You are on page 1of 22
INTRODUCTION : Qu'est-ce que le droit Meme si vous vous situez & l'aube de vos études de droit, vous avez tous une certaine idée, plus 04 moins vague, de ce quvest le doit, Cette ide a sans doute guid le choix de votre inscription 8 la faculté de droit Pour vous, sans doute, le droit est ce qui ordonne, ce qui interdit. L’idée que vous avez du droit est essentiellement lige & la contrainte. a la sanction, Mais le droit, c'est aussi beaucoup plus que cela Le droit est partout. Le droit régit la vie des hommes. Les regles de droit sont destnés & régir les rapports humains. Aussi, le droit surgit dans tous les rapports humains. 1 rest pas étranger aux rapports d’affection : le droit régit les rapports entre époux compris pour des questions fussi intimes que la fidélité ou I'assistance pendant la maladie mais aussi les rapports entre les parents et les enfants, déterminant les régles de filiation, les rapports d'autorité, les devoirs réciproques... Le droit régit naturellement les rapports économiques, les rapports des individus avec I'Etat, les rapports des Etat entre eu. Partout, il y a du droit.... Parce que le droit est cosubstantiel a I’existence d'une société, Dés qu'il y a une société, ily adu droit, En effet, & partir du moment oi plusieurs personnes vivent ensembles, nait aussit6t un besoin dordonner leurs conduites. Ces régles de conduites, éparses et diverses, composent un ensemble : le Droit. Le droit est un phénoméne vivant, Les régles naissent, vivent, meurent, évoluent dans leur contenu, parce que la société et les hommes qui la composent, évolue. Parce que les rapports humains sont complexes, le droit est complexe. Mais ce droit désigne plusieurs phénoménes, a plusieurs sens qu'il ne faut pas confondre. Ces sens ne doivent pas étre confondus mais mis en relation. Le Droit recouvre done plusieurs notions. Comme toute science, le droit a aussi son langage. La science juridique emprunte parfois au langage usuel, son vocabulaire mais le séns en est parfois différent, plus large ou plus resireint. Les mots ont parfois aussi deux sens. I! en est ainsi du mot “droit. Ilya le Droit, quion serait tenter d’écrire avec une majuscule et les droits, avec une minuscule = tant6t, on entend par droit, l'ensemble des régles juridiques, ce qu'on appelle "Ie droit objectif’: Tant6t, on entend par droit, telle ou telle prérogative dont une personne est titulaire, dont elle est le sujet, on parle alors des “droits subjectifs". ‘Aussi, le mot droit comporte pour les juristes, deux définitions distinctes. Les Anglais utilisent deux termes différents: Jaw, et rights. Le droit recouvre deux ensembles différents qui different profondément, méme sis se situent en relation. En effet, Yobjet du droit objectif est de delimiter les droits subjects des personnes. jer lieu, un ensemble de régles destinées & orgar - LE DROIT OBJECTIF : Le droit est, en pre fen société, A cet ensemble, on applique l'expression Droit objectif. et de contrainte de chacun. II faut définir ce qui est permis ou pas pour = Il siagit de délimiter la part de liberté Pp stinées a régir son fonctionnement, et par voie de que la vie sociale soit possible, La société établit des régles de conséquence, & organiser les relations des personnes qui la composent. 1s. Lorsqu’on étudie la regle de droit objectf, iméme, abstraction faite de ares, ses classifications, ses - Le droit objectif est constitué par l'ensemble de ces régles juridiqus cela signifie qu’on prend en considération la régle de droit, en elle-méme et pour ell son contenu. On envisage ce qui est commun & toutes les régles juridiques : ses caract sources. son domaine d'application. etc... e Droit objectif reconnait, en effet, ifs dont les individus peuvent se ‘organiser la vie “LES DROITS SUBJECTIFS : Le mot droit a une seconde signification. 1. des prérogatives aux individus. Ces prérogatives sont des droits subject i prévaloir dans leurs relations avec les autres, II ne faut pas perdre de vue que le droit 1 Pint utd’ lavie ve cociéié, donc de régir des personnes qu'on appelte sujets de droit. Dans ce second sett le droit est envisage de facon plus concréte et particuligre. On examine les droits dont une personne est titular, les prérogatives fadividwetles que les personnes ont vocation & puiser dans le corps de régles constitu Par Te droit objecti «Lee droit, pris dans son sens subject désigne alors ume prérogative accordée. 8 tele ou tlle personas ‘agit par exemple du droit de propriété, de droit de vote, du droit de erévs, du droit exerer auton paren Sur see enfants, et... Cest un droit subjectif qu'on envisage lorsqu'on affirme : “} droit de fie felle tele those en vertu de ma qualité de parent ou de pro} me de droit objectif qu’on parle de priétaire” mais d'une norm condamner quelqu'un réparet un dommage en vert tu de l'article 1382 du Code civil = Ces deux significations du mot droit ne s'opposent pas, elles sont com i e : nm ‘ont complémentaires. Ce sont deux fagons différentes dlenvisager le méme phénomene, les deux faces d'un méme miroir : le droit. Le droit object tend A termine les droits subjects des individis., Nous envisgerons suecesivement le droit envisage comme un ensemble de regh Teavdire « le droit objectit» dans premigre partie et nous verrons dans une deuxiéme parte, le droit envisagé comme un ensemble de prérogatives, c'es-i-dire «les droits subjectifns ou plus Paactement ce qui constitue leur unité, (Toutes les études universitares tendent & une connaissance approfondie dds différentes categories de droits subjectifs). me Tre partie | LE DROIT, ENVISAGE COMME UN ENSEMBLE DE REGLES : LE DROIT OBJECTIF = Le doit tend a struturer la société, i ravers une eombinaison complexe de normes, mals a régle de droit existe & cdté d'autres régles sociales: quels sont ses earacteres propre ?(chapitre premier) + Le dit est, on Ia dit, une lence. Nous verrons comment cette selene a évolué en remontant dans Phistoire cet en examinant ses ramifications (chapitre 11). Spans un troisigme temps, nous examinerons comment nait la régle de droit, quelles en sont les sources (chapitre 111). Enfvn, nous verrons dans un dernier temps comment les régles coexistent les une avec les autres, quel en est pour chacune, le domaine d’application (chapitre IV). r LES : oat allayet 5 Liidée de droit ne peut éte dissocié de celle de régle. Mais cette relation entre la régle et le droit ne pevt Exe due Te point de départ de la réflexion, Il existe, en effet, bien dautres ensembles de reges du ne som Pit juridiques ePie sont pas considérées comme telles len est ainsi de la régle de jeu, de la régle morale ov encore la régle de politesse. Pour eemner plus précisément le droit, il convient examiner les principaux caractéres de la régle de Troll, ee gui en constitue essence. Or, on constate que Ia régle de droit est le plus sever obligatoire (1), Ssenérale (I), permanente (Il) et qu'elle a une finalité sociale (IV), Néanmoins, on ture occasion de constater fue Ia réunion de chacun de ces crtéres de revonnaissance du droit nest pas toujours suffisant ou, & inverse, Hest pas toujours nécessaire, ce qui rend notre démarche bien delicate [-LA REGLE DE DROIT EST OBLIGATOIRE “La régle de droit est un commandement : elle a un caractére oblignit Si elle était dépourvue de ce caraotbre, elle ne serait qu'un consel laissé a la discrétion de chacun e* non “0 ordre. La régle de droit doit étre fespeciée pour pouvoir jouer son role organisation de 1a société, Sil n'y avait plus de régle obligatoire, ce serait le régne de l'anarchie. récompense ou punit Méme lorsque la regle de