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®Revue Fidafrica (Xe M KOC oa Dae eatae ree eee oe TED Pete eer N° 06 / 2006 @ Chronique de jurisprudence ODroit du Travail Indemnités de départ négocié et remboursement de préts consentis par 'employeur @ Etudes Fiscalité ‘Aspects fiscaux des clauses de garantie de passif dans les cessions massives de droits sociaux CG Fiscalité Droit a déduction de la TVA sur les subventions C1 Technique contractuelle Garantie des risques d'impayés au moyen du crédit docu- mentaire ou de « lettres de crédit stand-by » @ Actualité @ Lois et regiements Voir sommaire au verso Actualité ‘J Douanes Procédure simpliiée de déclaration a I'aéroport Félix Houphouet-Boigny a'Abidjan OFiscalité Point de départ du délai du droit & déduction de la taxe sur la valeur ajoutée ‘en cas de redressement fiscal portant sur la TVA pour compote de tiers OFiscalité Régime des opérations de fagon, de conditionnement ‘tt de conservation de café et de cacao au regard de la TVA OFiscalité Ragles d'imposition des immeubles sous bail emphytdotique au regard de limpét foncier Chronique de jurisprudence ‘Droit du Travalt Indemnités de départ négocié et remboursement de préts consentis par lemployeur Etudes OFiscalité Aspecis fiscaux des clauses de garantie de passif dans les cessions massives de droits sociaux OFiscalite Droit a déduction de la TVA sur les subventions Technique contractuelle Garantie des risques d'impayés au moyen du crédit documentaire ou de « lettres de orédit stand-by » Lois etréglements © Circulaire n° 1315/MDPMEF/D@D du 02 Mai 2006-08-08 portant procédure simplifige de déciaration a 'aéroport Félix Houphoust Boigny 4’ Abidjan (int 2008-46 ; p 179) (int 2006-47 ; p 180) (int 2006-48 ; p 180) {inf 2006-49 ; p 180) (int 2008-50 ; p 182) (int 2006-51 ; p 183) {int 2008-52 ; p 186) (int 2006-58 ; p 18 (int 2006-54 ; p 194) Revue Fidafrica Actualité Douanes N° 06 / 2006 179 2006 - 46 Procédure simplifiée de déclaration a l'aéroport Félix Houphouét-Boigny d’Abidjan Circulaire n° 1315/ MDPMRF/DGD/du 02 Mai 2006 Lacirculaire susvisée informe qu’une procédure simpli- {ige est mise a la disposition des voyageurs de I'aéroport, Félix Houphouet-Boigny d’ Abidjan Port-Boutt, pour la déclaration d’importation des marchandises contenues dans leurs bagages personnels. Cette circulaire vient en application de la décision n° 74,0862 du 11 juin 1974 accordant des facilités 4 impor- tation des marchandises contenues dans les bagages des, voyageurs. ‘A cet effet, les mesures suivantes sont prises : = aménagement d’un espace dit « Marchandises & déclarer » A I'aérogare : la prise en charge des marchandises et I’établissement de la déclaration, simplifige d’importation sont directement réalisés au guichet de cet espace par les agents des Doua~ Prcenseeest ores Fidafriea = mise & la disposition des compagnies aériennes des formulaires "information et de déctaration en douancet distribution deces formulaires aux voya- geurs avant l'aterrissage de 'avion. La déclaration simplifiée nest toutefois applicable qu'aux marchandises importées dans un but non com- mercial et contenues dans les bagages personnels des voyageurs. Pour 8tre considérées comme telles, les im- portations doivent remplir deux conditions cumulatives : ~ présenter un caractére occasionnel ; = porter exclusivement sur des marchandises qui ne sont pas destinges a étre remises dans le circuit commercial et qui apparaissent, par leur nature et leur quantité, réservées & I'usage personnel ou familial des voyageurs. Pour plus de précisions sur la décision n° 74-0862 susmentionnée, voir le texte publié dans notre rubrique "lois et réglements" (inf. 2006-54, p. 194). 180 N° 06 / 2006 Fiscalité Actualité Revue Fidafrica 2006 - 47 Point de départ du délai du droit 4 déduction de la taxe sur la valeur ajoutée en cas de redressement fiscal portant sur la TVA pour compte de tiers Note de service n°0455/MEF/DGI-DLC/ du 07 avril 2008 Aprés avoir rappelé dans la note susvisée le principe selon lequel le droit & déduction en matiére de vente de biens corporels nait chez le client assujetti au moment de la livraison et la date de l’encaissement ou de Vinscrip- tion au compte courant pour les prestations de services, administration a eu & faire les précisions suivantes 1°) lacireonstance que la taxe ait été acquittée &la suite dun redressement fiscal est en principe sans incidence sur la régle susmentionnée. Régime des opérations de fagon, de conditionnement 2°) Exceptionnellement, en cas de déclaration pour le compte de tiers, le redevable est autorisé a exercer son droit A déduction & compter de Ia date de réception de Ia notification définitive de redressement. ‘© Observations Contrairement ox principe rappelé, le droit @déduction de la TVA suite dun contréle fiscal, ne tient pas compte dela dated’ exigiilité Ae ladite axe en cas de déclaration pour le compte deters. Seul la réception de le notification de redressement définitive marque le point de départ du détal de exerelce du drol 8 déduction. 2006 - 48 et de conservation de café et de cacao au regard de la TVA Note de service n°0454/MEF/DGI-DLC du 07 avril 2006 Selon I’ Administration fiscale, !'on ne peut sur la base de article 235-1-9° du CGI (erticle 355 1-9° du nouveau code) admettre I’exonération des opérations de fagon, de conditionnement et de conservation de café et de cacaoen matidre de TVA . L’exonération visée par cette disposi- tion ne concerne que les opérations de fournitures de produits alimentaires d'origine naturelle destings & la consommation en Cote dIvoire. Régles d'imposition des immeubles Les opérations de fagon, de conditionnement et de conservation effectuées par les usiniers au profit des exportateurs, ne sont pas non plus concernées par I’exo- nération relative aux exportations et opérations assimi- les visées aux articles 236 et 236 bis du CGI (Articles 356 et 357 de la nouvelle édition). L’administration fiscale en conclut que ces prestations de services demeurent soumises a la TVA. Mais par mesure de tolérance, il ne sera procédé aucun rappel de droits liés des opérations antérieures ala note. 2006 - 49 sous bail emphytéotique au regard de l’impét foncier Note de service n° 0819/MEF/DGI-DLC du 06 juin 2006 Aprés avoir rappelé la régle de Particle 154 du CGI selon laquelle Ia contribution fonciére des immeubles sous bail emphytéotique est & la charge exclusive de Vemphytéote, 'Administration fait les précisions sui- vvantes sur la base d’imposition de cette contribution Base imposable de la contribution fonciére