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CQFS 25 Les éléments de grafcet Définitions Le grafcet est I'abréviation de l'expression GRAphe Fonctionnel de Commande Etape Transition. C'est un outil qui permet de représenter des systtmes séquentiels & événements discrets Les principaux éléments du grafcet sont les suivants : © Les étapes: elles sont représentées par des carrés. L’étape initiale active est représentée par un carré double. On peut associer une variable logique a T’état de chaque étape. En général, lorsqu’une étape est active, une action est exécutée par le systéme commandé. © Les transitions : elles représentent des conditions logiques & satisfaire pour faire évoluer le grafcet. Elles sont représentées sous forme des traits horizontaux. © Les réceptivités : En général, elles représentent des fonctions combinatoires dont les variables peuvent étre : © des variables logiques associées aux ¢tats des étapes, o état d’un capteur, © des variables logiques de temporisation. © une réceptivité simplement et toujours vraie dans certains cas. © Les ares orientés : ils permettent de relier les étapes et les transitions et déterminent par la suite l’évolution du systéme. Exemple a étape initiale Le grafcet (Cf. Figure réceptivité 37) 2 3 étapes donne la “ signification des différents léments. + abte Dans cet exemple, C; est action une variable logique qui “ représente la réceptivits de 1a 2 Haenont transition liant les étapes 1 et 2. On note aussi que C) est are fonction d'autres variables +S - logique (a, b et c). L’étape 1 est T'étape initiale active a (représentée par un carré 3 L| Action 2 si condition double). evape ‘A chacune des étapes 2 ee ha ea et 3, on a associé des actions SG transition qui sont exécutées par le systéme commandé lorsque T’étape correspondante est active. Figure 37 Exemple d'un grafcet IT Systémes séquentiels 35 CQFS 26 Les cing régles du grafcet Régle 1 : L’état initial du grafcet (étapes actives au départ) doit correspondre au début du fonctionnement du syst#me. Régle 2: Une transition est validée si toutes les étapes qui la précédent sont actives. Dans le cas contrare, elle est non validée. Le franchissement d’une transition se produit lorsque sa réceptivité est vraie et elle est validée. Le franchissement se déclenche dés que ces deux conditions sont réunies. Regle 3 : Le franchissement d'une transition conduit & l’activation des étapes suivantes et ‘en méme temps 2 la désactivation des tapes qui la précédent. Dans la figure ci- contre, onillustre ! 1 Jadeuxitme et la | 1 2 a troisitme régles. ° e Pout franchir une transition, deux ono oat conditions sont uae nécessaires : a validité de cette 2 s fe é transition et une 1 1 T T Recep mamas 1 etcte enace 1 gil Regle4: ‘| 2 Lorsque plusieurs transitions sont Cost i qe simultanément — franchissables, alors ) elles sont simultanément ‘ 2 ‘ franchies. Cette régle est } ° . illustrée dans exemple I T de la igure suivante. Geaete4 ordi! Régle 5: Si une méme étape doit étre simultanément activée et désactivée, alors elle reste active. Une illustration de cette régle est donnée dans la figure suivante. Dans cet exemple, lorsque l'étape 2 est active et C=0, cette méme étape est concemée par la régle et en conséquence, elle reste active. Le grafeet peut étre simplifié sous une forme linéaire comme le ‘montre la figure ci-contre. 