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Les Incidences Comptables de La Pandemie Covid 19
Les Incidences Comptables de La Pandemie Covid 19
M. ZAKARIA DIWANI
ÉTUDIANT-CHERCHEUR À L’ENCG – CASABLANCA
M. YASSINE TALHA
ÉTUDIANT-CHERCHEUR À L’ENCG – CASABLANCA
M. YASSINE FILALI
ÉTUDIANT-CHERCHEUR À L’ENCG – CASABLANCA
M. NASR-EDDINE CHILAH
ÉTUDIANT-CHERCHEUR À L’ENCG – CASABLANCA
09/03/2022
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RÉSUMÉ
ABSTRACT
Schéma comptable 1 : Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus le Covid-19 ....................... 17
Schéma comptable 2 : L’activation de la charge sociale liée à la contribution ...................................................... 17
Schéma comptable 3 : L'amortissement de la charge sociale liée à la contribution .............................................. 17
Schéma comptable 4 : Activation des charges d'exploitation de la sous-activité .................................................. 18
Schéma comptable 5 : Activation des charges financières de la sous-activité....................................................... 18
Schéma comptable 6 : Amortissement des charges de structure liées à la sous-activité ...................................... 19
Schéma comptable 7 : À la date de notification de la subvention ......................................................................... 21
Schéma comptable 8 : La réception de la subvention ............................................................................................ 21
Schéma comptable 9 : L’amortissement exceptionnelle de la valeur restante de la charge activée ..................... 21
Schéma comptable 10 : La déduction des charges à répartir par l’absorption de la quote-part des subventions
reçues ...................................................................................................................................................................... 21
Schéma comptable 11 : Écriture de paie - Journal auxiliaire Opérations diverses ................................................. 33
Schéma comptable 12 : Écriture de paie rectifiée - Journal auxiliaire Opérations diverses ................................... 34
Schéma comptable 13 : Régularisation des charges sociales suspendues ............................................................. 34
Schéma comptable 14 : contrepassation des charges sociales suspendues .......................................................... 34
Figure 1 : L’incidence d’activation des charges de structure liées à la sous-activité sur l’ETIC .............................. 20
Figure 2 : L’ETIC et la pertinente des informations fournies sur les impacts post clôture du COVID 19 ................ 24
Figure 3 : Clôture de l’exercice intervenu le 31/12/2019 et/ou après le 20 mars 2020 ......................................... 25
Figure 4 : Travaux d'inventaire dans le contexte de crise ....................................................................................... 30
Figure 5 : Structure organisationnelle ONDA ......................................................................................................... 38
Figure 6 : Chiffres clés ONDA .................................................................................................................................. 39
Figure 7 : Résultats semestriels ONDA ................................................................................................................... 39
Figure 8 : Équilibre financier ONDA ........................................................................................................................ 40
Figure 9 : Actif du bilan ONDA ................................................................................................................................ 43
Figure 10 : Passif du bilan ONDA ............................................................................................................................ 45
Graphique 6 : Niveau de baisse annuelle de l’activité des entreprises au deuxième semestre 2020, par sous-
secteur .................................................................................................................................................................... 13
Graphique 7 : Réserve de trésorerie, par catégorie ............................................................................................... 13
Graphique 8 : Réserve de trésorerie, par sous-secteur.......................................................................................... 14
Graphique 9 : Risque d'insolvabilité des entreprises ............................................................................................. 14
Graphique 10 : Proportion des entreprises ayant bénéficié des mesures de financement, par catégorie ........... 15
Graphique 11 : Perception des entreprises bénéficiaires des mesures de financement sur la situation de l'activité,
par sous-secteur ..................................................................................................................................................... 16
Graphique 12 : Raisons pour lesquelles les entreprises n'ont bénéficié d'aucune mesure de financement ........ 16
5
SOMMAIRE
9 CONCLUSION ................................................................................................................................................... 36
10 ANNEXES......................................................................................................................................................... 39
10.1 ÉTUDE DE CAS ONDA ............................................................................................................................................. 38
10.2 ÉTAT A1 PRINCIPALES MÉTHODES D'ÉVALUATION SPÉCIFIQUES À L'ENTREPRISE .............................................. 40
10.3 ÉTAT A2 ETAT DES DEROGATIONS ......................................................................................................................... 44
10.4 ÉTAT A3 ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES ............................................................................................... 45
10.5 ÉTAT B1 DETAIL DES NON VALEURS....................................................................................................................... 46
10.6 ÉTAT B2 TABLEAU DES IMMOBILISATIONS AUTRES QUE FINANCIERES ................................................................ 47
10.7 ÉTAT B2 BIS TABLEAU DES AMORTISSEMENTS ...................................................................................................... 48
10.8 ÉTAT B5 TABLEAU DES PROVISIONS....................................................................................................................... 49
10.9 ÉTAT B9 ENGAGEMENTS FINANCIERS RECUS OU DONNES HORS OPERATIONS DE CREDIT-BAIL.......................... 50
10.10 ÉTAT B15 PASSIF EVENTUEL .................................................................................................................................. 50
11 BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................................... 52
TABLES DES MATIÈRES............................................................................................................................................... 53
6
1. INTRODUCTION GÉNÉRALE
C’est évident de dire que le COVID-19 est plus qu’une pandémie sanitaire, il est désormais
qualifiable d’une réelle crise économique qui représente indéniablement l’un des faits les plus
marquants du 21ème siècle. Cette pandémie s’est répandue dans le monde comme une vague
touchant pays après pays d’une manière énorme de telle sorte qu’elle a été rapidement
qualifiée de crise sanitaire, économique et surtout financières, affectant l’activité économique
et sociale en général et celle des entreprises en particulier.