des propriétés non baties Les terrains non batis sous bail emphytéotique sont imposés sur leur valeur vénale, @ la contribution des propriétés non baties PreewtrousGores Fidafrica Revue Fidafrica Pour la détermination de cette valeur vénale, l'adminis- tration distingue = les terrains urbains ; = et les autres terrains, Terrains urbains Les terrains urbains s'entendent de ceux situés dans 'étendue d'une agglomération deja existante ou en voie de formation et compris dans des plans de lotissement réguliérement approuvés. Pour ces terrains la valeur vé- nale est déterminée par des commissions communales rnommées par arrété du Ministre des Finances. Autres terrains Il s'agit des terrains qui, se trouvant en dehors du périmétre des agglomérations susvisées, sont destings & létablissement de maisons d'habitation, factoreries, comptoirs avec leurs aisances et dépendances, lorsque ‘ces constructions ne rattachent pas @ une exploitation agricole imposable. Pour ces terrains, 1a valeur vénale est déterminge aux moyens des actes translatifs de propriété concernant les terrains imposables ou les terrains voisins, ou a défaut d'actes translatifs, par voie d’estimation directe Les méthodes prévues & l'article 153 du CGI pour la détermination de la valeur locative ne sont pas applica~ bles pour la détermination de la valeur vénale, Terrains sous bail emphytéotique ayant fait objet de ‘constructions par 'emphyiéote Lorsque Pemphytéote aménage des constructions ou autres installations sur les terrains nus qui lui sont donnés a bail emphytéotique, il est assujetti & la contribution foncitre des propriéiés baties dans les conditions de droit commun. imp6t foncier est alors déterminé sur la valeur loca- tive des constructions conformément aux dispositions de Particle 153 du CGI. Le contrat de bail emphytéotique ne portant pas sur les constructions, I'administration en conclut que la rede- vance stipulée dans le contrat ne peut étre retenue comme valeur locative pour la détermination de la contribution fonciére des propriétés baties. La base imposable des constructions sera en revanche déterminée suivant la méthode de la comparaison ou par voie d’appréciation directe. Pec eo Fidafrica Actualité N° 06 / 2006 181 Terrains sous bail emphytéotique affectés & un usage commercial ou industria! Les terrains sous bail emphytéotique affectés Aun usage commercial ou industriel sont passibles de Ia contribu tion fonciére des propriétés baties conformément a I'ar- ticle 150 du Code général des Impéts. La valeur Iocative de ces terrains sera done déterminge conformément aux dispositions de l'article 153 du CGI, c'est-A-dire & raison de l’usage auquel ils sont affectés y compris la valeur locative du sol. L’administration en tire la conclusion selon laquelle la méthode d’évaluation par voie d’appréciation directe sera appliquée. Cette méthode consiste & appliquer ala, valeur du bien inscrit au bilan des coefficients variables selon chaque nature de bien auquel le terrain se rattache. Surette méthode dévaluation, voir Memento fiscal 2005 page 110 ‘= Observations Les précisions faites c-dessus ne concernent que les terrains non culivés, employés & un usage commercial ou industriel rela que ‘chantler, lewe de dépdt de marchandises, terrains situés dant Venceinted'une usine. La méthode d appréciation direct, quiselon administration devra dre wsilisée pour la détermination de ta valeur locaiive du sol affecié& un usage commercial ou industriel, ne peut etre appliguée que si le bien est inserit au bilan i conri- Duable: ce qui n’es pas ie cas des terrains sous bail emphytéorique affecés d un usage commercial ou industriel, Ces terrains qui ne sont pas la proprieté de l'emphytéote ne peuvent étre_inscrits @ actif de son bilan. Jusque le, Vedmininration isale, ox cours des contrétesftcou, ‘appliquait la méthode de référence eu contrat de bail enphytdot (que fa redevance versée par 'emphytéore pour occupation du terrain avait selon administration la nature de layer . Cette rede vance powwait, en conséquence, servr de base de calcul pour la ‘termination de ta valeur tocarive des terrains passibles de la coniribution fonclre des proprenés bates, Sort de la redevance acquittée par emphytéote Contrairement & sa position antérieure (relativement aux terrains sous bail emphytéotique affectés a usage commercial ou industriel), I"administration fiscale sou- tient que la redevance payée par I'emphytéoie ne peut constituer (dans tous les cas susvisés) la base imposable pour la détermination de la valeur imposable. Toutefois, elle admet que I'impdt foncier acquitté sur la base de ces redevances sera déductible de I"impét foncier déierminé selon Pune des méthodes susvisées. =NB. Scion administration, 1s eéples imposition ci-dessus des im ‘meubles sous bail emphytotiqu a tepid de imp&t Foci sont, plicabls aux operation asiete ou Ge conse et aux conten: 182 N° 06 / 2006 Revue Fidafrica Chronique de jurisprudence 2006 - 50 Droit du Travail Indemnités de départ négocié et remboursement de préts consentis par 'employeur ‘L article 34-1 du Code du Travail interdit toute retenue sur les salatres ‘et appointements pour le remboursement des préts ou avances consen- us par Vemployeur, en dehors de 1a saisie-arrét et de la cession volontaire. En pratique, la question se pose de savoir si cette interdic~ tion joue également pour les retenues effectuées sur les indenmités de départ négocié en compensation dun remboursement de pret. La présente chronique donne la position de la Cour Supréme sur cette question. Départ négocié- indemnités- indemnités faisant patlie des droits protégés du travailleur parla loi- compensation: irrégularité En Iespce, un protocole de rupture amiable avait été conclu entre une salariée et son employeur, fixant les droit de rupture Ja somme totale de 5.332.794 F au titre des indemnités de licenciement, de préavis, de congés payés, des droits acquis sur 134 mois et de I"indemnité complémentaire. Surces indemnités de départ retenu par employeur le montant de 2.282.350 F en remboursement du prét accordé a I’ex-employée. ‘Apres la confirmation par la Cour d’ Appel du jugement restituant 8 ’ex salariée la somme retenue sur ses indem- nités de départ,I'employeur s'est pourva en cassation. IL reprochait & la Cour d Appel d’avoir violé l'article 34-1 du Code du Travail en décidant que les indemnités de départ négocié constituaient des salaires devant étre pro- 1égés au méme titre que ceux-ci. L’employeur soutenait prestation de travail et qu’elles ne pouvaient, & l'exem- ple du salaire et des