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Sur les équations différentielles lineair a coeffi périodiques et contenant un parametre. mts Par Maso HUKUHARA. 1, Dans cet ticle je veux étudier systématiquement des équations dif- férentielles linéaires ap i anc te G1, 2 ey 0, en me plagant dans Ihypothise suiv: te: Les coefficients a(t, €) sont des fonc- tions continues pour q.2) Hectce, lel Buk = Bt, Gt) ‘dt Kt, sy IMéquation teasformée. Ex relation qui lie AC, €) et BU, ¢) peat stécrire BO ed U+ePO) fac ) U+8PQ)) 2" a ro}. RU, 2) peut done so développer suivant les puissanecs entitres de ez 36) BU, Da Bet eB +++ FO BC+ et lon voit sans peine Gar) BD= ACO pour yc¥ et SPO. By(D= ACD + APO) PO Ar 1D Lest serivons 1. mative unité. Dans le cas olt ilest ndeessaire d'indiquer sa dimension , nous Sur les équations digféreaticlles a cocgivieuts piriodigues a Cette relation peut s'éerire (38) £. PO AMMO + PO A= AMCO- BD. Les éléments du premier membre sont 9) pal O- GA pa Bipir CO +8 api. a- Par suite, on peut déterminer Ia matrice pSriodiqne PQ) de manit aque Vélément correspondant: de By(4) soit nol pour 444, et constant pour ¥y-3,. On peut en conelure Ja proposition suivante. On pout déterminer ime matrice formelte périodique (3.10) PO, aT) EPO te de maniére que Véquation (3.2) deviewne par Ia transformation linéaire formelle (3) t= PU, Oy en une equation (3.12) fy o% Bs) est une matrice indépeniante de t et dont les éléments sannulent pow iy. La relation entre A(t, ¢) ct BCs) éant 38) BSP, AG PU - f rm, ol, BCs) est développable formellement en une série de puissances entifres de ¢: (a4) B(s)= Byt eByt++++ +e By +--+ et Yon a en particulier By= Ay. 4, Faisons ensuite une transformation linéaire indépendante de ¢: (4a) ace. (42) est léquation transformée, on a (4.3) ACe)= QC BEM) On peut donc donner 4 Ae) ume forme canonique. Désignons px xe) Jes Aléments de ACz). On a alors aH BKQ=WO), Hol, Masuo HUKUHARA les autres éléments Cant nuls; 8, est égal & O ou a 1 et si G=1 ona Gs) Aah kO- Les 2,Ce) sont les w racines de Véquation en 2 (4.8) jB@)~al | Puisque BCO)-- Ay, les 4CO)-=’) sont Ins éléments diagonaux de Ta mat Par suite, Ia relation (a) entraine (48) U(e)=ACe). Les nombres 8) ne eoineident pas névessairement avec les nombres corre. (mod. 27ri/w) spondants 8) de Ay. jonnellement, On sait que les Géments de Q(s) peuvent s'exprimer ra Vaide des éléments de Be) et des 3(2). On a donc un développement formel OG) HPQ t Ot ee EEE dy g tant un certain entior positif. Iv nombre entier 7 pent étre ot ef=zel", supposé nul, exe on a Ta méme équation (4.2) par la transformation pad QC8- Supposons done (4.9) Qt Mat EME (Qe Oe Le determinant |(QCe)| pent aussi se développer formellement en une série de pnissnees entibres dl Te premier terme ]Qj| peut devenir nut, mais un avy moins des cocflicients est diiférent de 0. Si Fon pose C40) Pt, = PU, DUS, Peéqnation G2) se cumge en Ch2) par ta transformation Ce) a= PC, Je développement. formel | a. PU, U pent avriver que Te déterminant | 2,[ stamule, mais le développement formel du détemiinant | P¢, 2] contiont an moins an terme non nul. 5. oii autre part OC, 2) la matrices formée des a solutions indépen- huntes de CLL). Nons pouvons supposer que (0, soit indépendante dee. PC, 2) est alors continue por (1.2) ef holomomhe par rapport & e, On sit- que Fen a Sux les iquations digferentietles ic