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 Introduction :

Chez les hommes, les dysfonctions sexuelles sont les


difficultés à avoir des rapports sexuels. Les troubles sexuels
comprennent un grand nombre de troubles affectant :
o Excitation sexuelle (libido)
o Capacité à atteindre ou maintenir une érection
(dysfonction érectile ou impuissance)
o Capacité à éjaculer
o Capacité à atteindre une érection sans déformation du
pénis
o Capacité à atteindre un orgasme
Le dysfonctionnement sexuel peut provenir de facteurs
physiques ou de facteurs psychologiques. Beaucoup de
problèmes sexuels résultent de l’association de facteurs
physiques et psychologiques. Un trouble physique peut être à
l’origine de difficultés psychologiques (telles que l’angoisse, la
dépression ou le stress), qui peuvent aussi à leur tour
aggraver le trouble physique. Parfois, les hommes se sentent
obligés d’atteindre certaines performances sexuelles pour leur
partenaire et en éprouvent une angoisse dite de performance.
L’angoisse de performance peut devenir envahissante et
diminuer le plaisir des hommes à avoir des relations sexuelles.
Les troubles de l’éjaculation constituent la plus fréquente des
dysfonctions sexuelles chez les hommes. Les troubles
comprennent :
o Éjaculation précoce avant ou peu après la pénétration
vaginale (éjaculation précoce)
o Éjaculation dans la vessie (éjaculation rétrograde )
o Incapacité à éjaculer (anéjaculation)
La dysfonction érectile est courante chez les hommes d’âge
moyen et chez les hommes plus âgés. La baisse de
libido atteint également certains hommes.
Fonction sexuelle masculine normale
L’activité sexuelle normale est le fruit d’une interaction
complexe entre l’esprit et le corps. Les systèmes nerveux et
endocriniens (hormonaux), ainsi que l’appareil circulatoire
s’associent à l’esprit pour donner une réponse sexuelle. Chez
les hommes, la réponse sexuelle est sous le contrôle d’un
équilibre délicat entre tous les composants de ces systèmes.
Le désir (également appelé excitation sexuelle ou libido) est la
volonté d’avoir un rapport sexuel. Il est stimulé par les
pensées, les mots, la vue, l’odorat ou le toucher. Le désir
conduit au premier stade de la réponse sexuelle, l’excitation.
Il s’ensuit une excitation, ou stimulation sexuelle. Pendant
l’excitation, le cerveau envoie des signaux nerveux dans la
moelle épinière jusqu’au pénis. Les artères qui apportent le
sang aux tissus érectiles (corps caverneux et corps spongieux)
répondent à ces signaux en se dilatant (relaxation et
dilatation). Il en résulte une importante augmentation du débit
sanguin en direction des structures érectiles du pénis, qui se
remplissent de sang et augmentent donc de volume. Cette
expansion exerce une pression qui comprime les veines qui
sont normalement responsables du drainage, retarde
l’écoulement du sang vers l’organisme et élève la tension
artérielle dans le pénis. Cette augmentation de la tension dans
le pénis entraîne la rigidité et l’érection. La tension musculaire
monte également dans tout l’organisme.
À la phase de plateau, l’excitation et la tension musculaire
s’intensifient.
L’orgasme correspond au pic ou à l’acmé de l’excitation
sexuelle. Au moment de l’orgasme, la tension musculaire
s’élève encore dans tout l’organisme, les muscles pelviens se
contractent avant l’éjaculation.
L’éjaculation se produit lorsque les nerfs stimulent les
contractions musculaires dans les organes reproducteurs
masculins : vésicules séminales, prostate et canaux
épididymaires et déférents. Ces contractions poussent le
sperme dans l’urètre. La contraction des muscles situés autour
de l’urètre pousse le sperme davantage hors du pénis. Le col
vésical se contracte également, empêchant le sperme de
refluer vers la vessie.
Le pénis et l’urètre

VIDÉO

Organes reproducteurs masculins

Bien que l’éjaculation et l’orgasme se produisent généralement


de manière simultanée, ils restent deux événements séparés.
Rarement, l’éjaculation peut se produire sans orgasme. De
même, l’orgasme peut avoir lieu sans éjaculation, surtout avant
la puberté, ou comme effets secondaires de certains
médicaments (tels que certains antidépresseurs) ou après une
intervention chirurgicale (telle que l’ablation du côlon ou de la
prostate). L’orgasme est généralement très agréable.
L’organisme revient ensuite à un état de non-excitation. Une
fois l’éjaculation terminée ou après un orgasme, les artères
péniennes se resserrent et le muscle lisse des corps
caverneux et des corps spongieux se contracte, ce qui diminue
l’arrivée de sang et augmente sa sortie, de telle sorte que le
pénis redevient flasque (détumescence). Après l’orgasme, les
hommes ne peuvent pas avoir de nouvelle érection
immédiatement (période réfractaire), il leur faut attendre
environ 20 minutes, un peu moins chez les hommes jeunes, un
peu plus chez les hommes d’âge mûr. L’intervalle entre deux
érections augmente avec l’âge.