accessoires, éire déclarées insaisis- sables et non susceptibles de compensation en raison de leur caractére alimentaire, Il appartenait dés lors a la juridiction supréme de répondre a la question de savoir si les indemnités de départ négoci et appointements, non-susceptibles de compensation avec le remboursement de préts en application de Varticle 34-1 du Code du Travail. En réponse, la Cour Supréme a jugé qu'il résulte de la lecture combinée des articles 34-1 et 34-2 dernier alinéa du Code du Travail que les sommes accordées & un salarié a titre d’indemnité de rupture et d’indemnité complémentaire font parties des droits du travailleur protégés par la loi contre les abus de saisie et compen- sation. Dés lors, elle a estimé que la Cour d’Appel en décidant que I'employeur a procédé & une compensation, irréguliére, afait une bonne application de l'article 34-1 du Code du Travail Cour Supréime, Chambre Judiciire, formation sociale, Aréta* 94 que ces indemnités n’étaient pas la contrepartie d'une, 14420 fester 2008, Prcswreaoese Gores Fidafrica Revue Fidafrica N° 06 / 2006 183 Etude 2006 - 51 Fiscalité Aspects fiscaux des clauses de garantie de passif dans les cessions massives de droits sociaux En matiére de rachat de société par une prise de participations dans te capital, les clauses de garantie de passif permettent de protéger I'ac- quéreur des titres contre l'apparition ultérieure de passifs oceultes non révélés au moment de fa transaction La présente note fait um point sur les conséquences fiscales des clauses de garantie de passifs sur la situation des parties. IN? de page NP de page Indemnisation du cessionnaire parle cédant 184 Clauses concernant le délai de reprise 185 Rivision du prix de cession 184 Clauses de garantie couvrant les redressements fscaux 185 Prcewremoneores Fidafrica 184 N° 06 / 2006 Aspects fiscaux des clauses de garantie de passif Revue Fidafrica dans les cessions massives de droits sociaux Quelque soit Ie passif garanti ou le risque envisagé, les clauses de garantie dans les conventions de cession mas- sive de titres prévoient généralement l'une des formes de garantie suivantes : — soit I'indemnisation du cessionnaire par le cédant ; — soit la révision du prix de cession, Lorsque la garantie porte sur le passif fiscal, les parties doivent également prévoir des clauses qui prennent en compte non seulement le délai de reprise de I'administra- tion mais aussi les redressements fiscaux. Indemnisation du cessionnaire par le cédant Tei, les clauses de garantie envisagent le versement dune indemnité par le cédantsi ’un des éléments geran- tis s’est avéré inexact. Chec le cédant, les indemnités versées au titre de la garantie constituent une charge déductible des résultats de'exercice au cours duquel a étéeffectué le versement ces indemnités ne constituent pas la contrepartie d'un élément d'actf et relévent d'un acte normal de gestion des lors qu’elles sont versées dans le cadre d’une cession de ses titres. Pour le cessionnaire bénéficiaire, les indemnités per- ‘gues ont la nature de produits imposables. Révision du prix de cession La garantie du passif dans les conventions de cession de titres prend la forme dune révision de prix, lorsque les clauses de Ia garantie donnent au prix de cession un caractére provisoire et qu’elles ne prévoient aucune in- demnisation du cessionnaire par le cédant. Les parties, prévoient, dans ce cas, un équilibrage du prix de cession, cn fonction du passif révélé postérieurement & cette ces- sion. Le prix d’acquisition sera, alors, réduit en consé- quence et le cédant remboursera directement au cessionnaire la différence de valeur constatée. A Exemple Des setions ont été cédées pour un montant de 50.000 000 F CFA Apres la cession, ils'estrévélé suite un redressement fiscal dela soci, un passif de 20 000 000 F CFA. Le prix d'acquisition des actions sera revit de ce montantet Ia difference resultant dela prise fen compte de ce pasif, cot 30 000 000 50 000 000 = 20-000 000) consttuera le nouveau prix Les résultats du cessionnaire ne sont pas, en principe, affectés par la révision du prix de cession : Ia réduetion du prix constatée dans son bilan annule du méme montant Ja somme pergue du cédant. Toutefois en cas de provision pour dépréciation des titres acquis, la révision du prix de cession de ces titres rendra la provision sans objet. Cette derniére devrait, en cconséquence, étre rapportée dans le résultat imposable, Siles titres acquis sont par la suite cédés, la révision du prix de cession aura également une incidence sur la plus ‘ou moins-value constatée lors de la cession. En cas de hausse de Ja plus-value ou de diminution de Ia moins- value, "Administration pourrait réclamer une imposition de la fraction excédante de plus-value ou une réintégra- tion de partie de la moins-value déduite. La révision du prix de cession peut également avoir pour effet de trans- former une moins-value en plus value ; ce qui entrafnera, imposition de la plus-value réalisée sauf application de article 28 nouveau du CGI. = Pricivon Les plus-valusprovenant de la cession des titres de panicipation ne peuvent bénéicer de exonéation sous condition de rexiplo p= ‘ued acie28 nouveau u CGI, que sicestiresont tesequiscing ns au moins avant Is date de cession. Cet sous cette reserve gus tes valeurs mobiitres sont considrées come flsant patie do Veit immobile 4 Bxenples ‘Les ties acquis 50000000 ont 06468175 000000 stone pls valve de 25 000000. Suite la révision du prix d'acqusiion, celui a 6 rédut 30 000 000 je gui ontrfne une augmentation de Ta plus-value au passe de 25 000 000845 000 O00. La fraction excédaate de 20 600000 (45 000 00-25 000000), sera impose 1imp0t BIC, sauf application de ance 28 év CGI prevoyan Pexenération det pluseralues por cause de rempla ses ties acquis sont e€dés 835 000000 sit une mesnsvalue de 15 000000. La rédstion uieure du prix a'aequiiion 430 000 00, entre sera une plus-alue de 5 000 000 (38 000 000 ~ 30 060 000) Inposabte impét BIC sau? application de stile 28 CGI ‘Lass sontc€ées 15 00000 soit une moinsvalue de 35 000 000 edited restated La réductionultseute du prix acquisition 330 00000 réiuirala smons-alve de 35000000315 000.00 15 000000~ 3 000000) Lecesionnire evra éingrer'excédan de moinsralequ ate ase en charge, sit 20000 000 (33 000000 15 000 000}. A Pégard du cédant, Ia révision du prix de cession a certainement des incidences sur a plus ou moins-value provenant de ceite cession. La évision conduira& une réduction dela plus-value ou une augmentation de moins-value, sielle ne transforme