coefficients periadiques 78 (5.1) Otte, =O, I), ot 1'(e) est tne matrice indépendante def, On a done (5.2) T(s)=9O, 2 "P(w, 2) et P(e) st holomorphe pour |¢| min’, m—n} et ay=ayy pour J syn, Considérons @abord le eas de m=a. Désignons par® Bla mateiee dont es-Gléments ey, sont nuls suf 6), 5.4=1. Asal abt oh ++ Inversement, un polynome de £ est une matrice triungnlaire obliquement eonstante. Par suite Je produit de deux tels matrices et Vinverse dune tele tes. matrice sont aussi des matrices triangulaires obliquement const Plus généralement, on a sans peine ki proposition suivante sins supposer les matrives carrées, Le produit de deux matrices triangulaives obliquement constantes Vest aussi. 9. Considérons maintenant denx matrices tae aS) ol Ay et By sont des matrices triangulaires obliquement constantes avee my lignes ef m, eolonnes. On voit immé liatement que Ie produit C= AB peut Cyr Cow mit an): C= An Put AB t +++ + AinBor stécrire sont des matrices triangulaires obliquemont constantes, Nous allons montrer que Vinverse de A est aussi de li méme forme, en supposuit, bien entenda, que le déterminant ne soit pas nul. on done vraie pour m By Lis matrices By Gy b2, Bp oooey m) sont aussi triangulaizes et obliquement exmstantess Pesons ensuite 10080 IO. 0 nf Ba TOY. 0 Ce Cm aon 0 Cp « Jas matrices Cy Cj, , m) sont triangulaires ct obliquement constantes. Le problime est ainsi réduit au eas de mosm— 1. Considérons maintenant Ie cas of Vou a | Ay [0 mais | ly|0, Nous posons alors oOo Lo - 0, a) Oo}. I + Ane + Aap On « Ann . Sy > Meg AT oMys SIL oxiste, parmi les matrices Any sey aie, tine dont Je déterminant n’est pus nl, Je raisonmement cidessis s'applique. Si tous Tes des matrices Aq, aly sont nuk ts de Ia myiemes Ligne sont tous nuls, Le déterminant | Af est. los éléme done nut contrairement & Phypothise. 10. Quant 4 Ia matrice 4, nous supposons les mémes bypothises qu'au n°? préegdent, Dans lo eas de am =a,, nous désignons par ajg les éléments diago- mins de aj. Posons Bu=ayt on O stivant que Von a says m, om non B est la matrice formée des By, on a (0.1) [Al= 1B, West ee que nons allons maintenant démontrer. Jat proposition Gant évidente pour Stm)=1, nous la suppesons vraie pour Nimycinn Sur les equations diferentioltes a coefficients: périodiques wo Supposons, par exemple, m= +++ Ma = Nous transportons les Cm, + ++ ++ + my-+1ibmes lignes et les Cony ++ stig +L)iémes oolonnes de A. respeetivement ns les Cj-+1)ibmes ignes ef dans les Ce-+1)iémes colonnes. Nous obtenons ainsi une matrice a pi oa fa! Aga! ++ Asan ot Ap=(ax) ot Ag! est une matrice triangulaire obliquement constante dont Jes éléments din B; soit onaux sont veux de Aj. Faisons Je méme changement pour pal 0 Belo Be! O By! +++ Br! Ja matrice transformée de B. D'aprs Ia supposition on a | An! Bul ++ Bgl | And! + © Bul + Bal On a done (10.1). Remarquons, en passunt, que notre démonstration entrafne immédintement (0.2) [A}s| Al. Pour obtenir (10.1) dans Je eas général, on pent faire une discussion analogue. 11. La matrice B prend 1 forme suivante BO 0 O By vr O 00 . 2B, ot Bux Baynes Bry ) ( Byun Brox Byw ys >My My PMs Si nons dlésignons par A, Ja matrice (“ Gyno 077 Cnn’ ) Cyn Gurnee [Bil=| 4%, Ay on a daprés (10.2) 80 Masuo Hekenara of myevmy. On a done finalement [A=] 4.