Le manuel de la vie Sauvage ou revivre par la nature Alain Saury Comprendre et prévoir le temps / Marcher et sorienter / Se chauffer / Boire et trouver l'eau / Cueillir, replanter / Apprivoiser, ou chasser et pécher | Cuisiner, conserver / Se lager | Se vétir / Fabriquer / Soigner et sauver / Se nourrir subtilement. DanglesLe manuel de la vie sauvage (Ci mommental ouvrage, empreint d'un profond humanisme et d'un amour fou pour tout ce qut vit, peut étre considéré comme une veritable bible de survie. Il nous permet, dés aujourd'hui, de nous ini. tier progressivement a la vraie vie, selon les lois de 1a Nature (et de notre nature), dans le respect de toute la création, dans l'économie et done dans la générosité. Un ouvrage & deux niveaux : trucs, recettes, idées, conseils, techniques pour tous les aspects d'une vie dans la nature ; poésie, humanisme, amour, dignité de I’homme que ce dernier devrait s’efforcer de retrou- ver. Dans notre pauvre monde en perdition, si l'apocalypse advenait — & juste titre car la disharmonie est insupportable — avec sa cohorte de famines, épidémies, guerres, cataclysmes... ce manuel de la vie sauvage pourrait certainement nous aider a sauver ce qui pourra I'éire encore et, des maintenant, il peut nous permetire de prévenir ces catastrophes et nous acheminer vers I’harmonie — salut de nos enfants et de tout ce qui vit — dans la complicité et le don de soi, dans I’ Amour. Vous y découvrirez et apprendrez mille ct une choses utiles — voire indispensables ~au fil de ses 13 par= ties, dont voici quelques aspects (nous ne pouvons reproduire ici les 12 pages de table des matidres |) : 1. Comprendre le temps : l’asironomie, compter et mesurer Te temps, les prévisions météorologiques (tra tionnelles, empiriques et techniques), connaitce les cli- mals, les nuages, construire des instruments métorolo- iques simples, etc 2. Marcher et s’orienter : de jour comme de nuit, construire une boussole, lire une carte, s’équiper pour un déplacement, trouver le Nord, sc défencre, s abriter, nager, construire un radeau, erimper, se repéter, etc. 3.Se chauffer = sllumer et construire un feu dans n'im- Porte queltes conditions, les matériaunx a utiliser, les divers types dc feux de plein air, couper et abate, chauffer son Togis, faire son charbon de bois, etc. 4. Boire et trouver l'eau : la rendre potable, la fitrer, ka stocker, reconnaitre les sols, la radiesthésic, creuser un pulls, drainer, iriguer, construire tne pompe, ete. 5. Cueillir : identifier et récolter les plantes sauvages, les ‘conserver, connattre leurs multiples usages (nutritifs, 2 huile, meliiferes, &farine, textiles, & savon, a papier...) les champignons, cultiver ie champignon de couche, etc. 6. Cuisiner ; notions essentielles de diététique, Ie jetine quelques recettes importantes, cuisine et feux de plein air Par tous les temps, ete. 7, Conserver : les méthodes de conservation suivant chaque catégorie d’aliments, & tong ow & court terme, les boissons fermentées et non fermentées, et. 8. Apprivoiser, ou chasser et pécher : hébergement ct nourriture des animaux domestiques, sauvegarde des ani- ‘maux dits savages, tout sur les péches en cau douce et en mer, le matériel, Jes diverses formes de chasses, pieges, armes rudimentaires ou sophistiquées, quelques gibiers. etc 9. Se loger : les constructions simples et de type sauvage, abris de survie en pleine nature, igloo, tipi, grottes, tenies simples, techniques et matériaux de construction, magon- neties, charpentes simples, outillage, ete. 10. Fabriquer : se vétir (couture, trivot, crochet, tissage, laine, costumes simples), autres artisanats (macramé, van- nerie, verre...), la menuiserie (outils, affitage, assem- blages de base...) le travail du métal (Outillage, construc- tion d’une forge...), les nceuds, fabrications diverses d'une multitude d'objets nécessaires et utiles, etc 11. Replanter ; techniques de Pagriculture biologique (compost, fertilisants naturels, couches et chassis, semis, associations, culture, potager...), le reboisement et son Uutilité (haies, arbres, replantations...), greffes et boutures, ete 12, Soigner et sauver : les principaux accidents et com- ment les traiter (plaies, brolures, entorses, fractures, asphyxie, morsures, empoisonnements, accouchement...), notions de secourisme indispensables, le transport des blessés, la noyade, I'incendlie, les médecines douces, etc. 13. Se nourrir subtifement : lair, lalumiere, le silence, Ta musique, la créativite, la spiritualité, l'amour sensuel et universel, etc. UTANT de questions (et bien d’autres !) auxquelles ce guide pratique répond, et dont les solutions sont 1 pour nous initier progre Un livre a lire, ivement A une existence adulte, responsable, autarcique, altruiste, dans ia joie et le respect de nous-méme, des autres et de notre environnement. méditer, & pratiquer, & faire Tire autour de soi et surtout & nos enfants car ce sont eux qui feront peut-étre de l'enfer que nous leur léguons aujourd’hui un paradis pour demain ? Couverture Photo Sean Arbabi / Fotogram-Stone 216) 9Frazrostsue,DANS LA MEME COLLECTION Jean-Paul Dillenseger : Habitation et santé. Eléments d’architecture biologique. Jacques La Maya : La Médecine de habitat. Comment détecter et neutraliser les ondes nocives pour retrou- ver mieux-étre et vitalité Alain Saury : Le Manuel de la vie sauvage, ou revivre par la nature, ‘Comprendre le temps — Marcher et s’orienter ~ Se chauffer’ Boire et trouver l'eau ~ Cueillir ~ Cuisiner — Conserver — Apprivoiser, ou chasser et pécher ~ Se loger — Fabriquer — Replanier ~ Soigner et sauver — Se nourrir subtilement. & Les hommes éveillés, quels que soient leurs dissentiments, n’ont qu’un monde, mais les hommes endormis ont chacun leur monde ; c’est ce qui fait exister V'opposition, la politique et la haine. » HéracliteAlain Saury (1932-1991) IN £2211932. nahin, Alnin Saury df orignecatalane et brsiienne, ext obigg dts ge de 16 as de subvenir seul & ses besoins. II vouiait étre berger, son pére voulait qu’il soit médecin ; cette opposition des apparences en fit tout d'abord un ouvrier, puis Vexercice d'une cinquantaine de métiers Tui permit dorienter sa vie vers sa vraie vocation : la poésie qu'il devait transmettre & travers différentes disciplines artistiques (comédie, mise en scene. dts, écrits, chants...) Une longue suite d’accidents matadifs auxquels il fut livré par méconnaissance et ambition — accentués par des thérapeutiques allopathiques meurtrigres — lui font subir une huitaine dagonies dont il se releve peu a peu par le végétarisme et le jedne. Cette longue subtilisation d'un pole & autre améne 2 fréquenter autres milieux et & converser de sa conversion, a faire des conférences, écrire des ouvrages et 2 éire consulté, Il subit indéniablement influence d’Hanish, Tomatis, Jésus, Jean de la Croix, Leclerc, Goethe, Steiner, Francois d’ Assise et s‘oriente vers le végétal En 1972, il devient rédacteur en chef de Ia revue Guitare et musique, chansons et