Au loin, une imposante forteresse en pierre surgit d'une des dernières parcelles de verdure avant le

maquis rocheux d'Estwilde. Ses grandes portes en bois sont flanquées de meurtrières et de solides
tours de guet. La lueur des torches traverse les fenêtres du fort, et de temps en temps, des
silhouettes armurées se déplacent le long des remparts.

La cour du fort abrite plusieurs petites structures avec des toits en bois. Des escaliers montent
depuis la cour en terre jusqu'aux remparts ouest et est du fort. Au nord et au sud se dressent des
portes en bois massif renforcées par des bandes de fer. Le long du mur à côté de chaque porte se
trouve un mécanisme en métal avec un treuil bien en vue.

Deux soldats se tiennent aux fenêtres étroites de cette pièce en pierre. Une corne pend au mur
entre les portes.

Des fenêtres étroites bordent les murs de cette pièce en pierre austère. Dans le coin sud-est, une
échelle monte à l'étage supérieur. Sur le mur à côté, pend une corne en métal.

Un hall en forme de U bordé de fenêtres étroites longe cette fortification. Le long d'un mur portant
des étagères d'armes et une corne suspendue à une sangle en cuir, des portes mènent à une pièce
intérieure.

Une lumière douce de lanterne dessine faiblement six ensembles de lits superposés à deux
niveaux remplissant cette modeste caserne. Un coffre repose sous chaque ensemble de lits
superposés.

Remplie d'écuries et de fournitures pour les chevaux, cette écurie empeste les grands animaux et
le sang. Le sol est couvert des squelettes dispersés de deux chevaux. Surplombant ceux-ci,
quelque chose de grand, de rouge et de reptilien fouille leurs os.

Des fournitures de cuisine remplissent cette pièce. En face d'une table couverte de couverts et de
carottes maigres, un soldat humain portant un tablier taché par-dessus son armure surveille deux
marmites qui bouillonnent sur un poêle allumé.