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Hfes Eco205c-1
Hfes Eco205c-1
AVRIL 2020
COMMISSION LMD-UL
1. LA PAGE DE GARDE (Sur la première page du support de cours, préciser les éléments
suivants : )
Il vise surtout à informer l’étudiant et le chercheur sur les grands défis et enjeux de société afin de
comprendre les déterminants de la politique économique et sociale menée dans les espaces
géographiques constitués depuis l’origine de l’homme jusqu’à nos jours
Objectifs spécifiques : Comme objectifs spécifiques, le cours est destiné à susciter l’éveil au
débat d’idées de société, à favoriser le goût de la recherche historique, à faire comprendre la
méthodologie appropriée de recherche en sciences sociales ou humaines et à préparer les futurs
cadres à la gestion des entités sociales et spatiales en connaissance des conditions environnantes.
AVRIL 2020
COMMISSION LMD-UL
2.2 CONTENU DE L’UNITE D’ENSEIGNEMENT
Bref descriptif de l’UE : (max. 10 lignes)
Le cours s’articule autour de trois grands axes à savoir les fondements de l’histoire
économique qui va de l’antiquité à la révolution industrielle (-8000 à 1750), les données
fondamentales de la véritable histoire économique (1750 à nos jours) et la place de l’Afrique
dans cette histoire économique.
Bibliographie :
Une abondante littérature existe en la matière que l’étudiant peut consulter dans ce cours avant la
table des matières.
En nous fondant sur cette pensée de Mantoux1 : « l’histoire économique est l’économie politique
d’hier et l’économie politique d’aujourd’hui est l’histoire économique de demain », l’on peut
considérer que la science économique et l’histoire économique s’interpénètrent.
Si la science économique a pour fondement l’activité économique, tous les faits engendrés par cette
dernière, dont on retrace l’histoire, constituent l’histoire des faits économiques et sociaux ou
l’histoire économique.
Il existe donc une abondance littérature dont on peut s’inspirer pour l’étude de l’histoire économique
en l’occurrence :
• Baudin , Précis d’histoire des doctrines économiques, Paris, 1947 ;
• Boulding, A reconstruction of economics, Londres, 1940 ;
• Clark, The conditions of economic progress, Londres, 1940;
• Cipolla, Histoire économique de la population mondiale, Gallimard, Paris 1965;
• Clough, Histoire économique des Etats-Unis depuis la guerre de sécession (1865-1952),
• Puf, Paris 1953 ;
• Denis, Histoire de la pensée économique, Puf, Paris 1967 ;
• Flamant, Les crises et récessions économiques-Que sais-je, Puf, Paris 1974 ;
• Fourastié , Le grand espoir du 20è siècle, Gallimard, Paris 1965 ;
• Guitton, Économie politique, Dalloz, Paris, 1967 ;
• Ki-zerbo, Histoire de l’Afrique noire, Hatier, Paris, 1988 ;
• Knight, the ethics of liberalism, Economia, Londres, 1939 ;
• Mantoux, L’histoire et sociologie, revue synthèse historique, Paris, 1903; La revolution
industrielle au 18e siècle en Angleterre, Genin, Paris, 1959;
• Philip, Histoire des faits économiques et sociaux, Aubier Montaigne, Paris s.d.
• Salon, Histoire économique contemporaine, Masson, Paris s.d.
• Zvorikine, Révolution industrielle progrès technique, Unesco-Laffont, Paris, 1963 ;
1
MANTOUX P., La révolution industrielle au 18 e siècle Angleterre, Éditions Genin, Paris, 1959.
AVRIL 2020
COMMISSION LMD-UL
3. DEVELOPPEMENT DU CONTENU ET ACTIVITES D’APPRENTISSAGE
Mettre ici le contenu de l’enseignement ; l’idéal étant que les découpages de votre contenu
s’adaptent aux 12 semaines d’enseignement requis. Exemple 1 chapitre par séance, ce qui ferait
un total de 12 chapitres pour tout le support.
Structurer complètement le contenu c’est-à-dire par exemple : les chapitres sont découpés en sous
chapitres….
Introduisez des illustrations de votre contenu (on ne pourra pas mettre juste des éléments à
recherche sur le net) :
✓ éléments insérés directement :figures annotées, tableaux, photos, graphiques etc…… et
✓ éléments à rechercher sur internet avec des liens fournis pour que l’étudiant puisse accéder
à des exemples et/ou des illustrations.
✓ documents d’approfondissement.
A la fin (ou au début) de chaque sous-chapitre ou chapitre (ou séquence), proposer des activités
d’apprentissage : exercices, travaux à faire qui vont amener les étudiants à atteindre les objectifs
poursuivis.
SEANCE N° 1
Objectif :
Consignes / activités d’introduction (éventuellement)
Contenu :
Activités :
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SEANCE N° 2
Objectif :
Consignes / activités d’introduction (éventuellement)
Contenu :
Activités :
SEANCE N° 3
Objectif :
Consignes / activités d’introduction (éventuellement)
Contenu :
Activités :
SEANCE N° 4
Objectif :
Consignes / activités d’introduction (éventuellement)
Contenu :
Activités :
5. DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES
Documentation complémentaire d’approfondissement (éventuellement), liens utiles
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UNIVERSITE DE LOME REPUBLIQUE TOGOLAISE
UE :
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INTRODUCTION GENERALE
Analyser l’histoire des faits économiques et sociaux constitue une tâche difficile, vu
l’importance des faits économiques et sociaux du point de vue de leur nombre et aussi
du point de vue de la période que cette histoire couvre. Etudier cette histoire revient à
l’associer à l’histoire de la pensée économique à celle des idées.
On n’arrive pas à établir une préséance entre les deux histoires car les deux
réagissent l’une sur l’autre par interaction. Tel fait économique ou social a motivé
telle idée ou pensée économique ou sociale. Telle idée économique s’est matérialisée
ultérieurement par un fait économique. D’où l’intérêt représenté par le thème que
nous approfondirons, du fait qu’il s’agit d’en faire l’histoire en remontant aussi loin
que possible dans le temps.
Même si la véritable histoire des faits économiques et sociaux commence avec la
véritable révolution industrielle, il n’en demeure pas moins vrai que sa valeur dépend
de la connaissance de la situation antérieure à cette révolution industrielle. Cette
répartition ‘’diptyque’’ de l’histoire des faits économiques et sociaux répond au souci
de considérer les faits de la première époque comme diffus et ceux de la deuxième
époque comme caractéristiques.
Aussi les événements économiques de l’Antiquité à l’avènement de la Révolution
industrielle représentent-ils des éléments mineurs tandis que les événements
économiques, de l’avènement de la révolution industrielle à nos jours, constituent-ils
des éléments majeurs dont les manifestations pèsent de tout leur poids sur les
évènements récents.
2
La répartition diptyque de l’histoire économique se présente dès lors comme
suit :
Révolution
Industrielle
Antiquité (- 8000) 0 Faits caractéristiques (majeurs)
1750
Cette répartition facilite l’analyse historique car elle permet de considérer l’époque
antérieure à la révolution industrielle (1750) comme celle durant laquelle l’histoire
économique constituait ses bases (fondements) tandis que l’époque après la
révolution industrielle amorçait la dynamique de la véritable histoire
économique.
3
TITRE PREMIER : FONDEMENT DE L’HISTOIRE ECONOMIQUE
La genèse comporte les éléments qui fondent l’histoire économique (HFES) qui
justifient sa pertinence et surtout son importance dans l’évolution des sociétés
humaines.
Un fait social caractérise toute forme d’activité, tout acte, toute combinaison, toute
formule adaptée par l’individu en vue d’aménager ses rapports avec la communauté
4
dont il fait partie. Il constitue un évènement de même genre que le fait économique
avec cependant un champ d’application plus étendu
Un fait économique ne peut se produire sans impact sur un fait social. L’économie
prenant naissance dans une société organisée ou qui s’organise, le fait social
engendre le fait économique et vice-versa.
Préséance entre Fait Economique et Fait social
Fait économique et fait social se confondent et quelle que soit l’économie que l’on
étudie, la référence à l’un n’exclut pas celle de l’autre.
Pour l’Antiquité, le moyen-âge et l’époque préindustrielle, loin de nous cantonner
dans l’analyse de ces phénomènes, nous décrirons l’organisation économique propre à
chacune des périodes.
5
SECTION II – L’ECONOMIE ANTIQUE ET MEDIEVALE
A – L’économie primitive
Fatigué par cette vie nomade l’homme s’adonnera à l’agriculture. Cette étape fait de
l’homme un sédentaire, étape dénommée communément agricole.
1
GUITTON Henri, Economie politique – T.1.-., Précis Dalloz, Paris, 1967, p.19. (Sixième édition).
6
La découverte de l’agriculture et de la domestication des animaux ont été
appelées par bon nombre d’économistes, la première grande révolution
économique dont l’effet immédiat fut la création d’une brèche dans la continuité
du développement historique.
Cette révolution agricole n’intervient que par suite de changements profonds dans les
niveaux de culture (progrès de la pensée, du comportement, etc.) et des conditions
naturelles du milieu.
Tout compte fait, il n’y a pas de véritable fait économique dans l’économie primitive.
L’agriculture a fixé l’homme sur sa terre. Celle-ci lui procure tout ce dont il a besoin.
Cette étape coïncide avec la formation des groupes sociaux que l’on retrouve dans
presque toutes les sociétés anciennes : famille, clan, tribu, village.
La famille devient le véritable noyau économique qui vit en cercle “fermé” sur la base
de l’autoconsommation. Il n’y a aucun surplus dans la production
Elle représente l’énergie à l’état brut et ses sources sont variées. Les guerres
alimentaient l’esclavage et l’acquisition d’esclaves ce qui constitua un des profits
majeurs des guerres antiques.
Quelles que soient les sources de l’esclavage, ce dernier fait l’objet de commerce
régulier. L’esclave constitue une marchandise, une chose dont la valeur ne diffère pas
de celle des bêtes.
Les techniques propres à l’économie antique de type familial sont caractérisées par les
moyens de production très archaïques. L’existence de machines ne se substitue pas à
l’effort de l’homme mais permet à celui-ci de s’appliquer avec une plus ou moins
grande efficacité.
7
Mais du fait que les techniques utilisées pour les réaliser sont demeurées les mêmes
durant des siècles, l’on a pu parler de stagnation des techniques de l’économie
antique.
1 – L’âge du troc
Toutes les civilisations utilisaient le troc comme système d’échange. Avec un collier,
l’on peut obtenir une paire de sandales ; quelques grammes de produits jardiniers
permettaient d’obtenir du pain. La génération de ce système économique incomba aux
Phéniciens qui échangeaient les produits de l’agriculture contre les objets fabriqués
par l’artisanat. Si les produits faisant l’objet de troc dépassent une certaine quantité,
l’on recoure à une unité de compte constituée par diverses sortes de métaux précieux.
Cette pratique marque la fin du système de troc et l’aube d’un autre système : la
constitution d’un système monétaire. Tandis que chez les Assyriens les échanges les
plus importants s’effectuaient par l’intermédiaire des lingots, chez les Egyptiens un
étalon de cuivre servait de référence pour les prix mais à titre subsidiaire. Nous
touchons là la notion de monnaie symbole.
2- L’âge de la monnaie
8
Il donnera bientôt l’impulsion aux échanges qu’il rendit cependant complexes au 16e
siècle par suite de la rivalité et de la vanité des sites, ce que corrobore la prolifération
des étalons monétaires.
L’émission de la monnaie s’inscrit dans les mœurs et l’autorité légale s’en réserve la
frappe ou l’émission que ce soit en Grèce ou en Rome.
