Professional Documents
Culture Documents
PO002
PO002
h
v4
ee
64
“
PATROLOGIA ORIENTALIS
TOMUS SECUNDUS
R. GRAFFIN — F. NAU
PATROLOGIA ORIENTÄLIS
TOME DEUXIEME
. = M.-A. KUGENER.
VIE DE SEVERE, PAR ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE.
ID RF REVILLOUT.
LES EVANGILES DES DOUZE APOTRES ET DE SAINT
BARTHELEMY.
MI MA KUGENER.
VIE DE SÜEVERE, PAR JEAN, SUPERIEUR DU MONASTERE
DE BEITH APHTHONIA.
BZ DREEHAYE S. J.
LES VERSIONS GRECQUES DES ACTES DES MARTYRS
PERSANS SOUS Saror 11.
LIBRAIRIE DE PARIS
FIRMIN-DIDOT ET C'=, IMPRIMEURS-EDITEURS
56, RUE JACOB, PARIS
1907
An EN SS AL E,
N.
IND ON
VIE DE SEVERE
RL 25
SEVERE
Ze RIARCHE D’ANTIOCHE
512-518
PAR
M.-A. KUGENER
DOCTEUR EN PHILOSOPHIE ET LETTRES
PREMIERE PARTIE
VIE DE SEVERE
Par ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE
PERMIS D’IMPRIMER.
G. LEFEBVRE,
Vie. gen.
M.-A. KUGENER.
' Signalons, par exemple, a titre de curiosite, la faute jo, au lieu de p, (p. 1, 1. 4 de
l’edition de M. Spanuth = p. 7,1. 6 de la nötre), qui a passe dans le dietionnaire de
Brockelmann (p. 304” et p. 424).
? Les mots grecs qui reviennent souvent dans le texte syriaque et dont la notation
ne presente guere d’interet, tels que : a1Adsayaz, pilogopiz, vonos, Ypxuuarıxag, elc., n’ont ei
signales que dans les premieres pages.
> Repue de l Orient chretien, t. V, p. 293-302. — La traduetion de M. Nau de la Vie
de Severe par Zacharie et son resume de la Vie de Severe par l’higoumene Jean, ont
aussi paru a part chez E. Leroux, Paris, 1900.
— 9009
— —
VIE DE SEVERE
ZACHARIE LE SCHOLASTI@QUE
— J'examinais les livres des libraires &tablis dans le Portique (sr0%) royal
— tu connais en eflet ma passion pour les livres — lorsque l’un de ceux qui
sont assis la et qui vendent des livres, me donna le libelle en question pour le
lire. Dans ce libelle, on diffame, on ealomnie, on outrage, on bafoue un philo-
sophe (9:%650905). Tu l’as connu au debut de sa carriere; il s’est distingue de-
puis dans l’öpiscopat' et s’est fait remarquer jusqu’ä ce jour par sa conduite
et sa science des divines Ecritures®. J’entends parler de Severe, dont la repu-
tation est grande aupres de ceux qui savent apprecier le bien® sans aucun
parti pris'. Et voilä pourquoi j’ai le cur eruellement afflige.
— Mais, mon ami, si tu as une si bonne opinion de Severe, pourquoi te pre- 10
1. &pyıepeia. — 2. ol eÜoebeis ar Admbeis Aöyor. — 3. ta zodd. — A. Cl. Evagrius (edition Bıpez et Pan-
MENTIER), P. 25, I. 17-18 : zwy gun npoonabete 4 Avrınaleia xpıvovrwv. — 5. Les mots « chretien, philo-
sophe, philosophie » sont toujours representes dans le texte syriaque par les mots grees « Xpioriuvsg,
grhöcozos, giooozi« ». Nous nous dispenserons dorenavant de les indiquer.
VIE DE SEVERE. _ 9
[9]
Al! Alan man hl Da ol Li yısız hl; <> y.l al
Da 0 rl baden loly zul Lass wamı I] ylaD Mill
fo a; DA :)lasgamm aan „as rs Zune )adıa.a5,
.,
—(Ce n’est pas parce que le doute m’a envahi, ou que ] ajoute foi A des
recits dietes par la mechancete, que je suis venu aupres de toi. Non, mais
mon caur, comme je l’ai dit, est afflige. J’ai peur que des lecteurs ä l’es-
prit simple ne se fassent par hasard une opinion desavantageuse de ce' pa-
triarche?. Aussi, si tu as le souci de la verit& — et tu l’as, — raconte-moi la
vie de Ssvere depuis sa jeunesse, pour la gloire de Dieu tout-puissant et de
notre Sauveur Jesus-Christ’,en qui reposent ceux qui se sont vous au
sacerdoce et ä la philosophie, jentends la vraie philosophie. Tu m'appren-
dras de quelle ville il est, de quel peuple, de quelle famille, si toutefois tu
10 connais ces details‘. Tu me diras surtout quelle a ete sa conduite, et ce
qu’ont &te, depuis sa jeunesse, ses opinions au sujet de Dieu. Gar le diffama-
teur l’a inerimine seulement ä propos de sa vie et de sa eonduite, mais
non
encore parce que, au debut de sa carriere, il aurait adore les d&mons malfai-
sants et les idoles. Il a dit en eflet : « On l’a aussi surpris offrant des sacri-
fices paiens, en Phenicie, a V’&poque oü il etudiait les belles-lettres’ et les
loıs (vou.o:) 20)
— Mais, si quelqu’un diffame la vie d’autrui, en recueillant des propos fu-
1. toroürog. — 2. üpyıepzug. — 3. 'O ueyaz Bes zal swrnp np@v Insovs Nprarös. — 4. Proprement : 7& raÜ
&vöpös. — 5. ai Zeufepror drarpısai. — 6. Le mot « loi » est Loujours represent6 dans le texte syriaque par
le mot grec vöuo;.
10 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [10]
ad, | lunıması au
1. hew; corr. 8.
drie et en Phenicie, entendant les m&mes maitres que lui, et partageant les
m&mes occupations". Ceux qui etudiaient avee nous et qui sont encore en vie
— leur nombre est assez considörable — pourront attester la veracite de mon
recit.
L'illustre Severe est Pisidien d’origine, sa ville natale est Sozopolis. C'est 15
en eflet cette ville qui lui echut comme sejour apres la premiere, dont nous
1.7& zwy etc. — 2. önou. — 3. Matth., xı1, 24. — 4. 7% adrod. — 5. Ex npwing (vers) Marias. — 6. Srarpıbat.
[11] VIE DE SEVERE. 11
1. rapaßasıs. — 2. Hebr., xıı, 14. — 3. Hebr., x1, 10. — 4. #ELödoyoı — 5. apyıezeic. — 6. Si l’on garde
se-
le texte du ms., on obtient comme sens : « Apres la mort de son pere, comme il faisait partie du
nat avec sa mere devenue veuve, il fut envoy6, ete. » — 7. Litteralement : « auditeurs » (&rpowpevor). —
8. ÖLarpınäz Erorouumv.
12 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [12] |
ı° b.
‚ipma\ wu KoRaı, ur Jill In y.| aan;
Nasyus „00 0} „0a „| Luabaıso Jos Ducr 042 „>
Jjasy Kusy> halo ‚Joho Joop Jas; Jadä, IQo so ku:
Jlas
Niue] kastis Ion; Jabiz Fol SA 2 :lolzuan Som will]
8% wre Ya „Jo ‚as Jbaso JS lomnas 5AS Joio op 10°
Joa IR se rs pn
1. \520ls0. — 2. wauaN; corr. hie et infra S- — 3. |Layl; corr. S: — 4. hass; corr. S-
wa, NA go ul; EN EN As al
rue] Jerzy Hansi & Sl DI JIDL OD Jos AL] Pal ifjor bass
ar, Masse |NaäNso us so JAUras ..Lais Jade „ooon
* fol. 110
ve. BI. JoN; Jar odrzhl jaol wanaulk] dpa] or or" „oo "unide
Jar) 09 had yax -.adul Jose; 0005. Liymasls IS, Mann
I zul] wamaas Id Das; "Lmäses „> :]Ausso Jloyne 5A har 10
lesquelles il avait &tudie le jus eivile' en Phenicie, Athanase s’ctait rendu &
Alexandrie pour une certaine affaire. La il rencontra Etienne, dont je viens de
parler, qui depuis son enlance stait anim6 d’une ardente piete, et qui exergait
alors les fonetions de sophiste (sogıorzg), c’est-A-dire de professeur, et il
jugea bon de rejeter avec lui les vaines esperances’ du barreau (dizavz7).
Comme sur un signe de Dieu, chacun d’eux regut le joug de la vraie phi-
1. Mot A mot : « les lois de la ro)ıreia (ce mot est dans le texte) » = rolırızol vöno: ou plutöt 76 rolı-
TIRövy vonımov. — 2. HEvai Eimiöcg.
[15] VIE DE SEVERE. 15
oaaıs Jooı Du Jay Jar OD 0001 gran sasalıs; BOSCH) Is;
Say JE Musas Jooı raxo
I -.olo will bil worin] Dar Man dis Suscı
No )Lassoriamo ” ge STERE )aısol ads [a5 „ ipmas)
or
waruns)l] as Su JM Jo], us SA." a <> ya SS
— alausoo|y a aaa Dasjo0 Ja Nuscı I „only oöı
2401: 111
Joan ou] or La .Joo I; Mokuuas Jose ‚Jo so las; Tzun,
ai. „N .was 501 (ajor > .Jocı „ol, Jlas-io Jasy Labo ‚aD. s
ID or 22 ‚wo Jooı Nas 25 yax Jjahay Zu, husfs .ols..s Jooı
10 1 > Ju hop waums)l] oa; Jo yuyg}) say! Luns „>
waraı)L]o Lilshiw! Los” Lyon Jos Ir ad oasS Suaoı
zul or Nlarıs.. JJäso JNuaıs IS |Nasät ho no u 35 >
logo! 50 Lau um 2 a Joa vondu] „Lo Luoiz Jun
AS Nlaan’ Nu oh Jlo;8 A200 Lö [abi Su Aso
1. Iei el plus bas l’orthographe de ce nom propre est @sa9050m. — 2. IyS0l; corr. S. —3. Glose
’
marginale : |j0 >> |Losiso won |Nus;2d0s |Loyze.
10 loge; mais il etait de religion paienne, et plein d’adıniration pour les d&mons
et la magie. Dans le commerce d’Horapollon, le paganisme de Paralios
s'accentua davantage : il s'attachait *, en effet, a offrir avec son maitre des sa-
erifices aux idoles. A la longue, Paralios, vaincu par la nature, brüla du desir
de voir enlin® son frere Athanase. Il se rendit done au monastere de Salomon,
15 et fut captive par le saint‘ couple que formaient Etienne et Alhanase. Ceux-
ei eurent facilement raison, avee l’aide de l’esprit de Dieu, des nombreuses
objeetions et questions paiennes qu'ils s’entendaient faire par Paralios.
1. Les mots « grammairien, grammaire » sont toujours representes dans le texte syriaque par les
mMOts grecs « yeaumarızas, Ypaumarızn d. — 2. mpossysıy volv. — 3. ypovw. — 4. lepös.
16 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 16)
Etienne etait en eflet trös savant et bien' au courant A la fois des doctrines
divines et de la science enceyelopedique *. Apres avoir lu * de nombreux traites
des docteurs de l’Eglise, qui combattent les paiens, il avait recu de Dieu la
gräce de triompher entierement | de ceux-ci, en diseutant avec eux; et son zele
pour la religion le rendait semblable au grand Elie. Il refuta done les objec-
tions sophistiques (soptorızot) que les paiens font aux chretiens, puis il retorqua
contre Paralios les turpitudes des paiens, les mysteres infimes’ de leurs dieux,
les oracles mensongers du polytheisme ', les reponses obscures et embarras-
s6es de ces dieux, leur ignorance de l’avenir, ainsi que d’autres tromperies
* fol. 111
de ces * memes dömons. Il persuada ä Paralios de soumettre des doutes de ce
genre A Horapollon’, Heraiskos, Asklepiodotos, Ammonios, Isidore, et aux autres
philosophes qui &taient aupr&s d’eux; ensuite de peser dans une juste balance
ce qui aurait öte dit des deux cöt6s. Pendant de nombreux jours, Paralios eut
des conversations sur ce sujet avec les paiens, et il trouva leurs r&ponses
faibles et sans fondement.
Il se produisit ensuite un fait qui est digne d’ötre rappele et mis par eerit.
Dar of] > wafmelam] ..oD Josr 20 ld] yas olalı yadı
‚Lira ]l Sl omas
magie, faisait des invocations d&moniaques, et qui avait conquis par la l’ad-
miration des paiens pour sa philosophie, avait determine son homonyme
(= Asklepiodotos)', qui en ce temps-lä se glorifiait des honneurs et des digni-
tes dontle comblait le roiet tenait le premier rang? dans le sönat (Bowrr) d’Aphro-
or
disias, A lui donner sa fille en mariage. Il habita longtemps avec sa femme en
Carie, et desira avoir des enfants. Mais son desir ne s’accomplit pas, Dieu I
lui infligeant comme chätiment, parce qu’il s’oceupait des pratiques mau-
vaises de la magie, la privation d’enfants et la sterilite de sa femme. Comme son
beau-pere etait afllige que sa fille n’eut pas d’enfants, notre philosophe ima-
10 gina un oracle (ou plutöt il fut trompe par le demon figure par Isis), d’apres
“ lequel la deesse lui promettait des enfants ’, s’il allait avec sa femme dans le * fol. 111
va
temple que cette deesse avait jadis A Menouthis (Mevoudıs), village eloigne
d’Alexandrie de quatorze milles, et voisin de la [localite] appelee Canope
(Kavw605). Il persuada donc ä son beau-pere de lui permettre d’emmener sa
femme et d’aller avec elle en ce lieu. Apres lui avoir promis de revenir aupres
de lui avec sa femme et l’enfant quelle aurait eu, Asklepiodotos partit pour
Alexandrie, ayant trompe son homonyme (= Asklepiodotos).
Juaoo «yon Jay road; Los wyj -Jooı Jolie anmla, Jıka oo.
Nur wars] » Jo» nA» by) ha ‚Joow Nu] Jar As
y>o Lian or od Joan; Kar] ihr yolz MansD Loamdus soı
Jyat 50 :oloNa wu]; iron aD Auf LofaN sole] ID
yarı :bo of „DB J;s0a5 dor IL Nas Jlras Lusoo —y So .olu]
2501. 44
v° bh.
Dolly Jo yo his) ol pasıo Ars am] Syh zandıs alu]
JAN a a Janas aD sy VDo rs am, 15 Jhpsaad
AN] yas Jyus] - unsll] „> Js habe er oör.Joor IS Kasız hallo
..Srd hob Liup Jans 120 „Jpaas one] Ja JL] «.yoonas wu] AUS »s
Jiras 1DCy johaso „5 ..Kuny 5A JE] Lipiaad]) Kisoo ‚oral ha
Daa.> kai, Jlasıas ru: gar La] ‚kin dor ‚ode 5A
l. rais. — 2. M)aoua.
119] VIE DE SEVERE. 19
Kassiz os Jper Hohsl fIy 5 gel iso Isyass Ira JLasolo Jil,
IBEE
x
zu Jap „IS 0 joy] ads ON jnol; Joyso os} oär JyfaS Anno]
„OO ‚Joa L| Naad msn a>/sy 00 oly <<! a |
wand, So „labas JM » OD... Bell. JS Labs,
aa yolı Jöre :\00u0 puds Wusor „5 no] [Loans] Jrka 01
+ fol. 112 a id wooha|Jo| Is,ol adasjooy Jaaol> is I\ Joop.
r> b.
— 0019 EN OOL-130 mo Joor ano „pol pa SAL OLD aa
aa has) Sa Nu was;s 50 Jun] ID et Aa pe
ya LoLol Al So "ol Do :fais She; ausge -.Liektel Io,
u Tara NSasaD Larssdo .olas wu Lim 5 warmı)l]
BrWeY hass N! » :$aoNhoA50 or na> J>ja> 2 ao
1. 500. — 2. nDHr.
de sorte qu’(il resulta) pour Paralios qu'il s’eloigna des doctrines... des paiens.
Il se produisit encore cet autre fait que voici : &tant a Menouthis, Paralios
vit Isis, c’est-A-dire le dömon qui represente cette deesse, qui lui disait en
songe : « Prends garde A un tel, c'est un magicien ». Or, il se fit que celui
dont il etait question, etait &galement venu pour apprendre la grammaire,
qu’il etudiait chez le (m&me) maitre..... et que le d&mon lui revela (la möme
chose) au sujet de Paralios, lorsqu’il se rendit ä Menouthis. L’un et l’autre
ayant fait connaitre cette vision A ses camarades' dans l’&cole (syorr) d’Ho-
* fol. 112 rapollon, et ayant appris " ce que son condisciple' avait raconte sur son
ı> b.
compte, tait persuad& qu'il disait la verit& et que son eondiseiple' mentait.
Aussi Paralios se souvint-il de l’enseignement du grand Etienne; il se rappela
qu’ Etienne ainsi qu’Athanase lui avaient tenu de longs discours sur la perver-
sit& des d&mons malfaisants, lui disant qu'ils avaient l’habitude d’exeiter les
hommes les uns contre les autres, parce qu’ils se plaisent toujours aux guerres
et aux combats, et qu'ils sont les ennemis de la paix.
1. Etaipog.
[21] VIE DE SEVERE. 21
pe
35 as5 2 was 00 kinman) yaıı et, Jar Suscı 5As
Janin; JSN ‚oold> » ..Joor mel „or Jaso :Jooı zo] Jail, JE Dasad
* fol. 112 INSET) as <> D9450 <=! Joa was . « var usaa x! Io | );
vb.
09 „wojo mo wuasolo waam.];oo wamaDam|so ‚aDa9jo01
lauba>; aDdor bar; Jarimo Jaayso LUD Jari sell Id
Jr2 harlo „au; Jia Jlası)o u) Dass anyaso pls
mon qui aime le combat', qui arme les hommes les uns contre les autres et
qui les excite aux querelles, ni par les autres d&mons pervers qui lui res-
semblent. » On lui avait en eflet conseille d’adresser une priere au ercateur .
de toutes choses, parce qu’on voulait l’eloigner aussitöt de l’invocation des
dieux des paiens et des d&emons, de Kronos, dis-je, de Zeus, d’Isis, et de
noms de ce genre, et l’'habituer petit ä petit A la verite des doctrines; qu’on
voulait qu’il ne reconnüt pas d’autre erdateur de toutes choses que Notre-Sei-
gneur Jesus-Christ, par lequel le Pere a fait le monde, les principautes (224x4),
les puissances et les dominations, comme il est &erit*. Toutes choses ont ete
faites par lui, dit le Theologien °, et rien na ete fait sans lui.
Apres cette priere, Paralios retourna A Alerandrie. Il proferait de nom-
breuses paroles contre les dieux des paiens et disait avee David : Tous les
dieusc des nations sont des demons, mais le Seigneur est le ereateur des cieun‘.
* fol. 112 * Il se moquait d’Horapollon °, d’Asklepiodotos, d’Heraiskos, d’Ammonios et d’Isi-
vb.
dore (lequel finit par etre reconnu un magieien manifeste et perturbateur)
et du reste des paiens, (raillait) ce qui se passait aMenouthis, les impudicites de
1. 2önayos. — 2. Ch. Eph., I, 21 : Unepavw naone Kpyns nal kouatas za Övvapsıng za Kupiörntos. — 3. Jean,
1,3. L’epithete dso)öyos est donnee a saint Jean l’Evangeliste et A Gregoire de Nazianze. —ı. Ps. xcv, 5.
— 5. ol nept panordwva.
[23] VIE DE SEVERE. 93
IN) Yras loan Jedi | „> Jap Jyor Loc Bars Jooı ka} aD
‚Jauo Ds Jr?!
„0A ra aaa] | wa, HamasNo Iso Lujäs »
Jaao|> > ho Ss DEU ..0001 wrl Jai, Jlanıas, ‚ars „a 2j0013
„000 rd J um Lund or Les dl mad ul
oo .,JNasy JAay Joa, or Joor wood] „om Jooı wir aD \abasjooro
„830 „oo „Ds hu] Julio „dor jolai; zu] 0157 .JNao;s Jolie;
.
coups de pied. Or, nous &tions prösents en ce moment, ayant cours de philo-
sophie. Les philosophes ainsi qu'Horapollon avaient en effet l’habitude d’en-
seigner le vendredi dans l’ecole (sy»r%) habituelle. Nous nous approchämes au
nombre de trois : moi, Thomas le sophiste, qui aime le Christ en toute chose
(il est comme moi de Gaza) et Zenodote de Lesbos. Comme nous nous trouvions
constamment dans les saintes “glises avec ceux qu’on appelle (A Alexandrie)
PAsrovoı, qui sont appelös en d’autres lieux zelateurs et dans d’autres encore
compagnons, et que nous leur (aux eleves paiens) paraissions ' dans une cer-
taine mesure redoutables, nous nous approchämes des perturbateurs qui
ötaient nombreux, et nous leur afliırmämes qu'ils n’agissaient pas bien du
tout, en faisant souflrir de la sorte quelqu’un qui voulait devenir chretien.
C'stait, en eflet, ce que criait Paralios. Les paiens, voulant nous tromper et
nous tranquilliser par leurs tEmoignages, disaient : « Nous n’avons pas allaire
A vous, mais nous nous vengeons de Paralios comme d'un ennemi. » 10
1. En maintenant le texte du ms-, le sens est :« et qui leur paraissent ». — 2. züogösız. — 3. napa-
vous. — 4. anapyın. — 5. ol nepi Iteyavoy, elc.
[25] VIE DE SEVERE. 25
h>) 0923 > ra wann; du] Job. Lumos Juan Johns JHansoors;
„20 :Jooı sooh.! Alms NOT JA 13 pe Ja}s001 Joor zoo!
10 ei, Jia Ja sas Jo Tan! "mwasusam or Jooı N), las
.
ar „as ID aa a a8 5 LI
8 ..arıa wauıoha/; oän, or 2 .biram aa —; Jjası * fol. 113
yo
a.
kusaso Joor vood| |Asasaııs JIr2 «2 04 war, ‚ums (sasa
Dad 0, 061 wagorasyo «.Lol] Ns oo oa kauf 01 Los
1. 909. — 2. Bw. — 3. Lisez wwaAsam. — ;. #= 9. — 5. Ici et plus bas : wahoyao1-
eonnaitre ce qui 6tait arrive A Pierre, qui 6tait A cette epoque le patriarche !
de Dieu. Pierre etait un homme tres capable ? et d’une ardente piete. Il exeita
contre les paiens la plupart des notables de la ville, au nombre desquels se
trouvait aussi le sophiste Aphthonios qui etait chrötien et qui avait beaucoup
ur d’eleves. Aphthonios ordonna aux jeunes gens qui suivaient ses cours d’aller
avec nous et de nous aider. Nous decidämes tous d’aller denoncer ensemble
les paiens meurtriers a l’eveque (£risxoros) ’ Pierre. Celui-ci, apres nous avoir
adjoint son archidiacre (&27:d:7z0v) |diacre] et protonotaire‘, qui est appele
en latin ° primicerius, nous envoya aupres d’Entrichios (Evrpsyuos?), qui, en ce
10 temps-la, etait prefet (öragyos) d’Egypte. Entrichios etait un adepte cache
des paiens, et l’assesseur " qu'il avait comme syurovos, s’adonnait ouvertement
au culte des d&mons paiens. Ce dernier commenca par nous outrager, puis
il fit expulser la grande masse des jeunes gens, et ordonna qu’un petit nombre
seulement exposassent l’affaire. * Apres le depart des &leves d’Aphthonios,
nous restämes au nombre de cing : Paralios qui, avant le bapteme, 6tait con-
fesseur; l’'illustre Menas que j’ai mentionn& plus haut; Zenodotos de Myti-
1. üpyrepeüg. — 2. ixavös. — 3. Sauf indication contraire, le mot « Eev&que » est represente dans le
texte syriaque par le mot grec Erisxono;. — /ı. Je considere le mot « diacre », que j’ai mis entre crochets,
comme ne formant dans le texte syriaque qu’un seul mot avec apyrörızwy. — 5. « En langue latine
(Bwpatos) ». — 6. Tägeöpos.
26 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [26]
1. Supplevi #.
lene, ville de Lesbos, Demetrios de Sulmone (?), tous les quatre d’ardents cham-
pions (yowsrat) de la erainte de Dieu. A la suite de ceux-lä, moi, je venais
en qualite de cinquieme. Lorsque le prefet (örapya;) eut appris la gravite de
l’affaire, il ordonna que celui d’entre nous A qui cela plairait, redigeät un acte
d’aceusation comme bon lui semblerait. Paralios eerivit alors, et accusa cer-
taines personnes d’avoir oflert des sacrifices paiens, et d’ötre tombees sur lui
comme des brigands.
Le prefet (öra2yo5) ordonna aux aceuses de venir. Lorsque des membres du
elerg6 ("goz) et du corps (xypx) des Birsrowo. eurent appris l’allront fait a ceux
qui avaient rivalise de zele pour le bien, qu'ils connurent les sacrifices et les
pratiques paiennes qu’on avait ose accomplir', ils se souleverent subite-
ment contre les notables, et attaquerent avec violence l'assesseur® du prefet
(Urapyos)', en eriant : « Il ne convient pas que quelqu'un qui est de religion
paienne soit un assesseur du gouvernement, et prenne part aux aflaires du
gouvernement, car les lois et les edits des empereurs autocrates (abrozrzroges
le defendent. » Le prefet eut de la peine A sauver son assesseur quand * on le
röclama. A nous, il ordonna de rester tranquilles. Des lors le peuple se sou-
leva tout entier eontre les paiens. Ceux qui avalent &te accuses s’etalent,
1. toru.&w. — 2. nararpeyw. — 3. mapeögos. — A. Le mot « pröfet » est toujours represente dans le texte
syriaque par le mot 5grec ÜUrapyos-
2.4
[27] VIE DE SEVERE. 97
Jar2001 501 „> zoo „aaadAn JASS Cor or (a>asjoor dor Lusopns
„soon ‚cola; (aa SA
Nlaxo „ad; Ju adu) las ID Jo Liam! a5 ad Jhci ">
— 0 .hasbas “ad, hai, Jiohs Jan Ip. wad;a Jooı
or DI jass yuas auisoll], Kopno Das INSSSo Jain 00 ol
wo la I Do ao Var . mDäs um 001 as ya wol
onan Jjohal, “sad wa n;s co oNa| ..Loor v2 a Jeaam,s]|
No I vor 1 ans Joh Jlausdı Jaaade . Jauı Küsse INS;
BEER en as 20 Do 0 is] wos Jo; [55 hör us; ci
10 par wasaras baızy ua :lyansılads LroAno: Fi war, „od
„Komsasoıso Ja, Fila; JA; Lars I
aD ol hause Nuss Sl RE Do >; a * fol. 11%
1’ a-
alusä Juuso ‚Jaaıu, JAasN5 o8a5 Jooı a. JAnay 0
nu JaNoS o00ı dr u aD bt) os Mana (No| Loc aus
en effet, enfuis, aAcommencer par Horapollon, qui fut cause que tous les
paiens furent poursuivis. Le prefet, dans son amour pour eux, ne les avait
pas inquietes.
A la nouvelle de ces faits, le grand Etienne nous appela a "Evarov, au
[21 couvent de Salomon. Il demanda a Paralios s’il pourrait montrer les idoles
paiennes cachees a Menouthis. Paralios repondit qu'il les montrerait, qu'il
livrerait l’autel et prouverait les sacrifices qu'on avait 0s& accomplir. Lä-
dessus, nous decidämes de nouveau, avec le tres illustre' Salomon, d’aller
faire connaitre ces choses A l’eveque Pierre. Arrives la, Paralios promit devant
10 Pierre de montrer les idoles, l’autel et les sacrifices, et de faire connaitre le
pretre de l’erreur idolätre. Le grand patriarche? de Dieu, Pierre, nous donna
alors des membres du clerg& (zr#g05)* et invita par lettre ceux qui habitaient
le couvent dit des Tabennesiotes (Taßevvnsıwrng) situe A Canope (Kavw6o;), de
nous aider ä extirper et A renverser les dieux d&moniaques des paiens.
Apres avoir prie comme il le fallait, on partit pour Menouthis * et on arriva * fol. 114
A une maison, qui etait alors totalement couverte d’inseriptions paiennes (hie-
roglyphiques). Dans l’un de ses coins, &tait bätie une double muraille. Der-
riere cette muraille, &taient cachees les idoles. Une entree 6troite en forme
en
e
1. Le röravov est une sorte de galette que l’on oflrait dans les saerifices. On peut aussi supposer que
le mot syriaque 49a9 represente le mot grec rerovs;, mais cette lecture me parait moins salisfaisanle.
— 2. KaTEoppAyıoEv Enuroy rw oraupım ou Xptotov.
129] VIE DE SEVERE. 29
auf; Liaasııy „el 2 ‚Jo zu A650 JLo Las any |». Iso, us
Jor.> ad, marc; omas Aao| NJ2o.00 ‚ol Jar JSHN lol
u) Sa; Johas Juiso .-Jilas Jroho bir] (god Lusoo .Jooı Waıamı
u Da 0] ‚Lirigo hype länge Jjängo ISno or 92 0 alt:
or
kanoy „Jhopo kusly or duo „Lirnor Ilm Juro Do soo ‚souhul
ang had; ws | poir DD j>Nmxo „Loy au,Jo word]
Joa Lass muss Dax so) loop „aM Juno >} » so ol
KMly "JLascı > Joe Dar or Loar Jolie „Loy „oraaSiso „0
tude des idoles et qu'il apercut l’autel couvert de sang, il s’eeria en egyptien :
« I n’y a qu’un seul Dieu' », ayant voulu dire par la qu'il fallait extirper
lerreur du polytheisme°. Il nous tendit d’abord l’idole de Kronos qui etait
entierement remplie de sang, ensuite toutes les autres idoles des d&mons, puis
a} une collection variee d’idoles de toutes esp@ces, notamment des chiens, des
chats, des singes, des crocodiles et des reptiles; car dans le temps les
Egyptiens adoraient aussi ces animaux. Il tendit encore le dragon rebelle.
Son idole &tait de bois, et il me semble que ceux qui adoraient ce serpent,
ou plutöt que ce dernier en voulant &tre ador& de la sorte, rappelaient la
10 rebellion des premieres erdatures ’, qui se fit par le bois (arbre) ‘, sur les
conseils du serpent. On disait que ces idoles avaient &t6 enlevees du temple
qu’Isis avait jadis a Memphis’ par le pretre de cette epoque, quand on s’etait
apercu que le paganisme avait perdu sa force, et qu'il etait aboli. Elles
avaient &t& cachees, comme nous l’avons dit. On esperait, espoir vain et fu-
tile, qu’on ne les d&couvrirait pas.
Nous livrAmes aux flammes°, a Menouthis meme, celles d’entre les idoles
qui, ä cause de leur haute antiquite, &taient deja en grande partie deteriorees.
Pr este Se ee rel
e Nuss! 2 ME :0009 ‚con Jul 2 «xsom BEN) AT
ET
EA
* fol. 114 Les paiens qui habitaient ce village pensaient, " sous l’influence des dömons qui
les possedaient, qu'il n’&tait pas possible que l’on eüt la vie sauve, si l’on in-
fligeait quelque outrage aux idoles; ils croyaient que l’on perirait sur-le-champ.
Nous voulümes done leur montrer par les faits que toute la puissance des
dieux paiens et des d@mons etait brisce et abolie depuis la venue et l’incar-
nation du Messie, le Verbe de Dieu, qui souflrit pour nous volontairement la
croix, afın de detruire toute la puissance adverse; car il a dit : J’ai vu tomber
Satan comme un eelair du ciel, et je vous ai donne le powoir de fouler aus pieds
les serpents et les scorpions et toulte la puissance de Vennemi‘. Et ce fut pour
ce motif que nous livrämes une partie des idoles aux flammes°. Quant aux 10
autres idoles, nous fimes une description de celles qui 6taient d’airain et qui
6taient fabriqudes avec un certain art ingenieux, ainsi que de celles qui etaient
en marbre *, de toutes les formes, sans oublier l’autel d’airain et le dragon de
bois. Puis nous envoyämes cette description en ville, ä Pierre, le patriarche‘
de Notre-Seigneur Jösus-Christ, en lui demandant de nous apprendre ce que 15
1. Luc, x, 18-19. — 2. xateıy mupt. — 3. Mot A mot : «en matiere (Ür) de marbre ». — N. äpyrepeis.
[3U VIE DE SEVERE. 31
o& 0001 "parase Jaordo :ya.s ‚vous Janus so „dm Jlamascıs * fol. 11%
v°b.
auf ‚our ‚add Jy JADISS :\0008 Jooı Soul Jain, ‚oou>,
Jo wo) r> Tee Da 3 Joa. 00 Lass; sus » ‚Jei. Li>
a ascı :asNol|y 5A JjoNal;
N su <> Js — gl: wu Hl <<
DoD „2 :)Nussfa Joe Jlayyanıo no as Joe bad, sl Dh
ga Jai. o00 na. Jar ul N o) am ge rd
JDI> > woaD5 „207 :0001 | >: NL 2 La sl as Ks
my ar 1a Dun Je In: Kauas 09 Wsuaoı » „ul
Ara 0 «Joa ya aaa, aan Jlasın JosAusaso a) Lusasoo
10 Jos Dar 953 :)loss INS > Moos. ;As = D_ „3 :kAuas
Que tous ceux-la soient confus qui adorent les ouvrages de sculpture et qui se glo-
* fol. 115 riftent dans leurs idoles'; puis : Les dieuwe des nations " sont des demons; mais
"le Seigneur est le ereateur des cieuxe”; puis : Les idoles des nations sont de l’ar-
gent et de l’or, c’est un ouvrage de la main de U’'homme. Elles ont une bouche et ne
parlent pas°....., ainsi que les paroles qui suivent celles-ei et qui leur res-
semblent.
Le matin, ä notre lever, nous trouvons les paiens etonnes de nous voir
encore en vie. Tant le eulte de certains d&mons et l’erreur dtaient profonde-
ment enracinös chez eux! Nous courümes alors de nouveau avec nos moines
Tabennesiotes A la maison oü les ıdoles avaient &t& trouvees et ou les sacrifices
avaient eu lieu, et nous la d@molimes de fond en comble. C’stait la en eflet
l’ordre de l’archeveque '.
Le dimanche etait arrive, pendant lequel Notre-Seigneur Jesus-Christ res-
suscita du tombeau et brisa le pouvoir de la mort. Tout le peuple d’Alewan-
drie, Al’'heure de la eel&öbration de l’ollice, faisait entendre des milliers d’im-
precations contre Horapollon, et il criait qu’on ne l’appelät plus Horapollon
mais Psychapollon, c’est-a-dire « qui perd les ämes ». Hesychios, qui est ad-
mirable par ses vertus (c'est lui qui m’apprit ces choses; il a dt“ dans le
1. Ps. xcvı, 7. — 2. Ps. xcv, 5. — 3. Ps. cxııı, 12-13. — 4. dpyısnioronos ; Enioxono; est dans le lexle.
[33] VIE DE SEVERE. 33
pur, JaB udn :[asao ER ! Jacı :wsasaSı9, [55 Jooı “orok,]
‚Aue > waaaı DI well un Fiat ngorshly 001 Jolo yas :zunl
ana Joh: " Kuısoo wabooı > har : ro 5glialy IHN; os Jah + 101. 115
aus ro 03 | a msaa mo; ra > Ja; hör us 501 :.auoNals
wur Ja Ja, Ds haar So Joh. Saas Jsjoı 0 al US
..JAs pas asamo N.] :|Nä>, öcr „lo vordul än co || :laiiı,
JaLs ul o„oolo
1. wa.m1aAmo}D.
temps le chef des BiAsrovor, maintenant il est prötre) avait excite tout le monde
au zele, avec l’aide de Menas, dont nous avons parle plus haut, qu'il nous avait
sembl& bon de laisser en ville. Le patriarche' de Dieu fit connaitre a tout le
monde dans son allocution (rg0sgovasıs) la description des idoles que nous
avions envoyde, dans laquelle etaient indiques la matiere (Wr) et le nombre
“des idoles qui avaient 6t& trouvees. Lä-dessus, le peuple s’enflamme, apporte * Bin 115
toutes les idoles des dieux des paiens, soit qu'elles se trouvent dans les bains IR
(Baravsiov), ou dans les maisons, les place en tas* et y met le feu.
Nous revinmes peu de temps apres dans la ville. En m&me temps que les
idoles, nous ramenions aussi leur pretre avec nous. Il nous avait en effet &t&
possible, avec l’aide de Dieu, de nous emparer &egalement de lui. Vingt cha-
meaux avaient &t& charges par nous d’idoles variees, quoique nous en eussions
deja brüle a Menouthis, comme nous l’avons raconte. Nous les introduisimes
au milieu de la ville, sur l’ordre que nous regümes du grand Pierre. Gelui-
ei convoqua immediatement aupres de lui, devant le Tyyauv, le prefet d’Eyypte,
chefs des corps (r%:;) de troupes, et tous ceux qui etaient revetus de quelque
charge, ainsi que le senat (BouXAn), les grands” et les propridtaires (= les
possessores) de la ville. Ouand
J il fut assis avec eux, ıl fit amener le Iprötre des
dieux n’ont pas de karoumtitin (?). Voici egalement Isis qui est venue pour se
laver!‘ » Puis il accablait les paiens d’une foule de plaisanteries de ce genre,
10 et faisait l’eloge de Zenon, de pieuse fin?, qui tenait A cette &poque le sceptre
de l’empire; de Pierre, le grand patriarche’, ainsi que des notables de la
ville qui siegeaient avec lui. Ensuite tout le monde se retira en louant Dieu au
sujet de la destruction de l’erreur des d&mons, et du culte des idoles'. Quant
au pretre de la turpitude paienne, ordre fut donn& de le garder en vue d’une
enquöte plus minutieuse.
Apres ces evenements, le grand Etienne’, s’etant rappel& la fable de la
femme sterile et de l’enfant suppos6, et songeant quel grand menteur etait
1. Cette derniere phrase ne semble pas &tre a sa place. — 2. 5 räg sbosboug Ankewc. — 3. dpyıspsüc. —
4. elöwiodlarpsix. — 5. ol nepi Tov wiyay Ereomvov
36 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [36]
ara 50 yalr Dar 2 > bar IA Lola aäs)) Badyy ago
Hoausäsooy wmum5,3 yanaı - (saamis]) ID aD 55 Khan
Jr20as oSLD Jan, ol Aso Aasas wol 1. Nino: wwanıo] „so Jooıl
A ie Na 2 20 aa ordas wo] ».Loor Jyor „oo Ju
* fol. 116 Nas "& Sl audaS (Das, Suscı Lo „20 ad rn
To a.
Asklepiodotos, eraignit que celui-ei ne trompät, en Asie, des gens avec cette in-
sanite. Aussi le grand Salomon conseilla
seeretement a l’archevöque ! d’or-
donner qu'acte (rz&&:;) füt dresse des depositions (drouviuarz) par le defensor
(£zd1205) de la cite, lorsqu'il demanderait que le pretre des paiens füt soumis
a un interrogatoire au sujet de l’enfant. Cela fut fait, et le pretre avoua or
toutes les choses que nous avons dejäa racontees, car c’est de ui que nous les
tenons. Quand limposture® d’Asklepiodotos fut connue de tout le monde,
* fol. 116 “Pillustre Etienne deeida de son eöte le grand Pierre aA adresser une lettre
12a:
synodale (svvodızi) A Nonnos, l’eveque d’Aphrodisias, dans laquelle il lui faisait
connaitre toutes les machinations ’ des paiens que le pretre, lors de son inter- 10
rogatoire, avait mises par &erit (?), au sujet de l’enfant suppose, et dans la-
quelle il l!’exhortait a reveler A tous l’histoire de cette fable *. Mais cette lettre
synodale (svvodız7) ne fut pas remise. Celui qui avait et charg6 de la porter,
avait ete, A son arrıvee en Carie, corrompu par un present, comme nous fi-
nimes par l’apprendre. Il s’ensuivit que les paiens d’Aphrodisias erurent quelque
temps que l’'histoire de cette fable' etait vraie, jusqu’au moment ou le juge
Adraste s’&mut de la chose — e’&tait un homme pieux®, qui dtait le syorasrızdz
1. &pxgıentoxonog (Enioxono; est dans le lexte). — 2. Mioyu.x. — 3. näyra Ta ray. — 4. Ta ToU MIdcHaTa;.
— 5. Totoürog. — 6. FihöypLoTos.
[37] VIE DE SEVERE. Ss)1
wand, JLuadss Jyar JNumas faon 00 .waslsso| Jommolo omas ! * fol. 116
r° b.
oa walrasyy woras| KusıD Joan [0 .oolu| Jusoosy (usdy JLoy2or
„pas Lug uD NSfar0 12. luaD war ira .JaNs dor ra:
aD ol bl ko :kundtapa; Jo wen | lan Kill, SA
Su
.|Na00,9 )Nsyasasıo Ao} 091 wa coll N ERTENE) Aa Jr>o)>0
disait-il, sous l’influence des paroles chretiennes. Je lui demandai s’il n’avait
pas par hasard des formules d’invocation aux dieux des paiens. I] avoua, lors-
qu'il eut fait appel A son souvenir, qu'il possedait des papiers (yzprng) de ce
genre. Il m’entendit alors lui dire : « Si tu veux £tre delivre de l’obsession des
d&mons, livre ces papiers (y&grrs) aux flammes '. » C’est ce qu'il fit aussi devant
* fol. 116 moi, et, ä partir de ce moment, il fut delivr& de l’obsession des demons.” Je
yo a.
lui lus apres cela l’home&lie d’exhortation du divin Gregoire. Lorsqu'il eut
entendu ces paroles : « Mais vis-tu dans le monde et es-tu souill& par les affaı-
res publiques, et te serait-il penible de perdre la misericorde divine ’Le remede
est simple : si c’est possible, fuis le forum et sa belle societe; attache-toi 10
les ailes de l’aigle ou plutöt de la colombe, pour parler d'une facon plus
appropriee. (Qu’y a-t-il, en effet, de commun entre toi et Cesar, ou les af-
faires de Cesar?) Tu t’arreteras la ou n’existe pas le peche ni la noirceur, la
ou iln’ya pas de serpent qui mord dans le chemin et qui t!’empeche de mar-
cher dans la voie de Dieu. Arrache ton äme de ce monde, fuis Sodome,
fuis l’incendie, fais route sans te retourner de peur que tu ne te liges en
pierre de sel, sauve-toi sur la montagne de crainte que tu ne p£risses. » Lors-
1. xaleıy rupt.
p
-
[39] VIE DE SEVERE, 39
1. « Apres » (?), ner zo Bsiov Bartiopo au lieu de yer& tod deioy Bantioparos? — 2. « Pour me dire la
verite » (2). — 3. olnept rov etc. — 4. oyila Hovaxınöv.
40 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [40]
Jooı aase oor2Ls Holz Jia] -.Ioäs yas Jun] Kumas Jbors asjo
u Nasjo Liam wraso „iNasor :husy !JKl, II ID al) pam
I; sl was bors dor haare dor yoj>o ‚Jain Ingo as.So
> hyuscı woaaNo sad wmumora asoull Jao;0 Dr: Ly2l
NS JMsor> 01 gamdedo 2 Se » OST, wer u Jo „das
bay was ol Manıpı ol Jhyoaa E Jo iD » :)Nuo <> „ads
ga SS os DIANS
JH - kuranor "fsaas Ja: a >00; e
cateurs et magiciens se mirent alors A la recherche. L’un d’eux erut avoir ima-
ging Ja solution de la diflieulte et dit: « La croix est un signe qui indique
« qu'un homme a peri de mort violente. C’est done avee raison que les dieux
« ont en horreur des figures (syäux) de ce genre. » — Apres avoir rappele
ces faits A ses freres dans la lettre qu'il leur envoya, Paralios le serviteur de
Notre-Seigneur Jesus-Christ, ajouta : « Et si cela est vrai, mes freres, et si ces
1. ot vonföp.evor Beoi. — 2. Ta auTwv.
12 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 12)
Mu lud ascı oo ul ol pr ad So „lo ame]
Jyl5> INSS Ju] SA -.asjs \orasyäa 800 ‚gorzaas —o JEN \acı
da IS ol] EN roNaaroz ad Mu] aD fans Sue
Jsoas dor .-Atso Auliadtor Jaspnr Iso; Ks: Jan „> J] :uDsolän
unaso; ad IUly Fire haus Jojo so Jooık Ns Jar] „Juno
ra; wu al sas Jr J . Joa 0 x; als Nusy 00
del ID: |Jo; > Luna warn, omas; Lo wo So | .JaN
72101117
vo
Karin Lido ar IA Por or Las | ]lası Lass Jhd
a,
up un Ja Fila ou ol Laie; aD) bel
Nuss 30 091 :200,8 jno| all dog „a0 | 50 So] ‚ooraal> „
Korn Va KriDT More] aD Josie .oo Ju] SAS
OA I0ÜR Juno SAoin lu dıo ‚las nz) su) re
dieux fuient ce qui rappelle et indique que des gens ont peri de mort violente,
pourquoi dans les mysteres relatifs au Soleil, les soi-disant dieux ne se ma-
nifestent-ils aux inities' que lorsque le prötre produit une &pee souillde du sang
d’un homme qui a peri de mort violente? Aussi, les amis de la verite peuvent-
ils se rendre compte par ceci que le signe de la eroix fait par le jeune homme
sur son front a montre que les soi-disant dieux n’etaient rien. D’autre part,
l’invocation du nom de J&sus-Christ, comme elle est l’invocation de Dieu et
qu’elle inspire de la crainte aux d&mons pervers,“ a montr& que celui qui a fui
pouvait etre vaincu *. Les meurtres violents des hommes sont tres recherch6s
par les dieux des paiens, vu que ce sont des d&mons pervers. Ils ressemblent 10
a leur pere le diable, au sujet duquel notre Sauveur a dit : Celui-la a ete ho-
micide des le commencement*. C'est pour ce motif qu'ils ne consentent A faire
leurs r&velations qu’ä la vue d’un homme qui a &te tu& violemment & la suite
de leurs machinations, et qui provoque leurs indications. C'est encore pour
ce motif qu'ils ont ordonne qu’on leur sacrifiät des @tres humains, comme
le disent ceux qui ont raconte l’histoire de leur eulte‘, et meme Porphyre qui
sevit contre la verite. »
1. toig rereieopevor. — 2. Le texte de la derniere partie de celte phrase est obscur, et a deja em-
barrasse le Syrien qui a annot£& cette Vie. — 3. Jean, vIII, 44. — 4. ra alrov.
[a3] VIE DE SEVERE. 13
C'est par ces histoires et ces admonitions que Paralios chercha a detourner
ses freres de l’erreur, sous l’inspiration du grand Etienne et de son frere Atha-
nase. Lui-meme s’appliqua avee une telle allegresse A la philosophie divine
que beaucoup de jeunes ötudiants V’imiterent et embrasserent la vie monas-
tique dans le couvent de l’admirable Etienne, qui les prit tous dans les filets de
la doctrine apostolique. Jean aussi eut le plaisir de jouir de son amıtie'. Cha-
eun d’eux est aujourd’hui direeteur dans ce couvent et egale en vertu ses pre£-
decesseurs; l’un d’eux avait &t& l’adjudant (80nd5:) de la cohorte (r#&::) du pre-
fet (Srasyog) d’Egypte, Vautre eultiva la vraie philosophie, apres avoir etudie
d’une facon remarquable la mödecine * et la philosophie profane. Le grand * fol. 117
Etienne fut le maitre d’hommes de cette valeur. Er
Quand, au bout d’un certain temps, Etienne, le maitre commun de nous
tous, fut retourne A Dieu, Paralios se rendit avec son frere, l’ıllustre Athanase,
en Carie, pour convertir ses freres; il y fonda une communaute chretienne
dont il abandonna, comme de juste, la direction A son fröre et A son pere. Peu
de temps apres, il partit pour « les tentes &ternelles® » et fut recu dans le
sein d’Abraham. Athanase vecut encore quelque temps. Il baptisa aussi en Ca-
1. Passage obscur, qui nous semble corrompu. — 2. ai aiwvıor oxnvai; ch. Luc, xVI, )-
ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 144]
Al
rie beaucoup de paiens, fit naitre par sa eonduite le zele chez beaucoup de
gens, puis il rejoignit le divin Etienne et Paralios, qui fut leur diseiple com-
mun, et parvint ä la fin et ä la felieite reservees A ceux qui ont vecu dans la
erainte de Dieu.
Mais que personne ne pense que cette histoire est ötrangere A notre sujet.
Nous avons pour but de montrer que l"aceusation portee contre le grand Se-
vere n’est nullement fondee. Bien loin d’avoir jamais merite l’accusation et le
reproche d’idolätrie, il &tait constamment avec ceux qui firent preuve de ce!
* fol. 118 zele contre les paiens, et louait leur conduite. Il etait” chretien par sa foi, mais
n’&tait encore que catöchumene * en ce moment. Comme il s'appliquait alors
a l’ötude des sciences profanes, il ne put pas se montrer tel que tout le monde
le vit en Phenieie. Cependant le fait suivant prouve qu’& Alewandrie egalement il
6tait bien au-dessus de toute opinion paienne. Quelque temps apres la des-
truction des idoles, le pieux * Menas, qui prophetisa a Severe la dignite d’eve-
que *, quitta la vie humaine. Il fit immediatement route vers celui qu’il aimait,
orne de nombreuses vertus : de la virginite de l’äme et du corps, de l’amour
du prochain®, de !’humilite, d’une charite parfaite, et d’une grande douceur.
1. 0823. — 2. Pro; corr. S. — 3. Is; corr. S. — Le verbe d’oü dependent les futurs Irw, 10%
et 3928s) semble avoir &t& oublie par le seribe. C’etait probablement 3 any,
A cette epoque, j'etais alllıge d’une maladie corporelle', et les paiens pen-
saient que nous recevions notre chätiment pour ce que nous avions fait A leurs
dieux, dans notre zele pour la religion, et pour les idoles que nous avions
brülees. Ils röpandaient le bruit que moi aussi je mourrais certainement” A
cette epoque. Lorsque, dans la suite, par un miracle dü ä la bont& de Notre-
Seigneur Jesus-Christ, j’eus &te delivr& de la maladie, je pronongai l’eloge
de V’illustre Menas dans un discours fun&bre®. J’y fis mention de la destruc-
tion des idoles paiennes; j'y racontai leur an&antissement par le feu, devant
tout le peuple de la ville;* enfin, tout ce qui s’etait passe, je le rappelai, * fol. 118
ro b.
comme il fallait, sur la tombe de celui qui, par sa grande amenite et son
amour du prochain, faisait m&eme l’admiration des paiens, avant le zele que l’on
montra contre eux. Le grand Severe se rejouissait tellement et eprouvait une
si vive joie en entendant ce discours, et il se glorifiait ä ce point des paroles
proferees par moi contre les paiens, comme de propres paroles a hui, qu'il
m’applaudissait plus que tout le monde. Pendant ce temps, les paiens, que
nous avions Invites A venir &couter, et qui etaient venus sans savoir ce qui
allait &tre dit, pleuraient en quelque sorte * sur leurs malheurs’, et !’un d’eux
6coulee, je me rendis A mon tour A Beryte pour etudier le jus eivile‘. Je m’at-
tendais a devoir souffrir de la part des &tudiants appeles edictales (Adırrzrcı)
tout ce qu’endurent ceux qui arrivent nouvellement dans cette ville pour ap-
prendre les lois. Ils n’endurent, en verite, rien de honteux. On accable seu-
ur lement de plaisanteries ceux que l’on voit, et on Eprouve ainsi sur l'heure la
possession de soi-meme” de ceux dont on se moque et dont on s’amuse. Je
m’attendais surtout A avoir aA souflrir de la part de Severe, aujourd’hui cet
homme sacre. Je pensais, en effet, qu’&tant encore jeune*, il imiterait la cou-
tume des autres. J’entrai le premier jour dans l’ecole (syora) de Leontios, fils
10 d’Eudoxios, qui enseignait alors le droit (vöpo:) et qui jouissait d’une grande re-
putation aupres de tous ceux qui s'interessaient aux lois. Je trouvai l’admirable
* Severe, assis avec beaucoup d’autres aupres de ce maitre pour eeouter les le-
cons sur les lois. Alors que je croyais qu'il serait un ennemi pour mol, je vis
qu'il etait favorablement ' dispose ä mon egard. Il me salua en effet le pre-
mier, en souriant et en se rejouissant. Aussi remerciai-je Dieu pour ce prodige
1. Avayıyumaxsıy zb To)ırızov vöuıpov; Sur l’expression to ro)ttınav vöunov, ef. plus haut. — 2. Zyxpareıa.
— 3. Miniz veo; ir av. — 4. savbgwrivws.
ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [48]
AS
remarquable. Lorsque nous, qui &tions a cette &poque les dupondii, nous nous
fümes retires, ayant te mine notre exereice (Tp%Ze), tandıs que ceux qui etaient
de l’annee de Severe restaient encore pour leur compte, je me re ındis en cou-
rant ä la sainte eglıse appelee "Avzsrasia (eglise de la Resurreetion) afın de
prier. Ensuite j'allai a celle de la Mere de Dieu, qui est situde A l’interieur de la
ville, tout pres du port (Xıprv). Ma priere achevee, je me promenai devant
l’eglise meme.
Peu de temps apres, cet homme de Dieu (Severe) vint aupres de moi. Il me
salua gaiment et me dit : « Dieu ta envoy& A cause de moi dans cette ville.
Apprends-moi done comment je dois etre sauve. » Je levai alors de joie les yeux 10
dessus, il vint avec moi au temple de la Mere de Dieu. Apres avoir d’abord reeite
avec moi les prieres qu'il fallait, il me posa la möme question (qu’au debut].
Commencant alors par le livre de la Genese, qui a &te ecrit par le grand Moise,
je lui fis voir la sollieitude de Dieu a notre egard; comment apres avoir eröe
or tout ce qui existe et nous avoir tirös 6galement du nöant, il avait place nos
premiers parents dans le paradis (rap%9e:s0;); comment il leur avait donne,
comme A des etres doues de raison et maitres d’eux-memes, la loi de sa-
lut, au sujet de ce qu’ils devaient faire; et comment, apres avoir meprise les
commandements souverains, par la tromperie du serpent, ils avaient perdu
10 cette vie heureuse, et echange l’immortalit& contre la mort, dont la loi les
avait menaces d’avance. Tout en lui disant cela, je lui montrais Adam et Eve
— ils ötaient peints dans Je temple — revetus de tuniques de peau, apres
leur expulsion du paradis (#xp%9e1505). Je lui fis voir ensuite les nombreuses
souffrances qui &taient r&sultees de la, toute la ruse et la puissance des de-
mons que nous avions dechaindes volontairement contre nous, * en ob6issant 22fol:
r°
119
b.
A celui qui est A la tete de toute rövolte. Puisje mentionnai la miserieorde de
Dieu envers nous. Dans sa bonte il ne permit pas que sa er6ature p£rit, elle,
qui aurait &t& incorruptible, qui n’aurait point etc sujette aux souflrances de
la nature humaine, une fois sortie du n&ant pour entrer dans le devenir'; elle,
qui aurait regu l’immortalit@ superieure ä notre nature, si elle avait garde
la loi de Dieu. » Ensuite je continuai : « Apres la loi naturelle, Dieu nous
donna aussi la loi 6erite par l’intermediaire de Moise. Il vint ögalement en aide
A la nature par l’entremise de beaucoup de saints prophetes. Mais quand il
vit que la plaie avait besoin d’un remede plus puissant, le Verbe de Dieu
et le Dieu Cröateur nous visita, apres avoir 6t& fait homme par la volont& du
Pere et du Saint-Esprit. Soleil levant, il brilla des hauteurs sur nous qui diions
assis dans les tenebres et dans l’ombre de la mort'. Il fut concu du Saint-Esprit
dans la chair, et sortit par la vertu du Saint-Esprit d’un sein virginal et im-
macule. Il laissa a sa mere sa virginite. Ce fut la la premiere preuve qu'il 10
avec lui dans 'e ciel, comme le dit l’Eeriture?, et nous montra la nouvelle
Sol a8 ‚00 Koas Lass aD; „> var Lisjas; Ill Luiolo
I Io ‚Jh Kino ‚lei, lass sro y> Zi a
Jena > waxlu oo as] solo yalo| Is5| Das wa Doho
os Jos,» JA-sarsıo :|mä, INN) Jlaao, Jlasoyı oo ‚Loos
K5h5 Do; dar . Aöino] [Lupe] INGA as5 1 Kalo ‚Lian
aası Da (ads Ba; o] Suscı Jr: Lin] u göl
ER ars ho Jan awayLi 05 BRETT)
ads, Lois Wul a 2.50 won has DI ol NSS juan
++ maxi,
10 :INUS[N Js Don o! Ds :asa ll, As] >} “Sl :od Iisolo
4 0 :lorsı "söpr — Miso.o Don hs sä, HäIsdo
haar 44 ih .Loj Larzıs Sasadı Jlaiız Il 00 -.IHillo kasir
JaD) ob -.koasäs, Sax Ana; 5As yandıs "Lasis aD 0 FED
INa;0 Is» Jar; Nasaalı > N! Low II DEREN Do or) * fol. 119
vb.
1. S|ASL; corr. S. — 2. Ici et plus loin Poste; eorr. S. — 3. 3 sans point; corr. S.
voie du salut, laquelle mene au eiel, Apres avoir conquis toute la terre au
moyen de ses apötres, il abolit les oracles de la magie paienne, et les sacri-
fices des d&mons, etablit une seule &glise catholique (zador:z7) sur toute la
terre, et nous apprit A nous repentir et ä chercher un refuge en lui au moyen
du bapt&me r&dempteur, lequel symbolise la söpulture de trois jours et la re-
surreetion du Sauveur de nous tous, le Christ. » Lorsque j'eus encore produit
de nombreuses autres preuves [de la divinite du Christ], dont les Evangiles
(Eizyy&iız) sont remplis, je dis a Severe : « Il est done nöcessaire, mon amı,
que toutes les personnes intelligentes! cherchent un refuge en lui par le bap-
10 teme qui vivilie®.
— Tu as bien parle, me dit-ıl, mais maintenant il nous faut arreter une
ligne de conduite. Carjem'occupe ici de l’etude des loıs.
— Situ veux m’en croire, lui dis-je, ou plutöt si tu veux en eroire les saintes
Eeritures® et les docteurs universels de l’Eglise, fuis d’abord les spectacles hon-
teux, les courses de chevaux et le theätre (Bxrgov), et ceux ou l’on voit des betes
opposees a de pauvres malheureux. Ensuite, garde ton corps en etat de purete,
et offre chaque jour a Dieu, apres l’etude ' des lois, les prieres du soir dans les
saintes Eglises. Il convient en eflet que nous, qui avons la connaissance de
Dieu, nous accomplissions les devoirs * du soir dans les saintes Eglises, * fol. 119
ve b.
pendant que les autres passent d’ordinaire leur temps A jouer aux des (23601), A
se vautrer dans liivresse, A boire avec des prostitudes et m&me & s "avılir com-
pletement. »
Severe promit de faire et d’observer cela. « Seulement, dit-il, tu ne feras
pas un moine de moi. Car je suis etudiant en droit (dıxavızse), et j'aime beau- ar
a>saN ..ao-as Lan Lord ..ord Iisol Jan yd; Susoı 501 |
EETUEER hl | warms/l] [>35 Aa asorD :JlaısNäso Ian
ia 20 Does 15 .Lörar \assto :wwaDjaso „isa,o N
WERTEN
uDax> yamıı Näss u ir „(amd wor wu was Lin]
I )aı>Näm;, Juabä, oh m so . Joänso (N “44
10 JaDso Lion So 5 Nha Asoıo haus 0] Ian SA 46] or Sur
har Lyra D ass Jo yon; Duo SAL „as Kl AS
sopeolll, his Do yurlı mo bl as u Hlpoly wc I 'zal
au>När no Wusor gie pa 22 .wööt dor mas ol za Dot
— Ein effet, nous assistons aux lecons que nos maitres nous font sur les lois
pendant les autres jours de la semaine, nous les repetons ensuite pour notre
compte chez nous, et nous nous reposons pendant la moitie du jour qui pre-
cede * le dimanche, jour (dimanche) que meme la loı (vous) eivile (RoX:rıza5) nous fol: 120
Get Evagrios etaıt de Samosate, et avait ete instruit dans les &eoles (sy Rai)
d’Antioche la grande*. Quand il etait jeune, il lui arriva de se Jaisser entrai-
ner par les passions de la jeunesse, et il alla voir un spectacle qui se donnait
dans cette ville. Une sedition (srisız) eut lieu et il y fut blesse. Corrige par
cette blessure, il prit en horreur les spectacles honteux, et frequenta depuis
lors avec assiduite les saintes Eglises, s’etant joint A ceux qui, en ce temps-lä,
chantaient toutc la nuit dans leglise du tres illustre Etienne, le protomartyr.
Cetaient des personnes adonnees A la philosophie pratique ', qui, sous la plu-
part des rapports, ne le eedaient en rien aux moines. Apres s’etre applique A
la science preliminaire’, Evagrios voulut s’elever jusqu’a la philosophie et
embrasser completement la vie monastique. Mais son pere le forca d’aller en
Phenieie, pour y &tudier les lois, a l’epoque oü moi aussi je m’y rendis. * A * fol. 120
yo a.
la meme epoque, l’admirable Elisee, originaire de la Lyeie, vint aussi a Beryte
pour le meme motif. Elisee etait un homme tr&s doux et tres humble. Il etait
de mours simples, et plein de compassion pour ceux qui ont besoin de nourri-
ture et de vetements.
Ayant trouve dans Evagrios et Elisce en quelque sorte des nourriciers ®
10 pour moi et ayant vu qu'ils preparaient a lamour de Dieu, je leur proposai
d’offrir ensemble a Dieu les prieres du soir dans les saintes iglises. La
chose fut decidee, et nous nous reunissions chaque soir dans l’eglise dite
de la Resurrection, apres nous &tre appliques a l’etude des lois et aux tra-
vaux qui s’y rapportent. I] s'’ensuivit que beaucoup d’autres se joignirent ä
nous, et en tout premier lieu‘, l'illustre Severe, selon ce qui avait dte
convenu entre nous. Apres Severe, vinrent Anastase d’Edesse, Philippe de
1. A rpaxtınn giocopia. — 2. nponauöetz. — 3. Mot A mot : « une nourrice ».— A. npo TAYTWYV.
56 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [56]
1. Lam .9,0. _ 2, „Ad. _ 3. L’orthographe de ce nom varie; A cöle de la forme que nous
avons adoptee, on lrouve les formes suivantes : wasjole;5, wasjleoo;d. waslmoldj. wasslmol;n
wassamlojN.
fois qu'il fut verse dans les &erits des docteurs de l’Eglise et qu'il eut regu
d’eux la partie thöorique (Bsopiz) de la philosophie divine, ainsi que les prin-
eipes de la philosophie pratique, il se tourna vers la maniöre d’agir de l’admi-
rable Evagrios, comme vers un exemple, untype (r3roz) et un modele (eixuv) vi-
vants. Il voyait en lui un philosophe chretien, qui ne se contentait pas de la
theorie ', comme moi et beaucoup d’autres, mais qui abordait aussi la pra-
tique?.Il imitait done Evagrios et ses perfections, en torturant comme lui
son corps par le jeüne. Il s’ellorcait d’egaler sa chastete * et ses autres vertus, * fol. 1: l
Sur ces entrefaites, ıl arrıva que des etudiants en droit de Beryte se firent
un grand renom dans la magie. C’etaient Georges, originaire de la ville de
Thessalonique, qui est la premiere ville de I’Illyricum, Chrysaorios de Tralles,
ville d’Asie,; Asklepiodotos d’Heliopolis, ainsi qu’un Armenien, et d’autres indivi-
dus de leur espece. Ils &taient soutenus par Jean, surnomme le Foulon, origi-
naire de Thebes en Eyypte, etils ne cessaient de machiner des choses impies '
comme les suivantes.
Ils reunirent de tous cöt&es des ouvrages de magie, et les montrerent ä
des personnes qui se complaisaient dans les menees des perturbateurs *. Tout
le monde pensa done qu'ils allaient accomplir un meurtre abominable. Le
bruit se repandit d’ailleurs sur leur compte qu’ils meditaient de sacrifier pen-
dant la nuit, dans le eirque°, un esclave &thiopien appartenant A ce Thebain.
* Ils voulaient se concilier, ä ce qu’ils disaient, par ce forfait abhorre de Dieu ',
le d&mon qui leur etait attach6, et lui faire accomplir ainsi, ä ce qu'ils suppo-
saient, ce qu'ils projetaient. Leur but general etait de commettre n’importe
quelle action eriminelle° et leur but partieulier d’amener de force au maitre
de cet esclave, par le desir de l’amour et la violence des d&mons, une femme
qui vivait dans la chastet& et dont il ötait öperdument amoureux. Ils condui-
sirent done cet esclave, comme pour quelque autre motif, dans le eirque,
au milieu de la nuit°. Mais au moment oü ils allaient commettre’ ce crime,
Dieu qui se soucie de ce que font les hommes, eut piti6 de ce malheureux
1. eos. — 2. Tout ce passage est obscur; le texte semble corrompu. — 3. irrößpouos. — 4. Bzosruyhz.
— 5. £pyov &vopov; cl. II Pierre, II, 8. — 6. vuxröc zwptz ou simplement &wpia«. Mot ä mot : Ev vuxri Kris,
el. nox intempesla. — 7. zody.iw.
159] VIE DE SEVERE. 59
“Ol 00 OD 0 ad re Kar hürly HANS. Lo
= „asas oo ke D&D wow)! Jusoo „ass Nr gramm || ı5
„sol > od Jalı 2 0 ‚won wo, JNDaAs 7 |
2} O0 mL > Sl ya. oDdaaal Se, Lisamd Loı
a > Dass 09 .Joor Ws Joy or, xo „dm Joor vooh.!
a so oO sol -.wflL a3 Niuso :Joot Sr has: A090 „> :00
gr al Do "oaaıDy ..Joor waaxo „LAS SAso OOHA>0 * fol. 121
veatl
pol any Joa op SD Joou udn yopo hiyas - Looı Karoline |jla
N bo oo gadharo ..assas ir dor mom. > „ol bon
10 yol ka Lo Joor sro; ey 9 ‚aD | Sasıi, ISA5, So
=) 091.000 gar JNio „> kmaräs voor ra; dor \0odın Jolal,
wojo.m.|o De FERTTO pl; Suscı oo wu) „mol Jusas oo „20| Jyoo
orsL 0001 ke} -.JNu,o inimaı 9 0001 Sr], warn s)llo
aa > sol dn 4 ya Jo AD, Ja [an sü.o
NA :0001 ‚oorAu| waor> = was aDaaDo LutıAwacd
esclave et fit passer des gens en cet endroit. Eflrayes de leur propre audace
ainsi que de cet incident imprevu, ils prirent la fuite, et l’Eihiopien trouva de
la sorte l'occasion de s’&chapper de leurs mains meurtrieres, d&jäa pretes ä le
mettre a mort.
Cet esclave fit connaitre l'attentat medite contre lu a un compatriote de
son maitre, qui etait un tres bon chretien et craignait le jugement de Dieu.
Ge compatriote, vu l’interet qu'il portait au maitre de l’esclave et la pitie
qu'il ressentait pour l’esclave lui-möme, nous fit part de la tentative erimi-
nelle de ces personnes, ainsi que de leur desir de meurtre, et sollieita pour
10 l’äme * de son compatriote, assiegee par les demons, un secours chretien. Il 2010121
va
s’interessait en eflet, disait-il, a celui-ci, en sa qualit& de compatriote. Lors-
qu'il nous eut appris ces choses, nous lui demandämes si son compatriote
possedait des livres de magie; car le fait qu'il etait magicien &tait en quel-
que sorte connu de tous ceux qui etudiaient les lois dans cette ville. —
Oui, dit-il, l’Ethiopien en a aussi parlö. — Nous decidämes alors, moi,
Evagrios, Isidore et Athanase — ces deux-ci &taient d’Alewandrie, c’&taient
deux freres animes d’une ardente piete — ainsi que celui qui nous avail
fait connaitre ces choses, de nous adjoindre Constantin et Polycarpe, qui
etaient de Beryte, pour deliberer sur ce que nous avions A faire. Le pre-
60 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [60]
K5N5 ooda AL] zo] Iran 20 «uSld 015 ul air gel hans
Jo as aD „2; DA00 ‚oo (rain aluas UL ad
Jobpago Nana 051 - Lo pas ..öor ars; or 0 pe iena|
‚oa 5a Nlıms I var ol ansch] 20] con „ul JLAS
10 erel20 Jess Judo 05] adsan | zaudıs Lay nur -.Jooi j2o;o
NL, lauso|; :001 0 gras Ja Dass 9 „gan; dor JSN5
yo I -.Lao ya oO Jon ass soäs| Ns I; » . Joa ua
gran Je Asus Nl uf 2 .laasiıd voasalu
a Jo, „| soll JNax> 0 any ad... Vusor war nie
15 „aorsh> 509 ED wo) N ee „ısaDa.Do usjasS „n Pl
entre nous, apres l’avoir prie auparavant d’aceueillir en frere nos paroles et de
ne pas prendre en mauvaise part notre admonition. Comme il avait cache ses
livres de magie sous le siege de sa chaise, qu'il avait fait faire pour eux en
forme de caisse (dr), et qui etait derobee a la vue de ceux qui se rendaient
aupres de lui, il nous röpondit avec assurance : " « Puisque tel est votre bon * fol. 122
plaisir, A vous qui etes des amis, examinez mes livres, comme vous voudrez. »
Cela dit, il fit apporter tous les livres qui &taient places en vue dans sa mai-
son. N’y ayant rien trouve, apres les avoir examinds, de ce que nous cher-
chions, l’eselave de cet homme, dont on avait complote, ainsi qu'il l'avait
10 dit, ’immolation et le meurtre', — nous indiqua furtivement la chaise de
son maitre, en nous donnant A entendre par signes que si nous enlevions
seulement une planche, aussitöt les livres que nous cherchions apparaitraient.
C’est ce que nous fimes. Lorsqu'il s’apergut que son artifice etait connu de
tout le monde, il se jeta sur sa face et nous supplia, les larmes aux yeux,
de ne pas le livrer aux lois; nous etions des chretiens et penetres de la
erainte de Dieu. Nous lui repondimes que nous n’etions pas venus aupres de
lui pour lui faire du mal, comme Dieu en etait t&moin, mais dans le desir de
sauver et de guerir son äme. Il devait toutefois brüler de sa propre main ces
1. yizızovia.
62 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [62]
Jarslı Ir>0 Jooı jpol kundtnsjs za Jooı wonduls ‚Jöhar Janngo Iloras
Jilas Ku Ss Johado „polls od Lusy> usgll] DI Ludtanjo
J,ä, Duuscı 5A „0 TB NR är Is30,0 Jam.) Das, wyyyo ‚kiss
1. Live : worßwljo1s. — 2. umarwL; con. S. — 3. Laaa>; con. S.
livres de magie, dans lesquels il y avait certaines images des d@mons pervers,
des noms barbares, des indications presomptueuses et nuisibles, et qui
etaient remplis d’orgueil et convenaient tout A fait aux d&mons pervers. Ger-
tains d’entre eux 6taient attribuds A Zoroastre le mage, d’autres A Ostanes le
magicien, enfin d’autres A Manethon. — I promit de les brüler, et ordonna
ol: * qu’on apportät du feu. Entre-temps, il nous racontait qu’etant tombe amou-
reux d’une femme, et qu’ayant pens& qu’a l’aide de ces livres, ıl triompherait de
son refus d’avoir commerce avec lui, il avait eu recours A la perversite de cet
art. Il ajouta que l’art des magiciens £tait tellement impuissant et que ses pro-
messes 6taient tellement vaines que cette femme le haissait encore davantage; 10
A cause d’elle, non seulement lui, mais beaucoup d’autres encore, s’etaient
adonnes a la magie et A la sorcellerie. Il en &num6ra aussi les noms, en di-
sant qu'ils possedaient egalement des livres de ce genre. Lorsqu’on lui eut
apporte le feu, il y jeta, de sa propre main, ces livres de magie. Il remereiait
Dieu, disait-il, d’avoir daigne le visiter et de l’avoir liber& de la servitude et
de l’erreur des A&mons. 11 &tait en eflet chretien, deelarait-il, et fils de parents
chretiens, mais il avait erre pendant ce temps-lä et avait adore les idoles, afın
de se concilier les dömons malfaisants. Aussi lui lallait-il offrir [au Seigneur|
[63] VIE DE SEVERE. 63
yo ud; > Iba, Ds ud] ..JoN „20 wlünn Kö don
Nas may Joa be ‚Loany a DR zZ olo „JoD/l N
:alıs EAST da, ga <<! iDo| ‚La, OS )M>Dasl2o; * fol. 122
voq
op Jka> | Joa AU] ga Josa> od wos N N
SH JoJo „0 Wide ar hot 501 Slohas Jans; JNbaslıo,
u ip har „| ma Nm 3 Jläso pol Jas;is,
rl Ja} Los oDan|soo
ID Ds; Nas zaıs Jnso Sl EN Nuoo 3A
„away vorais 0001 (0I |; dar har) waarız uorau| .|yooL
10 Js) Lore ."Joor Hase Jon LDu ya; „pda Mol [Naunoz 001
Jawas .. Lac ho or Dur por worän] souMu|z oo rolAo
‚Mas us Joa Du} JoEN 0 04 ."Jyaso;so Laxao Jooı „oroi| as]
gomaso .Laus Jooı voohulo .Jooı Kay Nian Ds, JNasaalso
‚Joa „ao Jo; |Nasaal Nu orj0 »,Jooı Nano an. IMs
„wwausizo| Jooı JHolso; 001 „Lu dm DS „iraso Jar “ohu,| horn yas
1. wage; com. S. — 2, Iuwoi8o.
C’etait un homme qui, apres avoir etudie les lois, s’etait consaere dans ce
temple A Dieu, en s’y adonnant ä la vie philosophique, et qui se rendit utile A
beaucoup d’etudiants en droit de cette ville, tant par ses meurs que par les
ol. 122 livres chretiens qu'il possedait, et qu'il communiquait et donnait. * Menas de
Cappadoce, qui etudiait aussi en ce moment le jus eivile', rivalısa plus tard or
de zele avec lui. Il regut &galement l’habit (syäu.x) monastique dans ce möme
temple, et il se proposait de retourner ainsi dans sa ville de Cesarde et de
s’y faire admettre dans les rangs de son clerg& — Jean avait voulu, A cause
de la carriere (syägz) qu'il (Menas) avait d’abord embrassde, qu’il n’eüt rien
a soullrir des egarements de la jeunesse, — mais il monta ä Dieu* avee 10
l. 0 modıtıxov vönov. — 2. mpög Beöv Enopsidn, ou Eksönumgev, ele. — 3. Le texte de ce passage n'est
pas tres clair. — 4. oi nepi Kooyäv, etc.
165] VIE DE SEVERE.
quenta avec nous pendant quelque temps les saintes Eglises, et oflrait chaque
fois du repentir et des larmes pour ses peches anterieurs.
Comme nous avions appris ä connaitre, par son entremise, tous ceux qui
dans cette ville se plaisaient dans la magie et possedaient des livres de magie,
nous recherchämes comment nous nous rendrions aussi maitres de ceux-lä,
ainsi que de tous ceux qui &taient attaches au paganisme et se livraient ä des
sacrifices paiens. La plupart* de ceux que cet Egyptien nous avait nomme6s, * fol. 123
etaient des gens de cette espece et nous dtaient connus depuis Alerandrie.
Dans ces affaires, le grand Severe nous aidait aussi par des conseils. Il se
10 rejouissait de tout ce qui avait lieu, et nous indiquait ce qu’il fallait faire.
Aussi doit-il rougir de honte, des maintenant, l’auteur des propos tout & fait
mensongers et des calomnies invraisemblables' qu'il a accumules contre Se-
vere, apres les avoir forges de toutes pieces.
Pendant que nous rellechissions a ces choses, et que nous admirions tous
ce qui s’etait pass& quand ces livres abhorres de Dieu* avaient et& brüles, no-
tamment le repentir de cet Egyptien, — le bruit de ce qui avait eu lieu s’6tait
repandu partout, — il arrıva qu’un copiste fit savoir a Martyrios, lecteur®
d’une sainte Eglise de cette ville, et a Polycarpe, qui a et mentionne plus haut,
personnes actives et montrant du zele dans ces aflaires, que Georges de Thes-
salonique lui avait donne un livre de magie pour en transerire un exemplaire.
Ceux-ci nous firent savoir ce qui leur avait &t6 dit. Nous denongämes lä-
dessus Georges, Asklepiodotos d’Heliopolis, Chrysaorios de Tralles et Leontios (&
cette &poque wzyıoraog), qui etudiaient les lois A Beryte, ainsi que d’autres u
encore, A Jean, le pieux eveque de cette ville. Cet Egyptien nous les avait
* fol. 123 aussi dönonees comme tels," et ils avaient encore cette röputation, en quel-
que sorte, aupres de tous les habitants de la ville. L’eveque nous adjoignit
des membres du elerg6 et nous ordonna d’examiner les livres de tous ceux- -Jä.
Les grefliers de l’Etat ((dnpsero:)' etaient avec nous. Toute la ville etait en 10
mener des paysans et de faire saisir par eux tous les chefs des dits compa-
gnons°. Mais pour que cette affaire ne tournät pas en mal, lorsque Leontios
eut &t& pris par des personnes zelees et alors qu'il allait se trouver en danger
(zıvöuveicw), nous lui assurämes, non sans peine, la fuite et le salut‘. Ne pou-
vant pas punir pour cause de zele ceux que nous avions excites [au zele],
nous mod6rions la violence du mal dont ils se rendaient coupables, en leur
Nassoraa .,Jooı Spam JjaıD so, 001 :Jooı Js; dor > Yaraad
u0 [ai > Isoaso [,>,50 N Jh Ksaso -‚woöt AN an
10 Jene Dar yalız kordanaz od. Ja Dalı Naseio -.Jika; Kaıiıs
ul, dat ln hosa a0 any 909 Gr N| AN }lojarwo
is NSasah Jöl5| \Alyyo :JJa3&ı am LAo JNio DU; or,
NO Seen Lo3as La NOOMLO mL, ac om as Naoabo
disant qu'il nous fallait plutöt convertir les ämes de ces gens ala crainte de
Dieu, comme l’ordonne la loi divine quand elle dit : « Je ne veux pas la mort
du pecheur, (mais) (afın?) qu'il se convertisse et vive! ».
Nous nous occupämes aussitöt de brüler les livres de magie qui avalent
(21 deja ete saisis. C’est pourquoi ayant pris avec nous, sur l’ordre de l’eveque?,
le defensor (£x8:205) de la ville, les grefliers de l’Etat (Inuscroı)? et les membres
du elerge, nous allumämes pour ces livres un feu devant l’eglise de la sainte
Vierge et Mere de Dieu, Marie. Chacun regardait brüler les livres de magie
et les signes diaboliques, " et apprenait ä connaitre auparavant, par les lec- € fol. 121
L.a,
10 tures que faisait celui qui les livrait aux flammes, la fanfaronnade des choses
eerites, lorgueil athee et barbare (B4s6220:) des d&mons, leurs indieations
malfaisantes et remplies de haine pour les hommes, ainsi que l’arrogance du
diable, qui enseigna ä promettre et ä accomplir des choses horribles de ce
genre. Telles etaient en effet ces indications : « Comment faut-il troubler les
villes, soulever les peuples et armer les peres contre leurs fils et leurs petits-
fils'? Par quels moyens on rompra les unions legitimes et les cohabitations
Comment on amenera par violence une femme qui dösire vivre dans la chas-
1. Ezech., xxxuur, 11. — 2. äpyısoeös. — 3. Cf. plus haut, p. 66, note 1. — A. Litteralement : « contre
ceux qu’ont engendres ceux qui ont &te engendr6s par eux ». — 5. ouvorunstz.
70 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [70]
avaient appris la chose par le r&cit des mages et des Perses. » Apres avoir
invente cette ineptie, ils se demandaient qui ils trouveraient de nature ä
acceueillir leur tromperie, et qui, par manque d’intelligence, perdrait, dans l’es-
poir d’obtenir des biens, m&me ceux qu'il possedait, et serait la vietime de
or cette bouflonnerie persane.
Mis au courant des faits et gestes de Chrysaorios, ils lui firent connaitre
leur fable. Celui-ei ladmit sans diffieultö, et demanda comment ils stempare-
raient de ces trösors. Ils lui repondirent que l’aflaire exigeait le secours de la
nöcromancie ', qu’ils avaient parmi eux quelqu’un qui s’entendait A ces evo-
10 cations; qu'il fallait encore un endroit cach& A la foule, afın, disaient-ils,
Efole1
qu’on ne les surprit pas“ dans leurs op6rations. [C4
va,
Chrysaorios, en homme depourvu d’esprit, [ajouta foi] ä ces paroles?.
Ayant eu pour un certain motif une conversation avec le rzpauovzgıs de la
chapelle dite le second martyrion', il lui fit part de cette promesse de tresors.
Celui-ei, comme il &tait faseine par l’or, röpondit qu'il y avait beaucoup
de tombeaux isoles dans le temple dont il avait la garde, et qu'il leur
serait possible d’y accomplir, au milieu de la nuit‘, ce qu'ils avaient en
vue. Ils se rendirent done tous, apres avoir attendu ce’ moment, au mar-
1. Mot a mot : « divination par les morts » — vexpopavreia. — 2. Le verbe de cette phrase a &lc
omis par le copiste. — 3. waprögtov. — A. awot OU Awpid TTS VURTÖG, TWV VURTWY, YUATOS Awpl, VURTOz Kwmnic,
ou simplement : &wgt, &wpi«. — 5. 6 ToLoUTaz.
72 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [72]
[72]
1. & addidi-
tyrion‘. Ges vagabonds et magiciens d6elarerent alors que des objets en argent
leur &taient necessaires pour cette entreprise, aux uns, pour aller ä la mer qui
etait proche et Evoquer au moyen de ces objets les d&mons, gardiens de ces
tresors; A cet autre, pour pratiquer Ja n&cromaneie * dans les tombeaux situ6s
dans le temple. Pouss& par l’espoir de l’or, le ministre indigne de ces martyrs,
obeissant ä Chrysaorios, les aida a commettre leur saerilege. Chrysaorios pour
sa part donna A certains d’entre eux des objets d’argent avec lesquels ils ne
tarderent pas A prendre la fuite, aprös avoir fait semblant de se tenir d’abord
devant la mer, et d’evoquer, avec ces objets, les d&mons, gardiens de ces
tresors imaginaires. Quant au raozuovzoros, il prit parmi les vases sacres® l’en- 10
'
1. wapruptov. —
UR -
2. Cl. p. 71, note
EAEN Her , & =
1. — 3. t& iepx axsun. — 4. Hudvärez.
[73] VIE DE SEVERE. 73
1. 6 Bantıorns za Ilpoögouos.
7a ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [74]
a0 10h. Kara, ua s Dr zamı wasolmors oo 3 Jor>
lies hai 1]3] Sana Eee ee
a Jyöry Jo Os J Jaaziy, or Joor Aal KöNso :o-saa
N has ol, ans] » ‚hy has ou Jans ..orum laduuallı
od olr yl afgı Da sjlaapır JaNE ‚son I ale „Ja
Jaariı, dar [EN or ad wol Ju Ks \wl his; asp}
Io Ns ]y \vorolo woraise -.orD Joor Malz Kokos; Lulsös ‚ook amo
bie] yaa Iuuol or: „-JAsas 043 „a9 wall JAN) oo ‚ohasj;
—o Ja5äs, Jay: Jad OLI0O yo JlasıL 0 mas 2 ki
Syhb IS5l > yel ‚Joa +20 yl Lot ERBEN 3 ."voaaaäı 10
* fol. 125
sob.
Sy] :ayadordmlıo Fila, Kranz Ja AS) Sao „5 .onljl So
Insadı> Hi>Noo Jlas;i; omas -.043 Joor Auly dor Jar ISjolano
.SJyoNhus wasolamors — JeSl> ol Da ar Js kn! ., Loot
DS fun 0 JH od Ir; Jän; Joe JAsa, Kasasamı [io goes
1. aahll»; corr. S. — 2. 000.
1. notöec. — 2. Le seribe semble avoir oubli& quelques mots devant cette phrase, tels que : y »8
on jols yel Lom |ea8.
[75] VIE DE SEVERE. 75
yel 7 :Lam.o era, sous Jo woraus Jlas,As 3} Ip
» Jro Jası.os ;Na an; 9
cet homme insensible, parce qu'il n’avait pas voulu se rendre agr6able & ui
par le repentir,. ni tenir compte du premier chätiment, mais que, comme
Pharaon, il avait persever@ dans son obstination '.
1. ordnporpaynAia. — 2. ol rowüror. — 3. dnaiws. — 4. 5 ueyas heö; zur swrnp numv ’Insous Notarö;. —
5. Job, v, 13; I Cor., ııı, 19. — 6. Lev., XV, J4. — 7. &pyıspeüs. — 8. dtanv Bwast 1a Bew Umso.
76 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [76]
Joas> JoNas; aasl] zornrsh>o +0 Jos] Lusoro J}20L20 Los > ‚Lo
Jooı J>9 ger OjorD Ipl ..ansı Da ‚od; Jua.] ‚Luoo;s
> 93. )NSEN ji Sido; snL> | Juscr -.ooon ooliss Lass 10
.
* fol. 125 personne ne peut tromper.' Ce patriarche' de Dieu £tait, en eflet, a Alewandrie
yo a
et en Phenicie, avec ceux qui, avec la seule aide*de Dieu et de Notre-Seigneur
Jösus-Christ, traiterent comme ils le firent les paiens, les magiciens et les
dieux des paiens. I] etait surtout avec eux en Phenicie, parce qu'il possedait
dejäa bien’ la philosophie pratique, par la suite de son &mulation avee Evagrios,
et parce quiil etait mieux au courant de la science et de la theorie (Bewgtz) des
doctrines, depuis qu'il s'appliquait ä la leeture des &erivains ecelösiastiques.
Lorsqu'il eut bien® profite de celle-ei, il composa un panegyrique sur le
divin apötre Paul; offrit ce premier discours ä Dieu et le supplia, par son in-
termediaire, d’etre jug& digne du bapteme sauveur‘. Tous ceux qui le lu- 10
subiras ä sa place un grand chätiment.” Car c'est ä toi qu'il doit cette * fol. 195
science, celui qui tarde ä montrer egalement dans le bapteme les fruits du
repentir, qui hesite ä recevoir le sceau royal‘ et A etre compte au nombre
des serviteurs de Notre-Seigneur Jesus-Christ. Mais si tu t'interesses a ton
or salut et au sien, fais en sorte qu'il recoive immediatement la gräce divine® ».
A la suite de cet entretien, j’allai trouver Severe et je luı rapportai les
paroles du pieux Evagrios.
— Vous exigez de moi, me dit-il, que je me couvre de souillures apres le
bapteme sauveur. Car je vois souvent des jeunes gens captives par les femmes
10 publiques, et j’'habite dans une ville qui est une source de plaisirs®. Attends
que j’aie fini l’ötude des lois, et je recevrai le bapteme & Alewandrie, ou tu
m’aflirmes qu’en tout temps regne l’orthodoxie'.
— Depuis quand, mon cher ami’, lui dis-je, sommes-nous sürs de la vie,
ne füt-ce que pour un seul jour, voire meme une heure quelle qu’elle soit? Et
quelle excuse aurons-nous ä donner au dispensateur de notre vie, au juge etä
Dieu, [si], apres avoir acquis une si grande [science], nous ne lui avons pas
obei, quand il dit: « Si un homme ne nait pas de l’eau et de lesprit, il n’entrera
1. 1 Baoriınn (= Beia) ogpayis. — 2. 70 Belov yapısua (= Bartioun). — 3. höovav anyh. — A. Öploöndte.
5. & Bauussıe. — 6. Passage obseur; pour le mot « seience » que nous avons supplee, cf. p. 76, 1. 11.
78 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [78]
Ja Ad I
Jo; Mmsä, | raso3 0001 mM], „Lunfiabaso
aa Jh Nupas Leaamus] Jon :Ljalı Jill nor 09 words
iso. osasınso :Jlasıy aausso :)uns aan as 0 ‚as
:walaıslo, \saamıs/o wwallsa Iren; ieaso iyr2l 2 Kun Ni
NSCH JLaso.> Jon “oorsl>: :JLo5Ausoy L>5 Lo 001 :ohnduls061 JsosoJlo
10
pas dans le royaume des eieux' » et : « Celui qui connait la volonte de son maätre
et qui ne l’aura pas accomplie, sera frappe de nombreusx coups? » et: « Si vous
entendez sa voi.c, n’endureissez pas vos c@urs pour lirriter® ».
— Reponds done de moi, dit-il, aux fonts baptismaux ', et je me ferai bap-
tiser quand vous voudrez.
* fol. 126 Mais* je refusai pour le motif suivant : Je ne communiais pas avec les
eveques de Phenicie, mais avec les saints Peres d’Egypte et de Palestine,
ra.
1. Jean. ıı1, 5. — 2. Luc, xır, 47. — 3. Ps., xc1, 7-8. — 4. Odxoiv, avadekai we, elnev, Ex told Bantionatos.
— 5. edoeöeıe. — 6. Mot A mot : « de la ville de Gaza sur le bord de la mer » (Ta rpös Barascav,
Iniverov Txlatwv, 7d napada)drtıov pepos ns Talaimv no)sws). — 7. Yapıcpa (mpognT.ov).
79) VIE DE SEVERE. 79
Jod A200 „du JNDfa DS yaaıl yon. „m han olasısı :Jorısol * fol. 126
roh.
Naordy hyalz od Iisoly us „as Dusor olas ar By Kt
u as] .Ll ylo Lil yadı da [il wlo la uDs Ass
yo Jo places al Usa, zn JAN 15 Jmolo Jauch
10 ‚Joa, Loy ss; Lalı „> 0,70 „Lucas vomsohus AD JAsss
Naopds aDas .yaaı „asl (as osjan; As] Jocı Lyanso „> Ih
BR ER
1, wi
— Prie alors, me dit-il, ladmirable Evagrios, qui insiste tant pour que je
recoive la vie &ternelle par le bapteme sauveur, d’etre mon pere spirituel et
de se porter garant de ma foi — il communie avec toutes les saintes BEglises
— et je me ferai baptiser, si cela vous plait, dans le temple du tres illustre
or martyr Leontios, qui se trouve ä Tripolis.
Je promis avec plaisir de le faire. Lorsque j'eus prie l’admirable Evagrios'
* fol. 126
I 0 b.
en rien des songes, et ä preferer la loi de Dieu & tout ce qu'ils possedaient.
Il versait de tels torrents de larmes A la suite de ses nombreux g&missements
que ses yeux portaient la trace du flux eontinuel qu'ils faisaient jaillir.
Sev£re fut done d’abord catechis& par ce Jean, qui excellait autant dans
les vertus pratiques que dans les theories (Beogizı) spirituelles, et qui etait p&-
netre des doctrines du mystere divin. La leeture des homelies catechetiques
de Gregoire, früre du grand Basile et &veque de Nysse, de Cyrille de Jerusalem
Jo) Sröl] Nana zu har oda yas ‚Jos Sihs hu] al opel
1.809 ; Bysaao. — 2. um. — 3. 588: con. S.
et du grand Jean, l’initia ensuite aux theories (Newpizı) divines et aux sym-
boles du bapteme'.
Apres cela, nous nous rendimes au temple; nous nous presentämes au
pretre et rzg2povZeros du martyrion, nomme Zeontios, et nous le priämes de
baptiser le grand Severe. Jean, cet homme admirable par ses vertus, avait prie
auparavant Scvere, pretre de la sainte Eglise de Tripolis, qui &tait orne de
toutes sortes de dons et qui occupait le premier rang” dans la noblesse divine
de cette ville, — lui aussi s’etait approche de Dieu par de bonnes &uvres et
avait prefere la gräce divine A la carriere du barreau (syzsTı74), — il l’avait
10 prie, dis-je, lui et le clerge de l’eglise, de nous aider " dans notre täche et de * fol. 126
v°b.
preparer sa maison pour recevoir celui qui allait etre baptise. Il etait venu
avee nous, et s’etait charge de tous les soins que r&clamait cette affaire. Gelui
qui est aujourd’hui &veque° de Dieu fut done baptise dans la chapelle' du
divin et vietorieux ’ martyr Leontios. L’admirable Evagrios röpondit de lui aux
fonts baptismaux ® et fut son pere spirituel. Des qu'il eut participe aux mys-
teres divins’, on put prevoir ce qu'il serait plus tard. Il s’etait, en effet,
1. 7% e)oöneva? releiwsıs? Ce passage n'est pas tres elair. Nous avons rallache [UN wasollo etc.
a loo IL5s. Peut-eire vaul-il mieux ratlacher ces mols a HP „> el lraduire : « Il fut ensuite instruil
par Gregoire, ete., en lisant leurs homelies cat&chetiques, leurs th&ories divines et leurs symboles du
bapteme ». — 2. 7& npwreia eiys. — 3: üpyrepebs. — 1. paprüptov. — 5. Kaddtvıraz. — 6. aurov Er Tov Bantio-
hartas avedsiorto. — 7. incl Twy Fylmv HUOTNplWv WMETEOYE.
PATR. OR. — T, II. B
32 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [82]
approch& de Dieu avec une telle foı que tous ceux qui furent presents louerent
Dieu au sujet de sa componetion. Comme il devait, apres le septieme jour,
quitter les vetements blanes, qui symbolisent l’aflranchissement, et les mettre
de eöte, il fut triste quelque temps, et desirait, en quelque sorte, s’en aller
alors ä Dieu, avec cet ornement et ce costume (syäpz). Tant ıl etaıt penetre
de douleur, et si grandes &taient sa connaissance et son intelligence de la
cerömonie ' divine et mystique!
Apres les jours fixes et legaux, nous retournämes a Beryte, munis de prie-
res du divin martyr et de ces hommes admirables. A partir de ce moment,
Severe fit de tels progres dans la vertu, ä l’exemple de son pere (spirituel), 10
* fol. 127 “qu’il jeünait, pour ainsi dire, tous les jours, ne prenait jamais de bains, et
ro a.
n’accomplissait pas seulement les devoirs du soir dans les Eglises de Dieu,
mais aussi, la plupart du temps, y passait une bonne partie
(?) de la nuit. Tout
cela afın que son corps maigrit, que sa chair se consumät, et que sa vertu
grandit davantage. Il cherchait ainsi un refuge en Dieu, tout en &tudiant et
en approfondissant sans reläche le droit pendant les jours oü nous avions
cours*. Aussi en vint-il a posseder dans les lois le savoir d'un professeur, et
1. redern (Tedeiwarg). — 2. Mot a mot : « pendant les autres jours » = les jours aulres que le samedi
apres-midi et le dimanche,
[83] VIE DE SEVERE. 33
etait-il tenu dans une pareille estime par la plupart des ötudiants capables de
juger sans envie le merite '. D’autre part, nous consacrions avec joie, a l’etude
des doctrines divines, le temps dont nous tions convenus entre nous des le
debut.
Palestine, s’etaient acquis une grande r&putation aupres de tous les chrö-
tiens, — Anastase d’Edesse, dont j'ai parle plus haut, eut le premier une aven-
ture‘ dans le genre de ces histoires, aventure qui vaut la peine d’etre admirce
et racontee. I] vit, en eflet, en songe Pierre, ce grand eveque° de Notre-Sei-
gneur Jesus-Christ, auquel fut aussi donne le nom du prince des apötres, qui
lui ordonnait de venir immediatement, en montant ce qu'’on appelle un
Besndos (cheval de poste). A son lever, Anastase me fit part de sa vision et de
l’ordre qu'il avait recu, et me deerivit aussi la personne (mg0sorov) sacrde" de
1. Ce passage n'est pas tres clair. — 2. äptorsupara? — 3. Deozöpnt. — Ai. npodmadev? — 5. Apzıspeuz.
6. iepoc.
54 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [84]
#t0l. 197 DS od Lad yore IS5] pası Lai alas] Jia; oc" Jod
va.
Nas (a0 ‚Lay san 90,80 > JoaNıs Apaso La as :|abäo
N yo Is - walorus x Sl 2 as mL <> Joa Du. borD 10
Pierre. Je conclus du reeit qu'il me fit que ce n’etait pas un songe qu’il avait
eu, mais une apparition divine, qui appelait, par l’entremise de ce saint
homme, l’admirable Anastase a la vie monastique. Aussi je lui dis : « C'est bien
le grand homme que tu as vu, et tu dois obeir promptement. C'est lä, en effet,
la signifieation que cette apparition a pour toi. » Comme il avait un oncle qui
6tait alors gouverneur de la province (Sragyiz), il me repondit qu’il avait peur
de se mettre en route par voie de terre, et qu’il prel6rait attendre que le vent
du nord lui permit de se rendre par mer en Palestine. ll attendit done un certain
nombre de jours pour ce motif. Comme ce qu'il desirait ne se produisait pas,
* fol. 197 et quil etait en proie au decouragement, je lui rappelai la vision’ qu'il avait 10
eue et qui voulait plutöt („2%%ov) quil se rendit promptement par terre aupr&s
de cet illustre eveque' et serviteur du Dieu tout-puissant et de notre Sauveur
Jesus-Christ ®. Puis je lui conseillai, a lui qui avait peur A cause de son oncle
de passer |par Tyr] en quittant Beryte, de ne pas traverser Tyr, oü son oncle
habitait alors, pendant le jour, mais au milieu de la nuit’, apres avoir fait
halte pendant le jour en dehors des murs. Ce conseil lui plut, et il le mit ä
ex&cution. Parvenu A Cesaree de Palestine, Dieu, qui l’avait appele & lui au
moyen du grand Pierre, fit en sorte qu’il renconträt des diseiples de ce saint
1. üpyıepeus. — 2. 6 ueyaz Beög Kor owrnp nuwv "Inooüs Xp. — 3. Awpi zäg vurtös elc.; cl. plus haut
P- 71, note 4.
[85] VIE DE SEVERE. 35
Na dor „20 Sl oo ala, horn 0 Ja.l; aD \oormo
‚Niol] [aoD Jos Kino SAo -.JUjly yD zasl! TLJLNS ., -.n2aa
uölo :LoeN EN oo Juhu a5 luumıso Jh] ala » As0
os Ayasaa No JS] sohal Jan kin je .‚idas SA:
„so horas Jolie; 0. Immo oa Joa ul Kl oo .-Jooı
‚> An; 2 „20 Jooı wis}
Ihr ka DB 2 8. Jorasol SD] wagojuas ASuk] Jar yo
ia San ku Sy IS zug! JEN ya; un ho tolw127
v°b.
Yu 2: ga Dre EEK Joa kam : las wu! kim
10 Joor voNal .;Ao JI Lei yelı LotohN
: sau [55 501 .voräsys Joor soo]
1. neipav Made. — 2. Unorayh. — 3. lep& vooos. — 'i. Ge passage n'est pas Lres clair.
s6 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 186]
hate en Palestine aupres du saint homme, et se placa sous son obedience ',
apres avoir pris le joug de la philosophie.
Peu de temps apres, nous apprimes la mort ? de l'illustre Pierre. A cette
nouvelle, l’admirable Evagrios gemit et se lamenta de ce qu'il n’avait pas ob-
tenu, comme d’autres, la faveur de voir ce grand homme et de connaitre par
experience la gräce divine dont il etait dou6. Il me reprochait d’avoir differe
mon depart ‘, et blämait aussi l’hesitation des autres.
Nous apprimes egalement que le grand Pierre avait laisse des heritiers
apres lui. L’un d’eux etait Jean, surnomme le Canopite, un philosophe qui &tait
* fol. 128 vierge d’äme et de corps, " et m&me des sens du corps, et dont l’esprit etait
"® tourne vers Dieu. Les autres &taient Zacharie, Andre et Theodore. Celui-ei etait
mentionne en quatrieme lieu, mais sur la proposition des deux qui &taient
avant lui, il parut juste de lui confier la direction du eouvent avec le grand
Jean, ainsi que de reserver l’autel ä Jean, surnomm& Rufus. Gelui-ei avait etu-
die precödemment les lois A Beryte avec Theodore dont je viens de parler; et
ils avaient laiss& tous deux dans cette ville une grande reputation de chastete
et de piete aupres de tout le monde. A cause de la gravit@ de son visage et
1. |; o fortasse in codice.
1. 6 pev. — 2. 608. — 3. 6 ev. — 4. m ney@dn. — 5. 68€. — 6. Matthı., xıx, 21. — 7. Matth., xvI, 24;
Mare, vıır, 34; Luce, ıx, 23. — 8. Zacharie reprend et acheve ici la phrase commencede au paragraphe
preeedent. — 9. rorwsüror.
s8 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. '88]
AD Jooı Asly as voraiado ld] zma dafs); Lu] „act yas
was. Dmus 3| .‚badln oe Nasa» aD Jsolaso . waaıı kiruman lo
Yo 0 Ih] Da5 p Du was "5 wausabe ..Lizle or !
eS [ED NEWARST) ZN ENT Joa un Son ” „wood J5j5 Jun) SuDo
walls), kur) Jasoı> ..hu>y oa oo ‚JAN, voawasis, Jong DA
09.) Lisot „Joan od IJNza 45, Jolie; Ni, sauNso
—> Niooı a3 - :)NoHN aan >. Iso; SA u 0001 N
“al du 2 or bl u a2] yo I “amuavo ‚Jan his
> bl Holsoyo :wo,fi8 Jair Ir alu mo klaus I :Noor nme
7 f01. 128
yo a. wanıı Ja gel: >03 ku, <> Ss „> Niooı „o| wno,as 10
quitter le monde. Philippe de Patara l’imita egalement, ainsi que mon compa-
triote Lucius, qui avait recu peu de temps auparavant une lettre du grand
Pierre, — qui jouissait encore A cette öpoque de la vie corporelle, — dans
laquelle il nous exhortait A l’observance des lois divines. J'aurais voulu des
lors imiter le zele d’Anastase et d’Elisce, et promettre a ceux-lä de devenir leur
compagnon. Comme j’avais peur de la vie monastique, ils insistaient tous
trois aupres de moi, en faisant valoir ä mes yeux l’elevation de la philosophie
divine, et en mie priant de ne pas me söparer d’eux. Objectant la erainte de
mon pere, dont la maison n’etait pas eloignde du couvent du grand Pierre, je
disais que je serais certainement empöch& par mes parents d’embrasser ce 10
* fol. 128 genre de vie, * et je les priais de me pardonner', si pareille chose arrivait.
yo
« [Suis-nous toujours], me dirent-ils. Ou bien tu seras des nötres, et tu cul-
Ad.
gnon, apres l’avoir regarde et apres avoir devine son nom: « Va et tonds ta
chevelure »; mais ä moi il me dit, pendant que je mangeais avec ses dis-
ciples äl’heure du repas : « Mange, jeune homme. » Il s’ensuivit que, peu de
temps apres, mon compagnon choisit la vie monastique, dans laquelle il s’est
distingue jusqu’ä ce jour, au couven! dit "Oxrozaudezzrov; et que, quant A moi,
j'embrassai la profession d’avocat (dızav:x“), m’&tant reellement montre « jeune
homme »? et plonge dans de nombreux peches.
1. &yi di, zo Aeyöwevov, mresoppungas. -— 2. veos, dans le sens de: « inexperimente, irrellechi », c’est-
a-dire dans le sens du mot francais : « enlant ».
90 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 901
veau contre les paiens et les magiciens, et tout ce que jaurais eu A souffrir de
leur part, si je n’avais pas et sauve ä differentes reprises' de leurs mains
meurtrieres par l’agonothöte*, notre Seigneur et notre Dieu, Jesus-Christ,
gräce aux prieres que lui avaient adressees pour nous le grand Evagrios’ et
V’admirable Severe. Celui-ei nous aidait en cachette de ses conseils. Comment
done une personne pourvue d’intelligence pouvait-elle eerire contre lui ce que
tu m’as dit que ce menteur a dcrit? Ou bien, celui qui est chrötien, n’adhere
pas ä des calomnies de ce genre; ou bien, s’il consent A les accueillir, il ne
eraint pas le jugement de Dieu, qui dit : « Tu ne recevras pas un vain bruit, »
10 A cause de ce diflamateur, il fallait * qu'il füt montre que Severe ne le eeda * fol. 129
m b.
pas m&me en une petite mesure en vertu A son pere.
Severe ötudia les lois autant qu'on peut le faire, examina et approfondit
tous les edits impsriaux y compris ceux de son temps, compara ensemble les
commentaires contenus dans les preeis des lois’, nota dans des cahiers des
racines auxiliaires de l’oubli et du sowenir (?), et laissa, comme des bmouvanarz,
A ceux qui viendraient apres lui, ses livres et ses notes".
Lorsqu'il eut deeide dans la suite de rentrer dans son pays, alın de s’y
1. &ragöpws. — 2. Aywyoßirng; dywv est dans le lexle. — 3. ol ment rov ueyav ele. — 4. Exode, xxu, 1:
con-
oJ nopadsin ixonv waralav; le texte de cette phrase nous semble corrompu. — 5. Les explicalions
tenues dans les commentaires des lois? — 6. Tout ce passage n'est pas tr&s clair.
2
92 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [92]
lorsqu’il eut rencontre dans la suite l’admirable Evagrios', qu'il eut frequente
les heritiers du grand Pierre, et qu'il eut vu toute la disposition de leur vie, il
fut saisi par l’amour de la philosophie divine, et fit voir un changement digne
d’admiration? : au lieu de la toge (yavidwv), il revetit U’habit (syäp.z) monas-
er tique; au lieu de se servir des livres des lois, il se servit des livres divins; au
lieu des travaux du barreau ($ızavr), il choisit les labeurs* de la vie monas-
tique et de la philosophie. Peu ä peu la gräce divine l’avait proclam& rhöteur
de la religion ‘, et oint pour le patriarchat° d’Antioche, la grande ville®!
Pl. Io JSl> Hol. zeobedı yulı hun] :\gorD Jocı Au] Jlaaaı
aa ‚ooasoo DA nn wmum,sas] pol a5 rad 3
v2 :lo5Namo; [us5| DA} gaDor : op a Ja Id, yaso
I>33 ou: No Kris jan . ads al alıa5 pay Joh; Jam] als
aD > 00 nm Ja>J| sau >30 .Jooı I FER ” wos
* fol. 130
ro a.
Kasd., [ass !S As} :opasl] (al Holy ot, aume „2 " ‚JNasaslio
aD a Jojo “oganıs od Eco ke als) 0
alu lo ul] ur har So „(adası (vorn foyj; Jan; haar]
)Nabor> ol Lrasaml> 0] .wasl \oonas > JNSAD> INS» Ju Hol; 10
ads Irre Solo (55 war; Jdor .- Nas Mass Jlaamxs Jon
:Ohad3 ala) <> 0 as; :ulalı ira yon SA2o a Lo yl
Ja>]| aa, go I ma u say > .,oD Joa Ana N ENE) 0
1. DSss0. — 9, |yors; corr. S
meme pas les visages les uns des autres. C’stait en fixant les yeux A terre quiils
se repondaient' dans les relations qu'ils avaient ensemble*. Ils accomplis-
saient avec piete tout ce qui avait trait aux exercices de la vertu ?, evitant de
prononcer la moindre parole inutile. — J’en connais parmi eux qui furent aussi
astreints par le grand Pierre, quand il vivait corporellement, ä observer un
silence complet envers tout le monde pendant dix ans et davantage. Ils ne
+ fol. 130 parlaient qu’a Dieu dans les prieres et les ofliees,* ayant recu l’ordre de la
po a.
part de celui qui les avait astreints au silence, de ne reveler, a cause des
pens6es dont les demons les obsedaient souvent, qu’ä lui (Dieu) seul leur com-
bat, afin d’en recevoir le remede qu’il leur fallait. Ils obeissaient ä ce point 10
que non seulement aucune parole futile ne sortait de leur bouche, mais qu'ils
ne se laissaient aller, ni par la tenue, ni par la demarche, ni par le elignement
des yeux, ä exprimer une pensce inconvenante.
dans son pays terrestre ses serviteurs (esclaves) ainsi que tout ce qu'il m’avait
coniie; ce que je fis.
L’admirable Etienne brüla ögalement de zele dans la suite pour ce genre
de vie. Il etait de ceux qui vinrent apres nous a Beryle. Comme j'etais encore
dans cette ville, je luı appris le depart qui en avait eu lieu de ces six |compa-
gnons|, qui etaient alles revetir l’habit (syAux) monastique dans le couvent de
Villustre Pierre. Il s’y rendit alors ä son tour, en qualit@ de septieme, apres
n’etre reste que peu de temps ä Beryte.
* Lorsque j'eus acheve l’etude des lois, je retournai dans ımon pays. Je * fol. 139
10 vis la troupe divine, mais j'avais beau la voir, je ne pouvais pas faire de möme,
retenu que j’etais par la faıblesse de mon äme. Une Epreuve qui arrıva A mon
pere, me forca de venir dans cette ville imp6riale' et d’y exercer la profession
d’avocat (dıxavıza).
Quant & Evagrios, qui avait et& cause tle beaucoup de bien pour tous ceux
qui s’etaient appliques A l’imiter, apres qu'il se fut aussi consacr& vaillam-
ment ä la philosophie divine dans ce couvent, qu'il eut endur& des peines®
et des fatigues pour la vertu, qu'il se fut montr& un moine parfait aux yeux
as
Jö-so :L 20,2 wo Jusoı „Joa jan 209 Ju) Lado „od Joa Au]
aN ACHe® kl Lk 00 ao Jlascaısn 0 ep du ao
1. >; corr. 8.
1, tepüs, — 2. Starpıön.
[97] VIE DE SEVERE. 97
les visiter, A les recueillir dans son couvent, A les traiter avec la sollicitude
qu'il fallait, et ä les engager a habiter pour le moment avec eux. La vie de
ces moines etait penible, plus que celle de tous les couvents reputes en
Palestine pour leur ascetisme. Mais l’admirable Severe ne l’en aima que
davantage pour sa grande austerite, qui fut cause que ses pieds se tume-
fierent de la maniere que l’on sait, apres qu'il eut ete gueri de sa maladie.
Apres avoir demeure un certain temps dans ce dernier monastere, il resolut
de retourner au port de Gaza', et il vecut la vie des solitaires dans une cellule
(z.%ov) tranquille “de la laure (%zöex) de Maiouma, ou se trouvait aussi le * fol. 130
yo
b.
couvent du grand Pierre. Mais lorsqu'il eut brill& longtemps ainsi dans ces
deux monasteres, dans le silence de la retraite, certaines personnes lui
demanderent, a cause de la parole de gräce dont il etait doue, A vivre sous son
obedience? en portant l’'habit (syärz) monastique. Il fut alors oblige de con-
sacrer ä l’achat d’un couvent et A son arrangement le restant de l’argent qui
lui etait revenu, lors du partage qu'il avait fait avec ses freres des biens de
ses parents, et dont il avait distribue la plus grande partie aux pauvres. Il
bätit des cellules (ze%%:x) propres A recevoir d’autres personnes.
1. zb napodardasıov u£poe Daing, c'est-ä-dire : « Maiouma »; cf. plus haut, p. 78, note 6. — 2. ROTAYN.
PATR. OR. — T. IL
.
98 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. 198]
1. Eyrundıa marbeupare. — 2. KEval Eimiosg. 3. hön reipay E)ade. — K. Yucımh. — 5. Kppworia GWuarıYHN.
T 1) .
— 65. Ne comprenant pas les mols »o&D >> om, le sens exact de la phrase suivante ne nous appa-
rail pas elairementl.
99) VIE DE SEVERE. 99
sorohs| aoMalso kan 10 „2 O41200 way > Kuno; [ll
=] la Lurros Lisoäs SA Asa, As; SA AluNio
wabas, rs] - auadl] hass JS] 2 kam Je Nuss oLDLa0
„as, 09 LEN SD / wolad0.0 „200 wolle ID Lo [Ns
Au] IS, <! U ‚Joa Lio» ga NER, NAr sus LasD Jo 00
was] „Lu war (+30 homo 09 LoAN wanna. [45]
„walıas 94099 Jusyı> (m Däs D 1 wollums o| :frmo oo 2 foleial
Kh:
ei lui dit de ne pas repousser le frere spirituel qui s’etait refugie aupres de lui,
qu’il (ce frere) prenait part A la meme lutte et au möme combat, et «jue e’etait
surtout par amour de la philosophie et des dons spirituels qu'il s’stait rendu
aupres de lui. Obeissant alors aux saints Pöres, Severe le recut comme
disciple, de möme que Paul, le divin apötre, avait recu le grand Timothee, et
avant lui, Elie de Thisbe, qui etait parvenu au ciel par ses vertus, Elisee, et si
l’on veut, comme le divin Pamphile, ce martyr de Notre-Seigneur Jösus-Christ,
avait recu Eusebe "de Cesaree, ou comme le tres illustre Basile, Gregoire le divin, * fol. 131
a l’epoque de son sejour dans le Pont. D’autres encore vinrent aupres de lui,
10 qui se distinguerent par le möme zele, et qui montrerent, en vivant sous l’o-
bedience 'du grand Severe, de tels fruits de la philosophie que tout le monde
louait Dieu ä cause de leur progres et de leur avancement dans la vertu.
Quant au disciple Pierre, lorsque son pere |spirituel] lui eut permis de s’appli-
quer A la theorie (Beozix) dont la pratique forme, comme l’a dit Gregoire le
15 Theologien, les echelons’, il concentrait constamment son esprit sur les Livres
sacres’, sur la meditation des Paroles divines“ et sur leur explication que
sa pensee concevait souvent, avec l’aide de l’Esprit divin, de deux et de trois
manieres. Il s’acquit de la sorte la richesse de la science et l’abondance des
1. Srorayf. — 2. Ce passage n'est pas tres elair. Si Von garde la lecon du ms. : wma>N. on obtient
pour le commencement de la phrase le sens suivant, qui nous parait peu salisfaisant : « Quant au dis-
eiple Pierre, lorsqu'il eut abandonnd son pere pour s’appliquer, ele, » — 3. kzgös. — 1. Deix Aöyıa
F
wada J>: Jör>| «goed0 : a Dor ‚0203 Joor vorodu] Dor> >
yrll| uDa Jam. .,000t „5a Da JEN.a3 : un Ama so
al, Jlaslas “is „rN|; Nm Das ao (od Nasa
rs kinımadlso wadısa. h31
man )Nsarı — RINGEN > heipimaN\ har ul EN warn
des procedes sophistiques, s’en prit A tous ceux qui avalent vieilli dans les tra-
vaux de l’ascetisme. Il souleva le peuple de son pays a cause de la commu-
nıon de Pierre, patriarche ' d’Alexandrie, avec Acace, archeveque” de cette ville
imperiale®, et par zele, disait-ıl, contre le coneile (s3va905) de Chaleedoine. Une
foule de säditions (s7%se:;) et de massacres naquirent de son inimitie avee
Pierre, qui etait tres aim& de tous ses compatriotes, pour ainsi dire, et prin-
cipalement de ceux qui formaient "les partis dans la ville. C’est ainsi qu'il fol: 131
yo b.
exeita aussi souvent l’empereur Zenon, de pieuse lin ', contre Pierre, en disant
qu’il avait chasse de leurs couvents ceux qui s’etaient separds de sa commu-
10 nion par suite de son union avec Acace. C'est ainsi encore qu'il souleva trente
mille moines Egyptiens et qu'il s’appretait A entrer a Alerandrie afın de
dötruire cette union, lorsque Cosmas, l’eunuque (edvoöyas) de l’empereur, fut
envoy& pour porter aide ä ceux qu’on disait avoir &te chasses.
Apres la mort de Pierre, il fit semblant de se convertir et de regretter les
seditions qu'il avait souvent suseilees contre lui ä propos de son union avec
Acace; etil s’efforca de faire eroire qu'il etait devenu orthodoxe (69 6dofos), A
1. äpyısoese.
[SpEsG — 2. Koyıenloxonos.
vr — 3. Bares
h ou BromMevouca nödıs. —
h
1. Tis elgeBous Arkews.
102 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. c102
saloranı I>} =) As „an|y or» JE oo wall); Lab Jooı Re
— yol ..Mbobs Joor Lus has wordt Lab oib Jocı N! Jsoraso or
la suite de ce que Pierre avait derit dans sa lettre synodale (suwvodıza) A Fravi-
tas, Vheritier d’Acace. Apres, il voulut recevoir l’ordination (yeıporovix) de la
pretrise aA Aleswandrie et &tre charge de l’&conomat ' d’une &glise, et il poussa
beaucoup de personnes du palais (rxr&ruov) A insister par 6erit A ce sujet au-
pres d’Athanase, qui regut le patriarchat” apres Pierre. Mais le peuple gardait
un souvenir sympathique de Pierre et dötestait avec raison N6phalios, qui
avait 6t6 la cause d’une multitude de troubles; il eriait dans son angoisse que
c’&tait un demon qui avait besoin d’etre enchaine, * et il aflirmait qu'il 6tait
impossible que son desir audacieux se r&alisät.
A la fin, Nephalios osa prendre la delense du coneile (s3vodoz) dont il etait
auparavant l’accusateur. Il se joignit alors au elerg& de Jerusalem et revint
au zele par lequel il avait provoque de nombreux troubles, quand il avait fait
de fröquents voyages aupres de l’empereur, quil avait boulevers& complete-
ment l’union des Rglises, et corrompu la paix et l’ordre de son pays.
Dans la suite, il feignit * de donner une preuve de sa conversion et dressa
des embüches' aux heritiers du grand Pierre, A leurs partisans, ainsi qu’ä tous
ceux qu'il admirait auparavant, lorsqu'il fut venu A Maiouma’, ou se trou-
1. olxovopstov. — 2. Apyıepeian. — 3. oynparıoäwevos; oyäyx est dans le texte. — ". Enıboviny ovveoxeüase.
— 5. mo napadaddasıov pipos rs Dafaiov nösws; cf. plus haut, p. 78, note 5.
1103] VIE DE SEVERE, 103
Joan “oo! Jans “Oa20.0 "a a :hel ke dor Dasao * fol 132
pr b,
vaient leurs couvents. Ayant reconnu que le pieux' Severe etait invincible
dans la science de la cerainte de Dieu et qu'il se detournait avec une egale
horreur de toutes les her6sies, prineipalement de celles d’Apollinaire, de
Nestorios et d’Eutyches, ces adversaires de Dieu°, il resolut de lui livrer
tout un combat (%y6v). Mais il ne put pas r6sister ä sa parole invincible, ni
a la profondeur de ses pensdes ni ä la puretc de ses doctrines. Il prononca
alors devant l’eglise un discours contre Severe et contre les autres moines,
* dont il avait 6t& le defenseur (suvÄyogos) devant l’empereur. Dans ce discours,
il partageait en deux natures Notre-Seigneur Jesus-Christ qui est un. Fi-
10 nalement, il chassa ces moines de leurs couvents avec l’aide du elerg& des
eglises, c’est-a-dire avec l’aide de ceux qui avaient toujours ete pacilique-
ment disposes A leur egard, et qui consideraient comme une querelle ? entre
freres le differend 'qu’ils avaient avec eux. Aussi, les appelaient-ils ortho-
doxes (6p96d0&:) avant le jour ot le soulevement en question se produisit
contre eux, de la maniere que je l’ai raconte.
Voilä quel futle motif pour lequel Severe, cet ami de la philosophie divine et
|. waugusads ; corr. S.
1. Aovyla — vie contemplalive. — 2. zi\öypraros. — 3. 6 Tas Evöogou za Ziloyptorou yvnung. — Mol &
mot :« des chambres (xorr@vsz) imperiales ».
1105] VIE DE SEVERE. 105
eerits, ) inspirds
I Ipar Dieu ', de Cyrille,
) le Sorand P patriarche? d’Alexandrie, et
qu’ils s’ötaient attaches A &tablir par des eitations foreöes, tronquees et deta-
chees de l’ensemble du contexte qu'il adherait aux doctrines de l’impie Nesto-
rios, il refuta, quand cet ouvrage luı fut tombe sous la main, la ruse machinde
contre les esprits simples. Il demasqua, en eflet, par ce qui preeedait et sui-
vait [ces eitations], la calomnie qu’on avait ose porter contre cet homme di-
vin, et pour ce motif, intitula ce traite (maaynareiz), Philalethe (PBiraxabng).
Je passerai sous silence les traites qu’il composa pour beaucoup de per-
* fol. 133 sonnes * du palais imperial, notamment pour lamı de la science® et l’ami
du Christ‘, Eupra.eios, dont jai fait mention — c’etait un des eunuques 10
Theodore', Yun des heritiers de V'illustre Pierre VIberien, quand il fut venu
dans la suite pour le möme motif dans cette ville imp6riale, e’est-a-dire A
cause de l’umion A laquelle il s'interessait et dont Sövere avait commence A
s’occuper (?); [puis comment|, avec l’aide de Seryios, le saint &veque de Phila-
or delphie de Seleucie *; d’Asterios de Knrvöons il diseuta avec celui-ei; il se fit,
en eflet, que ceux-ci etaient egalement venus A Constantinople; — de Mamas,
qui 6tait le chef du couvent de saint Romanos; du venerable * Eunomios, l’ar-
chimandrite du bienheureux Acace, Tcomment, dis-je|, avec l’aide de ceux-ci,
il acquit l’union avee tous les &veques Isauriens, confondant ainsi par les faits
ceux qui disaient d’eux qu'ils fuyaient Ja communion de tout * öveque de la * fol. 13
sainte Eglise catholique (z#o%:x“) de Dieu, et qui, pour ce motif, leur don-
naient le nom mensonger d’Acephales ("Az:oaXoı). — Je ne dirai pas non plus
comment, les moines d’Antioche la grande arrivant pour le m&me motif et se
plaisant dans des excommunications terribles et &tant un obstacle a l’union
de l’Eglise, Severe et ceux de Palestine, ayant considered ce qui &tait possible
et ne s’etant ecartes en rien de l’exactitude des doctrines, avaient laisse sans
exeuse les ev@ques qui ne voulaient pas alors r&unir ensemble les membres
1. ol mepi röv ueyav Osööwpoy. — 2. C’est-ä-dire du diocese ayant Seleucie pour metropole (diocese
d’Isaurie). Nous adoptons la conjecture de M. Nav: waNamsy au lieu de PaDamısy. — 3. zuAöynpos-
N.
„2 .JoN; wasdollo |Nu.o Js; Josösen axını ‚oolası ." gopeöl 0001
sau; Jeaamıs] Js od wauahe, Liaso„s; Ja, As ZN
by Jod :uoradın all; as Jlaraado am| abi, Jlasıay la
229 Joorky zaaas ..Lusct ul; Kasadısı aD mus] 0 Jon; por
yDa5oly No Lan du; |\wauabs amıa)As al OD. las
Ja>DasS Ja KAauD „do Dasal ann, wa lo
N] Im
oh 5 8 oo LS [saniirs] So hianı :ojaed wyj Lus
«001 kaylı Jsmo wol Lu] „alu ale No N) NO FEN
* fol. 133
yo ?,sl Ja wana "doD; ha! | wasaflas, [abi Sasal om 10
Jy202 «0 Jr i,> J Mas, JIDSS SSA0 zur Jojo kris AD) De) :hl
bar. Iooro Jr Kir Jo Län; Jo .Auo Lars 00 - Jlasen
„J5) 09 oS5 Joor soroh.| „ | > 4 wos [553 Lu,sas
AD ‚000 ul] JS Jyor SAe many ascı hir Jan — Nlos
1. wauNa9, _ 9, jols uo.
1. Proprement : « avec lui »; le (raducleur aura lu per’ adrov au lieu ger’ adtov; cl. plus haut, p. 107,
1. 1-2.
1109] VIE DE SEVERE. 109
ceux qui laccompagnaient. Tous ceux qui connurent cet homme (Theodore)
affirmaient qu'il etait image parfaite de la vertn et de la purete. Oui, meme
des personnes de grand eonseil et d’äge' ötudierent avec lui. C'est, comme
je Vai dit preeödemment, lun de ceux qui avec le saint Jean furent les heri-
tiers de Pierre, ce vase d’slection?, qui donnerent l’habit (syäpx) monastique
a ladmirable Severe, le consacrerent pour la vertu et l’eleverent A la hauteur
de la philosophie divine.
Dans la suite, Pierre, le disciple de Severe, dont j'ai parl& plus haut, " ar-
riva egalement [iei]. Il venait rappeler Severe au retour dans son couvent.
10 Tous ceux de nous qui virent alors ce Pierre et apprirent A le connaitre, le
trouverent egalement orne de toute espece de vertus, et parfait dans la pra-
tique de la vie monastique et dans la componetion. Il etait aussi admire du
grand Theodore’ pour sa chastete et ses autres vertus.
A la suite de tout cela, lorsque les evenements relatifs a Maeedonios eurent
eu lieu, apres la lutte (&y6v) et la discussion que Severe avait engagees avec lui
au sujet des dogmes (dsyuara), devant les juges ötablis par l’empereur, des
b)
O k io
Boule et du senat »? — 2. oxzVog Erloyis; el Act., IX, 19: 3. ol nepi röv neyan
1. « de la grande
Ozööwpoy; peut-eire est-il pröferable de traduire ici : « Theodore et ses compagnons »
Di
Is; bisam onax „ap ana Judy Jlasu WAdor dor :Jooı
"ol. 1a Nase Jroog0 Lada Asass zoral] „a WAR] hot yolız Kalsan 0
ie das bo yalı Iso: lab Life] „5 Jojo So ‚Jan Suse
IM ol Asc} „Dsaa Jooı hy yl ao rl ” Du Jun ONBan
pas Jufm>Das>, «Do (00aDo oo Nas JNuyo Jyor> Jooı
spaz Mason Sog Muse] da Word YorD 80 2 ml Handıa
INu.2o sat ls Lö a Jan I} hols 23 +. 5A Jo Il
husnso, herr \oord, Juan ‚od | Jon Banana „AS . As;
aus. aa Nu.so Jos ‚aaanı Lim ERNET) ar AOOLLDO}
wa ol gt Jaandus lad; Liu] vorofsoyo :Lor Lada, No yilo
personnes furent portees ä le faire elire comme patriarche '. Beaucoup d’au-
tres se joignirent ä elles. Aussi, s’en fallut-il de peu que l’empereur lui-möme
ne füt de cet avis, si l’envie et la jalousie de certaines gens n’avaient fait
echouer ce projet. Gependant Severe fut invit& plusieurs fois par l’empereur A
habiter avec Timothee, — le successeur de Macedonios, un homme admirable de
vertu et plein de misericorde pour les pauvres, — ä s’occuper [avec lui] de
l’union de l’Eglise et ä gerer avee lui les affaires de l’Eglise. Mais il deelina
* fol. 134 cette invitation, en rappelant son amour de la tranquillite * et de la vie” mo-
Zu nastique et philosophique. Apres en avoir engage d’autres A embrasser cette
möme vie, il retourna avec eux dans son couvent. Il avait rempli dans la me-
sure du possible la mission pour laquelle il etait venu dans cette ville impe-
riale *. Pour lui et pour tous ceux habitant la Palestine, il avait obtenu la
tranquillitö; et ä toute chose, il avait prefere la vie monastique.
Mais, dans la suite, Dieu voulant l’6tablir® patriarche® d’Antioche la
grande, fit porter sur lui les sullrages (Vigisux) de celle-ci, par le choix de
tous les moines de l’Orient. Un grand nombre de ceux-ci avaient eu l’occasion
de faire, dans cette ville imp£riale, l’experience de sa foi, de son ortliodoxie et
de ses autres qualites philosophiques, lorsqu'ils y &taient arrives pour le meme
motif [que luil. En outre, avant eux, les moines du couvent de Tourgas (?)
avalent appris ä le connaitre. Chasses de l’un des villages situ6s aupres d’Apa-
mee, par ordre de Flavien, a cause du zele dont ils avaient fait preuve contre
les doctrines de Nestorios, ıls etaient arrıves en Palestine, au nombre d’une
centaine. Ils s’en etaient alles portant chacun sa croix sur ses &paules, et ils
avaient &te recus par Severe et par les heritiers de Pierre, d’Isaie, de Romanos,
de Salomon, d’Acace, ces hommes illustres.* — De plus, [Severe fut encore &lu)
par le peuple tout entier, qui etait deja dans l’admiration de la belle reputa-
tion qu’il s’etait acquise par les combats qu'il avait livr6s iei pour l’orthodoxie,
10 ainsi que dans le coneile (s3vodo;) tenu en Phenicie, ou, sur le desir des ev&-
ques orthodoxes (685d0&0:),ıl avait uni ses ellorts a ceux du grand Theodore,
et les avait fait triompher dans tous les combats (ayövss) '
Notre pieux empereur approuva le choix qu’on avait fait pour le patriar-
chat *. Lorsque Flavien eut &te chass& du tröne patriarcal °, sur la decision g6-
nerale des evöques de l’Orient, A cause de ses innovations en matiere de foi’,
il ordonna a Severe de quitter son couvent, de se rendre ä Antioche, en vertu
de l’accord unanime des &veques et des moines, d’y recevoir le patriarcat? et
gas „> zwanads Jia, wor zyds aan Nano ‚Dass Jon
das; asp BR N) wasaftmı dor as Do wnso,aseN
„ad en wwojozo]lyo woran
INx> 0001 asp wipLde was 0 »,000 N] sollanly
d’obtenir pour tout le monde l’union que Flavien avait rompue en favorisant
Macedonios ainsi que tous ceux qui partagent les idöes de Nestorios' et veu-
lent introduire dans l’Eglise les ddoctrines de Diodore et de Th£odore.
De cette espece &taient egalement ceux qui en Perse soulevaient de nouveau
des controverses ? de ce genre, et A cause desquels les orthodoxes de ce pays
avalent envoy& de frequentes ambassades ä notre empereur, pour prier nos
* fol. 134 eveques de faire connaitre leurs avis sur ces choses, * notamment sur ce fait
que chez eux Bargauma s'6tait non seulement efforc& de leur faire adopter les
va.
doctrines höretiques en question, mais avait encore corrompu les canons (2u0-
yec) de l’Eglise. Pour plaire au roi des Perses, irrite du grand nombre des chre- 10
tiens qui s’&taient abstenus du mariage, il avait os& leur imposer des lois con-
traires, qui obligeaient tout eveque, tout elere (“Anaızsg), tout moine, et, d’une
facon göngrale, tous les chrötiens a s’unir ä une femme par le mariage et A
habiter avec elle. A cette &poque, Acace, qui etait patriarche* de cette ville
imp6riale, apres avoir censur6 Barcauma, Y'avait depouille ä cause des doc-
trines de Nestorios et de Theodore — le serpent siffle encore; — quant ä ses
canons (xzvövee), il les avait condamnds comme ne concordant nullement avec
la tradition apostolique.
1. ol a zob Nestopisy
£ vpovodvres,
P S — 2. Inthasıs.
s f — 3. Apyrepeüc.
a
113 VIE DE SEVERE. 113
Do wasa-/mn Luis I hass Do yelD Duo »
:amıs)] Ja Aus Ja>as, 03 us at JAN Sasalı,
Sl ga ‚As ol, SA . Liam Jans [EINS Is 20 ze ya hs}
“ol dur Lusafopunz „20 kuzı> 25 bar yolız huumıs ua warnen
AD > :Leaän,s| VD vol! Jelasssyo : aarlas]l ET
! SEEN) Ze aD; )a_uso N, BENZIN !
ADaN /IsSaso 00, Do ra wauans br kı5) 5A kus, kon
Nana ds ad, ud oe As a LEN 1: ses Lies OLmBR
Notre pieux empereur voulut faire disparaitre' les innovations? que les
Nestoriens avalent machinees contre "Henotique ("Evorızev) de Zenon, de
pieuse fin®. Macedonios avait, en ellet, egalement voulu commencer dans la
suite une tentative de ce genre : apres avoir promis, A l’epoque de son ordina-
tion (ze10r0vtx), de recevoir ’ Henotique et de communier avec tous les eveques,
il avait meprise plus tard la vertu de cet &erit et refuse l’union avee les Eyyp-
tiens. Apres un certain temps, Flawien avait manıfeste la m&me volonte par
ses actes. Il avait mis le trouble parmi tous les moines de l’Orient, en y per-
secutant un grand nombre de ceux " quı &taient attaches A la philosophie di- * fol. 134
10 vine, qui se r&jouissaient des travaux et des fatigues ' de la vie ascelique, qui
anath@matisaient egalement les heresies de Nestorios, d’Eutyches, eelle d’Apol-
Iinaire, cet ennemi de Dieu, ainsi que toute autre mauvaise doctrine qui s’est
dressee contre la sainte Eglise catholique (zx0o%:z7) de Dieu. Ne voulant pas
s’ecarter de la vertu de I’Henotique et desirant reprimer les innovations” el
les perseeutions, l’empereur ratilia l’eleetion du grand Severe, comme je Vai
dit plus haut, et le reconnut digne de recevoir le patriarcat‘.
Aussitöt que je l’appris, je rappelai a Sövere par lettre la prophetie que le
l. &x nioou Avaıpeiv. — 2.) zurvaroniat. — 3.0 ns E)oz0nds; Inzews. — ı. löawrTe: — 5. KAVOTORla. — 6b. &p-
114 ZACHARIE LE SCHOLASTIQUE. [114]
* fol. 135
DA gr aanı ‚sol. al wc Seas 09 Ku Da, yas la
r°
0001 rd |s
a.
ar> 00 x} > al > U
N u „Jeaamis| „>
Jasowan J|NasN20 any Jo 5,aD0 ‚au Jora, aDor (009 Jado : JUN; 10
bienheureux Menas avait faite a son sujet. Je lui disais que sa nomination &tait
d’ordre divin et qu’il ne devait pas la deeliner. C’etait Dieu qui, en r6alısant la
prophötie faite a son sujet, l’avait fait monter sur le tröne patriarcal', tandis
que toute la ville le considerait comme un second Pierre. Il accepta done le pa-
triarcat ', ainsi que l’union de tous les evöques orientaux, des celeres (xAngızoi),
des moines et des peuples. Il retablit aussitöt l’union avec les Eyyptiens que
son pröd6cesseur avait rompue dans le but d’alterer la eoncorde de l’Eglise.
Epiphane seulement, eveque de Tyr, en raison de son amour pour Flavien dont
il est le fröre, refusa completement d’adherer ä l’union, de meme que Julien
de Bostra.* Ceux-ci abandonnerent alors les villes dont ils etaient &v@ques, 10
sans que personne les y forgät. Cet homme de Dieu (Severe) aurait aussi fait
l'union avec tous les autres [&v@ques], — il leur envoya, en eflet, des lettres
synodales (suvodıxai), — s’iln’en avait &t6 empeche par !’envie des demons et la
jalousie des personnes qui ne se röjouissent nullement de la paix des Eglises,
ainsi que par l’agitation qui se produisit dans cette ville imp6riale a cause de
’hymne du Trisagion ?. Cette hymne 6tait en usage en Orient avec l’addition :
« Toi qui as ete erucifie pour nous, aie pitie de nous », et il avait plu A certaines
personnes de la <hanter egalement ici de cette maniere. Mais elles coururent
de grands dangers (zivöwo:), lors des troubles que provoquerent chez les
l. &pyespeia. — 2. 76 Tproayınv.
[115] VIE DE SEVERE. 115
simples les partisans de Nestorios, qui pröparaient cette hymne pour Rome (?)'.
Voilä comment l’union fut empechee. Severe, au moment oü il monta sur
le tröne patriarcal?, prononcga sa premiere homelie dans l’Eglise de Dieu. Il y
foula aux pieds toutes les heresies. Aussi, tout le monde admirait-ıl son or-
thodoxie, ses eitations de l’Ecriture®, la clart de sa parole, et le consid£rait-
il, en verite, comme un second Jean.
Voiei que j'ai raconte, mon ami, quelle a et6 la vie du grand Severe Jusqu’ä
son patriarcat®. Laissant l’histoire des autres faits ä la ville qui l’a aceueilli, ä
ceux qui "ont et& diriges par lui, qui ont profit& de son enseignement aposto-
10 lique et qui ont fait l!’experience ' de sa vie et de ses travaux ascötiques, je ter- * lol.
minerai ce r&eit que jai compose, sur ton invitation, pour la gloire du grand
Dieu et de notre Sauveur, Jesus-Christ°, qui est l’objet, le commencement et
fin® de toute erainte de Dieu et de toute histoire vrale.
Le Dr E. REVILLOUT
Professeur et conservateur au Louvre.
PREMIERE PARTIE
LES EVANGILES DES DOUZE APOTRES
ET DE SAINT BARTHELEMY
IT -
IMPRIMATUR.
i P. FAGES, °
j Vie. gen. NN aaa
- B
ei
vi AVERTISSEMENT.
E. REVILLOUT,
INTRODUCTION
1. Origene en parle, ainsi que du protoevangile de saint Jacques, ä propos du double mariage al-
tribue & saint Joseph (Origene in Matth., Migne, Patrologia Graeca, t. XIII, e. 875 et suiv.); voir aussi
sur cet Evangile, Eusebe, I. III, ch. ı; 1. VI, ch. x; Theodoret, Haeres. Fab. 1. II, ch. ır (qui nous
dit que les Nazardens ou les Juifs convertis s’en servaient; et saint Jeröme, De viris illustr., ch. 11).
D’apres les renseignements fournis par Eusebe (l. VI, ch. x), ce livre de l’Evangile de saint Pierre a
surtout commence A etre connu au moment des perseculions de Severe contre l’Eglise, c’est-a-dire
du temps de Serapion, ev&que d’Antioche, et d’Origene. Certains freres habitant a Rhossus en Gilicie,
in ecelesia Rossensi, avaient demand& d’abord ä Serapion de lire cet @vangile: ce a quoi il avait
consenti, les eroyant tous orthodoxes. Mais il apprit ensuite qu'il s’agissait de docetes cherchant ä
r&pandre leurs erreurs. Il se ravisa done et interdit absolument la lecture de l’Evangile dit de saint
Pierre, par lui attribu& ä un certain Marcianus et non Mareion. On comprend comment Origene ne
reunit pas cet evangile aux deux &vangiles plus antiques selon les Hebreux et des douze Apötres
(voir infra, p. 125). La decouverte de M. Bouriant n’en est pas moins des plus interessante, bien qu'il
n’ait pas connu les tmoignages antiques sur cet &vangile (Memoires publies par les membres de la
mission archeologique francaise au Caire, Paris, 1892, t. IX, p. 137 et suiv.). Il avait seulement vu,
dans Tischendorf, un renvoi a l’Apocalypse de saint Pierre, qu’Eusebe (l. III, ch. 1) signale ä
cöte de ’Evangile du m&me Apötre.
2. Jen avais deja donne plusieurs fragments dans mes apocryphes coptes du Nouveau Testament
(E. Revillout, Apocryphes coptes du Nouveau Testament, Paris, Vieweg, 1376). M. I. Guidi les a pu-
blies de nouyeau en y joignant une page nouvelle (Rendiconti della R. Accademia dei Lincei, vol. III,
1° semestre; vol. IV, 1°" semestre, Rome, 1888). J’ai retrouv& r&cemment : 1° d’autres fragments se
reliant direetement aux premiers; 2° d’autres fragments, tres nombreux, qui, sans se r&unir directe-
ment aux premiers, paraissent bien appartenir au m&me document (voir plus loin). Notons que c'est
cette annee seulement que j’ai songe a assimiler les anciens fragments (comme les nouveaux) a
l’Evangile des douze Apötres.
3. Les fragments de l’Evangile de saint Barthelemy paraissent iei pour la premiere fois.
4. Conf. saint Jeröme, Contr. Pelag., 1. III, ch. ı, De viris illustribus; ch. 11, ch. mr, ch. XVI,
eh. XXVI.
5. Voir aussi saint Irende, Contra haereses, l. III, ch. 1.
124 INTRODUCTION. [8]
(un peu grossie) de l’Evangile selon saint Matthieu, considere l’Evangile se-
lon les Egyptiens et l’Evangile des douze Apötres comme les plus anciens
evangiles apocryphes, peut-etre anterieurs A saint Luc et vises par lui dans
it
son prologue '; tous les autres sont pour lui posterieurs et, s’il n’admet pas his-
toriquement ceux-ei A l’egal des evangiles canoniques, c'est que l’Eglise les a
repouss6s parce qu’ils n’ötaient pas inspires par le Saint-Esprit (ce que saint
Jeröme ? rendra plus tard par ces mots : « necesse est dicere extitisse quosdam
qui sine spiritu et gratia Dei conati sunt magis ordinare narrationem quam
historiee texere veritatem »). Ce serait done comme &manant de contempo-
rains d’une bonne foi douteuse et jug6e telle par les chefs de l’Eglise que ces
deux Evangiles seraient repouss6s. Ceei devient la elef de voüte des sys-
tömes de saint J&röme, de saint Ambroise*, de Bede', ete. Seulement les Peres
les plus recents confondent avec les deux apocryphes fondamentaux les plus
antiques (plus antiques möme que l’Evangile de saint Pierre, vise ailleurs par
1. Origene in Lucam, Migne, P. G., t. XIII, e. 1802. Ce livre d’Origene a el& traduit par saint J6-
röme. Voici le passage en question : « Sieut olim in populo Iudaeorum multi prophetiam profl-
tebantur et quidam erant pseudo-prophelae... ita et nune in novo testamento multi conati sunt scri-
bere Evangelia, sed non omnes recepti. Et ut sciatis non solum quatuor evangelia sed plurima esse
conscripta, e quibus haee quae habemus electa sunt et tradita Eeclesiis, ex ipso prooemio Lucae quod
ita contexilur, cognoscamus « Quoniam quidem multi conali sunt ordinare narralionem ». Hoc quod:
ait : « Gonati sunt » latentem habet accusalionem eorum qui absque gratia spiritus sancli ad scribenda
Evangelia prosiluerunt. Matthaeus quidem et Marcus et Iohannes et Lucas non sunt « conali » scribere
sed spiritu sancto pleni scripserunt Evangelia. « Multi » « igitur conati sunt ordinare narralionem de
his rebus quae manifestissime cognitae sunt in nobis ». Ecelesia quatuor habet Evangelia, haeresis plu-
rima : e quibus quoddam scribitur secundum Aegyptios, aliud iuzla duodecim Apostolos. Ausus fuit et
Basilides scribere Evangelium et suo illud nomine titulare. Multi conati sunt seribere; sed et multi
conati sunt ordinare. Quatuor tantum Evangelia sunt probata, e quibus sub persona Domini et Salva-
toris nostri proferenda sunt dogmata. Seio quoddam Evangelium quod appellatur « secundum Thomam »
et « iuxta Matthian » et alia plura legimus, ne quid ignorare videremur propter eos qui se putant seire
aliquid si ista eognoverint. Sed in his omnibus nihil aliud probamus nisi quod Ecelesia, id est quatuor
evazgelia recipienda. »
2. Saint Jeröme in Matth., Migne, P. L., t. XXVI, c. 15 et suiv. Le passage commence ainsi : « Plures
fuisse qui Evangelia scripserunt et Lucas Evangelisla testatur dicens : « Quoniam multi, ete. » et per-
severanlia usque ad praesens tempus monimenla declarant quae a diversis auctoribus edita diverso-
rum haereseon fuere prineipia, ut est illud iuxta Aegyplios, et Thomam, et Matthiam, et Bartholo-
maeum, duodeeim quoque apostolorum et Basilidis atque Apellis ac reliquorum quos enumerare
longissimum est, ete. »
3. Saint Ambroise, Prowem. in Luc. Il dit seulement de notre texte : « Et aliud quidem fertur Evan-
gelium quod duodeeim apostoli seripsisse dieuntur. »
4. Bede in Luc., Migne, P. L., t. NCI, c. 307, donne ä propos du prologue de Luce : « Quoniam
mulli, ete. », le commentaire suivant evidemment tire aussi d’Origene : « Quo manifestissime prooemio
significat eam sibi maxime causam Evangelii fuisse scribendi, ne pseudo-evangelistis facullas esset falsa
praedicandi, qui, ut eorum hodieque monumenta testantur, sub nomine apostolorum perfidiae conali
sunt inducere seclas. Denique nonnulli Thomae, alii Bartholomaei, alii Matthiae, aliqui etiam duodeeim
Apostolorum titulo reperiuntur falso sua scripta praenotasse. Sed et Basilides alque Apelles quorum
unus trecentos sexaginta quinque coelos, alter duos invicem contrarios deos inter alia nefanda
dogmalizabant, evange!ia sui nomine errore foeda reliquisse. Inter quae notandum quod dieitur Evan-
gelium iuxta Hebraeos non inter apocryphas sed inter ecelesiasticas numerandum historias; nam et
ipsi sacrae Scripturae interprete Hieronymo pleraque ex eo testimonia usurpare et ipsum in Latinum
Graecumque visum est {ransferre sermonem. »
[9j INTRODUCTION. 125
Origene) ', ceux qu’Origene nomme, dans ce meme passage, en les en distin-
guant avec soin, tant au point de vue des dates qu’ä un autre point de vue
encore : Pour lui, il y a ceux qui ont voulu seribere et ceux qui ont voulu
ordinare narrationem. Geux qui ont voulu scribere, ce sont ceux qui ont essaye
de raconter, ä l’instar des Evangiles canoniques, les evenements de la grande
periode de la vie du Christ dont ont trait& Matthieu, Mare, Jean et Luc (ce
que nous remarquerons dans l’Evangile des douze Apötres et dans celui de
saint Pierre cites par Origene, aussi bien que dans celui de saint Barthelemy
qu’il ne parait pas encore avoir connu°). Il y a aussi ceux qui ont voulu ordi-
nare, e'’est-A-dire ici composer et inventer, comme l’ont fait les auteurs des
evangiles encore existants de saint Thomas et de saint Matthias sur l’enfance
de Jesus et de Marie, que cite Origene dans le möme passage, ou le proto6-
vangile, egalement connu depuis longtemps, de saint Jacques, ayant un sujet
analogue et qu’Origene signale Iui-m&me dans son commentaire sur saint Mat-
thieu, comme d’ailleurs beaucoup d’autres Pöres qu’il serait trop long d’enu-
merer.
Tout ceci est dans Origene parfaitement net, tandis que le melange des
divers apocryphes opere par les Peres posterieurs (qui se sont pourtant
surtout inspires de lui) l’est beaucoup moins.
Origene voulait montrer qu’il fallait seulement s’attacher aux quatre evan-
giles canoniques pour les recits proprement evangeliques. (Que lui importaient
les autres, traitant d’autres sujets, meme s’ils etaient deja cites par Irense, etc.
C’etait hors de la question et il n’en parlait secondairement que pour prou-
ver l’audace grande de ceux qui avaient voulu inventer de tels evangiles.
Voilä pourquoi, dans cette seconde partie, il eite d’abord celui de ’heretique
Basilide, avant d’en venir ä ceux qui avaient te attribues A saint Matthias, ete.
1. Origene in Matth., Migne, P. @., t. XIII, e. 875 et suiv. : « Putabant igitur illum esse Tosephi et
Mariae filium; fratres autem Jesu filios esse Ioseph ex priore coniuge quam ipse ante Mariam duxerit,
affirmant nonnulli, ad id scilicet adducti tradilione Evangelii quod seeundum Petrum inseribitur vel
libri Tacobi. » Le second livre eit& parait &tre le protoevangile de saint Jacques qui est aussi cile
dans les Philosophoumena, p. 118 de l’edition Cruice. La me&me tradition se retrouve dans plusieurs
autres apoeryphes, la Vie de saint Joseph le charpentier, ete. Il est bien certain, d’apres le passage re-
produit prec&demment, qu’Origene n’attribuait pas ä l’Evangile de saint Pierre la m&me importance
(surtout au point de vue. de l’antiquite), qu’aux deux grands apoeryphes donnes par lui comme types.
2. L’Evangile de saint Barthölemy commence ä £tre eit& durant le quatri&me et le cinquieme siccle.
Saint Jeröme, dans un passage dejä eit@ des Prolegomenes de son commentaire, lindique A cöle de
l’Evangile de saint Thomas et de celui de saint Matthias (textes dejä cites ou vises par Justin apres
Origene, l’auteur des Philosophumena, Eusebe, ete. et que nous possedons encore). Bede (loc. cit.)
nomme de meme l’Evangile de saint Barthelemy et le catalogue Gelasien le condamne. Mais tout semble
prouver que ce texte, tr&s gnostique, n’a pas de beaucoup precede saint Jeröme comme composition.
II va sans dire que l’Evangile de saint Barthelemy n’a rien de commun, quoi qu’on en ait dit, avec
!’Evangile hebreu de saint Matthieu qu’Eusebe (l. V, ch. x), saint Jeröme (De wiris illustribus,
ch. xxxvi), Nieephore (1. IV, ch. xxxır), pretendent avoir et& rapporte par Panthaenus des Indes ou
il avait et& porte par saint Barthelemy.
126 INTRODUCTION. [10]
Semblablement, A cause de l’importance capitale qu'avait, ä cöte de VE-
vangile selon les Egyptiens, l’Evangile des douze Apötres (rapproch& ailleurs
par saint Jeröme' de l’Evangile des Nazardens ou selon les Hebreux et de
l’Evangile hebreu de saint Matthieu se trouvant dans la bibliothöque de Ce-
sarde), les eritiques allemands qui ont commente les nouveaux fragments
svangsliques coptes de Strasbourg ont sembl& hesiter comme attribution
entre ces deux textes, tout en penchant vers l’Evangile selon les Egyptiens.
J’avoue que l’ötude comparative de ces fragments de Strasbourg et des miens
m’amene A une conclusion toute diflerente. Tous egalement me paraissent
devoir ötre attribues Al’Evangile des douze Apötres. En eflet, l’Evangile selon
les Egyptiens® comme l’Evangile selon les Hebreux ’ ne se permettait que de
tres lögeres intercalations par rapport aux r6cits canoniques. Il en 6tait tout dil-
[öremment de l’Evangile des douze Apötres *, beaucoup plus suspeet aux pre-
miers Peres par consöquent, en depit de sa date relativement tres ancienne.
Nous remarquerons, d’ailleurs, dans ces nouveaux fragments que nous
1. Voiei le passage en question (S. Jeröme, Adv. Pelag., 1. III, ch. 1): « In evangelio iuxta Ie-
braeos, quod Chaldaico quidem Syroque sermone sed Hebraieis literis seriptum est, quo utuntur usque
hodie Nazaraeni, (in Evangelio) secundum Apostolos, sive (in Evangelio) ut plerique autumant, iuxta
Matthaeum quod et in Caesariensi habetur bibliotheca, narratur historia : « Ecce mater Domini el fratres
eius dicebant ei... ete.». On a eru voir une assimilation entre ces trois @vangiles, fort bien dislingues
par Origene, par Böde, ete., dont cependant au moins l’histoire comparalive nous est contee ailleurs
par S. Jeröme lui-möme, De viris illustribus, Migne, P. L., t. XXIII, e. 614. C'est la une erreur. Saint
Jcröme faisait seulement un triple renvoi pour un texte commun aux trois sources, comme plusieurs
recits sont communs aux quatre @vangiles canoniques.
2. L’Evangile selon les Egyptiens, eit6 par saint Clement (Clem. Ads Cor., ps 2, 212, Migne, P. @., t. 1,
c. 346), par saint Cl&ment d’Alexandrie (Clem. Alex., I. III, Strom., p. 445), par saint Epiphane (Haeres.