Face aux conséquences de l’épidémie de Covid-19, les chefs d’entreprises ont pris des
décisions de gestion, ont sollicité les aides dont ils pouvaient bénéficier, et ont eu recours à
diverses formes de financements afin d’assurer la pérennité de leurs entreprises.
Ces états de synthèse risquent de ne pas refléter l’image fidèle de la situation financière et
patrimoniale et des résultats de ces entreprises en cas de non mise en place d’un cadre
comptable approprié permettant d’adapter les modalités de traitement comptable de
certaines opérations au contexte actuel qui revêt un caractère exceptionnel et inédit.
Dans ce cadre et vu que la pandémie qui a impacté l’exercice 2020 s’est prolongée à 2021, le
Comité de Veille Économique a saisi le Conseil National de la Comptabilité (CNC), en date du
4 février 2021, afin d’étendre l’application des mesures de l’avis n°13 du CNC explicitant les
incidences comptables de la pandémie de la Covid-19, à l’exercice 2021 et à tous les exercices
ultérieurs qui seraient éventuellement affectés par l’état d’urgence sanitaire décrété par le
Gouvernement.
Ainsi, le CNC a émis, le 22 mars 2021, l’avis n° 14 complétant l’avis n° 13 explicitant les
incidences comptables de la pandémie de la Covid-19. Cet avis, élaboré en concertation avec
l’Ordre des Experts Comptables, a été examiné par le Comité permanent du CNC réuni le 10
mars 2021.
7
Alors, il s’avère légitime de poser les questions suivantes: « Quel est l’impact de la crise
sanitaire sur les entreprises marocaines ? » Et plus spécifiquement, « que pouvons-nous dire
sur les incidences comptables engendrés par la pandémie ? »
Afin de répondre à cette problématique et mieux cerner notre thématique, le présent rapport
tentera d’apporter des éléments de réponses basés sur des communiqués officiels, en
organisant ce travail en deux grandes parties essentielles.
Avant d’entrer au fond du sujet, il nous paraît nécessaire de donner une présentation générale
de la crise de covid-19 et ses impacts sur le tissu économique marocain. Ensuite de montrer
en détail les incidences comptables engendrées par la pandémie Covid-19, ceci fera l’objet de
la première partie. La deuxième partie est une entrée en matière : il s’agit d’étudier le
traitement comptable des opérations les plus fréquemment rencontrées dans ce contexte. Et
le dernier point sera consacré à l’analyse de l’impact de covid-19 sur les comptes comptables
de L’Office National Des Aéroports “ONDA” via une étude empirique.
8
Toutefois, l’analyse de l’évolution des indicateurs relatifs à l’arrêt d’activité des entreprises
montre un certain redressement de l’activité globale. En effet, le taux d’arrêt temporaire des
entreprises a enregistré une baisse 9 mois après le début de la crise sanitaire : il était de 54.3%
en avril et de 52.0% en juillet pour atteindre 14.1% en décembre 2020. Le taux d’activité a
enregistré une évolution positive passant de 43.1% en avril à près de 83.7% en décembre.
1 Effets du Covid-19 sur l’activité des entreprises 3ème enquête -Janvier 2021- HCP
9
Graphique 2 : Évolution de la situation des entreprises selon leur statut d'activité, entre Avril et Décembre 2020
Par catégorie, la proportion d’entreprises en activité à fin 2020 s’élève à 87.5% pour les
grandes entreprises (GE), 89.6% pour les petites et moyennes entreprises (PME) et 81% pour
les très petites entreprises (TPE). En revanche, la proportion d’entreprises ayant déclaré avoir
définitivement arrêté leurs activités atteint près de 2.6% chez les TPE, 1.3% pour les PME et
0.8% parmi les GE. Par ailleurs, la proportion des GE qui sont en arrêt temporaire pendant
cette période atteint 11.7%.
L’analyse des résultats de l’enquête par catégorie et tranche d’âge montre que plus de la
moitié (51%) des entreprises qui sont en arrêt temporaire sont âgées de moins de 10 ans.
Cette proportion atteint 61% chez les TPE et 43% chez les GE.
10
Graphique 3 : Répartition des entreprises selon leur statut d'activité, par catégorie
Par ailleurs, la part des entreprises ayant déclaré un arrêt définitif atteint 10% dans le secteur
des industries du textile et du cuir et 7% dans les activités immobilières.