Tels ont été les faits économiques diffus qui ont marqué l’économie antique et vis-à-
vis desquels les penseurs de l’Antiquité ne demeurent pas indifférents.
Il définit l’organisation de la vie dans les cités. Deux auteurs dominent le courant de
pensée grecque : Platon et Aristote.
Pour Platon (427-348 ou 347 J.C.), la vie sociale de l’homme doit être organisée en
vue de la vie future. La vie actuelle n’est que le reflet de la vie future et
l’organisation économique sert d’instrument au salut des âmes. Platon recherche
une définition de la justice dans la société et dans l’individu.
La cellule sociale de base : la famille monogamique s’appliquera sous le contrôle de
l’Etat qui édictera des lois appropriées. Les inégalités éventuelles trouvent leurs
atténuations dans une fiscalité qui rétablira l’égalité économique. La véritable égalité
et la véritable justice nécessiteront un système démocratique de désignation des
dirigeants.
9
dont il combat le communisme. Il considère que le partage de la vie d’autrui, la
mise en commun des biens représente une entreprise difficile. Il épouse le
principe de la propriété privée et accepte la communauté de l’usage de la
propriété. Autant il condamne le communisme, autant il enseigne la ‘’répudiation’’
de la recherche illimitée de la richesse, du profit, de gain matériel. De ce fait, il
condamne le commerce et les activités financières qui éloignent du bonheur,
Héritiers des Grecs, les Romains ont moins marqué l’Histoire par l’Économie que par
le Droit.
10
Toute tentative d’insurrection aristocratique ou paysanne est mâtée. L’économie
stagne et le système d’économie fermé réapparaît à nouveau. Devant toute cette
politique incohérente faite d’anarchie, de dictature, de difficultés économiques, les
penseurs se détournent de l’histoire des faits économiques et sociaux.
Le commerce renaît au 8e siècle avec l’importation des produits venus d’Orient à des
prix élevés et l’exportation de produits (des draps et des armes) des pays voisins de la
mer du nord. Juifs, Scandinaves et Lombards excellent dans ce commerce.
La monnaie et la réforme monétaire vont donner l’impulsion aux échanges.
11
PARAGRAPHE I – LES CARACTÉRISTIQUES
Loin d’être une économie véritablement industrielle, les économies des 16 e, 17e et 18e
siècles présentent un aspect commercial et financier avec les tendances
industrialisantes d’où l’appellation d’économie préindustrielle. Les techniques
nouvelles appliquées au Moyen-âge trouveront leur généralisation à partir du 16e
siècle. Les pratiques bancaires (assurances, lettres de charge en aval ou endossement)
s’inscrivent dans les mœurs.
La fin du Moyen-âge amène l’organisation d’États territoriaux autour des cités dans
lesquelles, les hommes d’affaires jouent un rôle de premier plan.
Ces deniers constitueront une classe sociale dite bourgeoisie d’affaires. Ils érigent
avec le concours de penseurs, un système économique basé sur le mercantilisme et le
capitalisme commercial et financier s’étalant entre le 16e et 18e siècles.
A- Le mercantilisme
12
1- La diversité de mercantilisme
Trois formes de mercantilisme sillonnèrent l’Europe avec tout ce que cela implique
comme conséquences découlant de leur application.
a) Le Bullionisme
b) L’Industrialisme ou le colbertisme
c) Le Commercialisme
Le deuxième voudrait que la balance commerciale d’un pays soit favorable. Ainsi
la valeur des exportations dépassera celle des importations et l’excédent se règlera en
monnaie nationale.
Pour ce faire, une ‘’dévaluation déguisée’’ s’impose. Ce que fit la Grande-Bretagne
Quel que soit le pays concerné, le mercantilisme engendra en Europe l’inflation. Il
circule plus de métal précieux dans les économies qu’il n’en faut. L’enrichissement
13
des uns entraînent l’appauvrissement. Les convoitises réciproques engendrent des
conflits qui de part et d’autre ont des répercussions profondes : la lutte entre les divers
impérialismes maritimes.
L’unité dans le domaine commercial aux 16e, 17e, 18e siècles se résume en un mot :
mercantilisme qui occasionna des fluctuations de prix liées à l’abondance ou à la
pauvreté du stock monétaire. Baisse et hausse des prix se sont succédé dans le temps
et dans l’espace.
A la fin du 18e siècle, des tendances libéralisantes (théorie classique), naissent sous la
plume de certains auteurs tel qu’Adam Smith, Turgot et Quesnay. Au moment où les
révolutions grondent en Europe, l’Amérique-se prépare à se soustraire de la
domination européenne qu’acceptent difficilement la colonie et les entreprises
coloniales.
14
Les transformations de l’époque de l’économie préindustrielle des 16e, 17e et 18e
siècle ont marqué le domaine des idées et des faits. Leurs tendances tracent une
situation évolutive. Tous les pays connaîtront des situations identiques.
15
*
* *
16
Chapitre II : LES FORMES DE SOCIETES DE L’HISTOIRE
ECONOMIQUE
Les formes d’organisations économiques mises en place pour l’être humain durant
son évolution ont occasionné l’installation de formes de sociétés dans lesquelles
s’organise et se déroule la vie humaine dont le souci essentiel est la mise en œuvre
d’une activité économique.
Elle s’étend à toutes les sociétés qui, historiquement, font partie de l’antiquité depuis
l’Égypte ancienne jusqu’à la Rome antique en passant par la Mésopotamie et les cités
méditerranéennes.
Le pays jouit d’une économie terrienne et contrôlée, possède des conditions géo
climatiques identiques à celles de l’Égypte. Le sous-sol du pays est moins riche que
celui de l’Égypte mais dans le domaine agricole, la richesse et la fertilité du sol
permettent en Mésopotamie d’avoir une agriculture plus productive.
Le développement agricole donne l’impulsion aux fonctions bancaires.
Le troc des métaux précieux se réalise avec l’instauration du système bimétalliste.
L’économie mésopotamienne évolua identiquement à une économie de type libéral
17
moderne et facilita une certaine stratification sociale qui profite à la classe aisée
moins nombreuse.
La construction du pays sur le plan politique et économique fut freinée par les
invasions hittites ou Assyriennes. Les dégâts causés par ces invasions eurent sur la
Mésopotamie des répercussions profondes.
Les cités méditerranéennes telles que la Phénicie, les cités helléniques, les cités
romaines, se caractérisent économiquement par un quasi-capitalisme commercial avec
une spécificité propre à chaque cité. Ce qui justifie leur étude distincte et succincte.
A- La Phénicie
Cette ancienne contrée de l’Asie antérieure possède une côte étroite et aride peu
propice à l’agriculture. La mer offre le terrain d’activité privilégié facilitant ainsi le
passage de convois divers. Les populations s’adonnent surtout au commerce de
blé, d’huile, de bois servant à la construction de flottes pour lesquelles elles fondent
des ports vivant comme de véritables principautés autonomes unies par une étroite
solidarité commerciale.
Les Phéniciens s’érigeront en véritables courtiers entre l’Occident et l’Orient, créeront
des comptoirs tout autour de la Méditerranée pour permettre à leurs navires de placer
les produits de leurs industrie (bronze, pourpre, verre, bijoux, meubles, tissus).
L’activité économique de la Phénicie consiste en l’achat et revente de produits,
en contrefaçon d’articles grecs.
L’histoire économique des cités grecques s’étend sur une longue période allant de l’an
2000 à 1200 avant J.C
Au Ier millénaire avant J.C, une civilisation brillante s’étend autour de la
Méditerranée, la civilisation grecque.
Les grecs vivent sur des plaines étroites, sur le littoral ou à l’intérieur des terres, dans
un espace où la montagne est omniprésente. La mer est essentielle pour leurs
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communications. L’agriculture occupe près de 80% de la population, les céréales,
l’olivier et la vigne sont les productions essentielles avec l’élevage des ovins et
caprins.
Le monde grec est divisé depuis le VIIIème siècle A.J.C. en une multitude de cités
(petit état indépendant regroupant une ville principale et les campagnes alentours).
Les cités fondent des colonies
A partir du VIIIème siècle et jusqu’au VIème siècle A.J.C. les cités grecques fondent
des colonies (Cité fondée par des Grecs hors de Grèce) qui deviennent indépendantes.
La guerre fait partie des relations habituelles entre les cités et certains conflits peuvent
durer plusieurs dizaines d’années.
Pour comprendre l’économie de la Rome antique, il faut placer la cité dans son cadre
historique. Les diverses recherches ont révélé les traces de civilisation dès l’âge de fer
près du Tibre qui arrose Rome. Celle-ci, fondée vers -750, s’organise sur une base
tribale, s’adonne à une activité pastorale d’où l’on a pu parler d’économie familiale ou
tribale fermée.
A- L’époque royale
Elle possède une organisation agraire complexe où la terre est partagée en lots
héréditaires appartenant à des clans qui utilisent un outillage agricole rudimentaire.
L’économie de l’époque royale est donc une économie terrienne progressive qui
s’ouvre sur l’extérieur.
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B- L’époque républicaine
1) L’organisation agricole
Elle découle des conquêtes. Les grandes propriétés qui naissent proviennent des terres
conquises ou des domaines expropriés.
Cette organisation agricole, donne néanmoins l’impulsion au commerce et aux
banques.
2) Le commerce
Les conquêtes romaines se justifient par la recherche de débouchés et de profit.
L’exploitation des colonies créera un courant à sens unique où les colonies alimentent
la métropole en métaux précieux accaparés par une élite.
Cet afflux de métaux précieux (or, surtout) déclencha dans l’économie romaine la
hausse des prix du matériel alors que les prix des denrées de base baissent parce
qu’elles sont extorquées aux colonies.
3) Les banques
Le système économique établi par Rome utilise la monnaie pour les échanges. Les
banques s’érigèrent en véritables marchés d’actions et d’obligations.
Elle débute en l’an 31 avant Jésus-Christ. La poursuite des conquêtes vers l’ouest
marque le début de l’européanisation’’.
Sur le plan politique et administratif, le pays fut organisé en régions et en provinces
dotées d’un corps important de fonctionnaires.
Dans le domaine agricole, le mouvement de concentration des terres se poursuit avec
comme corollaire l’abaissement du taux d’intérêt et la suppression de la mise en
servitude des débiteurs.
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L’exploitation directe par les esclaves et l’apparition des tenures annoncent la
structure domaniale du Moyen-âge.
Sur le plan commercial et bancaire, l’exploitation forcenée des colonies continue avec
la persistance du détournement de trafic et de l’afflux des métaux précieux.
21
A –Caractéristiques du système
1- Les tenures
Elles s’apparentent aux lots concédés à des catégories d’individus tels que les colons
libres, les colons affranchis, certains esclaves. Ils prennent diverses dénominations
selon les pays. Ainsi en Angleterre on les appelle les ‘’hide’’, en France les
‘’manses’’ et en Scandinave les ‘’bols’’.
Leur superficie égale la quantité de terre labourable par une charrue en un an. Ce qui
nécessite 120 journées de labour soit 40 dans chaque saison. Le Seigneur, au cours de
la distribution de terre procède autrement. Il affecte les terres suivant la superficie
nécessaire à une famille.
Le rôle économique de tenures se limite à la nourriture de la famille, à la couverture
des redevances des tenanciers au Seigneur, redevances qui se versent en nature ou en
espèces.
Souvent, le tenancier doit des corvées agricoles et entretien les chemins qui
desservent les domaines.
2- La réserve
Elle constitue une terre dirigée personnellement par le propriétaire. Ce dernier recourt,
pour ce travail, à l’utilisation d’une main-d’œuvre composée de moins en moins
22
d’esclaves et de plus en plus d’hommes libres. En contrepartie, il les entretient et les
rémunère.