Causes psychologiques des dysfonctions sexuelles

 Animosité envers une partenaire


 Anxiété
 Dépression
 Désaccord ou ennui avec la partenaire
 Peur de la grossesse, de la dépendance envers une autre
personne ou d’une perte de contrôle
 Sentiment de désintérêt envers l’activité sexuelle ou la
partenaire
 Culpabilité
 Inhibitions ou ignorance des comportements sexuels
 Angoisse de la performance (inquiétude concernant la
performance sexuelle pendant le rapport)
 Expériences sexuelles précédentes traumatiques (p. ex.,
viol, inceste, abus sexuels ou troubles sexuels précédents )

Activité sexuelle et troubles physique :


 Trouble cardiaque :

L’activité sexuelle est généralement moins éprouvante qu’une


activité physique moyenne ou intense. Elle n’est d’ailleurs pas
interdite aux hommes qui souffrent d’une maladie cardiaque.
Le risque d’infarctus du myocarde est plus élevé pendant
l’activité sexuelle qu’au repos, mais il reste cependant très
faible au cours d’un rapport sexuel.
Cependant, les hommes sexuellement actifs et atteints de
troubles du cœur et du système cardiovasculaire (comme
angine de poitrine [angor], hypertension, insuffisance
cardiaque, troubles du rythme cardiaque et obstruction de la
valvule aortique [sténose aortique]) doivent consulter leur
médecin. Habituellement, l’activité sexuelle est sans danger si
la maladie est légère, si elle entraîne peu de symptômes et si
la tension artérielle est normale. Si la maladie est de gravité
modérée ou si les hommes présentent d’autres troubles qui
augmentent le risque d’accident cardiaque, il peut être
nécessaire de réaliser des tests afin de déterminer si l’activité
sexuelle est dépourvue de risques. Si la maladie est grave ou
si les hommes ont un cœur dilaté avec obstacle à l’éjection du
sang hors du ventricule gauche (cardiomyopathie obstructive),
l’activité sexuelle doit être différée tant que le traitement n’a
pas réduit les symptômes.
Les hommes doivent demander à leur médecin combien de
temps après la crise cardiaque ils peuvent redevenir
sexuellement actifs. L’American Heart Association (Association
américaine du cœur) conseille de reprendre l’activité sexuelle
dès la semaine suivant la crise cardiaque si l’activité physique
légère à modérée n’entraîne ni douleur thoracique ni
essoufflement.
L’utilisation de sildénafil, vardénafil, avanafil ou tadalafil est
dangereuse chez les hommes prenant de la nitroglycérine car
la tension artérielle peut devenir dangereusement basse .
Habituellement, le test réalisé afin de préciser le degré
d’innocuité de l’activité sexuelle consiste à surveiller les signes
cardiaques de mauvais apport sanguin, tandis que l’homme
réalise un effort physique sur un tapis roulant. Si durant l’effort,
l’apport de sang au cœur est suffisant, un infarctus du
myocarde au cours de l’activité sexuelle est très improbable.

BAISSE DE LA LIBIDO CHEZ L’HOMME


La baisse de la libido est une diminution du désir sexuel.

 Des causes probables incluent des facteurs


psychologiques (tels que la dépression, l’anxiété ou des
problèmes relationnels), des médicaments et de faibles
taux sanguins de testostérone.
 En fonction de la cause, les médecins peuvent suggérer
un accompagnement psychologique, prescrire un
médicament différent ou recommander un traitement
complémentaire à base de testostérone.
(Voir aussi Présentation de la dysfonction sexuelle chez les
hommes.)
Le désir sexuel (libido) est très variable d’un homme à l’autre
et peut baisser temporairement lors de périodes de fatigue ou
d’angoisse. La libido a également tendance à diminuer
progressivement avec l’âge. Une libido faible en permanence
peut entraîner des tensions dans un couple.
Parfois, la libido est basse pendant toute la vie des hommes.
Cela peut parfois provenir d’expériences sexuelles
traumatiques au cours de l’enfance ou de l’inhibition volontaire
des fantasmes. Le plus souvent, cependant, cette baisse
apparaît après des années de désir sexuel normal. Les
facteurs psychologiques, la dépression, l’anxiété et les
problèmes relationnels, en sont bien souvent la cause.
L’ insuffisance rénale chronique peut diminuer la libido.
Certains médicaments (ceux utilisés notamment pour traiter la
dépression, l’anxiété ou le cancer de la prostate avancé)
peuvent diminuer les taux sanguins de testostérone et
également diminuer la libido.
Lorsque la libido diminue, les hommes pensent moins au sexe
et ont moins de fantasmes, et ont des relations sexuelles
moins fréquemment. Même s’ils sont stimulés sexuellement,
par la vision, les mots ou le toucher, ils n’y trouvent pas
d’intérêt. Les hommes avec une faible libido conservent
souvent la capacité d’accomplir l’acte sexuel et peuvent parfois
continuer à avoir des relations sexuelles uniquement pour
satisfaire leur partenaire.
Une analyse de sang peut mesurer le taux
de testostérone dans le sang. Le diagnostic d’un faible taux
de testostérone (appelé hypogonadisme) est basé sur la
description des symptômes et sur les faibles taux sanguins
de testostérone
 Traitement de la baisse de la libido chez l’homme
 Accompagnement
 Parfois, supplémentassions en testostérone
Si la cause est psychologique, de nombreuses
psychothérapies, telles que les thérapies comportementales,
peuvent être utiles. L’accompagnement peut aider le couple à
gérer les problèmes relationnels. Les hommes doivent
également comprendre le rôle du stress et son impact sur les
performances physiques.
Si le taux de testostérone est faible, une supplémentation
en testostérone peut être administrée, sous forme de patch ou
de gel appliqué sur la peau ou en injection. Auparavant, on
pensait que ces traitements augmentaient légèrement le risque
de crise cardiaque et d’AVC. Néanmoins, la plupart des études n’ont pas confirmé
ces résultats. La supplémentation en testostérone n’est pas recommandée sauf si
le taux de testostérone de l’homme est bas. Si la cause des faibles taux
de testostérone est médicamenteuse, les médecins peuvent tenter d’utiliser un
autre médicament.