36 Ce quiil faut savoir CQFS 27 Les structures de base ET et OU Divergence en Ou : 1 Cotte structure illustre le choix entre deux évolutions possibles. Le grafeet (Cf. Figure 38) illustre cette structure. En effet, si ’étape I est active, on a le choix de passer par I’étape 2 ou par I’étape 3 selon les réceptivités C; et Co, Cette structure est utile pour m¢ iser la notion de ’aiguillage. Toutefois, ce choix, erée dans certains cas un probleme d'indéterminisme. On considére Te cas oit Tes deux réceptivités C; et C2 sont vraies avant bend aque I'éape I sactive Lindstetminisme se pose done des que “Swe 58 Divergence OU Yon active I’étape I car 2 et 3 sont franchissables. D’aprés la rgle 4, les apes 2 et 3 sont simultanément activées et ceci sera avcompagne de la désactivation de I'étape 1. A Véchelle pratique, cela n'est pas ie rales toujours commode et des conséquences [ | ’ indésirables peuvent en découler. Pour remédier & un tel probléme, on doit établir certaines priorités pour avoir un fonctionnement déterministe du grafcet. © ae me, pom Dans la figure ci-contre, on propose deux [ i [ 7 | 5 < solutions. La premiére solution consiste & rendre activation de I’étape 2 prioritaire. En effet, si Ci=1, Pétape 2 sactive indépendamment de Cs. En revanche, I'activation de Vétape 3 est conditionnée par la réceptivité C,. La deuxitme solution ne donne pas de priorité & aucune de deux étapes et évite I'indéterminisme, mais génére un probléme de blocage (si C; et Cz sont vraies avant I'activation de I’étape 1, le grafcet se blogue). Divergence en Et : Cette structure traduit l’exécution simultanée de deux actions, On parle de parallélisme (Cf. Figure 39). Le franchissement de la transition C entraine la désactivation de I’étape 1 et Pactivation simultanée de I étape 2 et de V'étape 3. Convergence en Ou:: Dans ce cas, une étape peut étre activée par plusieurs voies possibles. Le grafcet (Cf. Figure 40) montre que I'étape 3 peut étre activée soit par la voie de l’étape 1 soit par Mintermédiaire de V étape 2. Convergence en Et: Dans ce cas, plusieurs processus en paralléle doivent s’achever pour réaliser la suite, Ce type de structure peut étre utile pour modéliser les opérations d'assemblage et la notion d’attente (Ct. Figure 41). 1 2 1 2 c 2 3 3 3 Figure 39 Divergence en Figure 40 Convergence en OU Figure 41 Convergence en ET ET CQFS 28 Sources, puits et partage de ressource Sources et puits Une éiape est dite source si aucune transition ne la précéde étape source immédiatement. Une étape puits est une étape qui n’est suecédée par aucune transition. Une transition est dite source si aucune étape ne la précéde — immeédiatement. Elle est dite puits si elle n'est suecédée par aucune étape. (Cf. Figure 42). Partage de ressource Cette notion —est importante car elle est souvent rencontrée. Par exemple, dans le cas de Ia gestion d’une ressource qui peut étre sollicitée par deux processus en méme temps. La ressource ne pouvant réaliser qu’une seule t€che a la fois, son service doit @tre altermé entre les deux processus. La figure ci-contre montre un cas de partage d’une ressource & deux processus. L’exemple illustre le fonctionnement d’un robot (4ape 33) qui réalise Popération de pergage de deux types de pices A et B sur deux chaines différentes. de production. Cette opération est transition puits Figure 42 Sources e transition source étape puits t puits 10 [asl Gq nf pereage Fin de percage 21 | percage Fin de pergage v v Figure 43 Partage de ressource nécessaire & la réalisation des autres opérations dans les deux processus. La notion de partage de ressource fait elle aussi apparaitre le probléme d’indéterminisme qu’on a dja précédemment évoqué et nécessite par Ia suite de prévoir des solutions afin d’éviter les conséquences non désirées. CQFS 29 Les synchronisations des grafcets Synchronisation unilatérale 10. || commencer A Cette notion permet de gérer certains aspects : conflictuels et de —_ faire i paralléle en ne donnant ul 20 | [eommencer B communiquer deux processus en 50 | Vautorisation 2 un processus au’aprés avoir déclenché le plus prioritaire, Dans Je grafeet (Cf. Figure 44), deux tiches, A et B, sont en paralléle. La synchronisation ne permet de démarrer la tache B qu’aprés avoir commencé la tache A (le i plus prioritaire). En effet, pour commences Ia tiche 2, on a Figure 44 Synchronisation unilatérale besoin @activer les étapes 50 et 20. Or l'activation de I'étape 50 nécessite I’activation préalable de I’étape 10 ce qui signifie que l'on a besoin de commencer préalablement la tache A. Synchronisation bilatérale CQ = & Cette structure permet aussi de 10 20 faire communiquer plusieurs processus en paralléle en les bloquant pour les reprendre plus tard en méme temps. Dans le grafeet (Cf. Figure 45), deux processus sont mis en paralléle. 