pas la plus-value initialement réalisée en une: moins- value. Dans tous les as, le principe de spécialisation des exercices comptables fera obstacle & un éventuel rem- boursement du trop payé dimp6t sur la plus-value réali- sée lors de la cession ou a un supplément de déductibilité pour cause d’augmentation de la moins-value. PcawreousGorss @ Fidafrica Aspects fiscaux des clauses de garantie de passif N°06/2006 185 dans les cessions massives de droits sociaux Revue Fidafrica Le cédant pourra cependant déduire la somme rembour- sée au cessionnaire, sur la plus-value réalisée pendant exercice au cours duquel ce remboursement a été exé- cus. Clauses concernant le délai de reprise Lorsque la garantie conventionnelle porte sur le passif fiscal, les parties doivent prévoir certaines clauses qui protagent le cessionnaire en cas de contrOle fiscal de la société rachetée. Les clauses doivent notamment prendre en compte le Aélai de reprise de I' Administration. Pour étre applicables, ces clauses doivent étendre I’obli- gation de garantie au-dela du délai de reprise normal de Padministration fiscale. Elles doivent précisément con- cemer — les reports déficitaires et les amortissements ré- putés différés (ARD) déduits des résultats d’exer- ices non prescrits: administration a la possibi- lité d'exercer son contréle sur ces reports défici- taires et ces ARD méme s'ils ont 6té constitués ou constatés au cours de périodes prescrites ; ~ la TVA déduite et les crédits de TVA constitués sur des périodes preserites : administration fis- cale peut exercer son contréle sur les documents justifiant la TVA déductible et les crédits de TVA méme si lesdits documents sont établis au cours des périodes prescrites ; ~ les fraudes fiscales commises parla société cédée au cours des périodes prescrites : aprés dépot Prices (ors & Fidafrica une plainte, administration peut procéder® des contréles et & des rappels d’impéts au titre des trois années excédant le délai ordinaire de prescription. Cette prorogation s’applique aux auteurs des agis- sements, & leurs complices et le cas échéant, aux personnes pour le compte desquelles la fraude a 618 commise ; = non reversementde créances de TVA et d'ITS dus ‘au cours des périodes preserites : Vadministra- tion fiseale peut également procéder, méme en Trabsence de plainte, & des controles et & des rehaussements at titre des trois années excédant la période ordinaire de prescription. Clauses de garantie couvrant les redresse- ments fiscaux Les clauses de garantic du passif prennent nécessaire~ ‘ment en compte les conséquences des redressements fiscaux et précisément les droits simples réclamés a la société redressée. Mais les contestations faites aux re- dressements fiscaux peuvent souvent aggraver la situa- tion de la société redressée, qui peut étre soumise & des droits complémentaires notamment en matire d'intéréts de retard et de majorations voire & des suppléments imposition Les clauses de garantie du passif fiscal destinges & couvrir les redressements fiscaux doivent étre rédigées de manire & prendre en compte toutes les conséquences pécuniaires pouvant découler ‘une procédure de redres- sent fiscal. Ml 186 N° 06 / 2006 Etude Fiscalité Droit a déduction de la TVA sur les subventions L ‘objet du présentarticle est de déterminer les subventions dont la TVA ‘ouvre droit a déduction ainsi que I'incidence qu'elles peuvent avoir sur Ie droit & déduction L'intérét de ia détermination des subventions owvrant droit déduction vient di fait que malgré leur nature d'aides accordées aus entreprises, les subventions peuvent, pour des raisons diverses, tre assujetties @ la TVA et owvrir droit a déduction. Par ailleurs, les subventions pouvant avoirdes affectations diverses, les conditions de déductbilité de la TVA Revue Fidafrica peuvent s‘appliquer de maniére différente. N° de page N° de page ‘Subventions ouvrant droit déduction 187 Subventions d°équipement 187 Subvention: contrepartie d°une opération taxable 187 ee bal Gas puters bos baleen Ceoeincedl do Incidence des subventions sur la recupération dela TVA. 187 187 subventions d' exploitation Revue Fidatrica Subventions ouvrant droit 4 déduction LaTVA supportée dans le cadre d’ une opération taxable est déductible lorsqu’ elle est Iégalement facturée. A\insi, le droit a déduction peut étre remis en cause sila TVA afférente a une subvention n'est pas également due ‘A priori cette condition n'est pas remplie, si l'on s‘en tient AI’idée selon laquelle les subventions sont des aides accordées 2 des entreprises, et n’entrent pas dans le champ d’application dla TVA. L'administration admet toutefois 12 régularité de la TVA facturée, lorsque la subvention est la contrepartie dune opération taxable. Les subventions d’ équipement et es subventions d’ exploitation appellent cependant des précisions. Subvention : contrepartie d'une opération taxable La TVA afférente & une subvention est réguliére lorsque cette subvention a été accordée en contrepartie d'une ‘operation taxable. Cette contrepartie suppose Iexistence d'un lien direct entre la subvention accordée et une vente ou une presta- tion de services réalisée par la partie bénéficiaire a la partie versante. Ce lien direct implique d’abord que la vente ou le service a été directement réalisé par le bénéficiaire au donateur de la subvention. Cela peut se traduire par un engagement exprés du bénéficiaire ou a défaut, par des moyens mis en ceuvre pour établir l’existence d'un tel engagement. Ensuite, ce lien implique que 1a subvention accordée soit une contrepartie suffisante de I'engagement du béné- ficiaire, sans qu’elle refléte nécessairement la valeur normale de cet engagement. Peu importe donc que la subvention constitue ou non un acte normal de gestion. ‘Toutefois, si la valeur de Ia subvention manifestement inférieure & celle de I'engagement du bénéficiaire refléte une libéralité, !'administration pourrait remettre en cause Ja déduction de la TVA facturée sur la subvention et exiger son reversement ee Remarque Dans leas de subvention intra-group 'intérét commercial dela partie versante 8 préserver les activités de sa smur ou do safilial est Insaffsant pour admetre Ia régularté de la factoration. La TVA facturée dans ce cas et lerégulire dés lors que les subventions ccordees ne constituent pas a contrepanie individuaisée des prestations rendves ou d'une ivraison de bins. Sont sans contrepartie directe ct individualisée les sub- ventions & caractére financier, notamment, celles affec- {ées au remboursement d'un emprunt, Prceneenorssorens Fidafrica