DYSFONCTION ÉRECTILE (DE)


La dysfonction érectile (DE) est l’incapacité à atteindre ou maintenir
une érection satisfaisante en vue d’un rapport sexuel.

(Voir aussi Présentation de la dysfonction sexuelle chez les


hommes.)
Les hommes peuvent parfois ne pas être en mesure d’avoir
une érection ; ceci est tout à fait normal. La dysfonction
érectile (DE) se produit lorsque les hommes
 ne sont jamais capables d’avoir une érection ;
 ont à plusieurs reprises une érection de façon passagère,
mais pas assez longtemps pour avoir des rapports sexuels
;
 ont une érection efficace de façon variable.
La DE est primaire si l’homme n’a jamais pu atteindre ou
maintenir une érection.
La DE est secondaire si elle se développe plus tard dans la vie
d’un homme qui atteignait auparavant des érections normales.
La DE secondaire est beaucoup plus courante que la DE
primaire.
Aux États-Unis, environ 50 % des hommes âgés de 40 à 70
ans sont concernés d’une façon quelconque et ce pourcentage
augmente avec l’âge. Cependant la DE n’est pas considérée
comme faisant partie du processus normal de vieillissement et
peut être traitée correctement à n’importe quel âge .
VIDÉO

CAUSES DE LA DYSFONCTION ERICTILE


Pour qu’une érection se produise, le pénis a besoin à la fois
d’un apport sanguin suffisant et d’une évacuation sanguine
ralentie, d’un fonctionnement approprié des nerfs allant vers le
pénis et partant du pénis, de quantités adéquates d’hormone
sexuelle masculine, la testostérone, et d’un désir sexuel
(libido) suffisant ; ainsi un trouble d’un quelconque de ces
systèmes peut provoquer une dysfonction érectile (DE).
La plupart des cas de DE sont dus à des anomalies des
vaisseaux sanguins ou des nerfs du pénis. D’autres causes
possibles incluent les troubles hormonaux, les troubles
structurels du pénis, l’utilisation de certains médicaments et les
troubles psychologiques (voir le tableau Causes et
caractéristiques fréquentes de la dysfonction érectile ). Les
causes spécifiques les plus courantes sont les suivantes :
 Durcissement des artères (athérosclérose) qui affecte les
artères allant vers le pénis
 Diabète sucré
 Complications de la chirurgie de la prostate
Certains médicaments, tels que ceux utilisés pour traiter
l’hypertension artérielle ou l’ hypertrophie de la prostate, ainsi
que ceux agissant sur le système nerveux central, tels que
ceux utilisés pour traiter la dépression Souvent, plusieurs
facteurs contribuent à la DE. Par exemple, les hommes
présentant une légère baisse de la fonction érectile causée par
le diabète ou une maladie vasculaire périphérique peuvent
développer une DE grave après la prise d’un nouveau
médicament ou en cas d’augmentation du stress.
MALADIES VASCULAIRES
L’athérosclérose peut obstruer partiellement le flux sanguin
vers les jambes (maladie vasculaire périphérique).
Généralement, les artères allant vers le pénis sont également
obstruées, ce qui diminue le flux sanguin vers le pénis et
entraîne une DE. Le diabète, de forts taux de cholestérol, une
hypertension artérielle et le tabagisme contribuent à
l’athérosclérose et donc à la DE.
Parfois le sang sort des veines situées dans le pénis trop
rapidement, ce qui diminue la tension artérielle dans le pénis
et interfère ainsi avec la capacité à avoir ou à maintenir une
érection (dysfonction veino-occlusive).
TROUBLES NEUROLOGIQUES
Si les nerfs qui envoient des messages au pénis sont
endommagés, une DE peut se produire. En plus de provoquer
une athérosclérose, le diabète peut également avoir un effet
négatif sur les nerfs qui desservent le pénis. Parce que les
nerfs allant au pénis longent la prostate, la chirurgie de la
prostate (p. ex., pour un cancer ou une hypertrophie
prostatique) entraîne souvent une DE.
Les troubles neurologiques moins courants qui occasionnent
une DE incluent une lésion de la moelle épinière, la sclérose
en plaques et un accident vasculaire cérébral. De plus, une
tension prolongée sur les nerfs situés dans les fesses et la
région génitale (dite la selle), similaire à celle pouvant se
produire pendant un long trajet à bicyclette, peut causer une
DE temporaire.
AUTRES AFFECTIONS :
Les troubles hormonaux (tels que d’un taux
de testostérone anormalement bas) ont tendance à diminuer la
libido, mais peuvent également entraîner une DE.
Dans la maladie de La Peyronie, des tissus cicatriciels se
développent à l’intérieur du pénis, ce qui entraîne des
érections courbées et souvent douloureuses et provoquant une
DE.
Certaines substances, notamment l’alcool et les substances
illicites, telles que la cocaïne et les amphétamines, peuvent
également provoquer ou contribuer au développement d’une
DE.
Parfois, des problèmes psychologiques (tels que l’angoisse
de la performance ou la dépression) ou les facteurs qui
diminuent la vitalité des hommes (tels que les maladies, la
fatigue et le stress) sont à l’origine d’une DE ou y contribuent.
La dysfonction érectile peut être liée à certaines situations,
impliquant un endroit, un moment ou une partenaire en
particulier.
Une érection prolongée et douloureuse (priapisme) peut
endommager le tissu érectile du pénis, ce qui entraîne une DE.

