You are on page 1of 16
CHAPITRE 1: IDENTITE CULTURELLE DU DIRIGEANI ET QUALITE DE LINFORMATION FINANCIERE : CADRE CONCEPTUEL Ce chapitre a pour objectif l'amélioration et la présentation des concepts suivi du cadre conceptuel de I'identité a cela culturelle en faisant ressortir une définition précise et concis de cette demiére partant des débats d’idées liées a ce concept dans la littérature ;on devra mettre en exergue les fondements. de I'identité culturel ce qui permettra en fin de faire ressortir les, différents groupes d’appartenances culturelles qui existe en contexte camerounaise en générale dans les entreprises camerounaises en particulier. Par la suite faire de méme en ce qui conceme la qualité de l'information financiére dans les entreprises camerounaises. Section 1 : Identité culturelle du dirigeant : Cadre conceptuel Pour une meilleure appréhension il sera question de définir l'identité culturelle (1.1.1) et par la suite mettre en exergue les acceptions I'identité (1.1.1.1) puis celle de la culture (11.1.2). 1.1.1 Définition de Videntité culturelle Cette notion d'identité culturelle thématise le rapport que individu entretient avec son environnement culturel et 1a contribution de cet environnement a la définition de soi (Ogay, 2001). Pour Balibar, 1994 pp: ensemble de structures objectives comme telles spontanément pensées dans Ia dimension du identifie Videntité culturelle comme « un collectif du social, de I'historique) et comme un principe ou un processus de subjectivation( spontanément pensé dans Ia dimension du” vécu", de l'individualité consctente ou inconsciente) »Theberge (1998) définit I'identité culturelle comme ce par quoi on reconnait une communauté humaine(sociale, politique, régionale, national, ethnique, religieuse) en termes de valeurs ; de pensées et d’engagement , de langue et de lieu de vie, de pratiques, de traditions et de croyances, de vécu en commun et de mémoire historique. Pour Doise. (1999 -p.211) elle est appréhender «comme a pensée sur sot ou le concept de sot qu’a individu, sutt la logique des représentations collectives. L image de sot Se construit d partir d'un savoir partagé et elle est assez homogéne @ I'intérieur d'une culture.» wne année plus tard L'anthropologue (Kilani,2000: p25) remarque que «I’assignation d'une tdentité culturelle @ Vautre sert a tdentifier et @ séparer le Nous du Eux » En revanche Zhang(2018) fait savoir que T'identité culturelle d'un individu est plurielle et constitue un composant important de V'identité d'un individu plus elle est plurielle, plus celui-ci se sent a I'aise Jorsqu’il situe dans un environnement culture! étranger. De tous les définitions ressorties dans notre littérature nous allons prendre en compte a définition de Chuang (2004) qui énonce que I'identité culturelle fait référence a Videntification ou un sentiment d’appartenance 4 un groupe particulier, basé sur les divers catégories culturelle, dont la nationalité ; l'ethnicité, la race, le sexe et la religion. En d'autres termes chaque individus fait partie d'une appartenance qu'elle soit internationale, nationale, religieuse, ethnique etc. le choix de cette définition remplie les critéres de notre concept clé a laquelle cette définition englobe tous les points étudier a travers son ethnie, sa religion, ses traditions, ses coutumes etc. L'identité culturelle passe donc par de constances redéfinitions, ce qui signifie qu’elle peut étre fréquemment sujette de révision, Le concept d'identité culturelle est une combinaison de deux mots clés a savoir Videntité d'une part et la culture d’autre part. Il est nécessaire de commencer par définir ces, notions (1.1.1.1) pour enfin mettre en exergue les différentes acceptions de I'identité culturelle (1.1.1.2). 1.1.11) Definition de Pidentité Il est difficile de donner une définition claire de l'identité car elle a envahi le public depuis plusieurs années (Kwame, 2021)L'identité reste un concept opératoire avec une grande portée pour interroger I'axe de la recherche (Becchia, 2012). Néanmoins quelques auteurs ont tenté de définir ce concept (Ngah essomba, 2017 : Antoine, 1949 : Castrale, 2019 ; Lévi-Strauss, 1979 : Muchuelli, 1989 -Labarriere, 1990 etc.). Pour Ngah Esomba (2017), le concept de Videntité qui découle des déterminants de la culture doit étre appréhendé a Varticulation de plusieurs instances sociales aux domaines de I'ethnologie, de Ianthropologie mais également de psychologie etc. Antoine (1949) quant 4 lui appréhende I'identité comme la possibilité de regrouper plusieurs de ces choses ou étres vivants sous le concept d'une méme idée, un méme sens. En @autre terme cela veut dire que I'identité est la représentation de ce pourquoi elle est une réunion, une association, un groupement pour avoir pour but final un objectif commun. Par ailleurs, il ajoute en psychologie que I’identité est la conscience que l'on a soi-méme ainsi que par la reconnaissance des autres, de ce que l'on est de son moi. Ce qui vas