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Introduction Et Histoire de La Sante Publique
Introduction Et Histoire de La Sante Publique
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Autres modèles ............................................................................................................................................ 42
facteurs de risque = différent de déterminant de santé !............................................................................ 44
Facteurs de protection ................................................................................................................................. 45
Les déterminants de santé : mode de vie ............................................................................................... 45
Déterminants de santé : facteurs socio-économiques ............................................................................ 47
Indicateurs socio-économiques .......................................................................................................... 47
Modèles conceptuels .............................................................................................................................. 50
Modèle conceptuel : rétro-action entre santé et système de soins ................................................... 50
Modèle conceptuel : coûts, efficacité ................................................................................................ 50
Modèle conceptuel : ajout des déterminants de santé ...................................................................... 51
Modèle conceptuel : ajouts des facteurs sociaux et individuels ........................................................ 51
Modèle conceptuel général ................................................................................................................ 52
Déterminants de santé : comment en tenir compte ? ............................................................................ 54
La responsabilité populationnelle ........................................................................................................... 57
Module 3. Concepts en organisation et systèmes de santé ................................................ 58
Objectifs du module .................................................................................................................. 59
Base paradigmatique ................................................................................................................ 59
Les soins de Santé Primaires ........................................................................................................................ 59
Définition.................................................................................................................................. 61
Le systèmes : vision systémique de la santé publique ................................................................................. 68
Concepts : la maladie et systèmes .......................................................................................................... 71
Les politiques publiques ............................................................................................................................... 75
Politiques sanitaires ................................................................................................................................ 76
Défis des Politiques de Santé (Nord et Sud) ............................................................................................ 80
Les nouvelles politiques internationales de santé .................................................................................. 81
Déclaration de Paris (Mars 2005) ....................................................................................................... 84
Quelles sont les priorités ? ...................................................................................................................... 88
Module 5. Problèmes et pratiques de santé publique actuels et indicateurs de mesure ... 111
Concepts en planification ........................................................................................................ 111
2
Démarche de planification ......................................................................................................................... 111
Le Management de la Santé....................................................................................................................... 111
Deux approches dans la planification ........................................................................................................ 113
Perspectives de la planification en santé ................................................................................................... 113
Programme santé....................................................................................................................................... 113
Perspectives de la planification sanitaire .............................................................................................. 114
Planifier la santé ou les services ? ......................................................................................................... 114
Définir les autres éléments de la programmation .................................................................... 120
Concepts sur les indicateurs de mesure des états de santé ...................................................... 120
Évolution du contexte belge ? par rapport aux indicateurs ....................................................................... 121
Exemples d’indicateurs .............................................................................................................................. 123
Module 6. Concepts sur la surveillance et l’évaluation des projets et programmes de santé
publique ......................................................................................................................... 135
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INTRODUCTION ET HISTOIRE DE LA SANTE
PUBLIQUE
Objectifs
Certaines méthodes seront de plus abordées d’une manière plus systématique dans les
cours spécifiques (statistiques, épidémiologie, économie de la santé )
Evaluation :
• – Examen écrit en janvier : questions ouvertes
• – Examen en session normale
L’évaluation sera écrite et conjointe (conjoint aux autres AA de l’UE). Elle sera composée de
questions ouvertes sur les thématiques abordées dans les différents modules.
Elle se fondera sur la restitution d’éléments clés en lien avec les concepts, systèmes et
problématiques abordées. Elle mettra en avant votre analyse réflexive sur ces éléments et
stratégies et la projection sur votre future pratique professionnelle.
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Exposés théoriques et interactifs
Articles de référence
Université virtuelle : ressources complémentaires Echanges mail : yves.coppieters@ulb.be
Définition de la « Santé » (OMS): La santé est un état de complet bien-être physique, mental
et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité
Avant, on ne parlait pas de Santé Publique, mais d’hygiène et prophylaxie centrée sur les
maladies infectueuses
Définition de l’Hygiène : c’est l’ensemble des principes et des pratiques tendant à préserver,
à améliorer la santé
Définition de Prophylaxie : c’est l’ensemble des moyens destinés à prévenir l'apparition des
maladies.
« La santé consiste :
• Premièrement en la capacité de l’organisme à maintenir un équilibre approprié à son
âge et à ses besoins sociaux, dans lequel il est raisonnablement indemne de profonds
inconforts, insatisfactions, maladies ou incapacités ;
La plupart des définitions de la santé sont peu utiles car pas assez opérationnelles : on met
sur le même pied (pas de hiérarchie au niveau des influences)
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https://www.youtube.com/watch?v=4LSsQXiGXMU
La santé publique doit plutôt se définir sur base de ses buts et objectifs que de ses méthodes
=
• L'objectif est de lutter contre les problèmes de santé et de maintenir et promouvoir
la santé des populations. Lutter contre les inégalités de santé
• Elle fait appel à de nombreuses disciplines et sources de connaissances ou méthodes
d'intervention.
C’est la coordination des différentes disciplines qui, d'une façon directe ou indirecte, ont une
influence sur la santé des populations
Ces disciplines vont toutes collaborer les uns avec les autres et s’influencer pour répondre
aux objectifs de la santé plubique
Prévenir :
Prolonger : être en bonne santé plus longtemps
Améliorer la santé de la collectivité :
- Assainissement du milieu – ex : l’eau
- Lutter contre les maladies : ex l’hygiène
- Éduquer à la santé : permettre à la population de devenir acteur de sa propre santé
en comprenant les éléments qui vont avoir une incidence positive ou négative sur la
santé
- Organiser l’accès au soin : permettre au personne de se soigner – (ex sécurité sociale
qui permet le remboursement des frais médicaux, localisation des soins de santé, le
nombre de praticiens médicaux)
- Développer des mesures sociales qui vont favoriser l’accès à la santé (pour les
personnes marginalisées)
- par ses aspects positifs : la capacité d’un individu de vaquer à ses fonctions
personnelles, sociales et de travail.
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Un individu en bonne santé est celui qui est capable de fonctionner aussi efficacement que
possible dans son milieu, et de se consacrer pleinement à ses projets = des choses difficiles à
mesurer : aspects qualitatifs.
But : amélioration de la qualité de la vie
Aborder la santé c’est, aborder les deux à la fois. Travailler sur les aspects négatifs et
positifs
Combinaison des deux :
Exemple :
L’espérance de vie : Mesure qualitative
Commination des deux est : mesure de l’espérance de vie en bonne santé qui prédit à
l’individu combien de temps en moyenne il peut espérer vivre sans limitation de ses
activités.
DÉFINITION DE LA MALADIE
Un problème de santé est une souffrance actuelle ou potentielle qui résulte d’un processus
perturbant l’état de santé et provoquant un état de mal-être
Beaucoup plus subjectif
À l’échelle des population
N’est pas seulement céphalée, mais ça peut-être un problème social etc… Entraine des
répercussions sur l’évolution des individus
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Histoire naturelle de la maladie c’est connaître le processus de la maladie, comment elle
s’exprime et comment elle évolue dans le temps.
Cancer du sein
Initiation du processus étiologique
Facteurs génétiques
ATDC
Sédentarité
Nutrition
Hormones
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Il y a une probabilité que certaines femmes évoluent vers un stade préclinique : elles vont
développer une altération physiologique sans s’en rendre compte.
Cela va évoluer vers une période clinique -> issue finale de la maladie
Il est important de se poser la question « quelle est l’histoire naturelle de la maladie » sujet
de mon analyse.
Connaître l’histoire naturelle de la maladie permet d’orienter nos interventions en tant que
soignant.
- Où en est le patient
- Identifier les niveaux de préventions également.
Prévention primaire : travailler sur les facteurs de risques, diminuer l’exposition aux facteurs
de risques.
Prévention secondaire : prévention pour éviter que la personne ne rentre dans un stade
avançé de la maladie
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Prévention tertiaire : prise en charge de la personne malade, réadaptation et réhabilitation.
Réinsertion sociale et toutes les autres dimensions
Prévention secondaire
Mammographie de diagnostic, biopsie, échographie
Prévention tertiaire
Chimio thérapie, chirurgie, radio thérapie
Soins ré adaptatifs
LE CONTINUUM DE LA SANTÉ
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QU’EST CE QUE LA SANTÉ PUBLIQUE
« La santé publique contribue aux sciences de la santé et ces spécificités sont que :
- la santé publique s'intéresse à l'analyse des phénomènes de santé dans les populations,
plutôt qu'au niveau des individus.
Ces populations sont définies sur base de leurs caractéristiques : âge, genre, caractéristiques
ethniques, lieu, profession, circonstances socio- économiques... »
« Le fait d'approcher les questions et les problèmes de santé sous l'angle de la santé
publique implique cette acceptation philosophique qu'il existe une responsabilité collective
pour soigner, protéger et promouvoir la santé de tous, sans préoccupation de l'âge, du
genre, ou des caractéristiques ethniques ou socio-économiques.
En bref, la santé publique est concernée au premier chef par la promotion et la défense de
la santé, et sa base de travail pour l'analyse est constituée par les communautés ou les
populations. »
La santé publique ne peut fonctionner que si les acteurs visés (la collectivité, ) sont acteurs à
part entière des décisions de santé publique et qu’ils soient responsables eux même de leur
santé et des stratégies qu’on met en place.
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La santé publique évolue avec le temps et en fonction du contexte.
La santé publique doit plutôt se définir sur base de ses buts et objectifs que de ses
méthodes =
L'objectif est de lutter contre les problèmes de santé et de maintenir et promouvoir la
santé des populations.
C’est la coordination des différentes disciplines qui, d'une façon directe ou indirecte, ont
une influence sur la santé des populations
Modèle biomédical :
è La personne comme un système fermé
è La santé comme l’absence de symptômes physiques (de la maladie).
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Quelles sont les méthodes en santé publique ?
Médecine
Professions paramédicales
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DÉFINITION DE L’ÉPIDÉMIOLOGIE
Discipline de base de la SP dans son volet quantitatif
L’épidémiologie essaye avant tout de trouver les causes afin de prévenir la maladie
(prévention primaire) ou de modifier dans un sens favorable l’évolution de la maladie déjà
présente (prévention secondaire).
Quelle est la fréquence des gens qui fument dans la société, quelle est la fréquences des gens
qui ont des comportements à risques dans la population : objectif de prévention primaire
è Les comportements à risques se retrouvent dans telle tranche de la population, dans
telle catégorie sociale etc…
L’épidémiologie s’intéresse:
- aux groupes d’individus et non aux individus eux-mêmes
- aux malades ou non-malades
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IDENTIFIER LES BESOINS DE SANTÉ
Identifier les besoins de santé de la population (par d’autres discipline que l’épidémiologie)
Sciences humaines et sociales vont nous aider à faire des diagnostique de situation sur les
besoins de santé des populations
N’ont pas encore été quantifié par l’épidémiologie, à l’inverse de répondre aux besoins de
santé
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o droit de la santé
o éthique en santé publique
o management en santé publique
o politique de santé
o promotion de la santé
o ….
L’identification des besoins sanitaires de la communauté est l’une des étapes importantes de
la santé communautaire.
On considère comme besoin en santé un écart entre un état de santé donné et un état
idéal, ou du moins acceptable.
La santé de la population, sur tels indicateurs -> elle est dans cet état là mais on voudrait
amener cet indicateur à un niveau d’amélioration
è Le besoin de santé, c’est l’écart entre l’état de santé actuel et ce qu’on vourdait
comme amélioration de la santé
De l’objectif au subjectif
Les besoins objectifs : c’est ceux qu’on va déterminer via l’épidémiologie, les données
quantitatives. Voilà la fréquence … voilà la mortalité de…
On va mesurer toute une série d’indicateurs, et sur cette base d’indicateurs objectifs on va
déterminer les besoins objectifs d’une population
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Si les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité en Belgique -> Le
besoin absolu c’est : travailler sur la prise en charge de l’infarctus du myocarde, prendre en
charge beaucoup plus rapidement les problèmes coronariens….