2 Effets du Covid-19 sur l’activité des entreprises 3ème enquête -Janvier 2021- HCP
11
Graphique 4 : Répartition des entreprises selon leur statut d'activité, par sous-secteur
2.1.3. 17% des entreprises n’ont pas enregistré une baisse de leurs activités au
deuxième semestre 20203
Les résultats de l’enquête montrent que par rapport au deuxième semestre 2019, 83% des
entreprises ont déclaré avoir subi une baisse de leur activité tandis que 12% ont connu une
stabilité de leur niveau d’activité et seulement 5% des entreprises ont enregistré une
augmentation durant le deuxième semestre 2020. Par catégorie, 84% des TPME ont rapporté
une baisse de leur activité durant la même période alors que moins de 5% d’entre elles
déclarent que leur activité aurait connu une augmentation.
Pour les entreprises ayant subi une baisse de leur activité (83%), plus de la moitié d’entre elles
(54%) ont évoqué une contraction de 50% et plus lors du deuxième semestre 2020 par rapport
à la même période 2019. Cette proportion atteint 59% chez les TPE et 34% pour les GE.
3 Effets du Covid-19 sur l’activité des entreprises 3ème enquête -Janvier 2021- HCP
12
Graphique 5 : Évolutions annuelle de l'activité des entreprises au deuxième semestre 2020, par catégorie
Les baisses d’activités supérieures à 50% restent également importantes dans le secteur de la
construction (68,7%), dans les branches des activités immobilières (63.0%) et dans celles de
l’industrie du textile et du cuir (58.7%).
4 Effets du Covid-19 sur l’activité des entreprises 3ème enquête -Janvier 2021- HCP
13
Graphique 6 : Niveau de baisse annuelle de l’activité des entreprises au deuxième semestre 2020, par sous-
secteur
Selon l’ancienneté des entreprises, les résultats de l’enquête révèlent que 44% des entreprises
âgées de moins de 10 ans n’ont aucune réserve de trésorerie. Cette proportion est de 38%
chez les PME et 36% pour les GE de la même tranche d’âge.
Les effets de la crise sur la trésorerie des entreprises restent hétérogènes par secteur
d’activité. Au deuxième semestre 2020, 54% des chefs d’entreprises de l’hébergement-
restauration déclarent ne pas avoir de réserve de trésorerie et 9% ont une réserve de moins
d’un mois. L’impact est également important dans le secteur de la construction où 46% des
entreprises n’ont aucune réserve de trésorerie et 12% disposant d’une réserve de moins d’un
mois.
A l'inverse, les secteurs qui montrent un peu plus de résilience face à cette crise sont ceux de
l'énergie et de l’enseignement et santé humaine, avec respectivement 24% et 27% des
entreprises disposant d’une réserve de plus de 6 mois.
5 Effets du Covid-19 sur l’activité des entreprises 3ème enquête -Janvier 2021- HCP
14
6 Effets du Covid-19 sur l’activité des entreprises 3ème enquête -Janvier 2021- HCP
15
Par secteur, 25,8% des entreprises des industries chimiques & para chimiques ont déclaré
avoir bénéficié des prêts garantis par l’État, 24.8% pour les mines contre 12,2% pour les
entreprises de l’hébergement et restauration. Au total, 16% des entreprises déclarent avoir
bénéficié des prêts garantis par l’État.
Graphique 10 : Proportion des entreprises ayant bénéficié des mesures de financement, par catégorie
La proportion des entreprises déclarant avoir bénéficié du report des échéances de crédits est
18%, cette proportion atteint 28% chez les GE, 24% pour les PME et 15% chez les TPE. Selon
les secteurs d’activité, une entreprise sur cinq a bénéficié d’un report des échéances de crédit
dans le secteur du commerce, transports et entreposage, industries électriques &
électroniques et des industries métalliques & mécaniques.
situation de leurs entreprises. Par catégorie, ce sentiment de satisfaction est un peu faible au
niveau des TPE (44%) par rapport aux PME et aux GE (58%).
Graphique 11 : Perception des entreprises bénéficiaires des mesures de financement sur la situation de l'activité,
par sous-secteur
Pour les entreprises n’ayant bénéficié d’aucune de ces mesures de financement (67,2%), 24%
d’entre elles estiment que la complexité des procédures constitue la principale raison, suivie
du manque d’accompagnement (18%).
Par catégorie, plus d'un quart des TPE citent la complexité des procédures comme un obstacle
à l'accès à ces mesures de financement dans ce contexte de crise, contre 20% pour les PME et
12% pour les grandes entreprises.
Graphique 12 : Raisons pour lesquelles les entreprises n'ont bénéficié d'aucune mesure de financement
17
Il est précisé que les impacts positifs induits par l'affectation des contributions collectées par
le Fonds vont se prolonger au-delà de l'année 2020.
A cet effet, le compte 2128 « Autres charges à répartir sur plusieurs exercices » est débité par
le crédit du compte 7597 « Transferts de charges non courantes ».
3.1.2. L’activation de la charge sociale liée à la contribution
31/12/N
2128 Autres charges à répartir Montant X 8
Transfert de charges non
7597 Montant X
courantes
Schéma comptable 2 : L’activation de la charge sociale liée à la contribution
Il s'agit des charges de structure supportées par les entités, pendant la période d'arrêt total
ou partiel ou de ralentissement de leurs activités, causées par la pandémie de Covid-19,
notamment sous forme de dotations aux amortissements des actifs et de charges locatives
ainsi que de charges financières, de redevances de crédit-bail et de charges de structure
(charges de personnel liées à l'administration générale et aux fonctions supports).