donc permettre & Vindividu de percevoir ce qu'il a d’unique qui veut par la indiquer de son individualité c'est a dire que I'identité permet de se différencier sans confusion possible avec une autre personne ou animal ou encore d'une chose détaillé par exemple sur son nom; prénom: filiation; empreinte date et lieu de naissance; empreinte géniteur etc Pour Castrace (2019), I'identité est constitué par l'ensemble des caractéristiques et attributs qui font qu'un individu ou groupe d’individus se percoivent comme une entité spécifique et qu'ils sont percus comme telle titré de I'ethnie. Elle reléve alors un certain nombre de caractéristiques liée a l'identité a savoir : le soi, qui montre comment un individu définit qui il est ; l'appartenance sociale, qui met en évidence la maniére dont il référe a des, groupes Ini permettant d’évaluer qui il est ; I'implication social, qui indique les dégrées @ intégration sociale. En revanche, Lévi-Strauss en 1979 détermine Videntité d'une maniére simple, une sorte de foyer virtuel auquel il faut se référer pour expliquer un certain nombre de choses qui n'a jamais d’existence réel. De méme que Mucchielli (1986) présente cela sur un ensemble de critéres permettant de définir un sujet et un sentiment intérieur II ajoute que l'auteur énonce ce sentiment qui est composé de différentes émotions savoir ; un sentiment d’ unité, de cohérence, d’appartenance, de valeur, d’autonomie, de confiance ; organisé autour du désir @exister. En d’autre terme Videntité est définie @ partir de l'appartenance de chaque individu a une famille, une communauté, une classe sociale, un peuple, ou une nation ‘Nombreuses définitions de I'identité énoncés dans le cadre de notre recherche, nous retenons la définition de Labarriére (1990) dans "Encyclopédie Philosophique Universelle, qui énonce I'identité montrant un rapport de continuité et de constance qu'un étre entretient avec Iui-méme au travers du changement de ses conditions et états d'existences, ou d'une relation qui agence deux réalités différentes sous de multiples aspects l'égard semblables et méme équivalentes sous tel ou tel rapport Ce choix de définition est retenue pour une raison qu'elle caractérise l'identité d'un étre, de ce qu'il est, du milieu dans lequel il se trouve peu importe les aspects dans lequel il se présente qui fait de lui l’étre identique dont la situation de vie ne peut I’ influencer. Ici I'identité peut étre emprunté ou copier par tout étre vivant pouvant caractériser l'aspect d'un fait, ou méme d'une anecdote. La nature des critéres choisis pour la définition de Labarriere en 1990 permet donc de parler des différentes identités a savoir -identité objective c'est a dire prenant des référents ordre objectif: historiques, matériels ou non mais bien connues et vérifiables ; identité culturelle(acceptation des références culturelles) : identité de groupe en référant au groupe 3 dans son ensemble: identité sociale(références au statut social); identité professionnelle(curriculum vitae de références et activité professionnelle) Liidentité devient donc action et production d’ceuvre. L'individu les oriente et leur donne un sens comme le suggére Tap (1987) que I'identité n'est pas une pure organisation cognitive, mais elle surgit et se développe dans les moments critiques ou une personne s'implique passionnément dans la relation avec I'étranger qui se heurte a elle, et qui est une source dambivalence qui énonceras de la relation de I'identité culturelle. 1.1.1.2) Definition dela culture Lrexamen de la littérature fait ressortir plusieurs acceptions de la culture. Tylor(1950), définit 1a culture comme un ensemble complexe qui comprend la connaissance, la croyance, art la morale, la Joi, la coutume et tous autres capacités et habitudes acquises par 'homme en tant que membres de la société. Perrineau (1975) reléve la culture comme un processus de transmission, un outil d'apprentissage et de transmission du patrimoine social. Pour ‘Nechifor (1998), la culture est entendue comme un ensemble de caractéristiques différentes, C'est A dire pas seulement des faits individuels, mais des systémes complexes et interdépendants qui, bien que non limités 4 un organisme politique spécifique, peuvent encore tre localisés dans le temps et dans espace. Il ajoute par ailleurs que la culture s’exprime selon la place qu'elle occupe pour la communauté en priorité sur ses origines et ses croyances. Pour Menissier (2007), le concept de culture désigne un ensemble de principes de civilisation ou un ensemble homogéne de communauté humaine. Partant de cette définition lauteur reléve plusieurs principes de civilisations parmi lesquelles, la langue qui occupe une des premiéres places dans la mesure oi elle est un moyen d’unir les peuples (elle est donc un préalable a la civilisation elle- méme) et ua vecteurs de valeurs dont le senforcement permet aux membres d'une méme culture de ‘identifier Iniaméme et se distinguer. Pour Iyia (2016) la