LE SAVIEZ-VOUS ?
 L’incapacité occasionnelle à avoir une érection est normale
et ne signifie pas que les hommes ont une dysfonction
érectile.
 Environ la moitié des hommes de plus de 65 ans et
certains hommes de plus de 80 ans ont généralement des
érections suffisantes pour la pénétration.
 De faibles taux de testostérone ont tendance à diminuer le
désir sexuel plutôt que provoquer une dysfonction érectile.
 Les combinaisons de médicaments injectés dans le pénis
et de dispositifs qui rétrécissent le pénis, ou y appliquent
une succion, sont très efficaces et n’ont pas certains effets
secondaires des médicaments par voie orale.
 L’accompagnement sexuel peut aider même lorsque la
dysfonction érectile a une cause physique.

ÉVALUATION DE LA DYSFONCTION ÉRECTILE

Un épisode occasionnel de dysfonction érectile (DE) n’est pas


rare, mais les hommes qui sont systématiquement incapables
d’avoir ou de maintenir une érection doivent consulter leur
médecin parce que la DE peut être le signe d’une maladie
grave, telle que l’ athérosclérose ou un trouble neurologique.
La plupart des causes de DE sont curables. Les informations
suivantes peuvent aider les hommes à savoir quand consulter
un médecin et à quoi s’attendre pendant l’évaluation.
SIGNES AVANT-COUREURS
Chez les hommes présentant une DE, certains symptômes et
certaines caractéristiques sont inquiétants. À savoir :
 Absence d’érections pendant la nuit ou au réveil
 Engourdissements dans la région située entre les fesses
et autour des fesses et dans la région génitale (appelée la
selle)
 Crampes douloureuses dans les muscles de la jambe qui
surviennent lors d’une activité physique mais qui sont
rapidement soulagées par le repos (claudication)
 QUAND CONSULTER UN MÉDECIN
Bien que la DE puisse diminuer la qualité de vie des hommes,
elle n’est pas en elle-même une maladie dangereuse.
Cependant la DE peut être le symptôme d’un trouble médical
grave. Puisque l’engourdissement dans la région inguinale ou
dans la jambe peut être le signe d’une lésion de la moelle
épinière, les hommes qui développent subitement un tel
engourdissement doivent immédiatement consulter un
médecin. Les hommes qui ont d’autres signes avant-coureurs
doivent appeler leur médecin et demander quand ils doivent
consulter et être examinés.
 QUE FAIT LE MÉDECIN
Les médecins posent d’abord des questions concernant les
symptômes et les antécédents médicaux des hommes. Le
médecin réalise ensuite un examen clinique. Ce qu’ils
découvrent pendant l’examen des antécédents et l’examen
clinique renseigne souvent sur la cause de la DE et les tests
supplémentaires à réaliser (voir le tableau Causes et
caractéristiques fréquentes de la dysfonction érectile ).
Les médecins posent des questions concernant
 la consommation d’alcool et de drogues ;
 les antécédents de tabagisme ;
 les antécédents de diabète ;
 les antécédents d’hypertension artérielle ;
 les antécédents d’athérosclérose ;
 les antécédents de chirurgie (par exemple, pour une
augmentation de volume de la prostate, un cancer du
rectum ou de la prostate, des troubles des vaisseaux
sanguins) ;
 les antécédents de lésions (par exemple, un os du bassin
cassé ou une lésion du rachis) ;
 les symptômes des troubles vasculaires (par exemple,
douleur dans les mollets en marchant ou froideur,
engourdissements ou coloration bleue des pieds) ;
 les symptômes des troubles neurologiques (par exemple,
engourdissements, picotements, faiblesses, incontinence
ou chutes) ;
 les symptômes des troubles hormonaux (par exemple,
perte du désir sexuel, augmentation de la taille des seins,
diminution de la taille des testicules, perte de pilosité,
tremblements, modifications du poids ou de l’appétit ou
difficulté à tolérer le chaud ou le froid) ;
 les symptômes des troubles psychologiques,
particulièrement la dépression ;
 la satisfaction sexuelle ;
 la dysfonction sexuelle (par exemple, sécheresse vaginale
ou dépression) chez la partenaire des hommes.