3.2.2. Le processus d’activation des charges de la sous-activité
Il est précisé que les charges à répartir sont, selon le CGNC, portées à l'actif en raison de
leur caractère propre et en vertu d'une décision exceptionnelle de gestion.
3.2.2.1. Charges courantes
31/12/N
2128 Autres charges à répartir Montant X 10
Transfert de charges
7197 Montant X
d’exploitation
7397 Transfert de charges financières Montant X
Schéma comptable 4 : Activation des charges courantes de la sous-activité
Les charges à répartir sont amorties selon les prescriptions du CGNC, aussi rapidement que
possible et sur un maximum de 5 exercices.
31/12/N
61912 DEA des charges à répartir Montant X 12
6397213 DFA des charges à répartir Montant Y 14
DNC aux amortissements des
6597215 Montant Z 16
charges à répartir
Amortissements des autres
28128 Montant (XYZ)
charges à répartir
Schéma comptable 6 : Amortissement des charges de structure liées à la sous-activité
12 Amortissement des charges d’exploitation de structure (ex. charges de personnel liées à l'administration générale et aux fonctions supports)
13 Compte divisionnaire crée à cette fin.
14 Amortissement des charges financière de structure
15 Compte divisionnaire crée à cette fin.
Figure 1 : L’incidence d’activation des charges de structure liées à la sous-activité sur l’ETIC
En outre, les entités concernées doivent mentionner dans l'ETIC, notamment au niveau de
l'état B923, les engagements pris par elles au titre des subventions et autres aides dont elles
ont directement bénéficié ou qui ont bénéficié à leur personnel.
19 Avis N° 13, (Le Conseil National de la Comptabilité, 29 avril 2020). (FLASH INFO N°4-20, 06 mai 2020).
20 Montant de la promesse.
21 Le montant de la VNA.
22 Le montant de la charge activée initialement.
23 Engagements financiers recus ou donnes hors operations de credit-bail.
24 Avis N° 13, (Le Conseil National de la Comptabilité, 29 avril 2020). (FLASH INFO N°4-20, 06 mai 2020).
22
Le Covid-19 n’aura pas de conséquences sur les comptes de l’exercice clos au 31/12/2019 et
les exercices antérieurs.
Le CNC estime dans son avis que du moment que la pandémie du Covid-19 n’a été décrétée
au Maroc qu’en mars 2020, il ne peut y avoir d’incidence sur les comptes de l’exercice clos au
31 décembre 2019.
Par conséquent, les éléments d’actif et de passif ainsi que les charges et les produits seront
comptabilisés et évalués sans tenir compte des conséquences de cette pandémie.
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Même si la crise n'a aucun effet sur l'activité de l'entité, il en est fait mention dans l'ETIC.
Si la crise a des effets significatifs sur l'entité, il est fait mention dans l'ETIC, autant que
possible et en fonction de la disponibilité de l'information, des impacts connus et estimables
à la date d'arrêté de ces comptes.
Les informations sur cet évènement peuvent être de nature qualitative ou quantitative
comme la baisse importante du chiffre d'affaires estimé à la date d'arrêté des états de
synthèse, la fermeture de sites de production, le recours à des mesures de réduction du
temps de travail, les licenciements, la mise en place de plan de restructuration
opérationnelle ou financière ou l'évolution du montant des créances échues non recouvrées
ou des dettes échues et non réglées, le redressement ou règlement judiciaire d'un débiteur
ou d'un créancier important et l'impossibilité d'approvisionnement ou d'écoulement.
Il est également fait mention dans l'ETIC, autant que possible et en fonction de la
disponibilité de l'information, des événements favorables atténuant éventuellement les
effets de la crise, tels que l'obtention d'aides particulières auprès de l'État, les soutiens de la
part des bailleurs de fonds, les reports d'échéances fiscales, sociales ou bancaires ou la
garantie d'emprunts ou d'avances en trésorerie.
Figure 2 : L’ETIC et la pertinente des informations fournies sur les impacts post clôture du COVID 19
25
4.3. L’organisation des AGO par procédée digitale dans le contexte de crise
Dans le cadre de cette crise sanitaire, le digital s’est imposé aux différentes procédures, y
compris celles comptables. En fait, les assemblées générales ordinaires qui donnent lieu à
l’affectation de résultat et la répartition des dividendes, sont tenues d’une manière virtuelle,
à travers des visioconférences.
Cette initiation imposée par le contexte sanitaire tend vers une digitalisation des procédures
comptables, à savoir les assemblées générales ordinaires et la clôture des comptes des
sociétés.
26
Exemple :
L’entreprise CCA a acquis une machine de production le 01/01/2018 contre une valeur de 150
000 DH (HT), amortissable selon le mode linéaire sur une durée de vie probable de 5 ans.
Exemple :
L’entreprise CCA a acquis une machine de production le 01/01/2018 contre une valeur de 150
000 DH (HT), amortissable selon le mode constant sur une durée de vie probable de 5 ans.
28
En termes de terrains, le marché foncier a connu une baisse importante des de ses éléments,
à savoir une baisse des valeurs actuelles des terrains, ce qui donne l’entreprise la chance de
constater des provisions importantes pour faire face à ses éventuels risques, afin que les
terrains s’affichent dans le bilan avec leur valeur net comptable, reflétant la réalité
économique du bien.