00 L’éape 10 appartient au premier processus et I’étape 20 appartient au deuxigme processus. Pour passer de Vétape 10 A V'étape 11, le premier processus doit attendre Vactivation de u 21 Pétape 20 dans le deuxime processus. Réciproquement, le_—_deuxiéme processus peut commencer I’étape 21 & condition que T’étape 10 ait dg été validée. Figure 45 Synchronisation bilatérale Ce type de structure peut étre utile dans la synchronisation de plusieurs processus pendant une étape précise. CQFS 30 Grafcet et hiérarchisation Pour réaliser des solutions efficaces, l'outil de grafcet permet de construire plusieurs graphes pour un méme systéme et offre la possibilité de les faire communiquer par plusieurs voies. Ss 7 a Gt G2 Le dialogue étape-transition | ze Tl permet de = coordonner_— le ii Pi fonctionnement de plusieurs parties dans un ou plusieurs grafcets en associant des variables logiques (X) aux tats des étapes. Ces variables peuvent étre utilisées dans les réceptivités associées aux transitions. CG Par exemple, dans le grafcet (Cf. Figure 46), la variable X;1 indique P’état logique de Vétape 11. C’est-2-dire, Xi,=1 si l’étape 11 est active et X;;=0 sinon. Par la suite, l’activation de Pétape 22 ne dépend pas que de Xo1 et de Cz mais également de l'état de I’étape 11 qui doit étre inactive. Figure 46 Dialogue étape-transition les macro-étapes ‘Une macro-étape est une étape qui représente une partie d'un grafcet. Ce mode de représentation a pour objectif de simplifier le grafcet et éviter de Valourdir par les détails annexes. La représentation d’une cro-étape obéit A une regle précise. Dans le grafcet (Cf. Figure 47) montre un exemple @une macro-tape 15 notée ME. On peut remarquer que Téape 15 a été représentée dans un carré avec deux traits : horizontaux pour indiquer qu’il Figure 47 Exemple d'une macro-étape s’agit d’ une macro-étape. DYautre part, ce type de structure peut étre trés utile lorsque les actions correspondantes la macro-étape doivent étre exécutées plusieurs fois. Dans ce cas, il suffit de faire appel & la macro- Microprocesseur > Mémoire constructeur (ROM) > Mémoire ut (RAM) Modules de communication “Modules dlentrées et sorties Figure 50 Architecture API Figure 51 Gamme d’API Les API monoblocs ou modulaires On distingue les API de bas de gamme, monobloes (Cf. Figure 51), qui integrent, dans un seul module, la carte mére, nommée Unité Centrale (UC ou CPU), et les cartes Pentrées et de sorties pour le dialogue avec la partie opérative. Les API de haute gamme sont, en général, modulaires, les modules de communication, d’entrées et de sorts, nécessaires & T’application, sont connectés au bus interne de I’ API. L’immunité des API Un APIest trs robuste ; il peut travailler dans des milieux trés hostiles. Un API est protégé contre les effets néfastes des champs électromagnétiques produits par des moteurs, des bobines ou des transformateurs. Un API est protégé, aussi, contre les curtensions sur ses entrées ou les surintensités au niveau de ses sorties. Ceci néduit fortement les codts de maintenance, d’un point de vue temps et matériel. Principaux constructeurs d@'APL Les principaux constructeurs d’ API sont allemands, américains, frangais, japonais et suédois. Par exemple : ABB, ALLEN BRADLEY, BOSCH-REXROTH, FESTO, GE- FANUC, HONEWELL, MITSHUBISHL, OMRON, SCHNEIDER-ELECTIC, SIEMENS, VIPA. CQFS 33 Le choix de I’Unité