Bien que certains hommes soient gênés d’aborder certains de
ces sujets avec leur médecin, les informations sont
importantes pour déterminer la cause de la DE.
L’examen clinique porte principalement sur les organes
génitaux et la prostate mais les médecins recherchent
également les signes des troubles hormonaux et
neurologiques et les troubles vasculaires et examinent le
rectum.
La cause est parfois clairement établie à partir des
antécédents. Par exemple, la DE peut survenir peu après la
chirurgie de la prostate ou lors de la prise d’un nouveau
médicament. Un indice important est la présence d’érections la
nuit ou au réveil. Lorsque les érections sont présentes, une
cause physique est moins probable qu’une cause
psychologique parce que les causes physiques inhibent les
érections en toutes circonstances. D’autres facteurs qui
suggèrent une cause psychologique sont la brusque apparition
de la DE chez les hommes jeunes et en bonne santé, la
survenue de symptômes uniquement dans certaines situations
et la régression de la DE sans aucun traitement. La
claudication, la froideur ou une coloration bleue des orteils ou
des pieds peut indiquer un trouble vasculaire, tel
qu’une maladie vasculaire périphérique ou une maladie
vasculaire causée par le diabète.

EXAMENS
Des tests sont généralement requis. Les analyses de
laboratoire incluent la mesure des taux de testostérone dans le
sang. Si le taux de testostérone est faible, les médecins
mesurent les hormones supplémentaires. En fonction des
résultats des antécédents et de l’examen clinique, des
analyses de sang peuvent également être effectuées pour
vérifier la présence de diabète, de troubles thyroïdiens et de
troubles lipidiques non diagnostiqués précédemment.
Généralement, ces tests fournissent aux médecins
suffisamment d’informations pour prévoir un traitement.
Occasionnellement, les médecins injectent dans le pénis un
médicament qui stimule l’érection dans le pénis, puis utilisent
une échographie pour évaluer le flux sanguin dans les artères
et les veines du pénis. Les médecins peuvent recommander
dans de rares cas l’utilisation d’un dispositif de surveillance à
domicile qui détecte et enregistre les érections pendant le
sommeil.

 QU’EST-CE QUE LA MALADIE DE LA PEYRONIE ?


Chez les hommes atteints de la maladie de la Peyronie, une inflammation de
l’intérieur du pénis provoque la formation de tissu cicatriciel. Comme le tissu
cicatriciel ne change pas de taille pendant l’érection, le pénis en érection est
courbé, rendant la pénétration au cours des rapports sexuels difficile voire
impossible. Le tissu cicatriciel peut s’étendre dans le tissu érectile (corps
caverneux), entraînant une dysfonction érectile.
TRAITEMENT DE LA DYSFONCTION ÉRECTILE
 Traitement des causes sous-jacentes
 Formation et conseils
 Inhibiteurs oraux de la phosphodiestérase
 Parfois, autres médicaments, dispositifs mécaniques ou chirurgie

Tout trouble sous-jacent est traité et les médecins arrêtent souvent les
médicaments qui peuvent causer une dysfonction érectile (DE) ou changent le
médicament. Cependant, les hommes doivent consulter leur médecin avant
d’arrêter la prise d’un médicament quelconque.

L’excès de poids est un facteur de risque pour de nombreux troubles pouvant


entraîner une DE, ainsi la perte de poids peut améliorer la fonction érectile. Le
tabagisme est un facteur de risque pour l’athérosclérose, ainsi arrêter de
fumer peut également améliorer la fonction érectile. L’ arrêt ou la diminution de la
consommation d’alcool, si elle est abusive, peut également aider.
Même les DE provoquées par un trouble physique comportent généralement une
composante psychologique. Par conséquent, les médecins rassurent et éduquent
(y compris la partenaire des hommes, si possible). Un accompagnement des
couples par un sexothérapeute qualifié peut aider à améliorer la communication
avec la partenaire, réduire la pression de la performance et résoudre les conflits
interpersonnels qui contribuent à la DE.