poésies qu'il rénove durant trois années jusqu’a la disparition de son fondateur. IL est ensuite nommeé vice-président de I’ Asso- ciation végétarienne de France, et continue une série de conférences qui le méne jusqu’au Canada. Il erée la «psycho-dietétique» qui considére que toute vibration est nutritive et surtout fa plus subtile = celle qui vient du don de soi, de la révélation de I'unique que chacun porte en soi. Arthérapie, ergothérapie, spiri- tualité, musicothérapie deviennent son propos par 'ascése : le jeGne, la réflexion et la prigre En 1977, il organise le congrés « Santé et nature» 4 Nice, en collaboration avec Nature et Progrés, et propose alors une centaine de conférences avec les meilleurs tenants de I’écologie et de la spiritualité. A cette occasion, il devient président-fondateur de I'association Les Mains vertes dont l'objet est de « retrou- ver les lois de la vic, les suivre, les enseigner de relle sorte gue chacun puisse guérin protéger et sauver dans l'harmonie tui-méme et tout ce qui l’entoure, en libérant son énergie en créations personnelles altruistes, dans Voubli de soi (retrouvons la vertu d humilité, destituons-nous comme roi de la nature...).» En 1977, il regoit le prix « Artisanat sans fronti@re » & Nice, pour une ceuvre sculptée. En 1979, il est 6 académicien de Académie tibérine de Rome, comme podte, sculpteur, peintre, journaliste, écri vain pour l'ensemble de son ceuvre altruiste. En 1981, il crée et dirige la collection « Vie et survie» aux Editions Dangles, qui verra la publication une douzaine d’ ouvrages visant la défense de notre environnement _Tlerée & Nice un centre culturel, «le Jardin des affinités» oi il est professeur d'art dramatique et de rs du spectacle. La mort est venue l'emporter en 1991, 4 Coaraze, petit village moyendgeux et montagnard des Alpes- Maritimes, oi il se consacrait& la naturopathic, la peinture, a sculpture, la spiritualité, la poésie... & la Nature et A notre nature Jean Cocteau a dit de lui : «Alain Saury cherche un moyen d’incarner le verbe et il pénéire les dimes comme d'autres le corps : la poésie est un acte d'amour.»AUTRES OUVRAGES DU MEME AUTEUR Régénération par le jetine. Préface du Dr J.-M. Kalmar (Editions Dangles). Le Manuel de la vie sauvage, ou revivre par la nature (Editions Dangle). Les Plantes fumables. Prétace du Dr J.-M. Kalmar (Editions Maloine). Douce fruits et légumes fondamentaux. En collaboration avec le Dr Yves Donadicu (Edi- tions Maloine). Douze Végéraux sauvages fondamentaux (Editions Maloine). Se nourrir de... rien ou Les Végétaux sauvages nutritifs. En collaboration avec Francoise Hindig, Préface du Dr Jean Valnet (Editions Maloine). Les Mains vertes : manuel de cuisine biologique. Prétace de René Dumont (Le Courrier du Livre). Se nourrir, se guérir aux plantes sauvages. En collaboration avec Bianca Saury. Préface Albert Delaval (Teho Se nourrir au bord des chemins, Préface du Dr J.-M. Kalmar ; postface de Guy Tarade (Vie et Action, Vence). Le Miel et la Cire. Potmes avec 10 lettres et 10 dessins inédits de Jean Cocteau, Préface de Jean Marais (Ed. Michel de l’Ormeraie). Cinguante Végétaux sauvages nutritifs, Préface de JC. de Tymowski (Ed. J. Grancher) Les Combats élémentaires, recueil de nouvelles (chez auteur), Les Plantes melliferes, V’Abeille et ses produits. Préface du Pr Rémy Chauvin ; postface du Dr Y. Donadieu (Ed, Lechevalier). L’Audition (FFA. ~ 52, rue de Ponthieu - Paris VII). Je me soigne avec les Plantes (Robert Morel). Poesie, chansons et aphorismes (Barré-Daye7). Le Livre des aphrodisiaques de l'amour et des ébats amoureux (Equilibres) Disques : Béatrice Arnac chante Alain Saury (Vogue). Fece Homo ou La Passion de Jésus, avec P. Fresnay, S. Reggiani, L. Terzieff, M. Simon, J, Mercure, D. Gence, M. Auclair, R. Hossein, J. Marchat, etc. (Ed. Blaler Diamant - B.ASF. 21 500 122). Cassettes chez Mauteur : Béatrice Arnac chante Alain Saury. Le Tao Té King de Lao-Txeu, avec B. Arnac, M. Auclair, J. Laurent. Le Sermon sur la montagne de saint Matthieu. L'Ecclésiaste Ecrits et dits de J. de la Croix, saint Jean, saint Paul, etc Le Chat. Films : La Journée de Pernette (Sipto prod.) ~ Au pied de l'arbre — Ecce Homo ~ Michel Simon, une vie Le Rel Indifférent (O.R.TF),Alain Saury avec la collaboration de : Catherine Charmoy, Aude Douillon, Gaud Morvant, Jean-Yves Anstet, Bernard Soleil. le manuel de la vie sauvage ou revivre par la nature. comprendre et prévoir le temps / marcher et s’orienter / se chauffer / boire et trouver l'eau / cueillir, replanter / apprivoiser ou chasser et pécher / cuisiner, conserver / se loger / se vétir / fabriquer / soigner et sauver / se nourrir subtilement. 35° mille a) Editions DANGLES 18, rue Lavoisier 45800 ST JEAN DE BRAYENous remercions vivement : [Nos collaborateurs et amis, Notre éditeur et ami... 6n le serait & moins, Nos dessinatrices Mlle Anne-Marie Dessertine - Alpes Régime - 74700 Sallanches, Madame Marie-Claude Darrigol. Et tous ceux qui nous ont apporté Jeur concours par le prét de documents (par ordre alphabétique) Alternatives et Paralléles - 36, rue des Bourdonnais - Paris 1* Editions Crépin-Leblond - 12. rue Duguay Trouin - Paris VIE France-Seéleetion - 9-13. rue du Département - Paris XIX* Eaitions de la Lanterne - Revue Le Pont - Frotey-les-Lure - 70200 Lure. Librairie Maloine - 27. rue de Ecole de Medecine - Paris VI La Maison Rustique - 26. rue Jacob - Paris VIF. Mr Ray Bret Koch, Mr Reiser, Scouts de France - 23, rue Lignier - Paris XX* Vie et Action - 388, ba Joseph Ricord - 06140 Vence. sans oublier Imprimerie Clere — notre imprimeur — qui a magnifiquement réalisé ce travail délicat Mlle Maryvonne Guillermin, notre correctrice ni tous ceux qui participeront @ la connaissance et & la diffusion de ce travail ISSN : 0986-0762 ISBN St-Jean-de-Braye (France) ~ 1981 et 1995 ‘Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays,A Jean Sulivan, prématurément disparu. «Je jure que la terre sera complete pour celui qui sera complet ou celle qui sera complete, La Terre ne reste ébréchee et brisee que pour celui qui reste ébréche et brisé, ou pour celle qui reste ébréchee et brisée de jure qu'il n'est de grandeur ni puissance qui ne le disputent a celles de la terre, Tne peut exister de théorie qui vaillesielle ne corrobore la theorie de la terre. Nulle politique, mul chant. nulle religion. nulle maniére d'etre ow quoi que ce sot. ne vaut, qui ne se compare d lamplitude de la terre, (Qui ne se confronte avec lexactitude, la vitalté, Cimpartialté la reetitude de la terre...» Walt Whitman (Feuilles d'herbes) « L’homme ne vit pas que de pain... condition quil en ait. » Alain Saury «Nos livres ne périront pas tous ; on réparera nos statues brisées : d'autres coupoles et d'autres frontons naitront gle nos frontons et de nos coupoles : quelques hommes penseront, travailleront et sentiront comme nous : Jose compter sur ces continuateurs places d intervalles irréguliers le long des siéles, sur cette intermittente