62), par saint Jeröme (Prooem. in Matth.), par Theodote (in calce Oper. S. Cl. Alex.), par Origene (in
Matth.), Tite de Bostres, Theophylacte (sur saint Matthieu), ete., suivait gendralement les &evangiles
canoniques auxquels il ajoutait quelques details ou de rares l&gendes d'un caractere essenien, comme le
disent les editeurs de la Bible de Vence : Quand le monde finira-t-il? « Lorsque, repond Jesus, deux
ne feront qu’un, quand ce qui est au dehors sera au dedans, lorsque l’'homme et la femme ne seront
ni mäle ni femelle, et lorsque vous foulerez aux pieds les habits de votre nudit& ». Salome ayant de-
mande& au Seigneur : « Jusqu’ä quand les hommes mourront-ils? » Jesus repondit : « Tant que vous
autres femmes produirez des enfants. » « J’ai done bien fait de n’avoir point d’enfants », repliqua Salome.
Mais le Sauveur lui dit : « Nourrissez-vous de toute sorte d’herbes, ä l’exception de celle qui est
amere (du pöche). » Ailleurs on pröte au Christ ces paroles : « Je suis venu pour detruire les
«@uvres de la femme. » C'est la tout ce que nous savons de cet @vangile, si l’on en excepte un passage
de saint Epiphane, lui attribuant des idees sabelliennes.
3. M. Nicholson a publi& et comment6 tous les passages attribues A cet Evangile dans son ouvrage
The Gospel according to the hebrews, Londres, 1879. Les extraits donnes par lui prouvent combien cel
evangile &tait gönsralement synoptique par rapport aux &vangiles canoniques et combien courtes
etaient les intercalations.
/. Beaucoup plus nombreux et plus consid6rables sont iei les r&eits complels et etrangers aux
evangiles canoniques, bien que ces reeits rentrent dans la trame historique des textes sacres. Il en
est de m&me, d’ailleurs, dans les textes de Strasbourg, dont certains passages visent, du reste, evidem-
ment d’autres fragments r&ceemment deeouverts par nous de l’Evangile des douze Apötres, par exem-
ple celui-ei :« Je vous ai revel& toule ma gloire et je vous ai enseign& votre puissance et le mystere
de votre apostolat... sur la montagne...» Ce discours que Jesus adresse A ses Apölres apres la re-
surrection vise, avec certitude, la benedietion donnee par le Sauveur aux Apötres sur la montagne
alors qu’il leur prophetisa leur röle, suivant nos nouveaux textes.
[11] INTRODUCTION. 127
1. Pour la erilique detaill6e de ces textes compares ä ceux des &vangiles eanoniques, voir notre tra-
vail intitule : « l’Evangile des XII Apötres r&cemment decouvert », extrait de la Revue biblique, avvil et
juillet 1904. J’ai retrouv& depuis un nouveau fragment important, reproduit et commente plus loin, p. 68.
[13] INTRODUCTION, 129
nommer un nouveau tetrarque, alors que, selon les Evangiles eanoniques, on
cherchait Jesus pour le faire roi. M. Robinson a pens& que Carius (kapıoc)
representait le Quirinus ou kwpinoc de l’Evangile de saint Luc (u, 2). Je
penserais plutöt y voir Caius qui, d’apres Tacite, fut envoy@ par Tibere
pour pacifier l’Armenie et y installer un roi de son choix. D’apres un autre
fragment qui doit ötre anterieur, Tibere avant de penser & la nomination
d’un tetrarque devant remplacer Philippe, aurait recu d’Herode des denoneia-
tions contre son frere et il aurait ordonne de s’emparer des biens de Phi-
lippe, en ne lui laissant que sa vie, celle de sa femme et celle de sa fille. Est-ce
en executant cet ordre qu’Herode se serait empar& de sa belle-s&ur et de sa
niece?La chose est douteuse; mais toute cette affaire du remplacement de
Philippe par Jesus qui, gräce au consentement de Pilate, aurait brouille ce
dernier avec Herode, semble aussi visee par le fragment recemment retrouve
de l’Evangile de saint Pierre qui raconte la reconciliation de Pilate et d’He-
rode, lors de la passion. C’&taient done la des legendes alors courantes, comme
celle qui se rapporte A la conversion definitive du prötre Gamaliel, qui aurait
eu lieu soit apres l’instruction de Pilate sur la resurreetion du Christ ä laquelle
Gamaliel aurait assiste, soit, ce qui me parait moins probable, lors de l’As-
somption de la Vierge, si l’on assimile Gamaliel au grand pretre converti dont
il parlerait et qui deja anterieurement, au moment de la passion, aurait
defendu saint Pierre contre la portiöre de la maison de Caiphe. Rien n’in-
dique, en effet, dans les Actes des Apötres, la conversion complete de ce doc-
teur bien intentionne quand il prit la defense des chretiens devant ses collegues.
Les apocryphes de cette &poque s’inspirent ainsi sans cesse des textes
sacr6s, qu'ils combinent assez habilement avec leurs affırmations.
Parfois m&me, notre texte cite expressöment « l’Evangile », c’est-A-dire un
des evangiles canoniques. Il n’a done pas la pretention de se substituer ä eux
et, disons-le, en dehors de certaines tendances tres discutables vers le doce-
tisme qu’aurait eues egalement, selon les Pöres, l’Evangile de saint Pierre, cet
evangile des douze Apötres, si net quand il parle de Vinfaillibilite pontificale,
parait, d’ordinaire, ötre fort orthodoxe. Les passages mömes qui, pour l’in-
carnation, peuvent s’interpreter dans le sens des docetes, sont souvent cor-
riges plus loin par le contexte. Ainsi, Jesus habite, cela est vrai, avec les sera-
phins dans le sein de la Vierge, mais il n’en devient pas moins homme, ete.
Ajoutons que si, dans l’Evangile de Nieodeme, nous trouvons des phra-
ses hebraiques interpretees en grec, de semblables traductions, s’appliquant,
cette fois, A la langue celeste, se rencontrent sans cesse ici'. Il est vrai qu’Ori-
gene a beaucoup insiste sur ces fragments de langues inconnues, usitdes jus-
que dans les incantations, ete. Mais Origene &tait devenu, lui aussi, un gnos-
tique, et admettait des puissances celestes, des dieux paiens, pouvant se
convertir, de veritables &ons analogues A ceux de notre Evangile de saint
Barthelemy et des documents valentiniens.
Comme l’Evangile de saint Barthelemy, du reste, il croyait ä la conver-
sion et A la liböeration des damnes.
Dans notre texte, Jesus les emmene tous au ciel, excepte Cain, Judas et
Herode. L’histoire de la mort de Judas est ici fort curieuse.
On remarquera aussi la distinetion nettement etablie entre Marie, saur
de Marthe, et Marie Madeleine A propos du recit de la resurrection et de l’en-
trevue de Ja mere du Sauveur avec son Fils.
Pour cette entrevue m&me et la substitution de la Sainte Vierge Marie ä
Madeleine l’auteur s’est inspire de l’Evangile des douze Apötres, certaine-
ment de beaucoup anterieur*.
E. RevirLour,
1. Nous avons aussi un fragment ol de semblables intercalalions en langue celeste ont le ajoulees
au reeit de la passion que donnent les Acia Pilali en s’inspirant de saint Luc. Je me suis demande un
instant si l’Evangile de saint Barthelemy n’avait pas emprunte cette page aux Acia en la grossissant.
Nous aurons A revenir sur cetle question dans le prochain faseicule.
2. Nous avons indiqu6 en note (page 195) les raisons qui nous faisaient ajouter, en appendice de
l'’Evangile de saint Barthölemy, deux fragments tres douteux aussi, Les deux seuls fragments certains
sont ceux que nous indiquons dans le texte de cette preface; mais d’autres paraissent avoir et& utilises
par des sermonaires dont nous parlerons.
SE
4“
Pr
EVANGILE DES DOUZE APOTRES
1° FRAGMENT'
" ETumar ag OXONT EUATE EIXW UUOC NE OTKOTN EIC TOIKOTUENH * ATS. 154
ro b
THPC TTHOTACGCE UMAKPATOC HXIN ENEOTOEII NTA TINOTTE TAaAaT 2a
TOIN UNACHOT ATFOTCTOC. AO EPE PIAINNOC NMACTACIALE NTAUN-
TEPO [ar] NANOO! NAULAZTEG nfraanıxe HAG ANOK-
A Ban [KERGRE N A ee A N ua
ende hen ‚os D
HIAHALIGN"G [UKOTANTITITOTE AAO NMHTIICON UTNIGGHIE NVZAPMATE NNMEGLHRTAN. LIM “AL. 15%
va
1. Ce fragment auquel nous donnons la lettre A! occupe le folio 154 reeto et verso du recueil de
fragments, portant le n° 129/18 du fonds copte de la Bibliotheque nationale de Paris.
1°° FRAGMENT
* (Herode), lui aussi, etait tetrarque sur la Galilee. Enfin, Satan entra en + ATS. 15%
Koh
Iui. I se leva. Il alla pres de l’empereur Tibere. Il accusa Philippe pres de lui
AUSANIESR I MEN.
* [Cet empereur] se fächa beaucoup disant : « Voila done que tout l’univers *
est soumis A ma puissance depuis le temps ou Dieu a donn& ces choses entre
les mains de mon pere Auguste. Et Philippe exeitera des söditions contre ma
royaut6 et ma grande puissance. Je ne le permettrai pas, moi. » Et il ordonna
"tu confisqueras Philippe, tu lui enleveras sa maison. Tu te saisiras de ses * Atf, 154
voa
serviteurs, de ses bestiaux, de toutes ses richesses, de tout ce qui est ä lui
132 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [16]
TBHOOTE- UN NHEAXPHUA THPOT. UN NKA NIMM ETWOON HAgG- NFTNNOO-
COT HAI ETAUNTPPO. AO NEIKEOTCIA NFONOT EPOL. HETUSIEAT Ada
Hag Enazor. eIunTeı TEQYrXH UMATE UN Ta Tegcame um |TaA
TEgUBEpEl- - Hu eures wien ee ee Eee
* ALS, 154 ee LUMAPANOUOG ZHPLANG AGBOK UN NENTATTHNOOTCOT NUUAG.
vb
AG OWOTNG Lich AITITIOG 1GGOOTN AU MAAAU: TAG UMIEGEIUG U. » +» ZUOB He...
2° FRAGMENT'
1. La premiere partie de ce fragment, comprenant les manuscrits Borgia GXI el GXII, a et& publice
d’abord par moi dans mes Apocryphes coptes, p. 113 et suiv. M. Guidi l’a republiee en y joignant une
page nouvelle tiree d’un manuserit Bodleien dans ses frammenti copli, p. 373 des Rendiconti de VA-
cademie des Lincei, vol. III, fase. 13, 2° semestre. %, Roma, 1887. Enfin une nouvelle partie, se re-
joignant aux trois morceaux primitifs, a &t& recemment d6couverte aussi par moi (Recueil 129/17 de la
Bibl. nat. de Paris, fol. 53 ä 58).
Quand nous nous trouvons avoir ainsi plusieurs lextes, jindique en note les variantes. Le numero
EXT Borgia portera ici la lettre A®. Le manuserit CXIL la lettre A®. Le manuscrit Bodleien la lettre
At. Nous avons de plus les fragments A5 (Recueil 129/17, fol. 53 & 58). A® (Recueil 129/18 Bibl. nat.,
fol. 151). A? (ibid., fol. 158). A$ (ibid. f. 92).
Nous suivons ici A?.
et tu m’enverras ces choses au siege de mon empire. Tous ses biens, tu les
compteras pour moi et tu ne lui laisseras rien, si ce n'est sa vie, celle de sa
femme et (celle de sa fille). »
"ALT 15% *[Voiei ce que Tibere dit| ä limpie Herode.
vb
ll alla, ainsi que ceux qu’on avait envoy6s avec lui. Il prit Philippe sans
qu'il süt rien et sans qu’il connüt l’affaire [pour laquelle on le traitait ainsi].
2° FRAGMENT
\
\
aprie son Pere pour eux « pour qu'ils soient un, comme nous sommes un '».
Tu veux savoir la verite : il les a choisis les douze pour qu'ils fussent.
re Se as
"sur eux en disant : « J’ai piti& de cette multitude, car voilä trois jours
qu’ils restent pres de moi et ils n’ont pas de quoi manger. Je ne veux pas les
renvoyer ayant faim, de peur qu’ils ne manquent de force en route. »
Andre lui dit : « Seigneur, oü trouverons-nous du pain dans ce lieu de-
SER RCATL TINO Er 20 nee ee au
Jesus ditä Thomas :« Va pres de cet homme. Il a eing pains d’orge en
sa main et deux poissons. Apporte-les-moi ici. »
Andre dit : « Maitre, ces cing pains que feront-ils pour une si grande
multitude? »
Jesus lui dit : « Apportez-les-moi et cela suffira. »
Ils allerent. Ils amen£rent le petit enfant aupres de Jesus et il l’adora A
l’instant. Il lui apporta les * pains et les deux poissons.
L’enfant dit a Jesus : « Maitre, j'ai pris beaucoup de peine pour ceux-ci. »
Jesus dit a l’enfant : « Donne-moi les eing pains dont tu es le depositaire;
1. Jean xvı, 11.
PATR. OR. — T. II. 10
13% EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [18]
1. Celle möme expression pour designer la bourse de Judas se frouve dans le fragment n® 5,
p. 156. La phrase est, du reste, inspiree par le verset 6 du chapitre XII de saint Jean portant : « il
disait eeei non qu'il se soueiät des pauvres, mais parce que c’6lait un larron et qu’ayant la bourse
il portait l’argent qu’on y mellait. »
car ce n'est pas toi qui sauves du besoin cette multitude, mais c'est un des-
sein providentiel pour que tu voies une chose admirable dont le souvenir ne
disparaitra pas A jamais et une nourriture dont ils seront rassasi6s. »
Jesus prit les pains. Il rendit gräces sur eux. Il les divisa. Il les donna ä&
ses apötres pour qu'ils les apportassent aux multitudes.
Judas fut le dernier qui partieipa aux pains.
Andre dit A Jesus : « Maitre, Judas n’a pas regu d’'heritage dans les pains
quand il est venu pour les donner ä ces multitudes; et tu (as voulu) que nous
donnions... »
(Jesus dit:) « ... *ta parole; car celui auquel je n’ai pas donn& le partage
des pains de mes mains n'est pas digne du partage de ma chair. Et du reste il
ne se soucie pas du don aux pauvres, mais se soucie seulement de la bourse.
— C'est un mystere de mon Pere qui a trait au partage de ma chair. »
Alors il les benit disant : « Mon Pere, racine de toute bont£e, je te prie de
benir ces cing pains d’orge pour qu'ils rassasient toute cette multitude, afın
que ton fils regoive gloire en toi et que ceux que tu as tires A lui hors du
monde lui obeissent. »
Alors sa parole devint A puissance. Sa benedicetion penetra dans les pains
[19] MULTIPLICATION DES PAINS. 135
HOGBIK- 26H NMEONIN HMNATIOGCTOAOGC. ATLO A TIXAOG THPg OoTrWwı a’rcelı.
ATCUO“N ENINOTTE-
NENNE OCOLAC MIG NE MAXOEGIC. EIG ?ZUOT 111 AKAAT HUMAN ZEHN TEK-
"nexe IG NG6COULAG NG OWOLHAC TIANYIBHP SING UNOL WEN MEKGCHHT * A2p. 236
ETBE 20B HILL EKGEIMOTUGI EPOG. ATLO nfnazen AdAT GPWTEN AN. NG
HNAN GNGET ZEN neracdboc EATTWOTH- KAAODC UEN AKYINE NCA OYTUAGIN
entre les mains des apötres. Et le peuple entier mangea et fut rassasie. Ils be-
nirent Dieu.
Vous avez vu, "6 mes bien-aim6s, l’amour de Jesus pour ses apötres; car il An 20
ne leur a rıen cach& dans les @uvres de sa divinite : une fois dans la bönedie-
tion des cing pains d’orge; une fois dans l’action de gräces ä son Pere; une
fois en rendant gräce pour les sept pains.
Thomas dit a Jesus : « Mon Seigneur, volci que toute gräce tu as faite avec
nous dans ta bonte. Il y aune seule chose que nous voulons que tu nous ac-
cordes: nous voulons, mon Seigneur, voir des morts reposant dans les tom-
beaux que tu aies ressuseites : cela comme signe de ta resurreetion qui aura
lieu pour nous. Nous savons, Seigneur, que tu as ressuscite le fils de la veuve
de Nain. Mais autre chose est le miracle de ce moment-lä, car tu les as
trouves marchant avec lui (le mort) dans le chemin. Nous voulöns voir des
ossements qui se sont disjoints dans le tombeau, comment ils s’y r&uniront
un & l’autre, en sorte que les (morts) puissent parler. »
“Jesus dit aA Thomas: « Thomas, mon ami, interroge-moi, ainsi que tes “2 p. %6
freres, au sujet de toutes choses que tu desires. Je ne vous cacherai rien, en
sorte que tu voies, que tu palpes et que ton cur soit allermi. Si tu desires voir
des gens dans le tombeau qui ressuseitent, e’est avec raison que tu cherches
un signe de la resurrection, car je vous ai repondu disant : Je suis la resurrec-
136 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 20)
AUCO TIONAT- ATLO ENILOTIG UEPE TBGABIAG NCOTO WO" uect KAPNOG.
UHOTTE EGPOQG X& TNAWIBHP TIG. GIG QTOOT NTOO" toeer GPLOTEHN. LITN-
GTBE NG“T'CON.-
NE NHGGBLOK-
voix quand je l’appelle. Viens avee moi, Didyme, jusqu'au tombeau de Lazare,
alors que voilä quatre jours quil est mort, et je le ressusciterai vivant
encore. Tu cherches le signe de la r&surrection, Thomas; viens et je te le
montrerai dans le tombeau de Lazare; tu cherches A voir des os adherer de
nouveau les uns aux autres; viens avec moi au tombeau de Lazare pour les
voir allant et venant sur la porte de son tombeau. Tu cherches des mains
qui s’etendent; viens, je te montrerai les mains de Lazare lies de leurs ban-
delettes, enveloppees par les linceuls, qui s’en eleveront la, sortant du tom-
beau. * Didyme, mon ami, viens avec moi au tombeau de Lazare; car ma *A4p.18-i9
NENXNAC NAQG A& TINOGIG ENGER UTGLA HGPE MNACON NA UO“ AN TIG NG
EITA ETAXCO HNMAT UM NGETEPHT GIG UHAPOA. HM HAPIA HIN IC. areı"
AUTO HUHTTIUPZHTCHAN. — 4. Nous suivons depuis ici A®. — 5. A®: Tadoc GTOTNGG
peqyquoo“WT.
Jesus lui dit : « Didyme, celui qui marche dans la lumiere ne trebuchera
pas. »
Jesus dit cette parole a Thomas pour le eonsoler, parce qu'il avait vu qu'il
etait alllige au sujet de la mort de Lazare.
Apres tout cela, il arrivait presque ä la porte du tombeau de Lazare que
sa seur vint A sa rencontre en ce lieu. Elle lui dit : « Seigneur, si tu avais
et& ici, mon frere ne serait pas mort, car tu es la resurrection, ressusci-
tant les morts. Je te connais depuis ton enfance, ainsi que mon frere Lazare. »
Jesus lui dit : « Tu crois cela, ä savoir que je suis la resurreetion, ressus-
eitant les morts et la vie de quiconque? »
Marthe lui dit : « Oui, Seigneur, je crois. »
Jesus lui dit : « Ton frere ressuscitera. »
Ils disaient ces choses, Marthe et Marie etant avec Jesus. Ils vinrent au
tombeau de Lazare, Jesus marchant devant les Apötres.
ll leur dit : « Enlevez la pierre de lä, afın que toi, Thomas, tu voies le
temoignage semblable A la resurrection des morts. »
* A3 p. 19 En cet instant Thomas pleura devant Jesus, disant : « Tu as regu cette “fa-
tigue, tu es venu au tombeau d’un mort a cause de mon ineredulite. Que ta
123] RESURRECTION DE LAZARE. 139
MNEZOOT HTEKANACTAGIG.
OR: LUH OT2QICE TIGE GI TICONG UMAT HOTYIBHP EUOPB EROTN erTaboc
21a MURAAU» CEK none” ENOTE (VO OLWMUAC Tape" NETUOOTT ON TEZIHN
UUAT NE UM O'OU ETPE AALAPOC GI EBOA EPE& TNCONG yoru' CGG OWN
volont& soit faite sur moi et que ce tombeau me recoive jusqu'au jour de ta
resurrection. »
Jesus sut que Thomas s’affligeait. Il lui dit, avec une voix joyeuse et une
parole de vie: « Thomas, ne t’afflige pas. Ce que je fais, tu ne le sais pas.
Est-ce que c’est une peine de prendre une pierre de la pour un ami qui est enferme
dans le tombeau afiın qu’il ressuseite et sorte? Ne t/afllige pas, ö Thomas. Je
te l’ai dit, öte la pierre de la, afın qu’un tömoignage de rösurrection apparaisse
dans un tombeau de mort. Ne t/afflige pas, ö6 Thomas. Je te Vai dit : öte la
pierre de la, pour ressusciter le mort. Ouvre la porte du tombeau et je ferai
sortir celui qui est mort. Ote la pierre de la, pour que je donne la vie a celui
qui dort dans ce tombeau. Enleve la pierre, Thomas, alin que celui qui est
mort trouve le chemin de sortir du tombeau. Si je t'oblige, Thomas, & öter
la pierre, ce n’est pas parce que je n’ai pas le pouvoir de faire sortir Lazare,
alors que la pierre ferme (le tombeau). Oui, j’ai pouvoir pour toute chose.
Mais si tu enlöves la pierre, 6 Thomas, le tombeau sera manifeste * en sorte
« p. 20
que tous les hommes le verront et verront le mort comme il dort. Et est-ce que
quand tu enleves la pierre, ö6 Thomas, c'est pour que la mauvaise odeur sorte
140 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [24]
HNEGCWYLOTIG-
HATWOOTN.
NGENACG MAG NE GE TINOGIC Fnıerere HAHN AGP CTOI NGEYYTOO“T FAp NIE
NHKEGOM:. AUOT (O OLOUAC KA TNIGTIG MAK ETOTN EPOI NG OTN O!OU 1NOI
NGKAG eret 6007 UNER!IHPG-. NGKAG EPG OTON MNIN GIUG NG HTOR
et que la pourriture et les vers apparaissent, comme cela a lieu pour tous
les morts? Non! a Dieu ne plaise! »
Apres cela, Jesus dit ä Marie : « Tu erois que ton frere ressuscitera? »
Elle dit : « Oui, Seigneur, je le erois. D6jäa il sent mauvais; car voilä
quatre jours qu’il est mort. Maisje crois que tu peux toute chose. »
Jesus se tourna vers Thomas et lui dit : « Viens et vois les os du mort qui
reposent dans le tombeau avant que je ne les ressuscite. Viens avec moi, 6
Thomas, et vois les yeux qui se sont liquifi6s avant que je ne leur rende de
nouveau la lumiere. Viens avec moi, ö Thomas, et vois celui qui dort, com-
ment il est plac&, avant que je ne le fasse se lever de nouveau. Viens, Thomas,
place la foi en toi ä mon &gard et crois que jai puissance pour toute chose.
Marthe et Marie, aflermissez votre caur, et toi (Thomas), place la foi en toi
plus que Marthe et Marie qui m’ont rendu temoignage en disant : Oui, tu
as puissance pour tout. »
“Asp. 21 Jesus dit cela;; puis il eria disant : « Mon Pere, mon Pere, racine de toute
bonte, je te prie, car le moment est venu de donner gloire A ton Fils, afın
que tous connaissent que c’est toi qui m’as envoy@ pour cela. Gloire ä toi ä
jamais! Amen. »
125] RESURRECTION DE LAZARE. 141
nouveau texte A°. On y remarque, comme dans A!, l’emploi frequent du trait surmonte d’un point el
ayant un autre point en bas qui remplace la rapaypapn des auteurs manuserils grecs. Getle napaypapn
se met devant les lignes dans lesquelles commeneent les paragraphes concus ä la facon moderne.
L’accentuation est aussi speciale. — 6. A? : KEPEA. — 7. A?: aipu. — 8A? : Mpo UN
A ULHMIYG.
Apres que Jesus eut dit ces choses, ileria, disant : « Lazare! viens dehors! »
A cet instant Ja montagne tourna comme une roue. Les morts ressusciterent
et sortirent A cause de la voix de Jesus qui avait appele : « Lazare! viens
dehors. »
A cet instant Lazare vint dehors, envelopp6 de bandelettes et la face liee
d’un *suaire. Sa tete &tait attachee par des kuria.
Jesus dit : « Deliez-le et laissez-le aller. »
Lorsque Lazare vit Jesus debout devant la porte de son tombeau, il se
prosterna, il l’adora. Il cria, disant : « Sois beni, Jösus ä la voix duquel trem-
ble l!’Amenti (l’enfer egyptien, sejour des morts) et qui mas appele, toi dont
sois
tous ceux qui sont dans l’Amenti desirent voir la lumiere de sa divinite;
jugeras le * A‘
beni, toi dont la voix est resurreetion, " parce que c’est toi qui
monde entier. »
voir.
Voilä ce que disait Lazare ä J£sus et la multitude courait pour le
142 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 126)
— 16 AG IHITEPEqNAT NE A NELUHHWE" ZAXTEX UNOG ENAT EPoqg ven
TIKGAALAPOC-
— Epe 2OINE ZEN NANEITENOG EP 2auımp” Epog
— EpeE 2016 OINE UNEGSING-
— epe Tegewne’ centre Frıcı " Eregranpo !
— 2AamNaE 2ANAOEC NEPE OTNOO” MASIKAK ZU MTOOT NBTOANIA" !
— "RoInE ErAWYAOTAAL EBOA
— 2OINE° ETTWUOAWFEI ETXWOUUOC XE UNE PWUE IWONE ENE?
NOH MTIPCOLG EU MIIHA.
— 2O01NE" XE TEHNMIETETE enaı! Xe ori! ANACTAacıG ZEH MENTAN-
ar epog zeu radıoe '” mAAaLapoOC UNOOT
— enepe " munmwe '' C0072 € AACAPOC NON NOTAB NEIIW| Zen
OTUOTAT GTBGE TEITINHPE MTACYLOTG
* 16. 17
AOIKON MUNG AALAPOG CENT NGOTVEPHTEI HIG GBOX egtmi
!
18
EPOO“% GYEPUGNTPG UNLHHIIG NG TANACGTACIG NHNGTON? HEN NET
R' 20
UOOTT NE IC — OT NE TEOEWPIA "nmeia ZWAÄLOG HAZPEH TEOHEWPIA
24
HAUGNTG- LITAS. MTAGUOUTEG enapan 276 1Ipa 1UINAGHRAA. NE
Jösus done vit que la multitude se pressait pour le voir, ainsi que Lazare.
Quelques-uns appartenant a sa race (A sa gens) serraient celui-ci dans leurs
bras. Quelques-uns lui faisaient visite. Ses deux sours baisaient sa bouche.
Enfin il y avait de grands eris dans la montagne de Bethanie. * Quelques-uns
poussaient des eris de joie. Quelques-uns confessaient, disant :« I n’y eut
jamais d’'homme comme cet homme dans Isra@l. » D’autres : « Nous eroyons A
ceei qu'il y a rösurrection dans ce que nous avons vu dans le tombeau de
Lazare aujourd’hui. » 1ls se r&unissaient autour de Lazare, comme les
abeilles sur le rayon de miel, ä cause du miracle qui avait eu lieu.
a AB.F.53 Enfin Lazare ne lächait pas“ les pieds de Jesus, les embrassant et rendant
vo b
tömoignage a I« multitude en disant : « La resurrection des vivants et des
morts est Jösus. Qu’est la theorie (la procession sacree) de ce lieu devant la
theorie de ’Amenti au moment oü il appela mon nom & la porte de mon
[27] RESURRECTION DE LAZARE. 143
NIC.
A? : MOTEPHTE.
17 A277 RNETATIG P!I-.. 1IIICABBATOHN (arı) GENAU GAALAPOG AUW etc. — 2. A?:
A2: AUXOOTY:. —N. A2:6AA0Q NPPO. — 10. A? : euaTe. — 11. A?: EZOTHN E. — 12.
HTCETNATCOTH NNIOTAAI
* y 7
— AT NTETNOT AULNXOOT NGA KKOcH«c. MEN HIKCOATLOG . NE GG RLZE ADS 5D
NHOO
v°b
2WOT NTE NMIOTAAIT ! — AUTO UNOTGENETAÄLOKEI s NEULA’T ENET-
sujet de Jesus pour le faire roi. A cet instant Herode leur ordonna, disant :
« Gelui qu’on trouvera consentant ä cette chose sera mis ä mort par le glaive
et l’on se saisira de toutes les choses qui sont dans sa maison. »
Anne et Caiphe, les grands des Juifs, “se reunirent a Carios, le grand de ZEASER 55
voa
Tibere l’empereur. Ils etablirent des paroles de mensonge et des temoignages
(aux, qui ne tenaient pas, contre Jesus : et cela depuis sa naissance jusqu’ä
la fin. Quelques-uns portaient que e’&tait un magicien, d’autres qu'il avait eie
engendre par une femme, d'autres qu'il rompait le sabbat; d’autres qu'il dötrui-
sait la synagogue des Juils.
A cet instant "il (Carios) envoya chercher Joseph et Nieodeme qui 6taient,
eux aussi, des grands des Juifs; et ceux-ci ne furent pas d’accord avec eux
pour leurs accusations menteuses; mais ils dirent des paroles de bönedietion
sur Jesus.
Lorsque Herode apprit les choses faites par Joseph et Nicodeme, il entre-
prit de les jeter en prison pour les tuer parce qu'ils n’avaient pas fait cette
tromperie mauvaise : cela aurait eu lieu, s’ils n’avaient averti * Carios de
cette ruse d’Herode.
Il (Carios) reunit les grands des Juifs. Il jura devant eux, disant : « Par le
146 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 130)
HMOG- NG IE MOTNAL MTNIEPPO AIBEPIAG NG EPYAalı OTNEHOO"T GI QINGN
HTETENTIOAIG :
11 ca O7CA UHATAAU-:
NETPOC. LIGN ZENTBA HAAOC YA ENEL- — TIKAT THPg PASIEG NUHTEN UNOO“-
NHAEWIO'TELO'OL GEPOC AN
3° FRAGMENT'
... "TANE UMETPOC. * A9L. 66
= AGCcUO“ EPOG MON TIEICOT EYNXNO 1MMOC NE EKESICOTNE el 1MXAN
HTAUMTEPPO. GKREIILONE EKNXNOGE ?H TOTAL HTNASSIHPE :
1. Ce fragment, paraissant appartenir au m&me manuserit que le dernier reproduit plus haut, est
aussi entierement inedit. Il est extrait du recueil 129/17, fol. 66, de la Bibliotheque nationale. Nous lui
donnons la lettre A®.
trisagios de sorte que les Gons qui etaient sur la montagne criaient avec eux :
« Saint, saint, saint l’apa Pierre grand pretre! » i
Lorsque Pierre eut recu ce grand honneur, son visage s’illumina. Il res-
plendit comme le soleil, devant les apötres, comme un Moise de ce temps.
Jesus, lorsqu'il vit les apötres ayant leur c@ur humilie en eux.
3° FRAGMENT
ETOTAAB :
NG QALMH
que tout homme que tu baptiseras et au visage duquel tu soullleras (par la con-
firmation) recevra l’Esprit saint au nom du P£re, du Fils et du Saint-Esprit. »
Les cherubins, les seraphins et tous les anges r&epondirent : « Amen. »
Et il benit Andr& en disant : « Tu seras une colonne de lumiere dans mon
KAT, 66 royaume, "Jerusalem, ma ville bien-aim6e. Amen.
V a
« O Jacques, toute ville oü tu entreras, tu m'y verras ainsi que mon Fils
avant que tun’y pröeches. Amen.
« Toi, Jean mon bien-aime, le lien qui est lie sur le c@ur de mon Fils,
ton esprit et celui de mon Fils et le mien, il n’y a pas de s“paration entre eux.
Mais tu seras beni dans le royaume. Amen.
ZRH, (66 « Toi, Philippe, en toute ville ou tu entreras pour y pröcher le" verbe de
v° h
mon Fils, sa croix restera marchant avec toi jusqu’ä ce qu'ils eroient en tol.
Amen.
« Toi, mon &lu Thomas, ta foi sera un aigle de lumiere qui volera dans
tous les pays jusqu’ä ce qu'ils eroient au nom de mon Fils par toi. Amen.
« O Barthelemy, ton äme sera le ljeu de sejour et d’habitation des mys-
teres de mon Fiis. Amen.
« Toı aussı, Matthieu... »
35] JESUS PROPOSE POUR ROT. 151
4° FRAGMENT'
u... "uepe Ada P ATOOL HHTEN 26li TINLOCONG EBONX HNETOO“. x Alp. 03
TENO“T O'GE Ka TICTIG HHTEN 2 TATAalmıHN MMACIHOT NG TINCOK NICOB
HilI ME TMICTIG.
I. Ce texte n» CXII Borgia a el& aussi publi6 par moi pour la premiere fois dans mes Apoeryphes
coptes, p. 124 el suiv. Il a &t& ensuite reproduit par M. Guidi loc. eif., p. 381. Nous lui donnerons la
lettre A!P,
4° FRAGMENT
“« Rien ne peut &tre impossible pour vous dans le transport m&me des * Al0'p. 53
montagnes. Maintenant ayez foi dans l’amour de mon Pere, car la perfection
de toute chose, c’est la foi. »
Toutes ces choses, le Sauveur les disait aux apötres pour les consoler sur
la montagne; car il connaissait ce qui 6tait repandu A son sujet dans la Judee
par les puissances qui &taient venues pour l’enlever pour le faire roi. Les
messagers de Theophile vinrent jusqu’a Jesus. Ils l’avertirent, disant qu’on
cherchait apres lui, voulant le faire roi. Les apötres dirent A Jesus : « Notre
Seigneur, c’est une joie pour nous qu'on te fasse roi. » Jösus leur dit : « Kst-ce
que je ne vous ai pas dit souvent que mon royaume A moi n'est pas de ce
monde? Ne mettez pas la joie dans votre caur pour le royaume de ce monde,
ö mes freres les apötres! N’est-il pas pour un temps? Est-ce que j’ai etabli
cela avec vous, “6 mes membres saints et mes freres : de manger avec vous * Allıp. 54
sur la table d'un royaume de ce monde? Mon royaume A moi demeure 6ternel-
lement dans le ciel et sur la terre. »
152 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [36]
LEN MEIITIHPE EPG TIETELLAN EIPGE UMOO“T. QUATE NNAAAL NEPPO ZINEH
NHPPO 116.
2400'9.756 MNIAATOC ETBE IG- EXIN TIEZOOT GTELIUAT. A NEN SJANG Feoecır 26H
Ges choses et d’autres encore, Jesus les disait A ses diseiples, cache sur
la montagne parce qu’on le cherchait pour le faire roi. Et les autorites de
Tibere, avec Pilate aussi — firent acte de puissance une seconde fois au
sujet de Jesus pour le faire roi. Pilate les approuva beaucoup en disant
« Vraiment, d’apres les miracles et les prodiges que fait cet homme, il m6-
rite d’etre fait roi sur toute la Judee et les contrees qui en döpendent; d’apres
* A10 p. 55 les choses que j’ai entendues’ de cet homme, il est bon et digne d’ötre fait
roi. » Voilä ce que disait Pilate devant les autorites de Tibere l'’empereur.
Iörode ne put supporter cela sans me£priser Pilate. Il dit: « Tu es un
Pontus Galilöen, etranger, egyptien. Tu ne connais rien ä la loi. Tu n’es
d’ailleurs pas reste assez longtemps praeses en cette ville pour connaitre les
auvres de cet homme. » Ilörode lui dit : « Quiconque va contre les ordres du
roi irrite le roi. Non! Il ne me eonvient pas, A moi, que Jesus soit roi sur la
Judee. »
Et alors il y eut une inimitie entre Herode et Pilate au sujet de Jesus
depuis ce moment.
* Alop. 56 Cette parole se r&pandit” et devint e@lebre dans toute la Judee : « Jesus,
roi des Juifs. » Et (c'est pourquoi) Pilate &erivit le rapport (anadopa) sur
Jesus et fit sur la eroix cette inseription : « Celui-ei est Jesus, le roi des
Juifs. »
[37] APPARITION DU DEMON. 153
G2OTH GIG EYXLO UNMOG. NG MHTA TIAGIKOT NOT ZEHN Tabeopıum Limlar 24
NETENIIAA NE UMNIKATHT
TEN GTETENYJAAT NAAAT RZEH NHEUTETHPION * A10 pn.57
TOOTH HAPON EBOX 2611 TIGIMIA. NE ZHDPCOAÄHG IING NGCOI GUOTOTT 1HLOI.
Lorsque Hörode entendit ces choses, il resta encore plus fix dans sa ma-
nie contre Jesus, disant : « Mon p@re mourut dans l’aversion de Jesus des
l’enfance de celui-ci. Moi, je ne me laisserai pas mourir, celui-ci vivant. » Il
donna beaucoup de richesses aux puissances et les envoya aupr6s de l’empe-
reur et il organisa une conspiration perfide dans toute la Judee.
Notre-Seigneur Jesus connaissait toute chose qui se pr¶it contre lui.
Il dit & ses disciples : « Le diable a prepare (verse) un calice de ruse pour
me faire erucifier. Maintenant done, mettez tous mes mysteres dans vos
oreilles. * Je ne vous ai laisses manquer de rien dans les mysteres de mon * AlO pn. 57
royaume. Je vous ai donne toute puissance dans le ciel et sur la terre. Je vous
ai donn& force et pouvoir sur les serpents et les scorpions, qui sont sous
votre autorite. Maintenant, levez-vous. Sortons de ce lieu; car Herode cherche
apr&s moi pour me faire mourir. »
Notre-Seigneur Jesus descendit de la montagne avec ses disciples.
Voici que le diable se presenta devant eux sous la forme d’un pecheur.
Beaucoup de demons le sulvalent portant une multitude de filets, de pieges,
d’hamecons et de crochets, jetant les filets et les hamecons sur la montagne.
Les apötres, quand ils les virent jetant leurs filets de cötes et d’autres,
et leurs hamecons aussi, s’ctonnerent beaucoup. Ils dirent : « Notre Sei-
gneur, quel est !’homme de cette sorte qui fait ces choses dans ce desert? »
154 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [38]
* Al0 pn. 58 NENG IC MAY NG TIGTPOG MAI TG TGEMTAINOOG MAR GTBHNHTO NG "eıc
AGOTO EIOHLOTIEL 1MMOC- FIAT 116 NOTLO2G NPEYOGENMN TBT HIN GOOO"T.
NGENG $Dıaımınoß NHAG- NG HANXOGIG GPG HIM MAOLOAXO" ZEN TOIMG UTIAL.
GIG NGQIMHM.
GPE TAT !IING 2LOCOG MHCGA MGETE NOTG NG GTEUKLOAAGIG. MHTALIGN NGINOO*!
NHOBBIA. AIG GIGCHT GIKOCUHOG: NG GIGTHKOPR HIIIGIB LINIMON GTEG NaAl NG.
TAEIUE NE EIEPP O-
* Alp. 58 Jesus leur dit : « Pierre, celui-la est celui dont je t'aı dit : Voici " que
Satan vous demande pour vous ceribler comme le froment; moi j'’ai prie pour
toi afın que ta foi ne defaille pas '. » y i
Jean lui dit : « Que trouvent-ils dans ce dösert? »
Jesus lui dit: « Mon bien-aim6& Jean, celui apres lequel il cherche, voici
qu'il l’a pris. C'est le p&cheur qui prend tous les poissons mauvais. C'est le
chasseur qui prend toutes les bötes souilldes et quiconque est mauvais. »
Philippe lui dit : « Qui done a 6t& saisi par l’'hamecon de celui-ei, ou
dans ses filets ? »
Jesus lui dit : « Il ya une multitude qui est prise par ’hamecon ou dans le
filet de celui-ci. »
Andre lui dit : « Mon Seigneur, quel est le bönefice de celui-ci A faire
‚ransgresser les "hommes? »
Jesus dit : « Est-ce que je ne suis pas venu pour prendre A mon royaume
ceux qui sont A moi? CGelui-ci aussi cherche ceux qui sont A lui pour son tour-
ment. J'ai supporte cette grande humiliation. Je suis descendu au monde
alın d’arracher mes brebis ä la mort qui est celui-ci. »
Jean lui dit : « Mon Seigneur, ordonne-moi, et je le poursuivrai pour sa-
voir ce qu'il fait.
TEPWTEG HTERUAAU.
LUNOOT- GIG ANOK HIGH MAZGLZAA MEN MAYHH IITIGILIA- " OrTeE LWIOR * A10p.60
LIMIGIMA. MIETE YJAGHO'GN TEBT LITIGINIA- TIAI TIGE TIGAQZ- NHOTIYITIHPG AM TIG
ENGTCHOTON-
GAXAHAG-
Jesus füi dit :« Va, mon bien-aime Jean, car je t’ai purifi& des le sein
de ta mere. »
Saint Jean marcha vers le diable. Il lui dit: « Que fais-tu de ces filets et
que prends-tu en ce lieu? »
Le diable lui dit : « J’ai entendu A ton sujet et au sujet de tes freres que
vous ötes des p&cheurs prenant le poisson. Je suis venu ici pour voir votre
habilet& aujourd’hui. Me voici moi, mes serviteurs et mes filets. Appelle * Al0 n.60
aussi tes freres. Qu’ils viennent aupres de toi en ce lieu avee leurs filets, et
jetons-les iei. Gelui qui prend du poisson ici, celui-lA est le maitre. Il n'est
pas bien &tonnant de prendre du poisson dans les eaux, mais dans ce de-
sert il est &tonnant de prendre du poisson. »
Jean lui dit : « J’ai fini d’entendre parler de ton habilete. Avant que je
vienne pres de toi en ce lieu, jette tes filets. Nous verrons ce que tu prendras. »
A cet instant il les jeta et prit toute espece des poissons qui sont dans
les eaux. Quelques-uns 6taient pris par leurs yeux, d’autres talent pris par
leurs levres.
Jesus etait au loin ainsi que les apötres, contemplant ces choses. Il leur
dit : « Voyez la maniere dont Satan prend les p&cheurs par leurs membres. »
Jesus dit a Jean: « Dis-lui de jeter... »
156 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 40
5° FRAGMENT'
l. Ce fragment, auquel nous donnerons la letlre A!, est extrait du fol. 25 du manuserit copte 132/1
de la Bibliotheque nationale.
2. Gf. p. 134, note 1.
5° FRAGMENT
"Nous avons trouve cet homme volant dans les choses qu’on jetait dans la
bourse chaque jour, les apportant ä sa femme, et en [rustrant les pauvres dans
son service. (Juand, des fois (sie), il sten retournait A la maison ayant des
sommes entre les mains, elle avait coutume de se r&jouir de ce qu'il avait
fait. Nous l’avions meme vu n’ayant pas pris pour elle chez lui conform&öment
» a la malice de ses * yeux et son insatiabilite. Et alors, elle avait coutume de
le tourner au ridieule.
De cette facon done, par suite de l'insatiabilit& et du mauvais il de
cette femme, il resta ce jour-lä et elle lui conseilla cette grande chose sı ter-
rible, a savoir : « Voici que les Juifs poursuivent ton Maitre. Leve-toi done et
livre-le-leur. On te donnera beaucoup de richesses et nous les mettrons pour
nous dans notre maison, alin d’en vivre. »
"x1f£2 "Ilse leva, le malheureux, apres avoir 6&coute sa femme, jusqu’äa ce qu’il eüt
conduit son äme an tartare de l’Amenti, de la meme maniere qu’Adam &eouta
sa femme, jusqu’ä ce quil devint etranger A la gloire du Paradis et de telle
facon que la mort dominät sur lui et sa race. De meme, Judas &couta sa femme
[a1] CELEBRATION DE LA PAQUE. 157
nepma Tupg- Tal 2004 TE 906 MIOTAAG NMTAGGCOTIE NMGA TEAUGLNIG
YJANTEI P "JUNO GNATTIIG HIN MATIKAZ MHAOKATAHTA GAUMTG TILIA NpiluG * AU f,55
HM TAMNIAZOL Le
UNETTAIHT
6° FRAGMENT '
*
7 ANGCOTHP MAX LIE TIEINTGCHOOTG MATIOGTOAOG NGEPE TETPATIHTA * A12 Sf, 61
KH 2APWwor: e
— EPYAN NEOTHP COOTTH ETOINOTON JAPE TETPAHELA KOTE NE
ETEXE TOOTOT THPOT ENENTA NCOTHP OTON NEHTI: AICUOT EPoqg:
— A UAOIAG KO E2PAIl HOTIMINAE EPE OTAAERTLOP FIXOG- EPE OTZUOT
zıxen TETPaneLda!
— ANGCOTHP COOTTEN EBOA EOTON FI NEZMOT MIOPN. A TETPATELA
KCOTE A HMANOCTOAOG XI ne |Hnrg ! i an x 61
1. Morceau inedit. Ms. copte 129/17, fol. 61, de la Bibliotheque nationale. Nous lui donnerons la
lettre Al?.
6° FRAGMENT
* Le Sauveur le mit (Mathias) avec les douze apötres et la table etait devant * a: 1. 61
eux. ve
(Quand le Sauveur etendait la main vers la nourriture, la table faisait le
tour, en sorte qu'ils etendaient tous leurs mains vers ce dont le Sauveur man-
geait et il le bönissait.
Mathias deposa un plat sur lequel etait un coq. Le sel etait sur la table.
Le Sauveur 6tendit la main pour prendre du sel d’abord, et, sur la table qui
faisaıt le tour, tous les apötres en * prirent. ei
158 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [42]
+ Al2f. 61 Noro ein UMIE Elli KAKG MIHTGQ — GING A MGIAXGKTCOP UOT EUNLO
EBOA2N TTIG HUTIHTE 6G2PAal GAUN TIKAg- NEIYTG TIKAT GIq1 2A NAGOO“T
1. C'est a la suite de ce fragment que doit sans doute se placer celui que Bickell a retrouve en
grec et que nous rappelons iei pour simple memoire : [rg zod we perahlrayeiv, ws &... (Nestle lit :
ooaörwe; Bickell lit : &e 2E 200u5) nalvres &v Tadın] ın vurri auavönloldnseode ward] To ypapsv naraiw Tov
Mathias dit a Jesus: « Rabbi, tu vois ce coq. Lorsque les Juifs me virent
le tuer, ils dirent : « On tuera ton maitre comme ce coq. »
Jesus sourit. Il dit: « O Mathias, la parole qu’ils ont dite, ils !’accompliront.
Ce coq donnera le signal avant la lumiere se levant. C'est le type de Jean
I ASER61 Baptiste qui a annone& devant moi. Moi je suis la lumiere * vöritable qui n’a
en elle rien de tenebreux. Quand ce coq est mort,on a dit sur moi que je mour-
rais, moi aussi que Marie a fait tre dans son sein. J’y ai reside avec les Che-
rubins et les Seraphins. Je suis sorti du ciel des eieux sur la terre. I] fut dur
pour la terre de pouvoir porter ma gloire. Je suis devenu homme pour vous.
« Maintenant done ce coq ressuscitera. »
*
Jesus toucha le coq et lui dit: « Je te dis, 6 coq, de vivre, comme tu las
fait. Que des ailes te poussent et que tu voles en l'air, afın d’avertir du jour
ol on me livrera. »
Se leva le coq sur le plat. Il s’&chappa.
Jösus dit A Mathias : « Voilä que l’oiseau que tu as immole il ya trois
heures est ressuscite. On me crucifiera; et mon sang sera le salut des na-
tions; (et je ressusciterai le troisieme jour)... ».
143] PRIERE AVANT LA PASSION. 159
7° FRAGMENT'
: une: - 2 "Asp
LISIIHHN MMASICOUE — EVECOTWONHG 2aleTu na 1 yJuUO NEEF CL ortong
EBOAZITU NEIKAPMIOC XE |gOTOT|B EUNHSE HTE N NAXE|
2auımm MA MAL MTER|NOUTE| MACHOT NE Kaac |UNETTTTIO WEINE
in ar |enarao loc
zanımm [aılaı (naı nreopnne urultepo Taı Telopnne une |To-
vnrar)| cowsqg 1oor | ner|oBB10 eunoreı |enıron)
AIPPO EBOLITOOTK IM ACKOT KUATPE |NEIXAXE ?TNIOTACGE MAI
(zanıımm MNXAXE EYNAOTKOSIG ZITII MIN. ZU NEXE
zarımm EIS MMO“ |EIBCOA E|BOA zurın mn. |ZITU MO NOFENHE
zaımm TUN TEPO Ta min Te. |Ta nsyHnple Te
@ALHIHN GPE |20OB MHilL IO/OT GBOX erru kill. 21T 0 Spruice|-
*“r [ r 7
INTEPEA XCOK OE EBOX MENJAHA) THPG MUNG GEKOT AgKOTg epon *
X".A135 2D
[ropeve zo Ta] mpoBare drnoxopnichtolovra:. einövro;] [to]ü ner|pev]' zar ei navres olüx Eyw. Einev 6 xUptog].
6 Mextpuwv Öls xor[zUkeı, nal ou ToWroy Tpig a rappvlnon pe... Anlilegomena...
von Erwin Preuschen, Giessen,
1901, p. 19-20.
C'est ce dont nous reservens de parler dans la dissertalion detaillee dejä annoneee (supra, p. 128).
1. Ge fragment, auquel nous donnons la lettre A'3, provient de Strasbourg eta &t& publie pour la pre-
miere fois par Jacoby en 1900, chez Trübner, sous le titre: « Ein neues Evangelien fragment ». Apres avoir
pense A l’Evangile des douze Apötres (que semble viser la phrase. « Nous, les Apötres, ete. », laquelle
se retrouve d’ailleurs dans d’autres de nos fragments), le savant Allemand l’avait definilivement attribue
a l’Evangile selon les Egyptiens. Mais la phrase ei-dessus visce, aussi bien qu’une aulre eitee plus
haut et dont nous reparlerons, le style general ete. ne nous permettent plus guere d’hesiter. Ce fragment
fait corps avec les nötres et doit etre attribue A l’Evangile des douze Apötres. Voir la revision deja
faite par nous, le 22 septembre 1900, dans l’Intermediaire des curieux. Nous en publions iei une nou-
velle, tres corrigee d’apres les photographies.
7° FRAGMENT
« Mon vrai fils, l’arbre de mon jardin, * on le connaitra ä eöt& de celui * AM: p. ı
de l’Etranger : On le fera reconnaitre par son fruit; car il est preferable A une
multitude de ceux de l’ennemi (?). En verite, donne-moi ta force, 6 mon Pere.
Etablis-la pour celui qui souffrira avec moi pour le bien (ou le bon). En ve-
rite Jai regu pour moi la couronne du royaume, la couronne de ceux qui ont
en partage le mepris dans leur humiliation et qui n’ont pas trouv6 le repos.
Je suis roi de par toi, ö mon P£re. Tu feras que cet ennemi (le diable) me
soit soumis. En verite, cet ennemi il sera brise par qui? Par le Christ (ou le
doux ypraroz OU ypısrös). En verite, l’aiguillon de la mort sera detruit par qui?
Par le Fils unique En verite le royaume appartient ä qui? Il appartient au
Fils. En verite, toutes choses ont &t6& faites par qui? par le premier-ne... »
*Lorsqu’il eut achev& cette priere A son P£re, il se retoarna vers nous. Il * A p. 2
160 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. | [44]
- = 4 e
NEN. AU man) NE AGZLON EZOTN NO/)L TETINOT ETOTNAYIT ur ooTTHT|
u. nenna nen PolorT ne) Tcalpz Ale Oracoen|nG TE. 00| O6 HTETH
]
pocıc numal-
ANON AC HANOCTOAOG ANPINE ENXW UNOC Mag XG [na man) O6 |W
nunpe NNOTTE € +... anon| 200N O7 NE NEN LOB,
AIOTWOSIB NEXAG MAN XE UNPPZOTE 2UTG HNBCOA GBOA- AAAA NTOI
12070 MINPPZOTE ZHTG NTEEOTEIA- Apı NUGETE MINGTALXOOT HHTM
THPOT RE AT IMOT NET ATLO ETENOT CA THTTN. MTCOTH| O'E PAIE
XxE Al AÄpPO ENKOG NOG Al.
8° FRAGMENT |
B3 1% GTETNOON
"Alp. 3 JAloT | (ON? NHHTUN GBOA HNAGOOT THPG AUTO NHTATAHOTN
1. Ce fragment et le suivant auxquels nous donnons la lettre Ali et A!, provenant ögalement de
Strasbourg et &galement publies d’abord par Jacoby, font suite au preeedent. Comme lui, ils paraissent se
rapporter A la scene du jardin des Oliviers. Jesus y conlinue son discours aux Apötres. Geux-ei lui
röpondent, puis, plus loin, ils racontent d’un facon plus impersonnelle. Ainsi que nous l’avons dit dans la
preface, Jesus et ses Apölres y visent egalement deux des fragments anlerieurement publies par nous et
ä
dans lesquels le Christ et le Pere eternel ont rev@le aux Apölres, non seulement leur gloire (comme
quelques-uns d’entre eux dans la transfiguralion), mais aussi la mission de chacun d’eux, c’est-A-dire
leur propre apostolat. Tout cela est cense avoir eu lieu alors sur la montagne, ol Jesus s’6tait refugie
quand on voulait le faire roi.
nous dit : « Elle est venue l’heure ou l’on me prendra A vous. L’esprit est vif,
mais la chair est faible. Restez done ä prier avee moi. »
Nous les apötres, nous pleurämes en lui disant: « Aie pitie de nous, 6 fils
de Dieu! A nous aussi, quelle sera notre destinde? »
Il repondit et nous dit: « Ne craignez pas la dissolution... Mais bien plus,
ne craignez pas la puissance. Souvenez-vous de tout ce que je vous ai dit; car
de möme qu'ils m’ont persecute, ils vous persdeuteront aussi; vous donc, re-
jouissez-vous, car jai vaincu le monde
5° FRAGMENT
+ AMp.3 « Je vous ai * revele toute ma gloire et je vous ai enseigne toute votre force
ainsi que le mystöre de votre apostolat. » En verite il nous avait revele ces
choses : et pröcöädemment je vous ai donne les t@moignages relatifs aux ensei-
onements et aux bönedictions qu’il nous avait donnes sur la montagne .
oO
[45] INTERROGATOIRE CHEZ PILATE. 161
9° FRAGMENT'
10° FRAGMENT'°
9° FRAGMENT
10° FRAGMENT
* jusqu’a Jesus qui etait dans le pretoire. Il lui dit : « D’ou es-tu et que dis-tu * Alt. 5:
de toi-m&me? J’ai peine en combattant pour toi et je n’ai pu te sauver. Si tu
es roi des Juils, dis-le-nous avec assurance. » Jesus röpondit et dit ä Pilate :
« Tu dis cela de toi-m&me, ou si d’autres te l’ont dit de moi? » Pilate lui dit:
« Suis-je un juif, moi? Ton peuple * ta livr& A moi. Qu’as-tu fait? »
Jesus repondit : « Mon royaume A moi n'est pas de ce monde. Si mon
royaume 6tait de ce monde, mes serviteurs combattraient alfin qu’on ne
162 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. (46)
LLNIOR-
JAGCOTU GTAGLH
NGIKOCUOG AN T16G-
TEICAPZ- HTAT-
me livrät pas aux juils. Maintenant done mon royaume n'est pas de ce
monde. »
Pilate lui dit : « Done, tu es roi? »
Jesus repondit : « C'est toi qui las dit : je suis roi. »
* Al6f, 52 Pilate lui dit : « Si * tu es roi, enseigne-moi la verite de ta bouche afın
que ces troubles et ces revolutions s’eloignent de toi. »
I lui dit alors : « Voici que tu confesses et que tu dis de ta bouche que je
suis rol. J’ai et@ enfante et je suis venu dans le monde pour cette chose :
pour rendre tömoignage & la verite. Quiconque est de moi deoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu’est la verite? »
* A16 f; 52
6} Jesus lui dit : « Est-ce que tu n’as pas vu, * toi, que celui qui parle avee toi
VS b
est verit&? Ne vois-tu pas A sa face qu'ila et& enfante par le Pere? N’entends-
tu pas aux paroles de sa bouche qu’il ne vient pas de ce monde?
« Sache done, ö Pilate, que celui-lA que tu juges, c’est lui qui jugera le
monde avec justice. Ces mains que tu saisis, 6 Pilate, t'ont form& (ou ere£). Ce
corps que tu vois et cette chair qu'ils ont
[a7] INTERROGATOIRE CHEZ PILATE. 163
11° FRAGMENT'
xr 7] r 7 r 7 r 7
[AIATTIEI EIUATE ET|BE XE| un 208 |EFnalkw an HTOOT|g nlneıKe * Are
va (EITpaxoocC xXE Tayrıyn AUıHn Wa 62paı enlo“ Ford
UNTATAOOG :
1. Ce fragment est tire du manuserit 129/17, fol 42. Nous lui donnerons la lettre A!7
2. Le texte porle faulivement : ENENTAKTAUIOOT: et plus loin: GATTAKOR.
11° FRAGMENT.
"« (Je
\ m’allligeai)
c
beaucoup parce qu'il n’y a aucune chose que je puisse "AR. 4»
4
ra
placer en parallele de cette autre — et cela de maniere ä me faire dire : Mon
äme est triste jusqu’a la mort.
« Semblablement j’aı vu (par prophötie) la multitude de mes compatriotes
m’environnant et me chassant avec mepris; criant contre moi; pr¶nt
un verre de vinaigre et le placant devant moi; d’autres pr¶nt des clous;
d’autres tressant une couronne d’epines; les porteurs de lances m’entourant
avec leurs armes;..... toute cette multitude de Juifs eriant : Prenez-le!
Prenez-le! Crucitiez-le!
« Lorsque j’eus vu ces choses de cette facon, je "m’allligeai beaucoup et
jusqu'a la mort, voyant ceux que j’avais er&es bellement (sic) voulant me perdre
mechamment dans leur folie; voyant l’argile luttant contre le potier; voyant
la ereature voulant tuer celui qui l’a ere&; voyant l’auvre de mes mains alors
que je me tenais debout devant elle comme aceuse. Je n’ai pas pöche et on
164 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. a8)
— aTCTpa NIEPHLINAC
SAMT, 42 — Farwert.....
v°b
— ATZIONG EZENKOOTE
— ATMANFH NOTREUNHSIE NNENPODHTHE
— ar 0 ON Ya TENOT UNOTKE TOOTOT EBOA N TETTOAUNPIA- HIN
TETUNTATIYIIIIG
n’a pas trouv& de malice dans ma bouche. C'est pourquoi mon äme a 6te
alllıgce jusqu’ä la mort. »
Apres toutes ces choses, Pilate recut les apologues de Jesus en disant
(encore) : « Si tu es le roi des Juifls, dis-le-nous avec assurance. »
Jesus lui dit: « Apres ce long temps, tu ne sais pas encore que je suis * roi
et que c'est moi qui t’ai forme de mes mains, ö Pilate? C’est mon Pere qui m’a
envoy6 ici afın que je ramene l’'homme A son prineipe encore, parce que, depuis
le temps oü il a viole nos commandements, nous l’avons chass& dehors du
Paradis en vertu de sa desobeissance. Je veux maintenant l’y faire revenir
encore. Depuis an Cain a tu& son f[rere Abel, le sang de celui-ci ne se tait
point, eriant jusqu’ä cette heure. Il ne cessera pas de crier jusqu’ä ce 2 le
mien crie et que le sien se taise.
« Ils ont seie en deux Isaie.* Ils ont &cartel& Jer@mie. Ils ont etrangle
les
uns. Ils ont lapid& les autres. Ils ont frappe une multitude de prophetes et
jusqu’a present ils n’ont point cess& leur audace et leur impudence. Ils ont
[49] INTERROGATOIRE CHEZ PILATE. 165
NGQ!IMPEG-
12° FRAGMENT'
x A1ST. 51
orzap
un |auT 1al. NE EICOOTN RE GEHHT Eneglorn|X uqF zarı EPoo“.
— EIC OVPWUHE AG GBOAL TILHHYIGE ENEIPAN NE ANAMIAC GOTPEH
BHOAGEN NE TNOACG MAATEIA.
1. Ce reeil inedil se trouve en parlie dans trois manuserils : 129/17, f. 51, augqnel nous donnons la
lettre A!S; 129/17, f. 60, auquel nous donnons la lettre A'"; et 129/18, f. 156, auquel nous donnons la
lettre A2%. Nous suivons d’abord A!S dans le texte du haut de la page et A!” dans celui du bas.
A20 eonstiluera le 13° fragment.
tu6 le prötre Zacharie, fils de Barachias ', et Jean son fils. Et voici que main-
tenant ils s’attaquent A celui qui est plus grand qu’eux tous, c’est-A-direämoı »
Lorsque Pilate entendit ces paroles, ıl eut tres peur. Il amena Jesus au
milieu du sanhedrin et dit : « Voila ’homme que vous cherchez en ce lieu. »
Alors, ils erierent A Pilate : « Prenez-le! Prenez-le! Crucifiez-le! »
Pilate leur dit.
12° FRAGMENT
* Juifs — patient pour eux; car il est patient, sachant qu'ils viendront en ses 2 ANSIES 51
1. Dansle manuserit 129/17, f.11 v°,on trouve un fragment intitul® : THAPTTPIA 11ZATIOG
zalımıı, « Martyre du saint Apa Zacharie, le pretre, le 8 du mois de thot ». Le fragment eoncerne la
visite des mages ä Herode et le trouble du roi A ce sujet. La suite nous manque. Mais, selon une tra-
dition, ce serait A l’oceasion de la mort des saints Innocents que Zacharie aurait et marlyrise pour
avoir defendu saint Jean. Notre texte assimile ce Zacharie, pere de saint Jean-Baptiste, au Zacharie
fils de Barachias, dont le Christ a parl& deux fois. Ci. Patrol. Or., t. I, fase. 3: Le synaxaire arabe ja-
cobite publie et traduit par Ren& Basset, au huilieme jour de Tout. Le Livre de la crdalion en parle.
PATR. OR. — T. II. 12
166 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 150)
— AagEWo6 AG erorm enectoe 16 aqzwa Eezorn EPpogq- — agka neq
OIN EXU NEOIX UNMSIMPE UMNOTTE- — AGTEO 2UTG ELOTN GZHTg
* AS f, 51 en[s)hp [e ulnnorre............ " laglacnate HNEOTEPHTE MIC AQACNAaLE
vb
HNEOIX MIG AQACNALE NHTTANPO MIC |aqlacnaze ulneelmp mic nenTar
KONCG ETBE MENOTXAI THPEN. AGACNATE NMELUEAOG HMSIHPE LIn-
HOTTG 7 AGOSI EBOA EIXKO UMUOC NE (O0 MIOTAAI UMAANOG AO
NATNHOTTE. — UHOOTT HHTU HUNPUOTOTT UMAXOGIG. — TI (ONE EPoI
unepzı cone enaxocıc- — cFor uno unepctor unaxoeıc. XEe na-
NOEIGC NE IC AUTO MANOTTE NG NENE.
* AS]. 51 — 11al AG NTEPEIXOOT ATCHN EI EBOAI 1 COUA UNGCOTHP ZIXU
NECTATPOC GEXNOUMOG NE. — AMAMNIAC ANAMIAC HNE TERYUXH BCOR
GAUNTE NME MEKRCCOUA EP CTOI NPEYUOOTT-. — HNE NUOT O'EUOOU
ENERCOMUA- — ETECZAI UMNERPAN EUNTAH HULTIHTE- — NGEUOTTE EPOR
21 NEUNMTE NG TANAPXH LUMNKAPNOG NATUOT.
MAI AG GPG TNIGCOUA HM!IHPG UMNNOTTE NO UVOOT EGYTAAHT EIG
*A197.160 *
2tOTB 111101 un(p2co)rB HIANOGIGC IC. NG NANXNOEGIG TIGE IC AUTO MNANOTTEG
ra
NAT TG TGENG
KUG :
MNZEAAO AG UMAKAPIOG ATIA & ananıılac agor con np cog MNG-.+.. EUEHOT * ASS
HENG?Z. ZAUHMN-
Les grands pretres etaient tout A fait hors d’eux-m&mes, jetant des pierres
sur !’'homme.
*Le vieillard bienheureux apa Ananias ouvrit la bouche pour louer Dieu = Aal fing
vah
en disant : « Mon cur se r&jouit de la bonne odeur du Fils de Dieu. La lu-
miere du Fils de Dieu a illuming mon äme et mon corps. Je suis plein d’alle-
gresse. Gloire au Pere et au Saint-Esprit Ajamais! Amen. »
Les prötres, apres etre restes A lapider ’homme sans qu'il mourüt, ordon-
nerent de le brüler vivant. Quand ils eurent allum& le brasier de feu,* le feu * AII Sf, 60
va
rafraichit son corps, comme un vent de rosee. Il resta au milieu du feu troıis
jours et trois nuits jusqu’a ce que le Sauveur ressuseität d’entre les morts.
Lorsqu’ils eurent vu que le feu ne le touchait pas, les grands prötres le peree-
rent d’une lance...
* A cet instant le Sauveur prit l’äme d’Ananias en haut avec lui vers les cieux. * Alf. 60
vb
Le Seigneur lui dit : « Tu es bien heureux, ö toi Ananias, parce que tu as cru
au Fils de Dieu au temps oü tu dtais dans le monde. Non seulement tu as
168 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [52]
13° FRAGMENT'
* AS F.156 = > a > ETPER?ET2ZWTOT. — ut“ S Sr en
HIN MHALGAOG THPOT ETPERTETRTWOTOT- HTSITIG AU GETBE HGEAGAÄKHLIH
a
ETZU TMIACOUA 7 ufwıne AN ETBE NCAYI ETZIWWOT. — nıtrıazcon Alı
13° FRAGMENT
+ A20f. 156 «.... * Et tous mes membres pour que tu les examines.Je n’ai pas honte en
I Aa . . nF
elfet des blessures qui sont dans mon corps, je nai pas honte des coups que
jai recus, je ne cacherai pas les troph6es de ma vietoire et de ma gloire;
mais je les manifesterai et les rendrai bien &vidents. Le soleil connait ces
“291.156 choses puisqu’il s’est obscurei. "La terre connait ces choses puisqu'elle s’est
u agitee, cherchant un lieu de repos pour elle. Les pierres connaissent ces
choses puisqu’elles se sont fendues, en faisant deuil de mes souflrances par
cette brisure d’elles-mömes. Les morts ont connu ces choses puisque A cause
“azof 156 de cela ils sont ressuscites et ıls sont sortis de leur tombeau. "Le voile du
“2 temple a connu ces choses, puisqu’il s’est fendu et a ainsi pleure le premier
sur la perte des Juifs.
« Tu vois mes mains comme tu l’as voulu; tu peux penetrer dans mes
plaies avee tes doigts ; sı tu veux voir mon cöte je ne t/allligerai pas (en cela),
1. Je remplirais facilement ainsi la Tacune: car tu parlieiperas ä mon incorruplibilite. A cause de ta
piele a venerer mes blessures, je te les livre ainsi que lous mes membres pour les examiner, elec.
[53] JESUS APPARAIT AUX DISCIPLES. 169
eHHNTE Fowan 110OQ MAR EBOA. — ; ANGE TEROMIN upegzorzer| AUTO * A20f, 156
14° FRAGMENT'
11MH91A \ICOTIE HAT! —— ANOK AG All GBOX GNAT EPOY. ETEI... ul nal
>
1. Morceau inedit extrait du manuscrit 129/17, fol. 20; nous lui donnons la lettre A®!.
voiläa que je te le decouvre. * Apporte ta main qui veut chercher et s’instruire. + A201. 156
v°b
Mets ta main dans mon flane et touche mon corps concu sans intervention
de l’homme. Touche mon corps que jai recu de la Vierge sainte. Touche
mon corps qui est ton parent. Touche mon corps qui a supporte la souflrance
d’apres ma volonte. Touche mon corps qui est mort (et ressuscite). »
14° FRAGMENT
* « Les meres qui en ces pays ont vu la mort de leurs fils, quand elles vont *A2ıS,
ra
au tombeau pour voir le corps de ceux qu’elles pleurent, une grande conso-
lation et une... en resultent pour elles. Moi je suis sortie pour le voir... avde
tous eeux-ci... eleve sur sa croix comme un voleur... Voici que... »
* Elle ouvritses yeux, car ils ötaient abaiss6s pour ne pas regarder sur terre
A cause des scandales. Elle lui dit avec joie : « Maitre, mon seigneur, mon Dieu,
non fils, tu es ressusecite, bien ressuseite. » Elle voulait le saisir pour le baiser
surla bouche. Mais lui l’en empecha et la pria, disant : « Ma mere, ne me tou-
che pas. Attends un peu, (car) c'est le vetement que mon Pere m’a donne quand
170 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [54]
ETNEG- »
*
* A215, 20 NTOG--- TOO’TN-.. TGENTAIP WIC NHEBOT ZH TOTKAAALH-.. COTCONT NH CO
yo a
11ApIA TALAAU NE (raılcapg HTAINITG HZHTG MTOG TNTAGENHKOTK ZU
AMANTA GPCOTH..»
15° FRAGMENT'
* A22 1.37 Tr
*
AQUOWTG GENUG? CHAT TIEXAG NAG xX6 Fcoorn NG NTK OVPEYNE
1. Ce texte (lir& du manuserit 129/17, fol. 37 et suiv., el auquel nous donnons la letire A®*) est inedit.
J'’en avais seulement donne une traduclion dans l’Intermediaire des curieux en le rapprochant des
il m’a ressuscite. Il n’est pas possible que rien de charnel ne me touche jusqu’ä
ce que jaille au ciel.
*.A21f. 20 "« Ce corps est cependant celui avec lequel j'ai passe neuf mois dans
yo a
ton sein... Sache ces choses, 6 ma mere. Cette chair est celle que j’ai regue
en toi. Celle-lä est celle qui a repose dans mon tombeau. Gelle-lä est aussi
celle qui est ressuscitöe aujourd’hui, celle qui se tient debout devant toi. Fixe
tes regards sur mes mains et mes pieds. O Marie, ma mere, sache que
c’est moi que tu as nourri. Ne doute pas, ö ma mere, que je ne sois ton fils.
C’est moi qui tal laissde aux mains de Jean au moment oü j’etais mont& sur la
CTOIX.
« Maintenant done, 6 ma mere, häte-toi d’avertir mes freres et de leur
FAZ 20 dire... “Selon ces paroles que je vous ai dites, allez en Galilee : vous me ver-
vo b
rez. Hätez-vous, car il ne m’est pas possible de ne pas aller au ciel vers mon
Pere, pour ne plus vous rencontrer.
« Ceux qui ont souflert avec moi sur la terre... »
15° FRAGMENT
* A22 f. 37 “Il appela le second. Il lui dit : « Je sais que tu es un homme veridique
Te a
[55] ENQUETE DE PILATE. 171
LE HROTO ENAI THPOT UHATAUOI NE A OTHP NHANOCTOAOG GI UNGWLHA IC
zu mTacoc.
— 1IEXAQ MAG XE areı UMMUNTOTE MM NETKEUAOHTHG ATgırg
NXNIOVE AQTMKOPX LNEIKGOTA EBOX-
— AQUOTTE ENMUEL SJOUNT MEXAI NAg NE EIG ZHHTEe Frı NTER
LEITIINTPE MAPA 2Aar- MIN NENTAGGT UNGWHA NIG Zu TTAcdoc-
— TIEXAG MAG NE MOCH& ME LI NEIKCOAHLOG LI TETETTFENIA THPC-
— ag UOTE ENUE? ITOO“T NIEXAG NAG NE HTOR NE NNOO ETNZHTOT
aro NTAIF HNal THPOT. HATAUOI TENOT NE 0% MENTAISICONE Aargı
LINECCOMA MIC 21 MTAPDOC HTOOTTHTTN-
— NEXAG MAG KE NENXOGIG NZHTELCON EHKOTK ENOBYI ATLO UNENILG
ENENTAGGITG EIHTI NE art won ansine [nccog u|nEneE EPog-
ENECHT EXU INMIA-..- ANUTAUO ANE-
— NEXE MEIXATOC MNIOTAAI MN MNEKATONTAPXOG XE EPE Mäl.-..-
MTEITE EPE NETWYAXE TIHY "ENOOA ATLO AIOTELZCALNGE ETPETEOPX U
UNATOIL JAHTEGEI El ıradoc .
Gesta Pilati si bien &ludies par Tischendorf et au seizi&me chapitre desquels il fait pour ainsi dire
suite. Mais tout bien consider, il me parait impossible d’admettre la perte de cette partie dans les
Actes dont tant de versions nous sont conservees, meme en copte. Je crois done que nous avons en-
core ici affaire A l’Evangile des douze Apötres.
1. Lire ATTICOPN-
plus que tous ceux-ci. Apprends-moi combien d’Apotres ont pris le corps de
Jesus dans le tombeau ? »
Il dit : « Ils vinrent tous les onze ainsi que leurs disciples. Ils le prirent
fürtivement et se söparörent seulement de cet autre (de Judas). »
* Il appela le troisieme et lui dit : «Je prise ton t&moignage plus que ceux “Aa f0 37
de beaueoup. Qui a pris le corps de Jesus dans le tombeau ? »
Il lui dit : « Joseph avec Niecodeme et leurs parents. »
Il appela le quatriöme. Il lui dit : « Tu es le plus considerable parmı eux
et je les ai tous renvoyes. Apprends-moi maintenant ce qui a eu lieu quand
on a pris de vos mains le corps de Jesus dans le tombeau. »
Il lui dit: « Notre seigneur, le praeses, voici que nous dormions. Nous nous
etions oublies et nous n’avons pu savoir qui l’a pris. Ensuite nous nous som-
mes leves, nous l’avons cherche, mais nous ne l’avons pas trouve... Nous
avons averti...»
Pilate dit aux Juifs et aux centurions : « Ges gens-lä mentent de cette fa-
con. Leurs paroles sont partagees (et se contredisent)" pour le mensonge! »
*
MON MIG AGP ZAauMP HIHOOT AGPIMG EG2PpAal EGNWOT agfmeı EPOOT 2A
—7 MEIAATOC Ab A Tiel i
TOPFHN UNGAQOKONT-
1. Ici une grande lacune de quatre pages du manuserit. Evidemment Pilate se doute que ce centu-
rion, ainsi ebloui, a vu quelque chose. Celui-ci lui fait des aveux complels. Il raconte comment il a
contempl& la resurreelion du Seigneur. Il raconte aussi la discussion qu’il a eue avec ces Juifs obsti-
nes qui avaient paye ces soldals pour ne rien dire et comment il les a menac6s des chätiments du ciel.
C'est ainsi que commence le passage suivant.
Ein cet instant il se leva avec les grands des Juils et le sanhedrin et les
grands pretres. Ils trouverent les linceuls places A terre sans personne la.
Pilate dit: « O hommes! qui detestez votre propre vie, si on avait pris le
corps, (on aurait pris) les bandelettes aussi. »
Eux, ils Jui dirent :« Tu ne vois pas que ce ne sont pas les siennes, mais
d’autres etrangeres? »
Pilate se souvint de la parole de Jesus : « Il faut que * de grands miracles
atent lieu dans mon tombeau. » Pilate se häta done d’entrer dans le tom-
beau. Il prit les linceuls de Jesus. Il les serra contre son sein. Il pleura sur
eux. Il les baisa de joie comme si Jesus en 6tait entoure.
Il fixa son attention sur le centurion qui se tenait debout ä la porte du
tombeau et vit qu'il n’avait qu’un seul «il (car on avait erev6 l’autre eeil dans
le combat) et qu'il le cachait de sa main, tout le temps, pour ne pas voir la
lumiere.
Pilate...
* A22f. 38 « (Vous croyez done que Dieu ne saura pas vous) * chercher querelle pour
ra
la vie du Seigneur? Mais elle est venue sur vous, la flamme de sa colere. »
7] ENQUETE DE PILATE. 173
OTCcaA 21 TI!9H.
*
* A>2f. 38
HTA IG XOOT NAG NG GEPE NETUHOOTT NHMATOOTH ZU naTacdoc:
v°b
1. Dans la lacune textuelle, on deyait mettre en face les adversaires naturels, c’est-ä-dire les Juifs
et les diseiples; car on les voit plus loin soutenir des deux parts une opinion contraire. On devail
aussi indiquer ä Pilate l’existence d’un mort dans un puits, qu’il va aussilöt examiner en bon juge
d’instruetion.
2. Autre lacune.
3. Il ne reste que deux ou trois mots de la derniere phrase. Mais il est cerlain que les diseiples
continuaient leur plaidoyer en invoquant ce t&moignage de Joseph et de Niecdeme qui avaient fait l’en-
sevelissement du Christ.
174 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [58]
ULOOTT THPO”-..--
16° FRAGMENT'
HTG IC. ANUOK AG AIGIITTILNA MAG- TENOT O'G NAGHOT NETPOG UNGPKAAT
G1MO” ZU TEIBAGANOG.
XNo4-
— AGOTWOYIB MOL NAPNIEPETGC GTEUMAT XG TNCOOTU 2ZWALON. NG
l. Ge fragment, plus douteux que les autres, auquel nous donnons la lettre A®®, est fire du manus-
erit 129/17, f. 67 et f. 21 et suiv.
C'est pourquoi il appela les grands des Juifs et leur dit : « Vous eroyez
que c'est le Nazarcen ? » Ils dirent: « Nous le eroyons. » Il dit: « Il convient de
placer son corps dans son tombeau comme on le fait pour tous les morts'. »
16° FRAGMENT
—rAaQEI 2OCOG MOM IG. At HONGEN GBOAZH TIEPTIG- EGYXNLO 1MNOG NG UTIGEPKA
Dieu. Mais que feras-tu pour l’avarice qui nous a aveugl6 les yeux? et cela
alors avec nos peres, (qui), allant arriver ä la mort, nous ont dit: « Voiei qu’on
« nousa faits pretres pour servir A la tete du peuple et recevoir les pr&mices et
« les dimes de leurs mains. Mais gardez-vous d’aimer l’argent, * de peur que *
A23 6%
Vase:
« Dieu ne s’irrite contre vous. Ge qui vous sera de trop, donnez-le aux pauvres
« etäceux qui ont besoin. » Nous, nous n’avons pas obei aux preseriptions de
nos peres, mais nous avons &t& des marchands achetant et vendant. Jesus vint.
Il nous chassa du temple en disant : « Ne laissez pas ceux-ci dans ce lieu; car
du temple de mon Pere ils ont fait un marche. » Nous done, nous nous
sommes mis en colere ä cause de ses paroles, nous avons fait projet ensemble,
nous l’avons pris, nous l’avons crucifi6* sans avoir connaissance que c’est le
Fils de Dieu. Maintenant, mon pere Pierre, n’entre pas en compte avec moi
pour mon manque de foi. Pardonne-moi mon audace; voici que Dieu n’a pas
voulu que je fusse aveugl& comme les autres qui n’ont pas £te dignes de voir
la gloire du corps de la mere de mon Seigneur. »
Alors Pierre lui dit : « Si tu erois au Christ, va embrasser le corps* de la‘
Vierge en disant : Je crois en toi et en celui que tu as enfante, vierge sans
tache. »
Le grand pretre courut en cet instant, il embrassa le corps de la Vierge en
176 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. \60)
MIA GTUMAT.
A cet instant le grand prötre parla avee eux du Christ et de ce qui lui 6tait
arrıve A Jui-m&me. Tous ceux qui erurent virent.
Les apötres cependant portaient le corps de la Vierge. Ils le depos£rent
dans le tombeau. Ils resterent dans ce lieu attendant le Seigneur pour qu’il res-
suseität le corps de la Vierge d’entre les morts et l’emportät“ aux cieux aupres
de lui, comme il V’avaiıt dit. * A283
Les apötres dirent aux vierges qui les suivaient : « Que chacune de vous
retourne en sa maison en paix. »
Les vierges ne voulurent pas, parce qu’elles desiraient rester, elles aussi,
en ce lieu.
Pierre et Jean leur dirent : « Courage! ö mes filles. Allez-vous-en en paix.
Le Christ vous conduira. Nous avons bien mis en sürete son corps (de la
Vierge), parce qu'il a &t6 le lieu d’habitation du Verbe du Pere. Ne nous faites
pas etre* comme une procession de noce, en restant entre nous et notre
Maitre, car les Juifs le haissent. Maintenant done son corps (de la Vierge), + ass 1.»
nous l’avons plac& dans le tombeau. Mais nous eroyons qu'il ne le laissera
pas A jamais. Il viendra pour le ressuseiter comme il nous l’a dit. Voiei que
je vous le dis : « Votre peine ne tombera pas, car vous servez ainsi la Mere
du Seigneur. »
Ces choses, ils les leur dirent en les consolant. Elles dirent : « Benissez-
178 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [62]
“A233 f.22 EPON NENGIOTE, NG GPG TIETNGLO"T !ICONG NHULAHN- au” HGEMLLALSYCOTIG-
va
7 NETPOG AG. NENAG MHICOZANUNMNMG. XG TOOTHN NAGOHN- NTGLO“
EPOO'.
xe Tcone HUOK MINXNOEGIG 1IG NENG- IICOG UNE MHTAYICDOOTT EROTN NNEG
P)
ECOO“. UMEGKA TIPCOUE EICWOPI MTOOTG UTAIABOAOG-. AAAA-. Ag CWTE
x
21U0OGQ 21T TIEKCHOG ETOTAAB. IC TIGNPPO- IG TMENNXOGIG. IG TNO'OLN.
AGGI N OTO'GHM-
» nous, nos peres, afın que cette benedietion soit avee nous dans* nos lieux de
rösidence. »
Pierre dit A Jean : « Löve-toi, mon frere, bönis-les. » Jean lui dit : « Par-
donne-moi, mon seigneur et pere, c'est ä toi que la gloire convient. »
Pierre leur fit baisser la tete. Il les benit en disant : « Je t'’en prie, Sei-
gneur Jesus-Christ, pasteur veritable, qui reunit ses brebis et ne laisse pas
l’'homme &gare dans la main du diable, car tu l’as sauv& par ton sang saint;
? * Jesus notre Seigneur, Jesus notre force, Jesus notre espörance, Jesus notre
vie, Jesus notre joie; tu nous böniras, tu nous ombrageras par l’ombre de tes
ailes. Gloire ä toi et & ton Pere bon, a l’Esprit-Saint, a jamais! Amen. »
Lorsqu'il eut dit ces choses, voici que I’'homme qui erut en Dieu, vint au
tombeau ä la troisieme heure du jour.
Il trouva les apötres assis. Il leur dit :« Ou est mon p£re Pierre? »
Eux, ils l’appelerent et il vint en häte.
23 Le grand pretre” lui dit : « Pardonne-moi, mon pere, que je te dise
toutes les choses qui me sont arrivees:
« Moıi done, lorsque je vins A la ville, je leur dis ce qui m’ötait advenu.
[63] j MORT DE LA VIERGE. 179
Lorsque les Juifs entendirent, ils furent remplis de colere contre vous A cause
de Marie, la mere du Seigneur. Ils parlerent ensemble en disant : « Que faut-
« il que nous fassions? Car au moment ou l’on a crucifie son Fils Jesus, nous
« avons dit : Les disciples l’ont pris en secret de nuit. Maintenant voieci que
« sa mere est morte, nous sommes* alles pour brüler son corps, nous n’avons
« pu trouver que son lieu de repos, nous y avons mis le feu et il n’a pas
« brüle. » Et ils dirent : « Voiei qu’ils l’ont mise dans le tombeau. Allons
« maintenant, brülons-la, ainsi que son tombeau, pour qu’on ne puisse plus la
« trouver du tout : et cela, de peur qu’elle ne ressuscite comme son Fils et que
« la derniere erreur soit pire que la premiere. » D’autres disaient: « Voici
« que nous sommes restes aveugles et que nous ne voyons point. » Enfin
ils firent une parole ensemble, “ ä savoir : « Courons cette fois pour la brüler. »
Moi done, quand j’ai su leur dessein,je suis venu vous avertir de tout ce qui
s’est passe. Allez! cachez-vous, de peur qu’ils ne viennent vous trouver et vous
tuer. » Lorsqu’il eut dit ces choses, il sen alla dans sa maison en grand
secret.
Pierre avertit les disciples. Mais le bon Dieu donna un oubli au coeur des
grands pretres. Ils ne rechercherent pas le corps de la Vierge de nouveau,
u
150 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. 6%]
disant : « Nous avons &chappe la premiere foıs alors que nous voulions y aller.
Restons. »
»> [5 * Pierre et Jean prirent assurance. Ils laisserent la place A Dien. Ils reste-
rent ensemble en disant: « Ne laissons pas le corps. Elle a la force de prier
pour nous et de nous sauver. »
Ils ötaient encore röunis A parler des grandeurs de Dieu. Voiei qu'une
voix vint A eux, disant : « N’ayez crainte, mes &lus, rien de mal ne vous ar-
rivera. Ces athees ne viendront pas de nouveau vers vous. Restez. Je ressus-
1» 1.21 eciterai son * corps (de la Vierge) sans retard. Je donnerai honte A ces impies
“ juifs. »
Lorsque la voix eut dit ces choses, elle retourna aux eieux dans la gloire.
Il arriva, apres cela, que nous parvinmes au seize m6sor&; nous parlions
ainsi, rdunis avec les apötres en racontant les grands miracles de Dieu. Nous
vimes des &clairs au-dessus de nous A la porte du tombeau dans lequel etait
la Vierge; nous eümes tres peur.
A28 f. 24 Apres cela, un’ grand bruit se fit entendre, de telle sorte que nous nous di-
mes : « Le lieu va s’ellondrer sur nous », et nous sentimes une bonne odeur
qui se repandit.
Ensuite de grandes voix eurent lieu et des &clairs de lumiere et de feu
[65] RESURRECTION DE LA VIERGE. 181
qui passaient devant nous; nous entendimes le bruit d’une multitude de trom-
pettes sonnant devant nous a grand 6elat.
Nous vimes la porte du tombeau qui etait ouverte. Il y avait en elle une
grande lumiere.
Ensuite, voici*qu'un grand char lumineux descendit, un feu l’environnant.
Nous regardämes; nous vimes le Seigneur Jesus qui etendait la main droite.
Il nous embrassa. Il nous donna la paix.
Apres cela, il nous appela au tombeau : « Marie, ma mere, mon lieu de
repos dans lequel j’ai &t@, leve-to1; laisse derriere toi ces linceuls et viens
dehors du tombeau. Comme mon Pere m’a ressuscite des morts, moi je te
ressusciterai pour t'emmener au ciel aupres de moi. »
Nous regardämes; alors nous vimes la Vierge sainte " Marie portant le
vetement (le corps) dans lequel elle avait et enfantee, comme sı elle n’avait
pas du tout vu la mort.
Nous vimes le Seigneur Jesus qui etendit sa main, Ja fit monter sur le
char de lumiere qui le portait.
Nous vimes des cheurs d’anges qui marchaient devant eux jusqu'ä ce
qu’ils fussent arrives aux cieux.
Nous 6tions encore dans l’&tonnement en regardant derriere eux quand
PATR. OR. — T. II. 13
182 EVANGILE DES DOUZE APOTRES. [66]
NG UNICOTN-
GENGNGIOT HAVAOOG-
“nous entendimes une voix disant : « Paix A vous, mes freres, ne craignez
point; aucun mal ne vous arrivera. »
AS2ST, En ellet, le miracle qui eut lieu en ce jour-lä, oü "la Vierge est ressus-
ra
cite des morts, est plus grand que celui ou le Seigneur est ressuseite des
morts. Le jour ou le Seigneur est ressuscit& des morts, nous ne l’avons pas
vu, mais seulement, Marie, sa mere et Marie la Madeleine : ce sont elles aux-
quelles il est apparu. Elles vinrent, elles nous avertirent. Nous allämes au
tombeau, nous ne trouvämes point son COTPS, mais ce sont ses vetements fu-
nebres seuls que nous avons trouv6s et qui &taient deposes la. Nous ne l’avons
pas vu jusqu’äa ce que nous soyons arrives en Galilee oü nous l'avons trouve.
Elle, quand elle est ressuscitee des morts, nous avons vu des 6clairs et nous
+ AS. >> avons entendu des trompettes, "nous avons vu.
vb
De cette facon a et& prise la Vierge au ciel.....
Nous done, les apötres, nous pouvons temoigner de ces choses. Nous n’y
A>Sf, > avons rien ajoute; " nous n’avons rien retranch@ de ce que nous avons vu de
va
nos yeux, de ce que nous avons entendu de la bouche de Notre-Seigneur
Jesus-Christ, le Verbe qui s’est fait chair comme tous les hommes et qui est
maintenant ä la droite du Pere bon.
[67] RESURRECTION DE LA VIERGE. 183>
FRAGMENT 4 bis!
# AA?
ra
". [OTOENS KORK EBOA- HTEPEIAE naı || TOg agbcorR zu TrAAı Aal:
HTEPE NE EHHT AG BOOK 62|Pal EN YA. TOTE |HTOG 2LOG Ag BioR|
E2par 211 OTLON? AN EBOX- Aaaaa 2 Orzon. " Mor Aa AG NErWsinG|
HGcog zu nEp|ne) arto HETAW UMOEC| NE QTWON-.--: aro HEpEe nm un)
ıpuena |nequanıs|oon ETBN--..- HHHSG. |NMTOOT| en ErX uno|c
x6 or[nerennaay]lror ig!) daR EEE EEE
*
* A®3f.125 ..... Je temps soit accompli. Lorsqu'il eut dit ces choses, il alla en Gali-
ra
lee. Quand ses freres furent montes A Jerusalem pour la föte, il y alla aussi,
non pas d'une facon apparente, mais en*seeret. "Les juifs cependant cher-
chaient apres lui et ils disaient : « Ou est-il? » Et e’ötait la maison d’Irmeel
qui etait son lieu de s&jour a cause de..... la multitude. Eux done disaient :
«Que. ferons-nousp De. 2 men
1. Ge fragment, retrouve apres coup, est ä intercaler apres le n» 4 qui se termine a la page 155 de
cette publication. Nous Iui avons donn& le n® A®4. II est extrait du manuserit 129/18, fol. 125. Il se rap-
porte a l’arrivee de Jesus a Jerusalem avant sa derniere Päque. L’auleur suil surlout saint Jean xı,
54 et suiv., en ce qui touche cette venue secrete (Cl. Luc xxt, 37), les recherches des Juifs, le conseil
preside par Caiphe (Jean xı, 47 et suiv.). Seulement, il suppose que ce’elait dans la maison d’Irmeel
(ON Dr») situee sans doute sur la montagne des Öliviers (Luc xx1, 37) que se rendait Jesus (Voir aussi
Math. xxvı, 6; Marc xıv, 3, Jean xıı, 1). On sait que, dans le conseil presid& par Caiphe, les premiers
mots prononc£6s furent : « Que ferons-nous? » Pour le commentaire exögetique de nos autres fragments,
voir l’etude que nous avons publice sur l’Evangile des douze Apötres recemment decouvert dans la Re-
vue Biblique, 1904, n” d’avril et de juillet.
EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY
1° FRAGMENT '
1. Texte in&dit du manuserit 129/17, fol. 63, de la Bibliotheque nationale. Je lui donne la lettre BT.
1°° FRAGMENT
* Liar (Belial). Il enlaca Melchir. Il l’attacha d’une chaine de fer et d’acier. *B1f. 8
Lg
Tandis que la mort parlait avec le corps (la söpulture) de Jesus dans le tom-
beau, Jesus aflranchissait toute la race humaine. Il gu6rissait les fils d’Adam
que l’ennemi avait frappes. Il ramenait la brebis qui s’etait ögarde vers la ber-
gerie encore. Il replacait Adam dans son &tat primitif et lui remettait ses
u Bf63
*peches en paix. Amen. ro b
Jesus se retourna vers ’homme qui l’avait livre, c’est-a-dire Judas Isca-
riote. Il lui dit : « En quoi as-tu benefieie, 6 Judas, de m’avoir livre?
Moi j’ai souffert toutes les douleurs pour sauver une er&ature. Mais toi, Judas,
malheur A toi! Double anatheme et malediction sur toi. »
* Judas, son partage est avec le diable. On a effae& son nom du livre de vie.
* BIS, 63
va
186 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. [70]
2° FRAGMENT '
H2ZOO”T!
I. Il est fir en partie du manus. 129/17, fol. 31,33,34,35,36. Je lui donne la letire B?. Un autre texte
auquel nous donnerons la lettre B® est tir& du manus. 129/17, fol. 32, et complete le reeit.
Je mettrai les deux textes l’un au-dessous de l’autre dans les parlies correspondanles.
On a pris son destin d’entre le nombre des vivants. On a detruit son revayis
(rxvayis). On a dechire son etole. Satan a regu son jugement avec lui, alors
qu’il s’en va dans le mepris. On lui a enlev& son piscopat. On lui a vole sa
couronne. Des ötrangers se sont empar6s de ses peines. * Il s’est revetu de
maledietion. Il a &te souill& comme une eau corrompue. On lui a vol&e son
vötement de gloire. On a eteint la lumiere de son luminaire. On a laiss& sa
maison deserte. Ses jours ont &t& amoindris. Sa vie s’est terminde. Sa tran-
quillite s’est eloignde de lui. La douleur est venue le trouver. Les tenebres
l’ont saisi. Le ver en a herite. On l’a couvert de pourriture. Les anges qui
suivent le Seigneur l'ont repousse.
2° FRAGMENT
* Telles sont les choses que le Sauveur dit sur Judas qui “tait au fond
de l’Amenti.
Le Sauveur ressuseita d’entre les morts le troisieme jour.
L’Abbaton' (qui est la mort) se leva. Il ne trouva pas le corps (mot ä& mot
1. Voir la Vie de saint Joseph le eharpentier dans mes Apoeryphes coptes. C'est, on la dit depuis
longtemps, TITaN ou "TI2N
[71] RESURRECTION DE JESUS. 187
NLMON ANOK METBCOA GBOA NHOTOH Hill: TAT NG MHTOG HINZG EO'OM EPOGL
GUW!Y EBOAX ZEN OVZOTE UNOT 2POO“T NPINIEG 21 GLKAZ MHZMT 21 ITOPTEP 5
Ses portes etaient brisees, ses verrous forees et il (Jesus) avait comble les
fournaises d’airain allumees.
Ils ne trouverent personne dans ce lieu, si ce n'est trois volx d hommes
seulement qui eriaient dans la crainte, les larmes, la douleur, et le trouble.
Ils etaient dans le lieu des larmes et des grincements de dents, le lieu du
gemissement, du trouble,*de la terreur et du ver qui ne dort pas. Malheur a eux '
les infortunes miserables devant Dieu, ces trois hommes qu'on avait ellaces du
livre de vie, qu’on avait enlev6s de la bibliotheque des saints et de la gnose du
salut; c’est-A-dire Judas, Cain et Hörode. Ils ötaient dans ce lieu les triee-
188 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. [72]
G2PAI MHTENUAADGCIA !
GBOX
nervt 600° MAG ! 7 EPG OTNOO' MRZAPUA AZGPATG HLA EIO HKCO?TT eqt
AAHAOTHA
*B2t.,: 35 T AINHAU EGCA!IG HETEPEWUA GATOTCON ri HCA NETEPHT ! — A TIEIOT
agqFf roor. UNION GIYNG AIKGTOOT GBOX ATHLON GTBE IINOO! MEOO“ NTAINHA“*
ETGUNA“T :
gneur. Je trouvai toute l’armde des anges en ordre. Le premier bataillon des
Cherubins faisait 12.000, le second bataillon des seraphins 20.000, le troisieme
AuBzzT: 3 bataillon * des Puissances 13.000, le quatrieme bataillon des vierges 30.000.
vb
Des milliers de milliers chantaient pour lui; des myriades de myriades lui
rendaient gloire. Un grand char ardent se tenait la tout embrase de feu
comme un flambeau. Douze vierges &taient debout sur le char chantant des
hymnes dans la langue des Chörubins qui r&pondaient derriere elles : Amen.
« Je vis les sept cieux ouverts.* Le Pere sortait des hauteurs avec sa tente
de lumiere. Il le ressuscita d’entre les morts. Toutes ces gloires,je les ai vues,
ö ma sur Marie. Je trouvai la Pierre le grand interprete. Il saisit ma main. Il
nous donna la sienne. Si je n’avais pas läch@ sa main je serais mort a cause de
la grande gloire que j’ai vue. Maintenant done, ö ma sa@ur Marie, que faut-il
que je lasse jusqu’ä ce que J’aille en ce lieu-lä? »
* Bf. 35 Voieci les choses que disait Philogene * a Marie. Le Sauveur vint au milieu
ro b
d’eux, monte& sur le grand char du Pere du monde entier.
Il eria dans la langue de sa divinit€ : « Marikha, Marima, Thiath. » L’in-
terpretation en est : Mariham mere du fils de Dieu.
Marıham connaissait l’interprötation. Elle se retourna., Elle dit : « Rabboni
175) RESURRECTION DE JESUS. 191
*
KABO1AO. BALIIOO. ETE IEYO“OTH NG TIMPE HIINOTSTE NNANTCOKRPATODP. *
"xıre GBOXNZITII TIAGICOT ETE TAI TG Fpimmi. HTA NAGIOT TAAG HAI
HIINIAT 21 TALUMTGEPO.
pour vous donner ma paix que j’ai recue du Pere. C'est la paix que le Pere ma
donnde quand je suis venu dans le monde. Je vous la donne, mes disciples, A
vous et ä tous ceux qui eroient en mon nom et ä Marie, ma mere, la Vierge
veritable, le tresor de perles, l’arche de salut de tous les enfants d’Adam.
B? "36 Celle qui a port& * le corps de Dieu et son sang veritable. »
va
Marie dit A son fils : « Mon Seigneur, bönis mon sein dans lequel tu as
et6 avant d’aller aupres de ton Pere, »
*"Lui repondit le Sauveur, notre vie, notre salut, notre esperance, disant :
« Tu seras assise A ma droite dans mon royaume. »
af
36
" Croyez-moi, mes freres, les apötres. Moi Barthölemy l’apötre du Fils de
©... *que jjai recue de mon Pere, c’est-ä-dire la paix que ınon Pere m’a
donnce, alors que je suis venu dans le monde; je vous la donne A vous, mes
apötres. »
Dit Marie a son fils : « Jesus, mon Seigneur et mon Fils unique, benis-
moi (car je suis ta Mere qui t’ai (enfant6 avant que tu n’ailles aux cieux pres
de ton Pere), si tu ne veux pas que je te touche. »
Jesus, notre vie A tous, repondit alors: « Tu seras assise avec moi dans
mon royaume. »
Croyez-moi, ö mes freres, les apötres *saints : moi Barthelemy, j’ai vu le
[77] RESURRECTION DE JESUS. 193
TOAOG 1UNSIHPE UNMOTTE- NG AINAT EN!IHPE UNMOTTE EAYUTWOTH FIX11
MNZAPUHA NHNEPOTBIN — ATAZEPATOT 2WOT. MOT ZUWIONYIO MATTEAOC. HIN
<HTBAUTBA HAPNAFTTEAOC — HIN ?ZENTBA HNEPOTBIN ! — 21 sepadın. >
In 1LATHALIG- EPE NOO“ MAT ENECHT- ETCBTLCOT EOTWOYIB NG TALIHN !
7 6TBE NIECHOY MTA TIGCOTHP XOO0G ETEQYLIAAT ENGEN TECKAAATH ITIAP-»-.
HIITIHTG NE ZAlıHmm.
Dieu, jai vu le Fils de Dieu qui s’eleva sur le char de Cherubins et des milliers
de milliers d’anges se tenaient debout avec des myriades de myriades d’ar-
changes et des myriades de Cherubins et de Seraphins, de Puissances. Leurs
tetes etaient inclinees ä terre et ils etaient tout prets A repondre : Amen.
Quant ä la benedietion que le Sauveur dit Asa mere sur son sein virginal...
Fils de Dieu qui s’est eleve sur son char de Cherubins, et se tenaient debout
des milliers de milliers tout prets ä repeter : Alleluia.
Alors notre Sauveur etendit sa main droite. Il benit la Vierge. Je vis les
cieux ouverts et les sept firmaments. Je vis un bras d’homme lumineux qui
restait sur la töte de la Vierge sainte. C’ötait la main du Tout-Puissant. Il la
benit, disant: « Tu seras * benie dans le ciel et sur la terre, tu seras appelee par
les anges « la ville du grand roi. » Toutes les armees celestes repondirent :
Amen.
I Iui dit : « Quand tu sortiras du corps, je viendrai ä toi. Moi avee Michel
et Gabriel pres de toi pour que nous ne te laissions pas avoir peur devant la
mort, devant laquelle tout le monde craint, et pour que je t’emporte aux lieux
d’immortalite et que tu sois avec moi dans mon royaume. Je laisserai ton corps
194 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. [78
* 55 1. »2 auprös de larbre de vie que veille mon cherubin avec le glaive* de feu jus-
ji qu’au jour de ma royaute, tu la porteras. »
Voilä les choses que le Sauveur dit ä sa Möre.
Elle s’en alla. Elle prevint les apötres : a savoir le Seigneur est ressuscite
des morts et il a dit : « Venez au moment de la lumiere de demain, je vous
donnerai ma paix que mon Pere m’a donnee. »
Marie vint done au siege des apötres sur la montagne des Oliviers ou ıls
offraient un sacrifice au Seigneur. Elle fit la suvadı; avec eux. Repondit l’ar-
chevöque Pierre :
[79] 195
APPENDICE
MORCEAUX DOUTEUX
1® FRAGMENT '
H..+-. NÄANOGTOAOG 10% AAG NTEPE TIATABOAOG ..+... GLOTH EPOY AGEI + if. 59
SUPPLEMENT
I FRAGMENT
Lorsque le petit enfant vit son pere (il avait sept mois) il cria, disant
196 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. 80]
AGO EBOA EIAW NNOG XE MAEMOT AUOT NPBIT UTOOTG (IC) wreiczime
NOHNPION XE HXIN NAT UXENYITE ncag mraraı urtiun.....
ABA: 59 "irrepeglcoru enal) agaıTq HON) NEIENMOT.
va
AGBCOR |EBOA NOT 1OTAAC WO AGA--. TENEPE +. UN ZEHKOOTE
TE NPPO. ATOKONE ING. ATEING UNO UNEZHFEIKON-
NEXG INAATOG HAT NE 0% NETETNOTOSI TAaag NAG-
NEXAT MAG XE CTAYPOT UNOG-
ao mreporeı enua ernactoer unog nzurqg ArKaag Karte...
* Bi f. 59 "Eelsox zu WOHNTE ArKaag IX TEIATE-
vb
art NOTrWIBEWT ETEIOIX NHOTMAL ATENIGE MHNECOONGE CHAT MULAG
oOrA 21 OTNMAU MNOG AT KEOTA I 2BOTP UNOG- IC AG NEG ZU TETUNTE.
agqgı UNEGBAA 62PAal ETNE NEXAG NE MAEMKOT KW HAT EBOA NE C6-
COOTH AN NETOTEIPE UNOG-
AUIO NMGTCWBEG + ++»
« Mon pere, viens, emporte-moi de la main de cette femme qui est une
bete sauvage. Depuis la 9° heure d’hier, ils ont regu le prix (du sang du
juste). »
* Lorsqu’il entendit cela, son pere le prit.
Judas sortit aussi. I] prit... et des autres gens du roi. Ils prirent Jesus.
Ils lamenörent au prince. Pilate leur dit : « Que voulez-vous que je lui
fasse? »
Ils lui dirent : « Crucifiez-le! »
Et lorsqu’ils vinrent au lieu ou on devait le erueifier, ils le mirent
nu...” Ils lui tresserent une couronne d’öpines, qu’ils placerent sur sa tete.
Ils lui 'mirent un bäton dans sa main droite. Ils erucifierent deux voleurs
avec lui, un A sa droite, un A sa gauche et lui au milieu. Il leva les yeux
au ciel. Il dit: « Mon pere, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. »
Ei ls. .se'moqualentuns.
nou2: = 0 = oa SE BE Een ee Be
1. C'est iei que j'avais songe A intercaler le fragment qui se trouve dans le manuserit 129/18 au folio
140etqui contient un r6eit de la suite de la passion identique A celui qui se trouve dans la version copte
des Acia Pilati, sauf quelques legeres intercalations gnostiques.
La chose est ala rigueur possible. Mais, ainsi que je l’ai dit plus haut, dans ma preface, je pr&-
fere le reserver pour mon 6dilion des Acta Pilati, qui paraitra dans le prochain fascicule.
[sl] 197
2° FRAGMENT '
1. Ce fragment est extrait du 129/18, fol. 108; nous lui donnons la lettre B®. L’attribution possible ä
l’Evangile de saint Barthelemy est basee sur la comparaison d’un fragment inedit, tir& des Acies de saint
Barthelemy (ibid., f. 206 et suiv.) qui raconte la vente faite par saint Pierre de l’apötre saint Barthe-
lemy, vente analogue ä celle que fait ieci le Christ; nous publierons, du reste, bientöt ce document avec
les autres analogues, relatils aux apötres.
DEUXIEME FRAGMENT
* Lorsqu’il habitait parmi nous, le Seigneur nous a dit : « Gelui qui &vange- , an
lisera une multitude de villes et sauvera une multitude d’ämes recevra une wa
multitude de gräces dans le royaume des cieux. »
Ils parlaient encore ensemble, lorsque passa un marchand Tekontophore. Il
vit les apötres assis comme les...
Il leur dit : *« (De quoi parlez-vous ensemble) »? * Bf. 108
Ils dirent... L’apparence de... mb
Tandis qu’ils disaient ces choses, Jesus etait debout, les ecoutant parler
ensemble, sans qu'ils sachent que c’etait Jesus.
A cet instant, il se transforma devant eux. Il se revela A eux. Il parla
avec eux en langue hebraique, disant : « Bonjour, mon eveque venerable
Pierre. Bonjour, Thomas mon second ypnsr2e...
se a Jesus, parce qu'il avait pris l’aspect d’un marchand. Il s’assit sur = ps r. 108
vb
une pierre. Il se revela ä eux.
PATR. OR. — T. II. 14
198 EVANGILE DE SAINT BARTHELEMY. 182]
TOTE NEIWT MENXNAG NIG NE XEPE TINOO HPWOUG ETTAIHT KOTWON?
* B5 f.'60
MNIOE ETaaT MAG. NEXNAG NMIG NE CE? TIPAGIG Mal GPOLL- IG AG Aguc2aAl 64
IE RIARCHE DANTIOCHE
312-518
PAR
M.-A. KUGENER
DOCTEUR EN PHILOSOPHIE ET LETTRES
DEUXIEME PARTIE
VIE DE SEVERE
Par JEAN
SUPERIEUR DU MONASTERE DE BEITH-APHTHONIA
P. FAGES,
Vie. gen.
1. Le manuserit Sachau 321, que.M. Sachau avait cru pouvoir dater de 741, remonte
probablement au ıx° siecle (cf. Introduetion). Quant a l’add. 17.203, Wright le date du
xı° siecle. }
2. Deux feuillets ont disparu Ala fois entre les fol. 8 et 9, les fol. 11 et 12 et les fol. 14
et 15.
3. Ces variantes ont pu ötre laissees de cöt& avec d’autant moins d’inconv£nient qu’elles
ne sont nullement constantes : si L orthographie d’ordinaire p, „.ı et B pl, il arrive aussi
que L orthographie pp et B pı „.ı elc.
206 AVERTISSEMENT. [122]
M.-A. KUGENER.
1. Cet extrait occupe dans le manuscrit syriaque 284 de la Bibliotheque nationale, qui
est une copie du Vaticanus 162, les fol. 149v°-150v°. M. Nau a eu l'obligeance de nous
transerire cet extrait en möme temps que tous les autres passages de la Chronique de
Pseudo-Denys de Tell-Mahre, qui sont relatils a Severe.
2. Chronique de Michel le Syrien, editee et traduite par J.-B. Cuasor, Paris, Leroux.
1902, t. II, p. 280-281 (texte), p. 195-196 (traduction).
3. Fol. 31r°. Nous devons les variantes de cet extrait al’amabilite de M. Brooks.
VIE DE SEVERE
Par JEAN,
SUPERIEUR DU MONASTERE DE BEITH-APHTHONIA
Voici ensuite une autre biographie de saint Mar Severe, patriarche (rarpıaoyns) d’An-
tioche. Celle-ei a &te &crite par Jean, superieur du saint monastere de Deith-Aphthonia, ä
la priere du pieux ' Dometios (Aou£tıos)?, qui est devenu eveque (Erisxors;) dans la suite:
c'est ä ce dernier que le debut est adresse.
dans le bien, c’est fuir le mal. Apres t’ötre applique aux eerits du grand Severe
1. 2iößeos. — 2. Telle est la forme que repr6sente l’orlhographe de L 4}ho> (cf. p. 224, note 4).
L’orthographe de B est tantöt #-%o>. tantöt W=%oy. Cette derniere supposerait plutöt Aouitos.
3. gilon.aheın.
208 JEAN. 124]
russ louil, arsr20 er wol 0 kiollyo uya>Doll;
air ba lan, Jhadi, Jlaulpaso .ILLSLN >; Lasaaso
Dan - banıs ul ad Aakul] EL aD IL; han orsope
a0 Jan Lo; „50 el no Nas] JNUus5l 0 sad os
I dor aaäsy . LS baän Läsls Hop iii wol or 2
Jasaas » .oNa5 051, worofsoy aan ul Ads - Jan N TEN
2: ARE Ira Lad As] Jan JI 5 Lade Jary DS mas Kun
„May NSarın [ale N ol DS Lusolly | | as öl
*L fol. 1
ro a.
Lido Nojpon Jul kasas dan „2 :figs; Bus u, hcı ad
Js b; ma yolz kulz Jos „> ho June] Js Liu Ju 10
1. Ici commence le manuscrit de Londres; le fol. 1 est par endroits completement illisible. — 2. Cor-
rexi: B By; dans IL, ce mot est illisible. — 3. L law».
qui suis petit, et qui ne suis pas instruit dans les lettres. Tu as fait cela comme
quelqu’un qui engagerait un plombier? ä fabriquer une couronne royale.
La force visuelle de l’eil du corps, quand il s’efforce de regarder le soleil
en face®, n’est pas obscurcie au point ou l’est celle de l’esprit quand il veut
contempler la vie d’hommes comme Severe. Pour raconter sa vie, il faudrait
son propre organe*, ou celui d'un homme qui le valüt, et en etat de trouver
des expressions qui fussent A la hauteur de ses actions. Qui ne me taxera
d’etre audacieux et etourdi, en me voyant entreprendre une täche au-dessus
comme la 1° pers. du fulur, on pourrait traduire : « Le dirai-je ? des anges elc. v. — 5. Gal., I, 15.
210 JEAN. 1136)
fol. ad (assDo .„"LaSp20 0 29 a (ar od Ir Jaso.asası ;
ho,a> Duos „2 "amsbo ! van, Ay! :jlass ou] Dar ol
waba2y or wöo „mollise uMm|; ur oO. yanslly 80 008. 0ouMu]
"B fol.136 LAS Nuss) Ds EN EV IAs,20 > ko "aralı Loyn —
des le sein ceux qui sont dignes et qui rejette ceux qui ne le sont pas, ainsi
qu'il est dit au sujet de Jacob et d’Esaü : quand ils ötaient encore dans le sein,
un fut aim& et l’autre hai'. Et certes les expressions : « Paul a &t& choisi
x
"B1ol.136 des le ventre » et « les pöcheurs ont &t& &loignds des le sein » * aboutis-
r° a.
1. nept od 6 döyos ati. — 2. Apyıepeös. — 3. Sauf indicalion conlraire, le mol « Eväque » est repre-
sente dans le texte syriaque par le mot grec : &risxonog. — 4. Le pere de l’apötre Pierre, cf. Matth.,
xv1, 17. — 5. Le pere de l’apötre Jean, cl. Matth., ıy, 21. — 6. La patrie des apölres Pierre et Jeau
212 JEAN. 128]
bar udn or ! [Nu gjpo 2usıohal I} Muade ads Lade
as Say: a; ee... > lix 2 ‚Jadt»ol>o
kails ! IA=25, — Do (vor Hay OHIO JNDP8 JS) Sl A530
„ngoNa| ya „m Lars ‚asöD kusor „ooor Jor-ä-m [5505 ‚asöı
. Yy>Jo :)la Das ge) ward Laie 2a, u <> ya-ııdo
DJ :kıı) DJ lan ..pordo <! Ja. :)laı soo
Yr2 cr aA Jod; IN lasanıo 5] za, Kos, Jans
! wos „Li iD gaDa>, as; -kaso.o N ENT
* B fol. 136 JsäD1 > „Aus > oo asus wol aamı Ja. i x> dr
v
10
„O0 oa Ian oo Lo
yl UN] IAsaado . Kiss; od INN Jlaaı) „>Suscı Luscı
* L fol. 2 Naoal Sum Jo „> . Asaba| ads load .JAson JUL hy
ga zus, 80 ‚asod wär ‚Lara iorsKas ya > So asöı
trouve-t-on pas les perles sur le bord de la mer et dans l’huitre (6orgeov), la
teinture de la pourpre royale dans le murex, et les pierres precieuses' dans
les mines (nir@r%«) ? C'est par eux-memes et non par leur pays et leur famille
(yevos) que les grands hommes furent e@lebres. Nous connaissons de cette ma-
niere les saints de toute &ternite : Henoch que caracterise la gräce*; Noe, la
perfeetion ’; Abraham, la foı*: Moise et David, la douceur°; Elie, le zele®; Elisee,
la double portion de l’esprit de son maitre"; Jeremie, la eonnaissance que Dieu
eut de lui avant sa formation*; le Preceurseur, la grandeur parmi tous ceux
* B fol. 136 qui sont nes de la femme". Quant ä Pierre et a Jean, * c'est a l’amour qu'ils
V a.
doivent d’etre connus : le premier'" aima le Maitre plus que tous les autres 10
disciples'', le second '* fut le plus aim& d’entre eux'’. Aussi en ce qui con-
cerne notre patriarche'', ses @uvres se chargeront de le faire connaitre.
Lorsque la gräce de Dieu l’eut elev& et amen& A l’adolescence '’ comme une
nourrice devouee. elle lui fit etudier la science profane. Celle-ei, de par
sa nature, frappe ceux qui s’enorgueillissent d’elle seule. Elle est une arme
1. %:Bor Yapmovres. — 2. Eceli., xLIv, 16. — 3. Eccli., xLıv, 17. — 4. Eceli., xLiv, 21; I Mach., ıı, 52.—
5. Eccli., xLv, 4; I Mach., ı1, 57. — 6. I Mach., ır, 58; Eccli., xLvıu, 1-2. — 7. Cf. IV Rois, ıı, 9. —
8. Jer., 1,5. — 9. Matth., xı, 11; Luc, vır, 28. — 10. 6 uev. — 11. Jean, xxı, 15-17. — 12. 5 d8. — 13.
Jean, XIII, 23; XIX, 26; xx, 2 etc. — 14. a;y, 15. Adızıa.
[129] VIE DE SEVERE. 213
al JA 2}. Alla ! Don :Lı0jas u! u) >
1. L “mon; L orthographie encore ainsi plus loin. — 2. Correxi : Bet L an. — 3.1 Iumpl5l
L transerit regulierement les syllabes aigse- des mols grecs algesız, algerızös par Il; Landis que B les
transcrit le plus souvent par 3%, quelquefois par 5l, mais jamais par I}l- — 4. L köpkaalls; L
orthographie ainsi le nom de cette ville.
vaient aupres de lui : « Celui-la (Severe) deviendra grand parmi les docteurs,
et c@lebre parmi les &veques*. Avec la beche de l’Erudition, ıl debarrassera
toute la terre’ du bourbier, de la fange et de la puanteur höretiques' ».
Le (Saint-) Esprit accorda aussi A des laies le don de prophötiser a son sujet.
Quand il frequentait encore l’6eole d’Alexandrie, un homme &tait repute aupres
de tout le monde pour la puret& de sa vie, l’ardeur de sa foi, la generosite de
son caractere’, sa chastete, qui etait semblable ä celle de Joseph‘, et sa com-
passion pour les pauvres. Il etait constamment en priere a l’Eglise, et faisait
partie de la sainte association de ceux qui sont appeles la-bas Pirörove:. Pour
*B fol. 137 tout dire en un mot, e'&tait A juste titre qu'il etait appel@ chretien, Son nom
ro a.
1. övawöra. — 2. üpyıspeis.
PXIER — 3. näce 71 um’ oüpavov;
pP ’ cl. Job, XLI, 2. — 4. Aux mols « heresie, here-
Lique » correspondent toujours dans le texte syriaque les mols : algeoız, alperınöz. — 5. 705. — 6. Of.
Gen., XXxXIX, 7 et suiv.
[131] VIE DE SEVERE. | 915
etait Menas. Lorsqu’il eut vu et admire Severe, ıl dit A certains de ses con-
disciples : « CGelui-la s’ölevera comme une nuee au-dessus de toute la terre;
il resplendira parmi les eveques et abreuvera tout le monde par les flots de sa
science, ä l’exemple du grand docteur Jean, eveque de Constantinople, ou plu-
B} töt (n&Rrov de), de l’univers entier' ».
Les &venements confirmerent par les faits les predietions faites A son sujet.
Severe avait de telles dispositions pour l’art oratoire °; ıl s’adonna tant ä
l’eloquence’ de la rhetorique, et surpassa a ce point, par son application A
l’ötude des lois, tous ses jeunes camarades et möme (u@%%ov dE) tous ceux qui
10 furent auparavant des scholastiques (syaasrızat) celebres, que tous le choisi-
rent pour leur professeur de droit, celui qu’ils appellent vrızavoop.
Il en etait la, lorsqu’un de ses compagnons, qui almait Dieu, lui donna
un livre du grand Basile, eveque de Cesarde de Cappadoce, ou plutöt (n&RXov de)
astre de l’univers entier‘. Dans ce livre, Basile repondait aux lettres de Li-
banios, sophiste (sogısr7z) d’Antioche. Apres l’avoir lu’, Severe souffrit en son
äme, car il venait d’apprendre quelle etait la vraie philosophie (g:%sogix) et
1. räoa 7 Um’ oupavöv. — 2. mepi Aoyayg Bervas eis. — 3. züemeın. — 1. mäcd n In’ olpavov. — 5. Evruywv.
216 JEAN. [132]
1. deuöwvupos; cf. I Tim., VI, 20.— 2. Bote &4 Tolrou räv ev äpyov, ınv dE mapesyov noreiohat. — 3. Raxodofia.
— A. Propremenl la pierre de Magnesie » — 4 Mayvärız ins. — 5. Ex Tobrwv. — 6. Proprement:
enıdsoviwy (gen. plur.). — 7. Evruxav. — 8. MIGNE, Patr. Gr., t. XXXI, col. 425°.
[133] VIE DE SEVERE. 217
ol wol gr" waren ..c Kinos Ar] yaf Kusel". kras Jlaslan ı * L fol. 4
| bass. \uması; gas Al aalAxo N! yaalım —! In pas C *
nora%
Bfol. 137
y? dA.
DORN :bopor
: > ö01 J- JS» KAXas. lau! Asa; yD andy 50 «
wor Lass o] sy Nil as Jo Bi» IN} INaS > Joan wol ı
or ll Bars pansı Do 0] made „I zu kuss ..ol DALE, ı
Bo Iso! Ss Nas La Jo: Jlasa-so| Jo AZ MD, all
SO WORN : OO „80 wos
. (aan D&D yası sad . JodL> yNä>Dor «
INs25 wuaoll ” |; .yNaaN Nil ya || > won ya «
= Js] Doll Lad; Syoha] "jadS :LI " « + L fol. 4
Tzab:
10 |Nsasısıyo Jo Nas user Js Din :Jooı kayl> Nr ga »
> Ay ya ‚oolad mas yelı :onklı Jr» Is y.l : No
ass Jun, od ao, bon ss J :lassı Tsau!
. L transe nit le mot grec Kaioag par $lelo. — 2.BN. — 3.1 15ag8- — 4. L, orthographie iei et plus
E : wwbl.— 5. He» manque dans L.
1. MıGnE, Palr. gr., t. NXXVI, col. 333. — 2. &yoy dans le sens de &ywvia « crainle, anxicle ». —
3. Mol ä mot: « sauf contrainle (&v&yxn) de la mort ».
PATR, OR. — T. II. 16
218 JEAN. 1134]
„20 „J1] eek Jr wa Dası;z lado ‚as aD Wusoı worum
ka] No |Nyasasıah loha| ol ..su86 Jam !waxluof; Hasos
ID 50 ol an haha; dur Ile JL5L]) :Dsaaso Jo, Joan
* B fol. 137 Nas 5 :.20l 0 er We 25 Jonny woran yamı Jdolsas . Sho |
v°b.
* L fol. 4 Do Lusasıny basam) :Lo Laass 5AS 20: „yull] Jlassaso Juan
va.
:)Nyaso_a30, oo Jaayo Jira> oo Lusoy os zaadu Jay sam!
Iso Alpe | )olo ass. ger Jyot el ‚wars, ololus; Issoaao
cha] aalı N:
Il eut done häte d’etre baptise, et se rendit sans retard ä Tripoli. Il ar-
riva au temple du martyr Leontios, et y recut le bapteme divin. La les pro-
diges et les miracles du martyr produisirent une p@che parfaite, comme Se-
“DB fol. 137 vere en t&moigna lui-meme plus tard dans l’homelie qu'il composa " sur ce
v°eb.
martyr. Apres son döpart de Beryte, il fut en proie a une violente tristesse et
a un (profond) chagrin, parce que, apres le costume divin, il devait revetir
Vhabit (syäp«) laic et non l’habit (syäuz) monastique, lequel est sacre, en ve-
ritö, equivaut A celui du bapteme, et symbolise la mort de Jesus‘. Une telle
alllietion et de tels regrets s’emparerent de lui; il comprit et saisit ä ce point
la douleur (?) divine et mystique*, qu'il s’en alla aussitöt tel qu'il etait, dit 10
adieu® A ses amis ainsi qu’aux lettres, et courut a Jerusalem adorer la pre-
cieuse Croix et le saint Tombeau de Dieu notre Sauveur. Lä il prit sa eroix,
et promit de suivre Celui qui a ete erucifie '.
Le cours de notre r&eit est arr&te ici par une autre histoire qui merite d’ötre
racontee.
1. Gf. II Cor., Iv, 10 : n&vrore Av verpworv ou ’Inooo Ev 7@ owwarı mepizepovtez,; Philip., I, 10.—
2. Dans la Vie de Severe par ZacHARIE, d’oü ce passage est lire, on lit (p. 82, 1. 5), au lieu de Nas :
Pxaa « ceremonie » (reden). — 3. Mol aA mot : « rejouissez-vous » —= yatgere. — /ı. Cf. Matth., Xv1,
24, elc.
[135] VIE DE SEVERE. 219
hipmaN; "Jloypso Nas Joh [55 Joo „as Jon Jun) ods
aD5 Jod uns ousası os" ulsesö]; IJNuaz3 ? 05 words Jorusol,
Day oöı „Joor „Las Jasro hi Kaaausz [as; „9 :Jooı za un nsas
INasaly ‚do JLäs0 ..Is;a Jon INSsor fol. So war ka; Iahas oraor
or Jason ».Joor Id u 220 „Liasly Jay Jocı wood] J;> har ds]
N BEE RE 5, Ja» Jjasy) "warnoy
INN .-uoras| > vol * B fol. 138
2a
Jon I] Mär] za IDL NDa5 Jadıs, od zu, bad aa
3530 Jjasoy-so Iya>o :Jlaaus ADaso )lanı.so )a>DoNas ..oD
MjaS2o „od iso] Jo N Js won] Jar. Isoßrss JE
A
gas, ass jass yolo .kas,aD kaylı | oasaın os Jon > Nas
* B fol. 138 an genası as Li "Jai> Jasäı, Lin] NN Zäarl, „aDor
ro b.
— ki ! ä>sS ‚JLzaas Ask. [ol wamaso .: oo Ir
possession * des demons. Un jour, un homme lui amena’sa fille, qui etait tour-
mentee depuis longtemps par un möchant demon. Pierre vit le demon se
preeipiter sur la jeune fille en ce moment me&me, et s’appreter ä l’attaquer
avec Il fixa durement’ l’esprit impur et dit: « Tu oses faire cela
violence.
devant moi?» puis, prenant une 6euelle — on ui en avait servi une pour son
repas — il la vida sur la tete de la jeune fille, en disant : « Esprit rebelle,
quitte la ereature et l'image de Dieu ». Immödiatement le demon s’enfuit,
1. vonipws; ch. II Tim., ı1, 5: 2&v &E xat &0%M Tız, ob orepavoürar, Ey un vopiuw; ldnon. — 2. nahn Atımiaz,
cf. Rom., 1, 26. 3. ovverdaxun. — . Proprement:« en esprit nu ». — 5. Kowı.aros. — 6. äywvolsıng; c'est-
ä-dire l’arbitre des luttes soulenues par les saints. — 7. Lillöralement : wz 3&:0v, zuig aklorz, =& akın.
— 8. 2y&syerac. — 9. Cl. Matlh., xvur, 18.
[137] VIE DE SEVERE. 391
har osgel Ian Bil 0 12 hier Jon «Feel onanı wu] wos!)
pol ..prası ‚oomary walamo . (15) Sun hs Imohao onaanı usly :+20l0
us fun) or» NET I or wa .Jmoloy orLaj LAS Dr J .. das
Joa ra kıscı Lo)» ana > was Liane r öcı ‚Ksollls
or
Ja] ..oD> Joa aan Jkassoo . Joh K>5, IaDas Lijaan N
oo ara al AS as, DD va Ja
Lad Jlaaamıs] [sas; dass Jo; "Jaas da 55 Bios
va
Jaasaso ° Jy> ..horg Las wuls hyolo „LIND words Jadjl "N
ERS DS Betz hadıNasao, Is a0. Lusas
aD wauoo, (us) 093 iO ll wis bau, wit -.JNunso
. kuoran IaaoD; ‚asöıd :JNu.2o hoipnaaN; lass 5 ” wa.,Jo;20
. 0001 2,8 do Nusoı „2 ‚0001 Kay} +,0001 >] } aslAu;
0009 DK dor 203 lasse " wasjams]lo Lyoirer JLyado
comme s’il cherehait a &chapper ä& un supplice. — Une autre fois, quelqu’un
du nom de Severe vint aupres de lui pour devenir moine. Le portier du couvent
lui ayant fait savoir la chose et lui ayant dit que quelqu’un du nom de Severe
se trouvait devant la porte et demandait a habiter avec eux, il lui repondit:
« Le temps de Severe n'est pas encore venu ». Les moines' ne comprirent
pas A cette epoque ses paroles, mais l’&venement leur fit connaitre la pro-
phetie qu'il avait faite. Ainsi il predisait *le renoncement au monde du grand
Severe et le considerait comme chose precieuse, au point qu'il le r&velait par
anticipation A ceux qui &taient dignes [de le connaitre] et qu’il les preparait
A l’annoncer d’avance !
Dans la suite, sur la decision * de Dieu et par la contrainte du peuple, *B ol. 138
le divin® Pierre fut eleve a l’episcopat (Erıszorr). Comme ä un excellent Yo.
* T:fal. 6 ‚Joa Nana Duzıs For De) a, > . Joa Js IJAm-a, ©01
ı WA] -.JaDS38 Jo yasio Kata) warmopo/k; lu zu, Kianbas
Joor vooh] Ds Nuss, <> y-l ha Las AD, od warn
Fayal 08 yo boyf Io ..Jn Sans] Jlauckse hob |] ori J
IaD 045 „5 wabaan „>45 Lin! om ol au al was
I N] 05 Lisa aN JusiN Nasa Jugsi Sao. manmm
„2320| za wohsan ‚os j20] usan Au] w;hso J Kuss Ss J] Je
530ly "ago za5 L}Dolo Lusoy; „20 HALmı Jooı Kai wahaah,
*L fol. 6 as No N JLo Is Suscı Jod » ; Ba, Jlabi.ma> Du
Te,
*B fol. 138 waanıı by yul all JAN 0 mo ass ao a! Jo wl 2 Ju 10
vob.
Kiymalı; [has or Luns 05 1] ’ wollen, La} lab. Nuhuy lad,
el she Jh, oo Lö ws x» :)laaamıs]| lal Judas nal
er ad :JLlı Ksolı gel ss Vusor > ‚0001 unge haus „el
Kuso Ja; Din 2 Jod Los ons! Da} -.usol] kan Luoiz oo „>
1. L waawls(s. — 3. I, #l- — 3. L orthographie toujours Ddhglol. — 4, L Lisel sans >»
— 5. L orthographie iei et plus loin wolla>=b.
Lorsqu’il eut entendu cette parole divine, il partit aussitöt A l’insu de tout *
* B fol. 138 monde. Guid& par Dieu, il arriva aupres du grand Timothee, comme Habacue
vb,
aupres de Daniel‘, a l’epoque ol Timothee avait ete traine de force par le
peuple d’Alexwandrie a l’episcopat (Ex1s70r4). Comme on manquait du troisieme
evöque ° pour faire l’imposition des mains selon le canon (zxvov), il preta sa
main au (Saint-) Esprit A l’&poque ou il arrıva de la maniere susdite, ou plutöt
m Nr
(n2RRov de), ol il vint guide par leSaint-Esprit. Lorsqu'il l’eut placee sur la
1. 206205. — 2. Act., ıx, 4. — 3. II Cor., x11, 9, 10. — 4. Dan., xI1, 33-39. — 5. &pyrepeig [9
1139] VIE DE SEVERE. 223
zu oD yalın
tete sacrde et digne du sacerdoce ' [de Timothee], il lu donna d’une part (tv)
le don de l’6piscopat?, et en recut d’autre part (32) la saintete. Apres avoir
vecu peu de temps dans |la pratique de] ces belles @uvres, Pierre partit vers
Jesus qui lui etait cher.
Mais revenons ä l’histoire du grand Severe, et quittons en quelque sorte
un prodige pour un autre prodige.
Lorsque Severe eut fini de prier et qu'il se fut bien fortifi6 par la pr&cieuse
Croix, le Tombeau et la Resurrection, il ne revint plus a Beryte, se souve-
nant de notre Sauveur qui ne permit pas Aun disciple d’enterrer son pere', et
10 qui appela des « morts » ceux qui vivent dans le monde ‘, parce qu’ils ne par-
ticipent pas A la y raie vie, mais qu'ils vivent la vie des poissons’’. Il eerivit en
consöquence A l’un de ses compaguons, du nom de Zacharie, de vendre ses
meubles et tous ses vetements, d’en partager le prix ("yA) aux pauvres, et
de renvoyer ses serviteurs (esclaves) dans son pays, imitant Elisee, qui fit
cuire ses ba&ufs avec les socs des charrues, les fit manger ä ceux qui labou-
raient, et sans plus retourner chez lui, * suivit Elie le Thesbien®. * B fol. 139
T” ar
"1 fol. 7 > Nuso Jsjor ol; :” A200, JaN; DER ol “DB Zoo Loaas Il
1. B omet loo- — 2. 1, orthographie ieci et plus loin “9a. — 3. B war — ı.L In. —5.L
orthographie loujours ce nom propre Hhe0y- — 6. L d>.
admirables, et faire reconnaitre en quelque sorte les lions A leurs griffes®, dans
linteret des lecteurs‘.
J’ai eu commerce avee Jean, dit le Canopite. Theodore avait quitte cette vie
peu de temps avant mon arrivee. Quant A Jean d’Antioche, il etait dans une
1. Mot ä mol: &v rodrors av. — 2. Apyıezeus. — 3. Cl. le proverbe !ı zwv dviywv Yeovra, er ungue leo-
nem. — !i. ol Evruyyavovıss.
1141] VIE DE SEVERE. 225
situation tres critique (?)'. J’ai) aussi [connu|” les premiers du couvent :
Elisee, Etienne et Philippe. C’etaient des gens eloquents, verses dans toute
science, et qui s’etaient appliques avec distinction A la jurisprudence (syarz-
srız#)*.* En ce temps-lä, ils avaient obtenu l’'honneur d’exercer la-bas les fonc- * B fol. 139
ro b.
tions sacerdotales.
L’un de ceux-eci, Htienne, ayant &t& atteint d'une maladie grave, supplia le
Pere‘ Jean, le Canopite, de le delivrer de son corps, non pas qu'il n’eüt plus
d’espoir de guerir, mais parce qu'il avait häte de se rendre aupres de Jesus
qu'il aimait. Tres afllige par cette demande, le vieillard lui dit qu’on avait encore
10 besoin de sa presence et de son assistance, d’autant plus qu’on £tait en
(pleine) pers&cution. Comme il insistait et (le) tourmentait beaucoup, Jean lui
dit : « Pourquoi es-tu presse de nous quitter, 6 mon fils? » Etienne lui re-
pondit : « II convient que je m’en aille et que je sois avec le Christ’ ». Jean
lui dit de nouveau : « As-tu une belle vie? Es-tu pret pour le depart ? Ne
erains-tu pas ceux qui viennent a la rencontre [des morts| et essaient de |les
prendre? » Etienne ayant röpondu A toutes les questions qu'il avait confiance,
une seule priere suflit pour lui accorder la delivrance.
1. Mot a mot: « allait (B : 6tait parti) dans une voie tres &troite » (Estevoywpeito?). Dans Matth., vır,
14 il est dit que le chemin qui conduit a la vie est &troit (teddıu.uevn A 6655), mais il n'est guöre pos-
sible de donner A notre passage un sens analogue. — 2. Peul-elre faut-il simplement traduire : « D’au-
tre part les premiers du couvent (etaient) ete. ». — 3. C'est du moins ce mot grec, qui ne ligure pas
dans les dietionnaires, A notre connaissance, que le mot syriaque scholastikouthä semble reprösenler.
— 4. Proprement : yezwv. —5. Gl, Philip., , 23.
226 JEAN. [142]
Quand nous nous sommes inform& au sujet des faits du grand Theodore, il
nous a certes („v) et@ raconte beaucoup de choses par les Peres' de son age,
qui vieillirent avec lui. Je n’en mentionnerai toutefois (d<), A l’appui*, qu’une
seule, pour ne pas trop allonger notre reecit.
Un jour qu'il passait aupres de la cellule (z»9%) d’un frere ami de Dieu’
et aseete, il lui arrıva un parfum agreable. Il appela immediatement ce frere
* Bfol.139 aupres de lui et lui dit : * « Pourquoi parfumes-tu ainsi ta cellule (»«), et
"= fais-tu quelque chose qui est le propre des femmes de mauvaise vie, et non
des moines? » Dans sa grande humilite, le frere röpondit qu'il avait pech£, et
se jeta sur sa face devant les pieds du saint. Celui-ci ne le laissa pas sans pe-
nitence, mais le condamna A rester toute une semaine sans nourriture, avec
veille et station nocturne‘. Le frere recut cette penitence comme quelque
chose d’agreable et de paternel. Mais Dieu, qui ne permet pas que les vertus
seeretes de ses serviteurs restent ignor6es, revela au vieillard le mystere de
ce parfum agreable. Gelui-ci fit done venir de nouveau le frere et l’obligea ä
dire ce qu'il lui avait cache. Le frere r&pondit, car il n’etait pas obstine :
« Jamais je n’ai parfum& ma cellule (x©%%x) comme tu l’as pense, 6 vönerable
1. yEoovres. — 2. ing eis Bebalworv. — 3. gilößeos. — 4. aräcız ravvuyoz. Tel doit etre le sens de la fin de
cette phrase. Littöralement : « sans nourriture et (sans) veille et (sans) station nocturne »
[143] VIE DE SEVERE, 227
" 1,1028
„r20g}
doll. Jsosoll Isis ER go hei
Jan DaS ..Lonl| DD yor0 307 051 ..mauly u Jana
‚us sam öl; JAD2 .. JA 20 Iron zu, AD Jo) 'INSss
ano «bl jo bil SA Far dar 0 zus Inu Ira Yr>
„gas "dor 015
.Kra>Das Joy Auas JofN san <> Sl Schar » soD *B fol. 139
v’b.
Si jjai raconte ceci, c’est uniquement pour faire savoir que le grand
Severe fut semblable ä ces moines, qu’il fut leur diseiple et leur egal sous le
rapport de la conduite, ou plutöt (u&@%%ov de), s'il me faut dire la verite, qu’il en
möme
surpassa beaucoup. De meme qu'il avait Eclipse les laies de son Age, de
(löpwres) ». — 2. Proprement : « les auditeurs ». — 3. #1Aödeog.
1. Proprement : « les sueurs
228 JEAN. 1144]
„JDND od (Saaso Jjorn> Jooı a 'ss.! ı NäIuD .Jooı
way. Jasy WoDas; Kun] :hüo K5ND "Lux oonso |As iso
oaas nad „NDod; ‚ar Kalisy JlaisNaso LA JLo Karls
yely.aıp Lu) Das el aumz] So Nasa "0800 Ks
DL Sn Dr eg En ..Nasaso |N
Dashas oiS as or
kasadıs laD 0.5
il 6elipsa ici les moines. Il consid6rait le jeüne comme quelque chose d’agröa-
ble, et des nuits il faisait des jours par les veilles, les stations de toute la nuit,
les oflices et la meditation des Livres saints '. Il en resulta qu’en peu de temps
il apprit !’Ancien et le Nouveau Testament (Aıdrxn), et qu'il put eiter de
me“moire* les &erits des docteurs qui les ont expliques, 6erits dont il s’arma
comme d’une armure complete’ contre les heresies. Il habitua d’autre part
son corps A ne prendre en fait de nourriture et de boisson que ce qui lui
6tait necessaire pour qu'il püt se livrer ä la philosophie (gissogie).
Aspirant apres un ascetisme plus rigoureux et apres la tranquillite, qui
est Ja mere de la contemplation (Beosiz) et de l’activite de l’esprit, gräce A
laquelle !’homme s’attache ä Dieu, il abandonna son couvent et courut au
"Bfol.110 desert situ6 tout pres d’Eleutheropolis.* Lä, realisant son dösir, il etendit son
© asc6tisme. Il tortura A ce point son corps par le jeüne, les veilles, l’&tude des
(Livres saints et les] travaux, quiltomba dans une grave maladie. Brülant en-
core de zele® dans sa maladie, il mit des paroles apostoliques, et dit : « Autant
notre homme exterieur se corrompt, autant ’homme interieur * se renouvelle.
!, En gardant la lecon de B, on pourrait supposer que le texte gree porlail : « zo vuydnuepov 83 Emoter
Ev Aysunviaıs, Ev oräassr mavvöyoıs, Ele. » — 2. Ev sröuarı. — 3. navondia. — I. havyia. — 5. lEwv Ta mvEupart:
cl. Act., xvim, 25; Rom., XI1, 11. — 6. 6 Eow Avbpwros; cl. Rom., vır, 22; Ephes., ı1, 16.
145] VIE, DE SEVERE. 22)
! no ra Naı Noo Ju, Siso an 'Jasax Lopaaa Ns
osas Ss . Ai Lo5 Lab |.) on A] Jkaso I lab ad;
Lınyo „ao; Dasa aN5N.n la <> N, o0ı gain Im!
Jay Nasa aDSu „2 Jost ass
Joa, as ar ol NS N aa ruz Am Sa, ir
as DD wlan „> aan JL] So . Jost Js 12005 SEES
5 » Nasa, Jun.) AD? ho ago Alascaız —
Lısj)o aD Jia Lim Da, „20 ‚pp MM] - omas] Jusoı „20 aan
‚Ja Jean} Lies Iron Kırıo soo |y os Kuda Vol ol Jsor 5any Jr
10 > _- Lo Su] N) “oos>|y mol „> Dusct opt
Js - as, Ir DES O8 ass oA Nuss IIg»> |
a) LEN) 2a. ar . Joor Jain oörs|s Jroas au, SS >)
upät>o Naaıas + 8 Joo | Hana So „2 so ol JR be)
Dal ka — 2, La. _ 3. B omet le » devant ah: — 4. L PL803- — 5. Deux feuillets ont dis-
paru ici dans le ms. de Londres; le fol. 9 de ce ms. ne reprend qu’a la p. 234, 1. 5.
Le Christ est ma vie et il est avanltageux pour moi de mourir'. Quandje suis faible,
c’est alors que je suis fort”. Ceux qui doivent partir pour faire la guerre, ont
besoin d’etre forts ® ‚ vigoureux et bien portants, tandis que ceux qui n’ont pas
a lutter contre le sang et la chair, mais contre les mauvais esprits, ont besoin
de torturer leur eorps, qui combat plus que les demons contre l’esprit, et qui
est une arme pour les demons contre l’äme, tant qu'il est en bonne sante. »
(uand la faiblesse de son corps l’eut terrass6, ’higoumene du couvent de
lillustre Romanos vint immediatement aupres de lui, en le priant de se relä-
cher un peu de son grand ascetisme, et de s’occuper de son corps, alin de
10 pouvoir pratiquer ses vertus. Il le persuada de la sorte, et le conduisit ä son
couvent. Lorsqu'il fut gueri, Severe, qui y etait reste longtemps, s’eprit de
nouveau de la tranquillite 'qui est le bien special des moines.
Il partagea A co moment avec ses freres la fortune (oösiz) de ses parents,
qui etait considerable, * donna aux pauvres la majeure partie de la part qui * DB fol. 140
Th
lui &tait revenue, et acheta avec le restant un couvent dans le voisinage du
monastere de ses Peres, pres de Maiouma de Gaza. Revenu la-bas, il fat
anime du meme zele’ et pratiqua sans cesse l’ascötisme et les exereices dia-
1. Cf. Philip., 1, 21: ’Ewoi yap zo Liv Nptotös xaı 10 Kmohaveiv xEpooz. 2. II Cor,, xur, 10 : örav yap
üolev@, torz duvaros ein. — 3- Proprement : « ont besoin de eiswyari« ou zVowı.ia (ms. de Berlin), de
eöypor« (ms. de Londres) ». — 4. Hoyyia. — 9. roodunia.
230 JEAN. 146)
1. Correxi : B a : La.
comme sens : « Car la renommee qui l’accompagne est, pour la vertu, le heraut de ses belles wuvres ».
— 3, ypapıros. — /ı. « Des points controverses » (1% Intolusva)?
[147] VIE DE SEVERE. 331
1. Le ms. (B) parait plutöt donner |!Mwass. — 3. Le point du » de Do, est efface dans le ms. (B).
sous son obedience'. Sevöre l’ayant repouss£, il dit qu'il ne s’en irait pas,
et qu’il ne retournerait plus chez ses parents. Plein d’admiration pour son
ardeur, le saint consulta ä son sujet ses peres (spirituels) Jean et Theodore.
Ceux-ei lui conseillerent de ne pas repousser l’äme qui s’etait offerte a Dieu
avec tant d’allögresse. Il leur obeit, regut cet homme, et trouva que ses pro-
messes n’ötaient pas mensongeres. Des personnes d’autres villes eelebres
rivaliserent &galement de zele avec Pierre, personnes de haute naissance
(yevos), riches, considerdes et eloquentes. Elles vinrent aussi aupres de Se-
vöre et demanderent A habiter avee lui, dösirant profiter de sa sagesse et de
10
ses autres vertus.
Sur ces entrefaites, un monstre nubien, du nom de Nephalios* — ou plutöt
(u0ov 82) Kraipalios®, c’est-A-dire ivrogne, et dans l’ivresse de ses projets
r&volutionnaires, d’'humeur perturbatrice — qui ne fut connu que par le mal
(quil fit], et qui fut cause de beaucoup de dissensions ' dans son pays, se ren-
dit A Alexandrie, en semant le trouble et le desordre. Il voulait rompre
union des Eglises et disait : « Il ne faut pas nous unir dans la communion des
mysteres’ A Pierre, l’eveque® d’iei, A cause de son union avec Acace, eveque
1. Unorayt. — 2. Nne@ıos = sobre. — 3. Mot forme par Vauteur de la Vie, e’est-a-dire par l’higou
mene Jean, de xpx:r&ın, pris dans le sens de « ivresse, ivrognerie ». — 4. wayat. 5. XOLVWVIR TWV HU-
srnpiwv. — 6. Mp6zLpos.
232 JEAN. 1148]
* Bfol. 140 oh )asoaD „> .‚Jlass i Nu, Jeaamıs| ao] laS "oo loc
vo b.
haso.> OO „> 122 öl Bew. NT > Haar JyoDo INNEN
‚Joa aA ho-aDs; won aD ollsas ol Is u >
SS 25.08 Jo I] Hasop so m Sara an I „> wolo
<<) pp, Dasab an, Dodo JNi.o, = Jeaamxs]|| „aa ago
Nas oa » „LasD and Jo al wor wy3 el »
.Dyanll J20,5 JaS oe u NUIo So 21 WO adopmdo
5501 0 „dam Juan Laos . „obady „ul olz Lie ‚son; Jun]
ad homadıs, woran OD mad Jar os K>Na> Jlon. Kumo
Liao Jlaum a. P 00 an) any, gl Joh ara, von 10
* B fol. 140
de la ville * imperiale ' ». Il agissait ainsi, parce qu'il desirait l’episcopat®
v°b.
d’Alexandrie, et quil voulait sen emparer par les troubles. N’ayant pas
reussi dans son projet, ıl combattit pour le coneile (sövodog) * de Chalcedoine,
Al’imitation d’un polype‘ ou d’un cameleon (yazuz:rov). Il se rendit en Pales-
tine, anım& du me&me zele, troublant et bouleversant tout le monde. Il arma
les eveques des villes et les eleres (zAngtzsi) contre les moines en disant : « Il
nous les faut chasser, afın qu'ils ne trompent plus le peuple en anath&matisant
le saint concile ». Excites peu ä peu par Nephalios, ils en vinrent ® aux pers6-
cutions, et tous les moines, pour ainsi dire, de Palestine, furent violemment
chasses. Cet impie 6crivit ensuite une apologie (suvnyogiz) du concile de Chal- 10
cedoine. Le sage Severe l’aneantit, comme si c’eüt ete une toile d’araignee, par
la forte refutation qu'il en composa. N’ayant pas su resister aux arguments de
Sövere, Nephalios courut ala ville imperiale pour se faire appuyer. Il etait sou-
tenu par Macedonios, !’eveque" de Constantinople, ce serpent rebelle, ou, pour
employer le terme propre, ce loup arabe’”, qui, sous l’habillement (syäux) d'un or
pasteur‘, tendait des embüches dans l'Eglise du Christ. Par cerainte de l’em-
1. Basıhis ou Baomebous« nödtz. — 2. lepwovvn; cl. un peu plus haut p. 223, 1. 1.— 3. Au mot « concile »
correspond toujours, dans le texte syriaque, le mol gree « oUvoöog ». — A. rolörou;; sur celle expres-
sion, cl. le commentaire. —5. Lilt.: « ils s’enflammerent ». — 6. mpozöpos. — 7. 9x0; "Apa6ızo;; sur celle
expression, cl. le commenlaire. — 8. Cf. Mattlı., vır, 15.
1149] VIE DE SEVERE. 233
Lsas lan hisDo .-Joo Lane Asa; alapjsa Lanz,
‚Joa Jasaso hie ha) a8 ° Joony „aumi]; * Bfol. 141
Dr ad.
*L fol. 9 all, [mis Jo yelı Jana .J55 A, voran ! ash}! " Laalols or
ın
> warrba s|yo Iwasaso|; Jmao; wie .anslo us sumumjon 10
teurs rentrerent sous terre. Et de möme que jadis les Pharisiens, les Sadueeens
et les Herodiens s’approcherent de Jesus en le tentant, de möme tous les chels
herötiques :Manichdens, Ariens et adeptes de l’impiete d’Eunomios, d’Apolli-
naire et de Nestorios, chereherent ä envelopper l’admirable Severe dans les
hörösies, par des paroles compliquees et tenebreuses. Il les vainquit tous
avec l’aide du (Saint-) Esprit; arme des enseignements des saints Peres de
l’Eglise comme d'un trait, ils’elancga et rompit leurs liens (leurs sophismes)
comme le vaillant Samson (avait rompu) les liens des Phailistins®
1. %yos; ef. Actes, XvIm, 24 2 duvaros @v Ev mais ypapais. — 2. Juges, xXvI, 7-14.
1151 VIE DE SEVERE. IX SI
* Lfol.
r’a.
10
BoD Nor ws JaI; JAuspso Sn ul wLLo hasäss JLasolo is
Sowl ..koson Is Ian Lola DS Sal; ..Jj
800 ubado koyo Lie
„aysl]| jasuas Jo zaadl] ad, ol jo] Juhu a wu
aa ar 06 LED bodds uär u] Jo LEBE 2DSL] yasjso 000
1. 1. wuAN]L9. _2. L, wawoylole. — 3, I, lo,
et ce qui les suit, et appela pour ce motif son livre Philalethe, e'est-ä-dire :
« Ami de la verite ». Lorsqu'il parut, il r&jouit les fideles et attrista les
herstiques. C’est donc le moment pour nous de chanter l’'hymne de vietoire que
les femmes qui jouaient du tambour chantaient jadis a Dawid : « Severe a tue
ses dix mille'! »
* B fol. 141 * Des lors aucun heretique n’osa plus en venir aux mains? avec le grand
veb.
Severe nı meme l’aborder, comme cela est egalement &crit dans l’Evangile
(Edayydiov) au sujet de notre Dieu Jesus’. Tout honteux, les heretiques se
tinrent tranquilles. A la fin, toutefois, Severe eut A livrer un combat (zy&v) A
cause de Macedonios, dont la perversite trompait la simplieite de l’empereur. 10
Cet homme sage (Severe) alla trouver l’empereur et lui dit : « Si tu as souci,
ö empereur, de la paix des Eglises et de l’union des peuples, et si tu as pitie
du troupeau de Dieu, — que celui-ci a rachete par son sang, — il est bon, il
convient, il est utile pour tout le monde que tu demandes a l’eveque' de
cette eglise, s’il reconnait, pour « un » de la Trinite, celui qui s’est fait chair
pour nous, qui est devenu homme sans changement et qui est ne de Marie,
et (s'il reconnait) que celle qui l’a enfante est la Mere de Dieu ». Le tres
1. I Rois. xvıus, 6 et 7. — 2. ouumderzodar. — 3. Gi. Matthı., xxır, 46. — 4. np6zöpos. — 5. Fi)odeo; zul
FOYPLOTOS«
1153] VIE DE SEVERE. 237
pieux’ empereur approuva Severe, et chargea aussitöt les grands de son pa-
lais, le general (srparnikrns) Patrice et le magister (pyıszeos) Geler (Kersp),
d’interroger Macedonios. A leur arrivee, ils lui soumirent la question de
l’empereur. Aussitöt il bondit comme un sanglier blesse au c@ur, et deelara
qu’il ne confesserait jamais cela, pas meme s’il (’empereur) le menagait de Iui
eouper la langue. * Lorsqu’ils eurent rapporte cette parole ä l’empereur, il * B fol. 142
Stk
frappa Macedonios de la peine de l’exil (&opix), et ordonna qu’un concile se r&u-
nit en Phenicie.
