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DDStructures Chapitre 1 2020-2021
DDStructures Chapitre 1 2020-2021
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Chapitre 1: Généralités
Les déplacements dans une structure sont reliés aux coordonnées généralisées par:
v( x , t ) ( x )Y ( t ) (1.1)
Où Y(t) est la coordonnée généralisée fonction du temps et (x) est une fonction de forme
spatiale qui relie les DDL de la structure v(x, t), à la coordonnée généralisée.
La plus part des structures peuvent être modélisées par une console verticale. Une fois la
fonction de forme choisie, la structure est contrainte à se déformer dans la manière pré-
décrite. Ceci implique que les fonctions de déplacement doivent être soigneusement
choisies si une bonne approximation des propriétés dynamiques et la réponse sont
désirées.
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Chapitre 1: Généralités
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Chapitre 1: Généralités
Si dans l'exemple de la figure 1.5, les seuls déplacements possibles des nœuds sont les
déplacements verticaux, la structure comporte 3 x 1 = 3 degrés de liberté.
Dans le cas le plus général, les nœuds de la structure possèdent une masse et une inertie
massique en rotation et peuvent subir des translations et des rotations dans l'espace;
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Chapitre 1: Généralités
La modélisation en masses concentrées est très utile pour les systèmes dans lesquels une
grande partie de la masse est effectivement concentrée à certains emplacements: c'est le
cas par exemple des bâtiments où la masse principale se situe aux niveaux des planchers
(Fig. 1.6).
La méthode des éléments finis est de loin la méthode la plus puissante pour la résolution
des problèmes dynamiques
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Chapitre 1: Généralités
p=kv (1.2)
Une comparaison entre les deux équations montre que d'abord, la charge appliquée et la
réponse résultante sont maintenant des fonctions de temps, et par conséquent l'équation
(1.3) doit être satisfaite à chaque instant pendant l'intervalle de temps d'étude.
Pour cette raison, elle est désignée habituellement sous le nom d'équation de mouvement.
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Chapitre 1: Généralités
d dv
p( t ) m (1.4)
dt dt
Rappelons-nous que la masse est égale au poids divisé par l'accélération de la pesanteur;
si la masse est constante, cette équation devient
d dv
p( t ) m mv( t ) (1.5)
dt dt
Cette dernière équation énonce que la force est égale au produit de la masse et de
l'accélération. Selon le principe de d'Alembert, la masse développe une force d'inertie,
qui est proportionnelle à son accélération et à s'opposer à elle.
Par conséquent le premier terme de droite de l'équation (1.3) s'appelle la force d'inertie;
et résiste à l'accélération de la masse.
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Chapitre 1: Généralités
vitesse virtuelle instantanée v* de tous ses points M. Par exemple, pour évaluer la rigidité
d’un ressort, on peut déplacer son extrémité à une certaine vitesse. Ce mouvement est
virtuel, puisqu’il ne sert qu’à estimer cette rigidité. La puissance virtuelle P*, associée à
un mouvement virtuel donné, est le produit scalaire de la force F nécessaire à ce
mouvement par cette vitesse:
P* = F v (1.6)
Un milieu matériel étant isolé, on peut distinguer les actions extérieures qui agissent sur
le milieu des actions intérieures qui représentent les liaisons entre toutes les parties du
milieu. Les deux énoncés fondamentaux du principe des puissances virtuelles sont les
axiomes d’objectivité et d’équilibre:
Axiome d’objectivité
L’axiome d’objectivité stipule que la puissance virtuelle des efforts intérieurs associée à
tout mouvement de corps rigide est nulle.
Toutefois, les approches énergétiques sont plutôt basées sur la seconde expression. Cette
méthode est particulièrement bien adaptée à la mise en équation des milieux continus
pour lesquels masse et raideur sont distribuées dans tout le système.
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Chapitre 1: Généralités
d
Pi Pe Pa K( v ) (1.8)
dt
Où K(v) désigne l’énergie cinétique du système.
d T T U
Qi ; i 1,2 ,3,....., n (1.9)
dt qi qi qi
Où T est l’énergie cinétique totale dans le système, U est l’énergie potentielle totale dans
le système, qi sont les déplacements généralisés, leur nombre doit être égal au nombre de
degrés de liberté du système. Qi sont les forces extérieures généralisées correspondant
aux déplacements généralisés
Les équations de Lagrange, sans tenir de l’amortissement, sont parfois données sous la
forme:
d L L
Qi ; i 1,2 ,3,....., n (1.10)
dt qi qi
L T U (1.11)
En substituant l’Eq. (1.11) dans l’Eq. (1.10), cette dernière est exactement la même que
U
l’Eq. (1.9) puisque 0 .
qi
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Chapitre 1: Généralités
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Chapitre 1: Généralités
Cette méthode sera détaillée dans le chapitre sur les systèmes à plusieurs degrés de liberté.
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