Les logements du propriétaire, des travailleurs, les greniers, les granges, les fours et le
pressoir se trouvent sur la réserve ainsi que les artisans travaillant les matières
premières remises par les tenanciers. A cette époque du Moyen-âge, dans les réserves,
la main d’œuvre féminine s’occupe des travaux textiles.
La rémunération de la femme ajoutée à celle de l’homme, occasionne une situation
acceptable à la cellule familiale.
B- Caractères du système
Le système domanial consacre la rupture complète avec l’économie antique en ce sens
qu’il constitue un système économique agricole, artisanal avec des opérations de
transport et d’échange réduit au minimum.
Le système domanial possède une organisation cohérente et stable en ses structures
puisque les tenures et les réserves fonctionnent dans l’interdépendance. La réserve vit
des manses (terre agricole, avec une maison, de taille suffisante pour faire vivre une
famille, au moyen âge) et ces derniers n’existent que pour elles.
Le système domanial correspond effectivement au système politique de la féodalité.
23
PARAGRAPHE II – LE SYSTEME ARTISANAL
24
fournit aux artisans ou à ses manufactures, se procure des capitaux nécessaires par
voie de contact.
Les artisans groupés en coopératives s’ingèrent au système puisque les marchands se
regroupent souvent en corporation, sorte de cartels qui achètent les matières
premières, écoulent les produits, fixent les conditions de production. Seul
l’entrepreneur échappe à la réglementation corporative.
Le système artisanal crée des phénomènes sociologiques caractéristiques du
capitalisme. La liberté des prix et des salaires pour marchand entrepreneur entraîne
d’une part, la prolifération des ouvriers ou des compagnons des artisans, d’autre part,
la prolifération des maîtres eux-mêmes.
Ce même système crée aussi des phénomènes d’aliénation caractéristiques, en ce sens
que le produit échappe complètement au producteur et les travailleurs subissent
intégralement les contrecoups des mouvements économiques.
Le système artisanal a favorisé les flux d’échange, au niveau de la Méditerranée, au
niveau des pays nordiques, entre les régions méridionales et septentrionales. Les
supports des échanges ressemblent de beaucoup à ceux propres aux économies
précapitalistes.
C’est pourquoi ce système qui s’instaura entre le 11e et le 16e siècle marque la
transition avec l’époque d’économie véritablement capitaliste, la monnaie s’enracine
dans l’économie des pays d’Europe.
Les systèmes domanial et artisanal ont dominé l’économie médiévale la relative
stabilité qu’ils e occasionnèrent sera remise en cause vers la fin du 17e siècle où
on nota des manifestations de dépression telles que la destruction et l’abandon
des terres, la dépréciation monétaire consécutive à la diminution des stocks de
métaux, les mouvements erratiques des prix, l’interruption du commerce qui se
limitera aux anciens pôles, les heurs sociaux divers occasionnés par les
mouvements de révoltes paysannes.
25
Cette période qui va du milieu du 15e siècle au milieu du 18e siècle ou à la fin du 18e
siècle intègre la phase de l’économie de transition qui annonce l’apogée de
l’économie agricole et l’ouverture à l’économie d’échange où les produits issus de
l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat feront l’objet de commerce entre les espaces
géographiques constitués.
26
La diffusion des effets bienfaisants du progrès scientifique sera sans limite et
l’organisation économique se fonde sur la productivité, l’efficacité et la rentabilité que
des penseurs en sciences économiques théoriseront pour jeter les bases de la science
économique.
L’économie précapitaliste s’analyse comme la résultante de l’économie de prédation,
de l’économie féodale (agricole), de l’économie commerciale, de l’économie
artisanale en s’ouvrant progressivement à l’industrialisation. C’est cette mutation qui
la caractérisera d’économie préindustrielle, c’est-à-dire, celle dans laquelle se
manifestent des tendances industrialisantes.
27
*
* *
A la fin de cette période apparurent les variations brutales de prix dues à des causes
exogènes entre autres les famines ; les prix agricoles suivent en général, un trend
descendant et les prix artisanaux un trend ascendant. La rupture du commerce, les
maladroites manipulations monétaires assurent l’effondrement et l’insolvabilité des
princes guerriers, des pyramides de crédits, les faillites financières en cascade.
28
TITRE DEUXIEME : DYNAMIQUE DE LA VÉRITABLE HISTOIRE
ECONOMIQUES DE 1750 A NOS JOURS
29
PREMIÈRE PARTIE : HISTOIRE ÉCONOMIQUE DURANT
LA PREMIÈRE MOITIÉ DU 19ème SIÈCLE
Toutes les couches sociales s’y conforment et s’adaptent à cette nouvelle théorie du
travail dont l’influence sur le paysage économique vers 1800 s’avèrent considérable.
30
Chapitre III - L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE AU DEBUT DU 19e
SIECLE
31
PARAGRAPHE I – LA GRANDE BRETAGNE
32
SECTION II- LE MONDE AMÉRICIAN
Elle sert de tampon entre les deux Amériques. Durant la période qui nous intéresse,
nous ne pouvons-nous référer qu’à celle-ci, s’installent des unités industrielles et se
développe un commerce de gros.
33
La mise en valeur des terres suscitera le développement économique, le financement
des industries provient des prélèvements réalisés sur les paysans.
Les industries naissantes trouveront débouchés dans la demande des paysans.
Le premier groupe de pays connaît déjà une intense activité économique coloniale ou
autocentrée. Il s’agit de l’Inde, de l’Indonésie, du Japon.
Le deuxième groupe de pays englobe la Chine et les pays d’Asie centrale. La Chine
d’abord possède sa propre histoire aussi vieille que le monde.
La situation économique de l’Afrique aux alentours de 1800 est le fruit d’une longue
et lente évolution. Cette dernière vivait sur les vestiges de certains grands empires où
domine encore l’économie de subsistance.
Le retard économique de l’Afrique provient du fait que le seul lien qu’elle possède
avec l’Europe et le reste du monde est l’économie de traite, noyau du commerce
triangulaire.
34
L’Amérique (main d’œuvre pour l’exploitation des plantations et les besoins
d’industrialisation).
Les européens (vont la lui fournir d’une façon spéciale).
l’Afrique (bateaux chargés de bricoles à destination de l’Afrique).
Sur la côte, ils échangent leurs divers objets contre des esclaves livrés par les chefs de
tribus barbares dont la seule activité consiste à organiser de véritables ‘’razzias’’ pour
satisfaire les besoins des ‘’Négriers’’. Ceux-ci, chargés de leurs marchandises,
repartent pour l’Amérique où les planteurs prennent livraison des esclaves moyennant
une forte rémunération qui enrichit bien des armateurs, des banquiers et de
aristocrates européens.
Transport de Europe
revenus
Transport de
marchandises
Échange contre
esclave par Economie
Afrique razzias
Amérique
L’Afrique mettra du temps à se remettre de cette saignée humaine organisée au profit
Transport
du Nouveau Monde. Placée dans le contexte actuel, cette pratique constitue un
d’esclaves
véritable crime contre l’humanité.
35
Ce Nouveau Monde d’Océanie, avec des immenses ressources et la faiblesse
numérique de sa population, est convoité sous la vigilance américano britannique.
36
*
* *
Parmi les pays de l’époque, l’Angleterre seule connaîtra une évolution pacifique en
économie : l’installation du système libre échangiste. Ce n’est que vers la fin de cette
première moitié du 19e siècle que les mouvements révolutionnaires venus des autres
pays l’inquiéteront. Ces mouvements découleront des crises économiques qui
ébranleront toutes les branches de l’activité économique.
37
Chapitre IV : LA REVOLUTION ECONOMIQUE CONTEMPORAINE
38
PARAGRAPHE I- L’ACCROISSEMENT NATUREL DE POPULATION2
2
Pour les données de l’évolution démographique dans le monde, voir annexe I, II, III.
3
PRADERVAND Pierre, Introduction aux problèmes du planning familial et de la limitation des
naissances dans le Tiers monde – Collection Planning Familial et Développement, Les éditions du
centre de planning familial du Québec, Montréal, 1971, p.25.
39
PARAGRAPHE II- LES MOUVEMENTS MIGRATOIRES
40
Le progrès de la science joue le rôle catalyseur d’une véritable révolution industrielle.
De la technique industrielle empirique, on passe à la technique industrielle
mécanique, base de l’énergie. L’ère de l’instrument mathématique s’ouvre, les
investissements scientifiques relèvent de l’esprit de synthèse. Les inventions4
marquent le secteur industriel.
4
Pour une meilleure connaissance des découvertes et inventions du début de l’ère industrielle, se
reporter à l’annexe IV.
41
*
* *
La révolution scientifique a fourni à l’homme des instruments conceptuels de
conquêtes de nouvelles sources d’énergie. L’évolution culturelle de l’homme, fruit
d’une certaine renaissance coïncide avec un déficit marqué dans l’une des formes
traditionnelles d’énergie-le bois de chauffage.
42
Chapitre V : LES GRANDES PUISSANCES DE L’EPOQUE
Durant la première moitié du 19e siècle tous les pays ne se trouvaient pas au même
niveau de développement. L’économie des puissances se limitait à quelques pays dont
la situation économique et la situation politico sociale méritaient une certaine
attention. Il s’agissait notamment de trois pays d’Europe (Allemagne, France, Grande-
Bretagne) et d’un pays d’Amérique (les États-Unis)
Le pays a connu entre 1750 et 1800 une véritable révolution industrielle consécutive
aux progrès scientifiques et techniques induits par les découvertes et inventions
réalisées auparavant.
Le billet de banque, était considéré comme une créance du porteur sur la banque
d’amission privée. Les autorités monétaires l’émettaient en contrepartie d’une remise
d’or, d’un autre droit de créance, d’une ouverture de crédit. La circulation de cette
monnaie fiduciaire s’ajoute au niveau d’activité économique.
Ce phénomène déclencha une controverse entre les auteurs. Tooke prôna une non
règlementation de l’émission de la monnaie fiduciaire car il existait un
automatisme monétaire qui jouait un rôle régulateur. Ricardo préconisa une
règlementation de l’émission du billet de banque par le seul fait qu’il évoluait dans le
temps.
43
Le courant de pensée qui se développa autour de Tooke caractérisa l’école de Tooke
dite Banking School, tandis que celui de Ricardo prit la dénomination d’Ecole de
Ricardo dit Currency School. Cette dernière l’emporta dans ce conflit intellectuel car
en 1844, l’Acte de Robert Peel décida la règlementation de l’émission du papier
monnaie.
La loi alla beaucoup plus loin que ne le voudrait Ricardo. Elle permit de mettre de
l’ordre dans l’économie britannique et coïncida avec le début d’une politique
monétaire traditionnelle.
44
SECTION II- LA FRANCE
L’avance que prit plus tard la Grande-Bretagne s’expliquera par l’influence de divers
facteurs qui au contraire, retarderont la France. Il s’agit notamment de facteurs :
Avec les guerres que le pouvoir politique menait, la tendance démographique était à la
baisse de la natalité. La baisse de la fécondité entraînera une faiblesse numérique de la
population française au moment où le pays en avait besoin sa politique, celle-là même
qui produisait l’effet contraire.
45
• Les facteurs politiques
Le pourcentage des femmes, et les enfants de moins de dix ans , sont impliqués dans
les activités de production pour une journée de travail (12 heures).
5
Qui manque d'audace, craint le risque
46
La lutte entre la classe bourgeoise, la classe moyenne et la classe ouvrière se fit plus
âpre car, la bourgeoisie moyenne s’allia à la grande bourgeoisie. L’équilibre des
forces fut rompu néanmoins au profit de la classe ouvrière.