è Identifier pas les scientifiques et experts qui sont capables de mesurer les choses, et
d’exprimer les choses sur une base factuelle scientifique.
Besoins et demande
LE BESOIN est défini sur base d'informations dites objectives dans la mesure où :
- des experts indépendants estimant le même paramètre arriveront à la même conclusion
- le processus de recueil et d'analyse suit un protocole validé et connu.
LA DEMANDE est le désir d'un individu ou d'un groupe de population par rapport à une
amélioration de la santé ou à l'utilisation d'un service
- La demande peut être exprimée ou non
- La demande de soins de santé augmente avec l'âge1
- Les femmes expriment généralement une plus grande demande (de soins) de santé que les
hommes
-La demande est limitée par la perception et, de ce fait, concerne principalement les soins
curatifs et plus rarement les mesures préventives. Une personne ne fait appel à un service
que si elle en ressent le besoin -> Lens gens ont l’impression que le système de santé n’est
qu’un système de soin. Une personne ne fait appel à un service que si elle en a besoin,
rarement elle le fera en prévention de.
Ma demande en santé, c’est rendre les salles de sports gratuites car je voudrai que tout le
monde fasse du sport (exemple du prof)
Ou que l’on mette des pistes cyclables partout dans la ville de Bruxellles
L'OFFRE est l'ensemble des services et des soins mis à la disposition de la population par les
professionnels et les systèmes de soins de santé
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Car souvent les populations vont demander une demande de santé centrée sur les soins. Avoir accès à des
médicaments, centrés sur le curatif etc…
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En SP, on recherche la relation entre 3 composantes
- Les besoins
- Les demandes
- Les services
On doit absolument tenir compte de ses trois composante dans le processus de planification
de la santé
- Quels sont les besoins de la population ?
- Quelles sont ses demandes ?
- Qu’est-ce que les SSS peuvent offrir pour répondre aux besoins et aux demandes de
ces populations
Dans le 4)
- Il y a un besoin, une offre de santé
- Il n’y a pas de demande
- Sous-utilisation du système de santé
Exemple : L’accès aux soins de dépistage SIDA
Problématique réelle en Belgique.
Il y a des services et des prises en charges, des mesures préventives
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La demande est très faible car certaines personnes pensent que le SIDA, c’est derrière eux,
qu’on ne peut pas l’attraper. L’expression de la demande est faible
2)
- Il y a un besoin et une demande
- Pas d’offre de la part du SS par rapport au problème de santé
- Mécontentement des gens
Exemple : le Covid19
C’est un problème de santé publique actuel. On a pas forcément les réponses pour lesquelles
les population se posent des questions
3)
- Demande de la population
- Offre du SS
- Mais il y a pas de besoins mesurés car ce n’est pas une problématique de SP
- Gaspillage
Exemple : La chirurgie esthétique sans indication médicale particulière
LE MANAGEMENT DE LA SANTÉ
Sur base d’une analyse de la situation, grâce à l’épidémiologie, des analyses des besoins en
santé, l’expression de la demande et des besoins de la population, on va décider quelle
stratégie quelle stratégie de santé publique on peut mettre en place. On va faire une
planification en santé et on va décider des objectifs, des priorités, des éléments stratégiques
prioritaires.
Une fois qu’on est d’accord sur ces éléments, on va définir les stratégies, plan opérationnels,
on va exécuter ça sur le terrain. On va mettre en place un programme de SP (prévention
primaire, secondaire, tertiaire ou promotion de la santé)
L’évaluation c’est l’étape final d’un programme, d’une stratégie de santé publique. Sur
base de cette évaluation, on va tirer des leçons apprises, positives ou négatives, pour
réorienter l’analyse et les prochaines actions
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On a toute une série de disciplines différentes qui nous permettent de aire
- De l’analyse de situation
- De la planification
- Des programmations
- De l’exécution sur le terrain
- De l’évaluation
Tout cela mobilise des disciplines différentes
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Différentes dimensions d’un problème / d’une priorité en santé (besoins)
Pour dire qu’un problème, qu’une maladie est une priorité de SP, un besoin !!!! -> On va se
baser sur 2 choses :
1. IMPORTANCE du problème
Gravité du problème :
- Mortalité
- Morbidité -> (les complications cliniques)
2. VULNERABILITE du problème
-> Est-ce que le système de santé à une réponse à donner à la population
Techniquement : médicaments, examens diagnostiques,…
Opérationnellement : dans la pratique
Et accepté par la population ?...
On a une temporalité
Incidence : on va regarder le nombre de nouveaux cas par rapport à l’instant T.O – Longue
période d’observation (exemple entre le 1er septembre au 30) : se calcule toujours sur une
période de temps
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Prévalence : photographie instantanée à un temps T. (toujours du 1er au 30) – mais c’est
« aujourd’hui, quel est le nombre de cas »
La mortalité
Espérance de vie :
nombre moyen probable d’année à vivre
Mortalité prématurée
Décès survenus avant 65 ans : (Avec le vieillissement de la population, l’OMS a tendance à
dire 75 ans) – Donc il n’y a aucune raison de mourir avant 75 ans. Si on décède plus tôt :
Tumeurs
Morts violentes
Maladies de l’appareil circulatoire
Mesurer l’efficacité d’un système de santé sur la mortalité prématurée est un excellent
indicateur
Mortalité évitable : mortalité qu’on aurait pu éviter, qui sont liés pour la plupart aux
comportements individuels.
• Liée aux comportements à risque
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La morbidité
Par rapport aux nombres de malades covid19 qui rentrent à l’hôpital, le numérateur c’est ne
nombre de décès
La létalité est utilisée comme indicateur de qualité dans la prise en charge hospitalière. Pour
évaluer si un service est efficace.
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Pour voir si on est face un problème de SP, une priorité de santé P ou un besoin de santé
publique :
On se nase sur l’analyse des besoins :
2) niveaux
- Importances du problème de santé
- Vulnérabilité du problème de santé
Vulnérabilité du système à prendre en charge ! C’est le système, pas les individus !
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Un problème qui est important et vulnérable est une priorité pour l’action de santé publique
Le Covid19 – Analyse des besoins de santé
Faire l’exercice toute seule
L’obésité
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Lorsque l’importance est moindre, mais que la vulnérabilité est forte
è Choix d’opportunité du système de santé
Chirurgie esthétique
Changement :
- diminution des ressources affectées au système de soins
- diminuer les inégalités et les problèmes de santé
Actuellement :
- Les professionnels des soins dénoncent l’insuffisance des financements
- L’État réagit contre chaque innovation technologique ou chaque nouvelle forme de soins
- Rationalisation des soins (manque de financement, travail à enveloppe fermée)
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- Émergence des actions sectorielles en santé : exemple des villes « en santé » - Actions
communautaires
Il s’agit notamment de :
è Nouvelle perspective de la santé des Canadiens (rapport Lalonde, en 1974) qui
montrait que la santé était déterminée par l’interaction entre la biologie humaine,
l’organisation des soins de santé, l’environnement et le mode de vie ; grands
précurseurs de SP !!
è La Déclaration d’Alma-Ata (en 1978) qui soulignait l’importance des soins de santé
primaires en tant que point de départ du continuum des soins de santé au niveau
communautaire ; Importance d’investir dans les SSP
è La Charte d’Ottawa pour la promotion de la santé (en 1986) qui identifiait les
conditions fondamentales ou «sine qua non » pour la santé et proposait cinq
stratégies-clés pour la nouvelle santé publique (promotion de la santé – santé
positive)
https://www.youtube.com/watch?v=hou74g0OneM&ab_channel=EcosystemeSant%C3%A9
è Contribution de tous au service de la santé – résumer cette vidéo
Il y a des acteurs qui ne sont pas de la santé, et qui font de la promotions de la santé : acteur
dans le sport, dans la culture, éducation (composantes)
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Les dimensions de la santé publique
Médecine préventive
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Au plus n monde dans la pyramide, au moins de gens sont concernés
Les soins de santé primaires sont des soins essentiels reposant sur des méthodes et des
techniques pratiques, scientifiquement valables et socialement acceptables, accessibles à un
coût que la communauté et le pays peuvent supporter.
La médecine préventive
Médecine préventive : prise en charge individuekke tous actes réalisés par les médecins et
paramédicaux en vue :
è d’empêcher l’apparition d’une maladie (prévention primaire)
è d’empêcher le développement d’une maladie (prévention secondaire
è d’empêcher les complications d’une maladie (prévention tertiaire)
Médecine curative : c’est la médecine qui vise le traitement ou la guérison d’une maladie
déclarée
Prévention primaire : elle se situe en amont de l’apparition des maladies par les
vaccinations, la suppression de facteurs de risque, l’amélioration de conditions de vie, ...
Ex : tabac, alimentation
Prévention secondaire : intervient sur les tout premiers signes d’une maladie afin d’éviter
son développement et son aggravation. Elle prend en compte le dépistage précoce et le
traitement des premières atteintes
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Prévention tertiaire : empêche les complications, réduit les rechutes et favorise la
réadaptation et réinsertion sociale et professionnelle.
Elle intègre aussi les éléments de la prévention quaternaire (c’est-à-dire les procédures de
soins éthiquement et médicalement acceptables et l’identification de patients ou de
populations à risque de surmédicalisation, etc.).
Prévention quaternaire
2 choses !
Médecine générale : lutte contre la surmédicalisation, la sur prescription
Exemple dans le cas des PA atteints de plusieurs maladies chroniques
Il y a une surmédicalisation auprès d’une grande partie de la population, qui fait bcp plus de
mal que du bien.
Au niveau de l’hôpital :
Au niveau de la communication, éthique, litératie en santé, donner la parole aux patients et
sa famille dans la prise de décision etc…
C’est le respect du patient
Lutter contre es problèmes de communications, des problèmes éthiques, des problèmes de
respects des patient
Sensibiliser les professionnels de santé à tous les moments de la prise en charge !!
AUTO-DÉTERMINATION DU PATIENT !
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Différence entre prévention et promotion
Prévention La promotion
La prévention a pour but d'éviter les La promotion de la santé commence dès les
maladies. conditions de vie nécessaires à la santé.
La prévention est axée sur la pathogenèse, Elle a pour principe la salutogenèse : elle
elle se préoccupe des facteurs de risque. encourage le développement des
ressources salutogènes et essaie d'identifier
les facteurs qui menacent une vie saine.
Pathogenèse : éviter de tomber malade (déterminants de la santé, à risques, sur
lequel il faut agir)
La promotion de la santé
La promotion de la santé est le processus qui confère aux populations les moyens d’assurer
un plus grand contrôle sur leur propre santé, et d’améliorer celle-ci.
Référence : Charte d’Ottawa pour la promotion de la santé, OMS, Genève, 1986
La promotion de la santé est le processus qui consiste à permettre aux individus de mieux
maîtriser les déterminants de la santé et d’améliorer ainsi leur santé. La participation de la
population est essentielle dans toute action de promotion de la santé.
La promotion de la santé commence autant par le comportement des gens que par leurs
conditions de vie. Elle cherche à informer et motiver les personnes à obtenir l’information,
à faire quelque chose.
Il est vrai que, comme dit le prof, on a pas demandé l’avis des citoyens vis-à-vis du covid,
comment ils vivent les mesures et ceux-ci perte de l’adhérence vis-à-vis des gestes barrières.
Car pas de participation sociétale !
HISTORIQUE
- En 1986, près de 200 spécialistes de la santé se sont rencontrés à Ottawa (Canada) pour la
première conférence internationale sur la promotion de la santé. Résultat: la Charte
d'Ottawa
- Dès le début des années 80, le programme européen de l'OMS, "la santé pour tous
jusqu'en l'an 2000", a réservé une place spécifique à la promotion de la santé. En 1998, le
bureau régional Europe de l'OMS a précisé sa démarche dans le concept Santé 21.
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- Depuis les années 80 où l'OMS a placé la promotion de la santé au centre des
préoccupations internationales, l'idée d'une médecine globale et interdisciplinaire s'est vite
répandue - une médecine qui reconnaît que la pauvreté est le plus grand facteur de risque
de maladie.