En termes des titres de participation et des titres et valeurs de placement, le marché financier
a connu des fluctuations importantes des cours, vu la détérioration des situations financières
des entreprises.
Ces éléments d’actif ont été provisionné avec des sommes importantes vu les baisses
remarquables des cours des titres.
En termes des provisions réglementées, qui sont des provisions ne correspondent pas à l’objet
normal des provisions, elles sont donc comptabilisées comme telles en vertu de dispositions
légales ou réglementaires. Elles sont inscrites dans la rubrique « capitaux propres assimilés »,
car constituent plutôt l’équivalent de réserves non libérées d’impôts. Elles sont les suivantes :
Or, l’administration fiscale n’a pas mis en place un dispositif pour les provisions réglementées,
afin de servir l’entreprise de se couvrir contre les risques de cette conjoncture.
Remarque : les provisions constatées de l’actif doivent remplir les mêmes conditions de
déductibilité du résultat fiscal, décrites par le Code Général des Impôts ; à savoir
l’individualisation, la précision de la nature et du montant, et l’introduction d’un recours
judiciaire dans un délai de douze (12) mois suivant celui de sa constitution pour les
provisions pour créances douteuses. (article 10 du CGI)
Pendant la crise, plusieurs charges ont été suspendues pour soulager la trésorerie impactée,
à savoir les charges sociales de la CNSS31 et aussi celles de la CIMR32 (Voir la partie des mesures
sociales).
Ces charges sociales peuvent à la date d’inventaire, faire l’objet d’une régularisation, pour que
les charges s’affichent dans le CPC avec leur montant réel, et afin que chaque exercice
supporte les charges qu’il lui concerne.
8. MESURES FISCALES
8.1. Report des échéances fiscales
• Report jusqu’au 30.06.2020 pour les entreprises ayant un CA < 20 Millions de Dirhams
marocains.
• Report portant sur la déclaration du résultat fiscal, le complément d’IS dû au titre de
2019 et sur le 1er acompte provisionnel au titre de l’exercice en cours
• Personnes physiques : report au 30.06.2020 de la déclaration du résultat et du
paiement de l’IR
8.5. Déductibilité des dons accordés au Fonds Spécial pour la Gestion de la pandémie du
Covid- 19
Les contributions accordées au Fonds Spécial pour la Gestion de la pandémie du Covid-19,
sont traitées comme des dons revêtant le caractère de charges déductibles du résultat fiscal.
Le CNC (Conseil National de la Comptabilité) a émis un avis au 29.04.2020 permettant
l’étalement de cette charge jusqu’à 5 ans (charges à répartir).
Par ailleurs, cette indemnité est exonérée dans la limite de 50% du salaire net moyen (après
IR), calculé comme suit :
• Salaires perçus au cours des 2 derniers mois 2020, y compris, s’il y a lieu, l’indemnité
forfaitaire versé par la CNSS ;
• Les rémunérations et primes perçues de façon ponctuelle ou exceptionnelle
(gratifications, primes de rendement, bonus…) ne font pas partie de la base de calcul
Les critères pour définir une « entreprise en difficulté » sont ceux arrêtés par voie
réglementaire (loi et décret pour avantages CNSS).
L’indemnité doit revêtir le caractère d’une somme allouée dans les circonstances particulières
de l’arrêt total du travail à caractère administratif et technique, pour couvrir de manière
optimale les frais se rapportant aux besoins essentiels de son foyer.
• tenir compte du degré d’impact de l’arrêt du travail sur son train de vie habituel
• permettre au salarié de couvrir raisonnablement ses dépenses familiales essentielles
Cette mesure est éligible pour les entreprises en difficulté affiliées à la CNSS.
Cette mesure présente un traitement comptable différent de celui des exercices antérieurs,
puisque les entreprises ne va pas payer au titre des mois mars, avril, mai et juin les charges
sociales relatives à la CNSS.
A cette nouvelle, en supprimant le compte relatif à la CNSS (4441) les charges sociales :
En fait, cette situation engendra une baisse des charges du personnel au titre de l’exercice
2020, relevant des charges d’exploitation, et par la suite, une augmentation du résultat de
l’exercice 2021. (Une augmentation de l’impôt sur les sociétés ou sur le revenu)
Or, l’exercice 2021 va supporter les charges sociales de l’exercice en question, et aussi les
charges sociales de 2020 non payées, ainsi que les majorations de retard. Cette surcharge
augmentera par la suite les charges et une diminution du résultat comptable, mais non pas le
résultat fiscal, car les charges de l’exercice 2020 ne sont pas déductibles, du fait qu’ils ne
concernent pas l’exercice.34
31/12/N
61741 Cotisations de sécurité sociale Montant X
4447 Charges sociales à payer Montant X
Schéma comptable 13 : Régularisation des charges sociales suspendues
01/01/N+1
4447 Charges sociales à payer Montant X
61741 Cotisations de sécurité sociale Montant X
Schéma comptable 14 : contrepassation des charges sociales suspendues
Les entreprises sont amenées donc à verser les cotisations avec un étalement égal au
double de la période de baisse et commencer le 4ème mois après la fin de ce recul. En cas
de paiement des cotisations dans une échéance inférieure à celle autorisée, l’entreprise
ne paye pas des majorations de retard. Dans le cas inverse, l’entreprise paye des
majorations de retard de 5% (au lieu de 12%).