47
apparaître les premiers manufactures à partir desquelles s’effectua le démarrage
de l’économie germanique.
48
augmentation de la population facilita la conquête des territoires de l’ouest (Far
West).
-L’immensité du territoire
-densité de la population
L’émission monétaire revenait aux banques d’État bien que vers 1836 le
Gouvernement Fédéral ait accordé un privilège d’émission fédérale à une banque
nationale. La flotte marchande dont le pays, se dota concurrença à la longue celle des
britanniques.
En prix 1929, le revenu national net de 1850 atteignait 8 milliards à peu près, soit le
double de ce qu’il représentait au début de la période, le revenu par tête avoisinait
déjà 200 dollars et la part de la formation nette de capital dans le produit national
approchaient 10%, la part de l’agriculture dans le revenu national se situait à un
niveau supérieur à 30% ; ce qui par rapport à la période de 1789-1800, où elle était
chiffrée à 39%, représentait une performance. Le pourcentage de la population active
employé dans l’agriculture a diminué dans les mêmes proportions.
A- Le dualisme régional
Tout opposait le nord et le sud des États-Unis ; cette opposition alimenta la guerre de
sécession ultérieure. Alors que la polyculture excellait au nord avec d’importants
gisements, le sud produisait uniquement du coton qui permettait l’éclosion
d’industries de filatures, de tissage, etc.
B- L’inflation intérieure
L’essor économique prodigieux enregistré au cours de la période entraîna des
conséquences nuisibles à l’activité générale. L’activité économique s’alimentait à la
source de l’action financière et monétaire.
49
La multiplication des banques d’État dotées de pouvoir d’émission monétaire mit le
pays dans l’inflation générale.
Cette politique monétaire qui faisait introduire trop de monnaie dans une économie à
production faible, a conduit à une hausse des prix des biens fabriqués et en retour
surexcita la production ; la hausse des prix des biens accéléra la production de ces
derniers sur lesquels les industries comptaient pour s’enrichir.
C- L’organisation syndicale
Les États-Unis de cette époque cherchaient encore leur voie, ouvraient le pays à
l’immigration, souffraient de la faiblesse des voies de communication, pratiquaient le
bimétallisme, inauguraient un système douanier fondé sur un protectionnisme atténué,
se démenaient dans les contradictions de la politique esclavagiste et poursuivaient
l’élimination des Indiens.
Elle s’articule autour de la Grande-Bretagne dont l’avance sur les autres pays est
considérable. Les diverses crises qui secouent ce pays et les autres nations
industrielles apparaissent comme des crises de confiance.
50
La main-d’œuvre libérée également ne trouvait pas à s’employer car, le
développement du machinisme et la division du travail durant la guerre ont créé une
surcapacité de production.
Il en découla une baisse de prix agricoles ; faute de demande, les entreprises
fermaient, la circulation monétaire diminuée et l’arrêt de la spéculation amenaient des
faillites en cascade.
Si aux États-Unis la crise découlait de troubles monétaires, en France, elle fut plus
agricole qu’industrielle. On pouvait caractériser cette crise de conséquence des
lendemains de Waterloo.
51
La crise s’apprécie compte tenu de l’amplitude et de la durée de concentration de
l’activité économique.
Mais la bonne récolte en 1847 fera chuter les prix, sèmera la panique au niveau des
spéculateurs.
Ces perturbations nées en Angleterre, gagnèrent d’autres pays, notamment la France ;
dans ce pays, la misère des masses consécutive au ralentissement de l’activité fut
l’une des causes de la révolution de février 1848. La crise eut peu d’effets aux Etats-
Unis et en Allemagne.
-Les crises industrielles : Elles sont dues au capitalisme naissant, caractérisées par la
saturation de la production
- Les crises de spéculation : Elles sont dues à l’incapacité des spéculateurs à faire
face aux mesures de contrôle initiées sur les produits de spéculations.
-les crises de déflation : consécutives aux resserrements de crédits qui suivent une
politique antérieure expansionniste de crédits
-la crise importée : elle s’explique par l’interdépendance des économies due à la
politique de libre échange
-la crise de confiance : elle constitue une remise en cause de la crédibilité des
structures internationales ou nationales
52
*
* *
Ils se sont organisés pour mettre en place des institutions appropriées, s’adonnaient à
des échanges dans le but de s’approprier les avancées technologiques du concurrent et
lançaient les premiers programmes d’instruction et de formation pour se doter des
compétents dont dépendait le processus de développement économique durable.
En définitive, sur le plan économique, la période de 1800 à 1850 aura été celle des
trends décroissants de prix, du bimétallisme et de la production élevée d’argent. Le
niveau du stock monétaire restait faible. La première moitié du 19e siècle aura révélé
les premières perturbations du système capitaliste.
53
DEUXIÈME PARTIE : HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE 1850 À LA FIN DE LA
1ère GUERRE MONDIALE 1919
Tout ceci laissera apparaître les faiblesses du capitalisme que l’on essayera
d’apprécier à travers l’évolution des grands secteurs d’activités, le soubassement
de l’économie et l’économie des puissances.
54
CHAPITRE VI : L’EVOLUTION DES GRANDS SECTEURS
Les diverses crises économiques reflètent la précarité des systèmes économiques mis
en place.
SECTION I – LA DÉMOGRAPHIE
55
PARAGRAPHE II- LES MOUVEMENTS MIGRATOIRES
Les faits
1- Les causes
56
infrastructures attirent et nécessitèrent une main-d’œuvre abondante d’où les
mouvements interrégionaux.
2- Les problèmes
La croissance des villes en dimension et nombre posa divers problèmes. D’abord celui
du logement car il fallait pouvoir fournir une habitation à la population qui désertait
les campagnes pour les villes.
L’exode rural prit une ampleur démesurée.
Des quartiers résidentiels ultramodernes apparurent bientôt à côté des
quartiers d’habitations incommodes du monde ouvrier.
Ensuite, celui de circulation puisque les villes émergeaient à des endroits
dépourvus des voies communication. Les remèdes consistaient en la création des
voies d’accès secondaires.
Des services publics d’eau, de gaz, d’électricité devaient résoudre les
problèmes des citadins.
Enfin, des difficultés d’ordre social parce que l’industrialisation, le développement
économique amenaient le chômage, le développement de l’alcoolisme, l’augmentation
de la criminalité, la dégradation des mœurs.
Les classes privilégiées s’opposèrent aux classes démunies et couraient le risque
d’actualiser la lutte des classes. Les grandes villes organisèrent le mouvement
ouvrier à cause de la situation déplorable qui est faite aux ouvriers. Le capitalisme
installa bientôt son propre et véritable ennemi.
et d’Océanie.
57
L’immigration la plus spectaculaire et historique se réalisa aux Etats-Unis qui virent
leur population croître d’une façon sensible passant de plus de 20 millions en 1850 à
environ 100 millions d’habitants en 1900. Cette montée démographique provenait de
la forte natalité voulue mais aussi d’une immigration librement acceptée.
1850 1900
Etats-Unis 65 38
France 55 43
Grande-Bretagne 22 9
Russie 85 80
58
Cette tendance montre l’évolution de ces économies vers la révolution industrielle où
la part du secteur secondaire aura le pas sur le secteur primaire ; ce que confirmera
d’ailleurs l’évolution du secteur des transports.
A- Les caractéristiques
Le confort des véhicules et des trains, les trajets qui sont raccourcis par suite de
l’édification d’ouvrages appropriés (ponts, tunnels, ponts jetés, etc.).
B- Les conséquences incommensurables
59
Le chemin de fer allait désormais assurer le trafic des voyageurs dont le nombre
augmenta de façon astronomique ; le trafic de marchandises lui emboîta bientôt
le pas. La baisse de trafic favorisa l’augmentation des deux sortes de trafic sans effet
néfaste sur les autres moyens de communication ; les routes allaient desservir à
présent les zones ignorées par le chemin de fer.
d’unité nationale.
Sous cette rubrique se retrouvaient les divers ouvrages majestueux tels que les canaux
et les ports.
1- Les canaux
Les deux grands canaux dont certains grands pays peuvent s’enorgueillir
de nos jours datent de cette époque : il s’agit du canal de Suez et celui de
Panama.
60
Le canal de Suez jouait le rôle amenuisant des coûts de transport de
marchandises. La conception d’un tel projet datait du 8e siècle avec un
début de travaux entreprise par les Saint-simoniens en 1830.
Ferdinand de Lesseps prit la relève en 1854 et après toutes sortes de
difficultés techniques (aspect physique du terrain difficile), sanitaire
(existence de paludisme, de dysenterie amibienne dans la région),
financière (difficulté d’apport en capitaux eu égard au coût élevé des
travaux), politique (crainte de la concurrence étrangère de la part de la
Grande-Bretagne), le canal était ouvert à la circulation en 1869 avec161
km en longueur et 22 m en largeur.
Il permettait d’abréger de 45% le trajet entre Londres et Bombay et
recevait la plus grande partie du trafic de pétrole du Moyen-Orient.
Le canal de Panama devait jouer pour l’Amérique le rôle que Suez jouait
pour l’Europe. Les Américains souhaitent rapprocher New York et San
Francisco. Le 15 août 1914, le canal de Panama, de 77 kilomètres de
longueur, est officiellement inauguré.
2- Les ports
La construction de navires impliquait automatiquement celle de ports pour permettre
un accostage des navires. Il allait se développer une édification en en série de ports
en eau profonde, vaste, à contenance suffisante.
La rentabilité économique, financière de cette entreprise occasionna des tentatives
similaires partout où nécessité du développement l’imposait. Les ports demeurent
encore de nos jours les facteurs primordiaux du développement de l’arrière-pays, tant
en milieu sous-développé.
SECTION IV- L’INDUSTRIE
Au cours de cette période riche en événements de tous ordres, la main d’œuvre à bon
marché issue d’une population en forte augmentation, la poursuite de l’innovation
technique, la technique elle-même, ont été mis au service de l’industrie.
L’industrialisation se réalisa à partir de données potentielles et précises.
61
La métallurgie à base de fer s’installa entre 1850 et 1900. Le monde s’ouvrit au béton
armé, au fil de fer barbelé, aux premiers réfrigérateurs, à l’installation de
l’hydroélectricité. L’extraction du minerai par des méthodes nouvelles fit augmenter
le tonnage.
62
63
*
* *
Aucune action isolée n’est plus possible si l’on veut profiter des bienfaits des
découvertes scientifiques et techniques et de l’interdépendance de l’économie
mondiale.
La consistance des évolutions sectorielles apparaît avec plus de valeur avec l’étude
des bases économiques pendant la 2nd moitié du 19e siècle.
64
CHAPITRE VII-LE SOUBASSEMENT DE L’ÉCONOMIE DURANT LA
MOITIÉ DU 19e SIÈCLE
Les performances obtenues sectoriellement n’ont été possibles que grâce au nouveau
système économique qui se développait : le capitalisme fondé sur l’initiative
individuelle, la créativité personnelle, la propriété privée des moyens de production.
PARAGRAPHE I – LA MONNAIE
6
MARX Karl, Le capital-livre 1 (1867) – tome 1 , les éditions sociales, Paris, 1971.
65
A- Le métal précieux
La monnaie métallique subit une longue et lente évolution depuis les origines. De la
notion de monnaie pesée au moment de chaque opération d’échange, de la monnaie
frappée et divisée en pièces, on est arrivé à la monnaie reconnue selon des critères
précis. L’or et l’argent perdent leur rôle d’objet de consommation, de moyen
d’échange occasionnel pour devenir un moyen d’échange permanent c’est – dire
qu’ils constituent de la monnaie tout simplement.