culture renvoie a un ensemble non seulement de connaissances, mais aussi des pratiques des rites des coutumes et des valeurs que nous pouvons intégrer au sein d'un milien politique sociale sligieus ou femiliale. Elle gjoute que la culture ne peut exister sans histoire encore moins des traditions car elle veut contenir Vindividu non loin de ses coutumes afin que le lien de génération en génération ne soit interrompu. La méme année en 2016 T'UNESCO! Tappréhende 1a culture dans son sens le plus large, comme l'ensemble des traits istinctifs, spsituels et matériels, intellectuelles affecifs, les modes de vie les droits fondamentaus de 'étre humain, les systémes de valeurs et traditions et croyances. * United Nations Educational Scientific and Cultural Organization. Apres ce parcours de la littérature nous constatons qu'il a été donné 4 la culture une multitude de définition dont le nombre est évalué 4 plus de 150 (Kroeber et Kluckhohn, 1952). Nous prenons en compte celle la plus compréhensible comme I'explique Hofstede(1983) dans le sens ou le comportement ou I'action sociale des individus vas de Vensemble de programme mentaux qui appartient a la culture différentes. En outre, il ajoute @une maniére plus explicite que la culture renvoi a un ensemble de relation du a des pensées, a maniére d’agir et de sentir nettement former sur le plan de I'apprentissage et partage avec elle une communauté de personnes servant d'une maniére objective et symbolique a constituer des ces individus en une collectivité assez particuliére et distinctif. I reléve alors un certain nombre de caractéristiques de la culture savoir, le partage de multi-personne, les rituels, cérémonies, connaissances scientifiques, technologique ; idéologie : I’Art: le droit coutumier et régles de politesse etc. Le choix de cette définition se justifie par le fait qu'elle met en exergue notre concept d’identité culturelle 4 travers sa personnalité, son comportement, ses origines, sa tradition a laquelle tous ses déterminants exprime son identité 1.12 Dimensions de Videntité culturelle Selon Dubar, (2000) l'identité se construit autour de trois dimensions a savoir, le moi, le nous et les autres ; car cette identité est a la fois identité pour soi et identité pour autrui. Pour cela nous essayerons de montrer les dimensions de l'identité ; 4 savoir l'identité objective dans le (1.2.1) suivi de V'identité subjective au (1.2.2) qui représente une étape importante de notre section, 1.1.2.1 Identité objective et subjective + Identité objective Liidentité objective fait appel aux critéres juridiques, sociaux et physiques précis qui s'imposent parfois a I'individu (Gaulejac, 2002). Parmi ces critéres se retrouvent les normes, codes, conventions et méthodes de classifications que chaque environnement créer pour définir et inventer chacun de ses membres. Une logique qui définit la position sociale de chaque individu et le situe par rapport 4 d'autres indicateurs tels que l'emploi, le statut socioprofessionnel, le niveau de revenu, le niveau de vie, l'orientation sexuel, la religion ou encore I'appartenance linguistique. Ainsi se présente différents types d'identités que l'on retrouve dans la dimension de Videntité objective a savoir l'identité sociale que nous allons établir par la suite, serait mis évidence celle de l'identité culturelle. ‘L'identité sociale : Morelle de Belllaing (1979) fait référence 4 l'identité sociale en utilisant les termes «personnalité ». Mucchielli(1999) parle plutét «d'identité attribuée »car ces caractéristiques sont définies par la société et permette de situer I'individu en son sein. Pour Rosset(1999), l'identité sociale serait le registre le plus sure qui rende compte la cohérence et Ja continuité de soi. C'est ce qui resterait un élément stable pour démontrer la permanence de la personne en I’absence d'une racine de soi ; surtout dans la démence. Avoir plusieurs réles sociaux implique plusieurs identités sociales. ‘L'identité culturelle : Selon Selim (1986) V'identité culturelle est un ensemble 4’éléments qui permettent de s'identifier 4 un ou plusieurs groupes culturels spécifiques. L'identité culturelle fait référence 4 I'identification de I'appartenance 4 un certain groupe ou un sentiment d’appartenir a différentes catégories culturelle notamment la nationalité, l'ethnie, la race, le sexe et la religion. (Hsueh-Hua Chen, 2004). Il ajoute que I'identité culturelle se construit et se maintient en partageant des connaissances collectives telles que les traditions, le patrimoine, la langue, l'esthétique, les normes et les coutumes. © L'identité subjective Liidentité subjective pour Codol (1997) estime qu'il ne s'agit en fait que d'une «appréhension cognitive de soi » c’est-a-dire une représentation de soi-méme confronté au regard des autres sur soi. Elle en globe trois caractéres qui vont ensemble « constance, unité et reconnaissance du méme. L'identité subjective inclut donc des désirs, des projections, des attentes, des