La fondation qu’est la promotion de la santé est posée par l'individu autant que par les
acteurs du monde politique et de la santé publique
Ces stratégies sont soutenues par cinq domaines d’action prioritaires énoncés dans la Charte
d’Ottawa pour la promotion de la santé :
o Élaborer une politique publique saine
o Créer des milieux favorables à la santé
o Renforcer l’action communautaire pour la santé
o Acquérir des aptitudes individuelles
o Réorienter les services de santé
Même si l'espérance de vie en Belgique est aujourd'hui parmi les plus élevées du monde, on
ne peut pas parler d'égalité des chances face à la santé à l'intérieur de nos frontières : les
universitaires continuent à vivre plus vieux que les ouvriers, la population des émigrantes n'a
pas les mêmes chances que la population féminine belge, ...
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Une des préoccupations centrales de la promotion de la santé est l'égalité des chances : elle
veut réduire les déséquilibres entre catégories sociales, sexes et ethnies.
è Par rapport à des disparités de santé
è Lié à des déterminants environnementaux
Les publics cibles diminuent en fonction que l’on monte dans la pyramide
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Repose sur une meilleure compréhension de la façon dont les styles de vie et les
conditions de vie déterminent la santé.
è Importance d'autres secteurs en dehors du secteur de santé et nécessité de mobiliser
les ressources et les appuis politiques.
è Les problèmes sont définis dans un contexte global et conduisent facilement aux
préoccupations environnementales.
Objectifs
• Décrire les principaux déterminants de la santé
• Classer les principaux déterminants de la santé selon leurs groupes
• Spécifier quelques notions de base concernant l'action sur les déterminants
• Appréhender la problématique des inégalités de santé
• Définir la responsabilité populationnelle
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Introduction
Autres = Autres
! La mortalité est cumulative donc elle ne peut qu’augmenter ! Mais on observe que la
courbe est bien plus prononcée dans le cas des ouvriers
Explication du schéma
è Le niveau socio-économique -> Facteurs majeurs des différences des santé !
è Le niveau d’éducation
è L’environnement dans lequel les gens vivent
è L’accès au soins
Explique pourquoi les mortalités sont différentes !
POURQUOI CERTAINS SONT-ILS EN BONNE SANTÉ ALORS QUE D’AUTRES NE LE SONT PAS ?
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è Il y a de plus d’autres facteurs que les soins qui agissent
Exemple : La tuberculose
DÉTERMINANT DE SANTÉ
= éléments observés dont on estime qu'ils ont une influence sur la santé
• Indicateurs médicaux, génétiques, biologiques
• Indicateurs non médicaux : le bien-être mental et social, la qualité de vie, la
satisfaction de vivre, le niveau de revenu, l'emploi, les conditions de travail,
l'éducation, ...
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Transition démographique
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• Médecins : 41,734 (1 pour 249 ha en 2004) dont +/- 20.000 Généralistes mais 11.900
(= 8.500ETP) pour 97% des actes)
• Dentistes : 8.660 (1 pour 1200 ha en 2004)
• Kinés 28.252 (2004)
• Infirmières 67,295 (2004)
• Lits hospitaliers aigus 5,63 ‰ ha (1996)
• Lits psychiatriques 1,64 ‰ ha (1996)
• Lits en maisons de soins 2,93 ‰ ha (1999)
• Service de soins à domicile
• Services préventifs : PMI, santé scolaire, santé au travail
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• Homes pour personnes âgées : 94.000 lits en 1999
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Les indicateurs de SP sont mauvais : plus d’obésité, plus de surcharges pondérales, plus
d’HTA
Malgré qu’il y ait plein d’initiatives positives de transitions nutritionnelles (produits bio etc)
Autres transitions
• Environnementale
• Socio-économique
• Culturelle
• Technologiques
LES 4 CATÉGORIES DE DÉTERMINANTS DE SANTÉ DANS UNE PERSPECTIVE DE SANTÉ DES POPULATIONS
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AUTRES MODÈLES
Individus influencés par leurs styles de vie/comportements influencés par notre réseau
social et communautaire.
Les réseaux sociaux auquel on appartient sont influencé par l’ensemble des conditions
économiques et sociales, environnementale de la société (vert)
Discussion
Danger : Alcool
Facteur de risque : consommation abusive
Quels déterminants influencent cette consommation abusive ?
Danger : IST
Facteurs de risque : Rapport non protégé
Quelle déterminants influencent le rapport de non protégé ?
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La santé est déterminée par 4 grandes catégories (ci-dessus) mais elle est aussi
déterminante !
La santé est un déterminant du capital social, du capital culturel !
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La santé est un déterminant du capital social ! Parce que je suis en bonne santé, je peux
avoir des liens sociaux, aller dans des groupes d’amis etc…
Si je suis en mauvaise santé, le capital social et le soutient social sera beaucoup plus faible
= « ... un aspect du comportement individuel ou des habitudes de vie, une exposition à des
dangers environnementaux ou une caractéristique innée ou héréditaire et est selon les
données épidémiologiques, reconnu pour être associé à des états de santé qu'il est jugé
important de prévenir » (John Last, 2004).
Facteur de risque et déterminant de santé c’est la même chose, mais ça ne l’est pas sur un
plan épidémiologique
Le facteur de risque = le groupe de déterminants les plus associés à l’apparition d »un
problème de santé.
Parmi ces déterminant, on va analyser lequel est le plus associé au problème de santé
S’il est fortement associé, le déterminant va devenir un facteur de risque
Un facteur de risque : un déterminant de santé qui est fortement associé à l’apparition d’une
des pathologies – le déterminant le plus associé à l’apparition de la maladie – est ce que ce
facteur devient une cause de la maladie (pas spécialement une cause directe)
Les déterminants de la santé sont eux même des facteurs de risques en fonction du poids
de leur influence sur la survenue du phénomène de santé
44
Se sont sur les facteurs de risques modifiables qu’il faut agir !
FACTEURS DE PROTECTION
(Promotion de la santé)
Déterminants de la santé protecteurs !
45
Tabac
Le tabagisme, première cause de mortalité dans la Communauté.
En cause indirecte
Alimentation
L'alimentation est reconnue comme étant l'un des déterminants majeurs de la santé. Elle
est, avec le tabac et l'inactivité physique, l'un des principaux déterminants des maladies
cardiovasculaires et du cancer
Nos comportements sont fortement influencé par notre environnement – tous les
déterminants qui conditionnent nos comportements
- Environnement nature
- Environnement géographique
- Environnement social
46
Le champ des déterminants environnementaux est très large
Inégalités en matière de santé : dans tous les pays, on peut observer des inégalités en ce qui
concerne le statut socio-économique.
Indicateurs socio-économiques
On essaie de trouver des variables
• Pour classer les individus dans des catégories homogènes
• Pour faire des “mesures sociales” dans la population qui seront mises en relation
avec d’autres mesures
• Indicateurs de qualité = valides, fiables, spécifiques et sensibles
• Pour la validité, l’indicateur doit être adapté au contexte
• Si pas d’indicateurs adaptés, il faut en construire.
La mesure des indicateurs socio-économique est culturel (les indicateurs ne seront pas les
même en France, aux USA, en Inde)
– Exemples
• La profession : classification de catégories socio-professionnelles
• Le niveau d’étude
• La situation d’emploi
• La classe sociale
• Le niveau de revenu
... le genre, le sexe, l’âge, la situation familiale, la nationalité, le quartier habité, la zone
géographique, ...
47
Les plus pauvres sont toujours plus pauvres, les plus riches sont toujours plus riches
è Efforts massifs de tous les pays pour développer leur système de santé =
essentiellement leur système de soins (préventifs, curatifs...)
cf. effet de l’accès généralisé aux soins dans les pays industrialisés
or, un ensemble d’études convergent vers l’importance de la relation entre position sociale
et santé
– Il semblerait que la position sociale soit capital pour définir des politiques de santé,
avant même l’accessibilité
48
La position sociale est vraiment un déterminant majeur de notre société. Il ne faut pas les
hiérarchiser ! Mais déterminant très important !
49
Modèles conceptuels
Ma pathologie s’est déclarée -> besoins et accès aux soins par le systèmes de soins
Le système des soins distribue les soins
50
La distribution des soins dépend de l’épidémiologie clinique, l’évaluation des soins et des
recherches sur les Services de Santé.
Avec le Covid, on a très peu évalué ce qu’il s’est passé dans le système de soins.
51
Façon dont chacun tout au long de sa vie, va gérer/faire évoluer les déterminant de santé
pour augmenter la probabilité de tomber malade ou favoriser sa santé positive.
On est tous avec des caractéristiques de population – et tous des caractéristiques fixes.
L’hétérogénéité : en fonction des choix de vie que l’on va faire, en fonction des milieux de
vie ou on vit, du cycle de vie, on va être confronté à un certains nombres de déterminants
qui vont influencer notre santé.
- Vulnérabilité : évolué également en fonction du cycle de vie
- Mode de vie individuel : évolue en fonction du cycle de vie
- Environnement physique social : idem – est ce qu’il était le même que quand on était
enfant ? Est-ce qu’il ne va pas changer en fonction du cycle de vie ?
- …
52
Il y a une série de déterminants qui vont évoluer en fonction de notre vie, plus ou moins
positivement
On ne peut pas agir sur l’âge, sur les les caractéristiques fixes comme la répartition des
population (on ne choisit pas) mais on peut agir sur tous les facteurs à l’origine de
l’hétérogénéité
L’enfance est el déterminant qui conditionne le plus qui on est aujourd’hui et qui on sera
demain (alimentation, etc)
53
Les réseaux de soutien : amis, familles, groupe de soutien !
https://www.passeportsante.net/
Les personnes à faibles revenus et ayant un niveau d'éducation peu élevé seront souvent
les plus à risque.
54
Les problèmes de santé liés aux déterminants ayant une relation avec les modes de vie
peuvent être spécifiques de certaines périodes de la vie (enfance ou vieillesse), mais ils
peuvent également être fortement liés à des aspects culturels
Types d’actions :
• – concentrée sur une maladie particulière
• – sur un déterminant particulier
• – actions ciblées sur un groupe spécifique ou une structure mais sur tous les
déterminants de la santé impliqués
–...
sur base de données probantes et d’une rigueur scientifique !
J’agis sur le problème de santé – l’action est spécifique à la maladie coronarienne, je vais
travailler uniquement sur les facteurs de risques.
Si on agit sur les cibles comportementales et les facteurs de risques, cela va avoit un impacts
sur les différents problèmes de santé
55
56
La responsabilité populationnelle
La responsabilité populationnelle
On va responsabiliser la population au sujet de leur santé et leur donner les ressources pour
avoir plus de contrôle sur leur santé et la favoriser.
Volonté dans ce continuum de soins d’impliquer en amont un maximum d’acteurs pour
favoriser l’état de santé des population
Par qui ? L'ensemble des acteurs du réseau local (des organismes publics, communautaires,
privés, socio- économiques)
• – doivent s’impliquer dans le processus complet de planification des services c'est à
dire de la promotion de la santé au soutien et aux soins palliatifs (continuum
d’intervention)
• – au niveau des actions allant des déterminants de la santé à la fin de vie
57
Approche populationnelle, c’est-à-dire ...
è Prise en compte de l'ensemble des besoins de la population
è Prise en compte de l'ensemble des déterminants d'une problématique, à l'échelle
d'une population, dans la recherche de solutions à déployer
è Interventions visant les personnes en bonne santé, les non- malades avec facteurs de
risque, la personne qui consulte, la personne malade qui ne consulte pas, les milieux
de vie.
è Implication de l'ensemble des acteurs dans le processus de planification des services
de la promotion de la santé à la réhabilitation.
58
Objectifs du module
Base paradigmatique
è Soins de Santé Primaires (SSP)
è Vision systémique de la santé publique
59
Entre 750 et 250 : Soins de santé primaire
Ca pause la question de l’accessibilité aux soins
60
Carré de White actualisé en 2001
Où les proportions restent globalement inchangées.