Tels sont les premiers combats (&yöv:;) de l’admirable Severe. Que peut-
10 il y avoir de plus manifeste que cette victoire
Apres avoir arrange les choses pour lesquelles il etait monte (a Constan-
tinople), Severe retourna dans sa retraite, alors que l’empereur et tous ceux
qui 6taient au faite de la grandeur', et de nombreux amis, le priaient de
rester A Constantinople, d' er avec Timothee, qui avait suceede A Macedo-
nios sur le tröne (Agsvos) (&piscopal), et de le guider vers toute la verite des
doetrines. Mais il leur eria ces mots de Gregoire le Theologue (heoroyos)
« Soyez-moi rendus, desert et Christ », dit adieu a tout le monde et par tit.
I. Glose marginale donnee par B et L: or] ESS Srm. — 2. B hal. —3.L wwLolld,. —4.L
wao;NN. — 5,1], PhiaBo. — 6. Le > devant 95, 8=@| manque dans B-
+ B fol. 142 l’Evangile (Edayysdov) '». Ils en voyaient un signe manifeste * dans l’accord
32ıD,
de tous sous ce rapport. Ils disaient que lui seul etait capable de debarrasser
l’Orient de la l&pre heretique, qui regnait depuis si longtemps’°.
L’empereur et Dieu approuverent ce choix et le sanctionnerent‘. On
deputa done a Severe des personnes connues par leur piete. Celles-ei imi-
terent le serviteur du patriarche Abraham. Arrivees tout pres du couvent de
ol Laj har haroz Solo ‚ussa- uiel all JoiSN Kiss -.op30] Jmoke
BL Jod je a hs » 50 >. yıs Joouy
1,1 ,an-
l’admirable Severe, elles dirent en effet! : « Seigneur Dieu, dirige notre vole
aujourd’hui. Situ veux que ce saint devienne ton pasteur, envoie-le A la porte
pour qu’il nous röponde ».
Le grand Severe av ait P’habitude de se tenir dans la partie* superieure du
or couvent. Il n’avait de relations avec personne, si ce nest avec les quelques
visiteurs qui venaient le trouver pour lui soumettre des questions d’ Eeriture®,
ou pour discuter avec lui. Pierre, son disciple et son second, dont nous avons
parl& plus haut, accomplissait le necessaire pour ceuX qui venaient, et con-
gediait tout le monde avec promptitude.
10 Au moment de l’arriv6e des deputes, Pierre, avec tous les freres, s’etait
preeisöment eloigne un B£u du couvent pour une affaire. Aussi quand ils
frapperent ä la porte, iln’y eut personne pour leur röpondre. Ils continuerent
afrapper. Le saint, etonne, descendit. Il ouvrit la porte, et regut les deputes.
Ceux-ei lui repeterent les paroles du serviteur fidele‘ : « Beni soit le Sei-
15 gneur qui a dirig@ notre voie aujourd’hui * et qui a exauce notre priere ». * Bfol. 142
vo 9%
Severe leur demanda pourquoi ils etaient venus. Ils lui r&pondirent : « Notre
pieux empereur vous a donn& l’ordre d’assister au concile », et ils lui ten-
1. Cf. Gen., xxıv, 12, 42. — 2. olxog. — 3. ypapıtöc. — 4, Bliezer: cf. Gen., xxIv, 27 sqq.
240 JEAN, 156]
on aka as Sn a a Fe
aD» „5 ..Lfo Laxago Jod] yasiz zuoadıng JlausıN ’ Loos]o 10
dirent l’ordre imperial. Ne pouvant y rösister, il recut les deputes, les fit
reposer et partit le lendemain avec eux.
Quand il arriva et apprit le choix qu’on avait fait de lui, il songea A s’en-
fuir. « Je ne suflis pas, disait-il, pour un ministere aussi sacre. Comment
moi, petit, qui ne suis pas pröpare, pourrais-je m’asseoir sur le siege du
grand Ignace? Ordonnez un autre qui soit capable ». Ces paroles ne firent
qu’augmenter l'insistance des evöques et des moines. Celui, en eflet, qui se
laisse prendre aisement', est aisement meprise?, mais celui qui se laisse
prendre diflieilement’, est diflieile a combattre‘. Ils s’emparerent done de
Severe avec precaution, et le garderent avec grand soin. 10
Quelques-uns des amis’ de Sövere, qui avaient &tudie avec lui, lui &erivi-
rent alors et lui rappelerent la prophetie que le pieux et illustre Menas avait
faite a son sujet. Ils lui conseillaient de ne pas refuser, et de ne pas se sous-
traire au choix de Dieu. Il n’ötait pas sans danger (x!vöuvos) de ne pas entendre
l'appel de Dieu, meme si l!’on refusait par la modestie.
* B fol. 142 Peu a peu” cependant Severe les &couta, et se soumit. Il comprit qu'il
veb.
1. B ne donne pas ». — 2. L ILL. — 3. Ici commence le passage de cette Vie qui figure dans la
Chronique de Pseudo-Denys de Tell-Mahre (Jean d’Asie); il va jusqu'ä la p. 243, 1. 7 (o> lo ID). —
Nous noterons les variantes de cette Chronique par la lettre J. — 4. J ua, — 5. J orthogra-
phie ici et plus bas woyowaw. — 6. J orthographie ici et plus bas bo>3. _ 7. 7 Suly. — 8.
J omet les mots : rel Jao ILyoja>. — 9. J #2. — 10. Au lieu de Jon, J donne om apres heas3,.
— 11. B ada9y. — 12. B »0a (parf.). — 13. L &9: — 14. 1, s’arrete au mot wo,am pour ne reprendre
qu'ä la p. 246, 1. 12, au mot I. Deux feuillets ont de nouveau disparu iei dans le ms. de Londres. —
15. J DosieLl.
ne pouvait rien contre l’insistance opiniätre des eveques, des moines et des
laies, et se rendit avec eux A Antische.
et
Lorsque ses habitants l’apprirent, tous, jeunes et vieux', avec femmes
enfants, sortirent de la ville et le reeurent avec de grandes louanges. « Depuis
longtemps, criaient-ils, nous desirons partieiper aux saints mysteres. Delivre
la ville de I’heresie?! Nous demandons A baptiser nos enfants. Anath&matise
le eoneile de Chaleedoine! Anathematise (le concile) qui a boulevers6 l’univers!
Anathematise (le concile) apostat! Anathömatise le concile des renegats!
Maudit le concile de Chaleedoine! Maudit le Tome (Tsuos) de Leon! Que tous
10 les evöques anath@matisent! Celui qui n’anathematise pas, est un loup et
non un pasteur! » Et s'il y en avait qui talent supposes etre du parti de
le
Flavien, ils s’entendaient appeler par leur nom’: « Un tel, anath&matise
concile! » ce qu/il faisait. Lorsque tout le monde eut anath&ma tise le con-
cile par ces cris et des cris de ce genre, les louanges se firent entendre.
Mais le grand Severe se r&jouissait plus des cris que (ur A) des louanges.
C'est de cette maniere glorieuse et brillante que Severe entra dans la ville
et qu'il regut l’&piscopat' en ce jour. Il monta sur le tröne (Bsövos) d’Ignace,
* Bfol. 143 lui suceedant, il est vrai (new), " apres beaucoup d’autres au point de vue
ar
numerique, mais (2) immediatement pour la vertu. Etant monte en chaire or
1. J omet Pyazsoy. — 2. J SeLll. — 3.7 hDabo. — 4. J place kaa» avant how. — 5. Au lieu de
are nun, J donne: AT 10,0 ou29 da: |Lasjeyy. — 6. Ges deux mols sont ellaces dans J.
— 7.J Nasy. — 8. Ce mot est illisible dans J. — 9. Iei s’arrete, dans le ms. de l’abbe Martin (Pari-
sinus syriaque 284), l’extrait de la Chronique de Pseudo-Denys de Tell-Mahre. L ’abb& Martin laisse en-
suite une ligne en blanc. Gette ligne represente peut-etre la suite jusqu’ä ham>aD, qui sera sans doute
illisible dans le ms. original (Vaticanus syriaque 162).
Dieu'. Aussitöt apres son intronisation, il renvoya les marmitons et les cui-
siniers? du palais &piscopal (trısxoreiov), avec tout ce qu'ils avaient invente
en fait de pröparations culinaires. Il renversa les bains (Baaveiov) qui s’y
trouvaient, comme les pieux rois Ezechias et Josias (avaient renverse) les
statues de Baal’. Il continua la vie dure‘ qu'il menait comme moine : il
couchait ä terre, ne prenait pas de bains, faisait de longs ollices de chant,
mangeait des legumes comme les jeunes gens de Babylone", et se faisait
apporter du marche du pain grossier et commun, * comme les boulangers *Bfoi. 143
r°b.
(2er0z;r0:) ont ’habitude d’en faire pour les pauvres.
Il ne cessa, des lors, A la maniere d’une fontaine, d’arroser, comme
ane terre qui a soif, le peuple d’Antioche qui avait faim, non pas faim de
pain ni soif d’eau, mais faim d’entendre la parole du Seigneur, selon le mot
du prophete’. La gräce de l’enseignement lui avait, en effet, fait defaut,
par suite de la mechancete de ses pasteurs anterieurs“, qui se repais-
saient eux-memes, au lieu de paitre leurs brebis’. Gräce aux paroles de
1. Bzogögoe. — 2. Le texte syriaque presente iei deux mots : le premier est l’equivalent du mot grec
On sait que le wäysıpo; &tait au-dessus de l’öryo-
öbororös, le and et le mot grec wäysıpos lui-m&me.
— 6. Dan.,
roröz (Athenee, 405 a). — 3. IV Rois, xvIu, 4; XXI, 14. — 4- arngaywyia. — 5. To yanarzarreiv.
paitre prece-
1. 12, 16. — 7. Amos, vırr, 11.— 8. Mot ä mot : « des gens ä qui &tait Echu le soin de les
obr Eböcunaav.
demment ». — 9. Cf. Ezech.. xxxıv. 8 : zul &6ooxnoav ol noreve; Saurouc, Ta ÖE npöbard mov
24h JEAN. 160)
ROW NET I JaN; Ne JERSSS- a} ICH . Ola D35 > Nass
Severe, ceux qui avaient faim devinrent des theodidactes, comme il est &erit'.
Voyant que les habitants d’Antioche aimaient les chants, les uns, ceux
que l’on chante sur la scene’, les autres, ceux des po6tes (roınrzi) de
l’Eglise, il se montra plein de condescendance pour ce penchant*. Comme un
pere qui balbutie avec ses enfants, il forma des chantres (Yrra:), composa
des hymnes et les leur remit. Sous ce rapport encore, il imita l’exemple de
Dieu. Dieu s’etant, en eflet, apergu que les fils d’Israel etaient attaches aux
sacrifices de taureaux, aux immolations' de brebis, aux viandes oflertes aux
idoles’, a l’eflusion du sang, — choses auxquelles ils s’etaient accoutum6s en
Egypte, et dont il etait diflieile de les döshabituer, — ne les en detourna pas 10
"pD bl sad Jr SQ. oousdun PL J > -.lalı Joh] Jos jol Losil
kyalo .« AS Yo ud ud 9 Bas: ul Ie£ DB ol
SED [Dsaiso Ars] as] „> Lob ..No; Joa dr Joe JasasSı
Dal Io
l- Gorrexi: B&07». — 2. B adw5ol>.
tions, il se levait contre la colere (de Dieu], et emp£chait par la priere les chä-
timents qui nous menagaient. Mais nos pech6s &tant devenus trop grands pour
etre pardonnes, Dieu lui dit comme ä Jeremie : « Ne prie plus pour eur, parce
que je ne t'ecouterai plus. Ne vois-tu pas combien ils m’irritent tous par leurs voies
perverses® »? et l’ayant fait partir de la, il livra, comme s’il avait enleve la
colonne qui supportait tout le poids, la ville entire A une ruine complete.
l- Gen., xıx, 21. — 2. Cf. Exode, xxxII, 11-14. — 3. 7% zou Beopöpoy Zeunpov. — ı. C’est-a-dire au lieu
des po6sies compose&es en l’honneur de ®oi6o; ’AnöMwy. Selon une etymologie courante, le mot Arorwv
a ete ratlache au verbe anod%ypı « je perds, je detruis ». Cf. le Thesaurus de PAYNE-SMITH, S. v.
boas, col. 9. — 5. Jer., vır, 16, 17.
163 VIE DE SEVERE. 247
* Cet homme inspir& de Dieu' (Severe) avait predit cette ruine aux habi- * B fol. 144
Lesar
tants de la ville, en les exhortant ä apaiser la colere [de Dieu] par les prieres
et le repentir, comme les Ninivites®.
Voiei les paroles de sa prophetie. Dans son homelie sur l’arrıvee des
demons, il leur dit : « Devancons la necessite (av&yzn) et faisons preuve,
de plein gre, de repentir. Non seulement nous &chapperons & la colere,
mais nous meriterons une recompense, car tout ce qui est fait de plein gre,
est r&compense. Avant qu'il (Dieu) nous surprenne, vivons dans l’amour du
travail et dans la philosophie. Si, en eflet, nous ne changeons pas & la suite
de ce chätiment et sous l’empire de la crainte, ilne nous reste plus qu’ä etre
prives de Dieu, ä devenir des ötrangers pour lui, a &tre livres A la ruine com-
plete, a tomber dans un abime profond ».
Et il Eerivit d’autre part aux moines qu’il apprit avoir ete tous persecu-
tes apres son depart : « Vous &tes les colonnes et les soutiens' de la ville du
Seigneur. Si done vous qui ötes les colonnes, vous avez et& ebranles et en-
leves de place, a quoi d’autre devons-nous nous attendre, si ce n'est ä quel-
que chätiment de Dieu, et A ces grands maux que l’on ne peut pas &viter? »
1. Beogöpo;. — 2. Cf. Jonas, III, 5; Matth., xır, #41; Eue, x1;: 32. — 3. Cf. I Tim., 1,15 : 07%os x:
Eöpaiwp.a Trg Kindeiaz.
248 JEAN. 164
Severe a raconte et deerit avec soin son depart merveilleux, les souf-
frances qu’il endura et les jugements de Dieu qui s’ensuivirent, dans la lettre
" quiil eerivit, A ce sujet, ä des personnes zelees. Nous y renvoyons les amis
" B fol. 14
ob. de la lecture '.
Apres que le pasteur eut &t6 chasse, le troupeau fut livre a des loups.
De faux pasteurs remplacerent les vrais. Ils n’avaient pas compassion de
leur troupeau *, ne fortifiaient pas le malade, ne bandaient pas le blesse, ne
ramenaient pas l’&gar&’, mais faisaient tomber dans l’'heresie ceux qui etaient
sains dans la foi‘.
Un homme, grammairien (ysapuzrızös) de son tat, un des plus habiles
heresiarques ° de maintenant, et m&me de ceux d’autrefois“, composa alors
une longue apologie du concile de Chalcedoine. 1 y declarait « qu’on avait
dit avec raison que Notre-Seigneur et notre Dieu Jesus-Christ etait « en deux
natures unies et en une hypostase apres l’union », aflirmant que c’est la m&me
chose que de dire « unenature du Dieu Verbe incarne(e)” ». — Le meme com-
posa aussi un traite, et pensa le fortifier par de nombreux temoignages des
1. Mot a mot: « ceux qui desirent lire » — evruyyaveıv. — 2. Cf. Actes, XX, 29 : Eyi olöx Orı eloekeuaoyraı
per try Apıkiv ou Auxor Bapeiz eis unäs, un petöönevor ou mormviou. — 3. Of. Ezech., xxxIv, 4 : 6 hoBevnxos
DUX EVLOYÜGATE... Kal TO GUVTETPILHEVOV OU Katzönoate, zal To miavmuevoy oly. Amearpebare. — 4. Of. Tit., 18,
2 : üytalvovras ch miotel. — 5. alpestapyns. — 6. Motäa mot : « habile parmi les heresiarques de mainte-
nant, ou plutöt (nu&%ov de) aussi etc. ». — 7. ia püoıg roü Qeoü Adyov GeoaprwpEvov OU GEesapxwievn: cl.
p- 242, note 6 et p. 249, note 2.
1165] VIE DE SEVERE. 949
#1: Solsl8
or Yasll; Haus! aDaS aD, Din Kia. ad, omas Jona
Iayoanyz son \] som] "nimo] ulih hin weily soly wörs .jn0l
Js, “ot wonamN So oo vol Jamol SH] Muna.in han]
„solss won BETERG sol » ‚JNoas. snan od ksoä.), NOITEO Ay Mai
gel] Noanı INusilz znsser ur mas Jo. Jiise Jain Gil
10 & öl J ‚lab jsol „.haispe Nasa waljan Jan, Jams
ID io anailly jsoly uaduian hauao [ig oMus5ÄN 0] ol
Mas |Nusily aD "ahar paar ins nu 00] ji SA "Lfol.13
I
saints Pöres et des docteurs anciens et modernes, qu'il eita en les falsifiant.
Le divin Severe &tait seul de force A pouvoir en entreprendre la röfutation.
Il ridieulisa son auteur ä ce point que m&me les personnes peu versees dans
les dogmes (döyuz) se moquerent de son ignorance. * Severe montra, en + B fol. 14
effet, qu'il avait pouss& la folie jusqu’a declarer que toute la Trinite s’etait V a,
incarnde dans toute l’humanite, en disant « que deux natures sont deux
obsizı, si l’on donne A ovstz un sens general" ». Il montra ensuite, par les de-
finitions du concile lui-möme, que le coneile dont il avait &t& le defenseur
(svväyopag), etait obscur. Le Grammairien ayant, en eflet, allirm& que dire
« deux natures unies» et ne pas ajouter « d’un seul qui s’est incarnd » est d'une
pensee obscure, selon la deeision de saint Cyrille contre les Orientauxr, Severe
lui dit: « Tu n’as pas compris, ö toi, la pensee du grand et sage Cyrille, qui
a deelare que les Orientausxc ont &te obsceurs, non pas parce qu'ils n’ont pas
dit « une nature incarndee » — cela n'est pas seulement d’une doctrine obs-
cure, mais aussi erronde et heretique, qui melange ce qui n’est pas m6-
lange et cherche a identifier de force des termes opposes et contradictoires, je
veux dire :« en deux natures unies » et « une nature du Dieu Verbe incarnde? »
1. Passage obscur. — 2. La traduction « incarnee » parait Elre la bonne iei. La formule ia go;
zov Ozoü Aoyov oeosapzwpevn Se lit ä plusieurs reprises dans les lettres de Cyrille ä Succensus, et c'est
bien a cette formule que Severe semble faire allusion.
PATR. OR. — T. I, 18
250 JEAN. [166
(car ceci, Cyrille, eet homme &prouv6, l’a aussi dit dans sa lettre A Suecensus,
eveque de Diocesarde) — mais parce qu’ils avaient employ6 une expression in-
termeödiaire, qui penchait des deux cötds, et qu'ils n’avaient pas manifeste la
verite. Toutefois Severe lui dit : « Je veux bien conceeder' que Cyrille s’est
* Bfol. 14 exprime@ ainsi. Montre done * que ton concile a dit « une nature incarnde »,
v°b.
ou bien, selon tes propres decisions, il est plong& dans les tenebres et dans
l’obscurite de l’erreur® ».
Mais ce n'est pas le moment de nous occuper de questions de dogme
(Soyu.x). Il sera facile a ceux qui le voudront, de lire® l’admirable traite en
trois livres‘ que l’'homme de Dieu (Severe) composa contre le Grammairien 10
1. Tei et plus bas (l. 9 et 11) le mot |Lajas» est 6erit avec un point sous le w. — 2. L waholyo.
mes disant des choses perverses, pour entrainer les disciples derriere eue' ». Un
vieil eveque, dejä sot et insens6, qui avait perdu, en quelque sorte?, la faculte
de raisonner et qui depuis longtemps £tait ivre de l’ivresse et du docötisme’
de Valentinien, de Mani, de Mareion et d’Eutyches, prolita de l’&poque oü
notre pasteur etait eloigne pour vomir ceci: il döclara que le tr&s saint Corps
du Christ notre Dieu, (corps) que (le Christ) s’est uni de Marie hypostatique-
ment et qui avait une äme intelligente, &tait impassible et immortel a partir
de l’union avec le Verbe, * et n’&tait pas soumis A nos souffrances naturelles * B fol. 145
1° a.
et irrepr&hensibles ', c’est-ä-dire Ala faim, A la soif, a la fatigue du voyage’
et ä la mort, mais souffrit tout cela en apparence et non pas r&ellement. Il dit
en ellet dans son tome (Tou.og) premier : « Le peche est l’aiyuillon de la mort®;
quand il ne pique pas, la mort est sans action, bien qu’elle semble agir ».
Vous voyez qu'il dit que la mort a agi dans le Christ en apparence et non pas
reellement. Et dans son livre cite, qui est dit obseur” et tres long* ou plutöt
(u2%Rov dE) tres lamentable”, il &erit: « Celui, en eflet, qui, par pouvoir, Pos-
sede la faeulte de souflrir et de ne pas souflrir, alors qu'il pouvait ne pas
souflrir et que son corps aussi etait impassible, fut volontairement passible
l. Act., xX, 30. — 2. @5 eineiv. — 3. Börnors. — U. adıdb)nza (mabn). — 5. 70005 &£ Öönrmopias. — 6. I Cor.,
SV, 56. — Tu 3. nOIUGTıY05. — 0. NO)UGTEVOATDS.
252 JEAN. 168)
un zrel o! faas_, » -,0lo.« [aaa ga. Jar ASS Ing» «
* 1, fol. 14 .« ER oA Dan, "uors abo N WR “> «
pour nous » et ailleurs « nous (le) disons passible en ce quil souflrit et non
pas en ce qu'il fut susceptible de souffrances ».
Le grand docteur Severe montra que tout cela etait de la fantasmagorie ',
des coups d’epee donnes dans l’eau*, des choses plus vaines que la fumee et
’ombre . Arme de la verite de l’Ecriture sainte, et des docteurs qui l’ont ex- 5
pliquee, il etablit que le tres saint corps de Dieu le Verbe etait passible,
mortel, et partant corruptible et susceptible de ces souffrances jusqu’a la
resurrection, mais qu'il etait impassible, immortel, et partant incorruptible,
apres la resurrection.
*B fol. 145 * Mais laissons ce sujet, car notre but, aujourd’hui, n’est pas, comme 10
toi.
nous l’avons dit plus haut, de nous occuper de questions de dogme (doyux-
(sa), mais seulement de montrer comment cet homme inspire de Dieu',
möme quand il &tait eloigne, s'interessait ä son troupeau, et transpergait
les loups avec ses &crits, comme au moyen de traits.
Les choses en &taient la, lorsque le tr&s puissant® empereur appela aupres 15
de lui le grand Severe pour deliberer avee lui au sujet de la paix des Eglises.
Sans se soucier de son propre salut, il se mit en mer ® pendant l’'hiver, a l’e-
1. Litleralement : gävrasp.a Evunviwy OU &vörviov. — 2. Proprement : ygäupara zah' Übaro; ou Uharwy ye-
ysapnzva. — 3. Cf. l’expression : zarvob oxtäs mpiachat ti. — Ai. Beopöpog. — 5. xp&tıstoz. — 6. eioeon eis ınv
daaccav.
1
„„solss IS [EWR gr wöı .Jo0ı >olara 20,0 MED 7 Io} » .asıo Nas
umy_No Juolo Jod] axaS 50 lass Auas NS sooh] os
poque oü elle n'est pas navigable et olı personne ne voyage. ll avait donne
a Dieu tout ce qu'il possedait, et montre que rien n’est plus fort que celui qui
est pröt A tout souffrir pour la verite. Bien qu’il eüt prövu l'inutilite et l’insue-
ces de son voyage, ıl partit cependant pour öviter les reproches des amis de
la chicane ', qui n’auraient pas manque de le eritiquer s’il &tait rest6 : ils
auraient dit qu'il etait un obstacle a la paix des lglises, qu'il trahissait tout
le monde, et ne se souciait que de son propre salut. La suite des &venements
leur prouva qu'ils se seraient trompes.
S’etant done rendu [ä& Constantinople], Severe fut retenu longtemps A la
10 cour, au point qu’on perdit tout espoir de le voir revenir. Toutefois Dieu ne
permit pas que de si grandes peines fussent inutiles, et il lui accorda une
r&compense digne de ses peines, ou plutöt (u2%%ov de) de son zele. Severe prit
et emmena, en eflet, (avec lui), le religieux * Anthime, patriarche * de l’Eglise * B fol. 145
Döbut de l’extrait ins6re par Michel :vno&l |5osoll |dadsoy |1un> |ole „o „2 sole „0, Inal
ro WED 907 [Oman 50 jas,oD Dma9| |Nade 20 umassuy Aid 8.09 Der 89 won loc
lo No N (p. 281) -1dwos |Lass or Lo Ian Iso Alps on wm: Stlo Na 0 .|Llo w8l
bl an ‚> jselo „ua wi 20 el 0 hs WI, 20 ‚aa Lopsly Idm Izapı on ampas
ALS) leja> (lisez gO4s0r) Ditsy > - BR = bo |Lausesm>y bl No. -biaa> I gl NY u} „ron
ao, basis ‚a>| Nano N el 2 am ur om ‚un 00 balas Ip ‚lsojse alias „so Koriss ıDs
\Nusas iD | yon, oosl .HaS.so > | -Pabolso jap, NN N (sie) bona>|p, „amd
pl any Nil ILsanS, woD |maDu [La ads Lyest |Lasssono > D| yoraass uon| wo -anıhysl,
P} wadas, looasıs 550: — 1. Lems. de Londres (L) presente de nouveau ici une lacune de deux
feuillets. L ne reprend qu’ä la p. 259, 1. 2, aux mols wa |, 2, B unokay.
thime) desirait le voir, et il supplia l’imp6ratrice que cette faveur lui füt ac-
cord6e. L’imperatrice fit part de la chose au grand Severe. Celui-ci n’accepta
pas immediatement. Peut-etre attendait-il un avis d’en haut ä son sujet.
L'ayant done recu, comme la fin le montra, il consentit a l’entrevue. Lorsque
Anthime fut entre, Sövere s’agenouilla, et lui demanda de faire la priere.
Anthime ne voulut pas, deelarant qu'il n’osait pas le faire. Severe lui dit de
nouveau de prier, et quand Anthime eut prie, il röpondit : « Amen! » C'est
la la preuve que Severe avait regu un avis d’en haut. En eflet, le gardien et le
docteur de toute l’exacte orthodoxie (5200902x) n’aurait pas prie avec Anthime
avant sa conversion au bien'. Apres qu'ils se furent assis, le divin* Severe
10
lui dit : « Je loue ta vie qui est, peu s’en faut, incorporelle *, et je prie pour
qu’elle fasse resplendir dans la foi orthodoxe toutes les vertus qui‘ caracte-
1. Voici, d’apres la traduction de M. C'habot, cette parlie de l’extrait de Michel (t. II, fase. 11,
p. 195) : « Extrait de U’histoire de saint Severus. » — Tandis que saint Severus £te it dans Ja demeure
de limperatrice Theodora, Anthimus, patriarche de la ville, desirait le voir. L'imperatrice y engageait
le saint. Celni-ci attendit la decision d’en haut: puis il y consentit, et (Anthimus) vint. Quand il entra
et s'inclina, (Severus) lul demanda de prier. Ceci est un signe de pe rspicacit6 spirituelle; car ce gar-
dien soigneux de l’orthodoxie ne priait point avec les hereliques. Quand il eut price, le saint lui re-
pondit: « Amen! ». — 2. Beogöpos. — 3. Proprement : « non charnelle » (&sasx0:). — 4. Proprement:
« toutes les choses qui (ravra ra) ».
1174) VIE DE SEVERE. 955
1. Correxi : B aljaw. — 2, La suite jusqu’aux mots w| PER (p. 256, 1. 4) a et6& omise par
Michel.
risent ’'homme de Dieu, car lorsqu’une de ces vertus est privee de sa com-
pagne, sa possession n’est d’aueune utilite ». — Le venerable vieillard (An-
thime) lui röpondit : « Je n’ai pas recu, 6 notre p£re, le coneile de Chalce-
doine, quant ä la definition de la foi, * mais quant a l’exeommunication de * B fol. 145
veb,
Nestorios et d’Eutyches ». — « Mais, mon cher', lui dit le docteur (Severe), sı tu
. lui accordes (au concile de Chaleedoine) l’excommunication des herötiques,
tu lui accordes aussi ndcessairement * la loı orthodoxe, car c'est par la saine
doctrine qu’on refute les eontradieteurs, selon la loi &tablie’ par Paul“. De
nombreux conciles d’höretiques Ariens ont depos& les heretiques : celui
10 d’Ariminum (Rimini), Marcel le Galate,; celui de Sirmium, Photin,; et celui qui
s’est d’abord r&uni A Seleucie d’Isaurie, et ensuite ıcı, dont le chef fut Eu-
do.xios, le patriarche ° d’ici, Macedonios, le predecesseur d’Eudoxios. Mace-
donios se trouvait a la tete de cette ville; au lieu d’imiter leur hypoerisie (des
Ariens) et de dire que ie Fils est semblable au Pöre, non en ce qu'il est de la
15 meme essence (oösix), mais par cette similitude que possede I’homme, qui est
N
1. & auuicıe. — 2. 2E Avayans (avayzn figure dans le texte syriaque). — 3. vonodesta. — 4. Cf. Tit., I,
9. — Cf. la traduction du passage : « Apres qu'ils se furent assis..... par Paul» dans la Chronique de
Michel le Syrien, t. II, p. 196. — 5. npöeöpoc.
256 JEAN. [172]
form& d’apres Celui qui est vivant, il proclamait sur les toits', comme on dit,
son impiete, et declarait que [le Fils] unique n'est nullement semblable au
Pere. Nous n’acceptons pas pour cela les conciles des heretiques quant A
l’excommunication des herötiques qu’ils ont deposes. Car quelqu’un qui n’a
pas la foı orthodoxe, ne peut ni refuter ni excommunier*. Gelui qui a rejet&
-Bfol.146 ]a foi de Pierre, a aussi perdu le pouvoir de Pierre, * auquel notre Sauveur a
a dit, apres qu'il eut confess6 Dieu : « Je te donnerai les clefs du royaume des
cieux, et tout ce que lu lieras sur la terre sera lie dans les ereuxe, et tout ce que
tu delieras sur la terre sera delie dans les cieue* ». Aussi le concile qui a
rejete la foi de Pierre n’a pas le pouvoir de delier, de lier, ni d’excommu-
nier” >». Le vengrable (Anthime) comprit ces paroles, se les grava bien dans
l’esprit et s’en alla aussitöt, abandonnant tout : siege &piscopal, chaire,
honneur et gloire. Il s’en alla, apr&s avoir parl& longuement avec franchise
(rzegnste) devant l’empereur au sujet de la foi, et devint le guide de ceux qui
talent persdeutes, ou plutöt (v%ov de) leur patriarche (rarpıäpyns) et doc-
N
teur‘. Dieu conduit, en effet, A la d&couverte du bien ceux qui n’y &taient
1. Lilteralement : « il proclamait sur un sommet visible, apparent » — £v 1@ gavepw, & OU zara To
savesov? Cf. Mallh., x, 27 : anpökare Emi twy öwparwv. — 2. &popifeıv. — 3. Matth., xvi, 16-19. — 4. CA. la
traduelion du passage : « Car quelqu’un qui n’a pas la foi orthodoxe... et docteur » dans la Chronique
de Michel, t. II, p. 196.
173] VIE DE SEVERE. 257
J Jar Jad IND Dar Il lan i> SAm ad, son :]5jAuns
sad sjacdo wa ..oll
lo ung As <=! aD Solo JaD] nad; kun: Dos [so
Ns; |NaDs; )as5.asa> ‚ Kasaa> ost > was a>Na| „2 oo
ma ‚Joy or ‚a>2 .Jlausanı JuD5 Saas „2 as . Joe
a8 2 .JoEN Ja uAs0 :iaası; dor ado Lins jan
Ms o| „oa, Jsabas so, Se Jr2 „20 JS oS aui IHaa> * B fol. 146
r° b,
N) aD dsl as od — gl Jaja 20 as
[saw haso.> „sol; yo ‚Jar sacı DA; Kay dot . >09
10 uspAro je. Sad -.c ol laso JiaQD am > ..clalı jnolz Jod San
as ka5ot <> -.)lo5lumo |>20, So, Lsoas, (3005 soo!
Day! No pls Nr od Jade lad wu] Ado . word]
„> Jolly os Ir ans giea. J,oamo kai Ja ga PER
Ja> om loc ar As :usn20s here golradı “tösL>0 . Jsohs]
kufıllmsa-o,o himaı, feaaa,s| war Nslo warnosoll Knän
pas venus, non pas par m&chancete, mais par ignorance, comme Paul et
Corneille'.
Telle fut la glorieuse vietoire * du divin® Severe. Peu de temps aprös,
ayant pu quitter, avec l’aide de la pieuse‘ imp6ratrice, le lieu oü il &tait
retenu, ıl partit & son tour. Il partit avec la ecouronne des confesseurs, ou
plutöt (n@%%ov 82) du martyre, car Dieu juge ce qui est fait volontairement et
non ce qui est dü au hasard. Apres son depart, il se rendit au desert qui lui
ötait cher.“ Il pr&vit des lors que la fin de sa vie etait proche, c’est-a-dire * DB fol. 146
ro b.
son döpart d’iei — toutes choses 6taient finies pour lui: la vie, la lutte pour
la foi?, et comme Moise, en quelque sorte‘, il avait entendu Dieu lui dire :
« Monte d la montagne et meurs ld’ », car la montagne spirituelle, c'est le som-
met de l’aceomplissement de toute vie de vertu, — et se trouvant seul, et
aucun de ses notaires (vorzzıs:) n’&tant aupr&s de lui pour &erire, il &erivit de sa
propre main une longue ‘ lettre au saint et vengrable archimandrite Jean, sur-
nomme& Bar Aphthonia, et par son intermediaire, A tous les moines de l’Orient,
au sujet de l’union qu’il avait faite avee Theodose et Anthime, les venerables
evöques d’Alerandrie et de Constantinople. Dans cette lettre, il fit une double
1. Sur Corneille, ef. Actes, x, 1 sqq. — 2. Proprement : «la couronne de gloire »; cf. I Pierre, v, 4:
6 ıng Öökns oregavos; I Thess., ı1, 19 : oregavog nouynoewg. — 3. Bzopöpas. — Si. onMoBeo;. — 5. Gi. II Tim.,
IV, 7. — 6. 5 eineiv. — 7. Deut., xxxIr, 49-50. — 8. noAdgtıyor.
358 JEAN. 174]
lady oo Ad, onabas Ar uasl! JNasas Jlarsıo >, „adas
re Liu] Kin Lau iss :501 r2 2 wol Jasoım; Jun] „oA
auch | Ja->3 laso..> Isa Das Nass zör mM] Im
* B fol. 146 J}poha> Jsjor yazi; ol 5 z0pu yaiy oöı wars labo R
ee: P
.waaa| LSsaaso J} Joldo :Aooı >| soo, Jo; any De En:
Do Lado :« woaäys Jlaso Liso Joro wood] Jpaume > ol, Loin
koye8 Ijlo JLl “Asolo gl “laaloly Duo»: ‚solo amiäso fi.
route vers Jesus qu'il aimait. Quant au (6 d&) grand Severe... je voudrais, 6
pieux homme de Dieu, Dometios, arreter ici mon r6eit et le laisser inacheve,
par piti6 pour l’oreille des fideles qui ne supporte pas d’entendre parler de la
mort de Severe : chose &tonnante, ce qui a eu lieu r&ellement, est intolörable
«wand on le raconte, et inspire alors pour ceux qui sont partis (morts), Ja möme 10
a soif de toi, Dieu vivant‘ », et ailleurs « Fais sortir mon äme de prison® >»,
appelant prison cette vie lamentable, ol la mort &tait la mort, et oü la parole
relative A la resurrection fut tres obscure, l’agneau n’ayant pas encore ete
immole, ni le peche .brise, ni la mort andantie. — Au sujet d’Elisee, on
raconte meme quelque chose d’extraordinaire. L’homme de Dieu devint ma-
lade de la maladie dont il mourut’, et e’ötait necessaire pour etablir quil
avait recu la double portion * de l’esprit de son maitre (Elie)*. Apres sa mort, * B ol. 146
vob.
il ressuscita, en effet, un mort°; or, son maitre n’avait fait cela'que quand il
vivait encore‘, ebauchant ainsi l’image (3ro:) du grand mystere : en effet,
10 Jesus, auteur de miracles’, accorda egalement ä ses disciples le pouvoir de
faire des miracles plus grands que ceux qu'il avait faits lui-m&eme. — Comment
done ne mettrions-nous pas par &erit le glorieux et admirable depart d’iei
de Severe, e’est-A-dire son retour (A Dieu)?
Peu de temps avant sa mort*, Severe &tait couch& sur son lit, les forces
affaiblies. Les siens et les medecins l’engageaient ä prendre un bain (Baraveiov).
Il s’y opposa, en declarant qu’il n’avait jamais vu son corps depuis quiil avait
promis au Christ de porter le joug du monachisme. Ils le presserent davan-
1. Ps., xıı, 3. — 2. Ps., oxuı, 8. — 3. IV Bois, xımı, 14 : zal ’Eltooı: Appwornse nv Appwariav autod, 6:
Av anedave. — 4. Ci. IV Rois, ı1, 9. — 5. IV Rois, x, 21. — 6. III Rois, xvı, 17 sqq. — 7. bauuatonoıos
ou dauparoupyös. — 8. Mot a mot : « son depart ».
260 JEAN. [176]
10
1. Il faut sans doute lire #& ou plulöt &l#&. — 2, I, omet iS — 3. Ici commence l'extrait de
l’add. 14,731, qui attribue faussement la presente Vie de Severe a Jean bar Aphthonia; il s’arrete ä
la page suivante, 1. 13, aux mols & %>2. Il a pour en-löte : wmoj20, Way |Nsal So wol Iayas
ol i> uud umy vo unAsc. Nous nolerons par la leltre A les prineipales varianles qu'il
presente. —4. A omet 201. — 5. L etA Ps.
1. A HS. — 2.1 819; A wliy. — 3. Les mols lmasope > ä N ol UST a A.—AD
Sie I. Bet L omettent I. — 6.1 sank. on ENSSER NESSe A 23 Joa.
— 10. B Deljeder Jam.
Elisee. Lorsqu’'il eut quitte ce monde, on lui fit un tombeau qui ne convenait
pas A la grandeur de sa taille, car il manquait beaucoup de longueur. On ne
s’en rendit pas compte (immediatement), et on congedia l’ouvrier qui &tait un
stranger (vos). Mais lorsqu’on vint pour y deposer le corps, on ne le put pas,
le tombeau n'ötant pas assez grand pour le contenir. On placa alors le corps
au-dessus du sarcophage’, ne sachant que faire®. Apres avoir rellöchi long-
* Bfol.
vo
117 temps, les uns proposaient de lui plier" les jambes*, * les autres ne voulaient pas
dl.
De}
10 Voilä le r&eit que j’ai compose, 6 homme de Dieu, Dometios, dans la
mesure de mes forces, en cedant A ton invitation et en comptant sur tes prieres.
Je n’ai pas fait d’eloges, comme je l’ai dit pröc&demment, et je ne me suis
pas occupe de toute la vie de Severe cela n’etait pas possible; — mais
jai eueilli en quelque sorte une fleur dans un pre, ou une belle grappe sur
une vigne, et je te l’ai oflerte, a toi et aux lecteurs”, pour vous £tre agr6able.
Je ne vous demande, en r&compense de mes peines, que des prieres, alın
1. Zrıozıakeı: ef. Luc, 1, 35. — 2. Litteralement : « ceux qui ont ces choses ». — 3. ol Evzuyydvovrsz.
264 JEAN. 1180)
*B fol. 147
Kanıse } Ihaso «.luge or Kaas „I Joou Lader - bis Lusjas
„Joymolo Iraslo Lesas :harrs Lusi yas Fo) ananı „Lunasor bels Jorsı
vob.
al EN
* B fol. Iı7 que je sois pr&t ä quitter mon corps, et que je ne comparaisse ' pas en cou-
vb.
pable devant le tribunal (Bäux) du Christ, auquel soit, ainsi qu'au Pere et
Est finie Uhistoire de la vie de saint Mar Severe, patriarche (rargızeynz) d’An-
tioche, que le pieusx, religieux et saint abbe (45625) Mar Sergios, fils de Charia (2),
a traduite du gree en syriaque.
EXTRAITS,
PATR-LORF NIE
EXTRAITS RELATIFS A SEVERE
I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR.
1. Gette collation 6tait a peu pres inulile, car nous n’avons relev6 qu’une seule faute interessante
“ de Land qui ait 6chappe aM. Brooks : c'est la faute |No:a9 au lieu de |dot.a® (p- 283, 1. 8).
968 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1184]
I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR
1. Le ms. porte #9- —2.Ms. »>0; voir pour celle correclion el les deux correclions suivanles,
l’en-töte du chap. xı de ce m&me livre VII. — 3. Ms. Sj00-
I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR
1. Ms. v»o all. — 2, Ms. PD. — 3. Telle est la lecon du ms.; L(and) donne par erreur MuDS.
blöe des ev@ques qui se trouvalent avec lui A Sidon'. D’une maniere sage
et eonsöquente, ils &erivirent 77 chapitres de bläme et de nombreux te-
moignages (ygrseı) des saints doeteurs, qui confirmaient les eritiques contre
le coneile de Chaleedoine et le Tome (zsyos) de Leon, et les donnerent au con-
cile en priant et en conjurant les prötres de faire des reformes, d’enlever les
pierres d’achoppement du chemin de l’Eglise, et de purifier celle-ei en ana-
th&matisant ouvertement le concile. Mais le patriarche Flawen et quelques-
uns des pretres qui etaient avee lui, empecherent l'affaire en disant : «A
nous il suffit d’anathömatiser les ecrits de Diodore? et les accusations que
10 quelques-uns ont portees contre les XII Chapitres (x:9@%aı2) de Cyrille, ainsi
que Nestorius, de peur que nous ne reveillions le dragon qui sommeille et
quil n’en fasse perir beaucoup par son venin ». C’est de cette maniere que
le concile fut dıissous.
Mais le zele de Xenaias excita de nouveau les moines a monter trouver
Ci M
p- 162,
Anastase et A lui faire connaitre ce qui s’etait passe dans le concile, notam- col. 2.
ment que Flavien &tait höretique. Apres avoir recu l’ordre de le chasser et
ce chapitre
1. Le debut de cette requete forme le chapitre xı de ce m&me livre VII. Michel reproduit
p. 163-165 de la traduetion), mais en ajoutant : « Nous les (les 77 chapitres de bläme
(p. 262-263 du texte,
avons resumes plus haut dans cel ouvrage, a l’endroit ou est reunie
eontre le eoneile de Chaleedoine)
V’affaire de ce econcile de Chalesdoine, dans le huitieme livre ». II nous a toutefois et€ impossible de
le livre en question de la Chronique de Michel. — 2. Litteralement : ot wept
trouver ce resume dans
Arböwpov,
270 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [186]
Ge. M
aprös ötre revenus en Orient, ils se röunirent contre lui ä Antioche. Quelques-
p- 163,
uns d’entre eux furent blesses, d’autres tues, mais Flavien fut chass& de son
col. 2.
tröne. Severe lui succeda : e’&tait un moine “loquent et distingus du mo-
nastere de Theodore; un ancien avocat (&rd dwzavızov) de Gaza', qui etait
apocrisiaire® dans la ville imperiale, et qui 6tait connu et aim& de Probus et
de ses proches. Il avait &erit auparavant le Philalethe (PAxxidng), et avalt
aussi compos& une solution de sept questions des Diphysites (Arvairae).
Il avait disputs avec competence avec les heretiques, et avait &t@ connu
de l’empereur par l’entremise de Probus. Il fut etabli patriarche d’Antioche.
Ch M
p- 163,
Dans la suite’, iltint un concileä Tyr avee Xenaias et les pretres de son 10
1. Sil’on rapporte ces mots ä Theodore, il est difficile de rattacher ce qui suit a Severe. — 2. Lit-
teralement : « qui 6tait en &möxgısız ». — 3. Les trois derniers paragraphes de ce chapitre ainsi que les
deux premiers paragraphes du chapitre suivant forment des notices detachees.
187] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 21 m
* Lp. 228
wiolm nmäs ya so> Joan woran Sy ansls La; 220,
1. 18.
10
Sao) Do lu; o, voran, Leiamslo LıaDss Lumslo
‚=. kasoa
Do wopamdı
0 — Joa an Hass 55 yanluıla Joa or wiolLw M p. 264,
colyd-
1. Ms. 483: — 2. Dans M, cet alinea est represente par: u od, LD»r (lire PA2y0) 5820
\natı9 «8 ha Iaole oD| wandern:
1. Le mot oövoöos employ& absolument designe souvent dans les &crits monophysites le concile de
Chaleedoine; ef. par exemple plus bas 1. 13. — 2. Michel dit plus brievement, mais aussi plus exacte
ment : « Severus 6erivit aussi, en trois tomes (rivaxec), la refutation du livre des objections redige
par Jean grammaticus ».
972 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 188)
)auso> wol Julo :Jnus iso Lonmmo Joor „Ju Lu, Asaaı,
1. M donne la liste des auteurs lus par Severe, comme il suit (p. 26%, col. 1): waswauasyo wolli!
waNmso wanb;slo wsado biulo Iiul wo amaLıasyo wsadno wage wahre wolän.Lo
we wre wre saxenıe: — 2. Le ms. donne ce mot au pluriel.
1. Michel donne comme il suit la liste des auteurs lus par Severe (p. 166, col. 2) : « Ilierotheus, Dio-
nysius, Timotheus, Titus, Clement, l’autre Dionysius, l’autre Clement, Irenzus, Basilius, Gregorius,
Alhanasius, Jean (Uhrysostome), Cyrillus ». — 2. Matth., xım, 52. — 3. Pseudo-Zacharie donne ici la
veritable suite du second alinea du chapitre preceedent. Il fait toutefois allusion A des &venements
qu'il a oublie d’exposer.
[189] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 273
*Lp. 243,
1.721.
Jeaams]! Jooı 9 a d00 Om a ER Lo <=! Joa vorohu]
I ..oD an IN . usan| Jr2 wmaLals mais uool>
ro) J>N5 Low .Joor du; wasasamy Wade wosopamd SD Yours
Jas Jo madal am „o ‚JuadDs 55 Jon oöı -.JLl Jsoko kurs
soNa| 2 wo :LoD| sa > alabam og aaso :0-DS oL>0W
ROW NET) gl INS 40 ua, Jo Joan Mans Jo .oor Jusos
1. L msly. — 2. Ms.
d’Arios. C'est ainsi que l’evöque de Rome, Symmaque, et son successeur Hor-
misdas, n’adherörent pas A ceux de l’Orient. Les personnes zelöes trouveront
des renseignements sur ces övönements dans la lettre que Xenaias &erivit
apres son exil.
Bun
1
Il (Vitalien) devint l’un des gendraux (srexrnyoi) en chef; ıl entrait au
palais (raAZrıov) et en sortait en maitre, et s’occupait de la direetion des
l. Prov., x, 14 : cool xpürbouawv aiodnatv.
[191| l. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. |De 1
or
„asus aba ol:
or
vo Ns al >.asaN] !ı Sc,
. M kub bo,a20. — 2. Lire peut-&tre avec Nöldeke eo»; M a omis le passage bel. a bau d>-
— 3. M donne Io gl» au lieu de Papoly- — 4. M ajoute : |da,o Las IS yol Sul hass. — 5. M
donne : MA »Ao No. I, a imprime par erreur dest — 6. M a omis le passage a>ao a Iredie. —
. Le ms. donne |j9a= sans ©. — 8. Au lieu de Ladn Po a MAI, M donne : HB om Ay 5&> IN
Volle Da Puls LS ll] No |ası aljl „ > “90 98 Ion Lasuy Wpee Irche Mi LaN
hass, Lila \eoloy nlausuuoo alaS das |Lasp. ‚a suite hkalso..- ä k5as> manque dans M.
comme Eutyches et les moines qui ne comprennent pas bien le dogme (?), de
dire : « deux natures », il 6tait tomb& dans l’heresie d’Eutyches'. C’etait une
connaissance et un ami de l’@eloquent patriarche Severe. Un jour, questionne
par quelqu’'un?, Julien composa un discours (%5yog) contre les Diphysites (Arpv-
sitze), mais il ne produisit pas grand'chose qui ne füt pas a blämer*. Quand
Severe, ce sage combattant (#yovısrx;), l’apprit, il dissimula ce sentiment', car
il comprit qu’en le (Julien) redressant, la maison serait peut-ötre divisde
contre la maison’ et l’amour rompu, car tout le monde ne se r&sout pas A
accepter la reprimande qu'il merite, lorsqu'elle est dure*. Lorsque, de cette
maniere, une raison se fut ajoutse A l’autre, sur la volonte de Notre-Seigneur,
il devint necessaire que l’aflaire füt d6eouverte et l’erreur devoilde)’. Alın
de montrer l’eloquence de Severe et la beaut& de sa vraie foi, pour l’utilite
des personnes intelligentes* et des amis de la science, et (afin de montrer)
1. Passage obseur. On s’attendrait plutöt au sens : « En refusant de dire « deux natures », comme
(disait) Nestorius et les moines, etc. ». Michel donne simplement : «Il avait refuse de proclamer les
deux natures, mais il tomba dans une telle heresie ». — 2. Michel ajoute : « (sur le point de savoir)
quelle etait la confession de la sainte Eglise ». —3. Fe obscur; a donne : « Il ne le composa
pas d’une maniere pure et irr&prochable ». 1. Ci. Prov., X, 14. — 5. Cf. Luc, xı, 17. — 6. Passage
obseur qui manque dans Michel. Nous l’avons tr: ai en lisant gel au en de hl et nlaumas au lieu
de nlauas. — 7. (ie passage a el& supplee d’apres Michel. — 8. Au lieu de : « Lorsque... person-
nes intelligentes », Michel donne : « Mais apr&s que Julianus eut &erit au sage Severus, car il lui elail
connu, et que le saint lui eut repondu par deux fois, sans qu'il se laissät convainere, il devint necessaire
que l’affaire füt decouverte et l’erreur devoilee, par l’Eloquence et la foi de Severe, pour lutilit& des
fideles ». M omet la suite,
[193] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 277
SA» Has> :jiam Ia8; Ayo File; Jg] SS Jans "Ja; * Tıp. 263,
‚unazog oimS
‚Jopao [Dahn 0: mad 0 „updolı Jaja us] Yan Add.
fol.4
17200
r° b.
M p. 299,
Joh» alas oA (Das, IN Jon Ne 57| Be e sol fa; col. 2.
* L pP. 264,
2. Lasoı 1. 16.
1. Ms. >93. — 2. Nous eitons les ineipit des lettres de Julien et de Severe d’apres l’add. 17.200, qui
presente un texte beaucoup plus correet que celui de Pseudo-Zacharie et de Michel. — 3. Lire 440.
Chapitre X. Sur la lettre de Julien a Severe, sous forme de question relative au M p. 225,
eol. 1.
corps du Christ.
Des gens ont surgi ici qui disent que le corps de Notre-Seigneur est cor-
ruptible, ete.
Chapitre XI. Reponse (avrıygaga) que Severe eerivit comme suit a cette lettre de
Julien :
Quand j’ai recu auparavant la lettre de Ta Saintete, je me suis rejoul, M p. 227,
eol. 1.
10 selon ma coutume, d’avoir recu une salutation qui m’est chere. Tu m’as presse
dans cette lettre de lire le volume (0405) que tu m’as envoy€@ en meme temps
et que tu as compos6 contre ceux qui, dis-tu, döclarent que le corps de Notre-
Seigneur et notre Dieu, Jesus-Christ, notre Sauveur, est corruptible. Tu
m’as demand6 qu’apres l’avoir lu, j’eerive une critique sur cette question et
que je l’envoie a Ta Charite divine. Repondant ä ton desir, j’ai fait cela volon-
tiers, moi, qui suis un homme qui change constamment de lieu et qui n’ai pas
278 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1194]
Add. 17200
fol. 5 vb.
‚Jap „ar JaD| Man; Isoly wär Jar uD pl] um
M p. 301,
col. 2.
I. M omet \5oleo bon Muse 8. — 2, M leolo Las |Ö5]> lome. — 3. M omet I. — A. M leo.
Mp. 235. Quand Julien regut cette lettre de l’&loquent Severe, il fut tres indigne et
entra en colere (contre lui). 11 &erivit' et (lui) dit qu’il Tavait ajourne pendant
une annde et un mois, qu’il n’avait pas compris sa dignite et s’&tait esquiv&®.
1. Pseudo-Zacharie n’a pas jug& ä propos de reproduire cette troisieme lettre de Julien ä Severe,
et il ne fait aucune allusion A la reponse de Severe ä cette lettre. On trouvera ces deux lettres dans
l’add. 17.200 fol. 8 v" b et fol. 10 r° b. — 2. Passage obscur.
[195] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 279
Chapitre XV. Sur les eveques fideles qui avaient ete rappeles de Vexil (Eopix) M p. 196,
col. 1.
dans la ville imperiale et qui remirent a l’empereur, au sujet de leur foi, une
supplique ainsi concue :
*Lp. 278, Jadsab vowh] Jausascı Nun, Lo, ao „Doı el JNasNo " „0
l. 16.
Gi. M
p- 284,
Janis] "wolo JNıa Ju sasy Jr Kuny> Sol] JLlimo „rolle
Col.2.
SM} yo] Jade Nina Jads; Iysaas SONS oSoll, Lsaröıso
oo :LuNo| 45 Jr 5 JLDS usa, 50 „god ana 2 SS 0
aD "ro 22 aa] J Ira o Lad boradın, wonam ul wol
_ N/Aaso :Jooı JaQAo ya ya! Lö 5 John kan JAN >
AD a2 ar}
*1p..279. jo; Ile INS 55 so Koramrdi> hun) 5> ro”
5) horn „es Jose Sa0llo .J5olo Las sl la sus]
1. SieM; PZ &- — 2, M Was. _ 3. M #Dso. — 4. Correxi; PZ I22. — 5. Nous lisons avec Nöl-
deke : 980°
CGf.M Et lorsque cette lettre de defense de la foi eut &t€ remise A l’empereur et
P- 203.
lue (par lui), et que bien des choses eurent &t@ dites, pendant le long espace
d’une annde et plus', par les eveques fideles qui s’&taient r&unis dans la ville
imperiale sur l’ordre de l’empereur, ainsi que cela est &crit plus haut — l’elo-
quent archimandrite Jean, fils d’Aphthonia, se joignit A eux et mit ces choses
par eerit —, l’empereur ne bannit point de l’Eglise le concile de Chalcedoine.
Apres qu'il eut convoqu6 par lettre le saint patriarche Severe, qui se cachait
en diflerents lieux, et que celui-ci eut refuse par eerit de venir aupres de
l'empereur, les eveques fideles quitterent Constantinople, et chacun d’eux s’en
retourna ä l’endroit qu'il avait choisi pour se cacher, selon ce qu'il avait
juge convenir pour lui.
Apres un certain temps, ä la XIll® (zgisxadexzrn) (indietion], saint Severe
vint egalement aupres de l’empereur, apres [avoir regu) de lui de nombreu-
ses lettres. Il fut recu [par l’empereur| et s6journa au palais (rx%%rıov) jus-
1. Michel n’a pas reproduit cette lettre; il y fait seulement allusion en ces termes : « Saint Severus
ecrivit une lettre a l’empereur, dans laquelle il expose pourquoi il s’est abstenu de se rendre pres de
lui; elle commence par les mots : « Le Verbe-Dieu ». ».
PATR. OR. — T. II, 20
282 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1198]
J.5oJlo eh ‚aslaandn kun; Hass wu Jonas} La.D
olpas wol us jaally as 5 Jr>Mans
al» Js m, )masis als anla>o m JA55 Na ulo
AR NOT 0.2.20 = ol ads Ne) Se NS
1. Le ms. a an mol. — 2. Le ms. donne le mot au sing. — 3. Telle est la lecon du nıs., et non pas
|B0:.9 comme porte le texte de Land.
* L p. 284, 58 Lul Kol wol m 2 and; bil yado Wuscı Lu] ans
"Lascı
ng sch), Janis Aus wol Jo lo aD ‚aaaaly :)MDsab
N; IJAD» or Saunas SA sl Sauzco Says .„Nls;l] usaıso
ID gamo uns Laoı I] Jim Ilanc ‚Jansı> Jess any : ol;
1. Sous-enlendez Mon: — 2, Lire : |aa2y. — 3. Lire : va9yatn-
jetais loin d’Alewandrie, jai trouve qu'il cachait, dans ce quiil avait ecrit,
sous le nom d’incorruptibilit£ comme sous une peau de brebis, les blas-
phemes de Mani...
C'est pourquoi je vous supplie et je saisis vos pieds et je renouvelle
encore ma priere de laisser la ma faiblesse et de ne pas me faire redescendre
parmi les hommes, moi qui suis epuis& de corps et d’aäme. Bien plus, je suis
faible, parce qu’elle est vraie la parole de l’Eeriture qui dit! : L’äme s’affaisse
sous les emotions. J’ai de nombreux cheveux blancs sur ma tete qui temoi-
gnent aupres de moi au sujet de la mort, le depart de cette vie mis6srable.
1. Citation libre? Cf. Ps. xvı, 5; Jonas, ıI, 8.
[201] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 285
Chapitre XIX (du livre IX). — Sur Severe qui monta ensuite a Gonstantinople
et parut devant l’empereur.
Severe, cet homme Eprouve, apres avoir et& appele instamment par l’empe-
10 reur, vint a la fin A Constantinople, ala XII® (giszz.8ez&rn) indietion]'. Pousse
et excit& par l’imperatrice Theodora, qui etait remplie d’affection pour Severe,
lequel &tait honorable et venerable A ses yeux, l’empereur le regut avec
amabilitö au palais (rx%%rıov). Epiphane, le patriarche de la ville, ötant mort,
Anthime lui avait suceede...
7 17p- 289. J I > Jlanuco Jans 001 "ol hös uns JADL Dar no
wol NjuNio Del]
2: 20 yalulı oral vorL| :000 gt
u <Da5o|y
10
ZT p. 289,
l. &.
aD „so IN > Jusai, wor 55] Dt TER
ü N
M p. 283,
col- 2.
BHI wall "sa > oh Jama| Nam] Ss Nasa yalıjl
p- 205-207
*Lp. 289, Jar Joor pa ud woran or ; Xp .kua ho Jooı ap „OLLDO
1213:
M p. 284,
‚Jans Mau; u Jooı ee au Jo Jar SD: > u
col. 1.
1. Michel et Bar-Hebraeus ajoutent 2459| Läs. _ 9, Michel et Bar-Hebraeus donnent Do@l- — 3. L’add.
12.154 fol. 151 ajoute Pr;89 59. — 4. Michel et Bar-Hebraeus donnent »-
10
quent... mais, dans ses maeurs, Sergius ötait tr&s adonn& au desir des femmes;
il ötait debauche et non pas chaste, et 6tait possede d’un ardent amour de
l’argent.
Aprös l’avoir mis A l’&preuve et trouv6 habile, Ephrem promit de faire
\. Michel et Bar-Hebraeus ajoutent :« aupres d’Ephrem ». — 2. Michel et Bar-Hebraeus : « Ascol(ius) »
La lecon « Asyle » est aussi celle de la Vie de Jean de Tella par Elias; ef. KLeyx, Het leven van
Iohannes van Tella, Leyde, 1882, p. 59. — 3. L’add. 12.154 ajoute : « au patriarche Ephrem ».
[203] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 287
Joa Lö 5 wars lo
al 45 zoo Sao)! Also Ja SL] 2 ER 7 17p. 290,
ı. 4.
JAD.-.3 Jla,,a>0 .oD „a>Nalo sah, : md Ill Lö io Jooı
> Jo WJNamo .....Joorı Wolaxo |} DL. Do :Jooı was [oA * Lp. 290,
1.12.
M p. 285,
Joa JS oo-Do ‚od > NJoN, ao :Jjol.oy amuNi|; Jlaslas col. 2.
tout ce qu'il demanderait, lorsqu’il aurait &te envoy& par lui A Rome avec une
lettre pour l’eveque de la ville, Ayapet, et qu'il en serait revenu. [ll accepta],
fut combl& de dons par Ephrem et partit avec la lettre pour Agapet'. Il 6tait
accompagne6 d’un jeune homme (nomme) Eustathe, un architecte (Aeyırdzrov),
quoi! le dirai-je‘? qui racontait au sujet de Sergius une chose etrange que
je n’eerirai pas de peur de blesser le lecteur.
Ceux-ci parvinrent done ä Rome aupres d’Agapet, donnerent la lettre et
furent regus. L’'homme (Agapet) se rejouit de leur lettre, dans laquelle il
avait trouve de la concordance avec ses opinions. Il vint avec eux & Cons- M p. 200,
col. 2,
10
tantinople au mois de mars de la XIV® (esoxgeoxaudexin) |indietion]*. Severe
etait la, et Anthime 6tait le patriarche.
Lorsque Agapet parut devant l’empereur, celui-ci lui fit une r&ception
grandiose parce quil parlait la meme langue que lui et qulil etait le pa-
triarche du pays d’Italie, qui avait 6t@ conquis et plac& sous sa soumission.
Il (Agapet) etait verse dans le sens exterieur des paroles de l’Eeriture,
mais n’en comprenait pas la force... Il s’abstenait de communiquer avec An-
thime et Severe, et ceux-ci encore plus de communiquer avec lui. Il appelait
le premier un adultere, et le second un Eutychianiste. Il changea l’affection
1. Nous avons supplee « il accepta » d’apres Bar-Hebraeus et l’add. 12.154 fol. 151. — 2. M. Brooks
lit pol > au lieu de #el &, ce qui donne comme sens :.« (un architecte) d’Amid ». Cette correetion
ne nous parait pas necessaire. — 3. Michel : « de la XIII® (rgox«wöexarn) (indietion] ».
288 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1204]
11
1. Sie le ms.; L Loo- — 2. Le ms. donne |jeatay Je} 10,0 J>je. — 3. Sic le ms.; L ausskl.
que l’empereur avait pour eux, l'indisposa envers eux, et les chassa de la
ville. Anthime, Severe et Theodose d’Alexandrie firent alliance ensemble par
les lettres qui sont transcrites plus bas. Anthime et Severe s’eloignerent de
Constantinople pour aller vivre chacun en cachette A l’endroit qui leur con-
venait.
M p. 202, Menas succöda A Anthime dans la ville imperiale. Le premier medeecin
(227827205) Sergius y mourut subitement, et Agapet (mourut) apres lui en ces
col. 2.
eurent &t& chass6s par l’empereur comme cela a et& dit au livre IN et qu'ils
se furent retirds de la ville imperiale A l’arrivee d’Agapet de Rome, qui mourut
subitement A la fin du mois de mars de la XIV* (reosageoxauderzrn) [indietion],
ainsi que le premier medeein (&2y{arz05) Sergius, qui l’avait amene, alors Ephrem,
qui oceupait le siöge d’Antioche dans l’Est, se montra courageux et viril...
[205] l. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 289
12
‚Luna: kino Hör; Lay) JaD Joh; In] ern I; * Lp. 290,
1.22,
„.)laaD20 Aus 0; olaas Ds Iasy M p. 296,
eol. 1,
1. Sie M; PZ ILojayy. — 2. M kuama2y, ce qui est une faule manifeste. — 3. M Imutopas Lunly.
h. Sie le ms. et M; L em2- — 5. Sic M; PZ SauLls. — 6. Sie M; PZ I|Mol. _ 7.'M SoSe
8. Sie M; PZ ssolo: — 9. M 8 ‚gM}. — 10. MN). — 11. M ajoute Lom. — 12. M Beni.
12
Chapitre XX (du livre IX). — Lettre de Severe a l’ordre (xyuz) des pretres et M p. 221,
col. 2
des moines orientau.x pour leur faire connaitre son depart de la ville imperiale.
Aux pieux prötres, dıacres, archimandrites et directeurs, ä tout l'ordre
(7Zyp«) saint du monachisme oriental : Severe, en Notre-Seigneur, salut!
Etant hors de cette ville qui commande aux villes et hors de la prison
que quelques-uns d’entre vous, qui etaient presents, Ö saints, ont vue de
leurs propres yeux, il m’a paru convenable de vous 6crire brievement cette
lettre, pour vous exeiter ä des prieres d’actions de gräces, vous ä qui je songe
aussi A faire connaitre ouvertement ma liböration... Il (Dieu) m’a delivre, en
10 verite, de toute l’attente des adversaires qui me detestaient sans motif et me
tournaient en derision; qui branlaient leur tete! et disaient comme dans
Job? : Son pied est tombe dans le piege... Mais la malice de ces gens, qui
etait insatiable de sang, a &t€ rendue vaine A mon egard * par la pieuse im-
peratrice et par Dieu lui-möme qui m’a conduit, par vos prieres, vers ce
13
qui lui est agreable, ainsi qu'il le d6clare aussi dans le prophete Isaie a ceux
qui esperent en lui ' : Ne crains pas, car je ai delivre...
Celui qui a dit ces choses a procur& non seulement A moi un salut admi-
M p. rable, mais encore un aceroissement au parti des fideles; A vrai dire, il a
aceru la part du Seigneur et de l’'heritage d’Israel... En effet, le vönsrable
col. 2.
que cherchent ä tromper ceux qui disent qu'ils® n’acceptent pas le coneile
de Chaleedoine quant & la definition de la foi, mais quant ä la deposition
d’Eutyches et de Nestorvos, etc.
"erhal "8" Arzr> Kon za ano „(aa Dusas fa5] Kiss * M p- 290,
Col. 2.
14
1. Michel, dont le texte est corrompu ici, donne ce passage comme il suit : « Gelui qui commu-
nique avec les heretiques sera prive du paradis ». — 2. Michel donne la fin de cette lettre qui manque
chez Pseudo-Zacharie.
292 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1208]
SA. /Aa.o In: Koäsuo Joäul „ol :)laslan, |N2.Nä> Luis oAdo
‚Jopao la o] Jol "yo, Don "ey ya Ja Au S 07 her
15
1. M ajoute “Lady. — 2. M omet @&. — 3, M ajoute H Ip: — 4. M omel Pa. —5.M rl ol.
6. M omet ces qualre derniers mots. — 7. Passage omis par M. — 8. M »>. — 9. Sie M; PZ ratlache
wel äce qui suit. — 10. M donne ces deux mots au pluriel. — 11. M “a;lly. — 12. M 09:
Nur, Ds 001 hör 5 asus] a kan „JLasorkz " JNamol. 2 [Eıp: 301,
l. Br ).
1. M ajoute : « inspire». —2.M: «a wsest echue la part de ». — 3. M:: « tantöt les embüches
de l’impiete, tantöt son altaque ouverte ». — 4. Au lieu de : « et pure... are », M donne : « dans
la purete et l’eloignement de la communion ayec les adversaires Il a fait un long discours et il a en-
voy6 a ma faiblesse, par eerit, un pacte de communion. Il a €stabli la rectitude de la confession sans
amoindrissement ». — 5. M : « completement ».
294 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [210]
:Lös wu5 JOAN "yarizo Dur | Jlasaliay Ass, Ws Jana
Not :'kyoörz IND; Nu) Puoön Dar: SS 8 eolz od a
hans JaD) So or waltıs ‚planyaS "Las Jo ASK
u Jaspop20 Jon "ohunel 7 aasıo] yr2 ® almasll JNxsio
16
1. M IN=u805 |LaseDa>, ce qui est une faute evidente. — 2. M lB#370- — 3. M Jan. — 4. M ajoute
le-b5l- — 5.M Löjao. — 6. M wahsoll. 7. M asyol sans 9,8. — 8. PZ oMusal; M |&unal.
9. Mlaussoo |baas. — 10. M omet ce mot. — 11. M Pb Ijama2 au? — 12. Sie M; PZ a8. — 13. M
aloy&uso- — 14. M ajoute Aldo Is,o>2.
16
en effet en vous qui soit petit ou ait besoin d’etre loue davantage? Si jadmire
les mours rigides' de votre belle vie, l’excellence de la piete m’attire vers
elle, et la puret& glorieuse de la foi orthodoxe qui demande justement A pr6-
ceder les autres (vertus), et votre vie de labeurs (endures) pendant longtemps
en vue de Dieu,et votre fuite d’un lieu A un autre, et ce que vous avez
prefere souflrir en toute eirconstance pour que la foi orthodoxe ne soit pas
chang6e. En cela meme, que de fois n’avez-vous pas cri6 franchement avec
Paul par les actions mömes* : Qui me separera de l’amour de Dieu? L’op-
pression? ou la detresse? ou la persecution? Mais sous quelle rubrique pla-
10 cerai-je l’exactitude de votre par lequel ceux qui sont dans
enseignement
lerreur sont röfutes, lastuce radicalement arrachde, ceux qui croient deli-
vres et transplantes dans l’orthodoxie? Il me semble entendre le Christ-Dieu
lui-möme te dire ce qu'il disait au divin prophöte Jeremie® : Votei que J'ai
place mes paroles dans ta bouche; voiei que je Yai suscitd aujourd’hui sur les
peuples et sur les royaumes pour arracher, pour renverser, pour detruire, pour
construire, et pour planter, et ces autres paroles qu’il disait A propos de
Paul! : Il est pour moi un vase d’election, qui portera mon nom devant les rois,
les peuples et les empires, et devant tout Israel.
M p. 213, Telles sont vos qualites, ö Pere divin! C'est peut-etre peu de chose de
Lord:
les admirer, mais il n'est pas facile de les r&aliser comme il faut. Ainsi done,
maintenant, par les labeurs vigilants de ta sainte äme, des bienfaits ont te
procures ä l’Eglise de Dieu; car, par le Christ-Jesus, ceux qui etaient au-
paravant &loignes sont rapproches. Le venerable Anthime, qui resplendit des
maintenant par ses meurs et sa foi, le souverain pontife, le vrai pasteur de
l’Eglise de la ville imperiale, est devenu volontairement notre compagnon, ä
vous et A nous, et il suit notre foi orthodoxe.... 11 a fait un pacte solide par 10
une lettre canonique qu'il a envoy6e A notre tröne evangelique, ainsi que Ta
M p. 214, Saintet nous l’avait d’abord annonce par sa venerable lettre..... Nous avons
col. 1.
done recu l’aflaire les mains tendues et nous avons couru, nous aussi, vers
ces pactes; nous avons admis tres Joyeusement dans notre communion cet
M p. 215, homme venerable, et nous avons @change avec lui une lettre dans laquelle
eol. 1.
nous avons expos6& clairement la veritable foi des Peres, et nous avons de-
BACH. IR, Dr
[213] I. — PSEUDO-ZACHARIE LE RHETEUR. 297
17
a . N
Jän; [a5 Nass] „20 au Jr Nas Ia,00 SEN
loa "N! Lu lo ‚ua pas mul) nsau ls] uno [ar Aso
Bas85 Naar Los IaNs Jeso sone, Bias a5 Kıly Kl] SL p- 300
as Lil rl ul ar UI, Jul Lpsams vor .JolNio
a EN
Nhaıs [Nass Nas . ul yo Il 305 - ar! ln | ar na
al?
M p. 295,
calz
{ donne le mot au pluriel. — 2. M a un © initial. — 3. PZ mo. — 4. Sic M; PZ hello.
ic M; PZ ge «nos sans adpr- — 6.M gm. _ 7. PZ omet #9: — 8. Sic M; PZ ‚aaDes
anıdv. — 9. M donne Nils et omet les frois mots suivanls.
voile la perversit@ de la foı qui contamine les faibles d’esprit. Nous avons
donne la raison pour laquelle nous avons communique avec lui, afın que
ceux qui viendront par la suite la connaissent, et nous avons envoy@ ä Votre
Paternit6 un exemplaire de cette (lettre) parce que nous ne voulons pas que
vous ignoriez quelque chose de ce qui nous concerne, et surtout de ce qui
regarde notre sainte lglise.
17
Les extraits que nous publions sous le nom de Jean d’Asie sont au nombre
de huit.
Les deux premiers sont tires du xwvin" chapitre de ses Commentarü de
Beatis Orientalibus, qui a 6t6 &erit en 565/6 apres J.-C. (cf. la fin du chapitre).
Les Commentarii sont conserves dans l’add. 14.647 du British Museum, qui
est date de 688; ils ont et& publi6s par Land dans le tome II de ses Aneedota
syriaca, et traduits en latin par Van Douwen et Land dans les Verhandelingen
der koninklijke Akademie van Wetenschappen, afdeeling letterkunde, achtiende
deel, Amsterdam, 1889.
Les deux suivants proviennent de la troisieme partie de son Histoire ec-
elösiastique qui commence en 571 et s’arröte A l’annde 585 : un forme le
debut du chapitre xrı, l’autre celui du Be xrır du premier livre. L’His-
toire de Jean d’Asie est conserv6e dans l’add. 14.640 (du vı® sieele). Publice
par Cureton a Oxford en 1853 (The third part of Reecelestastical history of John
bishop of Ephesus), elle a &t& traduite en anglais par Payne-Smith en 1860 et en
allemand par Schoenfelder en 1862'.
l. Get extrait, qui est &crit dans le style de Jean d’Asie, ne se retrouve pas dans la troisieme
partie de la Chronique du pseudo Denys de Tellmahre. Nous l’editons d’apres Land (Anecdota
syriaca, t. II) et nous l’avons collationne avec le ms. (add. 14.647). — 2. Faisons toutefois remarquer
que nos extlraits du pseudo Denys sont &crits dans un style qui ne semble pas £&tre celui de Jean
ae. Nous devons le texte de ces trois extraits AM. Nau, qui les a transerits d’apres le ms. syriaque
84 de la ne nationale. Ce ms. est une copie, faite par l’abb& Martin, du Vaticanus sy-
Bes 162. M. I. Guidi a eu l’amabilite de collalionner nos extraits du pseudo Denys avee le ms. du
Valican.
sans] ul asus;
Ksöas, aa; a cd Nöpl| hust ao Duscı JLENN —
Ss] Kisäg; INusal 0] INES zus wonll ih 0; As
ol :L aa Lars Jlas| us Lu noso J>305 Jlasso ER
gl KO; Kador .uoaDaso u 00 warn Ns/o warmsojlo
rn asus, Jaxolo LAD ib ol Jusa} Jar m
m.
Chapitre NLI (du livre I). — Des eveques qui furent a Antioche depuis
Flavien et Severe.
Flavien fut (&v&que) a Antioche la grande en Syrie, du temps de ’empereur
Anastase. Il fut reconnu comme un adepte de l’heresie des deux natures, et fut
chasse de son siege, apres l’avoir oceupe quelques anndes'. Apres lui vint
Severe, un orthodoxe, qui resta six ans. Au debut du regne de Justin le vieux,
le premier, il abandonna son siege, et apres avoir v&cu quelques annees dans
le desert d’Egypte, il y mourut....
L II,p. 386, „ )aaDso Nupes Jra,>0 oo JioLo Loafı alDAS0 alufo Nuss
1. 13.
Ss Door az Ka Jam Ss
Re JS: En Joh Jar husad lo wol Suoscı ol]
aD yası Jim Lyoäs DS sous „5 .,|KaDso0 La D203
ss] Sa mad) J „0 Is ano I. Joa lass Nunadı
so] .orool Ns BSR NT lo pe AD 0001 > IE Da 10
sur l’ordre de Justinien, pour s’entretenir avee lui au sujet de l’union. Quand
Anthime eut &t& renseign& par la discussion de Severe au sujet de la corruption
et de la perversit du concile de Chalcedoine et des blasphemes du Tome de
Leon, il abandonna le tröne de la ville imp6riale, s’en alla et s'unit avee Severe
et Theodose d’Alexandrie.
Sur le bienheureuse Severe qui arrive dans la ville imperiale, ou ıl a ete appele
dans le bon espoir qu'il retablirait Uunion des Eglises.
Le bienheureux patriarche Severe fut ensuite &egalement appele par de nom-
breuses lettres de l’empereur et de l’imperatrice. On lui donnait l’assurance
qu’ason arrivee dans la ville imperiale la paix et l’union des Rglises se feraient. 10
ao; Dos Lin Jg har yas suihe] Lose La Far] Syho Jia
P- 387.
monterai, bien qu'alllige. Je reviendrai sans que rien n’ait et& fait ». Ces
paroles se trouverent former une prophetie. I] monta done, fut regu et passa
un an et demi au palais, en discutant et en montrant la verite de la foi et
les corruptions du concile de Chalcedoine. Il parlait sainement, clairement,
et doctement. Ce fut sans profit. A la fin, il demanda & pouvoir s’en aller. Il
avait, en eflet, recu par 6erit la promesse avec serment que si rien ne se
faisait, il pourrait s’en aller et se rendre la ou il voudrait. — Il se retira
done avec une foule nombreuse de moines, de cleres et de laics, qui, a la
nouvelle de son arrivee, etaient accourus de tous les cötes dans l’espoir de
faire l’union, et qui s’en allerent avec lui sans rien avoir fait.
Vaticanus
162
Asa „m joy-> wwoon sam Maus)! Aso raaıo )ei»), Miss
fol. 91r°.
Ms. syr.284 Kaslıo Kino Jeans] ‚sod> „NDS asınllo walls] [ERST
Bibl. nal
fol. 151r°. a ward assaso s);lo Lsalammo Iujimlo umrl;slo 10
ae wa; 00y. 2. Nous donnons iei en note une glose qui est intercalce dans le lexte: U
4 ADasttaso |1aDS .sl Im eL5l : sort N SanL! Srp SuDdy Dunan solo "“ul!l Snmay Dass
— 3. V wa. — 4, V kauy;Slo
1. Glose introduite dans le texte : « Si tu trouves qu’il (le coneile) s’est r&uni A Sidon (‚Sr®) et si
tu trouves encore qu'il s’est r&uni A Sidon (Sry), ne te trouble pas. Ces deux mots n’en forment
qu’un, bien qu'ils different linguistiquement ».— 2. La suite a et empruntee mot pour mot ä la Vie de
Severe par Jean, cf. supra p. 241,1. 5 sqq.
[221] II. — JEAN D’ASIE. 305
Vaticanus
Jioko ie kan Lot Jaasa ass ‚sale ussjlo Jbausol Nıs 162
fol. 150 r°.
10 eNS!
1. V waumaN®. _ 9, Telle parait &tre la premiere lecon qui a ensuite &t6 corrigee en Nas}. —
3. Telle est la lecture de l’abb& Martin; ce mot est actuellement illisible dans V. — 4. V „a9. — 5. As-
s6mani et l’abbe Martin ont pris A tort pour le mot &» les lettres aD» (commencement du mol Npaan»),
qui remplissent ia fin d’une ligne dans le ms. — 6. Asscmani a lu was; ;> (B. O., I, 54); la forme
wa;0 est donnde par Land, Anecd. syr., I, p. 14, 1. 16. Gf. aussi Payne-Smith, Thesaurus syriacus,
I, col. 595.
1. Nous considerons cette phrase comme une note qui a te introduite dans le texte. — 2. Voir
plus haut Pseudo-Zacharie le Rheteur p. 270, p. 13; Michel, Chronique, t. II, p- 163,7 col..2; p. 166,
eol. 2. — 3. Il faut lire Has;elo, et donner comme complement ä ce verbe le mot « coneile (wa) ı
sous-entendu.
306 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. [222]
En la seconde annde de son regne, qui est l’annde 830, Justin chassa
Severe d’Antioche et Xenaias de Mabboug, et quiconque ne recevait pas les
quatre conciles.
Land, I,
p- 14, 1.6.
handıoya zul als wat; rd Jsoko Jocı kamsafpun
:hopaması [Kuno wa Dasına 0 „ur Joor wood] ‚ll. Nia> :|Aus3
[223] IV. — LIBER CHALIFARUM. — V. — JACQUES D’EDESSE. 307
V. — JACQUES D’EDESSE.
ul [1]Jar Sa sn IS]
ID. 300 ‚wwowolo Also
(droite).
(Annee 207.) Justinien reunit aupres de lui les eveques qui avalent 6te
chasses. Serere vint aupres de lui, avec beaucoup d’autres. Ils diseuterent
au sujet de la paix des Eglises, et ne firent rien, paree qu’Agapet emp£cha
la chose.
(Annee 215.) Severe mourut.
Annde 823. En cette annde, Severe fut ordonne patriarche des Jacobites,
le 16 novembre.
porta une copie en Europe avant 1894 (ef. Journal asiatique, IX° serie, t. III,
janv. 1894, p. 135). Elle est actuellement en cours de publication; elle est
editee et traduite par les soins de M. J.-B. Chabot (Chronique de Michel le
Syrien, patriarche d’Antioche, t. I et II, Paris, Leroux, 1900 et 1902, in-4°).
Les deux tomes qui sont dejä parus renferment le texte et la traduction
des neuf premiers livres et du commencement du X°.
C'est du IX® livre que sont tires tous nos extraits de la Chronique de
Michel, sauf le dernier. Celui-ei (n? 9) est emprunte & la liste des patriarches
jacobites d’Antioche qui suit la Chronique '. Nous avons laiss& de cöte tous
les emprunts que Michel a faits ä la Chronique de Pseudo-Zacharie et qui
ont 6te signales plus haut, et nous avons reproduit litteralement la tra-
duction de M. Chabot quand nous n’avons pas cru devoir nous en 6carter.
Tous les renseignements que Bar-Hebraeus (BH) donne sur Severe dans
son Chronicon ecelesiasticon au t. I”, sont tirds de la Chronique de Michel.
Il nous a done sufli de les signaler en marge.
1. Cette liste a et publiee par M. Chabot en traduction francaise dans la Revue de l’Orient chre-
lien (1899-1901), sous le titre: « Les Eväques jacobites du vırı® au xır® siecle d’apres la Chronique de
Michel le Syrien ». Nous devons le texte de cet extrait a l’amabilit& de M. Chabot.
Nalo Jam Joor and ‚kanlsl ode yruılı os waurnsjls „no P. 20,
“ eol. 1.
BH,
I,187-
1. Nous avons supplee wno&l d’apres Bar-Hebraeus. 189.
Environ deux cents moines vinrent d’Orient avec le grand Severe, qui pP. 10,
stait encore moine. Ils furent recus en grand honneur par l’empereur. col. 2
P. 261, Jeolo so las > .,Alasa 203 re usa, wasllo „usl| Lor
col. 2.
BH, I, 189-
191.
‚undollo aus Nuaollo ‚Load; do
en
1. BH kus>.
s’en alla d’Antioche A Alexandrie, apres avoir oceup& le siege pendant six ans.
Quand saint Severe partit, le feu tomba ä Antioche et en brüla la plus
1. BH: «lavie».
[227] VII. — MICHEL LE SYRIEN. 311
10 JNuma> yaimso [nm Jans! aa » NoJys, Jooı 433 Aso .." Jaoy5
hilo, krolo; wanza.N; [Da 0 by Is5y poöt EDS homo
Do mus EX PD \auo;200 Lo „| Jocı so] > iwas a
0 Ma pas, a 00 hunado voain co] Jia
grande partie. Pendant six mois, le feu prit de tous les cötes de la ville, sans
que personne püt savoir comment il * prenait, et on ne pouvait l’eteindre. -P-r1705
col. 2.
C’stait un signe de la destruction qui la menacait.
Saint Severe avait et& ordonn& patriarche en l’an 21 de l’empereur Ana-
siase, qui est l’an 825 des Grecs; il partit en la premiere annde de Jus-
tinien (Justin) qui est lan 832 des Grees.
Chapitre NXVII (du livre IX). — Sur l’heresie des Phantasiastes, que Satan P. 224,
ol. 1.
excita a cette epoque par Julien d’Halicarnasse, etc.
Or, saint Severe passait de desert en desert; afın de n’ötre pas reconnu des
10 pers6cuteurs, il vivait tranquillement, vetu d’un vetement pauvre, coifle d'un
bonnet et chausse de sandales. Alors la semence de zizanie (sem&e) par Julien
d’Halicarnasse, de Cesaree en Garie, commenca & pousser. Il disait, comme
Mäni, Marcion, Bar-Dairan, que la passion du Christ avait &t& apparente
(litt. : une gavrasie) et non röelle; que, des l’union dans le sein [de la
Vierge|, Notre-Seigneur avait fait son corps immortel et impassible. Il dit
312 EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1228]
S/Na3o „20 „yuos Jos Lug Keraso Lam Jo Jay hdar .; hai
NausaD yra Lay har yulı wumils Das .‚us — „ol, Jooı 10
Quand saint Severe fut appele par l’empereur, pour l’affaire de l’union, il D.195;
col4>
resida aussi dans le palais de l’imp£ratrice; et ces trois patriarches (Theodose,
Anthime, Severe) se trouverent dans la familiarite les uns des autres.
10 Saint Severe fut mande par ordre de l’empereur et de l’imp£ratrice, en vue
de la paix des Eglises. Ildemeura un an et demi & Constantinople, dömontrant
la verite de la foi, et la transgression du synode de Chalcedoine. L’empereur
reunit de nombreux controversistes pour le convaincre. Plusieurs fois il les
confondit et montra qu'ils etaient schismatiques et se trompaient; mais il
n’obtint aucun avantage, et ils ne se convertirent point de leur erreur. C'est
pourquoi, il prit conge et s’en retourna avee les moines qui l’aceompagnaient.
1, Euczzmez:
BATKRZ OR UT, Di)
31& EXTRAITS RELATIFS A SEVERE. 1230)
P. 309,
col. 3.
aDs;l] Jo Ju; kann, 000 rast; Jany 00 His has Fol
slo -.oo01 rd aa» Kiss ka asaso ‚0a
fo)
P. 752
du ms.
ce] rah Jocı Fusagopas slılagr Forelle Ir Se hole
de M. Cha-
Eur woran „0 J,Noa} on” rl 9 Nis :udtols kandtan!
bot.
be)
Nous publions sous le nom de « notices » une s6rie de huit petits textes
detache6s relatils ala vie de Severe.
Ces textes sont tous emprunt‘s A des manuserits du British Museum, A
l’exception des n” II et III, qui proviennent de deux manuscrits de la biblio-
thöque royale de Berlin et d’un manuserit de la bibliotheque du Vatican.
De ces huit notices, trois sont inedites (n® I, III et VID); une (n° II) a &te
donnde par M. Sachau dans le Verzeichniss der syrischen Handschriften der
königlichen Bibliothek zu Berlin, t. II, p. 551, col. 1; les autres ont et& editees
par nous dans l’Oriens christianus, t. 11, p. 265-282.
La notice n° III, que nous &ditons d’apres le manuserit Sachau 165 et
d’apres le Vaticanus 155, existe encore dans le Mus. Borgia elene. sep. IV.
Nous regrettons de n’avoir pu la faire collationner avec ce dernier manus-
erit. Toutefois, comme la premiere moiti6 de cette notice est tirde de la Vie de
Severe par l’higoumöne Jean, la chose n’a pas grande importance'.
1 MM. Horovitz et I. Guidi ont eu l’amabilite, l’un de nous copier cette nolice dans le ms. de
Berlin, l’autre de eollationner le texte du ms. de Berlin avec celui du ms. du Vatican.
D IE) NOTICES RELATIVES A SEVERE. ee}_ 1
ikea Mblo ger As keizan I> en ‚Na fis 5AD SH5llo „Pr
„A200 hause) Nıs .,Aaas u Ana Ya,
1. Ms. eS9o5am.
L’ordination (ysorovia) du patriarche Mar Severe eut lieu [le $?] novembre,
indietion VI° (&xrn), en l’an 823 d’Alexwandre, et il siegea sur le tröne (Bosvos)
d’Antioche six ans. Les Chaleedoniens le chasserent en l’an 829. Il veeut apres
l’expulsion vingt ans, et se retira dans la paix de la vie bienheureuse avec
Notre-Seigneur. Que Notre-Seigneur nous fasse don d'une bonne fin quı lui
plaise, par l’intermödiaire des prieres de sa mere et de ses saints! Amen.
L’humble Basile a ecrit] ceci d’apr&s un ancien manuscrit, en vue du sou-
venir, en l’an 1381. Que le Seigneur pardonne & celui qui nous pardonne!
Il
(xIV° Sie-
cle). > ‚3 >30; ma > am Ja] au dDassıam on JNuo
Vaticanus
155
fol. biro!
sl) Juno opası va ua] :soradın Toon Na ES ons} Ir
"olaradn; Ksässo sl ’Nu5/L Ds Ss Fiss lass bon
Nass! ul; ads Los Ju Jun or bel aa "ars Sad
ua) Joos öl sur20 ERS us Lasımwo [usa [Do [uussobo
Jamjas Nas „s J,33> oo mar Nas Da 0 "Aue „Do
we] gras od; Luragorus |! 8 Loor Lan du: Is Massrdar Io
.p02 aNljso 55 Jusolo Jpaasa. Mia SuM] 50 J[sarsol Nıs or> wus
aollo x Dur ago; 5 his 5A oumian so Syillo 10
II
le $novembre en l’an 820, qui est l’an 508 apres l’arrivee de Notre-Seigneur.
Il fut chasse de son siege six anndes apres son ordination. Il mourut et fut
enterr& a Alewandrie' apres avoir veeu vingt-trois ans dans l’exil (2Zopix), le sa-
medi 8 fövrier en !’an 849. — (Le nom de) Severe est interpret& « (qui) chasse le
Il. Une glose marginale du ms. du Vatican porte : « ä Noutha (.Nois), ville d’Egypte ».
[235] RELATIVES A SEVERE. 319
IV
Add.
»Jsoho ao; Lassafopıs as arsı Jeans], Joräs 12.155
fol. 161 v°
ws an
so 0 Leaamıs] Jo, oa mais warmwaus :] (vır® Si6-
cle).
IV
Les noms enumer6s sont tires de la lettre synodale (suvodızA) que le concile
reuni A Antioche pour l’ordination de Severe, a adressce A Jean, patriarche
d’Alexandrie.
320 NOTICES [236)
Add,
17.194 Joh 0 JaaD woro| a8| kaualorın assı |keaamio], Jormäs|
fol. 82 v°®
(date de
886).
ad: lern aa waslmsah.s — wol), warm,
wu — Joa: warslmo| — ads wos — epal0g (ara —
— „wasojoly gu — ‚pol; wuabum — ‚wmojaoy a — ‚Jass
‚solo; dar — ud waLmsalhı.s E
J
VI
|Noms des eveques]| qui ont ordonn& saint Mar Senere. — (1°) Denys de
Tarse. — (2°) Philo.xwene de Mabboug. — (3°) Nieias de Laodieee. — (4°) Simeon
de Kennesrin. — (5°) Pierre d’Alep. — (6°) Eusebe de Gabboula. — (7°) Marion
de Schoura. — (8°) Sergius de Cyr. — (9) Silvanus d’Ourim. — (10°) Jean d’Eu-
ropos. — (11°) Philoxwene de Doliche. — (12°) Julien de Salamias.
VI
Voiei ensuite les noms [des &veques qui ont ordonne Severe; ces noms
sont tires?] du premier livre [des lettres?] de saint Severe, patriarche d’An-
tioche. Lettre du concile [d’Antioche] a l’archeveque d’Alexandrie, Mar Jean.
Signatures :
Vi
— (9°) Silvanus d’Ourim. — (10°) (nom omis) d’Europos. — (11”) (nom omis)
de Doliche. — (12°) Julien de Salamias.
Vi
vi
Nous suppleons ä la fin de la ligne oo devant 09, mais peut-ötre faut-il tout simplement pla-
cer er apres vnoyamDSo. — Le syriaque de ce document est parfois fort obscur. Son obscurile
doit &tre altribuse, semble-t- il, A la medioere connaissance que le traducteur syrien avait du grec.
Ainsi il se peut que le traducteur ait lu & au lieu de eig apres rıstedoney et qulil faille par consequent
interpreter: « Nous eroyons en la seule et unique definition de la foi des 318 saints Peres, ele. ».
Vin
Nous embrassons comme une seule et unique definition de la foı ', (celle)
des 318 saints Peres qui se r&eunirent A Niede, pendant les jours du bienheu-
reux Constantin, et (celle) des 150 saints Pöres qui se reunirent A Constantinople?,
et (celle) des Peres egalement saints qui se reunirent A Ephese et döposerent 10
limpie Nestorius et ceux qui dans la suite penserent comme lui ®, auxquelles
Gi. VHenotique de Zenon dans Evagrius (edition Bidez et Parmentier), p. 113, 28-29: zur zov
eipnuevov Eva xal yövov üpov tfis niotews. — 2. Henot., p. 111, 8-12 : Hvrıva. ... . . E&eDevro u2v ol Ev Nixata
Evapäre praxöcıoı dera Ort Äyıoı MATEpes, ED£_2 almoav DE mal ol &v Kwvotavtivounode Euatov NEVINAOVTE
öualmg epes ouverdovres. — 3. Henot., p. 112, 28 -31 : ol äyıoı mareceg ol &v <H ’Ereoiwv auveidövtes, ol
yar Hadseiovres Tov Koedr Neotöptoy Kal TOUg TR EXEiVOU METE TAUTA DpOvoUvTac.
[239] RELATIVES A SEVERE. 39:[8% =
1. Cf. Mansi, Concilia, t. XI, col. 445 B (lettre de Severe a Theodose d’Alexandrie) : «modsyopedx GE
zo Ev Enatvw noroUn.ede Kai Tnv 65ANnv ÖWoAoyiav TOD Evwrixod ypayparns, Gmep 6 täs yaınvorarns Anzews Baoıheus
efepwvnoe Züvov. Sur la formule « de pieuse fin » voir dans la Revue de l’Orient chrelien, t. V (1900),
p- 155-160, notre article : Remarques sur les traduclions syriaques des formules grecques 6 ns e3oebous
Ingews; et 6 175 öotac wununs. — 2. HEnot., p. 111, 8-9 : Avrıva (miorıv) 61% mis Belag enıportnoewg EEedevro. —
3. Henot., p. 113, 22-25 : IIxvra 62 Tov Etenov Tı ppovnoavte. .... Avadsuarilouev, zfmıpetws BE Toug elpn-
wevoug Neotöptoy xat Eörtuyex. — 4. Henot., p. 113, 2:6 : ‘Owodoyoünev dt... ... zov xUpıov may ’Inandv
Xptotov, Tov Öuoslcıov Tom narpi Kata ınv Heornta zul Ölnolotov AiLiv TOV MUTOv x av Avbpwnorntae. — 5. Üf.
Mansi, Coneilia, t. X, col. 1116 G (Esönpou Ex ToU mpoopwvnu@tıxou Tou Yeydzvros man’ aurod Ev Adpvn Ev
To napTuptm Th; Ayios Eipnwia:) : "Avabenarilouev bz zul ınv ouvoöov Karyndovos xal av Tonov Acovrog Tou Tg
“"Popawv Erximotxs; nynoaysvou nal Too: Aeyovraz h elmovras &v Öln püsesı roy Eva AUpıov Mumv ’Insoüv Xptotov
UETK TV Kppaotov xal Amepivontov Evmarv, za Touzwv GroAoußwg Evepyslas 1 LöLörntag. Le me&me texte se re-
trouve dans le t. XI, col. 273, de Mansi, sous le titre legerement different : Yeöäpos 6 aiperıxög ano tuü
TPOSPWYNTIADD Aöyov TOD yevonevov Ev 17 Adpvn, Ev T@ paprupiw Tas üylas Evprutag. Enfin une partie de ce
texte est cit&e parle moine Eustathe (A. Mai, Scriptlorum veterum nova collectio, t. VIII, p. 280, col. 1)
comme un extrait de la lettre synodale de Sövereä Jean Niciote d’Alexandrie. Voiei cet extrait : ’Avaßsu.a-
tiLopev GUv Tols OUo Atyovras A EiIMmovra; puasız uEeTA TNVv Appaotov Eywarv Toy Eva xüpiov ray "Inooüv Xpioröv.
324 NOTICES [210]
lus5ADdo I) „wsaiado . Lum;2 ost Jaoo ;-2Do wols]lo |
JS Fass) „do Dasaı orsols uJo Js} oouLadDsDo
alaı>Naso Wasa 0] :|Ninsl Vo anno oujoy od :wmadujanı
pas Nisolo JoNDL; JLamascı Jod arcdia; !DU/y same... Ihe]
Dj uopudoo :SD 20 zusol; Ju] horn, Doro kin Jlörs]
url ! Jolässo = gruaIiDo Na — wol |
. Nous considerons ll, comme döpendant d’un verbe sous-entendu, qui &tait vraisemblable-
ei Las». [| se peut loutefois qu’un membre de phrase ait disparu entre deyase el ll).
vous done il appartient de recourir aux prieres qui vous plaisent pour aflir-
mer et favoriser ce que nous avons en vue, et (ä vous aussi il appartient)
de vous joindre ä la communion des ev@ques orthodoxes.
Signatures:
1. Henot., p. 112, 32-113, 2: xal Ta Öwdera xepadaa Ta elpreva mop& Tou Ts 6olas vAung YEvOWEVOD
KupiMdov Apyıenionönou tn Ahekavönewv Aylac nadolnns cannot. Sur la formule « de sainte el pieuse me-
moire » voir l’artiele precite de la Revue de l’Orient chretien. — 2. Passage obscur, Nous lisons
vupe| au lieu de mel
1241] RELATIVES A SEVERE. 325
» lass.> > yaaıı Jeaans| waLımalı,s Jel Mao;lo N —
lsaams! Lusls — » las» > Lad; Jaams| La —
» )Laso,> 45 ads Laams| Js — * las, > > walls
wosa-n, Jsaams] aD » lass > rat; Jsaams| \asnsaa
mol — » Lass > ad, Jeaams| wmumsah,s — laso.> >
* Lass > wis Jeaams|! AAmwo| — » laso.> > Jan Jeaans]
„ol; leaams! hal * lass > Luaım, Jsaams| [Na —
Jeaans| gras — » lass > Jjaa; Jeaams| a, — * laso,> >
» ao, > was |!
10
Ms as: SS wol: | Jesans! el aus; „ad -
oly oc Joh Lars Lan, Loos AS so :JAS5 Io Isyas
Jo oo oo ‚oe „u Wo op0lo :biols ro ame: NSS
= Da +asloNalo el el 0 Lie aaa od „udor od
ce qui est @erit plus haut, et j’ai signe. — (2°) Philowene, eveque de Mabboug
de la m&me maniere. — (3°) Nieias, eveque de Laodiede de la m&me maniere.
— (4°) Marinus, ev&que de Beryte de la meme maniere. — (5°) Pierre, eve-
que d’Alep de la m&me maniere. — (6°) Simeon, eveque de Kennesrin de la
meme maniere. — (7°) Sergius, eveque de Cyr de la meme maniere. —
(8°) Philoxene, eveque de Doliche de Ja meme maniere. — (9°) Eusebe, eveque
de Gabboula de la meme maniere. — (10°) Eustathe, eveque de Perrhe de la
meöme maniere. — (11°) Julien, eveque de Salamias de la m&eme maniere. —
(12°) Silvanus, eveque de Ourim de la meme maniere. — (13°) Marion, eve-
que de Schoura de la möme maniere. — (14°) Jean, eveque d’Europos de la
meme maniere.
Lorsque les eveques designes ci-dessus eurent signd ces choses A linte-
rieur du sanctuaire de la grande Eglise, apres l’ordination (yeıs0roviz) du vene-
rable patriarche Severe precite, et qu’ils eurent anathömatise devant l’autel
(£ipz) et dit chacun en personne toutes ces choses, les moines les r&peterent
chacun A son tour et s’y associerent'.
l. Passage obseur. Peut-etre faut-il traduire : « les moines prirent (la communion) les uns apres les
autres et communierent ».
POESIES SUR SEVERE
Les hymnes sur Sövere que nous @ditons sont celles qui figurent dans
l’Oetoechus de ce eelebre patriarche. Elles sont au nombre de quatre' : les
trois premieres ont pour auteur Jean bar Aphthonia, la quatri&me, un poete
anonyme d’Alexandrie. Nous les publions d’apres l’add. 17.134 du British
Museum. Ce manuserit contient la version des hymnes de Severe qui a
6t6 faite par l’abb& Paul, et revisee par Jacques Philoponus (d’Edesse); il a
6t6 ex&cute en 675, et constitue probablement l’autographe du reviseur.
Gelui-ei nous informe qu’il a &erit en noir les mots qui se trouvaient dans le
texte grec, et en rouge les mots ajoutes; que de plus, il a indiqu& au-dessus
de la ligne les nouvelles interprötations qu’il proposait. Nous avons mis entre
erochets les mots &erits A l’enere rouge, et nous avons place au bas de la
page les mots qui se trouvent au-dessus de la ligne *. Nous avons collationne
ladd. 17.134 (A) avec l’add. 18.816 (B), pour corriger quelques lapsus calamı
de Jacques’.
A ces quatre hymnes, nous ajoutons seulement l’epigramme qui ter-
mine l’add. 12.159, fol. 313 r° b'. De nombreuses autres po6sies anonymes
nous sont encore parvenues sur Severe dans plusieurs manuserits de Berlin’.
. Nous n’avons pas eru devoir les publier ici; elles auraient encombr& inutile-
ment le prösent fascicule sans fournir le moindre renseignement historique.
1.M. Nau a publi6 une traduction francaise de ces hymnes, mais d’apres un manuscrit en {r&s
mauvais etat (ms. syr. 337 de Paris), dans la Revue de l’Orient chretien (1902). — 2. L’hymne du poete d’A-
lexandrie est &erite entierement ä l’encre noire et ne pr6sente aucune variante au-dessus de la ligne; il
semble en r&sulter qu’elle n’a pas &t& revisce par Jacques. — 3. L’Ocloechus de Severe nous est parvenu
dans plusieurs manuserils qu'il nous parait inutile de eiter. M. E.-W. Brooks prepare, pour la Patro-
logie orientale, une edition de cet ouvrage. — 4. Celle öpigramme ayail deja Ele publiee par Wright
dans son Calalogue of the syriac manuscripts in the British Museum, t. II, p. 545, col. 1. — 5. Sachau
349, fol. 50 v’b-53 v’a; Sachau 350, fol. 82 v’-85 1°; Sachau 323, fol. 91 r°-93 1°; Sachau 236, fol. 144, f. 34
et 35 17°; Sachau 303-172, fol. 46 r°; Sachau 351, fol. 19-21 v°; Ms. orient. fol. 1633, 19 fol, 29 ro-23 1°.
[243] JEAN BAR APHTHONIA. D [I
Voiei encore d’autres hymnes, qui ont ete composees par Jean bar Aphthonia,
le premier higoumene de Kennesre, sur saint Severe, patriarche d’Antioche. —
« Les rivieres des fleuves rejouiront la cite de notre Dieu. Placez (ils ont place?)
mes pieds sur un rocher et dirigez (et dirige?) mes pas" ».
or Les doctrines du sage [et grand] Severe sont l’image de tous les docteurs
(orthodoxes et mystiques] de l’Eglise. En lui, en effet, on peut voir” les
paroles [saintes et] inspirces de Dieu® d’Ignace le theophore et le martyr
[eprouv&]; la science etendue et exacte de la foi ' d’Athanase, Villustre ® [lutteur
(yomseig) et athlete («Mar7s)]|; la predication‘ sublime de la theologie (#eoXoyia)
10 de Basile et de Gregoire; l’erudition cat6chetigque — qui se deversait et
s’etendait comme une mer — de (Jean Chrysostome); V’exactitude de l’ensei-
gnement dogmatique de Cyrille’; la purete de vie [et des belles manieres]
1. Gf. Ps. xLv, 5 et xxxıx, 3. — Les notes qui suivent traduisent, dans la mesure du possible, les
variantes placdes au-dessus de la ligne. — 2. En lui il montre. — 3. Eprouv6es par l’Esprit. — 4. Pure
de la verite. — 5. Le grand. — 6. L’6loquence. — 7. L’enseignement dogmatique de l’exaet Gyrille.
328 POESIES SUR SEVERE. [244]
1. Supra lin. : 42 od. — 2. Supra lin. : @A>>. — 3. Supralin. : wasss. — 4. Sic B; A II. —
5. Supra lin. : »bas. 6. Supra lin. : \Nsy Lop9a Ab. — 7. Supra lin. : 99. — 8. Sie B; A |boy.
— 9. Supra lin. : He»,
Une autre (hymne) sur le meme (Severe) par Jean (bar Aphthonia). — « Sachez
que le Seigneur s’est choisi un elu par müiracle?. Venez, coutez, el je vous le
raconterai’ >».
Quelle parole peut louer les vertus [et les belles actions) du venerable
patriarche Severe? Ou qui [est capable de] raconter, comme ils le meritent',
ses combats (&y@v:3), [ceux] qu’[il livra] pour la verite®. Des qu'il® arriva [et 10
apparut]| sur ce siege sacr6 et apostolique, il nourrit avec des paroles saines
(e’est-a-dire avee une päture e6leste] les brebis rationnelles du troupeau du
Christ. Ensuite, agitant, outre la langue, aussi la main, [il combattit] en
lancant des fleches avec l’encre et la plume, [devoila, vainquit et] detruisit
1. Supplions-le de sauver. —2. Ps. ıy, 4. —3. Ps. Lxv, 16. — 4. Dignement. — 5. Pour la piete (re-
ligion). — 6. Lorsqu'il.
[245] JEAN BAR APHTHONIA. 329
Js!
Ill
11
Une autre (hymne) sur le meme (Severe), par le meme Jean (bar Aphthonia).
— « Nous avons ete comme ceu.c qui se rejouissent" : venez, louons le Seigneur'. »
Quand nous eelebrons la memoire du (chef et| sage pasteur, le patriarche
(Raraızeyns) Severe, nous fetons proprement la m&moire de tous les pieux doc-
10 teurs‘. Tous parlaient en eflet |spirituellement| par la bouche de ce docteur,
et jamais il ne considera comme etant de lui-m&me” quelque chose de ce qu'il
proclamait. C’est pourquoi [rejetant et] repoussant les nombreux &loges, il
disait : « Ce que je semble avoir dit de juste'’, forme les enseignements''
IV
Voiei encore une autre (hymne) sur le meme saint Severe qui a ete composee,
dit-on, par un poete d’Alexandrie. — « Il demeurera toujours en la presence de
Dieu'. »
Le sage Severe, grande colonne de l’Eglise et docteur veritable de tout
l’univers, nous instruit, möme apres sa mort, par ses eerits : « Restez tous 10
Messie, Dieu le Verbe, qui s’est fait homme sans changement, le m&me qui,
par sa volonte, supporta des souflrances dans la chair et accomplit des
miracles. Proclamez avec les docteurs qu'il n’y a qu’une nature du Verbe
incarnde, qu Emmanuel n'ignora pas le dernier jour ni, en aucune maniere,
quelque autre chose de tout ce qui fut. Grions tous vers lui : « Maitre indivi-
sible de l’Univers, epargne-nous et aie pitie de nous par les prieres de notre
Pere. »
V
Je compare les flots de ta langue aux pluies abondantes qui |tombent|] tout
10
a coup : au lieu que e’est avec l’eau, c'est avec la science de la Trinite
qu'ils abreuvent les hommes. Tu as montre A tous les fideles que le Christ est
un, et tu as prouve que la louange du Trisagion lui revient aussi.
TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE
1. Mansi n’a pas toujours reproduit fidelement le texte de Labbe. Nous avons note quelques « va-
riantes » de Mansi. — Hardouin s’est &galement content&e de reproduire le texte de Labbe, sans rien
faire pour l’ameliorer. — 2. Ci. Nessel, Catalogus... omnium codieum manuscriptorum graecorum...
bibliothecae Caesareae Windobonensis, Vienne, 1690, t. II, p. 96-97; et Lambecius, Commentarü de bi-
bliotheca Caesarea Vindobonensi, ed. II, opera et studio A. F. Kollarii, Vienne, 1782, liv. VIII, col. 1034-
1044. — 3. Des trois manuserits du concile de Constantinople de 536 que Labbe mentionne dans sa
note sur ce concile (Labbe, op. eit., col. 3; Mansi, op. eit., col. 375), il n’en existe plus aujourd’hui
qu’un seul, aA notre connaissance : celui du cardinal Duperron, qui est conserv& Aa la bibliotheque
d’Evreux. Les deux autres manuserits 6taient un codezx regis christianissimi et un codex reverendis-
simi episcopi Carnotensis.
EU
xMorınfig Erxinstag, Aare Tav naserholcav xugaxıhv TE zaL Özurepav, Aeıroupyiag Emireiou-
m ’ , x \ - m fi x d z ’ ’
wEvng Ev TA Ayla oo Ocod inadnate Trg Bacıkldag raurng MOrewg, ME Ywvr; Exivase Tüv
7 ,’ n r , Pr a} 4 Er 7) ra\y ‚u ‚ m er A x
’ ’ ie .d r e hi z m F} , BEN 30 a} v
avapidunrov ray” mupızöwvy Aaıv, ws Ina Nein robrov Exnaubevra, Emi MORD xal Errunövos
alten Tav dbuerisav maxapıörnra Emi zoo Aubwvo; Aveidelv, xal mpospwvnca bmep Tis
6chäg Tiarewg, Umep ig dei üywvicaode zur aywvilsche' Kal Tooto moimszvrov UR.Ov, erbonseıs 10
‚ \ vw nm ar, an n e - \ EN Pr) NE r
ErOYAGL
\ ’ als > ELONTAL, ) TAELOTAL Kuh ETLW.OVOL TOU Arod
asVUAG \MEY ER 7
hartGohndokiaü EUON-
tion en faveur de la foi orthodoxe, pour laquelle vous avez toujours combattu
et vous combattez encore; puisque, apr&s que vous eütes fait cela, il y eut,
comme on dit, de nombreuses et persistantes acclamations du peuple, vous
duspnuov xATa ic Aylas Tabeng Guvodou, Todrov dLnaiag avaleuarı alavio nal nnelg
= x er r r ‚ - INS r , ‚ . ’ -
losons, N Apu.scaı duvanivng, ANAoTpLWäGaVrES, zul yumvov rg Deixs zorvwving 2aTaE Tolg
Y r h) € FG r . hl _ r F2 8%
que les eris persistants de tout le peuple avaient fait entendre. Comme il
fallait aussi, dans cette affaire, suivre la forme qui convenait a la constitution
ecelesiastique, nous jugeämes nöcessaire de commencer par faire lire devant
tout le coneile ses paroles blasphematoires pour etablir ce qu'il avait os& dire.
Or, voiei mot pour mot ce qu’il a eu l’audace de blasphemer contre le saint or
ANPUSKLGEY, zudlas aa
‚»r x x
oi &v Kovaorayrıyvoumoieı 2x
€ ’ r ” x
oL Ev
e , ’
Eos
’
auvaydsvres Dc10L TATESES
r„ 2 PISR
\
Teira rap HAnav doxrıuaahevra za Tunadevre, Emi Tov 6ctov Ayyelov TTs ons
PRZLSOTNTO on S
DS
EOTOU KTRMENY N VOWTNCHYTES
; KAL Norbmoypabavres
; 2,
EXAOTOS BeTN LOL Re
TE?
E95 2 SE Pr P ’ D x
yaysiv, za bmor&ßavres meoadohevrxs Aiiv Arbeddous Topos Eriyvaaıy arndeias, Bsrte dız
ans Ümerioag maxapıornrosg Taura ENheiv zul eis TÜV ApLrıarov zul YarnvöraTov M.MV
z x ” B x r ’ na \ \ „Nr ’ er N
10 Baaıdia, za TAV slnebeotirnv zul Qrköypısrov Abyoünarav, al wnv Evöngov auTWv za!
Meyahnv auyaAnrov.
>
*M col.
x N 4 N NIS , 1038.
TIY Evonuaaaay aUvodov LIT -EUNSOd.
"NV fol.
30 ve,
rer Nur ER ; > B: D
To öswrsro za urrzgwrzra zu AYLWTATO " ABYLETISROTD OIKOUNENIAD MATOLZOUT
}
Requ£te des cleres et des moines d’Antioche au patriarche Jean et au concile assem-
- or ble contre Severe. \
Grorınod Maovou Täis "Avrioyeias'! we) YaNorONEws ayıaz vod Ocod xahorıRns EAANNOLAS
24 ” ee: ’ 4 69 ’ + \
TACARS ® TS > OLROUMEYNG > TARS> Ay!LAS
aY Tod [OF
Nöy
’
ELTEO
\
TOTE KOLLDOS
ker.
© vVALLOLITATOL,
(Y ’
4 x \ ’ - 3 2 r} x
’ - e ‚ \
ExAinolas, WS E& Evos GTOM.ATOS To TOO TIAOV EAELVO erbonozı « sunpnıvechusev or nbpavoL
Va an ER \ z 1 8 ne 3Aaı fi oe Ik x
RYEhNGG )o N Ya, AL TAVTA TR EV UT », O7 NNENGEV {7} EOS TOV AX0V Kuron. LO yap Bu
AR
, ’- 6
Busiheas, Eheuße-
PER 16% [?)
zul Hikoypiorous Eyyenıchnva
oeber sa et
Pouatov Tobg nbrwg ebasheis
\ in ’D + \ er
7a orimrea
NE of 7 6
mosobesaugı Npnszeizv, RN
Horazei MOS 00yL e-
TAITAV
oiav' Ö& yanıalivan za mappnat Lay TOlE TV 6.0
mein eirdrws Tols riorods® Bonaaı nv Dmvay; "AAN Ev obrw zowvA Tüs olzoumevng &oprn,
> Bw No N - Fr 7
in
via &% TAVTaOV, 1" zo { GDv OAlyaıs, n TOv "Ayrıoydav k Exzınsia zarnperas 20 Dorvov
2 ‚ N 7 \
Zvri Molmevor, 0b2 nLdaEV Grrws, dezautvn zaromaher. Iorzv yo
Pr) r x ’ \ „ ’ N ”
meninpwrar. Auzov yzp}
er d1 In ars) 4 rorurdevn 7 ET: ars: "O= TOT 4 al: ee
Foay@dLaV 0UZ ATERDUVE TR TORUNVEVTR mI0R ZEUNDOU ARAT, S REWTOy EV, IV ORWS
- Seren e ‚ » —, N, ‚ »
ebLwxe
ß Ta .p% Rt TO». EV, GARY FTOY VMETEDWY IADOV nbden.ıa TOTOTE DAWETTL AUONDOVNOAS
T ’
N ß n) ’ /m vr, \ syi- S .
ERANNTLE- Eir % GUAODAYTLAS Bere AHATATOLEUCGHS TE AN TA p% GREUAGAS BASE TOov
\
vr , a \ , n 8
2a N)dxavo-
\ 3
* V fol. Eybesmov * MoLmEva Diabıavov Tov MaRAOWTATOV, Toy Ereivou ÖHpuvav Bıaias"
Blur.
nique Jean, et au saint concile assemble (a Gonstantinople) : requete des cleres et des
moines du tröne apostolique de la sainte eglise catholique de la grande wille
(d’Antioche.
bord — pour ne pas parler de sa vie par egard pour vos oreilles, — il n’a
manifestement jamais communiqu& avec aucune öglise. Ensuite, apres avoir
accabl& des traits de la calomnie et fait chasser le pasteur legitime, le bienheu-
reux Flavien, il s’est empare par la violence et contrairement aux canons
de son tröne. Plus tard, A la facon d’un mercenaire, non seulement il ne 20
Xorsrod — oldE Eyuyev, ären Tv Far — AR? abrüs 7a av Anelov der, sodrrav
ve zur dınazopmilav 7% moübare. Kevoouvias BE zul BEN 070 od Os MIaT-
Tun.zvos, nbdEvOs TOy Kylov Mav MaTEDWy Epelsaro" d1areret dE Täcav NUEDOV, 5 Eimeiv,
Tas bmep ebsebeins ahporadeisas ATOANDUTTOV auvadous. OÖ BEmv Ev Karyındavı Aytav
syvodov Avallenarican" ze zul nodspäceı ToAunaas, Tıv uahıara Behrmsaoay To abi
Bohov ray Tun Zylay TErTEpOV, amodskauevnv de? zul Tobe pv’ Öclous xx dylous Te-
Tepas, Erı unv nor Tols iv 'Epiom xarz Nearoniou Tod Öucseboäs suverhovruz Oy.OLa<
ÖGtOUS TATEDRS, EÜOAOV O2 Ar Tas elonWnevas AMOGTpeperan za use, Wo Tasens AOERDKE.
er N“ m x \ ,
10 Kar öcous 1EV wovous Kykov e10y40270 YOvaAyOv , "Tovoaizats Nepal nv TOLauTnv
: 7 » e a « 7 m Yan „ Nr 5 \ 1
ExrYELploas
ls
GRaynY, ObrE Ude, ÖGLOTaTaL, OUdE TOV Ray iadev obdevn. Ozaua yap naav
s N \ -, S FARE: : her S Be 4 er
ZELILEVOL OELVOV Audgsss daxnrızois Ayacı weypı moAıds Evaßinoavres, yvp.vol zu oTamoı
E} + * x ns N ‚ \
EppLinnevoL, DTrEp TOUs TOLAAOGLOUS Ovrss, &2 rie® dzurspnz Eyowv Era py.!rS Gpl.ap.evor, Zuct
N
STAPZYURTR. Ka OLMYOLE Trpoxeiinevor”. "Opoız dE AR OCaUTwaSs Eheeivz, Aal dom Ev Tols
r , \ N - ’ m - \ m e \ |
Levacıv AUTO TERDRATAL. Assuarnpın yo domarzı vüv, A2XELGE TOoNAols TOY UMED EUGE-
Being auhetoywv Ev azoreı zur unsrilov avagpei. Ola dE,* ünıararor, zul mepL Tas Ev Axovn *M col.
1039.
. V Eroipevs; M ärnunve. — 2. Sic V;M 9 noiuvn. — 3. Sic V et la version latine; M omet &)’. —
4. © avadsuarisas. — 5. V re. — 6. V omet &x räs. — 7. V xeipevor.
faisait pas paitre le troupeau du Christ — il ne s’est pas enfui, ce qui eüt &t&
desirable — mais il faisait lui-meme ce que font les betes sauvages : il egor-
geait et dispersait les brebis'. Forgeant des paroles vaines” et blasphema-
trices contre Dieu, il n’a epargne aucun de nos saints Peres, mais il passe,
or pour ainsi dire, toutes ses journdes A rejeter les conciles qui se sont reunis
dans l'interet de la religion. Il est &vident, en eflet, que celui qui a ose
anathematiser et attaquer le saint coneile de Chaleedoine — qui a surtout
confirm& le symbole des 318 saints Peres, et approuv6 aussi les 150 pieux
et saints Peres, ainsi que les Peres egalement pieux qui se sont assembles
10 Aa Ephöse contre l’impie Nestorios, — il est evident qu'il rejette et abhorre
egalement les coneiles qui viennent d’etre eites, vu que ce sont ses freres.
Combien il a commis de meurtres de saints moines en confiant ce mas-
sacre ä des mains juives, ni vous, tres pieux (Peres), ni aucune autre per-
sonne, ne l’ignorez. C’etait un spectacle horrible que de voir 6tendus A terre,
nus et sans sepulture, exposes Aa ötre dechires par les chiens et les oiseaux
de proie, au delä de trois cents moines qui etaient venus de la seconde Syrie
et qui avaient pratiqu& les luttes asc&tiques jusqu’ä leur vieillesse. Tout
aussi lamentable est ce qu'il a fait dans les hospices. Maintenant il construit
des prisons, y enferme dans les tenebres beaucoup de personnes ä cause
l. CGf. Jean, x, 12. — 2. La version latine porte novwilates, ce qui suppose la lecon : xaryogwvias.
312 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1258]
Tnyas ToREa TETOAUNAE, uayelzıg TE Ypay.evos urod, zur Aumnduacı muoapoig Hepameiov
— 3 - De _ X nn 4 nn r e E 2 _ | N 7 , yi
rolg Öaimovac, zul robro Täca kxeivn h neyzin Ads morıs. Ob unv, ode aUTOv Epeisaro
\ d r x m 5 ’ z r r N % > ‚ 0: . - ’ 4
Toy dyiov Ousinornpiov, 0UdE TOy iep@v azeiwv, Ta iv Elov &z ivayti, 7% DE yavaloy zul
boysdmy Tols Gmorporus. Terorunsaı 8: abro za rodro, @ mazasınraroı. Tag yip eis
z
TÜTOV TOO Aytou TVeuu.artog Ypucäs TE AaL apyupdsmeepLaTepas Aosuzuevas bmepdvo ray Deiov
x x 7 r ns [4
Tols OALYOLS TOyruls, ZaLmen oUcL N Pie deon.ehn vhs Duerepas Aylas Guw-
dov OYE nat mod: GrÄcz: TR GUVEYOVTE ZATE AV MWETEDEV ERANnGtav, 20 GHV Gy200v
N ’ }\ x Ü m \ 3 \ x r ’ ’ 7 m \y3
Tnv Avarohınay Öroianav‘ Aal Tod TE TAUTOVHOU avdpüg NuS Ereußerosat, ATTALTOUWEVOU
Rn n
KATY mode Derous Arvovas za obs mOohırızoDg vou.oug Öinxz,Ov ErmpaGe”, TPOVOLav de HorÄGHL
N ” x > ar
za. Toy broNsıplevroy mpaylATwv, eiyE Tı Menevnze, meilovreg nv euceb, Kal KON KVLZOV
„4 - ’ rem
KOLUENV ATOCTANTYHL TIVAG £y TIyE ET s &yadois V.ADTUPOUM.EVOUS FpoMOLE, Fıyvos 70), &£ AUWY
de leur foi', et les tue ä coups de fouet. (Juant A ce qu'il a 0s6 accomplır,
ö tres pieux (Peres), A Daphne, autour des sources, lorsqu’il recourait aux
pratiques de la magie et honorait les dömons par des sacrifices abominables,
toute cette grande ville (Antioche) le proclame. Il n’a m&me pas epargne les
saints autels ni les vases sacr6s, raclant les uns sous pretexte qu'ils &taient
maudits, fondant les autres et distribuant leur valeur A ses semblables. Son
audace ne s’est pas arretee la, 6 bienheureux (P£res). Il s’est approprie, avee
le reste, les colombes d’or et d’argent qui sont suspendues au-dessus des
divines piscines et des autels pour representer le Saint-Esprit, declarant
qu'il ne fallait pas designer le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe.
Enfin, il a ruins les biens et les bätiments de l’Eglise, dilapid& tout ce
qui lui appartenait dans les plus beaux domaines, la grevant ainsi des plus
lourdes dettes.
Mais il serait impossible, ö bienheureux (Peres), de passer en revue tout
ce qu'ila perpötre. Aussi nous contentant de ces quelques crimes, qui sont
d’ailleurs enormes, nous prions votre saint concile de mettre enfin un terme
aux maux qui accablent notre eglise et pour ainsi dire tout le diocese orien-
tal, et de nous delivrer de ce scölerat, qui merite un chätiment, selon les
divins canons et les lois civiles, pour tout ce qu'il a fait. Nous vous sup-
plions aussi de prendre soin des biens qui restent — s'il en reste — et de
persuader ä notre pieux et victorieux prince d’envoyer ä la häte quelques
I. Nous supprimons avec la version laline (e/ ita multos pro fide incarcerando) zwy apres noAhodz.
[259] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 343
GUVERJOPEVOU KL TOlS mpXyuaaıy Enısrövros, &p? & ausyehävaı iv zul Aoyolerndüvau zobs
‚ x - r k} m ’ = ns \ . er \
EapyTis
31% _
nat meypı
L,
maß!
m
vüvn eis> radra
-
bmoupyhsavras, ai \ eis3 abrobs”
e » NS x
7x TOAAK KEr%o-
- \ -
or rıLlov'.
> ons y%
/ 20 EAMIdos
‚N 3
EirdrWs dumecsoy
Er ei ’
Tod Oeod, eis Avdaus MOvnpOVgS za.”
vr NER E}
&% av
r
TonmuT@v TpEpomEvaug", ras &Aridnc Eye. IlpsoBedsxı 8 TapAAAhDunEv Kal bmip Tav ZER-
YOv Amav, eirs Emioxomor eiev, elre xAnpızal, M Wovayni, % zaL? Aaixnt, Omws Ava-
urdevres Arodoleiev® als olzeinıs
Törsoı zu vaeeow. 'Erı zoVr0Ls räcı Suyyvögenv
alrolvres ÖL TV Guv&yausavy Au.is Oduvnv”, Evopxndpev TV UMETEpzV narapıdenta biz Tinv
aylav zur ÖN.aOuGLOY Terdda Ka TnY EUoEbeıay AuL Vin Kuh drauovnv TOV dERTOTÖV Tüc
odng rroup.Eung "Toustivou zur Evonuias TOY alWyLav Alyausrav zvnnver TE unas deov-
Tag, 22 UM megudeiy ! AMOY Tag alrıaeıs, avayayeiv d: radra mare iml zog eboebeic zul
Prloypisroug nu@v Bxroweas zur reise!" vnv abrov Yalnvorara ravra TE 2aTd Tv aya-
TATNY HUOY EXAdnGlav TÜG AUTOY TE AU. Yuav!? Trpovolag Tuyel.
5 e F x 53 =
Tore3 iyra Neowıreotaroıs > zu ÖnlwrzroLs AdEADDIE zul aurAeırouoyois,
[y ’ Oeooıım 2.
vhv Barsıılda zur DLRoypıorov TrOAıV
— ” r ‚N
zur
\ ’ ’
Basıılcro.I Maorıav©.
\ ‘
ual nion f) A D evdnmoien
{1 ü . ’
end yapırı, ayla uvödo, "Erıpkvig, zul ol Um’ abrov Emioxomoı Ev zupio yalpeıv.
Toy Ev aUTHiE Apytepiwv, zu, TWV Ev EAFoTN MON MIGTOY, Aa TIV 00h Gmoroylav me- 10
n , &) - , ‚ x m b) e r m er x 2 ’ . « ‚
‚ h , ERS TERN 7 ‚ » ): n =, aN 2 7 ar
ALAV AOWVWOVERY, Mn TV 02 000S50V FLUNGAYTO TIOTIyV, TO OE pay Ins £ VTLDYEDY ATOCTOALANG
Ause tres religieuwse et tres pieux freres et colleques, Theophile, Basiliskos, Marcıen,
et a tout le saint coneile assemble par la gräce de Dieu dans la ville imperiale et
amie du Christ : Epiphane et les eveques places sous sa juridietion, en Notre-Sei-
gneur, salut! =r
Beni soit Dieu, le Seigneur de paix, qui nous a fait parvenir l’honorable
lettre de Votre Saintete, lettre qui &elaire si brillamment de toute part le zele
spirituel, les luttes en faveur de la Verite et la predication de la foi ortho-
doxe! Il faut admettre qu’elle r&unit toutes ces qualites en elle pour con-
firmer et eonsolider d’une maniere in&branlable la paix des tr&s saintes öglises 10
et de leurs &v&ques, ainsi que celle des fideles de chaque ville et de tous ceux
qui professent la confession orthodoxe. Telle est sa sollieitude pour les divins
canons qu’elle a frapp& d’anatheme celui qui, jamais ni en aucune facon,
n’a embrasse la communion avec la sainte Eglise catholique et apostolique,
ni honor& la foi orthodoxe, mais qui s’est elev& tyranniquement sur le tröne 15
1. Gette lettre a et& Ecrite peu de temps apres le 16 septembre 518. Cf. l’annexe qui suit la lettre
d’Epiphane : Mansi, col. 1083",
1261) Ik ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 345
>
BAND ERımnönsavTE Tupawırag, avahiparı rooandwse''
k
Tan eivzı a ne
x ; 7 i ER . Y, a
TANTOS TEKYWATOS, OVOU.ALTOS, abızg, Evepysias Xorsriavo N ispatıza ” KINISIUTNS, N HoU.0-
[eyA duvau.&vng, ur” 9.NhöTpLOvV TTS eins xorvwving, zuT% mob Deinus ZaVdvzs, auTOV ZATI-
oräcav. Kai yxo nv &x0roubov auvineofe: TA T@v Zypivr oy) euAyyErlov dein drdaanari
e
ur za Ay onaıv 6 zUupros" « Tolg doxodvrag Ev Euuroig Eyeıy Tı aa Todro" mayrog Kpaıpei-
x, za roi g Eyauaıv 8% drzamasvns Tonariheechuı ».
‚ve
Tic o3v dızalzc EG BAY KATRADLGEOS erakiog Sghn * Zeufpos 5 Öussebis, Br DAr- * V fol.'40.
ae ee *M col.
GonWIay Zum AL GUAODRVTLAN 0 £EUVAG, nv Eye yAarrav, AI.
Var eng aying' " peydh 5 AR ! o1%0: = 1075.
m N - N
BEVizTg Guvodou, Tg &v Karyndovi suverlouong, 221 dızaav Eaurov, 2 Kuehods PaoviA.aTog
10 xx mOVapäs mpoxıpeseos. "AA too desndrou Osod zu ı swrhpns Muay ’Insoö Xoısrov
4 . , an an „r Fa) Er: n
duvauız, TOD Tag Ex2Nnatag Asıu.avos aUTOv EindaGE dızalz Vioo, TAG Ev. BUY Tolg Beog:-
Kent durhaubkons TYEUHATLANS YXpLTOS’ mpOg NV guyarrarıdäuevor AR auulanonı
mi
vıyowedz
l v ’
x ER N > P > 3» a \ \ r z = ‚ e
TOUS KUTOUGS deamobs ETWDEDOVTES &Te EAENVOV, OUS AZ TO TI LOV YPrUIR TNS UM.ETED«G ÖOLoTN-
1. SiceV; M npoonıwxe. — 2. Dans \V7, n lsparızo est represente par un espace en blanc. — 3. Dans V,
zaı est represente par un espace en blanc. — 4. V intercale od. — 5. V omet äyias. — 6. V Eiruaprev.
”
— 7. Sie V; M xöuxo;, version latine : fastuosus.
1. Citation libre. Cf. Matth., xtır, 12% XXV, 29; Mare, Iv, 25, etc.
PATR. OR. —Zm II.
346 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. [262]
iv Tois avalinacı @atvowevos Ev öde za GuyypXuaav asebecı Aura av aylov
’ - ’ 4 G ’ € 4 x + , „ Pr . [2
rartoov, D zo de ye Mmdioreoov.
poV. zur’ nurTe The TYsuuarnns drdacradias av Neoresiav
Arocröiwv, abrog zu0” Euurov mpüg ENeyyov Aadtoräwevog Ev Amaaıy ols yYEypape paraloıs
9 4 X e \ , r ‚
Yoyaıs. Kat ap TpOoNKEL TOUg EYAELLEVOUg aipeoer Öuooebel zul Toy vodv rerapzydaı, Au
x ° \ ’ ‚ e ’ - ° [7 8
} ER i : ; : SR:
unde dıaoreiv dycı
{} L
mayros! suyanrumre
d
Oreo Eyoucı
a
Woonua Kuresdisv auTav TAY DLzvorzv. a
’A? N en FLO RE 5 er EN dic 2 st 0 BT, 7 ıdei b ER >.
obr Av obrog ToAumpos, Gore zaı deamov E& audevriag emibeivar, yaptlovra Täs
Heias
ELdS zoLvWvias
% 5 2inoLAodE
ANTDIADUS EANOY
& TOREOV,
TOAE De: UNdE
N YYvoung,
UNS, UmMdE
pn GUVaLveoswg”
EGEWGS peMErtyWov
7® ToTÜV
’ = NS ’ ‚ \ == x
aörav Erioronov; Ti d& 00 Tehzppnxe voDs nurad ed en.evoug AAVOVIAWE EANOTPLOUG KAND!ROUG
eye : 5 I ; : 5 x
&n TOV Olxelay ERIGRORWy mooopusvrag auro zu TO” Luyopböpov bmadephevra; map’ aurol
r % x r a f, Nr 2. x S Nwr7
whguyp.r, rpoGsıInDEvaı" TrpOs TAV EXUTOD KOLYWvizv, ax. Olya ng mapR TOU ARTaönGavrog 10
\ er 2 A 5 16 x , 7 7 r ’ > =
rpaye xara why Tuptwv. "AAAz zur ®Toug mersiinporas altag mpecburtpwv, avrırıdevras ev
auri) TAV dpyhv 2Evopwvouvrı TnVv Koe6T HLöRSAUNAV, Uarepov d: GUN.MEGOVTAG AUTO, TIApE-
} ns . ’ x na x ’ Dr N - 4 x , m
arelasev " iv TO oyhuarı vg Ötazoviag Aerroupyeiv, Bioumg aurobg Tig TOv Tasabursswv
r ee. } m r er NS - 2 ’ [4 ’ er er 4] ‚
EN Tol.
48 v”.
runng ApERömevog, Ereudn un TOTE Tov abrobs YEıporovisavra axeilsas nv cuyzaraheodaı
’ Dr ’ NEN f ‘ 2 ‚ . ’ 7 ’ -
wars asebecıy anrod DUdacKRartaıs, zur mpOMKGEL TouToy, TV Erirelleioxv Trap’ KbTOD YELpo-
l. V rav. — 2. V ouvarpeoew;. — 3. M donne zat zpö; ro. — 4. M omet ce verbe; V le donne mais
avec l’orthographe rpoon)sıpevar. — 5. V omet Aerroupyiars. — 6. V ’AM oÜ.
lui, il les a fait servir avec l’habit des diacres, apres les avoir prives illegalement
de la dignits sacerdotale, et cela parce que, apres l’avoir supplante, il ne
pouvait amener celui qui les avait ordonn6s A adherer a ses doctrines impies'.
Tel est le pretexte pour lequel il enleva l’ordination qui leur avait te donnee. Il
I. Passage obscur;le texte nous semble corrompu. La version latine porle : cumque eum qui ipsos
ordinaret, non poluerit supplantare, ut suae doctrinae condescenderet.
[263] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 347
; Pr ‚ a Ru » y ’ =, \ A ’ o TEN NS A , -
woviav Ebekömevog' 0 On Yeyevnraı map’ abroad zara may "Apumvav. Ilpos de Touroıs aux Av
mexrreivov! Ta Tg
\ Fr
aurod Moasurnros
mn ,
Aa
\
mapayaodrrav
[4
Tolg
\
Belous xuvovas, Ev
.
&ANo-
a
as
„ r ’ FR > an » \ > r
Erı mepLdvrog sodosiou Tod räs Beopırnds* yning Eriszonnoavrog Tv ELONWEVNV TEOALV.
N, r \ \ \ N ' ur « . m \ r er = ”
10 Ti 9’ av prinwev zuı maüs 7ö duxbondtv za’ GRov, @g eimeiv, Tov KU2A0v TAg is; eiye
gm Tp0g Arnderdv Earıy, Örı mepieikero Tmy muTo dedomevny yeıporoviav mosaburionu
% ANZ 2970 + E er En IE N ale NY DER v5 t © ar Pe RR e
3 % r ‚x Br x ß I r. = £ vn
EV STOUdT " zur TEL yoL.EevOS dotirche: Too Aoyızod moLmviou Tg Avrıoyou, zul mkong aAdıns *M col.
; » Ä ‚. r SAGT , IH NER = > 3 5 1078.
ERANNOLOG Node, zo nerayayeiven anwieia 77’ BocAuxrni aut VU020% Ywvn Qepoden
nn, aan E FiN ya), r ae en N e \ v > A! N \ 3 EIN
GAOANALRS, EL wv abrog Einsaupıse zul? Exurod, umdey Dyızs Ayouv dohav mpös Av 6Ph5doZov
;
miorıy QDeyyopevag.
EN 1 I r R i LE ’ Re
"AA Eorı TOvV Eorılmudvav
\
AUTOü TOLLERV,
v I
za mo0cs
v
Tols Eonviolevruc
\ 3
40\ alroü
a fait celaä& Arcae. — En outre, n’a-t-il pas pousse plus loin latemerite, et viole
les divins canons, en ordonnant dans des paroisses &trangeres tantöt des
ehoreveques, tantöt des mansionarü, eroyant qu'il avait le pouvoir d’attaquer
et de dissoudre les droits attribu&s aux &v@ques par les divins canons? On
peut invoquer ä ce sujet le temoignage de l’eglise de Tripoli et de nouveau
celui de celle d’Arcae. — Il a os&e manifestement permettre ä un &vöque
d’ordonner dans le diocese d’une autre ville, alors que l’öveque de celle-ei
vivait encore. Il fut aid6 en cela par Etienne, l’eveque d’Orthosias, qui osa
donner l’ordination dans le diocese d’Antarados, du vivant de Theodose,
10 de pieuse memoire, qui fut eveque de cette ville.
Que dirons-nous de ce qui est connu pour ainsi dire dans le monde entier?
Si c'est vrai, il s’est depouille de l’ordination de la pretrise qui lui avait &te
donnde par des schismatiques pour recevoir Ja möme ordination d’autres
mains. Il a fait cela en häte, presse de s’emparer du troupeau spirituel d’An-
tioche et de toute autre eglise orthodoxe, et de les entrainer a la ruine par
sa langue abominable, impure et pleine de vers. Ila amasse ainsi un tresor
(de colere) contre lui-möme', ne disant rien de sain ni de juste au sujet de la
foı orthodoxe.
Mais au nombre de ses actions abominables figure sa largesse pour les
20 personnes stipendiees par lui. Cette largesse engendra une double faute, qui
l. Gl. Rom., ıı, 5; Jacques, v, 3.-
348 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE 1264]
7b pilörınav, dumifg dvreühev Elupavoniung TÜG Auapriag, Kal TpOg TAV YELW ARTLAPLGLV
x 4 ns 3 - 4 ‚ m r ‚ x r
aurov mapıstwang. Ileörov uiv Yap % GurKoyH TOO Ypustov TÜY ERXÄNGIACTIROY TOXYULTOV
a ‚ > \ ) R \ >.7 , r 1 z
erg "Avrıöyou Auuawonsvov 2a amahılonevov za: ma0g avızrov eravonhwcw‘ zadLararuEvmv
*Vfol. Eyivero”. Asurepov örı Tolg Ex TOv &pxvmv srrilopevors, Enerätrero näcay" Ekavusräv TapR-
„1 T°.
um
e al navea. Nooubov
r draazedHlev Ev? als TÜV TorEwv Euuinoiaıs zur Tols= EYHEzheisinevors> or
> £ 2 2 ad, TERN EU a
Ev WOVXGTPlOLG, XaL GMEDHATu GyLaU.LTUV duspputvero mao’ aurav. Ilpos ö ön Aubeiv Eorıv
’ ’ \ x - - ’ E7 U ‚
0. vapyWc ATOUA/LDN.EvOV auTovy AR Tas TPOGOWYNTLRLS
T
Ev TOLG Aygavrors euxYyYERlors Beixıs
N d ” n Im n x m e m ’ 57 r - ’ \ ’ ee
ÖLdAGKaÄLdLS TOD M.EyArOU Os) za GWwrägog HuDv Incoö Xoısroß, ANOUTTOYFOS EV KUTOD
Ri Aalen ERBEN Ze ER RE NEN, m SB z ”
Tv elonvnv, zaı aurav Emilnreiv, Ta onzvdara 0: Boerurrenfat, za Tov TodTwv airıov
eig aloemıy Anbeiv TO xaradnionı mpos To Tpaynıo Adov wurirmv" ai Bußton, zarı To
[3 _ E} N x m ’ 7 A ‘ x 3
10
Ypapızav, Eaurov.
x - \ E r > , er n \ Rt m ’ , 23 n
’AMx radrı WEv EoZopnı Deunpm To duaseßei, TO de TS elpnvng YpnuX TAVTeims
2 di \ \ vr N ” m ’ ’ 2: Im e ’
amromeuyer.
’ }
Kar zo I}umev zahl? Eraarov er Hreterdeiv meroaheinmev,
[} x ’
ATeieirnrog 5
aulv
‘
0 Ayo $
er x 3 B x E} IE - Um ’ Er
Eaton. Ilarnv Tara zararekavres,
> ’ za TO TITNos TOv Tapadedeımnnevov
u AAdoıs Aonyerchaı
Guyywensavres, wadzmen eiprinamev, Ömöppoves buiv Tols Beomidkaı yeyovaner, Epzrak Tolz 15
s 3 7 u aoar N s 7 NR: er E h
Eririploig olg AUTOV EizöTwWs zureöngare, emireßsinaev d: DV icov ögov, +aheNövres za!
’ ‚ N,
avaßsuarı zaTadNGavreS...
lui valut la pire des condamnations. D’abord, il accapara l’or des biens ecele-
siastiques d’Antioche, qu’il ruina, dilapida et röduisit dans un tat tel qu'il
ne peut plus y &tre remedie. Ensuite, il ordonna A ceux qui vivaient de ses
largesses, de provoquer toutes les agitations et de semer tous les troubles
possibles tant dans les eglises des villes que parmi ceux qui @taient enfer-
me6s dans les monasteres. Gräce ä eux, les germes schismatiques se repan-
dirent partout. De plus, on peut voir qu'il combat ouvertement les divins en-
seignements de notre grand Dieu et de notre Sauveur Jösus-Christ, qui sont
proclames dans les saints Evangiles, et cela bien qu'il preche lui-meme la
paix, qu'il pousse ä la rechercher, qu'il declare qu'il faut avoir en horreur 10
les scandales, s’emparer de ceux qui les provoquent, leur attacher une pierre
meuliere au cou et les jeter au fond de la mer, selon la parole de l’Eeriture'.
Voilä en quoi se complait l’impie Severe. (Quant & la paix, il la fuit com-
pletement. Nous n’en finirions pas, si nous entreprenions d’enum£rer tout
ce qu’il a perp6tre. Apres avoir passe en revue ces crimes, nous avons laisse
A d’autres le soin de raconter tous ceux que nous avons omis, et nous avons
partage, comme nous l'avons dit, vos sentiments, 6 amis de Dieu. Nous lui
avons applique la meme peine que celle dont vous l’avez justement frappe;
nous l’avons d&pose et anathe&matise °...
1. Matth., xvror, 6. — 2. Nous ne connaissons que les noms de quatre eveques qui ont signe celte
lettre ä la suite d’Epiphane. Ge sont : Andre de Sidon, Jean de Ptol&mais, Theodore de Porphyreon,
Elie de Zenopolis. Les autres noms ont &t& omis.
[265] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 349
4
2 ERBEN ei : z \ ; \ ?
"To! deonörn üpav Ta" ri navra Ayınraro zul uarasıaräro marol Tarkoov To!
R
*M col.
1A.
dgyerıszono 775 Pouatov xar margızoyn 'Ayamınra“ rapı. TOv Evdrnnoivrav zarı Taurny
r w € 4 - x m , r‚ \ ’
Vfol.81re,
av Basırida TUNVv Entorönwv TÄs= TE dvarorımns > Noınaens = zul av ro Tobe dyious >
1 er f. - r m 4 ® ’ x 0 - m
X ersrod rod Veod nu@v Toroug za AMORDLGLAOLMY AA KOTOV ZINDZOV.
BAER er NE ER SUR.
EZ 05 Xausros 6 Okös Han... “V fol.
" \ ’ x e r aN, ’ xy EI e ’ 2 e N 82 ro.
. 6 TMPOTOV Kal EGOV AL ÜGTATOV (Böeruyu.z) gorı Zeunipos 6 AırnoLos, 0 Kara
Rt ? IN ZEN EIER h x R et ;
sub Androas Adızay Kel, mo! KEY 7% "Eiravov BUGTnpLH wunderg XL TADTA TLUNGAS, "NM col.
R pm» er, v. \ DIR IT ern Nuss ir n ‚ ; z 915.
Tor: DE 7A Evruyoss dıdukas za Mvn? , ev 0 88 =o Bio TA av Xorsruavav Tiorer” mp%-
öch Anne x N N IN, od &vßo wo 2 ‚ Ne R eh 3.0 SENB
üchaL"" zuı vnv Neoroptou Too zvbewrorzTpnU Tpoanyoplav, eig Epodınv Täs Amir
10 £he: AmAOTnTog Tepüg" brrodoyhv Eyovaıv Erouna TR OTA, EmIVonGAS 8. 0x: Exreivov” PaEimoy
x
1. V omet zw ä ces trois places. — 2. V Mävevrog. — 3. V fail preceder rioteı de öphn. — 4. V Eppw-
ara. — 5. V ayarns. — 6. V rs. — 7. V ei; au lieu de npös. — 8. V Enevvonaas. — 9. V &xeivov, Sic aussi
la version latine (evidenter illa illius diecendo).— 10. V ZEnynras.
A notre seigneur, le tres saint et tres bienheureux Pere des Peres, Varcheveque
de Rome et le patriarche Agapet : de la part des eveques du diocese oriental, de ceusx
des saints leur du Christ notre Dieu, des ambassadeurs et des autres cleres sejour-
nant dans cette ville imperiale!.
1. Cette lettre date probablement de la fin du mois de mars ou du commencement du mois d’avril
536. La condamnation d’Anthime par Agapet, qui y est mentionnee, eut lieu aussitöt apres l’arrivee
du pape ä Constantinople, c’est-a-dire au mois de mars 536, et Agapet mourut le 22 avril de la
meme annee. —2. Cl. Ps. LXXIV, 6. — 3. Passage obscur. En adoptant la lecon du ms. de Vienne (Exsivou
au lieu de &xeivov), on pourrait peut-£lre traduire : « Bien qu’il professät manifestement sa doctrine
(de Nestorios), il traita etc. »
PYrr
350 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 266)
7 nn , SR, E) + Da , BD x ’ 3 ‚ ’ Fr
unre Tod Partiorvros nurov, avaßeudrov gduvanavy TAVTE TOV z0GOV ErinpWoev Aropn-
‚ I _m, 8
vachaı zaraToiurisas
/
abrdg,
=
Evöuvzu.oug
L
KANGOCHWLEVOG,
L
METZx TÜV
n
TpOSygLaävToN ' auTo
en , ,
TÄS yXEIHOTOVING GXLAV, KAT \ TÜs
= N r
eipmuevag > =
OlAOUMEVIATE r
Aylag '
Guvodou g
” rg3 Ev Karyndov.
. “
za T@v lep@v zaı Hsoyırav Erisrorßyv tod Ev Aylors Thy wvapnv mama Acovros, Tod yEvo-
\ - r er \ E ’ Fr = ’ € 3 \ + r mn
MEVOU BWarnpog al Grukou TTs ERninGlag, Tod GTmpLEavTog Tobg Microus rn Paaıdırd Tploo
, Er \ 2 en ’ , = ‚” x x = fR n 6
mooonyoptag Gvon.zcon.ev, TO Evreüßev öpyavov aUrov Guv ZAnderz Tod dunborou zahodvrec.
B , \ = et: , - r P \ \ er 2
Ilxpevres roivuv To nAnbos Tav'! Im’ albrod rorumdevray, 7% TE RaTz TaV Enav KlmaTı 10
” ED, * Nr , z EN e \ P Se , « s 44
TV fol. Toy ücLwy avöpav exryubevrn'? ümo Too zarte Barplav!” Earasızapivou Im’ abroad
82°.
"Toudxixod ausrzvrog Tore GTPXTEUN.ATOG, zul KR dt ray eionuivav
k
moAU YXKemWTEp“
Ni x ns = ’ € 2 r ’ \ m j > r m
dir wo PTZOS TOU Öunyduarog, IKETEUDILEN, ayıarare a Ereudn vöv AINPOS sbmgusdexrog, vu
2 z m N ER x r e_r -
npeor cwrnplas, Bown.ev, Bonfinsov Nulv za TaLgD Qoveubeicars oolaıs Woyais...
dans la voie royale. Aussi ne restait-il plus qu’ä voir accomplir ä son sujet ce
qui est dit dans les saintes Eeritures : et il tombera dans le fosse qu’il a ereuse'.
Ne sachant comment le dösigner proprement : disciple des paiens? partisan
d’Eutyches? &mule de Nestorios? nous lui donnerons le nom qui lui convient
le mieux et qui le caracterise, en l’appelant desormais, d’accord avec la 10
1. Ps. vır, 16. — 2. Passage obseur. La version laline le rend par : ab eslasiasmeno Judaico, de
fratria tune sub ipso mölitante. Cette traduetion incompröhensible a &l& corrigee en marge en: ab ewer-
eitu Judaieco, per sodalitia conflato, nunc sub ipso ete. — 3. II Cor., v1, 2.
[267] l. — ACTES DU CONEILE DE GONSTANTINOPLE DE 586. D*oO
»
19)
1er
‚N - v 6 N n 6 Pe} -
Ardog Muv&, z2i Tols Evonpnoücıy aurt” f üslwrärars Ertoxomois ns Irarov Yapas,
( zu.
Heopikeorärors dpy.1dıXAovoıs Tod
m
Frosrorizod
’ m
Hpövou zai
x
TA Evonuoden”
N
1 Piloyplorw
,
3
TORE TOV AYLOTATOV ; GLITWY suvodn" ma£ Mapıxvoö maeahureson Kar dooyLuavdatrou
4 x
ET
m - [4 x ’ Pr
ex
Boväs Arrnarion, Kal € KEY. ou TOY S EORYOV Baus gel erg Baakdac TONEDS" Kal Koft-
2 ER 5 En:
uavdpırav TOy ELONLEVOY EULYOY MOVAGTpLOy”, KL TOV Evönpodvrwv Ev aurN Kpyı-
N - er er N % e E} x ’ x ‚ '
MAvögıTav Kar Povayav TTS UnO 7% Iesosoruu.a Eony.au KR ARO-ENG deureoas Nyoızs
RU RATEN RE e Pr
zrl TOD Aylov Opous Auvd, AXL TWV TEL@V Tirzıstıvov.
"AK Ti elmormev; Toug GuyzAachevrag aaAruhous ToV Kytav, ols meplesyov Ta Husız- 10
B 3, e3 Dr HR Na 5 en: >
GraipLz, &5 EM! TIVX Toruv Koudov, En’ AbTA AATapuyovreg Hd TAV TOV EISHWEVWY MLXLDO-
’ am ß B z IyaN D ’ n
via, 6bev ELehzomevor Uno Avdoov Zvnie@v, Bıxıo duvar magedidovro: h zul Ev aurolg
0 . »r = G r x ı No
Fertz Tomas
baswlors ee RR
Umb m:
Tüg rourwv wavias”AR Oueyeıp!lovro,
Eee Y
ur Ouvanevav -TOroU d OiX-
N Er \ x DR ’ _
QngzVEd &ytou TE RA ANNO; GIWTÜNEV TAG Amo vexpäs yerpös endeosıs Tod
BicruxzTrod zar beudodg MUTEV ApyLEseng, Aa Toug Dre p TOD vexpod (ovros EmL Tols yaı-
bipara Emizinseng Trovieeivoug 00% & being yapıros, AI” Ex z0rdlas KEvoAo-
les fideles? des assauts qu’ils organiserent contre les pieux archimandrites
et les venörables &veques, apres les avoir fait entourer par une multitude
d’hommes, pour leur faire reclamer l’excommunication des saints? de leurs
confessions &erites contenant des anathemes contre les dits saints Peres,
confessions qu’ils imposerent par la force, la violence et les tortures, et avec
lesquelles ils attirerent a eux quelques-uns de leurs öveques, quand ils stem-
parerent illegalement et contre tous les saints canons, l’un de l’eglise de
Theopolis (Antioche), l’autre de celle d’Apamee, et qu'ils souillerent leurs
trönes, autant qu'ils le purent. Sans meme avoir 6te recus canoniquement
moines ou eleres, ils furent juges dignes de ce tröne.
Que dirons-nous donc? Que les saints qui avaient embrasse les autels
aupres desquels ils s’etaient refugies, comme dans un asile, A cause de
leurs meurtres infämes, eurent les doigts brises? Qu’ils furent arraches de
la par des hommes sans piti6 et livres A une mort violente, ou qu'ils fu-
rent tu&s dans les venerables lieux eux-mömes, leurs bourreaux, aveugles
par la rage, ne sachant pas distinguer un lieu sacre d'un lieu profane?