Centrale d'API Le choix de l'unité centrale (UC) d’un API est conditionné par son prix, ses performances ou son temps de réponse, ses possibilités de connexion & des réseaux, ses capacités de calcul et de la taille de sa mémoire Le prix de ?UC Le prix de 'UC varie entre 200 € et 1500 € en fonction des capacités qu'elle posséde. Le prix intervient dans le choix de I’ API, mais il reste trés faible en comparaison avec T'ensemble du projet. Dans un méme projet, Ie coiit est celui de Pétude, de la réalisation, des services offerts au client et du profit dégagé par le projet. La plupart du temps le prix de I’ API complet représente seulement un vingtitme du prix de la machine compltte, Dans Ie cas d'une machine unitaire, pour abaisser les coats de l'étude, il faut privilégier des logiciels offrant une grande facilité de programmation.. Le temps de réponse Le temps de réponse est fonction de la vitesse du microprocesseur, du temps dacces ala RAM et de la taille du programme. Le constructeur donne généralement la valeur du temps de traitement d'un bit ou d’un mot. Par exemple la CPU 215 VIPA posséde un temps de traitement d'un bit de 0,18us et d’un mot de 0,78s. Le temps de scrutation du programme se déduit par la multiplication du nombre de traitements de bits et de mots par le temps de traitement d’un bit et d’un mot. La connexion a des réseaux Les API modulaires de haute gamme ont la possibilité d’étre connectés & des réseaux. Des cartes additionnelles, coupleurs de communication, assurent le dialogue avec d'autres équipements branchés & des réseaux PROFIBUS, ETHERNET, JBUS, etc. La photo (Cf. Figure 52) montre un module ETHERNET d'un API. Certaines UC sont dotées d’un réseau local & ’API tels que le PROFIBUS DP. La tendance actuelle est 1a connexion au réseau fjeure 52 Module ETHERNET directement sur ?'UC. “ETHERNET Les possibilités de calculs des UC Les API de bas de gamme intégrent des fonctions de calcul simples. Les API de haute gamme offrent la possibilité de faire des calculs complexes sur des variables réelles, de traiter des chaines de caractéres, d’utiliser des fonctions de régulation (PID), de dialoguer avec d'autres équipements, etc. La taille mémoire des UC La mémoire des API est encore trés chére. Elle doit étre nécessaire et suffisante pour accepter le programme. En général, la taille mémoire, utilisée pour le programme utilisateur, évolue de 48 KB a 512 KB. Certaines UC sont dotées de mémoire flash. Cette mémoire sauvegarde le programme. A Ja mise sous tension de I’API, le programme, résidant dans la mémoire flash, est transféré dans la RAM de I’ API. Elle peut aussi servir a stocker des données de production. CQFS 34 Le temps de réponse d’un API Le temps de réponse est Je retard entre Vapparition d'un signal dentrée et apparition du signal de sortie, on parle de causalité. Le temps de réponse d’un API dépend de la période de scrutation qui peut étre facilement mesurée. La période de scrutation (Ps) Le temps de réponse est lié & la rapidité du microprocesseur, au temps de filtrage des entrées, 8 la taille du programme et au retard des sorties. Toutes les équations décrites dans le programme sont lues et effectuées, au cours d'un cycle de scrutation. La période de sorutation (Ps) est la somme des temps mis pour effectuer les opérations du systéme d'exploitation, pour la lecture des entrées, pour le traitement du programme et pour le forcage des sorties. © Opérations systéme d’exploitation (Tos): Temps de ° traitement des tiches propres au fonctionnement de 2,8 \ge|8 l'API, traitement des blocs d’ organisation (OB) 2s DSlES 98 © Lecture des entrées (Te): Temps de forcage des bits S28 22 5f 85 images des entrées selon I’état des entrées physiques. eo" 8 Fale © Traitement du programme (71) : Temps pour effectuer wae Cn les équations décrites dans le programme utilisateur. pe