droit et elle interdit aux autres de porter atteinte& cette liberté (ex. Je employeur ne peut s'y opposer, 'avortement est, & certaines _ La ragle de droit ordonne, défend, permet, permissive, elle a un caractére obligatoire parce at Groit de gréve est une régle juridique obligatoire conditions, un droit et nul ne peut s‘opposer la pratique de ces interventions médicales). éanctions. I aun caractére coereitifil est sanetionné Par VrEtat, Crest cette conséeration rede droit, Pour obtenit le respect du droit, des contrain®® &t des saetons sont prev site 1a violation d'un droit, elle requfrt ta foree pub tes pour que celle Test possible dexiger Vexéeution de la rege de oth Bt besa en recouran tat (ex. police, gendarmerie, ete), Neanmain ohn | Te plus souvent, la menace du gendarme sul. ha saneton datique est souvent viel Ta nee a ment, fe respect volontaire du di {pas seulement Ia peur du gendarme Seidel at ey ‘on peut penser que la fidélité ne repost pas sur la re ee taa 7 euler es sano De - Le droit est asso par Etat qui fait la réz Lorsque Tautorité judicial contraigne le contrevenant 1 un organe de Justice institué par I a respecter le droit. I iroit demeure. Ce n'es ies par le Code pénal qui dune sanction de 'adultere, De mém P hous empéche de voler ou de tuer eele reli 1s ragles. Ainsi, la re ‘Certes, la violation d'une t wunication) et la violation exclusion, mais ragle de droit aux autres ictére obligatoire. lise (excomm le blime public -Ce caractére obligatoire permet d'opposer le de politesse sont dépourvues de ce cara anant de Dieu ou de IE régle morale ou 1a 1 er lieu & des sanctions éma religieuse peut donner lie Forse regle morale ou de politesse pent eniaines \ 1 réprobation sociale Vexécution de ces régles ne peut étre pris en charge par l'autorité publique, L'Etat n'est pas & Yorigine de la contrainte exereée pour le respect de la régle religieuse ou morale. On pergoit immédiatement qu'une tele proposition n'est valable que pour tes Etats lates. Car toutes regles morale, religieuse ou autre, a vocation dlevenir juridique, indépendamment de son contenu et de sa finalité : il lui suffit d'étre rendue obligatoire et sanctionnée par MEtat. Or, pour les Etats religieux, la distinction entre régle religieuse et régle de droit n'existe plus puisque le droit procéde de la religion. = Lrexistence d'une sanction serait done le propre de Ia régle de droit. Certains ont pu néanmoins dénoneer la ‘une Togique un peu réductrice de la notion de droit, De plus, cette analyse serait fondée sur un raisonnement vieis. En effet, pour savoir ce qu’est le droit, cest-i-dire ce qui doit étre sanetionné par autorité publique, il cconviendrait d'examiner ce qui est effectivement sanctionné par Mautorité publique. Le raisonnement, on le voit, conduit d une véritable tautologie : Doit étre sanetionné ce qui est sanctionné, Est du droit, ce qui est du droit. = Duailleurs, entre les conduites relevant du non-droit et celles qui dépendent dela sanction de 'autorité publique, ily a des situations intermédiaires, sans doute juridique, mais dans une large mesure & Vabri des sanctions Gatiques. Ainsi en estil en cas obligation naturelle, catégorie intermédiaire entre le devoir moral et ation civil ead juridiques. Llobligation civile est un lien de droit, en vertu duquel une personne est tenue, & I'égard d'une autre, d'un fait ou d'une abstention. obligation naturelle, par opposition A obligation civile, n'est pas susceptible d'exéeution forcée. = On cite souvent l'exemple de Mobligation alimentaire entre fréres et soeurs. Celle-ci, contrairement Vobligation alimentaire entre parents et enfants, n'existe pas juridiquement. Ce n'est qu'un devoir moral, une obligation naturelle. Mais si elle fait l'objet dune exécution spontanée, elle devient une obligation juridique ct Ia continuation de son exécution pourra étre demandée en justice. (ei! est impossible d‘obtenir restitution de ce qui a 616 versé au motif que cela n'était pas dit juridiquement) = Une théorie, dite moderne ou subjective, explique le mécanisme de obligation naturelle. L'idée est que Vobligation naturelle résulte d'un devoir moral assez fort pour que le débiteur s'en estime tenu mais pas suffisant pour étre sanctionné par la loi. Le doyen Ripert y reconnaissait li, "un devoir moral qui monte vers obligation eivile". L'obligation naturelle n'est qu'un devoir moral si intensément ressenti par le débiteur, quil sen estime tenu. En ce sens, elle ressemble au devoir moral. Cependant, si le débiteur de l'obligation naturelle Mexécute volontairement ou seulement reconnait son existence, en connaissance de cause, il est censé exceuter une obligation reconnue par le droit positif : L'obligation naturelle devient une obligation juridique, ‘on naturelle stengage & Naccomplir, cette promesse est valable et engage - Si le débiteur d'une oblig: m ation naturelle devient une obligation civile parce qu’en promettant d'exécuter civilement son auteur. L'obl obligation naturelle, le débiteur prend un engagement. Il fait done naitre une obligation civile valable, susceptible, cette fois, d'exécution foreée. II, - LA REGLE DE DROIT EST GENERALE. Ja signifie qu'elle a vocation & s'appliquer A toutes les personnes qui forment foujours formulée de manigre générale et impersonnelle. On " "Toute personne...", La régle concerne chacun et ne vise droit ont vocation & régir toutes La réegle de droit est générale le corps social, Cela explique quielle soit t rencontre souvent les formules : "Quiconque. personne en particulier. Cela ne signifie pas pour autant que toutes les régles de route Mes personnes, Parfois la régle de droit Sapplique & un groupe de personnes : les salariés fs employeurs, IS médecins, les consommateurs, les propriétares, les conducteurs d'automobiles, les Epoux. & cette ppliquer A toute p e appartena = La régle est générale parce qu'elle a vocation a s' a tc i t y Felle vise une categorie de personnes sans viser ‘catégorie. La regle de droit n'en est pas moins générale parce qu personne en particulier. Meme si la régle vise une catéyorie & laquell Président de la république frangaise en fonction), elle conserve un earactére géncral personne en particulie le une seule personne appartient, (ex. Le parce qu'elle ne nomme ,, contre la a regle de - En principe, ce caractére général de Ia régle de droit est une ba ontra discrimination individuelle, Mais le caractére général de la régle de droit ne signife P droit peut étre discriminatoire & 'égard dun groupe de personnes pour des motifs louables (accorder plus de droits aux personnes Agées, plus de protection aux femmes enceintes, aux enfants ; Etre plus sévére a 'égard des fautomobilistes qui eréent un risque pour les non-conducteurs) ou des motifs condamnables (race, sexe, religion, ‘convictions politiques, ete...) La généralité de la régle de droit est une protection nécessaire mais insuffisante contre Narbitraie. ~ La régle de droit doit régir des situations et non pas des cas particuliers. EX. : la loi ne va décider si Jean test enfant Iégitime de M. et Mme Dupont, Mais la loi décide que tous les enfants nés pendant le mariage sont legitimes. 