You are on page 1of 1
108 SCIENCE que toute Ala fois, aprés sétre un. peu affa lie; Te crépuscule ne pré @exeeptionnel. Le 20 décembre, au contraire, Jes ueurs erépuscul née; le soir, une heure vingt minutes apr toncher du soleil, 1alueur erépusculaire étai limitée par un are sélevait de quelques degrés au-dessus de Pho- rizon. Gette couronne s'est toujou eles; presque tres légers, souvent en filaments assez par les lueurs rouges. ‘Telles sont les principales apparenees qui Yextension géogra- ellesembleavair été con= Vdgrable, Parmi les régions ot on Ta signalé, la France, ede, Ia Norvége, le Dane- Vitalie. On a vo encore les entre PAustralie au 12 octobre; & ont éé notées; quant phique du phénomene, nous avons déja eité, en Europe, PAngleterre, la Su mark, Allemagne, erépuscules rouges en mer, et Afrique, du 25 septembre Honolulu (fies Sandwieh), le 5 septembre, ete Par contre, jem! logue de signalé, trds complétes qui met réguligrement. au logique. de posséder, font encore défaut. Pasgons maintenant aux différentes explica- tions qui ont été proposées. ‘hu premier moment, on @ pensé a des a1 rores boréales; mais cette hyp! abando jueurs rouges sont liées intimement au solei et disparaissent suffisamment au-dessous de Yhorizon sont done produites par yeflet de la Tumi aires. Lorsque, par un beau soir descendre en dessous de Wabord se lever a orient le sol loration rougeditre; ce petit segment foneé qui grandit peu a peu, projetée parla terre ment les rayons du soleil couché pour nous. Puis Yombre envahit leciel de plus en plus; portion éclairée se réduit-vers Vouest 4 un petit nta ailleurs rien Jaires ¢laient trés brillantes Ie soirs la couronne fut observée toute la mate es Ie de cerele dont le sommet rs produite ‘au milieu de petits nuages ints légers ayant Taspect de cirrus disposés en filaments paral= toujours de méme des cirrus a peine visibles et disposés longs et paralléles, ont été fonstatés a Lyon dans la partie du ciel éclairée ¢ trouve absolument rien d/ana- i en septembre, ni en o¢- tobre, dans les observations météorologiques sont faites an Tonkin, & Hanoi, par M. le docteur Borius, et qu'il trans= Bureau central météoro- Les renseignements d’Amérique et de Sibéric, qwil serait cependant si iniéressant these a été vite née; nous avons vu, ef effet, que les das que cet astre s'est abaissé elles ‘une réyerbération, un re solaire et rentrent, par Suite, dans la catégorie des Iwewrs erépuscu- il vient de Vhorizen, on voit un petit segment leu foneé, au-dessus duquel se montre une co- mest autre que Pombre dans Patmosphére, dont les couches élevées regoivent encore directe- BT NATURE, — vor.1. Ne 7. — 12 Jany. 1884. | segment dont Ja couleur varie, suivant les cir- constances atmosphériques, du jaune doré a rouge foneé, dont la hauteur diminue sans cosse, et qui init par disparattre complétement aucdessous deThorizon. Tel est le phénomene, parfaitement connu et expliqué, que Ton pout observer dans fous les pays et en tout temps on voit que les lueurs observées on ces dernicrs jnois wen different que par une plus grande intensité. Que fant-il done pour que cette in- tensité augmente ? Tout Wabord il faut qu'il existe dans les hautes régions de Fatmosphdre une grande quantité de corpuscules solides ou liquides, qui pourront diffuser ow réfigebin forlemen’ Yers nous les rayons du soleil. Tl faut, encore qque ces rayons puissent parvenir jusqua Rows, e@est-a-dire quils ne subissent pas une trop grande absorption dans leur trajet depuis les particules qui les diffusent jusqu’d nos your. Cette derniére condition sera remplie soit si Jes couches inférieures de Tatmosphére sont bien transparentes, soit si on ensupprime Pin= fiuenee en s’élevant sur le sommet de hautes montagnes. Cest pour cette demniére raison {que les couleurs quiaccompagnent les levers el "Il Yes eouchers du soleil vus des hantes monta- gnes sont généralement si belles ot durent si fongtemps. Bravais, au sommet du Faulhor, ava le rouge du erépuscule persister plus de trois heures aprés le coucher du soleil, alors que Pastre était A plus de 2 degrés au-dessous qe horizon. Sur les montagnes, les orépus cules comme ceux que nous venons d’observar { Paris deviennent chose commune ét qui n'at= fire Vattention que des touristes vermis des plaines. 2 "Une derniére question se pase, celle de savoir quelle peut ttre la nature des corpuscules fot: aiits dans les hantes régions de Vatmosphére, ot eapables de diffuser fortement vers nous Tes rayons du soleil. Cest lei que: mous entrons dans le domaine des conjectures. esprit frappé des désastres qu'a entrainés Véruption du. Krakatoa dans les tles de la Sonde, beaucoup de personnes, surtout en “Angleterre ont attribuéles erépuscules colorés aux poussidres Iancées par le volean. Si le phénoméne avait élé limité & une certaine 0 tion placée sous le vont du volean et A une jure assez courte apres Péruption, cette by- ppothese aurait eu pour elle une grande proba- (alts. Mais, jusqu'’a preuve nouvelle, nous ne saurions considérer comme probable que des poussibres voleaniquespuissent eire répanducs Pir une surface aussi grande et se maintenir dans Vair pendant fant de mois. [On a pensé ensuite a des poussiéres d origine | cosmique circulant autour du Soleil comme les | | if \ | i ii

You might also like