immortaité. » ‘Je diral ict qu'Hadrien a plus de chance que nous. Il n’était pas confronté comme nous avec un monde ow nous sommes peut-cire les derniers @ pouvoir {utter ‘avee quelques minces possibilites de succes, contre immense masse des maux et des ferreurs » qui menace, non plus seulement, comme il le prévovait, la civilisation de son temps, mais la vie méme sur la terre. Il pouvait tout aw plus entrevoir la fin, encore Tointaine, du monde gréco-romain ; il ne pouvait prévoir ce d quoi nous assistons journellement, lempoisonnement de Fair et des rivieres. la mort des océans, la fin des espéces animales, la torture et le génocide endémiques. la dégradation de cet idéal A'HUMANITAS qu'il avait fait sien. Hl nous est plus difficile qu'a lul de continuer & travailler courageusement et presque impossible de continuer a croire, meme, comme il le fait, de facon mitigée et partielle, dla sagesse de homme. » Marguerite Yourcenar (Entretiens avec... - Mercure de France) « Jinstitue pour légataire universelle la jeunesse du monde. Le plus grand matheur qui puisse vous arriver. c'est de n’étre utile d personne, est que votre vie ne serve 4 rien. Soyez riches. vous. du bonheur des autres. Sil manque quelque chose d voire vie, c'est parce que vous navez pas regardé assez haut, Et puis croves en la bonté. en Uhumble et sublime bonté. Le tresor que je vous laisse. c'est le bien que je n'ai pas fait, que Faurais oul faire et que vous ferez aprés mot. » Raoul FollereauQuelques critiques de presse de la premiere édition : « Alain Saury... le porte-parole d'une nouvelle spiritualté er d'une écologie concrete et intelligente. » René Quinson - L'Eclair (Nantes) - 04-02-81 « ..c’est sans doute la plus éloquente expression de Vangoisse d'une humanité lucide face aux mille dangers de mort qui mena- cont et notre plandte et lespece qu’elle nourrit depuis quelques millénaires... Lambition d’Alain Saury est tres vaste. elle ‘mériterait d’étre amplement et intelligemment recue. » «...un savoir qui devrait re dispensé en priorité @ chaque étre humain sur les banes de 'école primaire, » « I serait sage de placer un exemplaire de ce volume en quelque lieu sar et indestructible... si faire se peut encore ! » Roger Campion - Le Havre libre ~ 03-02-81 4 ...4n ouvrage intéressant, fruit d'un énorme travail. » L’Echo du Centre - Limoges - 16-02-81 « ILy ades gens comme ca qui ont une espece de génie méconnu, impalpable, sans doute un peu dérisoire dans l'art de vulgari- ser les choses les plus compliquées. Alain Saury est de ceux-l. Comment ne pas souscrire avec enthousiasme a ouvrage qu'il vient de publer ? Un iwvre indispensable. lire absolument. » Gabriel Chakra - Le Méridional - Marseille - 29-01-81 « Si tous les bouquins publiés étaient de cette qualité — tant matérielle que spirituelle — ’humanité serait en bonne voie, le ‘monde se porterait mieux. » Francois Couplan, botaniste « ...un texte de profonde réflexion. » Alain Spireaux - Iei Paris ~ 12-02-81 « Ce gros livre est un véritable trésor. Un conseil : achetez une musette et emporte partout avec vous ce manuel de la vie sau- vage. C'est un excellent compagnon, toujours de bonne humeur. » Anne Salomé - Le Miroir du Centre - Mars 81 « Ce livre précieux entre tous... que je ne saurais commenter entigrement !... ce manuel de la vie sauvage qui, sans aucun doute, vous donnera la nostalgie d’une « autre vie ». » Pére Anselme - La Wallonie (Ligge) - 12-02-81 « I faudra bien qu'un jour Venfer dans lequel nous vivons reldche route son emprise, soit parce que notre civilisation aura alors totalement dispar, soit — et je ne veux considérer ici que cette hypothése — parce que nos enfants auront délibérément choisi de reconstruire un paradis. Ce merveilleux live nous invite ainsi d réapprenaire les choses simples, évidentes et indispen- ssables de (a vie. I! va tres loin dans la prospective... Un live d mettre assurément dans les mains de nos enfants qui en réveront dabord, le méditeront ensuite, et ne manqueroni certainement pas, enfin, de vouloir l'appliquer. » Bernard Coussée - La gazette (Lille) - 06-02-81 « ...un étonnant ouvrage, remarquable tant par les sujets abordés que par la présentation tout a fait originale » Belgique N° 1 (Bruxelles) - 12-02-81 « ...un manuel stupéfiant en vérité, avec ses conseils de boy-scout et ses recettes de grand’mére, son recensement de trucs en ous genres, son cOté « systeme D » allié son esprit moralisant et didactique pour l'homme nouveau qui n'est autre, peut-eire bien, que Phomme trés ancien. » Jean-Jacques Gabut - Lyon Matin - 17-07-81 « ...tout lessentiel des techniques et du savoir humains sont exposés dans cet ouvrage impressionnant qui démontre si bien que nous sommes des éléments de la nature, que nous ne la dominons pas, et « qu'il n'est qu'une facon de diriger l'univers : elle ‘consiste entierement d lui obéir. » Charles-Edouard Leroux - Le Courrier des Hauts-de-Seine « ...6e grand livre est aussi un owvrage de conscience et d'esprit, qui tente de nous élever a plus de vérté, & plus dharmonle, dans la meiliewre intelligence possible avec le monde. Ce Livre des livres du savoir et de la raison... un livre total. » Joseph Ribas - Randonnée G.R. - Juin 1981 «ce manuel se présente comme un retour aux sources et ressources les plus naturelles de notre civilisation ; le parcourir, on ‘oublie la réaité de Vere industrielle ! » Catherine Dupuis-Chevalley - Vivre Demain (Geneve) - 04-81 « Ce genre d’ouvrage contribue d la formation d'une nouvelle mentalité d’amour de la nature environnante, qui fut celle des rruraux avant leur absorption par la culture industrielle, Puissent ces appels éire entendus ! » Jean-Marie Pierlot - L’Ecologiste (Namur - Belgique) un style parfaitement clair et soutenu par des dessins remarquables,.. un travail sérieux qui a certainement demandé des années d’efforts et de recherches, cupable de rendre bien des services au profane et d Vumuteur. Le tout s*inscrit duns une démarche bien plus générale qui englobe une quéte spirituelle a fa mesure de I’humanité de demain, C'est l'expression d'une ‘personnalité qui a su trouver la voie difficile de son épanouissement. » L’Echo Républicain - 3 juin 1981AE A A TT « Le XXI° sidele sera religieux ‘ou il ne sera pas » André Malraux introduction Ce manuel de la vie sauvage ne prétend nullement remplacer les quelque quatre centaines d'ouvrages que comporte sa bibliographie. Mais, si le pire allait arriver & notre espéce inhumaine — par justice immanente, imminente... et souhaitable car la disharmonie est insupportable — il nous est peut-tre imparti quelques mois, semaines, années, siécles... ou un seul instant pour pouvoir consulter les ceuvres que nous avons compulsées pour votre usage. Puisse cette modeste bible de survie nous permettre de durer dans la réalité de la vraie faim et non plus dans le mensonge des génocides appétits, ou bien encore de subvenir seulement a nos nécessités sans aucun besoin. Dessin leit-motv de Ray Bret Koch « Viens ! ‘homme améne enfant jusqu’é la rive Auprés de la femme assise au bord de l'eau. t Qui sait que chacun meurt afin que tout vive Parmi le murmure des couleurs et des mots?» Alain Saury (Maintenant)\N \ comprendre le temps Le tourbillon des astres 1-1: L’astronomie Leatmosphére - Le Soleil et la Lune - Les planétes - La chaleur des planetes - Les etoiles - Les heures cde magnitude et Facuponcture - Les constellations - La terre, 1-2: Compter le temps Les divisions du temps - Le cadran solaire - Construction du cadran solaire - La clepsydre - Le sablier - Les horloges a feu - Autres fagons de mesurer le temps. 