Proportions évidentes
- Pas du tout application en Belgique
Définition
"Les soins de santé primaires sont des soins essentiels, fondés sur des méthodes et des
techniques pratiques, scientifiquement valables et socialement acceptables, rendus
universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté
avec leur pleine participation et à un coût que la communauté et le pays puissent assumer à
tous les stades de leur développement dans un esprit d'auto-responsabilité et d'auto-
déterminantion. ..."
C’est une ligne de soin qui doit prendre en charge 90% des problèmes de santé
Soins essentiels = l’ensemble des besoins de santé à la base de la pyramide des besoins de
santé
C’est pas une ligne de médecine au rabais ! Elle doit être à la pointe !!!!
61
Très performante car elle doit gérer 90% des problèmes de santé !
Rôle actif du patient dans sa prise en charge !
L’accès financier, géographique et social ! important
Accessibilité à tous ,ne toutes circonstances, à des soins de nécessaires et qualités
"... Ils font partie intégrante tant du système de santé national dont ils sont la cheville
ouvrière et le foyer principal que du développement économique et social d'ensemble de la
commmunauté.
Ils sont le premier niveau de contact des individus, de la famille et de la communauté avec
le système national de santé, rapprochant le plus possible les soins de santé des lieux où les
gens vivent et travaillent, et ils constituent le premier élément d'un processus ininterrompu
de protection sanitaire"
Les soins de santé primaires sont des soins essentiels auxquels toutes les personnes et
toutes les familles d’une collectivité peuvent avoir accès sans distinction d’une façon qui
leur convient, avec leur pleine participation et à des coûts abordables pour la collectivité
et le pays.
- Lutte contre les inégalités de santé
- Augmenter l’espérance de vie en bonne santé à travers cette lutte d’équité en santé
62
COMPLÉTER
Cette première ligne de soins doit référer, à un niveau plus spécialisé de soins : hôpitaux de
référence et hôpitaux universitaire
Pourquoi ?
On a une 1ère ligne de soins essentiellement libérale, privée – acteurs indépendant
Ligne spécialisée publique, associative ou privée
Parfois ce lien entre la 1ère ligne de soins et les hôpitaux est déficitaire
63
Le premier échelon de soins a comme objectif : le contact avec la population, l’accessibilité
de soins, des soins de qualités, continus, globaux et intégrés.
Par contre, le deuxième échelon, plus spécialisé avec un plateau technique – on ne cherche
pas à ce niveau des soins globaux et intégrés, on cherche des soins spécialisés et
complémentaires au premier échelon.
Les acteurs de 1ère ligne font le lien avec la population cible – réelle interaction pour
répondre à 90% des problèmes de santé
Un système de santé publique qui fonctionnent bien est : accessible – de qualité - efficace –
continue – globaux et intégré
Soins continus : continuité : le continuum des soins, de la santé, un niveau de soins qui soit
capable d’assurer tout le processus de a prise en charge, aux différents stades de la vie -
1ère ligne de soins beaucoup plus aptes à assurer des soins continus comparé à la seconde
ligne de soin, plus spécialisés et qui vont prendre en charge des problématiques
particulières. De façon un peu plus ponctuelle et pas continue.
Soins globaux : globalité : soins centrés sur la personne dans sa globalité, en prenant en
compte tous les déterminants de la personne.
Soins intégrés : intégration : permettre à tout moment que le système puisse donner des
réponses à des composantes de santé qui ne soient pas les raisons principale de la
consultation.
Exemple : Une personne va consulter pour une raison X, et au même moment, on peut lui
proposer d’autres services de santé
Soins intégrés dans un cabinet de médecine générale : compliqué car le médecin est seul,
pas d’équipe disciplinaire etc. mais peuvent très bien être opérationnels en maison médical,
par exemple, dans une polyclinique ou au sein d’une équipe pluridisciplinaire où sur base
d’une consultation, on peut aborder d’autres aspects de santé, sociaux, psychologiques etc
Les soins intégrés, c’est de permettre à tout moment, dans cette prise en charge continue,
globale et de qualité de donner des réponses complémentaires à travers souvent une
équipe pluridisciplinaire, ou d’autres compétences accessibles au même endroit, au sein
d’une même structure de soin
Est-ce qu’en Belgique, on a des soins : intégrés, globaux, de qualité et continus, efficaces ?
On est pas du tout dans un système qui a su transposer en première ligne de soins les
concepts de santé publique, ou les concepts de SP.
C’est lié à notre particularité de 1ère ligne soins , qui ne permet pas pleinement d’appliquer
ces critères : parceque
- On est dans une médecine libérale
64
- Le temps, c’est de l’argent
- Dès qu’on fait un peu de promotion de la santé, de la prévention etc. On sort des
codes INAMI, et donc ce n’est pas très rentable
- Esprit de collaboration interdisciplinaire pas tout à fait encré dans la formation ou sur
le terrain
Schéma d’un système de santé d’un pays du Sud dans lequel l’OMS a vraiment encré les
concepts de soins de SSP
Première ligne de soins en interaction avec la communauté. L’interaction se fait par le biais
agents de santé communautaires
Chez nous, ce sera plutôt des relais communautaires : ASBL, etc
Hôpital de district – hôpital de 1ère référence : niveau de soins prend en charge l’équivalent
de la 1ère ligne de soins, mais va plus loin au niveau de la médecine et chirurgie – dans les
actes médicaux et chirurgicaux – plateau technique pour répondre aux besoins de base
65
Programme vertical de santé : programmes gérés par des structures parallèles etc..
En première ligne de soin mais également dans les hôpitaux
Programme centré sur des maladies (sida, tuberculose, malaria…) géré par des structures
parallèles au système de gestion su système de santé, avec des ressources particulières (ce
ne sont pas les ressources du système de santé) mais ils vont avoir besoin des acteurs de
santé pour implémenter leur programme en terme de prévention, de prise en charge de
malades
Ce sont des programmes qui se font en parallèle à la gestion intégrée des autres problème
de santé
A l’échelle mondiale, il y a des gros programmes de santé, financés par des acteurs
internationaux, qui imposent des programmes centrés sur certaines maladies en parallèle
au fonctionnement des systèmes de santé, qui eux gèrent d’autres pathologies
Programme intégré de santé : programme, système de santé qui intègre la gestion des
accidents de la toute, le sida -> dans le système de santé
Notre système de 1er ligne de soins devrait rentrer dans ce paradigme -> on y est pas
varaiment. Voir dia 11
Les valeurs sous tendant les SSP sont l’équité et la justice sociale
66
• Les 4 piliers des SSP sont :
1. l’engagement politique et de la société vers la « santé pour tous »
Dans le but de lutter contre les inégalités de santé
2. la participation communautaire avec l’engagement actif de la population
vers le développement sanitaire, y compris à travers la prévention et
l’amélioration de l’environnement
3. la coopération intersectorielle
Coopération de la santé et du social qui doivent travailler ensemble
4. la vision systémique pour assurer une technologie et des soins de santé
pour tous !
Système à jour d’un point de vue technologique pour prendre en soins les
patients !
Activités principales:
1) éducation à la santé
2) promotions des bonnes conditions alimentaires et nutritionnelles
3) eau et assainissement
4) protection maternelle et infantile (y compris Planification familiale)
5) vaccination
6) prévention et contrôle des grandes endémies locales
7) traitement des maladies et lésions courantes
8) fourniture des médicaments essentiels
Principales critiques:
- coût très élevé => ≠ adaptation aux PeD
- infrastructure de la 1ère ligne de soins fait défaut – on a besoin d’une diversité
d’infrastructure que l’on a pas à l’heure d’aujourd’hui
- moyens de transport pour la population font défaut
- personnel formé insuffisant
- moyens techniques efficaces pas pris en considération
- hôpitaux peu ou pas intégrés
- formation et supervision insuffisantes surtout pour le personnel de premier échelon
- évaluation des activités insuffisante
- gestion déficiente des services de santé
=> Critiques organisationnelles plus que structurelles
67
LE SYSTÈMES : VISION SYSTÉMIQUE DE LA SANTÉ PUBLIQUE
68
Tout ça est en grand équilibre. Fin équilibre entre entrées et sorties -> ce qui fait que les
systèmes de santé sont très fragiles.
Il faut rebondir lorsqu’il y a un blocage sur l’une des ressources car la production et les
résultats vont être impacté par ces déséquilibres
69
Différents système – ou sous-systèmes d’un système plus globale – sont en interactions
Tous ces systèmes ont des interférences avec la santé
C’est pour ça que l’OMS a développé : la santé dans toute les politiques . La santé doit être
intégrée dans toutes les politiques (sociale, éducative etc….) Car tous les systèmes sont en
interactions et la santé a besoin de l’appui d’autre système pour évoluer
Mon exemple :
Au niveau de la santé relationnelle, sexuelle et reproductive -> besoin de la collaboration des
écoles pour promouvoir la santé sexuelle et reproductive
70
Vision : Pourquoi un système de santé ?
• Un système de santé a pour but d’améliorer la santé de la population et de réduire
la souffrance humaine causée par les problèmes de santé. Il concerne l’ensemble des
individus et des communautés.
• Pour la partie médicale du système de santé, il s’agira d’offrir des services et des
soins de santé de qualité selon les besoins (équité) des individus et des
communautés et d’en assurer l’utilisation en temps utile.
71
Système de santé composé de sous-systèmes de santé
- Sous systèmes de Soins de Santé en interaction avec
- Le sous-système des déterminants non médicaux, en interaction avec
- Autres secteurs comme sous-système (qui ont également une responsabilité sur la
santé des population)
Le système de santé va être influencé par des politiques de santé qui sont prises et définies
par les acteurs politiques, partis politiques et personnes mises à l’honneur des élections
Ces politiques de santé nationale, vont définir la manière dont l’interaction va se faire dans
ces sous systèmes
Ces politiques de santé nationales sont elles-mêmes influencées par les politiques ou
contexte socio-économique et culturelle de ce pays ! Le contexte social et économique va
définir a politique de santé, de même que ce contexte social et économique national est
influencé par des contextes socio-économiques, politiques, plus macro, à l’échelle
internationale
Donc ce sont bien les politiques internationales, européennes qui vont influencer nos
contextes socio-économique et sociaux nationaux, qui vont eux-mêmes influencé nos
politiques de santé nationale
72
- Selon moi, les bulles sont scindées -> mais je mettrais des flèches car je pense qu’il y
a des coopérations mais elles ne sont pas investies à 100%
Tout cela est influencé par le contexte socio-économique et politique national- personnes au
pouvoir qui définissent les politiques de santé et autre politiques ! on est conditionné par
ces représentants politiques– eux même influencés par un contexte européen politique,
économique.. etc. ainsi qu’influencé par un contexte mondial
https://www.youtube.com/watch?v=CcoVokM7wE0&ab_channel=institutmontaigne
Préalable au cours prochain
73
Programmes spécifiques Service de santé
Paradigme pasteurien Paradigme holistique
Centré sur la maladie Système de soins intégrés
La finalité reste la même : améliorer la santé des patients
Lutte contre certaines maladies pour On va plutôt financer le système,
améliorer la santé de la pop, à travers des l’accessibilité aux soins, l’information,
programmes spécifiques, spécialisés sur l’organisation des services, la qualité des
des maladies particulières soins pour prendre en charge l’ensemble
des problèmes de santé
La politique nationale, influencée par la politique internationale, a le choix dans ces deux
paradigmes.
En Belgique, on est dans un système holistique – on est dans un système de santé qui va
financer les services de santé essentiellement, renforcer les ressources humaines, la
formation etc…
Dans d’autres pays, notamment ceux à faible ressources, ces systèmes de santé travaillent
beaucoup avec des programmes spécifiques
Où des bailleurs de fond vont venir financer la lutte contre le sida, LA LUTTE CONTRE LA
malaria, et ils vont mettre en place des infrastructures, du personnel, des médicaments,
propres, spécifiques à la gestion de cette pathologie pour des résultats propres à ces
pathologie.