Droit 4 déduction de la TVA sur les subventions Ne 06 / 2006 187 Cas patticuliers des subventions déquipement et des subventions o'explotation Subventions d'équipement Elles sont définies par I’administration fiscale comme des aides financitres accordées aux entreprises et desti- nées 8 la création ou a l’acquisition d’immobilisations & exception des titres de participation, ou au financement d'activité & long terme, La position de I’administration est que lorsque ces subventions sont utilisées conformément & leur objet elles ne sont pas imposables. Par conséquent, toute TVA, facturée sur des subventions d’équipement serait illégale et ne pourrait ouvrir droit & déduction Par contre, la TVA afférente aux investissements finan- és en totalité ou en partic par une subvention d’équipe- ment est déductible dans les conditions de droit commun. ‘Subventions d'exploitation I s*agit de sommes allouées & Ventreprise pour lui permettre de compenser'l"insuffisance de prix de certains produits ou de faire face & certaines charges d’exploita- tion, En matiére de TVA, ces subventions sont imposables lorsqu’elles sont directement liées au prix des opérations taxables, La question est de savoir si la TVA afférente & une subyention d'exploitation est transférable & a partie versante et & fortiori déductible par elle. L’administration fiscale ivoirienne ne s'est pas pronon- cée sur la question. = Précisions La position de ta doctrine frangsise est que la TVA due sur la subvention complément de prix, (notamment une subvention d'ex- ploittin) est pas facrurable ds lors qu'elle ne cortespond pas & Ta conirepattie d'une pretation de service ov d'une livraison de bens. le ne peut etre percutee a partie vereante qu ne peut en consequence dédure la TVA déclarée au Tresor parle bénéficisire Incidence des subventions sur la récupéra- tion de la TVA total sentend de celui qui réalise des opérations entidrement taxables. Le fait pour ce dernier de recevoir des subventions hors du champ d’ application dela TVA n’en fait pas un assujetti partel. I!ne peutdone étre soumis & la régle de prorata de déduction dont 188 N° 06 / 2006 application conduirait & inclure dans le dénominateur les subventions hors du champ d’ application de la TVA et réduire ainsi le montant de la TVA déductible. L’applica- tion d’un prorata de déduction en raison de l’existence de subventions hors TVA, serait contraire au principe de la, neutralité dela TVA : I'assujetti total déduirait moins de TVA qu'il n’en a supportée. exemple Un redevable total eéalise un chiffre d'affaires taxable de 100.000 000, Au cours de ce méme exercice, i pergoit une subven- sion e'équipement hors TVA de 30 000 000 La‘TVA supporée sur les achats est de 5 000 000 Si on ul applique la régle du prorat, la TVA deductible sera airs eterminge 5 000 000 X 100 000 000 150 000 000 = 3 333 333, application dela rbgle du prorta, conduirai a déduire une TVA de 3.333 535 alors qu'il a support une TVA de 5 000 000. Droit & déduction de la TVA sur les subventions Revue Fidafrica Le redevable partiel en matiére de TVA est celui qui dans le cadre de ses activités acquiert des biens et services concurremment affectés a la réalisation d’opérations taxables et d’opérations exonérées. Dans ce cas, le mon- tant de la taxe déductible est limité au pourcentage des, opérations taxables. L’administration fiscale exclut du prorata de déduction les subventions d’équipement. L’exclusion de ces sub- ventions du dénominatcur du prorata permet de ne pas, réduire d’avantage le droit 4 déduction du redevable partiel et concourt au respect du principe d’égalité entre assujetti total et assujetti partiel. or Remarque exclusion dela subvention de 'asiette de esloul du prorata de <éduction devrait Sgalement sappliquer pour ute subvention hors Gu champ d’ application dela TVA et, notamment, les subventions ce recherche et développement accordées sans contrepartie diecte et individuals, mt Revue Fidafrica Etude N° 06 / 2006 Technique contractuelle 189 2006 - 53 Garantie des risques d’impayés au moyen du crédit documentaire ou de « lettres de crédit stand-by » N° de page Génralits 190 Banque émettrice ‘i Banque notificarice Jes applicables eu eréit documentaire 190 Bee ee Banque confimnatrice Difléentes formes de crit documentaire 190 Conséquences du crédit documentaire Crédit révocable ou irrevocable 190 Crédit notifé ou conficmé 190 Responsbilité des hangues CConeitions du erédit documentaire 190 Paiement du crest ‘Béndfciire du créit 190 elas de pee i ee Date de paiement du crédit Objet da erst 190 Greer ress Montant du eet 190 tapevaineiliae Lieu de représentation et période de valicité du créditl9L Rauasectee eae ae bans aaa ue ‘Reémmunération des banques Engagements des banques 191 Resours conte le danneus ordre Paws Gores Fidafrica ‘Le erédit documentaire (ou CREDOC), est un mode de garantie de paiement qui consisted faire régler le prix d'un contrat par une bangue, Celle-ci appelée « banque émeutrice», sur la demande de son client « donneur d'ordre », va verser au créancier dudit client le montant du prix du contrat au vu des documents attestant la conformité de ta marchandise vendue Ulisé le plus souvent dans le commerce international, le crédit docu Imentaire intervient de plus en plus pour le réglement du prix de toute sorte de contrat pour lequel la banque accepte, sur présentation d'un document attestant la non-exéeution du donneur dordre, de verser en conséquence le prix conven au eréancier : on parle dans ce cas de ‘letres de crédit stand-by » N? de page 191 191 191 191 191 192 192 192 192 192 193 193 193 190 N° 06 / 2006 Garantie des risques d'impayés au moyen du crédit Revue Fidatfrica documentaire ou de « letires de crédit stand-by » Généralités Regles applicables au crédit documentaire La [égislation ivoirienne, notamment le Code civil et Vacte uniforme sur l’organisation des siretés, ne prévoit aucune disposition sur le crédit documentaire. Les regles applicables sont généralement celles données par les parties. En pratique, les parties sc référent aux régles proposées par Ia Chambre de commerce internationale et éditées sous Je nom de « Regles et Usances Uniformes » (RUU). La demiére édition date de 1993. Les RU n’ayant aucune valeur législative, il est néces- saire pour les parties intéressées d'y adhérer. ‘= Précision LL'adhésion aux RUU peut se fare individuellement ou par systéme banceize. Les adhesions sont en principe regues dla Chambre de ‘commerce internationale pout son information, A défaut dadhésion, la loi applicable au crédit