Les transactions internationales se faisaient sur la base du rapport légal entre les deux
monnaies.
Au moment où l’abondance de l’une d’entre elles perturbait le système, les créanciers
manifestaient leur intérêt pour la monnaie rare.
Ainsi dans le cas qui nous intéresse, un créancier étranger exigeait d’un importateur le
règlement de la créance en monnaie appréciée donc en argent par nécessité
économique.
b) La spéculation
7
PIETTRE André, Monnaie et Économie internationale du 19 ème siècle à nos jours, -Éditions Cujas,
Paris, 1967, p.
66
c) La thésaurisation
Elle constitua le troisième courant de fuite. Les individus se débarrassèrent de la
monnaie dépréciée et gardèrent la monnaie appréciée non plus par nécessité
économique mais par nécessité spéculative.
L’argent quittait le pays par les règlements internationaux, se raréfiait dans les
pays par la thésaurisation et la spéculation.
B- Le billet de banque
Il y a quelques temps, tout règlement se faisait avec l’or et de l’argent. Les dangers
liés à son transport firent que l’on recourt à l’usage du billet à ordre (titre délivré
par un banquier pour attester une créance sur banque).
Nous citerons en exemple la querelle Currency et Banking School en Grande-
Bretagne .
C- La monnaie scripturale
Elle a été en général fonction de la trésorerie des banques, du stock national d’or
détenu par l’institut d’émission ; la monnaie scripturale a cru avec l’évolution de
mentalité des hommes d’affaires, des mœurs et compte tenu de la confiance qu’on lui
accorde.
PARAGRAPHE II – LE SYSTEME BANCAIRE
La seconde moitié du 19e siècle coïncida avec le développement des banques, des
opérations bancaires, du système bancaire. Banque de dépôts, de crédit par escompte,
par acceptation, du commerce extérieur, d’affaires, se multiplièrent. Le système varia
selon les pays.
A- En Grande-Bretagne
67
B- En France
La spécialisation s’est faite sur la distinction du crédit à court et à long terme ainsi
pour :
1- Les dépôts, les diverses banques pratiquaient l’escomptes ou l’acceptation.
C – En Allemagne
Les banques constituées entre 1853-1873 suivaient une politique dynamique et
productive sur la base du principe de la banque universelle. Elles investissaient à long
terme des fonds empruntes à court terme. Une union monétaire vin renforcer l’union
douanière en 1875 et le mark fut adopte comme monnaie impériale en 1871.
.
D – Aux Etats-Unis
68
PARAGRAPHE III – LES SOCIETES PAR ACTIONS
D’émanation légale, ces sociétés groupaient des actionnaires qui n’apparaissaient pas
devant les créanciers éventuels mais ne s’exposaient que dans la mesure de leurs
participations.
Elles constituaient des sociétés anonymes soumises à l’autorisation préalable.
.
PARAGRAPHE IV – LA BOURSE
69
PARAGRAPHE II – LA France
70
PARAGRAPHE IV – LE MONVEMENT INTERNATIONAL
La France, épargnée par la crise précédente connut une expansion remarquable après
1878 ou, la politique libérale de crédit de la 3e République eut des effets bénéfiques
dans les chemins de fer, les cuivres, la métallurgie, les industries de base, de
consommation.
L’utilisation de nouveaux procédés entrainait l’extension du réseau de chemin de fer,
la production de l’acier et l’apparition des navires en acier qui commençaient à
sillonner les mers. Le boom français aidait à la reprise en Europe et en Amérique
Mais l’Union Générale, banque française, de renommée internationale,
spécialisée dans le financement d’entreprises industrielles, par suite d’une
spéculation et de manœuvres imprudentes, fit banqueroute en 1882.
Cette chute occasionna un ralentissement dans tous les domaines d’activités à savoir
mines, métallurgie et bâtiments et entraina une augmentation de chômage, la baisse
des salaires, le développement de la criminalité et de la misère.
La panique financière gagna ensuite les Etats-Unis selon le même processus, en 1884,
car l’Union Pacific chargée des constructions ferroviaires, vit les cours de ses actions
baisser comme ceux des autres valeurs du même genre. Pour cette raison, la crise
franco-américaine de 1882-84 fut caractérisée de la panique des chemins de fer.
73
La panique fut de courte durée et suivi d’une dépression qui se prolongea jusqu’en
1895. Elle atteignit les Etats-Unis 3 ans après ; ce qu’on explique par des
perturbations monétaires découlant de la politique d’achat d’argent des Etats-Unis,
la formation des pools de producteurs, la création des trusts et l’existence des
pratiques discriminatoires.
74
La propagation de cette crise se fera en Europe aussi rapidement. En Allemagne, elle
fut violente ; en Angleterre, elle fut modérée mais ponctuée par des grèves ouvrières
et même patronales. En France, la répercussion de la crise internationale ne se fit
sentir qu’à la fin de 1907 et la dépression industrielle fut légère
Cette crise a été liée aux difficultés de l’industrialisation allemande. Or, les banquiers
allemands investissaient à long terme une partie des capitaux reçus à court terme.
Lorsque le système financier américain les réclama, le système financier allemand ne
put répondre : Ce fut l’effondrement.
75
*
* *
L’économie de cette période a été celle du capitalisme financier sous toutes ses
formes. Nourrie par un système de crédit conçu pour les besoins d’une économie
moderne, pour la satisfaction des besoins d’une population de plus en plus grande,
l’économie de la seconde moitié du 19e siècle comportait déjà les contradictions du
système d’économie de marche.
Les contradictions inhérentes à ce système se manifestaient par les tensions sociales et
les crises économiques. Sur ce dernier plan, il y a lieu de souligner la différence
visible avec la période antérieure.
De 1800 à 1850, le capitalisme s’organisa dans une économie ou l’agriculture jouait
encore un rôle prépondérant, ou le bimétallisme s’inscrivait dans les habitudes sauf en
Grande-Bretagne.
Les crises n’atteignaient pas une ampleur dramatique. De 1850 à 1914, le capitalisme
s’édifia dans une économie industrielle, ou le bimétallisme s’affirmait avec une
politique de crédit libéral qui causait des perturbations régulières dans les activités
économiques.
Ainsi grosso modo, les monétaires ont pu estimer que le trend des prix fut croissant au
cours de la période antérieure et déclinant de 1873 jusqu’à la fin du siècle.
L’accroissement annuel moyen du stock mondial d’or monétaire de 1873 à 1895 était
estime à 1,6% soit moins de la moitié du taux des vingt-cinq années précédente.
Vers la fin du siècle, le trend décroissant des prix laissa graduellement la place à des
trends croissant. La production de l’or s’éleva par suite des découvertes de l’or en
République sud-africaine et l’amélioration des méthodes d’extraction des métaux.
C’est pourquoi de 1895 à 1913, l’accroissement annuel moyen du stock mondial d’or
monétaire atteignit 3,7% soit plus du double, le taux de la période 1873 – 1895.
Dans l’ensemble, les phénomènes de crise durant tout le 19e siècle se manifestaient de
la même manière selon le schéma suivant :
- période de prospérité de trois à quatre ans
- période de dépression de deux à trois ans
- période de reprise de trois à quatre
76
trend
Économique
Cycle
Ces trois périodes duraient 8 a10 ans au moins et revenaient régulièrement. Aussi
parla-t-on de cycle économique. Celui-ci caractérisait la période de temps séparant
deux crises économiques.
Cette période comportait une phase de crise proprement dite, une phase de dépression,
un pallier, puis une phase d’expansion. Ce fut Clément Juglar (1818-1905) qui
constata la périodicité des crises économiques.
77
CHAPITRE VIII : L’ECONOMIE DES PUISSANCES
78
PARAGRAPHE I – LA Grande-Bretagne
79
PARAGRAPHE II – LA FRANCE
80
a inauguré le système des caisses d’épargne dont l’objectif était de
mobiliser l’épargne locale.
PARAGRAPHE III-L’ALLEMAGNE
81
B- Dans le domaine financier
82
A- Sur le plan démographique
83
A la veille de la première guerre mondiale, trois institutions constituaient
le système de banques fédérales de réserves : le Federal Reserve Board,
les Federal Reserve Bank régionales, les Member Banks nationales. Bref
l’économie était nourrie par le système bancaire organisé selon une
règlementation stricte.
PARAGRAPHE V – LE JAPON
84
A- Sur le plan commercial et financier
85
PARAGRAPHE VI- LA RUSSIE
86
C- Sur le plan démographique
Le commerce international qui s’opère met face à face des acteurs et des
produits.
A- Les systèmes en présence
87
La seconde moitié du 19e siècle fut dominée par la Grande-Bretagne
sur le plan financier et monétaire. Sa suprématie industrielle ne
commença par décliner qu’à partir de 1870.
Les autres États qui participaient aux échanges internationaux
dépendaient des mouvements généraux des prix (variations cycliques et
variations séculaires).
Aussi la politique de la libération des échanges coïncida-t-elle avec la
période de 1850-1877 et celle du protectionnisme avec la période de
1877-1913
1 - Le libre-échange 1850-1877
89
Les oppositions de certaines tribus locales et de certaines sociétés
organisées à cette pénétration étaient réprimées par la force.
Les massacres de populations, la destruction de villages et d’ensembles
urbains permettaient aux colonisateurs de signifier aux colonisés qu’ils ne
reculeraient devant aucun moyen pour maintenir leur présence ; mais des
éventualités de conflits ou des conflits émergeaient en cas de deux ou
plusieurs conquérants convoitant le même pays.
90
D- Les conséquences
91
*
* *
92
TROISIÈME PARTIE HISTOIRE DES FAITS ÉCONOMIES DE L’ENTRE-
DEUX-GUERRES
93
CHAPITRE IX L’ÉCONOMIE DE GUERRE
La guerre qui éclate en 1914 et qui durer 5 ans a opposé deux camps : les
Etats alliés d’un côté regroupant le Royaume-Uni, la France, la Russie,
les Etats-Unis ; le camp adverse de l’autre englobant l’Allemagne et
l’Autriche-Hongrie.
Elle sera la première guerre qui va mettre en ligne plusieurs nations de
plusieurs continents, recourir à des soldats de diverses nationalités et
conférer à la guerre un statut nouveau permettant de percevoir la science
économique sous une autre dimension.
La situation économique des belligérants au conflit demeure variable
selon les camps et entraîne des effets et conséquences différenciées.
94
PARAGRAPHE I – LA SITUATION ÉCONOMIQUE DES ALLIÉS
A- La Grande-Bretagne
B- La France
B- Les États-Unis
La première guerre mondiale fut une guerre essentiellement européenne.
Pour soutenir l’effort de guerre, les puissances occidentales se sont
retournées vers les pays neufs dont elles devinrent tributaires pour
l’alimentation et les équipements de première nécessité. L’Europe est
tombée sous la dépendance des U.S.A qui ont accru leur production
industrielle et commerciale de façon à permettre aux Alliées de ne
manquer de rien.
Dans l’ensemble, la période de 1914 à 1945 a été pour l’économie et la
société américaine celle de l’affirmation de sa prépondérance. Jusqu’en
1929, à part la crise de 1921 qui fut une crise d’adaptation à l’économie
de paix, le pays a profité d’un haut niveau d’activité, connu une
prospérité continue, une mutation du secteur tertiaire, une modification
du commerce extérieur.
Le pays a vu la consécration de la puissance du dollar américain
comme monnaie de réserve, a poursuivi son expansion
démographique sur laquelle se sont effectuées des mutations
géographiques et professionnelles.