11 faudra appliquer la loi & cette situation, En revanche, le juge statue sur des cas particuliers, il rend des décisions et non pas des régles de droit. = Ce caractére général de la régle de droit permet de Ia distinguer d'autres normes juridiques. Ainsi, une décision individuelle méme émanant de I'Administration ou du Parlement n’est pas une régle de droit (ex. : un permis de conduite, une notification de droits, nue loi qui ordonne les funérailles nationales pour les obséques dun homme d'Etat, un ordre de réquisition, une nomination par déeret & une fonction publique ou a un titre honorifique etc...). Ce n'est pas régle de droit mais une disposition personnel. Il en est de méme d'un jugement tranchant un litige particulier : il n'édicte pas une régle de droit & vocation générale. Il répond, au contraire, & un probléme particulier. Dans ces deux cas, il ne sagit pas d'une régle de droit mais d'une décision, Ill. - LA REGLE DE DROIT EST PERMANENTE = On dit que Ia régle de droit est permanente parce qu'elle a une application constante pendant son existence, Elle a vocation a régir lavenir, & durer un certain temps. Cela ne signifie pas que la régle de droit soit Gtemelle : elle a un début et une fin, Cependant pendant le temps ou elle est en vigueur, elle a toujours vor sappliquer. Un juge ne pourrait pas écarter l'application d'une loi parce qu’elle ne lui parait pas opportune. conditions prévues par la régle sont réunies, la régle a vocation & s'appliquer. La régle de droit est permanente parce qu'une fois née, la régle de droit s'applique avec constance et de fagon uniforme a toutes les situations qu'elle réglemente jusqu’a ce qu’elle soit abrogée par Vautorité compétente (en principe, Ia méme que celle qui I'a fait naitre) IV.- LA REGLE DE DROIT A UNE FINALITE SOCIALE ~ Le droit a pour ambition de régler les relations extérieures des hommes entre eux pour y faire régner une certaine paix sociale, I! a une finalité sociale. Des auteurs illustrent cette idée par l’histoire de Robinson et Crusoé. Aussi, Robinson, seul dans son ile, n'a-til ‘aucun besoin de droit. S'il souhaite tout de méme en fonder un, le malheureux n'y parviendrait jamais. Pour homme seul, la notion de droit n'a aucun sens. Robinson peut tout au plus se doter d'une morale, celle de ses péres ou celle quill aura eréée lui-méme. Le droit lui, suppose, la présence de l'autre : il n'a pas son siege dans le for intérieur, mais dans les rapports sociaux quill organise. Les jurstes le disent en latin : ubi societas, ibi jus (li oi ily a société, il y a droit). Aussi, pour Robinson, la rencontre avec Vendredi change sa situation. Comme I'a dit un auteur (F. Terré), « elle contient le droit en germe». En dautres termes, la nécessité du droit ne se ‘manifeste que lorsque I'homme vit en groupe. Or, l'homme, cet étre sociable (Aristote) incline a vivre en société. Je. Néanmoins, il ne s'agit pas la de - La régle juridique est un facteur d'ordre, un régulateur de Ja seule finalité du droit Le Droit fournit un certain nombre de régles de conduite destinées a faire régner, tout a la fois, le progrés et la Justice, Tout le monde s'accorde sur cette finalité du droit méme si des divergences existent sur le sens et la voie du progrés a suivre. Mais le droit n'est pas le seul & poursuivre cette finalité. Le Droit entretient des rapports étroits et ambigus tout a la fois avec la régle réligieuse, la régle morale et l'équité car le Droit n'a seulement pour finalité de faire régner ordre, il a aussi pour ambition de faire régner un idéal de Justice Envisageons, & partir de cette idée, ce qui oppose la régle de droit a d'autres régles qui peuvent aussi viser un certain idéal de justice, une progression de I" Humanité. = Droit et Religion droit peut étre discriminatoire & I'égard dun groupe de personnes pour des motifs louables (accorder plus de droits aux personnes égées, plus de protection aux femmes enceintes, aux enfants ; Etre plus sévére a l'égard des ‘automobilistes qui eréent un risque pour les non-conducteurs) ou des motifs condamnables (race, sexe, religion, ‘convictions politiques, etc...) La généralité de la régle de droit est une protection nécessaire mais insuffisante contre Narbitra ~ La régle de droit doit régir des situations et non pas des cas particuliers. EX. : la loi ne va décider si Jean cst enfant Iégitime de M. et Mme Dupont, Mais la loi décide que tous les enfants nés pendant le mariage sont legitimes. 11 faudra appliquer la loi & cette situation. En revanche, le juge statue sur des cas particuliers, il rend des décisions et non pas des régles de droit. = Ce caractére général de la régle de droit permet de Ia distinguer d'autres normes juridiques. Ainsi, une décision individuelle méme émanant de I'Administration ou du Parlement n’est pas une régle de droit (ex. : un permis de conduite, une notification de droits, nue loi qui ordonne les funérailles nationales pour les obséques dun homme d'Etat, un ordre de réquisition, une nomination par déeret & une fonction publique ou a un titre honorifique etc...). Ce n'est pas régle de droit mais une disposition personnel. Il en est de méme d'un jugement twanchant un litige particulier : il n'édicte pas une régle de droit & vocation générale. Il répond, au contraire, & un probléme particulier. Dans ces deux cas, il ne sagit pas d'une régle de droit mais d'une décision. Ill. - LA REGLE DE DROIT EST PERMANENTE = On dit que la régle de droit est permanente parce qu'elle a une application constante pendant son existence, Elle a vocation a régir l'avenir, & durer un certain temps. Cela ne signifie pas que la régle de droit soit Gtemelle : elle a un début et une fin, Cependant pendant le temps ou elle est en vigueur, elle a toujours vor slappliquer. Un juge ne pourrait pas écarter application d'une loi parce qu’elle ne lui parait pas opportune. conditions prévues par la régle sont réunies, la régle a vocation & s'appliquer. La régle de droit est permanente parce qu'une fois née, la régle de droit s'applique avec constance et de fagon uniforme a toutes les situations qu'elle réglemente jusqu’a ce qu’elle soit abrogée par Vautorité compétente (en principe, Ia méme que celle qui I'a fait naitre) IV.- LA REGLE DE DROIT A UNE FINALITE SOCIALE ~ Le droit a pour ambition de régler les relations extérieures des hommes entre eux pour y faire régner une certain paix sociale, I! a une finalité sociale. es auteurs illustrent cette idée par I’histoire de Robinson et Crusoé. Aussi, Robinson, seul dans son ile, n'a-til ‘aucun besoin de droit. S'il souhaite tout de méme en fonder un, le malheureux n'y parviendrait jamais. Pour homme seul, la notion de droit n'a aucun sens. Robinson peut tout au plus se doter d'une morale, celle de ses péres ou celle quill aura eréée lui-méme. Le droit, lui, suppose, la présence de l'autre : il n'a pas son siege dans le for intéricur, mais dans les rapports sociaux quill organise. Les juristes le disent en latin : ubi societas, ibi jus (li oi ily a société, il y a droit). Aussi, pour Robinson, la rencontre avec Vendredi change sa situation. Comme I'a it un auteur (F. Terré), « elle contient le droit en germen. En autres termes, la nécessité du droit ne se ‘manifeste que lorsque I'homme vit en groupe. Or, l'homme, cet étre sociable (Aristote) incline a vivre en société. je. Néanmoins, il ne s'agit pas la de - La régle juridique est un facteur d'ordre, un régulateur de Ja seule finalité du droit = Le Droit fournit un certain nombre de régles de conduite destinées a faire régner, tout & 1a fois, le progrés et la Justice. Tout le monde s'accorde sur cette finalité du droit méme si des divergences existent sur le sens et la voie du progrés A suivre. Mais le droit n'est pas le seul & poursuivre cette finalité. Le Droit entretient des rapports étroits et ambigus tout a a fois avec la régle réligieuse, Ia régle morale et | seulement pour finalité de faire régner ordre, il a aussi pour ambition de faire ré Envisageons, & partir de cette idée, ce qui oppose la régle de droit a d'autres régles qui peuvent aussi viser