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Révisions TD de psychologie clinique

Qu'est-ce que la psychologie clinique ?

La psychologie clinique est une sous-discipline de la psychologie ayant pour objet


d'étude la souffrance psychique.

Quelles sont les missions du psychologue clinicien ?

Il s'agit de prévenir (via la psychoéducation et le dépistage), d'évaluer/diagnostiquer,


de comprendre/expliquer et de prendre en charge la souffrance quelle que soit sa forme
(il faut tenir compte de la singularité du patient et de sa souffrance).

Comment le psychologue clinicien peut-il accomplir ces missions ?

1) En utilisant des outils

Le psychologue peut par exemple utiliser des tests psychologiques, des échelles
d'évaluation, des questionnaires et des grilles d'observations afin de mieux comprendre et
évaluer l'intensité de la souffrance psychique. Certains outils permettent également de
dépister un trouble ou de confirmer un diagnostic.

2) En utilisant ses compétences

Le psychologue clinicien est capable de mener un entretien clinique, de pratiquer


l'observation clinique, d'utiliser certains outils, de poser un diagnostic, de
poser le cadre thérapeutique, d'effectuer un bilan psyhologique... Ces savoir-faire
sont associés à des savoir-être qui relèvent plutôt de l'attitude du psychologue (être
capable d'adopter une posture empathique et chaleureuse, être capable d'authenticité,
d'acceptation inconditionnelle etc...)

3) En utilisant ses connaissances issues de la théorie et de la pratique clinique

Le psychologue doit en effet connaître certains principes du code de déontologie.


Il peut également utiliser certains concepts (la notion d'inconscient, de symptômes,
de mécanismes de défenses... ) et certaines approches (psychodynamique,
humaniste-existentielle, cognitivo-comportementale...) afin de mieux comprendre,
expliquer et prendre en charge la souffrance psychique.
Quelques concepts importants

> Alliance thérapeutique

Ce concept est important car l'alliance thérapeutique est un facteur majeur à prendre
en compte pour la réussite d'une prise en charge. L'alliance thérapeutique désigne un
engagement réciproque entre le psychologue et le patient pour atteindre un objectif
(souvent en lien avec la demande du patiet et la réduction de la souffrance psychique).

> Relation thérapeutique

La relation thérapeutique est une relation asymétrique dans laquelle un professionnel


échange avec un patient dans le cadre d'un soin (en psychologie clinique, le soin
vise à réduire la souffrance psychique). L'alliance thérapeutique peut se
développer dans la relation thérapeutique.

> Asymétrie de relation

La relation est asymétrique car le professionnel et le patient n'ont pas la même


position. Le professionnel dispose de compétences, de connaissances et d'outils, tandis
que le patient dispose d'informations liées à son expérience de vie, son histoire
et sa souffrance. Par ailleurs, le soin est dirigé vers le patient, non vers le psychologue.

> Singularité (Spécificité - Unicité)

Deux patients peuvent être atteints de trouble dépressif mais ne pas le vivre de la même manière.
Chaque individu est unique. L' histoire et l'expérience qu'a l'individu de sa vie et de
sa souffrance est spécifique (c'est-à-dire propre à cet individu). Autrement dit,
l'individu est singulier, son vécu est singulier et sa souffrance est singulière.

> Cadre thérapeutique

Le cadre externe désigne l'environnement physique dans lequel se déroule une thérapie.
Il faut adapter le cadre externe à ses patients (enfants en bas âge, patients en situation
de handicap, personnes en soin palliatif... ). On peut être amené à se déplacer,
emmener des feuilles de dessin, mener une thérapie de groupe, créer une collaboration
avec un collègue...

Le cadre interne concerne les règles de confidentialité, les règles de la thérapie (assiduité,
ponctualité, paiement, éviter les agressions verbales/physiques, ...) Le cadre
interne doit également être adapté aux patients (on ne va pas vouvoyer un enfant de 6 ans,
on ne va tolérer d'être mis en danger par un patient, on ne rentre pas dans une relation
de séduction... il faut savoir adapter les limites de la thérapie en fonction des cas).
Quelques concepts importants

> Souffrance psychique

Se décline en trois niveaux : la plainte (« je ne me sens pas épanoui professionellement » ;


« je suis déçue de ma famille », « je ne suis pas heureux chez moi »), le symptôme (hallucination,
idées délirantes, hyperphagie, compulsions, craving, sevrage...) et le diagnostic ( troubles dépressifs,
troubles du comportement alimentaire, troubles psychotiques, troubles de l'humeur...)

> Psychologue – Psychiatre – Psychothérapeute – Psychanalyste

Le psychiatre est un médecin (études de médecine) qui s'est spécialisé en santé mentale (durant environ
4 ans en plus des années de médecine). Le psychiatre peut prescrire des médicaments et gérer
un service hospitalier. Il peut également diagnostiquer les troubles psychiques et prendre en charge
les patients.

Le psychologue est titulaire d'une licence de psychologie et d'un master mention psychologie. Il ne peut
pas prescrire de médicament.

Le psychanalyste a des connaissances en psychanalyse (qui est une autre dscipline que la psychologie). Il
est capable d'encadrer des cures psychanalytiques et à lui-même effectué une cure psychanalytique
supervisée pour être reconnu par ses confrères.

Le psychothérapeute est capable de mener des psychothérapies afin de soigner les troubles
psychologiques, sociaux et psychosomatiques. Si depuis la loi de 2004 le titre de psychothérapeute
est réservé aux psychiatres, médecins et psychologues, un vide juridique amène certaines personnes
à se former à la psychothérapie et à la pratiquer sans le titre (psy-thérapeute, praticien
de la psychothérapie, psychopraticien, thérapeute …)

> La sémiologie

Etude des signes et des symptômes

> La nosologie

Etude des maladies afin de les classifier

> La nosographie

Description et classification méthodique des maladies


Quelques conseils pour les CC

1 ) Ne révisez pas uniquement au dernier moment : certains concepts sont difficiles à comprendre,
certaines définitions demandent du temps pour être retenues, et certaines lectures obligatoires
sont difficiles à synthétiser. Anticipez le contrôle continu.

2) Sachez à quoi vous attendre. Il ne faut pas hésiter à demander à l'enseignant.e quelle
forme prendra le contrôle continu. Cela vous permettra de réduire votre stress et de cibler
vos révisions plus efficacement. A long-terme, savoir à quoi s'attendre fait gagner du temps.

3) Imaginez quelle forme pourrait prendre votre contrôle continu et entraînez-vous régulièrement
Afin de vous familiariser avec cette situation. Organiser des questions-réponses avec vos amis
est une très bonne manière de vous entraîner.

4) Ne négligez pas les remarques de vos enseignants, certains peuvent attirer votre attention sur
un concept qu'il faudra probablement utiliser en contrôle continu. Là encore, il s'agit d'anticiper
pour ne pas être surpris.e .

5) Le jour du contrôle continu, lisez bien les questions afin de mobiliser les concepts appropriés
et éviter le hors-sujet. C'est particulièrement le cas pour les grandes questions qui demandent
une réponse organisée, synthétique, claire et bien ciblée (Quel est le rôle du psychologue
clinicien ? Quels sont les enjeux de l'alliance thérapeutique?). Il faut définir les termes
importants et mobiliser les concepts appropriés.

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