docu- mentaire sera déterminée comme en matiere de contrat international si le crédit documentaire est relatif 2 un contrat de commerce international. La loi applicable sera celle choisie par les parties sous réserve du respect de Vordre public international du juge saisi. Différentes formes de crédit documentaire Crédit révocable ou irrévocable Lorsque le crédit est révocable, aucun lien juridique existe entre le banquier de I'acheteur et le vendeur. I] est donc loisible au banquier de modifier ou révoquer le cerédit a tout moment. En cas de crédit irrévocable, le banquier s’engage de fagon ferme, envers le vendeur, & lui régler le montant de la facture sous les conditions faites dans le crédit. Le crédit irrévocable offre plus de garantie au vendeur qui est dans ce cas sOr d’étre réglé, meme en cas de redressement ou de liquidation judiciaire de l'acheteur. = Préciion Le créit ext considéré comme irrévocable selon tes régles étoblies ar la Chambre de commerce internationale ; auf stipulation con tralre des parties guy ont are Crédit notifié ou contirmé En cas de crédit notifié, le banquier intermédiaire ne prend aucun engagement personnel. Lorsque le crédit documentaire est qualifié de « con- firmé » Ie banquier intermédiaire se porte personnelle- ‘ment garant, envers le bénéficiaire, de ’exécution du crédit documentaire, NB. Le banguierintermédinir est le correspondant étranger du benguler “mmeteur& gu ce denier notifie la lettre ouverture du erédit (ou faceréditi), Le banquier intermédisire doit & fon tour notifier, 08 confirm I'asoréditif aa vendour bsnsfiviire du créait. Générale- ‘ment, dans un souei de commodité et de sécurité, le banquier intermédiaire est le banguier de Vexportteur Conditions du crédit documentaire La validité et lefficacité du crédit documentaire résul- tentessentiellement des mentions portées dans laconven- tion. Ces mentions doivent porter nécessairement sur les 6léments suivants : Bénéficiaire du crédit La convention de crédit doit désigner la personne qui recevra le paiement de la banque. La convention peut également prévoir la possibilité pour le bénéficiaire de transférer le crédit au profit dun tiers : le créditest alors dit transférable. Ce type de crédit est trés adapté aux opérations faisantintervenir des inter- médiaires commerciaux. L’agent commercial est alors considéré comme premier bénéficiaire et peut reporter VPeffet du crédit documentaire a son propre fournisseur. = Précsion La Chambre de commerce internationale prvoit dans les RUU que te exéait docamentaie est réputé transérable, en Vabsence de stipulation contaite Losque le eréditn'a pas éé st pulé transferable, le bénéfcisire peut malgé tout en faire profiter un ies au moyen du credit dit « back to back » ou « adossé »: par ce procéd, le Béndicaire du créa offic ce eréit sa banque gui ouvee un erédit documentaire d'un ‘nme montana ties, Celie et généralement le fovrnszcur da bendficiare, Objet du créait Il doit étre précisé dans la convention de crédit des léments relatifs & l'objet. Les éléments essentiels sont, les suivants: Montant du orédit Le montant du erédit doit étre précisé avec indication de la monnaie dans laquelle il est stipulé. Les uilisateurs du erédit peuvent obtenir un « erédit revolving » dit égale- ment « crédit permanent » : Ie montant du crédit est dans PrceanennouseGares 8 Fidafrica Revue Fidafrica Garantie des risques d'impayés au moyen du crédit N° 06 / 2006 191 documentaire ou de « lettres de crédit stand-by » ce cas automatiquement renouvelé au terme d’une cer- laine durée, ou aprés utilisation d'une certaine valeur. Lieu de présentation et période de validité du crécit Le lieu de présentation et la période de validité du crédit doivent étre bien délimités par la date d’entrée en vigueur et par la date d’expiration, en tenant compte également des possibilités d’exécution du contrat. Pour plus de sécurité, ilest mieux d’aligner ces dates sur les délais d’exécution des prestations financées par Ie crédit, voire de subordonner lexécution du contrat & existence du erédit, = Pricision ‘6A defaut de stipulation de delat, les RUU prévoient que «les bbangues refuseront les documents qu leur sot présentés plus de vingt et un jour apr la date d'émission du ou des documents de transport» (439) ‘Liacheteur peut re condarné en paiement de dommages etintérets pur le pejuice cause au vendeur en raison da retard pris, par $8 fate, dans Mouvertre du credit, Documents Les parties doivent mentionner les documents qui se= ront présentés a la banque en contrepartie du paiement ou de Macceptation d'une traite, Seuls les documents prévus conditionnent le crédit En général, les parties s'accordent sur les documents suivants : facture commerciale ; titre de transport ou documents émis par les tran- sitaires s'ils portent leur nom et leur signature en tant que transporteur ou opérateur de transport multimodal ; = certificat d'origine : = documents d’assurance : il doit étre indiqué dans la convention leur forme, la monnaie de paiement et la valeur couverte Les parties peuvent prévoir également d'autres docu- ments tels que : la facture consulaire, la facture doua- nidte, le certificat d’analyse, note de poids etc... = Pricsion Pour Ia prise en charge du colt du erét, chscune des partes senerslemen support les cous crit exposes dans Son propre pays = Vecheteur, Emission dy erédit; = fe vendeur, ta confiemation Engagements des banques Le erédit documentare fait intervenir plusicurs ban- ques : l'une émettrice, l'autre notificatrice et enfin une troisiéme qui est confirmatrice. L’engagement de cha- Pracenennces' Gores Fidafrica cune d’elle doit étre nettement précisé dans la conven- tion, Banque émettrice Crest Ia banque qui ouvre le crédit a la demande de Vacheteur au profit du vendeur. 