13: C maitre et prévoir le temps Les grandes causes des variations du temps - Les différents climats du globe - Les différents climats en France - Les divers types de classification climatique. LE TEMPS ET LA MER : Le vent sur la mer - Analyse et piédiction - La houle des mathématiciens + Les courants de marée - Les raz de marée LES INSTRUMENTS METEOROLOGIQUES : La température et les thermomeétres - L"humidité de fair - Les précipitations - La dynamique de Tair - La direction du vent. LES PREVISIONS EMPIRIQUES : Les animaux météorologiques - Les saisons ~ Les nuages - Castre solaire- La Lune - La Lune et ses influences - Le sol fait le climat - Evolution et involution, Bibliographic.Le tourbillon des astres Dans son remarquable ouvrage : Au-dessous du volcan (Buchet-Chastel). Malcolm Lowry fait mourir son héroine Yvonne dans un magnifique tourbillon détoiles « Le ciel était une blanche nappe de flammes sur laquelle furent un instant cloués les arbres et le cheval cabré en équilibre. « Ceétaient les nacelles de la foire qui tourbillonnatent autour d'elle : non, étaient les planétes tandis que se tenait au cenire le soleil, tournoyant, flambant et rresplendissant ; les voici qui revenaient, Mercure, Venus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne. Uranus, Neptune, Pluton ; mais ce n’iaient pas les planstes, cur ce meat as du tout le manege, mais la roue Ferris, ¢'étaient les constellations et, au centre, tel un grand ceil froid, bridlait la Polaire, et en ronde tout autour elles allaient Cassiopée, Céphee, te Lynx. la grande Ourse, la petite Ourse et le Dragon ; ce n'étaient pourtant pas des constellations mais, d'une maniére ow d'une autre, des myriades de beaux papillons, Elle fuisait son entrée au port d'Acapulco d travers une tornade de beaux papillons, zigzaguant au-dessus des téres et s'éclipsant sans cesse vers V'arriére au-dessus de la mer, la mer rude et pure, les longues houles de Vaube avangant, se haussant et croulant d grands bruits pour sen aller glisser en ellipses incolores, sur le sable, sombrant, sombrant...»q~ L’astronomie ely a le ci, la terre et tol», Cesta-dire que nous en vivons, les contemplons et en jugeons. Elie Faure a écrit «La forme universelle est barie sur un plan unique.on peut od 4quon regarde la découvrir » certes, mais encore faudraitil avoir Fesprit de synthése, d'analogie, ére poéte ou prophte tout simplement ! Malheureusement, notre époque de plus en plus spécialsee fait commetire ala plupart des actions lourdes {de conséquences, car chacun ne voit midi qu'a sa porte, et le déséquilibre que nous imposons 4 notre planete vient de cet faveuglement causé par une indicible paresse, un fol orguell, lune volonté dinconscience et un appetit incoherent et insatiable, Dans ce chapitre, nous vous donnerons des notions ‘générales sur quelques forces réelles dont nous sommes tribuiaires et que nous avons perturbées en youlant les ignorer ou les dominer, Ml n'est qu‘une fagon de diriger, Univers, et elle consiste a entirement lu obér. Definition : Tastronomie est la stience des astres, de leur constitution, de leurs positions relatives et des lois de leurs mouvements. 1, L’atmosphére La couiche gazeuse qui enloure le globe terrestre est ainsi composé : oxygéne 23 % - azote :75 % - gaz rares: 1.5% (argon, néon, Krypton, soénon, hiélium, radon, gar carbo nique, hydrogéne, métane, oxyde azotique, ozone). eau atmosphérique joue un grand role dans les échanges ‘entre le sol et T'atmosphére. Sous forme de vapeur, elle attgnue Ie rayonnement solaire; sous forme liquide. elle réduit Téchauffement du sol. Elle est composée de 4 strates, principales superpostes ) la troposphire, Ia. plus rapprochée de la terre son altitude est de 17 km & Pequateur et de 6 km aux poles ; elle fest le sidge des hydrométzores (nuages, pluie, neige.. 'b) la stratosphére, couche uniforme élendue jusqu’d 50 kun Uialicude = ©) Ia ionosphre, riche en particules ionisées, étendue jusqu’’ 1.000 km d'alitude ; ) Texosphere, la plus chaude, & ions gazeux sous forme atomique car sans cesse bombardée par les rayons cosmniques. 2. Le Soleil et la Lune Le Soleil Etoile de 1386 000 km de diamétre, simée a 150 000 000 de km de la Terre. Boule de gaz incandes- cents. 43 9% de son rayonnement atteignent notre pla- nite, 15 % restent dans I'atmosphére et 42 M% sont réflé- chis vers lespace. La Lane Planéte de 3.473 km de diamétre, située & 383 000 km de la Terre. Relief élevé: ne possede aucune étendue liquide et aucune vie. Elle décrit autour de la Terre une Ube elliplique en 28 jouis environ que Ton sépare en. Iunaisons : premier quarter, pleine lune, dernier quarter, nowvelle lune. SsuDcomprendre le temps attraction lunaire, combinée celle du soleil, a une influence indéniable sur le phénoméne des marées et le cycle menstruel des femelle, NCB: Cest surtout en période de pleine lune que la Terre peut béneficier de ses forces. Pour Rudolf Steiner, c'est depuis le moment out la Lune s'est detachée de la Terre, que cette dernigre a eu plus de puissance pour assurer sa croissance car, auparavant, élément minéral n’existait pas. La Lune reflate les rayons solaires et le rayonnement du cosmos en Simprégnant de leurs forces ; cette force cosmique est Apportée aux plantes et agit fortement sur Ia formation de la sraine en période de nouvelle Tune, les plantes emmagasi- nent les forces névessaires & leur fructification, 3. Les planétes (Ge sont des corps obscurs gravitant comme la Terre autour ‘du Soleil et situés le plus souvent dans une zone sétalant du Suc-Est au Sud-Ouest de nos latitudes. Leur déplacement rapide est trés visible: chacune posséde des périodes. de Visibilt et divisible suivant leur position. par rapport au Soleil, Nous yous les presentons dans ordre de leur loignement croissant par rapport au Solel, Mercure Désert brilant sur un hémisphére et glacial sur autre, Diametre de 4 700 km, Visible sur de courtes périodes : au crepuscule au printemps et a Taurore en automne, Révolution de 88 jours. Venus Nove dtoile du berger cui pravite a 108 mittions de km ‘du Soleil. Diamétre de 12-400 km. Atmosphere tres Spaisse. Visible en plein jour. Revolution de 225 jours. Mars Orbite @ 228 millions de km du Solel, Diamétre de 6 784 km. Atmosphere raréfige : climat rude ne soppo- sant pas 4 une vie élementaire, Revolution entigre de un peti moins de deux ans. Jupiter A779 millions de km du Soleil. Diaméize de 142 700 km. Entouré de douze satellites. Inhabitable & notre connai sance. Révolution de 11 ans et 315 jours. Saturne | milliard 430 milions de km du Soleil. Diameétre de 119700 km, Condition physique semblable & celle de Jupiter, mais encore plus glaciale. Révolution de 29 ans et mois Uranus A.2 milliards 868 millions de km du Solel, Diametre de 51.000 km. Elle ne nous apparait que sous laspeet dun infime point lumineux. Revolution de 84 années. 