aspirations, des intentions, des perceptions et méme des sentiments. Toutefois, il en ressort que notre deuxiéme dimension posséde une identité individuelle ou personnelle et professionnelle. ‘L'identité individuelle ou personnelle : L'identité individuelle est parfois appeler identité personnelle, se définit par les caractéristiques (gouts, intérét, traits, défauts, etc.) caractéristiques personnelles (dont les caractéristiques physiques), rdle ou valeurs qu'une personne posséde, parfois positivement apprécier et se faisant reconnaitre comme une partie deux méme (Ruano-Borbalan, 1998). Il s'agit de ce qui sert de fondement a I'individu et de ce qui lui donne un certain sentiment de stabilité au milieu des événements heureux comme malheureux dans la vie (Dorais, 2005). Lors de la construction de ce noyau dur, qui débuterais dés le plus jeunes age et se poursuivrait tout au long de la vie (Edmond, 2009), « I'individu posséde un autre aspect, qualité, caractértstique et change en tout ou en partie selon ce schéma »(Mucchielli, 1999 p.60). Cette assimilation toucherait les six sens susceptibles de 6 constituer l'identité (Bégin et al_.2000) Ces sentiments incluent la perception de la réalité qui renvoie au besoin d’éléments faits le sens de la discipline, qui est lié l'idée de logique , de précision et d'exactitude et de précision dans la fagon d’agir : le sens de I'initiative rattaché & la créativité, a l'innovation et au besoin initiative ; le sens de l'autre faisant référence a Louverture et I’engagement et l'empathie envers les uns et les autres -le sens de I'influence se rapportant aux besoins d'influencer et d’avoir du leadership :et enfin le sens de ordre et du devoir déterminent comment la personne intégre son quotidien dans la vie de chaque jours. L'identité professionnelle: Pour Perez-Roux, (2011) l'identité professionnelle est la représentation de soi en tant que professionnel, qui se construit et se modifie au gré des tensions mutuelles vécues entre l'image que I’individu a de Iui-méme et le sentiment que les autres recomnaissent cette image, la nécessité de se protéger en tant qu'individu et @appartenir @ un groupe professionnel. L’identité professionnelle comprend notamment ses connaissances, ses croyances, ses attitudes, ses valeurs et aspirations mais aussi des normes, les régles, les valeurs, qui régissent et sa profession. Gagné (2015) 1.1.2.2 Modéles culturels Inspirer par le culturalisme, Geert Hofstede est un psychologue qui a mené des études sur plus de cinquante(50) pays du monde y compris le Cameroun, Iui permettant de mettre en exergue cing (05) modéles de la culture. Ces dimensions Iui ont permis de définir les traits culturels d'une nation qui pourrait influencer les motivations et comportements des individus (Riotte, 2010). Les recherches de Hofstede dans les années 80 viendront consolider les connaissances sur la culture. Il ne s'agira plus de penser que la culture au sens générale mais, de parler plutét de la diversité des cultures(Ngah Essomba,2017) c'est de ce fait que mbedi(2003), dans son étude de a culture camerounaise .a souligné que dans ce pays le Cameroun est dotée d'une grande aire culturelle a savoir : le Sahel(extréme nord) , la foret Bantoue que l'on trouve au( Centre et au Sud)de vastes étendues du domaines du peuple Bantou ( Montagnard et Anglophones de l'Ouest du Cameroun)et les Bantous de la plaine cétiére ou Sawa(zone cétiére et littoral du Sud-Ouest)et la diversité religieuse. Suivant cette diversité culturelle Hofstede(2001) vas considérer que la culture reposerai sur des systémes de valeurs profondément enracinées dans histoire de collectivités et il va identifier les différents traits de culture 4 travers des pratique que nous allons citer Notons que ces dimensions s'intéressent @ la relation que pourrait avoir un individu avec la société a laquelle il appartient (Néjanyou, 2021). C'est ainsi que sur une échelle normalisée des valeurs allant de 0 & 100 nous pouvons mesurer les dimensions culturelles suivantes + La distance hiérarchique ou de pouvoir : cette premiére dimension désigne le degré acceptation des inégalités du pouvoir reparti entre les membres d'une communauté. En autre terme il s'agit du degré des délégations de pouvoir dans une société. De ce fait, les pays qui tendent vers 0 représenteront une forte capacité de délégation de pouvoir contrairement a ceux dont I’indice tendra vers 100. C’est alors que le Cameroun avec le score de 52 selon Hofstede sera considéré comme une société a faible délégation de pouvoir, ce constat peut étre fait avec les PME Camerounaise dans le sens oi le contréle entier de celui-ci étre assuré par le propriétaire dirigeant qui généralement assure la plus grande partie des taches administratives de l'entreprise. + Contréle de Vincertitude : cette deuxiéme dimension permet de mesurer l'inquiétude des individus appartenant 4 un groupe face aux situations incertaines ou non contrélables. De ce fait, un