4 défaut de stipulation contraire, le banquier est tenu de régler le montant de la facture aux conditions faites dans le crédit, quelque soit la situation financiére de l’acheteur. Le crédit est dans ce cas irrévocable (voir ci-dessus « crédit révocable et cré- dit irrévocable »).. Banque notificatrice Elle est chargée d’ avertir le bénéficiaire de ouverture du crédit. Habituellement, ils'agit d’une banque du pays du bénéficiaire, Lorsque la banque émettrice donne mandat & la banque notificatrice d’agir pour son compte, cette derniére n'est engagée que dans la mesure du mandat qu’elle a regu de Ta banque émettrice. (= Pricision La banque notficatrce peut devenit cependant bangue émetrice & son tour, lorsqu'elle accepte d'ouvsir au bénéficiire un credit Subsidiaie. Elle peut dans ce cas obtenir da bénéfciate qu'il la elegue dans ses droite envers la Banque émettrice du credit princi pal ;ellen'abtiendra cependant le pstement dela bngue Smettice {que si elle prouve que Ia délégation a te acoeptse par este banque Banque contirmatrice Tenue de confirmer I'engagement de erédit dans les mémes termes que la banque émettrice, la banque confirmatrice prend alors un engagement propre qu'elle est tenue d’exécuter sans pouvoir exiger, en cas de pour- suite contre elle, la mise en cause de la banque émettrice Conséquences du crédit documentaire Responsabilté des banques Une fois remis au banquier les documents précisés dans Vaccréditif, celui-ci doit rigoureusement controler ces documents afin de s’assurer de leur conformité avec les. conditions du erédit. Il doit comparer les termes portés sur le documents remis et ceux précisés dans Ia lettre ouverture du crédit Son contréle porte essentiellement sur les documents et ‘non sur les marchandises. 192 N°06/2006 Garantie des risques dimpayés au moyen du crédit © Revue Fidafrica documentaire ou de « lettres de orédit stand-by » Il doit plus particuligrement examiner Ia facture: 1a Précision description de la marchandise doit parfaitement corres- pondre a celle de la lettre de crédit, = Pricision Pout Iexamen des documents, les RUU imposent aux bangulers un Aélai de sept jours ouvrables suivant la date de remise desdits document. Pendant ce dela, la banque peut consulter le donneur ard. Si elle refuse le document, elle doit immédiatement notifier sa décision & la bangue intermédinire Selon les régles établies par la Chambre de commerce internationale en matiére de CREDOC, les banques n’as- sument aucune responsabilité pour les cas suivants : = forme, suffisance, exactitude, falsification, authen- ticité, la portée et le contenu des documents ; — conditions particuligres ou générales stipulées dans les documents ou qui y sont rajoutées ; — désignation, quantité, poids, qualité , état, embal- lage, livraison, valeur ouexistence des marchandi ses représentées par les documents ; — bonne foi, solvabilité, prestation ou réputation des expéditeurs, transporteurs, transitaires, destinatai- res ou assureurs des marchandises ou de toute autre personne, Les banques sont également exonérées = — encas de retards, pertes, erreurs de traduction ou d'interprétation des documents ; — pour les conséquences pouvant résulter de linter- ruption de leurs activités ds lors que cette inter- ruption provient d’un cas de force majeure ; pour le non suivi par une autre banque de leurs instructions = Pricision La responsabilité ds banques intermédiires est engopée si elles rrexdeuten pas les instructions regu ou donnent des instructions Gui ne son pas ia conséquence nécsssire des conditions pstes par Ta banque émeurice. Paiement du crédit Obligation de payer de la banque Le versement du montant duer6dit incombe ala banque Emettrice et, sil ya lieu & la banque confirmatrice Elles sont "une et l'autre dans l'obligation de payer des lors qu’elles ont constatées que les documents sont con- formes. Elles ne peuvent par conséquent refuser le paie- ment pour cause de l'inexécution ou de la mauvaise du contrat financé par le erédit. lest admis par ta jurisprudence frangase que le refus de payer Ie crédit puitserésulter d'une manceuviefraudulease condition que celle-i ait poré sur la mise en place ou I'exéeution du erédit documentaire et non sur 'exécution de la vente Lerefusestegalementadmisen cas de demande tardive et de Gossier incomplet, Date de paiement du créait La date la plus fréquente est celle de la remise des documents aux eaisses de la banque émetirice ou de la banque notificatrice. Mais les parties peuvent fixer une date autre que celle de la remise des documents, en prévoyant notamment : Un paiement d’avance Le bénéficiaire peut obtenir paiement avant Ia date de remise des documents sclon I’une des formes suivantes : = paiement « red clause » : les avances regues par le Dénéficiaire s"imputeront sur le montant du crédit au jour de la remise du document ; ~ paiement par négociation : des l’ouverture du cré- dit et avant la remise des documents, le bénéfi- ciaire escompte le montant du crédit en présentant tune traite qu'il a tirée sur une banque. Un paiement postérieur Le débiteur du crédit peut obtenir le paiement du erédit seulement aprés la date de remise des documents, par Pune des formes suivantes : — paiement parnégociation : au jourdelaremise des documents, le montant du crédit n'est pas versé est seulement émis une traite au profit du bénéfi- ciaire, payable & une date convenue . Pour plus de sécurité, le bénéficiaire doit faire tirer cette traite sur la banque émettrice, ou si possible sur la banque confirmatrice — Paiement différé : le erédit est stipulé payable & une date déterminée, aprés que la banque ait ac- cepté les documents mais sans que ce délai de paiement ait donné lieu & l’émission d’une traite, = Remarques Le palement différé permet d'éviter emission des trite dans les pays ob cos rites sont rappéer de axes ou de droits tres levee. Elle fait copendant courir le risque d'une opposition de paiement de part du débiteur pour ddfau d'exéoution dv conteat. Revue Fidafrica Garantie des risques d'impayés au moyen du crédit N° 06 / 2006 193 documentaire ou de « lettres de crédit stand-by » Rémunération et recours des banques Rémunération des banques Le donneur d' ordre doit rémunérer son banquier par les intéréts sur les avances éventuellement consemties, et aussi par des commissions constituées essentiellement par Ia commission d’ouverture de crédit qui doit étre payée avant que Ia letire de crédit ne soit notifiée au bénéficiaire du erédit. D'autres commissions s'ajoutent & la commission d’ouverture de crédit, notamment : une commission de confirmation, une commission d'acceptation, une com- mission d’achat de devise, une commission de modifica- tion ete. Procenwenacose ores Fidafrica Recours contre le donneur d'ordre La banque qui a payé peut exercer un recours contre le donneurd’ ordre, si ce dernier agit de maniére a lui causer un préjudice. Ilen sera notamment ainsi de I’acheteur qui, prend possession de la marchandise sans détenir les documents représentant cette marchandise. Si le banquier émetieur n'est pas remboursé au moment de Ja livraison du bien au donneur d’ordre, il dispose ‘également d’un droit de rétention sur ces documents (sur le droit de rétention, voir «Gestion des impayés par le droit de rétention » revue n° 08/2005). 