4 Le systéme solaire Neptune A.4 milliards $00 millions de km du Soleil. Diamétre de 444.300 km. Il existe aucune différence entre le jour et la nuit, REvolution de 165 années, Pluton A 5 milliards 920 millions de km du Solel, Diametre de 7800 km. Cest la derniére planéte du systéme solaire Révolution de 248 années, 4. La chaleur des planétes A propos de influence planétaire sur les végétaux, Rudolf Steiner differencie deux chaleurs : celle qui agit au-dessus du sol terrestre (chaleur qui se trouve dans le domaine du Soleil, de Venus. de Mercure et de la Lune), et celle qui agit en. essous du sol (Sous T'influence de Jupiter, de Mars et de Saturna), La premigre est une chaleur morte: c'est Ia chaleur des Meurs et des feuilles L'autre est calle de la racine: elle agit & Tintérieur de la terre comme une chaleur vivante, et posséde en elle un principe de vie intérieure, La chaleur morte, absorbée par la terre, sanime doucement ; 'époque la plus, favorable & cote transformation st certainzment Ie plein iver. 5. Les étoiles ans chague constellation, homme a nommé les étoiles| par ordre décroissant d'éclat, & Taide de alphabet grec, puis, par des lettres latines et des chiflres, Elles sont classées par ‘grandeur ou magnitude, les étoiles n'ayant en effet pas toutes Je méme éclat : plus Tétoile est brillant, plus la magnitude est petite. Ce sont des astres qui sont fixes dans le ciel — ou. sensiblement fixes — luisant par eux-mémes et qui sont sans doute des solels semblables au notre, Nous distinguonslastronomie 4) Des étoiles doubles ou multiples, retenues par la gravitation ; un bel exemple nous en est donne par a eélébre toile triple centrale de la Grande Ourse. b) Des étoiles variables d°éelat : soit des doubles & éctipse (Wane est régulierement éclipsée par l'autre), soit des etoles pulsées qui se gonflent et se dégonflent, ©) Des nébuleuses planétaires : leur présence est due 2 une mission de matiére de la part dune étoile centrale qu'elles, enlourent comme une auréole @ Des amas couverts: les étolles se rassemblent par cenlaines: elles se présentent sous aspect dune fine oussiere, ©) Des nébuleuses diffuses: elles sont reconnaissables 4 Jeurs grandes taches floues ce sont de véritables boules de millions d'étolles agglomerées, 6. Les heures de magnitude et 'acuponc- ture (1) Malgré de nombreuses divergences, la médecine orientale et Ia médecine occidentale se rejoignent en un point que la, médecine chinoise nomme: Theure de magnitude. Mais ‘uestie que Theure de magnitude ? Pour les Asiatiques, énergie dans le corps humain se -manifeste — Superficiellement : pour protéger des agressions exté- ricures — Aneestralement : ce qui correspond a acquis géné- tique personnel naissant avec a fécondation, se mouvant avec Tage, el dont la cessation entraine ce que nous appelons, la mort, — Nourrictéroment: courant qui nous animo on profon. deur au niveau des visceres et de leurs fonctions. Liexpérience traditionnelle a post comme base que energie stationne deux heures dans chaque organe, le point de depart se situant dans les poumons & 3 heures du matin. Noublions pas qu’en frangais, soufle et dme ont la méme origine (du latin anima), et que air est notre premier aliment On appelle done heure de magnitude le moment le plus propice pour traiter Vorgane ou encore celui oit énergle le arcourt et lemplit. Les parcours d’énergie : — de 3.8 5 heures: poumons (P) — de 5.47 heures: gros intestin (GD ; 4.9 heures: estomac (B) I heures : rate, pancréas (RP) ; 13 heures: coeur (C) 15 heures: intestin gréte (1G) 17 heures: vessie (¥) 19 heures: reins (RD; — de 19 421 heures circulation, sexualite (CS); = de 71 471 heures: fonctions digestive, ginitale ot respiratoire: trols réchauffeurs (TR): = de 23.4 1 heures: vésicule bilaire (VB) = de 1.3 heures: foie (P. 7 9 I 1 I 1 Flite FERRER Va 3a 54 7a Extrait de Psi Reales, 2 ‘Tymowshi par Alain Saury imerview du docteur 1-C. de ‘Les parcours d'énergie: une ournés, sot 24 heures, est visto en 12 sections qui donnent chacune ur nom a un meri 7. Les constellations Ce sont des groupements détoiles qui forment des districts ‘ou des divisions dans 'étendue du ciel, Pour mieux connaitre les &tolles, les Anciens les ont rangées en 66 constellations, autrement nommées as/érismes. On en compte 12 dans le Zodiague, 24 dans la partie septentrionale et 30 dans la ‘éridionale. Nous avons jugé bon et plus efficace de placer leur etude dans la partie Marcher ets rienter. kn effet, pour Sorienter, leur connaissance est névessaire et combien profitable ! 8. La Terre a) Definition A150 millions de km du Solel. Sphére légerement aplatc. Rayon moyen de 6 371 km. Circonférence équatoriale de 40.076 km, et polaire de 40009 km. Elle est animée d'un double mouvement : rotation sur elle-méme (dont la durée est de 23 heures 56 minutes) et revolution autour du Soleil. Elle effectue sa rotation autour du Solel Ia vitesse de 29,9 km par seconde, et en une durée de 365 jours et quart b) Cyele annuel de la Terre autour du Soleil (solstices et Equinoxes) ‘Au solstice été, Je Soleil se trouve au-dessus du tropigue du Cancer ; dans I'hémisphére boréal, les jours sont les plus Tongs et les nuits les plus courtes de Pannée, Au solstice dhiver, le Soleil se trouve au-tessus du tropique du Capricorne : c'est été dans Phémisphére austral et Thiver dans hemisphere boréal. Les conditions sont cexaclement inverses de celles du solstice det ‘Aux équinoxes d’automne et de printemps, axe de ta ‘Terre est incliné par rapport aux rayons solaires. Le jour et la 1scomprendre le temps Solstice d'été Equinoxes de printemps et d'automne Solstice d'hiver nuit sont d'égale durée partout sur la Terre. Les équinoxes annoncent Te début du printemps et de 'automne, ©) Rotation terrestre et vents La Terre effectue une rotation compléte en 24 heures ; ‘chaque point a Téquateur se déplace done vers TEst, ais tous les points du Nord et du Sud de léquateur se déplacent plus lentement vers Est parce que la circonférence Samenuise 4 mesure que Ton sloigne de léquateur ; aux Péles, il ne se produit aucun mouvement. Ces dfférences de vitesse de la rotation (errestre aux différentes latitudes, influent sur les vents : dans Mhémisphére austral, si les vents, virent & gauche, dans Phémisphére boréal le phénoméne est cexactement inverse, 308 approximatives de la rotation terrestee aux dlffé 5s latitudes ‘okm/h 1270 km/h 280km/n 1440 km/h 570km/n 1560 km/h 830 km/h 1635 km/h 50° = TOTS