ae ae © Forgage des sorties (7s) : Temps de forcage des sorties «« Pétiode de sorutation physiques selon I’état des bits images des sorties. Figure 53 Cycle API a La période de scrutation (Ps = Tos + Te + Tt + Ts) est comprise entre quelques millisecondes et quelques dixigmes de secondes. Un bit interme nommé chien de garde passe A Iétat 1 lorsque le temps d’un cycle dépasse le temps maximal de scrutation. Dans ce cas on considére que I’ API n'a plus le contrdle, I’ API passe en mode STOP. La cansalité est Je temps entre V'apparition d'une entrée et apparition d'une sortie. Si un Générateur Basse, Fréquence (GBF) est branché sur une entrée Tout Ou Rien 5 (TOR) d’un API, et si le programme demande la mise a Vétat haut d’une sortie $ lorsque entrée E est al,le déphasage entre le signal de entrée et celui de la sortie ‘peut étre mesuré par un oscilloscope (CE. Figure 54). “lat Figure 54 Déphasage E/S La mesure de la période de scrutation La mesure de la période de scrutation peut étre facilement effectuée en comptant les permutations d’un bit mis en oscillation, pendant un laps de temps fini, Les permutations dun bit mis en oscillation, pendant un laps de temps fini. Le réseau (Cf, Figure 55), fait osciller le bit Keres"! ‘itd MIO.1. Ce bit passe A ’état 1 au cours d'une scrutation "| ©) et passe a 0 au cours de la scrutation suivante. A chaque péseay 9 front montant du bit M101, le mot MW100 Sania i = MI0.1 M10 _ s‘inerémente. Deux scrutations sont nécessaires pour) j (py ADD_I }- que le bit M10.1 passe de 0 a 1. La fréquence de MWi00 | scrutation est la valeur de MW100 au bout d’une 11 MW100 seconde, multipliée par 2. Figure 55 Mesure de Ps CQFS 35 Les cartes d’entrées TOR Les cartes d’entrées Tout Ou Rien (TOR) sont utilisées pour I'acquisition des signaux binaires. Un bit interne dit «d’entrée » passe & I’état 1, lorsque la tension sur Ventrée est supérieure & un seuil. Les cartes d’entrées TOR acceptent des composants fournissant une tension, comme des boutons poussoirs, interrupteurs, roues codeuses, capteurs de fin de course, etc. La compatibilité des composants La plupart des entrées TOR, des API, sont PNP, clest-2-dire par établissement du +24V. Attention, certains capteurs sont & sortie NPN, par éiablissement de masse. Bien que l’alimentation de I’ API puisse convenir, il est préférable d’alimenter les entrées par une alimentation externe avec sa masse reliée & celle de ’API. Le choix du 24V pour les cartes d’ entrées, ouvre un éventail important de composants industriels. La protection des entrées d’un API Les entrées d'un API sont protégées grace & un opto-coupleur qui isole I'électronique de I'API avec l'extéricur. Une tension, sur l’entrée de API, entraine une différence de potentiel sur la diode de l'opto-coupleur, la lumigre émise par sa diode commute le phototransistor. Une erreur de cablage (ou de tension) ne peut entrainer, au pire, que la degradation de 'opto-coupleur. Le filtrage des entrées d’un API Un parasite sur une ligne d’entrées ne doit pas étre considéré comme une entrée effective. La plupart des cartes d’entrées TOR ne force les bits images des entrées qu'au bout d'un certain temps Te. Un parasite de durée plus faible ne sera pas pris en compte. Mais ce filtrage crée un retard (Te) entre apparition de I’entrée et son bit image. 