un certain idéal de justice, une progression de I"Humanité. quité car le Droit n'a ier un idéal de Justice = Droit et Religion soxialesest modifiée et a done intuencé te contenu de I régle juridique), (mals pas toujours val + abo in peine de mort en 1981 : lessondages d'opinion démontraient qu'une majorité de frangais y était hostile) _ prolt et Equté (ch Pouveage de Phillipe Jestaz Le Droit, cot) Connalssanes du droit, Datos) “Lguitea pute oliment defini par un auteur comme ta "justice avec an}! ‘minuscule, non celle qui se sree a epublique a la Bastille, mais Ia Justice diser2te des cas partleullers esta). Le Wit oppose, ‘a Teuite, Le juge, chargé d'appliquer Ia régle de droit, ne peut Iécarter parce quielte conduit & Tre juge state selon le droit enon selon ce qui lui parat juste. Les raisons en sont simples, Une “Hasenes au droit, est de faire régner, non seulement In justice, mais aussi l'ordre, la ds lo ‘une inju des nécessités sécurité, la pal ‘une vente est passée d'un prix trop bas, a justice mite soit en faveur de la nullité de la vente, soit la sécurité en faveur d'une stabilité des relations des = Ainsi, lor Gans le sens du paiement d'un supplément de prix et caitractuelles, Aussi, entre une baisse de prix conforme & l'idéal de justice et le souci dassurer la séeurt sameestlane Te Legstateur a préféré fixer des seuils et des conditions en dehors desquelles le droit refuse de Servi les intéréts de la Justice. En ce sens, on peut estimer quiil est moins nuaneé, plus rudimentaire ~ On peut dre tenter de penser que le recours a Méquité permettrait peut-étre de parvenir a un idéal de justice, atténuer tout ce que le droit peut avoir de rigide, a réduire I'éeart pouvant exister entre Ia justice ‘ct le droit, Mais la notion de Justice est trop subjective pour que le juge puisse sy référer comme une norme. Sous Ancien Régime, les Parlements (tribunaux sous Mancien régime) avait le pouvoir de statuer en equité “Dieu nous garde de 'équité des Parlements”, disait-on alors. Le juge francais doit aujourd'hui juger en droit. La société a besoin de sécurité juridique, les personnes ont besoin de connaitre, par avance, les conséquences possibles de leurs actes. Le droit doit aussi étre uniforme sur tout le territoire. C'est une garantie de Tiberé individuelle et d’égalité des citoyens devant la loi. - Néanmoins, la encore Vopposition entre le droit et Néquité doit étre nuaneée. I! arrive que le ley renvoie expressément A I'équité des juges. Ainsi l'art. 1138 du Code civil dispose que "les conventions obligent hon seulement A ce qui y est exprimé, mais encore & toutes les suites que I'équité, l'usage ou a loi donnent & obligation d'aprés sa nature” et article 700 du NCPC permet au juge de condamner une partie & tut payer une certaine somme qu'il détermine "Iorsqu'il parait inéquitable de laisser ala charge d'une partie” par exemple les hhonoraires de son propre avocat. D'autres fois, c'est plus indireetement que le pouvoir d'équité est attribué aux jjuges. Ainsi, le juge peut octroyer des délais au débiteur malheureux (art. 1244 al. 2), le juge dispose parfois dun pouvoir modérateur par ex. en matiére de clauses pénale (art. 1152 al. 2). Dune manigre plus générale, le juge peut statuer en équité lorsque les plaideurs 'y autorisent par un accord exprés et pour les droits dont ils ont la fibre disposition (art. 12 NCPC) : Ie juge est alors amiable compositeur ce qui ne signifie pas concifiateur mais jjuge en équité II statue selon sa conscience. Sa décision ne peut étre cassée pour Violation de Ia loi. En dehors ide ces hypothéses, il faut done retenir que le juge ne peut statuer d'une fagon générale en équité mais seulement en droit. ‘Au terme de cette introduction, nous avons, sans doute, une idée un peu plus précise de ce qu’est le droit. Cette idée se renforcera et se perfectionnera davantage, au fil de la découverte des différentes matiéres du droit ERE! Ri On assiste, au XXe siecle, & une aceélération du phénoméne de diversification et done spécialisation du droit moderne. Certes, le législatcur doit prendre en compte le particularisme des diverses situations sociales afin d'adopter des régles de droit adéquates, Mais cette spécialisation du droit a d'autres causes, Elle est da au progrés des sciences et des techniques, & une complexité croissante de l'économie, & un interventionnisme Gtatique aceru, etc = Aussi, le droit estil divisé en différentes branches en fonction de son objet ou de son domaine. Plusienss classifications existent, La plus importante opposition concerne celle du droit public et du droit privé (1). On ‘oppose aussi le droit national au droit international (I), L.- L}OPPOSION DU DROIT PUBLIC AU DROIT PRIVE ontenu de Ia régle juridique). (mais pas toujours vrai: abo sociale s'est modifige et a done influeneé Ie co m ral ab in peine de mort en 1981 : lessondages d'opinion démontraient qu'une majorité de frangais y était hostile) _ prolt et Equlté (ch Pouveage de Phillipe Jestaz Le Droit, col Connalssanes du droit, Dall) “Leguitea pu dtre oliment defini par un auteur comme ta "justice avec an}! minuscule, non celle qui se ret a epublique a ta Bastille, mais Ia Justice diser2te des cas partieullers Jestaz). Le Wit oppose, aan es téquité, Le Juge, chargé c'appliquer Ia régle de drolt, ne peut I'écarter parce quielle condult & aan Rist” Le juge statue selon le droit et non selon ce qui lui paralt juste, Les ralsons en sont simp Une ae tit, inhérentes au droit, est de faire régner, non seulement In justice, mals aussl Vordre, la securité, la pain. ~ Ais, lorsqu'une vente est passée dun prix trop bas, ta justice milite soit en faveur de Ta nullité de la vente, soit Jans Ie sens du paiement un supplément de prix et la séourité en faveur d'une stabilité des relations cane Soles, Aussi, entre une baisse de prix conforme & lidéal de justice et le souci d’assurer Ia sécurité des sameestlane Te Lepstateur a préféré fixer des seuils et des conditions en dehors desquelles le droit refuse de Serv les intéréts de la Justice. En ce sens, on peut estimer quiil est moins nuaneé, plus rudimentaire ~ (on peut éire tenter de penser que le Fecours a Méquité permettrait peut-étre de parvenir a un idéal de justice, atténuer tout ce que le droit peut avoir de rigide, a réduire I'éeart pouvant exister entre Ia justice ‘ct le droit, Mais la notion de Justice est trop subjective pour que le juge puisse sy référer comme une norme. Sous Ancien Régime, les Parlements (tribunaux sous Mancien régime) avait le pouvoir de statuer en equite “Dieu nous garde de 'équité des Parlements”, disait-on alors. Le juge francais doit aujourd'hui juger en droit. La société a besoin de sécurité juridique, les personnes ont besoin de connaitre, par avance, les conséquences fe uniforme sur tout le territoire. Crest une garantie de liberté individuelle et d’égalité des citoyens devant la loi. - Néanmoins, la encore Vopposition entre le droit et Néquité doit étre nuaneée. I! arrive que le ley renvoie expressément A I'équité des juges. Ainsi art. 1138 du Code civil dispose que "les conventions obligent fon seulement A ce qui y est exprimé, mais encore a toutes les suites que I'équité, l'usage ou la loi donnent & obligation d'aprés sa nature” et article 700 du NCPC permet au juge de condamner une partie & ul payer une certaine somme qu'il détermine "Iorsqu'il parait inéquitable de laisser & la charge d'une partie” par exemple les hhonoraires de son propre avocat. D'autres fois, c'est plus indirectement que le pouvoir d'équité est attribué aux jjuges. Ainsi, le juge peut octroyer des délais au débiteur malheureux (art. 