km/h 1660 km/h Le réchauffement inégal de Ia Terre esta lorigine des vents) Nord-Sud : la rotation terrestre les fait tourner a TESt ou & Ouest selon 'hémisphere. Ce changement cree des masses air tourbillonnantes appelées cellules de haute pression ou anticyclones, et celiules de basse pression ou dépressions, Les ‘mouvements du vent au sein des hautes pressions se dirigent de la haute vers la basse pression mais leur circulation est, mmodifige par la rotation terrestre.7~ Compter le temps 1. Les divisions du temps a) L’année a durée de année est, suivant Lalande, de 365 jours, ‘excepté une de quatre en quatre, nommée année bissextile et ‘comptant 366 jours; Jules César fut Tauteur de cette addition, b) Le mois Depuis des siécles, om distingue deux sortes de mois: — Le mois solaire: temps employé par le Soleil pour pparcourir une ligne du zodiaque. — Le mols lunaire : périodique ou synodique, La période ‘es espace de temps que la Lune emploie pour revenir au ‘meme point du ciel; le synode est Vespace de temps qui ‘séonule depuis une nouvelle lune jusqu’a la suivante, Jules César ordonna que le mois serait de 30-et 31 jours alternativement, excepte fevrier qui, dans es années commu- nes. devait étre de 29 jours. Auguste ne voulant pas que le ‘mols portant son nom fit inféricur a celui de Jules César, pit lun jour & celui de fevrier pour le donner & celui dao ©) La semaine ‘Lusage de diviser le temps en semaine de 7 jours vient de fa plus haute Antiquité, division naturelle puisque faite Gapris les phases de la Lune. Cette division était ainsi ‘composée en "honneur des 7 plandtes ; chaque jour porte en. effet le nom de I'une dentre elles. Ainsi lundi est le jour de la, pane, mardi clu de Mars, mecrei de Mercure, judi de piter, vendredi de Venus, samedi de Saturne, dimanche Sefiguré dans notre langue se traduit en anglais par celui du Solell. Lordre des planéies dans les jours de la semaine viendrait de influence qu'on Jeur supposait sur les heures du jour. d) Le jour (Cest ta division du temps fondée sur apparition et la disparition du Solell. ly a deux sortes de jour: le jour naturel ‘tle jour artficil. Le jour maturel est le temps pendant lequel Je Soleil est au-dessus de horizon ; Te jour artificiel est le femps que met le Soleil faire une révolution. "Nous devons aux Babyloniens le fractionnement du jour en 12 parties ézales nommeées heures. 2. Le cadran solaire Plusieurs éléments interviennent dans [elaboration du cadran solaire. II est done nécessaire de comprendre leur propre usage. a) La construction d'un gnomon Prendre une planchetie. et fixer au milieu une tige d'un ‘métal queloonque de 10 & 12 cm de long. La placer au Sole, ct repérer la direction de lombre de la tige: ensuite, & aide une montre, indiquer les heures correspondantes, ‘NB. le méridien du lieu est défini par la ligne droite tracke par le Solel, le sommet de la tge et Fextrémité de ombre, & midi b) La méridienne On plante dans le sol ce gnomon en marquant a a craie Textrémité de ombre projetée par le piquet. On trace ensuite — bisecting a isnt ol entrdmité de Nombee Go plauet recaupe tecercie La méridienne, |Extait do Les Cadrans Solaires ~ Bibot Travail.comprendre le temps tun cerele dont fe rayon sera la distance comprise entre ce point et le pied du piquet. Lorsque Vombre de Textrémité du Piguet coupera a nouveau le cercle, marquer ee second point intersection a la craie, Tracer alors la bissectrice (ligne qui sépare un angle en deux parties ézales) de angle forme par les points marqués sur le sol. Cette bissecirice se nomme méridienne, ©) Construction du cadran solaire II sufit de placer un gnomon (instrument composé d'une tige faisant ombre sur une surface plane) sur un cadran, — Le catran solaire horizontal: placer le style (tige du ‘gnomon? Sur une surface plane ; cette surlace sera orientee de ‘elle fagon que la ligne Nord Sud coincide avec la méridienne du lieu, le chiffre 12 devant indiquer le Nord. Placer done le style verticalement de manigre qu’ forme avec la surface horizontale un angle de méme degré que la latitude du lieu {pour Grenoble, dont la latitude est de 45°, Pangle sera aussi de 459), Quand ie Solel projetera sur la surface ou le cadran, Fombre du style, il indiquera Theure. Pour connaitre Pheure exacte, il suit de marquer Vextrémité de Fombre quand le Soleil est & midi, et ainsi toutes les heures : pour avoir les hhoures matinales, prooéder dheure en heure jusqu’’ midi, Were ER es 3 Le cadran solaire. — Le cadran solaire vertical: il doit &ire Gxé contre un ‘ue vertical; cette fois le style doit faire avec le cadran lui ‘méme un angle égal au complément de fa latitude (pour Grenoble, 90 — 45 = 45°. — Un hommage au Soleil (extrait de Yendred ow les Uinbes die Paciftque; Michel Tournier, Ed. Folio). «Solel, délture-mol de la gravité: Lave mon sang de ses umeurs épaisses qui me protegent certes de la prodigatité et de Vimprévayance, mais qui brisent lan de ma jeunesse et Cteignont ma jole de vive. « Enselgne-moi Uironie. Apprends-moi la légereté, Vaccep- tation riamte des dons immeiiats de ce jour, sans cafcul, sans ferattoude, sans peur. 18 ‘Je suis une fléche dardée vers ton foyer, un pendie dont 1c profil perpendieulaire defini ta souveraineté sur ta Terre, le style du cadran solaire sur lequel une aiguille d'ombre inscrit fa marche. ‘de us ton zémoin debout sur cette Terre, comme une épée trempée dans ta flanme. 3. La clepsydre Lorsque les Hommes curent découvert le mayen de _mesurer le temps a Taide des rayons solaires, ils 'apergurent vite de Vinsufisance de evtte mosure qui était nulle durant la nuit ou les jours de temps tres nuageux ; comme le dit une belle devise ancienne: « horloge solaire ne compte que les, heures claires.». Cest alors quiils eréérent la clepsydre. Le ‘mot grec clepssdre signifie voleuse d'eav, et fait allusion & ‘écoulement imperceptible qui va d'un recipient @ un autre Pour construire cet appareil. placer un bocal dont ‘écoulement total se fait en 24 heures en pergant un trou dans le fond permettant a l'eau de fuir goutte a goutte, Tracer 24 cercles paralldles sur le corps du bocal pour indiquer les hneures ecoulées (au niveau superieur de Taw) Il ne faut pas, apres avoir tracé Vespace entre deux heures sur le bocal, se servir de cette méme mesure pour les autres heures, attendu que Veau ne siécoule pas uniformément tout au fong de la journée (plus le volume eau est important, plus la pression {st forte. done plus vite coule le liquide... et inversement) Clepsydre en ene, done 5 écoulement et divisions ‘égulers NB. : nous pouvons concevoir une clepsydre relige par un tube en verre a son recipient découlement, et retourner le ‘out toutes les 24 heures & la maniére d'un sabliec. Nioublions pas, cependant, que contrairement au sabler, les récipients ne peuvent ere “hermetiquement clos, quill y aura done evaporation d'eau et qu'il faudra périodiquement en ajouter. 