Après 1930, le pays a eu à souffrir des conséquences de la crise de 1929
avec une agriculture déprimée, une économie désarticulée et un chômage
excessif, a connu un syndicalisme plus incisif dans ses revendications.
La situation économique et sociale qu’ont connue les Etats-Unis sera
mieux approfondie avec l’étude de la grande dépression
96
D – La Russie
97
PARAGRAPHE II – LE CAMP ADVERSE
98
-Les nouveaux Etats se sont volontairement orientes vers un
renforcement de la production nationale et une acquisition
d’indépendance économique véritable.
Nous pouvons résumer les conséquences de la guerre par l’apparition de
nouvelles formes de dédommagements imposées à l’Allemagne par
les Alliés et la situation de crise apparue à partir de 1920.
99
les remboursements allemands pour payer leurs dettes à l’égard des
Etats-Unis. En définitive les Etats-Unis aidaient indirectement
l’Allemagne à rembourser ses dettes.
100
PARAGRAPHE III – LES IMPLICATIONS ECONOMIQUES DE LA
GUERRE
101
vieillesse, chômage, accidents, etc.) et en améliorant le cadre de
vie des citoyens.
102
*
* *
103
CHAPITRE X-LA GRANDE DEPRESSION DE 1929
104
Ils peuvent se présenter sous deux aspects : l’un positif, l’autre négatif
mais dont la conjonction produit l’effet attendu. Ils prennent corps dans
tous les secteurs de l’activité économique, interviennent dans les strates
de la société et sont susceptibles d’engendrer des bouleversements
nuisibles à l’environnent économique et social.
Pour toute crise, le premier signe annonciateur demeure la prospérité
avant la crise. En effet, l’effondrement économique des années 1929-
1930 fut précédé d’une certaine prospérité.
PARAGREPHE I – LA PROSPERITE
105
fin de la première guerre mondiale. L’expansion commerciale se doubla
de l’expansion financière. L’économie mondiale se développa sur la base
du capital financier (direct ou de portefeuille). Conséquence de
l’expansion de la finance : la spéculation. Ainsi de janvier 1925 à
janvier 1929, la capitalisation boursière évolua de 27 à 67 milliards de
dollars si bien qu’en 1929, le volume de capitaux des pays autres que
l’URSS avait quintuplé.
B – Les éléments négatifs
Ils ont joué un rôle restrictif pour l’activité économique. Leur ampleur
expliquait, pour une large part, l’importance de la crise économique.
Ils consistaient en surproduction agricole, en hausse des prix, en
malaise britannique et en démembrement du marché mondial
1 – La surproduction agricole
L’effort de production des Alliés qui voulaient rompre avec les vestiges
du passé faisait augmenter la production agricole dans des
proportions inquiétantes. Malgré une certaine baisse de la production
agricole américaine (blé, coton, maïs) qui perdit ses marchés extérieurs,
la demande intérieure des Etats-Unis et la production agricole européenne
firent augmenter la production agricole mondiale.
Le financement de l’agriculture passa par le préfinancement, le recours
au crédit et à l’emprunt.
2 – L’inflation
106
Cette inflation poussa les entrepreneurs à investir et les banques à
accorder beaucoup plus d’attention à la politique de crédit.
Entrepreneurs et banquiers tiraient profit de cette spéculation et
s’enrichissaient au détriment des ouvriers, des créanciers, des personnes
privées ou collectivités publiques dont les revenus ne suivaient pas la
hausse.
3- Le malaise britannique
Elle entra dans les faits par la politique délibérée de barrières douanières
que les pays pratiquaient. L’entrée de nouveaux Etats sur le marché
mondial remettait en cause la division antérieure du travail.
Le recours au protectionnisme reprit avec plus de vigueur, surtout pour la
Grande-Bretagne et la France qui, pour rattraper le retard
commercial dû à la guerre érigeaient le protectionnisme en système de
politique commerciale.
L’importance des éléments négatifs de la prospérité annonçait
l’effondrement du système établi.
107
PARAGRAPHE II- L’EFFONDREMENT
La crise suit toujours une séquence qui commence par un processus suivi
d’effets immédiats et entraînant des conséquences.
108
Au protectionnisme douanier s’ajouta le protectionnisme monétaire. Les
balances s’équilibraient bilatéralement par voie de troc car en fait, le
contrôle des changes frappait aussi bien la fuite des capitaux que celle de
marchandises. Il en découla une régression de la division internationale
du travail.
La crise de 1929 eut deux conséquences majeures : économique
(remise en cause du libéralisme, du laisser-faire, laisser-passer) et
doctrinale (conflit entre capitalisme et communisme). La
conséquence économique mettrait en branle le libéralisme
économique classique.
En effet,
-En 1936, J.M. Kenynes dans sa ‘’Théorie générale de l’emploi, de
l’intérêt et de la monnaie’’, recommandait à l’Etat un rôle
interventionniste. Le déficit budgétaire pouvait constituer un remède à
divers problèmes.
La pensée de Kennes marqua la fin de la politique du laisser-faire a vécu
ce que vécurent les œuvres fragiles l’espace de trois siècles.
-La conséquence doctrinale faisait renaître les conflits entre capitalisme et
communisme.
Les Marxistes voyaient dans la crise de 1929 les manifestations des
contradictions du système capitaliste.
Les corporatistes prônaient le retour au régime ancien qui seul, pouvait
garantir un développement harmonieux.
-Le libéralisme politique se trouvait taillé en brèche au profit du fascisme
et du communisme.
Tout cela préfigurait les mesures radicales à adopter en vue d’enrayer la
crise (la dictature).
109
SECTION II- LES MESURES SALVATRICES : LE
REDRESSEMENT
Chaque pays adopta des mesures cadrant le mieux avec ses intérêts. Des
mesures radicales allaient de pair avec ceux moyennement atteints.
La crise battait son plein quand Hoover arriva au pouvoir. Ses premières
mesures visaient à rétablir l’équilibre budgétaire par le relèvement du
taux de la fiscalité et la compression des dépenses budgétaires.
En fait, il se conformait à l’orthodoxie ancienne, ce qui n’aboutit à aucun
résultat si bien qu’en 1932, une équipe démontre avec Roosevelt (F.D)
arriva au pouvoir et entreprit le programme dit du New Deal.
Dans le domaine monétaire, le dollar fut dévalué d’où le renchérissement
des prix intérieurs. La dévaluation se fit en deux temps avec des taux
défiant l’imagination. Dans l’agriculture, l’Acte d’Ajustement Agricole
(A.A.A.) préconisait la restriction de la production moyennant des
indemnités compensatrices fixées par taxes, la règlementation du
commerce agricole visait
L’enrayement de la concurrence.
Dans l’industrie, l’Acte National de Redressement (N.R.A) tendait à
limiter la concurrence, à augmenter le pouvoir d’achat ouvrier.
Dans le domaine social, le gouvernement créa l’Administration des
Travaux Civils qui enrôle les chômeurs sur des chantiers d’intérêt public.
111
PARAGRAPHE IV-L’ITALIE
PARAGRAPHE V- LE JAPON
112
PARAGRAPHE VI- LA FRANCE
113
En conséquence, il découla de toutes ces dispositions un lent et incomplet
rétablissement du commerce mondial après 1933.
SECTION IV – LA CRISE DE 1937-1938 OU LES CONSÉQUENCES
DE L’ISOLATIONNISME
114
*
* *
115
QUATRIÈME PARTIE - HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE L’APRÈS-
GUERRE : DE 1945 A NOS JOURS
La deuxième guerre mondiale a fait plus de dégâts que la première guerre mondiale.
Les données de l’économie mondiale changent complètement. Les Etats-Unis sont
devenus économiquement le pays le plus puissant. Le capitalisme suit sa voie
dominée par la puissance américaine.
Le socialisme d’Etat révèle ses structures véritables en Union Soviétique et en Chine
ainsi que dans les démocraties populaires. Les pays anciennement colonisés sont
parvenus soit par la lutte armée, soit par la procédure pacifique de décolonisation, à
l’acquisition de leur indépendance politique.
Les crises récentes apparues entre 1945 et 1975 ont eu pour terrain de manifestation
l’économie libérale, compte tenu du principe qui gouverne son système économique
consécutive à la crise de l’énergie en 1974, constituent deux aspects essentiels de ces
crises.
Le Tiers-monde regroupait des pays en voie de développement a joué depuis la fin de
la deuxième guerre mondiale, un rôle essentiel dans la recherche d’un nouvel ordre
économique international.
Cette période caractéristique de l’histoire économique a présenté une certaine
physionomie, dont les grandes puissances ont tiré profit, sans accorder beaucoup
d’intérêt aux faits majeurs spécifiques aux pays non industriels et qui hypothèquent
leur développement économique et social.
116
CHAPITRE XI -LA PHYSIONOMIE DE L’ÉCONOMIE MONDIALE
DE LA SECONDE MOITIÉ DU 20e SIÈCLE
A- Les États-Unis
117
Pour éviter l’anarchie dans le libre jeu de la concurrence, le capitalisme
américain subit le contrôle indirect des pouvoirs publics. Ce contrôle
apparaît dans la multiplication des organes de la politique économique pour
lesquels il existe des mécanismes de coordination.
L’intervention de l’Etat touche les secteurs d’utilité publique. Les Etats-Unis
demeurent le bastion du capitalisme traditionnel.
B- L’Europe
118
B- Les supports de la croissance
119
La complémentarité des économies, la diversification des activités dans le
domaine agricole et industriel et le renforcement des structures portuaires
constituent des aspects positifs de ce regroupement.
Ensuite, pour éviter la reconstruction des cartels de charbon et de l’acier,
certains gouvernements lancent en avril 1951 la C.E.C.A (Communauté
Economique du Charbon et de l’Acier), dotée de structure à la mesure de
l’entreprise. En réalité le 23 juillet 1952 la CECA est entrée en vigueur
pour une durée de 50 ans. Elle n »existe plus depuis le 22 juillet 2002.
120
Monétaire Européen) et la B.R.I. (Banque des Règlements
Internationaux).
Précurseurs de tous ces organismes, le F.M.I (Fonds Monétaire
International) et la B.I.R.D. (Banque Internationale pour la
Reconstruction et le Développement) institués à Bretton-Woods en juillet
1944 consentent des prêts aux pays pour résoudre les difficultés liées au
déficit de la balance des payements (cas du F.M.I.).
L’I.D.A. (Association Internationale de Développement) consent des
prêts de longues durées au taux d’intérêt de 1%. Par ailleurs, pour pallier
le manque de liquidités internationales, des droits de tirages spéciaux ont
été institués sur le F.M.I. Ainsi, un pays en difficulté peut recourir à cette
facilité non remboursable automatiquement, moyennant une contribution
annuelle supplémentaire versée dans sa monnaie.
L’économie capitaliste reste dominée par les Etats-Unis et certains pays
d’Europe Occidentale.
121
L’URSS regroupe la Russie, les pays d’Europe Centrale et qui sont les
satellites de la Russie. L’économie collectiviste met en place un
regroupement économique qui est le Conseil d’Aide Economique et
Réciproque (le COMECON)
8
Le COMECON groupe l’Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Pologne, la RDA, la
Roumanie, l’URSS.
122
L’effondrement de l’URSS à partir de 1989 à 1990 a remis en cause cette
organisation.
123
Dans le domaine commercial, l’on se limite à l’importation massive de
produits vivriers et d’autres produits de consommation alimentaire.
Dans le domaine social, l’on met l’accent sur la violence des inégalités
sociales, la faiblesse du niveau de vie, la persistance de structures
traditionnelles, etc.
