Grandes marques
petits prix
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Muti) —-.
COaPRENORE y’ s ‘Sf el
Dushow *,
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SON 6 LUMIGAE :
A QUEL PRIX >TEXTE: Moniaue Cussicn
& Clause Ducros
PHOTOS + Monigue Cussich,
Ciauoe Ducros
& Viaonin Couuess
On ne peut que dire bravo, tant les prestations
‘$0 sont avérées de haul niveau ette spectacle
bluflamt. Et téllcitations au passage au grou-
pe Dushow aul, a travers: isnateh, Arpége, Ala-
hame et Y. and €@,,a pris en charge respecti-
vement les prestations san, lumidre, vidéo et
Vintercom!
Sinmalons oué Soule la salle de Bercy pouvall
accueillir un tel spectacle, Tout a été concu
Sur mesure, Par conséquent le spectacle me
Houvait pas 6tre reprodult allleurs ; hewre-
‘Semient que les prises taudio et vidéo! pourla
téalisation d'un OVD ont été faites & chaque
renrésentation.
Les déeors pharaoniques imagings par Mare
Fisher au début 2005 ont pasé quelques pro-
bi@mes de réelisation, principalement pour
des raisons de dépassement de charge. Apras
atlaptations, ensemble de la charge en acerache
en charpente, entre la soene et fa salle, a été
fixe & 47 tonnes pour ménager une tolérance
de 10 % par rapport au maxi admissible talé-
ré par Bercy,
Le gros probléme sur la se®ne principale pro
venait des quatre “colonnes” d'éerans vidéo
néants A Led Lighthouse (70 mi? au total] pla-
és en arriére-plan et qui devaient stacooler par
faitement au centre (en bas et en haut) deux
par deux, selon les soanes,
Michel Kintzig, directeur technique de lopé-
tation (un des co-fondateurs de Stacco et
ancien directeur technique de [Atelier Gar-
hier), nous confie; "Nous avons été ebligés
de réaliser une pautre sur mesure, avec deux
contre-fléches, opération confige 8 Loic Durand
(société Spectat), qui a par ailleurs teavaillé
sur tous les supports de déoors, ear teut a été
fait sur mesure el validé par Vértas. La poutre
caleulée pase 2,2 tonnes et chacun des quatre
écrans 1,6 tonne, soit un total de prés de 9
tonnes. Gelte poutre repose sur deux "méga
towers” dont la surface de pertée au sol avoi-
MYLENE
a Bercy
Myléne Farmer ne se produit pas souvent en public, cer-
tainement au grand dam de ses fans mais, force est de
consbater que lorsqu’elle le fait, cela reste dangles
annales: les amateurs en redemandent et reviennent plu-
sieurs fois! Pour la série de treize concerts orga-
nisés 4 Berey entre le 15 et le 29 janvier der-
niers (a guichets fermés), rien n’aura été trop
beau, qu’il s'agisse des décors, de la mise en
scéne, de la diffusion sonore et bien sir dela
lumiére et de la vidéo. eysine 20 m® afin que fa répantition des charges satis-
tasse aux exigences limites de Berey (moins d'une
tonne au métre carré). Concernant la charge en
charpente, on rentre au final dans les 52 tonnes
imposées par le cahier des changes de Bercy"
Tous les supports ont été réalisés sur mesure au
méme titre que la poutre: Par exemple, fe “val” de
‘Mylene sfeffectue sur dix matres en deux appuis.
La encore, tout a été caleulé par Loic Durand, avec
une validation par Veritas, Préisons que Loi, ancien
‘chef du bureau d'études de !Opéra Bestille, aujour-
hui ingénieur conseil, travaille en étroite collaba-
ration avec la société Artefact (Dominique Lebourges)
quia réalisé ensemble des décors.
‘Michel Kintzig poursuit: “Tout @ été implanté au
centimetre prést Le montage s'est effectué en dix
‘vacations jour-nuil entre le 22 et le 27 décembre 2005
avec tout de méme un arrét le 24 4 16 heures et une
reprise le 26 & 6 heures du matin?
initialement,
avait 6té envisagée en multi-diffusian, les ca-
Au plan de la diffusion sonore qui
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‘concepteurg, Stéphanie Pisson (ingéniaur du san faga-
de de MC Solaar, Calogero, Juin Iplesias, Native, NTM,
Julien Clerc, Etienne Daho, entre autres, et bientat
Johnny Hallyday et Laurent Delenclos, designer-
ingénieur conseil (agréé V-Dose) ont finalement
adopté une double diffusion reprenant le concept
de la séparation du show en deux seénes: la scene
principale et la scéne centrale placée au centre de
la fosse, pour suivte fertiste dans ses évolutions, Par
tant, le probleme qui s'est rapidement posé a rési-
dé dans le poids total (et la répartition) du systé-
me en aocrache qui devait étre limité & moins de neut
tonnes [au total) pour satisfaire aux contraintes
techniques de Berey en tenant compte de tout le.
rosie {décors, lumiére, vidéo. ). Dans ces newt
tonnes entrent évidemmient le poids des moteurs
de levage et les racks amplification en passarel-
fe, Cela, ajouté aux oritdres anoustiques, a conduit
au choix d'un systéme de diffusion line source
‘L-Acousties V-Dose pour la diffusion principale et
dV-Dose pour la scéne centrale,
C'est Laurent Delenclos qui a déterming fe posi-
tionnement et la répartition des points de diffu-
sion selon tes desiderata de Stéphane Plisson, pour
‘obtenir fa meilleure hamogénéité sonare dans toute
la salle. Précisons c'embiée, et nous nous en sommes.