9.3. Traitement comptable dérogatoire pour étaler les dons et les charges relatives à la
période de l’État d’urgence sanitaire, sur 5 ans.
Cette mesure permettra aux entreprises d’activer toutes les charges relevant de l’État
d’urgence, - à savoir : les dons versés pour alimenter « Fonds spécial pour la gestion de la
pandémie du coronavirus », créé par décret n° 2.20.26935, - en les transférant du Compte
de produits et charges, vers le bilan dans les immobilisations en non-valeurs36.
En fait, le chef comptable détient le choix entre activer ces charges ou les supporter dans
un coup. Cette décision porte sur l’importance des charges (Principe d’importance
significative) et l’étude des incidences de ces options sur l’image que l’entreprise veut
transmettre…etc.
En termes de déductibilité38, ces charges non courantes sont déductibles du résultat fiscal.
Ainsi qu’en cas d’activation de ces charges, les amortissements correspondants sont
déductibles, à condition que la durée d’étalement ne dépasse pas 5 ans.
10. CONCLUSION
Comme tout autre discipline, la comptabilité s’est influencée aussi par les conséquences
néfastes de cette épidémie, jugée d’une gravité exponentielle suivant l’avis n13 et n14, qui
sont élaborés par le Conseil National de la Comptabilité en concertation avec l’Ordre des
Experts Comptables, et qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en place des modalités ;
régissant les différents traitements comptables dérogatoires de certaines opérations à
caractère exceptionnel.
Ces avis explicitant les incidences comptables de la pandémie du Covid-19, et édictant les
traitements comptables y correspondants, constituent l’une des mesures mises en place par
l’État marocain pour soutenir et atténuer les effets négatifs de la pandémie.
Cette panoplie des mesures sont de toute nature, à savoir celles à caractère social ; telles que ;
l’octroi des indemnités forfaitaires, suspension des cotisations relatifs à la CNSS et aussi celles
de CIMR…
Il y a aussi celles à caractère comptable, telles que l’activation des sommes versées par les
entités à l’État, l’activation des charges de sous-activité subie par les entreprises, ainsi que son
étalement par le mécanisme de l’amortissement.
Pour les mesures fiscales, on trouve le report des échéances fiscales, la déductibilité des dons
accordés au Fonds Spécial pour la Gestion de la pandémie du Covid du résultat fiscal, le report
de l’échéance de la déclaration annuelle du revenu global et du paiement de l’IR…
Tous ces efforts ont le même but final, qui est d’accompagner et d’alléger l’impact lourd de
cette pandémie, sur la situation financière, économique des agents économiques, y compris
les entreprises.
En fait, le système d’information comptable doit en permanence faire preuve d’une telle
adaptabilité avec des situations exceptionnelles, afin d’arriver à l’objectif ultime, qui se traduit
par l’image fidèle. Et ce, à travers les moyens dont l’entreprise dispose, à savoir le mécanisme
d’amortissement ; en le mobilisant pour valoriser au juste les dépréciations définitives des
immobilisations, le mécanisme de provision ; qui s’en sert à se couvrir contre les risques
croissants dans cette période de fragilité et d’instabilité financière et économique.
En termes des états de synthèse, l’entreprise doit énumérer toutes les informations qui
découlent d’événements nés postérieurement à la clôture de l’exercice dans ses États des
Informations Complémentaires, si l’impact est jugé significatif pour l’entité en question.
37
Comment les principes peuvent être dérogés dans une telle situation de crise pour mener à
l’objectif ultime de l’image fidèle ?
Comment le système d’information comptable peut se couvrir contre les risques potentiels qui
se présentent dans cette conjoncture à travers les dispositions comptables et fiscales ?
Comment les normes internationales, à savoir les IFRS (International Financial Reporting
Standards) répondent-elles à une telle situation de crise, et quelles sont les normes qui
présentent des traitements pertinents dans celle-ci ?
Est-ce que le COVID-19 jouera-t-il un rôle d’initiation à la mise en place des nouveaux
traitements comptables relatifs à un état exceptionnel ?
38
39
11. ANNEXES
40
Immobilisations en non-valeur
Ces immobilisations comprennent les frais de constitution, les frais d'augmentation de capital,
les charges à répartir sur plusieurs exercices.
Elles sont évaluées à leur coût engagé (hors TVA si la TVA est récupérable) au moment de leur
entrée.
Elles sont amorties dans un délai maximum de cinq ans. Les éléments complétement amortis
sont compensés par les amortissements correspondants.
Immobilisations incorporelles
Elles sont constituées essentiellement des brevets et marques, droits et valeurs similaires.