24y La quantification des besoins ‘ yi m Le nombre d’entrées TOR, a prévoir doit, Vs eae au minimum, couvrir les besoins de +2 BOL application, Par exemple, une machine spéciale dat #02 8 est constituée d’un pupitre de commande | BHO E03 possédant 2 boutons poussoirs (m et a), 1 : ee interrupteurs (0) et une roue codeuse 1 digit (bit + bal m4 & 4 bit2). La partie opérative posséde deux vérins bid Hos dotés, chacun, de deux fins de course (a0, al, b0 86 SP et bl). Un capteur inductif PNP (pp) détecte la os eee te présence d’une pice. On dénombre un besoin de sal E07 &% 11 entrées TOR. Le cablage et I’attribution aux | Inia @ bits d’entrées de la carte d’entrées TOR peuvent oi ar @tre faits comme lindique le croquis ci-contre 4 ea (Cf. Figure 56). Noter que la carte doit étre Lg? ta connectée al’ alimentation 24V. “an Figure 56 Carte d’entrées TOR CQFS 36 Les cartes de sorties TOR Les cartes de sorties TOR commandent des actionneurs Tout Ou Rien. Das le forcage d’un bit de sortie, la carte fournit une tension, & 1 ou & 0, sur la sortie. Des composants, comme des contacteurs, des électrovannes, des voyants, peuvent étre commandés par ces sorties, Le temps de réponse d’une sortie Le temps de réponse d’une sortie (Ts), est le temps entre l'apparition du bit image de la sortie et la présence de tension sur cette sortie API. Une sortie & relais est assez lente, le retard de commutation (7) dun relais peut étre supérieur & 30ms. Par conséquent il ne sera pas possible de faire clignoter une sortie de ce type & une fréquence supérieure 15H2z, Les sorties a transistors sont plus rapides, le temps (7) peut étre inférieur & 1ms Les types de sorties API Les sorties TOR, réalisées avec des relais électromécaniques, offtent une grande robustesse. Elles possédent un contact sec ayant un pouvoir de coupure de 1A a 5A. suivant les modéles. Ce dernier est protégé par un fusible. Les sorties TOR peuvent étre aussi réalisées avec des transistors ou des triacs. Les premitres sont utilisées pour les actionneurs dont la tension d'alimentation est & courant continu, les secondes pour ceux & courant alternatifs, L’alimentation des sorties API Alors que pour les entrées API il est possible d’utiliser ’alimentation de API, pour les sorties une alimentation externe est indispensable. Elle doit fournir un courant suffisant pour alimenter tous les actionneurs. La tension fournie par les sorties, doit étre compatible avec celle des différents actionneurs 4 commander. Le nombre de sorties TOR, a prévoir 2a « 2av doit, au minimum, couvrir les besoins. Par om E00 exemple, le pupitre de commande, d'une a der machine spéciale posstde trois yoyants (V7, V2 et V3) 24V / 5W. Le voyant V2 doit ot oS clignoter & la fréquence de 40 Hz. La partie bia opérative comprend un vérin (4) commandé far ese par une électrovanne10W bistable 24 V= et un rage & moteur commandé par deux contacteurs (AV et bid mos & AR) 24V, 8W. La fréquence de 40 Hz interdit +20 mos & des sorties & relais. La tension des composants i aaa. conduit au choix d’un module de sorties & . a transistors TOR 24Vcc/1A. La carte, pour + 0 BLO chaque sortie, doit fournir un courant de 0,42 ~ 1 bl Ell A (lOW/24v). On dénombre un total de 9 Pp sorties TOR (Cf. Figure 57). r8 EL2. Figure 57 Carte de sorties TOR CQES 37 La carte d’entrées analogiques La carte d’entrées analogiques est constituge d’un Convertisseur Analogique Numérique (CAN). Elle est utilisée pour l'acquisition d'une tension (OV a 10V ou -5V a +5V) ou d'un courant (4 mA & 20 mA) qui varie entre deux bornes sans discontinuité. Un mot interne d’entrée est image de la tension ou du courant deentrée. Tous les capteurs analogiques (potentiometres, par exemple) peuvent y étre cablés. La résolution est directement lige au nombre de bits du CAN. Le Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Le circuit ADCO804 (Cf. Figure 58) est un Vin (+) [6 G]__ DT CAN 8 bis. Ses sorties (D0 @ D7), raccordées au Vin (-) 17 12-— D6 bus de données, donnent un mot de 8 bits image Masse Ana (8 13 D5 de la tension Vin. Les masses sont séparées, cect Vref/2 9 apcosot i4-— D4 CLK OUT—19 CAN is —D3 évite l'absorption des parasites éventuels. Deux E CLEIN-14 ght 16— D2 signaux dhorloge peuvent étre utilisés, celui du micro processeur ou bien un signal exteme, Avec /CS , age tune horloge de 606Hz, la durée de la conversion ‘yz 5 as s’effectue en 100 ps. Il est