4. Le sablier Le sablier — ou horloge & sable —est constitué d'un verre @trangle par un goulot qui le sépare en deux partes renflces, cen forme de poire, Ces deux poires sont relies par un mince pertuis qui ‘permet au sable de s'Scouler uniformément ; notons qu’au fi des années. le verre et les grains de sable s‘usent par Frottement, Aussi, plus le sablier est veux. plus ise vide vite.compter le temps Un sablier du XVI" sigcle Voila, extrait de (Essat sur {Homme et le Temps a'Ernst Junger (1), quelques considérations sur cet instrument = Nous pouvons considérer le sablier comme un htéroglyphe désignant le temps. Ma, comme tel, son sens five, san lew defini. Nul autre mesureur du temps n'est parvenu d cette evidence dans le symbole. L hieroglyphe «temps », comme fous les symboles, ouche Fdme de deux maniéres. D'une part, donne le sentiment du familier, du bien-etre, du chez le femps est notre champ, que nous cultivons, ov nows prenons noire plaisir et déployons nos talents I dispense ls oles qu'il englouti! aussi, puisgi'l entraine au néant dans som cours fous les objes et tous tes efforts de cente terre. C'est pourquot fi yue de I'hieroghyphe nous emplit également de tristesse. La Uisiesse ext, dans toutes ses nuances, fa meme et unique on Te nxcont dans dex parvis gst no mdnest i's wn portesl Lay Imelancolie,Vennut, a saitété sont formes de la crane : celle de la mort. Auss! nous fau-il encichir la signification du sblier d'un sens de plus ‘nous powvons partir dune image de Direr, le famews chevalier avec la mort et le diable, grave en 1513. Nous.» voyons le chevalier dans un dgtue ; le diable le alone, sous une apparence hideuse. Pris de lul. comme pour lui barrer le chemin, la Mort chevauche, avant pris fa farme du temps et ses insignes, ceux du néant et du retour: le serpent et le sabiter. Eile parte dans sa dexire Vhorioge @ sable ef Ia presente au chevalier. La vue de cette image nous fafermit dans la confiance. Nous sentons que le chevalier ici fas ou ailleurs est maitre de la situation. Le chiteau tour en ‘haut remplit de sa splenceur le chemin ereux il ressemble bien plus au palais d'un roi qu'a la demeure dn chevalier. Mais il represente sans doute ta cité de David, fa ville hawt atie. Son assise est hors du temps. En elle, quot qu'il fadvienne, on peut mettre son assurance — meme et surtout lorsque le sablier se brise. C'est en elle que se fone a serénité du chevalier, Et cependant, on peut admelire que meme temporellement, it sorta vaingueur du defile. Lesprit de fa gravure le fait assez voir: et si on ne le sent pas, on le omprendra en observant que Vampoule supérieure du sablier Gstencore d demi pleine, que le sable ne s'est pas entigrement coule elle, Ns ne pouvursirowver qu'avunage, tous tant que nous sommes, d tomber parfois dans de telsdefllés, pour ire tradults devant tes maitres diu monde et di temps. C'est fl que s'éprowvent les coeur.» . Polorsarons, Traté di. Suber (Edivions du Rocher. Mo- aco) ‘Abrecht Drer: Le Chevalier, la Mort et le Diable (gravure ‘813 5. Les horloges a feu Les horloges @ feu mesuraient le temps par la combustion ou fa fusion lente de certaines substances, Elles avaient deux. ‘liités:Tlairage et le compte du temps. Elles représentaient donc une sorte d’horloge gui ne pouvait ere trés exacte DBuisque les combustibles, tels que méches de bougie, ne bilent pas réguliérement La lampe & hulle ou a pétrole, par Je liquide consommeé, indiquait elle aussi le temps éeouié : il suffisait pour cela de sraduer le verre. Au Japon. dans les maisons de thé, les batonnets d'encens que on brilat servaient a calculer la retribution due aux gelshas : quand l'une d'entre elles se retirait avec son client. le patron allumait alors un batonnet qui indiquait par la durée de sa combustion un certain aril. 6. Autres facons de mesurer le temps a) Par les plantes Calles-ci pergoivent asser précisément le temps éooule ayant une mobilité moindre, elles vivent plus profondement 19comprendre le temps ‘chaque période ; elles indiquent les saisons et pour qui sai les observer les différentes heures du jour, par ouverture ou la ‘ermeture de leurs pétale, I position de leurs tiges et de leurs fells, ) Par les oiseaux Leurs chants ont en effet une succession temporelle, ainsi lechant du rossignol et celui de Talouette. Le coq, lui, joue le role de réveille:matin ; dans certains couvents, les fréres plagaient te poulaller & TESt Ainsi, la communauté était réveillée par le chant du cog aux premieres heures du jour, ©) Par les animaux Les Chinois lisaient rheure dans les yeux des chats, par la dilatation et la retraction de leurs pupilles, NB: certains etres sensibles A Ia vie de la nature ‘iauraient besoin, pour se repérer dans le temps, 7aucune hhorloge ; mais peu d'entre nous posstdent ce rythme naturel ui, seul, devrait orchestrer nos jours et nos nuts. —notes —1-3 Connaitre et prévoir le temps 1. Les grandes causes des variations du temps La pression de Pair Comme tous les fuides, 'air de Vatmosphére exerce une ‘pression Sur les surfaces avec lesquellesilest en contact: C'est Js pression atmosphérique. Elle varie avec Fallitude (plus on. “monte. plus Tair se rarfie et moinsily en a au-dessus, moins Gi pese), et avec la température, Lhumidité Plus Yair est chau, plus il contient de vapeur d'eau et cela " une certaine limite appelée point de saturation, Tair chaud steve il se relroidit et la vapeur deat iagasinée devient alors trés importante et séchappe en clettes et eristaux de glace (dou la formation de nuages se pluie). ‘Ces constantes (la pression atmosphérique et rhumidité de ) eceupent une place importante dens ls différenciation climals. La climatologie est, inverse dela météorologie, retrospective, tn groupement de caractéres genera, . Les différents climats du globe Les elimats de zones froides Les temperatures moyennes sont trés basses et quelquefois ‘foriement négatives : la violence du vent est trés forte et, du ut de lafroideur de Tair, iy a peu de précipitations sice nest -Fimporiantes chutes de neige. ') Les climats tempérés Notons d'abord que le mot fempéné signifie modéré par ‘mélange, mais quil nest pas exempt de tout contraste ‘Camplitude annuelle(C'esti-dire Técart de température entre Je mois le plus chaud et le mois le plus froid) est rarement ‘nferieure a 8°, et peut parfois ére de 15°. Les précipitations ‘sont aussi irés contrastées, allant parfois des pluies torrentiel- Jes 4 une sécheresse extréme, ©) Les climats cuntineutaux et ceux de facade orientale Lieffet de la continentalité se traduit par une forte ‘amplitude thermique due surtout aux trés basses températu- es diver. Sur les fagades orientales, Tamplitude thermique ‘es forte ‘mais celle fois due surtout aux wes hautes lempératures dété. Les pluies y sont abondantes. 