Au détriment de quoi
En Belgique, on est dans une vision holistique, mais certaines composantes de notre système
sont dans une vision pasteurienne – verticale ?
Il n’y a pas un paradigme qui exclut l’autre – On aurait besoin des deux, mais se centrer
essentiellement sur les programmes spécifiques et réellement problématique. Je vais bien
74
être pris en charge si je suis atteint des maladies ciblées par les programmes spécifiques,
mais quid des autres problèmes de santé ? Ils vont être moins bien pris en charge
Pas de vision systémique. Aucune ambition de couvrir d’autres besoins, d’autres problèmes
de santé que ceux ciblés par les programmes
Mais dans la vision pasteurienne, les ressources de soins de santé sont centrées
essentiellement sur ces programmes spécifiques. Si on a une pathologie, différente, cela
devient problématique. Si le système de santé repose seulement sur une vision verticale,
c’est quand même dramatique en terme de qualité, d’accesibilité, de continuité des soins, de
globalité et intégration…
Dans l’approche holistique, on sait qu’il y a certains problèmes de santé qui nécessite un
programme vertical
Exemple : la tuberculose chez nous – qui est géré par le Fares (fédéral) et a son personnel de
soins de santé et son propre fonctionnement
La vaccination
Systèmes de santé influencées par les politiques de santé et les politiques de santé.
Il faut faire la distinction entre :
- La politique
- Une politique ou des politiques : ce que la politique va produire
- Le politique : personne ou groupes de personnes qui ont le pouvoir d’émettre les
décisions : traduction opérationnelle
Une politique est un large énoncé (explicite ou non) de buts, objectifs et moyens définissant
un cadre pour la réalisation d'activités
75
Une politique de santé est :
- soit ce que le gouvernement choisi de faire ou dene pas faire à propos d’un problème de
santé et/ou pour l’ensemble de ces problèmes (politique nationale de santé ou PNDS)
Politiques sanitaires
On est dans un système de santé régit par une politique publique de santé et des politiques
sanitaires
76
Il n’y a pas de plan sanitaire en Belgique avec des objectifs précis par rapport à la santé de
la population.
Il y a par exemple, pour la promotion de la santé, mais il n’y a pas de plan général de la santé
77
TRÈS IMPORTANT d’avoir cette vision des 3 composantes des politiques sanitaires
Notre politique sanitaire ne doit pas exclusivement être basée sur les soins de santé.
Les soins de santé sont une composante de la politique sanitaire
Pour qu’une politique de santé se fasse, il faut qu’il y ait un agenda politique – que dans cet
agenda politique, le sanitaire ait sa place !
On va formuler les politiques de santé – avec des missions, buts et objectifs
è ->
La crise sanitaire va faire en sorte que nos politiques de santé vont évoluer -
Les professionnels de santé publique sont des faiseurs de décisions (vs preneurs de
décisions) -> »politique et santé »
On propose les stratégies mais on ne prend pas les décision !
78
En vert : fenêtre d’opportunité
Les problèmes créés vont amener les politiques à revoir, à entendre l’évolution nécessaire
des politiques de santé, et donc fatalement.
Le politique va introduire cela dans sa vision politique des choses et faire émerger des
politiques publiques qui vont potentiellement produire des solutions. C’est la manière de
faire émerger des politiques, qui doivent elle-même être évaluées pour pouvoir être
reconduites dans le temps.
Fenêtre d’opportunité très importante lorsqu’on veut essayer de changer les politiques de
santé
Les choix politiques en matière d'organisation des sociétés joue un rôle sur les impacts en
matière de santé :
-> les régimes à idéologies égalitaires ont une tendance redistributrice plus grande
-> politiques néolibérales
-> ces politiques vont avoir tendance à modifier les padarigmes des systèmes de santé
Il existe une argumentation en faveur d'une plus grande efficacité et d'une meilleure
équité dans les régions où l'accent est mis sur les SSP :
Les politiques qui mettent l’accent sur les soins de santé primaires, qui ont vraiment cette
vocation et objectif :
- réduction de la mortalité
- réduction plus forte de cette mortalité dans les groupes de populations les plus défavorisés
(voir B. Starfield)
79
Exemple de politique publique en Belgique, qui ont été fondamentalement influencée par
les idéologies politique
Question d’examen
- La contraception ! Remboursement des MAC pour les – de 25 ans (qui était
complétement interdit avant les années 60)
- Création des services médicaux mutualistes – par les ouvriers – pour pouvoir assurer
les soins de santé de la classe ouvrière a amené à la création (influence des partis de
gauche) des mutuelles que l’on connait ajd
- La lutte contre le tabagisme – dans les années 60, quasiment nulle et se durcit de
plus en plus chaque année, par des programmes, des taxes + en fonction des
politiques et la force influence de l’international
- L’avortement – avec des aller-retours en fonction des philosophie au pouvoir
(comme on peut le voir en Pologne -> dramatique). Politiques qui font des aller-
retours en fonctions des courants politiques qui émergent
- En France - > lutte contre la consommation d’alcool -> interdiction de faire de la
publicité sur l’alcool
- L’évolution de la fin de vie, du respect du droit du patient, de l’euthanasie
- Accidents de la route
- L’Aide Médicale urgente
En ce qui concerne la mobilité -> promotion de l’utilisation de la mobilité douce, le vélo etc -
> C’est une politique publique, qui n’est pas à l’initiative des organes de santé, mais qui peut
bien évidemment impacter la santé
Pour qu’une politique publique fonctionne, il faut une vision pour une durée à long terme
(20 ans ou plus), avec un budget total de plus de 40 Euros/hab./an -> chez nous, cela
n’existe pas
Cad: de nouvelles politiques internationales de santé
80
Les nouvelles politiques internationales de santé
Il ne faut pas oublier les déterminants non médicaux de la santé : c’est le Développement –
sociali – économique -affectif qui apporte la Santé (et très peu l’inverse !)
Importance :
• Approche intersectorielle pour un développement homogène et global
• Échanges équitables Nord – Sud : Commerce (OMC),...
• Ethique, Justice et Equité sociale
• Stabilité politique – vision à long terme – stabilité politique dans les moyens alloués
aux ressources des politiques de santé
Exemple de Cuba : régime dictatorial depuis plusieurs années – mais donc politique stable et
système de santé al topé
Politique à long terme, stable, basé essentiellement sur les ressources humaines – mais pas
basé sur l’accès et l’égalité pour tous, ni les technologies – mais un système axé sur le
développement des ressources humaines en santé
Système à faible ressources matérielles, technologiques – mais c’est un système à très haute
compétence, paradoxalement des ressources humaines -> système qui se démarque des
autres en termes de prévention
Moins en termes curatif et de pathologies lourdes, mais ils ont pu compenser par ces autres
aspects
A l’échelle internationale, les systèmes de santé évoluent fortement -> surtout au niveau des
pays du sud (Afrique ou Asie du Sud-Est) : pays en transitions économiques ou à faible
ressources économiques dans lesquelles les systèmes de santé doivent s’adapter en terme
d’évolution et de prise en charge des besoins de la population.
Les coopérations bilatérales et bailleurs de fonds financent une grande partie des
systèmes de santé à faible ressources.
Dans les Dias suivantes, on est vraiment dans les politiques de santé des pays du Sud,
globalement financé par des bailleurs de fond qui dictent un peu ce qu’il faut faire au niveau
des soins de santé. Il y a donc eu plusieurs changement en ce qui concerne les systèmes de
santé des pays de Sud.
La bailleurs internationaux influencent directement les systèmes de santé des pays du SUD –
où le contexte social et économique de la population n’est pas vraiment pris en compte
Ils font un peu leurs propres politiques de santé, au travers principalement d’approches
partielles -> l’accord de Paris essaye d’harmoniser la façon dont les bailleurs de fond ont une
emprise sur les systèmes de santé et d’établir quelques principes.
Comme ils sont axés sur la volonté d’avoir des résultats rapides -> ils mettent en place des
programmes aux résultats rapides -> verticaux ! -> il faut donner des réponses rapides
Alors que dans les programmes transversaux, les résultats auront lieu sur une longue
période de temps !!!
81
On sait donc que les systèmes de santé des pays à faible ressources sont financés par des
bailleurs de fond : banque mondiale, coopération bilatérale (=> quand on pays vient en
soutient à une autre pays dans une vision diplomatique, humanitaire et dans une vision de
renforcement du système de santé)
Tous ces systèmes de santé et états soutenus par des bailleurs internationaux ont subi des
ajustements structurels -> Les bailleurs de fond étaient un peu maître de décider les
politiques à entreprendre en matière de santé
• Evolution récente (+/- 15 ans) des politiques de santé : changements d’attitude des
principaux acteurs nationaux et internationaux : Ue, bailleurs de fonds, BM, OMS,
coopérations bilatérales,...de l’ajustement structurel à la lutte contre la pauvreté́
Ces politiques internationales de bailleurs de fond influencent dont le système de santé
fonctionne dans ces pays là
• Actuellement, l’appui aux systèmes de santé du Sud se fait sur base de deux choix
stratégiques très différents : Et ce sont souvent les bailleurs de fond qui décident de
l’approche
• Approches globales (paradigme holistique)
• Approches partielles (paradigme pasteurien) – où on se concentre sur
quelques grosses pathologies
Depuis une 15 aine d’année, les bailleurs de fond qui étaient dans une logique d’approche
sectorielle, verticale (exemple financement dans la lutte contre le paludisme, la malaria, la
tuberculose, le VIH-SIDA) – et pas une approche globale où on appuie l’ensemble du système
de santé (en soutenant la formation des médecins, en appuyant le développement des
hopitaux etc…à)
Tous ces bailleurs de fond on voulut sorti de cette approche sectorielle en appuyant une
approche globale :
Ø Déclaration de Paris (2005) – Les appuis que l’on fait dans les pays Sud sont
inappropriés (donc le fait de mettre de l’argent dans un secteur à développer)
82
è Appropriation, Harmonisation, Alignement, Résultats et Responsabilité
mutuelle ces 5 éléments ont changé la visions des appuis dans le secteur de la
santé
Impossibilité pour des systèmes de santé de se projeter sur le long et moyen terme parce
qu’ils n’ont aucune idée des financements à long terme, puisque leurs ressources propres de
financement de l’état dans la part de la santé est insuffisante pour répondre aux besoins de
la population
Taux de fluctuions des fonds alloués par des bailleurs internationaux dans les système de
santé du pays du sud
D’une année à l’autre, on a plus ou moins de ressources.
83
Déclaration de Paris (Mars 2005)
5 axes :
2. ALIGNEMENT : Les donneurs font reposer l’ensemble de leur soutien sur les
stratégies nationales de développement, les institutions et les procédures des
pays partenaires
Y a un programme national de santé, voilà dans quel partie du plan résalisé
par les acteurs locaux, je vais soutenir
Fini les bailleurs de fond qui décident un peu comme il veules
Les donneurs doivent s’aligner dans la politique nationale de santé
84
Conséquences de ce choix !
On est dans une vision globale, systémique mais ils ont comme objectif des objectifs
spécifiques, des visions verticales !
Ils disent vouloir opter pour des programmes transversaux, mais
Les programmes sont restés des programmes très spécifiques ! (5,6,7)
On était pas du tout dans une vision transversale de soins de santé pour tous, nécessaire et
de qualité -> les OMD visent vraiment des objectifs précis et verticaux
https://www.youtube.com/watch?v=r356pAfRH8I
85
Les objectifs sont verticaux !!!!
On est toujours dans les mêmes
OMD cachés sous les ODD.
è Intervention partielles et
non globales des choses !!
è Qu’est ce qu’on fait en cas
d’accident de voiture, pour
les personnes âges etc ??