Nous ne parlerons pas des impositions que leur abominable et faux eveque
fit avec une main morte, ni de ceux qui prof6raient, ala place d'un mort sup-
pos6 vivant, des paroles d’invocation sur ceux qu’on ordonnait, en s’expri-
mant non pas avec le secours de la gräce divine, mais en disant des choses 20
, : N F r x > Br Nr
10 Wayalpag Tabrous TOrmG&nevoL, Trepl Tous Tipuxxosious x
mevinzovre Tov Apıluav üvrag, HLf-
” m x m. \ \ x m Ne \y r \ kJ [4
GTELAY AUTOY TR AÖNL AATE THv Aewposov" DERE Tagn MaApRbcÖwAuTEs TL TIME Ezeivav
G
Fe) IN wm _ m z \ ’ , =. Se u e \ \ Pr
Neilava, undE TÜV GAnvOy auTOv PELIGAW.EVOL POS ATUMIRYy TOD TIOTOD Az0d OL TO Mıaoov ray
"ToudzLav Eoyov Kal TÜTE Erxyonevor.
Ku 9 \ A ’ > 5 LEE , $ + »
ar ou Duun.aarov ei Tolmurag Emedidnuv Tols Um’ aurüv Heoamevomevors datnacıy 2dow-
mofuctxg, zuı uihısre Neufipos, oUnw zul enusoov way "Eidnvızav amoßeuevo: dersıdauuo-
[4 x m _v 69 y \ r - x ’ ’
viav. 'Exsivav yap Hcav nalnrar, ver av’ 6 Aabıd Box KEyav' « xaı EHusav Toug ulobs
‚ , x y . 7” € 2‘ rn) was ” e
1. Sie V; M ajoule auroö. — 2. V Eroroüvro suivi d’un point. — 3. Au lieu de yapıv, V donne yäp. —
4. M ajoulte xai av devant rapx rourwv. — 5. V &p’5.— 6. V aipuiötov. — 7. V ajoute zai.
silence les prisons et les chaines, les actes de brigandage commis jour et
nuit contre les venerables couvents, les pillages qui y eurent lieu, et les
meurtres violents des moines qui y cultivaient l’aseetisme. Nous tairons les
embuscades qui furent tendues aux saints dans les chemins, leur sang inno-
or cent qui fut r&pandu, alors que, mus par un zele divin, ils s’ötaient rendus
au couvent de Saint-Sim6on, pour examiner ensemble ce qu’on entreprenait
contre l’eglise. Ceux-la (Severe et Anthime) r&unirent, en eflet, un grand
nombre de brigands juifs eriminels et les lancerent sur ces honorables per-
sonnes. Les serviteurs inhumains qu'ils chargerent de cette affaire, guette-
10 rent ces saintes personnes le long du chemin. Lorsqu’elles passerent, ils
sortirent de leur embuscade, se preeipiterent tout A coup sur elles, et, sans
respecter leurs cheveux blanes, les passerent au fil de l’&pee — elles etaient
au nombre de 350 ä peu pres — et disperserent leurs membres sur la grand’-
route. Loin de donner une sepulture A leurs venerables corps, ils ne les
epargnerent meme pas, par m&pris pour le peuple fidele! En cela &gale-
ment, ils accomplissaient l’auvre impure des Juils.
Il ne faut pas s’etonner s’ils oflraient de pareils sacrifices humains aux
demons qu'ils honoraient, surtout Severe qui n’a pas encore abandonn& au-
jourd’hui la susperstition paienne. Ils etaient en effet les disciples de ceux au
20 sujet desquels David s’eerie : Ils ont sacrifie leurs fils et leurs filles aux de-
mons, ils ont repandu le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles qu'ils
35A TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. [270]
aurav za mac Buyarepas abriav Tols Ixıovioıs zul Ekeyeav ala. aNöov, wine vlav aurav
’ 6 x , ’ 69 m n x 2 2 N» r em -
„ ” 67 - = z .ZD. u. n ’ -_ [7
Kal Auyarspwv DV Ehucav Tois YAumrois Xavasv, xal Epovorrovaln A yi Ev Tols alıaar,
z , N un 3 3 en 3 2m 2
za Euavln Ev Tolg Epyols aUTOv, zul EmMüpveucav Ev TOlg Eriendeumacıy auray ». Tig yap
> 387, x ’ , 37 e {7 EBEN REN x ı_- 07 az hy r
obx Emloraraı TOV Ex veag Homıon MAıziag aicypov nal pucagov alray Blov, zul daimoct
TPOGRVAHRELILEVOV" xar örı Emil mayyaveraıs Isufpos CAoug zuTa TaV Brpuriov 6 Tv daınövov
77 m . x ’ « - ‚
\ 5 , & 3 ’ 7
Heoareurns, za THV &R TOUTOD ARTAyOpLav draguyeiv BowAapevos EoynuarTioaro nerariheche
Tav darmovixmy abroD SoLav, zul Trousıevar, üs Pncw abros, ro Barriouxrı xara Toy Eu
x \ ’ n y ‘ ‚ 7 ’ ’ - ‘ .. x ya ,
Towröreı TposXUvnTov Dizov Tod Aylou zaı XahAıvizou mäprupng Acovriou' za ara TÜV Eri
z nm r - ’ + 4 x FR x 1
rois“.fBarmrulomvorg
7% 2
Apepüv
" 2
rereohersöv,
En ET
wg
”
eidev
ide
6ArTAv AAMMerav
Me
TrpOgN pizpov
An
Umoxpıvzevos”,
SERIEN
3 ; % ; \ 2 ER IE TERTE e {
ÖrL TA TR0pavOg” em Toy Apyaiov is Einviäg abrou dene ELETOY Umoorpenen " 10
* V fol. ob Auvarar, dr Erepag * 6dod eis mo sroudaLoL.EvoV zoravrz. 'Apveitaı yap euduc Tv
e + [4 Er . x . - - \ E x
22 1°.
Euuinstay za Toy Todrov Banrioavra, Ho TeoGywpei” reis 7x Eüruyoüs @aovodcıy
"Axep2ioıs aiperizoig, ua aipfoews wat Hosheias zarayayın arav® Tous Aylous
od end olzous*3 dır odrou” aherav, ’ ürenv ons
T
einoevau
r
Birrısug, More ir’ AUTOY
mingnichaı To Moopnrızov Aöyıov, 6 Gnawv Em Toig momdrois « amnidorpıußnsev ao
er \ x 4 u x - v2 ’ f7 . x
uhrpas, Eriavafßnsav AmO yaarpds, Eixinsav beudn, Mumos aurois zur nv Ölolaaıv
r ” , ’ \ , ar } d7 f \ en 2 EN N e 2
Sr
Tod nmewg ».
ont sacrifies aux idoles de Chanaan; la terre a ete souillee par le sang, elle a eie
infeetee par leurs aeuvres,; ils se sont prostitues par leurs occupations'. Qui ne
sait pas que leur vie a &t& honteuse et infäme depuis leur toute premiere
jeunesse, et consacree aux demons? Qui ignore que Severe, cet adorateur des
demons, a et& surpris a Beryte au milieu des pratiques de sorcellerie ? que,
dans le desir d’echapper ä cette accusation, il fit semblant d’abandonner sa
doctrine demoniaque et de s’approcher, comme il le dit lui-m&me, du bapt&me
a Tripoli dans le temple adorable du saint et vietorieux martyr Leontios,
mais que, sans attendre que les jours des nouveau-baptises fussent aceom-
plis, comme il voyait, ce simulateur momentane de la verite, qu’il ne pouvait 10
ürorpeywv" zur Ilerpov öv zaxdoöcı Moyyov, zar& Tv zxıp0V Tod aurod Evarızad Toy TAs
” x ‚ N m , x - ’ m € a x m
’ re Nr, e , ‚ = m en n ’ r r sıN r
Arskavdocwv
\
bmaordcavra
\
Hocvov,
v ’
Ev Tois> Leonie
co.
vis > Oenumorırav ezuinglas 2 Tin? dimTÜ-
5 \ ’ - z > ur \ IN ,
yarz, KLTANTOY TAVTaS TObs Kmomiavadevras np’ abroad ErL TOUTW, Kal drdayhevras TO
’ Fr Se ‚ & r = x , oo, N > ‚
aurod H:& Ilerpov öReide:v Kroponyvudar rs nat "Arckzvöpeıav Exuingiag.
Eupever" 8: oudE rosrug xahkras. Dvanın yap Av auro Hopubous * xıveiv, zul underore
4 \ NS} r r Gy ’ = + 6
*M col.
1002,
ent ray abrav lorachaı. lüg y&p oliv ve Av zov un dız miarıy Xororiavianv Kymvılowevov,
N er m " Is \ az) 23) x x d x ‚ 7 N ’ DET,
un TObTO uvov Toayparssecht: To dıatapkrrewv ix misns Tp0pkosw; der” Tas Aylag Tol
\ n ‚ \ INS z E r ’ 5 x [4 ‚ en
- ’ ‚ - x x D \ ’ \ N KERN \
Ocod Erxdnatas; Toryapodv zei Tov "Tonga Ilerpov ara Taurov Ödeyerzı xorvavei de zaL
353 re , € Er. > 2 I , Br Hi r + =
volg Aormois "Axeozdoıs, &s Evöniaev amesyLouevoug® Tüs ANskavdpkuv ErrANnolas, ng TV
Eyaoıy Konaleodar TÜTE TpnsenoLeito, Kadag Avwrspn eipmrar. Ilpos Todrars de rat, obdEv
= ’ Pe ns n r ‚ 7 [ N r r
Av adro: moos To TNE auveyods
x maonbasias
f &urödısun.
\ N Tv Yr
yao &v Karyadovı
6 aylav cuvonov
1. Sie V et la version laline; M ’Axez#Aov. — 2. Sie version latine; V »at vorxöv ei M zevwrizav. —
3. Chez V la syllabe @n de t:ßnoı est representee par un espace en blanc. — 4%. V Eupevew. — 5. V omel
asl. — 6. V aneoyıowEvor.
Ce qui suit montra clairement ä tout le monde qu’il avait egalement si-
mul& la doctrine des Acephales. Comme president de sa secte ac£phale, il
ne recevait pas l’&erit dit Henotique (qui unit), mais lappelait Kainotique (qui
innove) et diaireligue (qui divise), et Yanathematisait dans ses &erits. Or,
lorsqu’il trouva une occasion de s’emparer du venerable tröne de Theopolis
(Antioche), il fit de nouveau volte-face, feignit de recevoir l’Henotique et
de courir apres le patriarche d’Alexandrie, placa Pierre, dit Mongus, qui
avait usurpe le tröne d’Alexandrie a l’&poque de l’Henotique, dans les saints
diptyques de l’öglise de Theopolis, abandonnant ainsi tous ceux qu'il avait
10 induits en erreur et ä qui il avait enseigne qu'ils devaient se söparer de
l’eglise d’Alexandrie ä cause de Pierre.
Mais il ne se borna nullement A cela. Sa pensee etait, en eflet, de suseiter
des troubles et de ne jamais s’en tenir aux m&emes choses. Car comment se-
rait-il possible que quelqu’un qui ne combat pas pour la foi chretienne, ne cher-
che pas exclusivement ä troubler en tout temps et sous tous les pretextes les
saintes eglises de Dieu? C'est pourquoi il regut aussi ä cette &poque Pierre
VIberien, et communiqua avec les autres Acephales, quand il les erut separes
de l’eglise d’Alexandrie, dont il feignait alors d’embrasser l’union, ainsi que
nous l’avons dit plus haut. Outre tout cela, rien ne pouvait empecher ses trans-
gressions continuelles. Alors qu'il osait anathematiser pour ainsi dire chaque
jour le saint coneile de Chaleedoine, il communiquait avec ce m&me coneile,
356 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1272)
&9’ € ec. ws
Enkorng,
3 miele
bc einelv,
eimeiv, avahsnarilev
avade @ Au.ov, ExoLvaver
roAuov, EXOLVOVEL TAUTN,
TauTn, TORAODE
MOAADLS TO) edasucH
TOYy GUVedpeunzv-
3 Sa] er x do 4, ‚S m ee} an E} ‚ ’ a e m
zuv dv abrn! A nara Koryndova ayiz owvooo, TOY DM AUTOV EnIGRönWv, Ev Toig Lepois
Eyav ? dumröyoız.
„ r‚
‚Ar a oe _ ’ \ - Ne , x er
“= V fol. "AAN od: m Emmi 1% dekauevn * aurods TO ’Arskavdodov TOALS d1cou /E TOUS auToy
22 v°. : 3 N 5 a a N VEN P e r :
NopuBnug. ’EQ’ Eauräg yap hsuy alousav, Ömwg TOT: Aal dufzerro, TauTaV EÜBUVTES, EL 05 or
3
ANATDOTETY TENEIAV AATEOTNGAV, rpochevres auToLs TUnnaTE WAL KAT aNKNAWV TOV EXEIGE
, ’ ‚ , 6} - x v 4 x -
Aabv Aıvhcavres, More Aal Su@uklous Yeveodaı TOMEUOUE, AL TOMGY EV Olzav Yevichaı
\ r 02 > r ’ - x _ w »
, RG ir N or er nd £ \
wadaeız, TOAOY dE avlohrav arnara yelmvaı naxı\ TouToug
YbroVe mo
MOhıg TOTE Nr
Guy Nr et
Tas Emi nl
ou
\ N k, + ae 5 n ’ ni x ee at 6 3 \
ToLg moLvas drayuyeiv. Oürep Exeivor O1aaprüvres, ayadeuar: yodv auroug zalumeondov”, zur
Erepuıg mAEloGLy EN’ EXuinalas Apaig, AIperızoug Kal KUTOL drzalas KmoANhoNvTES: GC TepL- 10
2 Se & % 3 x : - A Era nA :
yıycodaı aurolg, €2 TAG Tod Oeod Aploewg, TO « eig Bohpov EUTEGEIV OV ELEYAGAYTO, ZuL
Entorpebar" Tov TOvov dUTWV EIS 2EDaAnV MOTOV ». Iläcav yap Ezzinsiav Aölzug avahen.z-
’ B 4 x ’ ’ Er ’ N , m - x ’ IR\y ’
’ , « x ’ ’ ‚ ’ ERS ’ ’ :
Tioaı TOAUNGavTES, LTO mAong ERANNOlaS ADTOL DPA, OF avebeu.xtichnoav.
- x z 0 j2 u - D ’ m x ’ -.
Tlo9A& u:v
\
O)v XaL Ereorn
v
TETOAUNAACV, ’
ATıva TAClN EoTı TOIS KAT TV AYaTornv
Eyvaaweva’ d1omep ünels?® Tov Öyrov Tobrwv QPebyovres, zal aldor od rg bueripas maxa- ”
\ = raleken » S \ > \ 2 a7 !
pLornrog uAAoYoU, Aal TOD xN” üuäs euayoos aymuaTos, Tag Aioypäs Tostay TrpKkeig
ATESOTTTAUEN.
en gardant dans les saints diptyques le nom de beaucoup d’evöques qui avaient
siög6 dans le saint concile de Chaleedoine et qui relevaient de son diocese.
La ville d’Alexandrie qui les recut pour son malheur, n’echappa pas non
plus ä leurs troubles. L’ayant trouv6e en pleine paix — tel &tait son 6tat
jadis — ils la bouleverserent de fond en comble, en y introduisant les divi-
sions et en exeitant les habitants les uns contre les autres. La consequence
en fut que des guerres eiviles &claterent, que de nombreuses maisons furent
brülses, que le sang de beaucoup de personnes fut repandu et qu’eux-m&mes
eurent de la peine ä &chapper par la fuite au chätiment qu’ils s’6taient attire.
N’ayant pas reussi A s’en emparer, les habitants d’Alexandrie lancerent l’ana-
theme sur eux, ainsi que de nombreuses autres maledietions de l’Eglise, et
les appelerent ä juste titre des heretiques. Il leur arriva done, par la volonte
de Dieu, qu’ils tomberent dans le fosse qu'ils avaient creuse et que leur travail
se relourna sur leur tete‘. Apres avoir ose anath&matiser injustement toute
l’Eglise, toute l’Eglise les anathömatisa justement.
Ils oserent encore commettre d’autres forfaits, qui sont connus de tout
le monde en Orient. Aussi avons-nous pass& sous silence leurs turpitudes,
ellrayes de leur masse enorme et par respect pour l’assemblee de Votre Beati-
tude et pour votre venerable habit.
1. Ps. vıı, 16-17.
[273] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 536. 357
Oiro d: olargüs, &5 Mposienrar, Thv TE avarorny zai Adekivdgcızv duahlvres, zara-
6) Ns , m G ‚ r ’ - An r z
Aaubavousı zaı vv Baaıdlda Taurıny mOALY, 01 MAX TOUTWV ArL Toy TosTolz Huolwv Amomiz-
e + x \ 17) IN r % r \ u x \ > r r r ’ a
, N o EN, - 67 \ 7 B x e
vnhevres, me0dponoı Ganep TAS Ereivov zaniag ÜM&pYOVres, Kaı mponuadioxı aurols Täv TOD
7 NS s \ 3207 3 R ER z Spa!
uSGoug üo0v Opeilovres: xal ner’ Exelvous m&rıv, Ileroos, Epeing d: Toro nal Zeufpog,
var obs DE lötwrizodg olzoug, TAG ve durdnatas mob Ocod, zul aurnv Tv moAıreiav, Ocov
x x \ ’S x v 4 ’ [4 er fe m x ’ x x . ”„
us BER , . B R ‚„ \ ,
ye 76 Er’ alrois, Aupazıvonevor oiz Emaucavro', ua mapxsuvdlss zur Rapabarrisuare Tro0-
m N N r ’ d - r d , N%/ - n Pı=s
PavOS, AXL MET Trans Avardous mappreias, Onnocie TE ra iöle, ToAu@vres mapeub&AAovres
de Enurodg zul meorrein ypnmarızaöv moayuzrav, Dobov Xu mA0DTOv DD TOv Tuyivea &%
NS} € x [4 _ s 7 x m > ° G ’
; > en, ‚ n : RE NE :
TouTou Aal £2 mOAAGV olzwv Exurois meptemorneavto. Al Wv Tag EV TÜV dzepzioripmv
Vuyas Einmirnaay, Tas de Toy dewvorkowv xarextumngav, Tag DE Toy mo0s YpiAnarı, Mı
' x r r x ns N ‚ r x \ a x r \
10
BEaV, N TEUDUV KEymvor@v, Umeoupav. "AAAK umv zauL Eevuvavres eig oixiac," alyunadorilous
$ ‚ız \ x ’ . b) \ \ URL, S% > Ray, * ’ rd
N lol
23 T°.
Vayas ASTnpirToug AVöpüv TE Kal YUVaıXav" zul 00 MOVov Vuyizac, AA
se h = nniy a 3 ut - An yo at Y Rn ner Ve ON Kal GWuarızas
N ya”
i ; Eee: Sa ; j - z SE
TAUTAS dunpheipovress, To ng Auebelas zul Aueryeias Bapihon Eyzaropsrrousı. Kat ri dei
mepl TOUTOV TOV A0YOV ETREATEIVELV, TAVTOY TOV AVE TAGAV TMV OIZOUMEVNY ERIGTAEVDV TS
’ r * ‚y = ’ ‚ ’ r m ’ Z 2 x = x
avasloug " TpXLeis Toy eipnuevav "ArenXimy aiperizav, zul Neunpou, za Ilerso, zur *M col.
n : Er nn \ r 2) , 1003.
TAS WIROFS KUTOV za aheous ua. PixsonWoUS, zxL Dovorg Yaıpolsas Vuyds;..
1. Cette requete porte la signature de cent quarante higoumenes, pretres et moines. Plusieurs d’entre
eux n’ont pas sign&e eux-memes, mais ont charge un autre de le faire ä leur place, soit parce qu’'ils
© or[0'.) TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1274]
"Ey ovouarı
H
mod deomörou Insod Xawsroo
\
Ocod! Huov, ’
abroxeirun
p \
Kaisao, )
PAHbıos
"Iovorvınvög, "Adamavınös, Tordixog, Bpxyyınos, Teomavınos, Avrızda, ’AAavınös,
Obavdarızss?,
sy Amoında,
R ’ eboebnc, D ebruychs,
053 Evdokos, ’ viznrnc, akToonmamdyos,
4255 Heistbucros
* V fol. Abyovsro;s * Muv& naraızpyn?. or
63 v°,
Ipäypa ov2 &ndes TA Baoeia zur Mpeis mpXrTovses Emi Tov mapovre EInAuhanev
VOR "nen
* Zacha-
Ob nv obdE mrnv Öizatog Eleveyheisav narı Kebrpou Wägov, AV ix mayrwy wg Eimeiv
+ ’ x BuNS) x d r 4 ” = £ ” hy) eL.} ! en \ ’ 2 e . m
riae, I,p.
369,1. 18. TÜV APYLEPATILOV TE AU MATpIROYAOV METL TÜS WOVRYLATG GUvarVegeng me0eMhoucav Apsvmv,
V fol.68 1°.
x ’ . ’ 3 er - vo. ‚ ’ "
M col. nv mov avalenarıcuov Errroucav auto,1) Baoıhırds
v
Em
ne)
ARTAÄUTEVONEV EriAVDOGEnEe: De> 10
1151°.
1. V zoü Oeod. — 2. V omet Teppavıröz... Obavöadızdc. — 3. Dans Zachariae von Lingenthal, l’en-tete
est ainsi concu : Ilepi zrg zudaıpeoew; "Avdinou ral Lebnpou zol Merpov au Zoop& xal twv Aoınav. — “0 abrög
Base; Mnv& To üyıwrdtw xal narapimrätn Apyieniononw nal olnouneviam marptäpyn. — /i. Dans V, la con-
stitution de l’empereur Justinien s’arröte brusquement au milieu de la l. 6 du fol. 64 aux mots ig
ayıwrarng Exzinotag (— Zachariae, p. 368, 1. 11) pour reprendre au milieu de la l. 2 du fol. 68.
en 6taient empeches par leur grand äge (cf. nv 95 : Eöyzvio; Ei Osou npeohörtepng al Ayouevog Moving
rou Asuxoöton..... uneypupa &r& yeıpaz Maidou Braxövou rs mürns movis, os Mn Öuvdpevos tk To yüpas), soil parce
qu'ils ne savaient pas e&crire (cf. n° 70 : Eu66arıos Ehew OcoU Mpsodvtspng xal Myoupevos wowns “Vrartiov...
Ümoypalas ör& yeıpoz Imdvvov Örarävou Tod mitsd movaoınplou, dr& zo Zu: ypdpupara un eldsvar).
1. En-tete d’apres Zachariae von Lingenthal : Au sujet de la deposition d’Anthime, de Severe, de
Pierre, de Zooras et des autres. — Le meme empereur a Menas le tres saint et Ires bienheureux ar-
cheveque et palriarche @uumenique. — Nous avons utilis6, pour traduire nos extraits de cette eonstitu-
tion (= novelle 2), la traduction francaise des Novelles de lempereur Justinien, que M. Berenger
fils a publiee en 1811 a Metz, 2 vol. in-A°. Gelte traduction laisse beaucoup ä desirer.
[275] I. — ACTES DU CONCILE DE CONSTANTINOPLE DE 556. 359
TOOTEROV TXLDK TOLg Lepous Besuous ZATUNKDOY TOY govov ans Ocouroiırav AYIOTLTNS ERAAN-
ge ’ N x e R x Ex x [2 n _ ‚ r ,
alas, DUTW Guverzoauben TANTE, OUT .E0r% mETotnZeE " TRBAyTE, 5 AOLVOV FIVE AL
4 " ’ " Pr ’ 63 € Ld x
’ ’ m . ” ’ ‚ 3 n x » r 1m E m \ n
KANDUATOV TALS AYIOTATaLG ErAAnGlXLG Eu öxkeiv müs RIKNARS TOREN.OV. Kai rooro zaı rols
RR - SER nis N ‚ * a x N r x ER ER Ser r h
TOO UWY GANMTPOLS TrpOS AUTOV YEYPATTAL, mOrKlÄdıG EN doyu.zrov Ar TNNAOTOLOWEVALG *"V fol.
ns . , z x - z er \ ‚2 \ 65 v°.
eng oehornrog TEDLVOLXLS TE za Piaspnuiaus AENTAUEVOV, ARAVTA Ö: GUVTAPALAVTE ALL
uövoy?
[4 2
av— Täs6 ixarigou
r r
*Toyn aipeıpyav- mizvng
B
Berugav
N nn
Te 221 Avosiov
’ 14
doyuzrovr «
* Zacha-
riae, I,
ayreycuevov (Nesroglou TE oauev zui Ebruyobg, nal Toy ixaripov robrav xalnyenovov, ES P- 370.
&vavriag wiv eivat Tas boRouvrav AMAMAnıg, moög Ev dE TEdos TTig Aosbeinz imeryopevov),
> z \ m + -\ are IJaar RR a 8 f mans BNP AN N ’
nal Todg Exeivav Yapaxrnplorızabs Evrumuskuevov Aöyauz. Auoiv yzp Ovrwv Evavrioy ARır-
\ x , 7 ‘ ’ ” [4 63 ’ a ’ mm
Aoıs doymzrwv, @v Exkrepov Önolos eis buyızay amadeızy Kysı (mod ve Nearopiou Tod Te
AN 7 = Dr e r ’ ’ x ’ 2 ” f RR r m
10
ae SER
a S a a 5) S -—a N o‘ = N-A & < 8 <»A ©,N A Fu A 8 S-= o Iro© A 127—e- < S ©
[oF1 oO en [0 N (0)N N A © 0v EUMERTOXE, AA N
-o > 3 -o
x n_ nd: Sı. In a 2 x 2dofs doyen £ par RE EBEN e r &
EV ToöTo mn de Ereivo Moscbelwv zurvov EdoLe doyslov Exurov Te zaı Toug Exurod Adyauz
Toy THÄROUTWV TÄNUMERNULTOV ALTASTÄORL:
v z R EN . > , > r Aue wer
Esto TOLVUV AR AUTOS URO TOV SLEU.SVOV auaheu.arısuov, 09V ATIN so TAFPLAEYLAOV ve *M col.
1154.
1. Sie Labbe; Zachariae von Lingenthal donne perzreroinxs (comme aussi M et V), mais en faisant
remarquer en note :« Legerim wsor& nenoinze ». — 2. M et V yövov.
1. Dans l’Appendix ad editionem Novellarum Justinani, I, Leipzig, 1884, p. 21, Zachariae von Lin-
genthal corrige, avec la version laline (eum in unum formavisse), £vrunwoapzvov EN zig Ev TUnwaupevov.
Si l’on adopte cetle correction, on obtient comme sens : « parce qu’il avait condense en un tout leurs
prineipaux discours ».
360 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1276)
AOL LEPATIXDV XXL MOVayınov TAg nWereons TOALTEIXS WS EImElv sh DIV 8R ETHYAYEV
aurö, T7g iv Ocouroiır@v Eubebinu.vos, drorı mep alrov 6 zart’ Exeivnv' AMEGELGKTO
Hoavos 01 une Try apyhv Oops KuToD” EmerinEvoy, ZAA Erı (ovros Te zul &9 Tois
AyIWTKrarg Enuhnstaıs Kvarnpurrolevon TOO mpo aUTOD Try lepwauvnv Eoynaoros, Tap% Ö:
Tod mer” aurov ng lepwauvng EuREeRTWrITa"" OD aräyra DE w£ypL Todrou [Ovov, IR An or
xaL UmO zowvov Avaleuarıcuov Täis oral ua wahorırng Exxinatag Yevop.evov, ALL TONDY
auiv Brbitov Biaspruav Te nal dmmyoseumivov Eumiisavre vo mokireuna. "are zu
* V fol. = 4
ATAYOPEVOU.EV 5
AAO Rn
TWV AUTO) TI wErTTch
ZEATNOUZL ßDu EXLWV, aAR N
WOTED en
0U4 7
ELEOTL +4
TA Nestooio:
INEGTODLOY
69 r°. , 5 = AN Nr n e.w ’ 0 * ee - ‚E
* Zachä- ypzaey KEATTodKL Bıödie, dıorı ToLs mpo NYKOV AUTOADZTODGLV ev TALS ELUTWY duanrakesıv
riae, I,
&dofe oig ma5% Iloppupios 2272 Narsriavav eipnwevors önoın zulesravar, vorw wäre 7a
E72 » m x ‚ x r er . r [2 Gi ’ x
p- 371.
Lebhpw inbevra TE zal ypapevra ever mapz iv Xpisrizvo, KA Eoro Bioma mut
aNoreıx TTis nahorırfg Eurdnaias, up ve Dieyihlo mapı Tav xerrnuevwv, ei um Bou-
’ 7 er m ’ z x - ’ x .
’ e er v \ N x - \ er ’
AOVTAL ALVÖUveusıv OL TROTZ Eyovrss. Tpxsido
-S
TE mapı Yendevog To Aoımov unde TOv ec
, NS z > , Nat ion 2 - f DW « » \
#205 WNdE T@v Eis TaAyog Ypxpovrov, wndE o- ANA0U TÜV MAYT@Y TLVOS, eldoTOs Os AMOAORN
1. Sie M; Zachariae donne &xstvov (comme aussi V), mais fait remarquer en note : « forte £xeivnv
quod Mansi et Auth. legere suadent ». — 2. M xUrfg. — 3. M Exnertwaörog, V EuTentwaötwg.
qui nous ont precede ont deeide, dans leurs constitutions, de les assimiler
aux 6crits de Porphyre contre les Chretiens, de m&me aucun chretien ne
pourra posseder les discours ni les ecrits de Severe, mais ils seront regardes
comme profanes et contraires a l’eglise catholique et leurs possesseurs seront
tenus de les brüler s’ils ne veulent s’exposer ä courir de grands risques. Nous
defendons A quiconque, calligraphe ou tachygraphe ou toute autre personne,
de les transcrire desormais, et nous les prevenons que la peine que nous at-
tachons A une telle transcription sera l’amputation de la main. Nous ne vou-
1. Dans son Appendix ete., p. 21, Zachariae von Lingenthal se rallie aux lecons «urn, el Exnentwxs-
oz. Silachose a peu d’importance pour la premiere lecon, il n’en est pas de m&me pour la seconde.
La lecon £xnentwxörog donne A ce passage le sens suivant qui nous parait peu satisfaisant : « mais
alors que celui qui avait exerce avant lui l’Episcopat (= Flavien) et qui avait ei& prive de l’Episcopat
par celui qui lui avait suceede (Severe) vivait encore, etc. ».
[277] II. — THEODORE LE LECTEUR. 361
R a ES We) F ? r NS } ER j;
YELDOG Eoraı Tois TA Exeivou ypzpausıv A Town: obde yap PouAsunedz zul To Kermonevo
1pOvo mAv EE Exeivov Emiaspechar Praspnuiav.
®
yoLws
2
de IOm xl \ TOdTov
RY m u N E z = 2 2) IN ’ Er + 7
mavroiag Kmayopsyomev vis Te SBacıdıdas irrıbaiverv morsws
n TmepLamıdog aurng AAAns TE TOv EMionWoTepwv Tivüs, LAN Ev Epmwia Tıyı zul Hauyiz
a id b er W - 3 ‚ 4 ’ -) ’ 3 r x x € ’
or nd, K
za
-, \
um draphleioeıv Er£poug
x [4 e £ rn
und! sis PAxopnwiav
R \ 3 R f/
abroug
’ x 4
mpodyeıy,
S &
umde as
x ’ ’ =
mi
n x
“uıyov EGeupiozeiv Kara\ Toy
E mvr
’ ea R
KAndıvav doyparwv,
n N z RyR) r
di ob may
4 Be tes
nuiv auvrapdenı Tas ayıwmrz-
r ‚ ‚E \
lons pas, en effet, que les blasphemes que ces livres renferment soient trans-
mis aux äges futurs.
Enfin nous lui interdisons absolument l’entree de cette ville imperiale, de
ses faubourgs, et de toute autre grande ville; et nous lui enjoignons de se
or retirer dans quelque solitude, d’y vivre en paix, de ne plus chercher A cor-
rompre les autres ni les pousser aux blasph@mes, et de ne pas toujours ima-
giner quelque nouveaute contre les vrais dogmes, pour mettre de nouveau le
desordre dans les tres saintes eglises.....
Theodore le Lecteur ecrivit comme suite A son abrege, en deux livres, des histoires
de Socrate, de Sozomene et de Theodoret, une Histoire ecelesiastique, egalement en
deux livres, allant jusqu'au regne de l’empereur Justin I" (518-527). Cette histoire est
malheureusement perdue, mais nous en avons quelques extraits dus a Nicephore Calliste,
comme lindique le titre sous lequel ils paraissent dans les manuserits : ’Exdoyalt &x is
Exxinsraarıxng ioropiag Ozodmpnu avayvmarou And pwvns Nıxmpopou Kadklsrov Tod Eavrorovkou. Ces
extraits sont publıes les uns dans le t. LXXXVI, 1 (col. 165-228) de la Patrologie greeque
de Migne, qui reproduit l’edition de Valesius(H. de Valois) ; les autres dans le t. II (p. 87-
114) des Anecdota graeca Parisiensia de A. Cramer, Oxford, 1839; enfin d’autres encore
dans let. XXVI [1873| (p. 273-288 et 396-403) de la Repue archeologique (Miller, Frag-
ments inedits de Theodore le Lecteur et de Jean d’Egee). Theodore &erivit, selon toute
apparence, sous le regne de Justin I".
PATR. OR. T. II 25
362 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1278]
1
RN ; » \ Ä 4 S 2
N
Miller, 396. Movayoi bmp ÖLaxosious Arosyloraı Ovres TE Aal Aeyoevor, AvaTorny TACaV TapEav-
Tec uarörabov va Kovaravrıvoumorıv: avacohnbeis" brodeyhnvaı Basıkebg Evrims Ereheuss
r Ä , \ e = \ 3 ‚
nal Damavas dalıdeis yoonysichar mooseratev za eig auvruylas Rahav ouveyeis eionyeio
- = 2 r x > ‚ er - ‚ -
var mis nung Tivis TOD AAnpoD Ppovovres TA Eöruyoög, rıvss dE ra Kar
TORE
R
MaxeSoviou av !. role 2yhanis
wovayav KR & zul Tois meplf ı Deufipov
rs Eurdnaiag Guverpsyov p Eoyo-
ß
Aalov.
Miller, 397. Movayot CnMorar Te niorews ix vis Mraısrivng KvnAdov zur Toy ovayav Tüv
övrav obv ro Zeunpw, Avdpes eidabeis zur Evaperon.
Oi d8 Amosytoran” öydov
x N x N ’ ’ ’ r ’ D y
Valesius, Mood: 6 Paoıkeug zur& Maxedoviou Tpomoug Emevoeı.
197 (II, 26).
Cramer, uichwrov suvaßpotoavreg, Ev RUpLART eLoTAhoV eig zoy vaov od "ApyayıyEkou Ev Oo" TaraTio"
107.
Gf. Miller,
397-8. 1. Correxi; M(iller) &vasoda;. — 2. Vl(alesius) ol ö’ änösyıoror. — 3. V Toü &v tm.
Des moines zelös dans leur foi monterent de la Palestine contre les moines
qui se trouvalent avec Severe. C’etaient des hommes pieux et vertueux. 10
4
r e $ r x g ’ ne er „ €
10 Tozvung 6 Ötazpıönevos were'* Yebnpou taropei örı Öpxov Eiabev 6 Banılebs "Ava- Valesius,
199-201
aracıog vol Debrioou, örı dl 9’ Av yevaraı "Avrıoysias Enioxomos, oVdauag Täg Ev Karyn-
m [ BEN Ei B 7 r ar w
(II, 31).
Save auvodou dia avaßinaros abera
r IN x
zul ürı dv aberna EMwe nEpg
‚ “ R
TÄS YEworovias alrod,
3 + 6 ” m
EERTEETE
Er 1.V any. — 2. V oöror. — 3. V ämoxpıvönevor. — 4. Cramer) omet ö&. — 5. CE x& u&v rpopwvais. —
6. Get. M üöpifovras. — 7. Ü et M vüöpıkov. — 8. V omet minyav toltous 2EEbndov. — 9. C "Avaotdmınc 6
Basthebs. — 10. V xeipevog; ef. Miller, p. 280. — 11. C omet Me üv..... morzpıor. — 12. Lire avec Valesius
mept.
09]
Valesius, Zeufpog Oprov dobs "Avastranın mo Basıki os oudEy zıynoo. nors! zarı ns ev Nor-
212
auf a r
wndovı ? uvadou, Ev abrz Mi nueom Ev n Eyeworovafn, magabas mov Öpzov, Avedsu.xrıev
4 2 - - r ki) ” ’ ° x er , +
. Miller, x j ei
103. ALTMV.
N e =; ES 2. n a a
Gay, 28 dreuaprupavro. O dE TNg ERIGROnNS ARAOV erornhnver Mpoeriungev 1 KOWWWvüozL
Zeunpw.
20 =
(II, 35). Zebnpos, &pb) © ng 1dlag META doDvXL To Quidpyw zunias. Ocos by rpophraas, Imo Tav
deyon.ivoy av ouvodov zov Avdpa Buarrıodivar meroinzev. Tüv mo Zehnpou aradtvrov,
z x v - ’ - x x ’
f 10
evavrıy. TOv rndıvov doyuirov oroudalovrwv dıdakar Tov PURApyoV, Spä.a eig ENeyyov
-
[9]
phylarque par des partisans du concile. Comme les envoy&s de Sövere s’ef-
forcaient d’enseigner au phylarque des choses contraires aux vrais dogmes,
[281] II. — THEODORE LE LECTEUR. 365
m r Rn Napa: x Nr r IN r ev in
T&v Aeyontvov auvßnze. Toöro 2 Av ro öbaı ypzumara HEyehar yinvdovrz, örı Miyanı
re ’ Be ‚ ‚ z m Si er N, e Bi
6 Aey&yysdog releı Too Blov Eyproaro. Tüv d& Todro Aeyavrav aduvarov" « Ilös oiv »,
6 PUAmpyos Epnaev, « ei un Obo 5 Xouorag, cos yuuvov! araupov naredeixro, Orc undE
Kg r „ 2) \ Ns r x Nr er \
8
‚ ’ ’ , Im IN e n Lew} ’ r r
Tıuodsos 6 Ertoxonog Erekeurnoev, meoe6RA0n d: ums tod Baoıdeog "Tuxvyns 6 Karra- Miller, 400.
Iorns mosobUrepas wüg Exxınalag brdoywv' amo Karwveias dt ns &v Karnadoriz opt.a-
Dx ’ , \ ” Ng} er + , r
WEvOg OUTOg Ev TA Tolmn nueoz Tod TAoyR Yeıporovadeis eühüs TAV Admosroiıany GToAnV
EvedVoaro, mONMV DE auro 6 Ands ardaıy trolnsev &xbıbalav abrov avalsnarioaı Leunpo.
3 INS x Le \ ’ ’ z ’ ’ +
B)
n ET, m UR7 ’ m r2 \ n . r m
10 To @ ETeL TNS AUTNS BaoıAeıas, IvdıRTu@vog pN , penYı To AUTO, Eu brndevros Tou Gramer,
1122
dussebods "Andtmou, &ysısorovndn Muv&s margızeyng Kovaravrıvoumörsos, 6 Page Eevodoyav
om”
1. Lire avec Savilius et Valesius yuwvös; el. Theophane, extrait n® 7. — 2. Le chiffre de l’indielion
est manifestement faux; il faut sans doute lire ıy’ (la XIII° indietion correspond a la septieme annee
du regne de l’empereur Justinien), ou bien .’, ce qui represente la dixieme annee.
il machina un coup de thöätre pour röfuter ce qu’on lui disait. Il fit semblant
d’avoir recu une lettre lui annoncant que l’archange Michel 6tait arrive au
terme de sa vie. Les envoy6s s’&eriant que cela etait impossible : « Comment,
dit le phylarque, si le Christ n’etait pas (en) deux (natures), a-t-il pu subir
la eroix comme Dieu seul, alors qu’un ange ne peut m&me pas souflrir ni
mourir? » Couverts de honte, les partisans de Severe se retirerent sans dire
au revoir.
La septitme annee de son regne (de Justinien), ala XIII (?) indiction, le
m&me mois, l’impie Anthime fut chasse et Menas, un ex-direeteur du xenodo-
chion de Sampson, fut ordonne patriarche de Constantinople, et a la m&me
366 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1282)
ynvi Toudto, Erei
x ’ ‘ ”
zav Zauılo, ro
r €
"Ayarınrod mars. Popns‘ za TR aurn Emwenise:
zöb adrod Bacıkdag denken,h yeyovev h zur Neurigou TOD RarapzToU Guvodag.
n
Cyrille rh a Scythopolis en Galilee vers 523, et mourut apres 557. Sa Vie de
saint Sabas (-- 532) constitue une source du plus grand prix pour | histoire de l’Eglise
de Jerusalem et du monachisme palestinien.
Edition citee : Cotelier, Ecclesiae graecae monumenta, t. Ill, Paris, 1686, in-A°,
p- 220-376.
5 & En BR: ® N. \
P. 306 Ma&uav dE rıya Aoyıuavdpienv vov mept Erewleporoiv Zrooyıorov novayav, TOV METa
(ehap. LYV).
iv Kovsravrıyvoumoreı 427% TTS Srhoddou
g ’ - ‚ ’ x _ ” NS
5
”
ER
’ N
x BER ee ek « e
N
nal MORAKS
- =
TOLRUTALS
,
Ypnszevos
D
MPOTPOTKLG, TOOGKYAyWy aUTOV Ta MATPLADUN Hiie,
vn ‚ ION > > u n ,
7
Eusdar iv & Nadandovi suvodoy, zul Korvayica my zur Exrdnaıg TrapEoKEUdGE,
roy Edruyfi 2a Ardoxopov avaheunaricuvra, zul TORA0US EIG TOVTO valodnyHonvra dız od
ek a RN ES ; N ,
+ P
» 307. 4a? Exurov Drodelyu.aros' Örep "ob mızpig vov Barorken Avaorioıov KAT% TOD TMaTpLXpyou
“Hxix Öuerdpake. 10
2
(2 = B x e n/ m m € „ 3 any Sr ’ \
Drabıavoo rolvov zul Hiix rav marpıapyay ag eipmrau Ev Kudovı yeyovorov, zul P. 307
(chap.
Yoduuacı nodaxeurızoig TE AuL OlROvomıRols mp0g rov Paaıida ypnaap.evav, za may Ev Zudavı
— x ’ E x * x x ’ N,
LVI).
A Nea r VER fi N N z et} x BEN, PR
nardN Trg Oplig riareng auvahaoılou£vav aUvodov O1zAuodvrwv, Kal eig Toug olzelous Öpovous
, dd ’ 7 e Ne S) ie! FEN &) is > » N v
imaverlovrwv, Ayavanınaavres ol mepl Dwrhpiyov za Birogevov, eis Opymy Maysrov
e \ _ n. Pr °
Exivnoay rov Baader, Gc aAmarndevra UMo TNg TÜV TaTpıaayav TA YOUpYLaS zu TTAPO-
BR, nr, « ’ ‚
or
z 7 E x „ ? e
rornaews. Kai Anbavres nv * HheRov Efouctav, xaL ypualov Ixavov ToRN) Avrıoysias r
Inu * P. 308,
NY , 2) 5 Pr
diadmonvres, morurponws HAllavres Tov byAabıavov, Kal Tpomov TIV& dmomvibavres, Kal
KATAVAYARGOYTES TV EV Narzadovı ayadenaricaı auvodov, oUTWg auroy ig EmioKonnig
A N : er i
Ebewaxvres
eFecı Umepopia ;zaredinacav.
Tec bmEonole zei AGO R Nat\ yvous
Deö6 Brorheus, Ka mepıyXong YEyovos, Leufpov Toy
[?
ray "Axeoirwv Eiapyov, Eriozomov "Avrinyeius Ameateriev barız Zeunpos Tüs Tarpimoyias
$ ’ - sr P2DR, ’ + ’ r KT ay m ws ‚
10
N u PB, NEE N = Sen nr 7 Ser:
par&zevos, TOAAR Ev dewvz Tolg un 20LV@voücıy AUTO FmEdEizvuTo ATOGTELNAG ÖE TA EXUTOU
NUN Far, v eIY- 7 \ \ $ N 3 R \ \ a , \ F
uvodızı To Apyıemiozöno "Hriz, var pin Deyheig, zıvei eis opynv mov Basıkea' naı mAAV
> + \ ’ = N \ n r \ n [7 ’ , \ Er - ER
ArosTerkeı Ta alrod auvodıza to Main umvi Tüg Exrns IvdızTLövos, ETE TIVoy AANpLAOV
Kal duväu.sos Paoiıung. Kat roüro yvobs 6 &v Ayloıs marap Nu@v Erbas, Iveadov Ev 7
Les patriarches Flavien et Elie ötant venus A Sidon, comme nous l’avons
dit, envoyörent des lettres llatteuses et equivoques(?) 'A l’empereur, pronon-
eerent la dissolution du concile assemble A Sidon contre la foi orthodoxe, et
revinrent sur leurs trönes. Vivement irrites, Sot&erichos et Philoxene mirent
l’empereur dans une violente colere, en lui repr&sentant qu’il avait &t@ dupe de
la fourberie et de la dissimulation des patriarches. Apres avoir recu de lui le
pouvoir qu’ils voulaient et distribu& une quantit& d’or consid&rable au peuple
d’Antioche, ils tourmenterent Flavien de mille manieres, l’ötranglerent en
quelque sorte, le foreerent a anathematiser le concile de Chaleedoine, puis
10 le chasserent du tröne &piscopal et le condamn£rent a l’exil. A cette nou-
velle, l’empereur se r&jouit beaucoup, et envoya comme &veque ä Antioche,
Severe, le chef des Ac&phales. Lorsque Severe se fut empare du patriarchat,
il infligea de nombreux traitements indignes ä ceux qui ne communiquaient
pas avec lui. Il envoya sa lettre synodale ä l’archevöque Elie. Celui-ei ne
l’ayant pas recu, il exeita la eolöre de l’empereur, puis envoya de nouveau
sa lettre synodale au mois de mai de la VI° indietion°, en m&me temps que
quelques celeres et des troupes imp6riales. Notre saint Pere Sabas ayant
appris la chose, monta & la ville sainte (Jörusalem) avec les autres higou-
menes du desert, et en chassa ceux qui &taient arrives avec la lettre syno-
1. Tel est le sens que Sophoeles donne ä ce mot dans son Greek lewicon of Ihe roman and byzan-
tine periods. Ce mot reparait encore plus loin, p. 369, 1. 6. — 2. Q’est-ä-dire de l’annee 513.
368 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1284|
ayig Tore METR TÜV AANDY nyovpevav TTis Eprinou, Tous ev Eihovrag METE TOV Guvodız@y
1 Se PS DENN De =
Zeunpov, TÄs Kylag Imelinfs Toreos 70 0: mA: av yovayov m&vrodev ETLGUVAERVTES
Y
Eumpoohev
A ayı
od y Aylou {
apaviov Toy "Tsoosorumıtav
mer&x zoy Eyonlov
Teposodupırav Erpalov Ievovree: ayzh
Aeyovres’ u« avzbeunn Sense
Zeufipp
Tı AU AAOVOYTWY TÜV TE WAYLGTELAVOYV, AL LpyOV-
7
Kal TOLS AOLyWVODGLV AUTO I" TTLDOYTWV [07
2.7.5309. Oro: yap 6 Leuäpos analoveiz deuvn zparmndeic, za Basırınn * duyanteia Ereperdo-
WEvog, Tv Ev Xarzndovı cuvodov puptorg 49NurEbaNEv awahsu.xsı, zat nv Eöruyoüg ®o-
dokiav zparüva: Prhoverzav, av TOD dEEToToU Xosrod merk AV &r m1rhevov apzwaw
kunpurre oaprhv pic" nal Pilordpayng &Y, MORAG zuworonias Avemiiaaro Kara TV
Ss , r \ S 1 ey N
ochav Täg Exudnalas doyp.irwv ve za Besuov. Tv yap Asebeotirny Te xl InoTpızw- 10
rarnv Ev 'Egeoo deuripav GUvodov Amodeyerzı, zul Onotay eivaı vasıny Alyeı Hi meoTeox
eG - \y un N r
ev <a adrn ’Eopsco cuverlouon, zul Looug &v DIDERZEIGDE AMORAlverzt, Kuriddov Te Tov
> - z r \ ‚ \ > g eg * 2
Heopönov räs "Anskavdgdov Er!oroNoV, #21 Ätösxogov, TOV Eis Z0Lv@vixv de&iu.evov Evruyf
x e \ « « ’ x \ r N ei N] h $ ”r - 6 x \ er
mov alperızov @g ÖpHpova, xal Toy Ayıararov xaı oplodorararov Pixbıxvöov zov is Bxsı-
dog TrONEwS AO LET!CAOTOV AUMENOVTR Au KATRATEVAVTA" Aal OUTWE Ti Aaebeiz Tp0-
1 [2 ’ ‚ De x ’ \ [2 w ’
15
zomTwv 6 abrüg Zsufipas nxovnaev eis Üdxoonuiav Heod Tav Exurou öcsav' zuL Ö1sidev Ev
Fi er - R N . > , ri \
En olg
| Exurod Aöyols TAV Ev Tpıdör piav. mal adıniperov Heornra. Akyav yap xat dinbe-
D 2 :Y e r N \ r « x IN r N
EALobWEvos ELVAL mV ÜTICTAGIY QyGıy, AA TV Dual UNTIGTAGL, RA yndep.ixv durvopzv ev
Tayroıg Yıyaazwy Tols Ovouzaı, THv Kylay zul mpOozuvnTnV zur onondarov reıdda mov belmv
” r _ BE x r n e ‚ ı$ A: ‚
en Pr. 8 04 \ [i ’ \ er * ‚ Im © P2 310%
brostäceny, rpLdda Plcsnvy zaı Deorirwmv nal Hemv ° Aeyeıy TErorumze.
Toy rowürov rotvuv Yuyophösov at Aunsava 6 Baaukebs "Avanriaıog Avdyzale Tüv
x er ’ R , e - x ’ r . + 5 \
’ € ’ . ’ ‚L n \ _ - Nr
Apyreriszomov "Hrixv zovavızov eiodeiuchaı. Tod 9: undOrag zouro moXtaı xuradesz-
wevou, ümepleoas 7a Mund 6 Bxardeis, ameoreırev Oxuumisv zıya Koarsapex, To douz&rov
‚ m n - - B UN m
&yovra Iladaıorivng, suvanosreiiag auro Tav zmo Yıdavos Ypxpeisav olXovomızav Emi-
er: Eu x r \ - Sr INS x m r
GrorNY, #2domoAoyodsav un meonlschaı way Ev Kadzndovı Guvadov" Trpüs To TäGı Teumarg
zav "Hilav Ns emıszonng Eeocar. "Ocris 'OXbumıos META duvauzos Basıınng mapayevo-
x € ar er , er ” 5 07 r - n
x ES ’ \ y z IS \ 3 I
InEvog, zul TOAAOL: Toomaıg zur uinyayduaar ypnazevos, "Hiiav wiv Ts Emioxonng Ebtwne,
war eig vov 'Alday mepinpısev' "Iozvvav dE zov Ma2zıxvoÖ ulov auvleievov rov Te Deuficov
x Pr .. x r r \ . er Y m
10
x ’ , \y v= ’ r r € nF:
yoıyavırdv siodekrcduı aa Tv ouvodov Narzundovos ayadeu.articar, Ericromov legocoruu.wv
TETromKE".
x 8 e , ıp en FR 2 ’ m +
Tvovs 92 6 Ayınouzvos
\ ie
Eibac, ’
zul 08 Aoımor TüsetEonmou mareoss,102172, Tadra auvle.evov
a.
av "Inxvunv, suvaylevres Öuswupröonvro abrov Beuripov sis zowwviav un Oelaahar, KAR
’ ’ ‚ ’ . Nr
e \ n ’ - IN r n r 07 €
bmep rüg Ev Karzndovı Guvodou mooxıyJuvedenv, EYOVTR TÄVTAS GUN.MAJODYTRG- Rai odros 6
«
’
Iozvvns 60%
r er
UTEGYETO =o douxl
e7
* moLetv mapion,
iu 67 2
Toug marepas ÜROpWIL.EVOG.
x G r
"Avasräaros 2 Pads
1. Un ms. ajoute : xH tpirn 703 Zentepöpiov unvos Apy vn; Eubzudeng lvöratımvog.
n’admettait aueune diflörence entre ces mots, il osa appeler Trinite de natures,
de divinites et de dieux la sainte, adorable et consubstantielle Trinit@ des
divines hypostases.
C’est avee ce corrupteur d’ämes et ce fleau que l’empereur Anastase
voulait faire communiquer l’archevöque Klie. Celui-ei s’y &tant entierement
refuse, l’empereur entra dans une grande colere. Il envoya ä Olympios de
Cösaree, qui-gouvernait le duche de Palestine, la lettre &quivoque (?) Eerite de
Sidon, qui affirmait qu’il ne fallait pas recevoir le coneile de Chaleedoine,
et lui donna l’ordre de chasser Elie du tröne &piscopal, n'importe comment.
10 Olympios arriva avec des troupes imperiales, eut recours ä toute sorte de
ruses et de stratagemes, chassa Elie du tröne episcopal et le bannit a Aila.
Il fit ensuite eveque de Jörusalem, Jean, fils de Marcien'‘, qui avait promis
d’admettre Severe A sa communion et d’anathömatiser le concile de Chalee-
doine.
Lorsque le pieux Sabas et les autres Peres du desert apprirent que Jean
avait fait cette promesse, ils se r&unirent et le conjurerent de ne pas admettre
Sövere A sa communion, mais d’affronter des dangers pour le concile de
Chaleedoine, ajoutant que tous lutteraient avec lui. Jean viola done, par erainte
des P£res, la promesse qu’il avait faite au duc. L’empereur Anastase ayant ete
20 inform& que Jean avait viol& ses promesses, devint fou de colere, et envoya
coryur aipvırdızleı TOV Apyreniczomov naı Be aUToV eis Av Onmosiav Burazzv. Ilxvres
‚ ’ N ‚s \ a + \ 09.133 PER‘ $ ‚ ER TIz
ur
N LER Im >
de ol TNG Aylas Tores olanTopeg ETE/donEeY, dx 6 yevesdxı adrov Eriboudov Ku Mo0-
durnv rad Apyıemiozinou "Hria. Zugapiag dE ri: nv rüg Karsapkov oyav dıezwv, AahpxiasSs
EIG TaV Ygoupzv eroerHw@v, up. bouReucı 179) "Toavvr heyav' « Er Heiss rc up dH} 272
2.2 EMIGROTTS
TÜg BEN una sondrva
arepnhnivar, dee
wndeis ce 1
Teiln RR
Levfpov eisvr zorvwviav
R IE Han
dELachar arra SdEn
dasov
uvbeohr To douzi zul Akyaıy, &g örı ivradhn mv Ta mporsivönevz roreiv 00x avabar- 10
DE?) WET, r ed \or 2: > - Sa: S
Momzu ZN va un Neyanl Tıyeg, zart’ avayaıy aaı Play neroayevaı we, arorudo Evreühev,
\ \ A ES er m ‚r , \ a = r
zur META do nuepag xugiaunig along, rpm meoßinns Ta map’ buoy zerevöueva ». Kat
oig rordros Aayars merohelz 6 dos&, amoxadiornew abrov TA Erzinala. "O obv Apyıemi-
9 r n,/ Vers, baue H/ N) EN r er z ER. r
’ N x = ei ’ x r » * Im
iR. 312, 640T0s Amoruleic, dı Tüs vurtös imay To HOVayızov Eis TAV Aylav meremeubaro * modıy,
= z d s ‚r « Se > ER PIPL TER, E71 ET = ev ”
TOUTO TAYTOVEV ERLGUVACAG, WG E TIVES ARÜDUNERY ses TO AN Jos ATNYYELARV, ort EnEV
” %r [4 n K.r2y 3 m 2 0m ‚ \ m > ’ 2
EA oe ÖERA. yrıddaz y.OV %Y WV. Kar errerdH TAT. ERINNG!N TOY TOGOUTOV 0UL ey wpet
+ An.n 2 \ \ j
Anov, Edoke Guverheiv mAvrac zur Tnv zupauhy eig TOV Oi40v Fo) Kylou TpWrontoTupog
pendant la nuit tous les moines dans la ville sainte. Il les avait r&unis de
tous les cötes : leur rassemblement, au dire de ceux qui ont compte cette
multitude, comprenait dix mille moines. L’&glise toute entiere ne pouvant
pas contenir cette masse humaine, on deeida qu’on se reunirait tous le
dimanche dans le temple du saint protomartyr Etienne, qui 6tait assez grand 20
ebymns Evezev EMhovrr. Zuverddvres olv Amavrsg olrs movayaı Aal ol moAlTaL Ev TO
x e - ’ er
’ ’ - =: ©
run
m er ei
NIE y
6 Hals, razur Kor UTETURdG
naalac 00 bmarızacs
: B£
uynwoveubevrı Ne oLzo, ouvnrde
aebxanio = nurNN "Avyxorkonos Zayaaias
mapayevonevou HE rad Ymariou, xai ner TOD mAHhoug eig Tov Tod TEWron.Aprupng Zrepzvov
\ PS ‚ ’ x n z Ss D
z NS n € r \
eioeAnAuUddTog vaov, TR0Gdozobvrog TOD douzög Tb Hiinua roü Basırdog yayhsechlau, Avepys-
n n x + er n/ r 3005
> N
war Em’ Aubwvag 6 Apyıemiozomos, &yov weh? Exurod Dsodosıov zu, Lrbay, TOUS TOY
m EN do x Ay ’p x 2
2 r -) r v , €
Peer v
KOpUDROUg 2 AyeEnovas” Kar Ts 0 Ans imı TOMAS Tas Bpas Engule Aeyav' « robs
a3 ® vw ‚ x
= e h} ’ aaN
UVA
— B \ €
/}
alperızous Avaleuzrıcov, zul TAV alvodov Bebriwoov. » "AmeAnri ouv ol Tpeis &% auupavoU
\ \ r ‚ ’ \ N € = E
€ x ’ r
Kausoapeias
’
Zwrnpiyov Tv
4
Xu
\
Nevfipov,
er
wa
r’
„ar Köruyex
G
ayadeu.arilousı Neoragıov
’ ıY
10
7 \ er =
Karnadozias,
f
za navra
z
Tov
\
un
\
deyaw.evov
r
nv
\ ‚
sövodov
N
Xarzndovos. Kal av TpLov
= Don N ; N
zadra
2
unpukdvrav,
%,
* nal
\
zarerhovrov,
Sure 7
Smootpsbas
>
6 Abbas Ocodüsıos, Ay'naw Hayıy el roRiler
x +
TA TEGGapR
e
BG
N
Guvodous,
„
TEGoRDag
\
Er
Tas
+
Öyerar
’
raabrnvy TO
er
Ram Ayav'
- -
«ei Ti: m
m
ou& To mAMdos Toy Wovay@v
€ \ S x \ 7H en
» Tovrwy obras yeyovörav, 6 u.EV
A E72 072 er ‚
Toro.
7 ’
ebayyirıa, zvadsua
E
r er ..
119er
\
Ort
67
TObg Marspas,
er
Öprors Emsise
€ d: ey* (2
08 Vrarıng,
+
6
’
Eauyev eis Karsapeiav
e , v
Qubrdeis,
eyraödx, pin zovovnaas Zeunipo, AN Eomevoa Ts DUOV dkmhävar zoıvwviag zaL Trp0oGBEpeL
r
‘oO maubasıkebs av Andurov Deds nal desmorng Insodc Xpıorög, 6 movoyeväs Tod Neon
° - r [4 x x - 4 e - Ars
er 2 ı%* d: L ‚ x x , x r [3 Y a B m
EP27316. UiGe.... Tovrov E mEvVTwv Apymyds nat mbroupyög zuleornrev 6 avmdev zul EE Keys
Untpudog na Kmoaytorns Deuipos, 6 ig "Avrıoyewv mpuedpog, 6” Em’ OAMom Tg olneixs
5,7 \ ’ D 2 any) zZ x € er ’A NZ: ed er, my m ’ r
N Br R 3, Y Heni gr RN R \ . n BE £ »
Yuyäg nal mg Xoıvfg moAıreins" aara Ned auyyaonsıv dia Tas Anaprias nuav mpobAndeis, 10
xaL" Todg Aylous maripas
N
nuov avabenaricas, vobs TAY Arostorihv Tiorıy TV ÖpLoheiszv
Rip ak IN m rn N x EIS BRENZ ” $ 6 B N x +
pe, IN 730x000 NUN ÖL TWV RYWOY TATEDWV TWV EV Niraiz suyerdovr@v 1X TAYTWOV
7) [= 2 use} u , 2 7 Kr ’ r \ 4 ve
Beoaıacavrag, KAL EV KUTN TAVTAS DWTLIAYTAS . Oyrep FAEDENOU TV KOWVWOVEAV KAUL EYWGLV
D
1. Le moine Theodore reproduit certains passages de cette lettre dans son panögyrique de saint
Theodose (H. Usener, Der heilige Theodosios, Leipzig, Teubner, 1890), p. 57-58. — 2. C(otelier) omet
6. —3. Ufsener) öporoyiag. — 4. U omet xai. — 5. U ajoule tpraxootwv dera örtw. — 6. U donne Ev Nızaia
entre erochets. — 7. U gwrilouoav.
sgalement cent livres d’or A Thöodose et A Sabas pour &tre partag6es entre les
moines du pays.
A l’empereur tres aime de Dieu et tres pieux, Auguste et autocrate par la gräce de
Dieu, a l!’ami du Christ Flavius Anastase :requete et supplique de la part des archi-
mandrites Theodose et Sabas et de la part de tous les autres higoumenes el moines
qui habitent la sainte ville de Dieu, tout le desert qui l’environne et les rives du
Jourdain.
nous supplions Votre Piste d’avoir pitie de Sion, la mere de toutes les Egli-
ses, qui protege votre empire aime de Dieu, et qui est insultee et outragee
aussi indignement. Daignez ordonner que l’orage qui menace la sainte ville
de Dieu soit entierement detourne.....
IV. — MALALAS
Jean Malalas semble avoir ete contemporain des empereurs Anastase I°, Justin I®,
Justinien I* et Justin II. Sa Xpovoypas!x s’arr&te actuellement (on n’en possede qu'un seul
manuscrit mutile au commencement et a la fin) en 563, mais a dü certainement se pour-
suivre jusqu’a la fin du regne de l’empereur Justinien (565) et peut-&tre m&me jus-
qu’en 573.
Edition citee : Migne, Patrologie grecque, t. NCVH, eol. 9-790 (qui reproduit le
texte de l’edition Dindorf du Corpus de Bonn).
"Oyoios dE zul 6 rarpızpyns ’Avrioyeias PAabıavos @c Neoropıavös Efwoichn eig Col. 592 B
’ (liv. NVI).
Herpas, mov obT@ xadoun.evav, obcav Täg rolıns Horaısrivng. Kai EyEvero Zvr aurod
Zeöngog LLATIEAT
’ ’ ‚ 4 z ’ x 4 \ ‚ 4 m
“
NS Ev Avrioyeiz en peyadr ITO u.ovalovrov, PENVE voeubpio S , ETOUG Ypn-
y \ \ Fl PR E
p.aTilovTog AuTa Toug "Avrioyeis 9x.
Col. 609 A
To d: rpmrp Ereı vng Baorkelag abrod Epuye Ze6inpog 6 marpızpyng "Avrıoyelag eig
(iv.XVID). Aiyurrov, goßndeis Bıradıavöv' al &ytvero avr’ abrod Ilaödos marpıdeyng 6 arb Eevodöymv
roy Ev6ovrov.
V. — EVAGRIUS
[y ’ I Et >
GNS TolTOv TEOGAHAaKXOGTOV naL Ebaxnosrocrov Eros. "Os narplda av Ewlororırov AAnposz-
- v « v I ‚N % Sfr m r
Wevog, N Wie TOD IIsıdov Eorıy Edvous, dınavızoic mpunv Eayohzzer Aöyoıs aya why Bingu- ur
Flavien ayant done 6t&e chass‘, Severe monta sur le tröne £&piscopal
d’Antioche en l’an 561 de l’ere de la ville, au mois de novembre, A la
VI’ indietion du eycle courant', alors que l’&poque ä laquelle j’6eris ceei
est l’an 641 de cette ere?. Originaire de Sozopolis, une ville de la Pisi-
die, il etudia en dernier lieu le droit ä Beryte. Quittant l’ötude des lois,
1. C’est-a-dire au mois de novembre de l’an 512 de notre ere.— 2. C’est-a-dire en l’an 592 de notre
ere.
[291] V. — EVAGRIUS. 375
/ 3 Ns > - F II fr a F [26 7 / IHN x EIER
TIwv' &4 de Tüs TOV Vou.w@v Koxnasws euh) Tod Ayiov nETAirWy BanTisu.aTos va To LEOOV
Le;
reuevog Acovriou Tod Besmeniou 12 vod Emı vis Tormoiırav Bowviang napzrov Tına-
wEvou, Ermi Toy movipn (Blov mertiilev Ev Tıyı Dpovristnpia,
DA
Av& TOV EGOV ywpov KEiEvo
*p «132,
Talns tod TONlonaTOog zu Tod ur Aeyonevou Meiovu.& *roö mOALyYIon. "Evda za Ileroos 6 "Tone
or 0 vis abrne Talnc mposdpelaag za adv Tıuoden To Aidoupp repeuyas dia Toy abrav AdeE
GrauuKkrav, TOAdy Aoyov Exurn zarareonos. Kat Nnprrio uv 6 Leufpos drakoyinös
Suumixeran, ig abris auTD mp6regov aalesrurı moloas Mepi AV wiav Play, Üarepov d8
Is & Karyındov. Guvodou zul Toy NV mpsoheuovrav Qdceıg Em TOD zuptou nuov Insod
Xpıorod yevomivo. Ekerauvera 8% moüg abroo Nanpartov za Tüv adv aurß Tod olxelou
10 Seovrısmnpiau, eh? Erkpwmv Toy 7x rapamıheız dokaldvrov are. "Ewdev ini av Ba-
GMwg Avsısı mOAW, 5mio re adrod al av Au abe EEendzuevav mpesbeisuv za
"Avasrasio zo Basıkei yvapımas nafiorarar, bg 7x mepi roiray To auyypalavsı mov Zeuni-
pou Biov aveiinmrat.
Yuvodırıs Torvuv Zriororäs yokywmv 6 Zeufipag fnrüs ray £v Karyndov GUyOdov Kva-
seheu.arıze: mepl ob TA mpög "AAxiowv& pnaL ypzuuarı raurı Ta Snpara
« T& utv owvodız& Troßlou ro vov Kovoravrıvouröiens EdEydn zvraolı Ev Hardzisrivn,
408 wafxipeız Maxedoviou zur Diabızvod 00x 2d2yhn INN obdE Ti uvodır! Zeunpou. ARRa
SENT SER A r 3 = > , \ se D 3%, „ n r ER Bear
AR OL AOWIGOAVTES evradde arınachävre; zur U pLobevres xSl0g EQuyov Ts TONEMG, ET’ KUTOUS
An Tg ouwodou Hal züv Aoımav ray eipnzörwv duo Qünsıs n Liornrag imi Tod Kupiou,
er = r \ IR, jr = RE 35 r n idıdrı DR I Rn
s ev r \ Bein r
mis ompndg aa ring Deornros ol dt mer& ro EL avayans auvheaha: werabardöuevor Kveradd-
cavro, &v eisıy oL Dno "Amdusıav Emiozomor adoL 2 xxNörou obx Hv&syovro suwMioder, av
= ’ x r [4 JR 2 ‚ r
. 2 e an * a ’ er =
eisıv "TouAıxvos 0 Boorpav „nr "Erıpävıog 0 Tupou wur KNdoL TVs, &s Pxot, Tov ETLCXO-
x e Es
EB:
’
Aauaoxou Evrauhe drayovres' Ma za Mauazs, eis d: obros r@y dokzvrwv duo &ipyov
f}
eivaı A
ray RL59’ Gy
Arooxopravav sy aaı2 - A
Leväpos aarnylin, narayvovg; abray
Iov re aubadeing.
Trig anbade »
Kai weh? Erepar « Ta dt Zvraöda povaornpın nal abra a Tspossiupa Opovoodcı abv
be mepi ray Ophhv Miorw, zul Ka dE mAdioraı miles nerz may Emisxomwv' Tepl @v
m \ > \ r Ds INS 63 4 N En ’ z
r r e „ 2m = ’ , x
ATENTOV Aa MY TPOGEUyOU AN eiceAheiv eis MEIpXauov, dEorora ZYLOTATE ZU TINMDTATE
NyWY TATED. »
et des moines contre eux. Telle etait la situation en Palestine. Quant aux
sv&öques qui relevaient du siöge d’Antioche, les uns furent trompes et se
laisserent entrainer (entre autres, Marinos, eveque de Beryte); les autres
adhörerent par necessitd et par contrainte A la lettre synodale de Severe,
qui anathematisait, outre le concile (de Chaleedoine), tous ceux qui ont
dit qu’il y a deux natures ou proprietes dans Notre-Seigneur, celle de la
chair et celle de la divinitö; d’autres, apres avoir adhöre par necessite,
changerent d’avis et se rötracterent (de ceux-lä sont les &vöques du siege
d’Apamee); d’autres ne consentirent en aucune facon Aa adherer, notam-
ment Julien de Bostra et Epiphane de Tyr, ainsi que quelques autres eve- 10
encore Mamas, qui avait passe pour @tre l’un des deux chefs des Diosco-
riens, qui entrainerent notamment Severe, et qui avait reprouve leur pre-
somption. »
Et un peu plus loin : « Les monasteres d’iei et Jerusalem möme sont
d’un sentiment unanime, gräce ä Dieu, au sujet de la vraie foi, ainsi que la
plupart des autres villes avec leurs eveques. Prie pour eux tous et pour nous,
ö notre tres saint maitre et tr&s venere Pre, afin que nous ne soyons pas
induits en tentation. »
[293] V. — EVAGRIUS. (Je)1 1
m \ r . e \ , r B z ’ In ’ x
"EreıdH rorvuv radrı Ta Ypzun.ara Aeyeı ToUus UNO Arzusızv leDeng ANOnnoNoe amd P. 133,
1. 15
Zeunpou,
y ,
x
HEpe
,
N
Tı mpochwwev
N
=
Omen
2
&s3 Hpnds
em
marpoßev4
dızbn,
IN <6-
ei» xulye imropia 7
NIT
meypı
AN
L.
“ir
vvm 0x> avei-HL
(liv. III,
m \ r r ’ FR » 2 A \ > ’ z „ \ chap. 34).
Anrrar. Koouas may Nneripav Emiszomav "Erioaverav in rov 'Opdvrnv ouvorzov Eyer, Xu
eunpavug Apelousav nv doruystitovg, Tpüs Ta auvodıza Keuripou Tapaylevres xai Täc
N: 4 \ ’Aoch A > 2 A. AZ dr; N 7, nen HE Er az
nr = r € \ ’ SE r 2) £ N
ERELVOU ZOLvWVviag Eaurous Amoppiisavres, Bıbdlov valmıpesens
fi /
auro
‚m d
drariurovrar
4 ur
daerı
v7;
may
es
rearor
zns 63 ’
Ermipavewv:
+
üs
DJ
Emenön
3 %
Tov\ Keufipov
S_ 5
Ededoixeı zul zov TAs Toombrng Entozorts
Eu\ d 17: a N In AZ 3 en
Oyrov, öre ng "Avrıöyou xarenge, Sobärz yuvarzeizv Exuro mepıbeis npocheı To Neunpw,
” ev x 3 r , ’ ns Li € - (N \ r ey 4
10 TÄS AEDaNdS HApos pEypL Twv orepvmv xuheis, ÖAopupöevis Te zul uiyıov MoTviamevog, Ins-
- 6 r r - / 4 ’ 4 [4 - \ 2 r 7 IF
Trnplas TIvös Mposynnarı mooiovr. To Deunpn Av aulzipecıy Erudidwor' zul mavras drarahlv
ao N 2 RE u N 2 h , NY ER \ G E $ p\ IR
Tod &mopevou Ebeisıv Öulkov nal Öprsun ray sarnpiav” Dveitau, mplv TOv Leväpov va Ev ro
E% , v2 e en \ r a: 9 x er \ ’ n
= Pr132
Bo xeineva yvavar. "Opos d' odv 6 Neufpos nal vo Bubrtov Öekdnevos zul Ta Ev andre
’ Pr er NE} o € S nn x ’ Nr, Nee .7 en
Mais puisque cette lettre dit que les &vöques du siöge d’Apamee aban-
donnerent Severe, racontons egalement un fait que nous tenons de notre
pere, bien qu'il n’ait pas encore &t& rapporte jusqu’ä present par les histo-
riens. Cosmas, l’eveque de notre ville d’Epiphanie, qui est arrosce par
or l’Oronte, et Severien, l’&vöque de la ville voisine d’Aröthuse, s’etant irrites
contre la lettre synodale de Severe, et s’ötant söpares de sa communion,
lui envoyerent un libelle par lequel ils le deposaient, alors qu’il occupait
encore le siege episcopal d’Antioche. Ils remirent le libelle ä Aurelien, V’ar-
chidiaere d’Epiphanie. Celui-ci eraignant et Severe et la majesie d’un si grand
10 episcopat, revetit, A son arrivee A Antioche, un costume de femme. Il s’a-
vanga ensuite vers Severe, en se pavanant, en faisant des facons et en se
donnant en tout l’allure d’une femme. Portant son voile baisse jusqu’ä la
poitrine, et se lamentant et soupirant profondöment, il remit, sous forme de
supplique, la deposition a S6vere qui passait; puis, A l’insu de tout le monde,
il se glissa hors de la foule qui suivait, et acheta son salut par la fuite,
avant que Severe n’eüt pris connaissance du libelle. Apres avoir recu le
libelle, et apres l’avoir lu, Severe continua neanmoins A demeurer sur son
tröne jusqu’a la mort d’Anastase.
Lorsque Anastase apprit ce qui 6tait arrive A Severe, — il faut en ellet
PATR. OR. — T. IL 26
378 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1294)
rad: TO "Avasracio dıeszeuaouivny, Tposrarreı "ÄnıarınG) TAV GTPATIWTucHhV
Apyıhv rs Ev Dorwvizn Arbavnstas erirparevrı, Kospav „ur zunpıavov Tov olzelov Eeeidsaı
Npovwv, dorı To Zeuipm rüg zahmıpesews 76 Bı6dtov reröupaaıy. "Os ereudn Ta Tig Ebas
narenAper Eon Too: Te TOy Koou& xxt Zeunpıavod doyudrwv Avreyoevoug zÜpe 1.2Na
ze yevvırag AdTOV AVTLTOLOULEVOLS Tas 0HOy TONeıg, Avnyaye To "Avyusrasio AYaLDTL un or
Suyachaı Tourous TÜV OIXELMV guyadedcıy Beövav. Tosodrov Toryasody mepıinv oavlowrizs
*o "Avaorasio, og dunppndnv yaklaı 7ö "Amıurino umdev Bosreohaı mpoerdeiv, und’ av ei
5
era ve aa
sel) KR akuadoyov
AGLOAOYOV N, € Ameo aln.aTos bavig Exyorro...
7,
\ ! en r RE, ; ; ; 2 \ €
zur mov dm’ abroy zAnpov Deunpos Dnsı mp0: Eornptyov Ypdyov, HUT@ (EV lepatıxod TEru-
Yınzwaz dpovov, imı d: vis Banıkdas Ararwmevog, Öre Tod ur" aurov, gs por Acierrau, GUY E
PEN er Nr r = = N R- \
ey ’
Erepoıs amnıdön
nr
ovasrnplou® Tpüs FOL Keydeisı, nar &% TolTwy oll.dı TOv dıuborov Fov
Maxsdoviov Er6E6rüchen.
za WENDE AuDv drncmlovrar, Tod re Evreöflev narı vis inzinsias imaveornoav Eoıdes
7 = y ’ N = z LEE , 2)
AL 6 TIGTOTATOS dunaedn Keos, Aereber louorivog To mpurw rg aurod ” Buardeias Ereı 2P2155%
‚ RX S_.2 \ ED) n 2 7 T». d = A £ « BIER S
suoy.ehevrx rov Keufpov ToLvas siompaydävzı vis YAuoans Ölaremvonevns, &g Eviois did-
mehpöinra:, Eipnvaiou Tav Trodkıv Eyyarpıabevros 65 Epeiornxer 77 &ox TOv Apyav IV TV
"Avrıöyou. Ihorovraı de r% Tepl ThG RAT’ auTov Emoyfis zov Eipnvaiov Eyyanpıchnvar 6
Zeuäpog mpög Evious ray "Avrıoydav Yazpwv zu TOv Tpumov Tig Quyäs Sunyouu.svos‘ Ever
neylorzus Aordopiaus zov Eipnvaiov BrAMe Ds; mAcav abro QuAaxıv ax0ıon mepıhevrx un
dundpzvar wis Avrıoyou.
Eist $8 0i p oacıy bs> Birziıavos> nv Y YAocsav EEnensaro
>, od Neunoov,
1) zinerı Tao%
p Toü
’ , x r do; en r Nr ’ ER u 2 us m 4 [3
Tousrivo Tax TOOTLOTE 00AWV DEpEIV, HLHTL Ye ElIS AUTOY NWODLZEV Ev TOLS SXUTOUL Aoyoıs 10)
Elu patriarche d’Antioche, ainsi que nous l’avons expose plus haut, Se-
vere ne cessa d’anathematiser chaque jour le coneile de Chaleedoine, surtout
dans ses lettres d’intronisation et dans celles qu’il envoya partout aux patriar-
ches en r&ponse ä des lettres de ce genre. Les siennes ne furent regues qu’ä
or Alexandrie par Jean (III), qui succeda a Jean (II), par Dioscore et Timothee.
Elles sont parvenues jusqu’ä nous; elles ont fait naitre de nombreuses
discordes dans l’Eglise et ont mis la division parmi les fideles. C’est pourquoi
Justin ordonna, la premiere annee de son regne, d’arreter Severe et de lui
infliger comme chätiment d’avoir la langue coupee. Au dire de certaines
10 personnes, ce fut Irenee, alors le chef des troupes de l’Orient ä Antioche,
qui fut charge d’ex6cuter l’ordre de l’empereur. Dans la lettre qu’il eerivit A
quelques habitants d’Antioche et dans laquelle il raconte comment il s’en-
fuit, S6vere confirme qu’Irenee fut charge de proceder A son arrestation.
Dans cette meme lettre, il accable Irenee des plus grandes injures, parce
qu'il l’avait fait surveiller avec soin par toute sa garde pour l’empecher de
s’echapper d’Antioche.
Il y en a qui disent que Vitalien demanda la langue de Severe — Vi-
talien paraissait encore etre en tres grand credit aupres de Justin —
parce que Severe l’injuriait dans ses discours. Severe abandonna son tröne
380 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. 1296]
Zeunpog. Pevyer d’ ODy Toy olzelov Hpdvov dva zov Toprıztov unve, Ov Nerreuöprov N Po-
palov Aeyaı Ywvn, Eodou.ov Kal EENADGTOV AL TEVTAKOGIOGTOV Eros yonwarılovong «is
"Avrıöyov. Kai Wer’ abroy Es Toy Eaurod Öoovov aveıcı Ilaödog, xereuoßeis räv ev Kadyn-
dovı GUvodov Avapavdov wnpörreiv. Ixödos iv odv EHeroucıos avaywphsas vis "Avrısyou,
TV TAVTOY GTEiderar Topeiavy Tov Piov dauern adnevog- Evgpxanos d8 er’ alrov &E
e , BEN \ Pi REN ”v v
IepocoAyuwvy Ei TOv nar’ aurov Aveıcı Opovov.
P. 160, ’ \ \ =
Iovorivızvos utv olv zav Ev Kadyndovı auverniuborov xal ray map’
n ’ 7 NE G \ m ’ m ’
abr@v Errelleinevov
B
1. 13
r n ’ 2 N, Ds r v2 r er ı 7 r ® v
(liv. IV, MAR yewizös Avrsiyero, Ocodopa de TOUTOV GUvolRog, TÜy av Qbcıy Acyovrwv' eire
chap. 10). en ; Sy ee
xaı Töv dAMdOg ourwg Eydyrav — HVIXE Yap 6 TEpl MIGTEWg MpURELTaL Adyog, MaTEpeg TE
ni "Nr 7 x ‚ N v r are,
TrpOg maidas, Taides re ab Tpüg Tobs Yüvras dlloravran, yuvn TE TOv idLov yaperny, &vap TE 10
y 4 x x ‚x ’ ’ x r ’ 7 r
ad may To0s Thy ldlay yanernv —, ElrE Aal nark TIVa GUYXellevor olzovomiav iv’ 0 WEV
Toy Aeyovrov do Qyasız erı Xororod Tod deod Huav METR TV Eywaw Avreynraı, ı de Toy
7. e DE a 3285 N Aalen ESS
mpesbeuövr@v U.LaY Qualy. Ouws $ 0lv Ar hoLs obx Evedidosuv AAN 6 L.EV Toy Ey Karyn-
R / > , EINS x S , -, ‚ = =
dovı ouvreßsinevov Aha Fmoudulws avrehaubavero, ı 08 u.ETR TÜV Ar’ Evavrias lolca Tav
4 ’ \ + € IN x ’ x x .
Aeyovrov BAY Doaty TAN TOLWS TrpOEVOEL, HaL TOUS YE AU.EOATOUG mepıedahmev KR TOUS EAA0- 15
au mois de Gorpiaios, que les Romains appellent « septembre » dans leur lan-
gue, en lan 567 de l’ere d’Antioche ‘. Apres lui monta sur son tröne Paul,
qui regut l’ordre de proclamer ouvertement le concile de Chale&doine. Paul
s’eloigna de plein gr& d’Antioche, puis partit pour le grand voyage, ayant
termine le cours de sa vie. Euphrasios de Jerusalem lui succ&da sur le tröne.
B)
de sa femme, — soit qu'ils eussent fait entre eux une sorte de convention
pour adherer, l’un a ceux qui disaient deux natures dans le Christ notre Dieu
apres l’union, l’autre äceux qui professaient une seule nature. Quoi qu’il en
soit, ils ne se firent aucune concession l’un A l’autre, mais Justinien defendait
avec beaucoup d’ardeur ce qui a te etabli a Chaleedoine, et Theodora, qui 15
etait du parti contraire, prenait soin en toute chose de ceux qui disaient une
seule nature : elle cherissait ceux de notre pays et traitait avec une grande
1. C’est-ä-dire en l’an 518 de notre £re,
1297] V. — EVAGRIUS. 381
darobc WeyAios yprnuacıv &dekıodro. "H zur meide: zov ’Touorivıavöv neranenmrov Keufpav
romsadar.
Zalovraı rolvuy Emioroiat Zeutpou mpog re Tousrıviavov mpös re Oendpav' Sı av
‚ r x ‚ Nw2 NS -
Eorı Aabeiv og nat’ apyäs way Moog av Bactierov 6d0v duavebiero weh’ 6 rov "Avrioyeias
E e \ 5 e r + Di \ r
= B161
(liv. IV,
or zatarerorme Üpovov' Ucrepov Evror xarelinpe Tau. Kai yeypapev ws era TpOS THV chap. 11).
r = = 7 € En er yR: k
Basıkdwag Eyeyavar EveruyE re ro "Alina zur Täg mapaminaias ol doens ESÜENKE KUTOV zul
eG . x \ n , FR 8 ’ en ar RN Bits \ \
Tüg eig rov Qeov vonisews, Tereıze Trg aledoas erorzva. Teypanrar de zuro 72 men
zoorwv mpdg Oeodusıov Tüv why "Arskavdocav Emiaxomodvra mov iv ls zul meyaizuyer
€ \ N "AO , " e y a HIN 2. IE re \ 3 , Ey \
&s rov auroy "Aydımov mereızev, GG elpnrat, Tüs Emi yAs O0&ns xal This olneiag xahedpag Ta
TOLKÜTE TrpURPIVAL doypara. bepovraı 88 zul "Avdimou mpös Oeoducıv Erıisroini Trepl Tou-
2 7 ’ x ’ x #
10
P z > „ r\ 5 NE z
TwV, Qesodoslou re x) mp05 Zeufipov nal "Avdınov, &s TADENU KITANUTEAVOV TOR EVTUYYAvELv
raurars Bouronevors, iva un mAAdos areıpov Ereiszuninen Ta mapdvrı rom.
r ‚ x Er „ ’ ” - 4‘ ’
er 2 - ’ B „r N x E}
"Ouws Ö olv os ayrızav av Baoikkns xeieusutrwv Iovres zul un Öeyonevor 7x Ev
‚ „ = > : Dn a » r F
Karyadevi suvreßsıueva, aupo Toy oixelav EinAahernv Hpovwv, Kal Töv Ev Arskavöpeias
r # INS m r z
Zwidos dındeyerar, mov dE ns Baraweias "Eripavios.....
Deyparraı 8° obv "lousriviav® vonollesia Ev h ray Zeuüpov zuı "Avdımnov abv Erepoig P216%
1. 24.
avareleuxzrızev, Tarvais ve weyioras bmorißleıze Tabs 7x ixelvov mpsabeuovrag doyuara.
largesse les &trangers. Ce fut aussi elle qui persuada A Justinien de rappeler
Severe.
On a conserv& les lettres de Severe A Justinien et A Theodora. Elles
permettent de voir qu’au commencement il differait continuellement son dö-
part pour la ville imp£riale, parce qu'il avait quitte le tröne d’Antioche, mais
qu’a la fin il s’y rendit. Severe a 6erit qu’apres son arrivee dans la ville
imp6riale, il eut une entrevue avec Anthime, et que lui ayant trouve des
opinions semblables aux siennes et la meme croyance en Dieu, il le persuada
d’abandonner son siege. Il a relat& les details de cette affaire dans sa lettre
19 a Theodose, le patriarche d’Alexandrie, oü il se vante d’avoir persuad& ä
Anthime, comme il a et6 dit, de preförer ces doctrines ä la gloire terrestre et
a son siege. On possede egalement Ace sujet des lettres d’Anthime A Theo-
dose, ainsi que de Theodose a Severe et A Anthime. Je les passe sous
silence et les laisse ä ceux qui dösirent les lire, pour ne pas insörer dans mon
@uvre une matiere trop considerable.
Theodose et Anthime allant ä l’encontre des ordres de l’empereur et
ne recevant pas ce qui avait &t& convenu ä Chaleedoine, furent chasses de
leurs trönes; Zoile receut celui d’Alexandrie et Epiphane celui de la ville
imperiale.....
Justinien &crivit une constitution dans laquelle il anath&matisa Severe et
Anthime ainsi que d’autres, et oü ilmenaca des plus grandes peines ceux qui
professaient leurs doctrines.
ni
VI. — THEOPHANE
’ x ’ Pe > m 7 ’
Tosro Tom Era movayoi ” rıyes aiperizoi a Eihovres amo avarolig Ev TO Bulavrio
, „ L3 UPBEN r 230%
P. 152,1. 6
(A.M. Tosrous "Avz-
6002). Aua Zeunpo To duooebei aarı Maxsdoviov zur Trc cuvodou Earosdalov.
oR/ x 59
de
N ’
Ra
ıE er
THy AVATohny
DMrdsize ; Na
Tapksavsag
ee
nur
£y) x
is Ahnen:
e gOEE 5
üEkaro &s Eyhpoug
wis ’ N
oracıog Evrimwg
\ \ r
TA KUTE TPLGGOVTAS "2...
"Ocor 8: xAnpızol aa Aaizol aiperixol Erbyyavov Ev To Bulavrio, r® Zeuipw zei
FR x ‚ E Fan 2 e . \
7 INT
(A.M.
6003). 1. Cf. extrait n° 1 de Th&odore le Lecteur. — 2. Cf. ibidem extrait n® 2.
(A.M.
SuaNe Nun , r N , $ > z es NG x \ FOR 6004).
aurov Örı Gröuarı uavov Tv auvodov aveleudrisev, al ob zupötz" Aoımav zul Guveßoukeunv
auri ol meugbevres Kpyovrss napk zoo Barsıkkus od Efsöcaı abrov AAlyov broymafozı dız
Er e de F ER fi N ‚ ER N mn / « m u
10
röyv Tagayov. Tovrou d: eis Ildarzvoug Eferdovros, eihkns ov duosehn Leufipov Eyeıporo-
’ = & = > 3 = r 2% RS n ,y n. o \
VAGAY TrROGWOVKGAVTE Ev TA HOvf T@v Arosyıorav vinalov vod Maioun.z Vals. Drasıavov
dE Ev Ieroaıs Elopısav Hal MdAous TOAAols EMIGROTOUS GLönpwWievoug za Ainpixog zul
x > [2 »Y% , \ „ RER E „ IN + \ - \ x
f2 € „nr € tr ’ * G x nm 7) \ > m
movayous. Hiiez de 6 leg000XJ 10V dvayaalouevas umO Tod Baaıkdas n Yeungo zowwvnad:
P.157,1.8. "Avyrıoysias Erianomog Zeufipog Er “. Sie 157, 8; 160, 10; 161, 25; 164, 29.
b)
ı£ n IN r \ m
2157,
,
Tıuusdeos 68 To
Ni x v
övona
u
Neuripou BouAndeis Evragaı Toig ÖmTUyoLs Xu 705 Prabıavod [21
1.29
&ouyov,
’ r 2
0! öghadn
r s
mavTes
’
zorvwVviay
x
TMy
x
Yap
‚
Leunpov
-
Exwiößn.
a.
Eubanaı Imb Tod Aaod
- € x Pr
(A.M. \ BD
=; ER si2r
! obs mera mihhous - aypoımızod TInWp@v ToAAuUg Epiveuse TA Ausınarnpın
6005). r E \ r > rs
B.AALGTE OL !1OVay0l,
SR ed Nee BAR dc & 24 enen iz Io
> I, Ereis
AVATIEROV AN TE LED“ GAELUN TWV 0° Jo 09ILWV JEÜYEYOV 0 LEDOGU \0S.
m P}
Baordkei, a el
‚ -
TO
’ «
TMaAxıorivas bresysro
Sr
yevechaı dovE
, er
P. 158, "Ayuordoıs 98 rız Erıdun.ov
22
Otdeıv
[2
Yeunoo,
’
Tlesocorduwv, z0Lv@vnaat
nn
"Hay Emiozonmov
r
rov werz
€
x , k I
10
k k
p ,
6005).
tröne episcopal. Elie prefera etre chass& de son tröne, bien qu'il füt soutenu
par les moines, et on ordonna Jean, un ex-gardien de la Croix, qui avait
promis de faire tout ce que l’on voulait. Une fois ordonne, Jean n’en fit rien.
evebahev.
x r
NE ‚
el
N\y =
AUTO,
ee x
doRoüvra
\
T&
na N
mariv
,
Houxi
€
Ti
[4
brosyecheı
rL ’
Mepötevos
‚
Neil
’
ro
>
7o Emiorino
’ + ’ \ E fr
Aal AMOKATAGTÄGKVTOS,
ee N
AbTOV
[4 Be
be FTONICAVTOg
\
Amronaracrahn / eis Tüv Hpovov aurod. Tod
& Pr
GUvayaycv a WOvaoTnpız eig Tüv vaoy Tod Aylov Uremxvou xuL averdav Er’ Au.bwvos ANE-
AYaYopelcas
N x ’ x = \ \ 7. £2 ’ ‚
P. 162, To 9 adro Ersı nal "Apsadvn rn Basidıooa kreisurnsev, Oi de povayor fig &prinou Heiw
4
1. 13
(A.M. IM» xıyvospevor,
Vf ,
Tescapaz
‚
Öaumprusias
’
ouvraäavres
‚u
Ola iv\ yEmeubav vom Pxardel,u wiav
y’ ‚
6008). BD
dt Toic Apyousı TTs yapas, zar uiav To Erisröma OT Tsposoduunv "Iuzxvvr, dxugrup-
„
Tape er&
’ e G ’ r N
paevot, MNTE TS Kylas Ev Xarzadovı GuvodouTr de, phre To Öuoceber Zeunpo
I ZOLVO-
v7oat.
8)
Pr N ’ ‚ ’ r P .
Tod de Ertoxdrou Be Tıuoheou arodavövros, "Iozvvav rov Karta-
doxnv, TrpEGGUTEHOV „ai auyxENMov Kuvoravrıvounidewg, Emiozumov 6 Paroıkeug Mposyeı-
’ = N e ‚ - ‚ x ’ ‘ , C4 ’
LCATO. Osros jeıporovandeig en lazı NUERZ TOU TEL TıYy ATOGTOMANY zyedücaro oToitVv. 10
=D
Ns} x N‘
Od: Axös ToAAny ardaw Erolnse To Tozvvn rod avaßenariczıEeuäpov
E ?
1. Gf. extrait n° 7 de Theodore le Lecteur. Cedr£nus reproduit A peu prös litteralement cette röedac-
tion de l’histoire d’Alamoundar. Une redaction du m&me genre se lit dans la Chronographie anonyme
que Cramer a publiece dans le t. II des Anecdola graeca Parisiensia, p. 316. Cl. plus loin la rödaction
de Zonaras. — 2. Cf. l’extrait ne 8 de Theodore le Lecteur.
selon vous comme Dieu seul, puisqu’un ange ne peut m&me pas mourir? »
Lä-dessus, les &vöques de S&vere se retirerent tout honteux.
be)
La m&me annee, la reine Arıadnd mourut aussi. Les moines du dösert, mus
par un zele divin, compos6rent quatre protestations; ils en envoyerent deux A
l’empereur, une aux magistrats du pays et une ä l’evöque de Jerusalem, Jean,
pour le conjurer de ne pas enfreindre le saint coneile de Chaleedoine et de
ne pas communiquer avec Severe.
%)
Phabit apostolique. Le peuple fit une grande sedition contre Jean pour le
forcer ä anath&matiser Severe.
1303] VI. — THEOPHANE. 387
10
\ \ \ EN z , ’ N a ’
Bırarıavös d8 6 meopendeis merkt Oävarov "Avaarasiou "Tovstivo T® werd ayddna
7 e 7 vr na ve es , 3 y
Grein, Gare arparndarou dkiav map abroad dekaahaı nal Imaredozı Madre Ev Bulzvrio
ax Umarov Avayopeußfivar nal zuUmTe Iparsevrou Trxppnatav ve Eysıv TooauTnv Tpög T
" , — ı G ” # „ 2
7 ® = 2. ‚, ’ = x ‚ Br x z: E ‚Nr
Basında, Gare zaı Deufpov Mpnotasz: uindiva Au avanpehäivan. Atav y&o nv 6phodndo
6 Bıradavsc. "Od: Zeungos Kroloas Enuyev, za TouXLavös "Adınapvacod Erioxomos' wol
> er, ’ r , yulap. r \ \ a ER) ’ SWR ,
eis Alyurcov ameMdövrss Taurnv Er&pacay, rov mept Mhaprod aa aphaprou Aöyav KıvA-
care, Ätoozöpou ErIGROmoUvros Anskavdgeias ah Zeuripou dt Tod dunssboüs !turod&v
‚ - ’ ” n m ’
=
yeyovoros, Maödos &ysıporovndn Errioromog "Avrioysias, 6 Eevodayos ray Ed6oyrau !.
11
1. Cf. Malalas, extrait n° 2; Cödrenus, dans Migne, Patr. gr., t. CXXI, col. 693»; Zonaras, liv. XIV,
chap- v, p. 266 ed. Dindort.
10
11
12
1. Cf. Zonaras, liv. XIV, chap. vırr, p. 280 @d. Dindorf. — 2 Cl. Cedrönus, op. cit., col. 716%.
12-
VII. — CEDRENUS
Tö x6' &reı "Avgoracıos 6 mapdvon.og Baarkebg zur Tınoheos 6 avispos Eriozomos Kuv- Col. 688AB
GTAYTIVOUROAEWS TOAAR Xard Tols bmtp tod Nauuaciou Maxedoviou zul Ts cuvodou dywvı-
Comvorg evedeikavro. Bouindeis' de5 "Avaorzouos mpocdeivan eis To rpıszyıov Töa« O orau-
pwBeis dv’ Hnäs», mehdwevos Nebrpm To drepiin, Toy Aoyodirny auı Tov Erapyov iv To
Außavı avebißane zobro Erpavüczı. Arb yeyove Önporızh ardcıs INov Basıka Eribow-
BEYOY. ern.
1. Ce passage se lit a peu pres mot pour mot dans la Chronographie anonyme de Cramer (An.
gr. Par., II, 316).
VIll. — ZONARAS
Zonaras vecut entre le commeneement du xı° siecle et le milieu du xı°. Son @uvre
est une chronique universelle qui commence ä la creation du monde et qui finit avec
l’avenement au tröne de l’empereur Jean Comnene (1118). On y trouve trois passages
relatifs a Severe. Nous n’en donnons qu’un seul, les deux autres etant manifestement
tires de Theophane. Celui que nous donnons n'est peut-etre aussi qu’une paraphrase du
texte de ce chronographe.
Edition eitee : Dindorf, /oannis Zonarae epitome historiarum, t. Il, Leipzig, Teubner.
1870,
390 TEXTES GRECS RELATIFS A SEVERE. [306]
Px 262 "Ev rois ypövors rosrou mod Paoıkewus "Adapodvdapos 6 av '"Ayapıvav Pühapyos
(liv. XIV,
Ups Ov 6 Zeunpog EmLozomous
& ’ -
re nal Ebamzioaro.
nn Di c 5 a b}
Emisreuse
>£ in = II
chap. IV).
Eorsıte OVo, ameddway eis rny idtav aipesıy Errdanı abrov. Toy yodv erioxorav SARSAOV-
TWy AUuToy Eis av Bücıv Tas duo Tod Xotorod cuyyußfivaı @üceıs, wayreößley uvayoy.fvou
od ouumaheiv A GapzL Tod zuplou zul nv Deornra, Ereivog eykaı Diiav abroug Aroma
‚ A x N [1 =, 2... ER Q£ k) \ vr
» m m x nm _
TWV AVLEDWV
en > ‚
TOY DIXEIWV TADOVTOY
r
TIvd
-
e r
ETIoRomwv Orou yApLV
d: > r
HE Tav
’E ,
Toouevav
n fi e $-
modvdapos Eoxubgomase zu *humeiolaı ümerpibn.
r Ay ’ ’ N
*P, 263.
GuyAlyura nal mi av Elm To KyyErdev, Ezeivo; Eon ayyadöniva adro Toy Apy&yyerov Daveiv
Hduvarov vio eivaı Aaveiv
7 -
TUyyAveiv
’ r x
Ayyerlav duareıvonivov
‚
Miyarı.
im
Tov 88 Ybeudf nv
T- \ m x ’ r N
’
10
v %
*
« = Fe .
yedos ob vnoxeı, nos x? vus
= ” RE = > an
a eL 0uv
ne =
6 HüAapyog Eimev’
« £} e 'r Be
Toy Apyayyerov, bmolabwy
x IRRE
Heorng made ve naı Have TH oapxı auyApaleice war eig [iav Ducıv amoreieoheion; n Tov-
org 0i imiozomor Exeivov Ev Ealuacav TTg auveoews" abrol Od” KMOyYvovreg ws 00% AN VOTE
S SER n \ ır ie . r
WETEVEYXELV AUTOY duvndetev eig TV dokav AUTWOV, I VREYWOINGAY.
“N
temps que sa chair, il voulut leur prouver qu'ils debitaient des absurdites
et qu’ils enseignaient des choses invraisemblables. Il chargea Yun de ses
serviteurs de lui annoncer quelque chose A l’oreille, en presence des evöques
impies. Lorsque le serviteur eut fait ce qui lui avait &t& ordonne, Alamoun-
dar prit un air sombre et feignit d’ötre chagrine. Les &veques lui demande- 10
rent pourquoi il 6tait boulevers& et quelle &tait la nouvelle qu'il avait regue.
Il leur röpondit qu’on lui avait annone& la mort de l’archange Michel. Comme
ils prötendaient que cette nouvelle &tait fausse, car l’archange ne pouvait
pas mourir, le phylarque leur röpliqua : « Si un archange ne meurt pas,
comment la Divinite a-t-elle souffert selon vous et est-elle morte apres avoir
6t6 melangee A la chair et röunie (avec elle) en une seule nature? » A cette
röponse, les &veques l’admirerent pour son intelligence, reconnurent qu'ils
ne pourraient jamais le convertir A leur doctrine et se retirerent.
TEXTES LATINS RELATIFS A SEVERE
LIBERATUS
immutasse’, ubi habet ö;, id * est qui monosyllabum Graecum ', littera mu- * col. 1033. j
tata o in 9° vertisse, et fecisse 95°, id est : ut esset Deus, apparuit per car-
nem. Tanquam Nestorianus ergo culpatus expellitur per Severum monachum.
Is autem’ Severus, cum sederet prius in monasterio Hiberi®, non suscipie-
bat Zenonis edietum, nec Petrum Moggum’ : deinde sedens in abbatis Ro-
mani et Mamae, qui post eum praefuit '" monasterio, exinde missus est per-
10 manere Constantinopoli'' apocrisarius, et fit inter eos'” qui Petri Moggi'"
erant : dumque objiceretur'‘ ei : Quomodo prius anathematizabas Petrum ?
dicebat : Quia Petrum anathematizavi Apamaenum '.
Hic Severus apud Constantinopolim synodo derogabat, et aflirmabat quıa,
1. P falsaret.— 2. P istud. — 3. P mutasse. — 4. P ubi habet. qui hoc est .o. monosyllabum grecum.
— 5. M(igne) ». — 6. M og. — 7. P His enim. — 8. M omet Hiberi. — 9. P Mongonem. — 10. P fuit. —
11. P Constantinopolim. — 12. Sie P avec l’orthographe apochrisarius; M et fit apocrisarius inter eos.
— 13. P Mongi. — li. P obiceretur.— 15. P Apamoenum.
392 TEXTES LATINS RELATIFS A SEVERE. [308]
ea anathematizata, omnes communicarent; ita ut ob hoc scriberet et ipsi
ZuP3fol. Flaviano, * sieut ejus significatur' epistolis, et ad Maronam lectorem, et
193 T°,
coleıl. Eleusinium? et Entrechium’® episcopos, et ad Oecumenium‘ scholasticum
Isauriae’.
Fertur autem expositio ejus, quae ab eo dieta est in inthronismo, in qua or
I
LER. “ A Br ö Ä N CGhap.xxiıt,
Vigilius autem per Antoninam Belisarii conjugem implens professionem Col. 1041.
Su: 5 = P fol. 194r"
suam, quam Augustae fecerat, talem scripsit epistolam °. oldat
5 Sub hac epistola Vigilius fidem suam seripsit, in qua duas in Christo
damnavit naturas; et resolvens tomum papae Leonis, sie dixit : « Non duas
Christum confitemur naturas, sed ex duabus naturis compositum unum
Filium, unum Christum, unum Dominum », etc.
Et haee Vigilius seribens haereticis oceulte, permansit sedens.
1. alios nimirum incorruptibilis] P verum incorruptibilitatis. — 2. Lire plus loin cette lettre chez
Vietor Tonnennensis. — 3. P Antimus. — 4. Pet ab. —5. P Menate. — 6. P el. — 7. P omet a. —
8. P presulibus; — 9. P ierosolimorum et heremi.
Il
VICTOR TONNENNENSIS
Vietor, ev&que de Tonnennum (?) dans le nord de l’Alrique (non loin de Carthage; le
nom de la ville est mal 6tabli), ecrivit une chronique universelle qui remontait a l’origine
des choses, mais nous n’en possedons que la derniöre partie qui va de l’an A44 a l’an 567.
Victor mourut vers l'’an 569 dans un couvent de Constantinople, oü il avait &te relegue
pour avoir dölendu les Trois Chapiütres.
Edition eitee : Mommsen, Chronica minora, t. Il (Monumenta Germaniae historica
auctorum antiquissimorum, t. Xl, Berlin, 1894), p. 163 et suiv.
>)
>
be)
\
Post consulatum Basilii V. GC. Anno secundo (542).
II
MARCELLINUS COMES
P. 98.
Severus Eutychetis perfidiae eultor Anastasio Caesare volente sedem Fla-
viani antistitis ex monacho factus episcopus occupavit.
.F
TEXTES ARABES RELATIFS A SEVERE
Aux extraits grees et latins de l’appendice, nous ajoutons Lrois textes arabes inedits,
que M. V. Chauvin, professeur d’arabe a l’Universit@ de Liege, a eu l'obligeance de
transcrire et de traduire pour nous. Le premier de ces documents est tire du ms. car-
r
shuni 7.206 du British Museum', le second du Vaticanus arabe UXXIV? et le troisieme
du ms. carshuni Sachau 43 de Berlin®.
Les autres textes arabes relatils A Severe seront donnes a la suite de la Vie ethio-
pienne de ce patriarche par Athanase, dont l’edition est preparee par M.E. J. Goodspeed.
1. Copie d’abord par M. Brooks, ce texte a ensuite &t@ photographie par M** Graflin. — 2. Nous
devons la photographie de ce texte a lamabilit& de M. F. Cumont. — 3. M. Horovitz a eu l’obligeance
de.nous envoyer une copie de ce document.
Sachez, ö mes freres, que ce saint pere Anbä Severe etait d’une famille
noble et d’une tribu considerable. Son aieul (le pere de son pere) s’appelait
du meme nom de Severe; ıl fut eveque, du nombre des deux cents eveques
qui se röunirent A Ephese avee le patriarche, le pere Cyrille, et qui excom-
5 munierent Nestorius l’hypoerite. Ensuite, quant a notre saint, le Seigneur
lui donna le siege d’Antioche. Mais il fut vietime d’une cabale et les here-
tiques l’opprimerent et il fut chasse d’Antioche, comme le rappelle sa
biographie. Aux jours de Dadiyänoüs, on assembla un concile dans la ville
de Tyr. Il envoya apres ce saint et lui dit: «Je desire que tu viennes pour
0 que je voie ce quest ta foi. » Quand il fut arrive devant lui, il le recut
398 TEXTES ARABES . B1A]
II
| Ns ao
avec grande joie et lui dit : « Je desire que tu me fasses savoir ce que tu
professes au sujet de Notre-Seigneur Jesus le Messie et ce que tu dis des
trois personnes, le Pere, le Fils et le Saint-Esprit. » Le saint se mit ä pro-
clamer la puret& de la Vierge Dame Marie, mere de Dieu et dit : « Je pro-
fesse que Marie est la reine des femmes... »
Ill
a WANN A, Be de N des a 5
Bee. rer lee a use
10
JE pl ae! ea olel 85 DU Je är zan Ulll
un concile dans la ville de Tyr; puis il envoya apres ce saint et lui dit:
« Je demande de ta bienveillance que tu viennes pour que je voie ce qu'est
ta foi. » Quand il fut present devant lui, il le regut avec grande joie. Puis
il l’interrogea et lui dit : « Que professes-tu au sujet du Messie et que dis-
tu des trois personnes, le Pere, le Fils et le Saint-Esprit? » Et ce saint pur
commenca ä confesser la puret@ de la Vierge Dame Marie, mere de Dieu le
Verbe. Il dit et confessa comme suit : « Je proclame, avec toute ma raison,
que Marie la vierge est la mere de Dieu et quelle est la reine des femmes
du monde '... »
III
1. Cette profession de foi semble &tre identique ä celle de l’add. 7.206. D’apres le catalogue des mss.
arabes du Valican, publie par A. Mai au t. IV des Scriptorum veterum nova colleetio, p. 150, la m&me
profession de foi se lit en syriaque dans le Vaficanus syriaque CLIX, n° 9. — 2. Sur le couvent _Lx;!!
VEIT c 5 Are er
(le ms. l’appelle ä tort alt ‚, ef. Wüstenfeld, Maerizt's Geschichte der Copten, Götlingue, 1845, p. 112
: C ’ vn SON h
de la traduction et Amelineau, La geographie de ÜEgyple a l’epoque copte, Paris, 1893, p. 531-532.
400 TEXTES ARABES RELATIFS A-SEVERE. [316]
ai Je ya Sa SI ES Lee een
Ku Ye Ya ls Beier une.
er N EN Wa layer u AB
| al wie u gi L Je il I, Sl au Je ha u
N de dr N a ill AUE Abs CU au un ei 3%
Ib el ala I zu tu IE 5 al. d JH
Ga 0 de ls ie ls Jo! El a u
3 Yal 0E WS AI I ol os Als Jos La IL
U YO
bel obs Hülse il del yo ll Dal5y N 55 el
sel J,2 os ollor
nue sous le nom de Al-Mou’allaga (la suspendue) ', au Caire. Il s’arr&ta pres
de la porte pendant que le maträne (l’archeveque) disait la messe sur l’autel.
Quand il fit le signe de la eroix avec la croix sur la foule, d’apres l’ordre de
la liturgie, les anges enleverent la patene et le calice de l’autel devant lui.
Se retournant pour achever la messe, il ne trouva devant lui ni patene ni
ealice. Il pleura beaucoup et resta stup6fait, ne sachant la cause. Une voix
lui dit: « C’est parce que tu as fait le signe de la eroix sur le seigneur des
patriarches, le patriarche d’Antioche. » Il röpondit : « O mon Seigneur, je
ne savais pas quil füt present. » Or toute la foule l’entendait. Le maträne
sortit alors du chwur, se prosterna et lui dit : « O notre p£re..., entre, benis
et dis la messe. » Il repondit : « Je n’en suis pas digne. » Mais l'autre re-
prit : « Toi, ö notre pere, patriarche d’Antioche, la ville aimede de Dieu,
viens, benis et dis la messe. » Or notre pere le patriarche ne savait pas
le copte. Il entra done et benit; et l’hostie revint A sa place, comme aupa-
ravant. Le pere Anbä Severe acheva la messe et ollrit le ealice?. L’amour
entre Ja communaut6 des Coptes et les Syriens s’acerut jusqu’au temps de
notre pere Youhana (Jean) ibn Choüchäne, patriarche d’Antioche', 5
ü
1. Sur cette eglise du Caire, voir Wüstenfeld, Macrizi's Geschichte der Coplen, p. 119 de la Ira- |
%
duction, et Buller, The ancient Coptic churches of Egypt, vol. 1, Oxford, 1884, p. 206 el suiv. —2. Une
aneedote du m&me genre se lit A la date du 29 septembre (deuxieme jour du mois de Babeh) dans la
rödaction copte du synaxaire jacobite arabe. Of. R. Basset, Le synazaire arabe jacobite, p. 313-314 du
t. I, fasc. 3 de la Patrologia orientalis. — 3. Jean bar Choüchäne occupa le tröne palriarcal d’An-
tioche pendant neuf ans, de 1063 A 1072 de notre ere,
LES VERSIONS GRECOUES
DES ACTES DES MARTYRS PERSANS
SOUS SAPOR II
LES VERSIONS GRECOUES
DES ACTES DES MARTYRS PERSANS
SOUS SAPOR II
Hippolyte DELEHAYE
PERMIS D’IMPRIMER.
G. LEFEVBRE,
Vie. Gen.
Les martyrs de Perse, dont les actes nous ont 6t& conserves surtout dans
les colleetions hagiographiques syriaques' et armöniennes? et sur lesquels les
historiens et les chroniqueurs de Byzance ont recueilli quelques renseigne-
ments*, occupent une large place dans la litterature religieuse des Grees.
Plusieurs pieces importantes, dont les rapports etroits avec les r&eits orien-
taux ont et6 reconnus depuis longtemps, font partie des anciens m&no-
loges, et les nombreuses notices sur les martyrs persans inserdes dans les
synaxaires prouvent qu’ä Byzance, vers le dixieme siecle, la collection de leurs
actes &tait notablement plus complete que celle qui nous est parvenue.
Les textes qui mentionnent des martyrs persans ne sont pas tous d’une
egale importance. Les synaxaires, par exemple, enregistrent les comm&mo-
raisons d’une serie de martyrs, dont les relations avec la Perse ne peuvent
s'expliquer que par des erreurs de redaction dont ces compilations oflrent
tant d’exemples.
La mention +03 &yiov Aouvivou rod &v Ilspoidı, au 1° octobre ', est un doublet
de Domninus de Thessalonique; celle qui parait au 26 novembre : Zirov Erı-
oxömou Kopiviou rüs Ilsgciöos ’, n’est autre que l’annonce de saint Silas, disciple
de l’apötre saint Paul, avec infiltration de la premiere notice du jour suivant
’Inzo6ou od Ieesoy’.
N
C’est aussi le voisinage
oO
d’un martyr
J
persan qui a
transforme l’ascete Pierre, au 11 decembre, en Ilergov... zod &v Tlepaidı '. L’ori-
gine de la formule "Io«wou roü &v Ilsesidı au 29 novembre, est moins facile A
stablir. Celle du 15 mars Xpiorivng zig &v Ilescidı, qui semble, A premiere vue,
assez suspecte, dörive vraisemblablement de la passion d’une sainte Christina
quae et lazdoi, dont il ne reste qu’un fragment insignifiant?®.
Nous ne citerons egalement que pour m&moire quelques passions de mar-
tyrs dont la trame est purement lögendaire, et dont il nous est impossible de
retrouver les heros en dehors du domaine litteraire. Sainte Irene est censde
avoir termine la longue serie de ses supplices en Perse sous Sapor, qui l’aurait
lui-m&öme perc6e de sa lance’. Les actes fabuleux publies sous le titre de
Maprögıov rov aylov mod Xpıarod 0020,.2770% Arda, Tebdrad nat Kasdixs rüs KdErgTs
zörod ', sont la source unique de tout ce que nous savons sur ces martyrs. Le
groupe Toy Aylav wuprönwv "Axıyduvou, Ilnyxotov, "Avenmodisrou, "Agloviou xxt
"Errudrpisov, dont les actes nous sont parvenus sous diverses formes dans un
nombre consid6rable de manuscrits°, n’a pas non plus d’attestation historique.
Quant aux trois freres martyrs Manuel, Sabel, Ismael *, on pourrait s'abstenir
de les eiter iei, puisque l’auteur de leur lögende, tout en les disant originaires
de la Perse, les fait mourir ä Constantinople sous Julien.
Les noms historiques ä retenir se partagent en trois groupes. Le premier
et le plus nombreux est celui des martyrs de la persöcution de Sapor. Viennent
ensuite les martyrs mis ä mort sous Isdegerde; enfin ceux qui furent immoles
par Chosroes.
Le groupe de la perseeution d’Isdegerde et de Varam n'est repr&sent& que
par les saints Abdas et Benjamin, et par saint Jacques l’Intercis. La passion
des saints Abdas et Benjamin, racontde par Theodoret’, ne se lit point dans les
mönologes grecs que nous possödons encore. En revanche, les synaxaires en
font mention & trois dates differentes, au 5 septembre, au 17 octobre, au
31 mars °. Saint Jacques IIntereis est cölebre dans l’Eglise greeque, qui fait sa
föte le 27 novembre. Ses actes existent en double recension. Les deux textes
se lisent dans de nombreux manuscrits et sont inedits. Il faut se contenter,
0. Codex Ottobonianus 92. Volume sur papier, A51 feuillets, 0%,355 x 0",24.
Eeriture ä longues lignes, du seizieme si@ele. Nous avons eu A plusieurs re-
prises l’occasion de nous oceuper de ce manuserit!, qui parait copie sur W.
Nous n’avons pas juge utile de collationner la passion de saint Sadoth, fol.
213-215”.
J. Code. Hierosolymitanus 1. Nous le deerirons A propos de la passion de
saint Abraham. Il a öte impossible de faire collationner la passion de saint
Sadoth sur ce manuserit.
La traduction latine est celle de Gentien Hervet, publice par Lipomani?;
elle repond au texte de W. Gelle des Acta Sanctorum’ a 6t6 faite sur le manus-
erit P.
Passıo sancrı Apramaer. — Il en existe une double recension. La plus an-
cienne (V) est representee par deux manuserits. L’autre (VI) nous est parve-
nue dans un manuscrit unique.
J. Codese Hierosolymitanus 1. Volume en parchemin, 209 feuillets, 0”,405
x 0”:27. Eeriture sur deux eolonnes, du dixiöme siecle. Menologe du mois du
fevrier, compos6& de 37 pieces dont on trouvera ailleurs l’&num6ration ', et
parmi lesquelles il faut signaler deux passions de martyrs persans : I. Fol. 52-
HD: MasrVgtov Tod &ylou "Abpaxı.tou EMIGKITOD, MAXpTURNGRVTOg Ev "Apbir =7 more, au
5 fevrier. — 2. Fol. 123°-125° : Mapröpıov rod aytou Exdoh irıoadmov aaı Toy mer’
aurod pan aptupnaavrov Ev To deuripm Ereı Tod dimypos, au 21 fevrier. Je dois A
lobligeante intervention de M®" Graflin une photographie des feuillets qui
contiennent la passion de S. Abraham.
P. Codex Parisiensis 1452. Nous l’avons deerit plus haut. La passion de saint
Abraham n’'y est malheureusement pas complete ’. Nous avons collationn& le
fragment qui en reste.
R. Codes Mosquensis S. Synodi 376. Deerit plus haut, A propos de la passion
des saints lonas et Barachisius. La recension (VI) de ce manuscrit döpend de
la preeedente qu'elle paraphrase librement. L’allusion ä l’empereur, BxsWhet
oehodokn zu pihomäorus:, A la fin de la peroraison, n'est pas transparente pour
NOUus.
De Aedificüs, I, 9.
Acta SS., april. t. I, p. LXXXV-LXXXVvI.
Ibid., p. 825-826.
vovv»
nn Assemanı, op. eit., t. 1, p. 171-181.
115) PREFACE. 415
K. Codex Vaticanus 1669. Volume en parchemin, 424 feuillets, 0",39 x
0%,195. Eeriture A longues lignes, du dixieme siecle. Menologe de la premiere
moitie de novembre'. A la date du 3, fol. 53-73 :Maprypuov röv aylov "Azebınz
Imısxomov zul Tochp mescburipou zur ’Acdarz drazsvov. Notre Edition reproduit in-
tegralement le texte (X) de ce manuscrit, accompagn& d’une traduction latine
littörale, que nous devons ä la complaisance du P. Alfred Lemaire S. J.
H. Codex Vaticanus 866. Volume en parchemin, 414 feuillets, 0",38 x
0" 30. Ecriture sur deux colonnes, du douzieme siecle. Grand recueil de vies
de saints, contenant 116 pieces?, parmi lesquelles, fol. 133°-140 : Magprögıov
zöy Aylov "Axehnpä& Emioxdrou, 'Iosnp moesburisou zur "Asdur& dixzivou, au 3 no-
vembre. Le texte est identique ä celui du manuscrit pr&eedent. On pourra s’en
rendre compte par les variantes de la preface. Nous n’avons pas cru devoir
nous encombrer des autres variantes; elles se r&eduisent presque toutes A
des erreurs de copiste. Tres vraisemblablement le manuserit H derive de K
sans intermediaire.
C’est bien une nouvelle recension du texte precedent que renferme le
manuserit dont nous allons parler. Ses nombreuses variantes ne sont pas
simplement de diser&tes retouches. Il n’est pour ainsi dire pas une phrase
du röeit qui n’ait recu quelque developpement; mais les additions sont en
general purement verbales.
G. Codex Parisiensis 1468. Volume en parchemin, 405 feuillets, 0”,366
x 0,260. Eeriture sur deux colonnes, du onzieme siecle. Menologe de sep-
tembre ä novembre ®. Fol. 192'-206 : Magrüsıov od Aylou tepondprupos Arehına Tou
emionörou al Tuchp Tod ümiwrzrou mpscburspou xxi "Asıdarz ob dyıwrkrou Ö1axövou.
Nous avons rejete toutes les variantes de ce manuserit au bas des pages. On
verra que l'auteur de cette recension a suivi pas A pas son modele, et qu'il
a essay& de lui donner un tour plus elegant.
Il est aise de constater que cette passion est une paraphrase, et qu'il
n'est pas possible de la considerer comme un texte primitif dont serait
issu, par voie de r&duction, celui des mss. K, H. Nous ne eiterons qu’un
indice, qui nous parait deeisif.
Voici ce que nous lisons dans le ms. K & la fin du chapitre 30 : wer&
dE np£pas Tpels Exiden To Gary abrob Asılavov Kpopui Auyarpös Baaıkioxou Tıyös
röy "Appeviov, phrase qui röpond bien au texte syriaque correspondant. Or,
voici ce qu’en a fait l’auteur du texte G : Mer& d: raeiz Aufpxs Irırn za öcın
m
e
LES
VERSIONS GRECQUES
DES ACTES DES MARTYRS PERSANS
SOUS SAPOR II
aoyovros
„
zaı
\
Basırdag
-
’
HATRGTDEDEIV AR TR MOVAOTNDLE TÜV YpLoTıavay”
x % r 2 er
mupt Zvadloxeolzı" ToDs de EÜDLGKOM.EVOUS
* x , ‚ e ‚
* Fol. 100
en ae Bra Preen el
na szatavayraleoda
xaleohrı ı Oveıv za meiheodn oic deoic.
AELTTIRVOUG EREREUGE AUTEyEoUxı Dusıv ar meileodx Tors Heoic, zul
zul
N Er era ea ESSEN Day Areale NEN.
Tous ev meWon.evous xxı Dbovras EMi neyloras Tındag avamepeodaı, vous HE {un meılou.svougt S
Er , vyıN ‚ + e aa r \ \ \ \ > E I
TUADARLS TIU.WDLALS AA Ö1xmopurg Basavoıs drobarreodz. Kara d: Toy AILDOV EXELVOV TOU
N m [IR S% > m , =) m 3 , \ - r 2 \ r ‚N. +
ILwy od ebpeßncav evrTN YoPZ TOV llsocöv Ev AOUN TLYL ALKOUWBEVN D 115% dyo .0EAQoL,
v & ‘ Ö
n \ ’ m alıı2: ‚ Nr
10 Baoaytoros zur Imv&s OVOU.ATL AOOUWEVOL, Zwdpes Öiraıor, TERANPO@WEVLOL TIOTEOG
‚
ZaL p
I. * Saborius Persarum
regni sui adversus ecelesias rex XVIII anno *B0]7.99x
Christi et eos, a quibus Deus
persecutionem exer- omnipotens colebatur,
euit. Iussit enim magis ut sancta Christi templa diruerent et christianorum
monasteria "incenderunt; praeterea imperavit, ut christiani conquirerentur, * Fol. 100
inventique cogerentur diis sacrificare, et qui parerent, magnis aflicerentur
honoribus ; qui vero parere recusarent, variis tormentis et suppliciis gravis-
simis exerueiarentur. Eo tempore erant in regione Persarum, in quodam
vico, qui vocatur lasa, duo fratres lonas et Barachisius, viri iustitia fideque
10 pleni, qui magna cum reverentia mandata Domini observabant. Hi sancti,
422 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [22]
WohHacovres mag Evromss vob Kupiov mer& Pöbou mordod. Odror Toivuv ol Ayıoı Kuobsavres
Toy dayov TOY YPLISTIAVOY, AUTAÄITOVTES AUTOV TAV HOVAY EmapeWünsev Eis Tv TOmov e
ee
Hirarı Edzovro alrod eiseAdeiv Eu 77 Qpoupf mpüg Tolg xplvamevoug ypıorızvasg. EiseAövrov
de aurav dv r@ desuornaio eupov aydpus EvvEn ApLVOmEVoUg zul Avmekeyovrag To doyparı
rod anebeorärtou Baoıkdos Zabwpiou. "Idovrss olv oi ayıoı 'loväs aaı Bapayisos ev Haller
Todg Avdoas DmApYOVraS, KOTaGAEVOL KuTobs npfavro mapamuherehen' aurous xxı Akyeıv
« Mad vobrhönev, AdErgoL nal marepes, AA” Ev Ovanarı Tod srauowtvros innn.ev 10
ulav Pomnv, Iva ArordEwu.Ev TOV ALavıov Gr&pavov, rd: Au ol TATEpeg Auov Zar AÜRn-
Höpoı Iiprupes Amiiabov. » Opoimg DE nal ol murol WopTupes LSovres Tols aylous "Tovav
4
„ut Bapayiorov zu mpoßumorepor yevonevor Em TA‘ MapOUCIE aurev, TR ADTE Aal Ad
* Fol. 1007 TrAelovx KVTimaonvouv Tolg &yloig aa "AMMMov: @g Erog eimeiv To Tis Yrpırog Ein Tpog
dronovny röy Brozvwy zu Tekeisrnra Tod uaprupiou Emadeipovreg &visyuov. Tüv Ö8 aylov 15
napröpwv Toy iv ro desuarnpio Beiinnevov T& Ovonare eisı radra: Zavißus, AzLapos,
Magpowbäs*, Nepans, "Hiiag, Mapız, °"Abı6os, Eıubenbns nur Iabas. Obroı rolvuv Euap-
Töonaav Tore moAAXS UTOWEIVAVTES Axibeis zo Ev TO foviou.arı Too .xpTUploU Ereisio-
cere vincti erant, nomina haec sunt : Zanithas, Lazarus, Maruthas, Nerses,
Elias, Mares, Abibus, Simbeethes et Sabas. Hi pro Christi nomine cum
multos cruciatus pertulissent, et in ipso martyrii certamine vitae cursum
praeclare confecissent, firmam fidem servantes, incorrupta atque immortali
[23} I. IONAS ET BARACHISIUS. 123
x N fl‘ & - f7 x ’ En /} ’ x x na Na,
Ansav, Toy pan.ov KANDS TEREGAVTES, TNY KAÄLVN MIOTLy TNONGAVTES, AAL TOV TAG BADN Kor
02 a r Ri ‚r ns ’ $ n ’
andaprov za Aumpkvrıvov METH ÖdEns TOAANS Kvedncavro aripavov.
x ’ z ’ ’ x \ =
‘
3. Maprupnadvrov
+ NS
d: To)Tav
r
Tav
= r
Kytov zul AVOATETACBEVTOY Eis OUDavoDS zuL Tag
Nr Br DW e BEER 2 m r 3 ’ r
IHYMaTı TOU Basıremg, OTL VUTO TOUTWY TWV do NTAY INATDATEVTES.
10 A.
rn rt
Tore mincdevres
‚
Hupod
m
ToAAoD
-
ot dpyımayor
r z
EREReUGav
> m
aydävaı
u er
adrois.
’ r rm'-
Tov de
NS
ex
Adyray L
xl x
GTivrav En
Iri ©
EV LpyLu&ywv,
dpyıumkrmv, Rey
Ayousıy LuToig
abrois AoyLuz)
olOL Foyımzyor « ortLore
"Evopxilonev
buds zur% rod Anremrov Auwv (Baarkens T@v Basıddwv Barbmpiov aeudn ArOASVadR
Hpiv TrpOs & Erspwräche map’ nuov. Tloreire zo Heinma Tod Broıkeug za meiupyeire To
, TEE £ a, Ne 3 See va
TOOITAYURTL AUTOD yo, TOOOKUVEITE TOh NAM ; AA TOh TU ı AL TO! Üdarı KATR TOV Yon.ov
N
\ \
e 2 ’ Ar. 5
%7 ,
'Tlovas za Bapayiouns
’
ol zyıı
r Ins RN
» "Aroxpidevre;
‚
an 0b;
=
Paaıleus muy
Nr
za döyua od
Ey d: e -_ « „ x \
Apıral
3
zul
‚ Ber TE er
z
Aeyouaıy
A
abrois"
en
« Aadınswp.ev mwelg, DMeELlg dE MAOUsaTE Humy WE Apyovres * Tool. 101
r ı x > Pe | IN r AN er ır r
m n
TOU Baoıkews Ilsocov, dıörı ERNEKTOL KUTOD EOTE IVALRLOLDLTEL, AR O1% TIUTO ELereiarn
\ x e = e u 7 un DAN ee = N, , \
ae
Du.dg nal TiAYy ZDIGIV TAGEY ERUTOD EI: YEipas Lpav EOwAEV ÜMIY, LVA OLAALR xplvere Aa
Eoyalesde'® vöy UILEIG 0! eridokor KoLTal 0Ux WDelkere amd Tod Eniysiou Brordews
2 € r r \ ’ ’ 4 \ m ” ‚
[4 m
un ALzlav
‚N ’
20 3. — 1.« Ex uno eodemque Hormisdatseiro magorum prineipe duos feeit, alterum Masdrath, alterum
Seroth perperam appellans. » A, p. 225.
4. — 1.ita M; rectius legas xpivnre... epydlncohe.
regis Persarum iudices decet. Vos enim delegit iudices, et omne iudieium
15 suum in manibus vestris collocavit, ut iuste iudicetis. Nonne debetis, prae-
clari iudiees, magis quam terrenum regem timere eum, qui vobis sapientiam
et intellegentiam dedit, et Deum, qui caeli et terrae atque omnium spirituum
424 ACTES DES MARTYRS PERSANS. 24
gobeichan Exeivov rov Ödsavra buiv angiav zal Zvvorav zul yvapicaı ov Oeov Toy Eyovra
w P > & \ 2 \ F x v = . SE, „ © \
Efouatav obpavod zul yrig zul means mvofis, barıs Hero drosiav za MARaev Gpxg za
dwoelrar
6
coplay
r
xl \oyNZdwxev Duiv
em
Gpöynow,
r
iva TAm Qpovnası
er ‚
bmav
r -
dranpivnre
z
Tolsn nur x
cHpra öpotors Univ; Evopx!lomev oDv üpäs Ev riorer nal Admdeig, eimare nuiv, molov Oeov
G x ‚ G en ae! ı? EU r Pr kJ [2 x ’ r 77 r m m x
r
ToLyuv TIGTEÜOLLEV eig Toy Oeov Toy Tone ANTE Toy ougavOv BEN TV yav ur. 0) TIG TEUOM.EV
wövov. Eioayhivros dt Too aytov "lwvä, eimavy mpös abrov ol" apyınayar
NS
* Fol. 1017 dyıov "lovav
m’ ” 5 2 = 5 \ E \ \ =
« Ti doxei oo; n way? 06m
8 nal\ mpooxuveig zul im To RD zu Tu mupl zul To aA
e2
Vdarı za arorı npois mEvra Ta mooorayhevra napr Tod Baoıldag ray Baraikemv Ioso-
; Wr ” ; 3 x
olou; Emei GrobarKopEV se Basavorg orınpals Kal Tıummplarg deworsrzu. Mr yollong de
mortalem eum assererent, virgas asperas e malis punicis atque spinosas af-
ferri iusserunt, ut caederentur. Sed imperarunt prius ut separarentur, quo
neuter posset, quid ab altero dietum esset, intellegere, atque ita in Christi
certamine confirmari. Cum Masdrath et Seroth et Maarneses, tres magorum
prineipes, considentes ut de sanctis quaestionem haberent, iracunde iusse-
* Fol. or runt ut sanctus Ionas solus adduceretur. Quo quidem adducto : "OQuid tibi,
inquiunt, faciendum sit, dispice. Si deos veneraris et adoras, solique et igni
et aquae sacrificas, et quae a rege regum Saborio iussa sunt perfieis, li-
ber cum honore dimitteris; alioqui te acerbissimis tormentis et suppliciis
[25] T. IONAS ET BARACHISIUS. 125
er e ES r z z . e € n R) y 2 NY \
KaTa GEaurov, ri eis BowAomehz GE Tı XoRov Ümopeivar Mpeis ob Meiomev o0L zaräs, div
\ \ ’ \ , _ , = a € n EG ns > 7 Ni +
un ob alrog Heinans aaUTO zarov narı Tig Eaurod awrngias mpokevficat. » Arexoibn 98 6
.r ’ - x E37 ’ nes ’ x We ns h, [4 ’ Sr Sı x y- \
&yıos TIwväs xal eimev adrois: « Ey Taurns Tüg sornptas ol dkomar dia av Loy
= nu , N \ EN, ICE = 7 DENG, » RN
'Insod Xproroß® Tapspyerzı yao mal obderors Ieven’ Evezev o0v Tosrou oudemore Ervodu.aı
x + r ’ mn X \ \ = ‚ \ ın u ’ 2 k} en \ 4
5 rov zupv mou Insoüv Xpıoröv rov Lmvra eis Tols alüvas, rı abrög Earıy A EITIE Tavrov
= \ ’ ’ e 4 , ’ G B , > %
TOY YpISTIAvOv Hal 0b AXTaısyuvovran ol mioTelovrsg Eis Aurov, Olorı mbrOs ERNYYErRaTo
Huiv Reyavı "Aunv, zumv Aeyo Univ, Öarıs apvnserat me EMI TWv UIOV TÜV IdurWVv, zuy&
u \ DEN n r 03 x > m Aa) n Fon > y
RDVAGODM.AL aTOYy ET TOUY TOT DOS OD TOoU Ey TOLG DUHRYOLS AR Er TOY AYLDY AYYEOv.
v \ v EAN — en Pr ’ a er ‚EL - \ ’ = \ en
Eoysodaı yap meiden Ent Tov vegeA@v ob obpavod Ev T7i Sen TOD TATpOG AUTOD Kal TOV
a, ’ n N yE) v BU, e z m 3 \y er Ras. > z N
10 &ylav ayyiiov za dpyayyeiov. Kai An Nrolndostaı Tod Amodovvar Erdorw Avlpurn ara
was mpdbeıs aurod. Nüy adv raura axolaavres TO »Eleuna, 6 Tpooerkydnre Torsiv eig Eu,
\ ” ’ Er z > ’ r R [8 r 63 . 2
TayEos nmpdbache pn yap vonlonre, Otı zurakıumavonev mov olzov Kuptov xxi areiloüpev
2 Ö D A x x ’ 2 , \ z Tr 4 Kae } er
To xeieinarı mod Baoıklos Toy Brasılwv day Drazovompev nal 7% MpOoTEynara auroD‘
y% ’ x 2 z BES rr er , Ir ht 2 ah‘
rOmswpeV, oby Mpels npvnazwebe zov Küptov Muay movov, AA m AuETERe apvanatg
n „ , \ € r * , „ P
TAYTWV AlTLOg Yiverzı xaL TO Auerepov aim mavrov " OAıchos zalisraraı. » * Fol. 102
gravissimis affieiemus. Neque vero putes nos tibi esse inimicos. Ipsi enim
tibi nihil malı faciemus, nisi tute saluti tuae male consulueris. Respondit
sanctus lonas : Istius, inquiens, ego salutis non egeo propter lesu Christi
vitam : praeterit enim nec unquam permanet. Quamobrem nunquam negabo
5 Dominum meum lesum Christum viventem in saecula quoniam ipse est spes
omnium christianorum nee confunduntur qui sperant in eum : sie enim nobis
pollieitus est : Amen, amen, inquiens, dico vobis, quisquis me negaverit co-
ram filiis hominum, et ego negabo eum coram Patre meo qui in caelis est et
coram sanctis angelis'. Veniet enim in nubibus caeli* in gloria Patris sui et
1 angelorum atque archangelorum iamque paratus est ut unicuique homini
reddat secundum opera ipsius. (Juae cum ita sint, facite in me quod vobis
mandatum est: neque enim putetis nos domum Dei relicturos, aut ab eo ul-
lis terroribus defecturos, qui nobis concessit, ut sanetae domui eius servi-
remus, et nobis dixit : Vos estis Jux mundi. Et rursum : Vos, inquit, estis
ı» sal terrae"; quod si sal evanuerit, in quo salientur ea quae salienda sunt?
(Quare si, ut suadetis, vestro regi regum obtemperemus, et jussa eius facia-
mus, non solum negabimus Dominum nostrum, sed causa erimus ut vos
omnes illum negetis, et perniciem * omnibus afferemus. * Fol. 102
1. Gf. Matth., x, 33; Luc., IX, 26. — 2. Matth., xyI, 27. — 3. Matth., v, 14, 13.
426 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [26]
"Aboxau
p
zur? Icaaz zur Taro6, ’ 6e Eayaylv
3%
y hnds Ex Too zöapou Toston, ’ Ort Yarnao-
’ er Nr >
025 aa Auds ayayaı eis av
> \
Aydrny zul Eis TV MIGTLV Gou zay aylav, Öörı dız müs
\ er \ ’ \ SET, \ 7 ’ x =
Tıorewg
EA
Todm d
Ornaiov
r
"Abpxay
„AP
Eyvamev TAY TIGTLV GOU TAV Kylav, zaı TObTo avri TORAOYV
27 r r = \ ie r m ,
oAtya maduvres. Kat vöv, Köpıe, dog nulv bromoviv, iva Toinswpev KON TEKNEOCWILEV TAVTK, 10
z ” x
60 Evereiiaro Auiv TO dyıov Gou MVeüz, duörı mpoeon zul Fam AALVOV VEsE dx
€ - x Kid 4 - N ’
Br a
eivar GUV Gl, deanorz' Ömep raus aEiocov dız TTg TOD papruptou TeReidaewg, TOÖTO YAp
er x ’ r - x
iR
x’ Be
Exrdornv NER
Erdyopaı. LEN
» Kat ae
raüra BASS
einav Bi ver
6na Ayıos SR
SRZaTloväs, ya IE
polini ney&in Tois-
’ 3 ’ a OR") eher EEE n Rn REN D m
2pyıpzyaıs: « 'Eyo ano toi. apyovros Unov Tod AuaprwAnd zul amo TAVrwV TOV KO) PR
’ m u ‚ em — . »” m r x
AUTOD, OLTIVEG EiGıV OL Kpyovrreg Tod Laravk, Aptorapar naı Ebapvobuaı TEVras HuTOLg
Rosen sr m ” Den er x x Pr?) a
KaAL AO TOD NAOU Xu TTS GEerNvng Aa TOY AOTEWV AR AMD TOD mUpOg AL Ton Udaroz, OUG
cepit, qui et canticum novum cecinit per os patris nostri David. Fac nos di-
gnos, qui faciamus ea quae dicit; ait enim : Unam petii a Domino, hanc re-
quiram!, id est, ut semper sim tecum, Domine. Hoc mihi, Deus, quod expecto
cotidie, per martyrium elargire. Haec sanetus lonas cum dixisset magna
voce magorum principibus : Ego, inquit, a rege vestro peccatore, et omnibus
amieis eius quicumque sint — sunt enim omnes Satanae prineipes — discedo
et omnes ipsos abnego, et a sole ac luna et stellis atque igne et aqua, quos
esse deos asseritis, alienus sum, nec ullo modo illos adoro : sed credo in Pa-
IMES.RXYI 6,
[27] I. IONAS ET BARACHISIUS. 127
3
Aeyere eivaı Heooc, aAAoTprög ein „7. 0b To0Gzuv& Mbrois To aUvorov' KAAd mıoreVm Ey
r‚ F r ’ ‚ ’ er _ \ - E INA er 2 EREN
> r x u ” Fr Er ‚N 7 EN
eis Iarepx xaı Yiav zaxt ayıov Ilveiux, av Kypavrov Toon, av 0WlOUCaV AMAYTE
‚
xoowov'
BR,
” olrıveg zul moug Beods buav Sdrnmrobpynaxv, obs avayaalers
\ x x SEEN r a > ee
Nuds mposzuvänat.
ea nn 17
» * Fol. 1097
’ a
xpunug mounaer. OL dE Eroinaav obrws za EQuAaLay zUTOV MET« Hdbnu TOAA0U Eiaadv TE auTOv
r [7 r ’ \ x - > v
r e N
x h & % RN ; Rz ag. x £
TugABcaı TAv Evvorav TTic Kultus AUTO, Iva mp0meXUvngev Erelvd TO Ummperodvri Tols
’ , \ ’ r x ’ 7 , “ 2 ” ’ LG
adohrorg TOLNuaTı Rx EYARTEILTE TOV TOMOAYTE AUTOV; EL NV Epyov TEU.LOV, evdokos
setis.
7. Haec audientes magorum principes, iusserunt ut pes eius funiculo
vineiretur, atque ita in pruinam et glaciem extraheretur,, ibique totam noc-
tem iaceret — erat enim hyems — observareturque, quid frigoris causa
faceret. Ministri fecerunt imperata, et illie eum usque ad sequentem diem
reliquerunt.
8. Iniqui iudices rursum eonsidentes in tribunali, sanetum Barachisium
10 adduei imperarunt. Quo adducto et coram ipsis consistente : Quid agis, in-
quiunt, Barachisi? Immolasne et solem atque ignem et aquam adoras et
veneraris, quemadmodum et frater tuus lonas, mutato consilio, fecit, an tor-
mentorum certamen vis in corpore tuo suscipere? Respondit sanctus Bara-
chisius : Quemadmodum frater meus adoravit, sic ego adoro et veneror et
colo. Vos de ipso falsum retulistis : nam veritas non permisit, ut id faceret.
Quis enim mentem eius excaecare potuisset, ut relicto eo a quo ipse crea-
tus est, adoraret ea quae creata sunt ut hominibus serviant? Si adoranda
essent, non servirent hominibus, sed homines illis inservirent : dedecus
128 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [28]
Ei «
av bmo Pporav Elumnpereito zur oby bmnperer muy" Übpıs yap Av auTh To Tupl TO Umnge-
\ n % 0 x ’ e B r rg x = ı m m x RR
KPEITTOVOg Hal TOMORVrOs AUTO olrag opıohev Huiv. OVore 00V Adınov Earı TO Kara-
vorynaleıy Muas, Iva Mposzuvnsmev TH Umnpeoix Tod
NY e 5 27 Pa r [4 -
zis AnuAciav ur
ToV DUpavoV aa mv
\
YAy
’
aa
x
av Driaocav
x \ er
za mavra
x x
Ta
r
Ev abrois AK
x
mpEreL
’ x ’ ’ | z
ayrod, Olorı auroD ypelav Eyopev m&vres ol ulol T@v ab urwv abrös ya Eotıy 6 TpEpwv
TACAY TV OlXOUM.EVNY war oudevos Emidındlerar TOTE, AME TAVTE AUTOG L.OvOg KATL-
Greudler N copta aurou. Tovro 8 W.OVov xpnleı map’ Muav, Iva YWOOAWUEV TO GvoL.dL
od Kustov m&vres abroo oi vis Tüv bpärWV xx um warzioıg Epyoig rat mAKvaLS
araran.ee. IE yap eimev, Mu rordonre Exuroig ELdwia unav und? Toocruvhonte Tols
Pre Toy yaıpav buy, ufte An Krise ri, dor Evo ein wuprog 6 Oeös buy,
[3 L on IN D \ > ” , Hm . \ > =
15 YUTZPY/OV Kr) p.eypL TEAOUG ÖLAILEVOV, RAL 0UXR E0TIV LAN 0ER TerNY Ey.OU
Ka av Docav 1.0U Ereom od docw od: Ti ApETAG p.ou Tolg PROBE: obdE Av TLNV por
+
MAX
m 3 -
Tois ewö@dorg. 'Eyo Zroxrewo
’
zul &yo (woroın xx obdeis dorıy Öc ErDEULETAL
‚r
enim esset igni, si nobis servili ordine deserviret. Nune autem videmus
homines non solum divites, verum etiam pauperes, non bonos tantum sed et
malos, ignis uti servitio. Cum igitur ignis constitutus sit servus noster ab eo
qui fecit illum, iniguum est velle vos cogere ut ignem adoremus quem
ann. 103 Deus ad humanos usus ereavit * et abnegemus ipsum Deum qui feeit caelum
et terram et mare et omnia quae in eis sunt. Aequum est potius ut gloria et
adoratio atque omnis honor a regibus et prineipibus et ducibus et omni
spiritu tribuatur ei, a quo et sublimia et profunda facta sunt, euius arcana
consilia nemo potest comprehendere, neque valet ad sublimitatem gloriae
eius pervenire, cum tamen auxilio ipsius egeant omnes filii hominum. Ipse 10
enim alit omnes, nullius indiget, omnia moderatur; illud tantum a nobis
requirit ut nomen Domini cognoscamus nec sinamus nos figmentis et erro-
rıbus decipi. Sie enim iubet : ne feceritis vobis idola!, nee adoraveritis
opera manuum vestrarum, nec ullam aliam rem procreatam : quoniam ego
sum Dominus Deus vester, qui a prineipio sum et sine fine permaneo, et non
est alius Deus praeter me, et gloriam meam alteri non dabo?, neque virtutes
meas sculptilibus neque honorem meum idolis. Ego occido et vitam praebeo’,
et non est qui manus meas possit eflugere.
» Br
Arolsweı ToVg ToLmdroug Adyous auräy zal arvhswvrzı zul adrol abrobs zul
x ’ - \ ’ \ h} \ ’ \ \
LTOTTOGL TOD
S ws ’ , m [2 R r e , > er
or Eriblerv, LINE WEINOV Arolswuev auTEV HL vurröc, üre vrkvreg &v nauyız zudeudousıv, Iva
undeis vonen umde T& map’ aurav Aeyöneva umde " a map’ muov rpartöneve. » Kai
del A 0: \ ’ Vu r no: * B\ Ey =. EN Kai
* Fol. 103
&yevero obrag, nal avkarınaav od zpiverv rote. Koftouvres dE vurrüg xal nauylas oüans
MONATS Exrkdeusav Eveyhrivaı rov &yıov Bapayicuov. Too 38 eveydevrog aa aaTaradıag along
Pr 4 3 er \ er r mn x ‚ \ h - vr „
ÖVo’ zul Eimov MpOg urOy ol Apyındyor « M& Tov orepavov zoo Baosıkkos ray Baaıkdav
15 Sabenı
Enbmpiou, &
örı En
Eav ee
amo a
Ts DEAN
waayidng conBean
Elekong Eva rn
Toy Emunmine
Terusouivov OrOv
BoAwv Aal
zul Te-
m T ’ E r [2 y er v BR e , x G
aeiraı eis EE aurayv KARL, Ivo oldas, Örı ENOp.EV ZRRISS, Or: Amnpvnaw Toy Ocov ou. »
1, A N or nn Er
Amexpibn 6 ayıog Bapayisuog zul eimev mpög auroug: « "Vrenperaı tod Narava zul apyavreg
£ F ; 2 = Dear; STONE R
Auaprwmioi, x nv owrnpiav rad hend mau zar av Amaieıay Tod) Üaravz Too Tarpdg
dnov, od u Yobndo amd Tod Heod buav, obre Eva av Bormv lo yanıı, Ara Huck
e er ’ “) 5 E) \ n Pr - ” E7 - ı- es ’ m \ N x
ee en S E ey, BE ON ea year E: .
ro övona ob Xorsroü mov zparhew auroug. Eyw de voy öpxilm Dufs zara roo Lovrog
fe A N r m D u 4 ”v „ x vr er
OeoD, 905 TAUTN = Baoayo Kal ei rı oAı0 u.ciLov ENETE ApLTNDLOV KIN oldare, oT deıvov
Eorıy, Emayxyere or Tis yap Eorıy 6 eiaepyonevog Eis dyava TOoAEunon zul 00% &ud1dwoıy
£ \ 4% ’ r er A „ r \ dd x m ’
Eaurov mpobünwg eis Havarov, iva Abm Ovopa eye zur douara map& Tod Pacıkdwg
TOR 7x1 KAnpoVouneN TOROV Aoyavrwv; »
x x G r , 4
10. Tadra eimövrog Tod aylou Bapayıctov, Avoig MOM xparndevres ol Foyınzyor
Enehevaay Aufrivaı porıEdov xuı BAnhävar eis Ta Biepapa uxı eis Tas fivas aurod. Kat or
may Eredeucav Emiyehävar morıbdov " iv To Adpuyyı abrod zul eis 7x Gran aurod, Iva un
” £ 7 E) F7 68 % 5 — r , - x ’ x y ’ n v x
* Fol. 104
anoln pre Iadd. Kat uer& Tooro mposerakav vois Ummperaus Akyovres‘ « Aabdvres abröv
Amaykysre abrov Ev To dsouwrnplo zur Imb Evbs TOdoc KDEU.ÄGATE aUTOV EXEi. »
11. Kai Eroinoav oÜTWce xal TAÜTa EIMOVTWV AUTOV, ’ Eredeusav mArıy ol dseber
Apyınzyor ayhiäva mod Mpocuroy aurwv Tov uarzprov 'Iovav. Tod d: EAdovrog, Aeyousı
’ 2 ’ Er \ ’ , - x ’ ? - m \ BI ’ ’
10
mpog abrov ol Apyınayor « Ti nv, 'Iov&; nos To sönd oou Yaiverai on. zaı mög dnkas
\ ’ hi € ’ r 2 ’ nn er x m L 2 1 x n m
Thy VÜRTE Exeivav mäcav araleis emkvm Aoboug Aal TaYdElvou Vöyous; » Amexplün moüs
\ 4 ’ + u \ ’ z “ \ r j] x
nbrobg 6 mandoros 'Imväg za eimev « Tivoozere, Zpyovres tod Baoıkdas, örı 6 Ocog mov,
’ \ ß 04 , m x - . r vr Pr B 07 € ’
einov adro: « O KSEADög ou Bapayisrog Apvnaaro zoy Ociv GoU, xal al Emimeveig Er eig
r r er b} n z ’ a wa\ ’ r ev 7 7 DEN
abrov; » Amoxpıdeis 6 &yıog 'Imvas eimev mpüg auroüg" « Oida xayo, Orı Mpvnsaro eidı-
a, x G \ r x ’ „ r) n \ ne N [4 7 _ {r fi \
os" A
ray d1xborov xal TAvTag Toug KyyEioug aurod xaı To dearorn Xpıoro) Tekeios Exurov
; , Sun meet e ee $ 5
TPOGEXOM.LGEV. » A Eyovarv KUTO OL apyınayor! Mn ATONEONS AAAWG Thv Vuynv cou,
er m ’ = Pr} PR b) r \ Kr ’ n
Eupofper yip co HANAoY Tod ArosTäivaı Tod Oeod ou. » Arexroiön mpös auroug Iwvas xaı
z
x » - \ \ Ss , e N: oh r 73 REN 2
eimev awrois: « Tupdor zul mwpol, mög Akyere dpeis Euurous, Orı ppövınol Eanev zul 77
„ ar r = x > 2 a „ \ S e de) =
" opovriser nv Ebepeuvan.ev ray arnderav; duvaraı Evhewros Eyav Tüv airov Exuroü Ev To * Fol. 104v
+ \ DW ’ N © n 2 Rn \ m \ m N
Opel ATOXELMEVOV Kal DUALTTWV aUTöv Verod zul VIpeTo Aal Ppovräig nal aoroanäg zul
Tg Aormng TOD depng Emipopds un Arubavenv &x TOO oirou yalpwmv Ev Taig yepalv aurol zul
r » JE, z EN N BEE R n = + Ss
10 omelpeıv &v ovömarı Kuptou; xar amelpas mpaodoxk Epyouivou ToO Bepiouod Yepıioaı Tv
ZZ 3 m Im / 3 4 vn» x \ 3 id EI en " ”. ’ \ r
ANaya € TOD OALyoU Exeivou oD Eameipe die av EAmida abroD, MV Eoyev Eis TOv Xouoroy.
