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Royaume du Maroc Le Chef du Gouvernement og Sod! assis x ee ‘Commission Nationale du alec! Ug2b duibg/! xl! Recours Fiscal apa ee aoe DECISION Dossier n° : 1- 182/04 Séance du 20 JUIN 2023 Du registre des pourvois De l'année : 2023 | Désignation du contribuable Raison sociale: Société xxx Siége social 200% Nature de limpét: 1S-TVA - IRIRS Exercices (2018 a 2021 ll- Motifs et détails de la décision En la forme Attendu que la deuxiéme lettre de notification a été remise a la société xxx en date du 21/02/2023 ; Attendu que sa réponse a la deuxiéme lettre de notification a été regue le 22/03/2023 et dans laquelle, elle a formulé sa demande de pourvoi devant la Commission Nationale du Recours Fiscal (CNRF) ; Attendu que la requéte et les documents relatifs aux actes de la procédure contradictoire ont été transmis par 'administration fiscale @ la CNRF en date du 27/04/2023 ; Attendu que le dossier, a été programmé pour la séance du 20/06/2023 ; Attendu qu’a cette date, la sous-commission a pris acte de la présence des représentants de l'administration fiscale et de la société et de 'absence des membres représentants des contribuables dament convoqués ; w2 La sous-commission constatant que * le quorum légal lui permettant de délibérer valablement, est atteint ; * la réponse de la société a la 2°** lettre de notification a été regue dans le délai legal de 30 jours ; * la requéte et les documents relatifs aux actes de la procédure contradictoire ont été transmis par administration fiscale dans le délai de 3 mois _prévu par la loi en vigueur ; * les membres représentants des contribuables et les parties au litige ont été réguliérement convoqués ; Décide en conséquence, de passer a l'examen du ltige soumis a son appréciation quant au fond Au fond |- Impét sur les sociétés \/ IMPOT SUR LES SOCIETES : 1- Minoration comptable de chiffres d'affaires : Attendu que 'examen du compte clients au titre de l'exercice 2017/2018 , a permis a linspecteur de déceler que les montants non justifiés, détaillés au tableau 1 de la 1° lettre de notification, ont été portés au débit du compte clients par le crédit d'un autre client au lieu du crédit du compte ventes, ce qui correspond a des ventes non déclarées a réintégrer au chiffre d'affaires; Par ailleurs, il a ajouté que la société, dans sa réponse a la demande de communication des piéces justificatives N° 256 du 05/09/2022, a avancé qu'il s’agit d'un incident technique qui s'est produit en 2017, et qui a été corrigé par la suite. | a conclu que, I'écriture comptable susmentionnée, reste injustifiée étant donné que toute écriture comptable, doit étre appuyée par une piéce justificative, de méme que 'écriture comptable ne respecte pas les dispositions comptables en vigueur. Attendu que la société a contesté le redressement en affirmant que les montants relevés correspondent a des réglements et des factures imputés par erreur aux mauvais compte de tiers, et que ces écritures ont bien été reclassées entre comptes clients, sans impact sur le compte ventes puisque celui-ci a déja été crédité lors de la constatation de la créance au niveau du compte tiers. Considérant que les justificatifs présentés par la société ont permis d'abandonner le redressement relatif a la facture n° xxx du client xxx d'un montant de 14 100,00 dhs du 05/03/2018 ; 22 Considérant que pour les autres justificatifs présentés par la société, relatifs a des exercices essentiellement prescrits 2010 a 2017, ces derniers n'ont pas pu confirmer les propos de la société et prouver la fiabilité de ses écritures comptables quant a la déclaration desdits montants en chiffres d'affaires au titre de ces exercices ; Pour ces considérants, la sous-commission aprés avoir, examiné les éléments de la procédure et analysé les arguments présentés par chacune des parties au litige, et aprés délibération, a décidé de maintenir ce chef de redressement, a exception du montant de 14 100,00 dhs. Soit EX 2017/2018 : 581 264,35 ~ 14 100,00 = 567 164,35 2- Produits financiers sur créances clients. Attendu que l'examen du solde client des sociétés du groupe (détaillé dans tableau 2 en annexe de la 1" lettre de notification) est resté constamment débiteur pendant la période vérifiée. La société xxx SARL n'a entamé aucune démarche afin de recouvrer ces créances, qui deviennent donc assimilable a une immobilisation financiére génératrice d’intéréts au taux bancaire normal de 6.5 % H.T par an. Lesdits intéréts ont été réintégrés au résultat fiscal des exercices 2017 a 2021. Attendu que la société a contesté le redressement, en avangant que les créances inscrites au niveau des comptes clients des sociétés du