è Pas de vision holistique des
problèmes de santé
è Ces objectifs sont toujours
cachés sous des belles
images des ODD
Ces OODS guideront les plans de santé de nombreux pays, institutions internationales et
bailleurs de fonds
!! LES PLANS DEVRAIENT ÊTRE BASÉS SUR LLES BESOINS DES POPULATIONS, PAS SUR DES
SCHÉMA ÉCONOMIQUES IRRÉALISTES
https://www.youtube.com/watch?v=7qpB-
VbSjKM&ab_channel=M%C3%A9decinsSansFronti%C3%A8res%28MSF%29
On est toujours dans les pays du SUD – pays à faible ressources – qui ne bénéficient que
d’approches verticales sectorielles
Autres exemples d’approches partielles : Fond global/GAVI/Fondations privées, ...
– Plus de 170 initiatives spécifiques en moins de 15 ans !! très verticalisée qui
ont pris le devant de l’aide internationale sur ces dernière 15 années
– 60% pour SIDA, Tuberculose, Malaria (alors qui a bien autres problèmes de
santé)
– Centrées sur les aspects techniques, médicaments, équipements
– Très peu sur la qualité des soins, l’organisation des services, la gestion des
ressources humaines, la réduction des inéquités -> très peu d’approche
holistique – transversale d’appui à ces systèmes de santé
86
Ce n’est pas du tout des acteurs globaux, bien qu’ils se définissent comme tel -> puisqu’ils
proposent un système vertical et des appches partielles
• – Duplication des interventions : car il y a plein d’initiatives sur le terrain, et ils ont
les mêmes objectifs
• – Fuite interne des cerveaux (Burkina, Mali : salaires 150.000 FCFA mais 600.000
FCFA nécessaires)
87
• – Coûts de transaction élevés (administrations spécifiques. Cas du Burkina Faso : 2
mois/an pour le Fonds Global),
3. Favoriser les interventions sur le long terme (10 à 20 ans), systémiques et à visée
nationale
4. Interventions centrées sur les besoins et les attentes des bénéficiaires et des prestataires
• Qualité des services de base (Justice, Education, Santé)
• Besoin d’une équipe pluridisciplinaire (socio anthropologues)
• Structurer et renforcer la demande (rôle des mutuelles)
88
5. Interventions qui renforcent l’Ethique, l’Estime de soi, la Responsabilité professionnelle
des acteurs du terrain -> ! valorisation des professionnels de santé !!
• Proposer des contrats qualité négociés et pas des primes à la performance ni de
Perdiems.
• Des salaires décents pour un comportement éthique des prestataires
89
Demander au prof :
Pour lui les programmes de trajets de soins pour le diabète etc – programme vertical ou
holistique ?
Ne constitue pas un système parallèle au système de soins de santé
Purement holistique. C’est clairement de la première ligne de soins.
Visions d’appui au système de santé, complètement intégré à l’ensemble du système de
soins : qui offrent des soins globaux, continus, intégrés, acessibles
Le système de santé
« Le système de santé, c’est l’ensemble des organisations, des institutions et des ressources
dont le but principal est d’améliorer la santé.
90
Beaucoup plus large qu’un système de soins de santé
Il est composé de sous-systèmes: économique, social, culturel, politique, législatif.
Le système de soins est donc un sous-système du système de santé: ensemble des services
qui fournissent des prestations à la population dans le but d’améliorer la santé. »
Importance de coopérer avec les politiques internationales mais également être autonome
au niveau national !
Nos systèmes de santé soient bien des systèmes qui prennent en compte les déterminants
médicaux de santé et non médicaux ! très important
Les services hospitaliers ont l’impression que dans la nouvelle vague de corvidé, il y a un
changement de population par rapport à la première vague : maintenant ce sont des
personnes plus précarisées ! impression
91
compte de nos différences, on doit avoir la même garantie à des soins de qualités et
nécessaires
Solidarité: lien social d'engagement et de dépendance réciproques entre des personnes,
généralement les membres d’un même groupe liés par une communauté de destin.
(Travailleurs/non travailleurs, actifs/pensionnés, sains et malades…)
• Accessibilité: multidimensionnelle
• ... à terme la couverture médicale (sanitaire) universelle -> la plus optimale possible
Un accès pour tous à des soins de qualités
Égalité : tout le monde reçoit le même vélo, qu’on ait un bras ou deux.
Équité : on va s’adapter aux besoins des individus, on va prendre compte leur potentiel et
leurs faiblesses
Manque d’équité : quand les gens n’ont pas accès selon leurs besoins spécifiques
92
Vraie réalité que les caractéristiques de la population autour de ces structures de 1er, 2 et
3ème niveaux influencent leur fonctionnement.
Parfois la seconde ligne est plus accessibles géographiquement que la première.
Financé par la Sécurité Sociale, selon un système d’« assurance maladie » publique.
• – Géré par l’INAMI (Institut national d’assurance maladie invalidité)
• – Redistribué aux Mutualités (7 en Belgique)
La sécu, c'est quoi ? Les enjeux de notre sécurité sociale belge - Solidaris
• https://www.youtube.com/watch?v=FgMJ_huM9UI
!! Important
En France:
• https://youtu.be/Z0IPxLcD_fA?t=57
!! Important
93
Une population qui va mobiliser des ressources - payer des primes à sa mutuelle – les
primes vont venir renforcer d’autres types de financements pour être re-alloués à des agents
payeurs, des tiers payeurs, fournisseurs de services, etc… on va donc acheter des prestations
de services à travers des code INAMI (prestation liée à un code INAMI qui permettra l’achat
de la prestation en tout cas le remboursement potentiellement à des fournisseurs de service
de soins de santé)
Système de régulation pour qu’il y ait un flux financier entre la population et ces
intermédiaires -> les fournisseurs de services qui vont permettre de financer les soins de
santé qui se donnent le terrain
94
Quelques grands principes « culturels »:
– Liberté de choix pour le patient
– Liberté d’installation des professionnels de santé
– Liberté thérapeutique
Quelques conséquences:
–> pas de planification de l’installation (un professionnel de santé peut s’installer ou il
veut, même à côté de quelqu’un qui fait la même chose que lui)
Mais une tentative de planification de l’offre via un numerus clausus
Mais des incitants à l’installation dans certaines régions pour la MG
– Les tentatives de réglementation ou d’évaluation des pratiques sont très mal reçues
par les professionnels -> car acteurs privés !
Il n’y a pas de vrai programme d’évaluation des pratiques mis en place
95
Le SPF coordonne l’ensemble du système de sécurité sociale
96
Assujettis
Indépendant : INSASTI en terme de perception des cotisations sociales
ONSS reçoit es cotisations des travailleurs et employeurs – va recevoir l’ensemble des
financement public et va le redistribuer aux institutions parastatales qui gèrent une partie
de l’argent issue de l’ONSS ET DE SES COTISATIONS
Toutes les composantes de notre système de sécurité sociale dont les soins de santé : partie
importance du financement
97
Population -> on a le libre choix de nos mutuelles -> demande de soins -> On va consulter
une offre privée (généraliste, pharmacies, spécialiste, hôpital ) => libre choix
ONNS reçoit les cotisations des entreprises, des subventions de l’état et des cotisations des
mutuelles (puisque nous cotisons aux mutuelles ->et retour vers l’ONSS)
ONSS vont financer l’INAMI -> va financer les mutualités -> vont payer les prestataires, la
population, les assurances privées individuelles et collectives
Mutuelles organismes privés : mais relais de l’argent public via les prestataires, et services
Les mutuelles jouent le rôle des assurances privées pour certains services
Organismes à buts lucratifs
Affilié à une mutuelle en Belgique est obligatoire -> les assurances privées non.
98
Équilibre entre ce jeux d’acteurs
La crise covid va faire changer cet équilibre d’acteurs
99
L’offre médicale
SOINS PRIMAIRES
• Soins de premier recours – avec toutes les qualités de la 1ère ligne de soins. (soins globaux
continus, nécessaires, centrés sur le patient etc…)
• Fonctions:
– assurer des soins pour les problèmes de santé les plus courants, sans hébergement,
– orienter le patient vers des soins plus spécialisés. -> Disposer de niveau de référence pour
faire le relais si on ne sait plus prendre en charge le patient au niveau de la première ligne de
soins -> si nécessite soins spécialisés
100
Ressources du secteur de santé
• 2.9 médecins par millier d’habitants en 2011 en Belgique (moyenne de 3.1 dans les
pays de l’OCDE)
• 4.2 lits d’hôpitaux pour soins aigus par millier d’habitants (moyenne OCDE: 3.4 lits)
Offre de médecins généralistes insuffisante – lié à une demande de soins de plus en plus
importante.
L’offre médicale:
• Soins primaires, secondaires et tertiaires
• Offre de soins dans le secteur ambulatoire – avec la volonté de diminuer la charge
des hôpitaux – réflexion sur les ressources humaines alloués à l’ambulatoire dans les
années à venir
• Offre de soins dans le secteur hospitalier
1ère ligne de soins essentiellement privée – travail à la tarification de l’acte -> au plus je fais
d’actes, au plus je suis financé
Certains actes sont plus financés que d’autres
101
Compétition entre médecins généralistes, spécialistes et hôpitaux :
• libre choix d’installation des médecins
• libre choix des usagers qui peuvent accéder directement aux spécialistes ou à
divers médecins généralistes -> l’assurance remboursera, dans tous les cas. Même
si on est dans une surconsommation des soins
Un patient Covid19 ne rapporte pas beaucoup d’argent aux structures hospitalières que
d’autres prises en charge
LA MÉDECINE GÉNÉRALE
Nombre? : 9200 médecins Généralistes*, pour 8500 ETP**: -> Ne travaillent pas tous à
temps-plein
– Un cadastre depuis 2009 (pas très précis) – qui ne fait pas la distinction entre les
professionnels INAMI qui pratiquent ou qui ne pratiquent pas
– Un tiers des médecins généralistes actifs a plus de 55 ans,
• et plus de la moitié a plus de 50 ans !
– Modification progressive du profil de la profession
• Disparition d’uneclasse majoritairement masculine et pléthorique (baby boom
d’après-guerre)
• Pour une population médicale beaucoup plus féminine et moins nombreuse
102
• Avec des modifications dans les désirs de séparation vie privée / vie professionnelle
(moins d’investissement, plus de temps partiels dans les nouvelles cohortes de
médecins) – moins envie de faire des nuits, moins de vocation
è Pénurie ou pléthore?
impossible de le dire tant qu’on ne fait pas une enquête individuelle chez tous les
prestataires de soins, ayant un n° INAMI, pour leur demander quelle est leur charge
de travail – etc.
Dépenses en santé
103
Stratégies de prévention peu développée chez nous
104
La Belgique se trouve dans la moyenne européenne – on dépense bcp pour la santé (même
si on ne dépense pas assez)
La dépense des soins de santé augmentent avec l’âge – les besoins augmentent avec l’âge
Nous sommes dans une population vieillissante
Cette dépense se marque très fort dans les soins de santé
90 ans et ++++
105
Effet de l’âge sur la consommation médicale -> l’âge augmente la consommation médicale
- Augmentation de la morbidité avec l’âge
- Coût de la proximité du décès:
– dépenses de soins de santé très élevées dans les mois qui précèdent le décès –
prise en charge médicale particulière, soins palliatif
- Effet génération:
– jeunes générations accédant sans entraves aux soins
Augmentation de la demande de la consommation des plus jeunes par rapport aux
plus âgées – évolution de l’offre et de l’accessibilité de cette offre
Accessibilités de l’information – vis-à-vis de la prévention, promotion da santé
Développement des dépistages -> entraîne une prise en charge plus précose
RÔLE DE L’ETAT
Vision à moyen et long terme tenant compte que:
• les besoins sont illimités
• les ressources sont limitées
Comment atteindre le meilleur résultat possible en termes de santé avec un budget limité
?
106
QUELS SONT LES PRINCIPAUX FACTEURS QUI EXPLIQUENT L’AUGMENTATION DES DÉPENSES DE SANTÉ ?
Vieillissement de la population :
• https://www.msn.com/fr-be/video/actualite/le-co%C3%BBt-du-vieillissement-va-
augmenter-jusquen-2040/vp-AAzOar0
A regarder !