1244 al. 2), le juge dispose parfois dun pouvoir modérateur par ex. en matiére de clauses pénale (art. 1152 al. 2). Diune maniére plus générale, le juge peut statuer en équité lorsque les plaideurs 'y autorisent par un accord exprés et pour les droits dont ils ont la fibre disposition (art. 12 NCPC) : Ie juge est alors amiable compositeur ce qui ne signifie pas concitiateur mais juge en équité Il statue selon sa conscience. Sa décision ne peut étre cassée pour violation de Ia loi, En dehors de ces hypothéses, il faut done retenir que le juge ne peut statuer d'une fagon générale en équité mais seulement en droit. ‘Au terme de cette introduction, nous avons, sans doute, une idée un peu plus précise de ce qu’est le droit. Cette idée se renforcera et se perfectionnera davantage, au fil de la découverte des différentes matiéres du droit, ERE! Ri tion du droit On assiste, au XXe siecle, & une aceélération du phénoméne de diversification et done spécia moderne. Certes, le législatcur doit prendre en compte le particularisme des diverses situations sociales afin dadopter des régles de droit adéquates, Mais cette spécialisation du droit a d'autres causes, Elle est da au: progrés des sciences et des techniques, & une complexité croissante de l'économie, & un interventionnisme Gtatique aceru, etc = Aussi, le droit est-il divisé en différentes branches en fonction de son objet ou de son domaine. Plusienss classifications existent, La plus importante opposition concerne celle du droit public et du droit privé (1). On ‘oppose aussi le droit national au droit international (11), L.- L}OPPOSION DU DROIT PUBLIC AU DROIT PRIVE ertés publiques qui définissent les divers droits de individu dans la société et les collectivités publiques, les ‘modalités de leur protection. - Le droit public différe du droit privé par férente «il vise & satisfaire Vntérét de la collectivité. Il est au service de Vintérét public alors Ge le droit privé est au service des individus, I! convient cependant de ne pas exagérer cette opposition dans 1 cnure od la complexité croissante de la vie sociale et économique rend de plus en plus perceptible a fonction Tibératrice, pour individu, de I'intervention de I'Etat. On peut ainsi citer, par exemple, la oi du 6 janvier 1978 relative A informatique, aux fichiers et aux libertés, qui organise la sauvegarde des libertés individuelles tant & rencontre des pouvoirs publics que des organismes privés. -une finalité un caractére impératif: le plus souvent le droit public s‘impose aux administrés alors que le droit civil est le plus souvent, un droit d’autonomie, c'est-i-dire que les personnes privées sont libres de se placer dans le systéme juridique de leur choix (mariage ou concubinage ; liberté de conclure ou pas : détermination libre du contenu du contrat, etc...). La encore, il convient de ne pas exagérer cette opposition. En effet, le droit privé n’est pas toujours un droit d’autonomie, Les exemples sont nombreux tant en droit civil (ordre public découlant du primaire du mariage) qu’en droit commercial (mode de constitution et de fonctionnement des sociétés). les priviléges reconnus & !'Administration : Par exemple, en droit privé il est un principe selon lequel "aul ne justice a soi-méme". Le droit subjectif ne peut étre sanctionné quiaprés avoir été reconnu par Tautorité judiciaie, L’Administration, au contrare, jouit du privilége de Vexéeution d'office. Cela signific quelle peut faire exécuter ses décisions & Nencontre des particuliers méme sills en contestent la régularité. Ils evront exécuter d'abord la décision er contester ensuite en recourant & ta Justice administrative : le controle Senervera a posteriori. (ex. en matiére cimpot) = par les contraintes possibles pour faire exécuter les décisions de Justice. En droit privé, il existe des mesures de contrainte, c'est-a-dire des voies d'exécution pour obliger les particuliers a respecter la décision de Justice (saisies des biens, par ex.). En droit public, il n'existe en principe aucune exécution foreée des décisions de Justice 4 Vencontre de 'Administration. Mais dans un Etat de droit, "Etat, dit-on, est honnéte homme” : il paie ses dettes et se conforme au droit. Mais, il n'existe aucune mesure de contrainte sur I'Etat, S'l refuse d'exécuter tune condamnation, ses biens sont inssaisissables. La seule contrainte est politique. De la méme fagon, si un particulier, bénéficiaire d'une décision judiciaire favorable, demande au pouvoir exécutif de lui préter le oncours de la force publique, (pour expulser son locataire qui ne paie plus son loyer, par exemple). et se heurte un refus ; il ne peut contraindre I'Etat. Sa seule ressource est dobtenir la condamnation de I'Etat & des dommages-intéréts pour réparer le préjudice quil subit. Néanmoins, une loi du 16 juillet 1980 a donné ta possibilité au Conseil d’Etat de condamner I'Btat au versement d'une astreinte, moyen indircete de Contrainte, Les juridictions judiciaires se reconnaissent le méme droit. Ce moyen de pression a démontré son efficacité. Par contre, la contrainte par corps (prison pour dettes) a été supprimée par une loi du 22 juillet 1867 ‘en matiére civile et commerciale mais elle demeure pour les dettes vis a vis de I'Etat, notamment les dettes, fiscales. ns différentes : ‘Administration est soumise & un ordre juridictionne! particulier, celui de juridiction administrative chargée d'appliquer les régles de droit public. Le but, aprés la Révolution, par une loi du 16-24 aodt 1790, était de mettre laction de ! Administration a I'abri du contréle des tribunaux de l'ordre judiciaire C- LES DROIT MIXTES = Nous avons dit, a distinction du droit privé et du droit public n'est pas une division absolue du droit. Er Féalité, es techniques et les préoccupations se mélangent tres souvent. II est des régles de droit dites mixtes parce quielles réalisent une combinaison de régles relevant, pour les une du droit public, et pour les autres, du droit privé = Le droit pénal, appelé aussi "droit criminel" est un droit mixte. 1 a pour principal objet de définir les ‘comportemenis constitutifs infractions, et de fixer les sanctions applicables @ leurs auteurs. Mais le droit pénal ne vise pas que fa répression, il cherche aussi & prévenirdtes attitudes délictueuses, & rééduquer les anciens délinguants. Le droit pénal a un lien étroit avec te droit public puisque les infractions sont définies en considération de 'intérét général et cest la puissance publique qui assure I'exécution de la sanction. Le proces ertés publiques qui définissent les divers droits de Vindividu dans la société et les collectivités publiques, les ‘modalités de leur protection. - Le droit public différe du droit privé par férente «il vise & satisfaire Vintérét de la collectivité. II est au service de Vintérét public alors Gue le droit privé est au service des individus, I convient cependant de ne pas exagérer cette opposition dans 1s cnure od la complexité croissante de la vie sociale et économique rend de plus en plus perceptible la fonction Tibératrice, pour individu, de 'intervention de "Etat. On peut ainsi citer, par exemple, la loi du 6 janvier 1978 relative A informatique, aux fichiers et aux libertés, qui organise la sauvegarde des libertés individuelles tant & rencontre des pouvoirs publics que des organismes privés. une finalité un caractére impératif le plus souvent le droit public s‘impose aux administrés alors que le droit civil est le plus souvent, un droit d’autonomie, c'est-i-dire que les personnes privées sont libres de se placer dans le systéme juridique de leur choix (mariage ou concubinage ; liberté de conclure ou pas : détermination libre du contenu du contrat, etc...). La encore, il convient de ne pas exagérer cette opposition. En effet, le droit privé n’est pas toujours un droit dautonomie. Les exemples sont nombreux tant en droit civil (ordre public découlant du régime primaire du mariage) qu’en droit commercial (mode de constitution et de fonctionnement des sociétés). les privileges reconnus i "Administration : Par exemple, en droit privé, il est un principe selon lequel "nul ne peut se faire justice & soi-méme". Le droit subjectif ne peut étre sanctionné qu'aprés avoir été reconnu par Vautorité judiciaire. L’Administration, au contraire, jouit du privilege de Mexécution d'office. Cela signifie quielle peut faire exécuter ses décisions a rencontre des particuliers méme sls en contestent la régularité. IIs devront exécuter d'abord la décision er contester ensuite en recourant a 1a Justice administrative : le controle Sexercera a posteriori. (ex. en matigre dimpot) = par les contraintes possibles pour faire exécuter les décisions de Justice. En droit privé, il existe des mesures de contrainte, c'est-a-dire des voies ¢'exécution pour obliger les particuliers a respecter la décision de Justice (saisies des biens, par ex.). En droit public, il n'existe en principe aucune exécution foreée des décisions de Justice A Vencontre de Administration. Mais dans un Etat de droit, "Etat, dit-on, est honnéte homme" : il paie ses dettes et se conforme au droit. Mais, il n'existe aucune mesure de contrainte sur I'Etat, S'l refuse d'exécuter tune condamnation, ses biens sont inssaisissables. La seule contrainte est politique. De la méme fagon, si un particulier, bénéficiaire d'une décision judiciaire favorable, demande au pouvoir exécutif de lui préter le oncours de la force publique, (pour expulser son locataire qui ne paie plus son loyer, par exemple). et se heurte Aun refus ; il ne peut contraindre I'Etat. Sa seule ressource est dobtenir la condamnation de I'Etat & des dommages-intéréts pour réparer le préjudice quil subit. Néanmoins, une loi du 16 juillet 1980 a donné ta possibilité au Conseil d'Etat de condamner 'Btat au versement d'une astreinte, moyen indireete de Contrainte, Les juridictions judiciaires se reconnaissent le méme droit. Ce moyen de pression a démontré son efficacité. Par contre, la contrainte par corps (prison pour dettes) a été supprimée par une loi du 22 juillet 1867 ‘en matiére civile et commerciale mais elle demeure pour les dettes vis a vis de I'Etat, notamment les dettes fiscales. ns différentes : !'Administration est soumise & un ordre juridictionne! particulier, celui de juridiction administrative chargée d'appliquer les régles de droit public. Le but, aprés la Revolution, par une loi du 16-24 aodt 1790, était de mettre laction de Administration a I'abri du contréle des tribunaux de l'ordre judiciaire (C- LES DROIT MIXTES = Nous F’avons dit, a distinction du droit privé et du droit public n'est pas une division absolue du droit, En ‘Gali, les techniques et les préoccupations se mélangent trés souvent. II est des régles de droit dites mixtes parce quielles réalisent une combinaison de régles relevant, pour les une du droit public, et pour les autres, du droit privé = Le droit pénal, appelé aussi "droit criminel" est un droit mixte. 1 a pour principal objet de définir les ‘omportements constituifs d'infractions, et de fixer les sanctions applicables & leurs auteurs. Mais le droit pénal ne vise pas que fa répression, il cherche aussi a prévenirates attitudes délictueuses, & rééduquer les anciens délinguants. Le droit pénal a un lien étroit avec te droit public puisque les infractions sont définies en considération de 'intérét général et cest la puissance publique qui assure l'exécution de la sanction. Le proces Par sa nature méme la régle de droit appréhende la vie sociale dans tous ses aspects. Or ces caractéres sociaux dans tous les aspects sont de plus en plus complexes donc les régles de droits sont aussi de plus en plus complexes, mais aussi de pls en plus nombreuses. Elles peuvent re regroupées selon leurs objets ou personnes auxquelles elles s appiquent : divisées en différentes branches pour une melleure apprehension de toutes les régles. Le doit est divisé en doit national (ou international mais aussi en droit privé et civil Section 4 : le droit n le droit it §1_ Droit national Droit nterne donc droit post en vigueur, dans un état donn, clest une sanction propre & un état considéré ayant une propre source de sanction. Le droit inteme réglement aussi les rapports sociaux @intérieur de tat sans qu'un élément tanger interienne | §2_Le droit international ‘A. Droit international public. est ensemble des régles concernant les rapports entre états souverain donc le droit réglemente les rapports des étals entre eux et essaye de trouver des solutions aux confits entre ls eats Il est composé de tratés et de conventions internationaux: principes généraux du droit unanimement admis par les nations civilisées. I présente une particulate égale ‘a une faiblesse en ce sens ou les regles dictées & rencontre des états ne trouve pas de sanctions effcaces puisque pas autorité supra étatique qui serait compétente pour oblger les états& respecter les régles voire qui serait capable de les sanctionner. Malgré des triunaux internationaux, avec la cour intemationale de justice @ La Haye, les décisions juridiques ne sont appliquées que si les états acceptent de les appliquer. C'est pour cela que le droit international n'est pas considéré comme du droit, mas juste comme un code de bonne conduite simplement sans code de régle morale. B, Droit international privé est un droit régissant les rapports entre particuliers comportant un élément étranger: élément dextaneité Il permet de déterminer la loi compétente: nationale ou étrangere qui va s'appliquer chaque fois quune situation Itgieuse présente un lement dextanéilé, lest exemple du mariage entre un francais et un itaien, sls divorcent, i doit choir la loi applicable. ‘Généralement, le droit international privé régle tous les confits de foi dans espace. I reléve du doit international privé les conditions datrbution de la nationalé, et aussi détermine a condition des étrangers dans un pays qui n'est pas son pays dorigine 2: droit public et dro! ‘Une sumadivisio: division classique courante et admise. On distingue le droit public et privé selon la qualité des personnes ‘en cause et selon que la régle de droit conserve les rapports entre particulier ou ceux homme et personne publique, Le droit privé et public se divise par la difference entre objet et la finale. objet: le crit privé prend en consideration es rappors entre particule tls reglemente: mariage, heritage, convat. Le rot public organise Vétat et les collectives publics et vise aussi regi leu relation avec les partculiers Lafinalité le droit public recherche la saisfacion dente général et organise le gouvernement de la nation et gee fe i service publi, I assure Fexerice dune puissance pubique: est le dot prope tat et coletivie publique invest un ouveirde commandement le doit public essentielementimpérat, es pariculers ne peuvent y déroger Le drt privé Techerche autant que possibe la satisfaction indviduelle Celie sumadvsio sest un instrument nécessaie de classification qu mérte dre conserve, Mais cela peut ee otaner est deel présente dot privé el publique comme entrement séparé, Or est op caicalura cat dot Sesh it taduclon dun pot politique global unique qui endance & masquer cette profonde un du droit ls sont out simpement complémentie, en fl certzines branches de