La testostérone en supplément peut aider à restaurer les érections chez les


hommes ayant de faibles taux de testostérone. Ces préparations à base
de testostérone peuvent être appliquées quotidiennement sous forme de patch ou
de gel. Les produits à base de testostérone administrés par inhalation et les
implants sous-cutanés sont également parfois recommandés. Les hommes qui
présentent de très faibles taux de testostérone peuvent avoir besoin d’injections
de testostérone deux fois par mois.
Les méthodes non invasives (dispositifs mécaniques et médicaments) sont
essayées en premier. Parfois, les hommes doivent essayer la méthode quelques
fois avant que les médecins ne puissent déterminer si elle est efficace.
Généralement, les médicaments par voie orale sont essayés en premier. Les
médicaments injectés dans le pénis juste avant les relations sexuelles sont
efficaces et souvent essayés dans un second temps. Bien que la plupart des
hommes préfèrent les médicaments à d’autres méthodes de traitement de la DE,
les dispositifs mécaniques ont l’avantage d’être très efficaces et, parce qu’ils n’ont
pas d’effets secondaires, ils sont généralement très sûrs. Un implant pénien avec
une prothèse gonflable est la méthode la plus efficace, mais celle utilisée en
dernier, pour avoir des rapports sexuels.

 DISPOSITIFS ET PROCÉDURES MÉCANIQUES


Les hommes qui parviennent à avoir une érection mais ne
peuvent pas la maintenir peuvent utiliser un anneau de
constriction. Dès qu’une érection se produit, un anneau
élastique est placé à la base du pénis, ce qui empêche le sang
de refluer et maintient la rigidité du pénis. Si les hommes ne
parviennent pas à avoir une érection, un dispositif d’érection
par aspiration peut être appliqué sur le pénis. Ce dispositif
provoque le remplissage sanguin du pénis en exerçant un
léger effet d’aspiration, après quoi l’anneau est placé à la base
du pénis pour maintenir l’érection. Des ecchymoses sur le
pénis, une froideur de l’extrémité du pénis et le manque de
spontanéité sont quelques inconvénients de cette méthode.
Parfois, un anneau de constriction et un dispositif d’aspiration
sont associés à un traitement pharmacologique.
 MÉDICAMENTS
Les principaux médicaments pour le traitement de la DE sont
les inhibiteurs de la phosphodiestérase oraux. D’autres
médicaments incluent les prostaglandines qui sont injectées
dans le pénis ou insérées dans l’urètre. Les inhibiteurs de la
phosphodiestérase oraux sont utilisés bien plus souvent que
les autres médicaments parce qu’ils sont simples à utiliser et
permettent la spontanéité au cours des rapports sexuels. Les
remèdes d’herboristerie en vente libre sont vendus pour le
traitement de la DE mais ils sont généralement inefficaces,
contiennent des doses cachées d’un inhibiteur de la
phosphodiestérase ou les deux. L’inhibiteur de la
phosphodiestérase caché peut exposer les hommes à un
médicament pouvant présenter des effets secondaires.
 Les inhibiteurs de la phosphodiestérase
oraux (sildénafil, vardénafil, avanafil et tadalafil)
augmentent le flux sanguin vers le pénis. Ces
médicaments ont le même mode d’action. La différence
se situe au niveau de la durée d’action, des effets
secondaires et de l’interaction des médicaments avec les
aliments. La durée d’effet du tadalafil est supérieure à
celle des autres médicaments (jusqu’à 36 heures), et il a
la préférence de certains hommes.
Les inhibiteurs de la phosphodiestérase fonctionnent mieux
lorsqu’ils sont pris l’estomac vide et au moins une heure avant
les rapports sexuels. Les hommes qui prennent des nitrites (en
général, la nitroglycérine pour le traitement de l’angine de
poitrine mais également des nitrites d’amyle récréatifs [«
poppers »] ne doivent pas prendre des inhibiteurs de la
phosphodiestérase parce que la combinaison peut causer une
chute dangereuse de la tension artérielle. D’autres effets
secondaires des inhibiteurs de la phosphodiestérase incluent
les bouffées de chaleur, les troubles visuels (notamment une
perception anormale des couleurs) et les céphalées.
Le priapisme (érection prolongée) est observé très rarement et
peut nécessiter un traitement médical d’urgence. Dans de
rares cas, les hommes ont signalé la cécité ou une perte
auditive après la prise d’inhibiteurs de la phosphodiestérase,
mais on ne sait pas très bien si les inhibiteurs de la
phosphodiestérase en étaient la cause.
L’alprostadil (prostaglandine PGE1), seul ou en association
avec la papavérine et la phentolamine, peut être directement
injecté sur le côté du pénis à l’aide d’une aiguille très fine, ce
qui entraîne une érection correcte chez la plupart des
hommes. Un suppositoire d’alprostadil peut être inséré dans
l’urètre à l’aide d’un applicateur en forme de paille. Ces
traitements peuvent entraîner un priapisme et des douleurs
péniennes. Habituellement, les médecins apprennent aux
hommes à s’administrer eux-mêmes le médicament au cours
d’une consultation. Après cela, les hommes peuvent s’auto-
administrer ces médicaments chez eux. L’alprostadil en
suppositoire peut être associé à un inhibiteur oral de la
phosphodiestérase pour les hommes chez qui les
médicaments par voie orale ne sont pas efficaces.
CHIRURGIE
Pour certains hommes, le traitement pharmacologique est
inefficace ou inacceptable. Chez ces hommes, une chirurgie
pour implanter une prothèse pénienne peut être réalisée. Les
prothèses peuvent prendre la forme de bâtonnets en silicone
rigides ou de dispositifs avec un fonctionnement hydraulique
qui peuvent être gonflés et dégonflés. Les deux comportent
des risques liés à l’anesthésie générale, aux infections et au
dysfonctionnement de la prothèse.
ASPECTS ESSENTIELS CONCERNANT LES PERSONNES ÂGÉES : DYSFONCTION
ÉRECTILE
Bien que la dysfonction érectile (DE) augmente avec l’âge, elle
ne doit pas être acceptée comme faisant partie du processus
normal de vieillissement. Les hommes plus âgés sont
davantage susceptibles d’avoir des affections qui portent
atteinte aux vaisseaux sanguins. Ils sont donc davantage
susceptibles d’avoir une DE. Beaucoup de couples âgés ont
une activité sexuelle satisfaisante sans érection ni rapport
sexuel proprement dit et peuvent choisir de ne pas recourir à
un traitement. Néanmoins, le traitement de la DE peut être
approprié chez les hommes âgés.
POINTS-CLÉS
 La DE est souvent causée par des troubles
psychologiques, des troubles neurologiques ou des
troubles vasculaires, des lésions ou les effets secondaires
de certains médicaments ou de la chirurgie.
 En examinant les causes, les médecins prennent en
considération les facteurs psychologiques et
interpersonnels.
 Le traitement à la testostérone peut aider à restaurer la
fonction érectile chez les hommes avec de faibles taux
de testostérone sérique et présentant une DE, mais un
faible taux de testostérone n’est pas une cause courante
de DE.
 La plupart des hommes souffrant de DE peuvent être
correctement traités avec un inhibiteur de la
phosphodiestérase oral, tel que le sildénafil, le vardénafil,
l’avanafil ou le tadalafil.
 La plupart des hommes qui ne répondent pas au
traitement par les inhibiteurs de la phosphodiestérase
oraux peuvent obtenir des érections avec des injections
d’alprostadil, seul ou en combinaison avec un inhibiteur de
la phosphodiestérase oral.
 Les dispositifs d’érection par aspiration et les prothèses
péniennes sont des traitements efficaces pour les hommes
présentant une DE grave.