possible de donner Een une tension de référence Vref, pour modifier la __ Masse numérique plage de la tension d’entrée mesurée. ‘Wie e erereiic igure Le mot image d’entrée analogique La valeur image de la mesure est stockée dans un mot de 16 bits d'entrées : EWn, (n = 2047 t adresse de octet d’entrée). Comme une entrée : TOR ce mot peut étre lu & tout moment. La LA courbe, (Cf. Figure 59) montre la variation du oF SmV mot image en fonction de la valeur analogique | entrée. Si le Convertisseur Analogique 2048 Numérique (CAN) posséde 12 bits et si la “lV OV +10 tension varie de -10 & 10V, le mot image Figure 59 Courbe CAN évolue entre -2048 et 2047. La résolution d’un CAN La résolution est Je plus petit écart de tension mesurable. Le mot image est un entier, la courbe liant la valeur du mot et [entrée analogique n’est donc pas continue, comme le montre le zoom sur la courbe (Cf. Figure 59), La résolution est la division de la plage mesurée par la plage du mot image : R = Plage/Mot. Nota: Certains API convertissent ces 12 bits en un mot de 16 bits évoluant, dans ce cas, entre -32768 A +32767, la résolution n’en est pas améliorée pour autant, Par exemple, un capteur LVDT donne, pour un déplacement de son palpeur de 0 & 8,19 mm, une tension évoluant entre 0 et 10 V. La sortie analogique de ce capteur est relige A l’entrée d’une carte CAN 12 bits qui donnent un mot image compris entre 0 et 4095. La résolution est de 10/4095, soit environ 0,25 mV et correspond & un déplacement de 0,002 mm du palpeur. CQFS 38 Les cartes de sorties analogiques Les cartes, de sorties analogiques, sont constituées d’un Convertisseur Numérique Analogique (CNA). Ses sorties fournissent une tension proportionnelle & un mot de sortie image, interne & la carte, pour commander un actionneur (ou un pré actionneur) acceptant tune consigne de tension. Elles conviennent & la commande des variateurs de moteurs. La résolution de tension obtenue est dépendante du nombre de bits du CNA. Le Convertisseur Numérique Analogique (CNA) Un Convertisseur Numérique Analogique CNA (Cf. Figure 60) peut étre construit avec un réseau R/2R de base qui n'utilise que des résistances de méme valeur. La tension de sortie” Vref Vsortie est dépendante du mot noté B, codé en 1 i 2R binaire, dont ses bits sont 2k] eR 2R QR’ BO, BI, B2et B3etdela _?R | R, LR Bi Lk ., LVsortie tension d’entrée Vref. A a BO Bl BD BB Figure 60 Schéma d’un CNA RR Le mot image de sortie analogique Comme une sortie TOR, un mot interne de sortie AWn, TOV avec n adresse de l’octet de sortie de la carte, est foreé A une valeur par le programme. Par exemple, si ce mot est codé sur gy 16 bits, si AWn est forcé & la valeur 0 Ia sortie de la CNA prend la valeur nulle, si ce mot est forcé & la valeur +32767, la sortie prend la valeur maximale (10 V). La courbe (Cf. Figure ~10V « 61) montre la variation de la sortie analogique en fonction de 768 OO sei! la valeur du mot AWn. Figure 1 Comite GNA La résolution d’un CNA. Le nombre de bits d’un CNA peut varier entre 8 et 16, un grand nombre de bits donne une variation fine de la tension de sortie. Si le CNA posstde 16 bits et fournit une tension de -10V 4 +10V, la résolution est de 20 V divisée par 65535, c’est-a-dire environ 0,3 mV pour un point. Le croquis (Cf. Figure 62) représente le cablage d’un moteur avec son variateur (V). Une carte CNA envoie une tension de consigne proportionnelle & la vitesse du moteur (M) désirée. Par exemple, une carte CAN, de 12 bits, est affectée de l’adresse 30. Le mot AW30, interme & la CAN évolue done entre -2047 & +2047. Il peut moduler Ja tension, envoyée a la consigne d’entrée du variateur, entre -10 V et +10 V. Si la plage de vitesse du moteur est de -2000 & +2000 min, la résolution est de 0.976 min. (4000/4096). Figure 62 Commande d'un moteur

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