degré fort de control de Iincertitude implique une forte exigence des membres car ils sont en quéte constante de sécurité (Riotte, 2010) par contre, dans les sociétés ott Jes membres vivent au jour le jour, celui-ci est plus faible. Par ailleurs Hofstede (1987) précise que la sécurité recherchée par les individus peut étre crée par les lois, la religion et Ia technologie. Ainsi le score de 72 attribué par Hofstede au Cameroun peut faire penser que ces habitants ont un faible contréle de lincertitude pourtant, le besoin de sécurité est comblé par l'influence du control divin ou religieus. * Indi jualisme vs collectivisme : cette autre dimension met I'accent sur deux parties selon Hofstede (1987) une société individualiste est une société ou les individus ne se souci que de leurs intéréts personnels et des intéréts de leur proches. Ainsi si le score une enquéte se rapproche de 100, la société sera purement individualiste. En revanche, si le score se rapproche de 0 la société sera qualifiée de collectiviste. En effet pour Hofstede (1987) le collectivisme est enraciné la ou les associations des membres sont trés fort. En d'autres termes, ceux qui sont intéressés du groupe (familles élargie, clan, ethnie, tribu, villages etc.) vient en tout premier. Le groupe protége alors individu dans les moments difficiles (Riotte, 2010). Alors par rapport aux Etats- Unis, le Cameroun marque des points 21 ce qui signifie que la société camerounaise est de nature collectiviste. + Masculinité vs féminité : cette dimension tient compte du facteur genre, par conséquent elle met I'accent sur la distribution sociale des réles entre les genres (Fouda ongodo, 2005). Riotte (2010) ajoute qu'il s'agit d'attribuer certains réles aux hommes et d'autres pour les femmes. C’est alors que l’accent est mis dans les sociétés masculines, et le succés matériels qui est une preuve de pouvoir, ou d’autorité. Nous nous concentrons a la quéte du matériel et de I'intérét. A l'opposer de cette vision, la féminité suggére La sensibilité, la douceur, pudeur, tendresse et l'affection. Selon Hofstede (1987), un score élevé (qui tend vers 100) refléte une société masculine et un score faible (qui tend vers 0) refléte une société féminine. En outre le Cameroun avec un score de 35 présenterai une société féminine puisqu’elle met I'accent sur la distribution sociale, le fait étant surprenant sachant que les femmes des pays d'Afrique sont assez travailleuses et les hommes se soucis des questions sociales et assurent la protection du groupe (Riotte 2010). + Orientation court / long terme : on pourrait relativement I'a rapprocher de la dimension du contréle de 'incertitude Riotte (2010). En effet selon Hofstede quelques années aprés 1987, les sociétés dont le score se rapproche de 100 sont celles qui ont une orientation a Jong terme. En effet les individus de ce type de société ont toujours tendances 4 épargner et a préserver. En revanche une orientation a court terme (lorsque le score tend vers 0) implique un respect des traditions et des obligations sociales par les mémes de la société Crest alors que Fouda ongodo (2005) menant une étude similaire a celle de Hofstede au Cameroun, confirmera que la société Camerounaise est oriente vers le court terme car on y respecte la tradition et les obligations sociales quelques soient le cout de celles-ci Section2 : Qualité de information financiére : Cadre conceptuel Dans notre cadre conceptuel on va commencer par définir la qualité de 1'information financiére sous deux concepts clés a savoir qualité et information financiére (1.2.1) et par la suite énoncer dans le (1.2.2) les caractéristiques de l'information financiére 1.2.1 Definitions de la qualité de l'information financiére La qualité de l'information financiére peut étre considérer sous différents angles. Dans Ja littérature professionnelle, cet élément est défini selon les normes internationales @°informations financiéres (IRFS).selon le cadre conceptuel de l'information financiére, les caractéristiques qualitatives importante d'une information de bonne qualité sont la pertinence 9 (information divulguée a une valeur prédictive et la capacité d’influencer les décisions des utilisateurs) et Ia fiabilité (I'information divulguée est Complete, neutre et sans erreur). Selon IFRS une information est compléte si elle tous les événements pertinents dont les utilisateurs ont besoin pour comprendre la situation De plus, l'information comptable est neutre s'il «n'y pas de biais dans la sélection ou la représentation de l'information financiére 11 ne contient qu'un partis pris, emphase ; minimisation ou autre manipulation ». Enfin, les données financiéres sont vraies et fidéles si elles sont exactes. Certains travaux sur la qualité de l'information financiére sont répertoriés dans la littérature scientifique Bien que certains abordent cette élément comme résultat de mesure unique(Schipper et ‘Vincent ,2003), beaucoup discutent de la nature multi mentionnel