 INCAPACITÉ À ÉJACULER
L’incapacité à éjaculer (anéjaculation) est généralement
provoquée par l’incapacité à atteindre l’orgasme (anorgasmie).
Elle fait généralement partie de la dysfonction érectile. (Voir
aussi Présentation de la dysfonction sexuelle chez les
hommes.)
La cause est généralement une chirurgie de la prostate car
 Les nerfs entre la moelle épinière et le pénis peuvent être
endommagés au cours de la chirurgie pelvienne.
 L’ablation de la prostate et des vésicules séminales
pendant la chirurgie du cancer de la prostate élimine la
capacité à produire du sperme (ces glandes sont
impliquées dans la production du sperme).
D’autres affections pouvant altérer les nerfs du pénis, ainsi que
certains troubles mentaux et certains médicaments utilisés
pour traiter les troubles mentaux, peuvent également affecter
la capacité à éjaculer.
L’ éjaculation rétrograde peut parfois entraîner une absence de
sperme visible.
Selon la cause, l’anéjaculation peut survenir avec ou sans
orgasme. Les médecins basent leur diagnostic d’anéjaculation
sur les symptômes, les résultats d’un examen et, si l’orgasme
est possible, une analyse d’urine. L’absence de sperme dans
l’échantillon d’urine obtenu après un orgasme indique une
anéjaculation, tandis que la présence d’une quantité
importante de sperme indique une éjaculation rétrograde.
Le traitement dépend de la cause et peut inclure l’arrêt des
médicaments pouvant causer le problème, une psychothérapie
ou une aide au déclenchement de l’éjaculation grâce à des
médicaments oraux tels que la pseudo-éphédrine et/ou
l’imipramine. Si l’objectif du traitement est d’obtenir du sperme
en vue d’une insémination, l’homme peut utiliser un vibrateur
pénien ou son médecin peut appliquer un signal électrique
dans le rectum pour activer les nerfs responsables de
l’éjaculation (traitement par électro-éjaculation). Il n’existe
aucun traitement lorsque l’anéjaculation est due à l’ablation de
la prostate et des vésicules séminales.