\ 6 3 a ” , An \ \ [4 c > 9
’Exv d: dornon Tov olrov xeiohat eis av amolnunv abrod zul mn ameipn {0} E& aüroD, Reiber
EV 6 alrag, mepisoedeıv dE ou Huvaraı. Oüro xat ev Apiv Tols Avlonmais torı auvidelv-
\ r n Bi d: ’ Sr O3 {83 an m ’ Ö 2 E72 d m
iay mıs dmokon abrod rhv Yuyav iv TO Rosum Tobro dık TO dvonz Tod zuplou Auav
’ ‚ - \ x ’ r \ „ - ‘ [2 a7
R R 2 ; E er ne ; ei x
’Insod Xprorod, Ev To ven x00uW, Öre galverau muiv Kol EpyEraı KVaveoov Toug Liolg T@V
avdpurwv Exelvous Tobs Eimilovrag Em’ aurov za morüvras To Meinua abrod, avaveoi
> 1 3 r \ ’ 7 ’ y b) x \ - \ un. > n ’ -
abroug Ev Exeivn TO Ywrl aurod, Ömep 0b Tapipyerat OUTE Aleral TOTE" Kal TOuS AATappo-
’ ’ Be \ ’ “u 2 E) r [4 x x
® ME EIERN 2 : RER SE RE
VODYTAG TOV EvroA@v XUTol xl TOV TEOGTAYUATOV Eubxket abrabs Ev To Tun To asbloro,
zalos yerpanrar
p oux zicıy Avhouxes
p Tod TuUnds
N AOTOYy Aal Das 00x Eye
T. Mi DA0OL aurov. »
20 12. — 1. hie in margine prima manu adscriplum est za’ 6kov M. —2. x&v M.
parzorog "Toväs xar Alyeı abrois: « Karös EImaTE, Örı mAavWCıy al ypapal, arA Du@v
ER "v
Toy EAXnvov ob mAavZ 08 Ad rı roug Avhonmoug ei un 6 Bios Tod xoapou ToyTou" Horıg
m im. ’ - N EL % ’ , r
E21
13. Haec ille cum dixisset, din magorum principes obmutuerunt, ser-
monem ipsius admirati. Postea vero dixerunt ei : Ne erres, Ilona, neque scrip-
turas sequaris; multos enim seripturae deeipiunt. Respondit beatus lonas, et:
Recte, inquit, dixistis, scripturas decipere; decipiunt enim scripturae Grae-
corum, nee aliud magis homines deeipit, quam vita mundi huius; quisquis
autem Christi gustat afllietionem, is nunquam fallitur. Quemadmodum enim
cum dives aliquis amicos ad convivium vocat, illi, relictis propriis aedıbus,
* Fol. 105 accedunt,” sciunt enim se ad laetitiam invitari; cum autem discubuerint ac
vinum degustarint, si suave sit, gaudent et largius bibunt, nee postquam
ebrii facti sunt domum reverti possunt, sed eorum domestici apprehendunt 10
illos, domumque dedueunt; postridie autem mane, cum iam vinum edor-
mierint, et crapulam exhalarint, valde laetantur, quod apud domesticos suos
sint; sie et Christi servi, cum se a principibus in carcerem vocari sentiunt,
se ad certamina et tormenta ire non ignorant; cum igitur accesserint et
biberint et eruciatibus atque amore Christi ebrii evaserint, nee familiae nec 15
liberorum amplius nec famae recordantur, nec aurum aut argentum aut quie-
quam aliud ceurant; sed reges et principes aspernantur, et regem unum expec-
[33] I. IONAS ET BARACHISIUS. 433
DUTLYOS GTPRTIg Eau.ev Wels, eig yeveXg yEvsay Öuaevovres aura, ourıvos n Baoıela ob
MapEpyerar, AAN ever eis alova aimvos, »
1A. Taöora simövros Tod aytou "Iov&, &reisusav albrov Tore oi dpyınzyor &s Are TOAN“
Auınoavrı danruioxonndüva za trolnsav obrws ol Onnıoı na Exolav Tobs durrUukous
or KuToD Aumorspoug TÜV TOdOV zul Tov Yeıpav nal Eooubav zur Eoröprıcay abradg Eurpocdev
rob aytou love: zur eimov MOOS AUTOV OL dpyımzyor « 190) Opks, Tas drsomeloan.ev Toug
Öurrldous sau Eri ic yüs; Erdeknı 0)y Ku Öre Eoyeraı 6 xXıpog Tod Bepıauod, HEousi cou
Tool d44ruIor. » Avramexoidn abroig 6 Ayıos ’Iwmväs " zul eimev « 'Eyo TONNGY yEıpav * Fol. 1057
ou deopmı, aA Eorı Ocbs 0 TAKCas IE, ÖGTıg mAALy Zvaveok we Ev Th Ayavsdocı aurod, AV
10 ENMEL MoLeiv eis huäs. »
15. Taöra dz0oVcavres a0’(y mbrod oi Apyınzyor, Hunoü ei ]minohevres rekeusav Aubtivau
12 Nr \ 2 tz m N 2 ’ nn ‚.. m
Tiocay \
ey PEYZAO PRARARO) AI TIOGETASAV TOLG Inwtorg EROELOH! TEDLZUAAO TAGEN TI
aurov. Kol
er
Ermoinaav
’ r od x > ”
er
oöroc.
x
Raı mposerasay
‚ L3 v
ol &vonor,
x
xx
’ {&
Eveoxdoy
- BEN
Emi
E mn
auroo
=
Too
es)
Aylou
\ Nr
To deoua müs
m
Evebadoy nal mürbv Tov dyuov eis Tv miacav &v MEoo Tod yarztov, aAdlovros! dpnonras r
ern
Tod arelous.
r - D
Bindevros de Too0ayıov Ev’ TOer yarzio
nd 69 NS
Täs Tioang, euhing
‚ Nr N
Eledoumev Ei
vr »
Tod
YERKIOU TAGE Ticcn Hal oby, Alaro auroü oldE Ans Adtansev abrov Ey zıyı.
15. — 1. opafovro; M, gAdLovros correzi, melius raz)dovro;, nisi malueris BosZovro;, ut habet R,
infra, II, 7.
tant magnum Christum, cuius nos milites sumus in saecula saeeulorum per-
manentis, cuiusque regnum non praeterit, sed manet in aeternum.
IA. His auditis, iusserunt magorum prineipes, ut sancto lonae, tan-
quam plura quam opus esset loeuto, digiti manuum ac pedum praeciderentur.
Quod quidem ministri cum effecissent, amputatos digitos in conspectu ipsius
proicientes, dixerunt : Eece nune quomodo digitos tuos in terra dissemi-
navimus; expecta igitur,
messis tempus advenerit, aderunt tibi et cum
multi digiti. Respondit sanctus lonas :* Ego digitorum et manuum non egeo * Fol . 105°
multitudine; Deus, a quo factus sum, mea, in ea renovatione, quam in
10 nobis est effecturus, ipse renovabit.
15. Audientes haec magorum prineipes, iracundia pleni, iusserunt
picem in magno vase liquefieri, et caput eius a ministris abradi, tum ipsum
sanctum in saccum ita conici ut caput extaret. Fecerunt iniqui ministri
quod fuerat imperatum, et sancti viri cutem capitis ac linguam in vas pice
15 plenum immiserunt, deinde totum etiam ipsum sanctum in picem in medio
vasis vehementissime aestuantis coniecerunt. Verum sancto lona in vas
coniecto, statim tota pix e vase defluxit, ita ut eum non attingeret, nec ulla
in parte laederet.
PATR. OR. — T. II- 30
134 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [34]
aurov Ev alT® za repsoryydnvar isyupög, ömus TpLaWaLy aurov. Kar Eroinsav ourwg
0! Irınor zu) mepreopryEav abrov Ev TD z0yAız zul Guverppılay aurod Tayro va dorTd zu
-
dpyı-
e
Werd TOlro Empıaav ayrov zar& WEoov' morabevros BE abrod, Ereieuoav ol Aoebeig
z N
ar
Avrarexoiin adroig 6
h n €
»
RN Zi
Emurov.
’
naranpivaı
« 4
abroy xal xaraaoiyiaı aurov, Eug 0) ywalacıy ol z2Aaor Eis Tav aapxu aurol. Kit
= [4 eo nd er 4 ’ x 4 ’ nr > a
ExEheuoaxv DÜTWS Exaupfivar Tous 22Au0Us Am’ abroad, Omas Tas orpxas abrod werllovres
’ 4 [2 ’ _ x r ’ 7 ’ m. 7} \ = [4 Eh, Er I 7 il
or
% 3207 er \ r Sr r \
zarayzyaor' vl ETROMCAV OUTWS OL Int Kal Exaupovres TODg KOALMOUS AaTeoupav Tas
> Eee x \ = er PIE > NE ar ER > R a
o&pxas alrod. Mera de Tadra Eneievoav oi dasbeig, zul Evebakov abröv eig Töv ZoyAlav,
“ > z RL > n \ z FRE: v Ne n a 2
rau Erpiehn 6 Ayıog "Iwmväs, xat ouveroulav drei mare 7a dor adrod. Buvrpıbonivov
dE TWV GoTEwy AbTOU, EAEREUGKYV TOis Iniors OL Apyızyor, zul Mveynav Miaaay zuLonEVnY
NS} a ’ r E) n m ‚ ’ r ı ” + z
wa Evebadov eis Toy Afpuyya aurou" zur obrws Amidwre many buymv 6 Ayıos Bapayicuos,
Nas 26 ’ x r ’ EN x ” ’ ed 5 N ! ERS € eu nr B RT t.
Sr > 3.8 2 - e er
18. "Axoucas dE Tıs Avhp ebAabns Ovön.arı "Abdıoodras, ori Ereisınfncav ol Zyıor
Ioväce 5 za
xaı Baoavisıoc.
Bapayioros, maoevevero " zur
mapeyivero " ZErnvrooaoeTapz20% TO
um Eönyopace Tav Iaoco
QuAasaovray eeTAX ounyd
GANVG- * Fol. 106*
\
- r r =, x an en 2 e) LÄ \
VAT TOY KYaV WiRLXpLGLOV TEDGYAOV TEYTALOGLON AAN TOLWV OAOGNDLAWV" ou Y.OYOv Ö8
=D
rov Oo, Iuv& xxi Bapayısiov, Enyopase TE oomara, ARE zul Tv ARuv Evviz Toy
N z x ’ Er ”C Si € ERBE! n 7 x 2 PER O'dare
non WROTUONGAVT@V mp0 aurav. Aluooe de 0 avnp rols TWiNoas. Ta sunarı Örı: « Ovders
a
Toy za
Apyovrav Snap
Unay ad un ek An TO ein:
yevomevov, u re
emeiön E6 doyts ae Yvaslos
BLAos aan an, Ein To
DENE z -_ : , , R SEN \ vn er, k s
Auop0y TOUTOy TOY rereiodevrov. » "Armunracav
f y@p auToy Toy and h00. Ööpzxov 0! QuXds-
\ , ’ - % , \ ’ rd ’ r ev Da\yE) r \ G
GovrEs TR Ware Ev To weldeıv aUuToy ayopzleıy ur, OrL dei: vandavyeı To Yıvo-
wevov, « {va un Kıyduvo mepiresopev. »
\ 7 z z R e , v , f n
war Bapayisuog, Zavidas', Aslapos, Nepans, "Hiias, A6ı6os, Mäpıs, Mapoubäs, Lin-
, 7 ST D 2 \ " =
se
Bendne? na \ Ixbas. Obror oi Evdera aöropöpor nat xaAtvıxor &pTupes Ayovioavro wypı
werRous dx Xoeiorov, xpioeı Aplvavres oroebiI@dävzL duapdpoıs Passvors Aa mavov AV eis
MUTOV miorıv QuAKExı axAıvn, Iva YEvOvTaL TUROL AR Eaomrpnv Xu Eixwy ARUTpR Tas
’ \ ‘ ı?r kt m " [4 E} E73 x ’ N -
WETAYEvEGTepXL:
ILETAVEyEGTEONIE Yevezic. Obror 01 Ayıoı
vevexic. yıoı zuL
za TpLonarz
Torouazzoroı pop
aMAomdonı Tod Xpıs
NoLsron Y Yeyvaio 7
Kyovıszu.evor bmep Xpıorod xat Ioyup&g Avrımalniaavreg dr) aurov, TAV GTokav Tod Ywrog
EveduGavro Aal TOV KuupZVrivov GTipavoy Avsdncavro Tag’ aurod, VIXHGaVTEs XATK Rp%rog
TOUS EVOYTLWLEVOUG auTO TO Xorsro' BYTLYWY a.ylov mars ebyais Ka, Tag mpsobeinus
- r ’ ’ r y N
Npısrod, ol ev Evvex ymvi paprio
- "f). 3: e #9 D ” x
dE ol Zyıoı mäprupes
Er er er I7
Dendonev Amavres. "Ereieöhnsav 10
Neiav Ral GWrnpiav TOAAHV Mäsı Tolg Evruyy&vosaıy Exdoüvaı, mpOs To zaı aAdous Lniwras
En ’ r > d er x v x hi r - x
- x : ‘ -
v4 In
MLWvog
’
Eis alava
x z
TO xpXrog
\
Idka al
T Nr
@
n
dperäg,
. ’
mepi Nousrov
\ 7
rowmieng
r
yerichaı Täg
‚ m
drap.ever. "Ay. .
sunt novem ex iis Christi martyribus VI. calendas aprilis, reliqui autem duo
IV. calendas eiusdem mensis.
20. Hanc autem sanetorum martyrum historiam conscripsit Esaias Adabi
filius, <Arzanita,> qui cum eques esset regis Persarum Saborii, et cum ma-
* Pol. 107 gorum prineipibus,* ut auditor tantum et spectator eorum quae fiebant, inter-
esset atque ita omnia quae in hoc certamine eontigerunt ab initio ad finem
usque audisset et perspexisset, ea ad omnium aedificationem atque utilitatem
et salutem litterarum monumentis mandavit, ut talem pro Christo virtutem
omnes studeant imitari, cui gloria et imperium in saecula saeculorum. Amen.
E
[37] II. IONAS ET BARACHISIUS. 437
II
MAPTYPION TON ATIQN ITQNA KAI BAPAXHSIOY KAI THE ZYNOATAF AYTON.
KNLEL 5 NEIN \ , \
1. *Eahwpıog 6 Ilepaov Baaiebs dsıvov xark ypıstiavav mveav xal mavızdv\ ToisSURREELm’ NT mlroy
SEAN 5
apyt- *R, fol. 247
r VP \ v - Y \ EN \ r \ By EN \
payoıg Eneleuss Ta Öusızarnpın Npisrod mavra Ta xar’ exeivnv THV Wpav TupL mapaöldoohuı Kuı Tabs
2 n B 2 \ ? 5
ebpioxonevous Ev auch Oeov xmpurrovrag Tov XprorovN F
meiouevous ivh xarN Öuctas
ErMA Mpond-;
yovras xat mupı rımats Gestouodur nu Öwpnts, Tobg dE yE LM Rataveuovrag Tiumpiats Endtönodeı xuı
\ x - Sn ie - x G \ or \ ’ r 3.018 \
r \ \ m S.\ r \ > r ’
HEvnv, Ta mept zwv da Xpıozov alAnuvruv uavBavovtes, 07 nr
olaıs TE Xolkassı un\ Absıv
’ * Q
* merdonevor TADX- * Fol. 2477
10 meurovrar xal olaıg EAAaıc xaxouyiaıs te xl Ohtbeoı xarspyalovraı, If bmaßevres Tas Luyäs dei
7 En
1 is
TOV TOMOV Exeivov, OmoU Oh xal \ Tas Baoavoug üreuevov oi dkS ee f
Npısrov aBAodvrzs, nareAubov.
2.
G
Koyun
‚
8: Kr
Av oürw
dd
Bapdındoy xadounevn, Ev MT
” m
Thy Thema Erıterpammevn TOV Kylav
m
TPOGEVTUJOVTES,
wur
Öwpots Tellougı
ENDE
Toutov
7
Eis Entoxedıy
0 > b} ‘
KuTWv TAV YuAaxry elseldeiv
e} - \ \ >
xal On xal eisehovrig
- N \ =, [4
EAN 17 30 x
avöpug ELpov Evvex Tov apıluov, My aAvayxatov mapzorisaı xal ca Ovomara' Aaav yap Zuvidäc, Adla- > 9. r Ka > n 2 L 1 a7 3.8 \ zZ o& A Ir
15 pos, Mapoußäs,
m
Mapns, c “Hätas, Mepons,
, v
"Abıbos, Zunbeißng xar Nabas ol rprouaxapıot.
, ’ =
Tobrous ouv
5 i N \ S ; P
Korasaevor xal T& dm Nprorov aurav KRTapıÄNGavTEs Tpaluure xut URXUpLOUs AnoAmacnavtes xul
&n xal mpog Tobg ayavas aeilavres, TosouTov
\ \ x - =
Aopacav el; zav mioriv, Ware
m
Kos
[4
Tov Tod apTuptou
- x -
4
Öpon.ov n dtuvücaveag
MuTOLg n FIRE 4 =
Tas olpaviaıg dprı axnvals Eu.PLÄOY Wpelv.
3. Ti oUv To Evrsüdev; dıabaddovrar
« ’ >
TPOg Tabs Apyındyous,
-
&s obre Hloucıv obre Tas TPOGTa ZEIG
’
en e7 en, n , r,
20 LIxrbwptou teÄobaıv oUrE MpoGxuveiv Aveyovrat mupt xar Alm xal Udarı, zul ns ol nept zov Zavıhäv
uno rourwy Anarnvrar. Kar eubus dyovraı mpog abrobg Kal Eis Epwrnswv Spyovrat, Tiveg dpx xal elev
ec x ’ > [4 DEN >nN vw x > \ \ ’ > [4 v B s \ >
xal Önwsg xarovonalovrar Tov dE mavra Te Kur” obrode Yywpıodvrwy xal ÖTL yploriavor xaL Wovayol
xal 6 ev Imväs Övondlorro, * Oatepng d& Bapaynaros, ol Apyıuayor « Iloreize ovv, einov, zo Henn * Fol. 248
ob Baorkems, mpooxuveite Al xat rupi xal bdarı A ou; » Kat or äyioı « K al\ Tiva dei Tpooxuveiv,
25 zinov, W ovror, xal Tiva @oheioduı, Tov TomtNv Toy wraryeliwv roormy Osdv NERov ÖWodoulov
Ken iR
aurtals
Baoılea; navıwmg
fi ’
tov Osov
x x
vouv
Dr
Eywv
y
avdpwrog
v
eimor
v
5 wEv yap adovaros
\ x >
xal avmAedpos xaL oumore
! \ ” [4 x v
; a = \ R er:
Anywv: 6 de Ye Baoıdked; buwv xaı Ovnros al Lmv TpOg OAlyov. »
1. Ounobvrar TOurwv Axousavreg
% m } >
ol ayoı al
’ e
dabdoız bomv oloıs Aravbwmevaıs ÖLaatnauvres Tobs
’ x ee 1/pN n v e) ‚ IN ’ \
? Dr SL! vn 3 u
veyaan ywvn zov Iabwmpıov dörxov Amexdieı zul Tobs
\ \ e r
Ümmpstoun.ivoug 3m
aurı varRNÖh xal\ ta\ aroryeim
AN E ne
* Fol. 248Y
un Deobg &Ieyev elvar, AA eis Öouhslav zov avdpunwv ümb tod neyahou xal dAndods rapaayediiva.!
\
GzoV° rourwv oil Kosheis dxolanvres,
& h BI & r N 5
oyoWiov auTob Tuy Todmv Ekaprwar xal Tg xöung Ehrousıv Liu
40 xal To) TXyErD & Ans TÄg vurtog Errimeivar KaTaöıralougı, YELMEplOU TOrE TNG Wong olans xal mvong
Bopzou Öpıpsiag ımy Dypäv pünıv eis Aldou neramonueng Avrırumtav xaı 10 Zubuyov ärav EreLyobang
rpog Havarov.
UT) mpontpesıv
auTid { &
Ey. » E yvav og
bs 0000% EAadov ol pay
Mayor Xu TOTE usMEv MuTov =n77) puAax
DuÄaxn TRpmdLdou
rap vor.
Nuxros 82, xa0& Oh rar loudntor rov Euov ’Imsovv, ent Briuartog Ioracı xaı mepı Twv aurWy dvaxpivoust
x ar \ a\ Aug Su >$ > x ’ - er ‘ [4 Id x \ - er > ’
xar emel um Emeıbov, Bwioug ÖVo yaAnoüg zveyünvaı xekebousı MUpwWdevrag opodpis xal duo Baasıs me-
< s = ’ Rn er 0
Mupaxtwevag Önolwg" iv als Grisuvres abrbv xat obs BwAoug Tais aurod masyadaıs Evdspevoi yacı
x sr 7 P n er e y n r SEE DR =
* Fol. 249 mpos aurov' « Texunpiov form vor, Bapuynaıe, oüro, ing Elye zwv Bwlmv eig Exmeoeitat "gou Tv
S : z N: R E &
uaroyahov, bg Apvounevos xaraxpılnan Npiorov. » Kat 6 naprus « Ob ma Tov Xpiorov, ob To rüp buy
YauvDou! ou tov Tovov loyuger: yevvaluıg dt arnaonaı Kal Tav Aalarv Lmomevin öl aurov. Iamv öpxılo 10
- ! x ’ > 2 5 ? ni ’ x \ - c - KR } > 4 v
. S F = # a
buds zur zod Broews bay, el rıva meilova tauıng Eyorre Bioavov, xal TauTmy wor Tayog Mposa-
x SS r = \ N > &
yayeıv. » Tore Ounoo minodevreg oi auebeis moAuhdov rupl Audevra tols PAeyapoıs aurou xal Th dvi xal
2 ’ m > m ’ 7 - 1 ’ \ a‘ >” \ -
=D ozpuyyı geb Eyyebiivan xelelousıv: elta To desuwrnpim mewmousı xal modog 25 Evo; Amapricıv
alrov.
6. Tiveraı radra vol zov Iwväv eis dixaatnpiov Ayovarv' Epwrinsl Te mepl rg Yadernng Exelvng
Ag f en ran en , N 0 ß R
Vurtöc, O5 dnyays taurnv" elta xal meipmv ubru mpooayousıv' « 0) adeApos vou, Asyovres, Bapaynaros
BER , uw f Fan R EN ee RAN , var
Apviaato sou rov Nptorov. » Kat ö ayıos « Oida anni, ig TOv Apymyov buwv npvcaro Öxt.ova xml TEAEOV
Pe 4 a , NE RA x ge BD m_ \ 4 > a7. n x
10 Xpıoro mpoonveyOn. » Kal ot tupavvor" « Mn arokcong oou xunoıs nv buynv, elmov, dAAa Totlmsov To
eu 3, , A b\ 4 RE SZ 5 1 x TR \ a8, e \
od Bucıldwg mpostayua war Amorulian vis Evoyms. » 'Ener ouv mielora mp0; mbrolg dröraxwv Wauvel
ut mardeiwy Eproe al « Örınep Em’ eioylarg amelpw, Er’ euloyias En xaı Depiow » xal TeAog
x nr v \ u - Be | , ‘ ’ a 'y 6) ‘ nı x ’ x ”
rapriyaye. »
Er 6 ’ es m
7. Mnodevres odv Emi rosroıs Hunod, Akbnra misong PBpulobons Eveyävar xeleuousıv, abrou de
od Aylov ray dopav mepımpsüfivar Tg nevudns, elta xaı nv yAwocav zumdnvar nal zalre Tu) rebnrı
mpooapeltivar, mpg tobroıs xal auroy tourov Evamoppıpyvar Ti nison, dewov olov ing elpnraı Bpalolen
xat wobspov. li oUv yiverar; 5 Meyaäg, Kupıe, xaı!> Onuunsra cou Ta Epya xul obdels Aoyog 30
mpxeocı mpog Uuvov av Oaumaaiwv aou. ’Exyußeisz yap h misen tou Acbnrog a6habT Tov u.aprupz
. G x er - ‘ m - \ [4 ’ N ei} 2 x ’
mpdrrovrog mpostaymanıy Elm more. » Qumös Eri robrorg Eye Tobg mayoug Geıvog. Kat Ti molouotv; 40
ar 2 R , S e s = EN
Exouaıv Ev Andvdnıs TDv Maptupe, naddious Gylsuvres xata zWv aurou rıhousı aapxuv, Aemrois Imäcı
Mepiopiyyovsı Touroug, Eidyoucı adv Bin Tüv deaumv Tobg xaAdnous xal Guveßayousı TOUToIg Aal tig
’ ’ ar ‘ \ ’ - n - \ [4 x 4 (4 x \
7. — 1. suppl.; om. R.
[39] III. PHERBUTHE VIRGO. 439
9. Avnp 0E Tis Pldog Es ra malıora TE Mavrına buoy Ekwvnadievog awuara iÄKpNGlmy TpLav
{0} A x n/ ıı ’ \ ’ \ ’ “ - r 4 ’ ’ -
\ r = \ wR ; MER, IE
Kal TMEVTOXOGIMy TEDGLAWv, va O4 Kal TV TPOWEUNDTUENKOTWY Evven, os 6 Aoyos Tpolabuv Zöniwse,
: & RR \ \ } er SUR 5 EEE
grkorium zaon rapmösöwxe zul Ömsaupov Aaumarwmv avexheımrov ypıostinvols Eyaploaro. Eixoschv Sydonv
y & r er \ -_ ee \ > ’ y 4 Br N Pe Bi Ze
ETpeyev 6 WApTIOg ymv,xaL VUV OInouvrss TObg OLpAVOUs, m MayYYEpaator, Kal Ti) OEGNOTIXÜ TrapLoTzuEvor
f 7 N x SS R < er len N
dpovm vewore xar Bao Muay To orloudprup: xal "TIorW xaı ra mavra za unxos mic drn- * Fol. 250
\ m > Y DR m \ ’ r = \ 3m
povos zul xalay amboviav, loylv Kur’ E/dpwv xal Tponaım zul vixas, yzloa Öuvarnv xar' nurWv xal
vvalay, AulWy povav TMpDs Touroıg Karaıkiav, AAlou Paüusıv od vontad Aal Ostou Asınmvmv, Beimv Tv
urarmvy reply, ravrwy rWv xalav why meradnbıv Ovıws za Baoıdeins oupavav AAmpouyiav, IL
Xpuoto wu Ocw Auav moeneı A 605 Kal TO xpdrog vov xal dei Kal Eis Tols almvas TOV Almymv.
10 Auf.
III
[3 k
Tit. — 1. unvi zo ara e’ (scil. april. 5) praeit in M; xn adın neo V. — 2. in lemmale &ep6oubr V,
Pep6ovdi M, in Sog, Pepbous V, ee M; rapdevov add. V.
41. — 1.768 V.— 2. ’Hiwvbapatwv M; ’Ioyvapatov V, lege viov Bazewv. Ch. A, 59, n. 2. — 3. Bepöoüg V. —
19 or 4. wadıng hie V, Hein pxönens; paunte hic M. — 5.Pepöoüs V.
Quoniam vero eius animus in Iudaeos, erucis Christi inimicos, admodum erat
propensus, ac libenter quaecumque illi dixissent audiebat; reginam cum
Iudaei audissent, illi suggesserunt, quoniam episcopus Symeon, cognomento
Gnapheus, interfectus fuerat, propterea illius sorores venena reginae commi-
sceuisse, quo ipsa mortem obiret. Ut vero sermo hie ad aures imperatoris
pervenit, statim sancta Pherbuthe cum sorore et ancilla sua comprehensa fuit.
10 Erat autem Pherbuthe illa virtutis exercitatione praestantissima; quin imo
non minus ejus soror, quam ipsa, vitae institutionem in Christo lesu pulcher-
rimam adepta fuerat. Ductae igitur illae sunt ad palatium, ut de re illa inter-
rogarentur. Exiit igitur imperatoris iussu mauptes, cuius nominis interpretatio
Lu) ACTES DES MARTYRS PERSANS. [40]
nerz Toy obv abrt duo, eidov TO 220g abrng — Av yao las h aylz o eider opala
ı - x hs EAN un _. = er G ‚ ne [3
rider — xal \ mapayprun iveluunlneav Ev’ Th> zapdıa aurav Exaatos Emihupiav movnpkv,
‚ , 7 % 7 2 ’ s r
Eh
Eh ayıa
ara Ocpboüs®
Ocobodc? Eon”
don? Tpüs aurolg
tebc adrobce « Ark Ti iyayev
Emivayev nWiv
nv apopunv
doooumy urn 6
TolauTmv or
v ’ >
rn \ \ FR RS char ey \ n n r > >
moBeite nV opayıv nuOv, IHod 2a0? ExdXorny hEpay Tag YElpas UMMV MOAUVETE eig AuTNV,
Auelg de dr av edv Auav ypısrızvar Amobavosnehr, un Kpvnozueva: abrov, örı adrög
« m I\5$ x x \ € m x ’ ‚ ’ er N
&orıy n (on Auov, #ahig yeyparrar nulv, Eva Oebv mpoozuveiv zxı aur@ pove Aartpeuenv' 10
obrW yap zul ToroDev' AAAK aa Ev Eripw yeypanrar Ton ÖL yeıods Tod Aaod Kmodvn-
‚ er z « - 4 3 2 - x - ’ ’ - ’ ’
orero. Llös oVv Aues GRpVARE EMOLHGAWEV; JELpov Yap TNG Eis Ocov AUOv AOVNGEOS
EGrIv TODTO" 701 Yap xx mepl Erarepov Onolas VAvaTos Tols Evoyoıs ArElINTAL”". »
“) rn . . x = 1 e F4 « r‚ En 9% - > [4 n; 41
I}
) ar Ni m NW FEN m ’ [4 r ’ \ m , ’ E
2. "Hxouov de aurns ndems EMI TOGOUTOV AlmoTepoı Aal Am Tig EroTkoeug TOD TE
auro Atyav « 'Eyo rapazmıo rov Broıdin, za fuczpevog aur&s ToD davzrou, Arbonaı
€ rn \ ns 4 4 be | L > x - L
6. V, Baoıtör M. — 7. (r. 6.) naons tns V. — 8. bepbois V. — 9. einev V. — 10. (4 2.) V, om. M. —
11. nrednto V.
est, pontifex magorum, et duo una cum illa magistratus, ut eas mulieres
audirent. Ut vero coram illis stetit saneta Pherbuthe una eum duabus feminis,
quae cum ipsa erant, viderunt eius pulchritudinem (erat enim revera sancta
illa virgo specie admodum egregia) statimque suo quisque pravam animo
concepit libidinem, inter se tamem talem libidinosam cogitationem oceulta-
bant. Illis igitur dixerunt : Quare vos machinatae estis veneficia reginae et
dominae totius orbis terrarim? ob id nune morti estis obnoxiae. (Quibus
saneta Pherbuthe respondit : Quare eam cogitationem Satanas vobis in
* Fol. 133° mentem coniecit, quae a veritate multum abhorret? et quare * iniuste vultis nos
calumniari? Si nostrum sanguinem sititis, quisnam est qui prohibeat vos eum 10
bibere? Si nostram caedem eupitis, ecce singulis diebus vestras manus coiNn-
quinatis? Nos vero propter Deum nostrum, ut christianos decet, morimur, non
eum negantes quoniam ipse est vita nostra, quemadmodum seriptum est, ut
unum Deum adoremus, et illi soli serviamus', ita enim et facimus. Quin et
alibi seriptum est : Veneficus per manum populi sui moriatur*. Quomodo igitur 15
nos veneficia machinatae sumus, cum non minus malum hoc sit, quam si Deum
nostrum negaremus? Etenim pro utriusque peccati poena, illis qui huiusmodi
eriminibus obnoxii sunt, mors proposita est.
2. Gum haec Pherbuthe virgo diceret, libenter eam uterque audiebat.
Cumque eius pulchritudinem et sapientiam illi obstupescerent, loqui non 20
poterant, sed quisque secum ita cogitabat :Ego regem precabor, ut liceat a
1. Deuteron., vı, 13. — 2. Exod., XX, 27.
[#1] III. PHERBUTHE VIRGO. AAl
: 5 ke: N NE SAN x : ER SRERAR EN 4.) *
raueny Eunuro eig Yuvalzc.» mod: de HbE yolv more 6 MaUmTAS Eon TpOs auenv" « E:
walls Ss Ekeorıv Div
AEyEIS 00x ELE
Aeysıs piv Dapp.axov 1% UM visTIS maoabreng
Torfant, Ivan
Odonazov morfazı, EDDENEIN, ZIAZ a)Ye
mADRORTnS ebasbein,
fe
EEARANER
Dmeis dı& Toy TodzZ KderpodAbay 3
Aivarov & a
Umepadyodsa: /
meromzare. GN
» Kat ESEL ME RAN €
moog ralra ı
aurov Arb Oeod
n
dv
PR
Iva
3er
pou,
AN
6 AdEApös
7
Ermadev
‚
xanov
‚ ’
« Ti yap
„
eimev
I ar
ayia Ocpbodg?
’ 2 RTL ) }
Arız Bacideta ray bumv Eousiav zul Baardetav! narapyei. » Kai raöra auräs einovong,
e . [3 er r ‚ [2 -
r > “\ ’ Br INS z ’ m \ 4
EREREUGEV
nu KUTXG EV TO dea.Wrndln zyönvaı Ku DUNd recht.
A R x ß „7 e \ u UA TEN AS A
38 Deveuevng de Towixs, Ereubev 0 BAUR Tas TE AUTMV Anboxios zur eimev auTTi
r ar en = z * fl A
10 « Odres
/
Taoaradeon
r
Tov
x
Baron, zul bbsomaı Umds od Mavarou zul yevn OL EiG * Fol. 134
v h ) N v Io ft N
m e Nu Mg r p » akt m 27 1, NL “0. NR
yovatxı; » H DR AdAoDop05” Arolsası TE Onuara TadTe, EkEorn KARL eoobrfn cH0doa.
RH za
NeodD zn
Z
Eimev
N
OÖ: mpüs
x ’
abrov « boxeov ır
Tb oroua r
con, auov?‚ B
ardbapre,
’
eydpe
=
Tod ”
Hong armdeins, Kat unzerı nooohis Tod Anınaaı 70 9440xpTov nr TOUTO EIG TAG EILXG
,
ERORG"
r
Ö \ \ z Im r ” — \ N >S
To sororn Xoro Kal Toy magheviav Mau AUT QuAATT TV TE TIOTIV Hal Tav ANh-
ELaV AUTO Bene oroudalwn" Auvaros dE karıy Ö MOVOS Va&oTnTog ucachx! ie&ı
_ ,Y ° ‚ ’ “ar r a
ray Aralaprav
p inav j“yErolv zul Aoyıcuav
Mus funzp@v
furapov, öv Movisaode
Mes za’ Emod. Ob mevror
morte illas eripere; itaque hance uxorem ducam. Tandem mauptes illi hoc
dixit: Quamvis, ut ipsa dieis, non liceat vobis veneficia commiscere, ne legem
vestram violetis , tamen fratris vestri mortem dolentes, hee fecistis. Et quod-
nam malum, inquit Pherbuthe, frater passus est, ut eius causa vitam illam,
quae a Deo vivente profieiseitur, nos perdere vellemus? Nam etsi vos propter
vestram pravitatem atque invidiam eum interfeeistis, ille tamen vivit, et ın
caelesti regno exultat; quod regnum vestro imperio ac potestati sie praestat,
ut prae illo vestrum istud inane quiddam sit. Haec cum illa dixisset, iussit
illas in carcerem duei et custodiri.
10 3. Cum autem dies illuxisset, mauptes ille clam ad Pherbuthem misit,
qui dicerent se paratum esse regem precari, et a morte illam et quae cum
ipsa erant liberare, *modo eius uxor esse vellet. Virgo autem illa 6090503 * Fol. 134
7 = N \ \ u = IN e = = n e Sr
Xersrod dıa Tav dmemv Snöv yuoıchävar Ouvanehx. » "(ds obv eimov raure, öp.ohun.adov
= Bol. 1347 * ol nzyor€
Ebonaay Ywvn peydin Aeyovres’ « ’Anoleodwoay auraı Ex Tis Um’ Dbpavov"
nor yap Eroluaay TA Bacıidı Dapuare, More aolevnicanav army
”
dmohaveiv.
. ’
» Kat
(2 ’ [4 h} x ’ m 7 x
mapaypnma r ns
Edoln zur
2:d00: y
nuray dmopasız rarmirn, iva, olo av Bowavrar”
ı_» ’ r RE [2 02 " v q2 f
Havarı ol yo
+ r ‚
amodaveiv abrzs, amodzvwarv ENeyov yap ol avdaıoı zul pixpol, Örı, Ev ph Xomf T&
cogitastis. Equidem mori non timeo, neque caedem formido. Haec enim via, in
quam me vultis immittere, ducet me ad fratrem meum et episcopum dileetum
Symeonem, ut illie gemitus et aerumnarum mearum consolationem inveniam ;
quibus aerumnis anima mea post eius obitum affeeta est. Similiter autem et
duo magistratus ad eam miserunt illud idem significantes, quibus irato animo ur
* Fol. 134, *
magi voce magna elamantes : Dispereant, inquiunt, istae de terra, quae regi-
nae venena pararunt, ut in morbum illa ineideret et interiret. Statimque talıs
sententia contra ıllas lata est, ut qua morte vellent magi, feminae illae more-
rentur. Dicebant enim nefarii atque impuri homines quod nisi earum corpora 20
[43] III. PHERBUTHE VIRGO. 143
r Pr ’ N ı ‚ . INyes) ‚ > = re DW
couara adrav eis Obo zul mageMn n Bacidısca dır uicou abrov, Hepameuhävaı ol duvarar.
r Si Hz ’ x [72 » r - € x ’ £ & > E77 zn !
Os 82 EEebadov abras iva Amorreivwot, adv 6 HAUTTAS AMAYONEVOy AUTOy Emeimbe
« ’Eav Hr 2 B.oU ARDDGAL, DUTE Gb Amollvdazeıs oUTE ai vezvidec.
x \ . r \ ns ” RE , „7 r FERD
Toüs TV aytav Aeyav' »
H 8 ayla Wer gWvfg weyaing ti betoaca anroy einev” « Kuüov? arallapre, Tivog Evexev
[213 raadrz aheyyn, 2 un aneyouar" azoücaı;z Ey yap reielus ebyonaı dmohaveiv, Ivo Cnco
eis TOV aIova OU um YaDvoco Euaurnv eig TV lonv may TOOGAALEOV TAUTMY, LIVE UM
amd Aavarov ToVv aimvıoy. »
9. ’Efayaydvrss oUv adras po TAG mOlemg, id Exdorn auTav mposennay OUo
- ’ r [4 F ’ \ x 5 L - e Le k} -— + r Nr
TEROUC.
TENOUG, EIGEle EVnv TOV
Tov Eva
€ R
TOV odynÄoV.
TodymAov ÖÄCOVTEc.
Onaavres, EisEic O8de Toy
TOV Freoov
Erepov Tode ee
TOUs mOdag, Kar
xaL dıa-
OLa
10 TEIVAYTES AUTAG € 5 auTOlg EXdaTNv, AarTeveytavres Tplova TERTOVIKOV Empiouy aluras eig
[4 x x € ’ ‚ \ „ x
r x ır \ er eN nm ’ m x ’ E} en
Eon Vo: zur vhkavres Ei Weydia, role ev rc 6dod Evreüßev zat Tpie Evreüßev,
ErpeLacay Er’ KUTOV 72 Zyıa couara. "OL Tod GpınToü zul paßegoü drsu.aros’ mAHeng
x ’ x ‚r ’ EN + \ m N ’ ” > v
ao! dazıumv
I
xuı zarumikens duminkeos
= 2
ze zul orevayınav a rerovora.
et
Ei rıs 00% Zyeı
Sr uns , y ER j STN.ı x
dazoun, ’
INErn zu) Mauckrw, 2
zaravöksns Boeyay
SEIISHEREN,
6 cona Israusıw.
\
do) Yiov sonarı
\
\ \ [2 7 297 x x N 3 a ’ D [2 2 N
TEDTVA AIN RE Aetaubos EYEVOVTO AATA T NV 600v, eo [74 eourzyßn GEU.NOTNS BArAR
mapdevin eis Tov Amavra ypüvov rs lwfs abrav' EReufepix Edohm eis Ovandıandv Toy
, ’ \ er e — — r - Nr ’ ’ x .
3. zuwv V. — 4. &vloyopaı M.
20 5. — 1. darpiwv yap V. — 2. Eruidybnoav Ev geuvörnt V.
in duas partes secta fuerint, et regina ipsa per medias illas partes transierit,
curari non poterit. Ut igitur eas eiecerunt interficiendas, denuo mauptes,
dum mulieres abducerentur, mittens ad sanctam virginem Pherbuthem : Si
vis, inquit, me audire, neque tu morieris neque puellae quae tecum sunt.
or Sancta vero Pherbuthe magna et aspera voce : (Juare, inquit, impure canis, ea
loqueris, quae ego audire non possum? Ego enim perfecte mori eupio, ut
aeternam vitam habeam : nunquam huius brevis vitae causa remissior fiam,
ne moriar morte sempiterna.
5. Cum igitur ante urbis portas mulieres illas duxissent, singulis duos
10 palos fixerunt, in quorum uno collum ligantes, in altero vero pedes, et earum
unamquamque illis protendentes, fabrilem serram inferentes, in duas partes
eas seeuerunt. Cumque ligna tria magna hinc et alia tria illine in terram
fixissent, sancta illa corpora in eis suspenderunt. O terribile et horrendum
spectaculum ! O factum laerymis, compunctione, stupore et gemitibus plenum!
Sı quis laerymas desiderat, veniat, eiulet et prae compunctione corpus
laerymis madefaciat. En ut corpora iucunda et sancta, velut triumphus quidam,
in via proposita sunt. Corpora, inquam, illa in quibus sanctae feminae per
totum vitae suae tempus honestatem et virginitatem servaverunt. Libertas
data est in opprobrium earum, quae mansuetudinem et iustitiam in "proprio + Fol. 135
Aal ACTES DES MARTYRS PERSANS. [44]
&
DA 1) [2
7 bmepnpaviz,
’ z r}
DL moca Torud
[4 u ‚ ’ BUN el
h oizreiser.
- ne
yopeı
m Di ’ [4 a [0 r
r Ze 1) -
Eial" Aal OVTWg OUTOL
Be 3} NEN
ÖLRaLasuvng
er
aylay zupmol
\ r
[3 r
Imisrasıv.
”
"Ovrwos a EiRx Tadra TOv
fr AR e B ; 2 ; EHER 7
Aöror
r
Täg
E ’
Apabiaz
Or v
Komiayyyor za alnomoraı, ol mpiGuvres Gau nal Apeltonvreg.
De = e fi 5 .® = 5) REN =
Evraöfa zaravonioag 6 Wazprog mpomAens EITEV Apa lOvras Av HarErıov audg Ev To
3 2 \ . de Aa
rov Mumov abrod &o’ Auäs; lovras sis Konv el
zarayayev a EN, Tız
Aus; "Apa Eyapn
Spyıchiävaı or
er
emi ToTO onbesh
onen TouTn
Todra €
Epyo nöEwg Zoyev
an ndeog Eayev TısTig TOTO pp“Dpınrov robro
‘) ano;
Meaua; Evebiebe
"Aoo "Apo Evebiebev
D ei D = N FE EN \ ’ y R > \ CR, - r
TIc, AUNV moooetdev aurols, ddaxpuri; 'Eyw pev obx oluar ei dt za dpa Torumneag Ts
: ZUR ,& , ar ; Su i ; Re: Re
moootayev Emil To TolmirW, müs nueripas 00x Earı QumEmg, EIN obdE TO Yevos aurod &x
ToD "Adzı.
r nm
Ayvov
Fr
TOv
N
dir
FIN
zul uLYyNE
« - ’ ’
TA 608 Exeivn,
Er ee N r
Bacıkıda
x
dE nv AhALav
r
10
»
6. "Hveyzav
Swusrwv nal näca mapeuborn Omen abrhs' MpORevsov yap eiyev 6 Baoıkeug Ev 77 nepx
3 ’ & : A RD x = . ARE \ as ak RS
&zeivn. "Ereicıöhn Drae? ayın Ocpbods uva IT Ka CN TardLRN, alrng TN
Ev Xpıcro Ins ro Kto nuov on doka abv To
a . an / ‚ , T n , m _ 4 ’ Br - 7 r ı . =
An aliquis ea sine lacrymis aspexit aut videre potuit? Opinor certe nemo.
Quod si quis ea videre potuit, illum humanae naturae non opinor esse par-
tieipem.
6. Tulerunt igitur miseram illam reginam in eam viam, feceruntque ut per
casta et sancta illa corpora transiret, omnisque turma eam sequebatur; illo
enim die imperator censum recipiebat. Consummata est saneta Pherbuthe cum
sorore et ancilla quinto die mensis aprilis, in Christo lesu Domino nostro,
cui gloria et imperium et honor et adoratio in saecula saeculorum. Amen.
u
[45] IV. SADOTH EPISCOPUS. 445
IV
x \ \ 29 . =: , Es G x
1. *Mer& ro rersımdfvxı 76 Mapruprov Tod Kytov Eumeovog Exingovöungev TOVv 22.du.0v WW, 10R
186
, - ei 4 u - [2 in 5 \ N 7 ne nn - m x
AUTOU Oo RYOS pe = e 2 on.ven ZI.KOUB.EVN TOAEL Linz AA Krasipavzı TOY Brstırsuoucov 799%
[' D
r 4 nn 3 n - € m N Ir x x Die \ 4
Ileooaıs
\
=
=
rorewv” Os> Ev Yaurı
ma av HAusoav
ent
eidev! Bonun
\
oobeohv
v
zur zul Saurov Aruusoze
\ >
y DER NE NW fi RN : E \ z \
GUVERZÄEGEV TOoVv ANTEONV RAUTOV, moeobur&poug TE Kaı ÖLAAOVOUS NGIY y?2 READDD.YEVOL dir
. U n DW; 7 \ gr ’ N - ’ es Ey Da\ 5 v 3 5 \
Tny Qdbov od Baoırewus. Kar 05X1.EVo5 Ounyeroda: auroig eimev' « Eidoyv Ovap Ev EN vuzrTl
D n r [4 \ Na am e z 3 7 ER: x ’
Tasen ToLodrov?, xNDaXd WET O06ns TOARNg IGTALEVAY", NS zo MY EIS Toy alpavov.
er \ x Nır et
Israro 8: &r ” aurns 6 Ayıog Enı GROTOg Zunewy Erz Öuens TORTE” Anl
e 7 B u x Zn , R R m Im r o7, n
istzunv nat" eis my yiv. Kai uodeong me? mer yapds weyding einiv por « Avedde
\ r N, vv. n \ \ ’ 5 \ a7 N Si ,
« mpüg u, Zardod, Kveife, un gobod" zul yAp xay&° ybic dvebmv, ab 8 GAW.EBOV aLve-
+ K NEPEyTEAN Sr? anE7 aber er > x , 3 \8 nr >
« Aevon. » Kaı ano Tns Mpag Exeivag Eriorevan, örı eig ray Tımiav? zul? Xadlarnv Tod
er ; ; N 2 EEE OR 31.72
Xpıotou" Ömodoylav aaradeiboua’ mo 68 stonchxı ap’ aurod örı” ya ydis avebnv, ab
5 Br > PR ki L v_ ik 13 7 gu. z SEN IRE
© ammepov veieion, ommalver ÖTı abrüs iv” meipuar” Euxprüpnsev, Eya d: Epfrog
Il. * Postquam saneti Symeonis fuit perfeetum martyrium, eius loco suc- * Fol. 186
cessit sanetus Sadoth in eivitate quae dieitur Salec et Ctesiphon, quae sunt
regiae apud Persas civitates. Is quodam die vidit visionem terribilem; et
apud se miratus, convocavit clerum suum, presbyteros et diaconos; erant
enim oceulti propter timorem regis. Et incipiens eis narrare, dixit : Vidi
hae nocte in somnis scalas stantes cum magna gloria, quarum principium
erat in caelo; super eas autem stabat sanctus episcopus Symeon cum magna
et infinita gloria. Ego vero stabam infra in terra, et me vocans cum
magno gaudio, dixit mihi: Ascende ad me, Sadoth, ascende, ne timeas; ego
enım heri ascendi, tu autem cras ascendes. Ab illa vero hora credidi fore ut
assumar ad venerandam et pulcherrimam Christi confessionem. Quod autem
dixit: Ego heri ascendi, tu vero cras ascendes, significat eum quidem anno
superiore subiisse martyrıum, me autem hoc anno futurum martyrem et
AAG ACTES DES MARTYRS PERSANS. [46]
ß N L Napa? n 3 da 110 € 442
Vaprupnicw xl amorravdicona. » Kai p&aro voudereiv abrovs xaL'" mapanadelv &%
rov deiwv ypapov, Exeyev 2: obrws' a Adergol mov Ayamınror nal marepes'”, mov Oeov
en ’ m EZ \ er ’ DB} ‘ .
> + 3t em B m x x k, n A! nm
ayamnaap.ev E& OAng Täs buyfg, nal Tov zuprov'? "Insoöv Xopıstov EZ ödns Täs dravolag'
ut Bvduozusvon Ohoara
{y
miorens = od wobnenoduehn
Y h
Arno mavros> zarod. "O Axvaros> de zul
A coayn 2 Mn h nah’ Auov
\
zul olaen
r ‘ Auds,
{ ’ ph deiızawmer, , IA Eraarog Auav
\ Wss or
\ 4 Pi} z „ N. r n N Sr e HR u ‚u,
Swwev za mdon TT Eoyopevn yevez To Ovoua nuöv za Ay dskav zurarellonev. Eikopedz,
} \
adergol, TO Om. Muay rayıov mAnpWsa TO Gpxua“" rooro Muiv: nal yap Erz yapıs
IN [2 -— er « - "7 - - x " u} n em \ ‘ -
\ >00, an 7 x \ ‚ S nr 7
+0 rodou zu ayKmns TOMTE" deyEral 0 TMVEUMATIAOG TV MAPOUGLAY TOD TOLDDTOU davz-
e> n x N d r 24 ar er ENGE de e RE £ \ Ay: \ ,
ToU" Aal 00 DEdLEVAL” Av TI ETOLMOS AR EUTTADSLGKEUDG UTADYMV. Dobeoz E xal BOXEN
> - e r [4 e x > dt 22 \ [1 r 4
Eotıy GupKLrWg 7 TOUTOD TADOUGLA" 0 MVEUMATIZOG ou HEdLE”” TOV DAVATOV, TOALTELKY
x Y e \ ’ er r vr 199 x
TVEUMATIKHV KEXTNpEVOG" Ö 88 Gapxırös WMıyyız xaL Tpeier, Gaprııny Eyav za” Ta
en n e f \ N vr \ = 04 “ 2 2
rorıresiav. OL rpodunor Ar GmOudaLoL KATEOLWERV TOV TOLOdTOy Havaroy, va Lwnv Am
10. v. a. xt om. P. — 1. zirod; add. P. — 12. Ay. zai n. om. P- — 13. zuov add. P. — 14. &ywvioarw
W,P. — 15.8 P. — 16. (xäv-: xat &roßavwpev) om. P. — 17. om. P. — 18. z. a.t. om. P. — 19. ö: P. —
20. Bpoua W. — 21. W, P, forte dedtein. — 22. dederev W, deörevar P. — 23. om. P.
.
> = Sa = Ne AN Ne ae \ Er > r \ ,
na dGANTOy AAL Aaunroıay mov!
Enarov einosı Orr. Kai navres ouod dehevres aoıduov!
Pi Nun
’ z P\ ns
aNdassıy ardnpais narenkeiohnonv iv Ta dedesunrnaio’ Zv’ Tinor — \
GROTEWO za Miro Eri
> LET
2 5 : Nr
unvag mevre, Oitibers VEYZiaS xaı moiXihas Kvdyaas broneivavrsg. Oi yap &Beoı zarNsKvon.or®
z MEILA, r > \ \ + \ v 4
15 mepıhevreg alrols oyawia eis Tas zunuas zal böxs zul Tobs OpOUs Xu Karacniyyovres
= n > \ voRp z f e 9 s 7 \
Euhorg, Ei Tusadroy guversıvav aurobs xaı Ebasavısav", Bars Tı borZ abrüv olovel Pooria
2
Eurmv SprYyop.eva ToLsmov dmorekeiv zul [EyLoTOv Tavov &umasiv'. Baoavilovres d& abrous
3
SYodgüg zul dvehenuovog'! Ereleyov aurois « Ilposzuvioare To Mio zal romisare To
2. —1.om. P.— 2.oöyv add. P. — 3. 2. 6 Baov)eb;s napeyevero P.— 4. W,P, supra, n. 1 Krnsıpoyrı. —
20 5. (8. x. &.) alopöpos enioxonog P. — 6. yeyovas P. — 7. Evo ö.x. P. — 8. ävouor xar 36. P. — 9. x. 2. om.
P. — 10. xat p. n. £un. om. P. — 11. o2. x. &v. om. P.
vitam aeternam possideant. Qui sunt autem ignavi et pigri, iis ea visa se
abscondunt. Qui Deum diligunt, ad Deum excesserunt; qui vero mundum,
manent in mundo, illi quidem
laetitiam et exultationem, hi resoluti ad
autem ad afflıctiones manentes et suspiria.
5 2. Seeundo autem anno nostrae persecutionis venit Sapores rex Persarum
in dietam civitatem Salec et Ctesiphontem; et apud eum fuit accusatus epi-
scopus et athleta Sadoth, quod quidem interpretatum idem est quod regis
amicus; revera enim dilexerat caelestem regem Christum ex tota anıma sua
et totis vırıbus. Sanctus enim Sadoth et cum esset perfecte continens,
10 plenusque fide et iustitia, fuit imitator sancti Symeonis cuius erat successor.
Mittens ergo rex Sapores, eum comprehendit cum clero suo et cum aliis
elerieis finitimae regionis et monachis, numero centum viginti octo, et omnes
simul vineti catenis ferreis inelusi sunt in carcere, in loco obscuro et tetro,
quinque mensibus sustinentes magnas afllictiones. Impii enim eorum tibiis
ı5 impositis funibus lumbisque et umeris, lignisque constringentes eos usque
adeo contenderunt et torserunt, ut 0ssa eorum non secus atque ossa lignorum
quae constringuntur, stridorem emitterent, et magnum eis dolorem afferrent.
Eos autem valde torquentes et immisericorditer, eis subinde dietitabant :
hhS ACTES DES MARTYRS PERSANS. [48]
Heinux Tod PBroıkeng Ru! Inoeode. » Amoxaudeis BE &yıos Zah cs & Gröu.aTog
r - E e = © x42 ’ v ’ \ ’ ’ an
ravray eimev’ « Hyeis ol ypıorıavor ” E15 av MOTIV Ra play Öyvan.ıy ur arndercev
<üpolog wiav'”> Tısresonev zul Ev mapruptov maprupnünev nal Eva Nebv mpooxuvoün.ev
\ \ ’ =, x m 4 x u Pr? ır er ! ee AR Ba GE »>_5
TOy TOINTAy OLPAVOD Aal YAs Kr AUTO Aurtpevonsy EL OAng Vuyns xal € Ang TTS
G € = S \ [nr ’ ey ’ >; -. Eu\SI \ -
duvap.eog AuoOv To de Ro ATIGURTL AUTOD ÖVTL 00 TPOGKUVODLLEV, ar oWdEe TO TÜR or
147 6
mapa'" zo Oco nuov old: Amodviazomev Ev! AR To Xpisro auroü, AAN: (wordt!
IN er - r - DNS ’ 2 ’ m r - ’ n ’ x
fi m n , 47 I z ’ m 1.2 x At eo w ’ ‘ x » z
Auäs 7 parapix nal!" aiavio abrod [w7i zur Hldwaıv Mmiv eis xAnpovoniav Kal avd-
NY N » er \ x gar r F
raucıy ray adkvarov za areheurnrov adrod Baaıdetav'?. To Aoımöv'? oLewg Erzyaye Ev
nuiv vov dxvarov”®, Erottos zu moohümng Eyovaıv d1x rov @cov Auöv amodaveiv. Obre
12.01 x. om. P. — 13. P, om. W. — 14. om. P. — 15- adrois P. — 16. y&p add. P.— 17.1. x. om.P. —
18. (xal avan.- bBaoıstav) nv
n Baodestav aörou P. — 19. (7. 9.)/ töv odv Davarov P. — 20. 7. 6. om. P.
adoramus. Sed nee ignem honoramus. (ui enim ea fecit Deus, ipse ad
ministerium dedit nobis hominibus, nec ex tuo scelerato edieto evadımus
transgressores ex quo mors nobis a te imminet, quae nos ab hac eaduca vita
liberans dueit ad vitam aeternam. Ne ergo vel tantillum distuleris nos
occidere neque parcas ante tuos oculos ellundere nostrum sanguinem. Tua
enim in nos lenitas et patientia nobis procurat interitum. Rursus ergo
dictum est sanctis tanquam ex ore regis : Si voluntatem meam non feceritis,
et edieta mea non audieritis, ecce ad vos pervenit pessima hora vestri
interitus. Respondentes autem sancti tanquam uno ore dixerunt : Nos non
perimus apud Deum nostrum, neque morimur in Christo eius, sed nos
vivificat beata et aeterna sua vita et dat nobis ad haereditatem et
requiem, immortale regnum et quod nunquam terminatur. De cetero
nobis celeriter affer mortem, qui parati sumus prompto et alacri anımo
mori propter Deum nostrum. Neque enim solem adoramus, neque ignem,
[49] IV. SADOTH EPISCOPUS. 119
\ = = > > D 2 37 y Y
yap To AND Tposxuvoünev ots Ti mupi ore”' Tarsrwy Avanay'!! Mponrayınzrav
> z 22 =“ z , 23 ‚ 24 N r r
Arovon.ev Tod Broiens"", emei’” Oavarou”' ar amwielas yeouoıw. »
e IS’ \ ı - Pr N RE ’ 3122 Nr: - z vn a
3. ’Idovres To GTEPPOV xXaL ArNıves TS TIOTEWG AUTOV Aal Onohoylas, EOWARV AT
ı _u
KUTWV TV\ ’
ATODAE
[4 1 S
. Axovoavres
/ \
Ö: oı TpLamaxKpLoL
e B
Tod
m
Xoısrod
Er 4
Kapruoss",
2
OTı
er Ba\W]
Edohn
m Ns N a Ta ’ n er z e AI a G ’ ’
KAT’ AUTOY N dL% TOD’ Stp0Ug ATOMaGIs, BOTE TAVTAG ON.OD Arorumdäver, NTOLWAGKY Evu-
GyUCaVrES Eauroug Tpüg TAV coayny xal mov Havarov. Oi d: od Basıdws ZoyOvTEs xal
x0l EEEbar Drobe Ö deaunmras
1 Tec eo
mıoTıRol EScoaAov AuTods Trig nÜiewer
mülemg” Em OLor ÖE
SE ayıoı“
Gd ya
MAptupss” MerzDS
Yapds
MORE” nal ebpponuvng" Ebadrov zal &eyov oörwg”"3 « Kptvov äniv? 6 Ocös zur dinacov
may play &£” EOvous oly Öclou zul dh avlaorwv dortav zul AiNOTOTOY GOGov nu.dz,
x [4 r - ı” ”v € 2 ’ x 6) ‚ -/ x - Pr r Er
\ DIES = 7 2 = B EN r s
dobs AWLV TOV TOAUTLLOV Toürov GTEgavov Toü naprupiou®" uldag %o, ÖEorore, Ts
ERS #2 iS Eu ehe: \ FOR SROR N = = et , R
abrov Eimroöuev. Kat eufoynrög 0 Ocös AuBv 6 movoyevng ulös Ag orig Kyalarnras, 6
en \ ar ı \ SS Br \ = 27 em + 3
GB0aS nis ra xahkoag eis av lony ray aiavıov. Ma oöv? Eians np, Küpıe*, HAı-
2 R RG, * NS , ,
bfvaı eis Tüv zöcuov Todrov, Ara Bebaiucov'" Zyarıov 1 x
’
oa o (= [0 Enm oO < alova dk av AV
lavluriav, zur zaraziacov'! Apäs eis Td Timov? PBarrısua Toü alnaros uäv
21. x. rn. oure om. P. — 22. r. ß. &xovouev P. — 23.2nt P,W. — 24. bavaro P, W.
$. — 1. (löovrss-Anöpaoıv) om. P. — 2. (oi-wäprups;) om. P. — 3. om. P. — 4. oUrw; add. P.—5. itaP,
W. — 6. Auav add. P. — 7. x. . om. P. — 8. (r. y..) tovrov P. — 9. (pn odv) xaı un P. — 10. Bebausoas P.
— 11. zarafınoas P.
neque audimus haee iniqua iussa regis, quoniam sunt plena morte et
interitu.
3. Cum autem vidissent stabilitatem et constantiam eorum fidei et confes-
sıonis, tulerunt in eos sententiam. Cum vero audivissent beati Christi
or martyres in se datam esse sententiam, ut omnes simul gladio ferirentur, se
forti animo pararunt ad caedem et ad mortem. Regis autem magistratus eos
vinetos eiecerunt extra eivitatem. Sancti vero martyres cum magno gaudio
et laetitia sie psallebant et dicebant : Judica nos Deus et discerne causam
nostram a gehte non sancta et ab hominibus dolosis et qui bibunt sanguinem
10 serva nos, quoniam tu es fortitudo nostra et spes nostra'. Cum autem per-
venissent ad locum in quo erant consummandi, uno animo ora sua aperientes
dixerunt :Benedictus es Deus qui nos dignatus es hac gratia, et non no-
stras preces habuisti contemptui, sed dedisti nobis hanc pretiosissimam
coronam martyrii. Scis enim, Domine, nos eam quaesivisse. Et benedietus
Deus noster unigenitus filius tuae bonitatis, qui servavit nos et vocavit ad
vitam aeternam. Ne sinas ergo nos, Domine, aflligi in hoc mundo, sed
eonfirma coram te in aeternum propter tuam clementiam, et dignare nos
lavari in pretioso baptismo sanguinis nostri, quoniam tu es solus Deus
1. Psalm. xuıı, 1,2.
PATR. OR. — T. II. 31
450 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [50]
# R fi , er x -
Aoubävar, örı au övog ümdpysız dedo&xau.evog Ocög zul 6 wovoyevis ou Viög xx TO
maydyıöv cou Ilveona eis Tobs aiavas, Kun. » Taürx rotvuv ebEzwnevor ol maxkpror
Kvnpodvro DRO TOy TAPXYOLWY, Aal 00% ImAUGTTO Ex TOD arouatos KuT@V dokoroyiz, Es
0) xal 6 mävrwv Esyaros avnpehn '?.
= 2 r ” ’ 7 q
mes nar Öokoroyodvres rov zunov Aumv Insodv Xpisrov, @ rmoereı mioa d0&a, Tıum mal
\ $ r n \ r EN I. n 4 ” z > IE x \
e HT b4 END : E: Se R2ES ; 6 I n
TpOOXUVnGLS,
\
Ka TO Harsı cv To Ryıo Ilvssuerı, vOV ZaL HEIL XL EIS TOUS ALWVAS TV 10
37 tr
AOYOVY, KUNV.
12 Moudävar-avnpeßn) Hal Ems ol 6 mavyrwv Eoyarog Avnpebn obx Enausaro Ex tod arönarog abray 7 doforoyta P.
4. — 1. o0toı P. — 2. einadı B Tou peßpovapiou yunvög P. — 3. (tov.ö:-Ladwb) röv Krozopov de Enioxonov P.
— 4. xar ay. om. P.— 5. om. P. — 6. (äua-tod;) neyadwoin xol neyadonpimera eig Toig &heiz Anavraz 2
RE
3 TO NeTEUTTO
vEenLTE Nm
ET
ETEL TOON
£
7 mas s Anwypod
ou BRLAT Ein
€
KATEoyYEUN 06 AYLIWTATOS
vor
Y . 6 ERICH
gariay
ERIGXOTO [=e
’ DER) —, r ’ O\ x ER} , ’ IN n er IN
Abganıos Ing TOXsaS As6aı KATR HEREUOLY TOO Kpyızyou Adepoocz \ mic TaTpLöng de
Tit. — 1. dns; Tod öotov marpös ruwv P. — 2. ita P, naprupnoavros ent J. — 3. tn Iepoiöog om. P,
evilöyncov nartep add. J. 20
4. — 1. Adeppgupä P.
saeculorum. Amen.
* Fol. 52 l. * Anno quinto persecutionis apud nos, prehensus fuit sanctissimus Abra-
mius episcopus civitatis Arbel, iubente Aderphora magorum prineipe, ex patria
[54] V. ABRAAM EPISCOPUS. 451
1 6°? 70) TER 4 ’ rd NN \ er ING 4
[7 « oTıs Rp .yRYOS FVRAFZOY AUTOY TOY
s, ns ne im /
FYOV OPAU.LOV TOOGAUVNOAL To NA,
\ r e % N =
za. Wen HERovra aurov Toüro TOTAL, TO TA GWur
=
aurod
e & N k
mars Buazvors vatc dervmis Fr 5
vare-
Nerdev, Bomvrog aurou Tod aytou Ev Tols Anuphrulg &xelvorg AIRLGWOIG aaL Aeyovros örı:
« Xpuorıavos ern. zul Eva Oeov Tov aIadıvov TOOGRUVO Ar MOTO MOvo Aurpeio zul
r ’ . “u \ \ ’ \ - x E m
Ev 77
[4 - ‚ . > -
7 ee?
miore abrod FT Ayla na ae Denhevä
s = z z 3 =
u£ypı havarou Eyaaprepo' zul um zaravdyzale me Kri-,
\ \ + y,
SHAGIV 2 2
Kal TOrnUAGEY TOOGAUVEIV ?. »
2. Tadrı 8: adrod Bo@vros Tod &ytou Ev ralg Baadvarg, Reyeı abro 6 Auebns
NV m x ’ 6% er ne r ’ m. ’ m € ’ 2
« Tloincov
Zi
* Fol. 52%
33-0 Fe 2 \ \ + r 2
EITEV AUTO" Ü« ’. - x Per) ar
Ka: GE KAL TOV TANATWH0V G0oU ROOT eZoußevo AR. TOyY DAcLkeWs GOU
ur) MTOD Or = r rnfasE — Ynr
10 ALL AUTOV WS TALIVOU.OD v vyYy RVOYTOS 40 "ADDOYONs
AR nl
ERUIZTNDLS O
rouc
vOUS
Heo)c
VEODUS Nenn;
KUTOU. ®)
Ga
N .nz ee, DR =
de MEAnaEev 77 Aralovin abrod zuramarioaı Tv TATELVODEnaU vnY nuav 6 Banıkebs zul \
x , en \
v
S \ Ja e a = > Er) 4 , Pa\ SER
XGEO &ıa, Idol) TOD
na, r
ZIZFLSYNTR. TV PANA EIGEN NU.0Y N AUTOU TAEa Uboürzı
e ! Rn
To\ Taneıvöv\
ERS 7 5 = REGEN
NUMY INYA Kar VEYAAUVETEL
\ N r ee Yı -
TEOLGGWS Ex 20 NMAS POS TOov Ocv, AUTOS d: TAAKL-
wa m \ , SEA \ r N In. r er e RS
TOpEL AN EZOU EVEL TA na AUTO Ka. N B.EY
\y £ ‚7 2 €
FAN? TV minduvon.evn DOSAKLET X, 0
Ö: 3 ER E ‚> rr \ cr e r N \ ‚N e Ss
€ ERUDATNDTOV.EVOS ATLIURNSETAL" XL u. EAZOTIV NWEDAY LTO TOUS TOOaAG NOV SUUTE-
BEE ERER DAR , & 2 3 no Mr N WERE DREI > Fr
TOutnEv AUTOoVv. DD L AUUCaS € 0 TUpaYvos Tas WOBELS Tou PARGLAEOS, a de mAOL Toy L0U
- r Er. x Ns D =
Neydeicas, x = » 2 € v
EHEREUGEY AUTOY sußdos AroTunovEL“ AR TEIL RA zungeßn 19) VRAFDNOS
’
Abozuos Ev „ou L
Neyanivn Ocrzu.
- 7 r
Eriic:öhn Ö% venvi Bebpounpin ? meuren, Ev Kouseo
x x r >
’Insod
An n3
ToD zuoio
‚ r n [5
nuav, 2© 7
. Nır \
Ida>
,
xl
m
ro KOATOG
x BEN \
v6 { VOV AU GEL AU EG
20 aiovwy. "Aurv.
2. ita J, P.— 3. hie des. mutil.P.
lab. Qui archimagus cum compelleret sanctum illum Abramium solem ado-
rare, ille autem hoc agere renueret, totum corpus eius diris tormentis ex-
carnificavit. Clamabat autem sanctus inter intolerabiles illos eruciatus et dice-
bat : Christianus sum et unum verum Deum adoro et ipsi soli servio et in fide
or eius sancta et vera ad mortem usque persevero, neque me coge creaturas et
effeetus adorare.
2. Haee illi clamanti dum torqueretur dixit impius : Fac voluntatem
regis et vives. Respondens autem martyr Christi* Abramius dixit ei : Et te
* Fol. 52*
et miserum tuum praesidem contemno, et regem tuum ipsum ut improbum
10 despicio et deos eius derideo. Quantum autem voluit rex arrogantia sua humi-
litatem nostram conculcare et veritatem nostram sua impietate abolere, ecce
eo magis extollitur humilis nostra condicio et egregie augentur res nostrae
apud Deum; ipse autem aflligit et adspernit quae apud illum sunt; et veritas
quidem nostra creseit et glorificatur; qui autem deridet nos contemnitur, et
cotidie pedibus nostris eoneuleatur. Audiens autem tyrannus contumelias in
regem a sancto prolatas, iussit illum statim decollari; et confestim oceisus
est beatus Abramius in pago dieto Thelam. Consummatus est autem mense
februario, die quinto, in Christo Iesu Domino nostro, cui gloria et potestas
nunc et semper et in saecula saeculorum. Amen.
452 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [52]
VI
eimev, Alm xal TD Yavorary mupl, morxidaıg ou | meorepov, ’Abpumıe, ro coua HoAasssı mapmöoug,
ouTw Go: xal mupl Tapxömaw" vuv yobv el mor mellr, T& Augıtei) GumbouÄsuovtı, TO TEOGTATTONEVOY TOlEL"
ehem rk Er or EEE en 6 08% y5
el 6’ olv AAAR yvwarn TMaAVTWG, (5 OUX Eis GUMPEROV cor Ta Trg Ameidelag mpobnoerar. » « Ob Augırein Tuy-
yaveı Ta neheuöpeva, po; Tov uayov 5 Ölxarog elmev, Duyobia6n Ö2 za Ocod noppw Pardovra® Tig
yap voov Eywmv Avdpwrog zov AAlou xal mupog Ana *Moimtav TR MoLWaTa MpOsxuveiv &vaayoıro; Aoırov 10
\ 0 FR v x cn { 1 x \ * N x ’ - 5 ’ n % x
Ron
6 Bowder moleı päwtos yap 00 coı To napanav meiobein ph Gumpepovrug dröuaxovrı. lt SE or
a ß > ’ > ’AG [4 \ Bi N BE 6 [3 en 7 ’ anar Ti x
orovöalere vhv Xpıstod woluynv Extpibar, Tosobrw TAeov xal xparuvera xaı mpootidera. “Vpeis ö8
INH x m ’ b} - ! ’ y) ’ x ’ x 4 Gi - d:
MpOGTaÄaıTWpeite Avnvutoig Emiysıpovvreg xal mapk mäcıv Ekoußsvnmevor zul Eat xal Öpäode. u
3. Tobtuv axouoas 5 TUpavvos av zark Bacıkem; xal Heiwv xal auto yarerwrarwy Ubpewv, aürixa
a
hund
BOT Anvdels aoyerw,
AEG EEG Eiper nedevsı5 daxonnva
NETSER en Thyj alrod xevadrv.
SPERTV "Hydng
BLUT ovv, a & ravapıcre
ERyED) lepouaprug
POP-PTUS, 30
ar ee : e e £ BE f Sa N er E
TpOg TOv Tg Tele woswmg Tonov, O:Aamov Eyywatug Gvoualonevov, Eym vAv modeıvnv Exeivav cor Tpoßunmg
N \ 5 e BER K > - 5 ’ 2 , ; re =
Touhv xaı yepaı Ocod mapnöldng zo mvelua, tpirmv dvabatvovros Tov webpounplou mmvog. Kat vüv raig
odpavlarg Euaıloympmv axnvals abv ämaaı Tols Örxalor, av ToAADv Gou Tobrwy Kaudtwy Krolambäveig
was Amoıbas. Napısaı ouy als mpog Npıorov elxrıxaig ixeolaıg Gou, Ümsp OD ToV MapTupıxov ToUTov
Js + = - x r - rd \ 6
b4 nr “ \ ’ x ’ m 35 B Dr € - - > n'® x
Mvuoag dtaudov, ou xal Hurng za muoens puotıxWg Eypnwarioas, Baoıkei Muay tw Hplooosw zul 35
Hllonsprupı moviv didliy THv xarorniav kemvy aurov zul auumady nal Auepov tov ddsxaotov zul wobepov
’ - Zunft \ ’ cr EN x - s 4 “ x ns x 6 x
Öinaatnv,
® IV yYopslas
ER ODELRS ayyehwmv
TOTER Av
7 Zuvaudlav
s dyadav
Y avexkeintwy TAVv
nv Werouatav, Dr AAloy
hd Ooans
sns TV 9 Dmıdpäv
t
RS TUI 2 had, EV, a Gerne Geldes), & Srı Xororö
*'F01..12 xAnpouylav, mavros tepmovrog Kdavarou Tv Eocıv xal zov *Ywriamov tig Delag Amummöovos, örı Kpıoriw
20 RI D Y \ x r En NErSEr Pe} \ I n ar > %
ro On Auwv noemeı MH 80% Kal To xp&rog vüv xal dei xal El; mol; aimvag Tuy alavmv. AuıV.
Tit. — 1. supra in marg. wnvi ta: abrwı y’R. —2. ’Aßparuiou hie lanlum R. 40
\
41. —1.ouR.
2. — 1. aöray R. &
un
eh
Yı
1." "Ev 7® revrmaoord <rplre'> Era Tris Baoıdkeiasg Labmptou * av” Tlepcav*I, fol. 87”
’ x 3 x , ‘
* Fol. 88
Baaıkews, avndev 6 aurog 3 05 eig Ta KAoron Kal Eis 7% w.ehogız Toy Pouziwv,
3
rurnsas? Buadrov Bez Tod orexromsdou abrod‘ mMev dE nu imi" 2Aorpov ' TR0GX.YO-
N ’ m 3: Samy. 4
or
‚
peuönevov SEN
Bulzideov’, zul Mduvahn E ee
8 zarazupisdsn adrooal Sekdrame abroü
zul diaxdtoyog" aan yevecdaı
venzeh
ar 7% velyn naraarpsbar 00 wnv Arz za nindos” av” "Ponaiov Exer? Hduvahn dıx Fris
x ‚ , ’ \ ’ x na n r ’ 3 m ‚N 7 x. n
” ‚ 10 E32 \ = 11 e x ,
Tin Wmglag TÖYv ae AVERENV, Ten Avdgas TE xaL YUVaixos WGEL TEVTNAOVTE
yıkızdas' au '? dt zu mov? Erioxorov Hiömgov abv Adcca!' xai Magex6n TpEO-
er 3 5) e ‚N h [4 4 ‘ f z
Gurepoıg yrnpadfoıs zul ANAoıg Tossbursoıs zul dıazövong aywarzrorg awdozaı METER GVoTA-
‚ m r ’ r ’ 7 x ,
a: BUN A 2 RT 2 n z 5 Rn
10 BaTog dAylav Avdpav zul YUvaLzav ZUANOVIAROY !” aeımapdevov
'*, mavras alyuararoug'?
Mabev: zar'!? &v ro amopepeolaı auTads Eis TV yHg2v AV REEL Odlaivav, auveßn
3
adrouc'? EAheiv £v novf Aeyonivn Bioazep ”'. ’Eyevero *' de? KopwWaria TrEpLmEGE
. r Sir 923 -
Ryıararov EriozomoV “Hrısdwgov *?. MEIIoy 02° Teizurav
2
Tit. — 1. <A au Auepa (aug. 4) waprüpıov Ev auvröum Toy Aylav naprüpwv Awad mpssburepou zul "Iuc
eng napbevou naprupnadvrwv Ev Ilepotör BE.
41.— 1. E, om. I. — 2. too E. — 3. xat &noinaev E. — A. zö add. E. — 5. Bıtadeov E. — 6. Ev dtaxaroyn
E. — 7. rorV add. E. — 8. roleuapyay zwy add. E. — 9. om. E. — 10. za rosd7oa E. — 11. (T. x. Y.) werk
yuvarkav E. — 12. @)& y&p E. — 13. Ayıntarov add. E. — 14. (o. A) äux Aos& E. — 15. zal add.E. —
20 16. naphevov E. — 17. (m. @.) aörois navıa; E. — 18. om. E. — 19. aurois E. — 20. Bıoaxzpdx E. — 21. om.
E. — 22. xai add. E. — 23 om. E. — 24. 6 zoü cold Avdpwrog "Hirööwpos add. E. — 25. &vr’ abrou add. E.
— 26. Ausäy E. — 27. üvöpa ölxaıov za E. — 28. om. E.
1. "Anno regni Saporis, Persarum regis, quinquagesimo tertio, abiit ipse * Fol. 87v
Sapor in castra et in confinia Romanorum fecitque fossam cum exercitu suo.
Ivit autem etiam ad castrum appellatum Bizaideon potuitque illud superare
or atque in potestatem redigere murosque evertere; quin immo multitudinem Ro-
manorum illie potuit per supplieium gladiorum e medio tollere et perdere
viros ac mulieres quasi quinquaginta millia. Simul vero episcopum Helio-
dorum cum Dossa et Mareabe presbyteris aetatis devexae, aliisque presbyteris
et diaconis, sanctissimis viris, cum coetu sanctorum virorum ac mulierum sub
10 perpetuae virginitatis tenore viventium, omnes captivos tenuit. Et dum illi
in regionem quae dieitur Ouzainorum abducerentur, contigit ut venirent in
mansionem dietam Bisacer. Factum est autem ut in morbum incideret sanctis-
simus episcopus Heliodorus. Moriturus autem ordinavit Dossam praedietum
presbyterum religiosum virum, ut suo loco episcopatum gereret. Et vero
454 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [54]
=.
tasenv.
x 64
duazoviav
r
nv
r
nyeoav ® Intehoövres
r‚
Exzornv
x
cv’, 220°
7 € ’ e [4 , a a
.n r \ e
Bumod meyadou Emihofneev, zur ai
n - = Re 2 =
baMev'® zul Aerroupyeiv!' Xoro
- -
To Ob nuov'*
'", aaL ' Mp&avro 2ar0hoyeiv zul auoReud-
& \ > e ! Na =, ar. 6. Se = 13 a N ur Be > an = x er
vapdia adray nal ai buyaı Erapiylinauv deıvas
6 72 zov Koyımzyov, 0 Tv
LewELV '? Tous TO eo
zobs TO em Aerrouoyodvras
X ‚TOoupyov '®5 ypiorıavolsSs mp0 G ’AdsAoto!’
I DER 6 PY.YY-FY 10
Kal TEOWNV ALTLOV Yevöp.evov AIUATERYUGLOV TONNOV yYpLorıavav zul aöRopoRmy maoTUowv
’ = e x N e
Tod
SH mu
Aytou'? Ocod, TÜy
n n
paprupnoavrwav
v 3
Ev Tr
er
Avarodtı. Kai omdıoheis ’Adarpip!" 6
dpyınayos Tois ÖmAoıg TOD ANTiRELEvou, eiorAdev Mpüg TOv Paola'” zur Aeyer ara
« "Ayabe Based,
\ Pr
Kvip ig karıy""
’ ” ’ ’ ©
Ev CN alyumimsix
’ Pr ’ - ’
Taurn, mp&rog bmipywv
r en € ’
TWv -
yYpl-
[4 ‚ \ - x ”y hi BER 2 ”
m E3 \
OTLAYOVY, E/WV Toy TEOCNYOBEAY Aöccas AAN TOAAOUG suvapraleı Tp0S azoy? Oykoug
= > , N \ u e , N 9 che F u +
&% FNS Ay NARwaITS, avdoag TE Aa YYYAAOS, GH.OTRLOTOUS ZaAL OU.OQDPOVIS AUTO TUYYAVOV-
29, Aucä& E. — 30. Beios add. E. — 31. Ev elprvm tod Ade Biov E. — 32. Avenaücaro E.
2. — 1. xai äyıov add. E. — 2. ypıorıavav üvöpav E. — 3. aroxıvnevrag &x E. — li. vob tomov Exeivou E. —
5.33 E.— 6. om. E. — 7. 9% xai add. E. — 8. oix Eraöcaro add. E. — 9. &d)1oı za novnpor add. E. —
10. aurods add. EB. — 11. devvaws To Aylw zumv add. E. — 12. om. E. — 13. ogööga BE. — 11. romov add. 20
BE. — 15. eviiasaddeı E. — 16. dert. r. Oeo E. — 17. Adeppip E. — 18. om. E. — 19. Zaswpıov add. E.
— 20, Eotıv tıs &vaäp E. — 21. Awcäz E. — 22. Eaurov E.
pher, magorum prineipem, qui antea auctor fuerat eflusionis sanguinis mul-
torum christianorum, et gloriosorum martyrum sancti Dei, qui martyrio
affeeti sunt in Oriente. Et armatus Adelpher, magorum princeps, armis ad-
versarii ingressus est ad regem, et dieit illi : « Bone rex, vir quidam est in
captivitate hac, qui inter christianos primatum tenet, habens nomen Dossae,
et multas rapit ad se turbas ex captivitate viros ac mulieres idem credentes,
et ipsi consentientes et convitiantur vestrae potestati, abominantes vestrum
Ps
L
n r, 37
or 6 Basıebs?* Exiieuoe”” Thv zegadny TOD Inaxapiou Adsoa?® Tod Erıonorou?” amorundävar.
3. Mer& 08 av! Minsıv Tod mazaptou Erioxonou Adcsa”, HLEoX An? n rod Ocod
5 x x E77 ra $ r r nr e ns m
’ Br
mepl TV
r ==
oc (TRov TordY ENT.
r 3 ’ er >
TTS TaparnpNetans,
Nr
douAn N" oVaoa &x Tg ee
miorıy Tod swripas nuav? Xpıiorod- Av yip aa Tag Aylas ypapas arpıbös Aozny.evn
ET N \ x r 4 , 3
r - n
x \ ‚ “ ‚ r \ \ ».8 3 r I
du mov mößov, üv eiys mpüg’ vov deomörny Xorariv' xxi yap &v® 77 Kaya mod Xpıorod
, & > = en
mupounevn Mvavrıodro Exkara mepımimzove” za Eyhpaivovrı TO TÜv ypLarızvov 1a!"
r > = Az 5 n \
10
23. xol 00 wövov dmak toüro dramparzovrar MN: ai add. E. — 24. om. E. — 25. xal nopnyyenay E. —
26. nodddxıs add. E. — 27. touro E. — 28. olx Enalsavro E. — 29. zöv E. — 30. Bpovov E. — 31. om. E. —
32. 5: &ölaopriunsav E. — 33. ö& & prv var add. E. — 34. xal naveis opööpa add. E. — 35. napaypnp.a
add. E. — 36. Auo& E- — 37. Eigeı add. E.
3. — 1. rınlav xal Evöokov add. E. — 2. Awo& E. — 3. xal add. E. — 4. äyta "Ia add. E. — 5. ’Inssd add.
E. — 6. Einsunu&vn E. — 7. nept E. — 8. xat on E. — 9. Avrıninrovre E. — 10. tots tou Xptaroü doudar; TE. —
11. om. E. — 12. adrois add. E. — 13. Ozod E. — 14. om. E. — 15. Xptoroü E. — 16. wy elöwiwv E. —
17. eis X.Entorpepev E. — 18. om. E. — 19. A uaxapia uäprus tou Xprotod ”Ia add. EB. — 20.8: add. E. — 21. Ev
[542[377 zn Odkaıvav yopa E. Cf. infra n. 11. — 22. v ayann add. hie E. — 23. zoy yery@iwoy add. E. — 24. xal
€ö; alras rt. 2%. r. ©, E. — 25. (Ev. xal rn. a.) Eeyev adrais E. — 26. Exeivar add. E,
regnum. Singulis autem diebus hoe faciunt. Admonui " ipsos ne hoc facerent * Fol. 89
et non quiescunt. At enim vehementius etiam dedecore afliciunt vestram re-
giam magnitudinem, et non parum blasphemant contra deos Persarum. Haec
ubi audisset rex iussit caput beati Dossae episcopi amputari.
3. Post certamen vero beati episcopi Dossae, delata est Dei ancilla,
quae erat ex captivitate, quae tenebatur, ut quae magno erga fidem salvatoris
nostri Christi studio flagrabat. Erat autem in sacris scripturis accurate exer-
citata per desiderium, quod habebat erga Christum Dominum. Nam Christi
amore succensa, adversabatur omni resistenti et odienti christianum po-
10 pulum se opponebat, docens verbum Christi, et auribus eius inferens doc-
trinam Dei. Multas igitur ex errore idololatrico gentilitatis convertit ad
christianismum. Per illud autem tempus habitabat in Zainorum regione, et
multos adducebat ad Christum. Ipsa vero sancta ad mulieres veniebat semper
in charitate, et verbum Dei illas docebat, et ex sanctis scripturis admone-
456 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [56]
mokov”' zus Aylas "Tag?" xaı anoloacaı Toy zeyapıapivov abräs Aöyov??, news abrhV
* Fol. 89" mpusedeyovro?", Fyal Evarıov TOY idaov auray moonexömLov?! aurnv dunyabpnevan ?* Tas
ddayaz KL TOUG Aoyovg vhs Aylag'”.
4. Oi 8 ävdges auray axubaavreg', Opyfis MEYFdng peorol yeydvaoı, ual Erepog T&
Erepp Edeye 7a primara Ta Aeyhevra bmo rs Aylas "Ing rais yuvaıkiv alrüv, Ddozovres or
TrOOS AAAMA0US Aal Akyovres? örı' « H yon aben dıX Täc paryelag arg Tas yuvalzas
mov Amosrpeger aa AMMoraoi p' nuov’. » Mı& odv* yyoum Yevopevor EmayTes”,
evarıoy Tod Paoıdews Eornoav zur. eimov « Baoıeb nuov ayade, eis Tobs alavag”
Chr yovalzı piav ix Thg aiypadwetag Mveyzev TO Apdrog U@v, Yevos nlcay av "Po-
yalov®, Arıg" wayelag veiel Ev raurn TA marpidı Mi oben ümd nv Basıdkelav!” cou!! xxı 10
morras buyis Kmoorpeger '* amd Ting rpooxuvioeng ray Beav'?" roug yap'* Beobs nuav'?
arındlei, 42 2arappovei TZVrov av vonov buav'®, » Tadra drosoas 6 Baoıheug ney&hug
opyiohn zur hunod norAod minder: &xiNeuoev, za &xiilnsav duo Apyıu.dyor, Ov dv rn Tpoon-
yopla abın'T" 6 pev eig’? Euadeiro'? "Adepoxbup, 6 881° Erepos "Adergep ”°- xal eimev
abrois 6 Paaidebs”!" « "Exeivn””, mepl hs Aeyousıy, Exv iv”! mpoozuvei wobs Heobs zul 15
2 h er \ 1 = ve \ . Y
run mov MAıov xl TO müp xaı To Üdwp xal To xpdrog ou?” xal TÄV DXpaReidv,
27. töv doyıopov Ti. — 28. övra mpabv zo zeyapırönevov add. E. — 29. (xal-airie) om. E. — 30. npooeBe-
Eayro E. — 31. Evexopılov 1. — 32. Ieyovoa: E. — 33. "Tas add. E.
4. — 1. raüra add. E. — 2. (t& fine. — Aeyovres) om. E. — 3. &p’ Hp. x. WA. core E. — 4. om. E. — 5. ot
nävre; E. — 6. pıä pwvfi add. E. — 7. zov alova E. — 8. aly. Ayayss av "Popaiwv Evraudı E. — 9. no))a; 20
add. E. — 10. &y A Baxoveix E. — 11. xat örödoxeı Oeöv Erepov add. BE. — 12. om. E. — 13. &y ogßeraı Tö
xparog Vuwv xar rind moctpeper add. E. — 1. xat tobs neyiorovs E. — 15. om. E. — 16. (zai-öünwv) zai To
xpdros mu@v dramrüsı zal To müp zal ro Ühwp zai zöv Hlıov Kal Av ge)nunv Kol TAVv Uneripav Baoterav Beivos
arımafsı xal xarappovei navıwv E. — 17. al npoonyopian E. — 18. eis pev E. — 19. xal 5 E. — 20. Adepzip
E. — 21. om. E. — 22. A yövn E. — 23. Beovs aa To Üöwp zal tına nal To TÜP xal TO xpPATOs WoU oUx ATıLd-
keaı E.
bat et consolabatur eas. Mulieres autem lenitate visa sanctae lae, et audito
* Fol. 89” gratioso illius sermone, libenter eam admiserunt, *et coram viris suis adduxe-
runt, doctrinas et sermones sanctae <Jae> narrantes.
4. Viri autem illarum haec audientes, ira magna repleti sunt, et alter
alteri retulit verba dieta a sancta la uxoribus suis, habito inter se sermone
dicentes : Mulier illa per magiam suam uxores nostras avertit et abalienat a
nobis. Eiusdem igitur sententiae facti omnes coram rege steterunt, et dixe-
runt : Rex noster bone, in saecula vive. Mulierem unam ex captivitate ad-
duxit maiestas vestra, genere Romanam, quae magias perficit in hac patria,
quae est sub regno tuo et multas animas avertit ab adoratione deorum; deos 10
enim nostros dedecore allieit et contemnit omnes leges vestras. Haec audiens
rex, magnopere iratus est, et furore multo repletus praecepit; et vocati sunt
duo magorum prineipes, quorum erat haec appellatio : unus quidem voca-
batur Adersabor, alter vero Adelpher. Et dixit illis rex : Illa de qua lo-
quuntur, siquidem adorat deos, et honorat solem et ignem et aquam et poten- 15
[57] VII. IA VIRGO. 457
1ÖdorEL, 00”25
x 24 d Nr r 25 DL b) en AN TEN DON EN 92T \ u” s
MV TpxKrre"”, oichoeı &v TH marpidı rasen”? zai?! zımav Eder map
ARCHE > d: * ’ = Y Wang \ i \ \ MN 29 IR f: , a x
nuov' ei de ob mpagzuvei robs Heodg”® nal zo müo xar To Üdmp”" aufs xerebousıv oi Aeoı = Pol. 90
Er e 2 nm „ > 7 m 32
nuOV za"" ol Anerepon vonor, Tray zunaplav?! Emaykyere aurl”.»
FIR 7 San 1 ‚anal er eo RN ..,
To reieupa rodro?, EbeMdovres mposeracav? aarasyehävan av Ayla
= 4 SON GE a \ uniz 3 WE , {
doudnv rod Ocou'. "Eveyheiong? 8° aurng”, »pauynv al Höpubov En’ aurn? Eroinsav".
5 > 5 : DV, » 2 T 2, 7 u
Kai eimov adr7'": « Xororiavn Ömzpyeıs; » "H ayia!! amoxgdeioa einev'?- « Xororıavn
einu!”. » Kal !! amexpiöncav'" oi map&vonon!” Akyovres'' « Oxvarov ypewareis, örı &ong
eivau Yproravd'°. » “H Dy> ayıa'" "Ie iept owvn EbonGev Reyovon’ « Xoproriava Umkoyo
ar &vi lavrı O:o HouAsim, TO Täcav Üinv zrieavrı, &E 00 Aal oe Aeyere Heobg buav
10 KuTeoreudongay, 6 MAıos Auı NM GEernyn Aal TO Tüp xxı TO MLYOFE TAyTa. xp Epya YEov
abroad bmapyauaıv'®, »
6. Tore! Euedeusuv arodudzve av? aurdda zob Nprsrod, zul oyalvous Ebxrov? zu
Talg yepalv aurfig zul Ev Tülg Toclv, aoı mevre Avdoes mavu" tayupol Exaorov niios aurTis
7 ”. RN rn \ u , rs TER
EINKOV, KON AND! Kvöpes' VEAYLGKOL PETK GAPRANYLOV KasTiyov TÜRTOVTES TO soua AurTng
24. Eriorarat od add. E. — 25. om. E. — 26. a riwyı add. E. — 27. eübahet ai rrv mpcnoucav add.
E. — 28. Apov add. E. — 29. ob tıu& E. — 30. (oi-xal) om. E. — 31. xal xohaoıv Av maparshevovrar ol
vowor add. E. — 32. Erakate ayryv E.
5. — 1. ol &os6sis &pyınayoı add. E. — 2. rapävopov toüro x. E. — 3. Exzhevoay magaypfa E. — ı. "av
add. E. — 5. xal £veydeivar E. — 6. om. E. — 7. ach eig TO dsomornptov' uera Ö& öliyas nuspus waheohivres
ol Apyınayoı Exelevoay Aydnivaı av aylav Zumpoodev autav" ayhetlons 88 aurig BE. — 8. xar’ alt; E. —
9. nyeıpav E. — 10. aiornp& cn gwvn add. E. — 11. n 88 &yıa too Xprotov uaprus”Ia EB. — 12. adrois add. E. —
13. tote add. E. — 14. om. E. — 15. 2kaplevrs; tw Bun eimov ourn add. E. — 16. yp. eivar E. — 17. zoü Xpr-
stod uäpru; add. E. — 18. (Sowlseiw-undpyousıy) Iarpeiw xal auTw yovw mpoaxuvin zul aebonaı navra Er iM
Ovrwv ouornoanzvo E.
iDor 6. — 1. Eupaveis yevöpevor ol Upavvor opnöpe add. E. — 2. Eohira adrns nal Euraßnvar cnv add. E. — 3. is
Emi noxov rat Eil’ oütwg E6adov axorvioug E. — 4. om. E. — 5. nevre navu loyupol zal add. E.
tiam meam, et maleficium, quod docet, non facit, habitabit in hac patria
et honorem habebit a nobis. Si vero “non adorat deos et ignem et aquam * Fol. 90
sieut dii nostri ac nostrae leges praecipiunt, omnem poenam ei inferte.
5. Cum accepissent hoe mandatum, egressi iusserunt comprehendi sanc-
or tam ancillam Dei. Adducta illa, elamorem et tumultum adversus illam conei-
tarunt, et dixerunt ipsi : Christiana es? Saneta respondens dixit : Chri-
stiana sum. Et responderunt iniqui dicentes : Mortis rea es, quia dixisti te
esse christianam. Sancta vero la sacra voce exclamavit dicens : Chri-
stiana sum et uni viventi Deo servio, qui omnem materiam creavit, a quo,
10 quos deos vestros dicitis, constructi sunt sol, luna, ignis et aqua. Omnia enim
opera manuum eius sunt.
6. Tune
iusserunt exui agnam Christi, et iunceos funes iniecerunt mani-
bus illius et pedibus; et quinque valde fortes viri omnia eius membra trahe-
bant et alii viri iuvenes saracenieis flagellis verberantes, corpus illius labe-
158 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [58]
dreoheıgov®. H ayıı! "Ie Bnv® avemenmev” mpg rov Köpuov''. Kat yip'! eis ro
[4 r e 2 E) x ’ "A \ x * ’ x
[7 mn E er \ ’ ‚12 \ 4 \ € en ° [4 ı3
Ubos Tod obpavod Emdoase obs Gpdarmaus'*, merk mappnalag Toy kaurüs desmornv
Emexadeiro Aeyovoa « Rise ’Inooo Norore, viE zod arbıvoo!‘ Ocod, Zvöuvauanov"?
4 . x - , f Er S Een RR Na al ser
* Fol. 90Y FnY d0UAnY GOV eis Tv ayava roürov'®, eis ov vöv eionAdov!?, za fücal ne amo * ray?
Nurav!? Toy dLnanapaTröytov ner". »
er $: 2 U 1 SIR n er £ au ” 7 2
7. "Ore 88 Erumenhn! il Tosoorov, Gore yevichaı brav Aradov, Exfiesusav
Eu oImbnvan abenv eis nv @udaztv®. Kar merz d3o UAvaS EREREUGEY, XXL nydn Evamıov
23 ’ x , x r N. r « er x
6. SrcoyıLov xai xareögmavov TE. — 7. uwaprus ou Xpiorov add. E. — 8. ön E. — 9. om. E. — 10. Auav
’Insoöv Xprorov 7v add. E. — 11. om. E. — 12. (En. 7. 6.) nrevifevaai E. — 13. Xproröov add. E. — 14. xai
tavrog add. E. — 15. Ewg teXoug add. E. — 16. om. E. — 17. Eornxa E. — 18. nıxpav xat novnpwv add. E.
— 19. tourwv add. E. — 20. tag odprazs ou ürı eÜAoynrög ei eig rolg almvas Kunv E. 20
7. —1. nn paxapia add. E. — 2. ol nayoı nadıy add. E. — 3. &v th zpoupä& E. — ı. (xat AyB.-adch) ol
rüpavvo: aydävar narıy En’ aurav ıhv ayiav "lav' ts di ayBeiong einov alın' eine Auiv To Mndes yivar E. — 5. oloa
add. E. — 6. Eueves E. — 7. (&pa-to) Erelodn; da E.— 8. ai E. — 9. om. E. — 10. övrws add. E. — 11. 0%
Xgtoroü uäprue add. E. — 12. roiz Apyıpayoıs add. E. — 13. Hv elyov EE Apyng ınv auınv al äyw E. — 14. ayrı-
raraddakonar Ti. — 15. oöx odcı E. — 16. om. E. — 17. zul Beöndorz add. E. — 18. (üu@v-rpooxuvo) om. E.
8. — 1. deMaroı xal Epbpovinror add. E. — 2. zo anednc add. E.
eEEreıyav AUTNY audosg DYSDEERTL ALL ETUTTOV AUTNY deıyög’ Eu.mgoadev AL Ss "RL
2
To [eJ0Y77 2 2
aurng® ”n
Eppeev” ro ia. 2
emı >
Ta arm
TV 107 Ö.ologr yon al GADXEG ar % BEXDIG od!
zoueun!" Eariv xaı ai akpres aurng £0 umayıdncav'”, Ereievoav brav aplävaı Women
r 16 ’ \ N r N 3 r ’ \ ’ 63 KA
or
> 20 > = x ’ ‚2 \ P N, r 7
aleav”° aydävaı Moos abrong I» al merauaieozievor ol ApyLuxyor TaY aytav D.4pTupz.
Er To ppovnparı Tav ypLoTıav@v d1a-
nr u Beer EINE, r h 7“ 4 _ “ IN
zob Xprsrod Iav, Aparnaav auray"” Aeyovres: «
5. q 2 ge a - 24 7 N D
weves”; » “H 3 amorgıheton eimev abrois a Xptoruavn Orkpyw rar S Oeovx ”-
arndıvov
10
Eos
poboyu.aı xaL”?\25 mpnsruyv@".
>26 »
9. Oi Apyınzyor einov- « Obxoöv arndıvd Eorıy, & Arovoraı ep! sol, ürı dudkozens Ev
«7 raTpidL zaurn &vavria mod Basıkkas Tav' Baaıkeusvrov'; » H 88 Be amorpıleice
, Pr \ ”v
eimev®' «Ei ri 2av* Eopnfn ep! Euod ümtp” Xprorod, dindts zuyydver”, doparüg de Eva
z E N r
Oeov movov anpurto Tols avdonrag”, iva neravonawsı zul Ertorpelwat TrpOS KUTOV KTTO TOV
n 9 0 \ L, e ı9 £ - 4 ZEN tE =, 12
day
ein
adray?
Eu
ray? movnpav'", nadag mepreyouaw al Kyızı npav ypapaı. » Kat!“ zaöra
drousavres ol Apyındyor Edunofnsev ou Mirpüg'” zul EXEREUGEV Tolg Ummpetaus zur Erolm-
€ A ‘ Pr 02 q B = " 7 ’ Pr er
10. Kat! üs DE METE TOO AlnaTog AuTeppei ErL TV Av, Eos ol Ta 007% abrng xt or
yarraız 7x 60578 alıris zaranıachävar. ’Ev abıı de N Opa eis TO 2dapos cs ver
n x > m ı - m m - Q ’ E77 e x
14. Enevredävar E. — 15. (TA-Rat) nv Aylav "Iav za eiß’ oürwg E. — 16. Aenroräroıs E. — 17. Ent Tocol-
zov add. E. — 18. xat ta ned)n E. — 19. ueyıotov add. E. — 20. era 5: taura E. — 21. ot Avono: add. E.
40. — 1. Tovrov öE yevousvou öpolwg nalıy vai E. — 2. (Ews-adrav) öBev Er KoA0U xal Kvumoiotou növov xal
zig Öpupitarng Khymöovog Eneoev zn pa Exeivn Emi av yAv Hal Exeito Dornen verpk Eis To Eönpos’ Er’ muTov Tv
GaprWv Kal TOD aiuaros ToU Eupesoavroz EE abrig" era d& tadıa narıy E. — 3. oi wuol Komıayyvor Exeivor Bfpes
add. E. — 4. uno rıesthpiov E; mpaısöpıov = pressorium. — 5. tourov Ey rayeı Eveydevrog add. E. — 6. oil add.
E. — 7. (Eri-ötov) adrav ämi Tocoütov En; ou BE.
41. — 1. abınv ol zpig xaraparoı Apyındyoı add. BE. — 2. &% rng Bias; mv Avunoiorwv no)dcewv add. E. —
3. örı add. E. — 4. navıe)a, Macdevrn xal add. E. —5. yapaı add. E. — 6. (Töre-dE) tote Eue)evoav THv negamny
aurns Eipe: Amorumbnvar Toutou BE merk ToNOU TOU TAXDUS yEvonEvou zul 175 Tınias zal Ayias abıns Duyiis eis Yeipaz
OzoU Ameveydeiong Erzievoav ol almoböpor kpyınayor E. — 7. purakar E. — 8. om. E. — 9. Eoriv add. E.
intestina apparerent. Post decem vero dies iusserunt extendi sanctam, et fla-
gellis aereis ossa illius frangi. In illa autem hora in pavimento quasi mortua
iacebat ante ipsos. Et iusserunt allerri pressorium, et suspenderunt eam in
ıllo. Et in orbem agebant viri stringentes multum, donee membra illius sepa-
rata a se invicem humi deciderent.
Il. Dum autem viderent quod deinceps profari non posset, quodque
membra illius dissoluta ceeidissent, tune caput illius amputari iusserunt
gladio. Praeceperunt vero eustodibus ut eustodiretur corpus eius, ut nemo
sepeliret illam, donee volatilia caeli venirent et corpus illius comederent,
quandoquidem Persis non erat in more positum sepelire mortuos, ut non con-
[61] VII. IA VIRGO. 461
z & ‚10 2 N IoR 2 +40 A Sta A\SE N Er Ne 211.12
damrewv vexrpaüg‘", iva un woAuvnraı, onatv!”, n yti. Tives dE avöpes ypıarıavar xpupf'! vo
pr er v j , r 5 N = 2 us
Reibavov Tis aytag'? Ta; yonwara dovres Einyopkoavro map& TÜV TAp0UVrW@V zul EVera-
,
glacay!! 14 era\ rıuns,
Be alas Empenev. >E,"Euapröpneev
DRS de n ayla TR "Ia'” ont
ev A Emapyie 777
eh y > N \ e 5 Sr IS S
Toufaivav'°, 7A oVon £v Ilepatdı, ww: abyousro reumen'", Brouedovros rov Tlepsav
Exbwpiou, nara Dt nunäs Baoıkebovros'? Tod zupiou Muay Insoo Xowsrod, & 806% vol
[4 \ \ € ud r A € - Art er z r Nr
3 \
TO K0KTOG ElG TOUG Kimvais TÜV KOYOY.- Aumv.
10. om. E. — 11. yprpara öovres Erınerog add. E. — 12. tinov xat zuprepızov auıns add. E. — 13. u.aprupog
add. E. — 14. auro add. E. — 15. xat Evöokos waprug tod Nprorod "Ix unvi Kbyovorw terspen E; "Ian supra
lin. I. — 16. Ovkaivay E; cf. supra n. 3. — 17. (w. aüy. e’) om. E. — 18. ptv add. E.
taminetur, inquiunt, terra. (Juidam vero viri christiani occulte corpus sanctae
lae, pecunias dantes, redemerunt a custodibus et sepelierunt eo, quo decebat,
honore. Martyrio autem affecta est sancta la in regione luzainorum, quae est
in Perside, mense augusto die quinta, regnante apud Persas Sapore, apud
nos vero regnante Domino nostro lesu Christo, eui gloria et potestas in sae-
cula saeculorum. Amen.
vll
REN: N S a 5 ee ee r
xaL Eis OUpavous avamnpdeis xur Ex Öesımv ou Oczou xaı marpos xudeodeis Exeihev Kork Tav ETKYYEALav
ei R 2 ne El Ara ER
To Tavayıov aurob mvedun toig Exurou emeube ? uadneais, 6 IN Kal Mg Ev eldsı TUpivmv YAwosav MurTols
ereNov xaL enixallonv xaı Taons GODlas xal Tig TWy ammelmv Öuvdneng Eumijcav abrobs Trpog
>) x x e} ' x [4 ı \ m m 4 (4 be} 67 > \ x
25
Täcav Ameotalxe ThV DM’ oüpavov, ol In xaL Taurmv Ölmöpamovres, TTÄGAy HEV TV TEY Öxtnovmv xarnp-
4 > \ F4 6) EJ [2 \ x [4 n / es \ \ m RN # ’
2 ‚ \ \ m ERS N ‘ Ve \y \ ‚ x \ 32 2
ynsav duvaoteiav xal Try Twy ElöwAmy Autpsiav Zpavıoav, va& Edym ÖE mavra mpog av anmÜıvhv &ysıpz -
yaynsav Tlarıy, amuslors xml Tepası Tov 175 Elgebelag Tiotwadu.evor Aoyov.
2. ’Erel Ö2 ypcvos rapimmeuse ouyvös, auveoraAn *usv A ov “Pouatov apyn, nosndn && H zov * Fol. 2 l4 =
Avk nüsev Exweito whv olxoumevmv. Tore rotvuv zur 4 xaddınapdevos zul Baunasrn maprus Ian — dei [4 rn.’ ‘ x [4 [4 x \ [4 r_/
5 er > - x 6}
yap4 we mpog aurhv EAdetv, di’ Mvmep aut rov mapovea | Aoyov Eveornaduny — loröpnrar Toig npog Av
\? x [4 1 r ’ e) G [2 - x -
x > \ F} - 23 4
u povov Ev mapdevia xal 7 mpoomxolen Mon” Ormvurevar zov Blov, AAAK yE Önmou xxl TOv MapTupıxov
.£ x ’ > 4 nt \ x x
[2 > ‘ \ ' vn 2
”n [4 !
Avdpıxdg OlmuAov bmep te Ts Too Aptarou ÖoEns Sradpameiv xl dumAoov rov Tr; Onatosuvng xonioaadaı
[3 [4 m Dr 0 ns DJ - Ar Ha Er x -
>» 0 6 (4
GTEHavov.
Taurng zotvuv Thv Aperyv, Av napevia xal dannarg nat ot bsp ng ! ebaeheing Aylves Lmreppuels
3.
“ ra, ’ 4 \ b} 77 A ‘ N v x tee \ 4 3 [= Ä „> m [4 -
nat A0Nor Maprupixol guvsorjanvro, mponpnuevos Umoypubar To Yoyım xal WG dpyetumov Tiva Tivaxa 10
zois med’ Üorepov Mapxdouvar, &; Av Exaurog mp0: murmv Phenuv ümeuduvn Tov Blov, mpWrov wev
4 N ’ \ re e} OU x 4 - x
- 9 [0 am [3 -
ES EN m - 3, en 32 \ \ x en um m, Dr ,
eökatunv Av rw OE aloiws wor suumepäva rov Aoyov xaı mark axomov ns Yuyns au Twv Asumadvenv
5 = an we N e r A BER. > a
uminpwoa 70 Bouheupa Ereıra dt oumboukeuouu: Av xaı mäsı Tais wv xaAdv Epmarals mposeo/n-
7 BR, = Inn ? win er, = n h ee
xevar TO Aoyw Tov vouv' xal yap Av Onumdanıev nal rov Oeov Emil Tourw Öokuonıev Ölnyouusvw TüS
Oaumaornis muprupog “Ins T& xuropfomara nat mpog Tov duoov dreyephivar Cnrov Deinomıev, sb Lovov
Ei _ E ar
ala ye nom yärdov dk To xal Ondeos xal Emi Tosourov Eis Avöptag
N e
Ne ‚ 2 FT! sı x \ Er2 e >
di To Gmeppun abıa elvar,
ineodaı DmepboAnv zw te ıng bugs eboradei xal Tip Ti Mpompeoswg eUyevei, (Mg Aut mohhobe TWv Ev
, - \ - - [4 hl - (2 x n x - E}
e ’ c u - 6 m.
ots maprupıxois AAoıs drakambavrnv delov avdpav Ömepbuheiv el dE ye nal ol ang Eyovres Bouin-
detev dtavaorvaı xal mpog To mins Orabiebar Tis maprupwnig Aperiis, amorıvabausvor donv Eyıla-
* Fol. 215 vousav
6 buyais xextnvrar
tal;s buyais N aduptav *zay’ av
duntav, "Tay' bror Tirov Btov TpDg
Av xal obror To xp
pog To 7)
xpeittov Öuvndevres sp meraßer-f
vor yevorvr’ Av? dıoı Ti Belag yapıroz neraayelv.
_
"Eotı usv o0v Tnc Apernis Önmov av Ovrmv xpeittov obdev, aAı oDde rim eis olxeintepov Twv
\ 7 63 Ei m nr - E} - nr E E} 588 m - , ‚
7 gr
1.
, 7 \ m AR ar ERNST
erWvrwWv alryv: Emawverng de taurıg 6 Aöyog, GUvenaipwv xal tolg xutophouvrag auryv' xul yüap oUdev
Y 3 3 r \ r
ourw arlönsıv
dtartd @Llov Avdpwrov
ZDerng piAov
Aperis av }) aurng
xal\ mpogmopc molov ) avamreı,
Avd ns 0Aoyog Grmoubev
wg Onmoudev Unesatpwv
ünekat
aörhv xul olxeısrarov Bsınvdg elvaı arm Fein, ig zaı Ta TOD ammarog Evreühev Dmepopäv nal Guvwöd
> 7 m ec x \ - ‚ ’ - n x ”
DE N -) ’ n x
6 This dpernig Ypllog Avßpwros xas Evvonsus Aeksı nal Exurov Avamrepwmoeı mpog Apernv’ Av dE xal
yuvalxa uahoı Epykrıy yeyovevar Ting Apetis Emi TOsourov, Ög Hal Maprupıxois arepavoıg KosumÜrvar 30
tauenv mpDg vod @cod, danv Av ıhv Möovhv Rense xat mpog üperhv Emidosıv; ’Eyw 6: Ererörmep
er - x \
& , r - E ‚ 3 m m un x Be m
broypalaı Taurnv Tolg Boufog.svorg olxeımönvaı Ocw, Aon 7p0 aurhv Badıwüunar nv\ m.
ng € ‚
bmoßeaewg
apymv.
5. Iabwptou tou Aasbovg Baaıkeug Ilepowv dwyuov Kara näcav chv Um’ uuTDy /WPRV KEXLVNAO-
Tog, 17 Tod movnpod mavia guvioymiuivou, ds; Apmevou TO TEV ZpLoTIaviv änav Extoibar yevog, matore
\ ee m En - 7 2 N a un\ - © ‚ ee Mar
\ UTNDETOUMEVOV aut, ertı YE unv
pEV xt dL’ ExuTob TOUTO TOLELV EOTEUGE, BaAMOGTE DE x OK TWV
an es , = rs N a y \0 dnekere 2E2 % > - B
xal dk zov maywv, DV d Tod mupdg Ifikos mepipoovounevou Tas Msehzis Ebexmie Yyuyas. Evreüdev nv s
öpäv beauua EAceıvov nal 008’ MUTolg Tols xaxois Yopmtov, mM Otı Ye Tols ayahois Kal EmtsiXist TOV
n 0 \ a NR m \ =
*Ilepswv auvnpnalovro yEv Tois Avöpacıv buod zul yuvalzes
’ PM \ EN m m > - %
251°01,215* Tporov: 5 yap Limo Ompwv av acebwv 40
At ’
KAAK wuptarg
ar -
hkıria weröoug Mztodro,
v c ’ m
A Awpos
. [4
Bpsowv
x -
Tv
>
Urn
\ FEN
al 00d
!
xal maphevor auv veavioxorg"
x [ \
Gme6ardovro rais xolasssı xal mınpoig Havaroıg Tis Lwris ammnAAarrovro. “Ocoı dt dradpävaı tv Epodov
Ts TOV Exeivmv yeıpds Toyuoay, nv Epmwov Emotouvro murpiön al hy merk zov Onpiov Aandlovro
olxnaw, Önpot wähhov xpivovres Guvorxeiv, ölya N odötv T& aommara BAarrouctv, n Avdpwrors ev
zhv plcıv Onpmv de yaherwreporg oUct, adv rois omuacı nal rag Luyag Ywptiousı ob Ceod. 15
{67 \ = , Q - n - 9 \
3. "Olrw uev oüv Eyouons, al don ih in Oel olxeroi! zov pilodvra rhv apermv, guvepumsv dos * Fol. 216
aurıv. Kal yap Waren zı Bemelıov rpiwrov iv ıhv ebaebeıav bmoßeuevn, Sreırı Ö: Tu n Ru-om A 8 nn [0a {
4 cl El 4 ER x A m ’ \ BG
Beu.zvn, olov Tıya Guvestnaaro ÄuAamov, Worep Tiväg ypusols xtovag Thv mapheviav Te zul\ mv\ Wap-
\ Kar z ’ ’n ’ \ z er ı _ x ’ RER 3 ö - REN m
zupınnv AdAncıv mnsanevn. "Ev tobrorg yap ouv ousa xal our zov Blov Avlousa, 15 doxeiv Evraırkohzı
2) Tals aperais zul av Lmhv THv duelvn wavralsodaı zul mpooxeisher ats tov xulov Avxbaaesı xav-
= NONE, Se En, een z ENCERBRR Der s
TeuBev xal MpOg TO Axpov TWy Ewerov Smavaysalaı zul Tourw ward ads olxsıouoßut, nd mOvov eis
N 3 BEER NER BER Ba Bes Eee
TO jerpov ıns aara Aptorov Epdugev Aızlas, KANAL yE zul tig ol GWuarog, Ds alrov Mon tov Oxui-
tıxov ng Lwis öpov E/dovaa.
9. TnvıxXürz rolvuv, GG wor zul Aedextaı, Zxbwpiou ol dusssboüs rov dumyuov xark Tuv ebae-
Eaiv Es \ x ’ d od ne EIER = IE, 1 F} a N v,
OUVEWY XIVOUYTOg, Xal TO Hpoupiov, 6 Yaxsavres Evanev, 9° w xaı h Ayla "Im Enorsito THv oienaıv,
zoig Mepoaız Erw, xuinep ourw; Eyov Öegewg TE zul Epuu.vornrog. yap vor! mınpos Exeivos Iabn-
- II [4 c X ’ e u ” Er dE [4 x 27 4 = “o 4 4 x b} ar v (= [A
pLos Tapa Tıaıv Avamadıny, Orı ob ovov moAlv Dee zov mAoUTov, AAN’ drı xaı Ypıstıavav moAb Tı
’ >} [4 o R [4 x ‘ x 7 > FT} x m -ı
Kextnmar mAMÜDs, Exorpurelsı xar’ autob zul ouyvals Auspaıs yuması te zul moAdols Erepoıg unyavn-
4 - e} ’ , =} - x = c 4 [2 G x - Er 4
yaaı Moltopxnaug? zul Syrnarıs yevonevos—ns Avoyäs aou, Nprort Buaıeo, xal zuv AVEHIXTWY Gou
1 R ’ T ’ - a ı ’ \ es N in
30 xar Oxataainıwv xpLuatwv, Ol; Tpovolas adıvols örzkayeız Ta mavra — xal ToAlov avöpwv Yılıdöaz
an NR) \ gr \ \ \ \ x 58 r D Van 1 2»
Avöpamoöisaevos Guy yuvaızı Kal maıcl nal Taus mv aiypahmrous Üeuevos Tobs 6: Tapavalmıa Zuov
, ed \ x a2 2 I BL? suorn Sr] ere I 7 u 5 er
Rotmaanevos, oUrw rpos Tmv lölay emavelsuss ywpay?. 'Evreüßev zaı H mapdzvog "la, ynparı Zen olox
\ & =
zhv Alızlav, alyualwrog Anıydn abv tois Aoınolc.
R ,
10. AM of u8v @Moı mpdg Gouletav, ole z& tig atyurlwaias, Steonäpnsav: M d: Buuuacix wap-
Tus, naprupmdeise tig Te Aperis xal Ting Eumeheing eis dxpov Einlarevar xal Örı Tuv Auporepwv xe-
- m E} \ Bl E} e_' 6} 7 P} ! x [3 - > [4 ’
3
Be N SS N
aunraı "nv Srönoxahlav nalNeebs 0b> ‚
Wovov TE\ Tov anf
olxelmv m
TAG ’
Mistews 4
Ypoviuare 3 Y
Emiarnpiler, <
dog * Fol. 2167
’ n > m einer er \ IR 4 EN r > r ’
Yevvalwmg TAG TE Aperns Hal eugebeins Avrsyeohar xaı meypı Bavarou UMEp Tourwy Ötaywvilecdar, ugdıora
\ nr 980 EN BER, x x \ ) > m 3 ’ NET ’ 551 \ \
HEv o0y xal Öl auro Önmou TO xaÄov xaı To auray Emiluuntov TE xaL Emepuarov, malıore d8 zul dk
\ n 3 „. 3 Bi > Br er} S_\ m , gene 1 7 - 2
av zov EAmilousvuv dyabav Aumbnv, Bot’ Ev umdeyi av Tapoveoy Artäkohar! mare tols Tepmvois”
7 r r \ en 3 7eE 2) Er 06) r 3 \ \ 7 u. 1
EMIYyAxEıV wire mv Taois Aummpols eminaoyeiv ar Emduunrixas? mpog Tmv Ovrwg Lan ns Emepeldsıv
x e ee x 1 SET Nwec m EIL.m Se, ’ 2, E \ ’
zoy vouv, Aanep TO xaNog Auapavrov xaı M Tns haovns Amolausız ußarsp Amipuvros, AhAd xat wıvas
= EN , z ? R r ; ;
zoy Ileposv ano ye Ti operepng Öproxsiag Tais GuveyEst Ölönsaahlaıg neßopuolousx Te xal wera-
"N Ri an \ N es 2 > 1
bxMAouoa, meidsı Exeivnv? mev yatpeıv märlov 6E olumleıv Eüv, Trs GE ye eloebeiag, As aurl dLöd-
axahag elvaı Bouerat, Avrımorsioha xl YpLSTIRvobs avrl mupsolätpag te xaı MAolarpas yiveadaı, ds
w Sr 6. — 1. rpünov? F. — 2. xorafeıv F.
8. — 1. oinsıoüy F.
9. — 1. ı F. — 2. nod)topanga; F. — 3. yopa F.
40. — 1. ür&odaı F. — 2. zpenvois F. — 3. Minıduuntızus F. — 4. Exeivn F.
Ka
11. Vaih’ 5 züpavvos! 6 xaraparo; ze xal dosbeorarog Iabwmpıog Axnxoms, Tpog Eketacıv TOls
Laer ’
wayors Eröldnsı Thy Hylav: obror yap zb wnvinads Eruleıv ve xal Ekeraleıv nv ELovalav eikrpeav ?
mobg od Zabmpiou. ’Eöoxeı zat ydp dsisıdurnovestipoug elva rov Ahkav. "Aydeisa rolvuv A päprus
KO ARTEvWTLOVv TOD TpwWrou Twv AAwmv oradeisa — xal yip Av oDTOg TOv TTAvTWv WIRPWTEROg TE xal
dcebeotepog ul mpog To xoAdleıv TIxpoTEpog xaı Tolg TÜV YPLSTLAVOV alıaaı wöhAov TEpTOuEvVog — Hal
’ x Br \ Je} > N x ’ 8 Ir,
ap eixds Tv mielw Tod Am’ apyiis Avdpwrortövov dımboAou TMV Evepyeiav El; THV LAY
b} >.x 2. 7 DEE en >
YEpetv Yuyav
zourw rolvuv Biuutog apbevros, h zandımapdevos
- ” E42
"Ian rapxoradsio«
-
Apwräro xar Eönralero, oby örı rı
m
- nt ’ a [4 7 ar hi r m c ’ x m m eg a\
2017217 zov aeopwv memolmxev 7) auvnpyroe Tiaıv el; TO "mparteiv xarbıg, WV ON TWv Apaprnudtuv To min dos 10
yerar, AAN drı mov nal dlönoxousa Av xat Epyoıs xaı Aöyoıs Mapmıvoüsa ol; mäcı xuxlas EV
io et IA [0 MX ROSE Sr} y on IR x %0 _ -_ Pr ’ x
c DE, \ r > 2 D 4 ’ K \ EI r Y
12. "Exeivov u!v yap Aoyos Ödng obx Av TD ARTapKr TUPKVVW" ol; yüp EXEIvog GUVIGYMMEVOG TV,
> +, IR ar x nm ’ > ‚ an -
Ayarma
Baar
pähdov
ES
Tourwy
’
Kal\ Tobg
\
Ahhoug
ya.
Avreysolaı, Hy dE maxpav amrv, Toutargs EubAeneıv oböntRog
Exelvors ! mpoonv' din nal mpog ro woraleıv mäRdov Mmelyero Eheyyopevog, als fi Maprus mpattouan zul 15
27 > 3 m n 64
dıddsxous« Av. Hrälero ovv # Ayla zoiv Öuoiv eubuvomevn, Örtı ze Od Amrpeler N xrioer dpsranevn
Oeod xar Örı po Apernv Ahelpeı al dtepeipet obs rs Amdelas mposxuvnras.
13. Ars. xor zo0ro 6 movnpdz Exeivog Ötxaotng, TNg olxelas duebelas xal zwv aloypiv Exelvou rpasemv
Avrmorounevog, Mpos mv mavBauunatov mäprupa zo Bun TAV zapdlav Mupoupevog xal Av YAlrrav
Öfeiav uayaıpav pepwv Mrovnuevnv Opasutepov Eheye: « Trnparov yüvarov xaL (5 Öpi movnpov » 6 Mapog
npog vhv adapıv, 6 Evayrız re xaı BebnAos mpos vnv Aylay ımv xat euwdtav Ayınayol Gapi)g KMOTvEougav
8 \ 4 Ze} 4 x ! x x e ! x x > ’ c nd - > 4
«ri, prolv, ob mposxuveig, ols 5 Puarleb; aurog Amoveneı TO oE6ng xal AV Tıumv xal
, r > - 3 x DEN > ’ x ’ \ \ x oe
MEplx aurov
...
söyadnrog xaı 5 uv Mepowv mas Ausg; anıa Zevov xal twv auvAluv rapnhhaypevov |eig zov Btov
ToUTov Toug mohhods Avameılouox oEbsodut re
‘
xal
4 [4
Avaxımpurrouae
Ri}
elouyeıg
6} [4 nn, &) [4 x e} ’
\ \ 7 = x en > ’ ’ x > ,
WG EyW HA TO TUp xul TOov AAtov, olg to navy Örmuyalerat, aloyuvon.at Oeov EGTRUPWILEVOY
\ - © BEN \ x m
xal TTPOGKUVELIV,
> = \aıraı 4 ’ D
>
Axoumv. ‚ Ar}
Ei uiv oUv Euosıs\ ec4 2,
ampurzew,
‚ z
olg Tabs moAdobs Anus;
x Du
xaı & Sn Wonep xwönvıLonevn xx0n,
suumAurtouse
!
Ypawon
8
Aoyuöpta,
in ce
wg Evreüßev
eb} 27
Bovreodat ge weyahuvev
’ 4 rs
wg Oc0v
e x
dvrırpus
“
avlpwrov
v
Bro-
davn,
vn, Ööv maldsg
des Eboxtov & xaxoupyov
priv ig u !
muplorg xuhurebadov
dundoe) Toigig deıvois nat teheuraiov
deıvois nal teheuraiov Graupß) mpomn-
araupi)
>
uEv Amapvnanahat,
2 \ E - ’
14. Obtw ulv olv 6 xunıotos Exeivos Öunaung ! drebuddE ze zul Ameileı mny ou end douAmv xal
- ’ 6 E ’ tl. \ \
xal yinde
’ 4 win
TupAorrwv
>
agebetug
s
Tg
n
axorw
3
7 Bahdov TW
r’
neradeohnı melseıv Öuoyuptlero, Avomralvmv
elöevar Öuvausvos, dan Tıs Av h Öbvapız tou Npısrob: dio nat rouro ev Emayysltaız ayabnv nv mapDEvov
nr Sn ‚ fl BE LEONE Dr -_aN\ \ - x > ’ > na x ,
Anuräv Emeyelpeı, Öokav xaı mAoUTOV Emayyenlöwevos ? xal awpelav mupluy dyadav nal Buaıkeuwg olxeıo-
Tnta untpixhv zul ra momrein pipeıv eis tuv Baoıkınmv meyndeiörnra xaı pmoevi rapısouohaı ? zwv
&hwv. Toiro di z& zwv xoldoswv eldn rw Adyw mpovbarkero, Aıuov, grpebiwaeig owu.uros, baböLsoug,
Eeoe
Eeoeıg TEA «
ompxdgO5 xml xal Tau Aueis olöamev
« ols Ameis Aa
olonme xoAdLeıy ameıdou
obsVs areılouvrag, yu
Beod,W© yuvar,
pobepk, 6
Eisis Olyıv * ar
vn ar ee - Y Sa r \ r 6 =
r SER
wövov Epyoweva ». Taiß’ 5 mtv Eeye vol Or auyoiv mhv amarnv mÄERWV, TH Mprupe ouwdecdar 7a
dssbein Karnneiyev.
15. °H 88 zpirov uiv Aordlero TV otwrnV xal THv MpEmoUGaV Beogebesı yuvarkıv hauyiav EpbAartev' 10
Emei d& mAErOTEXıg Mvayxalcto Neysıv xal mpos Biav EvDev Auxeidev eifnero ! roig Önutois N aewmvn
x
MTIG Kat
[4 3
xıvmanon,
m
yAurrav
’
Trv detav Exelvng xal ayınauevnv
\ y ‘ > ’ x
xal
NP
OLapaca
‘
GEeWVvWg TO TOUR
G 6 x
Tupdevog,
en er a nr S r Hr m r > , ‚ Eee
AMoıg bmedero xaı mv Gosav Ölerpävmoe tou Ovrwg eov Miyswmoveuovrog Tob Helou Taurns voD, Exeiva
a IaX \ > 6.6 ‚ = x 5 A BE | Adech y a re 3,0 ER
Ö1eradnas xal Sıebebamsaro, ols nal Ayyslor mpooayovses* Mösohnouv av, xüv 6 Avontos Exeivog
> x 3 x 5. y ’ a3 \ > an£N 3 4 na r B Im, ,
ÖLXAaGTNG AaTıs TV QAvTiXpus Bumv Ta ra Kur oux EDEerAWmv mioheodar TWv EYIBEVOIV. « liyco MEV, »
d waptug mpos rov Öndlovrx Eon, « xpeirtov Ayovunı awmräv EU" ois avayxalsıs Aus aroxpivaalaı.
"Ev yüp toig dvontars Epwrnwaciv A GLWmM RpeittWy TOD AEyeıy nal TOD Eomouänxevar mpos Avrihoytav
r - r- \ > - ’ x ki} ’ ’ Sı DI x ’ 3 6 ‘ x [-h 2 a ‚ e
ywpeıv. Tov yap BöeAupmv Aoymv xx avosiwv — ri 62 BoeAupwrepov Kasbeing; — TO O/WS AXDUEIY
zais 20eAousıv EÜgebeiv 0) DoprTov, um örı yE xal Tpog dvrıkoytav Exetvav edeheıv " aurırarteohut, olnoßev * Fol. 218
er a
EJIvrwv Tov Eleyyov.
e ’ ya N n 3.0 ’ > - \ er} See: &7 m ei m
10 16. «a ’Ener 68 alrog omebdsıg, m ÖLKaoTE, ANaıTy THV KNOXPLGLV, EXeivo GoL RpWTOV Amoxpıvouugı,
6 xaı maraı zois Beosehesı zpıo\ maıaıv Mpxesev eis Anohoylav, Örı zw de Gou zourw wm Avamadiıw
a x U - [4 \ x y > b} 3 t u - ’ 6.7 3 ı
xahlıorov dorpov Ööpäraı, xrlouarı Gvzı ou euou Ocou. FEysıs rotvuv ırv Amodoylav ns ons mapa-
EA Y em "4 54 _ 3 m oO 0 ’E, ! N > x 4 uni LT
- r 12 S\ \ \ wo a m n 3a .c 0 3 e r u u
mınetas. Ask ooı 6: xal nept tob euob ©eob, rols aurou Exousiors Eyxauymusvn madnunaıv, Örı
O0: DV Avapyos Te xal drdıos, aitiav Eywv movav days Tov yeysvunxora Oeov al marco avex-
x Fu vw [4 x 3Ln 2% » [2 e} [7 yı [4 x x [4 > ‘
PpausTov xal Kxarainmtov, 0UTos TA MAvTa Ex TOD MM Ovros Temolnxe Ta TE amÄA Toy OwuiTWy Kal ta
20 25 alriv yeysvnpeve.
17. « Oros zov Avdgwrov Eönmtoupynse xat Bacıkea Twv OpwuEvwv XatEotnge‘ Tobrov uno Tou Tovn-
nn > B \ 67 E) „ ‚r r ’>.x x e ei x er \
pob Öntmovos Ararndevra zul cr adavarou Gosns arspndevrn obros 6 Eos Npıorog ds Ayados Dv xal
Advo Ne EN SEN 2: m 3,7 3 EER Car, \ ei er, Bee
oravöpwros Eheraas, fon TpOS Ta Ten av almvmv Ex Tapdevou Aylas xal Tvsunaros Aylou cos Gy
melerog xat arbzuöng TeleIos yEyovev Avdpwrog xal juplors Hauması amuelois Te xat tenaaıv ulov Ocob
er \ R} S ’ ’ Ei Ä [£ ‘ \ f ei mn
aaı Ocov elvaı Euurov Tols mäcı napeornasv, Elta xal araupoy Exouaimg Auredsiaro, to vDovm zul
=n7 xuxlaId zov
70) movnpwv
av “Ebpatwv
Ebpatwv eig ei awrnpiaav ns iS Avlowrivng Bünewg
Pwrivng DÜGEwg )Yepnsawevog,
IMEVOG, 00O0 wmvnv SEO8 KAM
GRAD
xal\ 1- oraupi_ TpoomAwmuevosr 3 ’
ExAovnse w!v\ Tnv
\ 69
ymv, Sr r
Örkppnze 62\ Tas\ Merpag,
Y 3 ‚
Eoxorise PS
Ö& Tovs HAtov,
em
a \ N e \ = \ > Y aa Pr = 77 ) \ \ Pr >
Öv xar alros ig @eov mpoaxuveis, xal eis vurıe mv Auspav * merebode, at vexpods Toy Tapmv * Fol. 218v
dv&ornse xal TpLÄWEpOg TÜV VExpOV Avamtac zul Eis Dupmvobs Avendiv xal Ex Dekıav tod Oeod xaı
; at e } B & 2 RE >:
30 MaTpog xadeoheis xaL To mavayıov autou rvelma Eiamoozeiiag tolg Eaurou mabmtais d1 aurwv TAG Tav
Önınovwv Maviag TV Olxoumevnv EAurpwoatu xat Tpog Emurov Ereonäcaro, Taura zolvuv, dire,
odu sraboAis
saboAns AANAAN eralvmv
Eeratvmv Kam neo
Asım mewuxev‘ p&s, OGoVv
Öpäc, Öcov yEy
YEyovE 10 TGis Olxovomiag xEplos' Öndis,
OIXOVOlmIas XEodos Öndc, Tgnos Tag
tn
erAntorruev
mAdyns nalee
Eumpoodev hg aAmdeing a
Eornuev” ee
Öpäc, rss Auiv To rs ea
Beoyvwalas mug ave-
VORER \ > es x SEN r a a > - n N
teihe xal Tov Momtny obpavod TE al yng dteyvmzanev. Nüv Auiv AAıos ob TMpooxuveitat, vOv GEirvm
ob doLaleraı, vov To müp ou Aurtpelerar!.
ni arı - x _ > ’ 1
[2Sr
nv or A y \ m D v r > f PR Are en, \ > r
18. « Ti 8° üv einng nept Ts Tov EWv xriouatwv zbtekelag, &o’ ols OL Ömtmoves TOLs Avontoug
3 , ano 27] Pr a RER en ’ ER: 7 2 a ae >
Amarnanvres eig tarpobs |!ob Osob mv Tıumv Emeomacavro; un Tolvuv, dxacıı, eimep Edekzıg
€ Ötxmıos
ir EN Pe? ar .c BR een 1m \ \ 29 > ER en = E ‚
eivar Ölxastnc, &5 Wv Axnxong map’ Aumv, maplöng mv Thy AArnderav, avrımoman dE ns aoebeias
Sl #5 AG > el) \ x x Sue 6 ’ ar! Se, DE N x SR?
ob Weudoug, AAAa& Savaorndı zart mpüs zo vn eunebeing BAsılov nis’ xal Anobadod uiv Tav amaenv,
{ es 2 # 5 A Z
Eheinaov dE auvbesda: T7 eUcehein zur avv Auiv bokaamı zov Oveng Gyrz Osov. Ei c
N in , SA ER AM P 3 Jin ;
ang olnelag Öcans, iva um Asyw na Avomrou Imdıng, Hufs 68 Euaov mevsıv Ev ol; wenadrR«
wng olnelag Eyeodaı owrnpiag. »
[7 6 04 ’ x x = r
19. Obzw yobv TTS MapTupos amohoyisumevng Xu Tols PAnvapous AOyous Exeivou Avaoksunadang
er vr Fr r) Y ELCH PEN See Rn am NIIRn rn a m
war Celeyiaong Twv vzebasuarwv AbToD TAV AMarmv, Exeivog noAlod yE rar dem eimeiv, Ort Guvixev
Car: ’ 7 x 329 er > ’ er en x Y \ a ER
45 ol: Mh Maprug elpmxe moOg aurov, 6mou ys Avonzalvmv Öa nal Ovos repog Alpav TO ou Adyou zdoxer'
2. npaoyövteg F.
17 .— 1 1. (vövdarseieran)
Date ) bis seribit IF.
bis seribit
418. — 1. itla F.
PATR. OR. — T. IL. 32
466 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [66]
xal nos yap EweAle Guvievar, dauveros @v xal Worep TIG mapamamE ExGpwWv xal nds Emiorpopnv
\ - \ v [4 > ’ Fu \ [4 IE 4 x x > x
N z m - B 7 War =
* Fol. 219 @v * Eporro 77 uaprupı moriohe: BouAönevos; obrw xauxdg mv olxoßev Kal TO ouvoisov jun EDEAWv xa-
® : 2 , = x
muayeiv els Wuymv. Eriorpapeis yap ps Tobs auvovras aüra dinpwra, Worep el um Maplv toig
- r = n r ’ n n \ \ x m ’ er y '
Neyowevors 7 maprupı, « Ti Bovherar zip yuvalo auri xal zo elpmoßaı Tauın Tomourov öyAov enud-
e \ \ BERN. 5, Urs 0% 18 N \ es EAN 3 BERN N EI $ = \ „ 5
Twv, bs xal Tas Axor: Euod Bapuvöiivar; xat vn mov MALov Tov Ewor mpoopiln, mixpob Beiv xml eis
Umvov xareveybfivat mor yeyove. » x
20. Oi: mr elöoreg olg Enelvog Emaoye, npog ahAnkoug Örmmopouv' Öpwvreg Öuwg pEvror TEpds KuTov
Arexpivavro' « Olx oldapev, Onwg mpobalın Thy dyvorav' Öoxeig! yap Auiv mpog doxıumv olrw Mposmotel-
> ’ s 7 EN g Barı \ R4 3 be ft x [4 - x n u a -
\ > m sy a: Er Or u } x ’ er \ > ‚ ” \ es e)
adar Tov Ayvoodvra' ei 0° obv, MAR Eyyıora Oo yuvarov Eornxe xl ei Bouleı raurmv xal müßıs üye
ER SER 7 fr Me. Ne S NN ae 5
Mpog Tv Epwrnaw' zul y&p mapsorıv Öpäv, Örı Epppovws THv AmoAoylav Errowsaro' xaı mavıng our 10
droonseı zul müßıs, ng Eixog, Amokoynönvar, » Kat 6 « ’Eyw pev Apeumv zauınv, dk Ti 00 veuesı
munmv Tois Amerkpoig Beoig zul dd Ti mov Earaupwuevov ins @zov Hedeı rındv; Aüın dE To mpirov
\ - [4 [4 - \ Sı\ ‚J x > [4 [3 N z w 3 \ x x -
3» 3 , \ f > \ x r m m © N r ’ ’
aurois Amovepomev, Gb TIg EL xal mpos ziva Onppoüsa Tosourov Lmodedeyün: moremov Pouler, Aoyors
warators amarnuevn zul bmorupopevn, zul Tg ToV mapovrwv yAuxsias Mbovnis rohkosıg Avdaıpf, al we
Gmodgkovran mavemg, ei ph mpocerdousa taois Adavaroıs Ouceız Deois mpoweAde toivuy, iva un meipadeion
By Elonraı xal dxousa TmviXalra morhasıg TO xeleuduevov, Avixa Taya ODdE yYapızg wor xeloeraı map’ 30
huov. » Kat taura iv 6 Ting xaxiag Epyarıc.
22. °H 82 yevvala rat peyadoppwv Exeivn maplevos‘ « Ti oo! zaurı Bouderar, Ynat, dxaare;
&s yap Öpi xalanep Tardıaz rot mpooouMDv a0 Wopmohirtwv Auäs xat oleı Ads dmarnasıy
= NH N 3 n m A R ar > we > n r fl
xodro usv Emayyeitaıg dyabov, zovro de pobnasıy xordaewy aneılals' »ayreußev palyn uärdov mallov,
Ir ER Ev RT a ‚ 2, \ R NE Br
0bR omauddlav, ols Eder ae märdov alaylveoda 7 mappnsialeodar My yap To »ppoveiv amepirperntov 35
za av A buyn Em TH Tis MioTewg TErpg loyupas Aöpastar, TouToIg oVdEv Tv Tapovruy meya 7
— 3 - - ! - n -
= SR 5 5 = ; ; =
wobzpov eivar doxel' Eniong yap Ta Te Möcm Ta TE Aunnp& TOD mapovrog Ayıvrar Btou, tig mpog
Bebv zbosbelag wong Avrınotouusvor Kal Ting EAnldog av Emnyyeiuevuv ayadav, Wv xal aürn eiva
Gnebdous« werk zoo mpopitou Bow‘ ob movov Anmvnvaro mapaxındnvan MH Wuyn Wou Ev Tols buers-
nn > © 23 3 03 N PER BE N NL x 50ed% °P m \
Fol. 220 poıs ayadorg, aAha XAV TOlg EVaVTiolg LOYLpDTEDR xaı GLönpou TMaVTos EbLpEUNGEraL. oryapovv vn 40
uEe, AM& nornler Auäs yap oby alpnasıs, dr d’ Av xaı moreng. » 'Enei 6& xai Erı wis maprupog
> m e \ , 3 6 nf
Eyoevng tod Aöyov eyxabas xat Enıyeiacas 6 aozbng dxaarng « Ti raure, & yivar; Worep, En,
; s f \ , BEN \ &
vibovoa dvadusıy Eeheıs zog Aoyoug nal Ta Nuerepa wiv LEoudeveiv Ta oinein GE Umepdaupaleıv
2 m ’ u & r = ;
,
amouöaleıs; mposeAde ralvuv ?, Hücov meh" Öong Ts Eihixpiveias, iva un TMeipalren My MoAAAXIG
4
EIPTIKELV. »
45
20. — 1. doxei F.— 2.7 F.
241. — 1. nepıpeichan F.
22. —1.tioi F. — 2. roivew F.
[67] VII. TA VIRGO. 467
I \ m m m
23. Eine xat Öm’ amoplas Arrwv yevonevos Tod Humod drurahtvar xelebsr mv udprupe zul
ex a eS = 2
Pabdors Avnlens ov ro cmma uaarileodu. “Pahdlouevns tolvuv apodpas zul od almmros ol
\ > = > x
GWWATOS XATKppEOVTOg, Kal TOUTW Mowvincouevng TA Yis, Meranelov Aumbavev 6 TÜpavvos Guveyig
Emebox, ei Bowlorro auyyvwung tuyeiv xal un naxag amoloheı. “H 8: oüre HruvHv Motel OUTE Are-
/ ’ > ’ ’ - \ \ - > 4 ce \ v \ 3 ‘ v
zou ayalou rpog Erixoupiav, ou ümennonilovrog Kal yEıpa Op&yovros toig Erlrroucıv alrov.
Ih. Eret 62 A rınwpta &9’ ixavıv Wpav Enıraßeioe, vexrpwähva nv uaprupa Zöofe, tois pastt-
c ’ R} ’ > r e} v [4 [A ’ 4 y \
Cousıv 6 Tüpavvos aveßivar TaUTny Exeheugev, oux Eieos Taurns Aubwy, ou ouumadsınv ouTE Mmv
? : a N RER en : 7 Auer
10 SMÄAYYVR oixtippov — MS Yap Arms @v nal mpos To xoAaleıy Ömplou mavrog Kypınresog; —
Na Hnrspov Tpocdorwy Toiv Avoiv Emrrebiaohnr xaı yap brelumbavev! A Aoyoıs abrhv zig Ev-
oTaaews zaluyeivar meisar 4 un Aro npwrng Baodvou dmohaveiv?, mpiv moAdais TIUWPLAIG TEROGOLL-
Anaacav ourw Tag mapovans anallaynvar Lwrs. Toryapror nur guAaxi raurny Aldusı Kur Boxyuv zıva
[4 [3 - ‘ ’ m m ” w x nm } ya \ 4
; r RE
rpog Sruoxeıv Ypovov ®...
£ = n = Eu
15 25. °H 8 xadsıpydeisa av auvAhwv mpos Ocdv elyero ebywv ze al baAumdv, Ev guvrerpiunevn
xapöla xal MVeunarı taneıyWaen;s * Weoumsvn Todtov, Ware MpOg TOVg TPOXELEVOUG Ayivas QUvamıy * Fol. 2207
x = N Re
yopnynsaı eis To ebıhuywg Tov Tob papruplov ülauAoyv dravucaı xal TpOg alsıov TEAog xaravılonı xul
Km Anostoynoat Tov is Ötxaauvng Avadnsaohaı arepavov' ourws adv tov @eov Efeunevisanevn, Eis
egıov TeAog Amebn raum Ta Ts euyns' obrw y&p ebenixoov Tov talıng vun.plov Zoye Xpıstov, &s xal
dekın N Ine6 ( x N I er \ > iR x ER FE Zoys X [ ec \
20 zwv minyOv za Tav Kwiorwv 77 routou Öduvansı dmallayivar xaı Ghnv avbnpiav zaruorivar xal
- - x - 1 [7 [4 R} x cd‘ > \ = \
euluyiav avalabeıv xuı Ioyuporepav yeveodaı mpos Tas weilobong Emaysoduı raum xoAdasıs. "AAN
obrw ev A mapdevos xal uaprus Onuuaalas dns Avrulnbewg Eruys tob Xptorod.
e x H8 x r ) ‚ _ 2 PN ri E Lan m. X =
26. °O dE ye deisrsatumv Exeivos dixaotng je’ Aufpus Tıvag ouvämoxebunevog web” Dv zul whv
» - [4 \ =
m > v m n Ne e
Apynv eiyev, el; Ekeracıv xal midıs Ekuysı is YuAaxtis xal to olxelm mapiornsı Bruarı: Mn Oh xal
r & ES ER EN N ok NALNE- A 2 25 1 ar r
1 or KaTevumiov oTäcn Tod Amnvoug Ötnaarod, öAn paıöpk xal Eväokos tols mapobaıv Zdeixvuro, Ohr Yupleca,
- “ cr » ce
Ohm Areyvos bneppung xal mv Olıy mepıxaldns. Obtus oUv Eyoucav 6 TUpavvog Taurnv Löv Exrift-
\ - D >.ı\ es! ’ D n \ \ S\ \ e ‚ er
Terat Ev TOD xuAlous aurnv xal Ev Öaumaros Aoym moreitar, xal umv ON xai ol Gummapovtes obru
\ ’ T 5 - m
suvörarißevrar, bs xal! ümodoytleshar ph Tauımv Exeivnv elvar doxeiv whv Öteveyxolsav THVv Tixpäv
Baoavov.
= a ? > ;
30 27. "Ouwg pevror THg Eurminkeng dveveyawv 6 WWpovoug EXeivog Ölnaorng Tordde MpOg THV WapTUpR
elpmxev: « Ti rouro, yuvar; moAAnv or Merw Tyv Auurpornta era mv Baoavov yEvonevnv, obx old”
iv m [4 \ [4 =
; Br , n NE s
Öhev xar ömws. Adys tolvuv abra, Tas ourw Hadlmg merwbindelse Trpog MV Yalvm xateorng EÜMpE-
merav' zul y&p Umovorav Muiv Ölöws bmolzmbzveiv mayyavelsıc ge zıoı Yproachaı Emeıra 32 Adye
- ’ 2 „
m r \ y =
xal, el weraueheik zıg neranAde vor eig To Amoleodnı ev nv mAdvnv 69’ As xateym, ouvdeohxı de
n zo Baoıkews adnbestirn Honaxeia 1. Abo xaı yap aoı r& xadlısıa * Earaı, ei to adndis Zeimng * Fol. 221
2 Er - ’ ’ ’ ’ \ , v >
35
= € en m , r ’r \ 6 D =
Auiv, Ev mtv örı Toy mellouawv we Bacıvmv zxdeysohaı Expeusn TrVv TeIoaV, Öeurspov 2 Orı xal DV
: 2 ;
mollaxıs elonxeıv dyahav Emrreufn. »
> - er Y o x \ R
28. Ols A waptus mpoooyovoa! Tov vobv, GUVverWs WMAAR TOUTO TpOg aurov Amexpivaro: « Adro
oe?, 2 W Ölxaord, To map’ Ezuou Inreiv To ande; maleiv Maptornat Mndsmore xpeittov A xuAdıov 7
7 6 - x >, x = ’ N! — - a -
40 e 3, , n an Near y : h
Stnvondhivar A za eineiv. Asym yobv vor, 5 xaı moAlaxıs ahmlebousn elpmxa, ürı Beossbng ey xal
’ E85 m ‚ m % 3.32) EN ‚ TR X - 3 8 N m ’
von
ar <aIR Love Aurpsum Os,i nayyavelas” de 00 yıymaxw auraı yap ziuy Duerepwv ! est Helv, map
Et e - DS G a\ LEE \ N IV 67 o * nn NA ch \ ds - De
DV Öpeis Ötevepyoupevor xarahınmavere ev zov adn0r Oeöv, aurois de üca xal Bsois mpooaveyere. »
: B R £ R R N Ri =
Tourwv 6 xaxıarog Exeivog Öixaoıns Axrxomg, xaımep To Amdss ınadeiv Emıilntov, märov Ölos Eowantın
23. — 1. ö voüy F.
24. — 1. indauw//////ev Fe — 2. Krodavoioav F. — 3. nonnulla deesse widentur.
26. — 1. un add. F.
27. — 1. dpnoxetav F.
28. — 1. npooyoVoa F. — 2. autos oe F. — 3. nayyaveiaıs F. — 4. nustepwy I.
er
468 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [68]
ou Leudoug” 0b yap Ameuhuve TOv voov mpos TO Peyyos Ting adnlelac, AA” is Toov arpebAov Tpdg
Tv lölav mersotpäpn xaxdvorav’ Eder ev yap Exeivov mahovre To AAndEs H Miotebon: Kal Tg olxeing
merabuiesde unosbeiu; A Thy naprupa Euaaı dmıevaı, ömor xal Boukoıro.
29. ‘O0 88 roüro iv ob menolmgs Tu movnpio dtevepyosievos Ömlmovı, va yaderwrara 0 77 map-
Tupı nposamsilmaduevog xal Tols Bumals Warep Ti Acbng Avaxayidsag nal Arıwv ou TMahoug Yevo-
pevos opodpuıg Avsboa « Tlüg rauıa, o ylvaı, nW; Taura Atysısz Erepe dv’ Erepmv amorpivn, ob
Özöoınag aD: Tpeweis, AA Ting Aueripag EBEeıs xararpupäv Ameporntos xal TO TOD dxtarnpiou
pihavdpwrnov Efoudeveiv; A our oloha, ürı Er ämep Akysıs map’ Auv xolaln xal Erı ve xar add
noraleıv BouAoueda; Ausis YAp Karadımeiv Ge Tov Eoraupwpevov xal Tag wayyuavelas Öuoloyiaaı xat
Guyyvaung TuzElv Avaynaloıev, ob ÖE Tolvavriov Änay Motels: xul YAp XPURTEIS EV TAUTaG, MUTov 10
AR r BR RS
62 Avaxnplrzeig xal Osov duohoysis dyrınpug. »
* Fol. 2217 SI Sc \ aM Sehr NEN
30. Ilpos raura A maprug euverug Ana xal TMenadeuuevmg xal TAG "EXelvng meyadovolas abing
[7 - x\ D - en - >
anexptvaro” « “Üxısta wor Ooxeis, @ dtxaara, eimeiv To ahmdes Eheheıv mahsiv A mavrelog anndraydaı
Tod Yeuöoug, ANA Tou uiv Borep tivi dubAumria Tovnpä Guvioymwevog To Qi; oux EBeheig ldelv, tod
Ser) 14 \ r 4 \ r rn \» Son 1,2 + m \ er \
dE donaın Tb oxorog! xul wıyvosıv omeudeıs Ta Aut, EuE uev dvayadluv xaradımeiv zov Eva Oeov
EHER a
aböyors de xalO1 dvamdrrorg
’ r
xriauaoı x
rhv m.‘
Heinmv > -
dmoveiuar »
mıuyv, aeyo!d: meilwmv
7
dung 3loyuceıy
’ >
Audc
CHEN, z Sa Br : = rn = ae
peranelseiv‘ xaltor ye Eder GE ng olxelans alodeolanı Ducewg, märdov SE TNig xorviig, al 5 mbrıg
zov zaurng Zmıyvovar Önmtoupyov, örı dk Tauııv Thy Öpwmeunv ObTag Etextnvaro xzloıv: zul Yan
\ ’ „ _ ES ’ nı ‚ \ ’ r $} ’ ‚ \
nv YaLöpkv Hal ou Dslou TpOGWroU Pl; AMAGTPAMTOUGaV, wer" aldous Xu EXTmÄNGEmg TpOG TOv
N» a ı\ x m nf r - &) ’ ’ nm x 2 ‚zE x x
40
2 r E4 ec \ ’ an \.« >,x > r m a 4 \ 5 ’
öwnaloven Ayayov. O dE Taurmv Löwv xal Ws Eixos Exmaysis, To oixeim Bruarı xl aubıs Taurnv
rapisrnetv, 00x OAlyous al TOv aymv Guv&öpous ToLÜWEVvog' xal yap Umehaubave mpoTEpov Ev Tolg
yo \ T a E sı \ _ A Y ’ \ Ex 8 - [) nr er „m ’
lost un elvar et de xl Touro, aaa un mevror xal Os Öuvacdaı xıveioder, Eöoxeı youv aurı raod-
LE 4 x x x - > [4 ’ n 4 x u y 3 ‘ ’ \
Sofov TO mpmydev Kal Mucıntis KVWTepov TAONg Öuvamems” xul OmWg Eyel, ännıbeotspov zareuavdave Kat
70 altıov zo03 mapudsus olrw aupbalveıy 77 waprupı Bepameiac suche, ns Hat rev Lyıavovroy
[3 sr 2 € x - e ‚
Ki 3 nr [2 ’ _ ’
x yv
xpeirrdvmg Eyeıw Öpäohar, fi, el ph ToUro, yontelaıg Tot xal mepiepyiais mpag 5 paveraı uerabah-
\ ’ x d ’ = GN
w 64 ) \ 6 ]; x
’ »
deodaı.
x 7 - \ N, m m Pi
34. Io
4
änep
>
einev
EN
av 6 Ts
mn >
aAndelag mpog aurov Hoyog' « Weudeig ag doEas Tod GoV voos A
’ , ; ER any. z ar , SL 5
yaraıoıng xexentan, moraıe. Ts y%p Arndabs dokn h mAavn ve ou Weuooug MaXpav Muu ATEaXopd-
$ ee , : en 7 ER icon R
xıoev' olrz yip Avamoditwy Grorysimv Tobro OUTE Meprepyiv N Mayyavelv, ar od Lavros Ocod
Epyov tod Ta u dvrm dog Övrx nudolvros nal Zwmv rolg mäcı mapeyovrog. » AM’ 5 uiv Tic AAn-
x x - es [4 E) sr ‘ 6 >.