Fendu compte lors du concert que le niveau mayen
fa jamais dépassé tes 102 dB SPL avec une elar—
46 et une intelligibilité remarquables, La prestation
technique a été canfige & Dispateh avec en ren-
fort pour le systéme de diffusion L-Acoustics, Wla~
dimir Coulibre de Ninjak (qui est spécialisé sur ees
systémes). Au final, la diffusion de fagade de la
scéne centrale a été contiée & deux “bananes” de
quinze V-Dosc situées depart et dautre 4 une dis-
tanoe de plus de trente métres, avec deux stacks
de cing dV-Dose disposés en douche pour "V'arra-
sage” central du front de scéne (et éviter des pro-
blames d'accrachage), Deux autres stacks de neuf
d\-Dose de part et d’autre des. V-Dosc prenaient en
charge le retort latéral (side-fil, S'y ajoutaient,
‘toujours pour la diffusion principals, quarante-huit
REPORTAGE
CONCERTCONCERT MYLENE FAR
caissons sub-grave SB218 L-Acoustics dispasés en
clusters & réponse cardioide répartis en deux groupes
de deux fois neuf de part et d'autre en pied de scene.
Les deux groupes de six caissons restants ont été
placés sur les ailes du Palais Omnisports de fagon
a combler les angles morts,
Le systéme de diffusion, affecté a la scane centra-
le couverte d'un dallage d'écrans vidéo et oli lartiste
ef ses invités évoluaient principalement pendant ig
seconde partie du spectacle, a fait appel a huit
grapes de dV-Dose en accroche sur le pourtour
et aun renforcement au sol confié a huit clusters
MEF 1 Bercy
T La régie de facade, avec: au
centre la console Midas XL4
‘surmontée de la surface de
contrile de la réverh TE BOOD. A
gauche la console PM1B Yamaha
Sévolue a l'enregistrement
numérique. A droite les racks
Weffets,
|p coin de Paco (Paseal Bouton)
en régie aves les deux matrices
XL88 Midas sur le dessus du rack,
es dix BSS FOS366 processeurs de
diffusion (répartition) pour les
V-Dose et dV-flose et les Lake
Contour, contrileurs de fa diffusion
Meyer Sound au sal. Gomme on le
constate sur les éyaliseurs a
Stipaane Pussn: "Ce choix est uni-
quamient dicté par gout personnel et
en aucun cas pour des raisons tech=
niques.
SOMO: Peuy-Tu NOUS éctAIRER SUR LE
FONGTIONWEMENT DE LA SONDRISRTION ?
8B: Comme tu las constat, fa clt-
fusion est scindée en deux parties
pour suivre Je spectacle qui se dérau-
le entre la sobre principale et la soane
centrale, Lors du passage en scene
centrale, la diffusion principale est
coupée et la diffusion centrale prend
droite, peu de reteuches & effectuer
“Gros plan” sur fa diffusion principale:
central de front de seéne.
‘Le edté gauche de la scéne principale avec un des deux
clusters de 2x9 subs $8218 en cardiside, en has. On
distingue en haut une des deux hananes de quinze V-Dose
ot le side-fill en dV-Dose (grappe de neuf).
constitués d'un Mica et de deux subs 700 Meyer
Sound (aystemes amplifies), également répartis sur
le pourtour de scene.
ensemble de amplification (hormis les systémes
Meyer Sound) était assuré par des amplis “numé-
Tiques” LA#B, Pas moins de vingt racks de quatie LAS
‘ont ét8 placés en passeralle
Voyons maintenant les choix du “chef dorchestre”
en régie facade.
SOND: STEPHANE, eOUREUOH AS-—TU CHOISI BE TRRURILUER AWE
UNE GUNSOLE ANALoGieE (Minas KLA)?
oe
2 metres
séparent les deux grappes de V-Dose qui projettent un son
clair a plus de 100 m. On distingue au centre les deux
stacks le cing dV-Dose en douche pour combler le trou
le relals et suit |'évalution de Myla
ne avee un dosage opéré par Paco
(Pascal Boudou) aux commandes
des deux matrices Midas XL88 (huit
liaison avec
la console XL4 de fagade. Il gere la
répentition sur la scene centrale selon
ce quo jo lui al demandé lors des
répétitions (dir: notamment lorsque
Mylene artive vers fa sene centra-
le sursa nacelle, les dV-Dosc en vis~
a-vis sont coupées), De plus
jutilise tout le systéme de dif-
fusion de Berey (Seiante-quin-
ze Electro-Moice réparties en
dix zones) pour élargir le son,
(réverbération), pour la repro-
duction c'effats tels que l'ora~
ge, le vent, pour les chesurs,
les nappes clavier, ete. Au tatal,
le systeime fonctionne un peu
‘comme une palette graphique,
transposée au plan sonore;
‘on peut envoyer ce quion veut
ii fon veut quand on le veut.
Parailours la prise de son est
tout ce quilly a de plus stan-
and; tous les micros voix sont
‘des Shure Beta 8A, qu’ll segisse ce la unix de Myle~
he, des chanurs ou des “invités’ etdes Beta S24 pour
les percussions, le tout en HF (ystémes Shure),”
‘Quvrons une parenthése pour préiciser que sur cer-
tains morceaux, Myléne utilisait un micro casque
Crown CM312 AE adapté sur mesure.
“Coté traitements, jutilise un Distressor et un dées-
ser SPL sur la voix de Myléne, un harmoniseur Eclip-
se sur les voix et une réverbération systéme 6000
TC Electronic: pour les voix et la batterie. Uin Dis-
tressor BSS prend en charge les sons de basse en
fonction des titres, et un DPR 504 (noise-gate plusCNET | MYLENME PARIVIER } lacy
2 Jean-Luc Roudiére contiéle avait le show te
mnatériel Penregistrement sur disques durs des
pistes autionumériques destinées a
Pélaboration de OVD.