194 N° 06 / 2006 Lois et reglements Circulaire n° 1315/MDPMEF/DGD du 02 mai 2006-08-09 portant Revue Fidafrica 2006 - 54 procédure simplifiée de déclaration a l'aéroport Félix Houphouét Boigny d’Abidjan Réf. Décision n° 74.0862 du 11 juin 1974 accordant des facilités 4 importation des marchandises contenues dans les bagages des voyageurs est rappelé a l'ensemble du service et des usagers que suivant les dispositions de la Décision visée en référence, les marchandises contennes dans les baga- Bes personnels des voyageurs bénéfi- cientdela franchise des droits de Douane et autres droits et taxes exigibles ’im- portation pour autant que leur valeur zglobale ne dépasse pas cent mille (100 000)" FCFA par personne ; Pour les voyageurs agés de moins de quinze ans, lemontantde a franchise est limité a Cinquante mille (50000) FCF. En outre, pour les produits ci-aprés désignés, iln’est pas tenu compte de la valeur, mais des limites quantitatives sont fixées ainsi qu'il suit: a) Tabacs Ces limites qui Gaientrespestivement de 10 000 ot 5000 FCA ont etd modifies par ls circulaice n° 1322/MDPMEP DGD 4 06 juin 2006 200 cigarettes ; Ou 25 cigares : Ou 150 grammes de tabac a fumer b) Boissons alcolisées 1 litre de boissons distllées, ou de boissons spiritueuses, ou d’apéritif base de vin ou d’alcool ; Ou 1 litre de vin mousseux ou de vin de liqueur ; ©) Parfums 75 grammes ou 6 centilitres de par- fum ou 3/8 d’eau de toilette Test & noter que pour application de cchacun des paragraphes a), b) et ), le ccumul n’est pas autorisé. Parailleurs, les voyageursagés de moins de quinze ans sent exclus des franchises des paragraphes a) et b). En dehors des franchises ci-dessus énu- mérées, et suivant les termes de article ler de la Décision susvisée, lorsque la ‘valeurdes marchandisescontenues dans les bagages personnels des voyageurs ‘dépasse cent mille (100 000)' FCFA, ou ‘Cinquante mille (50 000)! F CFA pour les personnes agées de moins de quinze (15) ans, celle-ci est soumise 4 I'acquit- tement des droits et taxes de douane. Envue de faciliter I'application des dis- positions susvisées, j'ai 'honneur de porter & la connaissance de I'ensemble du service et des usagers qu’une procé- dure simplifige est mise la disposition des voyageurs de I’aéroport Félix Houphouét Boigny d’Abidjan, Port- Bouet, pour la déclaration dimporta- tion des marchandises contenues dans leurs bagages personnels. A cet effet, il est aménagé un espace dit «Marchandisesdéclarer» instaléa'aé- rogare, au guichet duquel les agents des douanes procédent directement. laprise en charge des marchandises et a I’éta- Pracevwewouseoras @ Fidafrica Revue Fidafrica blissement de Ia déctaration simplifide importation, sansrecoursaT"interven- tion d'un commissionnaire en dovane agrés. Dans le souci dacoslérer la procédure € établissement decettedéclarationsim- plifige, des formulaires information et de déclaration en downe temus la dis- position des compagnies aériennes, se- ront istribuss aux voyageursavantl'at- terrissage de l'avion Lesvoyageurs concernés par les présen- tes dispositions sont invitésalesremplir pour faciliterla prise en charge de leurs ‘marchandises au guichet Jesouligne, toutefois, que la déclaration simplifige n'est applicable qu’aux mar PecenstmroustGores 8 Fidafrica Lois et réglements chandises importées dans un but non commercial et contenues dans les baga- aes personnels des voyageurs. Pour étre considérées comme dépour- vyues de caractére commercial, les im- portations doivent 1. Présenter un caractére occasionnel; 2+ Porter exclusivement sur des mar- chandises qui ne sont pas destinées A étre remises dans le circuit com- ‘mercial etquiapparaissent, par leur nature et leur quantité, éservées & usage personnel ou familial des voyageurs. Les conditions ci-dessus doivent étre simultanément remplies N°06/2006 195 A toutes fins utiles, je rappelle que sui- vant les termes de article 11 de ta Décision n° 74.0862 du 11 juin 1974, le fait d’emprunter, dans un bureau de Douanes oi est aménagé un douible cir- cuit de visite (« Marchandises a décla- rer »/ « Rien a déclarer »), « le circuit réservé aux personnes n’ayant rien a déclarer est réputé constituer une décla- ration endouane enengageantlarespon- sabilité de son auteur » En conséquence, et pour prévenir tout désagrément, les voyageurs de I'aéro- port Félix Houphouét Boigny sont invi- ts prendre toutes les dispositions né~ cessaires pour s‘adresser, de leur propre initiative, au guichet qui correspond & leur situation. Le secrétariat juri FIDAFRICA Outre ses activités en matiére de conseljurdque et fiscal at son active dédtion comprenant la publication de la Revue Fidafca, du Mémento fiscal, du Code général des Impéts et de Touvrage « Investr en Cate dlvoire», le cabinet Fidatica assure l sii du secéteitjurcique dos soceétés, Le suiv du seerétarat jurcique est réalisé de fapon ponctulle ou permanent, Le suivi ponctuel du secrétariat juridique Le cabinet Fidatica assure la conception et la rélistion dopérations ponclusllas fouchent au secrétariatjurcique des sociétés, 'agissant notamment des opérations suivantes: constitution de société, augmentation et réduction du capital, restructuration telles que les opérations de fusion, apport partiel acti, de scission, dissolution Les travaux réalisés comprennent, outre tude préalable de la faiscbilté de Topération envisagée et sa realisation, accomplissernent de fensembe des formalités légales adequate. Le tert des prestations est fixé sur la base du temps passé et du taux horaire des intervenants Le suivi continu du secrétariat juridique Le cabinet Fidatica assure le suivi permament du secrétariat jricique des sociétés, principalement en ce qui conceme approbation annuelle des comptes. Les diverses obligations juridiques des sociétés sort assurées par le cabinel, quia pour rrission de stassurer du respect des prescriptions légales : respect des célais de tapprobation annuelle des comptes, suivi des mendats des drigeants, vérfiction du montant das capitaux propres, et aocomplissement de ensemble des formals juridiques requises Cette formule assure aux sociétés la garantie du respect des obligations juridiques Kegaes & foocasion de approbation annuelle des comptes. Le tant est fixe de fagon forfttaire en fonction de la nature des decisions devant éte prises par 'assemblée générale des associé, Renseignements secrétariat juri Fidafrica Immeuble Alpha 2000 20° étage, Rus Gourgas- Plateau 01 BP 3173 Abidjan 01 Cive diveire Aupusteyapo@ei pwe.com ‘Téléphone : 20 31 54.00 Télécopie : 2031 54.61/62

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