Ei} 6 \ \ y ec L _
Betas Aoyos obrws. 'O di mohev Av Adayodev, el um Ex Tuv Avaradirwv abrou * hewv, ÖwoLag Exel- * Fol. 222°
- R) - - j >
ei x S D
10 yecov av,
vos oysöov Dunn
Wv, Hpunßn Erep drta
Erep & AM zvvofom
Evvon eineiv Ts
AM eineiv ns; AAmdeing
Adndeiag Eyoweva, oval
Eyopeva, elet muh TaTa TnTin avaı
\ ‘ , hen
ev o0y ourwg Emil Tols Öpwievarg eiye nal ol auumapovres alriw.
AL, 4 h o \ S E Jar 2 6 2 cn
shmala Exeivov mposmxovra;
9 ’
re ‚ b R H 2 5
35. °H 8 psprug oürwg alrols Eyovras xadopiaa Kal NV YADTTOY Kıvnaaon, Exelva Moving
> D r x 32 Y " N \ 3 r
Eydeykaro, ämep 6 rov Heiov taurns xıyav vouv A abrosopta Xowotög Zdwprsato' alros yap Emnyyel-
Bun.» eo \ m ’ m m
en ; av Bug er Rn R naras N R S SE
aro Adyov xal voplav dıdovar, Avixa mpos Aysuovng xal Baadeis ayhnaovrar ol Ts mpDg Exeivov
Tiszewg Zyöevor, Ol; ob. duvnovraı Avreımeiv mavreg ol Avrızeimevor 6 Oft xal Enı Ting Aylas YE-
yove Tavixalre.
m
36. « ’Epol w£v, Zonoev, & dinaora, Emeıcı Öaupalsıv, Omums Erov ns Admdeias Exnimterv Edekeıs
a y ‚ F}
xal dmioreiv Em tols olrw xal Tugio To tod Aoyou ÖnAoıs Tuyyavaugt, xal taurx Enutov Gopov olowevog
nr [4 m € 5 x yr
- N - ea \ - N - ’
NE
Nr RENT, R RS = e ee f IL r N
xal wmv moAADv ausivw Ay yvooıv xextnelat, as xal Tv TWV ErapGtV eldevar Ducıv xul Erepwv
3 2ı = e) B x
Sn,
drrou moAAOv Army
-_ BE y
Ovrwv, elta Ev Ev
7 & \ nm
Tolg TolDUTOLg
‚ BEN
OleL EWÖOXLNELV, Eu GE Tolg a \ndesı
y n
xal pave-
20
Öpäs Ev Epol Tov Euov Evepyouvra Xpıstov; aA Alm xal mupt
x x BEN ’ _ ’ >) , ent x x
> =)
7 oby
a =) -
Ümoxptvn"
-! ’
pois zbv ayvoodvrz
- x e} -
on
‚ r Ei DR 2 r > k EBEN
maıvomivnv Delay loyuv’ dmaye Ting Tolaueng Epesyektas' um
\ ’ ’ 4 \ FERN
zul yonreiıs nad mepiämwv vmv Ev Ewol
’ _ x \ \ x nn \ „ r
mobro olou, TO TW Weide mepınaumteiv To Ting ahnleiag Piss‘ To mev yap ooy ıyeldog uaxpav anein-
en y x es IS r \ en >
37. «Ilod y&p o0ı zwv unoriywv oil uwäwreg, MOD TV babdrsunv ai minyat, mob Twv aludruv
- 6 n - - ’ m - e ’
0 7 - t ce LAN
en Su Es S a : 7 }
of bluxes, mob rwy dphpwv xal av ouväcsumv xal TWy Ivav al mapaÄugeız xul ouvrpıbal; Tavız
. “m 2 4 ee ia x Ce tt
olyeraı, mayra Mpavıorar, Ts "peittovo; | Cuvanem; xai Deixns erMapbdong Auiv: ei mev ouv Shedeıg,
Bi J ar m N NY
\ _ e) ’
roch N Andein, To Ts mÄduns GXOTos Maxpav dmohewevas' el 0’ oUv, AUrog EV TOV OIXelwv
’ \ Es ’ ’ \ > B PS} 7 SPAN
’ m >
30 B.Evog
’ EN
EM TOD
m
Yobepou
6 m
Tou
m -
TWV
u
av eos
m
ornon
3
Pruaros
’
xaı tous
\
Aoyous Üpezeis OU MOvov“ MV
\ ’ AV?
xal wmv eig Toug eloebouvrag eipydow deivov, Kal ce To un GBEVVUL.EVOV ALWVLOV
DS ‚ır rrzm > \ BI 67
E) > 4 \ - ’ x
dıenpkiw zuxmy AIR
nüp, bs un Ehehraavra Erıyvovaı zov Ovrug Ocoy Kal dmostnyar Tol Hdaprod xaL Avatodn-
x \ > 6 - - x R} ZA
x v
Erdekernı
>» nr u e \ e} 4 b} -
ToU TUp0g. »
7 : e e =
38. Tobtwv dxobeag 5 mapippuv Exeivos xal Bekupag xaı un Eveyaov Av Toy Adywv Adndeıav,
n
WRov dE Toy mpayparwv alrıv, mpog To xoAalsıy xal außıs Eywmpeı vmv MApTupe, waren Emitnoss
# m \ x Ir \ N} Ef \ G u a}
on Si -
TnG OINEING MaViag Avrimaloumevog, XaAatLOG Worep pas rüp A Kara mpmvous Öorep Ur= @Yepowevos’
Er) D e7 \ ee ar
ae
Aedeı or
\
zul pixpod Kal
m \ an
adroysipt
\
tiunmpeiohen Ameiysro
n
Öpwmg mevroL Ex TE TOU Olxelou
THv üylav'
„ v .
Tols Önloig xal xaıvorepauv TposTaTteı xoAuaıy Eis
’ x 5 In - , \
re,’
Akumıarog xwAußets, aurny
4
xal ad: mapmeöldumı
Tıuwpiav Talrnz EÜpelv.
40 39. Ti o0v 70 2Zvreüßev; of movnpoi xaL mpoyeipoı mpog to xoAaleı xal Toig operepois ! Aul-
A esta IT ; } \ a N
Geoy
E Yobepav
very Oeois, xaı\ mıxpav why Buoavov efeugioxousı YuxeAoıs Yap yahrois 6Aov TO cuun mept-
Außovres auvßkdrrousı mv Evreßdev tig aupxos Thy Öidraacıv, auvepihausı dE Ta dark nal Layupins
AN Re, RO ’ er e N £ : e = Dr N
hau TOD ammaros rhv Apmoviay mıtZouawv, &g ymdE Ti Epos rourou Aus ns Baozvou Eros ebpedni-
923 Q N ’
018” Örı xal ol maoavısg Eneice Imaßov Av Tas Wuyag zul obs Tv vOy © axouDyrWy EXTOg TEL-
\ e ’ „_- E EN \ \ m
var tee]
’ e m > S\ SU plessigen
Doug yevorıı' Av ai Wuyal AA obyi wat A wmäprus, Gig eymmaı, pähdov GE zul To ng admdeias
2 a Men >_ \
2. tauıns F. — 3. 0 F.
37. — 1. xgeittwv F. — 2. vovw; F.
39. — 1. gerepar; F. — 2. voöv F. — 3. yevor &v F.
470 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [70]
‚ E = a
raploryaı pic, ayewis!
dvavöpov Eradev, AAN Eppwueunv® wäv Enepe mv buyav, El xaı To tı xal
SWpa KATaXoMos Tv, Tov GE vouv Kviye mpos Tov Oeov: yelpas yap Emalpeıv
3 Fer \ \ U
En En \ > ’ > 3 >:
wm > h‘
obx MV 000’ Ophahmobs
\ x Sr nd
avioraraı de xal Tols mäcıv byıng xaı Yardp& xahopäraı Evreüßev noyaploreı rw asowaorı Oew'
« Eiyapıoıa cor, Azyovaa, momra av Öhuv xal Önmioupye, örı xal müdıs Ex Üavarou Eppusw pou
wmv Yuyav, vat en Daumaaenv oou Eöeikw duvaseiav Ev Ewot. » Kat re: « Ayadorare, eig TEXog 10
avrıhabod xaL Evioyuaov Tov Tng Euns Adroewg teleınanı Öpomov xar Tpos a! xaramaucaı Thy AAn-
dayv Swnv
Lan zul
x enepaotov.
p z » Oürw TiISgEEADTURORZEUNDPIENTTE
muptupog ebyomevng xal zov twvvv Ölwv
OAWV buvovans
dj ns zul Öusw-
vow
r ‚ 1y LES ’ \ x x m > ’ Dun DS j x \ 3
mobang Ocov, ouvapmalsıaı Tolg Önmtors nal mp0; To Tiig Auebelag dvöpdmodov tov Movnpov xal nun,
onu: Öxaorhv dysrat.
N NR - Yyr EN GER LENTG ; een f y
ıl. Kat ö5 zauınv idmv, Tod Öpwmevou Wovov EyEvero, Xaltoı yE xal mpdg TO vooumevov &deı dıa- 15
Breyaı nat Erıyvovar Wanep Thy Hlcıv To) awwaroz Dyıalvousav, obtw xal Thv Delay Evepysıav,
er > 0 \ \ n + we r j ALLER \ , ‚ \ x
NIS opus xaı To Haupa Evmpymos, za amodsohaı mev To Öugoebi;s wpownum, Eieodnı d: Tb geba-
abyvaı rov övra @eov: 6 d2 moAhod ye xal dei, waruog Wv nal Tais Maraıdraaı GUVIOYMWEVvOg TOD
ER 7 Ne Een = RE, 2 er rn Bo
ıeudoug, ODev xuı mähdov Emi mhEov Eyivero TNg Xuxiag Amep ns aAnlelas" do xaı nn Ev imo Tic
aNndeing Eheyyopevog Ereipäto xal dxwv rauınv Ömohoyeiv, mM 88 ümb Mg Avolas xparoumevo;s Kaßtiero
Aumyavov.
12. EiT! aubıs Avadanbavnv Exvrov « Eine or », Eleye Moog TAv Maprupe, « Mg TauTa moleig,
RE Wr Rn PAS , \ N er Und, 1 er, > ,
w ylvar; Kal aipyns Wv manywv merabarin zaı baölwg obrwg byıalvavsz palvr xal mavras Exmänt-
reis, val ön pa obs Deobg nal EumE Önmou Tov Euppova voby Zyovra, dig jaRpoo pe md: duvaodıı
x ni \ x x x ’ x ’ x v m Y [4 - \ ’
Br m Eat \ r er LM Br m ‚ * \ 1, IRESTES: |
* Fol. 224 Eoxsybat, WG vor GumBautver To mereorpagat obrw Pads Kmo TWv yeıpovmv "mpog a Beitim' ei toor
Ar, EP en NER
oöv Heinasız To aAndes Aulv ELermeiv xaı apeleolaı av Mnerepwy Wuyav To mepl auro 2oradaı,
Re: ee = RS , EN R EL
yapız Eoraı vor map Muiv, mördov ÖE mape te Buckel zul aurois Onmou toig Beois" ei 0’ ouv, enei
SUER ? u PT f \ BR ß f von >
ob Öuvarov por, sg yE Öpw E5 WV Epyaln, wire wmv meloal ge nerabaleodaı une puhv Ebapxeiv pe
DE are: Ru 4: -
xoAugeıg Emivosiv, 77 Teheuraig Tiuwpla ru Bavarı) GE Rapxöwnaw" Tuydv yap Av obrws Auiv auubatn
armnAaydaı ou TWv TE Erivomv xal payyavenv xulroı Ye ÖEdoına Kal ouTw or meptepyelaug Tıcl 30
- ny > , Es - r
Ypnsausvn, [woa ra audıs Opdren xaL Tobg mActoug Evreüßev Eiamarnasız m.
Be -
43. Oitw yev oUv 6 xuraparog KotpoAoyos Exeivog, Tols olxelorg ÖLevepyoumevog Öalpocı, PAURpOz
= Rn 3 I BER r > ’ Cu sy ,\ as ’ = ‚
wız elvan 25 WVv Eieyev Eyvmpilero, Emeimep TOAAAKLS OD WOvov Ewpareı AAAa xal Munxoeı Ting Maptu-
pog nepl TWv TolUrWv mOoWupEvng TAv Amoloylav, Wote ots Wahzlv oute Emıyvavar vera ye To
> \ , \ 34.7 ER IE} m AN R] 387 2 see er 2 ‚
ahndes mpou6badern nv Epwrnaw, AAN Emanopuv 89’ Ois obx Möuvaro Erituyelv, Wonep Ev xUxÄarg
zıslv Eaurov GuoTpeowv, Ta aUra xal MER TOv KuTOy Ötnpure.
7 c nt \ ’ N ‘ u rg, 61 r \ - E} - > mn y ın a
ka. H öe ye xahkımaplevos waptus’ « Ti misıoraxıg MEpt TWV MUTWY Epmräs, Mauvelöntog WV
\ \ on Nor \ Ne NL aA Ein = FR au - v Du a -
za um DeAwv To aAndes auvideiv; oure yap da To uaßeiv mpobaAir TO Ayvoslv oUTE 01a To EMıyvivaı
\ ” x > er In} 7 „an 6% = ’ x x - [4 _ x N > ’
zo aAndEs Epwräs, aA Waren eheieıs Anbag Aaubaveıv mp0 TO Tiumpeiodar Aufs xal TMVv OlxeLav
_,Pp n BEN , 7 \ m 3 m nv a \ \ > m an
AgEbeıav GUVIgTäv, ’ ETEl MOAARRıG Eyvog TV\ TOU Emod
P Xpıorou Ouvamıy,
MW, Ep’ ols ab Ev Duos
h xarL amav- 40
dpwrwg Ads erıuwpnow, Exeivog ÖE slepyetwv od ÖLelınev, Og xaL näcav MpOpAGLV TAG ng xaxoun-
‚ n > - Er‘ ’ \ r Ei} n - Bra uPe £r 3 IN - ep: \ x
yavou buyns Ayaıpeichan 7% Tiva yüp Aoyov Eyeıv Doxeig EuE bmolaubaveıv, Zv Ösomois olcav xaL Ta
AvmrEota MAGyauGav, ayyavelaıg 7 Meptepyiaıs amorideohaı ev Tob amparos Täs mInyas, emevöusodat
& ’ ‚ 3 ’ m r [4
ÖE To byıniverv Efatpvng xal peirtw palveodaı Arep xal mporepov; molsı wolvuv d Bouder, Emet ye, ig
x e ’ & ’ ’ B ’ A ‚
£ eu‘ r r a r > N a \ nm m , m er
* Fol. 224° ÖpW, ErWy TUPÄDTTWV TUYYAVEIS' Emel Tiva ebepysolav autos * Tpds Tov amv Auubaveız Dewv, Waren
3 ARE \ PIENMeS ‚ n + >
Apm Es Öpäs mpog Tod Euou ebepyerouusvnv Xpistod; Taya yap, Av Eyvmploanev | ge eüepye-
4. ayevis T. — 5. Spwuevnv F.
44. — 1. Eyvwpioat iv F.
[71] VIII. TA VIRGO. 471
’ -
Toumevov map” murwy,
elmornev dv, Orı einorng tig Exelvmv bmepaymviön dosns" mposehde Tolvuy Ti v v Jg 6} [3 - 3 ’ € Ip, nr . [2 I.
‘ > Sg
xal taurz Ev nal aoı Atioyupiin Zorava nv yvnawv; Euor yap, sg moAhaxız Elpnxeiv, Ta Tavr“
\ n 3 nm De [1 € [4 \ . - P] 1 2 c 4 6} 4 \ ’
Nptorög Eorıv 6 zoo @sod ulos xaı eos, xaı oBx dv more mov Zuwov Mpvndeinv deomornv xal xUptov,
a Ss auner ’ ’ er‘ m ‚2 SHE > =-
xav Ösen Ei 0lov TE Wuptoug bavaroug ürep Ts do&ng Exeivon amohaveiv. »
wen = > en 2 SE =
45. Vrolabov 88 5 dixaorng: « “Opäs», Epn, « W yivar », Ev non Huum, « Öpäs, ömws Aus
evn, IPApuoeis aurru
BEpUIGEpwro Epwrumpevn,
TeRAT2p map’ZnAv Asp
xol yap
wele zu) Aavarıi ge ayıov
Bosdıleıc 1. mapaneubar
PETER
10 obs Adyoug mom. » «OU Apansis », Eon, « Cinaora », Mh Wäprus, « AAN amdels, ei Kal MÜrdg dtr-
Bamdeıv EBedsıs! Audc. » « Ms oiv, anst, Saba, yuvar; abrh miv yip Tav oixelav Aywmviln
ouvıoräv Ookav xaı 5A ümsp tabıns ylyn, ra 68 Amerepe Eboufeveig zul Ti od coD Oeod Stioyvpı&n
nohastmsontvous rupt, xl tabra oox Evraüße, AAN” Bomep Öveıpmrrouse Erepov tıva merdovrz alovn,
G ’ x En bi} > 0 E} X ck > [4 a 22 L y-
&önAov Te aut Ayayij, auviotwWax' xineise Anäs wuluaönva deöiten: ei usv olv zov Bahlv Umvov Tris
- - ’ et
avoLng Amorivakumeun xaı Tr Tormlrns Ovampmsug Extüg Yıvonevn, mposeihouse Tois Heat; Auasıs, eu m [4 > er >} x ’ „N er
> ’ >) 2 ’ \t
Der) 4 ‚ r \ BER)
eis mpds\ navra" ei d’ olv, Gig xal moAddnıg elpnxeiw, TH Saydın Tınmpia mapımeubw, xal Tor
A ’ u BOWENE 15 < x , a7
Av
a.
Av ruydv
x
Aus
© 7
Erı maßnen
v j4
amerleiv
> m
at
\
xoAaßev. »
.
er ws
Orı mv owv », A jäprus Eon mpds tov Öixdlovre, «ei mn Ts nAavng arallaynvar
[7 7 3
46. «
y er 5 = A
Lavrı mpogeldeiv Ve,DeTi
15ns oTns dtavolng tobs aolg Heods Amonrüceiag s * ai To: Wova;
Bekhosınc al * Fol. 225
Npıorw, ebdoxtasıng, Ta Eoyarz mean zul Ölamv Öwaeıg Ev TW Tg YEcvung mupl, OnAov
- - u [4 ‘ 7%
zun Ömdacn n % S\ X - nn ’ \ v a \ n sr e)
>
20
Zueidev, dp” By! nat yo Zyvms eis Eu: Aaupasioy m Eu reksohevrwv Oel, Tov Euov auvisrnuu
Aoyov.
’
“O yap oürwg
&
ebepysruv
-
»avreüßev
m
Eaurov av
-
OAwv Önwtoupyov mapıstav, -
euönAov
v
ünrou
Örı xur xoAdleıy Öuvarat, Xav Ev Ti TapOVrı Maxpodunmv DaLvnTat, Ayadds Dy xal mavras EBEImV
g \ ‘ [4 .. e} - ’ - B > N A ’ sn,
= \ - F7 B r A
swähva xal eis Irmiyvmav Adndetas EMeiv, Worep üpu xal oe, el BouAndeing Emıyvavaı zo adndes 7
=i Av dmeiper zov mare Öuvanevov, denelong Ewob, yavar aoı av yAv; Kal mpos Ta xarnrard Ge [4 > ‘ ’ - A \ mn x x ’ [4
iR > ıyr x 4
wabeng drabıbdosıev, home dpa zul zov Anhiv xar Abeıpav nadeiv Eyvaxunev map’ würob" to de
yE we
L4
dnoßaveiv, Xav
> -
un mbrds Emeveyans, AA A Ylcıs Tavrwg Emoiseı ot, Tobg olxelous
4 x p Ban N > Le > ’ [4 / 3 [4 x 6) [4
+ LEN \ ) en e4 A
xAv MUTog xAv Exelvm tobro mowiante, TO euor mohewvov rAnpwönvar aunbnasera
Rd E} axa en 30.4 m
yulartouse, WoTE,
ob vko obwmarne TE
TeBEoWpRETOE yworsheion
wR vernoeraı Tavews
ee ufeas Av
Tas TOO: ei Ovrwssea Lonv Emaveideiv at Tune O:w wou
Sr: 0 B A _n EN, > EN x2.r3 ‚ Ohne, on
30 Evreußev MAvTWg ouveoouaı xal TNg Tap’ Exsivou eig TO Ölmvexss Arolmusonat” yapäc. »
47. Obrw u!v odv 4 “uddımaphevos uaprus perk mappnalas dupiboug zul yuaung elssboug TAV
- di 5 mn \ a m \
oinziav ÖmoAoyiav Eumpoodev ravrmv dabebamsauivn Banep zig eiornnzı OAuurioviang, zov Ting Öt-
6 ’ ‘ v 4‘ ‘ [-4 € [4 > , \ = DJ
SE Be re Sach ; Ne E
,
Karoauvns ;
GTeyavov De 2
Zudeyoufvn map&aToo Otxatou xprrou, zov ümsp Exsivou Bavarov Ümonevouge. H
r DS
BE ye gauın buyn, 6 evayııs Öixaaris, doa xaı Bein eis ınV dsuverov xupdlav tabs Adyaus debauevog
e}
xal müp Mmonahheıv Zöoxer Tov
-
Huno
Nu
62 7
&} [N
Eeralsto
\ nd
Emapası,
- -
aAaloveiug
n\
Tn Ns
»r ’
miv
eb} 4
EEwyroüro
>r En \ - bo > '
(79or
\ r er PR 3 =
Spdahumv nal
en
Epos Tous ouvovras Guvey@g Eniorpepowevog Elzyev' « “Opärte, 8 Tapövres, Tob yuvalou
, n ’ ES E0 A
zobrau , es)
To Avaıdeg:
ar =
Öpäire, öndang iv tuyyäveı
„ \ 4 Er
Ting Aspornros
y
map’ Auwv, Ömoous 6: Mumv Karayzeı
Tas Aordopiag * xal AytıppmropsVeiv meipätaı xal dLönoxeıy nal MErauepeiv Tpos TV oixsiav Apnaxeiav" * Fol. 225”
zobrwv dE mavrwv oux &hAog AAN” aurog Eym ein altıos‘ Hrlavdpwrin yap ypwpevos zul Gr Aeporntos
’ x T: > u. > E) Ban > ‘ , ” ’ \ [4 OL Su YET ’
h De a N , } N, : Der I:
40 xx ouumaheiag EBekwv zo yYpxidtov Tourou Tmeptyeveodar, eumatlouat Te map aurou xal xarayslop.aı
OR Sien mw 2 , be \ auay Su8er An Ser) Mare)
ERRG \ or
00 wa ThVv Epopov Ölnmy zuv ayerspwv Heuv Thy Eumv Expüyng, YUvalov, Eoyırnv amopaaıy,
{ ; e 3 Su ?
aa xD Eloog coı navrwg Emioronioet T7v YADTTav' Kal TOTE yyması Gays Tov TIg af: TApPRppDmUvng
Xaprov. »
N = x
48. « Eikatunv dv », A wäprug Epn, « Toro mor Tayıov yeveodaı xaı mpOs Tov olxeLov Ertaveidstv
nz: ’ Nase 4 n \ ne N - r r
we
>
Ösonornv.
D
» « levnosrat co », Ynalv 6 xaxıarog dıxaarns. Kat ro0r eimoy Tols Öntorg neisler
2. tov FE.
45. — 1. 2de)eıv F.
46. — 1. ap’ & F. — 2. dnoladoaı F.
472 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [72]
Keywv" B -
« Adbere zauıny zOv Zuov ’ _ _
marpav Gpbamv - _
ob ydp Blms Avkyopmı Toraurmv olsav öpäv"
z =
xaı Ta Eigeı av Taurng Aueheode xegainv, iv’ olrw TRY EoyArnv GiwmhV oiwrioasu oux Av Suvndeln
- ’ ”
Griavot Tiveg AvEÄoWEvoL Xdxelvnv aUdıs MÜTlD GUvapuosavreg, Ev Eronm TOnw narelesav: bmeppun
BE zıva mar Oauparos asın Entundstong vng lepis mapnaololßnge xeyalfis' To xarappeusuv Heiov alum
ns x ’ vr ” ’ - e n ’ ER x - - Tr
En Ting many Mpdeuoe Ev TTV yNv nal Women andyyov denne‘ tobg ÖE Ye Tapovrag xal Opiovrag
Tpoog elhe ul auverdovnaev: ob uhv dE aa xaı 5 dnp eümdlas Eminpundn Zevns nal Buumaaric. 'O öE
ye Ahıog Avmdev Worep Emioruyvaoas ın waprupıxn xal Dein apayn 29’ Ixavais tais Wpaxug Tüg Lölag
on 7 u > G 6 m x ’ ee DR ) - - 4 x BET
nk EN } ! » \ > ‚r \ ‚ + Br “a EN E’
RXTIvag ATMEXpUVE Kal Eri yE mv Emaufov nv aruyvornra Lopov mepiebarkero. Obrwmg olde Sokaleıv
Oeng Tobs aurov Sokaleıv TPONpnWEVvoUG.
= v m Bıwoxee, mamep 6 Aoyog ümeypabe,
51. “H yev olv xaddlvınos paprus "Ia ourw Eevus xt brepgung
nal ourw Tov Ting ablnaemg Öponov Teltsuan xul Tolg Öparabg al Kopxroug Evreüßev 2ydpods xarzı-
\ u x K 3 [4 ’ [4 x x £4 x x > ‘ bJ Eu 3 x
N) \ \ \ - = ve 5 , r 2r m \ m Bene
Syuvaoa zul Werk weleurhv Tools Tols Tuv iamarwy Yaplauacı doganheis« mepds ou @eod, obrw 157or
v enoder Eravmde Lunv. Meb’ Üorepov d2 rapa ou zuv ebsebiv Basıkdwv, Avixa rupxais
wev Eobesdn Tg Auebelng 77 Öuvansı Npiotob, 70 zig elgebelug dE nöyase wis, mpog Thy Obwrarnv
Avexonichn Kuvaravrıvoumohıy 10 tabıng mohua0Aov Aslıhavov: xal vaog abru Löpuvdn mepınaddhs zul
Ev au) xarereln, MoAAAG TWv lamdtmv TOIs AUT MPOGEPYOWEVOIG TIOTWG Zapırag AvubAuLov.
Erel 62 xpluacw olg olde Geos H mals Eu Tois Iradoıs, "Adsklou ev, 0b Zmwvumos 30
D a % Ar ee 2 ne RETTET e
Ayyekos, nvıxadız uns rwv "Puuatwv Ereiinuuevou Apyrc, tov töıov de adeiyov "Ioaaxıov rauıng
Efoorpaxioavros, ümav Ev TO nahdog Ameobn Tr moAewg, Öcov Ev olxoıg Auumpais, Ocov Ev olmarg
Er ’ er x x > ‘ - r > v - o. kJ 7
lepoig, 600v Ev elayscı gewveloıs" aby Tobroıg MäGı xml ro lepbv Tewevog Täg waprupag "las Srapdapev,
- > Pr x m v
’ 2 m - - ’ ’ z x - €
* Tol. 2267 emı 77 rwv Mayyavov wovn zo Betov rabıng Astıbavov nererißn, *Aviaa al audıs Oedg zols “Popatoız
Tny TO dneöwxev, 60a xal GMapaxTag xopuxas tale Erdungas tabs "Iradoug, vis abTOXpaTopıRy< E
“pyiis tod MaAaıoroyov Miyanı xareyovrog rag Avias. Wosrov BE tig Baoıdeiag duudoyog, obu.evouv
ins yvauıng za Tr mepl Oo delov Gehag Öosng, yeyovev vlos 6 neyandeng za meyas "Avöpovızog, TO
Dr [4 x m x - ee ni” ’ e\ x \ [4 > n [3 . x
53. Tavıxadra rotvuv xal 6 napbv m Bela Moprupı Aoyog Eypapn, Tou ypdıhavrog Ev Ty Tov
-r -_ ’ m 4 b} - -
40
Mayyavov mepıxadlei -
ebpioxoufvou Won, -
Zmeiöh TO Tob m
ypovon WAxXos
3
T& \
MEv \
bmouvimara, ’
Öse
Eypaon TH aprupt, toyuse dtawhetpm, To 8: Tabens Helov Aetıhavev obx MöuvnOn Auumvaodar, za
> 7 nm m x - [4 [4 x
zalr' Evvaxoaiwv HitanDv AUxamv meplöpsudvrwv, outw To) @zob TAv xaAlivızov uäprupe xal po
-_, > e - Br € Er - x
m m Er ar - am . r G 3 ’ y,
Twv Ts ar aEwg Aynvmv XAv Tols Ayaı xul Merk Toytoug dokdsavrog, BEIXvUvTog olumı, Claus Eruye
rap aurod dosns A Hein Tauıng Wuyn El yap 5 mnAıvos yodg olrw xal Emi Toanurov Edokdohn, ing
En n = e = Z
EMI TUGouTotz ypovarg movovob xal Eubuyog elvaı doxeiv, — 65 ye xaue moAlanıg Ebeminzev, ds: Lmvra
48. — 1. zamnoyunevos F.
49. — 1. zoınsor F. — 2. dfinoeı F. — 3. Arorayeıy T.
[73] IX. BADEMUS ARCHIMANDRITA. 473
Toang
’
Eikapmpuveofut,
4
yapıcıy
>.
Tals
[4
moMhais
- -
Ey0vTa — xml
2/ \
Ovuyas
v
AGtvEls TOUS
[4 - x
Asuodmsvov,
Er
zovrov
eixdg Ewvoriv yph mh kepdv bughv The doing Amolaueıv mapa Osod; Eym pEv olmat, oux Ayyelındg obd
> .\ x <} , Er} a -_ nn
\ - nır b} ’ x -
3.N > - x e \
Apyayyskınfjs pövov, AAAa xal yepoubırnis zul Tav Obndorepwv raymarav, üg xaı Ex dei:nv Saravaı
4 ec x ’ are £ G
2% \ \ [7 = \ - ce [4
> - [4 >.
” Fe SRG
re * Earaı oVdEv: N = een = ;
vırnral ob rovnpod gaylivar, To Eumoätuv al yap mpWrov MeV TAV TOU Oc08 xerripedn * Fol. 227
yapıy, Bondoioav Auiv nal mpos TmV Exetvou suurdoxtv bnuhelpousav xaı 77 Mister xal EArtöt har
Cu} x - ! \ > nm r
(4 > x x x > [4 €
G -
voousav, Imeıra Öl xal rhv Belav muprupa |Auiv ouvepyoloav xal zov xoıvov brep Aumv duowWmou-
- n m
\ı r - _
10
ENT f \ \ x S = fi \ A, a)
ouv dzanornv: ANA” ode tod Aoyou Yevnmevov xal mpög Tov Ti awrns Aeva To ToU Aoyou fartov
N ß a
15 © doxntov Evrpüpnun yapıcotarov, W vospäs naong ve xur Being Yüceug lsootasıe, ÖEdeso Tov
mapdvra Adyov, öv anı! Warep Ti Cipov TpOCpEpou.EV, ig AaRnTiRng FOL xal maprupıxtig da Nptorov
ihosws a mahalouard ze xal Aywvisuara ig Zvov Inropnaavres, xal Wemv Auiv duswmeı yeveodaı
er c - r ’
\ &} ’ ce BR c [4
3 1} \ ’ [4
dv Tols log Ayaaı zul xamdroıs Ehepamevons Hıhavdpwmoratov xupLov, vv TE xl Ei Toy almv
4 ’ - \ 6} x u
- 2 CT \ [4 > ’
A
54. — 1. päprupav F.
55. — 1. öooı F.
IX
19ot 1. * "Ev to axıpS Tüs Tekeımaewg TÜY TEraapARoVTX Aylov maprupwv, auvernpfn © *V,Fol.191
e \ \ r > =
&yros Bidnwos 6 Zoypandgirng Guv uahnrais ndrod Trio EnTa zul nuTerheichn Ev Qurarı
5 5 ge , \ es Er
r e ES N + eK AN nr £
KATR AENeuotv Tod
n
Baoıdewg Ixrbmpiou. Oeuzro dt oJros 6 &yıog Baönpos 20 Toren;
r RT > R N = = ”
BabAarır,
r
Yevous TMAoustov
7
caodox DrAPYWV' aEmdeis d8 Tg MoAıreiag TOV LOYaY@V,
- E} N r v' n
\ r ‚ ’ B
z
TTWYOLS DR OLKODOUNGAS WOYAGT'NDLOV eEo TNS
TAYTL TR VURAPYOVTL
L
AUTO
ü Oudverınev
v \ Da ($
l. * Quo tempore quadraginta illi sancti martyres interfeeti sunt, com- * Fol. 191
ix OV &lumov Ev Toig xXaıpois Auov Amd Tig Teieing Exelvng Copns TOV Ev doyn reieıo-
devrov aylov uapröowv
2
Earepeohn
r [4
de dıx Tod alnaTos TNs
‘
pays
m [3
aurod Tod Aylou ıı
m m er ee r 2, r
2
opus T&yRa ler
ApyMlev Tisraya SE
npr&yn rienmo puotnpov,
Yap Em 7 ;iva yevarzı
Z > on
mäGıv iv 10
sornpias 600%. Torasranv yap yevvalay AV mpoXipesıv MuTOD Tepl TO Maprugtov Eme-
x er d
zu. noAuopod
x m ”
dız Toy Eoyav zuhapov Edsıkev Exurov,
e , « x x „nr
dc un Öbvaodaı Aormov Tag
, ‘ x
Tovnpas
x
Ypuoos eidev aürov, zul Amerpöbn" 6 mAodrog Evebieibev eis auröv, zul ouverpißn Txpeußü-
x ı ’ ’ « , ‚Rp - w ’ 2 ” , ’ x 4 P
2 DE TORE ER KE17 \ Kr
"Fol. 192 7 adaLovie xaretdev' "aurdv, zat zarendkoln mapaur «8 r
Vmeonpaviz ’ ,
avropdziusev
z eo
AUTOV, MAL Srarenvoln mapeudd" n bunAoppomivn naßöpacev eis aurov, Kal &g Kovig Guve-
Ba. x , 7. 6 ’. [3 r ! r [2 ’ ’ 4 \ 4 [4
2. mInpoiv V.
2. — 1. xadiöev V.
rn A er
KATY TG
\
TOV
r
Kr TAVTWV
, er
AUTO enureuhn'
- r
RAR
b
Ev TA
e r
7 d8 opovorn
r
Eyaupev’
v
n 2.3 ir ,
dtxanosuvng mAdeng brfpyev 6 avfp, Toni TE auraL Ai Aperat Evazouy” Ev auTo, Emeudn
a e F n Z B
or
N
h down is ebwding wis buyfs aurod bmepbaddovras z2dexdorny EUHpaIVEL AUTA, Kal
Are ER B (z) Ir a R de; # a er 2 = OR
ae; #2 A 2. > % ar 2.
mra
ERTE Anraie
wahnzaig adrod.
aurod, Mbopevos
Mıkduevoc xxt
xt waotılopevos
waorilomevog aUVveylws,
Guveyas, TOVTE
mAvra meohunmg
de moolünmg UTO-
3 n 5
Tıg * Fol. 192r
‚
EVOY
+
dx av
\ 2)
"eis mov Küptov
x ”
Ira Kal dia TaV
\
Tlorıy is
m ’
Admdeins aurTod, nv
arT’ Exeivo xXıpod Gvonarı Nrpsav apyov tig Tökews "Aploy ruyyavov oUTo@ Aeyonevns,
r [72 - ‚
6 ” \ 7 63 [A
’ E77
r x 2 ‚ a ‚Re x Pa
> NS > n
Evopızg d Bnöyepun. Osros Toivuv 0 Nngsav ypıorızvos Drapymv Avayatler TApx Tou
Bxsıkewg Tob Tposzuvnszı TO NEO, UN BauXop.evog d: Ahernoaı may Tiorıy Tod Xpıorod
> 07 \ \ \ \ > >
Ev Öeowoig
5
Yevonevog
‚
AATdrkeiatos
d
Eruyyavev’ Üarepov d: yauvwdeig Toy Aoyısuov KuToü
z 3 r
dıa Tas meRoVaag Emk-
m z r N \ \
deidia Tod nagrupiou zparmeis,
en N ’ n 7
auTod,
\
Kar mrondeis TYi xapdia
\
15
yadaı airo av Barodvav avzyaıs ob swveoovnsev Eos rERoug TA ayahf aurod ap,
N Erreßöungev MEAAOV ToV TOOGAALOV TOUTOV KTNoRdxL 7001.0V, AMOpUyYWv TS Anubeıs
\
J R 2 AIR eL D r af , 26 20) P m 3 4 af ON
1 A OU.OS AMDOTEDN. Ey LUODLEVOS 0 AUAL0S, TWV ERATEDOV ETGEWEGEV" KL
TWV DAOKVmVY.
yap
x
iv eis Ociv
’ x
lwnv
5
Amödeev,
, r
Amopuyav
’
Tb WapTÜNDV, TOD
-
AuaMou TOoTOu
r
OUX
2. Evotxouv V.
omnino fixa et corroborata est; mansuetudo latera ipsius fuit amplexa, veri-
tas in eo exorta, et iustitia erecta; caritas illum amplexata et pax osculata !
eoque gavisa est; concordia in ipsius ovili posita, omnibusque iustitiae
fructibus vir ille plenus fuit. Omnes hae virtutes in eo viro habitabant,
or quoniam odor suavis ipsius animae mirum in modum singulis virtutibus iu-
cundus erat, et ex illius candore animi tanquam fructum quemdam libenter
percipiebant.
3. Cum igitur quattuor menses in carcere confeeisset una cum septem
illis discipulis vinetus, alllictus et assiduis flagellis verberatus, omnia prompto
10 animo perpessus est, propter suam "in Deum spem, veritatis fiduciam. Erat 377017 192%
autem tempore illo quidam, nomine Nersan, princeps urbis, quae Aria dice-
batur, in territorio Bedgerme. Hie Nersan, cum esset christianus, a rege
ipso cogebatur solem adorare; sed cum nollet contra Christi fidem facere,
in vineulis detinebatur. Postea vero animo remissiore factus, et corde pereul-
sus, martyriique formidine detentus, propter tormenta quae violenter in
illum inferenda erant, non ita ut coeperat ad extremum usque perseveravit;
sed mortalis et brevis huius mundi amore captus, tormentorum augustiis
suceubuit; sieque miser ille, cum utrumque appeteret, ab utroque exeidit.
Nam divinam vitam perdidit, martyrium fugiens, et huius mundi volupta-
1. Psalm. Lxxxıv, 11, 12.
476 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [76]
Arunauney,
TUARUGEN, Ag15 Imiysiov
ERUfEr ÖdEng
ons konadeis.
pATVEIS- Tvfl yr
y&p Tod mposzaipou
POGAAILD xxı Emıyelou
yEr (acıde
TLKEWGS
Tuuy Ayamnaas "nardov bmep Thy TOD aiwviou al Eroupaviou Oeod, WuoAdynsev ToLelv
x ’ [4 * nm. r x x - ’ ’ x ’ , en e ’ 03
* Fol. 193
\ r Pr > z r ’ \ fi EA
0 Hednua Tg amootasing xaı bmeixeiv eis mayra za Heidnara auTo.
” \ = + een R Fi \ ni
BEE OERDE Eyvo raura 6 Bxaoıdebs mepl oo Nnock, eyzen ep x2L TAPRUTE Ev
vo Aabwv rov Ayıov Bidmmov, Eueheusev Auhlvra abrov Tüv deouov Eis Tav adv
ayhrva Tod mararioy dia Tüg mAaxytas Aupas. EicnAdov oUv, &vdx nv 6 Ninpaav dede-
z x e N Nr x = " ’ \ ’ ‚
kEvog, zai Meyer 6 Pxroiebg mpüg OVo Tivag TÜV Apyavrav Gr: « "Exv amoxreva
\ \ N R En 4 er ’ ee er =
Napsas rov Bädnpov, Audiro Tav desumv zur arorabirw TE Umäpyovra mörod »° Tv
yap neleboag Ta abrod mavra TO Taneip mapamengöävar. Kar Eornoav mapaypüna mov
8 _S z runwwx S =) E oO< A 6 vob Nupad: 6 dr Ars
DD
rodro Anodsas mapı od Pasıkdug Acyhiv 10
» iR ON , + Ber, > S - ES
ur) opeyop.evos Toy TpoTAulowV, Yrbov To Eioos dev Tod Amocpaaı ToVv p.ApTUEx TOD
* Fol. 193+ wel Adog eußug. "Avebrebev 8 eig abrov 6 Tod Xpıorod dodAog za einev‘ * « "Ews royrou
r x 4 ’ r ’ ’ , B - Er - AR: * «Tr
er \ y n = 7 T , e x ‚ > n , \ ’
Eodasev TO TEIOg TÜV X220V GoV, & Nupca, Gore pn wövov apreicdal Ge mov Ociv cou
’ , un, " x x d r ’ Fre ) 2 ’ nd 1 s RR 2 Y.a7
apvacachar, KAR ndn aa Tobg HoWious aurod Arospärreıy Aywvileohar aba GoL, OVai Got, 15
[4 r ’ ’ e « <J [4 a - [4 , x 67 - ‘ eo er
TahaLTwoE, Ti TOrNGELS EV «N NaEod EAELVN, N TrOy Qyyıns ATO TNS gohepäs ADLGEWG, OTAV OTIS
, m uud Ss ’ ’ m 7 x ’ ’ _ ’
EVWTIOV FOL Qobepoi ereivov (Snuoaros, TO Meyiio za aiovio Gen amoAoyoun.evos;
Eyo pev rowvuv, © Tpsahdıe, Ev To maprupim Tod Xausrod mov mooßupws Tekernüpar,
’E N x [4 ” +6) 2 , no - a Er x en] — d% r, a -
\ Rı Er » - 5 <S, NER z w RE
many 98 dia rg yerpög sou ob“ Ahedov Amohaverv, dk dE Tıvos AArou NErov UROMEIVEL. D
tibus frui non potuit, terrenam gloriam appetens. Cum enim caduei et terreni
Fol. 193 regis “ magis quam aeterni et caelestis Dei honorem amaret, se a Deo ipso
velle deficere professus est, et omnibus quae rex vellet se obtemperare.
A. Rex igitur, ut audivit Nersan eo animo esse, valde gavisus est et
statim de sancto Bademo cogitavit iussitque illum vinculis exsolutum in atrium or
palatii per obliquam ianuam duci. Bademo autem eo ingresso ubi Nersan
vinctus detentus fuerat, rex duobus quibusdam prineipibus viris haee dieit :
Si Nersan Bademum interficit, a vinculis solvatur et aceipiat eius bona.
Iusserat enim rex ipse omnia ipsius bona in fiscum conferri. Confestim igitur
sanctum Bademum in medium constituerunt. Ille autem miser Nersan, ut
audivit quod a rege dietum fuerat, cum caduca mundi bona appeteret, stricto
ense ad Christi martyrem interficiendum profeetus est. Sed tremore quodam
correptus, cum plagam in virum sanctum infligere vellet, tamquam lapis
* Fol. 1937 statim immotus permansit. At Christi servus ad eum oculos erigens : * Usque
eo, inquit, o Nersan, malitia tua progressa est, ut non solum tibi satis sit
quod Deum tuum negaveris, sed et servos ipsius interficere contendas? Vae
tibi, infelix. Quid facies in die illo, aut quo fugies a terribili iudicio, cum
steteris ante horrendum illud tribunal, magno et aeterno Deo rationem red-
diturus? Ego quidem, o miserrime, martyrio Christi mei prompto animo
conficiar; at nollem tamen manu tua confici, sed ab alio quopiam mortem
sustinere voluissem.
[77] IX. BADEMUS ARCHIMANDRITA. 477
5.0 & pnre Teig Aoyars Tourarg naupdeis wäre To nENeuohtv AUTO isylav Teieiog
Er ; RE Rz z Ba:
koykoaclaı, mapiotnsev Ev TO Todswrov aurod
e
waei Alov zul 7a omidyyya abroad
= DIR N ” e \ > = T \
dodvaı au
I 2
Thy mAnyhv
\
aaL
Sn
avedeiv alrove May yap Erpepev n yelp aurod. Ev uev
Teig
HD,
zuzıyzaros
> a £ il
Badnmos,
Dy “ ei
myedna abrob 6 mandpıos
265 = e ” R B
"To
x m n
Orkler mapedmzev
a PEN) Br *
* Fol. 19%
o3v rorasen
= der Or
or
e 4 \ a Y r x
x m £/
m ’
TOD Sıpous, WE TAVTAS TOVS TAPEOTWTAS ERAAVAS dauu.zaxı TIY
TAnyals amodavey
Örı abrug korus bc GTUAos Aoahevrog ras Bızias
er \ e m ’ z \
Aylov wiprupos,
r er
TOD
x er r 4
&pobov brouovny
„y
, er
äudpes eurAbeis
’ \ E77
AUTO
r
Eriuekeixg. Oi d: Era
e \ > Er
ner Tong
7
£ ‚ x.»
7
m N
Seopwrnpio
r 3
Eyarrkrdeoror
L ”
irn!
1
Tescaga'
z S
nal
\
were
\
TAV
Y -
TEkeuTnV
\
Zabwalou " Ev * Fol. 194°
== ’- -
TOY
e r
Aiayas
=
OdEn Eis obs
m
Xoıorod, on
> Fer
AUTOV, yapırı
b} -
Ev TN TITEL
3 ’
elorhvn ArErUfNGay
” 2
alavav. "Aumv.
el ’ +
5. — 1. vaxıynaxws V.
20 6. — 1. zu V.
5. Ille vero neque his sermonibus erubescens, neque quod iussus fuerat
valens perlicere, faciem suam, ut lapidem, firmavit, et cor ferreum ac durum
habens, sanctum virum saepius ense illo pereussit. Sed nec semel opportu-
nam plagam infligere neque eum interficere potuit, eius enim manus valde
or tremebat. At beatus Bademus, cum eiusmodi angustiis aflligeretur, * spiritum * Fol. 194
suum emisit, ensis ictibus tot tantisque confectus, ut omnes gentiles firmam
sancti martyris patientiam admirarentur, quod velut columna quaedam ım-
mobilis persistens, violentos plagarum impetus exeiperet et corde stabilis
maneret, homiceidam vero illum propter imbecillitatem et lentitudinem irri-
10 derent et execrarentur. Sed et hie Nersan non multo postea mercedem recepit
his dignam, quae in martyrem Christi commiserat, multis et diversis malis
oppressus, et ense male perditus.
6. Sanctus autem Bademus martyrio consummatus est mense aprili,
die octavo, in Christo lesu Domino nostro. Eius vero reliquias extra urbem
eiectas sustulerunt clam viri religiosi, et omnem diligentiam adhibentes illas
reposuerunt. Eius autem septem diseipuli in carcere conclusi quattuor annos
manserunt, et post mortem Saborii regis * in pace dimissi sunt; permis- * Fol. 194
sumque fuit ut in sua ipsorum fide permanerent, gratia domini nostri lesu
Christi, cui gloria est in saecula saeculorum. Amen.
478 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [78]
*V, fol.53 x
"Idob® O4
7 Po x
eioeoey oma eig Qobepüv Tod Mapruplou MEAAYOS, EL Ye duvndo
= ’ R ” =
dırmepxumbeis
dk ers Tov Touran Arneva, xal eig Ta nEyara abroad MepımNEn AUMATA, EL YE XATaVTHEw
” G
Eis Tov alyındöv aurob. ’Era d: ro Pahos abrod KmeıpOV 2a 0 YEıav Qoßepöc, eis TO or
GRADOE TTg MicTEwg TOy Yewvalug INGLVTWV TOoTO TO WapTUnLoy zATagEIyw AL eis
Koh = r EM " Ta z = er e —
74 ÖmAa Tüg viang adrav, iva con" Ovrws Yip aRdpog ToüTo Grepndv, Ömep ol Tpeig Gopol
KATEOKEUNGHV TERTOVES Aal TpeIg TpEGobyraı Evreyvoı arlorus Ereheincav H1R TOv olxsiav
Proavav yevvalag auraczeuicavres' zul Eypıoav mtv abro Eawdev zu EEndev To ainarı vis
syayig aurav, Iva un xıvndn Umo Täig ladng Fod mexaytou Stoypod' Eorncav 0: KaT&priov
NE}
10
Ev AUTO TTV Adnleıny Tod Xeısroo, IoTiov TNY TIOTIV aUToU, außepvirny TV Ayamnv
’ -- N ı Br DEN ’ - NS en ‚ , v m
auroü’ H1d xaL Axıvölvag Erier Ev TO AAUdavı Tou SpadgorArou mEAdyOUS ur Erd mrota
\ \ r N r Du 6 ’ a N do
TOMA Xu oxrzon Öreppiyn’ xal ümo pöxı= Tals xararyloı TÜV cHodpwv DR Toy
N - ’ n m x 6 N x - d13 \
dwypod Karkorn, eluxpüs TOdro za arobwg Zdpanev dıt Twy zupirav «dr! mv
: } ER e 5 ER ; n
= Fol. 53” GTeppörnta aurod, Oi yap TerToveg' "TOUTOU TOD GAADOUS MAR TOD KHyYLTEXTOVos TOO TOLÄGEV-
TOg TOV abpavov Xal TAV yüv Thv naracreunV adron neualixzsıv.
1. praeit wnvi vorpöpiw y’ Aöyos y' K, unvi vorpöpio y' H. — 2. toü &ylou Tepopaprupog G. — 3. ’Axeıbnuä I,
zoo add. G. — ı. om. H. — 5. od önrorärou add. G. — 6. Acıdara I, K, tod ayıwrärcu add. G. — 7. eöhöyn-
oov natep add. K, xUpıe eidöyncov närep add. II. — 8. prologum om. G. — 9. dteppäyn I et prius K, qui
postea scripsit dwsppaynsav. — 10. om. H. — 11. aurov H.
en \ I 3 67 \ e BA 5 »
or
6 Bonbas aurav, Ereıdh zul ol Toeis Eva araupuv Ebaaralov zur aa"? nn üdos aurev, Ev yap
S N a »
To mveDpa TO dyrov E5 oUpias Emver Ev ur xal Tpeis ol Eumopor ol Ev aur@ EUTOPEUILN.ENOL,
meld za 6 nAodros auTov nv a Tr
words Eeminbuvdn n Evbnen aurav, Borep olv zul ai
Bxoavor abray Emkedvacav' zur iueyaruvbn hi Europia aurav, üv roornov ineyaduvincav zul
a Miles aurav’ &ımavdn To Aeodos auToY, Gamep oDv Erıavdnoav zul ai aykyaaı auTav'
10 pad auydn zur edokzohn 6 Onaxupüs abrav, EreudHh Aal Alav Edau.asev RHTOUE TO desun-
TnELoV Ev TO GXUTEL AUroD dk DE THV GROUdHV Tg meolensng aurav abv ayaddızaei KL
TON rappnatz bmeuandev zov Tüg lwfg Auneva, Ov 00x Gxodöungev Ev noAureieta * Bu- * Fol. 54
arkeig ade Tng OLRODW.EVNS OudE TEEy viren eng yfis TT, ERUTOV 7
rOAUrrELDLx eis bog AYHyEipav
38:2 Eu N z T v
oUdE EÜ0LnGav KUTOV Gapzızol" Eis d2 Zorı araupös 0 xosuiaas alro zur bbmoas eis
TANTOY aydarwv Garnplav" dıa TOUTWy Toy TpLöy Eyadıviage TO WXLVOLEVOV TOD duoypod
7 7 N \ r 4 14 N 2 = + ’ n r R \ d N
mEIKYOS’ H1z Tobrwy nateotopnfn'" T& xopumosneva TFTs Mavias aurod zunara zul Ok
: AN, \ A ; : Er 2 ;
zouray Eden 7% GTÖWATE TOY a Toy &v alra, Iva um Aroxrevanıy, zu0amep
u, BIENEN , x £ N ud dr. 15 ,
ATERTEVOV" OLE TOUTWv Eopdyn TO around Toü Öpdzovras, Omwg Umxerı x oheten'*, nadarmep
N, \ „ 3 ’ e ı 3 = > + ’ r * Fa
Öre@deipev dıa zosruv Eohicdn 6 Bumos aurod ToY doridwy To) Unrerı dmoANUeıv, Bomep oUv
20 12. &uo K, H. — 13. corr. prius @xoööumnoev H. — 14. xarsotupeohn H. — 15. örepheipe H.
ev TA neylorn adrod lad Evrinous avexonicavro Ahoug zxt Ev TA Good AUTOD KATayldL
’ [2 4 x . m m J nm id
h} u r E ne 4 , [4
a N ., a RN > 2.
Auftpnrov Eumopiav Eropisavro' ouroL Eumopot como! eidıan.ivor eis Av aiavıov Lonv Euro
Re > r ’ [4 =, 7 v \ ” ,
peleodar: obroı &xeivoi eicıv ol zareMlovres eis Ouraocav Ey TrRoloıs Kal Morhaavres Eoyaalav
7 ey ’ - 4 F € ’ Pr 4 ’ 4 \ r ’ ’
A duavond ou h Sanorispevn uaı 6 Aoyos Mu ayoim mAKTOg TE war eupoav, mAnaleLs auve-
e D e z € L4 ’ N B
GEWg TAG TApx GOD za Yvhoswg, Kydmns TE Hal mpoduniaz xai Ermidog Arnawpaı
n \ er x 2 ’ z x [2 x ’- FaN ’
uvam
%
10
R e x ‚ . ’ » N, - 3 e
N‚ar Bonderzv zur bmepxomısuov swrnplov zu Er Too mapadeison ray Pxrodvmv adTüv
f
rum
& aylın ua TEL origavov zig ihnen: abrav, Ex Te Tod Amsaupob fs Erwrigeos
nr A ‚r ‚ m fin ’ 5 Er - m en ’
RAS £ 5 Be: n us h ah
aurov Aw!” ypunara xaı TEereiav eixovo yozıbo eis dvdpeias AUTOV.
Ilös dpäas z0M8so, maynraı yevvaloı, nal mag bpäg Ovan.dam, © abropop0: rpeobüra:
m « ” x - \ Er « ’ [4 ; ’ G -
or vo ’ ” , AN} x ’ x ’ &% ‚
nal ioyupol Kywvıoral; olrıyes Grepkvoug lÖOVTE; zul dönara Basıhırz Eveöuaache veornra
Ne ’ a „ .
eigN moAeuov nal Dexaztevor Ppabeia aa Ompa Erousavın eisnihare'? moolünws eis Tov
# \ ‚ 7 m \
= \ " « ‚ » n \ \ , ee
ea GV TOY dv AUATOS’ N OWIADOTNS MOD OU YWDEL TA VELVILE TANKICUATE DU.DY din-
\ \ ut N
xal ei xaı'” Eya Tov dyava ümäv walls darıy oby, 0lög TE eim dunynoasdar, d
EINNGEE VE DO \ \ F re N ya
idod n pay buav?" zui To mine *ouav”! ümip buov @ eyyeraı
eerrs
al
onen Emeimeo
Berler TEIcıoL
Bann
<Foles:
„ nr
obx ahereizat ou ni omoudn igee ee
mpoheaeng obdE 7 koreize
iduwrein won EEouheveiran
mon Söfevsiiau oeci
-SS
yap Hal 7% YponaTk ou aruyv&, alen dh eirav ig AdNaEng vuov Teiel[u NS N
Yuvdein?' + 1 3
meyadruvdein”" n aBinaıs bnov,nn Ivan7 dur
er dinynaıs
roLe bu@v
DUO eisIc mpoßumiav
Au! Eyetom
eveior mopous ToAAobg
C0DOVc OAMDOUC
ar \ yvapıodrie 5 Moreno;
1 OSZER = 3 r \ N ER ER ER
Unov TA olmoumivn zal wnpuydN 6 ayov buav eis Tı TEPATE TG
=.
AYaSTORIW. F
5 EB x en f ei r x er x
Asdpo oby Axousov by mOANT mpoluniz, & dxpoarz, nal navy Unpıoov Gpxe re zul
Auepas Ar MÄYAG TELOy NULGU EVLAUTOV, DV EV Toig deawoig Eroincay, zul KATEIOV TAV
MOGOTNTa. Tod ypovou iv rois daxruioıs cou nrrsolönws Krousoy map’ &uod era auveneng,
„ n [4 ’ - r 6 ’ er x
örı ol mapnAhev üuspa”” Yapıs Millens abrav oude erinoohn Kveu Barozvmv aurav: zu’
19. supra lin. H. — 20. corr. prius ogayı pay H. — 21. om. H. — 22. ze)einisre H. — 23. vv olxouusvny
K, H. — 24. peyaduv7 H. — 25. om. H.
certamina narrare nequit, sed neque assequi vestram vietoriam. Vos enim
estis principes catholicae ecclesiae, qui per martyrium ad honorem regni
pervenistis; et si ego quoque vestro certamini enarrando impar sum, ecce
caedes et sanguis "vester pro vobis loquitur; et siquidem perfeeti estis, * Fol. 55
propositi mei studium non spernetur neque imperitia mea contemnetur. Si
enim colores mei exsangues, ipsa imago vestri certaminis perfecta et splen-
dida est.
Incipio igitur simulacrum pingere iuvenilis animi vestri, illudque elevans
in orbe terrarum constituam, ut in illud intendant generationes venturae et
glorificeetur Deus propter vestram patientiam, laudeturque senectus vestra
cum proposito et magnificetur certamen vestrum, ut vestra narratio ad ala-
eritatem excitet multos sapientes et cognoscatur bellum vestrum toto orbe
et praedicetur praelium vestrum usque ad fines terrae, corroborentur et fir-
mentur multi pusillanimes et surgant qui ceeiderunt.
Tu igitur, sedulo ausculta, o auditor; adesto animo et diligenter supputa
horas et dies et menses annorum trium cum dimidio quibus in eustodia detenti
sunt; et postquam numerum digitis computatum tenueris, patienter a me au-
sculta et intellege nullum praeterisse diem sine vexatione corum neque cru-
PATR,. OR. — T. II. 33
182 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [82]
De ‚ r \ LS 5 n a 4 \
auray mavra auyrolbeche. zur Ta pen abray Em
IH AMv Örarpeiohar Ev Arno re mal
EN, EN vdet ra E5
uber Edzwmalov abrobg zu Endornv Th amb Aprou mi böxrog Evdeiz muvejWg TE Tols
Sr 23% 7@ > \ HN ran or
cuuoooov
yy.H0op Auov?.
1). . EEMdev
NN Yyao döyua
oYyp ournaorarov?
GANNDS aa t Ekousia
ESOUG:A €Sohn"] ToLs Koyundyorc
org KOYD. y? ey
’ n 8 21 x
Iva TAVTOS TODE YELGTIAVODE TINnWMpNGOyTaL AuTa TO dpeazov aurois. OL uevror” &yıoı® war
" ‘x x 4 x x ’ ”
“yayvaloı
ei od
zo X Xprorod
ni) Kywvioral!
ICTHL
zureppövncav”
AUNTEmouv‘ 8
zul Tod ßBasıMos
„ur zo
zu. ro
eat un)
Toy HLaTakemv aurod
Jıaraz eat
ee
zul av dpydvrav mavrwv", Eyaaprepodvreg rols dwypois zul Täcay WPRLEPRF obdEv
BRcavov bi;
y, z = .. 4 w > , r Ex ‚
Aoyılöpevor. Oeasau.evor oby ol Apyımayor, ri mo Tod Bxsıkeos Ekouheveirzu doyua TOr-
, A| Man Fr Aare Ma en. En 2 ‚ er: 2 DEE Sen
Aal re!! Yuyat amo TAg mARvng aurav Umo Tv Tod xupiou Houkmv Emmi TOV Ocov Ert-
’ 12 * did ae 13 2 m [4 e= ’ \ ’ m un / 4 rn. ,
* Fol. 56 Greigauarv'?, " dudaazömevor'? auro mov Aurpevev zul unre Tod HD Are Tr NK
41. — 1. nv add. G. — 2. aa Aveppıniodn Ta tig rapaynig za Aunpon za Aumv r mownpa may Apyovrwv
wavia add. G. — 3. &ydewrarov G. — I. napi zod Baoıhew; Ilepsav näcı add. G. — 5. (&ptoxov-uEvror) Kpeotöv
vn uyn adrav' toutou oUv ourws Tou avdnou Erpwundevro; ööyuaro; ol Gr. — 6. ovror add. G. — 7. obx Epußpiasav
add. G. — 8. fu add. G. — 9. Anavrwv G. — 10. eis G. — 11. xal nodat G. — 12. ai-
zb o3volov Ev rıvı Ma
Tüv Amootpizous: al Ind wy tod Npiorob Gol)wv zarmyouuevor Emi töv Oedv Emiorpkpouc: G. — 13. map’ abrov
od add. G.
ciatu ;singulis enim vesperis minae cum ipsis decumbebant, et mane flagella
* Fol. 55° ipsos *exeipiebant. Mense autem ineunte et mediante, inieientes ipsis funes in
lumbis et tibiis et umeris cum lignis, viri validi eos constringebant suspende-
bantque, ita ut omnia ossa eorum contererentur etmembra eorum discerperen-
tur; in fame et siti eos cotidie panis et aquae penuria eruciabant, atque assidue
lapidibus contundebant. Illorum igitur, quorum tanta fuit patientia, quanta est
merces? et quorum tanta fuit tolerantia, quanta est beatitudo ?Quorum tan-
tus amor, quanta hereditas regni caelorum? Sicut dieit Dominus : Beati qui
persecutionem patiuntur propter me, quia ipsorum est regnum caelorum'.
AR TAUTNV auAtrrewv’” zu METE Barsırewns eis mOkst.ov un SALEvaL wre ; Duvarg uıxiveahe:
Bars m od
za Ada avhaurwv'”, mavra d: 7x eig MV VEVOLIGUEVE ZAL”" 20 TErei-
A \ S Na0Es) , \ \ r
voy ywols Iurdoyısuav Nseıv TE za. Eohiew, KARL By AaL TOUG veronds Ninrev zul
2 DI?) BEN \ „ "Yo y \ z 22 Nr:
yvoplleıv”, oTı mep x Ta Aypın' Lin nal mävre Ta Terpdmoda”” nal Eomerk euch Toy
ä ER Kl ae, Gr
GaravZy memornrevar, 2A mov Oeov”?, einerhovres”" mpüs rov Baoıkda zul Tabs Key ovraz
D
zul Tolg meyIoTävas XuTOl”” mayra abrols Aveßsvro.
e N 1 r m IN m 6, 2 n n x - >
2. Oi d: dxoveavres', Gomep TÜR as Spupn oüra" Ta Muuü nark Tüv Ypıarızvav
r E 17 > = 7 44 2, 20 er r ar 5 5 ori
&eransav”. 'Ev To za o0v rourw" xarssyehn 6 AYIOTATOS ETIGKOTOS Axebınds „ KrO
Mur Fi n R SEN R ; 10 2 H
10 marpidog Avida® xadoupevns’, Toesburng mavu, Oydonzoarav? Erog.? &yav!! 7a wevror
’ ER NAD) x \ e Ss - m DE MY 13 Me ra be it iM . \15 ‚ N
SOUATL ip Au IN woxros TO ELOEL 908 p% , Yevass TE BEyZAoU AL TAOUG!oU, AR!
DENE 16 \ NEE ENEAUT \ es z NENNE f u
AYATENY TOAANY TROS TE GEVOoVE ZRL TTWO/OUS AERTNU.EVOS IN dız TNS OLVOUCNS AUT [0}
r SE TEAL mm $] ‚ s \ er a ’ D er N ’ P
YARYTOS TOAAOUS ERANVaG STEGTIEDEY EIG TNV Yyaoıv Enns FAN ER MV de Zul EIS TZOURS 19
\ 3 x = , ” 20 , + 21 . EBEN, ” N
Tas EVTOAaG TOO xuplou ANEUTTos" , Eyzparıis TE oUx AO dprou xal ÜdxTos L.OvOY,
’ \ Nzt3! \ x 22 r ’ 38 =
15 FaIS ARL ATO TAVTOS MOV BOLD TPAYURTOS. Ev € en AKITANDGEL
‚?
TOGOUTOS
n 237 =
MV
ı
EV TALG
0
* Fol. 56
2 24 e D 4 25 2, 26 m 7a DIR SSBRE
mp06G EUYALS „ WOTE TAVTA TOTOV a Bosy.sıv ToLs Idrgusıy EU OD.EVOV.
14. wnte G. — 15. Arte Mo Tr eig Apsınv Too Ozoo ouvreivwv moreiv add. G. — 16. rpompeisdar G. —
17. op dos add. G. — 18. aa G. — 19. Eyaudieodeı add. G.— 20. av add. G. — 21. toüro add. G. — 22. re
add. G. — 23. Seönutoupynxevar aurz add. G. — 24. ol wıiapot Apyındyor add. G. — 25. aürav G.
2. — 1. taira add. G. — 2. 4 os Önalov Andvdpunov alua Beubav oürws G. — 3. Ekeraößnsav G. — ı. Too
Swywod add. G. — 5. nv 68 odros Ö &yıos add. G. — 6. Avnd& G. — 7. ourw G. — 8. 17 norıä xai Toig Ypavors
indpywv G. — 9. yap add. G. — 10. Eros mv G. — 11. Ev cn Mınia adrod add. G. — 12. imnpyev add. G. —
13. 09. 7. elön Eruygavsv G. — 14. av ee G. — 15. oy6öpa add. G. — 16. aykanv re G. — 17. zoVs add. G.
— 18. nv da dE G. — 19. (nv-ndoaz) xaı eis G. — 20. Ausumtou; elvar napzoxsinlev abtods G. — 21. ö& nv &yıos
tvor oo; G. — 22. xaxou (1. — 23. adrod tooourov G. — 24. Eu rals mpoosuyais om. (ir. — 25. a add. G. —
26. aurov add. G. — 27. aörod add. (
lunam adorare, neque ignem et aquam honorare neque uxorem ducere, sed
potius castitatem eligere eamque eustodire, nec ad bellum cum rege proficisei
nec homicidiis nec hominum sanguine inquinari, omnia vero quae eibandis
quadrupedibus et avibus usui veniunt absque dubitatione immolare et etiam
or edere, sed et mortuos sepelire et exploratum habere fera animalia et quadru-
pedia et reptilia non a satana sed a Deo creata esse; ingressi ad regem et
magistratus eiusque primates, omnia eis exposuerunt.
2. Quae eum audissent, sieut ignis in silva ita iracundia adversus chri-
stianos accensi sunt. Hoc ergo tempore arreptus est sanctissimus episcopus
10 Acepsimas, ex patria quae dieitur Anitha, provecta aetate, octogesimum an-
num agens; corpore tamen robustus erat et forma admodum decorus; generis
autem excelsi erat et divitis; amore magno erga advenas pauperesque tene-
batur, et propter insitam sıbi gratiam multos convertit gentiles ad veritatis
cognitionem; irreprehensibilis eratin omnibus Domini mandatis, neque tantum
modice pane et aqua utebatur " sed et ab omni opere malo abstinebat. In com- * Fol. 56
punctione vero tantus erat ut, cum oraret, totum locum lacrimis rigaret.
un)
ACTES DES MARTYRS PERSANS. [84]
484
3. Ilgo 2 709 zpurnbäve: aurov! iv m TOy nuep@v cuvißn maLdlov zpbv dvare-
Opam.uevov” UT’ auToU, Aeyol.evov Tlarav, gdeipileıv Thy 2egodnv Tod narapiou" za" Tan
Eyer
aurhy aa) eimeiv, « Mozapia ben n parzRpa 5, Arıg dıa Toy Xpıorov eig maprüptov® EN
DER
7 EN
mooywpNsaı », 2x1’ yap Av® oahanpög”
er Bine
6 &yuog.
.
"O dt mepıAabav Epidnsev!"
j ABA.
zb maudlov xl
5 5 „ r
rervov, zul \ Tata:
BR DR x II En
minpaneı 0 [0] R
eo: TAv
a mpopnTeLXV
er Zeh ou,a1 no =
eirev « Eiouzousdeing, 5
Da naar ır = 13 EEE
A
don por Tav ueplön Taueny nV
r \
meyarnv!? why EeMhodoav En!? Tod oröparos aoult. »
v N N R T a
415 2 5
eis Emioxebıv Tod
=
parapiou!® zat anousars madrat?, iyi-
"Erepos JE eudlnro Ener? dv
Ausev'® xai eimev mod: ro mandiov: « Texvov, ei odv 19 oidag?? xuı mept euod, eine”,‘ Ti wor
- n rm, 3 sy ; D x x ’ - ” DB}
RT 17428 . > r e x \ ;
NEW,
amönerrar. » Kar? Aeysı pos adröv To madiov?? « "Ds arioyın abTög eig Tv
Br TOALV GoU,
ar 2 22 ei N) 9
Iaan
» =
00x &yeıs Mor
=
Eis alrnV, AAN
»
Ev Tr Te rn 70oun.£vn Ahpadapz ’ enet Eyeıs TEXEU-
Arebındg
of z ’ 27 »Y%r PD} P x x z m
ca. » Kados d8% einev zo mardtov, obras EEebn?. O wiv yap wardorog
430
, en
"Voreoov ÖE merk mb zouenltvarn abrov!, maps Öedentvos d1a Tig olkıac aurod.
REINE e kr NEN r d x ir BR
\un x \ er
A. [}
TONWMATL auTOU xal Krisugrı Tpoozuvel’ ErEudn ETERAV e abrav Üneis'” Ev TA Axa-
roro ünav !" DIE Ungtlovrss heobs ToRAoVg, Es Umkoyovras'” too wovon Oeod
Au TOrNTOd Toy ITAVToV. D
15. — 1. (a. &v) aut ot önuior Ev in G. — 2. AAaparonall G. — 3. 5 äpyıpayos add. G. — 4. äyıos add. G.
— 5. (@. @.) Meyer mpög alrav G. — 6. Eyn mpüg aöröy Gr- — 7. yprorıavas ei za add. G. — 8. eioiv G. — 9. & G.
— 10. xal &noxpıdeis 6 G. — 11. Azedıpas add. G. — 12. auro add. G. — 13. &mdeis G. — 14. xal aurov uovov
20 add. G. — 15. om. G. — 16. rapayydiw add. G. — 17. ano vng nAavne iu@v Tobg Kvßpwroug Ölödorw zul Ert-
orpepeiv mpöc zov Oeöv add. G. — 18. drampärterv xoi zarayyeleıv G. — 19. zur add. G.
6. — 1. add. G. — 2. &xodoa; raüra add. G. — 3. adra add. G. — 4. örı G. — 5. zepi 7a voeiv add.
G. — 6.70 Vöwp G. — 7. om. G.— 8. xol 6 G. — 9. ’Arebınäs add. G. — 10. auto add. G. — 11. Apyınaye
add. G. — 12. zav aravrwv add. G. — 13. ol &zadapror payoı add. G. — 1. za Biases& add. (GG. —
[3or 15. ünapyovra II, G.
et ereaturam adorat. Vos namque decepistis eam impura vestra doctrina, sta-
tuentes deos multos esse quae ereaturae solius Dei et auctoris omnium sunt.
1, Io., VI, 29,
486 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [86]
ERS. : ; AR ; > I Se: 3
12:08 Apyın&yos Ieyarı" « Axzbaprov Ayaıs may ayvay zu ddayınv, MV
r \ r 7 = = = z Fr \ BIER an?
6 Paordebs zuriysı mions rs Yic, © nanobdvare; » "Eon mp0: abrov 6 Emioxomog
\ > Eur ’ Ki Men andy \ \ ae er 7 \
« Kar zo Eorw 9% ayvorns za h Mndere nahe: Bons Fäs DILEy IE vUOY, OMOTE' Toy
0 Ocov Apveiraı ua 72 arisuara abrod Neobs Gvonzlouse® Tposzuvei; » O apyı-
’ eo \ En n ’ - €
5 z ve Ar v 2 R m $ = r
p&yos eimev'" « Teos aprı rommoov 76 diinua* os Paoriikug XL x
ToooxUvnsov ,
Ton
AN LER [$ N - 7 m’ Nr x z 9 \ ” ’
No" Geldonm yäp od yripws cov. Ei de pn momses” oby aluarı abra‘" zarapepm
eig rov Adv. » 'O ayınrarag Erisxomog'! "Axslınas eimev « beoizov TO Grün ou, zU0V
uN r r r ’ - 4
3. x r In Am = \ $ £: en > \ \ 2. [
aridapre, AN P NAET L ST NAANCAL TOUTO TO LOGEGES PAPA. Eya Yap ATO VEO-
r 3 = = 12 er n ’ ’ 2 14 \ = 15 2
TNTOg You Ev Ti ande ang ° Xpıorod TIOTEWS AVEoTpionV " Aal YOv TEpIGCOS ” Ev
- r 16 = x -/ \ IN % 17 "
=O Yhpa'” yov Goreppnmorüugı XXL &Zoulevo Tobs Aoyoug ou xx Poerdrronar"', iva 10
",sP \ ffoyare By, ee ”,
hR.00 TOY ROIASTOV GTEDKYOV EL LWNV KLoVvLovV. »
\ > \ Se } ER » 5
* Tol. 58 8. "Areisou d2' Numod x
mine: 6 aoebns Eneheunev Teiveohaı *aurov eis KAGTLyYas.
Kai oUrws? deıvös al dren waoTıLev,&G vo ala abrod may iv mirawear",
z rd A 7 3
S [or
un Ötons” adrov Mhucesı dualv ö Masararog! Aöyeı Tpös abrov « Ilod zorıy Oo be
7. 20%, agfe , ge U n Rasa ER: IR
o0U 5 EINETD Zur BE GE EI TwV JEOV poD. » 0 PAARE. WE Vınde einey !
« 'O Ox you, @'' anxbapre, iv To olpavi zul Ev TA YA Eorıv: zul Öuvarög Earı
’
© lie = , x , = > m \ e ra ,
7.— 1.65% G. — 2. adro add. G. — 3. ’Aredhıpäzs add. G. — . (Radin;-Öröre) iz S1. im. vadis ab Meyez
n rtg G. — 5. Övopale: za G. — 6. BE add. G. — 7. abıa add. G. — 8. npöctayua G. — 9. (Yngws-rorn-
215) yrpovs ei dE un notnasıs Toüro alın zo yıpaz; cov G. — 10. om. G. — 11. ö äy. Er. om. G. — 12. un
npoodeis Erı Tod G. — 13. toü add. G. — Ih. averpaznv G- — 15. nesioowresw; G. — 16. yipsı G. — 17. aü- 20
ro; add. G. — 18. napı Beod add. G.
8. — 1. (&. 6&) taüra elmövrog toü aylou G. — 2. oörog dt G. — 3. (in. Gore) abrov Eutornkav ol öngıor xal
ent Tooovzov alrov Hui, Ebaodvncav Em; ülte] G. — I. Endhpwoev G. — 5. neleisaz dehnvar G. — 6. Apyınayoz
add. G. — 7. "Arsbıpa add. G. — 8. vov add. G. — 9. 6 8: G. — 10. ara add. G. — 11. om. G.
» True er ’ x 7 7 ER) 19 ee \
"Dorep d% avdoc"” aypod, oUrwg Exreaei!” ua Enpavbion za amohaver'” Tourov Tov
Y , r \ a D cs € r ER N 20 0 y nn
parvonevov Äavarovı nat madıv Eyepei ve 6 Okeos ou eis wiaviav 6a ”", More iv To
Pr = + 2 22 \ ' 7 23 NEN ns
mupl, 0°' vüv son, danzleche: KA ARTIKEL" TV Yuyav ou“ za TO cOud. »
27 32, Det 28
Kar?’ May Huumdeis *? 0 A0ebeosraros?? Exeheusev &v Ertaaıs AAucssıy Bapeioıs
addon dehevra adrov Binhävar eis TAv Grorevav?” Qurarıv"".
9. Ta d2 &äs' nurssy&ln Iocap 6 üswwrarog mpssbürspos, mo ung Brdyado6z
Eoumvevonevng Karfıyproou, xat aürüg? yipmv ünkpyav" Ehdounzaorov ’ yap Eros
ayev°, opalog' av? rau To &ider, u.eyav ve? [Mdov Eywv eis!" Tov Ocov za eis Thy
herroupyiav müs iepareias auto. ’Ev rauen rn!" Hueon nareogeln zur 6 eÖRabESTATOs
d1&xovos "Asdarzs, ard zoung'” Aeyonevng ” Brßvasdaga'*, AOL ANTOS mosoburng Mn * Fol. 587
„ v y TE = "7 ER 22 NR N AG. Na ah ne
0GT0v Aywv Eros minpng'” ünkoyav Tis Ayamns mob Oend- EE ödns yap!" Yoyfs Ay
»,1
TAGEVv GROdans Toy xUpLov, Ya
lv" 18 a-©2 8: Arie
2 ES= Sg |5 = [0]
, ‚ar '",
y.
DrabarnpüsDOT
de? NG
zur EREYATIROG
To Aoyp xal 7@°! rooconw””
_ Pr} »2
oardgog” D
xaı 77 Aravoia?' Emisiig.
n 24 3 r
Ilapeornsav >
de \
12. Tay Avöuwv zul our Möuvazei Ev zıyı G. — 13. 3m. zul &). eine nor G. — Ih. rauen add. G. — 15. To
9. To G. — 16. eis rols alavaz; und: G. — 17. od add. G. — 18. &xneon K, Erneong G. — 19. anofavei G. —
20. zptarv G. — 21. tootw & G. — 22. (x. x.) om. G. — 23. airnv add. G. — 24. taüra einövros Tod aylou add.
G. — 25. xar’ aurod udd. G. — 26. Apyınayos add. G. — 27. om. G. —— 28. Bapurspaıs G. — 29. axoTervorspav
G. — 30. ot ö& önpior Eroinsav to npooraydev add. G.
9. — 1. App add. G. — 2. (ano-py.) 6 Ana fs nolews Bridasouße, Arıc Epumvevoucvn Aeysrar Gr. — 3. 6£
5 Ayıos Iwonp add. G. — ı. imfpyev G. — 5. Eböonınootoo G (sic). — 6. 2u Tois ypövaors adrov add. G. —
7. 62 add. G. — 8. 79 G. — 9. 82 G. — 10. eiyev mpos G. — 11. ı7 adın dt G. — 12. inspywv add. G. —
13. Bıdvoadap& G. — 14. npeoßvzepos by G. — 15. Eywv Eros Ev zois ypovors abroad meninpwpevos G. — 16. auto As
add. G. — 17. ogößpa G. — 18. Lwv G. — 19. airod add. G. — 20. raw add. G. — 21. (x. 7.) abrov nepi
ToUg Auapravovrac xal Aürxoüvraz; Unfpyev- tw dE G. — 22. aörov add. G. — 23. eruyyavey add. G. — 2%. autod
spööpa add. G. — 25. ol önmor add. G.
mortuus cum sis, nec in vita tua Deo viventi credens in saeculo nec adorans
eum? Sieut autem flos agri sic excides et arebis, et morieris hane visibilem
“ mortem; et iterum suseitabit te Deus meus ad supplicium aeternum, ita ut
in hoc igne, quem nune colis, affligantur et comburantur anima tua ipsa et
corpus. Et valde iratus impiissimus iussit aliis catenis gravioribus vinctum
eum proici in obscurum carcerem.
9. Postridie autem comprehensus est loseph sanctissimus presbyter ex
pago Bethehathoba, quod interpretatur Calligraphi, et ipse senex; septua-
gesimum enim annum agebat, eratque forma valde decorus, magnumque
studium in Deum habebat et in oflicium sacerdotii sui. Badem vero die ap-
prehensus est et religiosissimus diaconus Aeithalas, a pago oriundus dieto
"Bethnoedara. Et ipse senex erat sexagesimum agens aetatis annum, repletus = 7012 58%
amore Dei; ex tota enim anima diligebat vehementer Dominum, sancto Spi-
ritu vivens, austerus, potens in reprehensione, facie vero hilaris et animo
lenis. Stiterunt autem utrumque coram archimago in eadem eivitate Arbel.
488 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [88]
y A 1 x En = 2
1092.02 a Mobs abroig « "L xuxohavaeron, iva wi mAaväre
n > 92
mob: dbpaveis” 77= ‚
I
yonrea LEN
Tas
> x NE
Vuov Hays?”
= ’
mowüvres" adrobs ypreruavous;
|
2)
» "Amoxpıdels 6 &yıoz i
locnp eimev® « Husis drmbeiz Eau‘ zul yonrelav obr oldamev, Ada? armlerav i
mayra Avlcwrov Be ini vo Dar ov lüvsa? Ocov. » "O'" Apyınayos eimev:
« Kat! zoia DES) pey@dn'? Eoriv, & Avanroı; auın Av 6 Baoıdkebs xoarei'? were" ar
TOy neyisrävov aurod, 7 h Dneripn A15 av ebreiav zul merpiav; » "Eon 88 '° 6
yarzpıos
L ’
looip:
+
« O Geo npov obn ebdozel
BuN
Ev 7 Adaloveix nal ümepnpaveiz zul!” zv
Pr} «
TO MMITD
— 7
Tod z6opou Tobrou'
m
dık rooro"® Npeig Tamewvobev
r - n r
EXUTodg Aal MTWyElonev, .
iva eis may dokav abrod
u
zar'” Cody av
x ‚. ’
alavıov
ar r
narasahä.ev <eicerdeiv
Ei y x >
>,
er } =
ans" Aprayıig'" ray Tevärov npetg wev ya! dia vov Xpıorov duddau.ev 12
vols rrwyalgs'?, 15 |
40. — 1. xai löwv alrobg ö apyıpayoz G. — ı. avbpwroug add. G. — 3. 81. Up. Gr. — 4. zal moreite G. —
5. auto add. G. — 6. yproriavor add. G. — 7.8 G. — 8. Erıyvavar adrodg G. — 9. xal Dindıvdv add. G. —
10. ai 6 G. — 11. air G. — 12. peifov G. — 13. raong is olxouuevns add. G. — Ih. ravrov add. G. —
15. om. G. — 16. npo; alröv G. — 2 Un. var &. oüöE G. — 18. (6. r.) &9)’ Ev Torg Tamsınoig zat eUTeitor zul
Foboupevorz auröv' rovzou olv Evexev G. — 19. av add. G. — 20. G, om. K. 20
41. — 1. Anexpiön 6 &. xal elnev alrois G. — 2. (x. m.) arerpiön G. — 3. (m. &.)xal einev abro G. — I. om.
G. — 5. nu; add. G. — 6. om. G. — 7. xräche: G. — 8. övnep Emepeiön Eyeıv 76 auvaydev cor G. — 9. om.
G. — 10. xai mieoveitag add. G. — 11. (nv yäp) toivuv G. — 12. ölöwnev G. — 13. z& Auerepa add. G.
10. Qui dixit eis: O misere morientes, quare in errorem inducitis infirmos
homines doctrinae vestrae praestiglis, facientes eos christianos? Respon-
dens sanctus loseph dixit : Nos veri sumus et praestigias nescimus, sed veri-
tatem omnem hominem docemus ut cognoscant Deum viventem. Archimagus
dixit ei : Qualis doctrina maior est, o stulti? ipsane quam rex tenet cum or
12. Ioonp! einev « Oi’ wahovres, örı ab mever? AAN Gamep axıa" mapipyerau”
8
obre yY&p Trposp.ever zov ayaravız“ abrav’, AAN za amo TWv mAouTauvra@v a
€ r SI Na Er - > «0637 40 » «N Id
BU.0WS de KIN ATO TOV ROJOVTOY
(y 7 ESOUGLE , yar! ! yiveohe ev To‘ Enn ya AarL STOC 05" 2)
en ir 3 2
13. "O Apyınayos einev!" « "Exoo << TAUTU TINTE, Or” Euor” mepiock Earıy', A’
„ev TOUTO OmEp Epwr@” ae, EiIME mol’ moLslg TO Heiinux Tod Bacıkews zul Mpoozuveis To
n r \ 7. x > B
DS EAXO) den AN Hat sleıs GExXUToV drd TIAEOY Basaywv, ov Erolinog E40 TOOGEVEYKEL
son, n 005 » Kai amexottin 6 waxrzorog Ioanp: « Eis® Toöro 1ovov Enm © rora&ükıs,
Ei} E x n 4 e f ’ _ er} y z
iva &yo? rov Ocov mov xaradsilas® a nrlonarı abrob” rooszuvisa'", onu I To AN,
r >
ment ou!! mieisrous 2dıdnEa yo aroderzyvioy'” un eivarn aurov Deov!®. »
’ LAN,
14. Tore! Aunoö uey&rov minodets 6 dasbeoraros, "nEhedeı XuTOv a eig udorı- * Fol. 59°
14. npös aurov add. G. — 15. Ev avbpwnoıs add. G. — 16. aa G. — 17. 5 Arte za dV MuToU TAVTWY Ölot-
zovu.cvwv add. Cr. — 18. niotevası (Gi.
42. — 1. aroxpıdels 6 äyıos I. G. — 2. aura G. — 3. 2 zois Avdpnorg oüde töpyrar Ev Toizw tw zooum add. G.
— 4. övap G.— 5.x0l ins axıa ölınvn maparpeyn add. G. — 6.70 ayanaurı Gr. — 7. 0UTe Mpb; TOv HLcouvra aurny
Amspyerar orbüyws eläs, rt niositz: map’ mörod, ANA npds MAuTas Teyun Aal DOW Amepysrar aa mäary Amacnv
Kal nIAVNY GUVTUYyYAVEL Tols [Ev dyanaaıy aürov Einpiuns omavıorepws Eyyiln naos To nitov moßeiohe: un’ altov,
tois DE usoücıv adrov Bubiintepws Tod Aal auyvorspws amouddln öpäcda: rap aurwv pös To eig rödov nörsd dıe-
yelpaı abroUs' xml od wövov dE tobroıs ou npnorapansvn teleio; add. G. — 8. adrav add. G. — 9. noMaxız d&
zul Enıbovieuoas abroie Avayopei add. G. — 10. &roöpa add. G. — 11. &noßvnoxste näyres ol weyiotäve; yupvol
umösv Erıpepeoßaı Övvapevor Tob mAoUToV TouToU xal Ting Öuvacteiag nal dmolunaxovres add. G. — 12. undev Open-
Bevres OTO Tod MOUTOU TauT« einövros ou Kylou ’Iwonp einev mpög adroy add. G.
43. om. G. — 2. ’Iwone G. — 3. yap add. G. — 4. 60x Yahzis add. G. — 5. 5 Erepwrw G. —
6. (Kal-zic) 6 öE maxdpros I. Amoxpıdeis einev Kur el zal eis MIA ON miaväce W apyınays eis dt G. — 7. (o
-2y&) Ey yxp G. — 8. oüx Eyraradeinw zai G. — 9. od Gr. — 10. npooxuvo zurod G. — 11. sat add. G. —
12: om. G. — 13. wAte npooxzuveisder ng Ozöv add. (
14. — 1. taüra Axoloas 6 Apyınayos Gr.
perum. Archimagus dixit : Valde desiderabiles sunt divitiae et nemo est qui
oderit eas, sed amantur ab omnibus. Quis igitur tibi credit dicenti te ipsas
odisse ?
12. Ioseph dixit : Qui didicerunt eas non permanere sed tanquam um-
bram praeterire. Non enim permanent illi qui eas amat, sed et a divitibus
fugiunt; similiter autem et a magistratibus potestas, et fiunt in inferno terra
et pulvis.
13. Archimagus dixit : Omitte haee omnia, mihi enim redundantia
sunt; sed hoc unum quod a te peto, die mihi : facisne voluntatem regis et ado-
ras magnum deum solem salvasque teipsum ab acerbis tormentis, quae pa-
ratus sum tibi inferre an non? Et respondit beatus loseph : In hoc uno non
errabo, miserrime, quod Deum meum non derelinguam nee opus eius ado-
rabo, solem, inguam, quem plurimos docui non esse Deum.
14. Tunc iracundia magna repletus impiissimus, iubet eum *extendi ad * Fol. 59
490 ACTES DES MARTYRS PERSANS. (90)
yas'S zul
fa
Ereıvav abrov
LIT denaku dvdpes
pe LoyDp0 ze dubdoıs G p
ioyupol zul bowv Zyovoaıc
x ORIG as
WRS ardvlas
ar G
” nn er 2 ZUR. R E: KW = my € Be: a: 71 \
Erumrov abrov obrw” deivag?, os Mıixpod zul" amomvsdsar aurdv. 'O de yeyatos aBinras
zod Xousrod® obdEv ERZAEL TO GUvoAov, AAAK wovov sis Toy obpavöy Eupx aut mov Kuüpıov
en ee n 4 7 " 2 er ,
ev 7 dıavoiz abrod Emermietro eis Bonheav, iva mapdoyn abo bmomovav! za yvanıy.
15. ‘Os Ebaon Öhov To coua abrod TA ylası rod aluarog, buacas! av Yayıv
\ en . 3 ’ m P - " [3 ’‚ x x
> En ; ’ Fr + 2 ’ 2 3 ut ar SR d ‚
AUTOU EITEV’ Eiyasıcra G0L, Kopıe N EITIS 2.09 , OTL KATNZIWCAS u ou EUTEDOU
Partisuxros ', iva Aouszwevog zahaoıchon” amd racav Twv avonıav mau". » Oi d: Basavi-
er Pa - ’ - - ’ - e Nu 4
lovres aurov
y At
ralra
>
arousavres’,
’ v
Nav unmßnsav”
Ber s Ä
mar? 9f ermi
RR |
rocourov!
, 10 abrovx Euz-
ar
arbmesıy elonveyrav abrovld eis To desuwrnigrov!® eig!T zöv Tomov, Ev & 6 Ayıos Eröy- 10
ya av!® "Axsbındc.
16. Kai oncw auhıg! mpös Toy Ayıov "Asıbarkv 6 Tüpawvag”' « Zu Ti Aeyaıs!;
moreig Tb Moosrayua Tod Pasıkdog nal mpaszuveig TO meyiim Heb Arlo za TpwWyeıs
T rn z : - \ PR N N Sf \ 7 3\ m
ala" Aapbäves ve’ yuvalza al owles veaurov" amo Öiibeny zai Zvayzav' in Tols
Owotorg? Erimevers” To mpo od 1; » ’Amonpıdeis 0; 11 Ywv7 wey&in 6 Kyıos Asıdaras
e ‚ C nm nm \ \ n 1 « " ’ be
2. om. G. — 3. oörwg di Erünrneav abrov ol änor dd. G. — ı. deiv G. — 5. nal loyvpöz Aywviorng oütwgs
aneipws Bacavılöuevos add. G. — 6. Ev rois Ayaaı add. G.
415. — 1. öre add. G. — 2. Xpiore G. — 3. vie ob Oeov tod Zavro; add. G. — ı. Eumdohävar add. G. —
5. In’ adrov add. G. — 6. xai zwv Auaprıov pov add. G. — 7. nap’ aurov add. G. — 8. zar' adtod add. G.
— 9. Ereuewvav loyupis adrov Bacavifovrs; add. G. — 10. dt add. G. — 11. Zu. adröv G. — 12. Löov orı G. — 20
13. &v 7@ owparı G. — 14. nerk di td waornkar adrol; Apopitwg röv äyıov G. — 15. om. G. — 16. rat &vesadov
adrov add. G. — 17. &xsivov add. G. — 18. om. G. '
16. — 1. Bindevroz oliv rou aylou lwonp els ıhv pulaunv, Meyeı nadıv Gr. — 2. ie, ’Inonp, pn berroas norn-
ca: ra Beinuarı rod Baoıldw; zal npooxuvica: Ta Ahlw, molar niornkv Euacriyin rovnpais add. G. — 3. rpög
raora add. G. — ı. za add. G. — 5. om. G. — 6. &auröv G. — 7. noddav add. G. — 8. hoyıopois add. G. 19er
- 9. ya ob zal Sfonooücn add. G. — 10. Basanobevr yegove add. G. — 11. om. Gi.
yap Erupiußns, Grı oUr Mduvaßng maravonaaı eis To Haldpov mat Evö OZOV DuS
2 2% N +8; * % nIER E So0 ann „N Can Mache
obr@l*
K4 44 \ ’ 56:
Tüs yüs’
er
eis Ta Tegara
\ äh Pr
hayyedrov
,
TO
Im
ODTTED 16 2E7dev
n en \ ,
DIKOUMEVNV,
&
eis av
’
ro Adulbav
nr ’ x
m
»
, \
eig Tov alDva.
[72 Y ’
now
9
Lva
’
Amodaveiv,
_
OU
7
JEWGV
x
dır Toy
‚
uno! d8 GUDEDEL
’ \
TPISOrY
Br
TO
ee ’ 6}
6 dasbisrarog”
r ’ ‚ Di}
MRroıshn
1 - r
"Ent rosrors!,
BE nl \ ’
17.
-_
\ er: . R a \ , \ vo. r
=
Ar
Age 3:
EYRPRTEUGKILEVOG
|
ATO TS
o ’
Gpyng EImev
5
TpOS durov « (GE MICOYy TTV lonv zuL AYaTav
woy Axvarov, TiG Arolmy miaTeeı " Tolg UmO GO Aeyopevors, 1v& my lonv Amootpapeis
STaR © Yı oo 5 ET \
% z ee "Acıhadds” müs
roßten?
fi
rov
N
Aavarov, nahamep bueis”, © avonraı;» O0 8: dyıog
;
abrov « Nexuröv® xuheı dvomrov zul Wupov, pn" YYyoplcaz 10 my adnderav od Xopıcroü.
Odvarov
‘O yap xöpros nv !! ouTWg Eypaev Au ayamüozı 12 av lonv, v Umels
Ayers, al nıchoa.!? Tov Ozvarov, Ov Dieis lwnv Tposayopevere. »
3 3 Ey N r CREAT x , 2 Ä
RA DEN Px x N [4
1 Le
AL gov. VOUCLY AUTOU TAGS E94 UTO 7X YOVATA ZI.
8. Tore EAEREUGEV” O Sucseong
m Ro LAN ’ Ns - SoB
\ ’ + 8. > ’
N
YEROV AUTOU TATOUOLV avöpss Key Aue EG evreudev BAAR
EuRov TA/N ELGEVEYKANTES ILL TOY
a > , \ > 7 7 / N
3 es ve
Kat
ven
Erepor
NP,
&& EundoTıLov
v2 ER
MUTOV
erPeN
64600rs S0@y Eyausäıs Tag axavdas”. Asıya
evreüßev E&",
Asıdards 6 dratayavıoros
2 € ’
Kat 0° Zytos
Br x [a er e
G. — 13. zart add. G. — 14. oörws G. — 15. tod Xptoroü nuwv add. G. — 16. rn&0aV OUTL-
12. adta add.
vos G-
47. — 1. raura droloas map’ adrou G. — 2. Aasbeis Gr. — 3.0 Asdm& (x. — /ı. anovoas migteige G. —
5. uaMdov add. G. — 6. norire add. G. — 7. ya add. G. — 8. Eauröv Gr. — 9. & Spyındye or oux G.
pionoa: K, 3 dyarzam np&s 0 ov G. — 13. ayannoaı K, moron G.
11. u wou G. — 12.
— 10. &yvvoensas G. — 1 1 \ Y
Acıdor& neisder G. — 3. (%. 8.) Tolg Umenerars aütod dzop.oig
418. — 1. om. G. — 2. zaöra eimövros oo dyiou
Y 5
eis auto Omöera G. — 5. tod Eidou var EEG. —
adray naraönsar ol BE eißkws deauoücıy G. — 1. zul Enarnouv
6. om. G. — 7. adtwv add. G. — 3. öviw; iv G. — 9. ı udorn: alın Eröyyavev: 6 BE G.
* Fol. 60* ayovıorng!" &6oa EEußstlov Toy Apyınzyov Erireyav!? obrus' « Miape "za aimonora'?,
xJov andhapre zur wopuE
Mdapre zur !*, Avasios
zöpae!t, Avonios oc 73 auivena,
payav ray f 3 od00 @oboduaı
gobodpua: TasTas Baskvoug
Bao
cov, oure!d God abrod Tıya morodp.a: Abyov, WINpWTaTE za mpıakhie. »
”„ v9 x , hs or 07
19. "E6guyev! 82? roug bdovras 6 dsebng zur? Avouos ai" mpösx robs uxoriLovrag” 5
” 0.
? or
EIG TOv maRFÖELGON, 00° meinalov Umnpyev vaos" mupüs, Evdx” mpoex&hıcev 6 Hsebns!® Hal
’ x r en - ’ r . u E37 5 z € x
10. (ax. ay.), dndıvös yhyas Indpywy ou Nptoroü Ev rais Ayopnrors tadrars Baoavors yevöpevos Gr. — 11. I- 15
yav aa add. G. — 12. rappnaia add. G. — 13. var add. G. — 1. roairwpe add. G. — 15. avdpwrou add.
G. — 16. pn vontong örı G.
19. — 1. raita &xolsas rap’ adtoi, zal uahıora Ev rooouruı; Baamvors Unapyovros adtoü Eöpuyev G. — 2. 0m.
G. — 3. (&. x.) om. G. — ı. &deos add. G. — 5. alrov xal per® ameis add. G. — 6. adrois add. G. —
7. gerdonevws Gr. — 8. adrov add. G. — 9. nuäs olrws avamdas G. — 10. va Aylov Asdor& add. G. —
11. Bıatwv Exeivov add. G. — 12. av Apopirwv add. G. — 13. adros add. G. — 14. Iedupevov add. G. —
15. ol önpeor a dd. G. — 16. adrov add. G. — 17. om. G.
20. —1. (x. n. y.) per&ö& G. — 2. om. G. — 3. (r. rn. 08) eig xändv rıva oörıvog G. — I. Tod add. G. —
5. zat add. Gi. — 6. Buoosdng G. — 7. Erepwrnsar Ci. — 8. (%. 9.) eloaydevrwv dt Av Aylmv Evmmıov aörod
Meyaı G. — 9. ei army G. — 10. ünaxovocı G. f
11. corr. ex eirav K, einov auto G. — 12. ineis G. — 13. (or. Evi) yervaloug iorausda Ev G. — 14. nor
add. G. — 15. om. G. — 16. &oeßod cou G. — 17. üneis add. G. — 18. om. G. — 19. dereıs G. —
20. Ereveyxaı G. — 21. te add. G.
24. — 1. dpyiodeic G. — 2. adrod; add. G. — 3. röv add. G. — 4. 88 G. — 5. auroig add. G. — 6. dıx-
gbeıpopevwy dt aurav Und Twvy mixpotatwv Baadvmv, Emedeyev Ci. — 7. wUpavvos ovros add. G. — 3. paprupss add.
G. — 9. adro add. G. — 10. oov add. (
22. — 1. oi druoı add. G. — 2. zal rormörag add. G. — 3. (7. 8.)övounootdrous G. — 4. SBauuzorohn Gr. —
5. dv adrois add. G. — 6. Emdpavres odv adroug ol önpıor Tou 2ödpous Baorasavre; Gr. — 7. (8. T. N.) N rw eiön
G. — 8. adrods; add. G.
Deum faetorem caeli et terrae colentes; mandatis autem impii tui regis non
obtemperamus. (uae vero volueris in amaritudine tua nobis inferre "afllietio- * Fol. 6
\ Sr! r 2 NIEN m E a 69 2 3 z
xos ve rar ÖONllerc, RE nr Te” nal Öubövres, EMI Tplern ypavov” xurazdsıoror
3 _ r v 4 d: nn 5 37 !
ev TO desuwrnoio Ovreg'. Ilgös mapamuliav dE Tod Aumod” Ebepad nEevoL Zur N
e \ D 2 n 7 . z so. 9
ol ouy abroig® desuwraı uErEdLdouv abroic d1 oi“rov 120) ’ ov suväyov! 0 zauh? Erdornv
z Bi ES , « \ \ um P} - Br Er e,. m
iızoav mıya nal ebreAn rpopiv!!, og zul obs ouraras1? Too a HHOVTAS alr@v
vas Miles nal To EReeıvov yüpas HrOdUVpeodar nal aAateıv abroad"?
s x x x x LuNW - = r
94. Mera d: 7% deauz KaL Tag 00UVAG MUTWV TOD TpLETODG YpOvou TapayIverEL Yabo-
pros! 6 Baowdebg eis av” nadoupevav naroida” Brbpaden", nat Erbarv abrobs uurag Ev
B \ ’ A ‚ N INS „A \ ’ e
9. d. aürois Aprov eis diarpopnv G. — 10. toy owuarwy aurav add. G. — 11. tosrou G. — 12. eüpedn G.
23. — 1.1. X. 48). taura To) Tupavvou npootatovros mep aurav G. — 2, nervwvres G. — 3. ypovw Cr. —
h. öyres &vro 0. G. — 5. d1& To win Öbvaodat rıva Eveyxar alrolz eis Öarpopnv punte ayrous nadıy Suvaadaı Ekeideiv
zal nepivonea: add. Gr. — 6. övseg add. G. — 7. werebröov G. — 8. zart! ointov wixpav zıya xal eÜINTTOy Tpopnv
G. — 9. adrot add. G. — 10. äprov add. G. — 11. (pınpav-tpopnv) Tosoutoy BE Egeraunoav Tw uno G. —
12. avroug add. G. — 13. %00’ nuepav add. G.
24. — 1. Zabwpıs K. — 2. narptön (ir. — 3. om. Gi. — A. Brönadav Gr. — 5. (0. 2. 1. 6.) 6 Apyınayog obımg
adrovg Dvras Gi. — 6. (6 &.) eite poppnv G. — 7. Externyda: adtobs eisanaf =@ Arm ra Baoavw, TacoyTov yap
eteraunoay G. — 8. abrovz add. G. — 9. aurolg G. — 10. napzornsav aürobg G. — 11. Aödepoasop G,etinfraK.
iecerunt eos impuri magi in carcerem nee permiserunt aliquem ad eos ingredi
qui daret eis panem vel pallium, praecipiente archimago legemque imponente
* T'ol. 61v ut, si quis inveniretur ad eos ingredi invisendi gratia, * flagrorum centenis
plagis afliceretur et amputarentur eis auriculae et nasus.
23. Sed ingenui Christi athletae alacri animo diversa supplicia erucia-
tusque sustulerunt, nudi et sitientes per triennii spatium in carcere inclusi.
Ad levandam autem famem egrediebantur et mendieabant qui cum ipsis
erant captivi et impertiebantur eis misericorditer ex iis quae cotidie congre-
gabant modieum et vilem cibum, eo pacto ut custodes carceris videntes eorum
eruciatus et miserabilem seneetutem lamentarentur et flerent.
Post vineula autem et aerumnas eorum per triennium, advenit Sabo-
rius rex in patriam quae dieitur Bethmadae. Et eieciens eos qui in vineulis
erant vixque, tabe consumpti, hominis speciem habebant, ita ut etiam homines
plane immites ex eorum aspectu flerent, adduxit eos archimagus in pala-
tium et stiterunt eos coram Adersabor archimago totius regionis Persarum.
Sedebant autem prope ipsum omnes magnates regis aliique archimagi multi;
[95] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 495
12
Ileosov. "Eradelovro d8 Eyyıora abrod!?” mävres or ApyıneyNaräyes® oo PBaoıkens AuL
> r em ’ 3 \S \
Erepot Beute moAdol u eiseAhovres OL En ou a AUTOUS. Eirev 0< Moos
pas
arobs HN Aoebns Adescsabäp!” a Atyerd mor!®, yprorıavo! Eare R “Ror 01 öcını zul * Fol. 62
yevvaloı VAoTU es Kmonadevres EiraNy 1%. « Nat, ypıorıavol Eopev zai aa Evi zuL ade 20
‚ nen) x EN 2 e
or Aurpevonev Och”! zur auTo nova Tpoczuvoßp.ev. »
35. O SE rarıv rpOs abrous Eon!’ « do) 87 Audass T0E6 zu opw”,
Miles weyiias zul mOMas Taperndußevzı” di umav, zahas air‘ To eidos’ bmöv
, sure - x \ 3 m
Eaurwv zur un amrolaveiv
- 7 22
bapnIen
PERLE 3 Y
6
Ay 6 RL,
On ounboudsin Univ azodaat mon’ meisucha ze"
nr" bayaro, AIR brazodozı 10 Tois zod Paoıkdus Tposrayuaa.!! zul mposxuvoßvras To
MEpITaRTOÜVrog Ev
’ er ’
Avbpamov
\ ’
Tavrüs
\
Iedoraı Eipous zur
Ed r%ı
amupacıs yap
- = x
Cnca'
2
mia
R AL
10 ->ı
12. 703 &pyınayov add. G. — 13. peytoräves G. — 14. (airob; 6) aürw 6 88 G. — 15. ifwv 5 Enoinsev ol
Bi
äyıoı einev mpög adrods add. G. — 16. üpeis add. G. — 17.7 0% add. G. — 18. oi 8: G. — 19. einov aüro
G. — %. om. G. — 21. (au. 3. ©.) wow ©. navroxparopı Yarpevwuev G.
20 25. — 1. Epn mpos alrodg Aeywv G. — 2. örı add. G. — 3. weyahar xai noral napsIndüßaorv G. — 4. om.
G. — 5.al elölar G. — 6. pastupoücı G. — 7. 703 add. G. — 8. om. G. — 9. varg nırporarw Gr. — 10. Auäs
uaMov add. G. — 11. Hear ipäs add. G. — 12. od Anoßvnexeiv um’ aörod add. G.
26. — 1.8: add. G. — 2. rpos adrov add. G. — 3. zalın add. G. — ı. oou G. — 5. 103 Amoleoaı Muäs
add. G. — 6. &arpiıung unbe &yypoviong] G. — 7. toradınv add. G. — 8. (7. B. p.) ovp6ovdny pnds G. — 9. (An
[57or -&xoveı) undels dxoucsı G. — 10. ei rı G. — 11. (eis-nnäs) eis naorıyas Aysıy Mas elite eis davaroy narapeperv G.
vors duwv Dezauohauı Tov mızgov buav Blov. Kai era Tadrz' Eioeı bug Br iva
\ x - 7 r > - er
O yap Oco: npov © duvandoas!?® Auds eig was Örubeıs nur!" Baodvoug av
(} ’ 27 r r € > x [4 A 7 er
co mrooumehe.
e
Auiv eis TR Tape vol
= BANN der ken » x \
»
dradrorwev
P N
ou
€
Eraipay'”
7 152 46
Ews ” GmEDOV
r PEN EN
Zul Ta YUV GLUTOS Bomber
x
N
20? Mnov pinyavapeva' meipsoV roryapodvi! zo yüpas npav mo Ev Oen duvarv zei
> “ rn - \ = Be — r
unuov'®, ©DE, N; % Bi “ N.
Yube may domımay Tahamwpe, zul Eoya nadnser, 5 vurndnser 77 bmonovn Ting
‚N e $ \ ‚ 19.2 2 r Pe er - En za , R
3
EATLdog NWOY AL ey ul FT FKOPATO OTEppOTnTı AUOY, TE TAAYN G0U Ereyydnse-
0: > = ER) »
Tan? Ind ns Mnhods Tisrewg nu@v”.
28. Tore 6 Aoebäs mey@dov minaheis bunod! Ex£ieusev Eveydäivaı intra luyas Guobup-
N \ Pr 29 3 \ L x
ar * r
Gov? nal Aeyeı mpdg abrov « "Opvopr Tov eyav heov MAıov zu Tv Tuyny Tod Paoıkews
av Baoıkov Exbwpiou?, örı, ei um Momente" abrod To mposraypa, eis rabra undg®
x
12. ou Bpoodsıy G. — 13. Hpeis add. G. — 14. (x. 6.) Ev en miorer cr Ayla oreppic Gi. — 15. Oeos G.
27. — 1. apyınayos add. G.— 2. Away G. — 3. (ToiTo-AAh&) Tourov yapıy Inreirar aurov' AN) omep moßeitar
G. — A. naptyw Gr. — 5. 02 Ews tocoutov Eröitw üpäs add. G. — 6. üpäs add. G. — 7. Ev za öropüpeodaı
ins rote add. G. — 8. om. G. — 9. Auov G. — 10. (rpög-oüre) ’A. rn’ npög adrovodöe G. — 11. zoo add.
G. — 12. (naiv dm6) ano G. — 13. ivioydoag G. — 1i. as add. G. — 15. Esyav G. — 16. zig add. G. —
17. 6 dssbeorars zai wupwrare add. G. — 18. autos G. — 19. (zul xor.) ivayyos örı vırd ge en Smiön Nororov
x bropovn huav xar araıaylvn G. — 20. iva Ereydn G. — 21. Auovr. Ci.
28. — 1. üxoloag ralta nap& zoi äyiov "Axebında bupoü minadeis G. — 2. bpoßupsivwev Gr. — 3. &. 7. B. ray
ß. G. — A. noreite G. — 5. om. G.
Eee Vuyas nuav 6 Ocos Aaudzve. "O Herz: odv?* more” GUyTrou.mg
' „26 : - hneNG
eV yap
Fan
es eauEey.D»
[7 72
29. "Exgadev d8 6 wıxpös! adv dayf meyadn zuvnfeis Tod Exreivar” aurov’- zul" vei-
& UNS r > Br n z
voyaıy? abrov Tpıkrovra Kndgpes ioyupai, deramevre Zvrehev zul dexamevre &vreolev" Kal
10 Eraarov
Era Boaylova”
payıo eis Ophov
eig Gphov zur
zul €
Erumrov Vrovd,
aurov’, Oo
Oo zura
zATE Ns
Ti YYaarpüs05 za
Kal lodla Kar9
xarı
m \ m 9 - = z S = er > \ >
Tod yarav, Eri Tocourov", Eus 00 ai adpzes auroü Guy To aiuarı!) ent Tnv yavı! KATEO-
B 6) $ \ r & z y. « x
oeuaay. "Eressor det? emrepovouv!®- « Ilorncov ro Heinux Tod Basıdws zar Inh. » 'O Ö8
73 z ” N m ’ v x 4 er r ‚ >
Ayıos weypıs Gre!* hduvaro Aadeiv, 60a %eyav: « 'Eyo ro Heinua Tod avamou Bacıkdng!?
Ekouhevo zul eis zo Hiinuax od Ocod pou Eyxapreo'®, » Kat vera!’ zo um duvyacdau!®
r Pr ’ m m ’ - 5 r \ 7 \ \ r
a Nm Un u aus . ae St -
Andeiv, rois 6mbarois
eis Oeov alrod Eveveuev!” mäv axAıvn” ömodoytav?!, Ems ab
5
Eyraprepüv reis Baodvoıs naraplas mustdwxev?? av balav abrod” Luynv.
6. Srapbsıpw T& owuarz buav G. — 7. rw aiuarı Gr. — 8. geöw G. — 9. eis buäs G. — 10. zat ei Tayıov
& G. — 11. iusv add. G. — 12. iuov add. G. — 13. om. G. — 14. wardpros G. — 15. einev G. — 16. xai
zöynv rakainwpov avduaca; add. G. — 17. Evi öre add. G. — 18. yap add. G. — 19 . TALGTARIS rap’ Aniav
20 add. G. — 20. zu. Ev u.G. — 21. rn. T. @ndıvn G. — 22. eis ypfjcw Toü coü Bouinperos add. G. — 23. yap
G. — 24 . nova add. G. — 25. uövov add. G. — 26. nolncov add. G.— 27. ndyra yevvalos ötysoheı ta Und
coU erayöueva add. G.
29. — 1. astra &xoloas rap! alroü 6 Bugssäns apyınayos Erpakev Gr. — 2. Extahävar Gr. — 3. eis uaornyas add.
G. — h. zoUro einövros adrod eußew; add. G. — 5. Erteivouors (Gr. — 6. Exeidev G. — 7. otdvts; Ereıvav ÖE aUTov
add. G. — 8. teooapes add. G. — 9. BE Euaorntav aurov add. G. — 10. aörod add. G. — 11. &5 Üöwp add
G. — 12. tuntonsvov Ö& adtov Erepoı G. — 13. Ayovres add. G. — 14. 6rou G. — 15 . duo add. G. —
16. zaprep G. — 17. pera dt G. — 18. adröv add. G. — 19. Asımov Eveuev deraviwv aürois G. — 20. aörou add.
G. — 21. zoiro && Znorsı add. G. — 22. to xupiw add. G. — 23. xal aylav add. G.
Respondit ei beatus Acepsimas et dixit ei: Cum per deum, qui non est, iu-
raveris, timeo ut jiuramentum tuum serves; ecce audisti nos in vera fide nostra
stare et nos corpora nostra tibi tradere; animas autem nostras Deus aceipit.
Quod igitur vis, fac breviter, nos enim parati sumus.
39. Clamavit autem sceleratus ira magna commotus illum extendi. Et
distenderunt eum triginta homines robusti, quindecim hine et quindeeim inde,
ad utrumque brachium arreetum, et caedebant eum duo in ventre et duo
10 in dorso, donee carnes eius cum sanguine super terram defluerent. Alii autem
clamabant : Obsequere voluntati regis et vive. Sanctus autem donee loqui
poterat elamabat dicens :Ego voluntatem iniqui regis nihili facio et in vo-
luntate Dei mei persevero. Postquam vero iam loqui non valebat, oculis suis
innuebat suam in Deo immobilem confessionem, donee in tormentis perse-
verans felieiter sanctam anımam tradidit.
PATR. OR. — T. II, 34
498 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [98]
30. Mer& d& ro avandonı mpds roy mohounevov "Insnöv Toy anaranzynrov apıarea
*
* Fol. 63v Toy TAYVAOLdLU.OVv yıov "Axehınav! AMAAyncav ol TUmTovTEg, wa Ersoot Erreiserhovres” To
GRAVON.E Eukarılov 3, Ras 0) OAov Karendıen al Kateppeugev, Aal" biibavres abrov Emi xegadnv”,
mov omovdurov abrod arlakav". Bupavres Ö8T alrov Eopulav eis nv TAMTEaV a
ONE wardorncav" in’ auto. Mer& Ö:8 Au£pars Tpeig” Exidmn TO Öcıov AuToD Nel-
Yavav!® zoopun N Quyarpos BasıAtoxou rıvog!? ray "Apuevimv, dsdonevns eig Ev&yupov eiphvng.
Erdiu6hn 0 ayıoraros ErIC40r0c" Axelınaz Lmvog 6x Twbptoult dexzrn.
31. Kai wer’! auröv eionydn 6 &yıos "Iocrp*. "Eon 9:° mp0g auTov 6 dusoebnz"
apyıuzyos « "Ededow? Tov Avonzov Eraioov Gov, Ev mot Aids: anehavev un Heihoas
ArdGaL UV za more TO Hiinun Tod Paosıkws xal MposzuvAcK To RD;
rolyuv molmaov aurüs vo Heinpa Tod Paoırews", iv Ihon’ h Yun aou* aa puchtis Amo Tod
0 ’ {0) d: 3. Er 10 3 x ren / ’ -
2
TPORELLLEVOL ooL TIRBOU Oavyarou. » € AAOUOAG l
EITEV’ & Eyo To 1876) ou TrE0GAUVW"
e \ a ’ [4 - #} IE ir ‚ m Ö r 2 And x
E} r 3 9 r \ x A h:
y”P EOTL VEOS, KL TO KEREUCUEV UTO TOD RYOy.Ov Brot Ewg ou TOlW, LOTL KAAWG KL
ou
13
r [2
TARAVOU.WS EREREUGEV"
aa D \ 9
abre wnv!? rov Ocov mov Toy
\ 2 ‚ x es
lavra eis robs
» \
Beoug sou?, zrisunre
11 ve v 2 _,> > 65 IE 23 07 ” 94 \ n ’ n ko em ,
auro?! ya Erepor Erumrov? rois Bois depuasıy”, Eng ürou” ro swua abroad "6Aov Eyevaro * Fol. 6%
roxüua Ev. "Erepnı dE Erepwvouy aur@" « Hotncov zo Hinz vod Broens za sußnrı”.
= [7 e 7) ‚ , n 4 \ z m r . r 95
»
’ hf} na 4 : a r ’ 2. z \
32. ‘O0 d: öcıos! Avebdx HwvT; weydin Aeyav' « Eig Ocög karı nova” 6 TOmoxs 7%
NS 2
z \ ’ 3 ı -.
zul eis
> z
de eis piav Mismiv Tav aurod"
1 r ’ en K \ € m d:
Kai Heis
’ ”
mayra nah Erepog our Eorı mioek abrod.
r \.4
« "Axousov mou?, »al um arnang Tv ndrıarov Aoyıspüy rouroy, zuhurep ol Erxtpol vov,
” G '$ x x [4 x [A x nr 7 € e - [4
oirwves nızaa" Havaro ameAovro’ ZAAR ToinGov 76 Hirnun” mod Baoriews 2x1 TrposxuvnGov
SON n r £,
4
oOPr peyiro hen no
re =
zur Inh, axt O6Exv rar" Sonata Pasıkını
‚v
zopion map’ End. >
2 ; BA: ul {
15 "Arorpıfleis dE 6 ayıng "Asbars Eon’ TrE0g aUrov" « Oxupalo, © TaramwasE za TUpXE
14. Omdayovra G. — 15. Avramıdionar Body G. — 16. eig &u& Tayzos moinsov G. — 17. (0. 6. y.) 88 ö pia-
pwrarog taura Krouca; Ömalwg xat auroy G. — 18. (x. a.) om. G. — 19. eis päornyas (x. — 20. odv add. G.
— 2. oyiua add. G. — 22. adtoy add. G. — 23. Ei tocoürov dE aürov Ebaodunsav add. G. — 24. 03 G.
— 2. when G.
20 32. — 1. ’Iwonp rurtöuevos add. G. — 2. u.2. 0. G. — 3. airhy To mpoßasavnedevt Auav marpt Gr. —
4. ml add. G. —5. Yoınov add. G. — 6. Aroxrpiveodu: G. — 7. oöv G. — 8. tedvnaevar Ex Tod yn Süvaadaı alroy
Yarsiv G. — 9. adrov add. G. — 10. om. G. — 11. yer’ oü nord dt add. G. — 12. om. G. — 13. Eu Gi G. —
14. ind guilarav add. G.
33. — 1. werk 8: toürov töv darov G. — 2. (xal-&cedrs) 6 Ö: Apyın.dyos lähnv autov Eon npös aurov Ur. —
tvor 3. Asıdara add. G. — 4. nırporatw Gr. — 5. npöcrayuax G. — 6. Tiny moldnv zar add. G. — 7. einev Gr.
Incensus ergo sceleratus illum quoque iubet distendi; et extendunt eum tri-
ginta viri eadem ratione, et alii caedebant eum erudis coriis donee * totum eius * Fol. 64
ArL um BRErOv RR tig d1avorag or EaNWOlG, OVrWg 502 ar\o’yov TUN Yyvov" Kar Ayonrov'
ai” yzp gu. y0L 10 TarzıoT epol 1.OU ÜmXpyovres ourw! | yevvatag EYARDTEENGRVTES 12 dofav
dır Toy JEuWOY cou EreIhovros
ns r - x ee 6 ’
ray aynpw
k
eig> alova!? ExAngovounazv dir zoo Nuyzrou od “
an er. NA Fe A ei zue = AEREN > 4 ’
* Fol. 64v adrors, od TOMD " LENMDY Eyo are 04" ve HTzpog ÜMZpYWV mp’ DUTOUG DDELAM dvögw-
’ m a m
RESUME oral a ae a et 0
obv aurols!” arsouvov zul lonvt! aodaprov eisne LTE alavıov;
Lonv an Ale
Hava!d ua Anbeiv dokav
d1s ©& mavahiıe!?,
TINGUNE zaya
5 72.0 öuolag
OU.0LWG €Ev 7AN arndert
NIE ou
D zroreo@”,
& ? B Lt un roıov
Te EINDA. Tod
To HEinux
LoTı,
draNaprou cou?” Basıkkws‘ Eydpds yap &arı mavrog @yadod xat MNAGTpLOg Tod xiaviou Dwrog. »
> ’ . \ F ’ - . !
Nr RI 8 ; 5
34. "Arodeas 8 6 drdhaprog! rag Ubpsıs To Bacıkkwg, Arzv Erapıyhn mal Erpepev
2 7 „\ + , \ wo
’
TO TOOCOTW
po AUTOU MAorwdeis®. Kar zMsVeı aUroy zalzva. AR TELYOUGLY aNTOy TEO-
Gaodrovra
[}
Mvdpes
\
ioyupol,
“
zul EreporÖpolag Bun ioydi Erumrov' Fven olzrıpmüv @g 10
non intueris et profecto animal rationis expers es et stupidum; si enim illi, qui
me maiores natu sunt, tam nobili animo perseverarunt, et gloriam perennem
in aeternum sortiti sunt propter mortem, quae tuis manibus eis obvenit,
* Fol. 64 »nonne potius *ego, qui minor sum aetate, ab eis animo confirmari debeo et
cum eis gloriam capere et coronam incorruptibilem in vitam aeternam? or
quadraginta viri robusti, et alii pariter viribus potentes caedebant eum absque
misericordia tanquam in lapidem et lignum virgas inferentes. Sanctus autem,
vere ingenuus athleta Christi, clamabat voce magna dicens : O scelerate et
impure canis et omnium implissime et miserrime, siecut tu imbecillis et mollis
es, ita et eruciatus tul; ministri autem tui imbecilles et effeminati sunt. Vide
ergo utrum uspiam viros robustiores habeas, et tormenta acerbiora irroga in
me, ut per corporis patientiam anima mea magnificata vivilicetur.
[101] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 501
35: : "Erdaubos
„60s Ö:d% yevdwevos
verdunsvos 60 dpyındyos
Apyımnayag mals Arrısta
vois Eyyıara abrob
alrod zulnmevors
Kulnwevos meyisräow
MENT
er ENG Ci r + 2 € \ er N m x z \ \ r
einev! ürı? « Ci ydnres obror? ol ypısrızval our Aubacı Toy Aavarov zur Tv spayAv,
Boreo? ri Erlvnav" Kprou aa Ldarog?. » Akyousıy aurat « Tüv dudaszaııav
2 3 ’ - % Er \ 27 N ’‚ ’ Pe rp's „nt
arekebrnrov. » Too dE\ aylou! navre 7x nein amekavbn!! zaı Ta board navra Toy Apöv 12
aurod drsonachn? ano!" ang” ayayans var? Bias Toy naotiywv al Tg TÜy Teivdyrov
TäGEwe.
36. "Avabasraldıevos d& Imb dvdpav Vo! Earn Evamıov Tod Apyındyou?, zur Aeyeı
Moos adrov 6 Apyındyos' « Käv vov? noinsov TO mpdsrayua mob Broıklos zul xErelo
10 iarpols G0Qols zal Erıneioüvrai con zul Tayıov Üyıaiveıs, » "Anoxpıheis de 6 &yıog“
"Asharas einev”' « Miap: xaı anadapre‘, navrov aylourwv Miıwrare’, Eusov ürı
Reyeıs mept larpwv byıelas® Aoya povov9. Ei Zieyes zul EueAfov napaypfia inhivar, obx
a Emeiads nel) ywpıhäva Ag aydıng ob Oeoü ou Tob mornsavrog Tov abpavoy Kal
Tay yiv za TO xriauarı abrod mooszuväea!, To Hl TO mode Umnpesiav Kriohevrı
röy avbohruv. » Asyeı moüs aurov 6 asebne « T yap Eweivev eis ae byıkgz ei yap xai
/ » Nr = DEN ER 5
Heinans!?
Re =
norisa L
ro\ Hiinua rodnm Busıkdog, ov düvaszı fcaı mo ray zordaeav!3. Kal
35, — 1. ti äpa& Eorı roüro add. G. — 2. om. G. — 3. äprou xal Übaros add. G. — l.Ev zaıpwm Auod
endvust G. — 5. &. x. 08 om. G. — 6. Exsivor add. G. — 7. eis T. yp. aurav G. — 8. tıyv& add. G. — 9. perä
roürov döparoy add. G&. — 10. runtwuevou add. G. — 11. abroü xarekavon woel Zpiov G. — 12. Kppoyav G. —
20
13. wg oxatvia seonupeva dreonaohnsav Gr. — 14. ind G. — 15. &parov add. G. — 16. rüs neyidns add. G.
36. — 1. 830 dvöpav Gr. — 2. alrwv Gr. —- 3. ’Asıda)& add. G. — 4. an. 6 naxdpıog G. — 5. Eon npös aurav
G. — 6. xat add. G. — 7. adrtwy iwrepe Gr. — 8. xal öytas G. — 9. növw G. — 10. (ei-ue) ei nöUvw eineiv
{va lad@ xt oÜtTwe byıng zataorm TO owparı ing elumv npo zwv Basdvwv outs oUurws; Emides me G. — 11. Ayo Ön
add. G. — 12. deinon K, x&v yap Being G. — 13. av Eneveydnoav oo add. G.
35. Stupore pereulsus archimagus illis qui proxime eum sedebant magna-
tibus ait : Incantatores illi christiani ita mortem et caedem sitiunt ut ceteri
panem et aquam desiderant. Dieunt ei : Doetrinam "suam perficiunt; seriptum * Fol. 65
enim est in suis scripturis alıum esse mundum et vitam aeternam. Membra
or autem sancti dilaniata sunt et omnia compagum ossa divulsa sunt supplicio
et flagrorum violentia et contentione eorum qui corpus eius distendebant.
36. Gestatus autem a duobus viris stabat coram archimago, et dixit ei
archimagus : Etiam nunc facito praeceptum regis, et iubeo medicis peritis
ut tui curam habeant, et velociter sanaberis. Respondens autem beatus Aei-
10 thalas dixit : Scelerate et impure et omnium hominum miserrime, omitte
quod verbo solo dieis de medicorum sanitate. Etiamsi diceres me confestim
sanandum, non suaderes me separari ab amore Dei mei, qui feeit caelum et
terram, et eius opus adorare, solem, inguam, qui ad usum hominum ereatus
est. Dieit ei impius : Quid igitur remansit in te sanum? nam etiamsi velles
voluntatem regis facere, vivere non posses a supplieiis. Sed nune ego te
502 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [102]
P4
vv d8 EYO GE TON HAKLGTOV mapdAderywa Tolg yYpıorızvols, Ivo undeis zoAunen More
ourwg Doptsaı <rov Banıdea!!>. »
« Q rorozbire, moDev coL Touro, Örımep m
HEiOv Mp0epATEUCas; Uröderyn.a yap yıvop.eha YArOY”? Tols ypısravoiz;', iva Hexazyevor
* Fol. 657 nuäs Dapanawar * xx xaramarisası av Khoytay? bnav®. "Ovoua yap xarakınmävonev or
dx YEıpös TOY YpLoriavov. Toyrou y&p yxpıv sinn! aurobs zaı 00% Eiwrn KAT’ AUTOv
Try dız Elonus aropasıy 0. »
38. Hapaypfux d8 Ayayev! duo Ina zul Aabwv abrodg Eumpochev abroad imihnzev
aurobg En’ abra' za Tavrayohev ayoıvious xareopıyyov abroog, iva um mecwoıy dia To
mapareAuchrn mavra 7x Em abrav xl auvrerpipla Ta dord alruv. Doslovres?
\
de 20T povanv obrws abrous” Eppımrov dmo TÜV ldoy dız Ta wicog, © eiyov TpOG
’ \ € r [4 ” * a/|, r Eur h K x ' 5 » s 2)
AUTOUSs OL V.AYOL, WOTED AV Tıs pıyn yopav ZUAWOV . 047 YEvopıEvoL EIG TOV TOALY
14. 7. ß. G, om. K.
37. — 1.76. — 2. Asdaräs add. G. — 3. uadöv y. ndvrwv G. — 4. Twv Yproriavav G. — 5. @raloviav
G. — 6. änaonv add. G. — 7. xat uv. var. G. — 8. näseı. G. — 9. tis add G. — 10. Fuov add. G. — 20
11. xal virns norns add. G. — 12. ”Inood Xpistod add. G. — 13. taura Kroisas 6 nıapo; va Buooshng Apyıpayos
G. — 1. ’Aönayopyap G. — 15. 9; add. G. — 16. ’Adera6 K, ’Edı&6 G. — 17. npös abrov G. — 18. &xeios A:dorz
Biudnvaı G. — 19. Eası G. — 20. rıuwplav G.
38. — 1. 6 Spyınayos add. G. — 2. phavovres G. — 3. Eudornv oürws alrdv G. — !i. yönou hlln Eihov Gr. —
5. (x. y.) 68 G.
christianorum. Ideirco enim eos servavi nec in eos gladio animadverti iussi.
38. Statim autem egit duo iumenta, et cum illos coram se vocasset,
imposuit eos super illa et undique eos funiculis constrinxit ne caderent, quia
omnia eorum membra dissoluta et eorum ossa contrita erant. Cum autem ad
mansionem perveniebant, ita eos a iumentis deiciebant, prae odio quod in eos 15
[103] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 503
’ x m r ’ D = ex vw 7 u 7 7
ApEnı rüg ivopiag "Adızb®, aurexdeısav aurobs Ev To axorema? deanwrnpio", Evde alı.a
a za) 7 N Aa BERERN A \ R RL , 10
na analapsia mon my bmorira xXuTaV, Amo 08 TOV" TANYDV XZL TOY TpaUudTmv
> x - air q a > a A° " N 4 S
Kap Morus!! aureppeev: Euzhıaev * re'? GuAanas Ev Th PuAaxz'?, iva undeis'" av ypr- * ol. 66
6. 'Eöeiau. K, Eide 186 G. — 7. Exeioe ovrı G. — 8. TW Alav OXOTELIVW Kal EIG TOLOUTOY TONOY AUTOUs Amehevro
add. &. — 9. Eorpwuen ano dt av G, änöre ray K. — 10. aurwv add. G— 11. an’ airwv add. G. — 12. 8
zu Gr. — 13. 6 övoosßng Apyınayos add. G. — 14. un zıs G. — 15. To ouvorov add. G.
39. — 1. tootwv ÖL outwg yevondvav yuyd G. — 2. Eoraı add. G. — 3. eis olmva neyaduvdnsera mapı Ocoü,
Ayrıva dayuaotov yuvalza add. G. — A. xal add. G. — 5. Aeyon.evnv Elodavaouı, KErov yäp per& Kylwv eivar To
20 Bvnpoovvov aurns Gr. — 6. opößpx G. — 7. tod; aylous Gr. — 8. töv add. G. — 9. xad add. G: — 10. aurtoug &x
av olxelwv bamaynudrwv G. — 11. alrav raiz olzeiaıs yepaiv add. G. — 12. aürn add. G. — 13. övres Ev rois
Beon.ois ng gularns add. G. — 14. Sesuopiraxa G. — 15. abro add. G. — 16- napaxareoaoe Gr. — 17. (Worte
-aurAy) eni To G. — 18. Aaboüca ody rap’ nurou Av ünöoyeoıy Gr. — 19. TAv oiniav G. — 20. data in. oürws Gr.
— 21. za add. G. — 22. (xal-te) einge G. — 23. Zepyopevm &rav G.
habebant magi, quasi fascem ligni proicerent. Et cum ad urbem Arbel perve-
nissent, quae est intra terminos Adıab, incluserunt eos in carcere valde tene-
broso, in quo sanguis et immundities magna subter eos erant strata; e plagis
autem et vulneribus sanıes multa defluebat. Posuit *etiam custodes ın carcere * Fol. 66
3 > \ a5” == S
Boayiovas. Kat Eradeigousa abrobg uöpp? Exdaev Öinv Thy vöxra Tinpac” obrwg Yan
67 ee 7 2: er 97 - ’ ! (4 NR , 28
Exeıvro ol Ayıoı Einmpochev aurig Bamep rıya? av aliyav za avauainirav?®.
r Sa > Ir% ı 2 * SE px € \ eu ’ x z rn
* Fol. 66° AU. Morıs 8: avalö&rg W.LKOOV UN INAIOOY ERUTOV 6 ayıos loch EITEV AUTZ,
« Aıx mi obrw xdaleıs mixpwg”; ol moric! bg ypıorızva? rekeia®. » 'H d8” eimev abro"
« ObNE
rolvuv® ve
dr üppig zrale, xUpıE pou° ES
Euol yap Amerpog 3Tv yapk,Nei mapaypnpe
+
N em r 9, > x r ’ r , - x n
eidov Duds Teisiwdevrac”" AA: yzpıy Touran zAale al orevalo Tiroos, dıorı Öp&
Dpäs eis Tas Miles radras zul eis vas mınpas!l avayaagil. »
r = » x AN r = x . x en x 10 ’ 4 4l
, x - = = R E er e R + r R ,
auriv. Kat narıy eimev 'O d2° Umonelvag eig r&dos olrog owönsern. Kal 6 maxdprog
er 7% , B , N, -
Iaöros’" Tors, onciv* - kopxbdichnv, Irak dzohnv, za marıv” eimev ep roMav
rMioTn za Tereia1? BTas ing
- Or = vr « r zT \ z «
Orıevrov!!, Ov obx MV dos 6 xöcuog. Kat od) oiv a
ApLrLavobs HAıbon.evoug za? bmouevovrasit, yaipe vEMov xaı eiyaploraı To Oo 15.
\ x h e er —n n n \
24. yvnoiws uer® modov noMod add. G. — 25. eirövwus add. G. — 26. z. Hi. Tr. v. G. — 27.
28. mpayuarwv add. G.
40. — 1. toutou d& yevontvov Im’ adrns mörıs G. — 2. u. av. G. — 3. m. oörwg 7%. G. — 1. (od rn.) m Buyarep
Tov Aylwv zul LATNp AUWV TWv TAmELvWv Kal ÖL Ti DÜTw; moleig » elsehng xar Evapere Boudm Npiorod, ins un xpn
notelv, ToUTo yap norüca oUy G. — 5. zal add. G. — 6 . 0doa eis Ozöv morels’ al da Te ouTwg Apeıdas Aaleıg ör
Auds bg Arte ni movnp@ xar Abzuntw npayparı Emwxorwv Amy add. G. — 7. arorpideioa add. G. — 8. oöyi
G. — 9. Ivnxa xparnıdevreg rats Baodvors ünerandare add. G. — 10. enAımabtas Kpopnroug G. — 11. Axunv Undp-
yovras add. G.
41. — 1. 'Iwonz add. G. — 2. npöog adriv G. — 3. naiv add. G. — 4. EpnG.—5.rt K. — 6. om. G. —
7. 6& Amöctolos Asyaı G. — 8. om. G. — 9. npög todroıs G. — 10. &dwv add. G. — 11. MIwv Aeymv oürwg
Hrrösuevor zaroyospevor add. G. — 12. yuvn add. G. — 13. as Miberz add. G. — 14. Ev xuplw add. G. —
15. zupto Gr.
est via quae ducit ad vitam et pauci sunt qui inveniunt eam'. Et iterum dixit :
(Jui autem perseveraverit usque in finem, hie salvus erit*. Et beatus Paulus:
Ter, inquit, flagellis caesus sum, semel lapidatus sum, et iterum dixit de mul-
tis afllietis quibus mundus non erat dignus‘. Tu ergo cum fidelis et perfecta
sis, si videas christianos afllietos et patientes, gaude potius et gratias age
1. Matth., vır, 14. — 2. Matth., x, 22. — 3. II Cor., xı, 25. — 4. Hebr., x1, 38.
[105] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 505
ar > Se
öcov yao HAıbovrar, Tosodrov minbüveran!? 6 wiehos aurov za
x [4 Er Z ’ =,
I 0 O0TEDAVoS auray
MEyaduverat. »
5 x N Nee ANNE 7%, 2 + ’ ’ r KIEZ) n
42. Ueor der dapauua” Baordoavres abrobg Tadıy arAyayov? Ev ro dEsuwrnpio,
pi
nal Öuerersoav &xet Erroug EE mnvas' dv onöro” zaleıpymevor za Hribesı meyzdas, &
6 7 IN Tr“ x en r D \ Pr B) \
od un duvndn® avlewnos dinynoachar. "Ev dE To weraäb auvebn Tov raparabövra aurobs
> P * = ae > a > uhr r NT 5 N
dgyınayov "dundeyhävar nal Erepov vr’ abrob yevichaı, ovanarı Zepxd”, apsdpn dewvöv zai * Fol. 67
\ rn Bi ROREE-7 > = ur > \ E f - > e
TOvnpOv MNNOV N TOV Eumpoollev aurod zuL" moosrayua Ammves eidnpora” wa Atav avuapov 10 I [
mapz mod dvaman Paoıkius xaT& TÜy Ypıarızvav, Tepleiyero dE Ware ToDg YpLarıavoug
5) nn Br 5 2} 2 ” A N er - = 4 x 07 r 3 an \
43. "Eyevero de Exei mapayos rar Adulıs weyarn: Epuyov HE! mayreg ol ypLarıavol
f x ’ n + \ 2, - 4 u = B x De Ares 24 4 4 & Le ®
10
N y R ER ac N Re Fe a R RL: = 5
Ereößepor ve al H00dor zul Ev rolg Opssı zuterpubngav, va um ayayrafasıy Erykaı nina”
dBov°
adv" Xu vo
x ul
yap euheus be Enkorn
&s iteoen 0
Oo de 5
Apyımdyog’ ee
TA moRer', eianAdev eigDeernTOv vaov| Tody Trupös\
Ka a Var N ee FG
Eri TO mpooxuvncar”" zul Aeyousıv wuro ol Umnperas tod mupüs" « Eisiv Evrauhe duo‘
yonres TOy Aeyonevov Ypıorıavav zaräukearon Ev” dsanoig® Totz Ayuıcu Ern Eyovres”"" oüg
{2 > [I ne r , a2 [4 07 ” vr C &
* Fol. 67 ras®®2 imo obs modus *abrod. Vneis ve?” wmbeldmevar eis may yiv anal?" Tag moAcıs abToU
m vn 02 Er . [2 3 , n d r en [2 39
rupavveite zu EGoußeveire TO mpücrayma?! aurod duamruovres TV vonov XUTOD’. »
> h \ ee o N z . ’ \ ns s
Ah. Aroxandelg d:'" 6 ayıs? "Asıhaids eimev mpos aurov « Ei zara ob Backs”
Tupawoüev
n a aut Eydpor
Bar Es aurod,
” en zadas
ri Euaprupneag
E ae IR, Aannyopav',
ee TUYY&vopev,
\ 4 dt
Sic TIL OD\
2 5 r
TOBETKLATO EIG” TOAELOV Kal BETA O7 oareiag nal ömiov dev murenncaı xx? nuöv, Ov
4 [2 * rs r n Di
Tponov zul era Tv Army Bxaıkkov, Ovmep" Euvnwöveusas’; dAAK GE TOv Tadalmumpov zul
„v P + E Nr er En q ! Ss ,
dvandpov Ereudev, oümep Tpemeı 7 zupdia” Womep DurAov” Gxheuönevov!". Ovderore ol,
ayorıe!
.NODIE , eds y
EIEREW TORE
TOAENOV 4
SV E03
een,12 IR
ANNE" 13 WACH
5 I EN
N MO/SVN OU Yan
AN nn oovia
Ey PET N Yl=
varzoy Ev To) raneio Eykvero: dıo zaraoyuvinr xar unzirı Iadtans, & xlov!? dnahapre‘
a Re 4 ES RRENET
our MAdes yap evrauhı miavncau!" Auzg Tobg &v TA! rnbeix oo Ocsod nuov Esraras!! —
li. Exedeuoev abrovs add. G. — 15. om. G. — 16. om. G. — 17. aydevruv di adrav G. — 18. nodmns add.
G. — 19. auroig Ap&. alrorz (sic) G. — 20. Aeysı mpö; alroug G. — 21. rorpnpös G. — 22. (0. x. v.) 00 G. —
23. mpg Erı Gr. — 2. meyddlou zul pobepov G.— 25.%. 6. rn. Tis y. om. G. — 26. om. G. — 27. xarnoyuve G.—
28. za Einxev Edvn inava add. G. — 29. 82 G. — 30. ei; add. G. — 31. Efovdeveite tobg vonoug G. — 32. (T. v.
a.) twy Basılırav adrod npnstayparwv Cr.
44. — 1. om. G. — 2. paxäpıos (1. — 3. el tov Baoıdez oov G. - %. (Ep. x.) Aeysız onmepov G- — 5. mape-
rakev G. — 6. Eroktunges ov G. — 7. nposhuäs add. G. — 8. sou udd. G. — 9. bnd avsuov add. G. — 10. ör’
av guaton eis auıo add. G. — 11. » avönte G. — 12. xal nos nepi moltuwv Aadeis add. G. — 13. navrors
add. G. — 14. oov add. G. — 15. Aadrans ziov G. — 16. vrnca G. — 17.om. G. — 18. &ormnöras G.
archimagus, non valuit eos emollire ut praecepto regis oboedirent. Quae cum
audisset, statim iussit illos adduci in conspectum suum et cum ira minari coepit
eisque terrorem inicere et dicere : Ö genus audax et obstinatum, nonne vos
adhue terruit praeceptum regis Saborii et totius orbis domini, qui regna
magna vastavit, expugnavit urbes munitas et subiecit regiones multas sub
ol. 677 pedibus "suis? Vos autem in terra et urbibus eius commorantes spernitis nihi-
lique facitis mandatum eius, praecepta eius despuentes.
4A. Respondens autem sanetus Aeithalas dixit ei : Si regem spernimus
et inimici eius, sicut convinciando testatus es, hodie sumus, quare non
paravit bellum et cum copiis et armis non venit bellum nobis illaturus quo
modo et aliis regibus quorum mentionem fecisti? Sed te sceleratum et efle-
minatum misit cuius cor tremit tanquam folium vento agitatum. Nunquam tu,
impie, vidisti bellum in deserto, sed omnis ignominia et segnities tua cum
mulieribus in thalamo fuit. Ideo erubesce et noli amplius loqui, canis impure;
non enim huc venisti ad deeipiendum nos qui in veritate Dei nostri stamus.
[107] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 507
Ks v > \ - I Q
un 2aNög or Ein, — Aa Travis! vous; Önolous
\ € ‚
son mavahAous?".
2 r
"Hueis
-
yap?'
<
3. \ \ ER as .S 2293 x Sa 7 \ ED: DR
eig roy Ocov huay Eyovres may EATIOA”” Eyaaprepuüpev abroad TA niore za 77 dyamn?”
9 € z z ’ \ ’ x PR) > ,
Zul 6 Adyog”" cou 6 Toms MiXolag TERANEWILEVOg EIS TAT RROKS MU.MV 0UZ elokoyerat. »
= 5 Zn; } Ne 5 1 ePp_ 1
45. 'O! dgyındyos einev? «O0 yon! zul daebä, dıx Ti obrw? MAumpeis xl Ubptleıre U£,
rt Fi Ro r % ; \ ae
zuod Iarpohun.oü iva &0°' Amas” amadayfis ToAAöv Arubewv zul Brodvov; 00% Eorau
vrog",
or" g obrws!, arr& nazpodunn!! Em! ol xl naar’ OAiyov avadıarın sel?, zahns Emıhumst *%
BRD ae ; : Hr
* Fol. 68
DEN er ”
|
luyA m,13,
uU, Garen oly var Exrerebaflnvt. » "O Ayuos "Iucnp'? eimev!d- « Oldanev örı, Borep
> x , AR en u r , r er \ Be NZ
ATS Buouo« TA BT AUTNG ALL Eowdev TION TIADLAS YEV-OVOZ, QDTW ZXLL 00V N AADOLE
Se An - , ER \oen a Er a 3 r 3
bmdpyar mihpng!! ninping zur O0rou'", zul öAov 76 coux ou Ehalas eis mov Ayuunav!? zul
10 &g Opxxuv ohogebs”" obrw dubzs
1
os duapleioa. Aoımöv oDv Paveowaov zov durov auu?',
+ n R „r r 2 5 P] \ y F 7 9% >
© zaralmwpe, aa Seikov why &ousizv au, & Tüpavwve, zul omäonı AV miyaıpzv aou?”, 6
Qoved,> zul rov AundvY ou Avamausov
7
eis> Torer =
ahmov iu Re
Any, ©7 aimomora”",
DEE a
iva Kara-
npıdNg
«p ns Eis
EIG Rploıv
AO Axı
“I mp
TYP aiovıov' aa
uI. meubov
BZ nuäs
1% g&$Ev mAoUTo
NMDVTO xaL
ALL Oben”
on eisgen
vv Bararkeiav
LOLAELO.
2%
25
TOy OV9avOv, eig MV Errtlopev za Ermfhumoünev eisehelv, Arız aaTa -oya av Bacıkeiav
Kun + \ 27 z e.n.,26 \
DMDV TAUTNY RL TAV ECouctav UHOY“" TV TPOGKaLgoV. »
19. des add. G. — 20. ravaßitws ünapyovraz G. — 21. 6E G. — 22. Tas Einiöag eis Tnv miorıv zal TAv &yd-
eny alrou Av Aylav G. — 23. (adroü-ayann) om. G. — 24. 82 add. G.
45. — 1. d: add. G. — 2. auro add. G. — 3. om. G. — 4. SIdlwv G. — 5. s1& Toüto Ynoiv T9G0UToY (r.
— 6. eni oe add. G. — 7. duuwbeis G. — 8. av xegadtv ou Adbm zal add. Gr. — 9- bewav oöy Gr. — 10. ooL
Zoraı un vontons add. G. — 11. naxpoduniew G. — 12. avadwow ve tats Bacavoıs za rais mınyals G. — 13. 85
G. — 14. rapa too Baoıkew; amerpiön add. G. — 15. sat add. G. — 16. auto add. G. — 17. naonz Gr.
18. navto; add. G. — 19. oov Tov xaxıorov add. G. — 20. ötaphopevs GH. — 21. oov r. 8.G. — 22. (ondoaı
-gou) aneioov G. — 23. xal avanön add. G. — 24. dot G. — 25. zai add. G. — 26. om. G.
Ne tibi bene sit, sed decipe miseros illos similes tui. Nos enim cum in Deo
nostro spem habeamus, in eius fide et amore perseveramus et sermo tuus,
omnis amaritudinis plenus, in aures nostras non ingreditur.
45. Archimagus dixit : O incantator et impie, quare ita nugaris et con-
viciaris mihi, qui tecum mansuete ago, ut semel libereris a multis crucia-
tibus et tormentis? Non sie tibi erit; sed patienter feram te et sensim destruam
te, prout cupit "anıma mea et etiam iniunetum mihi est. Sanctus loseph * Fol. 68
TOIOY Aal Tois @uois depn.acı TurTeohn 2uT2 TOV TpOTay mInyav zul roxuuzrwv. Kat
Av 53 ’ Fe ‚ (2 ® ES r - n x
ETl TOGOUTOY AUrOV Eudorıkav, Eos AT MAvTüg TOO GOuaTOg Kurod Tü ana &5 amo enytg
F = 3 N 2 N . ”) \ E 4 r
xareppeev. "Exixıev dE ro megLeoT@g mAMdOs dıa Ta Mileıs zar Paozvous Tod FLLLOU TOUTOU
mpsoburou.
r e \ , ” - r = er, ß > r \
Oi de piyor Ereyov Iernborug TO zyio « "Ev aloyuvn dir To TEDLEGTÄS
x x
® E: Te: RL ER 2 en h e
* Fol. 68° miNndo; TposruvTica", eiopeponev oe eis Toy ” vaoy Tod MUPOg' ARE TPOGAUVNGOV, Ivo svohhrs
drb TOv INAYAOV TOIT@Vv. »
Aa) Pi \ % > x »ıe v “ r , 1 a % $ » ‚ 3
AO NS: yarrapıog Tucnp &9 60V isyuev GpoAdynaev! nal Eimer « Anvornre am
’ Ra
Epod, mıapäraror nal Eoykraı vhs Avomias, ameMMovres eig Tb up To aidvuov" Exei zu un
} x ’ r - ’ ‚ ’ 4 > x - \ + # ’ - x \
BouAsuevor
yOyvAon. Boreo
GrEp ZURr
SUA Azıduevor
WFNONEVON Hosıbere
VBEYETE TbTO Too,
TUR, &G vv GEDOAS maoonesere.
TO oebne TE DEpE rk Alto va
yrp 10
6< mandprog”
RR:
« {6 EN Mapa co0> 04Mivaros = Euol
.® AN AR ze In ” BR „. ulm er Rx d:
aut Tols eu Bonvoocıy” lon niavids Earıv, A 08
\ Eis re 27 BaRr
TApX 000 lan bkvaros aiavıos VRAPYE. )
46. Tune vehementer incensus impius iussit eum capite inverso sus-
pendi per extremos pedes et crudis coriis in primas plagas et vulnera
caedi. Et in tantum eum flagellaverunt ut ab omni corpore eius tanquam
a fonte sanguis deflueret. Lugebat autem adstans multitudo propter augustias
et tormenta venerandi senis. Magi vero furtim dicebant sancto: Si adorare
* Fol. 68° erubescis propter circumstantem turbam, indueimus te in *fanum ignis et ibi
adora ut ex istis suppliciis eripiaris.
47. Beatus autem Joseph quantum valebat confessus est et dixit :
Recedite a me, sceleratissimi et operarii iniquitatis, discedentes in ignem
aeternum; ıbi etiam inviti velut ligna urentes, ignem, ceui nunc reverentiam 10
adhibetis aletis; ab ipso enim bene sciatis vos puniendos esse in tempore
retributionis. Erat autem sanctus suspensus et castigatus capite inverso
per tres horas, et gaudens in his perseverabat. Cum autem iussisset eum
deponi, dixit ei : Saltem nune persuadearis vivere exsequendo praeceptum
regis,o vane. Respondens vero sanctus dixit: Talem vitam nunquam vivam. 15
Archimagus dixit : Si tibi mortem intulero, an libenter accipies? Respondet
beatus : Mors a te inflieta mihi et recte sapientibus vita aeterna est; vita
autem a te data mors aeterna est.