™ IV. La forme générale d’une transformation par laquelle la forme canonique reste invariable. différenticlle (4.2) dune forme eanonique se 12. Supposons que Péanation change formellement en une Gqtation différenticlle (6.6) une forme emonique Par une transformation formelle G21) ERC, € ott RCL, ¢) est ane série entitre formelle de 7, Tes coeflivients R(t) admettant Ta période o. cit, X(& ¢) la matrive formée des m solutions indépendantes de (4.2). Puisyuc (4.2) n'a qu'un sens formel, X(t, ¢) cst une série formelle et nous ne- considérons pas sa convergence, Mais on a, comme dans Ie eas ordi XUto, "Cl, PC), of on peut supposer que (12.2) PC) sexo.) SiN ¢) ost In mateies XG =H, IMO, M0, D=XG OE) On pent done suppeser que (12.3) Te) exp(wAtz)). Los deux relations (12.2) et (12.3) entrainent C2) Ace)= Ae) Gm. 2xri/w). 11 est done Joisible do supposer a =A(e), est ce que nous ferons désormais, Par suite on a — Bt, ACs). a I26 RG, € C6) ay 13, Suppasons, par exemple, que Pon ait aC)= Bue) Ie ale)= ot cua Gece ee Sy Baers Er. Si Von désigne par vg(t, €) Jes éléments a Sur les Cquations digferentielies i coegicients piriodiques al 32a) 8 rab OGL ACDDalt, trial Y—~Bati aah € pour j, & «ml. Par suite (13.3) Stat DGB eat, 2) pour jam, L=m+1 et jam’, bos}. Paisqu’on suppose que (4.7) enteatne (48), on n'a pas ¢ b=m41 ot j=m', 7) pour j=m, 1. Une fonction ri(¢, ©) satisfuisant 4 (13.3) ot admet tant In période @ est identiquement nulle, Mors les deux deniers termes dtt second membre de ( 3.2) s'annulent pour On verra de méme que Tes fonctions ryt, nt identiquement nulles pour jm, h=m43; 3; =m+2; jam—2, k=m41; jom'-2, k=1, jam’, k ct ainsi de snite. Par conséquent, les fonctions 74Cf, €) sont ide I) +h). 14. Considérons maintenant Ie eas de wement. nulles pour i, k=1, 2, :™ Nous supposons, pat exemple, que Von ait (18.1). On aura alors 48 al Qe Birna ly O-Brarnath 0- Pour j=m, £=1, le second membre de cette relation est identiquement unl. Par suite G42) wut, €)= rae) est indépendante de f. Pour jm, f==2, la relation (14.1) devient 1 1.3) tall €)> 91,22) (4.3) na ( et 1a périodici de s(t, €) entraine In nullité du secon membre. Bar suite G44) ral 0 pour jam, b=4, ct le fonction v(t, €) est indépendante de € pour j= m, b= #2 Masuo HUKUHAR (14.3) ot Ia périndicite far suite, on a (14-4) pour 3. Nowy pouvens ainsi démontret de proche en proche que Yon a (144) pour +) m1 ot qne ta fonction raft, ) est indépendante det. md membre de (14.1) Pour jos, h2=3, la relation (Lt) devient alo de raft, 2) entra Gosmy b-2 cb ta fonction rut, €) est indépendante de £ pour j=m, Jn mullite da second membre. Si Pon poss josm—1, be dans (141) Ie Stunnle, La fonction vy(t, #) est done indépendante de ¢ pour j=m—1, k=1. Si Von pose jsan—t, b= dans (41), on aura (48) et la périodicité de tu(f, 2) entraine la nullité da seeond membre. On a done (14.4) pour j= m—1, E=1 et la fonction ry,.Ct, €) est indépondante de & On peut done démontrer comme tout & Vhenre que Von a (44) pour 4, 2, com~d, Ie m2 et que ra(t, ¢) est indépendante de # pour j , jok=m—1. Alors la relation (14.1) devient (sy ttl, D= Pn) ke) pour j=m—l, k=m. Ia périodicité de a(t, ¢) entraine la nullité du second membre, Par suite on a (4.6) Mea ale) —1y, wae) 0 et Ta fonction t1, mC €) est indépendante de & En continuant de 1a sorte, nous arrivons 4 Ja conclusion suivante. Tes fonctions ruCt, ©) Gi & , m) sont indépendanto de & On aon particulior (L444) pour J> et (14.6) pour jk. U1 est clair qu'il en est