Les valeurs d'entrée correspondent aux dépenses (hors TVA si la TVA est récupérable) faites
pour l'obtention de l'avantage représenté par la protection accordée ou le droit d’utilisation
d’un brevet, d’une marque, de modèle, d’une licence ou Elles sont amorties sur cinq ans.
Immobilisations corporelles
Le coût d'acquisition est égal au prix d'achat majoré des frais d'accessoires nécessaires à la
mise en état d'utilisation de l'immobilisation. Ces frais recouvrent principalement les frais de
transport, d'assurances, de transit, d'entrepôt, d'installation, de montage et les droits de
douane.
L'amortissement des immobilisations corporelles est calculé sur la valeur d'origine du bien
(coût d'achat ou coût de réalisation) dès le premier jour du mois de la réception de
l'immobilisation ou de sa réalisation, dans la limite des taux et durées indiqués par
l'Administration fiscale et admis par l'usage.
La méthode retenue est celle des amortissements Linéaires. Les taux pratiqués sont :
41
Lors des retraits pour perte, réformes ou cessions d’immobilisations corporelles, la valeur
d'entrée des éléments sortis et les amortissements cumulés correspondants sont retirés des
comptes.
Immobilisations financières
Les immobilisations financières comprennent les créances non liées à des opérations
d'exploitation, qui a leur entrée dans le patrimoine sont présumés avoir un délai de
recouvrement supérieur à 12 mois.
Elles comprennent les prêts immobilisés, les titres immobilisés, les créances rattachées à des
participations et les dépôts et cautionnements versés.
Elles sont comptabilisées à leur valeur d'entrée y compris, le cas échéant, la partie non encore
libérée des titres acquis par l'entreprise. En cas de perte de valeur, une provision pour
dépréciation est constatée dans les comptes.
• les créances liées à des opérations d'exploitation quel que soit leur délai de
recouvrement;
• les créances non liées à des opérations d'exploitation telles que les cessions
d'immobilisations ou les créances financières qui, à leur entrée dans le patrimoine,
sont présumés avoir un délai de recouvrement inférieur ou égal à 12 mois.
Sont également inscrits dans les créances de l'actif circulant les tiers débiteurs, le personnel
débiteur, l’État débiteur, les associés débiteurs, les effets à recevoir ou les régularisations de
l'actif. En cas de perte de valeur, une provision pour dépréciation est constatée dans les
comptes.
42
En cas de perte de valeur, une provision pour dépréciation est constatée dans les comptes.
Financement permanent
Les comptes de financement permanent sont répartis entre les rubriques suivantes :
Les capitaux propres (capital social, réserves légales, report à nouveau, résultat de l'exercice) ;
Les autres dettes de financement sont constituées par les emprunts auprès des
établissements de crédit ; des dettes rattachées à des participations, des avances reçues en
compte courant bloqué ;
Ces dettes sont présumées avoir à leur naissance des délais d'exigibilité supérieur à 12 mois;
Les intérêts courus et non échus résultant de ses dettes sont inscrits dans le compte de
régularisations passif (passif circulant).
• des dettes liées à des opérations d'exploitation quel que soit leur délai d'exigibilité ;
• des dettes non liées à des opérations d'exploitation telle que les dettes pour
acquisitions d'immobilisations ou les dettes financières ayant un délai exigibilité
inférieur ou égal à 12 mois ;
les dettes relatives au personnel, aux organismes sociaux, à l’État, aux autres créanciers et aux
régularisations de passif.
43
Trésorerie
Les comptes de trésorerie enregistrent les opérations de trésorerie dans le sens strict du
terme :
II.
DEROGATIONS AUX METHODES
D'EVALUATION
III.
DEROGATIONS AUX REGLES
D'ETABLISSEMENT ET DE
PRESENTATION DES ETATS
DE SYNTHESE
45
II.