dritne peuvent te ni privé ri publ, eles sont mes Ne oe Par sa nature méme la régle de droit appréhende la vie sociale dans tous ses aspects. Or ces caractéres sociaux dans tous les aspects sont de plus en plus complexes donc les régles de droits sont aussi de plus en plus complexes, mais aussi de pls en plus nombreuses. Eles peuvent tre regroupées selon leurs objets ou personnes auxquelles elles s appiquent : divisées en différentes branches pour une melleure apprehension de toutes les régles. Le doit est divisé en doit national ou international mais aussi en droit privé et civil! Section 4 : le droit n le droit it §1_ Droit national Droit nterne donc droit post en vigueur, dans un état don, clest une sanction propre & un état considéré ayant une propre source de sanction. Le droit iteme réglement aussi les rapports soclaux @intérieur de tat sans qu'un élément tanger interienne | §2_Le droit international ‘A. Droit international public. est ensemble des régles concernant les rapports entre états souverain donc le droit réglemente les rapports des états entre eux et essaye de trouver des solutions aux confits entre ls états lest composé de tratés et de conventions internationaux: principes généraux du doit unanimement admis par les nations civilisées. présente une particulate égale 2 une faiblesse en ce sens ou les régles dictées & fencontre des états ne trouve pas de sanctions efficaces puisque pas autorité supra étatique qui serait compétente pour oblger les états& respecter les regles voire qui serait capable de les sanctionner. Malgré des tribuunaux internationaux, avec la cour intemationale de justice @ La Haye, les décisions juridiques ne sont appliquées que siles états acceptent de les appliquer. C'est pour cela que le droit international n'est pas considéré comme du droit, mais juste comme un code de bonne conduite simplement sans code de régle morale. B, Droit international privé est un droit régissant les rapports entre particuliers comportant un élément étranger: élément dextaneité Il permet de déterminer la loi compétente: nationale ou étrangere qui va s'appliquer chaque fois quune situation Itgieuse présente un élément dextanéilé, est exemple du mariage entre un francais et un italien, sls divorcent, i doit choir la loi applicable. ‘Généralement, le droit international privé régle tous les confits de loi dans espace. I reléve du doit international privé les conditions datrbution de la national, et aussi détermine a condition des étrangers dans un pays qui n'est pas son pays dorigine 2: droit public et dro! ‘Une sumadivisio: division classique courante et admise. On distingue le droit public et privé selon la qualité des personnes ‘en cause et selon que la régle de droit conserve les rapports entre particule ou ceux homme et personne publique, Le droit privé et public se divise par la difference entre objet et la finale. objet: le crit privé prend en consideration les rappors entre particule tls rglemente: mariage, hritage, conta. Le rot public organise Vétat et les colectiites publics et vise aussi regi leu elation avec les partculiers Lafialité le droit public recherche la saisfacion dente général et organise le gouvernement de la nation et gee fe service publi I assure Fexerice dune puissance publique: est le rot prope tat et coletivié publique invest fun ouveirde commandement le doit public essentelementimpéra, es pariculers ne peuvent y déroger Le crit privé Techerche autant que possibe la satisfaction indviduelle cation qui mérite détre conserve. Mais cela peut étre crtiquer ar, Or s'est trop caricatural, car doit test la te profonde unité du droit. ls sont tout implement (én public, elles sont mixtes. Cette sumadivisio stest un instrument nécessaire de ciasstfi est a dire elle présente le droit privé et publique comme entiérement sep traduction dun projet poltique global unique qui a tendance & masquer ce ‘complémentate, en fait certaines branches de droit ne peuvent étre ni priv @ledol, Manoeuvre dolosive cest& die tromperie commise par lune des parts &tacte afin dinciter une des partis & conclure Facte juridique: ereur provoquée. Le dol est une manoeuvre frauduleuse: mensonge, simple réticence voire le silence (hypothese ddu garagiste). En défntive, quand le consentement dune personne riest pas intégre parce quil a été vicié par Ferreur la violence ou le do, racte est sanctionne par la null B.La mullité de l'acte. En cas de consentement viié,tacte estjuridiquement ineffcace, il ne produira aucun des effets de droits envisagés par les parts. Tradiionnellement, le droit retient deux catégories de nulits: la nullité relative: quand il manque une condition exigée en vue de protégerfintéét de fun des partis & face. lly a aussi la null absolue: quand une régle est bafouee et imposte en vue de protéger les intéréts généraux tel un contrat contraire aux bonnes moeurs. lest frappé de nul de nulité absolue: Cest le cas pour les méres porteuses: notre droit considére que ce contrat porte sur le corps de la femme et celui de enfant, il est contrare & ordre public. Dans ce cas, toute personne intéressée peut demander la nulié de Facte qui se Prescrt par 30 ans, ‘La nullité est relative quand avec I'acte en question il manque une des conditions qui est exigée en vue de protéger linterét de Tune des patis a fact! cas de vice de consentement, action se prescrt par 5 ans. La nulié absolue difére de la nulité relative, elle produit les mémes conséquences dans la mesure ol a nulité absolue et la nulité relative entraine toutes deux fanéantissement rétroactif de l'acte. Cela veut dire qu’ parr du jugement qui prononce la nulité de Facte, 'acte ne produira plus aucun effet et sera rétroacivement anéanti pour le passé. Tout se passe comme si acten'avat jamais exsté Par conséquent, fous les effets qui ont pu se produire avant les jugements de nulité doivent éte supprime, les choses doivent etre remise en état! Lar iri ‘Selon farticle 1134, les conventions légalement formées tinnent lieu de lois & ceux qui les ont faites: la convention & la force dune loi: principe de a force obligatoire de 'acte juridique. Dans le contrat, dés lors que les questions de valité sont replies, le contrat & méme force obligatoire quine loi les partis ‘contractants sont défnitvement tenus par lacte juridique quelle vienne de conciure, si une des deux veut modifier une ou plusieurs clauses du contrat, i faut passer un nouveau contrat. La convention simpose au contractant avec le méme tite Quiune Io, toutefois, elle ne peut produire detfet au tiers au contrat parce que les articles 1134 et 1165 dispose que les Conventions nfont defets qu'entre les partis contractants et qu’eles ne nuisent point au tiers. Ce qui a été conclu entre les contractants ne peut nuire ni profiter aux ters: régle de leet relatf des conventions Il aut apporter une nuance: ses tiers ne sont pas liés par le contrat, le droit civil considére que tout acte juridique équivaut une réalité qui simpose au respect de tous. L'acte juridique est opposable a tous: erga omnés. Par exemple si un ‘employeur veut employer une personne qualfiée mais déja employée aileurs, "autre contrat de travail ui est opposable, ne peut débaucher lemployé! } L'acoome it de. juridique. En principe, facte juridique va slaccompli par exécution volontaire des stipulations préwes par les parts Laccomplissement de Facte en un sens trés technique est le paiement. L'exécution de toute prestation, mais ce n'est pas la seule fagon dexéouteracte juridique: dautes fagons soit par lesquels les droits vont mourir soit par lesquels is vont se transmetre, ‘A Liestinction des