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UNIMECA

MASTER 1ère année SCIENCES


OPTION MECANIQUE ET INGENIERIE MECANIQUE

Contrôle Continu de CsV


L’objectif de cette étude est de calculer en statique et en dynamique une poutre
verticale en génie civil (Figure 1) et son implantation dans le sol. Cette poutre est sollicitée
par une charge principale verticale et éventuellement une charge latérale (vent). La poutre est

encastrée sur sa base en A et en appui simple mobile suivant N1 en B (Figure 1). La poutre de
longueur L est de section circulaire de rayon R (on rappelle que l’inertie de flexion vaut :
I   R ). Elle est en béton de module d’Young E et de masse volumique . On négligera le
4

4
poids propre de la poutre.

On se place dans le cadre de l’hypothèse de Bernoulli. On prendra pour les


applications numériques : F=105 N, p=103 N/m, L=5m, E=5.104 MPa,  =2500kg/m3
 
N1 N1
 
pN  pN
 FN1

B
2


pN 2
 L
pN
 
N2 N2
 A  1
pN pN

Figure 1. Figure 2.

1) Etude de l’implantation de la poutre (Résistance des Matériaux en statique)



Le chargement sur la poutre au point B est modélisé par une charge verticale  FN1 . Une

densité d’effort linéique pN 2 (p est supposé constant et correspond à l’action du vent) est
appliquée tout le long de la poutre.

1.1) Calculer les efforts de liaison et les efforts intérieurs dus au chargement de
compression.
1.2) Calculer les efforts de liaison et les efforts intérieurs dus au chargement de flexion (on
pourra utiliser le théorème de l’énergie complémentaire).
1.3) Déterminer l’expression de la contrainte normale due aux chargements de compression
et de flexion. Déterminer le rayon R de la section telle que la contrainte maximale soit
nulle (la poutre est en compression uniquement).

2) Calcul de la pulsation propre de la poutre

L’objet de cette étude est d’approximer la première pulsation propre en flexion de la poutre
encastrée sur la base A et en appui simple en B (Figure 1).

2.1) On néglige ici tous les efforts extérieurs sur la poutre. En considérant 1 élément fini de
flexion (Figure 2) et les matrices de masse et de rigidité élémentaires pour l’élément de
poutre en flexion, déterminer la première pulsation propre de flexion par la méthode
des éléments finis.

Elément de poutre en flexion : longueur l, section S, inertie I, module E, masse volumique 

Vi Vj
i j

0 L
- i j

Matrice de rigidité élémentaire Matrice de masse élémentaire

 156 22l 54 13l  vi


 6 3l 6 3l  vi
 22l
  Sl  4l ² 13l 3l ²  i
2 EI  3l 2l ² 3l l ²  i Me 
Ke  3 420  54 13l 156 22l  vj
l  6 3l 6 3l  vj  
   13l 3l ² 22l 4l ²  j
 3l l ² 3l 2l ²  j

2.2) En utilisant la fonction en déplacement v( x)  x 2 ( x  L) , vérifier que le champ est


Cinématiquement Admissible et déterminer la pulsation propre de flexion de la poutre
par la méthode de Rayleigh.

3) Etude de l’implantation dans le sol

On désire évaluer le déplacement vertical de l’implantation de la poutre par la méthode des


éléments finis (Figures 3 et 4). On se place sous l’hypothèse des déformations planes (le

champ de déplacement suivant Z est nul, Figure 3a).

Par symétrie, on étudie la moitié de la zone considérée de largeur 2l et de hauteur l (Figure 4).
k

 FY
l

i l
 j
Y l
k


X
2l j i

Figure 3a. Figure 3b.

On discrétise le domaine par des éléments triangulaires linéaires à trois nœuds (Figure 3a). On
 
notera ui et vi les déplacements du nœud i suivant les directions X et Y respectivement et
qeT=( ui , vi , u j , v j , uk , vk ) le vecteur des inconnues élémentaires pour les éléments de la Figure
3b qui ont la même matrice de rigidité élémentaire Ke :

   3 (   )  (   2  )     
   3    (  2  ) 

1 1   2 0 0  
Ed= qeT Ke qe où K e   
2 2   0 
 sym.  0 
 
   2 

Les 2 éléments représentés Figure 3b ont la même matrice de rigidité (en respectant les
positions de i, j et k).

3.1) Déterminer la solution éléments finis pour le maillage (2 éléments) représenté Figure 3a
et en considérant que les nœuds 1, 3 et 4 sont bloqués (déplacements nuls). On prendra en
compte les conditions de symétrie du problème.

1
2
 1
Y
2

 4
3 X
l

Figure 4.

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