CHANGEMENTS AFFECTANT
LES REGLES DE PRESENTATION
46
TOTAL
47
IMMOBILISATIONS EN NON-VALEURS 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
- Frais préliminaires
- Primes de remboursement
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
- Fonds commercial
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
- Terrains
- Constructions
- Matériel de transport
Cumul début exercice Dotation de l'exercice Des immo.sorties Cumul fin exercice
NATURE
1 2 3 4=1+2-3
- Frais préliminaires
- Charges à répartir sur plusieurs exercices
- Primes de remboursement des obligations
- Terrains
- Constructions
- Installations techniques, matériel et outillage
- Matériel de transport
- Mobilier, matériel de bureau et aménagement
- Autres immobilisations corporelles
- Immobilisations corporelles en cours
Montants Exercices
ENGAGEMENTS DONNES Exercice Précédents
→ Avals et cautions
Caution envers la BMCE concernant ATLAS COUVOIRS NEANT NEANT
Caution envers le CAM concernant ATLAS COUVOIRS NEANT NEANT
Caution envers la BP concernant ATLAS COUVOIRS NEANT NEANT
Caution en faveur du CREDIT AGRICOLE DU MAROC - BANCHEREAU MAROC NEANT NEANT
Caution en faveur du BP - BANCHEREAU MAROC NEANT NEANT
Caution envers la BMCE concernant AGRO INDUSTRIEL ATLAS NEANT NEANT
Caution envers la BP concernant AGRO INDUSTRIEL ATLAS NEANT NEANT
Caution envers la BP concernant AGRO INDUSTRIEL ATLAS NEANT NEANT
Caution envers le CDM concernant AGRO INDUSTRIEL ATLAS NEANT NEANT
Caution envers le CDM concernant AGRO INDUSTRIEL ATLAS NEANT NEANT
Caution envers le CAM concernant AGRO INDUSTRIEL ATLAS NEANT NEANT
Caution envers le CDM concernant AGRO INDUSTRIEL ATLAS NEANT NEANT
Caution envers le CAM concernant COUVNORD NEANT NEANT
Caution envers le CAM concernant COUVNORD NEANT NEANT
Caution envers la BMCE concernant ELDIN NEANT NEANT
Caution envers la BP concernant EL ALF NEANT NEANT
Caution envers la BP concernant ELDIN NEANT NEANT
Caution envers la BP concernant UMA volailles NEANT NEANT
Caution envers le CAM concernant AGRO INDUSTRIEL ATLAS NEANT NEANT
Caution envers la BMCE concernant EL ALF NEANT NEANT
Caution envers le CDM concernant EL ALF NEANT NEANT
Caution envers la BMCE concernant EL ALF NEANT NEANT
→ Engagements en matière de pensions de retraite et obligations similaires NEANT NEANT
→ Autres engagements donnés NEANT NEANT
(1) Dont engagements à l'égard d'entreprises liées ........................... TOTAL (1) 0,00 0,00
Montants Exercices
ENGAGEMENTS RECUS
Exercice Précédents
Exercice du :
État B15
52
12. BIBLIOGRAPHIE
Le Conseil National de la Comptabilité. (29 avril 2020). Avis N° 13, explicitant les incidences
comptables de la pandémie de Covid-19. https://www.finances.gov.ma/fr.
Le Conseil National de la Comptabilité. (22 mars 2021). Avis N° 14, Complétant l'avis 13
explicitant les incidences comptables de la pandémie de Covid-19.
https://www.finances.gov.ma/fr.
FLASH INFO N°4-20. (06 mai 2020). Note sur l’avis n°13 du Conseil National de Comptabilité
Explicitant les incidences comptables de la pandémie Covid-19. Commission Fiscale & Juridique
- Conseil régional de Casablanca et Sud.
Covid-19 | Maroc | Quelles mesures fiscales d'urgence? (30 mars 2020). Récupéré sur
https://www.gide.com/fr/actualites/covid-19-maroc-quelles-mesures-fiscales-durgence
Covid-19 : Procédures et délais fiscaux impactés par l’état d’urgence sanitaire. (10 août 2020).
Récupéré sur https://www.medef.com/fr/actualites/covid-19-procedures-et-delais-fiscaux-
impactes-par-letat-durgence-sanitaire
MAROC : Covid-19, précisions en matière d’entreprises et de fiscalité. (s.d.). LexisNexis MENA .
Loi n° 17-95. (s.d.). Loi n° 17-95 Relative aux sociétés anonymes.
CODE GENERAL DE LA NORMALISATION COMPTABLE (C.G.N.C). (s.d.).
53
9 CONCLUSION ................................................................................................................................... 36
10 ANNEXES .................................................................................................................................... 39
10.1 ÉTUDE DE CAS ONDA ........................................................................................................................... 37
10.1.1 Présentation de l’organisme public Office national des aéroports ........................................... 37
10.1.1.1 L’ONDA en chiffre : ........................................................................................................... 37
10.1.1.2 Organigramme ................................................................................................................. 38
10.1.2 Rapport Financier au 30 juin 2020 : ........................................................................................... 39
10.1.2.1 Chiffres clés ...................................................................................................................... 39
10.1.2.2 Résultats semestriels........................................................................................................ 39
10.1.2.3 Équilibre financier ............................................................................................................ 40
10.1.2.4 Actif du bilan .................................................................................................................... 42
10.1.2.5 Passif du bilan................................................................................................................... 43
10.2 ÉTAT A1 PRINCIPALES MÉTHODES D'ÉVALUATION SPÉCIFIQUES À L'ENTREPRISE ............................ 40
10.3 ÉTAT A2 ETAT DES DEROGATIONS ....................................................................................................... 44
10.4 ÉTAT A3 ETAT DES CHANGEMENTS DE METHODES ............................................................................. 45
10.5 ÉTAT B1 DETAIL DES NON VALEURS ..................................................................................................... 46
10.6 ÉTAT B2 TABLEAU DES IMMOBILISATIONS AUTRES QUE FINANCIERES............................................... 47
10.7 ÉTAT B2 BIS TABLEAU DES AMORTISSEMENTS .................................................................................... 48
10.8 ÉTAT B5 TABLEAU DES PROVISIONS..................................................................................................... 49
10.9 ÉTAT B9 ENGAGEMENTS FINANCIERS RECUS OU DONNES HORS OPERATIONS DE CREDIT-BAIL........ 50
10.10 ÉTAT B15 PASSIF EVENTUEL ............................................................................................................ 50
11 BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 52