de la qualite linformation financiére (Schipper et Vincent,2003:Dechow. Hutton Ki, et Sloan,2012).Schipper et Vincent (2003) propose quatre démarches de I’élément de la qualité i. les caractéristiques temporelles du salaire, telles que la stabilité, 1a prévisibilité et la régularité des résultats comptables ; importance du résultat, clest a dire que dans quelle mesure les résultats affectent la performance ow les prévisions des analystes ; la relation entre les charges a payer et la gestion de la trésorerie et de la comptabilité Wexercice ; le conservatisme comptable c'est 4 dire que lorsque des états financiers de qualité montrent des choix prudents visant 4 ne pas exagérer les bénéfices comptables. Notre contribution pratique, dans le cadre cette recherche ; tente d’évaluer le guide de ‘bonne gouvernance sous I’angle des caractéristiques de la qualité de information financiére, ‘nous pensons qu'il convient d’analyser la qualité de l'information financiére avec un regard plus professionnel. C'est a dire que les informations financiéres sont un exemple de biais, de ‘minimisation financiére ou d'autres manipulations et donc les informations sont plus fiables comme lorsqu’on reléve des informations financiéres précédemment manipulées. Ainsi la fiabilité de l'information financiére se définit donc comme une information quia été traitée au travers arbitraires, moins dans la gestion des résultats comptables Cherchant les causes des défaillances au niveau de la qualité de l'information financiére, nous avons constaté les obstacles suivant leur nature 10 + Compétence : la marginalisation des nouveau concepts et principes énoncés par la réglementation comptable depuis 2007 systéme comptable financier les, comportements d'isresponsabilités envers la qualité de l'information financiére présentée ; ‘ opportunisme : les dirigeants profitent de l'avantagé informationnel pour maximiser le profit ; % le contréle : Ia faiblesse du contréle exécutée par le commissaire au compte, existence d'une celle d’audit inteme permanent ; + Colit élevé : les couts élevés des recours aux experts spécialisés en évaluation des biens : + socialement : la concurrence négative sur les poste de gouvernement : les défauts de communications entre différents services : I'individualité et le défaut des coordinateur entre différents services de la société ; + Venracinement : les dirigeants sont trés occupés par les conflits intemes, et 1a protection du poste de pouvoir qui les mettent loin d’agir positivement pour amriver aux objectifS de l'entreprise. Tout cela énuméres nous permettra de mettre en évidence la qualité de l'information financiére de maniére minutieuse afin de faire Je maximum de profit possible. 1.2.1.2 Définition de Vinformation finan re L information financiére est un produit dont la vocation principale est de foumir des informations utiles pour répondre aux besoins des utilisateurs dans les meilleurs délais et aux moindres coats. (Mahmoud .2012). Le but de ces informations est de prendre des bonnes décisions financiéres de démontrer l'utilisation rationnelle et optimale des ressources dans le passé, et d’améliorer les performances et les transactions financiéres a l'avenir Les états financiers n'ont qu'un seul objectif, qui est de fournir aux utilisateurs des informations utiles pour prendre de bonnes décisions d’investissement , de crédit, et d’allocation des ressources similaires. Selon Bums et Minnon(1993), l'information financiere se définit comme une information numérique relative au phénoméne économique passé, présent ou futur d'une entité économique, basée sur l'observation selon les régles établies. Pour Healy et Palepu, 2001 explique que l'information financiére est une source importante d’informations uu spécifiques a lentreprise qui tend a I'asymétrie d'information entre les investisseurs et Ventreprise et favorise ainsi un meilleur fonctionnement des marchés financiers. 1.2.2 Caractéristiques de la qualité de l'information financiére Pour cette partie on aura a présenter les caractéristiques fondamentales de la qualité de Vinformation financiéres dans le (1.2.2.1) et par la suite présenter les caractéristiques auxiliaires de la qualité de l'information financiére dans le (1.2.2.2) que nous présenterons comme suite 1.2.2.1 les caractéristiques fondamentales © Pour la fiabilité de information financiére : La perception de la fiabilité comptable a toujours été au coeur de la réflexion des professionnels comptables (Delesalle, 2003) En se référant au dictionnaire Larousse (1980), fiable signifie «celui a qui on peut faire confiance », fiable peut étre « probabilité @échec ».La fiabilité est donc lige I'exactitude, méme s'il est difficile de parler de Vexactitude compléte des données comptables. Selon Feltham(1968), pour répondre au critére d'exactitude, les méme événements doivent produire le méme ensemble signaux c'est a dire le méme ensemble d informations ‘Une information est considérer comme exacte