A tous ces critères viennent s’ajouter la sous exploitation des ressources
naturelles et des moyens de productions, l’hypertrophie du secteur
tertiaire. La dépendance économique vis-à-vis des pays développés,
l’insuffisance de l’infrastructure sanitaire et scolaire, etc.
D’où il ressort que le développement constaté d’une nation dépend de
plusieurs éléments dont le développement humain, le revenu par habitant,
la liberté politique, en étroite corrélation ou au travers de l’intégrité
physique de l’individu, la primauté du droit, la liberté d’expression, la
participation politique, l’égalité des chances, la liberté politique, l’échelle
de mesure va de 1 à 10.
125
*
* *
Les économies capitalistes, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ont pris du
poids dans les relations économiques internationales, grâce à des échanges entre pays
développés. Elles ont procédé souvent à des dévaluations pour remettre de l’ordre
dans leurs économies.
Les économies collectives s’intègrent peu à peu à un système économique mondial,
en ce sens qu’elles s’ouvrent plus que par le passé aux économies sous-développées et
augmentent leur part dans le commerce mondial.
Malgré les politiques menées en leur faveur, la seconde moitié du 20e siècle n’a pas
permis l’amorce de leur décollage économique. Bien au contraire, la persistance des
effets pervers de certains phénomènes économiques aggrave leur situation et amène
l’apparition d’un quart monde.
126
CHAPITRE XII-LES GRANDES PUISSANCES DE LA SECONDE
MOITIE DU 20e SIÈCLE
A partir de 1970, les vaincus ont commencé par tirer profit de leur
patience pour émerger et inquiéter, imposant par voie de conséquence une
nouvelle carte du monde. Non seulement les pays s’affirment mais
également, ils créent des ensembles qui agissent dans le même sens.
SECTION I- LES ÉCONOMIES NATIONALES DOMINANTES
127
France) et deux vaincus de cette dernière (Allemagne et Japon) parce que
dominant les échanges mondiaux.
A- La période de consolidation
B- La période de stabilisation
Grâce à l’aide Marshal, le pays s’est lancé entre 1945 et 1950, dans la
mise en place d’un Etat providence qui se fonde sur une éducation
primaire et secondaire, gratuite, sur des références sociales osées, sur une
généralisation des assurances couvrant tous les risques, sur la
construction de logement, sur la création de ville nouvelle, sur la remise
128
en état de l’appareil productif par les nationalisations qui touchèrent les
mines, la sidérurgie, l’eau, l’électricité et le gaz, l’aviation, les
télécommunications, les transports routiers, les banques.
PARAGRAPHE IV – L’ALLEMAGNE
PARAGRAPHE V – LE JAPON
130
guerre, les américains ont suggéré la mise en place de l’Organisation
Européenne de Coopération Economique (3/4/1948) qui deviendra plus
tard l’Organisation Commune de Développement Economique (OCDE).
C’est la même préoccupation qui a gouverné la création le 18 avril 1958
de la Communauté Européenne de Charbon et de l’Acier. Il a fallu
attendre le 25 mars 1957 pour voir naître la Communauté Economique
Européenne.
L’acte unique européen qui est entré en vigueur le 1er juillet 1987, a
donné aux autorités communautaires les moyens institutionnels d’actions
pour atteindre l’objectif. Les communautés européennes sont les seules
unions d’envergure ayant établi des conventions avec les pays d’Afrique,
des Caraïbes et du Pacifique. Ces accords continuent et s’adapteront avec
le temps aux nouvelles règles édictées par l’organisation mondiale du
commerce (OMC)
Du temps de l’existence des pays de l’Est (1945-1990), l’Union des
Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) a mis en place avec ses
satellites le Conseil d’Aide Economique Réciproque (COMECON) qui
prévoyait l’harmonisation des plans de développement et la fourniture de
matières premières contre des crédits soviétiques.
Dans le même sens l’Association européenne de Libre Echange qui
regroupait la Norvège, la Suède, le Danemark, l’Autriche, la Suisse et le
Portugal, née au traité de Stockholm en novembre 1959, avait tenté de
créer une union douanière et non économique, sans liens établies avec les
pays d’outre-mer.
131
*
* *
L’économie mondiale s’est considérablement transformée depuis la 2e
guerre mondiale. Les puissances nées du mercantilisme (Espagne et
Portugal) entre les 16e et 17e siècles, les grandes nations conquérantes
des 18e et 19e siècles (Angleterre, France), ont cédé la place à des
superpuissances économiques (États-Unis, Japon, Allemagne) au 20e
siècle.
La troisième révolution industrielle se déroula de façon accélérée,
accentuant les déséquilibres entre pays industriels et pays non industriels.
La nouvelle carte du monde rompt complètement avec l’ancienne
distribution, en alignant des pays en voie de superindustrialisation, des
pays industrialisés, de nouveaux pays industrialisés, des pays non
industrialisés. La force des uns et des autres réside dans leur capacité
productive avec les génies créateurs respectifs.
Avec la seconde moitié du 20e siècle, le monde est entré dans l’économie
du savoir (informatique, électronique, cybernétique, etc.). L’information
de la première vague (effet de masses) a cédé la place à celle de la
seconde vague (poste, télégraphe, téléphone) qui a son tour s’éclipsa au
profit de celle de la troisième vague (radio, télévision, télécopie).
Le 21e siècle fait entrer le monde de plain-pied le monde dans
l’information de la quatrième vague avec les nouvelles technologies de
l’information et de la communication où excellent les puces
électroniques, Internet, les téléphones cellulaires, les ordinateurs portatifs,
etc.
132
Ainsi se comprend l’effort des politiques d’accélérer le processus
d’intégration régionale par grands ensembles économiques comme la
naissance effective de l’Union européenne (UE) le 1/11/1993,
l’émergence de l’association de libre échange de l’Amérique du Nord
(ALENA) le 17/11/93, la création de l’association économique des
nations du sud est asiatique (ASENAN) en 1994 et le lancement de
l’Union africaine en 2000.
133
CHAPITRE XIII
LES CLIGNOTANTS CONJONCTURELS DE LA SECONDE MOITIÉ DU 20e
SIÈCLE
134
financière de 1987 et de la réduction tendancielle de l’aide au
développement en provenance des pays financiers.
Dans ces conditions, ne seront abordés que les éléments d’intérêt de notre
époque comme faits de société regroupés dans la consistance des faits, les
tentatives de solution et de la crise de 1987 et ses prolongements.
135
Durant la seconde moitié du 20e siècle, la tendance fut à la pérennisation
de la détérioration des termes de l’échange va hypothéquer l’avenir
économique de bon nombre de pays.
136
Les implications internes et externes de l’utilisation de cet instrument
feront dire à certains économistes que les perdants du jeu des échanges
mondiaux demeurent les pays en voie de développement qui n’ont ni
l’autonomie de leur politique économique, ni l’indépendance de leur
décision monétaire.
Les défis apparus, dès les années 50, risquaient de remettre en cause le
nouvel ordre économique international, où toutes les parties
concernées perdraient des mesures, si des mesures n’étaient pas prises.
Tous les pays s’évertueront dès lors, dans un cadre bilatéral ou
multilatéral, à rechercher des voies et moyens pour contenir les
phénomènes, infléchir les rapports de forces dans un sens équilibré.
Les conférences internationales, les conventions et accords
internationaux constitueront les cadres idéaux pour ces concertations
destinées à résoudre les problèmes.
137
PARAGRAPHE I – LA SIGNATURE D’ACCORDS ET CONVENTIONS
Elles regroupent entre elles les pays se trouvant dans les mêmes
conditions ou états de développement. Ainsi les pays industrialisés du
monde ont inauguré leurs concertations dès les années 1980 à Ottawa au
Canada.
Malgré tous les efforts entrepris pour limiter les effets néfastes des
événements majeurs de la deuxième moitié du 20e siècle, la situation
est demeurée préoccupante jusqu’à la décennie 1980 qui verra
apparaître le spectre de crise économique.
139
Les guerres localisées les conflits entre superpuissances, la recherche de
position dominante dans le groupe des sept (Etats-Unis, RFA, Japon,
Grande-Bretagne, France, Italie, Canada) créent des conditions d’une
surchauffe où la tendance à des solutions protectionnistes individuelles
continue de dominer les esprits.
La croissance saccadée des économies depuis 1980 faute de stagflation a
abouti, en 1987, à un effondrement boursier qui a fait renaître les
souvenirs de la crise des années 1930.
Il convient, en conséquence, d’en saisir les causes, d’analyser les
manifestations, d’apprécier les conséquences et les mesures de
redressements adoptés et de s’interroger sur les prolongements
inéluctables de cette nouvelle dépression.
monétaire et financier.
- La perte de confiance dans l’exécutif.
140
-La baisse de la capitalisation boursière
-La panique boursière
2- Économique
141
3- Sociale
Cette crise a entraîné plusieurs effets :
• Une aggravation du chômage ;
• Une montée des tensions sociales ;
• Une baisse de revenus du travail et du capital ;
Elle a démontré la perte de confiance des porteurs d’actions (épargnants)
dans le système capitaliste.
PARAGRAPHE IV- LES MESURES DE REDRESSEMENT
142
l’élection du président Georges Bush aux Etats-Unis en novembre 1988,
n’ont pas colmaté les brèches.
La maîtrise de la situation paraît temporaire avec des grands risques de
dérapage si l’on tient compte des innombrables zones d’ombre
persistantes à savoir : la poursuite de la politique sociale américaine et sa
pratique ultra-libérale qui enrichit les riches et accentue la pauvreté des
déshérités.
1- Les raisons de la panique boursière de 1989
Tous les financiers s’accordent à reconnaître que les maux ayant conduit
à la crise de 1987 n’ont pas disparu.
Bien au contraire, il persiste encore les déséquilibres des échanges, les
énormes déficits et les fluctuations monétaires aux Etats-Unis.
Il s’échange quotidiennement sur les marchés financiers environ 600
milliards de dollars soit 25 fois plus que le montant des transactions
commerciales. Ce qui constitue un dopage de l’économie.
2- Le mécanisme du dérapage
143
L’interdépendance entre les marchés financiers importants (New York,
Londres, Tokyo, Frankfort, etc.) a joué dans le sens de l’apaisement
puisque les autres responsables après concertation ont accepté de fournir
de la liquidité au marché.
144
*
* *
La deuxième moitié du 20e siècle a fait réapparaître une certaine
dynamique cyclique annonciatrice des événements économiques de la
décennie 1970.
Les faits majeurs de la décennie 1970 à 1980 ont été contenus par des
mesures de redressement collectives.
Les événements de la décennie 80 ont débouché sur la crise de 1987 dont
la durée sera de deux (2) ans et qui se poursuivra par la crise asiatique de
1998.
L’agencement de ces faits économiques et sociaux d’une grave ampleur a
été expliqué par :
1) Un endettement considérable, à court terme, des banques, couvert
par des créances à long terme, dont certains peu sûrs ;
2) Une stabilité potentielle résultant de tout le système bancaire ;
3) Un endettement massif au sein des compagnies nationales et sur le
plan international ;
4) Un rééchelonnement des dettes internationales au regard des
difficultés rencontrées par les pays débiteurs ;
5) Un niveau tout à fait excessif du cours des actions et une
spéculation intense ;
6) Une sous-estimation générale par l’opinion des dangers effectifs.
Néanmoins depuis 1988, la situation demeure toujours tendue car la
politique américaine de moins d’impôts tue l’État.
145
CHAPITRE XVI -DYNAMIQUE DES FAITS SPECIFIQUES AU
TIERS-MONDE DURANT LA 2e MOITIÉ DU 20e SIÈCLE
146
SECTION I – LA CONFÉRENCE SUR LES MATIÈRES PREMIÈRES AV –
MAI 1974
Il règle les rapports commerciaux entre la CEE et les pays ACP en les
organisant dans un cadre juridique unique.
