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C'est dit ei contredit par des expressions semencieuses C'EST DIT ET CONTREDIT PAR DES EXPRESSIONS SENTENCIEUSES: A, BEZZAZI Faculté des Lettres ouDA 0. De quui s'agit-il? Un protocole de travail ne saurait éire le produit du simple recours & un “abri' issu dun savoir préalable, La rencontre d'un hasard est souvent le dune réélaboration de ce qui await été jusque-la une évidence : la sagesse des anciens, a juste titre, mest pas le siége d'une conduite et de comportement cohéreats pour sadmettre jamais la contradiction. Ces quelques notes se voudraient une démonsiration de ce que les expressions dites figges comportent comme contradictions propos c'un seul et méme contenu (thématique) 1, Mais qu'est-ce donc que la sagesse? Les anciens ont dit beaucoup de choses et, aussi, le contraire de certaines de ces choses. La sagesse, dans le cadre de ces choses dont les contenus sont contradictoires, est, alors, problématique : ou se situe-t-elle? Si um sens donné est associé 4 un proverbe, et si un autre sens est associé 2 un autre proyerbe de telle sorte que le premier s'actualise en tant que sens contradictoire par rapport au second, que fuut-il retenir comme sens caractérisant ce qui est appelé "vérité générale"? Cette remarque peut étre 93 C'est ct et contredtt par des expressions rentencteuses reprise autrement : quelle est cette instance qui prend en charge le "sens" de ces choses contradictoires, instance forcément investie de jugement (v. Coquet : 2000, 134)? S'agit-il d'expériences individuelles dont la somme a fait quclles s‘instaurent comme collectives et dont "un écho" de méme nature est postulé comme expériences collectives dont le résultat contredit celui des premiéres?” Il y aurait une voie : ke sagesse n'est telle que lorsqu'elle admet un contenu et son contraire & propos de certaines expériences des hommes. Liinstance diorigine -disons le Sage pour simplifier- comme source « Kgitimante » & laquelle fe proverbe doit étre rapporté pour atre accessible (v. D. Maingueneaa : 1991, 118) ne semble pas pouvoir disposer dim fegistre ol inscrire et assumer une "idée personnelle" au sens ou le Sage ‘est, en principe, jamais prisonnier d'une “idée particuliére". C'est dire que la sagesse consiste & ne poser aucun goint de vue particulier, en ce sens que le Sage est celui qui est capable de les adopter tous, "Adopter" porte non seulement sur des points de vue qui se cdtoient, qui se rencontrent, qui Sassocient, qui se complétent, qui se distinguent...mais, aussi, sur ceux qui nous intéressent, ici, & sevoir des points de vue qui portent sur un méme sontoms ot qui 00 conirodisont. Le proverbs, rolativoment & Facasption q situe dans le cadre d'une sémantique unitaire, offre une possibilité d'élargir le débat en réexaminant cette expression de “sagesse des anciens” qu'on a tendance & mettre dans le tiroir des acquis. Un modéle de la structure sémantique du proverbe ou, encore, une compétence sémantique du proverbe sont des arguments qui n'entrent pas en jeu pour explorer la contradiction nite attributs dun méme contenu propositionnel Il est vrai que les tentatives de deéfinir le proverbe en y reconnaissant certains paramétres qui le structuent et qui gérent quelques orientations dappréhension de significations (Anscombre, Berrendonner.... sans oublier les travaux académiques dont certains ont été soutenas a Oujda et dautres Fés), peavent nous renseigner sur léventualité de ne pas tenir compte de ces expressions en tant que proverbes. Mais ces études parémiologiques qui ost suscité un regain d'intérét romerquable, nous invitent a les suivre dans 1 Leexpérience est & prendre, ici, dans le sens de conduites des hommes et leur role dans I'univers : (v. G. Kleiber : 2090, 43), 94 C'est dit ot contreakt par des expressions sentencieuses utilisation de "proverbe" au niveau de t'aboration de leurs corpus (v. M Hamdaoui, S. Amrani, 8. Moudian, M. Najj Liorigine du probléme est relativement claire : tenter de cerer et dassurer un débat fécond devrat commencer par un effort de conceptualisation o8 le proverbe serait un concept : la proposition d'Anscombre (2000 ; v. particuligrement 2. Mais qu'est-ce done un proverhe?) est intéressante pour ce qui est du /proverbe/ (comme concept). Cette proposition peut étre opératoire pour répondre a cette question qui surgit au moment ot fe désic d'argumenter une décision ou un acte par un proverbe propose un autre proverbe qui dit exactement le contraire de ce qui aurait servi a argumentation idtiale. 