4) Les elimats arides et semi-arides Les pays semi-arides sont reconnaissables par leur vézétation: steppes herbacées en période de repos par ‘manque d'eau, Dans les pays arides, le végétal est alors trés, dispersé : quand existent des cours d'eau, ils sont occasion- nels et ne rejoignent jamais la mer. Liaridit vient d'un destquilibre entre une forte évaporation d'eau par rapport ‘aux précipitations. Leurs caracteres climatiques se resument & lune faiblesse et & une grande irrégutarité des préciptations et 4 des temperatures excessives. Dans les régions désertiques, Jes fortes variations de temperature provoquent 'éclatement des roches : le vent les use, cest Térosion éolienne, ) Les climats tropicaux humides Les températures sont caractérisées par une amplitude diurme (15 & 20°) supérieure a amplitude annuelle (Gamais Supérieure a 10°). La courbe des temperatures est influencée par celle des précipitations, le maximum se situant avant la saison doe phos 1) Les climats de montagne Les montagnes exercent une forte influence sur les précipitations qui sont donc trés abondantes ; on assste @ des, inversions de température. Celle-ci est en effet quelquefois, plus élevée en montagne qu’en plaine, mais amplitude ‘thermique journaligre est toujours plus faible en montagne. 3. Les différents climats en France a) Le climat océanique breton doux et humide, ) Le climat du Bassin aquitain, humide mais plus chaud ree, ©) Le climat du Bassin parisien oii les saisons sont plus ‘marquées @ cause de Pinfluence continental. ) Le climat de Pest de In France de type vosgien, hivers assez nudes, dis chauds, ©) Le climat rhodanien caractérisé par un air froid et sec. ‘) Le elimat du Massif central, 'Ouest est assez arrosé, plus & TESt les hivers sont plus rudes. 1) Le climat de la céte méditerranéenne, chaud et sec. 21comprendre le temps 4, Les divers types de classification cl tiques Le systéme le plus couramment employé est celui qui se sert de la combinaison des pluies et des temperatures : un autre Sappule sur le probleme de Veau, un autre sur fe reliet ‘qui peut aussi délimiter une zone climatique locale diferente du climat général : ce sont les miero-climats. NIB. la mer se réchauiffant et se reftoidissant plus Jentement que la terre, Yair maritime a done un effet ‘modérateur sur Palternance des saisons. (RS uaa « Je présume le temps quit fera dés Vaurore, “La vitesse du vent et Yorage certain, Car mon dme est un peu celle des semaphores Des balises, leurs sceurs, et des phares éeints. Jean de la Ville de Mirmont (1) 5. Le vent sur la mer Le vent provoque Vagitation superficielle de la mer & partir du calm plat, Diabord la brie, la vitesse de | a 2 m/s. ride la surface de l'eau; la longueur d'ondes des vagues (distance centre deux erdtes successives) sera de Vordre de quelques ‘centimetres, ile vent depasse 5 a 6 m/s, la longueur d'ondes, des vagues et la longueur des erites augmentent. Le creux croit si vite par rapport la longueur d’ondes quill y a alors téferlement partiel. Si le vent dépasse 6 47 m/s, Ténergie du vent provogue des moutons. A mesure que Te veut ero ils eviennent plus nombreux et leur fréquence sert a apprécier Tétat de la mer, Ces lames avancent dautant plus vite que leur longueur dondes est plus grande. La superposition de es eréies de directions différentes forme une mer gaufrée qu'on appelle mer du vent. 6. Analyse et prédiction Les directions de propagation des vagues formées au sein une depression méstorologique sont divergentes et, a assez frande distance, il ne subsite gutre que des lames de direction & peu prés unique. Les lames longues arrivent avant [es lames courtes sur les rivages et annoncent le mauvais ‘temps, ll en résulte un étalement de la zone dagitation suivant la direction de propagation des lames. Ainsi A grande distance, les vagues se propagent dans les etendues marines ‘ole vent n’a pas de rapport avec celui qui réenait dans la ‘zone de genération, Les lames sont alors. constituées ondulations répuligres que Ton appelle la houle, L’analyse des mesures disponibles en mer sur les transferts d énergie du ‘vent a la mer a conduit des spécialistes & mettre sur pied des ‘maéthodes de prévision de Tetat de la mer 8 partir des elements, metéorologiques 1. Extrait de Horizon chimerique(Eeitions Seghers). 2 7. La houle des mathématiciens Cette houle est définie par sa période 7 (intervalle de temps séparant le passage en un point de deux erétes successives) par sa longueur L (distance entre deux créies complee perpendiculairement i ces crétes) par sa célerité ou vitesse de propagation c tele que L = eT. Lamplitude totale, ou ereux 2ay est La distance verticale entre eréte et creux. Le rapport 2a} Lest la cambrue. Imaginons que nous puissions suivrela Gestinge d'une houle reguliére, de periode T bien délinie, se >ropageant vers la terre; pour eelte analyse, i sera commode de distinguer deux cas a) Absence de réfraction Les crétes étant paralléles aux courbes de niveau, leurs ifférents points se trouvent alors a chaque instant au-dessus de la méme profondeur dieau. A mesure que les fonds ddiminuent, la célérité et la longueur d'ondes diminuent aussi, at les crétes se rapprochent les unes des autres. L'amplitude et la cambrure augmentent dTautant plus que la cambrure au large était faible, Les holes trés longues sont donc celles qui gonflent le plus avant de deferler. b) Réfraction La houle attaque obliquement ls lignes de niveau du fond, laerdte et leur trajectoire : le ordiogonales se courbent aussi: ainsi appello--on réfraction de la houle, ces phénoménes de deformation des erétes et de leurs orthogonales. Lorsque la ‘efée tourne sa convexite vers la c6te, les orthogonales divergent vers le rivage. Lienergie de la houle vépanouit sur Un secteur plus large et amplitude diminue, Inversement, quand la er8ie tourne sa concavité vers la cdte, ily & convergence des orthogonales, done de Ténergie, et une augmentation de amplitude. La réfraction a pour effet de oncentrer energie de la houle sur les caps, Je Pepanouit dans les baies ©) Plan de vague En connaissant les caractéres de la houle au large on arrive, a partir d'une eréte rectiligne, a tracer la forme en plan. de celle méme créte au cours de sa propagation vers la cOte apres sa célérité ; on obtient ainsi un plan de vague. Les effets de réfraction sur Tamplitude combinés aux effets propres de la variation de la profondeur permettent_ de prédéterminer toutes les caractérstiques qu’aura, par profon- ‘dour faible, une houle donnée au large, Cos méthodes de prédiction ont joue un grand role dans la préparation des fopérations de débarquement puis de ravitallement des tétes, de pont ‘Nous avons rencontré Pile de Sein de views marins ppécheurs qui prédisaient le temps jour pour jour sur plusieurs ‘mois, en passant de longues heures 4 contempler la mer et & ‘observer les vagues aux millers de formes. « Lors de Uinterference d'ondes de diverses longueurs, de ‘multiples formes surgissent dans Uespace, Veau a done ta possiblité d'engendrer des formes & partir de simples ‘orientations de forces et de mowvements. Dans lelément liguide, divers mouvements peuvent slinterpénéirer et se ‘superposer dans un seul et méme llew de lespace. A leur