[109] X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AREITHALAS. 509
’ 4 ’ \ ‚ \ En + IN [2 , Y m ‘ ER t \
48. Akyeaı 6 dpyındyas' « Idol reus To söud aau Huamdeiserx:' ano is long 0%
» ‚ ’ ’ « ’ € r & n 7 x r
Yuyz cou PoxyEx ANATYESL EIG of, NVTIVa EIG TAG ereong Baozvous anozrevö. » Kaı ul
FR ’ z x yr ui ıE 4 > NER NE ’ [7 NR Ef en
aurov 0 maxapuog: « Wuyns ESoustx vor 00 dedoran, Bere dmakkazı auriv, uf GoL Raras
FERNE z N n Ben EN er > f \ 2 \ Su FEN \
ein’ yEyparraı yapı\ nuiv" um Mobelohe
v T
amo Toy Amoxrevdvrov To coua
v
Tv BE buyav
T -
un
v
5 » r r 3 1 n \ 5 x \ 4 > r “3
or duvan.evov arurloaı, Bohidnre d: MANAOv TOv duvu.svov xar buyav zaı OA AmoNtozı "Ev * Fol. 69
z \ \ \ r n \ 3 = ERYZ P = > N \
yeewrn.N Kai ob uev drepdeipag ' To cap.x Tobro TA Elounig/ ao) TA Aarapyoundun mav d&
1273
Vuyav obanen DH
duvnen ouurodiszt ATOoTN
KrootAva Te Eimidos
Ti EITIÖOE aurts
aurte xal
au y2 & G
Tis Avaordoews zulNTTc
> 13 , n 2,0 Ve eo w = ’ eu I „ e A a [1 x R x 2) x
aimviou Luis, ide rerionrar bpiv Tois Asehin: mÜp Aabsorov, KA zur Bpuyiös
OO0VTWY EIS MIOYA KIOvog”. »
BuNWy? > Ben I 67
10 49. 'O 3: &oebrs wurtnallov abröv! einev’ « Ei oürwg Eoriv Exeiae, 2afas Reyaıs,
EuoL
Ey.ol yaoıTas
YARITAS Omerdeıc
09 Eyeıv.»
SEEN. 0°
& maxkoros so
PART: Eon’ « "O xUoınc
“orDs Muay
U. nal
KIN DEonörne
STOTNS 6? © OıRdv-
k
\ 7 em er n > = A; \ Ja n % \
Howmog Koıarög Evereiirro Hulv, va nepl mov &yhamv Auov eiyondr zur ebroyaev" Tabs
2 % = U ER \ ns ie
ARTADWEVOUE AUIV Kal” AYarapev TObg Miooüvras ud nal R RarGg
5 5
TOLDMEV TOls% d1ö-
WEHR ? vr hr % 3 FR E
zouaww® Aus. » OÖ d: Avosıos Eon yaAdoas' « Toryapoöv Exei mod vor ayala yoswareis
® Y < “) 7 x RN NZ er x ’ pr aW] ev €
breo @v Evraudz TOAAK coL? zarz Evöelzvupi. » Kat 6 Aytos mo0s abrov" « Oby obrws &s”
DmErabes, TavahAus: Ev yap TO rOoum Exelvn OUY, OLV TE Tıyı morfaaı Eieog Erk Tal
e r [4 ’ \ u [4 ’ [4 De “tr f -. EL \ n
> r 9° r „ 7, =
Eratpou 7 Ad 0d MuToU: Kar b)
iv TO x0apm Tora, &g" olös TE ein, ebyouaı, Iva Kost
48. — 1. drepdapraı
2IaD G. — 2. Ev add. G. — 3. ?gopsiodar G. — . örtpheıpa
pYeıp G. — 5. alovas alavwv G.
49. — 1. auto G. — 2. && add. G. — 3. om. G. — !. eükoyoönev K, euyöpede zul euAoyoünev G. — 5. yi-
vwoxe nev &s G. — 6. Tols örwxovrac G. — 7. por G. — 8. om. G. — 9. om. G.
Tg TAKUng TaUTng Kal Eriyvoc Tov aAndn zai lavra Ocov rov Toımncavra Toy OUpavov Xu
x ns e 5 Dre 3 em, N EN x 2 40 ER, F 7
Tav yav mıoTebong{ TE eig alrov Ev Od Rapdix oo" Ev yap mobza!" mıaredang Ehenser Ge
dir my abrod ayabornra xl GUyywpnoEL G0L MAYTE TA ANAPTÄRETE GuV. »
\ - x r 4 N r Y4 "2
5 S 5 un y R 7 S " N x x ae x
* Fol. 69’ 50. Atyeı mpös auröv 6 daebis" « Tews Eaoov ralra' aaı amemdav dxei Exeivp *mpooo-
r AN en ’ v IN n ee ’E3 8 N L ae ang? Er
ve aurı To xoouw, Evda mpoodords amıiva. 'Exv 8 un rorheng To Mooorayia Tod
Baoıkews, adv mey&dn Mile: meuno oe &xei. » Akysı 0 mandprog mpüg abrov « "H Eu
r z r / > - Nr e A x > Bar e 20.8
za 0b” abrog, dia Tav yapıy vob Oeod you TeRerog müpehnv” nal Erepa adv deıvk, Öca
av Eraykyns‘ wor? Tri“ ceauro)! Tirpiz0 za GUOTMTL, Eyw TOv evuoydovr& pe Ocov Toy
REN,
Mapeyovrk por xaprepiav
ee wi: 2
za bmopoviv. "Ooo: dt ray Ypısrıavav
R Ko
zaßopusı zo Yipds
m L 5 e r r + > er m \
YOU TALTE TAG/OV ; ’ Uröderypa Aaubzvousı PEYLOTOV Evduvzodgnevo: TOV ZATATATELV KAL
r \ r D y er \ ar x r 7.2
duamrieıy TOV TUDOY KL Tray Araloviay ca, N VmEp eyo EVIANOH s AA KATERITNOR Ev
= al 8 N \ 2 N Ren 12 6) en 3 Bar YT 9 f 10, an &ı u 7
To 7 N2% yOv oLR TNS VVZEWS Toy EOU TOU EVIOYUCH voG pE OYTWED EN.DEYVOY 4
MIoTEL 0b TapEsyov vor TAv Eridupiav you! oure un Tapelw Eng Tüg rereurng mov. » Tore
’ > r B ” ‚P v w n
fecit caelum et terram, in eumque credas ex toto corde tuo; si enim in eum
eredideris, miserebitur tui propter suam bonitatem et dimittet tibi omnia pec-
cata tua.
* Fol. 69v 50. Dieit ei impius: Interea haec sine; et cum illue abieris, *tracta haec
in mundo in quem exspectas abire. Si vero non obtemperas praecepto regis,
magna alllietione illue te mittam. Dieit ei beatus : Hoc meum desiderium
est ut citius me mittas illue; ideo et ista sustineo quae a te patior. Ait ei
archimagus : Non facio quod cupis, sed diversis suppliciis, quae tibi infero,
omnes christianos terreo. Respondit sanctus et dixit: Ad sustinendas con-
tumelias et supplicia, quae mihi intulerunt qui te praecesserunt et tu ipse, 10
per gratiam Dei mei perfectus inventus sum; ad alia vero dira quaecumque
in me invehas in acerbitate et erudelitate tua, Deum qui me corroboret mi-
hique patientiam et constantiam praebeat, habeo. Quicumque enim christiani
senectutem meam haee patientem contemplantur, exemplo corroborantur
optimo ut conculcent et despuant iactantiam et arrogantiam tuam, quam ego 15
vici et conculcavi in seneetute mea per potentiam Dei, qui me confortat;
cuius in fide perseverans non tribui tibi desiderium meum neque tribuam
usque ad finem meum. Tune praecepit sceleratus eum a praesentia sua
- a) X. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 511
, „ € x = 2er > = ” ’ = x : , An
TOPOGETRLEV 0 ıdpOs dpaı MuTov E2 T@V € mpocdev anuroU" x Baoracavrss alrov Ö
zoER
un Öbvaohar N ee
*Badilev, Eppubav eioeveyanvres Be ar
iv To deswmarnpie. * Fol. 70
51. Mer& d: rodrov sionveydn 6 &yıog Achords, zal onot mpög aurov « Adye
x \53 m ’ [4 e Kid ’ ba ’ x Y [2 „
por au!" Erı eis Toy TUpXyvızov Aoyıawov Evioraczı zur ob mein adv uv To0GzUvToa:
5 To lo, iva Cnans; » "Arexpıibn ara « ZA won 6 Xpıorös 0 uiös Tod Ocoo Tod
_ Law eo [4 ’ - ns € € e\ m A ns n
lavros, eis Dv merz Adndeins Mirızar KEMMov Eyw Eis Tobtov lorazı TÜV TUpayvıröv, GG
In P a . ’ w m ’ ’ , m " x r r
Eons, Aoyıowov xal Tov mävrwv Arlornv obx Avradikaco eis TO zrioua abroad" oyre
E% x hi z ’ ’ Du ws ’ x r > ar
EYIS \ r AR Ss = er m a > ns 0: SE m ”
Hop THv Tpocxuvnsıv Tob rormrod Tav 6Amy Tolg äpyors abrod. » "Os de Talra MAoucev,
” 2
KpLoTLavog eiuı?, ai mas Avlomros Arouerw, Ört ypıoriavös eıuı® zul dız mov Noıaroy
’ ’ 5 \ - En ’ FR ” ‚ > 6, > x Ö x \ 7 x
TAdTa Tioyw. )
Pr n iR = n N ‚ A ’ R 3 & m
5% Mavıyaios dE rıs av drei dedewevos' Ov Ereieuoev Aybävar Evamıov abrod, zul
\ er = er A P DEN 4 , ei
way Ayıov "Asıharav Ersieuoev zarevsydäva, Omas Lö öv Mavıyaiov &evaumevov av
T ErU © ARE Kane 27 BREN ’ ar 6 BERN 95 K \ Ber ER DR EN BAR
15 Tlorıy Exurob " xaı Avayzalov aurov Apvnoacllar zai Büca. Kai mapz” may apynv avze-
reyev. Kerevsı HE aurov eurövog uaorileohau. 'Er’ 6Atyov” oVv Avrısyav Erpatev! Aeyav-
zZ 2 BEN ’ r A) a / B = > „ 2 ar
« Avadeua Mavn zaı ri riorer abrod zul mion 7 d1dayn abrod. » Ilapaurz de Aveyzav
’ 4 m r > n L es IN en ’ > x NS use?
ne ® er = \ n x x + z n a
auTo " mioumze, Iva movedar aurov. Oi ya0 Mavıyaioı Toy pipumza Beov eivaı Aeyousıy *Fol. 70
abduci; et portantes eum, quia incedere "non valebat, intulerunt detruserunt- * Fol.ro
que in carcerem.
51. Post eum vero introductus est sanctus Aeithalas, et ait illi: Die mihi
tu, utrum in hoc factioso consilio persistas nec persuadearis nobiscum solem
5 adorare ut vivas. Respondit ei : Vivat Christus meus, filius Dei viventis,
in quo cum veritate speravi; potius in hoc persisto factioso, ut dieis, con-
silio, nec omnium conditorem commuto cum creatura eius nec operibus
suis adorationem, creatori omnium debitam, tribuo. Ut autem haeec audivit,
statim jussit et eum capite inverso suspendi per extremos pedes et acriter
10 flagellari. Dum autem flagellabatur beatus clamabat dieens : Christianus sum,
christianus sum, et omnis homo audiat me christianum esse, et propter Chri-
stum haec pati.
52. Manichaeus quidam ibi in vinculis erat, quem iussit coram se duci,
et sanetum Aeithalam iussit deponi ut Manichaeum videret suam fidem
15 negantem. Et coegerunt eum abnegare et sacrificare. Primo quidem re-
cusabat. Jubetur autem acriter virgis caedi. Cum paulisper sustinuisset,
clamavit dicens : Vae Mani eiusque fidei et omni eius doctrinae. Illico autem
attulerunt * formicam, ut eam oceideret. Manichaei enim formicam deum esse * Fol.7o
512 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [112]
‚ r INS - ’ ’ „ KEN -_
fa
o:boyral re aurov. "OÖ 9: Mavıyato; eiBEos omexTevev adrov. "Ds d: eidev Taura aurov
ur , = ; 3 0 05 ERGEBEN SR :
roınoavra 6 Ayıos, 1Machn TO Tp0sUOrW MÜTOD AmO Tns Yapds Aal Eysvero ware 0) bödov,
Mn duvap.evos dE orivaı, Exdhıcev‘ ol yap [paytoves aurob Hprnvro TÜv Ouwv aurod
BarEp yaroidıa inariov. Kat orıpracas ovA veyahn Nyeı.a Eriiaınopnse Mavns
je .
zn. amexreıvev
x > 12}
rov Heöv abrod.
x x >” m
Maxzpros dE ei
A r [2 ’
Eyb xal Tpiswundprog, Örı Evianon
’ x x r er a)
hye? \
2 €
zod Xprorod wov Tod vioD Ocod Tod üudbiorov, Os \Dmäpyeı mp6 TÜV alhvay nal Eis Tabs
- m n [IB - m r Di}
ES » = B er [7 % x
Ceodar fomv dibdoıs. 'Emi Tosoürov dE' adrov Euzorıkav, Ems Dre Eaurov yYyovaı alz
EB\W x ‚ DIN E02 ! 3% n 73 1 r ‚ r K \= dc IE
aduvaro. Kai oupavres abrov Eopubav Er Tod auveyyas Ev Eripw ronw. Karauadwv de Tıs
yuuvohevra Tov manzprov, Enadev ag Avdaurog amiayyyıcdeis zaı Aabav Tb &xurod saylov
r v r ” € w - Dı\ x e m b}
aurod Emi Tod Apyınzyou' zat nehebeı abrov Exraliivar eig Mäorıyas zal Aaubaver eis?
’ m ’ - ’ ‚ x - ’ x , Pr ’ r ‘ r ’
4 e/ 3 Peer m G e x ’ AR» v d x - [3 r
DIEEAN br6doug, &s Tod Aoımod inTe &aurov Yıyaazeıv" Evı Öre di2 ToDro 6 (ayos
= r a P * r Je a NT R J: er 2 z "
Bol. 74 obrog Arubave: navy ulav "orayova oinrıpnod Ev Exeivn Tr App: mov de Ayıov Baotkoavres
ELGHVEYROV nor Eppulav eis TAV Eipnräv Mpüs Toy Eraipov auToD.
5A. Madoy de 6 Koyımukyos, Orı Exrbögrog!, eis TÜV Apyovrwy MApeyevero Eis TAV
zouny abTod av Aeyon.evnv MaxeMapiav — zarag yao Eravondahn MaxeMagtx" ol yap
Koyovres Urne” yelpous bmAoyov Tav mazeiirotiov — EAxbev alrods Kal Eudunisev Tods
DER, ıTYı NS! ’ \ CRRL) v r Tr \ ’ ee A \
aurav. Tdav dE aUroüs 6 apyav Eon « Piysre aiua nal mpnoxuvioare To LEO) DARF
> = Erin 27 Kr z N \ > r in 5 a) S
ATONIm dus, va um arohaynre’ geldon.gı ya Tod yrnpous Duav, : » Oi d: Zywor ud
AR,
= sa \ 34.2, a ? <= er \ > er
Hwvr, EImav TpOs auTov" « >) OxyE ala, xUlov AIUOTOTE, OTL KA DANEODG
4 k =
KARL AOUMTÜG x =
ee
AUT C0U EoTiv N
TR Epya. )ONE ee
E TIREWS ara
ERERELTO AUrols Todro r
rarnaaı. Min, h
Heiovrwv
\ ’ er e n ’ vn
de aurav ÜMAAOUGHL, EXEREUGEV auTOUg uaorilechx:.
E ae \ er = N Sr ’ 07 2 \ , ,
55. Twis 88 av TEpLEGTOTWY, YELÖOL.EVOL aUTEV, Eieyov Auhoxias mpös abrouc
f [2 r - u ’ r a4 \ vw ’ - ’
« Oder: DEDON.EV UD.LV Elnua EIS TUTROV KUUITOS 5 AR TELVETE Eumooohlev AUTO ZN Qu
re Pe \ ER a Es BEL \ ca F \ /
amdvnoxere Eis Tas avkyaas rabras; » "Ebowmv ÖE 0i dyıon
Y Atyovres’°. « Ma Yevorro
een > ee en N 7 \ Me a \ \ 7, en D P
10 nV pLövaı TO yMpas auBV za zarylaı THV TIOTIV DUOV ZN NV arnderav Evszev I0-
\
Tray avouwv za Tapamızamydvrov. » Kai mihıv Erereuoev auroVs = maotileodeı Toy 05
’ 4 x r ’ L ’ ,Y
v =
” EN > en 7 z » Az z N » VER > r
Gapkrovra! xal Aeysı anrois' « Keievm eveyhüvar xpeas zadapov auyt mvinzov rn” eldWAd-
Aurov * al Hayere za Amodüw Unäc. » Eimov auto or Zyıa « Kat Eorıv zulapov Ti
x [4 x ’ ’ e - cr x n. ” ”
x \
Bol TAX
Ex TOV yeıpav ou Toy axalapruv; zul Öims Toy Aoyov Gau Axnünaı mANges? Avamizs
’ n. .. - ’ z x ef or ’ - ” #
\ . x
a N 57 8 ” X er tes BD ’ \ 4 x N
EOTIV’ ZA TIYTE € 00% EyEıS NY WEDLGOH ECTIV. Aös SUVTOU.W@S TNV ATODAO!N TEp!
= \
2. om. G.
55. — 1. oapavıa G. — 2. om. G. — 3. minpıs G, minpns K.
est Macellaria, praefeceti enim optimi lanionum erant, — accepit illos et ad-
duxit ad eum. Videns autem eos praefeetus dixit : Comedite sanguinem et
adorate solem, et vos dimitto ne moriamini; parco enim senectuti vestrae.
Sancti autem una voce dixerunt ei: Tu sanguinem comede, canis sanguinis
potor, quia et manifeste et oceulte haee sunt opera tua. Ille presse instabat
eis ut hoc facerent. Cum autem nollent obtemperare iussit eos virgis caedi.
55. Quidam autem eireumstantium misericordia moti, furtim eis dicebant :
Vultisne ut vobis afferamus sapam ad formam sanguinis, et bibatis coram
ipso nec moriamini supplieiis istis? Clamabant autem saneti dicentes
U
ee 10 Absit ut nostram senectutem foedemus nostramque fidem celemus et veri-
tatem, propter homines iniquos qui nos exacerbant. Et iterum iussit eos
virgis caedı ad quadraginta et dieit eis : lubeo alferrı carnem puram non
* Fol. 7iv
suffocatam vel idolis immolatam; * hanc comedite et vos absolvam. Dixerunt
ei saneti : Num exivit purum quid ex tuis manibus impuris? Et audire tuos
sermones iniquitatis iam plenum est. Et omnia quaecumque dieis nobis super-
vacanea sunt; paueis die sententiam mortis nostrae.
56. Et inierunt consilium praefeetus et archimagi ut ehristianos viros
mulieresque liberas congregarent ad ibidem obruendum lapidibus unum ex
PATR. OR. — T. II. 35
514 ACTES DES MARTYRS PERSANS, [114]
r > ’ a BEN n n x m ZEN 3 2 x ” e r
Kerevousıy OUY ayavar ATO TNS TOKEWS IL TOY TEQLS yapı@v AAN nydnsav VAANO!.
’ ‚ = ’ \ m .r n \ T 3 n N | d8 x
Hyayzacay oby abroug Tod Ebamapreiv za aim Enycaı ahaov. Kuresyehn de nal
h ; 2 % : 5 ; RN: Rn
drunacia ' yuvn Insdavdoyy Zr) z0xT00GL TOV .EARRDLOV losap KA LOTOGLy AUTOV
oohoy Ev eco
G0hov Ev uefo T%
Tivrov un4 Eyovra eideay
Eide Avloorov.
wuohroV. Rursiyero
etz, DE ümb
) duo, ‚ia
iva pimh nen,
nie
zur dravedcı To doyınzyo EiNeiv mpOg aUuröv.
ze r x 3.907 \ 37 ‚ 1 ’ x “ SENeHrE r ’ G
57. 'O d: Ayosıos METR GMOVÖRg mey&ing' dvastas Myyıcev TO Ayla voniozs Kmüp-
prnrov Tı aroleıv map’ aurod. IMinpwsas ouv 76 Gröun aurod mruchou, &s eidev Eeyyioavra
abrov 6 dorog, EVEMTUGEvy Eis TO TPOCWROvV AUTO Rai EmANPWGEy AUTO GAOV” za Meyer
abro‘ « Mınpt xor andhapre, 002 alayuvn, ÖTL vergüg eim zul m&Aıv loramaı Epw-
R 47 r, an Be = ’ x -ä RER ß 2 ? 2 deik v_ 3 en IX Ne/
anhmvar; obx Eyvag and av Tososrwy [rszvmv, @v Evedeiiw por, Orı Ev Ti adndeiz 10
[7 \ n er f + x 11T N} e I x [: , er
* Fol. 72 Wov lorapı. zal napreon Ems Havzrou; » Il&vres 0: ol &pyovres zuı oL w&yor, ücot
ıY er ’ ” 2 m r # ’ . IN x ’ 4
ouvezaltlovro TO Tapavond Apyovrı, Eyeiiacav eyiiwg za @veldıcay Toy Eumruchevra
: a Se Se
Aeyovres: « Tig y&p ce Avayzasev amerdeiv" &yyıora abroad; » al zarnayuvon aiayıyav
, > an = I x ev e \ Et
MEYZRTY EvOTLOV alroy°. aoaypäuz d: EEE6aov Toy ayıov Alachävaı zur er’ auros
YPISTIaVOUG lg TEvrazocioug WETK Mibens a TORADV AVAYROV' na OpWERvres TOTov
x « ‚ \ [ ’ “ x er ’ _ 2 x 5} ır [3
Kıixpöy Ems Toy Wu@v auros, Inoavres Enahısav abrov Ev aUrTO Aal TumTeLV npLavro°
x “ =- _ ’ m ’ [4 , \ , - x r vr
sanctis. Jubent ergo adduci ab urbe et vicinis locis; adductique sunt sat multi.
Coegerunt igitur eos peccare et sanguinem innocentem ellundere. Detenta
etiam est admiranda mulier lesdanduch, et apprehendunt beatum loseph, et
eum, qui hominis figuram iam non habebat, producunt ereetum in medium
omnium. Retinebatur autem a duobus ne caderet. Et innuit archimago ut ad or
se veniret.
57. Impius autem magna cum festinatione surrexit et sancto appropin-
quavit, putans se ab eo secretum quid auditurum. Cum autem implesset-
sanctus os suum sputo, et vidisset eum accedentem, inspuit in faciem eius
eamque totam perfudit, et dixit ei : Miser et impure, non erubeseis me 10
58. e)
Hvzyaalov ÖE zul
x
Tv
\
Parzplev
2.
Insdavdony ' bimreiv
e
[3
H d: xuprepızögn eviorauevn
3: > z Ar +
E6oa Aeyousa mpOs Tabs Apyovrası
x x „ RN.
« Obderore yuvalzıs av-
m „
dpas AMErTeıvov, Rab; üneis ol 24.40 ToL avayaalere mus” morhonı. Aoevres yip Tüv
miisuov Tav EyMdpav” nerk yuvazav Tokeneite zal TA apyix üpiv Minen" eipnvng oloav
or Tav\ marelda
,
Au.äv
e En 6
npeipere aurny
r et! ’ a3 z
Ev TA Exylaeı Tod Khan zul omlou aluzros.
Pe) r Nr er
» Oi d8
e Nu
Arobcavrss alte Ihoavres ObeAiozov eis yazpov 2ERov Aeyouaıy gun"! « Ei ou Bedsıs
Piyaı Adov Kar’ abro, x&v Ev Todrw zevrmanv abrov Odlyov, iva amayyeionev To Bxsıdet,
ww! ıd rn , ’ na rl ’ m ” ‚ " ’ \ ’ r er ’ r SS um
2 z > = e \ \ , > = , en .
örı Eroinaag abrod vo Hednux. » "H dE dauuzata yuvn my Ebonsev Pwvn neyain? Aeyouca'
T.x 7 ’ =, & we \ » Er £ an 7 Be x
« MA yevorro moı Toßro morfsaı: "mERAoV yap Ev =ä nad! you abro Eunnacw" Amep Aarı * E014 72%
Tou Om.aTog Tod Aylou aöAmrod od Norsrod WI@ auro: iv yEvror Ebouatav Eidbere TOD name
Fi 7 OL 02 ’ R a n 7 Pr) er ’ r ax 2 , + ’ 42 nu ’ \
10
Aroxreivar, ifo) rpohünns auv auro AmolvhRw zul 0) HoLvavo eis Tav Kdıziav Tadrnv
’ 67 ’ x f x ’ ns ’ r x , nn F7 \ ’ [4 r
39. "Emi roooörov d2 zov Ayıov AMobornsav, Enz ob brepfpzv ol Aldor TAv KEDANNY
Eis oiv ray Apyovrov bexaawevos Tav KEDANTY XUTOD Kvounevnv, GG $7dev Evrordv ToLov
13 =: en ’ [d + \ x E} n z € ns ’
N
I
516 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [116]
ävsmoı opodpoL', Gsre mavraz gobnfävar zul rpoudanı”, vous ve Qölanag müp xarenMov €E
’ m B N en x PR 7 d u x . da n 3 “ 2
obpavod Aurerausev nal 6 Bauvög ray Aldwy dısamdpn nal TO Kyıov Tod waxaplon Aetılavov
Erhpdn, eire bmo Ocoö eite and Avleurwv, 0 Ozög oldeyv' oUre yap ebpehn ® ouTE Nrodohn
TOTOTE.
60. "Ereieisßn 6 Ayıog mrarus xt moscbureno;' "Toon Aufpe Mapaareun TH porn Di
Eedouzdı TA Aylas nevenzusräg, Ev Xpisro Insod 7a xupio huav. Tov d: &Aopsgov Tod
* Fol. 73 "Xorsrod Acıdarav &Aabov ”o Te Apyınzyos x. 0 Kpywv eig maTpLda Aeyouevav Brlvoxdag& E
) > zn. 55 u AN v2 Kalbe PR I > \ a
EIS KWumy MEYEATV CHOIpa GvonaTı nodyap aa ouväkavres Önolas ypLorıavolg Avöpag
Kal Tune aviron vv ro Ayla cic Bovvoy bbndov:
Te aa yuvalzıs avayayov ovv To Aylı eis Bouvoy bumdov" zur
zat Br
billavresec abrov"
anrov®
rel bed
Exei dede-
1Evov yauat, AvayzaLov zo ninNos Toy Abroısuivov yerorıavav Bxrdeiv aurov Tols Adorg' 10
u» > E) Po’) "vr le) \ z > % A N ’ Ss
AR, EDALTTOV KAT AUTOV, EWS OTE WE Eouvov PEYIV AyTiEaN AAN OUT VAAFDLOS TADE WAEV
n , an INS NN - 72 3 ne 2 B
way buyav. "Exrzdıoav ve zul Em’ abro Durazag Obo Akpag' Ev 8 77 rpien vuxri Eihovres*®
PET; lt x cr | = x ER IT: „En =. N (4 = 6 4) 5
P.OvA/DL Errelav AUTOUV TO O6GLOV AeLVavov KIN PET TON NG runs KNOELOANYTES AXNLTEVEYTO
May yzo TON Karma zergunmevor Exel. Enuelov d BEye Rt haumaarov Eyevero Exei
Fo) * -_. ’ 6 - B x ‚ -
xx r 07 > \ er B ’ me DB ’ r BE N ‚ r g ev >
Ö1x Toy Kyıov' Ev yip TO TORO, &v © Dudzchn, zvepln devdpov u£ya pupalvng”, Omep eig
r ‚ _ x N 4 u e
Hepareiav Eyevero!" ndon 7% yapz Exelvn. Merz de mevre irn phovo Pinbevres ol Eiinveg
60. Obiit sanctus martyr et presbyter loseph feria sexta primae hebdo-
madis sanctae Pentecostes, in Christo Ilesu Domino nostro. Invictum autem
* Fol. 73 * Christi martyrem Aeithalam duxerunt archimagus et praefectus ad patriam
quae dieitur Bethnoadara, in pagum valde magnum Rhisthgard nomine, et
congregatos similiter christianos viros et mulieres eduxerunt cum sancto in 10
Exobav ara‘ moAdol dE ypuarıavol Eumaprüpngav xl eimav Or" « "Ert mieioras eidonev
w ‚ \ y R vd
5 Is a £ SR Ba NO.
vörras dv auro TO TOTW Havepog mANdos Ayyiiwv avuovrov Kal KATLOVTWY Ka doLalovrwv
roy Ocdv. » "Ereieiwfdn 6 Ayıog Asıdards wmv LOUVLo Tesoagesranderken! 1 eis ThV SvurAn-
oe
pwary TAS EX ApıoraereralelneouIncodco
Ayıng mevrnzootng ", Ev xuol mov.
To zupio Nov, &Om N ICEr
00562 Kal
Au moTO Kodzoe
AOXToS
Norte r ’ x > e Er > ?
or zul dh MOUGRUVNELS EIS TOUS KLWVAS TOY ALOVWV. Aumv'*.
11. vosuöpiw zpien G. — 12. (eis-nevinrootns) om. G. — 13. paprüprov Too ayiov "Araıhınd ai tig ouvodias
add. G.
XI
Einoxovraı 6 82 io Buarei morneves yevvaloı, oltıves 00x Expubav why dk Tov? Nprorov rappnatav
aurav Ev TD dmyuo Toutw Amo TÜV dvoumv xl Acıroupymv T7is acsbeins. Oi de dranbaddovres
ArEBEr m ”_ N EHER 2 ws , OL EN ng;
Agebeis raura EAeyov Tols Apynusıv auriny Ort" « OL ypıozıavor Avarperousıv Auav® nv Ötönaxadtav
‚ 41 AIRES 17 \ » SI PEN
xarohourwg 40
!l Arduaxousıv
ddr ] R
tobgN Avdpmroug £,\
Evi OsR rıotevenv |! xal mov MALov pm mponxuvelv xal To
up un rınäv wnte 10 |? Uöwp xaı Ümsp Tov yalov Ayvelav atpeıohar!" xaı Taurnv YuAarteiv
TU \ = a 1= x 12 N \ [4 \ \ ‚ 13 cn 14 c {) 44 \ ’ nn Ad
+ L ’ Du? 46 er 3 ’ 17
nal mere Baoıleug eig molemov un 1? € ZLEvAL MNTE Yovorg pintveodaı xal alu.acıv Avdpmrwv "7,
Nova 08 TE eis Ppioıy TOv TETPRTOSWV vEvonioneva xal TEV TETELVWy YKwpis dtmÄoyisunv Ausıy
4 DS x 18 > os - ın ‘ \ - m Ai \ ” Er - r
20 TE 19 xal Zadleıv, AAA& uhv xaı Tobs verpobs Admıeıv xar yvmpilav 20 örımep ?! xal?? 7a dypım
Ba \ Y 23° \ r S/ 24 \ Lose \ \ x m Ber 31 \ \
Co xaL TOAVIR“ TR TETDATOOR TE xaı TA ©" EDTETR UN TOV GATAVAY TETOUNKEVAL aa Tov
Ocov. »
I K yo m E7 2er ey m J 6 N [) n N 18 2 \
2 al OTE TAUTR TXOUGAV EXEtvOoL al OHYOVTES TNG MOEDEINS, Vu HEYA w KATED EyYovTo xar
Borep <rUp?> Ev Spuun Bun? dayirw xara zwv ypıoriaviv ebexutovro ®. ’Ey To xutpid ouv Touro
nureoyn 6 Ayımrarog Emioxomos Axehuäs and marpiöog Nanoov® xaloupevag, mpeobürng Tavu,
EISEN \ y 7 m Ne ’ see Se N a N In ’ 8 N
Oydonxostov Eros dywv, TD uiv? ammarı iayupo; xal Wpaios zu) eldst Gmodpu yevoug ze® Weyadou
xal mAouslou xaı Ayamıv moAAhv moos Te? Bevous xaı mewyobg 10 nextnmevos, ös nal du II ic
x \ a a 63
Guvouons adro) /Apıros moAAobg EiAnvas Enzorpegev |? eis mv yvocıv ng adnlelag Av ÖL eis na-
aag!3 zdc Evrodks Tod xuplov Amepmrog!?, Eyaparıs 68 13 on amo dpsou xal Udnrog movov16 ara
zul Amo mavtos movnpoo mp&yuaros 17, ev GE cn '® xaravükeı TOGoUTog AV Ev Taig TpoGeuyails, ÜoTE
BRUNS, , a
mavra mov vumov Bpeyeıv rols Ödapum 49
i? mpogeuyorevov *0,
3. IIpo 8: od xparnönvar mörov! Ev? pi av Auepwv auvehr maıdiov pıxpov® dvamarı Ilamav
gheipilew abrodb Thy xepaÄdv, Hnoal te army zal eimeiv!" « Maxapla 1 godaxpı alın, Arıc 10
öLk mov? Xptoröv eis maprupıov xuAov Eysı RpOywpnaa m" Av yap dvayadkas 6 äyıos. “O d: mepıAabev
Epidmae 6 zb nardiov ” zul eimev: « T’Evorrd ® aou? A mpopnreia Andre, zexvov, aal zayb Axobaoı10 aurng
6 cos Hal dan por Av ayadıv |!
.
1 wmeplön Talınv mrv 12 2EeMdoucav 13 Ex ou ardmarog ou. »
\‘ IS ’ x > - L. b} - 18 ’
"Erepog GE Tg Enioxonog Exalnro net 7 Edmv eis Emloxeliv ou waxaplou” xal dxoucas
X 3.980 Weit x \ Boy T: 3, m un BEER Ye ’
raura Eyeluce nal Eine Tpdg To mardtov, « Texvov, ei obv Taura olöng, eime xal mepl Emou, Ti 15
er! r Sr x en \ BSR L Ener \ >_\ > \ r
por Anoxeıraı. » Kal Aeycı mpos aurov To martov” « 0: amepym xal mlrog Eis Tuv MOlıv Go,
EN S re e
00x Eyeıs pldonı El; abınv’ AAN Ev 77 660 77 xahounevn Adpadapa!? Exei Eyeıg rekeurinar. »
r 2 x Li c \ er
Kat xadeıs eimev To nardlov, obrws xar auveon !®. “O mev yap maxapıos17 Arelınas 5 Emioxonog
3 EN ES EN = EL,
zreieımdn Ev ta ümtp Nptorod uaprupim' 5 GE AAdos
EBEN,
Amepyönevog
a ER
Ev 77 56W Tn Anayouen "Adpa-
Sapı !8 EreAeurnoev 1?. 20
h. Orte Öl xureoyion
IN ! 5 Ayıos
Y:0s Areıbınäs
Ye 6 Emioxomos, ’ Ammeı
H Dedemevog AAlosoı xul Öurpyero
Npy.
’ a J_ı0s FA n D Se, Very 3m ’ P} \
xarevavrı tod olxou abrod. Kat rız ruv auvarspyouevuv nüra? elmev nurin Ev muarnpio «"Evreilaı zept
This olxias ou, Iva un? Eponumßn. » Kar Exteivag znv Yelpa abrou eimev: « Alım A oixia obx Earı }
53 Er r - > m B
ou oixia® xal aber A "Anpovonia obx Zarıy® xAnpovomix ou’ Ah olxia zul” xAnpovonix ou ® 6
Xptorog Earıv, Örı mAMv alrol Erepov oLdEv? Ayarnaa. »
r ’ - U
E | i
5. Ore 88 Aveyxav abrov eis mov Acyomevav Apbnı!, mpoonveyxav abroy ? dpyınayw rıyl
“ r x in) > m
eyouzvo Aöpayoucnd’" zul Ermmpwmrnsev aurov Aeyav '' « Nptotiavog el; » Amexpiön eur? 5 Ayıog meyadn
= Yovn xal elmev: « 'Eyw Xoprsriavos im xal zov Oeov ov AAmdıvov mpooxuvo. » 'O Apyınayoz
64 m. er r x x -
5 ER > 6 - m > \ m
eimev: « Oxodv arr0n ® elsıv T & Hnovoa ® mepi god, Orı dlödoxeig obs Avdpımroug 1% Evavrıa ? ToD
Baaıens ray I!" Baorkeuovrws; » "O äyros!! Axehıuäs einev’ « Ooa Ereydn or mepi Euon!?, adn0n 30
eo !?. ’Em’ admdeing yip Eva Oeov movov xnolsew Tolg Avdpınmarg, OnWg Meravorawnsı Au Emt-
xabanep martov mAnvlonı xaı 00 mpooxuveis td MA oUre tınks to mip xal tu Üdaru, Öv toomov
4 DI m x > - - [aW v er x m \ \ un A ’
or nase n yn! cav Mspowv osberaı aora; » “O Ayıns Arebınäg? eimeve « [OA mwpatver 4 vi av
= i : ER n wu EL: 7 x
lepowv' Zyxatadsthaoa 3 yüp* Tov moimmhv tolg momuaoıv aurod® aul tor d xriomaon T mpooxuvet,
Pe NS wer) \ n DEN r u IR D em 5 f > m \ Ran “1 v
Ereiön EmAavfoare auTnv Leis Ev 77 Tapavanm Lu.av döxoxaite, apıdmouvres HeoVg moANous, Krıya
EGTIV ToruaTe ToU Evos Ariotsd, Os Eatıv eos 6° Erı mavımv, »
’ [4 0 Evo 2 [73 &) x 8 EN! [4
2
7. "O Apyınayos eimev: « MMapdvonov xadeiz nv Amhıvav !Hdasxadlav, Ev A 5 Paoilebs ndang
10 74: yns merodsv?, W xanod Iavarou Ass; » O äyıos "Axehuäc? eimev « Mod Eorıv A« @rleın
ans Öuaoxullas bumv; tod yap nv AAnDeıav mpvelode zul Aoyilsale Ta xrisuare xor ca! moi-
63 ’ (=, m - m %
De rt
yarı Exeiva eivar mpooxuvnte.4 » « 0 apyımayos
> Fr >
eimev 3
« rg News
/ D
molneov 10Y Bednun
4
Todn Buoıldug
‚
xaı Mpooxuvnoov Tu AA xaı dnonln nal peuysis’ Tag mepiunsvouoas ge xoAdasıs®. Deldouaı yap tod
x ’ - Ar \ n .Y \ ’ 5 \ ’ nr 6 ın \ 6
yrpous ?”aov, Iva mh nareihn® Ev oimarı eis mov Kduv. » O äyıos? Axebınäs eimev « MDpakov
ou TO aroum, Kaebeorare zul movnpf, nat un mpoolnang!O Tod deurepwoat wor !! <oy mapavanov
Aoyov rouroy
1?, Emeiön Ex veus mau Adıxlas1? Ev a mine! nal? Anlwf more Erpagnv xal
wäNdov|? vov Gveilm Ev zo yapeı moul® Ev xadr duodoyla ariva Mvbpeiws, orte je orepaynbnvar
Tap& Tod dywmvolerou xal aAmdıvoo end 17. »
\ 6 m ms
8. Tore ! Huuoo mob? mimaBeis? 5 Aosbng ! Apyınayos? Exzlsuaev Telveohaı aurovd- xal
er
OUTWIG
»
DELIVWG
= 7
xx
1 Rn
anavdowrog
‚
AUTOV
SEN 8 Yu 14
EUAOTISAV", WOTE
9 I x
TO
”
Alma
’
MUTOU
em \
TV mv
= x
TÄNDWORL.
-
Kar
\
} = 3 ur - 12 R rn
Aeysı au 6 Aoebng!"" « Mai Eorıv & eo; ou; ’Edern1! xar!? buodoßm GE Ex TO yeıpmv
vou. » ON? Ayıos Arebınäg eimev « "Eotıv Ocds 5 Eos Ev o0pavip Kal Ev Th yn, 5 Öuvdie-
vos Öuauohal ne Ex Tv yeıpıv Gou TÜV Wapov. Nb olv un xauyo), Emeiöh Avhog El papavönevov'
KAT® TIvog yap smepmpaveusı nal dAuloveusı vexpos dv Ev 7 Lwfi aou!!, un mıoteiwv rw Lwvrı Oo
\ ! \ c $ ’ \ hl r (4 x A > 6 Er 1 4 EN ‘ - - -_ 15
tvor Bente mpooxuvov alra; Barmen 68 yopros Ev dyow olrws EnpavOnen zul Amohsvns Tov Yaıvonevov To-
zov!® Oxvarov naı navy Eyeion IT oe 5 eig mov eis almvlav xplowv, Gore &v zo rupl ip vuyL!®
} Y ; \
oEbeı danalerdaı
I zur xarunaecdan!? av ıbuyiv
r ve oou20 xal 1b onud
N oou2!. » Tore Hunwmdels
x 6
> 33 P J S r mn P}
daebhs?” Exsleusev alrov AAusssı Bapsinız dehrvar zur eubAndnvaı Ev To desumrnpin ??.
9. TH 88 Eins xareoyEhn Inonp 6 Ösımraros mosaburspog ano xwuns BnOiaboude!, Epumveuo-
30 vevns? Kodkıypapou?, xal auroc yepmv ümapymv: Ebdoumxostov yap Etos Ayev, Evrumog Dv! mavu,
r Mr y Bi Ey le \ \ N7..6 0.45 , > n ’ en n
veyav ze Cndov Eywv® eis rov Ocov xar omousniog® zul dnarayvmarog Ev 7 Astroupyig Trs leparelas
alzod rap& mäcı deıxvünevog‘ Ödev! ev cn abın® Auzpa xareoyshn marıy Asıdarks 6 dntöınog? dıa-
xovog Aro Awumng trs Asyouevng Bißvesdp&
10, xal abrog mpenburng !!, Eönkoorov dyav 1? Eros, nAnpng
Lemv zo Aylo mveipar, nbornpog tel? xal Eleyarınag mo Aoyw!°, zn Tposwnu Yaıöpds, xal TA
’ ’ SV ’ ? EIER D > m n Y > N
ötmvora17 Emısinng, muapeorınaav GE dmsorepoug Evorıov Tob Apyındyov Ev TH urn moleı Apbyı 18,
E77 4 3 - 6
10. Kat! Eon rpog abrous" « OD xaxodavaroı, Iva Ti miaväre Tobs döpaveis avdpwmrous TM
or = Er N ER E
yonrela cas days Univ, Totouvres Murobg ygıarıavous; » Amoxpıdels 68 6 äyıos ’Iwonp einev'
weis AAndeis
« Husis AAndeig Eouev,
Zouev, za yonreiuv oüx oldamev, ; ad p
adnlsıav navra Avdowrov u Emi To
drökoxomev
- - .) \
N vovaı? zov Lovra ev. » O Apyınayos einev, « Kar nota ddayn X Meyadn Eotiv, ’ Avonror’; 3 aut
R As n eu en -5 N 06 ’ Mana: GAR de. fe n 6 n > n \
av 5 Baoıdebs* maong Tns Yis Rpurei? mera Tv Meyıoravwv abrod M A Dmerepa ® tv EUTEAOY al
perptwv; » "Eon mpog adrov 6 munapıog' "Imaip « 'O Oeog Auov obx eböoxei Ev 7Y bperepa® bmepn-
ni ° > ’ er R m - -
vavia zur? ühalnvein zul Ev zo mÄourw TOD x00W.oU Taurou" dk Toto Apeis tameıvoumev Emurobg xal 10
HETE, ' > AUISUE 2m \ x y RR 5
mwyebouev,
KEv0L Iva eis Tv dokav alrod zul Lwiv iv alavıov xarakımBnuev. »
11. ‘O0 dpyınayog einev'.« 'Ereıön dia Thv Onvaptav bu ob dedere pyaleohaı, EAA& Trepıepysodia
5 ’ r = 3 y Reg m x Y > \ v
olxtav EE oixiag, zourou yapıy xauydode eis av rrwyelav buov. » Kot madıv! 5 äyıos ’Iwonp Eon
rpog abrov> « ’Ereiön wvetdiong zur Enudeoa; Auäs Öxvnpodg, Epurnsov, d Talaimwpz, zaı Maße, örı ei
Mdernsauev xT/oaadaı Tov xauatov 1Ovov TOv dno Twv yEıpıv Aubv, Mellmv 71V TO) TmÄDUTOU GoU Tou-
es nt 2.158 N m e 2.4 ’ « - \ \ Ds x BONN
mov Tod auvaydevros or? and 7; Aprayıis’! my mevntwv, “Hyper; pev yap dk mov Oeov® drdon-
6 - ee} 7 er; TE AB,
pev © Tois nrwyoig Amep! xextiwede', Öneis Os dı& zrv mAcovefiav buy Apmalere Ta av MTWyv. »
“O Gpyundyog einev, « IloAvenınoßnros ® Eorıv 6 mAoUrog, Kal obdeIg? Eatıyv & wıowv mütov" AAN
> n \ ’ rei]
AYATATAL TAX TAYTWYV’ TIG OUV sor miorsugeı Aeyovrı wıceiv Iaurov; »
12. °O äyıos! ’Inchp eimev, « Madovres, örı ob ever obös Töpuraı? Ev tnde zw xooum AAN >
GOTEp oxıd Mapepyera, zul! orte mpog Gt ever? Tov Ayamlvra aürov, AIR Xu dro may mÄoU-
Touvrwy
v pebyer.
y Oyolog d:68 al
“Onoiwg naı ArnoAmo Twv
7 pyovrwv
Apyovrwv 7M EZouste,
Ekoust zul\ yiveode
yiveode Ev&v tnzn Kon
Kon ynyn zulxl amodoc.
80
Ark zobro
m
olE Enıdumouuev
6
Thvx Öogav
[4.4
ıHv\ Mapepyonevmv, KAAK\ mv mevougav
4
eig alava
-
aiavog
-
©, Av
6 Oeog Aroiuacev Aniv > Toig Ayaniaaıv aurov. »
13. °O apyınayog einev‘ « "Easov ralra navıa, Örı Euor mepırra ! Larıv. Kat 2v Tour örep
« m - ’
deivög” xal anavlonnwg®, ds irpod ? xal amonvevaaı abrov. “O dt yevvalos Ahimrhs tod Noprazon !0
3 AN ne De 2. En et: N a a
obdev EARAEL To GUvoAov, aha wmovov Eis Tov oupavov Empa xar ov Kupıov Ev Tr davon <au-
wlan 2 Sm > 2 a vr m e 1.42 un
vou |" > Enexaherto eis Bonderzv, Ivo mapdoym wur bronovnv |? xal öuvanıv.
15. "Ds 8 2ödpn Edov To oma abrob dv 7 yussı tod almaros, Uhwmeas Av gwvhv alrod
13. tig add. L. — 14. rüg Y. aöroy B. — 15. d& D, L, @. — 16. xai add. D, L, @. — 17. rav d£ dtavorav
Q, ri öwavoia D, L. — 18. om. Q.
10 — 1. ö dt äpyınayos Q. — 2. (E. 7. y.) enıyvavaı D. — 3. & &vönta D, L, Q. — 4. xparei add. hie D,
L, Q. — 5. om. D, L, @. — 6. n add. D,L, @. — 7. äyıos B. — 8. om. D, L, Q.—9. &vra add, Q.
41. — 1. x. m. om. Q. — 2. (&. rn. a.) einev Q, npös abröv £pn D, L. — 3. om. D, L. — 4. öraprayic N.
— 15. XptoroyD, L, @. — 6. ötöonev N, aüra add. Q. — 7. om. D, L, Q. — 3. noddoi Erınößnzos Q, Tolv-
rößntos N. — 9. Eatıy 6 nioUroc xal oldels perperam add. N. — 10, oodvQ. — 11. uıcov L.
12. —1.6&y.om.D, L, 68 Q. — 2. löpusrar Q. — 3. 9& L. — 4. om. D, L, Q. — 5. oüre yap npoo-
pEver (mpos 08 Ey ıD, L) D,L, @. — 6: ei; aiöva; D, L, Q. — 7. B,D, L, Q, om. N.
13. — 1. zeptook D, L, Q. — 2. co N. — 3. om. Q. — 4. Bew add. hic Q. — 5. Eavröv D, L. — 6: ß.
rırpwv D, L.— 7. B, I, D. om. N. — 8, 5 äyıos Q. — 9. zriouara Q.
14. — 1. om. Q. — 2. &xöievasy D. — 3. tavbivce: Q. — 4. om. D, L, Q. — 5. om. D, L, Q. — 6. ra
araydbaıs B, Etuntoy aurov add. D, L, Q..— 7. oürws 6: dsıv@c adrov Ertumtov D. — 8: %. &. om. D,L, 0 —
9. pınpov Q. — 10. zov X. Minen: D, L, Q.-- 11. B, D, L, Q, om. N. — 12. loyuv D,
[121] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 521
[3 ’ -
einev: « Eöyapısıa) wor, xupıe !A &Anig mou, ule ou sold ob Lüvrog, Or narngimads mE Tal deurepou
=y, 23 ’ ’ x - m Er m
Bartiowaros, Iva Aovasevos? nadapıslir dro Maslv tuv Avonıav ou. » Taura dxousavres oil rapa-
f
i Ps sn = }
vonor3 Zhummdnsav Alav! nal mi tossurov abrov® eudarıkav, Ews re" oüx Euzivev TOnog byins Ev
-_ . _ x (4 v 7 2 8 x ’
Tu awuarı aurob' nal Önsuvrss murov AAugsnt, MVEyxav' mürov eig TO Öeoumrnptov eis TOv TOnoV,
or ob Av3 5 üyıog Axebındc.
16. Kat rourou ! yevonevou!, gnot? mpog zov äyıov ’Acıdaläv 6 Tupawvos: « Zu Ti Asyeız;
r ’ ’ D x ad Sm c [ ’
- * 67 E43 x - -_ 4 m ., \ ’ eo
moreis zo Heinua ? ou Buoıkewg xal mposxuveis To ueyarn dem Ah zul Tpwyeis ala xaı haubeavers
xal avayxıy N Tols Ömoloıg Emimeveig mov npo aol; »
- x Da
Ödtbemv®
4
oenurov !äno
- ec ‘ 2
zul amleıs
> - a
yuvalna
e: - h RZ x Ah R) x 9) [3 5 x
"Arorpıideis 6 gwvn neyadı 6 Ayıos® ’Asıhalkg eimev « El puye alu, xUov axddapre, xal ou"
= zn x
mpooxuvneov zo Ale, tupit xal Avönte: ourw" yap Erupinßins, dr oux möuvnns xuravonası To
- Fat RE \ > [4 = 7 8 x a r »9: m g_ y’ an 8
‘
10
poßspov? zul Zväckov ping To Auubav eis wmv olnoumeunv, Or! obnep E:nAde TO ebayyelıov eig Ta
z Eu es nee Pe: & z Es ; a
mepara Ms yis. Emor 68 sumpepe: dıa TWv yarpıdv sou dmoßaveiv, iva Inom eig rov alive. »
r \ , iv AMowmdeic!m mpoawnw
x 7b tob
are ton Oumoo 6 Kosbzoraro;*
Hunob 6 20e6} Magen xuı2 Eykpareusauevos
FRE
17. Igos rovrorg odv Aowmdeis!
Arno Ting Spyns einev’' « Tig Mıstedası or Tooro, d mposouieis ’, iva Thy Lwiv dmootpapels moßnen
zov Odvarov, nahamep ® ob,» Avanıs; » 'O dt äyıoz Asıdald;® mpos abrov: « Leaurov T xadsı avontov
x ” 2 a2 [3 co n_ pP x > ” > 7 ’ >
Oavarov, öv Dueig
ec -
Toy
x 4
nionaaı
6
", xal
x
Asyere
IE 10
Lwnv, nv Dueis Oavarov
4 A ec - [4
gılyaaı hy
- x
obrung Eypabev zuiv
- v c -
£ r - x ES -
xaheite Coyv. TO yap werk dasbeias nv Ev ro voy atavı avarov !! aimvıov mpogevet, zo Cs Öuveiv
x \ > 6 ’ Fa > - 0 mn ’ 11 ’r
ss. [2 rg.
18. Tore 5 duoosöhg xeheicı, al deouodsıv wurd Tas yeipag mb Ta yovara nut EuAov TayUı
eloeviyxavıss dk Toy yeıplv alrob, marobsıv Avöpes ioyupol, &5 Evrsühev zul &5' Evreüßev”, zat
- vn 2 ‘ ar b} m x Ar 1 > -n_ > S }
6] ’ ı Fa - . er
!% « Minps zul aimonore, xuov axalupre Kal Xopas, Avosims Tpmywmv MÄV OXvWu,
a 10 x \ [4 [4 [4 £) 4 x r Bi
g
oürwng
> [4
erikeymv?
2 ar & EN :
05 yobolyıaı rag Baczvoug aou aut gu aurod zıyk moroduat Aoyov, wiapwrare zul tpioußkıe. »
19 ’E6 ar N BEN aXL ae 256 e en) 2 Yorke. an Sole an
. "E6puys SE mp0s Tobrorg Tobs Göovra;! 6 Avomos xal aßeos“ xat eheyev MEra ameınng mp0
D 4
D paSTilovre; 5 rl
.5 TAapRgKEUnLETE g 2 Snie Evuballe
32
zod gs aaxottinvrag"" 3. « AuN tu z TEPELGH.EVGG " AUTOV OUTOIG Avatöing EvuDplSEiv
9 - n -_ \ m LE - [4 en = Terid 9:
OL Bpwxytoves rarerhaodn-
s > 3 - G
TANYWV
4
4
us‘;
A,
»
Tod &:
Tob 6: Tpiauaxaptou” ano Ting TAGEWG " TWv ÖETMMY KRL Tv
u RENTE 3 140 2° 214 > D D = x SER
Tav xal TAGAL Ol TWV OGTEWV “pyuoyal Ar ar av ÖLEonaKodnGeV. Bastasavrss OUV AUTOV ELGNVEYAOAV
45. — 1. Xpiore D, L, om. Q. — 2: Yovsayzpiuog Q. — 3. Basavilovres abroy maeov Q, (ol rn.) Aav D, L.—
4. om. D, L, Q. — 5. om. L, Q. — 6. örou B.— 7. eionysyzav Q. — 3. (od Hr) &v © erüygavev D, L, Q.
416. — 1. om. D, L, Q. — 2. zadıy add. D, L. — 3. rpöoraypa B, D, L, Q. — 4. owLeı ocaurov D,L,
owEng &aurov Q. — 5. Mibewn;s Q. — 6. om. B. — 7. B, D, L, Q, om. N. — 8. oürws B. — 9. eig To gaıöpnv
D, L, @. — 10. zoi D, L, om. Q.
17. — 1. Moin D, L, Q. — 2. 6 dosdeoraros wu nposunw adrod ind rod Bupnod L, Q, zw mp. abtoü 6 Ka.
40 ano t. 0. D. — 3. npög aüröv add. Q. — 4. B, D, L, Q, Ayeı; N. — 5. zai add. D. — 6. deyeı add. L, @. —
7. &auöv D, L. — 8. yyopisas D, L, Q. — 9. I. X. om. D, L, Q. — 10. (hv-r2yere) om. Q. — 11. adröv
add. @. — 12. ts add. D, L.
48. — 1..om. hieD, L. —2. !£ add. D, L.— 3. om. B. — 4. om. D, L. — 5.6 &Q. — 6. (ö-yiyaz)
om. Q. — 7. Ekuöptlwv D, L, Q. —
8. om. D. — 9. eyov Q, L. — 10. om. D-
3 Ü 419. — 1. adsod add. D. — 2. edbewns Q. — 3. mpd5 Tode uaatiiovras (nat add. D, L), vers areing Eeyev D,
L, @. — 4. nezerööusvor D. — 5. wartılere D. — 6. napa; arsvälsraı Q, mapaszevälovre; D, L. — 7. E&uoptlerv
obrws avads h. Q, obrws Zvußpilew Avados nuäs(h. &. D) D, I. — 8. rpiopinaposg B. — 9. oräaewg B, L,
D. — 10. ot &pnoi Q, äpnovia: D. — 11. aurov add. Q.
20. — 1. zxaßısev Q. — 2. B,D, L, Q, &ossns N. — 3. Zpuräjocaı D, L, Q. — 4 om. Q.
522 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [122]
\
7 3) 4 8 ’ R > x 12
Erepoı1? Apyımayor
4
Baaıkeng aa
’
weytoräves too
-
ol
-
Ilspsöv: Exadslovro
- 5
Q. — 11. (paorıyas-36öwv) Babösvs Exarov Q. — 12. adrav D. — 13. wria Q. — 14. pivav Q, D, B.
23. —1.3W% ol D, L,ol && Q. — 2.r.y. B,D, L, Q, om. N. — 3. &Xopopaı B. — 4. WonEp oT. ao. OM.
D, L, Q. — 5. üneuevov D, L, Q. — 6. örapöpovs Baoavous D, L. drap. Avayzas zaı Di. Q. — 7. om. B, L. —
8. ypovw B. — 9. om. D, L, nornoavres Q. — 10. te Q. — 11. persötöou D. — 12. Ep’ öoov Q. — 13. we Auepar
add. D, L. 45
24. — 1. x. x. om. D, L, Q. — 2. Badussav L, Brndwaösv D, Bnhaözt Q- — 3. tobs äytou; Q. — A. 6 apy.
om. D,L,Q. 5. (ourwe-Sesuois) &% tod Össumrnpiou Q. — 6. Aoav yap Q, om. D, L. — 7. om. B, D,L,
Q. — 8. B, D, L, &vdoornwv Q, N. — 9. &yovres Q, Eyovzo; L. — 10. Toy Kpyındyov Avn)ci; ExTernaevar ol-
obs Q, 6 Apyıuzyos dt ch aurobs &xr. D, L. — 11. om. D. — 12. om. D, L, Q. — 13. ’Adepoaöwptov B, D,
50
L. — 11. @&oı Q.
[123] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 523
rokot‘ nal eiseMhovres ol Ayısı ol mpossxuvnaav abro
!®. Einev d8 16 mpos mbrobs 6 daehng |"
> r > 90 2 p =, r Ans
Adepanbunp 19" « Adyere |? üuels, yptarıavol Eure; » old: 20 Ayıoı ?! nat yavvaloı muptupss?? amonpı-
DIE EN _ \ \ ’ Y D FR
hzvres ELTOV au 23. « Nat 24 J zgroriavor
.
EGUEV ZRL Tu Evi za P.Ovo TAVTOXDATOR! Aatoevou.ev Oo:
‘
or ! madıv mpog abrobg Epn!" « ’Idob SM dvöpes mpeaburaı Lars zul dpi HAlbeıs mordag zul
‚neyiius? mapeAnAußivaı &ı bumv, zads nu? A elden bay paprupei' 10 ON sumboukeuw üpv
DER. r ont A n \ 03 - n VE hOR NEE r n - PER
dxoucat mau veisaadnt te Eauruv xal mn Amodaveiv mıxpa Havarı aA üraxovsare " tois zo Brar- .
Meng Mpostayumaı aa Moocxuvolvres To All Inoat. ’Anopasıs yap dedoraı Eipous xara Mautog
0 - _ - Er
>
10 26. Anoxpidelg 8: 6 &yıos ’Axelıuds eimev Moog adrov’ « Eriorammı, örı mOAANY GToueHV al
EN Eyes EV2 TaUrn
erlar er < 00U I_> taurn
en EZOUOLE
a Been KATADYOULEVN.
ES ENTS
Mr
2
EBEN
OUV
Aa
r
evöraratbng RNSy
UendE
HPOYTLIX
a} \ ’ Ü / ’ Rus rs erch EN 5 3 x > r
a2
Eyypoviong Eis”
'
TMV TOLXUTNY TaPZVOWOV GOLD TAUTMV BouAnv ®, wars! OAug EAdn Eis Tmy Eoxorispevnv
,
ou 8 davorav? ig yauvmdeis dxodon cou TWv torurwv Anyav. AAN ei re!" Rou-
Todro, drı EE Av
Ne! eirel? eis udorıyas aysıy Aus!?, um Bonduvng. Oüre yap at ameıAat aou Yobol-
eis Oavarov
a v 14 ’ ’ ER
15 cv Auds oure |! ai PBaxoavor ou mroosowv 15 '”, ara 16 Eöpaior Ovreg xarl?T orepeor18 eis mv Adna
EN öv Inoo X oe m EN. L ” we = en
vpiou Amy "Insos Xoprorod 1? Eynupreprüuev xal To mposraypa Tob Bacıkemg au ob morü-
DEV. »
15. adtove Q. — 16. ze L. — 17. 6 do. om. D, L, Q. — 18. ’Aöspoadup Q. — 19. por add. D, L, Q. —
20. xat oi L. — 21. öoıoı D, L. — 22. toü Xprorod add. D. — 23. om. D, L, Q. — 24. za N. — 25. ©...
D,L, @. — 26. om. D, L, Q.
25. — 1. pn adtois D, L,.Q. — 2. nero, Q. — 3. (rap.-xai) Ep’ Unis ding Q. — 4. Eraxolaaı DAR:
35 — 5. Impo@xuvoüvrss-yptotiavav) mposzuvhsate tois tod BaorEws Deois au Inseodar Q.
26. —1.B,D,L, Q, om. N. — 2. om. D,L, Q. — 3. ötrgtyns D, L, Q. — 4. wire D, L, Q. —
D, 1,Q.
5. om. Q. — 6. (sou-Bovrnv) supdoudnv D, Q, auu5ovudtav L. — 7. une D,L, Q@. — 8. (&sx. cov) om.
— 9. oov add. D, L, Q. — 10. om. D, L, ı @. — 11. eire add. Q. — 12. € is 0. eite om. D, L. — 13. pas
äysıy L. — 14. nadıv add. Q. — 15. om. D, L, rowüsıv B. — 16. Auels y&p D, L, @. — 17. om. D, L, Q.—
3 = 5 ,
Mer& &8 Auspas zpeis? Exkamn® zo darov xul Timov aurou Aetılavov? apopum Buyarpos Barorktaxou!0
ne, en ee Er ae 3
tov "Apweviwv, Öedouevng | eis Eveyupov elpnvng.
: 5 y \ a ER
31. ’Eredeinbn St 6 Ayınrarag ! Enioxonog Axehıuds umvi öxtwbplw dexum al Mer aUrov
s N ’ : P R A
etonydn 5 äyıos "Iwonp Eon Te mpog aurov 5 Aussebioraros? apyınayos?" « "Ehexow Tov dvonrov
Eraipov aou, Ev mola Aller Anehavev, un Ddeinoas Axovem Aumy xal momanı zo Hednua tod Baoı-
: =
Aews xal mpooxuviaa
{ tip%0 AAlınDe>!; Ödev aumboukeum
P aoı gpovinws,
pOvitas, "Inang,?x motnsov® xat?u mürdg
een
ro
deinua® zoo Baoıkewg xal mposxuvneov? zn Adlı, iva Iron A buyn cou zul fuoßiig dmo zou mpo-
m 27 \ x -
dd a Ah 2, x 2
madovres, örı In Erı!!, Exereusav aurov Tnpsiodat.
3 Su ; PR
33. Kat!> era? zovrov? elonyhn? zolros 6 Ayıos Acıdadäs xor mpos alrdv 6 Avebng
15 F) 52 ZA 7 6 \ 63 1 \ r N x m 0% 3 Kahl “
Eon” «
Axouoov nou®, un arts els Tov xaxıstov Aoyısmov Toutov xulamep ol Eraipo! ou, olrıyes
S L R ’ ui S re
rinoo Navarn amwmAovro. AR moinsov zb rposrayum? zoo Buoılews xul mpoaxuvnsov meyain® den?
R Se ’ : : x ; {
Adteo au Im0ı ol Sosav zur Louare Buaılıxdk xomiseı rap’ Emob. » Amoxpıdeis10 38 5tl &yıos
Asıdara; einev!? mpog aörov: « Oval, © takalnupe xul rupie xal um BAenwv Toig Tg dtavorng
ran = 5 = ,
6pharpois, Ovrws Laov Adoyov|? zul avontov ruyyavsıs!?, minpwrareld, ci yüp Exeivor madaıdreoor
We EEE rt r 317, ER: 18 Ir No 97 >| 3m 19 2 S\ ’
ou !? Umapyovres ourng 17 yeyvalıs Eyxaprspnsavres 18 Sosav nv Aynpw eis alavag |) Erimpovounsav Aık
en + ’ 20 3
TOoU VAVAToL TOUTOU =" TOU sr Twv yaramv buav?? ene)dovros aurolg, 0b oA >> märdov Eyw, re
Sn vemrepog bmipywv rap’ abroug 21, Spell Avöpsmönvar?? al Aubziv dokav abv aurais?0 xot are-
= ‘ ‚ 9 or D5 - Y = 9R
yavoy Apdaprov?? eis Lunv almvıov: d16 dr, mavalkız, zayl Ömalung Ev M Adndeix mou Eyxaprepin”®
ph rowv To Heinua Tod Aoeboug xar axadıtprau aou 30 Buaıleug: Eydpds yap Earıy mavrds Ayadod
xatEN
AANOrpLOg TOoVERESAH, 2
aiwviou Pwrög. »
34. "Axovoas Ö8 6 mauttapos za! axadaptos tas Übpsıs ob Bacılens”, Alav Erapaydn xal
v r} x -_ [4 3 ea e \ pe Er 3 6} [2 4 x ’ DER G
ETpep.ev arkoımdeis To TpOGOTWm nurou xal xeksler Tadnvaı? aurov !. Kat reivousıv alrov TEGGapd-
San Fiss Y NR: FARN DER 72 Sr 7 > m < Seen
xovra® Mvöpes Toyupot xul Erepor üväps; ® duvarol! Erumtov auroy Aveu oixtioumv, ng Emi Atdou
xaı Eulou® xarapepovres tag ıdarıyac. 0° ÖL äyıos!) Kai yevvatos wäprus!! ob Xpıstoo Asıda-
30 Ms1? E6on gwvn peyaln Acymvı « 2 piap: xal axdhapre xlov xx navrmv Avdpurwv Ahkımrepe
\ 4 \:3 m \ + Ne? SERIE ON A N re {72 15 \
xat TaAXıTWpoTKTE xar aodevn xaı oafporar=!?, waren yap u Aohevng xar Yauvos, Dürwg zul
12. (yvworöv-örı) om. D, L, Q. — 13. om. L. — 14. om. D, L, Q. — 15. «Bsous L. — 16. ündpyovra
N. — 17. B, L, D, Q, &vrl&scouxı N. — 18. motnoov D. — 19. (6. t) om. D, L, Q. — 20. iutasdniva: D,
Q. — 21. om. @Q. — 22. om. D, L, @- — 23. om. D, &%0v 70 owu.x ayroö Q. — 24. o%ov add. D. — 25. ddinp.x
D, L. — 26. owöAon D.
32. — 1. äytos Q. — 2. om. D, L, @. — 3. xal Deyev Q. — 4. om. D, L, Q. — 5. 6 Ö& dasöng Eri no))
naotilmv alrov Q. — 6. Anorpiverdar 1, aroxcıdivar D. — 7. abroüs B, N. — 8. vonisas Q. — 9. oüv D, L,
Q. — 10. om. D, L, @. — 11. 6 äyıos add. Q. — 12. B, D, L, Q, om. N. — 13. we tov nodkoi L, vera u
Q. — 14. om. D.
40 33. —1. B, om. D, L, N, Q@. — 2. om. D, L. — 3. zaöta ö: Q, om. D, L. — 4. nposhy0n Q, rpoonydn
& D, L, — 5. Epn te (xal Aeyeı Q) mpö; alrov 6 dosörg D, L,Q. — 6. zat add. D,L,Q@ — 7. bödnuax D.
— 8. om. Q. — 9. zö Q. — 10. om. Q. — 11.6 & Q. — 12. Epn D, L, ©. — 13. ruyyavoy add. D, L.—
14. om. D, L, Q. — 15. om. Q. — 16. om. B. — 17. oStor Q. — 18. Eyxaprepnoav N. — 19. alava Q. —
20. om. B, D, L, @. — 21. om. B. — 22. oov B, D, L, @. — 23. rord L. — 24. D, aurois B, N, L, Q. —
25. avöpwänvar I, avöpuvdivaı Q. — 26. aurav Q. — 27. aghapotas D. — 28. zaptepw D, L, Q. — 29. &. x.
om. D, L, @. — 30. om. D, L.
34. —1.r.x. om. D. L, Q. — 2. aörod corr. rec. L. — 3. tavdäivar @. — 4. admov tr. D, L, Q. —
5. dern Q. — 6. oc L, öuoios D, Q. — 7. loyisı add. D, L, &v iox. Q. — 8. Eov L. — 9. om. Q. —
10. @ndas add. D, L,Q. — 11. &inırs add. D, L, @. — 12. om. D, L, @. — 13. xal &. rat o.om.D,
L, @. — 14. om. D, L, @. — 15. om. D,L.
526er) ACTES DES MARTYRS PERSANS. [126]
aie Bäoavot oou ol 7e1° immperar cou Kodevsis nat dvavöpoı" BAere odv IT, ei mov dysıs Avöpas ioyupouc,
nal Bxoavous Tixporepug pepe em’ Eu£, lv dk ns Tod omuarog mou bromovfis H ıuyn mou!® weyaduv-
deisa Cuoromdr !”. »
35. Tata dxolang 5 Apyımdyos zur Exhumbos yavöpevos!, toig Eyyısra alrob xabmevorg einev
Meyısräcıv?° « Ti äpa Eorıv ToDro, Ort ol yontes ovror ol? ygroriavor ourwg Ouhinaıv Tv davarov
za Thv opayıv WOTEp Tıg dprou xat Üdurog Emilunuv; » Asyounıv adıı Exeivaor !" « Trv Sldaoxa-
Aav aurwv minpovsı®. Teyparraı yap alrwv eig Tag ypapis aAkov elvar xOFWoVv doparov xaL Tunv
dreheurntov. » Tod d2 Aytou navra Ta nehm Anebavbn © nut za Öork abrou! wave xar al üpmovia®
dueondoßneav? ano!" is avayans zul Blag av macriywv za Tas Tav teıvovrwv tacswgIT, Ava-
Baotalouevog dt ümb dbo Avdpav Earn Evmriov auTov. 10
36. Kat Aeyeı mpög aürov 6 Apyımayos: « Käv! vov molmsov zo mpssrayum mob Baoıleog, xal
xeleUm INTpoig Gowolg”, xal Erimehouvrat aou ” xat tayıov byıalverg !. » "Anoxpibeig 58 6 Ayıoz Acıla-
Näs Eon? mpbg aurov' « Miapz® xuı Anadzpre at mavrwv avdpuruv aunrare, Zusov Örı Aeysız mepl
3 - are ’ ‚ 7 ’ A un \ e} an E} 6 > + v r 8
inrpwv nal Dysias Aöyw? yovov' ei Eeyes nat Emerlov mapaypnux tabnvar, oUx Av EmEiaag je
YJwpıodfvar is Ayarıns vou Ocou <uou> Tob MOORVTog Tov obpavoy xaı iv yAvxal To ariamarı 10
auto) movaxuvfsat, TD AA To mpog Ummpsatav xrıolevr av avdpumuv. » Atyeı mpog aurov 6
Rosbrns «Ti yap Euewev eig a8 byıes; el yap nal Bednosıs mormoat zo deinum tod Buaıkens, ob !!
AG = NEE > ae In Re: Ei Pr ne FEN Yo,
duvasaı Mona amd Tov xohasswy 1? Kal Toy Tıumpumv zuy Emeveydeisodv Got xal vov lH Ey oe
MOorham xaxıcroy Mupköeıyua Tolg yptarızvois, iva umdels volumen 15 Kork olrwg Evubploar tols Ösamorarg
aurou 16. »
Er N re x BEN Ü Ar 5 Ü Ll m Fe} 9a 4 4
37. "Egn npog adrov 5 manapıog!" « DB tpısadkıe, nödev sor zouro, Örınep xat? un HEAmv mpospr-
eugag, bmodeıyum ap xadov yıydaeda Tal; ypıatavais”, (va Heuaamevor Apuäs Bappnamsı "xat
xaranariawsı vhv Ahaloviav ümmv Övouu yap xaralıumdavomev xal mvmuosuvov ®xaAkıorov 79 yeveß
nwaon ri
7)7 &oyoudvn
En “1
tod Aymvos rsı Kldrissms Auav
{ za ng
j bromovig [} xal nis vinng TuSf} mpeabureing
em x 3 dodk ’ 7 Anornlousd ni "Rg ’ 6 mn
Auov aa Tod aplaprou arepävou, ob’ AnoAnbowsbe merk ÖoEns Ev CN mapouata TOD xuplou Muay toor
Inso® Xpıorod®. » O ÖL wınpos xar? avosıoz!) nadkoag Adssywpyap zov1! üpyındyov marptöog
’Adıa61? einev mpos auzov!3- «’Edv Lüoıv ol mAavor ouror 1, anayays1® aüroug eig av TON GoL
xat molmsov abrodg 16 Adoborndävar17 dk yeıpos TWv Ypıarıavav' toutou yap yapıy einon !® auroug,
nalKUuE ouxTREEEöwxa
7
xar’ ’» aurav
_>_r Sp
may Sag
dLk 1 Eimous dmopaaıy. »
38. Hapaypfiua 82! Ayayev do wa xal Aabımy abrobs Evmmıov Tou dpyımayou? Ereünxev 30
Aöodaı ® navıa Ta en adrav xaı auvrerpigda? a Goa alrmv. Abünvovre; SE® Katanoviv, org
16. öuotwg not ot Q. — 17. zoivuv D, L, Q. — 18. om. D, L. — 19. £. u. D, ueyaiuvdn aolo 6 nomder Q.
35. — 1. (taüra-yevönsvo;) Erbaudo; ÖE yevönevos 5 Spyımayos D, L, Q, za add. Q. — 2. u. einev Q.
— 3. om. Q. — I. om. D, L, @. — 5. &xniıngoucıv D. — 6. anokavbevra Q. — 7. D,L, @. — 8. (r. x. ai c.)
rn. &phoymv adtay D, L, Apuwyovarwv adrcd Q. — 9. Biasnacdivee Q. — 10. üno D, L, Q. — 11.D, L, or&-
cn: N, B,Q.
36. — 1.B, D, L, zat Q, N. — 2. iarpoü; oopoö; D. — 3. ce B, D. — 4. üy. zay. B. — 5. einev D. —
6. om. Q. — 7. %öyov Q. — 8. uov Q. — 9. B, D, L, Q, om. N. — 10. <6 xtiouaD, u zrisua B. — 11. om.
D, L. — 12. &. 7. x. om. Q. — 13. (xxi-00:) om. D, L, @. — 14. ö: add. D, L. — 15. un o)unen zız B. 40
— 16. (ev.-adtou) Uöpica: D, L, Q.
37. — 1. Egn te mpos alrov 6 äyıos Q. — 2. om. D, L, Q. — 3. rävıwy zay ypıoriavav D, L, Q. —
4. xarapyrowar Q. — 5. yap xal av. xar. D, L, Q. — 6. om. D, L, Q. — 7. D, L.— 8. ’I. X. om. D, L,
Q. — 9. u. zat om. Q. — 10. Suoceßns D, L, Q. — 11. ’Adosyoyaprov Q, "Aödooyöpya tov L, ”Aöcoyopyap zov
öv D. — 12. ’Eiıa6 B, N, ’Adcıa6 L, Alösıa6 D, "Aösıau Q. — 13. B, D, L, Q, adto N. — 1. noddois mIa- 45
vnswvo:v add. Q. — 15. änays D, L, &naye oöv Q. — 16. aörois D, L, N. — 17. Abos Bindävar D, L. —
18. Exo« Q. — 19. zo add. L.
38. — 1.7eD,L. — 2. (Ev. 7. &.) Zunpooßev alrov D, L, Q. — 3. abrois B, om. D, L. — 4. xxteopıyyov
D,L, Q@. — 5. avrois N. — 6. rapadufavaı D, L, Q. — 7. zat za auyıpözvaı ia Q, navız add. D. —
8. obavoyrwv 8 adrmv eis Q.
[127] XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 527
TEN AR, EN ie r Sı\ x - FR x EN e % [72 „0 cs
RUTOUG EHPLTTOV ATO TOV f n
L Camv O1LX TO LGoz Ö elyov MP9g RUTOUS ot [4%.y0ot, WOIRED AU“ Tıg Brbor 0 souov
“
Fury 1 Amt av\ yav!? = 12, xt R ’ & es Fa ke
yevopevor !3 eis av rodıv Apon!! dig Evoping Adızb 3, Karexieıcav
brobg evEv rwTo 16 oxorevm» dsosuwrnpiw,
adrolg Geouwrnpiw, Evde
vd alua
\ aa ı axadapaix
Axalapsı mon Av bmoxatn
an Av f aurav
Utov Are
Arno
L 2
Te TWv mÄnyDV xal NTov Tpauudwv , 5
Ip moAlg 17 xareppeev 19, Exuhıoev ze 19t aulaxd;20B Ev «7
elpxrn *!, Iva wars Toy Ypıorıavmv elseAdn mpOg muroug.
24 ed an - “ _ VE x > ’
\
Ver enr 7 = y \ ’ Tr
39. Tuvn dE Tıg meyaln xal opoopa ypıarınvh MV Ev TR moleı Exelvn, Äs TO WymudGuvov eig
ylav, xalL TO Ovoua
ewAoylav, ! dE& aurnsns Eyvaplonuev
Eyvmois
2E5
xalWeEv Erepm€ waprupokoyio,
Aoyto, A
7! Icdavdouı
söavdouA 2, ?, dıorı
dio
>37 D TER \ \ D Yeaızıy A \ r er Mr =
ETIME TMAVTRG TOUG YPLGTIAVOUg XXL TMAVTAS TObg ıx * Xopiorov xaraxdeiorous UTADYOYTaG Erpzpe1 ®
= € 3.6
\
xal Emewedeito. I; ovv 6 Aroucev ? mepi zov
7 -
Aylav Inohp xuı ”Asıdadk, Örı
er
neyaiws HALbovrar,
’
y aa \ IN r VSR _m ’ e + 8 , 9 EN en
10 emenbe xaı Era heoev Tov deouoHUAaxa RR EOWxE RUro) JPYFLOV IKAVOV, TAPARAaETROR AUTOV TOU
E NER ’ Kae z £
detv abrosc. “O ÖE merk Mobou bmeoyero auch Todro rosa 10 zul neu'asa obs dobAous aürns
vurtog, MveyxevI! aürobg Baarayum eis Thy olmntav adrns. “Os 8: edaaro
D >
aörods ofrwe1? drav-
; $ 5 & z = : . = 5
bpurw; Trxmuevoug, Aabousa öhovnv xadapıv 13, du Euuräg Emiönge ck tpadmara alrv, ANOU.KTTOUGE
= Be \ \4s
To oiua auravli zul mv Axadapatave MAeıpev 82 13 zo Auhpm16 zn dr’ adrmy !8 arulovrı 19 dh\
n ’ » a n ,
15 con?"
-
auris
6
xal
\
xurepileı Tüg
\
mapaÄeAuncvag
3
aurav
- -
Kelpas -xal tous GUVTETPLUMEVOUS
’ -
MUTE)V
B Ne EAN ‚ N EN Ba er
Bpaytovas aa Em@dleipuuon aurods möpw”! ExAmev mıxpas Ohnv whv
\ +
vuxıa'
eig,
obtws y&p
\ v
Zxeıvıo e
ot
es 92 Ser Se r
ayıor Eumpoollev nurns Warep "" Tı twv abıywv xaı avatalrirmv.
40. Mods 68 wıxpov avabusas
ır
xx
»
avalabuv
S \
Exuräv 6 ayrog
ei
Tnorng
z
einev guy"
m
« Ark mi
ourwg mixp&s
xAnteıg dı Ads”; ob Tori GG ypıorıavn mereia, ätı oßrns xAaleıs3. »“H 88 Einev
n mn [3 EI > - e D\ D
hesav Erel @NAous E unvas Ev axoreı xudsıpyuevor al OMibesı meyahuıs, üg od! Auvaraı 2 avdowmrog
Smymeaxadaı: Ev GE To werafb Guveon Tov napuhabovre abrobs? Apyımdyov dadeyänvan ! Kat Erepov
n 4 5 ei a‘ - 2 EN Er N } er e) x 3 Dr 4 » de, 97 N ° ea
dvr' aurou yevendaı, ovomarı Zepwi®, apoopz dsıvov xal movnpbv mov Arep® Toy ro aurob xal
’ 7 7% 4 \ A > Nm \ m Hr IE gan 8 En
TDOGTAYM.A AVoctov el YOoTa XXL Alav AVımDov Ta“ TOU AVoN.ou Baoı SWG KATAT TWV A.PYITIRVOV, TEpt-
35 9. ei add. D. —.10. ibn B, N, Q, L, öiye: D. — 11. (donep-Eö)wv) reponit Q pos . ent aav
ynv om. D, L, @. — 13. yevowevog B. — 14. ’Agsir Q. — 15. ’E6ık6 N, ’Eötzu B, ’Edıte 6 L, ’Eöeıcau.
Q. — 16. om. ©. — 17. (Evha-no)üs) om. Q. — 18. xarappewv B, aurwv xarappewy L, an’ aurmv xareppeev
D, om. Q. — 19. za exadısev Q. — 20. guläcasıy aörodg add. Q. — 21. part D, L, Q.
39. — 1. om. D, L, Q@. — 2. ’loöxyöooy Q, ’Insdavöovr L, D. — 3. &yious rov; add. D, L, Q. —.4. tov
40 add. D, L, @&. — 5. aüın add. D,L, @. — 6. om. D,L, @. — 7. ö8 add. D, L, Q. — 8. rodvv Q. —
9. nopaxaleoas Q. — 10. rt. z. om. D, L, Q.— 11. Aveyxav D. — 12. om. D, L. — 13. öBovın zadopx D, L, Q.
— 14. om. D, L, @Q. — 15. te D, L. — 16. zö Yüßpov Q. — 18. &. a. om. D, L, Q. — 19. oralov B, N,
dnoordsnvra in’ adıav Q, in’ autav D, L. — 20. z&////wuax Q. — 21. mipov Q. — 22.05 D,L.
40. — 1. 6 äyıos Eauroy D. — 2. ör Auds om. D, L, za Q. — 3. (örtı-wIaieıs) om. Q, 6 zuäc add. B, D,
45 L. — 4. A add. L. — 5. xai orevafw add. D, L, Q.
44. —1.B,D,L, Q, aörn N. — 2. om. B,D, L,Q. — 3. x. n. x. om. D, L, Q. — 4. Auav Xptorös
add. D, L, @. — 5. om. Q, n D,L. — 6. om. D, L. — 7. (zal 6 pax.-xöouos) om. Q. — 8. &5 B. —
9. e)elaı B. — 10. yaipov padıora D.
42. — 1. un add. D, L. — 2. övvnrar N. — 3. ayrois B. — 4. dtaoyehivar L. — 5. Zepw0 Q. — 6. (p. 7.)
rop& D, L, Q. — 7. @v.%. D,L, Q. — 8. xai za Q.
528 ACTES DES MARTYRS PERSANS. | [128]
eiyev di TO mpoorayua Ware vol YoLorınvobs aurous dt Exuriv obs lötou; aurwv Ayoupevous Adalev?.
13. ”Eyevero 82 &xer Tapuyog xul Mebıs! weyarn' Epuyov yap MAvTEg ol ypıarıaval EXeuepot
ze xml BoWAoı? nat Ev Toig öpesı nurexpubrsav, Iva un Avayaaoliasıy eayzaı ala adaov 3. Kat yip
eiheng Ss? 5 Apyınayos 77 moAeı >, elonAdev Eis TOv vaOv TOD Mupog, Emi To TooGRUVTGat.
Emeoın
Kat Asyousıy aurs oil Ümmperaı tod mupög‘ « Küpıe®, eioıv Evßnde? tıvig Dun yontes Tv AsyolEvov
ypısriavav xarixheısrot ev roig® denwoig tpla Mursu rn Eyovreg”, olg eni moAb 10 Kordaxıs Bacavioag
>Adepywoyäp!! 5 Apyınayos obx Inyusev öAug yauvidont abrobg12 eis zb bmaxouoanı to mpdorayum 13
mod Buaıleus. » 'O BE Apyunayos |? Axouaag ralıa 15 mupaypfum Exeheusev abrobs aydnvar !® Evmmıov
abrob xal ner’ öpyis Areılav Mpkaro mbrobs Expoberv 5 Evorılev, Atyov TEPOG aUrTaUg” « TO Aads uwpög 17
at owdmporpuymdos, ounw!® xaremronsev1) üuäs To rposrayua Er 20 rob peyadou?! Baaileng 10
Zubwptov ?? ob ?3 deomorou maong TTS NS, ds: Apnuwaev?! Buoıkeiag weyadlus xal Kareoyev Oel;
Oyupäg xal Ümerafev marpiöaug moAAäg Imd obs moßas marod; Dmeis BE adelouevor eis Thv yZv nal
eig 23 zug moAcıg muToD tupavveite al FEoußeveite TOVg vonoug aurod, Santlovres auTol TWy MpOsTaywa-
TÜV. »
Ah. ’Aroxpideis 88 6 maxapıog! Acıladäc elnev npdg mürov?" « Ei zov Baoıhen Gou Tupavvobnev 15
al &ydpor adrod, nahlız Euaprupnsas ? Rarıyop@v , zuyyavonev, Eık zl ob naperakaro ®molsuov xal
werd orpurelag aa mov iev® roreuneaı xah? Amy”, dv Tpomov xal merk zuv KAM Baoıkewv,
Ovmep Euvnmoveuoag; ANAR a! rov Tahalmunpov nat üvaväpov Emembev, obmep Tpeueı % xapdle aou
Horep wUAAov aalsvouevov® und Avsuou, Örav wuonen eig adro 9: ouddnore au !", Auoıe, Edeicw ToREL.ov
dv Zpium, Ad mäon dh ioyus!! wou zul A Zpyasia mou merk yuvaniv 13-
Ev zn rapeip!? Eyevero
dd xurasyuvöntı zul umxerı Andnans!', auov!® axadupre: obx Mades yap Evraide viırzaaı!Ü Auäs
zobg Ev admbeln zoo Ocod Huwv Earwrag, un xls co ein!T, aa 13 miavicaı ANdes Tode Aloloug
ou 19
I9 muvoßAloug" Aueis 68 eis zov edv Aumv?0 Eyovres?! rag Enidag??, el; av Mioriv xal dyamıv
adrod Eyxuprepoünev. Kot 5 Aoyos oou 6 ndong mixplag menAnpwuevog Eis Tag Axoas HlRmv 00%
eloepyerat. »
15° °O Apyınayog einev «’Q yons! al acebn, dk Ti? Tocoutov YAumpeis xat Gbbpileig me, 200
waxpoumoduvros, Tva mävtng® 9 Ana: Thv xepadnv ou Adbw! xal dnadlayiis muy Oxıbewv
nal Basdvmv' oby obrws dE aoı Zara, arAdk naxpoluunew ? Emi aol zul xar’ öklyav dvalısıw we, xaßlıs
eridunei N buy mou, Done ® dv Txal Exedeuosdnv. » Amexpiln 9 5 Ayıos ’Inchp xaı einev: « Oldanev,
dr Wonep Aonı;? Büovox T& ora mörhs aut domdev naar!" Tınplag YEnousa, obrug xal cou 30
xapdın Ömapysı minpns yenousa mixptagI! zul dokou xal öAov To omua ou Ehabag eig zov Bumov
xal (og dpaxuv duayBopebs ourwng Öubäg ob Ödtapherpar Wuyas avaxeımzvas Dein 12. Aoımbv auv Dave-
pwsov Tov &0Aov Gau, 16) zahalmunpe, xal deikov Thv Efousiav ou, Ö Tupmvvs, xal omacov ou !?
3 m x En m 2. 4 7
whv paymıpav, w Yoved, Kal zov Buuov oou Ayamausov eig to ahlnv Auwv aim, W ulmomora, iva
> iy S
IM n = = > 4 = &
ro !° xal öosn eis nv Baoıleiav av oupaviv, eis Av Inreumev 1! xul Erıdunounev
SyEy. BEN gi, r ee,» r NONE 232 ’ en \ r
auch yap xarapysi hy Bosıkeinv Ouov taurnvy xat TAV Ebougtav Uuwy TMv TpOGXaLpov. »
46, Tore Atav Huumdeis 6 dosbns Exiksuoev abrov xpemachnvar! nuruxspuhe? EE drpuv modmv
{ er h R H > 5 r is ER
5 xal TOIs WU0Is Öepmacı Tunteodn: XaTk Tov rpWrwv mÄnyWv zu rpxunarwy. Kat Emi zooourov nurov
DIR 4 ea eig, DEN x En , >, m x 72 [0 SEEN, n.4 ’ v
EUAGTIZRV, EG OU“ ATO TAVTOS TOUV GWUATOS aUTOU TO ala WOTED ATO TeNyYNS " KATEppEEV. Exizısv
d2 70 mepıeorog nAnbog? Ok Tas OMibeis zur Bacavoug ToW zınlov tobrov mpssburou®. O> o©2w- Layor
iR = = \ . 3, n ;
Meyov
Er
Aedndorus ”zu Ayim « "Eav ® aloyuvn? Si 10 zo mepıeoras mAndog |! Tposxuvfcat, eispeoonev
N N : N en =
GE eig Toy vady TOD mupng xAxeı Aaßpalus rpoaxuungov, tvx hucdnis 12 uno To dvaykmv Tourwv. »
10 47. °O 88 waxapıog Inchp 29’ 5uov layuev!, Ebonge zur einev- « Anosrnte um Lob,
! minpwraror
REN ‚ B5 3 Y 3 \ r a ER m n \ \ “2 Sucenel
xal Eoyaraı T7G Avomias, eis To almvıov rüp" AUTO”
Ev Ti xaıpin yap xal Tiumpngera * Luc
el 5 Si ef 4 N £ ’ \ = cd em m \ ’
Exelvo. » °Hv 2 5 &yıos xpewapnevog xot arpebÄouuevog Kata KegaÄis Ems MplWv TpLWv Kal Yalpmv
St en > KERN K )) D Sı EN in De \ Er E Fr r
Emi Toooutov Evexapreper !. Kedsusı 68 aurov xareveylinvaı xal onst mpog abrov « Küv vüv reihen
2 m m ‚ hr7 ” \ ’ E7 ei -
Cnsaı, Exrreiov To TpoCTayua zou Bacıkkuns, m pAuape xar zalatmınpe. » Anoxgıdels 8: 5 dnog®
x x [3 Ei ’ ef E n
einev‘
>
« Torabenv Lunv undenore Inow. » 'O Aoyınayog einev’ « ’ERv Som ® or Havarov, Höcug
Numbaveıs; » Atysı 6 waxapıosT- «O map% ood duvaros Eu xL® Tols EU Ypovousıv Lwn wlmvıdg
Earıy: A 32 mapk cod Lan Bavarog öpolws" almvıog bmapysı!Ü. »
48. Atyeı 5 äpyıpayos!" « ’T6ob vv? ring? To aux vou dreyhapraı ! ano Tis Lunch 8m
A er = ı , a = 2
Wuyn ou Bpayb äAvamvssı ei; ae" Mvrıva eis Tas Erepug Baozvous amoxtevin. » Kat 5 waxapıog ro0og
au a >. Toy D > ER ei ’ 6 m. )E Der N y mw r
20 nurov zon”" « Wuytis wovov 00x Eyes efoustav 6 Tau Amoleoaı aurnv" un coL ein xadac- Deygarıaı
\ nr \ 6% 7 3 x - 3 R r \ B None .n yon 2 > - 3
yap Apıv" un 90 sroße ! ano TO)V AMOXTEevovrmv TO WR, TV 0E Yuyav un SUVAaLEVWV ATOXTELVAL”.
A ; . x IN,
Do6bAdnze 5: u&hdov ov Zuvauevov xaı buyiv xal wur amohesaı Ev yecvun' xal ab ev Örepleınng
x = m = >32 N m , 59 ei! 3987 2 3 B 10
TO GWMR TOUTO Tr EZOLGLA GOU TN KATADYOUMEYTN, Tv 08 Yuynv OU GUVAGAL GUUTOILTAL KTOGTNVAL
ee | m 3 N > 2.42 x b4 3 4 \ > e ‚ n y 2 Ei =
ano ns Ehridog alıns!? mar Ts Avaordosns xauL Trs aimvion Lwis, EvdR Terspntat Div Toig
9
u.
EN
AGEnEGL
m
Up
v 6 J 9 Y
AG Eorov xAaUUUOg TE
13 xat\ Bouyuos
\ A ng > 3m Be
ODOVTWV EIG MLOVAE MMVYog. »
49. O 8: Assbrc!
{ wurmollav
b In adrov eimev « Ei oürws EZarıy oor? zung Adyeıs exei?, v2Euol
mohAdg? yapıras Öpetleig douvaı i.» ‘0 & x waxapıos? Inonp® Aeysı? moog abzov I «O0 xüptos Huov
x al deamorns xal? aulavdpmnos Narsros !0 Evereiiaro Auiv, iva mepe!! av !! Eydpav!! av!
soyop.ehr xar ebhoymev 1? zobg |! nurupmisvous Auiv Ayanmusv <e tobg mioovras Auds xat Radls
30 wor Ayabde rorwpevt! zog Ölmxouaıv Tufg. » “O!? 52 avooıog naAıy Eon aurn yerdaas' « Toryapouv
Exet MONK ypewareig ÜrEp av 5 Zyraoda 17 zuxwv or!® Zvdetxvuu 1”. » Kat 570 Ayıos mpDs aurov’
© Oby oürws, &s Ömehabss, Avocıe?!, Ev yip Exeivo tw xocum oby olov TE zıyı?? mormanı ?? Eieos
14. om. D, L, Q. — 15. olavıov D, L, @. — 16. om. D, L, @. — 17. Arttopev B, D, L, Q. — 18. &re)-
Beiv D, L..
35 46. —1.x.a. B,L,D,Q. — 2. xara& veoodng B, D, zura xegodnv Q. — 3. om. D, L, örov Q. — 4 (w.
dr.) &ni mau yav Q. — 5. xal To mepi Sarg nano Endarev D, L, 1a de nepieotara minder Erlaıwv Q. — 6. Tou
Tıuımrarou mpesdursgou (. — 7. Eieyov GE deımbaras Meindöres Q) oi wayaı D, L,Q. — 3. ei uev Q. — 9. öta-
zpereı D, L, Q. — 10. om. D. — 11. (z0 n. rn.) tov nepıeotwra öykov D. L, Q. — 12. Suoßnce: Q.
47. —1. loyvoev D. — 2. alıo Q, L, aürös B. — 3. Teuwpnost Q. — 4.B, D, L, Q, Exagrzgaı N. —
40 5. äyıos D, L,Q@. — 6. B, L, D, Q, ö® N. — 7. äyıos Q. — 8. (2uoi xt) nuiv B. — 9. om. D, L. — 10. (8.
ai.) D.
48. —1.0.8.%. Q. — 2. om. D, L. — 3. r. v. Q. — 4. ötapdeiperan Q. — 5. 6 &yıos Asyeı mpüs auıov Q.
— 6. E£ousias Q. — 7. goßndäre D, L. — D, L. — 14,0m BI®: 8. &noxreivar Q. — 9. om. D. — 10. om.
— 12. Anoortvar add. D, L. — 13. za Maduse Q.
49. — 1. @oebsoraros D, L, Q. — 2. ceD, L,Q@. — 3. om. D;, L, Q. — 4. Eyeıv Q, om. D, L. —
RSor
5.&ytos Q. — 6. om. D, L,Q. — 7. einev N, om. D, L, Q. — 8. aöro N. — 9. om. D, L. — 10. Oeöos B. —
11. om. D. — 12. zWoyoüuev N, B, L, Q, D. — 13. zei Q. — 14. rorwüpev B, Q, D, L. — 15. om. Q. —
16. ita prius Urspavo corT. Tec. L. — 17. Zvrsüßev D. — 18. nor zar@v ovv cOrT. Tec. L; ToOA& zard aor
Q, xarı cor B. — 19. Eyeöeizvuu: Q. — 20. 6 8& Q. — 21.& \ L, @&. — 22. om. D,L, 0. —
23. ıu add. D, L, Q.
36
PATR. OR. — T. II.
530 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [130]
’ P} = -
werk2? Eraipov A zul AehpoD?® abroad, Ev ö& 26 Ti xosuwm Toutw, 6mov old; Te" El, elyonaı, va 28
9 e 9% es D 4
Toy
x
Torzaavra
’
AAn0n 30 xaı
> -
Anoorpapfis ano rc mA
D3 6 -
’ e N BIER h
231 et a \ 32 a\ 33 er ’
> x \ \ = TISTEUGTNS,
gupaAvov rar TV ynv TLOTEUONG TE EIG AUTOV EV OA Gou ın “ap ‚0 rar ERV GUTW)G
Denosı ve?" dk mhv abrod Ayafornra xaı guyympnası cor ravıa dk Auaprimark aou 30, » » x ”
03 4
%
;
: « Ten; R © $ n
50. Adysı mpbs abrov! 5 daebng” Eusov rare rap& wiav3. Kat aneAbnv Exei
moosomlder ? alt? Ev Exeivm Tip xooum, Eva mpossoxä; armızvar eav de un Talnons® To Rpoorayua
- - ’ Ei N 27 > ! x x
Too Baaıkdng, adv meyarn ÖAtpeı neunw oe &xei’. » Atysı npbg abrov 6 manapıog lworo®" « Kath
-7 ! <
m ’
0 eR- \ m
Eu Erıdupia alen Zoriv, iva mayıov pe miubns" Exeise' Or dv !0 xaı Talra bmonevm TuoYWV
> R
5
ie » "Egn '?q mpog mbrov 6 Apyinayos" u 2. ER
mask coo!!. « Ob Ton route, Önep models‘ AAN Sk1? Tüv
4% r = x r 6 -
moxov alxısumv &vmep ray aoı yobo !! mavus!® zobg Yprorımvaug 16, » "AnexpiOn17 6 äyıos
zn -
Aoyiopov”
’ ’
m
zo) AA, iva Cnons; > "Anexptdn alro "5 äyıos Acıdadks? xat eimev « ZUN mou
I 6 Xpıorog 5 ulog Tou
wur >
wändov 6, ’ Ey el; Tourov ’ Eviorauzt
8 Toy TupXvVıXov, &E
>,N - ” +
MArıca
R)
eis öv {}merk Adnderas
_ - 3 Pr.
Lüvros,
_
Ocod od ’ D D
u
Eons?, Aoytspdv nal zov mavewv xriormv xal Önpoupyov I" obx dvrahliscw " eis To xrisun abrou,
x 40 «) > 2 4 ’ x pet > Er
9 x x > ’ a - \ S
v
obre Ötdwmı Thy MpooxUyNGLV TO mMomtob Tiv wmv Tolg Epyoıg auron 12, » Mc; dt zaure Mxougev 6
dosbh;'? Apyınayos!?, mapaypiua!? Exeleuse xal adrov var xepans!® xpeuaodnvar €% arpımy
rose nut Buaavilsodzı eurovung IT, Baauvılouevog 8817 6 uaxapıog 18 Expale 19 xoı Eleyzv' « Xptoriz-
R) 4 a1 8 Mi ’ 1 22 N 7 $) m 23 0
’ 3,20 \ 3 Xptorov TAUTE TAG/W.»
vog EluULT , xXar TAG avbpwros AXOVETW " „ OTL „PSTLaVOS eat xx Ola TOV
ie = y m eu
wmv riorıv abrou?. Ds; oUv Aviyrucev d abrov Kpvnaaada:” xaı Hücaı, maok utv dhv Apynv Avreieyev.
N x [4 ee DEN >
Kedeveı 8 8: aürov ebrovus muorileohur ödev? Em’ SAtyov 10 ouv avrıayay 1 Expule 1? eywvı « "Avd-
5 a er er n & N Ense13
deux oa Maya!? xat MH riorer adrod zart! cn dbayn aürod. » IMapaurk 58 Aveyaav adroy
wöppunxe 1°, ive7
yovedor, aurov !T- ol yäp Mavıyaioı-
zov pupunxa Bebv elvar er D
Adyaucı xuı 18 ofbouran 19
f
tod Ocod ou Ubtorou, ög ündapyer Oeog ?7 npo 23 alavmv Kal Eis Tobs alavas abros Earıv. »
53. "Axovons de raura! 6 Öuooeong? AAAoımdn and Tod Aumod xal xeieler abrov paotileohar
m D [4 Dr -_ x
en a a S F) m
pabdoıs Bocv 3. ’Emi roooürov dt mürov Zudarıkav, Eng Öte yvovaı Eaurdv! P oox3 3
Aduvaro: xal\
? ER ey er er ,
Gupavres mörov Eppubav Ex Tb auveyyug Ev Etepw tonw. K FREE ee i
Karapmadav? dE tz av mayav yuuvo-
hevex Tov maxapıov, Emadev” Ws Avdpwmros omkayyvıodeis xui Arbov 7b Eaurod caytov ® Eaxeımaaev
adrov. Oi &2 rovnpoi xaı? axadapror Eraipoı abrod ayoı Deasanevor abrov I" xurmyöonsav adron !!
IN 6 DAR
ERL TOU Apyımayouı xal nedebsı abrov exralivaı!?
t
eis maatıyas mai Amubdver danoolous barbdoug,
A x (2 yon 2} 12 6} (4 \ (5 4 IN ! ce /pS
Ss Tod Aoınob yrte Eaurov yırmaxeıv II Evı ÖE öre1? dk molto 6 mayos obros Anmbaver!3 xäv mlav
20 r 3 un 3 ER > , n 3 Sa 16a mr SH, , EN
Grayova OixTıpmiv Ev Exeivn CN Alepa TiG dvranuodaeng zov 6: Ayıov Buordouvrss elonverxav
xat eppubav Ev Ti eipxtn !T mo0g Tov Eraipav 18 aurod.
ae } e} m - 47T x x £ - 418 > 6
E g r e n wg
54. Mabov dE 5 apyımayos, Orr Iabmpıos ! eis iv APYOVTWY TApEYEVETO EIG AV xWuny abrod >
\ , ‚ Ba 13 ER RR 1585 CN a DT
wny Aeyomevnv MaxeAdagtav, — xados 8% xar Exdnßn Maxeidapta: oi yap Apyovtes Kurs jelpoug
ein _ N y 6 N NER SnR. p \ ar EIS
Unnpyov wv nuxeldaptov, — Eiabev alrobg xal Exomtae ! mpos aurov. "liwv dt\ aurobs
LER
6.»3dpyav Eon
y
Re = Y wo 025 = 1 >
[52271 adroig’" « Paysre alun xat mposxuvnaate To HAln xaı anohlm üuäs, Iva pn amoßaunre' weidona
\ von BER, ee) ORSSE a man x HET 30 I rl T ’ e ‚
yap Tod yrpoug bu. » Of d2 äyıoı pi Ywvi eimov mpas aürovS° « DV gaye alıa, xUov aimondre,
u er \ _ 3 07 a8 u» Oo PS wer) ’ g EN, Su m
ÖTL Yavepls xal xpuntas aüra ! gou elat® Ta Eoya.» U 52 dpyınayos? Tixpig Emexeito aötolg Toro
rosa. Mr Hedovrwv 62 adrav |) imaxovoaı, Extleuoev aurous uaorileoda:.
55. Tivss d2 tov Mepiestmrwv Yerdowevor aurov EAzyov Aadpatng mpds auroug I" « Oedere ? HEDWH.EV
er 323 r er \ 1 y m \ > > ’ > \ 2.0
30 dulv Ehrma ? eis TUnov almaros xal Tivere Eumpooßev nürod, xaı oln Amoßvraxere eis Tas dAvdynas
ei k 5 \ , m Fr Y 6 om Fun)
mauras. » ’Ebonsav 8: ot äytor! xal eimov’ « MA yevorro Aulv miävan To yipas Auov ze xahubar
Re} = a a BR LE. ? | En
Thy miorıv Auov xl mv AAmbeıav Everev Avdpurwv avomwv ? xal mapamızpavovrenv zov Osov. »
Kaı naAıy Exelevoev alrobs waotilsoha: TpOg TEeooapaxovra xar Asysı adrois: « Kedeuw eveydivar
52. — 1. om. D,L,Q. — 2.ö6&. om. D, L, Q. — 3.68 om. D,L, @. — 4. aydavaı Q. —5.T.m.a. &.
Q. — 6. Avayxatev B, nvayzatov D, L, ©. — 7. &pv. auröv D. — 8. xat Aeycı Q. — 9. om. D, L, Q. — 10. eis
öltyovy D, L. — 11. om. D. — 12. Erpatev Q. — 13. navevrı N. — 14. naon add. D, L, Q. — 15. om. D. —
16. zgos aüroy add. D. — 17. auto Q. — 18. om. D, L, @. — 19. & add. Q, re add. D, L. — 20. yavıyatos
add. Q. — 21. om. D, L, Q. — 22. <o npoowrw D, L. — 23. Hprnvıe D, &ro add. Q. — 24. =
25. Eoöveuaey L. — 26. äytov uov B, D, L, @. — 27. om. Q, Ewoü N. — 28. av add. Q.
40 53. — 1. (ö. r.) oov D, L, ©. — 2. taüta add. D, L, Q. — 3. fowv 6a6öoıs D, L, @. — 4. adrov yvovaı
Q. — 5. xarauadovre Q. — 6. aurav add. D. — 7. nodaveı Q. — 8. aayıv D.— 9. r.x. om. D, L,Q.—
10. om. D, L. — 11. aurov B. — 12. exravdävar D, L, @. — 13. und: yıvwoxeıv Eauröov D, L. — 1. Eviore ö&
D, L. — 15. Bireı D, L. — 16. züs &. Ay. D, L, Aayöave-avran.) Anbeiv Babbous p Q. — 17. eis nv eipxenv
D, L, ©. — 18..per& Tou Erepou W.
45 54. — 1. voü peaönp add. D, L. — 2. aurwv B. — 3. y&o Q. — 4. Iabmv Toü; &ylous annyayev Q. —
5. aütois B, mpös adrous Q. — 6. B, D, L, Q, aüru N. — 7. taöra D, L. — 8. Eorıv D, L.— 9. om. D, L,
Q@. — 10. om. N.
55. — 1. zo0g päprupas Q. — 2. zal add. Q. — 3. eVena D, L, B, Eepou N. — A. 08 8 äyını EGöncav Q.
— 5. napavöuwv N. — 6.7. 0. om. D, L, @. — 7. (xal-rot) 6 dE apyınayos Q.
9
£
ot äyıor « Kal Zorı nabupov npeas!" Ex zwv yeıpmv aou!! zuv menmopevwv zal axalapruv;
mg yip tov Aoywv, ou axolcat or Avsyoneda, Örı mAnpeıg Avoniag eigt Kal OoAou, xaı mavıa Ö&
daa Aysıs huiv, mepırtk bmäpyoum. |? Ads odv ouvrapung hy 13 dnopacıy mept ou Oavarou Zu IF. »
56. Tore! Zroinsav dpgorepor aumboukısv, 6 Te Apymv nat 5 dpyındyos”, auvabaı Yorarımvabs
Avöpag TE al YUValXdtG, Neußepoug ? xat Coukouz, tva Aldous adrois? Badwarv®, zul xeheunucıv ?
aydmvar dnos zig molewg zul Tov neo: ywplwov" ng 8: 10 Aydnaav ixavor, mvayaabov |! aürobg Tod
Efupapreiv Kal Exysar ala abaov 1? Kareoyehn di zal dh Haumaata exeivn 13 yuva dh maxapta Isöovdouı !'-
dev!d parovcı 16 Toy uaxapıov "Iwonp, lorooıwIT aurov Gphov Ev ueon!® mayıwy!? un Eyovra
eidfav avdpmmov. Kareiyero 88 uno &Vo?", iva un mean. Kat davevsı zw apyınaym Erdeiv pas
7 91
AUTOV
rn € Se} \ nn Inc ävdorae Aa ae, ’ ne 1
57. 0 62 avosıos YET srouöng MEYAANS Avagrag yyısE Tun 210, voutgas aroppnTov Ti
© A, D < FA y\ x + 6 x)
drsdoaı? rap’ alrou. Tore? mInpwsas 6 äyıos” To aoroua aurol mruchou, GG Eldev Eyylonyıa
2 , “ , x 5 A en
abıov ®, Evemtugev eis” To Mpdawrov aurov d xal Eminpwaev auto? 6hov mrusiou 10 xat Akysı alror
44 ur 030 3 > By cd Q > \ ) 2) 3 [2 2 Ei y
« Mıaps za axaduprE, our aLayvvn, ort vExXpog Elut xx TAAV IOTRMOL ecwrn var, OU EYvWG
BENWEEr ’ 42 ’ , R 3 Aurz
„X, ERBE AN, > rdel er
ind av Towurwv zart 1? Tossurwv PBasavmv, Wv EvESeiso por, Ort Eym Ev 7 A nbeia Kou totamaı
B BEN f “ Repyovres xal si44
ul xaprep Ev auın|? Zug Havarou; » Ilavres &E ot payoı, 6ası auvexahelovro
_ r en Br D EN x s 4 15 DE 3m, ’
=oD rapuvoum äpyovtı,
} Eyilasav meyalng xal wyeläisuv rov Eumrusdevra \Eyovzeg aut « Tig oe
Avaynuaev 16 dmeideiv Eyyıora abrob nat xarmoyuvönvaı1? aloylynv meyadnv !® Evmrıov mavrwv 19; »
ee a RT.
vorn
Naoaypüua 2Ee6a)
&:d3 2ie6adov zovSo äyıov Abuchk
Adaaävar zul mer alrob yYpiorımvous ig MEvraxosioug pEra
Ollens
t xal mov Avaykmv zul Öpugavres Tomov mixpov Ems Toy Wumv abroD, Önsmvres abrov 20
- Baie: n en
Exadıcav 2! En’? auroı zul mpfavro rumzeıw 23 zodg öydoug tva Alobornswarv? abrov.
r % NS 9 m ’
58. ’Hvayxalov 821 xal nv paxaptav "ImdaveouX ” Binzeiw xara To üylou Aldous. “H 88
nuptepixdg xal yevvalag ? eig TAV ahndsıav rg Tlorewg alrng Evıoranevn ', avsbonsev um meyain
w x \ v ERG} » ERRN >, \ e 3..0
AEyYOUCa TP0S TOougs apyovras' « Ovderore YYVaıAES aVopAg MTEXTELVAV, rang YU.EIS of arahapror
ävaynalere Auäs moimsar Apevres yap? Tobg moAduous 6® wv Eylpwv’, merk TWv yuvaıov molsueite
as m year em Er BR EN y = nn 8 6,n 2 ’ , Per er.
xal Ev TN apyıX LUWV, rAnpns Elpnvng ovong Ins TATPLOOG AV, Sravhetpere TaUTNV ", EIS TV EX/UGLV
Fa x gr u er 0 Sr m 10 22 TU ’ x
od Östov zul adnou aluuras dayolnumevor. » Of 6: anolaavre; rauıa | Eönoav ObeAtoxov eis WaRgov
aahamov xaı Atyousıv aury" « Ei od Hedns bibar zur” aürod Atdov I1, av Ev Tour XEvrnov auroy 1?
ÖAtyov, iva amayyellnev !? w Bastei, örı Eroimsag auroD To Hrn !',» “H 8: Oaunacie Exeivn 1?
-
vuyd
Y Tadıv Ebonse
' Wwvns Weyain „
(vn xaı eimev’ « MA yevoro Mor Todro moment
ı more 16° M Nov
8. »2da Q. — 9. aörm N. — 10. xgea B, D, N, Q. — 11. vuay Q. — 12. (nep.-unägyovo:) om. L, ax.
xal p. mavra yap Box &y Asysıs npiv mepisoa Earıy Q, & mappiape war axabapre D. — 13. om. D, L, Q. —
14. om. N.
56. — 1. zoi D, L. — 2. (Eroinsav-Apy.) 6 dpywv zal 6 dpyıudyos a. mornaavızs tou (). — 3. ze add. Q.
— 4. D, L, 3ioıs B, N. — 5. om. D, L. — 6. Eva zwv äyiwv Exei add. D, L, Aıbaoaı Eva r. a. rei Q. — 7. zal
z.reVeı Q, xedevcı oödv D, L. — 8. om. D, L, @. — 9. yproriavov; add. D. — 10. (ws; &) zai D, L, Q@. —
11. nvayxacav oöv D, L, @. — 12. alu e. &. Q, L, &. &xyeaı D. — 13. om. D, L, Q. — 14. (A e.. ’I.) ’Haöav-
öoöy Q, ’Inadavöoul L, ’Hiccavöouı D. — 15. zai D, L, Q. — 16. zparnaavres Q. — 17. iommaı Q. —
18. eis 10 u£oov D, L, @. — 19. zavrwv Q. — 20. avdpav add. Q. — 21. 6 äyıos add. L, Q.
57. — 1. om. L. — 2. &xoleıv B, L, Q, &xoveıv &nöppnzöov rı D. — 3. om. D, L,Q. — 4. (6 57.) D,
L, @. —6. 6 öoıo; add. D,L, 6 paprus add. Q. — 7. auroü Q. — 8. om. Q. — 9. adrov Q. — 10. z////vEou
N, om. D, L, Q. — 11. &0.65 Q. — 12. r. x. om. D, L, Q. — 13. &y aurn om. B, Q. — 1. om. D, Q. —
15. &urtuouevov D. L. — 16. nvayzalev D, L, Q. — 17. xarnsyivBn D, L, Q. — 18. oloyivn keyaan D, L.
— 19. aitav D, L. — 20. re L, om. D, Q. — 21. adrov add. D, L, Q. — 2.wD, L,Q. — 28. 7.7.D,
L. — 24. Iıdwbo)wcıv L.
58. — 1. aurol; rog ypıariavov; add. D. — 2. B, D, Eisöxveovy Q, Isdavösdy N, Insdavdovr L.—3. weyd-
%w; D, L, Q. — 4. Eviorausvns Q. — 5. & Q, D, om. L. — 6. zöv nö)euov D, L, Q. — 7. Ebvov B. — 8. av
rarptöa D, L, Q. — 9. om. D, L, ©. — 10. xur& Q. — 11. 9. p. x. airod D, L, Q. — 12. auro B, xäv add.
D, L. — 13. anooreMwuev D, L, Q. — 14. 7. 6. adrov D, L, Q. — 15. om. D, L, Q. — 16. & D,L,Q.
1133 XI. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 533
_ r m
a0dnrou Tod Xoptstou
0 erAB 19 3 Er
TOU Mylou
6 [4
TOU GWMATOg
\
MTEp KATa
18 > N ”
Ev TH xapota mov muroy '> Eummaow
x‘ 47 > a ns > .X\
yap!T
> 21. 99 & > 5 zZ SEES LG
’W 31
nm
08
>_.,20
adrov 20, ’Ekv oDv2! EAybers Ekouatav 2? zou xau: dmoxtelvar, tod mpolüumg abyv aurai arofvn-
'
cv vous i
’
mimmarog. » Kar“!
ER N 24 b)
xaı Admou
[52
TOD Oratov
e1 .
Taurmv
x
Eis Thy Adıniav
- n N}
ob xoıvwvo
’
oxw, &mel2? 3 \ 23 EI - ’ \ ’n ’
e}
Everaprepnaev ?®,
b) 59. ’Ert rooovrov dt rov äyıov! EAıdobornaav?, Ewg ob Ümepnpav ol Aldoı hy xepulnv aurod
yal Eyvovro 3 Gomep Bouvos xuxim abrou. °H dt xerarh mbrod movn Wornep alım ewmpsito zul
5 2yxemalag mürou !xarepper ? >. Odtws ovv Baoavılowsvos xat Eynaprepiv ©, ii? zav apyovımy
. Aenaamevosd® Irı av xepaihv adrod xıvounevnv, 5 O70:V ZvroAhv Tormv, Eexeleuse TW Onutm”,
\ N ErAdov y 2 n Su
aut Anbov meyav10 Eopube zur’ abrig, nal mapaypipx mupeöwxev nv Wuyav on Kuptw!!
x 2, L!.
Eysvero
14
! gelow.og
5 [4
MUEDE
’ :
Terapen
Sn
TN
Lt
TpLWv, xal
-
Ewg Aepwv
c -
al
o
en’
y
guharos
ig
exradıcav
13 [4
10 Tore
Ad 42 ’ 4
> B
7
Ewbev
NER;
nut Ayos meyas
D
aa Bpoven !’, xal gadalı xal Kvenor
5
opodpot xal Aorpanal woßspat, Wars
KATsxauos xal
x
Ex ou oUpavol
6
nareAdov
m
wühaxas müp
0
nal tpomdonı 6 zobg 8817
\ ’ 2 \
rrondNvar
03
Rayras
‘
Er ; =
6 Bouvos av Ally dtsondpn xal zb timov at!® ögrov Astıhavov 19 Avernpdn 20, Elze d2 ümo Ocov
>
elre bno avdpwnuv2! Ernyon ??, 6 cos oldev: oUre ip ebpeln mou obre Axoucdn elvaı?3 nomore ?!,
15 60. ’Erdzundn 821 5 Ayıos päprus waı mpeaburepos Tlwonp Auspe nupaoxeun, Ev rn roorn
E6douddı ns Ayıas mevnxosths, &v Nprustn Imocv rw xupto Auav ?. Tov 68 äyıov 3 a0kopopov
od Xowrod Aeıdaräv EAnbov 6 te dpymv xaı d dpyimayos”, xal Amnyayov arov eis maTplön
»xdounevnv Bißvadapz ® eis xwunv peyalny apodpa üvaparı “PıoyadapT° xat Guvayaydvres Eu.olng
YpLoTıavoug, Avöpas Te Kal Yuvalxaıg 8, SobAoug Te nal EAeuflpous?, amiyayov adv zo Ay!" zis
20 Bouvov blmdov' nat Bibuvees aurov Exei M dedeuevov yanaı, Avayxalov ca mAndn Tiov adv |?
YPLSTLAvOV Bardsıv xar’ aurov13 obs lt xaı
Ardous
\
zosoutov Zppubav|? zobs Aldous xar’ aurod1"’
9 e
6
D
uaxaptus?!
Er
&us
7
GrouIT Üomep
eg 7 [4
Bouvov ueyav19 ouvnlav
-
en’ adrov19. Kal obrns Evrinwg nal?"
&yıog rpTUs TOD Xprorov Acıdadäg ?? TApEÖtDxEv TTV Yuyav To 23 Xptoro 23, "Mrahıoav de zur”.
En’ abrov2® wuAnxag Auepas 80026. ’Ev dE <H Tplen vuxrtt eMdovres wovayot mıvas27 Enhebav MüroU
35 7b timov xat usıov28 Acsıbavov, ’ xar merk moAAng” runs
v n x deboavres 5 xarihevro ?) Eis Entonwov
[n
Tonov — \3
Äoav yo moAhot movayoı 3! zul?! Aoxmrat nexpumuevor Exeioe ’? — dev 33 ueyu nur Buuuaarov
amwetov 34 Zykvero Exei 3 Sk ov Ayıov. ’Ev yap To zonyp, Evo 2rıdaadrn 30, Avesun 37 dsvöpov
ueyaya wupatvns,
W.UpGlv Ömeo ci;
ömep Öspamelav Eyevero
eis Ospamelav yapa Exeivg.
maon 777 yupa
Zydvero raon Zxeivn. Mer@ dide Em
Mer& evre 38 Dow
© nevee ohovn
gepömevor ol EdAnves Exobav abo. Tot 8! ypıarıavol Ewaptupnsav xal elnov örı' « ’Ent mAelorug
nm = 3 r er AOL er BAUEN ! 2
F ‚ EN 39 2 ed nr [4 AR KRTIOVTEWY
EV AUTW TU) TOTW DRVEDLWG mAndos ayyEAmv AYLodv AVLOVTA)V
30 VUXTaG ELÖOWEV""
18. tovrov add. B. — 19. &. avıov om. D, L, ©. 20. om. D,L,Q. 21.28.81.
17. oorw add. Q, D. —
23. r. 8. om. D, L, Q. — 24. toö &6. a. x. D, L, om. Q. — 25. EHaptepngev
D, L, Q. — 22. x«ı D, L, Q. —
L, &. ü yvvn D, d& olx Edıaaavro nürhv Q.
3. äytvero Q. — 4. örı D, L.—5. L, Q, om. B,N,
59. — 1. aurov L, D, om. Q. — 2. adtov add. Q. —
35. Euarepper D. — 6. (oürwe-Eyx.) om. D, L, Q. — 7. oöv add. D, L. — 8. Bezodwevog de el; wmv Apyoyrwv
10. neya B. — 11. r. x. om. D, L, Q. — 12. om. D, L, Q. — 13. exaßıoev D,
Q@. — 9. Evi ray önpiov D. —
14. om. D, L. — 15. Bpovrai D, L, @. — 16. Tpou.aext DAS —172 zarnzove Diele
öt add. D, L, Q. —
B, D, L. — 21. avdamrov
18... x. om. D, L, Q. — 19. toö &ylou add. D, L, @. — 20. avereioßnv Q, Deipin
D, note L.
Q, (eite-av6.) om. D. — 22. om. Q, D. — 23. om. D, Q, L. — 24. noünore
rec. T, &Bhopöpov. — 5. Apyıl.
AU) 60. — 1. om. L. — 2. (&y-zuöv) om. Q. — 3. om. D, L, Q. — 4. corr.
D, L, (6. ‘P.) om. Q. —
zur 6 dpywv Q. — 6. Bıhvadanav B, Bıßvonöape D, L, Bidvwadapat Q. — 7. ‘Piodıyap
äxei aörov Q. — 12. ahpvon.s-
8. xoi add. L. — 9. &. xat dovkous L, Q. — 10. a. r. &. om. D. — 11. Sibavres
— 14. roiz M8oıs D, L. —
voy D, Apoıopeuou L. — 13. Bareiv x. &. B, Baretv en’ adrov Q, Bameıy alray D, L.
ß. Q, Bowvös neyas D, L. — 19. (er
15. at &ppıncov D, L, Q. — 16. zürov L. — 17. oo D, L, Q-— 18. u:yav
— 20. (€. x.) om. D, L, @. — 21. yaxa-
2r adrov) za Aveornoav En’ auto D, L, xai Eraveornoav endvw airod Q.
piw; D, L, 6 paraorog Q. — 22. (6-’A.)
( xal adrös D, L. Q.— 23. om. D, L,Q. — 24. om. D, IL. — 25. adto
—
Q, D, L. — 26. 830 Huepas D, L, Q. — 27. om. D, L. — 28. aöroö To öcıov D, L, zo noLov aurod Q.
D, L. — 33. (eic-ö0ev) onpelov'se Q. —
29. ööins var add. B. — 30. om. B. — 31. om. D, L. — 32. &xei
Q. — 37. Epusı Q. — 38. nevre Erin L. — 39. etöapev v. D,
34. om. Q. — 35. &xeise D, L, Q. — 36. Aaodnv
>0 löwpev v. Q, olöawev v. L. — 40. om. D, L, Q. — "1. avıevrwv Q.
534 ACTES DES MARTYRS PERSANS
Sokalavrwv zbv Ozov. » Ersisıwmdr 88 73 5 Ayıog nu Evdogog lepomaprug es Xpıorob '* "Asıda)a
0.5 r are I N RT Be In Fran % 47
ynvi Louvio TEGGAPDEGKUL ERUEN EIG TV OUUT \NpWEGLv ns Ayıas TevrnXostns " , Bası euovros ev
av Mepsov Eabwmptou '3, ara 58 Auds 1% Buarkeuoyrog Tb xuptov Aumv Plnaos Xpıstod, & 4 doda
0 v2 rt 1 de
AU
N
TO
,
XpaTos x
Kre ’
N TPOGKUVNGLS
>04
; ad ® Tin Avapyım
& wa
DER Een
xaı Torm mavaylın xaL
ATol xl
narpı woroın IMveiparı
a ee a = S =
vüvxal del nal d3 eis robs >! almvag mov alavoy. Ayızv ®®.
43. om. L. — 74. (zat-Xgtorov) om. L, D. — 45. tevoaptowarderam B, D. — 46. (Etei.-mevr.) Ere)eıwingav
d: 0! äyıoı wäprupes too Nptarod "Arebındz, "Acıdladräz za ’Iwonp prvi vorpäpio Q. — 47. om. Q.— 48. E. zov
H, Q. — 49. (uzv-Apäs) om. B. — 50. x. A n. om. Q. — 51. owv Q. — 52. L. za navayın Q. — 53. (Baoı-
Yelovros uev-xal) &v Npiorw ’Incos zw zupiw Amy m h Söfx nal To apdrog ai h mpooxövna; (vöv zei add. D)
D, L. — 54. Eng sat dreleurnroug änavraz add. D. — 55. (nvsipon-äunv) om. Q mulil.
XII
1.* ’Ev Ereı Ebösum xal zpiaxosre tod zul’ Aus dwypos EE7AdE doyma ah" Ging Tr; bmo Mep-
Sn
*1,101.39°
Gas TeAoVong YA, WETE MAVTRg TOVg EÜPIGXOMEVOUS YPLGTIRVOLS ETIWEVOVTaG TH olxeia Öpnaxeia norxi-
G - Q ’ x "A -
Buoıheung EEoudevospevov doyma Blenovre; nal 7% Ti: mAdung abrav Ehıma mapı twv Ts Euoebelag
[4 sr ’ I. ’ x \ 6 ’ 3 m 7 x Fan 4 -\ 3
AYWVLGTEV KATKÄUGNEVK ENIGTPEDOVTAg TE MoAAalg Tg olxelag ekararng mpos vnv Ev Noto aAndn 20
2 j = = 7
Aarpeiav, HAlov TE xaı Mupdg Twy map’ abruv gebonEvmv Thy mposxuvnew dleroumivrv, dvrı 8
Üxolustxg üyvelav doraloucvnvy zal wınpoviav iv EEwdouusvnv, elpnvnv ÖE Avtsısayomsvnv, TaVTog
e} [4 c [1 > yY ’ \ ’ \ »r [4 ’ a ki} ’ 5
d: Imou xaßupod Ouotav te xul apayıhv Arodoyis akınumdvnv, xatk zb Oh Aeyouevov, Örı näv xriome
Beod xaddv xar oudtv AamobAntov- abrol yap obror ol Tig elöwionavlag mpononıorai werk mic AAdng
Acebeing nal drträg mpsobsuovreg dpyas war obs rwy Mavıyalwv Anpous TH ev movnp& ta” Öpw- 25
& 6 GB \ n \ 6 ' ’ : N \ \ - - ’ ’ - \ - x 2 ec ’ 5
v dyvola mepımaavigewg mpog Trv Au zo Kpısrob YvDsw WETHYayE xal Talg EvroAais aurou
aufurtng Eumohtsbeodeı Eöldasxev’ Eyxpurhg de dv 0b Wovov xark TV GWuarıamy Kaxnatv, dprw 35
5 S Y ; Fr
xaı üoatı Apxoumevos, AA xal maang KaXlag Rul MAVTOg AME/OWEVOg TOvNpoV TPAYWaTOS Kata TOV
sr are, 2», MN - eaten m \ R) ’ Be < \ D \ y
Ötxarov "In6: Ev dE Tals mpossuyais Tomoutov TO EUXATAVURTOV EXEXTnTo, WE fun WOVov Tag obeız
N RER = ' Pr - ’
ala xaL TO EOR om- ev m TAVv arasıv EROLEITO, TOIG ÖARPUGLV xarabosye,
II vn URN TeS Din 7 ELER a 3 ’ ’ m e n
Or po 9: TOU xaracyshnvar aUTOVv GUVEDYN UTDO TALOOS Avaredouumevou rad ayuToUV, WG TOLS
, < Br >AAN m x \ m Fl
TPOTW W. TDOELHTNKEL.
I} % TAUTE EV TDO TAG KATATYETERG.
10 4. Mera 28 70 ouMdnphävaı Tov Maxapımrarov mpsoburnv Tapıovra dk TNg olxias, Ev M Tas
WOväg EIGLeito, eindv rıc auTo) TWv YYmplumv Ev xpupla: « "Evreihat zı nepl TOD olxou moU Ko toy
ÖYELÄOVT« TouToU Ev mepiAnber yeveodaı. » O 8: Exteivag mhv EL elnev rpos abrov « Obx Earı wor
Mepis o0de xANpog Erı Emiyeios: taurz ydp navra 5 Npıorog por! yevioeran, öv Ex Yuyris Ayannaa. »
5. Anaydevros d2 aörob Zv < moAeı ApbnA xal To av maywy apymyo, m Ovoua Aöpuyosyap,
TApAGTÄKvTOG, elrev mp0; aurov- « Nptarızvog 1; 08 Hwvn meyain Expauyaoe" « Nptoriavos
h RR R & R ? R <
ein xal Evi movm
b Gen Arndıya Aarpeim. » “O av uaywav Apymyds Eon" « Ouxouv Anh sic Ti
SS
mept ou Mxouameva, Ort 10 Baallıxa Soymarı, Ds olx Wmoeiles!, avrırdaoon dLödoxmv Eva eher
\ - r1 24 a ) - N, e b} v 4 h 4 G a {a
EvOrıov auTod moreiv mavra avdnurmov Sxötdaoxw, xadws zi rap Auiv Hein ypaoat drayopsuousıv. »
ET , Er - ‘ vw » 087 \ e , - 63 \ n ’
e Er VE: \ sch RE en N \ m Y 1 6 r
6. "0 88 apyınayos mpog rov Ayıov Ep" « Ppovnsews telsias repl god orum MEypı TWv ALEtepmv
axowv eAnAudev, Arıc 70 Bader yaoa märdov doxıumrepx xallararaı To y&p moAuypoviov TrAetove
xal meipav al aüveoıv elndev Emoräoha xaı müs Antiug xaddrnep maLdtov Avomtaivov xal Tept-
’ - x 4 - - EN ’
mAavopevov to mapa& muang Ilepowv xparaıds Boaoıkelas mpooxuvounevn Al xal mupt Opnaxeusıv
E x \ 3 ’ Ri € nu =. \ 5 . R ax 0 e m m > \
1597or äig TO mavreisg avaveusıc; » O Too Oeov Apyızpeug eimev: « Eis aöoxınov vovv A zuv Mspoov Zpyn
N m \ m \ r S r 3 m \ \ 8 ’ .
SıeAdovca MoAIa Twuv un xadnxovrwy dtampirrerat Eyxanradımouse yap Tov ÖntoupyYsavra TeAVTe
x - - - >. Kr 03
Bcov Tois Toriaaoıv OUTOU Aurtpeveıv als Ömerspans elamyioscıv xal Esamaraıg, bp’ DV To Tag
roAußetag avocıov! Efin)wraı, Olmpepovrug dromenidvntar. »
’ h} {2 1 =} BEN n $! & ’
riotsı xalı vv mpos Badb yApas ZAdons, Ws Önds, Ypovnud TE Greppotepov 7 ToAuypovim Melpe
40 rooGelinpa xal N Tns almviou wis EATIL, TOv TE Gampmy con Aoylwv xatappova xaL Ta aebac-
y.ara ou PBdelusoousvos anootpeponar. »
8. Kat Humod mAnodsis 6 mixpwrarog xeisusı teıvomevov aurov Avnkeing maorlleodaı: emi Toool-
zov BE Wuorntog ol aixilovres mponAdov, Ware To bmoxsluevov Zöapog Th Tod aluatog Yopd YoLvicao-
3. — 1. eisaxouodeis Ü.
45 4. — 1. supra lin. U.
5. — 1. @pules C, pls; U.
6. — 1. in marg. prima manu U.
7. — 1. rpooaddöuevog U.
re DE ER1 SE 9 as0 9 8 a a u ee F Feen ee. Fr a A
BETT re
RG
mvm mampOV
non 8
ÖuvarogES)
Zatıv Kale Er&) Tvm wianpoviv
Y
Gau a2" te
yaıpımv Badoge I )
Eektoleı me’ WENN
au 6: Karax Tivos
r e 2
Umepn-
paveun
onveln Gvadeuowevog,
Avamdeususvoc, 56 redynxhe
Tedvnxung xuwv al isis aAmbous
am sepnwevos
Zarepmusvos Lwris,Lwfis, om 647:6m Lwvrı Ce }
& e are aeg R EN
win mopooxuvov; dık robro dael Avdog Tou Aypod Exmestv Enpavinen xal tov uiahmrov bmopeivas
Odvarov merk mv üuebouvrwv Und tod Oeod mov Zavaoınon Th almvia xplae xal To Kabzorw
rupt, &9 m od menodas, Wuyhv zul oapxa xoraohnseohar mapuöıhonevos. » Ent mistov 6: Humm-
deic 6 Aırmoros
np Hedever meh”
| Erkowmv
p Adporeowv
era, ahucewv Emidedevra ThH) Eowrspu
p& xal Aneyyei
r xara-
xherodnvaı YuAaxd.
9. In 52 Eins xareoyehn 5 Tinumrarog mpsoburspog Iwonp Ev zupn xudouuevn Bıöradovba Ta
y tm n er ’ \
e Re = : k :
mapoıztav Eywv, 1 Ötepumveisran Tab ypagovrog xuhoig, at autos ynpatas mavu, Ehdounxoatov
\ v m e ’ x7 v x m m D vn 2 ’ a AN a \ ’
yap Eros This Adıxiag Ayev, eVontog mv TO Tou ammarog Elösı, Wpautepos GE nv uymv rat CnAau
nvewv Anapabintou brep Te Tng Eis Xpıotov Miotewg xal Tg mept abınv mv lsputelav dnpıhsstarng
drabiwaemg. Ti 8: airn Muepa ouveriphn drO Rmung zul 6 euAmbeoraros Oraxovos | "Acıland,
Pi r 5 D \ PN . \ \ r ES U en, n .r \
bawmwevos Aeyomevns Bißvoadopr, nal autos MoArög ev TAv Tplya, moAlog dE TW Dpovmart, EinKosTov
ayav is Lwfis murod Eros, Avhp Lewv tm mveuuarı xal ıyg mob Nptorod Being TENaMPWUEVOG Kyarıng,
Y ERS, EN r Nee! \ 3 K y2 \ 317, a N m ‚
Öpaotnpıds Te GV @uosı xul Edeyarınag Ev olg Eösı ToVg EREyyoug Emipepeıv, Maröpos Ti TEPOCWRU)
Thv Ölavorav Erieixig Kal dk MEVTWV TD GEILVOV ZVÖEIKvUlEvog.
10. “Ausoriowv dt xarevwmrıov TOD TWv Mayav dpymyod mapuatavrmv, Yovim Tu) Olmarı TEpOG
> ’ os‘ [4 - - 4 > ad [4 ‘ - Bi x
3% > \ y 1% 5, D Y ’ E7 ‚ N m > ’ Ei ’ Sr -
abrobg Amıdwv Epn!' «I yEvog dvoriumpnrov, Iva ti roVg ov avlpumwv Kpeleatepoug Lburarinvres
zals Toy dıdayav bumv yonzelaıg 77 TOy Ypıatiuvov Öproxeia mpoaayere; » "Aroxpıdei, d8 6 mavoaıos
21 yo 3: 5 u um 53 d rn 67 ‚ 2 G 1) N do) - 3 An E} 6 N
wenn einev’ « “weis, © Öinzora, olte yonreyeıv enioramehe oüre !Veudolarpeiv avsmadonev, Ev ch aAr-
Sr r D u NL ’ y wer y y x 3 r
dela 8: Eormxores, mavra Avdpwmrov Ötödoxouev Taurng Eyeadaı aut Tov üvrwg üvra Ceov Erıytvm-
Gew. » ‘O apyınayos Epn" « Kal mola daxei üuiv, w Avonror, drlayn vrg Ardeias Eycaha; Av 6
Baoıdebs Taong yis Berk TV aurod eyioravmv dmodsyeraı, 9 Mvmep Dneis ol eUrzheig Kar Ameppin-
x - m -_ ’ ’ + 8 - r > =
uevor xnplaaere; » “O Tod Npıorob Tepebg amoxpiverar « "Eneıön obx eböoxnoev 6 Oeos Aumv Ev
ke ? N RS n GN, any REN ER
N Ünepngavia xal to TAoUrW Tod alovog tourou 6dov avlpmmou euhüvendar, dıx Touro“ Aueis Eau-
x 6 m > ’ \
TO; TAMEwVolvteg Exdusing MIWYEUOREV GWmMaT: Xu TrVEUMATL, (g av xaı TG Annpzrou boing xal
This Adındoyou tuyoınsv Amolalseg. »
s 3 N }
11. ‘0 Apyınayos Eon’ « ’Eneıöh dodevsin Ybcews Tov dxvov mepininovzes Amonoreiche To Epya-
ES ES ® x h
Leah, oixiav 3 oixiag Ev aymmarı Mpnsmıriv meptepydmevor, TOUTOV YApIv Dg Rauymaa TV meviav
xal TO pirpiov mepipipste, » “O ou Ocou Avbpunos Epn' « "Enerön Wveldioag Auäs Oxvmpoug aro-
\ x ’ ’ c a 0 Ei v 6} as 3 [a [4 - > x >
00 wovov oux epyalscde arıa xal =& TWy mevnrwv Adeoıg apmalere. » U Ts Maratsınros bepx-
=} ’ 3 e] ir EN N} x \ - [4 sam e ’y c 6 ’
8.—1.TU, om. C.
9. — 1. öraxovos om. GC, in marg. UV.
x NER a I:) > = 7 EURE, pa e' N
10. — 1. w xaxoß&rator Iva ti miaväre tous Aöpaveis avlpwrou; zn yonteia tng BLöayng UuWv mo:oUvres auTous
Ypıotıavous; Amoxpıdsis 6 äyıos "Iwonp eimev: Musis Khndeis komev nor yonreiav oüx oldaev MI: Mnderav mayra
Avdpwnov SLdäsxouev ini To yvavaı tov Lövrx Ozov. “O Anyınayos Eon: zoi moia drdaxyn eyahn Eariv w Kvonzoı;
odın hv 6 Baotdebg xparei naons is yi; hr dv C, cetera usque ad c. 52 desunt. — 2. roitov U.
[137] NIT. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 537
e = \ ax ‚ ats
xevov Öoluptov TM TOV Apyovrmv EZausia, ola yM Kal Gmodog Muroumeva zur eis Köou TNV KATAEANVWMGLV
&yovra. »
13. ‘0 dzooruyhs &pr' « 'Eaodwoav ca torwüre Anprpara’ mepırcnv yap Ayoapaı aut TnV ohdaacuv
dvauerakd Aumvepmınsw yeviohar' Tobrd wor wövov Amöapıvar moris zo zod Baoıkewg Döhnua za mposxu-
veis zo peyaim Bel AAlD, awlmv gexurov Amo Twy TIXp@y Basavuv, ds Erolums Ey TOD EMEveyzeiv Got,
A 00; » O zpıoolbtos "Inonp amexpiön: « Napıv Tng torabeng deioröanovias un mv, © orsaßlıe,
iva ov Ozov uou Xaradınav To) Kurod noriuntı mposKuvnEW, TA Eun evavrioumevog Sräayn. »
Tore bumod ninadels 5 Ausbeorarog xeheber nat abrov teıvonevoy maotilesher, Avöpas && duva-
zobg Ev Ioyui Pabänıg Er bowv Aravlmwevarg TÜRTEIV MUTOv ADELÖW; Ourwg, Ware Kal Ts Evovanz
10 ANosTepNGaL TVong. ‘O 88 zov Xpıorob yevvalos aöhmTng Eis olpavov dvareivag To luu.m, TOv bUDL.EVOV xUpLOV
Ahnkhrwg nark bıavorav eis Bonderzv Efenmheito, duvanıy abc el; bromoviv mv deıvav mapaoyedivar.
r >_€
Se ® 3 2 2 = en r ,
Tois olv Ümd Gol Aeyouevarg tis Av mioteugeev, iva ıns lwfig Xarappovnaas zu Bavarın TpoGöpauM,
xadanzp busis oi avontar. » "O Neogıdns "Asıhadds Anexpiön: « ‘O Ev Ayvola ns admdetus dig Ev axoret
er 4 - ‘ > [4
- # rn
I i ; er
Ölnmopsuouevog, xadanep Fi ah Auxoduiumy buy, asis av whndein wwpos zul Avorzos. 0 ds Aucrepos
54 ’ u} ! RE ES
ioR
xUptog
= n
Örappriönv zubok, se 6 vılav may
\
Yuyhv abrou
m
ev N rponzaıpn Con Amoheoeı aürıv, 0 6:
\ >, et EN?
Anohesag alrıv Ev cine mapovrı Bim ei; lurv almvıov ebprjseı alrmv. »
R] / ’ £} 4 R! >
’
18. Tore xERsleı 6 Wuoratos One tus yzloas KUTOU UNO TAG iyvöas dedsioag xark To HEGOV auDoTep)
Öusg Evamexsxksıaro.
[3 PN
Maprüpwv
>
Ann Tv
rar
Evamsppubav, Evba xal H
x [4 N x m ey,
10 desumrnpto
y [)
GMvaı Öuvamevov
[2 n r - n - ’ 3 B
< &
20. Merk d} rvre Auspag Erbahovres Tod desumrnplou, dyoucıv aurobg eis tomov Aeyonevov Ilxpa-
m De Uwe Bone WE EN Beodeic 6 f
N Ir ’ VEN.
deısov, od mAnslov xal vabs Imnpys tod rap’ aurwy gebomevon mupös' Ev m nal mpoxabeodeis 5 mamiapos
_ m m m \
mpbs Tobg üyloug ipn' « Eirare wor ouvrouwg' Zrı rD al tig naxias Ertuevere Aoyıouo un neap-
2. , E . De} ES ‚
aMuroxpa«Topog deoniouxatwv, W yanteiag Avameoror; » OL de Ayıoı ig € Evos aromarog
en E)
yNvres Tolg Tod
- = nn nn A >.» E) ‚ \ men ‚ N r 4
ei
einov‘ « “Husis tod ayadov hoytopod, dv apyndev Exextiuede, Xu ToU Evos Ypovamatos suubuyor
> jet
Ovres, tus Adndıyig Mistewg obdan.g Eunentwranev, Ev ol; Oew momTT oupavob te xal yinc AaTpeuomev,
hd: tod aoeboüs Baoıkdwg bumv rpostayuarz Ev obdevi rıdewedar xäv eldog ämav Basaviommpiwv Erayd-
yaıs, eu lodı ing Aueräderoi Eonev, tig aurns yvapıns Xul mponıpesewg Eyspevor. »
21. Alav &} Aybeodeis Emi roig frmaaıv 6 rupavvos nehever auTabg tv Kata TOV MAOYaRav Kal Ti
SapUog xul Tuv Kuruav syawloıg nepılwadevrag tayupwg, xark DE Ta TWv ayoLylmv ünpx Zuhorz Evörisauvrag
zobg Umnperobvrag Ölxnv srpsbhurnptuv mepıeAlggeıv Ev Öuvanet. 05 Yevousvou, ERL Tosoltov Ta Öcrd
Toy Aylov auyeßiubav, Ware xal obs moppwmdev AHETTNKITag TOL xporou Ts auvrpiong Evwrilsohen. "O 03
Tatapog Emreymver vourors' « Ti deiymarı tod Bucıkewe u Avrırdassoße. » "Avrıpdeyyovraı ol &yıoı
ob Xpıstou aölopopor' « OL zn BeAnuarı rob Basıkewg buav Umelxovrsg broraynvaı zw Bein BovAnmarı
ob Öuvijsovrar. »
22. And dt rplens Opus Ewg Exeng Th rormbrmn rs Bacavou arpeblwser zov aDAınrav Zyxap-
zepouvruv xal dık tig bmonovng rov Ozov neyakuvovrwv, adrol Tüs Epwrngsis ol buoraror Mıaıpovor
Tpdg MUTOb; Erotouvro. Tai odv Baotaoavres alrobg Tals Ayopnrois mAnyals oa 64 VEVEXPWWEVOUG
20 desuwrnpi Eyraraxeioust, u GuyyWpodvres tivi Th mob TUpavvov mpostageı Tüv aAvayxalmv Ti
= - © = ‚ e ‚
dtarpopns 7 oxendauarog Emiyopnynonvaı aüroig” « Ei 88 zı5 ebpedeln Tov Torourov Öpov mapalumv,
EIET, N N ea ee . ;
onatv, Owotaraıs bmo6Andeis nactızı tWv Wrwv xal Trs Pivog Amogtepnöngerar. »
93. AAN oi Y vevvaloı zod Nowsrod
p oroarınraı n Kal naxwarv CL aurov Umomevovres, ’ Zv
näcav BAtbıy
meivn nat Ötbn, Ev Yuyer nal yuavörntı Emi rpıerh ypovov xaraxkeıstor Ötereheoav, pmönolev Eyovres
RS Evdeing mapamudiav, mAhy Ei un amd zwv auvdesuluv, Ebepyouevwv nal TEPOGatTouyrwv Euuriy TE
yapıy xl Tis TOV Maprupmv EAaytarng Imyopnynsewg' Oy xai Tas Apopnrous BAtber Kal Tnv To0
Arusd yalenornra xahopwvreg ol TH elpxen mpooxaßnmevor YuAaxec TO TE Badb yApas xatwartlovro
xal mpog Odupuobs xal daxpum BETEDEPOVTO.
94. Merk SL thv Tooaurnv moAuypoviov Kaxwary TWv TpLeoAbluv naprupwv, Zabmpiov ou Ilepawv
Baoıkwg mapaysyovorog Kar tov aurbv ylpov, Ev W ol äyıoı Eopoupsüvro, Brumöx xalounevov, Egaysı
‚ ’ \ x ra! _ 3 Tr Ca: I s m BJ P ..r
outoug Tng Yulaxtis 6 Tpog zo xoAdleıv rAv Efoustav ElAnpng, EMI TOSOLTOV EXTETNKOTAG CT ro)unu.epw
6 67 x 6) ’ - - ’ 0
naxtıgeı, Bots Einöva jovov Avßpwmou deinvuyaı | Kal abrobs Tobg Buornrı Ötapepnvrag eis OlRzIpWDV
ual &eov Tourwy Emixkiveohar x Ti TOO xurapyovrog navrwv zuv Ev Mlepotdı maymy Tolvonz
’ E} B - -_ - n 2
vıodevemy, Apdaoabmp pn mpo; aurous‘ « Add; Zpioravol Eore; » Arexpiänsav ol äyıor « Nat,
md:
NIWs Ypısrıavor
pP EGuEv,
MEV, xal TOUTO
u TO0 GEbas
GEbas ExEx Tooyovwv
TPOYOvWv E jusda,
EmMIYpmDomEld, uovn
.OVo) Os
&W Lavrı
LWvrT xal
arndıva Tav Aatpsiav Mposayovres. »
25. Adysı rp0s abrobg 6 tupavvog' « Kat # mpeoburıxn xaraotacız 600v Eiadoxı rıg Öuvaıro xat
0 Babb yApas chv Zvodoav Eupavileı adevsıav. ’Eri mAelov dE, W; oluaı, Dh ypovia xadsıpfıg mal
Ay ’
Tahaınwpla Tasy TEx Woppäs\ EU
MAAolmsE Kal\ TmVv
\ 3_\
EMI r
Tauraıg r
auvrasıyr ‚
xXareipyäcato ER IEL
Ötomep ELaEpol
; = ER 2 ; = 5
neideode, Yelsache Exurv xal Tin Hal mposxuvnsars, iva un Bıxim Havarın Ta bay ampara dva-
h n > > = , e \ N nm m \ BR r SL
Aw67. Odx Ayvosite yap, Mg xark Mavrog ypıorızvad zu mepsixn un meiapyouvros Ooyparı A Oz
vr :
Elpoug Elg xEpaanv Ölwpiorat TInWpia. »
26. °O Tod @ecod Apyıspebs Axehımäs Asysı mpog aurov" « Enioramat, dog 00x ÖAlyny amoudnv
’ x n v = ‚
xExtnea Ev Talrn Vou TA xarapyouuevn Eloucia®
nr un oUv Ypovorpıbnang avabad)owsvog repl THV
ToLXUTNv cou mupavonov OzAnaıv, und” Emi ördvorav oov aveAdn, ms 1 Aumelag 7 ameıhais broyauvmaets
’ ar ns \ Sn, ’ Re} [4 e a
’
a ’ \ > ’ en r EEE EN 7 w en S\ ’ E D
N METOTELGEIG TOV AUTOXPKTOR« av Aoytsnov- aA\ 6 Bovder rornoaı, ToVTo dıa Tayous Amopmıve:
2 5 & , RE
Aueis yap Epator xat AWETAKLVNTOL Öla.Evovreg OUTE as Baoavoug ou mMroounede xaı zo tod Bası-
= 1 r h 5
Aug buy MposTaypa Ds mapävomov Amoorpegonehe. »
e < 2 ‚ \ > m ec - \ ’
or 27. ‘0 Guoweviorartog Tepog abrolg Amoxptverar « Or ayvow, ws Dueig oi yYpıorıavor zov Öxvarov
a rn ae > Pr «#13 x ,
3
eis Avamausıyv
Ar, ’ r
Aoyılamevor Tourou Tuyeiv dk Tayoug Eriomeüdere”
NEN r
AAN obx amobnosrar üniv zo Inrou-
\ er >, = , ’ RER
wevov, ueypis Av nv Lonv buav zur Öhtyov Exdaruviaag xaı Teleuraiov mapavalmuın Zipoug bpäs
= - EN =
\
Tomoduevos
e
Ümavras tous mept ums yproriavobg dı Dumv awppoviohivar napxoxeudow. » “O &yıoz
E 5 & 2 5 r i
Axebıpäs Aeysı « MoAdaxız Arovoas map’ Aumv, Or oure twv Buaavmv aou Aoyov MotwouuEhr orte Tov
10 dia Eipoug davarov Bedoinanev. ‘O yap Ev ralg mpoAabovaaıs Oubeoı Bondos Auov yevopevos Oeos,
RER x = \ HS ® 3 x &
yat ravdy abrog Auiv duvapıy maptzeı eis Tb Täg unyavds Tod maTpo; bmmv ob Saravk xarapynaar.
h N: 2 ET BLRR 7 5 5
Aoxinasov oUv rnv Ev Npisro Öuvanounevnv mpsoburıxmv Av Kaheverav 5 Ev ywvela was Buaavors,
TNVv GEMUTOl Emt-
m
Lv eLk TAVTWV KOTrOyULMEVOg
7
Emrandaotwg,
L/
Apyüptov xenafrpuevov
’
xal ebongsig
x
= De, ’ a, SE S
yviig mept Thy dasberuv mÄdnv, bs Avavura x’ Aumv Eriyeioov. »
ER ut, 3 = = ;
38. Oumoo 5: mAnodels 6 dis Duorntog Edpywv xeieusı mapeveyünvaı € wung Bupong waatıyag
ov Apıduov Teoonpesxaldext, üg nal xatevmmıov alrob mpodels Acysı mpog Tobg Ayloug‘ « "Opvunı
\ ’ > _ \ ” x \ ec ’ v
x b} x im A
ov weyav Beov Ährov Kal Av Tod Banıleng TWv Basıkdwv Ixbwplov eUxdeR ruymv, Sg el um met-
odeinre TW Mpostayuarı aurod, Ev rouroıg Eavalusw Univ Ta owuarz, Ev atmarı 6E uoAuv AV
’ >r ’ c - \ ’ 7 [7 a - \
’ - 4 kl - >
avdsıov rohımv buv ymdewiav Yeıdn moroUpevog Eis buäs: el de xaL rayıov drodwsste Tas Wuyas
6} c es >] a x ’ &} ar x y\
6 [2 hi U. - n ’ n\ (4
NA oarr r Aa r S n e r
buov wueotılouevon, zul ara <a verp& Luwv amuara nad Ev neiıloneva Ötaoxoprioug, almobapaıg
ERS r \ s_‘ \
20
1 D a a Rn dık ‚ Ben
BouAeı rolvuv room, tayıov Tolmaov' Ev Erolup yap Mus da mavrwv eupnosig. »
3r 1 2 AN N m
eZouoıuLler
99. Tere ö Ne 2 AN ae 5 a N ’ % ar
29. Tore 5 wınpds Ev xpauyn meyan xekever auporepaig Tals yEpsl TeLvon.evov Evreudev xal Ev-
meVhev Avöpus duvamsı Ötasepovraz Kat TE TOV oTepvmv xal TWv varwv avmaewg Taig uaarıeı
Eiwg ob Mi Gapxes MUTOU GuV Ti
a [3 4 3 m x -
whv yiv xarappfousaı Eiesvov heaua Tois Tapobaıv edeinvuov, Erepwv Ertbomvrv"
’ \ - _ -
almarı Em
7 \ Es
deinmarı
’
Baoıdkemg
-
« Oetoöntı rw Tod
-
30 WEtdg Elyev,
duvdıews ETEOO os‘r « Td usvnv Bouinma
elyev, eneowver altin Öuvanoumev
uod Ocod !y!v abrin
Bouinp od Euod &eımaw, TO ÖE&
Öuvamoumevos TEeÄEIWan,
od Baoılews Luwv nut Ekouevo xaı Böeiuogonar. » "Ersön 8: 0 davar mpoaiyyıle at mpog To
Sn , Br = N VRR ER N es ale REST
Aeysıy mavın Aduvarıng elyev, tobs OpüxÄmobs eis TOv oupavov dpas xaL wmv Eis Oczov öwoAoytav da
TC eis aurdv Avaveusews Amaparpwrov auvempron Bebuwmaduevos, Ev urn 77 Tov dEıvmvy Kxaprepin
AxatayWvıo
NV axarayuvıorov
Thv zul naxapmaxaptav Yuymv yAhv zoTa MMAoBern aupedero.