107
LA QUADRATURE DU CERCLE
Est-ce qu’il y a une réelle volonté d’améliorer la continuité de la qualité des soins pour tous
en milieu hospitaliers
- Enquêtes de satisfactions -> fait partie d’évaluation de la qualité mais ne constitue
pas une évaluation de la qualité en tant que tel !
- Normes ISO ?
Tarification à l’acte
108
Effet sur la qualité:
– Incitation à répondre à la demande et à satisfaire les besoins des patients
– Soins de qualité (certains actes sont plus rémunérateurs que d’autres)
Chaque prestation est identifiée par un code, un libellé, une lettre-clé, et un coefficient
Dans les soins infirmiers à domicile -> échelle de Katz pour évaluer le niveau de dépendance
d’une personne
En fonction du niveau de la dépendance de la personne, l’infirmière va recevoir soit un
forfait pour les soins de la personne ou vont soit être payés à l’acte.
109
Motivation du prestataire de soins
Le financement à l’acte est une motivation financière !
• Motivations financières: agent économique rationnel motivé par les contreparties
financières de son activité
• Motivations éthiques et altruistes (tout cela doit se faire dans une vision éthique,
altruiste ! )
La capitation
Somme forfaitaire annuelle par patient inscrit auprès du médecin:
– peut varier selon les caractéristiques du patient
– indépendante de la fréquence des consultations et du volume de soins prodigués
Limitations ?
– Faible incitation à la qualité : risque de réduire le volume de soins prescrits
– Incitation à la sélection des patients les moins à risque – qui nécessite une prise en charge
moindre ! Il faut faire attention à ne pas tomber dans ce type de dérives avec ce type dz
financement
Avantages ?
– Aucune incitation à la multiplication des actes et à la demande induite
– Maîtrise du niveau de dépense ex-ante ; on peut mieux planifier les niveaux de dépenses,
on peut faire des projections plus faciles à moyen et longterme
– Systèmes de paiement moins coûteux que le paiement à l’acte
Salariat
• Salaire mensuel fixe, basé sur une durée de travail fixée, et indépendant de
l’intensité de l’activité
• Système de paiement moins coûteux que le paiement à l’acte
• Aucune incitation à la multiplication des actes et à la demande induite
• Maîtrise du niveau de dépense ex-ante
Financement à l’acte va diminuer dans les prochaines années ! Vers beaucoup plus de
financement au forfait dans les années à venir.
110
Module 5. Problèmes et pratiques de santé publique actuels et
indicateurs de mesure
Concepts en planification
DÉMARCHE DE PLANIFICATION
La conception et l’implantation de toute intervention rationnelle fait appel à un processus
de planification. (réflexions sur la manière dont on va implanter des actions, des stratégies
pour manager un problème de santé en SP)
Processus très important car les ressources sont limitées – importance d’avoir une réflexion
sur cette planification
Un processus continu de prévision des ressources et des services requis pour atteindre des
objectifs déterminés selon un ordre de priorité établi, permettant de choisir la ou les solutions
optimales parmi différentes alternatives ; ces choix prennent en considération le
contexte de contraintes, internes et externes, connues actuellement ou prévisibles dans le
futur (Pineault,1995).
LE MANAGEMENT DE LA SANTÉ
111
Une fois que l’on a mobilisé une bonne analyse de situation pluridisciplinaire -> processus de
planification
Planification : on va définir de façon concertée et participative des priorités d’actions, des
objectifs pour agir sur tel ou tel problème de santé publique.
On va fixer des objectifs à atteindre dans une durée déterminée, et par rapport à cela, on va
définir des priorités d’actions.
Ces actions on va les décliner, via la programmation, en plan d’action, en plan opérationnel -
> une vraie programmation stratégique dans lequel on va définir quelles sont les activités,
quels sont les acteurs, quelles sont les ressources par acteurs, quels sont les indicateurs de
suivi -> qu’on va appliquer sur le terrain en fonction des objectifs et priorités mis en
évidence dans la planification au travers de l’exécution
Solliciter des acteur pour l’exécution : asbl, personnel de santé,… acteurs qui s’engagent à
exécuter les activités qui sont comprises dans le plan opérationnel pendant toute la durée
de ce plan.
Il va avoir une supervision et un contrôle de cette mise en exécution du programme par
toute une série de personnes ou toute une série de processus pour s’assurer que l’exécution
se réalise normalement.
Les CNS dans le cas du Covid19, on est dans de l’exécution, c’est-à-dire qu’on est dans la
supervision et le contrôle des mesures qui ont été prises
On est pas dans une phase d’évaluation car nous n’avons pas d’indicateurs d’évaluation – les
décideurs n’ont pas de grille d’évaluation.
On est dans un suivi au jour de l’exécution des mesures, mais pas dû dans une démarche
évaluative.
Grosse erreur de nos décideurs qui naviguent à l’aveugle.
On est dans le cadre de prise de mesure dans le cadre d’une supervision et d’un suivi de
l’exécution
112
DEUX APPROCHES DANS LA PLANIFICATION
En Santé Publique les programmes sont généralement définis selon trois dimensions
complémentaires :
113
• Programmes en regard d’un problème de santé (prog de lutte contre le sida, contre
la tubertculose)
• Programmes s’adressant à une population cible (prog de lutte contre les maladies
de l’enfant, les maladies dégénératives de a PA)
• Programmes concernant un milieu particulier (prog de santé scolaire, dans les
collectivités, maison de repos etc…)
114
Comment on fait une analyse de situation : on part de l’existant
Cadre 1 -> recueil de données pour avoir une visions la plus globale possible de l’analyse de
situation. On va entrer dans un processus de concertation qui va nous projeter vers un
processus de analyse/planification dans le but d’identifier des priorités d’actions.
Une fois que les priorités d’actions ont été identifiées, via le processus de planification
participe (grâce aux acteurs de terrain) on va mettre sur pieds un plan
stratégique/opérationnel, applicable sur le terrain !
115
– Centré sur l’organisation dans son environnement
Sur le renforcement du système de santé sur le long terme
• Planification par « projets »
– Court ou moyen terme
– Centré sur un problème
Approche verticaliste, pasteurienne
(Programme de lutte contre le Sida etc..)
En Belgique -> Est-ce qu’on a une planification normative ? C’est-à-dire une politique
nationale de santé au niveau national.
116
En Belgique, on n’a pas une vision normative – on n’a pas une vision de la santé à 15-20 ans.
Peut-être que chaque institution a son plan à 15-20 ans, mais on n’est pas sûr. Ils ont des
plans stratégiques au niveau de chaque institution mais
La vision d’une politique de santé est en Belgique est assez limitée, limitée souvent à des
programmes de partis politique, mais ce n’est pas une vision commune et concertée.
On a des plans stratégiques mais pas vraiment d’idéal normatif.
Plan opérationnel existent, mais souvent ne partent pas d’un plan stratégique qui définit les
composantes dans lequel on va fonctionner. La programmation ne part pas d’un plan
stratégique qui définit les composantes dans lesquelles on doit fonctionner.
! Pas mettre tout sur l’épaule du politique – la continuité des systèmes de santé est assurée
par l’administration de la santé -> c’est l’administration de la santé qui doit être capable de
faire cette planification. Cette planification, très certainement, évoluera ou sera traduite en
fonction des partis politiques qui seront au pouvoir pendant toute la période de mise en
œuvre…
Le poids de la planification ne doit pas reposer sur les politiques, les politiques sont là pour
mettre en œuvre des stratégies définies par un système, par des collectivités… et par
l’administration en santé.
Stratégique : distribution des n° INAMI -> qui doit après être traduite opérationnellement
Ce qui manque vraiment : socle de vision de planification à long terme en Belgique, qui soit
infaillible et qui donne une ligne de conduite pour notre système de santé.
On n’a pas de vision stratégique à 15 20 ans qui sui obligerait les acteurs à évoluer dans un
une réflexion particulière.
Besoin d’une vision normative qui fixe les choses
117
finale
118
Stratégies d’action définies sur base…
1. Des expériences nationales et internationales
2. Des expertises individuelles
3. De ressources scientifiques
Lavage des mains – Toujours existés mais banalisé ! (Dans d’autres cas que la Covid)
Formulation claire : Oui
Importance : Oui
119
Faisabilité : Quelque jour qui a toujours existé, faisable dans le temps, est ce qu’on va garder
ce niveau d’attention des gens après el covid sur le lavage des mains
Pertinence : Oui
https://www.youtube.com/watch?v=3gM9E4D5hLA
120
On va identifier des indicateurs sur pour l’état de santé de la population, sur les
déterminants de santé, sur le système de santé lui-même – en termes de qualité,
accessibilité, efficience, durabilité, sur les statu de santé…
Toute une série d’indicateurs indirects qui est intéressant à suivre
Contexte évolutif – les indicateurs vont prendre de plus en plus de places car basés de plus
en plus sur des données statistiques fortes
On n’a pas de base de données qui fait le lien entre toutes les sources d’informations – pas
de système d’information sanitaire en Belgique – il n’existe pas un vrai système
d’information sanitaire qui produit au jour le jour des indicateurs en vue de les utiliser
dans l’élaboration de stratégie en SP
Le registre national n’est pas un outil d’information sanitaire – c’est juste une base de
données
121
Exemples de bases de données existantes en Belgique qui font partie du système
d’information sanitaire – mais qui n’est pas organisé comme un système d’information
sanitaire car ces acteurs agissent indépendamment, sans liens entre les uns et les autres.
• L’Echantillon Permanent
• L’échantillon DULBEA/KULeuven/INAMI
• Pharmanet
• Banque Carrefour de la Sécurité Sociale (BCSS)
• Enquête longitudinale des ménages
• EU-SILC (European Union Statistics on Income and Living Conditions)
• Base « Réduire les inégalités socioéconomiques en santé »
• Etude 2005-15 (HSR) Comparaison des maisons médicales (CSI) avec la médecine à
l'acte
• LLSLFH : Leuven longitudinal study of lifestyle, physical fitness and health
• Feedbacks antibiotiques, antihypertenseurs, examens préopératoires les
consultations prénatales et les dépistages du cancer du sein
• Le dossier médical informatisé
• …
Les obstacles
• La structure politico-administrative du pays
– répartition des compétences
– autonomie décisionnelle de chaque pouvoir
122
EXEMPLES D’INDICATEURS
123
Indicateurs proposés pour suivre les caractéristiques des seniors « actifs »
Etat de santé
124
Bien-être Etat de santé Aspects fonctionnels
125
Déterminants non médicaux de la santé
Comportements de santé Conditions de vie et de Facteurs individuels
travail
§ Changements d’une § Revenu § Stress dans la vie
année à l’autre de personnel quotidienne
comportement dans moyen § Soutien social
l’usage du tabac § Accès au § Sentiment
§ Fréquence de logement d’appartenance à la
consommation § Stress au travail communauté locale
d’alcool § Etat de pauvreté
§ Activité physique
durant les loisirs
§ Consommation de
fruits et légumes
En Belgique, il y a plusieurs types de plateformes qui permettent de faire le lien entre les
fournisseurs de données et les utilisateurs de données.
Comme on n’a pas de système d’information uniforme, l’idée a été de créer une plateforme
qui permet l’échange d’informations en respectant RGPD, vie privée etc.
E-health : plateforme fédérale. La plateforme e-Health gère le flux de données mais pas le
stockage, c’est-à-dire que ne stocke pas de données pesonnelles – et s’assure de
l’anonymisation des données
126
Mis en communs bases de données - !!
Le DMG en Belgique, est une initiative qui va dans ce sens là – il est au repos pour le
moment car la mise en œuvre opérationnelle pose beaucoup de problèmes (problèmes
informatiques etc…)
N’a jamais explosé en terme de son utilisation
LE PATIENT AU CENTRE
Les citoyens sont les propriétaires et les décideurs de leur propres données médicales,
avec le droit de prendre des décisions sur l'accès aux données et d'être informé de la façon
dont leurs données sont utilisées.