de méme des fonctions (4, €) Gj, k=m+1, ne an). Pour js’, k 2, .. » le seeond membre de (141) s'annule aussi, Par suite j=m’, k=, On a alora (14.3) pour Gam, b= ch la périodicité de rws(t, €) entrafne Ja nullité de rwiCe) et ainsi ruCl, ©) est indépendante de ¢ pour de suite. Par conséquent, nous pouvons en conclure que les séries formelles rat, 2) sont indépendantes de t pour j=m+1 als kV, 2 vey m et que Tour matrive est triangulaire et obliquement coustante, Ten est de méme des séries formelles ral, MAL, ces a"). G=1, 2%» 15. Résumons les résultats obtenus dans cette section. Nous pouyons éerive la matrice A(<) comme il suit: Sur les équations digferentielles ie cvctiients périndiques 3 + Butt, ) R(t, £) ) Balt, €-) Brkt, 6) Bot 2) | Jes nombres des lignes ct des colonnes de a(t ¢) tant éginx a ny ob ng Si Péquation (4.2) reste invariable par la transformation (12.1) dont le coefficient admet une période w, Ia matrice R(t, ¢)= RC) est nécessuirement indépendante de t et Tes Rult, 2)=RuCe) vont des matrices triangulaives obli- quement comstantes qui deviennent 0 pour ph s)==piCe)- La réciprogne est aussi wraie, V. Convergence de la solution formelle. 16. Soit (4.11) une transformation formelle par Inquelle (3.2) s+ change en (42). Considérous d'autre part une transformation formelle queleonquc: 6.1) PG de qui améne (3.2) en (42). Si Yon pose (6.2) Pt, PG, 2) RU Oy Vépuition (4.2) reste invariable par Ia transformation (12.1). Par site on x Ia proposition suivante. Pour que la transformation formelle (16.1) amine (32) en (42), it fant et i sufit que la matrice RC, ¢) définie par (16.2) satisfasse ave conditions de la proposition du n° 15, Rt, ) état invigpendante de f, nous la désignerons par HCe). On aura alors (16.3) P(t e)= Pt, e) RG). 17. Ecrivons Gta) PU )= Pkt, 2), PG I= CPah Ys RCD—Chals)), Pall, 2), Pall, ©) ct Ryfs) étant des matrices avec ay Lign ct mg colonne Soient Pinwlt €)> Pinw(t, €)) TxwCe) Jeurs éléments. Ou aura sans peine 172) pink = SS ak, DviDs 4 Masuo HuKuHARA ob (17.3) nj, EY min (my, ny Fn y posunt £0, nons obterons ee OD SS BauCO, eDrtan ed» Posons: maintenant Gaul 2) Fine. val) = Gr ogo mE) = Paw, Dy Pinel Y= ins, ws)“ 6 ++ Yn, memos mE) = Pity €)e Si Von remplace v par v—n+1 dans (17.4), on obtient inmmédiatement, wk Y= SS Gaerne Par suite, si l'on désigne par QyCe) ct QC) les matrives trimgnlaires oblique: ment constantes dont Jes éléments non nuls sont respectivement Gis) et qt!) ACGnies pins haut, ot. si Pon pose QE) = CK), OCD = COD), (17.5) Qe) =O) Re). Nous supposons que Je déterminant |Q(s)! ne soit pas nul. Hes déterminants | PC, 2)} et 1 PC, )| Chant supposés différents de 0, le determinant, | RC)| Lest aussi. Lan relation CL montre que Te déterminant, [QCe)| est aussi différent de 0. Par conséquent on arrive & la conelusion suivante. Sil existe une transformation formelte amenant (3.2) en (4.2) et telle que le délerminant |QCs)| défink plus haut ne soit pax nul, toute autre trans- Formation formelle an enaent (3.2) en (4.2) jowit de Ta méme propritti. Quand dews transformations formelles (411) eb (16.1) sont données, ta relation (17.5) détermine RCe). 18. Test maintenant facile de montrer quo Ia transformation formelle (16.1) se détermine d'une seule manidre si Yon donne Jes séries formelles piusCO, ¢) pour cas.) phe)=pile), me— mining, me}

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