groupe correspondent a la facturation de biens et de services, qui entrent dans le cadre des opérations d'exploitation de la société, et ne peuvent étre considérées comme des immobilisations financiéres, et par conséquent ne peuvent étre génératrices d’intéréts. Considérant que les créances, objets de ce chef de redressement, sont des créances commerciales et non pas financiéres ; Considérant que les indemnités de retard ne sont prises en compte dans le résultat imposable que lors de l'exercice de leur encaissement ; Pour ces considérants, la sous-commission aprés avoir étudié les éléments de la procédure et analysé les arguments de chacune des deux parties et aprés délibération, a décidé d’abandonner la réintégration des produits financiers sur créances clients non encaissées. 3- Produits accessoires résultant des indemnités sur délais de paiement : Attendu que lexamen du compte clients, au titre des exercices vérifiés, a permis a Vinspecteur de relever que le paiement de certaines factures dépasse les délais de quatre-vingt-dix jours, sans application des indemnités prévues & la loi 32-10 complétant la loi 15-95 formant code de commerce. Et par conséquent, la société devait 3/12 facturer des indemnités au taux réglementaire de 9,25 %. (Ce taux est la sommation du taux de marge additionnelle de 7% et du taux directeur de Bank Al-Maghreb de 2,25%). Ces indemnités constituent des produits accessoires imposables. CF détail tableau 3 en annexe de la 1" lettre de notification. Attendu que la société a contesté le redressement en avangant que l'imposition des indemnités de retard ne devrait étre prise en considération, du point de vue fiscal, qu'au moment de leur encaissement ou décaissement effectif, sur la base des dispositions de la note circulaire 722 relative aux dispositions fiscales de la loi de finances 2014. Considérant que les indemnités de retard ne sont prises en compte dans le résultat imposable que lors de l'exercice de leur encaissement ; Pour ce considérant, la sous-commission aprés avoir étudié les éléments de la procédure et analysé les arguments de chacune des deux parties et aprés délibération, a décidé d’abandonner la réintégration des produits accessoires des indemnités sur délais de paiement non encaissés. 4- Produits non courants résultant des dettes chroniques non justifiées : Attendu que lanalyse des reports a nouveaux des comptes fournisseurs a permis a l'inspecteur de constater que certaines dettes fournisseurs, relevant des exercices antérieurs prescrits, continuent de figurer au passif du bilan de la société sans justification, comme détaillé en 1™ lettre de notification. Ces dettes chroniques sont considérées prescrites au sens des articles 319 et 388 du Dahir des Obligations et Contrats et l'article 5 du code de commerce. la conclu que, ces dettes prescrites constituent des produits non courants a réintégrer au résultat fiscal en application des dispositions de l'article 9 du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021. Il a ajouté que ces reports, dont lorigine n’est pas justifiée ont fait objet d'une demande de communication des piéces justificatives N° 256 du 05/09/2022 qui est restée sans suite convaincante. Ces dettes sont récapitulées par exercice comme suit : [tae AN 20172078 | ANZOIAN® | ANZ0I020 | ANZO0021 | 2021 I Fournisseurs 2.091. 169,93 | 2.091.169,93 | 2.092 369,93 | 2.092.369,93 | 2.092.369,93 Attendu que la société a contesté ledit redressement en affirmant ce qui suit - La prescription évoquée n’éteint pas l'action de plein droit, elle doit étre invoquée par celui qui y a intérét, conformément aux dispositions de l'article 372 du Dahir des Obligations et Contrats. Ainsi que la prescription prévue a l'article 5 du code de commerce ne peut étre effective que suite a une décision prononcée par le tribunal ayant été saisi par la personne qui y a intérét, faisant référence a la décision N°4172 du tribunal administratif de Rabat en date 8 juillet 2014. 4n2 - [Administration n’a fourni aucun détail quant aux fournisseurs concernés, et par conséquent, elle est dans l'impossibilité de vérifier existence ou non d'un acte interruptif de prescription. Considérant que les A-Nouveaux concernant les dettes fournisseurs remontent effectivement a des exercices antérieurs a plus de 5 ans, et sont par conséquent, prescrites au vu des dispositions des articles 388 du dahir des obligations et contrats et 5 du code de commerce ; Considérant que le détail réciamé par la société, a été demandé par ‘administration dans sa demande de communication des piéces justificatives n° 256 du 05/09/2022, qui est restée sans suite et que c'est a la société de produire ledit détail et non a administration fiscale ; Pour ces considérants, la sous-commission aprés avoir, examiné les éléments de la procédure et analysé les arguments présentés par chacune des parties au litige, et aprés délibération, a décidé de maintenir le redressement notifié. 