si elle peut étre qualifiée de vraie, fiable et valide (Gallagher,1974).L ‘étude n°2 du Financial Accounting Standards Board (FASB) américain stipule qu'une information fiable est exempte d’erreurs matérielles et de biais et si les utilisateurs peuvent lui faire confiance pour fournir un compte rendu exact de ce qu'elle représente ou prétend représenter. Lev (1989),en revanche, on note que la mauvaise qualité des informations financiéres peut tre causée par des manipulations ou des fraudes dans le reporting financier et précise que les, données non financiéres peuvent également étre remise en cause .Vikrey (1985) a également ajouté qu'une information prématurée :déformée et difficile qu’a interpréter ne dépasse pas le niveau de crédibilité. En utilisant Ouvrad (2010), on peut observer que la crédibilité est a la fois une qualité objective et subjective .Il est subjectif dans la mesure oi il se rapporte qu'une lentille elle-méme est subjective (une image fiable) ; elle est objective dans le cadre de Yobjectif défini et dépend donc essentiellement de la qualité de la couverture et des procédures d’audit. 2 © Pour la pertinence de l'information financiére : Plaget-pierrot, 2009 rehausse que la publication d'information financiére pertinente est Yobjectif ultime d'un systéme comptable et reléve des régles de présentation et des caractéristiques de qualité supplémentaires qui ont été adopté pour garantir que cet objectif est atteint. Il ajoute que l'information est pertinente si elle peut influencer les décisions des utilisateurs, c'est 4 dire s'il est susceptible de modifier la décision. En fait; Kamler et Thomson (2006) énonce que si l'information n'est pas prise en. compte parce a quelle ne semble pas pertinente pour la décision prise, elle n'est pas pertinente pour cette décision-la. C'est pourquoi Feltham, (1968) parle généralement d’informations liges a la prise de décision. Et par ailleurs, ajoute que la pertinence semble donc étre une caractéristique importante dans les choix des informations communiqués a l'utilisateur. Ainsi, (Streufert et al, 1970) exprime qu'un signal ne peut étre une qualité d'information pour cet utilisateur que s'il est pertinent pour la décision prise par Ini dans le sens of il provoque un changement dans les décisions et permet ainsi a l'utilisateur d'entreprendre des actions significatives. Cependant, Pour Evraert (2000), la pertinence est un concept subjectif qui change en. fonction de l'utilisateur et des décisions prises. Idéalement, les informations foumies répondront aux besoins des parties prenantes et cela n'est pas toujours le cas ‘Malheureusement, (Beaver et al ; 1974) peut donc souligner que esprit des textes actuels, les utilisateurs de l'information comptables sont traités comme homogénes dans leurs besoins, alors qu’ils forment une classe hétérogéne. Il s'ensuit que bonne analyse de la pertinence de l'information nécessite une identification préalable des acteurs et de leurs différents besoins .Gri(2006) soutient cette idée en affirmant que I'identification des parties prenantes détermine I'utilité d'un rapport analyser et de matérialité est bien sir, compliqué si l'on suppose que les besoins de toutes les, parties prenantes doivent étre satisfait. Par ailleurs Green (2009) ajoute, l'information peut étre inutile pour une partie prenante mais trés utile pour une autre et importance de cette pertinence repose finalement sur le principe d’importance ou de matérialité par la suite une information qui est significative si sa non divulgation ou sa falsification est susceptible d'influencer les décisions des utilisateurs d’informations financiéres. Mais il faut dire que I'importance relative fournit un 43 seuil ow un critére de distinction plus que la principale caractéristique que I'information qui doit étre utile. 1.2.2.2 Caractéristiques aw s de la qualité de l'information financiére © Pour Vintelli ité ou compréhensibilité de l'information financiére Lrune des premiéres qualités des états financiers est leur intelligibilité (Djoungue, 2015) Le cadre conceptuel définit I'intelligibilité en précisant que les utilisateurs ont une bonne compréhension des transactions commerciales et financiére et de la comptabilité et sont prét a examiner les informations avec un soin raisonnable Djoungue 2015 En fait les décideurs sont différents, selon L'IASB en 2014 figure que les informations doivent étre facilement compréhensibles par les utilisateurs qui doivent avoir un niveau raisonnable de gestion, d’économie, de comptabilité et de la volonté d’étudier consciencieusement les informations qui s'y rapporte. Bien que les utilisateurs des états financiers doivent avoir connaissances suffisantes pour interpréter ces états, es informations financiéres ne doivent pas étre diffusées. Crest précisément a cet égard que l'information peut étre comprise et selon laquelle information acquiert tout son sens ‘surtout quand on sait et comme le soutient Courtis(2004) que les entreprises communiquent parfois des informations dans un langage trés vague ou inapproprié (IASB, 2006) Pour surmonter cette difficulté, Deegan et al(1993) soutiennent que les entreprises devraient étre encourager & s'étendre afin que les individus comprenne leurs activités ainsi que leur environnement et leurs perspectives futures, Cependant, Dardour, (2014) reléve que les utilisateurs doivent disposer de toutes les informations utiles, aussi complexes soient-elles et cet information est appréhender vis-a-vis, des salariés dans entreprises.