2. Quelques exemples Devant un cas comme celui qui concerne les affaires conjugales, en Voceurrence le mariage avec le (la) cousin(e), les expressions sentencieuses disent : 1) didi dent eemm-« terfed hemm-k — epoue ws couslne (puueneli, elle We souttendra dans tes mamneurs (elle supportera tes soucis, problémes, malhours} ; 2) weld cemm-i b hias-uwa la berrani b Ibas-u = je préfére mon cousin (paternel) avec ses habits de peu de valeur ((des loques) = auvre) plutét qu'un étranger avce ses beaux habits (— riche) , 3) besead demm-k la yetli-k (Git) éloigne-toi de (evite) ton sang pour qu’d ne te sahsse pas =... pour que tu 1’aies pas de problémes dans ka vie 5 4) bessed -xdima latnetia b hmum-ha : (Jitt.) eloigne-toi de “la marmite” pour que sa suie ne te salisse pas = éloigne-toi de tes proches (ceux avec qui tu entretiens des liens dintimits, en occurence, la famille ct, plus généralement, tous ceux avec qui tu partagss tes origines familiales). 2.xdima : cuphémisme — gedra : chaudron, marmite en terre cuite ; (métaph) : origines, racines : gleb L-gedra te8beh umm-ha (lit.) mets & Yenvers le chandron 9s C'est dit et contredit par des expressions sentenciewses (Najjt : 1999, 403, signale un autre sens) ; 5) becced tiib Lhteb (itt.) Aoigne-toi pour (trouver et) ramener du bois évite (doigne-toi de) les tiens our te marier = épause une étrangere situ veux que ton mariage réussisse ; Ces expressions, on le voit bien, proposent deux orientations basées sur l'évaluation d'un type de mariage et se corstituent en deux ensembles : 1) et 2) sont visiblement du c6t€ dune évaluation positive du mariage de la cousine avec le cousin (paternels) ; quant aux expressions 3}, 4) et 5), elles ont exactement le méme contenu que ies premiéres mais avec cette difference escentielle : ce qui a été jugé posit dans les premires expressions, formant le premier ensemble, devient négatif dans les secondes, formant le second ensemble, Si “la croyance" est souvent évoquée par les spécialistes parémiologues, la question qui simpose est, tout de méme, celle-ci - dans quelles expressions réside la force ergumentative pour impliquer lacte adhésion une ou a Tautre des evaluations émises dans nos expressions? La questiun u's peul-€ue pas lieu déue poste? Autre chose : Ie passage du premier ensemble au second, du point de vue du sémanticien, ne peut pas Gtre indifférent a ceci : le sens littéral est suffisant pour camprendre les expressions en tant quiintention dans 1) et 2) ; la nécessité pour le sémanticien de construire une techrique descriptive ne simpose que pour le second ensemble” od des questions surgissent suivant les cas des usages allusifs ott le sens de chaque expression est franchement différent de celui de fa structure et du sens des phrases qui servent de manifestations aux énoncés- proverbes (v., entre autres, G. Kleiber : 2000, 45-55). Sous un autre volet, Jes deux ensembles interpellent la curiosité de la description situce au niveau de Vexpcrience et de sa transmission pour que le tout soit, & sa juste valeur, de Yordre du discours comme activité signifiante (v. JC. Coquet : 2000, 135), Ce serait peut-étre une voie 4 privilégier pour appréhender le probléme de cohérence et de significations dans le discours proverbial. Les proverbes (la mamnite en terre cvite), il ressemblera 4 sa mére = telle mére, tele fille 3 Le lecteur aura remarqué que pour 1) et 2), ke lstéral ne s'est pas imposé dans la traduction, ce qui n'est pas le cas pour 3), 4) et 5). 96 C'est dit et contredit par des expressions sentencleuses cités réclameront, alors, une approche qui les resitue un niveau conceptuel. La caractézisiique essenticlle de ce niveau est d'etre en mesure d’assurer des virtualités dont les constituants sont une chose et son contradictoire ; ce niveau conceptuel peut étre désigné par /p/: (mariage endogame permis (v. Bezzazi : 1994, 486-502) qui, dés que l'expérience y intervient, convoque le sujet (de lexpérience} pour lui faire énoncer une réalité vécue par lui, programme qui se réalise pour intdiquer des propristés définitoires résidant dans la contradiction d'attributs 4 propos du méme contenu “mariage endogame" La situation, on le voit, est paradoxale. Ce quill faudrait aussi mettre en relief, ce n'est pas sculement le sens des énonces de forme proverbiale mais aussi ce qui leur sert comme liew de relation ; cette relation fonde /p/ ‘pour gérer la contradiction comme sil était question de « Jl est vrai que ke mariage endogame (entre la cousine et le cousin) existe ; Je constate que des expéricnces (ON) montrent que ce mariage est source de problémes VS ...donne de bons résultats ; donc, j“affirme que ce mariage ect négatif VS ast pacitif « Vinetanoe ral naturellement differente de linstance relative a la seconde , chacune des cexpériences est, ivi, particuliére Remarquons que, a la fois croyance collective ( "VI est vrai que..." et "des expériences ON (1) montré que...”) et représentation dun mode de connaissance subjectif ("Je consfate que..." et "donc, j'affirme que...), face a ce mode objectif ou du moins présenté comme tel, le proverbe a une certaine parenté avec le conte (comme sarivers dunion de contraites) et le mythe ¢v. Bezzazi ; 1994, 340-357). Nous irons pas plus loin, ne prétendant proposer, ici, quiune caractéristique qui nous semble fondamentale a intégrer dans Ia voie des recherches parémiotogiques, exploration qui reste a faire de maniére détaillée et précise. Notre but est de montret cue le cas nlest pas du tout marginal nimpose-t-il pes des interrogations a propos de la sagesse qui semble revenir de maniére directe ou indirecte dans pratiquement toutes les literatures sur les expressions sentencieuses 7 ium & la promidea affirmation act C'est dit er conwredii par des expressions sentencieuses Voici dautres exemples qui constituent des “ensenibles" comme celui que nous avons suggéré ci-dessus, et qui laissent percevoir des contradictions dans les jugements po-tant sur les contenus qui s'y actualisent. Ces exemples peuvent montrer que les quelques notes que nous suggérons dans ce dossier ne s'appuient nullement sur le seul cas examiné : il ne sagit naturellement pas dune démarche réductrice, Tis peuvent, aussi, accompagner et féconder lidée de considérer les énoncés proverbiaux dans une optique diseursive ensemble I: 1): - n-nsa kull-hum nsa, wehda galsa cla berma, webda b xulxal naesa : (litt) les femmes sont toutes des femmes, les unes assises sur (au bord d’) un bassin dicau (dans un bain maure). les autres dorment avec un bracelet a la cheville = les femmes sont toutes des femmes (ugemert ) méme si les unes vivent dans la pauvreté ot les autres dans Paisance. ~ hut kull-u hut wn-nsa kull-hum cut (litt.) : les poissons sont tous des poissons (= un poisson est un poisson) et les femmes sont toutes sceurs (= les fermessont toutes les mémes). 2) - denwi8a mtewwla hsan men swayiiya mgewwia (Najii :1999, 354) = une femme pauvte, soigneuse et prévenante vaut mieux qu'une femme aisée et furibonde, -febb-i xleq w ferreg (itt) Dieu a eréé (les étres humains) eta séparé = Dien a oréé tes étres humains et a distingué entre eux. 4 Nous aurions pu multiptier les exemples pour chaque ensemble, mais nous avons cstimé qu'il était inutile de le faire sachant que l'objectif' reste le suivant ‘mettre le doigt sur la contradiction par av moins deux exemples dont 1) so charge de poser un contenu qui se met cn relation de contradiction avec celui de 2). 98 C'est dit e1contredit par des expressions semencieuses Ensemble II 1)- Lbaraka f ketrat Lyeddin (litt) la baraka est dans la quantité des mains (Najji 1999, 224) = lentraide est ce qui petmet la réussite d'un travail. 2) - xubzet cera ma ttib: (dit.) pain de dis ne cuit pas = un travail ccnfié a plusieurs ne séussit jamais. + men ketret Lyeddin yetxellet Lma b tin {Najji : 1999, 223) : (J##t.) & cause des nonbreuses mains, l'eau se mélange avec la boue =un travail confié a plusieurs est vous & léchee. Ensemble Ill : 1) mul (li ycir) Lxir ma (cernr-u) yenhaz = celui qui fait Je bien nest jamais dans le besoin. 2)- dir Lxirw nsa-h = fais le bien et oublie-e ; soisbon et oublie que tu Pas été =i ycir bx, idieu Frases = que celui qui veut faire le bien le fasse pour lui-méme, - ma ndir xir ma yatra bas = je ne fais pas le bien ci aucun mal r’arrivera. Lair yerkel itt.) ie bien rue ; (bxir bgel ka-yerkel : Najji : 1999, 167 : (itt) Je bien est un ‘mulet qui rue) = un bien fait (envers quelquun) vous est rendu en mal, 9 (C est dit et comtredit par des expressions sevtenciewses Ensemble TV 1) - zeem taku team (Hhem) {itt sois audacicux, tu mangeras du couscous (de la viande itiative) pour réussir, faut oser (prendre r + ma yeoda-ha gi zcim wella krim = ne prend dinitiative que le téméraire ou le généreux, 2)+ z-zeim sla-ha ela ras-u (Najji :1999, 172) : (lier) Vaudacieux ‘le téméraire) tire la balle sur hni-méme = exés d’audace conduit inévitablement ala perte, Ensemble V 1) - Fras bla hila, -kabuya xir menn-u = Ia citvouille vaut mieux qu'une tte sans ruse. 2)- n-niya w [ila ma cemmer-hum yetlaqaw = le bonne intention (la bonne foi) et la ruse ne se rencontrent jamais. Ensemble VI : 1)- lima eend-u brat, ma serfu-h n-nas bas mat = fes gens ne savent pas (re peuvent pas savoir) de quoi est mort celut qu: n'a pas de filles ; 2) -llicond-u Lonat ma li-h eozz = celui qui n'a que des filles (un pére de filles) n'a pas de prestige Ensemble VIL: 1) - Wi gurd-u bbah, yjebbr-u cemm-u (Najii :1999, 279) = celui qui est brisé par son pére sera soigné par son oncle patemel 100 (Crest dit et contredit par des expressions sentencieuses 2)+ xakk yexl-k w eemmek yeemik = ton oncle matornel te ruine(ra), ten oncls patemel taveugle(ra). Ensemble VIN 1) + Hsan bhlu (trteb) ydawi air m (-tbib = les paroles douces guérissent mieux que le médacin, 2) hlawet Lisar w qellet khsan (Najji:1999, 429), (Hit) : paroles douces et peu de charité = ce n'est pas avec les belies paroles qu'on peut aider coux qui enont bescin. Ensemble 1X. 1) jar wegsa el-h n-nbi = le prophéte a recommande de prendre soin du voisin 2)-Jar-« nuwa mensar-k : (izt.) ton voisin ost ta scie (Naiji :199, 543) = ton ennemi est ton voisin. Bilan provisoire Tous les proverbes ménent aux hommes, dit G, Kleiber ; le probleme du sens est, ainsi, souvent posé en termes de sens général. Mais les proverbes sont, aussi, des produits d'hommés et cest de la que surgit, de fagon presque spontanée, la question des représentations & travers les relations que les hommes entretiennent avec les proverbes. Les chemins d'expédition des hommes vers les proverbes peuvent étre, parfois, dorientations si différentes, voire opposés, qu'on finit par remarquer qu’a propos dun méme contenu, les points de vue (jugement) adoprés par les uns se trouvent aux antipodes de ceux adoptés par les autres il ne slagit pas de décrire des contenus sémantiques seulement, mais aussi Cexaminer la position de tinstance dénonciation par rapport a fa verité ; pest ..... vrai * 5 Ce plan nous semble analysable dans la lignée de J -C. Coquet : 1984, 163-193. 11 (C'est dit et contredit par des expressions sentenciewses On peut aisément constater dans les études parémiologiques un regain diintérét de la part des linguistes, mais ce n'est pas pour autant quill n'y a pas dans ceite activité "un grave handicap" : le grammairien n'y est pas pour rien, La tendance 4 considérer fe proverbe comme unite phrastique (J.~ C. Anscombre, 2000, v. particuligrament 2.4.) n'est, en fait, qu'une tendance dans laquelle la grammaire voit une entreprise qui valide ses vecteurs issus de savoirs préalables. Discuter du statit de proverbe est méthodologiquement inconsistant 4 moins que "proverbe" ne soit congu comme concept. Les descriptions issues des recherches en grammaire restem dans le cadre du phrastique, ce dont se distinguent les approches dont le cadre est transphrastique. Une visite sommaire par cette voie de recherche, dans une optique maintenant assez traditionnelle, peut proposer des orientations en mesure de rendre compte de tutes ces attributions qu'on accorde communément au proverbe qui fait entendre la voix de la sagesse populaire, celle des anciens, des nations : trés discutable lorsqu’on ne voit pas trop ce que sont les entours de cette sagesse relative une culture qui semble, selon certains de ses aspects, fondamentalement syncrensie® (U. Eco | 2000, 59). 6 "Le syncrétisme rest pas seulement, comme l'indiquent les dictionnaires, la combinaison de diverses formes de croyances et de pratiques, Une telle combinaison doit tolérer tes contradictions (sic). Tous les messages originaux conticanent un gore de sagesse et, lorsquils semblent dire des choses différentes ou incompatibles, Cost uniquement parec que chacun fat allusion, de fagon allégorique, & quclque vérité primitive." * U, Boo - 2000, pp. 69-70 102 (Crest dit et contredit par des expressions sentencienses BIBLIOGRAPHIE: Amrani, S. : 2000, "Les adverbes et les prépositions locatifs dans les proverbes" in Bezzazi, A. (éd.), Espace, représentations, Publications de la Faculté des Lettres d'Oujda, n° 31, Universal Edition. Anscombre, J-C. : 2000, "Parok proverbiale ct structures métriques”, Langages, n° 139. 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