ÉJACULATION PRÉCOCE
L’éjaculation précoce est une éjaculation qui survient trop
tôt, en général avant ou peu de temps après la
pénétration.
 Les causes les plus probables sont l’anxiété, d’autres
facteurs psychologiques ou une sensibilité particulière du
pénis.
 Une thérapie comportementale, notamment des stratégies
pour retarder l’éjaculation, peut aider la plupart des
hommes.
(Voir aussi Présentation de la dysfonction sexuelle chez les
hommes.)
L’éjaculation précoce entraîne souvent des tensions dans un
couple.
De nombreux spécialistes pensent que l’éjaculation précoce
résulte presque exclusivement de l’anxiété ou de causes
psychologiques. D’autres pensent qu’elle est due à une
sensibilité particulière du pénis. Avoir des rapports sexuels
moins fréquemment que souhaité peut aggraver le problème
en augmentant davantage la sensibilité. L’éjaculation précoce
est rarement provoquée par une maladie, même si
l’inflammation de la prostate, l’hyperactivité de la thyroïde ou
un trouble du système nerveux peut en créer les
circonstances.
TRAITEMENT DE L’ÉJACULATION PRÉCOCE
 Thérapie comportementale
Une thérapie comportementale peut aider beaucoup
d’hommes à surmonter ce trouble. Le thérapeute rassure,
explique les raisons de l’éjaculation précoce, et enseigne aux
hommes des stratégies pour retarder l’éjaculation.
D’autres méthodes permettent de la retarder : les traitements
médicamenteux (par les inhibiteurs sélectifs de la recapture de
la sérotonine [ISRS] tels que la fluoxétine, la paroxétine ou
la sertraline ou un antidépresseur tricyclique, tel que
la clomipramine). Des traitements locaux, qui ont tendance à
diminuer la sensibilité, tels que l’application d’un anesthésique
local sur la verge ou l’utilisation de préservatifs, peuvent aider
à retarder l’éjaculation. Parfois, une combinaison d’un
traitement médicamenteux et d’une thérapie comportementale
peut être nécessaire. Si l’éjaculation précoce est due à des
troubles psychologiques importants, la psychothérapie peut
s’avérer utile.
APPRENDRE À RETARDER L’ÉJACULATION
Deux techniques sont couramment utilisées pour traiter
l’éjaculation précoce. Elles permettent également d’abaisser
l’anxiété qui est souvent un facteur aggravant. Chaque
technique entraîne les hommes à atteindre des hauts niveaux
d’excitation sans éjaculer. Les deux techniques comprennent
une auto-stimulation du pénis (lors de la masturbation) ou une
stimulation par une partenaire jusqu’à ce que l’éjaculation
devienne imminente. Lorsqu’elle est pratiquée avec une
partenaire, la stimulation est d’abord faite manuellement et
plus tard avant ou pendant les rapports sexuels.
Dans la technique « arrêt-démarrage », la stimulation est
arrêtée. Avec la technique de compression, les hommes ou
leur partenaire comprime pendant 10 à 20 secondes la partie
du pénis où la tête (gland) rencontre les corps caverneux du
pénis, ce qui empêche l’éjaculation et diminue la force de
l’érection. Dans les deux techniques, la stimulation peut
reprendre après environ 30 secondes. Avec une bonne
pratique, plus de 95 % des hommes apprennent à retarder
l’éjaculation de 5 à 10 minutes ou plus.

 ÉJACULATION RÉTROGRADE
L’éjaculation rétrograde est l’éjaculation du sperme dans
la vessie.
(Voir aussi Présentation de la dysfonction sexuelle chez les
hommes.)
Dans l’éjaculation rétrograde, la partie de la vessie qui se
referme normalement pendant l’éjaculation (le col vésical)
reste ouverte, entraînant le sperme en direction rétrograde,
dans la vessie. Une des causes les plus fréquentes est la
chirurgie de la prostate en raison d’une augmentation de
volume de la prostate d’origine non cancéreuse. Les autres
causes courantes d’éjaculation rétrograde sont : le diabète,
les lésions de la moelle épinière, certains médicaments et
certaines interventions chirurgicales (telles qu’une chirurgie
abdominale ou pelvienne majeure).
Les hommes qui souffrent d’éjaculation rétrograde peuvent
avoir des orgasmes. Cependant, l’éjaculation rétrograde
diminue la quantité de liquide éjaculé par le pénis ; parfois, il
n’y a pas d’émission de sperme. Ce phénomène est bénin,
mais peut être cause de stérilité.
Les médecins posent le diagnostic d’éjaculation rétrograde
s’ils retrouvent un nombre élevé de spermatozoïdes dans un
échantillon d’urine prélevé peu après l’orgasme.
.

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