A qui, nous au centre, on veut bien donner nos données et information de comment vont être
communiquées mes données
127
L’idées et ce que les données patient soient accessibles aux médecins, aux hostaux etc –
pour autant que les données soient anonymisées et avec l’accord du patient
LA RÉVOLUTION DE LA SANTÉ
La transparence totale va déclencher une innovation de rupture dans le secteur de la
santé. Avec des données sur les performances des professionnels et des institutions de
soins, les patients seront en mesure de faire des choix plus éclairés
128
L’UNIVERSALITE
L'OMS a révélé que les gens dans les sociétés inégalitaires sont en moins bonne santé. Les
outils TIC peuvent contribuer fortement à réduire ces inégalités, mais ils doivent être
conçus pour promouvoir et renforcer activement l'équité.
Exemple Italie : je vais en Italie, et que je tombe malade, toute de suite mes données
médicales sont accesibles, grâce à cette information la révolution de la santé, l’universalité
etc, je vais pouvoir choisir mon prestataire de soins, accéder à un hôpital performant.
Mon avis : c’est qu’on est déjà dans l’abus au niveau de l’emprise de la technologie dans nos
sociétés. Quel impact ? Jusqu’où vont
DÉFINITION
Lorsqu’on fait une évaluation, les gens ne doivent pas être surpris de l’évaluation – critères
et indicateurs transparents et bien partagé à l’avance – pas d’effet de surprise
129
L’évaluation est un processus d’analyse quantitative et/ou qualitative qui consiste à
apprécier :
- soit le déroulement d’une action ou d’un programme,
- soit à mesurer leurs effets (c’est-à-dire, les effets spécifiques et les conséquences ou
l’impact).
-
Toutes les démarches d’évaluation sont des démarches d’observation et de comparaison.
L’évaluation en santé publique, comme dans d’autres secteurs de la santé, est une démarche
scientifique incontournable dès lors que l’on cherche à savoir le pourquoi, le comment et les
conséquences d’une décision dans ce domaine.
• https://www.youtube.com/watch?v=lF5_KFBLDKc
Synthétiser vidéo
Pour une vision globale de la santé, la régionalisation des compétences n’optimise pas les
choses, par contre :
Le fait de régionaliser les compétences en santé -> cela rapproche les compétences et
l’administration -> du terrain et la santé des populations. Le niveau régional plus proche que
130
le niveau fédéral. Ca rapproche l’administration de la santé du terrain (prestataires de santé
et population)
Principe de la dé-fédéralisation : L’entité qui a les compétences est tout à fait autonome
Le Fédéral n’a pas le droit de regard sur les activités des compétences des Régions et
inversement. Mais il y a des conférences inter-ministérielles des différents niveaux où les
ministres se réunissent pour s’informer et se coordonner sur telle ou telle stratégie
Autonomie de gestion complète une fois que les compétences sont décentralisées.
Il y a également tout le financement -> financement part toujours du pouvoir public du
niveau féderal et c’est en fonction des niveaux de compétences que l’argent est reparti car il
y a des clé de distribution de l’argent public entre ces différents niveaux de compétences.
Discussions sur les ressources à allouer aux stratégies
Re-fédéraliser la santé en Belgique ? débat plus complexe que ça -> l’importance là-dedans,
c’est de coordonner les niveaux de soins, la gestion du système de santé etc.
TYPES D’ÉVALUATION
3 types / approches :
• Evaluations strictement comparatives de type “avant/après”
Je prends un programme de santé, je prends des indicateurs, je fais mon programme
de santé, je reprends ces mêmes indicateurs et je fais une comparaison avant après
• Evaluations analytiques qui recherchent des causes de dysfonctionnement ou de
changement
Je mets en place des méthodologies, le long de l’application de mon programme de
santé, pour essaiera de rechercher les causse de dysfonctionnement
• Evaluations dynamiques de type “rétro-action” qui modifient l’action en cours au fur
et à mesure de son déroulement.
On attends pas la fin du projet pour évaluer, pour modifier les choses
Cycle de projet
131
ÉVALUER QUOI ?
Importance de distinguer deux types d’indicateurs
Processus : indicateurs qui vont nous dire si l’action est menée
On veut former du personnel de santé -> l’indicateur de processus est « la formation est
donnée »
Résultat : qu’est-ce que la formation du personnel va avoir comme résultat – est ce que ces
actions ont amenés le changement.
Évaluer …
• la pertinence de l’action, c’est-à- dire le lien entre les besoins identifiés et les
objectifs poursuivis – évalue quelque chose du début du cycle de programmation
• la cohérence, c’est-à-dire le lien entre les différentes composantes du programme
mis en œuvre -> que les objectifs globaux soient cohérents avec les stratégies, les
objectifs opérationnels
• l’efficacité, c’est-à-dire la relation entre les objectifs poursuivis et les résultats
obtenus
132
• l’efficience, c’est-à-dire la relation entre les ressources attribuées et les résultats
obtenus
• l’impact de l’action, c’est-à-dire les effets autres que ceux observés sur la population
cible : ceux observés sur les acteurs ou sur l’environnement
Pense à une bombe – la trace que ca va laisser sur le long terme, l’apport que le
projet a eu sur le long terme
ÉTAPE DE L’ÉVALUATION
• 1. l’évaluation a priori ou analyse préliminaire : est déterminante pour
l’organisation et la cohérence du programme ou de l’action.
L’analyse de situation est une évaluation. Évaluation au démarrage du programme.
Trop évaluer tue l’évaluation et épuise les acteurs qui mettent en place la stratégie
133
Objectifs et niveaux d’évaluation
134
Puis notre programme va être mis en œuvre : il va atteindre des résultats : intermédiaires et
finaux
Efficacité : évaluation de l’atteinte des résultats (finaux)
Si on fait des évaluations intermédiaires, on aura des résultats intermédiaires de l’évaluation
de cette efficacité : faire le point
Impact : relation entre le programme que l’on a mis en œuvre, et les effets, qui sont les
résultats terminaux du projets (pas les résultats directs, puisqu’ils peuvent être indirects) –
les effets à plus long termes, basés sur les résultats terminaux du projet, mais
éventuellement d’autres effets qu’on avait même pas prévu au départ sur la population et
sur l’environnement dans lequel on travaille.
135
1 ans après, ils font une étude cas contrôle chez les enfants atteints de leucémies pour
essayer de comprendre les facteurs de risques de leur maladie
Facteurs de risques :
Manger du poisson issus de la pêches locales
Ceux qui ont des activités récréatives autour de la plage de la Hague
On regarde les RR
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Conclusion des auteurs : “Existence d’éléments convaincants en faveur d’un rôle causal de
l’exposition environnementale aux radiations associée à la fréquentation des plages dans le
risque de leucémie des enfants”
Si public respectif
Alors que l’expert qui relaie l’information du scientifique n’a pas plus d’éléments pour étayer
la situation
Cercle en continu entre les experts, la demande du grand public et les politiques.
137
On pourrait appliquer cela au Covid19
Incertitudes chez les scientifiques par rapport aux données relatives au Covid
Volonté des experts à sur-estimer le risque – mais mauvaise estimation du risque ? en terme
d’impact et de retombées sur la prise en charge et le personnel de soins.
Décideurs politiques
Amiante utilisée comme isolant dans les matériaux dans les maisons (1ère cause de
mésothéliome, de cancer de la plèvre)
Amiante -> on connait le lien directe entre amiante et mésothéliome depuis les années 60.
Experts influencés par des lobbys qui essayaient de sous-estimer le risque.
Cette information n’avait jamais été relayée au grand public avant les première décisions
judiciaires.
L’épidémiologie d’intervention
L’épidémiologie d’intervention regroupe certaines tâches spécifiques :
¬ la surveillance épidémiologique ;
¬ l’investigation épidémiologique ;
¬ l’évaluation ;
¬ la communication.
138
En Belgique, on a un système de surveillance (notamment maladies infectieuse à déclaration
obligatoire) mais pas réactif à la survenue de nouveaux problèmes de santé.
Le Covid19
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Cinq grandes catégories de systèmes de surveillance épidémiologique
1. Les systèmes de notification obligatoire des maladies (faible rendement) –
compétence régionalisée
2. Les systèmes de surveillance par des laboratoires d’analyses biologiques et médicales
(registres)
3. Les systèmes de surveillance hospitalière (ex. surveillance des infections
nosocomiales )
4. Les réseaux sentinelles de surveillance épidémiologique: les médecins vigies
(médecins qui notifient tout)
5. La surveillance épidémiologique en population générale: échantillons de population
qu’on extrapole à la population
140
• la surveillance est active si les autorités sanitaires vont recueillir elles-mêmes les
informations en contactant les informateurs / relais vigies selon des règles fixées
(une fois par semaine / par mois)
• la surveillance est semi-active lorsque chaque cas déclaré dans le cadre d’une
surveillance passive, fait l’objet d’une investigation complémentaire à la recherche
d’autres cas.
141
Système de détection dans les aéroports basé sur les symptômes.
142
L’évaluation d’un système de surveillance
• La spécificité du système de surveillance est plus difficile à mesurer. C’est sa capacité
à notifier peu de faux positifs. C’est le rapport du nombre de sujets sains considérés
par le système (vrais négatifs) sur l’ensemble des individus ne l’ayant effectivement
pas.
• La VPP d’un système de surveillance se définit comme la probabilité correcte
d’identifier les cas confirmés.
La VPP est fortement liée à la prévalence du phénomène de santé sous surveillance, à la
spécificité du système et à la définition des cas qui est utilisée.
PHÉNOMÈNE DE DOUBLEMENT
DIA 19 et 20
PHASE 1 : DESCRIPTIVE
• l’affirmation de l’épisode épidémique ;
• la confirmation du diagnostic ;
• la définition et le décompte de cas ;
• l’organisation des données en termes de temps, de lieu et de caractéristiques individuelles.
2ème vague : !! le doublement avait déjà commencé depuis début septembre, mais pas de
beaucoup de cas (20 cas -> 40 cas)… le problème est qu’une fois que que le phénomène de
doublement a commencé, il ne s’arrêtera pas, tant que la courbe épidémique ne s’exprime
pas complétement.
! Mi-aout les experts mettaient déjà en garde par rapport au dédoublement de cas (+bcp
d’avis contradictoire)
Une fois que le doublement de cas se confirme de jour en jour, on est dans un évènement
épidémique, à confirmer (2) avec une courbe épidémique.
Par rapport à la grippe, pas encore de doublement de niveau cas (décembre 2020)
143
registre des laboratoires, contacts avec les médecins, etc. ;
¬ d’une enquête de population générale.
3. Confirmer le diagnostic
Si la plupart des malades ont des signes cliniques similaires et que 15 à 20% des cas ont été
vérifiés à l’aide d’examens de laboratoire, cela suffit pour confirmer le diagnostic.
La définition d’un cas (critères cliniques et biologiques) est l’outil de travail à la base de
l’investigation. Elle tient compte des notions de temps, de lieu et de caractéristiques
personnelles. La définition de cas ne doit ni être trop sensible, ni trop spécifique.
144
Critères méningites
La courbe épidémique présente la distribution des cas d’une épidémie en fonction du temps.
• Les cas peuvent survenir dans un endroit unique et la description de la distribution
géographique des taux d’attaque permet d’identifier des zones à risque.
• La description des caractéristiques d’âge, de sexe, d’origine ethnique, de la
catégorie socioprofessionnelle, etc. aide à dresser le portrait particulier de la
population des cas.
Sont ceux qui seront prioritaires pour la vaccination – est ce qu’on va vacciner les femmes
enceintes du covid ?
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• 7. la comparaison de l’hypothèse retenue avec les faits observés ;
• 8. le développement d’une étude épidémiologique analytique complémentaire ;
• 9. la rédaction d’un rapport scientifique et la mise en place de mesures de lutte et
de prévention.
CAS DE LA GRIPPE
Surveillance de la grippe
• Buts
1. Détection précoce d’une épidémie (augmentation du nb de nouveaux cas sur une courte
période de temps)
2. Définition des types circulants
VACCIN
3. Organisation de la prévention vaccinale
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• 73% chez les 70ans et plus
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