\ohern CemOcin mapedero
= \ SER n 5
Gina VERPOV aUTOIG TEPOXelNEvov EV
2 EBEN 7 wm Ce, OA
\
30. Merk ö} zAv mpog xüptov Exönpiav abroad
EL
To Tepovixov
mapaAdayf Tv TUMTOVTWy Emi TOcourov Wacrilovres Xarzıoay, WOTE Tag OApXAG MUToU Eptouv Ölunv
S > r EN \ 7 r 5
yurakavdeisas dı SRou mi rn yis adv rw aluarı xurapneuoaı wuntepav de al Ömptv yyauıny EI-
r r in BEN eo = \ n
Beixvunevor, TOv [iv omovduAoy Emi xepahng aupovrs nutensav' pibavres CE aurov xarık as mÄaTEING,
BP - et Di Er \ !
” ’ x x INS DEEN 07 ’
gikarıs TD lepd awparı Kursornaavzo eis TO umds tapig Öatas Mapa Tivos aawmonvar. Irv merk
>\ı 67 ET, + er A \
IX I 7 - ’ [4 > ’ N
zptenv Auspav TO Timov abrou Aslıyavov mup& Toy ypıstiavov Erddmn, Toy DuAaximv Eoyolarorwv TT
zod
od Bacılems av A Apweviov
Backen; zav av duyarpog ma mapnusızaeı,
Auyaroos €
Wat, Evexev Koväov eipvns
amovawy long ToTo)
dumpov €Emwolelong
eloivng Ounpov
is Hepotdos Baaıevovri.
31. TA dexden di Tod Öntwhplou urvos Tod wanuptou ekeumdevros Arshıud, eianydn mer’ murov-
N,
£ lepog Ra RE - ; EN,
6 Iwonp" at mpog aurov 6 Ting amavdpwrias Eumdeng Apywv Exruavug con « Ewpaxag Tov
15 ov Eraipov, mol Aavarı mixpig TV Lonv xoreAusev; “al ob rulvuv, ei mn 77 Ypnorn avuboufia
Y m in . r « m r 9
pov Meiodrs,
=)
Talg
m <
dpolaız
r
TeEpımEauy
\
xohdascı
D
xaxıyadrwg tod Cnv anarayson. » 'O too Xpıorov
m ’ r
elmov, robro xal xuhıs pnut Ep Ömov xuptög eiut Tau olXElou
a D 7 m \ 7 ’ rd ‚ r ’
=
-
ävertänmrog lepeds eimev'
& x
«"O moAaxız
AR > 3m \ r » EEE DNGz } NIE wo ym Yeode
. TV 00509 TOU LWVTOG XXL ao ApToU
AoyLay.ou WAS ey. RUT Tas YpEVaS E/w@V, OUTATE AVTAAAUSOU.XL
2” 475 u... e,. Y
» Ouun 6:
- E51
moreiv, T&yıov molnsov.
'
Boukeı
’
30 ralvuv
-
non Leous 6 Unpiwdcstaros, neheleı teıvonevoy mÜTov AUxÄorepWs avöpası Guvatois Ceppsaıv wiLols
3 N M ud = B} W 2 - n, E a -
As Fe INA ’ [4
nurariuveosßn Tas odpxas auto, tWy anpuxwv Ermtbomyrwv' « Elkov zo Heinwarı tod Baorkewg at
3 mt - A - > \
12 - 0
coßntı. »
m \
32. ‘0 2
24
is Admdeins xnpus
Er
Swvn
E
neyaAn
Dr
Expauyacev' «a Fig Earı O5: 5 Er. TavrWv xl Ev
mäsıv, xaı mAhv alrod odx Zarıy Erepog: Ev ar yap Lmpev xaı xıvouusda xul ägmev, Ev wid EeAmist
er e} 32 u \ \ ” [1 x > ‘ 2 er er ’,n
x \ J 0 > v
Ts Tiorewg Av Aoyınıy Muro Aurpelav mpocdyovres. » Ds; 32 Emı noAd rumtonevog obd: ghEyEaadrr
- x [
nn
SE = S. =, 58
Me nr
\sıroluynons
St 7
Möuvaro,
7
vonisavtes
N
abrov
un
Mon
9 ’ en x er ta
rebvavar, ob pev muutileıv Ameoyovro. Supuvres Os
Er
v
abrOv
N
Wabovres
d5
ToAu
A
ou
>
Er
’
Elsa
’ n a,
adrov ZEwdsv, Eppuupevov Emi Tg MAarelng naradıumavousıv'
’ x m ’
BURN vr J
10
ee; ’ 5 = ; N
Ejamvzew, may 77 elpxtn YuAayOnsouevov mapadıöoacıv.
33. Toplrov 8! werk ov dotdımov zourov This elebelns AbAnrhv elsayoust Tov puxapıov Asıdardv.
« x n Er - \ ’ Sm
N \ = f
Ilpos v 8 rapıntapos Eon: « Zung xaı davarou Ev 6pdaAuoig ou TEROXELLLEVWV Öoins TE xal Arımlas
n ’ 2 - ’ x
Tols Avadoyıng aipoup.evons Barspov Tobrwv, yM TpOds geaurby tols Zvavrioıc, Kadanep ol Enurobg Avantug
Indedwnd:es Eraipo! ou, minporarm davdım mv Tide peraympnisavres" eloaxoumv yap Wou Tüg 15
ee EN Zn RR NV ze ae N 2 En
mapawensws, ar dwpsäs Ann Baoıdırds naı Boöns Tns rap mlrwv peyadonpenig xurasıwünan‘ €
d! 77 arH Emimeveis anerdein, mpbönAa vor Ta Ex tobrou auubnoöueve. » “Ü) pepwvunog Asıdards,
S\ m BE > ’ =} ’ In G \ > ’ [4 c ’ ’ m
? Re > \ e
zorare, mıxpdv mı ng Arıniag bmobebnnig za Tb Axumıdrepov dk Taurng KerTmuevog, Tov Umip Eloe-
Bela;; bmotow Öuvarov al Ä adv auroisaezuv Aplapıwnv narakmürsona OTEDavmv; »
34. Taic & ’ En ER On: : a N en ’ Yelk
34. Tois 8: rowmuraıs Ubpesiv aMAoımdeis To Tpsswmov 6 wavımöng nal Ouuin ümeplesas, xekevst
TEIVaLEVOv MUTOV E4 TEGaHdpWv Ywpis olxtıpuWmv 7 EAkoug, (15 dv Tig zum Ad Avaadirors olcı
yphcarro, Suororponug ur Tas minyas Emioepew. “O 8: zoo Xpıstob us ds yevvalos KThs
Arorpivera zw rupivvm per& Bons" « WB Avonre nal aumag: xunv, To MAONg KaTaynyıov XAXLdG,
Eownev 77 sadpörntı tod voog bpov xal Thy av Bacavıv Zonowbedu Kadevestarıy Eniheow' ava-
Asyans 88 tobrons xal ol toig mownpoig Ekumnperoüvreg Gou mpootayuanıy, Ev Arovolg xal mMapeImEvaıs
Jepal TA Timwplag Auiv Emayousı’ AaLvorepmmy TOLvuv xohaarnplmv xal Tmv TouTos broupyouvruv Ev 30
\ \ - > -
Suvausı mAELOVı eupesıv mowmazınevos, Spy wahren xul wuv Zuhv Ev Ti Eväuvanoüvri ne Kpisz xupre-
N ’ [3 er ’ v 4 \ > LIR-1) - ‘ -
ptav,
4
di 2 Äs vb venlov ns
mw
Luyfis
n
Avapalveraı,
R
xaı rhv av döpavfim xal xarayklasrov Eniyeipmatv,
S
SU Ms! To Exkeiumevov aou xal mapapopov Edeyydngerar. »
35. Oaubndels 88 Emi rois Asyowevors 5 avostoupyds mpDg Tobg GUVEÄPEUOVTAG ALTOD EyLIGTAVaS'
« Ti zoiro dpa, Epnoe, zo maans AvBpwrivng Tepıwolag Enexeiva; To obror oL Asyowevor Yptotiavol
Tg Mapouong xarampovauvres wis ourw dubası zov Advarov ug Av Tız Aumrrov dprou xal ÜDönrtos
Eyremevog; » Ol auveäpeuovreg meyistäves Atyovsı Tpog aurov’ « Mais Ex marspwv Sröayais dxoAoußouv-
125 Tag dı aurav Emayyelizs us Bebatas Komalovrar: mepteyous: yip al ypamat aurav Ahhov elvar
nöopov doparov xaı Lwnv arekeurmrov. » ’Ev dow dt taura merasb aurav ZAkyero, < TE TTS @pas
maparassı xal 7 Toy opodpws alxılövrmv EmsuboAf ai uiv Tob moAuablou amuarog Apoviat Öte- 40
Tpaumare TE xaL Tüg MÄNyAS TOU TaneLvou Toutou awmmarog aufmpov Edepämeuss, uux üv Enexaubäg
[4 2 x \ \ 62 67 r [4 > N ’ 4 > a b} ’ ’
x x x ’ ’ - + ’ Ira m ’ 3 NH 3 \ er
ou Tov Aayıomov Tov TÄAGavTE mE naralımeiv Qeov, 61 ob Tä0K xriots Ex un Ovrwv El To elvaı
’ \ (a WE) es ‚ J e ‚ a r ey) Re y 3
rapnyn, xaı ro Um arou xriolevr eic Umnpeotav avbpunuv Alm mpooxuvoa. » Adysı mpog
P ; “ = 2
abrov 6 Öusasbeoraros' « Aorındlmv elpnxd coı taura, mer tuya xal ei Heinosıng meiohtiva tn Buct-
or Ar Tposriyuarı, h TWv mnyav Navarndonog eridsats oVdamos; oL 70 Iyv napaywmpriosı: dk tobro
#5 D "7 > = e9 u \ \_w r Le y ec A
Tapxöeıyua ge Önaomaı maÜGL Tois ypıorızvals, Ömous H mepl 08 Tns Haxriag Ambn xutexpärnsev, üs Av
Kadwaı xaL Erepoı dk CoD amppoveiv xal m ddewg Tuis Ubpssı yprodnı ur wmv Ekoumrulovruv,
r 7 \ DT - bi} - - [72 w - & „
gan!
ExpmuÄtsavres < O1 Dmomovig
OUOVNG xal
xal KupTeplag
L TovDV Tr
TNS Ütxaroalvng GTEDavov,
Ötmaroauvng GTepavov, EvEv oupavois
oVpavoıs AmoAnlovrar,
AmoAr ug
Ö
Andnos van N Aventnotov
AventAnotov Ts
Tag Emavounevng
© 3 aperns
RoETns W7m BiBim xaralınovres
xaralımovrss. » Avwvia
Aymvia Ö2
de ausyedels
yedet
h er Ti FR E Ns ER 2
rp05 TauTa 6 mavınöng nal moAUmkoxng, Trpoaxalsoajevos ov Adsayoyap Trs ÖWolag UT) MErEyovra
alpzoswg, Asyeı Tpog aurov" « lods Öuoriumprtoug Tobroug xal dxdmarov THVv Mpoalpsaıv Eyovrog
’ x > rg EN ’ ’ x 4
\ [4 \ e - [4 iS > \ ’ \ n ’
Txpahabmv To0g TE THV Duov noAıv xal TATpLöX Aayxylv AudoAeboroug YEPTT YpLotıavov TAPICXeUn-
cov yev&ohaı: Toltou yko Evexev obos ThV OL Eipoug xar' aüroy Amopaaıy Mormsaı mporeduunnar. »
- x S : j B
38. Mapaurixa 8: xar' Evmrıov mv Te Analovimv xal auveöpsuovrwv aydopopoıs Eribıibaaavteg
Cwors ırv eidL HErousav Ilepowv rpos 7a Evßorepa mopeiav dravusıv xareoneudov. Erel 6: tais Kpopn-
rn \ ’n‘ [4 Fand x \ >» 98, r IN [4 [4 Di I7n \ n\ - > ‘
20 toıg nAnyals TH Te Tv MEeADv mapakugeı xal Th Tav dotmv auvrpıon Tielöwevor dduvarug Elyov xal
ER x m 0 £ ’ ns nı ce 3 e > m 4 „ 4 a‘ zn e
alro ro xahraaı, ayotviors xaraörcavtes Or ülou Ayov Ws Ev Lwaor! ammara vexpd, wnee Ting ola-
9 mw rm ’ 5 z > = -
couv rapabuyns Ksrouvres ol xal Ömpimv Muorepor, uäANov Ev 0VV Ev als xal auvebn wovals xare-
Aleıy, Wonzpel tıva ? Topria ZuÄaplmv Eis xXubarv AyomEvmv Atiumg TMApmppıntouvres TOD EMIMÄATTELV
xaı yAeualeıv oudumig Eveötoooav. Kara 62 mv molıv aurwmv Apbnk Ev öpoıg Örmxeınevnv ’Edı:6 Phx-
4 E) N 3 on ı 3 < x 2 e m ’ > ’
3 GAvTeg xuraxÄeloumiv Murolg Ev Gxoteıvid desumtmplo, Ev D Kal Trs Ex nAnymv onbewg Eniyevonevng
ER ; B e E =
xl TOV Ex Taurng Iywmpwv Ümoxatwev autoy Aurappsovrwv, OU MIxXpa TIG TOvWmv EntboAn Tolg lepols
r : , % ; S
ERELVOLG XML AÖRUAXVTLVOLG EVEGXTTTEy OWuXat" TpDg TOuTOIs xal YuAaxas rapaxudrsdrı MpooErakev tou
Kndeva Tov yptorızvav eloioyra Trpog abrobg Enimehelag Tıvos Kaımaat.
7 - 6} ’ x 7 x u} [1 x a ym
AyLaoyoU
& u WETRÄRDELV
Audeiv EVTEUDEy
Evreßdey IImMEipowevm,
ev Tag
ö TapEINEvag
zvas JElpas
yElons za
zu Ta Ackuucvo
tm Acluue wein
Ein MAcıDE Te
NAcıwev
puplowacı WeyaÄonpenüg xal xareniksı Öxxpuapnovee, olx 6m T& Tod xuplov ’Incov ariynare mu<
40 adrois xadopnaa.
40. Ipds Av 5 xaprepıxurarog Inchp She more Euurod yevouevog EZunsev‘ « To usv mept Auds
Gov auuraßss xaı Yilorimov, m yuvaı, xal Oel) ebanodextov xal Auıv toi; ümep aurou aöAnlaı, zo 6E
y 29 n - m. m \ \
ourWg MnoxAnteoheı Muäs ApıÄocopws xal Umsp To WMerpov Extog Eart Ting Abeuloug TWv YpLariaviv
a 3 [4 c 3 3 ’ \ e x x 4 > [4 > 03 3 Sm - Dr
EATIdo; TE xal mioremg. » Acysı mpds abrov To mavevrımov yuvarov’ « To ev ünep Xpiorou Tormüre
e) Lan \ ’ ’ N N x ’ ’ x x c \ 7 07 6. 4
r 3...r \ e r > ’ S\ \ , 5 2 32 m
45 TIva nodnuaTe Avadssachaı TTV VUETEDAV ARATAYMVLOTOV OTAVOTV XaL TAVU ARODOYNS ASLOUGE,
= eo 5 ’ N‘ 7 var ’ 3X ’ B) - N 23, ’
eldov Gmäg Tim mapruplw' To d2 »Axieıv xal Ödxpuov xaraygeıy Emmi TolUTolg AAyEIVOlg Kal avumolgtoig
y, k} 1 ’ \ - [4 N
mahnuasıv Avdpurıvov TAN xt TG DUTEWG LöLov. »
Al. Aroxpiveraı mpog aurhv 6 innaheorarog tepeug' 2 « Al dia\ Xpıorov\ BAliheıs Baorleias olpa-
= 3 ?
voy mpozevor yivovzaı, repdg Avdmauaıv aloviov ayahov mporeurovsaı arten yap xal reßlunnevn
Ah 5605, ws ana 6 Küptos, A amavousa eis mhv Zunv xal ol ebpisxovreg aurhv Odlyor xaı 6 Üronelvag
Eis TeAos obrog amßroern. Kar 5 paxapıos amocrolog I1xulos mv oixeiwvy raßnuarwv uvAlmv
v2 ‚ ’ 67 -
\ S >
roroumevog « al ÖAtibeis » Zmippsı « bromovhv xarepydlovrar » KAA& xal züy Aoımaav üyluv Avaypapmv 7%
plmuara, Dvmy our0 x Zv,
xaroofbuara, MV, onolv,
Priv, dkıoc g 6 xsowos.
1.0G. Kat ob olv, h W TioTorarov Y Yyuvarov, , yaioe
xalpeu.MärNov
emi als mov Aylav OAlbeowv, örı morar ai OAubeıs tov dtmaiwv xal Tun minDuoun alruv Avanoyıng 10
, Too Oeod Tapyrinas yopnyaupevn ebppnauvng xaı ayadlıdaem; Eumiumänatv. »
} 63 [6) Cr ’ % A ! e} [4 ” x 2 Arı ’ = > ’ IV
42. Tüs BE Aucpas bmousidunong Non Tai mmpog rov öptlovra ou Mllou dmauyaouacı, Bastacav-
RR r vo; ns, > ’ ’In_\ a en) SETN n 3m EN 1 \ ’
mes adrobs madıy 77 eipxtf Evamoridevran. ’Enı d2 unaıv E5 bmd Toy mlrwv aAAymEovWy xal TrOvav
xal Apopntwv Gduvav narsohtouevmv, auvebn Ev TW werasd Sradsyhrivar TA: Apyis TOv TouTous
x Ss [4 an $ [4 5 b} - Er s ds, m - BB ar x ’
averalovra Hysuova, Etepov 68 dvr’ abrou mpoyeıpıodivaı deıvov rıym zul axmporarov touvoua Zepwd,
> ’ ’ er S\ı > ’ 6) _ . - es ’ \ ’ v 7
15
Buorntı xaı Anavöpwria Tabs po alrob mavrasg Lrepbadovra. "Os xar mpoorayun Baoıkırov
> ’ x e ’ x x bi} 6 ’ ec 6 [4 a x ‚ x
mapavomiag Eumlewv elAngev, nad por elpyraı xaı mpwnv, Ware obs naraoyelevrag üylous um’ Kurav
’ &3 w ’ v x [4 4 \ ’ ec [3 ec r ya
zoy ypıoriavinov Yeıpav Ardoıs Burdonevous ourw Braten Auvarın Toy Btov merniharreıv.
- - - [1 n ’ ed ’ ’ x 4‘ 4
z R 2 RR 2
43. Arapnwıodevrog dt Tod zomurou Öoynaros, ämav To TÜy Ypıotiavuv guvrayua douAmy TE xal
eu? f va ‚ = _ 2 ca Nee ent y P \
Eheußepwv werlovwv TE al ZAatrovwv Yuy Zpnoamevwv, ol ev ammAatoıs, ol ÖE Opsaıv Euurobg xarı- 20
7
KPUTTOVTEg, TOx Mapavouov
2 Kal\ Lucapırarov
, 5
Eameudov SE, mov mpograyun.
dtnöpävat £ ae
ou dt znv pymv
’ SER R S 5 >
EYREYELPLGWEVOL EMIYWPLAGAVTOG TN) MUT moAeı xal MpOg Tov vaov Tol Trap müriv TIuWWEVOD TrUpDg
eioeAnAußdros eukaoher, Aeyovaıv Trpos alrov ol TOD MUpos Aarpeural nal Tns werloUong YEEvung
> ’ vr ’ x ER c er x - \ x m r ’
h 2 SALE ? h 5 N EE BER r
xInpwrat' « Bist reg map’ Auiv tig TWv Aeyonevmv ypıoriaviv moAırelag Emil Tpiern xaL mÄetove
: > Ber we 2 2 «
APOvov Eyxexleiouevor Ev ayeyyEl Ypoupf, obs 6 po Tag bumv Sfouotag xarapymv aixıauols xal
; Kur DSH AR 7 ee ä ER nn
Baoavors repıbamv Kpoprrois rg olxelas meraßeoder Opnoxeing oböaumgs mapemeisev. » 'O GE Taura
> [4 ’ ’ ‘ y ’ - [4 > 6 >“ a‘ 4 x \
axouous xeÄsVeı Tapaurixa toutoug aydevrag To Bruarı aurou Tapaarnvar. Irs 6: takeng To xEeheuadev
Romadons, Opyikwrepov xıvndeis xal amematuevos, Ds; Av Expobuv xuraceion Tourtwy To Ypovnum,
Arysı mpOg abrous" « Anog rolunriag xuı oximporpdymhov EBvas, ob xaremenkev buds MH Tod meyi-
1% Hay ER 2£ ’ A ÄN \ 2, \ , ß Det N
orov Baoıkewg Zabmptou dntentog Ehousta, ös morsıg ev Öyupas xareorpeibe Bacıleing Te weyahas 30
5 5 ) 5 = r
Apfuwaoe xal maoas Täs Im’ Mlrov Tehousac ywpas TE xaı Emapylas m oixeia Öuvaoteia Ümerabev;
Yan Kon es Den y, NY Sr > Er le 4 > ,n
EM xal Ev 77 yN abrob mpooxaßelöwevor älxnv TpoomAurwv, Avamaugeng TE xaL Toy AAAWy MÜuToD
xaramoAauovreg Ayadimv, ourw; Avruipere xarı rs Bacıheiag xal TWy dmrayudrwmy MuTOU Yal volmv
xatappovouvreg ELoußeveise xal Ötamruste; »
Ah. °O rproohbıog Ilusng anexpißn‘ « Ei tupavvida xark too Baoıkkug bulv, Qs Dr, welern- 3 2}
> \ > n! - -
Gavres, ÖmAa xar' MuTOD Exıvnoauev, Daveping Avampavevreg Molemıo, Eder xl mMÜTOy TTpatimriräg
yadayyas avaAabonevov, ourw Mpog Auds ywpisaı Ayrınapurakauevov, Öv Tponov xarı mov Aoırav
Evavıimv MeTolmxev” Enelön 82 Ausg xark Tov Auetepov xalnyemova taic 2Eoustaıg Ws Umo Oeou Te-
e) 7 ’ ” \ x [4 - \\ x € G ‘ - y hs e [4 x -_
rayuivars bnoraoseodn pemaßixausv xl Exurobs napmdıöoamev Eis Täg dvopaug bumv yetzız Ws Büuara
= LEN, N Bakes u .: r A 5; a A BE 7 :
ent opayhv Ayomeva, dk Touto a as Purpdywv Öeiddrepov üvr« TAVv Tolaurmv Eveyelpise Kauf 40
cn > ’ > B ’ \ e - De ze x ‚ > ’ [2 > > \
AuOv Exorpatelav, ob moAeuou voum GuAAabeiv, dı ob xul viamg Eyeipztat Tpomatov, Ev Güdevi
yap 5 This Avöpelas oou Tponos Erepw tivi zbypmarog, mAhv El A xara yuvammv Ümdapeunmevmv
\ ran ’ ’ c [4 x v \ > \ \ - ”
, a , SE \ DENN ER } ut EI ER
rauınv Eniornosiag, AAN anarn xaı Owretizig Öehedon tiv Apelsoripmv ug Ötavola; tal; Luav auebe-
ar EEaxoroußtioaı Heoniouncıw' humv ÖE OnmAa Te xal orparız xaı mapkrakı; fi mpos Tov Aletepov
Oeov Einis zul ayamn Eariv: al aurov Tu Aoyım melduevor TWy ÜWETERWy KATappovcüLev vouwv xal
SR. NN. ot N a I Se;
boynarwv, & xal &s wıxplag Boravmv xaı dasbn mocıv Aoyılonevor ob: Tals Axonıg mapmde/omede. »
45 ec m in ‚ > ’ e € E 3 m ’ r
d. O© rüg Tupawvidog mpoxaßmmevos Avreungev” « (I; Zorxev, N Eu) Maxpodunia xaraypmievos
R : 5 N EM; - S
xal arovdalwv taurmy Quuc avrardataolaı, Tas tomurag Übpeis al Aordopiag Emeveyxeiv mor Ötavevon-
[143] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. >43
cat, olOWEvoz
3Y Ba > = = , SE, ei
Taytov Knaddaynvaı zuv mevovravI xoAxoTnplwv xal zT dk Elpoug Tılmpla Teieiwünvar,
oby, obrus de ooı Amobnoerar, alAd& Tr cuvnßeı Ypnoxpevos avoyn Marpohuung ui Kur Iutnpbv
[? > ’ a‘ 63 Dr
3 Sr \ EN 3 63 ya
Eavalucı ae, xadg Av Erıdunn A Yuya you.» 0 xaprepinog Röcung MPOG TOv TUpavvov avre Ungev*
63 ’
« Oldo, onatv, dtı bs denis tk Ora Blious« mpds dxpoxaıv Aelav Aoylav xWwaeusıv
roponpmea" zo
2 oroua ou Apäs xal Mixplas yEmov axoÄlorntog Te Kol rovnptas xar Oumoü ÖpRKovTWv Avane-
minerar 1% ToDro TüG sv AdEous Gau YEipxg Axpmrtids pc Mimtpoviav EXteiveis" Oi Ö: Modes GoU
Be 3 RUE ESER7, = NER 0 \ \ 7 & =
ÖBels El TO Exyear ala amev" auvrpiuun dE xal Tahaınwpix Ev Tais Ödois mau
=,
dmoszokxiic
=
&Amtlop.ev. »
’ r x
10 46. Ouuod= \
SE ninodeis
5 Enaparos xeiever £E drpWy TÜV Modv GyoWioıg ÄAVKDTWUEVOV KarTk
3 P > “
N ss { pro:
e RS
xevadng xpeWxXohT VOL, Öeppsı dE WwoLg TapXaTavrag Tıvas Avnieoig Erikaiveı ra ray e
rAnyav TPaUNATE.
f
Kat zoo EZpyou Teieodevrog, EMI Tooodrov WuoTnTos Adacav, Bote Too SWuaTos OAou xaraöupdevrog
& SS 3 R ec 3 B = n \ mn Y
TWv TE ahebov avsupuadevrwv, Ms Ex Tenyns TIvos KATAppEIV TR TOU VIXmDopou Maptupog
r e
aluare.
73
15
2
62 mepıeotog rANDos THv Tupavvınnv Ötnsupovres dmavdpwrtav, Tp0; olxtov xal ÖurRPUR KLvoumevor, ob
Tinmratou mpeoburou Tüv naprepiav Edxupalov. Tivis d zov ig maylas dpymyiv Kpuptmrepov Öfdev
\ Dr 07 J - Ev
mpog abrov: « Ei aioyuvn nv Önnoctav üdıv, Zieyov, Ev Oo zou dead Av von Andpatus abv Auiv
es ducov za amadayndı TWv ToLourwv xoAdsewv. »
. Mpwv BE zpuwv dreklouswv xaı Tod maprupog Ev Ayukdıdası ıuyfg Tois Bsıvoiz EYA@prepoUvrog,
S\
Es Ocov loylog elyev, Avsbongev' « > "Anootnre am’ Euod 01 Tris avoniag Epyaraı, Ort xUpLOg Elonxouge ig
5)
xplwarı xplrcesde Aror tw releuraiw up Bantıohnoouevon » Kal &h xareveyDevcog auTOU xehelaeı Tyg
TUpavviRTG Tapoıviag" « Vreixeıs, Eon, To Tod BasıddEwg TpOGTayWaTı, © YAnvanov STou«, xaL Con
zov Havarov avrızarandaoceıs A 0u;5» O Tis Anleixs Ömdteng @rexgiön‘ « MA YEvorto wol TOTE Torau-
vs erduunoat ung. »
157Dr 48. "O Tüs xuxias Royırensuv Avduropsper « Ti 8E; mporıunteos map aoL 6 Aavaras zod Läv; » “O
ZLOTOW.APTUG TEpOG TOv TUnavvov Fnalv' « "O nap& vol Aavaros Lan Toig ed Hpovougı yivaraıı A Ö: Lwn, MV
Dneis yapıleode, Havarov almvıov zarzpydlerar. Tod uv yap owuaros ekoumıaleıs, 6 xl Hopf apnöldora:
‘
Stanvouevov, Ben de w
Vuyis L ER ‚ € R L
T7s dawudrou xal Aoyıns obdumiig zupısbere Üteig ol Tupmvvobvres, Kullıs Kur 6
AWETEPOS xUptog Ev euayyeklorg Ynatv MA YobndnrE AO TWY ATOKTEVVOVTWY TO cauax nv Ö8 Yuyanv un
30 Öuvan.evwvdroxteivaı vobndnteÖ2 mäNNov Tov Öuvanevov zul Duyhv xaı copa Amoktonı &v yecvvn. Kat
EN \
Aulv usv EnnyyeAn, & OpßaÄuog olx Eldsv xal ol; oUx Axouse xul emi xapötav Avdpurou oux Avehn,
4
HTOLuKGnEve
1 Tolg 5 Ayanaıy alr Ov, Dutv de nUp dabestov xal GxdTag Eimrepov zu xAaußiaos
405 Anapdrinto
paxXANToS,
xadmg yerpantaı 6 oxwAr: aurwv ob TeÄeurnası xaur To TUp alrwv ou absodnsera:. »
e =. r »r < F7 Y A REN £ BEE > ’
49. °O zns Aosbelng Eiapyos Eon’ « OD; Eoıxev, neyadag Av Aapıras Ömohoyeiv Oyetksıg, Ei TorourWv
so: mpozevor ayadv yevnaoueha’ mavrug de xal meroyoug Morhaeig Auäg Tv TOLOUTWy MEYtoTWv eleoyz-
r - ’ \ [4 ey -
neraßenevous.buds Tris Kasbeing rpös Tav Aueiva molrreiav Avduroatpebar, Ev d8 To meilovrı alavı
’ e _ er & ’ 5 \ > ‘ ’ 3 ’ 7) Sr - m m
10
x ’ 7 m un \ -n\ [4
x
xatk zEpA-
xriopacıy Kmovelum®. » Ispaypnpa 6: xersbeı Kal aurov Toy Korpayahmv Efuprimevov zul
” n x x x Er 6 U 14
o 5) r 6 r R r f 4
Y RE r 1 3.r r re
Ans apeu.aodevrn zols Öwolmıs EUTOVmG alxıleodaı uaxorızıw.
AH
E maxapıog® Emeowver" « Npıorıavog ei
| ‚ el] Y Ss _r % m r \
ee aa 1 x» Womens
dneivog? avrelyero un Eupvost ns Euurob” Opnoxeing yeviodaı, mv BE Twv alsımawv Tuer pm
ENTE: ; N Are ER ? RR, RR
&veyxov Avaßspa Mavevrı xat N ötduyn alrod xat räcı mais B3ckupurarorıs abrou doyuacı suoopog
in BEERGN PER Bleu > Behr r r
Zrebon. Ener 8: maong Ouotas Lmov dmeyovrat, Ds TTg Movnpäs Apyfis Amostpspörevor momuarz ol
3 + sm_.ı N ’ r y/ er <
’ ; = n R ) a ie re E S \ 7
Wanpthrazor, nupumx« mi Mavıyat mpossyoust, MposTasaovre; AmoxTetvat, O 8: zo xedevoßev norioas 20
ı r Fi Burger En Ro me 53 4
zbv uuoumna Aabev® AveikevT- ing Ev ebypoguvm 6 yevomevog 5 üyıng Emi Ti roaydevrı xal to &x Badoug
\ r EINERaNE, 1. £ 2 en ’
m 7 y Sr / Na a ar PR FRRBE HR r
« Teradaındpnxev, Epn, 5 Endparog Maävns rat Thv olnelav guuhioas Bifav Övaruyiparı nınpovias
md) Si r 2 S\ 31 D
mepıemeoev. ’Eyi dt yaxdpıov Emaurov" Aynpar, HENAOv ÖE Tpisumxdpıorov, Örı SL ToU Eimovro; Kuplou
D > on , > 9 4
x 3 r n = = 9-
« Eyb vevtiunxe Tov Kögwov » Antınrog xarevimmıov Baoıheug zul Öuvastnv nareuavnv" eis
ng: rn x
Insod Nprorou ..)
’ E} ’ “ x ’ 3 ’ Kur} ’ r
yap EOTL Oxo0g, ou To “DarTos AVEIXAGTOV Kat 7 Basıheia altWwvLog. »
f PEN Lee, - BE a a Se
53. Ouuod 8: minadeıs 6 Amnveorarog! xedeusı touroy homahntg zoig? &x bowv hravdmuevnıg’ baßöıle-
oda. "Er 8! zooourov! A nınyn Bapuvdeise nadıılaro zovrou®, worte Aal tv ppevov altod alAoumdersiv
avsmaohrtns Ötaxeiohzı mpog & telolueva. Arb zul gupavres abrov 5 non relvnxora 77 auveyyus 680
NEN
rapappınrovaw. Lig BE tıc, TOV TRG mayınfg mepldog Tuyyavov, zo Tinmalestarov Exeivo mw.a beusauevog 30
yuuvwdev xal rpos TV Avdpwrivnv Ylaıv Mmıöwv omaayyva TE OIATIRLV Evdeıkamevos, AV WG EiTElV
< : = e 5 E ze 7%
eloyruova yuRvWaıy TOU TPLGMAKKpOg Ti) Eaurod sayım Zaxinacev. (1 dt Tis Öuorag METEYOVTES mayınng
7 Me A E Fa Ne s s ENT: 7 e =
zeyvng Eraipor mÜroU evdıabarrousıy mürbv Mods zbv Taurns Apymyov. “Od: zaßevra Tourov Terpmmeping
E ee 7 RAIL ee ER ® mv el
HEheloas, oUTW Taig MuoTEeL xarnrtoato” avnheuis, Ds xal Aomvia Tourov mavrehei guoyelivar'
2E \ n In asBore N, S 1y IX < y 3 D 5 m Ei ri
ke Eur APR EVEVOEL TOLOUTOG EAEOV 35
pn TIJR TIS ESETAOTIXOG vous valı Avlpwmivnvy OLaVOLAV OORIMMSWV, EIOOIG WG
S\
Tapa Ti Av mpovolag ave" EMkou Anbsiv aut dr todro zuis dewvoig Everaprepsı. Toy 58 uaxapıov Aeılahäv
re > Site ES ee Mer Sz 3 %
ms Tı Eunveovra zw Öesuwrnptw, Ev m nv 6 auvadänıns auTsb”, ARTunÄsigavres emadtägıy.
r < 21 n 3 ’ 3 4 ’ m ’ 3 r x r y m ’
5A. (0275 nz Avontas EpYATıS v0 v Tıva TWV YEYLSTOV aD/ovrWv Iabımprov TOVVOU.X TN KW
Se S EEE: 3 ; N
aörod! Maxehapia? xxAoupevn, N xaxta Toy Evorobvrwv YEpWvumov xal mau ano Zyobor, Ent-
; a = Adrov
u d! mapaotavzwv, Eon 6f &pymv
Yupıkaavra, obs Aylou; mapılabwv TW ven mposaysı drxaorn. 40
n Nasa I2\3 n Y ER NN \ m 3
«
Dersche,
TOAXG
MPELSOMEVOS VUWV 190U TRDALVO) TTPOTAUVNTRVTAS
TIS WARST TW A al TOU er ducınv !
541. — 1. cinev add. GC. — 2. 8: om. C. — 3. äyıos ’Asıdorä; 6 add. C. — 4. Aeyeı Ü. — 5. Arovepnm Ü. —
6. Asıddäs add. C.
52. — 1. om. 0. — 2. lornar ob naptupos Ü. — 3. om. Ü. — 4. Eaovov Ü. — 5. &ayıng U. — 6. om. C.
— 7. Anenteıvev Ü. — 9. (xai-avadodevrı) om. Ü. — 9. Eaurov O.
53. — 1. zipavvos add. C. — 2. zais C. — 3. naavbnuevar C. — 4. Eni r.6: Ü.— 5. alrov Ü. — 6. Kar
»loayto Ü. — 7. Marov Ü. — 8. xal paxdpıocs ’Iwonp add. C.
54. — 1. aörod xwun C. — 2. Maredapen Ü. — 3. om. U.
[145] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 545
e7 ’ a m ER n > a
aluaros dmoysboacdaı, ig Av ou mıxpou Hucllsvres Havarou Tv mapovaay Lunv Amoxspönonte.
) » Oi
Ei 3 sehe‘ ’ T nr Ei - 6% N) N
Ayıoı WG EE -Evos orouarog elmov’ « Eihierzı rols aupxobopoıs wärkov xucı Admrovias Tim Yloren
’ ur
xuprov' « Eidouev auroy xal oux Elyev elöog obdE xuAdog, AAAM To Eldog aurol Arımov? Exkeinov mapi
TAvrag Tolg vlolg TWwv Aydpwmruv. »
’ L\ x - kr [4
20
6 - 6 pe ar „
57. Nevsı roryapodv ! m x TTS{ dosbeias Mysuovı
b To0OS aurov Ondbev
{ Tnapavavichnı.
Y “O 0: werk
!
rouörs) Zfavastäs Gs AMOppntovU Tı Arouodmsvog
D Toogeyyilsı 7m. mrorunt. Autos ÖE TO Grounx Murod
orelov TMÄNPWORS EIS TE? TO TOOCWTOV MUTOD guy duvansı don utZumtuoag Ebeuuntnoıoev einwv- « "Addıe
r ’ y > x [4 E) _ x n a4 G > ’ 4 4 > ‚ Y
\ x b iy
xaı zaÄaimmpe, obx alayuvn xark TAG TaMeIVng TaUTNG PUGEwms VERVIEUDLEVOG, ANA aaa Ölxrv vexpol
Meprofpwv mpDds 2ketacıy Ü Mapdotactv Avspwruv Aysis, 3 6 TOoGolrog Ypdvog
2 O0 TMUDETEIGE NViv AWE-
at
7 Y < ae > >... ’ \ ‚ x /. r x \ y
Aırtov aou buyAv, Os abrog ein ns AAmdetas um werareuevos xal neypı Davarou mpos Tüs Baoavaug
ar1 E
buav Avrınadıoramsvos; » "O 88 Tois ob Mpssbürou veuu.acıv aatmg Anarndeis, mapı& TWmy Guve- S
’ nn y > 17 arr FI S ’ x \ 3087 =: ‚ F
Öpsuovruv TE dpyovrı oux Gtya Öesauevos Övelön, Karmayuumevos mpog nv olnelav avluneorpezev'
un x N) r Y Y Fl 7 > , \
nußzöpav: mov d2 äyıov moppwrspw mov Ötnorzaavrss Tas TE Yeıpas Omiolius dmayxwvisuvtes xal
’ er ’ i r et NEN m rn A \ 3
30 Boßpov Spuknvres, pEYpL Tr 6aplos xuraywvvuougtv’ elta Toug Er Tris Treploixlöog Ypıarıavoug afpot-
Gavres, Ardoug Kar’ auroo PB&AAsıv zUntovreg Avayxalov.
58. Zdy ois xat A naxapla EiscavdovA Im’ aürav xurebınlero TAG Avomıoupyou Taurng Eyysıpiaeng
\ . - 67 er
adröyeıp yaveodaı, Ärız xal MappNILNER
Ev Dg Ent 77 duwunten za elÄixpivei Mister ob owrnpog
Auov Edpniov Eyouca TO Ypovnua, Moog Tobs XarapyoumEvoug KpYOVTag TOV aimvog Taurou Ebonsev'
« "EE alovog oox Arobohn aravayaaleıy yuvalzag Emi dvdpzs Ömloug mımıpovoug yEipas Exteivar, xalıng
EL > \ \ \ r 3 4 EL \ x ve En S m x
mo ÜÖwerepov Kasbig xal xevov mpsoraypa exbidlerar &mevres yap To nur’ Eyhpmv Öuanevas Tpös
Ads Eyovrwv maymy Avadeycahaı, nur& yuvarnidv dvanıyveite TOv MOAEMOV Kal THV mpog AV Üperepav
3 4 \ = RL Sn, \ ’ m > ’ ’ 13 \ \ mn
aaheverav ayoAhv Ev elomvn drdyoucav Thy marplöa mavrodanay Aveminsate molsumv, ola zul Tu vuv
Ent aluaros ahmou yoAouuevor <hVv Evolaav taydv xaı Toy Buumov Ev Toruroig ÖAosyepis ETIOTPEPETE. »
Oi 82 AbeAlaxov Zv warn Ekuprjcavres xalaum" « Et ob Boiler, Yaatv, Atllıny Boruts xx" aurod
yphsaohnı, xAv Ev Todzw Revrmsov Mbrov, &s Av cav ob Baoıkews dpymy abEang, av Huerepmv
Eraxousası napuvaewv. » “H 38 rmaAıv: « MA yevorrs por, pnaiv, Todro morinsar alpobuaı yap mäNov
3 z Seller ’ e\ 5 Pr 3 R
adro ri olxein xapdın Eyxaranıaı 7 To Tod Aylov amparı xüv mi nixp@ mpoayalsar To iv yüp
RE , re Ne Be EINE Ste. - e Wr ’ > ’ ,
TWU.E poV TDOREITAL LAY xal To ADETTOY Ev o+daAuntg UWV TEOLELTE, WS TNV ESOLTLAV eidngorss xar
4. öuuare Ü.
55. — 1. om. ©. — 2. (ö-navoupyia) om. C. — 3. einev C. — \. om. C.
56. — 1. naxapıov Ü. — 2. om. C. — 3. d& C.
57. — 1. ö äyıos add. GC. — 2. om. Ü. — 3. &vösros tüpavvos add. C. — A. &uburoscpegsiv U,
PATR. OR. — T. II 37
546 ACTES DES MARTYRS PERSANS. 1146]
x oo = & ‚ SER
abrob: whv di Tod Aoyısuod xupisrna oon Av xaubmre more eig zov alava! m am Tig Mey mava-
e 2
ÄOTOU yuvaıxog A Evarasıg Ey TouroIg Emepmxtouto.
59. Tov 62 To0 mpWTroudprupog niunTny Eni Tooourov Tas av Adv Bodais Eneevro, Worte
‚ >, N r n n Zi2 nu) NT > ’ ES \ x
mepırUnNn! MbrOd ompeluv weylornv weypı
N xepaatis autob Örmxousay Mmoreltont, Ay ns; nal 6 wusAög
Er/uvouevog TE Exeılev aları xepmvvünevos xal Guvaroppewv bean Tois bawmaıv Ekssıvov mapelysro. 5
"Erı 88 Thy paxaplav Exelvmv xepahnv xivoun&vav TS Tv Asebv Apyovımv Deaszuevos Tpootäcse
a - S = ART
zöv Önulov Evi Aldov peyav ysıpomırdn Baoracavra ar! abrng Emapeivar Tis d: tin Buper Teheing
ouvrpißetong, 6 Ts aAmdeiag paprus rnv mürod rınlav ıbuynv ala zw Nptoro mapariöncıv: Yulanas
N = > 3 , ie
d! mapuxaruarijoavrss mi rpıstv Aipaig, To moAuabAov Exeivo ampx Emirnpeiv mapaxekevovrar. 1%
6! Teräprn GeıaW.od yevonevou meyAhou Aveumv TE omoäporituv Aıvalevwv xal Bpovrwv nal dorpanv 10
narappaykvrwv, zb plv Aro mANdos mrondiv puyf Thv amrnplav mopilovraı müp dt oüpavoßev xare-
[4 x x y. 00 x - N‘ ’ „ = m x ’ [4
\ . N - AR ; u ee n MRS &
veydev Tobg mev DUuhaxas audmpov xarnvalwnaev A 6: awmpos rwv Ally Staaxeöncleise av ob
Deopaoou ammaros Exelvou bmepavmmıanevmv EÜxÄEIdV TE xal Tıunv Ev Ocn Yavspkv Tols mäcı
merolnxev® weypı yap tig anmepov elre Dein Öuvaneı meratediv elite avdpwri| cetera desunt.
XIll
SE TO12167 1. *Pürra xark yproriavav Iabupıog 6 Ieposwv Baoıdeig, rols mayaıg tz wepog odcı Ilepomv
mov xar' aurwv Emerpene öwyuov. Ol xol irammrepov, Are InAwrat av marpmmv Elmv, Tois
x ’ be} - b} ’ " ’ N 6} ' Fi x - ’ an -
re h 1 x b A
‚ \ El Ve N Ne ef - m 2 N 7 Were
pLEGTEpOS TV Yuynv, Ka TW) EATOS dei TV EVTOG KATAGTAGLV TOLG Öptuat SLR U.aLVmV, epyo TE xXal 925
Fer \ 2 m. DW) x m \ ’ NP ’ F} m ‚ 5
koyw TMVv ENGEDELAV AaTayyshlmv, erdaonakos YpLotınvois xat Brou ur boymatmv 6phnv YEvoL.Evog ”. en
un
Me
a
’RE RABEN \ - > =) ’ rt & Rp er ’ >. 4 c x EyY 6
15 0 Xu TV TWV EVAVTIWVY TTADATASIV, TE TD0OS LOYUDOTATOV AYTAYWVIGTNV, ElS ERUTOV NV
donaoanevog‘ « Maxapte, einev, n Yalaxca alın, — EhiAwmro yap — Atıs äpx ! dk Xotorov 30
Haprupyes. » O dt Adn TWw fnuarı al 70 Tardtov Mapuurixa dyraanaodmevos’ « l'evorro por,
4 [3 IN ct - 4 ‘ x N ’ > ’ ur ’
R a er ’ 2 a
texvov, Epn, nat to frua aou. » ’Emer öe vis ouvAßng zul Dos To paxaplm "Axehınf Aeyousvov
TobrWwy Mapmv, — Emioxomos de xal auros Tg Ev? YErrovmv TMOAEwG Zv — pero To matälov
‚ 63 7 \ \ - Ph, ’ I x
x 3 ; Ze =
Oronsieiov « Eine nor, exvov, eimwv®, el tı xal mepl Amy Eyvmxus. » “O CE ye Osopopoup.evog
2, N Re x x N 3 ‚ \ \ E) er r 32 3331 \ \
mais‘ « Kal oot, &pn, Trpog Tnv TOÄıv eravıovrı MV anv 00x Ebearaı Taurmv dev, AAAd xura AV 35 E
uA
, ;Er \ s
xuunv Adpudapkv? xaradlaeıs ov Btov. » “A &n xal dmporkpoıs xark mau? tod mardog Esebuive
mpopenawv. AR Taura iv Tepo Tou Tov mäprupa auAimpönvar. Fi
Ä
|
Tit. — 1. Maprüpiov Z. — 2. xat evöofwv add. Y. — 3. om. Z.
2. — 1. öpun T. — 2. X, Y, Z prima manu, corr. Nawsoav; Nanasoav T. — 3. neradtdoonr corr. Z. —
h. Erınedoönevos N. — 5. yıvöpevog X, Z. — 6. ödov T. 40
3.— 1. zat add. T. — 2. &x corr. Z.— 3.X, Y, Z, eine T. — 4. ’Aöpadapav X. — 5. Karny av manu
recent. Z
[147] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 547
, x \ \ et \ Sı\ - - - 9
4. "Ener d2 xal Ealm xal din ng Euurou | oixtag Myero, wmv Tıs auvalnv? Minstov Yevonz-
Th \ a Y 7 m e i
vos’ « Arsrafat zı mept TOD olxou Go, » rpog? ous uw 3 zon. “O der «Abm A oixia, > <AN yeıpl
Xeıf
2 ik ER) | N 7 EN \ 2 x N y u RT \ r
DELSRC, OUXETL EOTIV OLXLa YOU [240] yap non rpoS TNv AvW) DO0OV OUTW XAL peroixtlou.nt. »
5. ’Ev th nodsı d8 'ApbnA! yeyovag xul TW Toy udyay Apymyo Tapuotüg — dvoum aure Adoa-
yosykp? Av? — el yprsrıavos ein, Emmpwräro. Ws ÖL peyaln N govM Toro elvar dmpohöynsev:
© 1 ’ \ 7 m er v . EN
Ög Eva xmpürteis Oeov Arevavrias m Buorın Soymarı; » To 62 yaxapıov Exeivo yripas oBdsv
brodsrhidsav' « MMavra Öse, ymot, toıwüra mept Huav axmxons, andr Tuyyavousıv Ovea. "Eva yüp
[4 [4 Jg ’ Er m Er
xnpucow Ocov xark as map’ Amiv? Betas ypupds xal Tols 5 Em: YortWsı Tourou mpeabeuräs
[2 o x \ x , [4 - 7} } ’ x \ - [4 2 x - ’ \
DE RTRRR ıw Aarpeuovras,
D 3 3) 0: \ \ nn N A 4 Ay’
20 ya! Ar En Avosıe TaAnlss ou xat Anpe xaı maralou mpootaru Öpnaxeumaros; ANA
Na = 5 Sr vr , \ r Sa, Er Ur \
ei un Tw od Paoıkewg elssıs mpsstaynarı naı mpooxuvmasis, Ols px xl MUTog TpoGxuvei, oUTe TO
nr NR a I N 3 mensr, 2 vor A ‚ 3 L [a 25
YNpas ve ob um 7a? Avnaeora ge” madelv Ekaıpfgerat, oUh’ Öv Anrpeusıg Eoraupmusvov Oeov *.» Era
6 E7
6 Being mpssburns' « ’Euppayein? cou® to wınpov aroua, xatapare, Epn, eiv weT Öoxeig Tais amerlats
Gou werameidew, More marpmou Ööymarog Amaornvar, 6 murolev® wenalnzung xul Eis Tivde TV
= ’ [7 4 nr > A ns 8 \ \ > INS \
u r f =
25 roAıkv Zawmon. Ei dE we oUre 16 yrpas Ekarpiesrar, Dg ab Ep, 000’ dv aebu eov’, my üne-
s Ei; > Re: N u 1, 5 ‚r ns
Tepwv yEıpWv, ob Tapk Touro zoll yeipov Eyw Toy xpeittovos avramdakouaı. Ti yap wor xal rais
hlyaıs zodeyCnv
Bw)
Auepaıs; "Enet per’ ÖAlyov To xorvoy To0ro 775 Yücswg ypzos xalre
Ey) 5) \ ar x x m 4 r D y
Umwv üveu E)
Amat-
wnbnsona. Ob mposxuvien Al, ob Aurpevow mupt. OüdsisUr you 14 xarayeidosı ns MoALäg, oDdelg
Eyaaheo EZ or db oıdlwov,
dı Boxyelusg EhG Lan;Beayadav
BON Tosourwv Amadonevn uaxupıornte. »
PEvu |? HARRApLOTNTR.
Y
8. @uuod Emı robrorg 5 pıapdg bmoniumiarar, al pantısı To iepov yfipas eudbg Aaraızilerau
_ I ’ r x m 6)
30
Amav mepidmvauünivar To Ebapos, un xaralsıodnvar 62 wndeva
x BIN \ 03 [4
Torov od owuarog Amadt. Bewyb & av mAnywv avedevra xersveı rarıy dual mepıösdevra Allcsaı!
6 Oeos vou, Öv Eon, Axebınd; » Zieyev. « 'Eiberw zul ray
A U er an -
€ ».» y ’ ’ x 3 x - (esn \ \ 5 N
Epr, eos, minpwmrare, zov obpavov mAnpwv zul ımv ynv Suva-
3m _ urn,
Zuov yaıpav Zielen ae». «O0 Ess,
x _
ToAudg
v
dpzm xaL
\ GB
Tivog
Fe
xark
a.
Gy
\
amodos
.
xal
x
d2 yT
Dr
me. Ib
- 2£ ’
Ekekcohuı
-
yeıpimv
m
omv
x
nal zov
[3 Pe}
7os Eorı
Drepnpavsveodur, ob Gmoxdaro orpwörsern anlıc, » A Lon Bapurega Onvarou, zov Lavra un Eyvo-
r D \ n SEN Poser) Pr) 2X + \ \ \ $) wo ‚
xorı Osov; Ark rouro Woel Avdos Tod Aypov ouras“ Snpavdnen, aut mv lorv ointpos xaraorpebag
adobe
rupL\ aobeotw Ömeo vov
iv’, ,„ Imep posxuveis, zo0To
vu TooGKuVveig, 7 \aLDMEVOS Zoyw
€Exei nolmlomevog
Indyon?,
mapaändnen”, mudng,
EpYW MAINS, To. TUup
od To
elvar deov, AK xul aurb Erepov eldeva Önwioupyov, Ös zul naveav Earı Toy öpwmwuevmv ! Oeög. »
5 S z yer = r er 4 N, en'r Kies
40 Tovrors Auus mAslovi Tod uayou Granaulevror, Bapurepar Tov üyıov mepteössmouv MAugeIg, Kal M
Eawrepa ewg Yularıı bmedsyero.
Susdavarwrov
’ 4
!, Epn, yivos,
v B4
Iva ti zobg rov
’ 4 x -
Avdpunwv
> } [4
Ameleorepoug
” p\ 4
bmiovres
ec ’
xaı x
Tols Liv
- € -
drday-
IN
RoL Karayontsvovreg” TA TOY YpLoTiaviv umayere Öpnoxeia; » “O waxäpıog Epnoev ’Iworg' « “Bus
en r 7 > > 7 . ei en \ \ = n 3 r ar \
obre yonreveıv oe draräv menaßixanev aAmboüs dt xaı Pebalou mpoisramevor doyıaro; Tabs
mAavmjEvoug mept
ahnberav, To aebus
Osov Eva Srödonovres mposxuveiv yeıpaymyoünev mpos mv
’ x x 4 a m x \ arr 8 Oo: [3 NE A Ar
deomormy merk zov AAdmv Allou te xaı mupoc. » Kat 5 mayos protvı « Ilotov 6: doyua admleiag &y0-
MEVovpv Egtiv;
Earıv; ÖnepÖnEp 60 rang
na Ts Basılelwv
NS; \E mUTog S TE Aal DEY
Weytoräves S alrou
5 mpsabeuougıv
pe 7 Om ep EUTEAEIG
[N UreÄei
aut Awednevor xab’ bug Tobs Amarnuevoug anplrrougtv; » « Eüredeis piv Aueis, 5 vo Npısrod tepebg
Amexpivaro, tobro is EvroAns Xpıorou xelevovang' Emel 00x Ev MA0OUrW xal Ümepnpavia EeböoxnTEv
6 Ocds Aumv bdov avdpmrou xureußuveodar dk ToDto xal moAAuxıg youv Exovreg Exutobg TAMELVoD-
er i 5 e ee Bik inSn ’ \onır er
wev, Ta dyra meynsı mooiewevor, mÄoUrov Avrılabeiv almvıov Exdeyöuevor Kal okay TV nudEmoTE
dtanintousav. Nu 68 5 Emi mioorw mpooxalpw xal paraia bon Ta Weydia GuCWv &g xamvag
n ’ -. IN > \ [4 ’ \ ’ ni N [4 m c x
Grobdaarog‘ od rig buiv riatevgste ah Epäv; » “O manapıos' « 'Ereiöy, pratv, Apylav Auiv @velöisa; xal
in Ir f Er ’ ER < ’ = E) ns ‚ E ’ - & 8 x
mpooattas Exdheoas, Epwrwv mavbave mapk zuv elöorwv, ig, elye mAoUTov adpoisar drk anovöns Auiv
yeyove, rosodrov Av zuv Aueripwv amwvanehu yeıpv, Öuog obd: mol ayedov Mpogeotıv, Arno TWv MEvitwv
EN 3 r r > x ‚ j\ r 3 - \ 28 \ ‚ m
adrov Epavılonevp movous Te AAAorptous xahanmpevo. “Hireig mv yap lölaıg yepat movobnevor, Mopıapod
N r on N ’ BicH Mes RN an rr n Veh) aA, m Dan Dr
dıxalou xorvwvod.ev Tols Öeomevorz' bmeig Öt mAcovesia mpooxeimevor 00 [Ovov 008” Ortouv auroL Epyalsade,
E) - u q n >
ANı& Tpocapmıpeiche xat <a ahorpıa. "Orı &E xal? Aug mÄourou ons Epäv, Ti zo mpoGov Exelvm xara-
’ > ’ A_NL Er Bea ag
voranvres ayadov, mposdsdeodu. Av aurw eiyomev. »
ER = 1 AN
12. « Odyt Öganerng Earıv nat xomıön Antsros; Olyı Toutwp Ev MpoGestı vuv, Müpıov ÖE mpag &ANov
a \ EEE er n
weraporrä! zov mp0 ob deanornv homep Ekupvnaawevos; obyı püovov moAbv dvanzeı xard Tab xextnevnu?;
Od ndvwv odrog xal ToAeumy Önmtoupyos dvrinpus; Obytı Anoriv aut Kaentwv Epehxerar 6pdaAmoug; EI de
\ > D IR EN \ r nr \ 1@ 1 a eo n ’ \w n P A
Thv Ex zobrou ons hdovay 4 weya mnv ogav Aoyiln, ti Tov Öveipwv alım ÖLmpepet xaı twv axıav; "OAtyov
67 ’ n x \ m ns
eÜppavev, Eid’ Eorepng xatarabovang amicon xal mpog to um Öv wyero. Ei SE xat mıxpov ı Tim TapOVTL
Bio oummapunsivor, aAh” 6 Davaros Non xaralabuy zul aurhv Eysı Guvamıouaay, TIxpaL 62 KoÄdgeıg Tov
Eyradda Taig hdovalg Eyevra dd mavrog Ekoucıv. »
13. Odzw! Asyousvuv, Eyrabas 6 uayos: «’Easag tous marpobg Anpous, onaiv, tw keylorw den AA
'
xal TO Yavaraıın mupl TaV Tposxuvnatv &g Bzuıg amodog?, » Ilpds raüra' « MA nAavo, eimev 5 mpooxu-
wo. 2
MAlou xl TOU TUpOG Toig Exeivou Roımuası MpooxuvNeat, Toig Te Acyoıs xal N Euaurod dröayt ame-
VaVELOG DUTW YıvOnEvov. »
1A. *O 82 roAbg nv WUoTHTa nayos, ETel TOUTWYy Mxouge Toy Emuatov, dtaxaudeis vo Oupaı xersver
_ - a G
[4 -
e
15. Os 82 Tag lepäs Exeivag onpxag ol zig Anwielag vlor xaresaıvov « Böyapısın aoı, einev 6
\ L\ ’ Er N m 7 e
ans eis obpavov Avareivas tabs GpdaAmaus, drı ve To Zum xarniimeus; aluarı Bamrıshevia tov Ti
en > = es Fan 33 3m
Auapriag punov xadapug Amolobsucduı. » Oi 62 Önmıoı 29’ olg eipmxev öpyig wärdov En’ auıw
nAnpwdevres ourw xurexobav tais mAnyals, bs Eyronhvar? tourw’xal nv pwyav. Elta Suot repıo%-
63 > >
ft a [4 - - q \ er ae:
Novres üklascı TO" desumrnpiw Syxarandelovcı !xaAov nur nal dxovres mapamUltov rov Deiov dedwxor fus
22 DL er f ER \ \ \ \ r > n > \ 1 ER \
M.EVOV. Et de POL 0UTW XDLGEwWG EVTL RR TIANYAS Aa davarov Arer)eic, ou TADR TOoyTo ME TELIGELG TO
pevav. »
’ > = Pe n ’ n a x
18. Tore xehevsı 6 Ömpumong Exeivos Täg miv yelpas alrod raig iyvunıg mposdehnivaı EUAoV Te Waxpov
> - : Rees < f 5 a
wEcov auporzpwmdev! drehahnivar, 25 88 dväpug? E& ixurepwv dxpwv tod ZuAou Erıbebnxoras Areyvios Loyu-
2 z See h es Re S EL,
pobs Eppmu.ivung mıieleıv, tols Erindss KAuacı
v
TO lepbv Exeivo smu.a zul ta Oark auvülnvrag zur dLaAUovrag,
35
. ER
Ei touroıg zur dandnıg howmv dynksis auroy züntesdar. “O SE adauas 3
aulnens
&
Exeivos Kal
” R 2 ER;
To Hpovny.a
UM’ OWÖEVOg TATELVOULEVOG Worep AMOvWg xl avayıtag TpOg Basavov Toraurnv brepboAnv ÖLaxelunevos,
> \ [4
\ « > \ ee r ’ \ m
ebyeveg TI xal meyaloppov® rpds tov dinaarnv KmobAelas' «ds Eoıxev, Möovny aol Tıva Ta Tiv Av
= r Pr £ An ,
deurwv, Eyn?, owuara ÖLuonapasaoueva Eumolel, TOv Kuvov 7 Kopdxuv Tponov Eumimänohar TouTwv
3 2,7 o rs n e ar r _ \ = r > r R DEN 4
Egreuevo”, Tvodı toryapovv aapins, wg obdels nor Aoyas Toy map God Taurwv Erayonzvov Baaavmv.
40 TOlvuv Xatvorspug Emivost, d tauras lodı To undev wor Aoyılouevas. »
1 ’ b] [4 5 [4 v x nr ’
n r
19. “O 82 yayos mörix« mpog tous Önwloug eniorpapeis' « "Iva Ti mpdg &cov, Eon, umorilere Tov
- 44. — 1. om. 7.
415. — 1. ini aoıo T. — 2.X, Y, Z. Euwonivar T. — 3. om. T. — 4. zarandetous: T.
16. — 1. &royeice T. — 2. om. X. — 3. wadnıng X. — ı. vunvwönus (zen in rasura) X. — 5. om. Y.
w Sr 17. — 1. oiv add. Z. — 2. Neyop£vns T. — 3. Exovrag T. — 4. oürw Y, Z. — 5. pıxpov X. — 6. ünoxtevöv-
zwy in ras. Y.
18. — 1. auporepwv X. — 2. dvöpes X. — 3. meyadlöppov: buyä N. — 5. Eon add. Z. — 6. om. Y, Z. —
7. Egıepevwi cort. Z, prius Sprep£vwv.
550 ACTES DES MARTYRS PERSANS.. [150]
ävdaıov ;bpfre yap, mug yerdods Aktouuevos rrpdg rag xuß' Aulv Übpeis xarı moAAHv ywpei vv Zheubepiav. »
Em < - Lt - \ ’
Oi de, Borep tıvi nevrpw zo Aoyw Ölavaoravrss, OUrwg Emilevro xparadis, m; Ex Trg mv Emibsbnxornv
iD Eu Bapurnros zul Tic TWv TEIvovrmv GpodpOTNTOg Tg Wuorntog re! ruv Inmarılovrwv TEÄeov TTApE-
Dr - - - I ’ [4 - ’ Al
Hfvar pev ar tag üpmovias tod amuaurog, auvüAuchinva dE T& 6orK nal Tüs aapxag xarakavänvar.
63 07 _ D2 \ Dr
Arabuoraoavrss oDv aörov, Emei wi ypadaı Tols rostv Aöuvaro, Worep Tı Yaptiov 7 Yulaxı mpos-
= 67 - x ’ 7 [ 0 67
n = ‚ ’ , - y
20. Ilevre S15dov Auspaı, at Tourous tod Gesuwrnptou Ehayayovreg Eis Tomov, ds Exadeıro Ilapa-
DI y Ta x ‚ x a A m ’ _m 6 2 N “ A
Beisos, dyousıv, nd dh nat mimalov vadg Etbuyyavev Ov Tod map’ abrwy webomevou mupäg' Ev m rpoxadloug
pıapös‘ « Einate woL 0 Tayog, mpog roug Ayloug, Pnalv, Erı TO aurW Täis avolag Emtuävere Aoyıouo
’ ’ ! v - you n & -
« Tvworov Zotw ao, dıraara, ürı dv &5 Apyiig Aoyıauov Eoyowev?,2 TOUTW XXL ElsEtı GroryDuvreg Eonev xml
SE, Yv_. e ’ EN S
N wor Brötgg \ EN > EN ER
: = = ?
neypı? Tehoug? zov abrov EZomev, obx Ameikaic, ob Bxaavoız, ol Öwmgeaig, oVdevi KAAU) TO TAPATaV WETATI-
y n » m 3 - ’
Beuzvov }° anA" Eun® Osbv mpooxuvoluev xal aurov mövov xUprov elvaı TOV OYTWV MAVTOV EYVWXanev. »
rg’ Q N} ’ '
1. Tobrwv arodoa; 6 mayos, Baoavou! may Erepav? Emevoeı xawvoropiav xaı xeeust 0yDıvlalg
adrodg da TE zov uaoyalay zul Täs dayio; zul mv xunumv mepılmanı, zul’ Exasrov 0: Iwaripa
Eurov Eußsdfeodan zul mepiwveioden, zul tw ayotvim areppwg wrpsblodahaı"" ob yevonevau Beuwma
ywherov Av xal 690mAmois Autpors" Earpiwv Krov. Ta iv yap Eu mepteideito, al oyolvor® ds
EI Er - F o ’ rg \ ’ - - » x
peyovro, yavreud
GUVEGTDEDD! wavreüßev oapxes
KOXEG TEte Emielovro
ErLELON xatı dark
dorä auverptbovro®
erptbovro® xaıxuı AA auvrpin
En ara dern.
wara den
OHaN rn DR 3 BR AD ER Sr PONEER RER /
Kat yap at? zors moppw dteornaosı owag los &x Twy Öarwv Axnbero. MV 82 70 77 Baoave
Erideyouevov’ « To Deiymarı od Baoıkdung pr Avrırdasssde®. » Kirx 0 npos rwv aylov avrıpdey-
ousvov
or « Of znD tod Basılens
D buov
b Dekauarı
ix nahuneixovres m‘ od Qso) Heiruatı
x avrılEyousı. »
99. pe 7 et ; Ne ®
22. Toren wtv oiv Gpx Av, Ore h Basavog Mpyero: miypı dE nal Eur, obrm maaynvrwv ToV
m ’ ’ z e* 9 ’ “
aöTEv, muperetvero. Anayopsvons! olv uRAov 6 dmaorhg? elg To Acaumrnpınv auroug Tahıv
Exekeuoev Anaydivar. Ah? dh xaı annyOnsav od moaiv oixelors, AAN” Up! Erepmv mbroı dınbasralo-
pevor tn Mavranacıy vevexpwadan!. Mapiyyehro SE Tois puldrrousw, &s, El Gwpaßein Tıs zpoynis
mn ‘ 67 % 4 \ - [4 [4 , ’ Ke.
49. — 1. om. N. {
20. — 1. om. Y. — 2. eiyonev X. — 3. om. X. — 4. pneraridenevor Z. — 5. (EM Eva) Eva yap T.
21. —1. corr. prius Baoavov Z. — 2. Erepag X, Eripwv Z. — 3. ouorpebhovode: X, Z. — 4. mwereporg Y. —
5. oxoivar Y. — 6. xal 6. auserptöoyto om. X. — 7. om. T. — 8. ävrırkooeoda: X, Y, Z prima manu corr.
AvrıraoaeoBe.
22. — 1. &nayopacas corr. T. — 2. al add. X. — 3. 6 Öwmaoräs eis ode rubrica in margine Y. —
4. zverpaodaı T, Ervernwodaı N. — 5. Unonindnoera: T.
23. — 1. Milıv räcav add. Y. — 2. om. Y. — 3. yroous X, Y.
24. — 1. warpüv Y. — 2. Bıßpada BE N. — 3. oxıav ouro; Y. — A. so in marg prima. manu Z.— 5.xai Y.
25. — 1. eveybeicar T.
[154] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 5öl
3 Er. PER X 2 EN Ne ’
Eymemoröxaov, ÖE, olmal, xaı h ypovim zaxmeis te al xaßsıpkıs. Alın Em mÄEov
‚
yap tus’ te moppäg
er \ \ ’ \ ’ r
4 f
ne er RS, n “ \ n \
bpiv? mAkolmae zur dsivnv ourw Tau aUvenıy Eveipyaaaro‘ do xal aumbouleuaxum Av Univ reiconvar
{ = 5 h = R E a 5
yor Ta Ausıreioovra elonyounesw
h xaı pelsaalaı Zaurav, Alm TE Tu Yazıvm! Moosxuviaaı si B’ olv,
a Re; Ne = ö
zo Acırowevov Earı Havarım bufc braydnvaı yadlerwrarn. »
” ec 7 ’ 3 & ‚ ’ x
26. O &yıos Axelınds amexoivaro: « OU pe Seiadev, Gi; Gmenhahdousa wor amoudn nepi TO
n Sr \ en ß \ > r n x N
marpLov Soyua xal Touro mpößsaıs, eimep Iom
{ zu üuvarov mv, 2 Bien 7 meidor oor Rmroplnänven
f Tu
‚ x \ >
32 ep Ua a 07 SL > n 3 pr e
23
TAVTAS rp0s TIV adrn v Enbanı Apmaneiav. Tosto ı nuov! umdE Eis vouv Avmßntan Go, Ws
29 2 anne riere Ar - - ’ a e) Br Pa?) re n.£ r
7 Owmzinıs n amerlais n xariv AAxıs Emipopais merzmelseis Apäs Amoaımvar od Ana: BebamOvros
BT N © Nee = ‚ em_L \ y D A” An 4 = \ - v9
Auiv Soyuaros xal Tr 6modoyıas. Erotung yap Eynnev ravra maßeıy märlov 7 ng mpog Npıorov?
10 ANOSTTva TioTewg. »
9)7 % > en 3: 5 ’ < tr RT a - e} SR > m !
27. «
Vix Ayvoo, Zpn 6 Tüpxvvos, ng Trap” ÜMiv Tolg yplotiavois, Eis Avdmaucıv eivaı ou Amvarou
ee ; A NER er en S\ SE =
voulouevou, GrousN mäca mp0; tourov! dia Tav Tau ZAmılousvov Anohauaıv: AAN" our 2keotar buiv
Eis Tay0os” rau moloupevoun weradayeiv mpotepov yap bumv nat Bouyd Tas vapxus Exdamaungas,
er \ z \ v es) r ed ’ n r
ourW rixpoy Dwiv zo teAos Tr Lan: enden. » Kat & äytos‘ « "Hön rap’? Aumv xal mopOrepov Axouaus
\ m ’ \ r pP. € v m Fr r y _ > So D re
15 zul vuv novbave mept Tourou Bedaios, Ss oürEe Toy wmv! Baadvmv oUrE uv Ameılav Aoyog Muiv
N , ER OLE EN N / ER N
zo rapanav o0d 5 tuywv. “O yap Ev Tois mpoAaboucı dsıvois yEloa Bondov Trapaxayduevos, mürog zul
m e m y Ne 2 D a ‚ 2 3 r - pP
vüv Erixoupimv Earaı xat dmovag Yepeiv mapxaxevudlnv 2 enayoueva, Kol ei Boudeı meipav Aubeiv
ns EvEv 7aa Bader
ns Bader yapı
yu mprsplag
xuprepiag Hu
Aumv, döEv
oudsv ToTo Abov-
xwAuov Elan
Elan ydp
yAp Emi
Emil araim! Juevos
TOvolWevos xulxul
Avnyurog? ERIYELOWV. »
: S Re ? y r , , S = fi
20 28. Oyuuod mInpwdzlg Ev Tovrois 6 Snaarhs udarıyag zeislsı Bünans mung Eveydnvar, tehivar
\ R 3 x \ CR ZEN N \ r P \ \ \ > Fr
TE xXaT& MROGWTOV’ Elta TO tous Aylous” « Aürov Ouvumı ToV weyav, Eon, Beov xal Tmv EURER
rn = EEE STAR EA er. = y , NEE. x R Se
tuynv Iabwptou!, ei un TW adro) meiodiTe Mposrayuarı, robrors bumv Avalmasw Tüs Gäpxas, aDOEvA
= v SE ANN \ r r D > = ER MEN) \ er
olxtov moroumsvos. Ei de xaı Tayıov buiv yevaraı uxaorilousvois amodaveiv, KAA” EyW zur ourus
Sr] \ ’ \ \ r DEN \ > D \ \ 5 ’ e en S
RirtGouRL TOUg vExpouc, xaı nark WEing? dmteumv Opv&oıs Te xal zustv Emipptbm. » 0) üyıos eimev
= ? 5 a
Arsbıudc « Eis xrioua önosavrt ao nal ob Oeov, AM zul zuymv Avdowmrou, dzdorna, wärs DU
neingeı mepl TOv Opxwv old” Amapabare Yuhaydnsovrar za Öummocueva. Ei 8’ dopadn; Eyeıs'
N) \ Bas 3N,,7 NW ven es A ea REEL SL erov Fuav, Ge dor
TAUTa xl Beöxtong, 50V OL TA TUWY GWUATE, YPW' KATA Yvmunv, MMdEva olxTov Humv!, WG EyNg,
undE veLdw? Morouu.svog. »
29. Oürtws eimövros, 5 winpog Exzheus |! Ömaorng ve
Tag? yeipas Öarahevra xurd TE vWrwv xal
+ > m r > n >} =) En e En € ERS 2 0)
30 GTEDVWV LO/LDWG tunteohe:t. Eis TOUTOo GE TON \dov WU.OTNTOS OL MAGTILOYTES, WG EVOOUVal LinO OAwG,
c e , 3 r n IR 3 I 4 EL e Ss ale Den
Ewg AL GADXES ANOITWMEVAL TWV OTTEMYy EIS YNY TW MIMaTL CU (AARTEDDEN. 10) € xupVs ED0X
m _ ’ ’ m me ms m n \ N 5 D
« Heiodnrı zo zoo Baaıiw; Heknuarı, nor Cndı. » TS 88 tod Ocod Apyıspei Eins Inev tayds Av, Avrebon-
« Eyb3 zo od Zwod O:0% Aeinua WäAov abrip Öuvanobwevos tekeumaw' tod &E Baaıkemg Umwv 008’
S ä er N B4 5 y
axpois Mor rapnösyousı. » ’Enet 62 72 Te tig Ywvnc ala Ötexomrero zul Ta Tg Öuvaieug Mon
x 4 \ x 4
e En ” ENRENN, AuBEEN, ae
zart Bpayb dueAusto 5 Aavaros Te dsov our mapnv, TO duum bibou drapag xal zuv eis Osov öno-
Aoylav dk rg mp0; mbrov avavalacng Imaparpentov awleıy Bebrumasuevos, Ev aut TN Tv deıvav
4 n u x 6 x > ’ e) 4 14 6 ’ = 3m u -_ S_ un
? = R 5 < x ; Kr :
30. "Erı 82 Humod mvsovrss ol Mıxpoi xoAusral xul verpov Mon To oWux vouw Tu TEV KOpEAWV
nrıkovro. Eirz BINoavres emi nepaatv xal xark mav miarelav Ss Tı Tov BeörAmv ol wiapot
fi 3 3 \ - Js n ern e \
i
bulavres, Aaxas
@ldaxas Eyioro
Epioracı TOu umde
md ons
Tapıis 6ro
MO Tou Ov
Toy Yloypiotwv
Yiloypiarw AkımÄrvar,
EumArvat, OxLuovmv
!
ee r r 3 1 Se ee! y 19 R \ Pa Pe AT vn. a 5
LG VPOTATOV deog ERTpLYRL QLÄoveıxouvrsg OL EXELVWV OVYTES EPATEUTAL TEOUUMOTE Tot. pıat 02 VOTEDOV
: = 2 & N RA: R N
Au£pais TWv Yuldzmv &syokaun.evov Eri 77 mapouCta Ting Buyarpos ob av Appeviov ont Baat-
2. vnov Y.
26. — 1. öuwv Y. — 2. äg roü Xororov X.
3 27. — 1. toüro Y, Z. — 2. tayous Y. — 3. yap Y. —4 om. Y. — >. &vovnroıs N, Z prima manu.
28. — 1. (xal-Zaöwpfov) om. X. — 2. u£pos Y. — 3. &ysı corr. Z. — 4. om. N. — 5. und apa X.
29. — 1. &xdIevoe X. — 2. uiv add. X. — 3. ev add. X.
30. — 1. övrws X, Y.
552 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [152]
News,’
Mrıg Eis? eipnvng ”
Öpmpov tw
-
wg -
Hepotdog ıöre Baowevovrı mapesyehn, Tap& ypısrızvav ey:
31. Obtwg oiv Tod maxuplov Axehınä, Bexarmv üyovrog zoo Ontwbpiou!, tponov By eipmrat
zo nepus ns Lang dekamtvou, 5 lepmraros "Inshp wer’ alrov elonyero: WM mposoywmv 6 Bebndos
dixaoıng
2 I
« ent
Ewmpaxas, eine,
1
zov6 £Eraipov
-
zoyv
\
mov,
,
olm
[7
rixpiw- reheı
N
od6 Inv
m
annAAayn.
> R U
Kot\ obx Tolvuv,
r
6 Apymv N Augen xatadnpdeis, Eneheuse xal abrov öwolwng Ti mpoAabovrı Öturehevra? zuig Boetzıg
ir [4 ’ 6} - x - vn m 2) 9
paorileodx:, Kapuxa TE Emiowveiv, TO TOU Basıkews mowüvra deimua amLeodar. »
32. O0 3% « Eis Zorıv Ocos, Aveßoa, nal mAnv aürod oVduung Erepog, W xal Lmwev xul xıvoumei
"7 > * m u - “. - ’
? RES Fantne , ; Lg = I. ‚_
xal Eouev, & xaı ThV Aoyınhv Aarpelav mpooayowev, Bpaycx av Baoıkırav Ypovrilovres mpostayua
zo.» 995
Ds 82 Ent! ar | 1
noMdaig Tats pas
AR - - u
Tumtonevog
| ’
oyedov Non xal vevexpwmro, vouigavtes auzov Tehva-
& vn x [4 — ’ - WENN 9 [4
> ns 4 Pr N 4 ’ ’
var, En ns dyopäs dpavres Eppubav. Hirn mahovres Erı Aenbavov Tı TVEUuoTcE auTo) TapumEverv,
> DER\ \ [3 x > )
ET TNV EipATnv KAUTAXNElDUGL.
33. Mer& 2 zovrov rptrog Neıdards 6 Topos elonyero, mpos dv 5 dal « Kar! kung, Epn,
xaı davarou. mpoxemmevov Ev 6phadnotg ou Going TE xaL Mrıutag, im TO Yelpov Ein, To Xxpeitzov
x () [4 e > 2, 1) r - A nr x a ’ x x „ Dr x -
xaralınov, umdt> aurhv Badtsaı ? zolg mgoAabousıv, ol is Eaurmv Apposlvng ASıcv AmmvEyxavro xat
x ’ > DB -) \ NY 3 - - A 0 e 6 -] ’ yr -. ’ x
wo Edog. EV 88 AMAk 77 Zum meilowevag oumbouAf, Tıumv TE neylorav Akmdren xaı Bacılıxav olav
enıreuin Ov Öwpewv. Ei 8’ obv, wupluv geauro “evöw.evog Timmpımv alrıog ', eitm xat? ToD moßeıvou
räsı ywrög Bıaıorara orepndren. » "O dE ye Beios Asıdadäg‘ « Alayuvalunv dv, Epn, vov oupavov xal
ziv yav, ei rov &uov Eratpwv, al yrpxXapTe- Tpuyonevuv xal Mıxta mpobehnxotwv, EneiTa
er m , - v
’ es , x yn
purara Öinywvisugvwv, aürds Yiholwov xalan. Ümonrzoswv
te fi \
ou Tas D
Paoavoug > }-
6yDeiny, mv\ MAıniav
N ’
m 3,»
Zywv Axuaorepav. Od mA zov od Euod Npıorod Auvarov, ob Yiloluynew, ob mpndwsw Tv do-
v - ’ -
b
SIE
xobvruv ayadav, od zuy Yadenav, my © eugebeav. »
34. Ovndg 16 Emil TouroIg MoAdg TOD dpyovrog, uaotlywv Erigopat xark To Aylou, o&
pumapov altov Amexdieı xUvo xal Ayewn au « "Danep 6 voug 500g, Eheye, oxdpog Te nal Aadevns,
obrw 64 xal ai Baoavar mopmohuxeru Wuyav aka ! Eli aut rameıvov, AA’ nDx dväpmv yevvalmv
xt Xpıorod nodw Tag Wuyds ERTERUPWU.EVWV. »
35. "Exmdayeis! Eri Toutoig 5 Dpevolnmrog Örmaarns‘ « Ti Touro; mpDg Tobg auveöpıdlovrag Epn
MOG ol Neyowevor obrot ypistiavol Tyg mapolons xarampovouvres Luns, euronwg obrw Bubacı Tov
Oavarov; » Oi de « "Or rarponapaddrorg, Eunoav, mpogeyovres Brönyaic, Khov elvar xöamov
Mistevoust, TOD mapovrog xur& ?noAb Beitim se al Baumacunrepov, 08 yapıy xaı tig mapodang bmepo-
pacı Lwfis. » ’Ev dow dt Tara EAyero, Th Te mug Mpag Tapardoeı xal als Tov alxılovrwv aurov
Gpoßpordran Emiyopais al pv rob moAuahAou ammarag äpnoviar dreilovro, al aupxes di Keömevaı abrüp
aluarı xata Yrg Eppeov.
36. ’Ert Ppayd 8: roirov avediivaı xeleusas, Bomep Freov abrod Aabuv 6 dinalav « "AM ei
Boudmdelns, Ey, ro Basix nersönvar mpostaymarı, eat map’ Amiv larpot, ol GoU Tb Tayog Iasovrat
tag rAnyas. » Ipdg öv eihbg 6 maxapıos' « Ei Aoywm Wovo Tag Eds elyss täcdaı minyas, o Tpauu.arie
ob xal ppevag nal Tiv Wuynv, 00” obrwg Av aoı mposcayov, &p' ois Avdnra mapaıveis. » « Tleıpatwv
2. om. T. — 3. Denteodau Y.
31. — 1. unvos X. — 2. Exvröv T. — 3. Ötaradevra Y.
32. — 1.8’ &mı T, Y. — 2. en eipxrä corr. 2.
33. — 1. om. Y.— 2. zav add. Y, Z. — 3. Badlons corr. Z. — 4. altıog ıpwpiav T. — 5. om. Z.— 6. 45 4
om. X. 4
34. — 1. odoaı Y. i
35. — 1. oövadd.Y.— 2 © add. \Y.
[153] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 553
y \ n m Ir BES
elonaa, anatv 6 Sinalwv, emei xaı Heinaavıt vor Taya Ti Tou Bacılewg elzaı mpootayunrı obdly Tv
mapd zobro mov, züv.
p& zolro miEov, zwv minyav Mon Tov Oxvarov coı wynsrsuonsvwv' Öbev Eymys ypLoriavois rsıv mamyiiv
Fön bu Odvard arsuopdvwv: ev yaye ; a
E Re ES 21 " SET : S
bmodetypa yeveohaı Ge mapaoxevaowm TOD un Adeiig nurw Tais xardk iv dpyovrmy Übgssr ypnadar. »
37. « AM ei xal Ev aMdoıs, 6 lepwraros mastus, Addoxora | moldaxıs elonxag nal? beusn, vüv,
Y be m ’
on, xaı un Boulouevos & aAndn Eieias nal 6 mavıws 00x Eis marpäkv dnoßnseran umoderyuu y&p
BE TW Ovrı Ayadov xaı Tols emeita Onasıs? naprepiag xal yevvanornzas, ol nadamep eis apyerumov rı
wmv Auerepav Ayonimvres bromovnv, badins 00 te na zuv buolmg Eyovrwv Tas Paodvoug olaousıy. »
x r a“ - m r x 8 Y ART, m BD Ir r TS ’
Exminıs emt Toig amderoı xareoys Tov Ötnaoryv, xal IN Tıva Tov Map’ Mur MEya® Buvamevov
Toooxahesanevog — ds Adesyzyap® ev Eheyero, Ex Tokewg d: Wpunto "ApbrA nadounevung — « Tovrous
rapalabuv, Zon, Tpg Thy anv Amayays moAıv yYplorıavav yEpot xurakeuoßnsomtvoug‘ ToOTo yup wor
’ E x \ \ > 4 L - \ -
=e Öxaarnprov! zo® aov xarumpasachzı Bobkomar, 6 Av aitiav obdE zov dia Eimoug abrolg Emeveyxeiv
5 ö [2 7 x 8 x [4 4 Ey} A De} »»\ x Sı\ rr b} - b} -
10EAnca Aavarov. »
m [4 u \ - ’ >
38. Mxpaurixa yobv &ydopopoıs Lmors Waren tıva zav Abuyav Eripoprisug auroug xal TEpLEEGU.NGAG,
\ N \ In ER) eh EN \ > m ke 3 m - r 3
TAV Erı TMV TaTplon Exeivog EoteAlero, Enel un Öbvarus Eiyov Eyxaßncdzı Tols Lmorc, Eoyarınv
brooravres TWVv WEeRDv mapeoıv: ÖBev Eppimrovro xard yiis, Ev ols ZöeL xaraÄUcıy MUToUs, old tivi
mr
vexpa amwarz. Kar Ehre ara ıhv morıv ayhevros "Apbhı desumrnpiov vi Öfysraı robroug! Lopindes
\ or r nm
% al daunes,
une, evEv Wb arbens
onlews ti TWv capxovDV AND
Arno Toy
TOV manyWDv
TÄNYDV aurols
MUbTols Erıyevonsvng
Emıyevousvng Iywp TETE moAlg
Iywp MoÄUg Anepper
Ameope:
RN ur Volk, - & ER ER S es
xaı 6duvar? av Aylmv Öpımnuraraı xafınvouvro, xaı alısıe Tim un Epsiohal rıyvı TOv ypıotiavav &g
abrobg eiveMdelv xal minpäg yodv’ tıvog Emıneieing abrobs akımoar.
> x 6} - \ 23 63 3 > 4 <) \ »ym
39. Duyn 88 rıs! eüoebrg zul Gobounevn tov Küptov Ev rols öplorg ig alrng ToAewmg Tapoı-
xoUoE, Ampl TWV VuXTWv Apixero MpOg TO desumtmpiov zul ypruacı ixavag? tobs Hulanas Bepa-
TEUGAOA Karengasxto Euurn TO Tobg Aylous our? AeAndarus avadabeiv xal mpos TGv Eauriis olxov
a EL Y So x ; SLR r ne. Sl ren
00 Maxpiv Ovra yepot zWv Eaurng Depanovewy Örabzxaralousvous ayayeıy. Eira mooleisa Touroug
obdE wuEyEaodaı Öuvanivous, Exudoseı Ev aurols Toy lyopa, Arloıg dE Tisı vapuaxoıg mapamuheicz
\ ax do e} 14 IN - r
et Pr R GS ) = u E \ [0 oı\ ‚ x
tag aAymoovas, Gdoviors Teptössuei xadapoıs ”, müpois ypızsı ToAureiist AR 0UTW GL TVTWV TO
depansurızdv Te xal PiÄöoypısrov Emiösixvurat, xarauıhoox Ev TE paptupı& meÄn xml Toutorg
[2 x ” e) 2 Su \ x x Er x (4
3 y >,» Ar = Im 3 y € Nane 7
Eridarpbouse, iyipı dE w® EE alrov Amooralovrı Eauriv Ümadelyouon.
40. Oz 8: xal polıs Aveveyaov 6 maxapıog "Inonp" « To yiv mept Aus oou ouumalis al
Hılorınov, & fepmrarov, Zon, yuvarov, andeextov al Gen xal rois ümip aürod aDholaıv iv’ To
ö: 4 - n [4 > [3 [4 > Nu - _ p} ’ x m -_ ’
30 Cu obrwg Aus ÖRXpUELV AMETEWG TOPpW TS arbeuooug TEy YPLSTLAVMV EArtdog xal rs AuDv Tlorewg. »
Ilpös dv A ospvorarn yuvarzav' « ’Euor uev yapäs! A duyn minpoüraı Aoyılopevn, Onws TosaurnV
Öniv 6 Xptorog Eveßnxe Thv avöplav, Bote npds Tmiızalınv Oduvav Öpıuurmnre Ötaxaprenfon Aahnv
d' Ay Emımicov xal el 7m waprupim telsundevrac Eldov buäs. To 8: daxpisıv Hucewn; Avdpwrivng
{rov, olxrov Emi 1 auyyevei Aupbavouans. »
hl. « ’AMA& un Aumsiohaı oe, 6 deiog "Iwonp Anexpivaro, und: daxpueıv Amy Evexev YpY, Emiora-
wEnv maveng, &g ai dd Nprorov HAlleıs almvlou mpdgevor euopoalvng nat Buatletas obpavav nadiorav-
zo. »
42. ”Hön 2 is Auepas bmauyalobong, Tr eipxen maAıv xara zo AcAndos Arodtöavraı. "EZ 8
drehnAußorov ! unvov, mapadustar uev Tas Apyic 6 Tobs Ayloug Emi rn naruleuohrva nacrrabmv,
Etepog Ö& tobrov deivorepos dtmdeyeraı, zobvoua Nalepuh, & xal rpsoraya Basılıxov iv, Gare robg?
suAAnphsvrag Ypıoriavobg yepot yprarımvav Atdorz Bailonevous Kvaıperodzt.
36. — 1. om. X.
37. — 1. @oxörtara X, Z. — 2. om. X. — 3. tig Erıraßnasıs N. — 4.0 T.— 5. peymda N. — 6: ’Adcoye
Z. — 7. öpaornpıiov Y. — 8. zöv Y.
45 38. — 1. aörovs T. — 2. 680/ T. — 3. om. Z.
39. — 1. övopa TA yuvarıı Iodaväovd in marg. X. — 2. inavois Z. — 3. om. Y. — 4. npooBeioa N. —
5. aavlapois Z. — 6. mv Y.
40. — 1. einev add. X.
42. — 1. &tioddövrwv X. — 2. om. Y.
554 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [15%]
x =
Bd _
43. Emiotavrı Y yodv TR
7 moAeı xal TOVv TOD muoDg vadv EigeAdovrı dk TmosKUvnGW,
iSv, 01 Tod muo0POS
m
f f
E7 = \ 7 Sr = E
Aarpeurai® « Eiol tıvec, eimov, Evrauda ypiariavor auyvov Man /povov Ev dapadei Ypoupä xaraxexieıc-
a = + en S =.
pevor, ol xal mporepov, ng Apiv Eyvaaln, aixıspoig cpoOpx yadenıdg Umobimdevres rs Ling! oux
E} ’ v 4 2 ’ ”_\ 2 14 = x ur m ’
Ereioßnoav Ekupvor yeveohaı Opnoxelag?. » Tourmv autos Axoucas mapaypnum tobs Aylous w Bauart
n mm r ’
rapmornvar xehevsı xul ont Tepoc autos" « Tot Basıkdug ? Iubwmplou moAcız iv Öyupüg xartasıpe-
2 ’ ER ’ m =, er %
Yauevou &Byn te mieistn xaraboulmsanevou !Övaxaraymvare, Mg ÜMeis DMd THV alrod mv’ yeipa
= \ 2,0816 ’ _ or > ’ 2 ve game B n
mehodvres, Thv ubrod 0:6 xupmoumevor yTv, Warep Amootaraı TIvEg TOAANV MUTOD KuTeyvure ToV
rpostayunaruv 7 GAıywmplav; »
Ah. Mpös zabra 5 daupaotog! "Imonp' « Ei rupavvida Tıva xaı dmostaglav, &pn, xatd ToU
Baaıeug bmov nexıvinumev, Eder mavıwng alrov Önha Te zul arparov Emayonevov Autv Enıdeodar, A 10
yodv? Erepov xoN’ Aumv Exmeulaı Tov xaı yeipa yevvarov ul Teipav IxavDv zul GTparnyeiv
Ds m - [A > . a fi
dekımrarov. ANK Tomourov Musi Ameyomev Torouroıg Emiyeipeiv, Were oux MAkov, AAAR as xaß”
husv exreubor, zov yuvaıı wärdov Oudameunuivan h avöpaoı dtauayeodar? meuehernxora. “Hyeis
c - nn [4 a > [4 -
Re 3 ; R N ;
yap üs npobara Eaurobg Emi ayayıv Exrdeöwzanev, O5 Av Umorasasolzt maonız Ekoualaıg xexeieus-
pevar, » 15
45. °O Apymv elnev’ « Ds Eoıxe, Tov Emov avepedtluv Bupmov Emi To Tayıov ge Too Lnv Amah-
> En} \ x ’ x ’ - Er
Aakaı, mals Ubpesı rauraıg aa0” Any xEypnsar AAN obx Emireusn Tod moloupevou: ypovm! yäp xal
- A - uw , \. En
48. « Ti dat; xal mporiunteos or, eimev, 5 Bavarog ns Lwns; » O Eyıos Eon’ « Nat 5 yap
r = 1 ß D = , FRA) ERPEN re ar n v 3
davaros obros ! mpokevos wor Lwig yiveraı alaviov ayalav- ze noAAmv Auiv xalioraraı altıog, & oUre
6r0rMoig Earı Heatk obre Wolv Axovstk oUre umv Xaradnımık dtavola. »
3 - > 3 v > x ke} x v x x n 4
49. Hoög radra 5 elpmv Exelvog xal yAeunorhs old nep Eyyelov TO Maprupı Ting Amokoyiac’
« Meyadag obv Autv, Epn, Tas yapırag 6peihsıs Ömodoyeiv, el cor TmAırourwv Ayahımv mpoLevor xaßeotn- 35
xanev. Mavens 88 zul Auäs xowvwvoog alrav yeveodaı coL Mupxaxeudgeıs, Arts 0: Kal Guvepyoug GoL
Rn 4 NE A B >. N e DB ‘oO dd Be M} ’ ’ T \ x LaRRLN
[evop.Evoug mpOg TNV xTnav Tg torlode Murapıöımrag. » 'O äyıos’ « MA eipwvevou, eine, T& Tpog Anäg,
x - er u = @ = 3
Öxaotn eis mEv YAp nat zobg Eydpob; Ayamäv xal Tobs mioolvrag xaAdis moıeiv map& Ting Being
len = n BEYER rn = es
Evroins memardeumeha" mAnv A Eng Ev Tu mapovrı Bim Lavris Eamev, Aueleı xal euyomede Tig
av en >) U det N > 5 e 4 4 CC =» \ \ AT E} m
Rvng VURG ATOGTAVTAG METRUMUEIV TANV EUGEDELAV, WS Av EIN Ka VALV mepis nur xAnpos Ev rorg
43. — 1. aiviölav N, Yel prima manu 7, corr. zig löinz. — 2. Banoxsiav N Y. — 3. Ba..ius Y. —
k. mapadouwaanevou Z. — 5. 0m. X. — 6. om. Y. — 7. npayuarwv Z.
44. — 1. bayusarog Z. — 2. del//// Z. — 3. dinuaysoacha: Y.
45. — 1. ypövov X. — 2. se.add. Z. — 3. del///] 2.
46. — 1. Eyxpupei N, &yxpupn Y. 45
491. — 1.100 X. — 2. om.X, Z.
48. — 1 . oürw X,
[155] XII. ACEPSIMAS, IOSEPH ET AEITHALAS. 555
vpdoroıg
Kupdornıs 7
od €
eo yahois:
Ayafois EvEv 8868 zo Pa
eMovrı
wellovrı noy
noy Auiv
Mmiv
DIN
08
Öedornı xolaoswng
noldasmg
‚r
Zmosiolm
Sbapsiolen NA Tamo
> \ Sr 1 n \ m 8 - 77 In Be
Ayada Srdovar: Touro yap rn en xeitaı move Ti xat Eloustav &yovrı xptverv Lovras rel zul
vexpoug. »
u. v y rgY\ - Er
50. °O Apywv Epn!- « Tas Tomuras Epeoyellag Ev TW MAapovrı xaraÄımev xaL Ti Ovaıporo-
; SER & rdlun >
er Aovueva oL rauri ayalı, a Baaııny mpostaynarı neiohnt. "Ener ndınauraı bnobaAD oe Tıuw-
; RE 3 a; > - S
piaıs, Ws ÖL 00 xal Tobs arkoug TErodnva Ypıorıavobs Tuv Ev jepst Ta Ev Eirior UMdRL.OIG
> „ © er mn = r Ss‘ 3 \
Avralarteodat. » O äyıos" « Toiro yap wor Epesıg, eine, xoadanep On xal autos Eyvmxac, Ta ua
L N \ ’ DRAN) [Eh IK: 2dac & JEMRS DR
Tayoug PO: Tag almvious napumeuphnvar movas. Käv Aa d: muplas Zraydyns mol Tiuwptag,
xÜV METK GE Erepog, Teteleummevog &v Mi Norstod Ayann? ebpensoun Eyw yiap Tov Evisylovrd we
a x x 7 ‘ > Eu r m D a
5 ‘ Sahr ; & R
10 Oeov, Sr dv xaı ralra Ömoneve mponpnum. Xptoriavois d2 00 Tporpomh Tpog Mpvmarv ebcebeluc,
N r m en ES 2
BG ad Epns, dd Tav awv Evonaı Baodvmv, Ad maparännıs umöhAov eis Bsonzheinv alror ? yap me
- [4 [4 \ x \ Du [4 4 Y
xubopwvres Ev Yrpa TOWUTW TAG 0a, TEaAPX YalAov MotoUmEvov tıumplas, Dmodeıyua xuAov Eioucı
yevvaniınrag xaL TNg pmoswn; nlx Anoleıpdnsovrar. » Tourwv dxousag 5 Apywmv ul TO Tod muxaptou
yepovros Axaramlnxrov exrÄuysis, bmo tivmv dabaarayNivra xedeveı, Ener un! 4 Badıleıv Möuvaro>,
To) ÖEsuWTmpl» ray xaraxheıshnvar,
N
Hl. Kirz npog Tov uoxapısv bmobisbus Asdaräv « Kal av, unat, Tr nung &ym mapamıındtas,
- 3 x x ‚ I r 3 w
xal TAv TOD MEyioton Yworipog dtarrueis mpoaxuvnav;» O is AAmdeias xMpu: Amoxpivera « Z7
\ N 3 nn 67 D\ m r-
ae Ss = ;
Köpros Insoos Xpıorosg 6 tod Lüvrog Osod viog, el; Öv Ex veornros MAnıoa, GG Ameralerov E40
s \ A Rn De us, an z .
zov Aoyıomov' xal oUBelg meranelse me Thv TOD Oeod rıunv Tols Mörod xriounatv Kmoveimar. » rel
; N al 2 SUR che ae 2 r Re =
zourwv 6 aralmy Exelvos nal Bapbapos Mxousev, Erdedivar av darpayalmy xekeber TOv Ayıov, Tui
ulm ze rposavaprächen at rais Bosinis mactilsohm. “0 8: weyahn TH vw ypıorıavov Euuröv
[2 — A x - Ip_ c n\ 4 - - $ ec x
> u , , 14 Ich} N a. Hd e Y 2 1
avexmpurtev. ’Ameipruer maotilmv 5 dasbns uäddov 4 6 Ayıos bpeinsvov ı gbeyyaraı! xaı\ mic
=
Ekouvunevov, » Alxtzeodaı ouv Enırpebug zov Mavıyalov Avayaale mobs Thy Apunoıv. “O Ö8 avreiyero
pev T& noWra xar mpg Tüs mÄnydas Emxeı? duaywvilcohu. Erst d2 Bıamrepov ol wWaottlovrez
Ereridevro xal loyupws aurov xadtxovro ai minyal, hrrndels wmv movwv
> 4 \ -) - , - f} 2 [4 \ - [4
Eapvos eUhLs yiveraı zur”
E} n\ ’ ’
« ‘Avadeux Mavevrı xal Tois mörod Öoyuacıv », Eebia. Kar ihre? mpocayousıy auro mupumne
30 rpootagsovrss aveleıv. 0 Ö: anexteıve mapaypfux dabmv. "Ep’ © dtayudeis 6 &yıos Hal olov
erıyeÄdong zuTon yevopfvor
erıysküsas eva" «« Teradaıne
Teradamopnxev, Eon,
Eon, 56 zooou Mavevros
5 Ma A Aurpeurng,
m xal\ 90 En
povou ar TovTe
Exurod Dzov Aveluv. 'Eyn dE maxapıov Emaurov Aynumı xarık Iaudov, örı Xpıoroo 17 duvapesı
MEpLPAVDIG Xpxraroumevos, ob eimovros‘ ’Eyb vevixnxx Tov xoowov, dstaov ou To Ypovnia
Guvrnpß. »
e= a ,
35 53. Ovuod minpwdels Ent tourtm 6 nepasopos dxnochs pabdoıs homv Einxavbwmevarg TUmTELV
Tpostärteı rov Ayıov. Olrw SE xareıpyaoavro alrov al minyal, Ws Hal Kypmvov oyeEdov yevcodaı
’ x ef 4 a 4 DEN r K3 x “ a‘ ’
49. — 1. om. Y.
50. — 1. eine Z. — 2. yapıtı Y. — 3. alrwı X. — 4. supra lin. X. — 5. &öüvaro Z.
51. — 1. pdeyycodaı corr. Z.
52. — 1. dpnoxrsiav alröv Z. — 2. Edoxeı X. — 3.87 X.
53. — 1. inızavav X. — 2. om. Z. — 3. aünter Z. — 4. om. X.
556 ACTES DES MARTYRS PERSANS. [156]
Erıdeönunxevar — Maxeddapia auen ! Eikyero vepwviuwg — Toutp THv TOV Waprupwv Ekerasıy
ETITPETEEL. ‘O 82 rois mpoAabodsıv Ömolms Eywv Aosbelag xal Aypıornrag, amobkeıbus TrpOg Tobg
Ayloug” « Kat chv moAıkv buy, Eimev, wldoumevos xal Tg Tahaımwplag oixteipwv Üuigs Trapaıva
mpooxuväcaı Al xul Tod Ex zov Buoıv aluaros Aroyslaacdaı, Iva mınpud Bavarou auohevres Thu
YAuxsiav näsı Lwhv xepnanze. » Ol äyıoı ds EE Evös aröuarog mpg mbrov' « Tois aupxobäpoıs, elnov,
eldıoraı ? xuoiv aluarog droysvcodat, vun AvBpwrors. Zol 6: märlov Ermopsishz Torurwy TrpomnKet,
XUvog Eyovaı Abccav xx Tod TMEToLnXoTos AaduAaxtouvrı xal Aypıalvovrt. »
55. Os di xal maotilsohar Tabs Aytous Exekevev, Eieov ONDev aurmv ol Mepieotnrorss Auuba-
vovzes" «Eipruntos, Eeyov, Evi aiuaros xark zo Auvbavov amoyeuoanevor! awünTe xal Toy Irenprn-
uEvwv anahdaynre tıuwprov. » Oi de° « Mn yevoıro Autv, Amexpivavro, une aynmarı wnite Ads
zo xadapev Ennkuyaoan TNc Auv MioTeWg xaı TO moÄuypoviov TOITO xaraıoydvaı yApas. »“O BE mor-
xiMo; Apywv Exeivos aaı xomıön movnpös: « "AAN Ei xpeas bptv, Eon, xadapov Eveydein, oDö: Tourou
3 - u . ! - 4 \ ’
E) > ’ ee 1 IıSnr 2» 4 61 N \ \ e} ” - m _
dv amoyebooıode; » Oi äyıor eimov: « TE axadaprou“ Ti xadapov xal Ex JEIpWV av TOV WELRO-
Avsuevwv ri more Av Amohuvrov 4; Macav rotvuv? zwv rorurwv aou? unyavov Kpemevog Tayelav
, ü 3 4 - [) +8 er In \ n E) 2! 2 \ ’
zav xah AuDv ATODAGLV ETEVEYKELV TpODVduunYnti EiAN Yap KOTIAG, eig REpx BEDWVv Ka TERLWV
SEEN an
Au.ading Tov aöduavra. »
ERDE & = ; Ri
56. Kowfj toryapodv werk Toy auveäpzudvrwv Stnoxehanevoi te al Unpıoanevor Yepal Yptatıavav
Tobg Aylous xuraheuohnvar, mANDos ypıorıavav auvadpatoust, ud’ mv xal nv Haumastav guveiabov !
- u Er % “ \ [4
"Isdavdoui. Kat öhte rov muxapıov Inohp nahıv dtnbaotanavres, eis TO xpLTHPLOV TapLoTWGt.
- Tor kt wo ec ’ 5} \ a. > ' Ki m 3 ’ > ’ Ds!
57. Never odv To Ayemovı 5 Aytog mpog abrov Eyyioaı, 5 Tı TWv Anopprtwv &xouspuevo. Tou DE
eudEng Mapxyevonevon za mATıKaavros, iEAov TO oroux mÄnpWsas 5 uAptus, TOD Miapod Zxeivou
’ x x . - Cr 4
KATaMTUEL MpPOGWROU" « Vbx aisyuver, ZreımWv, dvardistate, Ayplıs OUTW xal Öugmevois xarı ig KoLvis
’ ’ ’ \ _ EIN ’ 3 3 377 $ © Ds
TAUTNG VERVIELDWEVOG Pucewg zul auma Mon veverpwpevov audız eis Eleracıv Aywmv; » “O2 xal mapk
Toy Guveöpzuovrwv MOAAK TAG Mepıring Tauıns @uorntog xurovendıcdeis xal yilııra oudz dmov eimeiv
nn ’ \ - 63 ’ > ’ n x x B an , kart
IN ’ 3 x S ’ nn [4 x ’ nN FI.
auroy Ywvvvougıv, Eira obs auAAnzdevra; Mepustwor Ypıotıavoog, xaı TMalovreg Bahksıv zov dKoldın.ov
Atdoıs ÖLexeieVovro.
58. Med’ ou xat nv lepav Iodavdodk 7% Buoın morsiv Emeryovrwv, Exeivn’ u Amo Tod alvog, Epn,
oböEv Mxovarar rorolrov, Mate yuvalnı zur” avöpimv dalmv yeipz Exteivew xaravayxaleohuı, Warep vüv
Em n 3 En
Dpels MOLEITE, Amosyonevor EV\ Tob6 Kara\ Toy
ERBEN 5
2y0pwv 1
dywvileodar, aß" 0.6Auav
ma Tan
dE Kap
! alpovres 8
ömix xat\
\ In DER, y un \ = 3 = a. r n ur
ray Murplön elpmvmv dyousav aimarwv xaı apayay Eumimiovres. » O8 62 öbelioxov paxpim xakdum
TAHRÖEGLNGRVTEg HEvTelv MUTW- Tov üytov dtexekevovro. Käxetvn‘ « Mi yevorro wor, Eon, Opdoaı
zoroürov: ig Eymye Aöcng Av MPpoTepov T N EuN
» m I m > ‚r 3% x N -
m < » ons , ’
Rapölg Touto Eyxaramnsaımı? 1 mp0s Bpayu Tou
Ce)
aylov
By
dr murodoe Yadsın swuaros. » Obtus 4 \
A vevi > in n
, KINer =
avdpınmy Emiderkausvn THVv Evaramıy, xbElrwv Ts
erivolas Bpdn Twv mınıpovmv.
59. Tov ö: &yıov Toszurars vıpaar Adv guveyweav, ns aoynv Öpkadn: why xepalfv, ob Aoımol
r 5 Y 2 7 y a En n > n > r y ‚
cWuaTog 77 ompeia Tov Adv Guyxsywon.evov. "Hy 59 is Tov acebinv APYIYTWV ETL KIVOUM.EvmV
Emparng, Evi twv
c ’‚ -_
Önmiwv weieber Yeıporındn Adov Aubovrı Avmhev aürh Emapeivar ob &n yYevouevou En r yo - Tr
at N To ob Alou i
Bapeı f = = & =
teAcov nurns auvrpibelang, ray Tınlav buyhv 5 paxdpıog oa Xpıorw na-
pariönsı. Duraxwv zolvuv Enioraoiang! To moAbtınov Eneivo suua nahamep Ömsaupds Ti: auvermpeico.
4 ) u) - - -
Tprwv 52 S)housav Auspiv nal Tfg? terdpeng Min Eninarahaboueng, veıowas ueyas olos xal @o-
. Ray ech 3 nuche f m =
6epog ylverar E10” ourws KITHANOYy Lmopxıvonsvnv Boovrws TE Meyiatwv ETIKATAPPNYVULLEVWV RuTals,
n J 6 NER a \ A 1.3 N en N,
ruD GUPRVOUEY KAATEVE/ Ev AMOTEDDOL EV TOUG YuAaRRds, TOV GWp0OV 02 TWv Ally old Tıva Y9»V
- ER ol. x ee Re = :
Exgopel, Tv Emi To maprupı zıumv tod OsoD Havapiv mäcı xußıorwvros To oma Ö8 ADaVvssme Yıvarat,
m m Er =” = ’ - % > ‘ ER \ -
elite too Oeob tobro ol; oldE Tponoıg meradsivar olxovonmsavros?, site avßpwrniumv Avekow.euny Jzıodv.
60. - ’Asıhaläv dEET Tov TInımrarov yEoo
1 eig zwunv
“I II
Ixrrpıas \OUn.Ev
xadounevnv &6, ypıs
amayayovrss, JpIGTIaYBIy
’ e7 N} x [A > [4 x 3 4 > ’ _
nal abrov xaraÄeusfnvar mapaaxeudlousıv’ 00 TO GWuM Movayoi TIVES TV EXEl ARTDIKouvenv vurTds
Ameldovres! 1 xar LCımdahovres obs
3 ! x IN [2 x ’ ec - ’ a > N 3 ,
Yilaxas LoXLpaUGt, XÄELMR GVTWs ETTALVETOV Epyaoamevor u
m k} [4 a4 \ vr 27. \ \ 2 NV) SE) >» _m > ‚ x
Tpäyua ob axotous, RAR Ywros Asıov. Eira zart Ta vevonısmeva Öndonvres En’ auro, Ev Tonw rıvi
- E5 Yyr 2 x 4 - ’
zöv ertonuwy nararıdoveıv. "Evde 62? ov äyıov Avampesßivar ouveßn, Onumaroupysi Oeos dev ı
xal TG abrob duvauewg zal Ts Tou paptupog dokn. Durov yap Tı nupplvn Wusia vornuarwy yivaraı’
ER N, R 5 = 7 EN AR Ur
ravrolov amallayn. Em revre Toryapodv ypovars zwv Auunarwmv ourwm da tolde Tou Purou TeAou
vov, ’ ol za “Eiinvav
[ Öpnmaxsbovrec
va ghovm‘ BadAouevor
b nvwar buynv rar 7a mapddota v Öht Taura "Em
., B3 »_m r > 4 n DERRa EFE 0114 I ’ x x \
eheyzw TTS RUTWV Hpnoxeias au YELOVTES xadopäv, RUTALS DISRIG EXTEBVOUGL TE TO DUTOV Xu TrUp
+ Horo) Sera dioyS 3 Oraue chin, Erkner BR N
vENOUGt, oAADoL Oz TWV TAV buynv ERKEXUÜRDUEVWV ED IXKMVOV DOVOV DWTX TED! TOVÖE TOV p0V
er Y + ’ > , [7 \ r yoneE > ee ’ » ware, > m
EwpWv xaL ÖUvaLineig deiag AVIOUTAS WITED KARL KATLOUTAS KL 00OSAV AVATEUTOUGAS TU) TOUG KyYloug MUTOU
x
Sokalovrı."Eredeımdn 82 5 od Xprorod maprus Asıdudds zur zov kobvıov uva, ıhv lomv Tols ron
Er _ m x - Y\ -
arob teremdeist maprusıv Evarasıv te xal xaprepiav dypı Oavarou Emiderkausvog Bondsie zul yapırı
> 6 - - ’ v 4 v ‘ B [4 > n r.rı [2 x ’
es - m m 2 Ira ’ > ‚ \ x Br m m
Xpıorob ob aAndıvov cos Fun, & mpsmer? dose, rıum® adv To dvapym aurou Ilareı xaı co
7 Ns _ \7 n ’ n EIS EAN Ne \ Im m sr 8. > r
Tavayı9 Ku ayad xar Iworo Ivsuuarı, Vuy Kal GEL KARL EIS TOUS RIWVAS TWV AlWVWV”. Aunv.
3. nv Y. — . olxovounsavro T.
20 60. — 1. Ereddövzes Y, Z. — 2.87 T. - 3. om. X. — 4. om. X. — 5. näoa add. T. — 6. xai TRO0OGKUVn-
ars add. T. — 7. ravayiw x. &. zaı om. T. — 8. tov alwvov om. Z.
INDEX DES NOMS PROPRES
’Abdtsosrag pieux chretien : Adepoabınp voin "Adapsabwp. Ywpa : 518. — le pri Ara
439. — Huad» “Ablosta, "Adeppsp cheldes mages : 454,,;1? de Aran; armenien
BIT ADD Abtosat — AdsApep : 44, AA, AB, 14" Vapelou Adrana.
Abtusciatas. "Adepgap : SH Shh. — ja Alöeıab — ’Adıab : 526,,
Absıpov personnage biblique Adla)rphar. Arebınds eveque martyr
(Num., xvı, 1): am,20° "Adeppopäs chef des mages 378) 478-557. — jbaazas
"A6ı6o; marlyr : 42, 436, 437,5. 0, 450,0 102. — 5, A45 “Agebsema.
man Habib. Aderowpäs. — ara Adur- "Arekavöpo;le Macedonien :461,,-
’"A6paau. patriarche A, phareh. "Adefuog Ayyelos empereur
534.5 "Adepywoyap voir "Adapywsyap. (1195-1203) : 42...
"Abpawios eveque d’Arbele, "Adeoyeyap, "Adeoyoyap eic. "Avöpovixos empereur (1282-
martyr (7 344) : 450-451, 452. voir "Adapywayap. 1328) : 42,
"Abpadwuog : 459
402,7»
40 "Adosyoyap, Adooyopyap Poir ’"Avrläk — ’Avidx : 488,,.
Adabo; pere d’Isaie : 436,,. "Adapywayap. ’Avi0x contree : 483,,; Sn :
Voir “Hoatas. Adıad Adiabene : 502, 503,5 483,,. — iu B® II: H(o)-
,
Aözu. le premier homme
nr en
"Adsıd6 : 502, 5%6,,; "Adeıdu : naita; A, 182: Hönsfi)
Aiho. 526
en ; Aldeıa6 :536,5; "Edztau: "Avrpayoustd —— ’Adapyweyap :
"Aöapsabwp chel des mages : ‚; E8e:€6:597,,;’Edıa6:
FR 518g.
106, 496,
"Adspoubup * AFP , 602, 697,5; Koöta 2097; "Apabing Auxor: > Habe
528, ; Adepsabwprog : rar : 527,, 541,,; Eiöeıa6 : S (d’apres = INN = N
494, 52. Apdaoabınp : 598, is; Edıao: 526,55 ’Ia6 : st,
35 vespertini.
— jaası! Adarsabor. — =... Hadiab. "Ap6nA mödıg : 450, 450, 485, 487,5
"Adopyweyap chef des mages : "Adpaöupav — ’Alpadapı : 546,.- 2 518,,
503, 5 590.
520, 5955 54,, 547,
535, 547. 55
55,
485, 502, 505,,5 "Adepywayap : "“Adpav — Adpxönoa : 484, 5 553 16°
ae 2683,; "Adeo- "Aöpaves — Ahpudape : 518... "Apdacabup— "Adupsabup
:538,
3 A a Adpayosyap "Adapywoyap "Aplavıvav ywpa :436,,. — hujso t
”
a 535, 547,. ”Aptov nakıg op — wöl
FR Be SB, 5 Adpayoucyd "Adapynayap : Arnon. Le traducteur aura
YOSYap : 535,547, ; N : 518, lu si Arion.
485,„518 375 Avrpayouaid :518,,.— Asıdoräs diacre martyr (+ "Apu£vior : 463, 498, 524, 539,.-
Arusiasn! Adarkurkasir; 379) : 478-557. — Jo. Adyouoros — "Oxtabrog : Abl,,.
Bell: asssasioıt Adorkur- Adıadapa — ’Adpadapx : 518 40°
kasir. Armenien : Adra- Adpadap& 580g 2 484, "Adpaöa- Badnuos Se mar-
qusith V,gpw,pminpfe. p% : 518 17- 10: "Algaddpav povy : tyr (7 375) : 43-47. — po
"AdsıaE — ’Adıd6 : 502, 526,»
45 535,5 Adpxdupiv a 5 546,5 Badma.
"Adktapı — ’Adıd6 : 536,,. I 6806: 5 A dpav Bapayisıos martyr (7 327) : 421-
"AdeApep voir "Adeppep. r
povn : 484, Adpavsg 439. —waunjs B (e)rikhiso‘,
INDEX DES NOMS PROPRES 559
Moxeösvsg : A61,,. Nanaocov : 546,,. — Voir aba; martyr : 42, 436, 437,
Maxeddapta zw : 512), 53hy, 544, ’Avıda. Zabwpros roi de Perse (309-
556. — kunp u» Det tabaha Nepons martyr : 42,, 436,; Mep- 379) : 421, 437, 447, 453, 485, 5,
— Janiena. ang : 437,., — “mp Narsai. 534, 462, 473,, 546,4.
’ epne « Re
Mavns heretique : ötı,, 512, 581, Nnpoav gouverneur : 475, 47,» Law Eveque de Seleucie et
5Al,n DA45D44 5 Dbdyp Mg
555 . 476, 876, 476, 476,, ATI. — kon Ctesiphon martyr (+ 342):
Mapesöns prötre martyr : 458, Narsa. 445-450. — 5, 478 : Zadny.
— oor;o Mariahb. — nooyoa Sühdust, du per-
Mapt« Mere de Dieu 27: B öl ge Oikaivav yapx : 459, Ad, 461,5 san 3 roi et Zus) ami.
Mapıs martyr : 422,,436,: Mopns: Zaivov ywpa : 455,,; Tloulaivov Zar rokız : 445, 447,. Seleucie.
AT. — „iowo Mahri. ywpx : 461,. — kyooı iu» Det Voir Krasızov.
Mapoud&; martyr: 42, 436, 437,5 Huzäie. Inuberdns — Zıubendng 486,5.
Mapwdäg : 422... — lorso Maä- Oxrabıos Abyousrog : Abl,,. &n208 chef des mages : 42,
roth. 424, 434, Voir Masöpa,
Mao?pa6 chef des mages : 42, Hera; enfant : 484, 518,. — jas Zınbendr; marlyr : 422,436, 437,,.
Papa. — S, 568 : Fımabng. —
42%, 4%. — Forme avec
rw un seul nom, Hor-
Iap&öeısog tonog : 638, 550,. otuasaa Sembaiteh.
Iarpıaz xoun : 557,. Lıpwd — Zrpwd : 434,,.
misdatsir, A, 99r
225; Belle:
Ixöros l’apötre : 527, Zupsov Tovbagatav eveque de
mallspasojgy.
Mepong — Nepong : 437,,. Seleucie et Ct&siphon mar-
“Pnody&pd num : 516,;Prodyapd: tyr (+ 341) : 439, 442, 445, 445,
Miyanı Marzıoroyos empereur
516,3; "Proyadap : 533,,; “"Prodı- 447... Voir Iwvbrgatov.
(1261-1282) : 42,,-
yap: 533,,. — Into: Dasta-
glararz; sun; Rastgard Depboudr voir Ozpbolc.
Natepud — Zepad : 553,,- B® Il. bepbous vyoir Ospboßg.
LE LIVRE DE JOB
nd
=
LE LIVRE DE JOB
VERSION ETHIOPIENNE
PUBLIEE ET TRADUITE
_——_ III II —— — —
PERMIS D’IMPRIMER.
donn& une notice, et Zotenberg l’a decrit dans son Catalogue des ma-
nuscrits öthiopiens de la Bibliotheque Nationale".
La partie du manuscrit P qui contient le texte ethiopien du Livre
de Job, est tres endommagee. En tete manquent, comme nous l’avons
dit, deux feuillets, dont le deuxieme, que nous dösignerons par le fol. 0,
contenait le commencement du Livre de Job; les fol. 1 & 8 sont dechi-
res dans l’angle inferieur externe de telle sorte quil y manque quel-
ques lettres des colonnes droites des pages recto et des colonnes
gauches des pages verso. Le fol. 14 est en tres mauvais etat : non
seulement les marges exterieures lui font defaut, mais ıl est encore
souill&, surtout la page verso, dont il est diflicile de lire quelques lignes.
L’&criture de cette partie du manuserit est en grandes lettres; dans
divers passages elle est un peu confuse, car, par l’effet de l’hu-
midite et de la compression, les lettres d’une page, ecrites avec de
l’enere epaisse, se sont decalquees quand le manuscrit etait ferme, sur
la page vis-A-vis.
Dans le manuserit P le commencement de chaque chapitre n est
marque ni par les mots NEA : ou POL“: :, ni par la figure des numeros
d’ordre; mais les commencements des discours des differents interlo-
cuteurs sont indiqu6s par de nouveaux alineas, et dans la marge gauche
de la colonne est quelquefois place un asterisque ><, ou, d’autres fois,
le signe 2: ou le signe d: Le texte est divise en stiches &crits les uns
sans laisser d’intervalle: leur fin est marquee dans
apres les autres
la
le texte par le signe de ponctuation -:::-, et dans la marge gauche de
s
colonne par le signe --—, mais bien des fois les stiches ainsi marque
grec de la
ne s’accordent pas avec ceux qui sont indiques dans le texte
version des LXX.
version
Dans le manuscrit P manquent les premieres lignes de la
du mot
ethiopienne du Livre de Job jusqu’ä V’avant-derniere lettre
avec suflisante
om?\h du stiche 6 du 1° chapitre. Cette partie repond
du fol. 0.
exactitude aux quatre colonnes de deux pages, recto et verso,
Cette copie presente les lacunes suivantes :
9; les stiches
1. Dans le 13° chapitre on passe du stiche 2 au stiche
A linadvertance
3A 8 sont omis. Cette lacune est probablement due
Nationale,
1. Zotenberg. Catalogue des manuscrüts ethiopiens de la Bibliotheque
p. 10-12.
568 INTRODUCTION. [8]
64 : NANKh : BNAD- :-
Fol. 67 v° a (42, 12), apres le mot 1A :, dans l’entreligne, on a
ajoute : Am ®.
570 INTRODUCTION. 110)
Fol. 67 v° a (42, 12), apres le mot oay-n? :, dans l’entreligne : at :.
Fol. 67 v’ a (42, 15), sur les mots NIT : A778 :, dans l’entreligne :
Mit 2 PRC =.
Fol. 68 r° (12, 16), au haut de la page ä partir de An% :, les mots :
@:hAN:.
Fol. 68 1° a (42, 16), dans la marge en face de an» :, les mots :
AP: M:-
Fol. 68 r? a (42, 16), dans la marge, correspondant A Qao-k: :, les
mots : AAN: N: AAN ::
nme : Fe.Aon :
NAF-N : ao
«h& = D@GU- :
satNdPoo- :
ARA: Tod:
TOR: AA,
PN: @Ca,
no0- : om
7:71N4: Nr
E:AMl,A:
NaCl :
on am
nt:
9°ch
d.
"}::
2 odTne LA: AN
Pr: NCH :
| 1 vw INTRODUCTION. [12]
Chaque section est partagee en stiches, dont la fin est marquee par
le signe -%:%; cette division des stiches n’est pas toujours en accord
avec celle du texte des LXX. Les stiches sont &crits A la suite dans
les lignes sans laisser de blanc.
Le texte de cette copie a et& corrige en plusieurs passages; l’Ecri-
ture ancienne a ete grattee, et les corrections sont d’une main difle-
[13] INTRODUCTION. 573
rente de celle du premier &crivain. Presque tous les premiers mots des
sections ont &t& corriges.
Dans les marges des colonnes des pages 34 r’ a A0 v° ilyade nom-
breuses notes &crites generalement en geez, mais souvent en amharique;
ces notes sont breves, et donnent une variante lexicographique, en
- substituant un mot commun A un mot rare, ou sont des gloses qu'on
devrait interpoler dans le texte pour &claireir ou completer le sens,
ou enfin presentent tout simplement une variante orthographique.
V. CARACTERE DE LA VERSION ETHIOPIENNE DU LiVRE DE Joß. — La
version ethiopienne du Livre de Job a et6 faite directement sur le
texte grec de la version des LXX, car elle contient les additions apo-
eryphes (1, 9 et 42, 17), et quelques noms propres ont conserve la
terminaison des cas des noms grecs.
L’auteur de la version &thiopienne du Livre de Job est different
du traducteur des livres historiques de l’Ancien Testament, et semble
&tre le möme que celui du Livre de l’Ecclesiastique (Sagesse de Jesus,
fils de Sirae).
En faisant la comparaison de la version öthiopienne du Livre de
Job avec celle des LXX, on reconnait que la premiere est complete,
mais elle contient les differences suivantes
1° Transpositions de l’ordre des stiches :
Chap. 3: 9a, 9b, 10 a, 9c, 10 b.
Chap. 3 : 16 a, 16 b, 17 a. 17 b, 17 ce, 18a, 19a, A6c, A8Db, 1b:
Chap 16 HT a, Ale, 12a, 116, 18a, 12 b, 185, 18.e, 130.
Chap. 19: 8a, 9a, 8b, 9b.
9° Lacunes :
Chap. 20,13 a; 36, 20; 36, 98.0, Drau ora.
En faisant la comparaison de la version ethiopienne contenue dans
les manuserits P, A et B, avec le texte grec de la version des LXX,
on remarque :
1° que le texte des mss. P et A suit de plus pres le texte grec que
celui du manuscrit B;
9° que le texte du manuscrit B contient quelques mots qu’un cor-
recteur a introduits dans le texte original pour completer le sens et
le rendre plus intelligible, ou pour arrondir la phrase;
3° que le texte du manuserit B eontient quelques stiches qui n’exis-
578 INTRODUCTION. 14]
tent pas dans celui des manuserits P et A, et qui sont une nouvelle
traduction de stiches dejä donnes, faite sur une version arabe provenant
d’un texte massoretique.
Il en resulte que le texte des ms. P et A represente la version an-
cienne du Livre de Job, et que le texte du manuserit B est cette m&me
version r&visee et corrigee sur un texte massoretique.
HAF-N =
LE LIVRE DE JOB
*Il y avait dans le pays de Aousetid un homme, dont le nom etait lyob; et Lı
cet homme 6tait droit, et pur, et juste, et eraignant Dieu, et eloigne de toute
oeuvre mauvaise. * Et il avait sept fils et trois filles.* Et son betail etait : 2.3
ses brebis soixante-dix centaines, et ses chameaux trente centaines, et ses
paires de beufs eing centaines, et ses änesses eing centaines; et ses servi-
teurs 6taient plusieurs; et son labeur stait grand sur la terre; et il &tait un
homme insigne dans le pays de l’aurore, dans le lever du soleu.* Etses 4
fils allaient, et ils se rassemblaient tous; et ils faisaient un festin chaque jour;
et ils prenaient leurs trois seurs avec eux pour manger et boire.* Etquand 5
les jours des festins @taient termines, Iyob les mandait, et il implorait le
576 LE LIVRE:DE JOB, I, 6-12. (16)
Iyob et aussi ses filles mangeaient et buvaient dans la maison de leur frere
aine; * et quelqu’un vint annoncer ä Iyob, et lui dit : « Pendant que tes paires
de baeufs labouraient, et pendant que tes änesses paissaient pres d’eux, * sont
venus ceux qui captivaient, et ils les capturerent, et ils tußrent tes enfants
par l’epee; et je me suis sauv6 seul, et je viens pour te l’annoncer. * Et pen- 16
dant qu’il annoncait cela, un deuxieme vint lui annoncer, et dit ä Iyob: « Le feu
est tomb& du ciel, et il a brüle tes brebis, et il a devore les pasteurs ensemble;
et je me suis sauve seul, et je viens te l’annoncer. » * Et pendant qu'il annon-
gait cela, un autre vint annoncer, et dit A Iyob : « Les cavaliers en trois
turmes ont entoure et capture tes chameaux, et ils ont tue tes enfants par
l’öpee; et je me suis sauv& seul, et je viens te l’annoncer. »* Et pendant qu'il
lui disait cela, un autre vint annoncer, et dit ä Iyob:: « Tes fils et tes filles,
pendant qu'ils mangeaient et buvaient dans la maison de leur frere ain6,
“un grand vent est venu soudain du desert, et ila ebranl& la maison aux quatre
PATR. OR. — T. II. 30
578 LE LIVRE DE JOB, I, 20 — I, 3. [18]
coins, et la maison s’est &croulde sur tes enfants, et ils sont morts; et je me
20
suis sauv& seul, et je viens te l’annoncer. »" Et apres cela Iyob se leva, et
dechira ses habits, et il coupa les cheveux de sa tete, et il tomba sur la terre,
et il se prosterna, * et il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma me£re, et
nu j'y retournerai. Dieu a donn6, et Dieu a pris; et il est arrive comme Dieu
l’a voulu; et que le nom de Dieu soit beni. »* Et en tout ce qui lui etait arrive,
Iyob ne pöcha point devant Dieu, et il ne donna rien d’insense contre Dieu.
*Et apres cela, depuis le möme jour, les anges de Dieu vinrent, et ils
se tinrent devant Dieu; et Satan vint au milieu d’eux. *Et Dieu dit ä Sa-
tan: « D?ou viens-tu? » Et Satan dit alors devant Dieu : « Je suis alle sous
le ciel, et j’ai parcouru partout, et je suis venu. » "Et Dieu dit ä Satan :
« As-tu remarqu& mon serviteur Iyob? Car iln’y a pas d’'homme comme lui
sur la terre, innocent, et juste, et pur, et craignant Dieu, et eloigne de toute
@uvre mauvaise; et encore il est innocent:; mais tu as dit : Perds-lui ses
.
biens en vain. » "Et Satan röpondit A Dieu, et dit : « La peau est le rachat
de la peau; tout ce qu'il a acquis, ’'homme le donnera comme rachat de lui-
möme. "Mais ötends ta main, et touche ses os et sa chair, et nous verrons
s’il te bönira en face, » *Et Dieu dit A Satan : « Voici, je te le livre; mais
epargne seulement son äme. » “Et Satan sortit de devant Dieu; et une lepre
maligne prit Iyob depuis les pieds jusqu’ä la tete; " et Iyob prit un tesson, et
il commenca A racler sa plaie; et il s’assit hors la ville dans la poussiere. " Et
plusieurs jours s’ötant passes, sa femme lui dit : " « Jusqu’ä quand perseve-
reras-tu en disant : * J’attendrai encore quelques jours, et je persevererai,
car jai espoir de ma vie? * Voici que ton souvenir a disparu de la terre; et
aussi mes fils et mes filles; mon ventre a souflert des douleurs de l’enfante-
ment, et j’ai travaill&, et je me suis fatigu6de en vain. * Ettoıi aussi tu es assis
sur le pus et les vers, et tu te retournes toute la nuit. *Et moi aussi j’erre,
et je divague; et je vais de pays en pays et de maison en maison; et jattends
580 LE LIVRE DE JOB, II, 10 — III, 2. [20]
et il m’arrıva le fleau! »
Et Elephaz de Teman repondit, et dit :
« Ne parle pas beaucoup, pendant que tu es dans la peine;
beaucoup de discours, que te prolitent-ils?
Tu etais celui qui devais exhorter plusieurs,
et tu devais consoler les hommes faibles;
et tu devais relever par tes discours les infirmes,
et tu devais raffermir les genoux des debiles.
Mais maintenant, parce que la douleur t’est survenue et ba touche,
est-ce donc toi-meme qui en es venu & defaillir?
58% LE LIVRE DE JOB, IV, 6-14. [24]
1: MAh = "PAFLu- : Ahr: AN: oA: ECUTn = OrO4h : aan:
nn = PHhl : han : 72. : AAN: Aav : hrA = DARM : AP:
DA... = "onneod : Car: AA: PhlAP : Adm.AT = PHCAP : opw
Eh: PR: Near: NTAHN : AM.A : NıhC = DRAN : Nav
eh: ad: =" mil : ANA: 07 PO : AYNAPT = @IC} : ANLAT : me
Ah: "aonndTtz : PIAP : Mm. : NAAR = OArA : Asndtr : FAR: N
NEST = "AN: Acht : AP: MCh = NA: Aa: A,CnNn = PA]: :
ALERT NRZ, = IC : ANAT : Om OP = DPRmFH : Adna: INH :
ELUT = "org : 2797 : 029 = @NhR : AYPAPA : AöZITe = "m
b.nnr:]om.A mAne:B #cyırn:B arme: B. — 7. no : hr :] A9TATne :
A,uTara:B onenea.: A. — 8. ehchr : P, ercdaP :A Arm: A ENChP ı] e
NcoP: A,oenchr:B gnc&: AB. —9. novy2a :]) norüar:B aa: B. — 10.
ma2: P,r72:A,mm2:B a7p0r:A mnentz: AB man: A,man.:B.— Il.
aheor7. : A PerAP : A, AP :B Nn3mn :]) Tan : A, 3m: B menae :] menao :
AB onra : aAsNndrz :] EensnaHr : A, Ara: Honda, Bo TadE:B NNMSEWRo- : P,
— 12. mem: A men :] add. nrr:B mn :] am: A Aw: nanmn :] Av ı nen
nn: A, Aanennn : B nenn :] add. nme : 7IC 3 erTen: DI7Pn NP DA:
9z«:B 287107 :B nF: A 1.677127, :] ane@72r : B. — 13.07 rn? :B @
Lov2p :] Bozn :B Ama : nr: 8C0r 2] NT: AaNT 2 RZer : A, ANA: PT:
67T : B. — 14. ann : AB anne :] onte : A, ann : B.
et ma couche me divertira-t-elle?
Et tu m’effraies par des songes,
et tu m’&pouvantes par des visions.
Enl&ve-moi mon äme,
et porte la mort dans mes os.
Est-ce que je vivrai toujours pour souflrir ? 16
xU,1
Et Iyob repondit, et dit:
Vous aussi etes des hommes;
et est-ce en vous seuls qu’est finie la sagesse ?
Et moi aussi, j’ai de intelligence comme vous.
L’homme juste et pur a et& [un] objet de derision.
604 LE LIVRE DE JOB, XII, 5-14. [44]
;
[99] ° LE LIVRE DE JOB; XVII, 5-13. 615
et mes os craquent. e
Ayez pitie de moi, ayez pitie de moi, mes amis;
parce que c'est la main de Dieu qui m’a touche.
Pourquoi me torturez-vous comme Dieu,
et n’ötes-vous pas rassasiös de ma chair?
(Qui ecrira mes paroles,
ET
T
n
[63] LE LIVRE DE JOB, XIX, 24-29. — XX, 1-3. 623
XX,
Et Safar repondit, et dit :
Je n’avais pas suppose que tu parlerais ainsı,
et tu ne vaux pas mieux que moi pour le savolr.
Ecoutez-moi [daus] la sagesse de mon instruction;
624 LE LIVRE DE JOB, XX, 411. [64]
erS
BEE
BE
[93] LE LIVRE DE JOB, XXXI, 27-35.
RXXII, 1 XXXI, ' Et Iyob cessa de parler; et ses trois amis se turent, et ils ne repon-
dirent rien a lyob, parce que Iyob £tait juste devant eux.
Et Elyous, fils de Barakiyal, de Buz, du peuple d’Aram, du pays d’Aousetid,
se mit en colere; et il entra dans une grande colere, parce que [Iyob] etait
Juste devant Dieu; et il se mit en grande colere contre ses trois amis,
parce qu'ils n’avaient pu repondre A Iyob, qui lui tait semblable, et parce
[95] LE LIVRE DE JOB, XXXII, 4-12. 655
ETAGE
RAR
ee
A
[99] LE LIVRE DE JOB, XXXII, 24-31. 659
1°"
725
BEee
nbPov- : ABPTAr = Ayo : hAP : MAN: : B&TraopT : AN: AMm.A : N :
ne : 7717 : Adna : Fm.AR : @PCA,P- : 799 = "OPRTOoPpN : nom: AP
e£F: ont: PT = DRAN: AR : No: PCI: AHLFT = AöRP Ur :
Baoah : ArrO = "OPEN : AP DU- : nao : Hh9I = DRAN: Ar0 :
PANA = "OHZAr : in: AML.A: NL : BTonEe = @RNm-A : NYR-h : 72:
AH : EIIC = @E.RP- : Aha: AP = "onlbY : Pchpd : AAh: Anh = aA
AU : BNA : FF: MCH- = @A,om7P : HAHN : NBIRE = "ART :
MEN: na : ATAC : AA =: OTCAR : NCYa : hBoTE = "Fur: ne :
EINE : DPA = wAdrk : FTP : ANhd,. = "ande : ARAT : ArENR : AP
7 = na : Tan: hRoTe : No-dt : NCY7 =" OARThz : AN: DATO
24. @870PN :] per30P : aerapn ı A, ow74pNn:B Par:B WeerrıB Hör
PPHUT ı] EndAFtUr ı A, onnA PU, :B gowArıB #710 : A, 710 ı B. — 25. 09°
3% 1] Par ıA oem: AB 370 :] wRro ı A, 27% ı B. — 26. ananp :] onanp% ı
B erong :] oaar : gan®:A,eren&:B 7%:B AmıJlanmıA oaser ı] me
2er AB Afma: Ae8 ı] Al 3 Mn ı Paaz: App: A. — 27. p5enıA cat: AB
nannz :] uncnnz : A nnDer :] ARaR : A. — 28. nes :] ones3sıB Ans ı] an :
aong: A B. — 29. mmde ı ernc : Fur 2 PA: A, Nine : ernc : Sr: pAıB wank :]
ownak: A, af: B wrpu:P. — 30. ayane :Jarap: A meoHr :] ment: PA. —
31. anAYy°nz :] aAA9°RZ :B @N9°0r :] om. A, anPer:B Hrren:B.
TE
3A Ah: PA: TICE : Art = "= NRAAA : Yaof : DH PMEAav- : Aht-p
7: HAYAI : AP = "NEN: AYTZ” : Alan = OA : NLA: A
29. onk ı] von: : AB wr:] aa. ı AB Hesrr :AB man ı Ann :] ann
nn : B. — 30. @e7717” :] ap7 HR: A Mn: A wsAmı: A,aweAm ıB. — 31. nenne :
B ara: A anAan:Jaonan?: AB. —32.nAar: AB HAane: A car: AB 9
a9ıB n.8.&79° :] add. Tre ı B. — 33. Aımu :] Ann ı AB Fahr: A, 7
T4hpr:B HTt: 162] hs: A, T36 HT ı B onn:H7:] onn:ın7T: A mn
gec:B. — 34. eneez, : AB Mer :] Bar: B. —55. An : Am: A Tan :) no: man :
AB an:] an: B. — 56. Tec: A nF0pen:] onFo-Pn: B.
h.J@- Pr: hr: Deo: ANA7 = "neo : A,Fohn : 5.N : Fmm-A,T = @&,nm-
772 BI : 30.N = nl: 77: Pen : AM.A : N =
“Del : 98, : ha "h: RAFN: DR = "Fr: TNA : TPBuN :
Ayrt = Pyrr : AyT : no : ANA: AP: Ar: PR : AMLA : Adele =
*OTNA: "FT : nah. : ANAn- = "Ar: Amz”Ah : Ah : aAwAhk : Aöch
En = IR: NP : @CA, = DRATC : 7,aomı : AD-A : hY’Eh : Ang
"Aa, : AlAh : Prr : Ted, = @AAY, : ld : PaAch : Prr : TNA:
ML = "nom : A&p : Art: Pyr: Dunn = DPYT : 12h: AIAEh :
"Adna : uhen : dmath = @AHAA : Aa : hp@- : Zrph = "APNNT
ow- : Am A1AY : PADPRD, = E64 : AoNz-dT : N = "DAR :
37. Nov : n7onn :] an. ronn : An : ANe : A, no : nronnıA7n: HNe:B man,
n:AB oeno7n:AB,.
XXXV. — 1. @@70 : 98,1 na?" :] oTwro : A, non ı B. — 2.17nA :]Jom.A +
pain: AB H7:]om.A Pe :]npem :B. — 3. nam :] Aw ı anam : B. — A. yo
‚nn ıJonopnn:A aan: AB macnen: B. —5.ocn :]om.B amy:ıB A
0A:]cr$ıB emwms: AB. —6. Hy :] rowzr: B Ten :ı] rn: aNnan ı Hy ı hope
n: A, Tan: Ada ıB anne :] any: A, anmzıB ns : vaazn ıP, ns : 77
en: A, zren : nur : B. — 7. ro :ı] Adom : AAanomıB aunn:AByennıP 4
PHEn:] Ann: B. — SS. 3mnAn: AB HAmnpm-:ı AB KepnıB. — 9. Amnr
:B efnoem: A ner: B. — 10. 1ERANN 2] oenım: A ATP9° ı AATı) 7Ppow :
rar: B,
No77- = "ar: ANA: Bo, : AA,U- = Nov : PO-IY : Hope: Spare *te
u. : IPA: DON,R : OA. I&AAP = rAR : ETPU- : A.BTOOP = *0A PT
AP : nnAN : NT = ORTNO@- : NTP : @Nr : Rag = "DC :
NAF = DRNET : Pag : 41: op: : HAAN : rAB = "OPAPLC : Zi :
AR. : NAFMT : Kane = "ou: BAR : AdRU- : AH = DPRLEY :
N7ONA : Anl = "Adnan : Nov- 9,37 : AchHN = @BU-N : MAP : ARr6 =
“onArT : nad : ne : 067 = DANN : AT: : NBSLF = *ORFIC : MAY
AU : OCH- = AFT : AnN4- : NOagQu- =
XXXVL,
1-2 "ONAFTTN : 7707, : AN? = DORT : Amy = *nl6 : RO: mp
25. 90.37: A.—26.39A:B asne:ıB aneaırr : AB TALk:ıA Wrprı
P n.e700% :] n.eT90P : A, on,er+s@P : B. — 27. on, HnAP- :] nerwap : A mE
m:P oernım:B ar :]APaonT :B.— 28. oewcH ı A,apwe#:B wAkıA
HAAN : AB :] oernG@- : NT : RAN: AR : B. — 29. apn9Pc:B can: A, 2An:
B aeaosr :] ewmsr :B NAF°am7 :] onnyeny :B zAmr : A. — 30. £wEn: A @
2.7: NTONA = B. — 31. 2077 : A. — 32. onnTT :] oanır :B ene”r ı Ncyr : A,
enes: NcY7:B Nesep: A. —33.ncm: B NSon9u : B.
AXXVI. — 1. errerr : B. — 2. ws: B @gaor ı] angagın ı B Ny°n ı A.
20. vAe: MP :]ark:B MAN, :] add. "np : B. — 21. 87008 :] er30# : A, Ne740E :
B _ncy7 : (2)J oncz7:AB ne: HRn9”3nU : P, non : AFIMu: : A, no ı HAFTIMUr :
B. — 22. nor :]noent:P mmneom :] unom : A, n-ınnom:B o0one:A, sn ıB
nat : A, anar:B anne :] anne: A. — 2. onTchn:A en :A Nam: ze
MınanıB unaep:P eag”p:B. — 24. e4cCVıA Haompm-: AB.
XXNXNVIN. — 1. aPe44 : P, ormersur:B rn2:B ende:]ornne:B onoo-
w:A onsaAMe :] add. wen ıB.— 2.nermn: A Harn: AB eng: A, ern :
B.— A. unmn:AB s»leenP ıB.
Apres que Elyous eut cesse de parler, Dieu dit ä Iyob dans le nuage et XXXVIlT,
dans le tourbillon :
9
Qui est-ce qui me cache le conseil?
Et qui derobe le discours dans son c@ur, est-ce qu'il se cachera de lui?
3
Ceins tes reins comme un homme;
et je t'interrogerai, et tu me röpondras.
h
Oü etais-tu, quand je fondais la terre?
672 LE LIVRE DE JOB, XXXVII, 5-14. [112]
Dis-le-moi, si tu es savant.
Qui a etabli ses dimensions? [dis-le] si tu le sais.
Et qui est-ce qui a stendu le cordeau sur elle?
Et sur quoi sont suspendus ses anneaux ?
et qui est-ce qui a lait reposer ses coins ?
Lorsque les astres ont &t& er&es,
tous les anges m’ont glorifie ä haute voix.
J’ai enferme la mer dans ses portes,
lorsqu’elle est sortie du sein de sa m£re.
Et je lui ai fait le nuage pour vetement;
et je l’ai enveloppde avec les brouillards.
10 Et je lui ai fait ses bornes;
et je lui ai plac& des portes et des verrous.
Et je lui ai dit : Tu viendras jusqu'ici,
et tu n’iras pas au deläa de tes bornes;
mais tes flots s’agiteront au milieu de toi.
As-tu dispose le point du matin?
Et l’etoile du matin connait son commandement?
Et elle saisit les extremites de la terre,
pour en secouer les p&cheurs.
As-tu pris l’argile de la terre, et as-tu fait ce qui est vivant;
et las-tu fait pour qu'il parle sur la terre?
[113] LE LIVRE DE JOB, XXXVIIL, 15-25. 673
ie
ee
ee
ee
EE
N
nk
E
rt
0A
26 pour qu'il pleuve sur la region ou il n’y a pas d’hommes,
et dans le desert ou le vivant ne demeure point;
pour la rassasier, la ou il n’y a pas d’arbres, ou il n’y a personne qui y de-
pour faire croitre l’'herbe dans le champ? |meure,
Qui est le pere de la pluie,
et qui engendre les gouttes de rosce ?
De quelles entrailles est sortie la gröle;
et qui a engendr& la neige dans le ciel,
et la fait descendre comme l’eau, qui s’&coule?
Et qui a humilie la face des pecheurs?
Connais-tu le lien des foules,
et as-tu arrete la source d’eau?
Et ouvriras-tu l’hiver chaque annee,
et apporteras-tu l’ete ensuite, ä son heure
Connais-tu les lois du ciel,
et du moins ce qui est sous le ciel tout ensemble ?
Est-ce que tu appelles le nuage avec ta voix,
et l’eau abondante te r&pond-elle en tremblant ? n
a
[115] LE DIVRE DE JOB, XXX VII, 35-410 — XXIX, 1. 675
31. name :] om. A B. — 32. n.Anr :] dan : A TIPP :] ren: net: DB. — 59.
ofwrP? :A wenn: AB. — 34. nın :]Jom. AB HATPp7r :]aArPem: AB Ho
Jh: A. — 35. DPF: HT : Hafer 2] OnOpR : 7: A, 07T: non: nr:B mn
FM: ADS, :] HRTnA : Unm%:B ar :] sn: B.
XL.— 1. TweP:A Hemd : wenhe :] wende : mov : gang : anön : eier : A. —
I, anrt :] arıT7 : A. — 3. ano: nn:B anemMmn : Ten: mh :] om. A man:
P nm 77n :] neu”sn: A, en77n :B Smoo- : mov: PnTcHh : Aepn :] Smoo- : na : 77
cn: now: enTtcn :A Arten : B. — A. Ann : Nac:] MAMANKG ı A.
AE
[121] LE LIVRE DE JOB. XL, 16-25. 681
nee
ne
682 LE LIVRE DE JOB, XL, 26-27 — XLI. 1-7. [122]
Be
[125] LE LIVRE DE JOB, XLI, 3-8. 685
|
n:B. — 1. anatw : A, oyı kur :B amzn.:]Jaozn.ıP »nu:P mWwc?}ıB 0
nao- :] na: B ante :AB anatepn?:B oauno-: AB Mer ıJom.AB
An:nhe.:]Jani: B zpPe:B macr:Joc$ : AB nechP: A,neecn:B n
cnok : A,ö : B. — 12. mazn :] onen: AB AneNn : es NEST ı] SC: 99°
PS] : A, 23ER :AnFN 3 APPS E:B ANIo : HAAR : ORCNoE : Hr : A, ve: ma:
nAn7%07 :B anTeJAUr : weh : Hr: B,om. PA @69°E: HAUFLUZ : Owcik : 9°
nr: A, 2VA°e : HAUPEU:B DONAU : AN: weh : nr ı] om. A andArLUr :
nor: ipıB.
mille. "Et il lui naquit sept fils et trois filles; " et ıl appela la premiere Jour,
et la deuxieme (Jasya, et la troisieme Amaltyas Qoras. " Et on n’en trouva
pas d’aussi belles que les filles de Iyob sous le ciel; et Iyob leur donna leur
heritage avec leurs freres. * Et Iyob vecut apres son &preuve cent solxante-
dix ans; et toute sa vie fut deux cent quarante ans; et Iyob vit ses fils,
et les fils de ses fils jusqu’ä la quatrieme generation. * Et Iyob mourut vieux
et ayant accompli ses jours.
* Et il est Eerit que Iyob se relevera avec ceux que Dieu fera lever.
* Et telle est la traduction du livre de la Syrie. Et son pays, oü Iyob de-
meurait, etait Aousetid, de la province de Edomyas de l’Arabie. Et on le
nommait de son nom Iyob; "et il epousa une lemme arabe; et elle lui en-
gendra un fils, dont le nom etait Henon; celui-ci fut le pere des superbes,
fils du fils de Esaou; et sa mere s’appelait Basoras; et il fut le einquieme de-
puis Abraham. "Et ce sont les rois qui regnerent dans Edom, et il commanda 17 d
688 LE LIVRE.DE JOB, XLII, 17e. 1128]
NAPN #
les pays; et le premier fut Balaq, fils de Beor, et le nom de sa ville &tait
Dinaba; et apr&s Balaq, fut Iyob, dont le nom 6tait Iyobab; et apres lui,
Asam, qui regna sur le pays de Teman; et apres lui, Adad, fils de Barad,
qui tua ceux de Madyam dans la campagne de Moab, et le nom de sa ville
etait Getem. "Et ces trois amis, qui vinrent le trouver, furent : Elephaz, qui
etait des fils de Esaou, roi de Teman; et Baldados, prince d’Aouken; et Sa-
far, roi d’Amen.
_—_ Sn... —
TABLE DES MATIERES
a a I ee
BR Patrologia orientalis
60
E35
t.2
ngar
Ka draT LATE
cn a)
I MONSGRA; =
tale
Mash Tre
Fee Ku
im
en
ne
Creme wir
ad
RZ,
EEENE
a
au
I ERT
Ft
ER
N RE Be
a net
DRRIRR:
ala
Se
HEN
a
EEE!
Bee
BSR ANNIE
H ER
a Zee
NEE ERRENLE
ae
Do ser
RESTE
SENSE #
Rn,ran BIRNEN
DELD
LET EEER
LEE
a “ RAR
SIEHRE S
MR NEN
Ne
B
z
Fan
setse N
NERER
Satan Sant, HANSER iR N 5“
ER a HRNE
BEN
Kt
N
IERMNALHEFTENN
ANNIN,
RR
BR ON
Ya
i Yo \ haft) N Y Hi, in { ' ) Eb i 4 } % R\a
{ AHLEN)
RD
KEN
PERir