dros, ‘Le rapport de droit peut s'éteindre par d'autres modes que le paiement. ‘@.La dation en paiement, este fait de donner aux créanciers autre chose que ce qui est prévu par un acte juridique, Par exemple: au restaurant la dalion en paiement pour fete la plonge au lieu de payer, mais il faut ue le créancier soit J accord. Cette dation exige une @ledol, Manoeuvre dolosive cest& die tromperie commise par une des parts &acte afin dinciter une des partis & conclure Facte juridique: ereur provoquée. Le dol est une manoeuve frauduleuse: mensonge, simple réticence voire le silence (hypothese ddu garagiste). En défntive, quand le consentement dune personne nest pas intégre parce quil a été vicié par Ferreur la violence ou le dol, tacte est sanctionné parla nul B. La nullité de l'acte, En cas de consentement vicié,tacte est juridiquementineffcace, il ne produira aucun des effets de droits envisagés par les parts. Tradiionnellement, le droit retient deux categories de nulits: la nullité relative: quand il manque une condition exigée en vue de protégerfintéét de fun des partis & face. lly a aussi la null absolue; quand une régle est bafouee et imposte en vue de protéger les intéréts généraux tel un contrat contraire aux bonnes moeurs. lest frappé de nul de nulité absolue: C'est le cas pour les méres porteuses: notre droit considére que ce contrat porte sur le corps de la femme et celui de Fenfat, lest contrare & ford public. Dans ce cas, toute personne intéressée peut demander la nulié de acte qui se Prescrit par 30 ans, ‘La qullité est relative quand avec l'acte en question il manque une des conditions qui est exigée en vue de protéger linterét de Tune des partis a fact! cas de vice de consentement, action se prescrt par 5 ans. La nulité absolue difére de la nulité relative, elle produit les mémes conséquences dans la mesure ol la nulité absolue et la nulité relative entraine toutes deux fanéantissement rétroactif de l'acte. Cela veut dire qu’ parr du jugement qui prononce la nulité de Facte, facte ne produira plus aucun effet et sera rétroacivement anéanti pour le passé. Tout se passe comme si acten'avat jamais existe Par conséquent, fous les effets qui ont pu se produire avant les jugements de nulité doivent éte supprimé, les choses doivent etre remise en état! Larel iri Selon faticle 1134, les conventions légalement formées tiennent lieu de los & ceux qui les ont faites: la convention & la force dune loi: principe de la force obligatoire de 'acte juridique. Dans le contrat, dés lors que les questions de valité sont remplies, le contrat & méme force obligatoire quiune loi les partis Contractants sont défnitvement tenus par tacte juridique quelle vienne de conciure, si une des deux veut modifier une ou plusieurs clauses du contrat, i faut passer un nouveau contrat. La convention simpose au contractant avec le méme tie Quiune Io, toutefis, elle ne peut produire detfet au tiers au contrat parce que les articles 1134 et 1165 dispose que les Conventions nfont defets qu'entre les partis contractants et qu’eles ne nuisent point au ters. Ce qui a été conclu entre les contractants ne peut nuire ni profiter aux ers: ragle de leet relatf des conventions Ilaut apporter une nuance: ses ters ne sont pas lés par le contrat, le droit civil considére que tout acte juridique équivaut ‘4 une réalité qui simpose au respect de tous. L'acte juridique est opposable a tous: erga omnés. Par exemple si un ‘employeur veut employer une personne qualiiée mais déja employée aileurs, fautre contrat de travail li est opposable, i ne peut débaucher femployé! L'acoome it de. juridique. En principe, facle juridique va slaccompli par exécution volontare des stipulations préwes par les parts Laccomplissement de Facte en un sens trés technique est le paiement. L'exécution de toute prestation, mais ce n'est pas la seule fagon dexéouteracte juridique: dautes fagons soit par lesquels les droits vont mourir soit par lesquels is vont se transmetre, ‘A Lestinction des droits, ‘Le rapport de droit peut s'éleindre par d'autres modes que le paiement. ‘@.La dation en paiement, este fait de donner aux créanciers autre chose que ce qui est prévu par un acte juridique, Par exemple: au restaurant a dalion en paiement pour fete la plonge au lieu de payer, mas il faut ue le créancier soit f accord. Cette dation exige une LUacte dépend de la volonté des partculiers dans sa création et ses effets sont produits par les particuliers. Les {alts dépendent ou non de la volonté du sujet de droit mais les effets sont produits par la loi. Done les fats juridiques roprement dits son constaté soit par des situations de fait (naissance d'enfant) soit par des actions telle une injure, deterioration dune chose qui va entrainer la création, la transmission ou la modification des droits: elles peuvent étre volontaire ov involontare, mais quand bien méme, elles seraient volontares, elles seralent qualfiées par le droit de fait juridique dans la mesure oi les faits juridiques qu’elles produisent non pas été voulues. u bien les fais juridiques sont des fats ou circonstances auxquels la li fit produire des conséquences juridiques quelle ‘que soit la volonté du particulier, Ces fats peuvent donner naissance & des droits ou des obligations. lis peuvent les modifier, entrainer leur transmission @ d'autres personnes ou entrainer leur extinction. Quelques soient ces effets, ils ne trouvent pas leurs sources dans la volonté des sujets de droits. Les fats sont nombreux, tr variés qu'on narrve pas & laborer une théorie générale des fats juridiques: adopte une distinction arbitaire Section 1: Les faits juridiques naturels et involontaires. eux sont les plus étrangers possibles aux actes juridiques: faits qui ne sont pas voulus par le sujet de droit, is vont insérer dans conséquences juridiques. {aits biologiques, ‘Ceux qui se rattachent a la naissance d'un individu, méme si c'est involontar, c'est considéré comme un fait juridique parce Quielle engendre des conséquences juridiques imposées parla loi. Par exemple, la naissance équivaut & apparition de la Personne juridique, donc patrimoine cst a dire obligation pour les parents de subvenir aux besoins de enfant. Droit de enfant qui peut hériter de ses parents! L’dge d'un individu est un fat immaitisable qui produit des conséquences juridiques: ds 18 ans, individu peut voter et & partir d'un certain age, ily a possiblté de se marier (18: homme, 16: femme). En cas de déficience physique ou morale, le fait juridique est un régime de protection: nomination d'un tuteur. Au niveau de la parenté, il y a interdiction des mariages consanguins ou obligation de subvenir au besoin de l'un ou de l'autre. Enfin en cas de décés, cela met un terme a la personne juridique et met une ouverture & une succession des biens organisés par le legisiteur. §2._Les fats de force majeure ou cas fortult, ‘Cela veut dire que 'événement est totalement indépendant de la volonté de thhomme, il est imprévisible,irrésistible et insurmontable, Les débiteurs ne peuvent pas effectuer leurs prestations. C'est exemple de la foudre, incendie, la guerre, Je nauftage, les éléments naturels! Quand un débiteur n’a pas pu exécuter son obligation en cas de force majeure, en principe, il se trouve libéré de toute responsabilité. ‘§3_La prescription. La notion de prescription évoque écoulement dun certain temps. Section 2: es faits juridiques volontaires. y jes. Par exemple, une ye mais dont les conséquences juridiques n'ont pas été vou le Dotsme peer le ld an wih lt esc, cst ce vtare ma es cansiqerces re sort ps voulues: dommages et intéréts!

You might also like