1- Le principe de non-réciprocité
147
Des concertations sont prévues pour résoudre les problèmes que
soulèveraient les autres obligations internationales des parties
contractantes.
Les États ACP acceptent, de ne pas discriminer entre les États membres
et accorder à la CEE un traitement de faveur comme celui accordé à la
nation la plus favorisé, sauf avec d’autres pays en voie de développement.
148
5- La promotion commerciale
Les effets auxquels il faut remédier sont dus aux fluctuations des recettes
d’exportation qui compromettent la planification des investissements, du
fait de la rigidité des structures, qui faussent l’équilibre interne des
finances publiques, celui de la balance des payements.
En conséquence, il s’impose une politique destinée à stabiliser les recettes
d’exportation et qui doit agir sur les structures de l’économie du pays
exportateur et pallier les difficultés conjoncturelles des agents
économiques (producteurs et États).
2- Le mécanisme
Il impose d’abord l’obtention du niveau de référence qui est le seuil de
dépendance constitué par la moyenne mobile des recettes d’exportation
procurées à chaque État ACP en cause par ses exportations à destination
149
de la CEE au cours des 4 années qui précèdent chaque année
d’application.
Ensuite, il faut pour jouir d’un transfert STABEX, que les recettes
effectives d’une année soient inférieures au niveau de référence et que
cette différent soit supérieurs au seuil de déclenchement, de fléchissement
ou de fluctuation fixé à 7,5% (2,5% pour les pays les moins développées,
enclavés ou insulaires).
Les différences entre le niveau de référence et les recettes effectives
constituent la base du transfert.
PARAGRAPHE III- LA COOPÉRATION INDUSTRIELLE
La convention ACP/CEE a créé des organes mixtes pour la mise en œuvre de cet
accord exemplaire ; il s’agit :
3) De l’Assemblée Consulaire
Son rôle est de donner des avis et d’ajouter des résolutions sur les
matières couvertes par la convention.
151
SECTION IV – LE DIALOGUE NORD-SUD : DECEMBRE 1975 –
JUILLET 1977
152
SECTION V– LA CONVENTION ACP/CEE DE LOMÉ II : 31
OCTOBRE 1979
Le monde traverse une crise aigüe depuis 1973, crise qui fait disparaitre
les espoirs de croissance et de développement de bon nombre de pays.
Si les industriels arrivent à contenir les conséquences de ce phénomène
permanent, si les pays en développement exportateurs de pétrole
parviennent à se suffire et à maintenir un taux satisfaisant de croissance,
il n’en est pas de même des pays en développement non exportateurs de
pétrole.
C’est pour chercher un remède aux problèmes que pose le
développement de ceux-ci, que la conférence de Paris du 1er au 14
septembre s’est tenue, dans le cadre de la poursuite du dialogue
Nord-Sud.
153
PARAGRAPHE I – LES CRITÈRES DE SÉLECTION
Pour pouvoir se situer sur la liste des pays les moins avancés des pays en
voie de développement, il faut que l’économie concernée ait des
indicateurs économiques et sociaux possédant les caractéristiques
suivantes :
154
PARAGRAPHE III- LES REMÈDES
155
*
* *
156
Son rôle est proposé des solutions alternatives à toutes recommandations
ou résolutions du G-8 qui n’iraient pas le sens des intérêts du monde
africain, américain et asiatique.
Autant de préoccupations événementielles qui donnent toute leur
dimension aux événements économiques et sociaux contemporains.
En 2001, un économiste de Goldman Sachs, Jim O’neill, affirmait que les
économies du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine étaient
appelées à connaitre un développement rapide, donnant ainsi naissance à
l’acronyme BRIC, qui s’enrichira de la lettre S suite à l’inclusion de
l’Afrique du Sud en 2011.
La place des BRICS dans l’économie globale ne cesse de croître. En
1990, leur poids dans le PIB mondial atteignait à peine 10 % contre
25,5 % en 2018. Aujourd’hui, elles totalisent un PIB de près de 20 000
milliards d’euros et comptent près de 3,1 milliards d’habitants, soit 42,1
% de la population mondiale. Une ascension confirmée par la place
désormais occupée par les BRICS dans le classement des pays les plus
puissants au monde réalisé tous les ans par le Fonds Monétaire
International (FMI) sur la base de leur PIB. En 2018, la Chine y occupe la
deuxième place, suivie de près par l’Inde (7e place), le Brésil (9e place)
et la Russie (12e place). L’Afrique du Sud occupe quant à elle la 32e
place. Dans ce classement, la France se situe à la 6e place derrière les
États-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Le 16 juin 2009, pour le premier sommet des B.R.I.C., à Ekaterinbourg,
en Russie. À l'issue de cette rencontre, les quatre dirigeants affirment leur
volonté de mettre en place un monde multipolaire, qui ne serait plus
seulement dirigé par les pays riches.
Lors du troisième sommet, qui se tient à Sanya, en Chine, le 14 avril
2011, les dirigeants soutiennent une réforme du système monétaire
international. Lors de cette rencontre, le groupe s'élargit, en accueillant en
157
son sein l'Afrique du Sud. Les B.R.I.C deviennent les B.R.I.C.S. (le « S »
pour South Africa).
158
TITRE TROISIÈME
159
CHAPITRE XVI : LES FAITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX
PRÉCONTEMPORAINS
Du 11e au 15e siècle, les cauris ont servi comme instrument d’échange sur
les marchés de l’empire du Ghana, du Bas Sénégal, du Dahomey.
Lorsque le commerce arabo-africain devint important, les arabes
importateurs de cauris furent vivement concurrencés par les Anglais, les
Hollandais, les Français, les Hambourgeois qui en amenaient par
cargaisons. Concurrences entre les arabes et européens suite à
agrandissement du commerce arabo-africain
PARAGRAPHE II – LE SEL
Cette denrée de luxe faisait l’objet d’un échange contre son poids d’or
depuis l’époque du commerce silencieux.
Son importance a motivé l’attitude des habitants de l’Afrique du Nord et
les exploitants des salines du littoral Atlantique qui entrèrent en contact
avec les orpailleurs du Haut Sénégal et du Haut Niger en vue d’assurer le
monopole du sel pour celui du métal précieux.
Divers conflits locaux naissaient à la suite des tentatives de certains
souverains pour s’emparer des gisements. Echange entre l’Afrique du
162
Nord et les exploitants de la côte avec naissance des conflits pour
s’accaparer des gisements
163
PARAGRAPHE IV-L’OR
Son rôle économique n’apparut que vers la fin du 15 e siècle. Ce fut très
apprécié des africains a fait et continue de faire l’objet de trafic entre la
région sylvestre et les Soudanais et Sahéliens.
Les poissons secs, les graisses végétales, les bandes de coton, les produits
de l’artisanat local, s’échangeait contre l’huile de palme et les fruits
blancs et rouges du colatier. Bien sûr, ces opérations n’étaient pas loin du
troc mais la valeur qu’on accordait aux noix de cola, au moment de
l’échange, donnait à celles-ci un rôle économique proche d’une unité de
compte.
164
Par principe, la colonie n’a pas d’existence propre ; elle n’intéresse que si
son économie est complémentaire de celle de la puissance colonisatrice.
Celle-ci s’est adonnée non seulement à une exploitation matérielle
(ressources minières, agricoles, vivrières ou de rente, produits de
cueillette) mais également humaine (travaux forcés, traite).
La stratégie fut la recherche de l’autonomie financière coloniale par le jeu
de l’impôt et des emprunts. Un appui circonstancié était dès lors fourni
par les notables et chefs locaux au colonisateur pour la perception fiscale
et le recrutement de la main d’œuvre servile.
Les colonies ont joué un rôle privilégié dans l’expansion économique des
puissances coloniales qui ont édifié de véritables empires coloniaux.
Aussi pour éviter une véritable libération économique des colonies, la
décolonisation sera-t-elle lancé, à partir de 1950, par le truchement de la
coopération, formule plus subtile et plus élégante de colonisation.
L’économie coloniale été un fait majeur de notre temps.
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CHAPITRE XVII
Elle s’intéresse aux relations qui s’établissent entre des Etats situés dans
une même zone, ayant les mêmes affinités et parvenus presque au même
niveau de développement.
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1- Faciliter l’utilisation optimale de facteurs de production
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5- Améliorer le niveau de vie des populations
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1- Au niveau plurisectoriel l’attention peut être portée sur :
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• L’Association Africaine pour l’Administration publique et la
Gestion (AAAPG) créée en mars 1971,
• Le Centre Africain de Formation et de Recherche Administrative
(CAPRA) établi le 18 décembre 1967,
• L’Institut pour le Développement Economique et la Planification
(IDEP) installé en 1964,
• L’Office Africaine de Développement (BAD) créée le 4 août 1963
et entrée en vigueur le 10 septembre 1962,
• La Banque Africaine de Développement (BAD) créée le 4 août
1963 et entrée en vigueur le 10 septembre 1964,
• L’Association des Institutions de Financement Africaines en vue
du Développement (AIDFAD) créée le 30 septembre 1975.
171
indépendants d’Afrique. Elle vise le développement économique accéléré
et le progrès social des Etats membres. En général, elle favorise
l’investissement en Afrique de capitaux publics et privés, fournit
l’assistance nécessaire aux études, à la préparation, au financement et à
l’exécution des projets et programmes de développement.
Sur son initiative, en relation avec la Commission Economique des
Nations Unies pour l’Afrique, ont été créés la SIFIDA (Société
Internationale Financière pour les Investissements et le Développement
en Afrique) et le Fonds Africain de Développement (FAD).
Elle a été instituée le 28 mai 1975 à Lagos entre tous les pays de la région
ouest africaine.
Son principal objectif est promouvoir la coopération et le développement
dans le domaine de l’activité économique, plus particulièrement de
l’industrie des transports, des télécommunications, de l’énergie, des
ressources naturelles du commerce, de l’agriculture, des questions
monétaires et de paiement, dans le domaine des affaires sociales et
culturelles.
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SECTION II- LA COOPÉRATION VERTICALE
Le maintien des liens entre les pays riches et les pays pauvres comportes
des éléments d’intérêt pour les deux parties tant sur le plan de la théorie
économique que sur le plan de la stratégie de développement.
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1- Assurer sans à coup (de façon continue) le processus de
développement
4- Obtenir des débouchés sûrs et durables pour les matières premières et les
produits élaborés ou finis d’une industrialisation jeune.
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B- Sur le plan pratique
175
Le groupe ACP a pour objectif :
PARAGRAPHE I – LE PROGRAMME
177
économies à une effective intégration économique au début du
3è millénaire et préparer ainsi l’ère industrielle du 21e siècle.
Ce que confirmera le sommet de l’OUA tenu à Abuja, en juin 1991 où fut
signée la Charte Economique Africaine.
Au sommet économique de Lagos en avril 1980, les chefs d’Etat et de
Gouvernement ont recommandé la voie de la CEDEAO comme seule
valable pour nous sortir du sous-développement et assurer notre place
dans l’ère industrielle du début du 3e millénaire.
Sur le plan économique, les Etats Continents émergent pour créer les
véritables économies mondes dont les centres de propulsion sont les
Etats-Unis, l’Europe et le Japon.
Une nouvelle carte politique du monde se dessine à l’aube du 3 e
millénaire et dans la nouvelle société qui se profile à l’horizon n’auront
de place que les Etats responsables faisant passer la stratégie collective de
promotion régionale avant toute stratégie industrielle de promotion
nationale.
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CONCLUSION GÉNÉRALE
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