*A notre avis, une autre solution serait d'organiser des séminaires de formations sur l'apprentissage de l'utilisation efficace des états financiers pour aider les profanes. + La comparabilité de l'information financiére Le FASB (2006) donne une définition trés large de la comparabilité des données. Pour cet organisme normatif, ce sont des informations comparables qui permettent aux utilisateurs d identifier les similitudes et les differences entre deux phénoménes économiques, 4 Ces phénoménes économiques peuvent étre les phénoménes décrits dans les rapports comptables. L'utilité d'une information dépend presque toujours de sa capacités a étre comparée a une référence ou un nombre prédéterminge. Pour que les données soient utiles, elles doivent étre comparables. (Djoungue 2015) La comparabilité est une propriété trés importante étroitement liée @ la pertinence. C'est ‘une propriété qui existe entre deux informations, et non une propriété associée a l'information elle-méme. (Girard et al, 2018). Cela permet aux investisseurs, aux préteurs et aux autres utilisateurs d’identifier les similitudes et les différences entre les informations présentées dans les deux états financiers. C’est ainsi que les indicateurs de l'année en cours, ainsi que Vannée précédente, sont présentés dans le rapport comptable annuel. La comparabilité est importante pour établir un paralléle entre les états financiers de deux unités économiques différentes ou les états financiers de la méme unité économique préparés pour deux années différentes ou deux dates différentes (Djoungue, 2015). En d'autres termes, les informations doivent étre comparables dans le temps et dans Vespace La comparabilité est possible si lentreprise applique ses méthodes comptables de maniére cohérente et si elles sont en bonne homogénéité avec les méthodes du secteur activité de Ventreprise Ce sont deux aides comparables qu'il convient d’analyser en détail Etant donné que la comparabilité est un objectif souhaitable ; 1a cohérence I'uniformité des méthodes constituent un moyen de faciliter la réalisation de cet objectif, formation ofan one eptetaon cpt piiede 2 Runa cy compere oan Leipfenton de foment esses eine pnt eee aomet oesenieret tte + compen des tiates + cares + splat Figure 1: caractéristiques de l'information financiére 45 Source: Financial reporting faculting, New reporting models for business,2003 disponible sur https:/;www.icaew.com/echnical/financial-reporting/information-for-better- makets/ifbm-reports/new-reporting-models-for-business, consulté le : 20/10/2020 Cependant, ces différentes caractéristiques doivent étre considérées 4 la lumiére des limites liées a la production d'information financiére. Il s'agit notamment de l'équilibre avantages-cotits et l'importance relative. ‘+ Equilibre avantages-coiits: 'entreprise doit trouver un équilibre entre les informations contenues dans les états financiers et le montant dépensé pour les pour la production de ces informations, et cela a toujours été une contrainte courante ‘© Importance relative: toutes informations financiéres dont omission ou Vinexactitude pourrait influencer les décisions prises par les utilisateurs sont importantes. Ainsi elle dépend généralement de a taille ou de l'erreur de l'objet Conclusion Au terme de ce premier chapitre nous pouvons dire que I'identité culturelle est ce par quoi on reconnait une communauté, une association, un groupe d’association, ot un individu, cette identité culturelle contient des dimensions culturelles qui sont un ensemble de critéres sociaux, physiques, qui s'imposent parfois 4 I'individu et aussi des représentations de soi- méme conffonté aux regard des autres sur soi en d'autres termes c'est I'attribution des caractéristiques propres a une personne ; un individu dans un contexte spécifique qui est la description de son vraisemblable vis. vis de la société. Quant a l'information financiére, certains produisent dont la vocation est de fournir des informations utiles pour répondre aux besoins des utilisations dans les meilleurs délais au moindre cout; elle détient des caractéristiques financiéres qui sont liés l'exactitude, la pertinence :la compréhension ‘la comparabilité servant tour a tour 4 I'accés plus fluides des données financiéres : en outre, Vinformation financiére sert 4 la communication des données utiles, profitable au sein d'une organisation ou d'une entreprise 16

You might also like