démontage de la potence
Mise e pla e du platelage depuis la passe elle de l’ hafaudage toute hauteu
La réalisation des méga-cornières fait intervenir un nombre important de matériel rendant très
complexe leur interaction.
Afi d’a ti ipe au a i u la g e d’u l e t pa appo t à u aut e, j’ai effe tu des plans
d’i te a tio au fu et à esu e de l’a a e des diff e tes fle io su le at iel tou s es alie s,
passe elles d’a s, off age, tou s d’ taie e t,… .
Le pla fi al ’est pas e o e d fi itif a tous les hoi ne sont pas arrêtés.
J’ai gale e t alis le pla i g de l’e hai e e t des tâ hes e essa a t d’opti ise les te ps
d’i te e tio de ha ue e t ep ise otatio de la pote e, o tage des tou s es alie s,…
Le planning est en Annexe 1.14.
Avantages
Inconvénients
Calage délicat
Noyage dans le béton impossible car perte du vérin
Avantages
Inconvénients
Le noyage du vérin dans la méga- o i e pe et u t a sfe t de ha ges ait is et effe tif. Il ’est
possi le u’a e le i plat.
La question est de savoir combien et comment placer les vérins sur les méga-cornières.
Choix du vérin
Vérin adapté : vérin plat de diamètre 350 mm et de course 25mm ayant une force nominale de
1460 kN
Vérin choisi par la société Freyssinet : vérin plat de 420mm de diamètre et de course 25mm ayant une
force nominale de 2270 kN.
La uestio ui s’est pos lo s des dis ussio s est de déterminer à quel moment et comment il fallait
vériner.
1ère solution
La solution de base est de réaliser les méga- o i es jus u’à la de i e le e i luse ais laisse u
espace –d’e i o cm - entre la poutre de couronnement pour placer le vérin et réaliser la mise en
charge.
Une fois la mise en charge réalisée, les 10 centimètres seront comblés avec un mortier sans retrait
afin de transférer les charges sur toute la surface de la méga-cornière.
MEGA CORNIERE
ère
Figure 3.4.6.3-4 : 1 solution de vérinage
Avantages
Inconvénients
MEGA CORNIERE
Figure 3.4.6.3-5 : Impossibilité de la solution 1
2ème solution
MEGA CORNIERE
ème
Figure 3.4.6.3-6 : 2 solution de vérinage
Pour assurer le non-renversement lors du vérinage, les camarteaux seraient vissés dans la poutre de
couronnement.
Bilan à ce jour
Le p e ie o je tif d’u e fi he Qualit est de ett e e lu i e des poi ts iti ues dans la
alisatio d’u e op atio .
La connaissance des points critiques et surtout leur contrôle permet de limiter au maximum les
erreurs.
Pa e e ple pou la atio d’ou e tu es, les poi ts iti ues so t esse tielle e t de deu t pes :
les dimensio s de l’ou e tu e
le matage
Les fiches sont ensuite remplies par le conducteur de travaux responsable du suivi Qualité.
Au-delà du chantier, ma volonté concernant ces fiches était que les deux entreprises du groupement
puissent les réutiliser lors de chantiers ultérieurs.
Ai si, da s leu o eptio , j’ai p is e o pte et aspect.
Par exemple, en cas de non planéité du sommier, il est possible de rattraper le défaut en coulant un
léger lit de mortier sans retrait.
Celle-ci est accordée par une personne compétente ayant le suivi de la fiche (chef de chantier,
o du teu de t a au ,… .
Le PPSPS, rédigé en prenant compte du Plan Général de Coordination établi par le coordinateur SPS,
a trois objectifs principaux :
Les avenants contiennent principalement une analyse de risque sur une opération particulière.
Cha ue pa tie dispose d’u ta leau composé de trois colonnes et dans lequel est exposé une étape
de la alisatio d’u e op atio puis o ide tifie le is ue li à ette tape et e fi o d fi it la ou
les mesures de prévention mises e œu e lo s de l’e utio des t a au .
Exemple :
4.2.4 Réflexion sur la mise au point d’une trame type d’analyse des
risques
En discutant avec les personnes mettant au point ou exploitant les modes opératoires et les analyses
de is ues, j’ai t s ite e un problème : on retrouve soit trop de texte, soit t op d’i ages.
L’id e est de o i e les deu su u e e page afi d’e fa ilite la o p he sio et de ieu
cerner les dangers et les difficultés.
Finalement, l’o jet de a fle io a a outit à la d fi itio d’u e t a e t pe su la uelle figure :
Pictogramme orange :
attentions particulières
Pictogramme rouge :
renvoi à la tâche du
tableau
En relation avec les reprises en sous-œu e, j’ai effe tu deu a ets sui a t cette trame pour
p se te le ode op atoi e de la atio d’ou e tu e pa la méthode des demi-poutres et par
chevalement. Les deux carnets sont visibles en Annexe 3.1 et 3.2.
La potence, présenté dans la 3ème partie du rapport est destinée à être utilisée par tous les
compagnons lors de la réalisation des méga-cornières.
Cepe da t, il ’e iste au u CACES i CAUES pou e t pe de at iel.
Néanmoins, o e pout tout t pe de at iel, l’e plo eu est a e à former son personnel à son
utilisation (de façon théorique et pratique).
C’est pou uoi, j’ai dig u e fi he t pe d’auto isatio de o duite de la pote e. Je e suis i spi
de do u e ts e ista ts pou des po ts oula ts et je l’ai adapt au as p is du chantier de la BNU.
Elle est visible en Annexe 3.3 et balaye un certains nombres de points que le formateur (la personne
ha g e de l’i stallatio de la pote e de a o ue .
Conclusion
C
’est a e e p ojet de se ai es ue se te i e i a ées de formation supérieure et
finalement 20 années de période scolaire.
D s de ai , il faud a s’i e ge da s u ou eau uotidie .
Le ila d’u e telle a e tu e d ut e da s les f i as de l’hi e et te i e da s la haleu esti ale
est impossible à résu e e u e seule lig e et doit s’effe tue à diff e tes helles.
J’ai tout d’a o d t a e à ’i t esse à des do ai es te h i ues p is autou d’u sujet - les
reprises en sous-œu e - dont je ne connaissais quasiment rien.
Sans en être devenu un e pe t, j’ai pu d ou i de o eu poi ts ta t g au ue sp ifi ues.
C’est da s ette d ou e te, ette e he he et et app e tissage ue se situe l’o je tif p e ie d’u
P ojet de Fi d’Etudes.
J’ai gale e t d ou e t le uotidie d’u i g ieu qui consiste à (se) questionner, analyser,
quantifier, organiser mais également apprendre et découvrir.
Qua d es diff e ts pa a t es so t l s au o t ai tes sp ifi ues d’u ha tie , il s’a e
primordial de prendre en compte le maximum de paramèt es afi les o f o te et d’e eti e
fi ale e t la solutio adapt e. U e solutio ’est ja ais u i ue ais elle ta t la plus si ple
s’a e sou e t t e la eilleu e.
Ma satisfa tio side e suite da s le fait d’a oi pa ti ip au uotidie d’u ha tie d’e e gu e.
J’ ai eau oup app is : tant sur la dimension atypique du projet que sur ses contraintes, ses
diffi ult s et fi ale e t su la fle io d’E uipe ui a e t les solutio s.
J’ai aussi pu o se e , oute et dialogue su des th es o concernés par le sujet du PFE mais
qui me serviront dans un futur proche.
Bibliographie
www.constructalia.fr
www.enerpac.com
ENGEL P., Guide de la éha ilitatio ave l’a ie à l’usage des a hite tes et i génieurs, 2010