5- Factures d’avoir non justifies. Attendu que l'examen de la comptabilité de la société et plus particuliérement les postes ventes de marchandises, en rapprochement avec les documents comptables présentés, a permis a linspecteur de relever que son débit enregistre des avoirs sur ventes. Parmi ces avoirs, ceux qui ne sont pas justifiés par des bons de réception ou de retour, diment signés par le client, et en plus, ont été fait en infraction du principe de lindépendance des exercices, sans procéder a la réintégration de leurs montants au tableau de passage. CF Détail en 1"° lettre de notification Attendu que la société a contesté le redressement en invoquant dans sa requéte, ce qui suit: = Pour la facture d’avoir de la Fondation Med V, la facture de vente initiale a été émise en date du 12/03/2018, en incluant la TVA dans le montant total a régler. Or, cette fondation est exonérée de TVA conformément a larticle 92-I-49 du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021. La société a donc émis en date du 23/04/2018 un avoir du méme montant, afin d’annuler la facture initiale, et a édité le méme jour une nouvelle facture qui n'inclue pas la TVA. Et toutes les opérations ont eu lieu durant le méme exercice, ouvert le 01/05/2017 au 30/04/2018, soit en respect du principe d'indépendance des exercices, et sans aucun impact sur le chiffre d'affaires constaté au titre de cette opération de vente. - Pour la facture d'avoir de la société Preventex, il s'agit du méme cas de figure que celui de la Fondation Med V, sauf que pour cette opération, la facture initiale datant du 11/10/2018, a été émise hors taxes a tort, et a été annulée par la suite par un avoir S/2 datant du méme jour, suivi d'une nouvelle facture toujours le méme jour, incluant cette fois-ci la TVA. - Pour la facture d’avoir de la société xxx, l'opération relevée englobe deux encaissements, un avoir dont une annulation d'une vente comptabilisée en double. Considérant que les justificatifs fournis par la société, séance tenante ont permis de vérifier les propos et les arguments de la société ; Pour ce considérant, la sous-commission apres avoir, examiné les éléments de la procédure et analysé les arguments présentés par chacune des parties au litige, et aprés délibération, a décidé d’abandonner ce chef de redressement. 6- Limitation de déductibilité des frais de gestion facturés par les sociétés de groupe. Attendu que examen de la comptabilité de la société, notamment le compte de charges «61263 - Achats des prestations de services » au titre des exercices vérifiés a permis a Inspecteur de relever lenregistrement des frais de gestion (financiére et comptable, des ressources humaines, informatique et technique et les redevances d'utilisation de la marque xxx) facturés principalement par les sociéiés de groupe suivantes (xxx) ; lla rappelé que les frais de gestion, pour qu'lls soient déductibles, doivent étre indispensables a la gestion dudit établissement et étre ddment justifiés et détaillés sur un état visé par administration fiscale dont dépend le sige social. Il a conclu que, lorsque ces frais sont exagérés, ‘administration peut en limiter le montant ou déterminer la base d'imposition de ladite entreprise sur la base d'informations dont elle dispose, et ce, conformément aux dispositions de l'article 213- Ill du C.G.I des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021 Et que par conséquent, ila procédé a la limitation de ces frais de gestion a 2% du chiffre d'affaires déciaré, généralement retenu pour les frais de gestion CF Détail du calcul sur le tableau n° 4 de la 1° lettre de notification. Attendu que la société a contesté ce redressement pour les raisons suivantes - Le soubassement du redressement n’étant pas fondé, wu que les dispositions de article 213411 concernent les établissements des entreprises non résidentes ayant une activité permanente au Maroc. Alors que xxx est une société de droit marocain au sens de article 2-1-1° du CGI des exercices contrdlés 2018, 2019, 2020, 2021. - Les dépenses engagées par la société au titre de ces frais correspondent bien a des prestations réelles effectuées par les filiales du groupe au profit de la société, facturées suivant des modalités bien précises, et ayant fait lobjet de trois contrats, avec trois sociétés du groupe en contrepartie de rémunérations qui varient selon ces contrats (CF Détail requéte de la société). oni2 Considérant que le mode de facturation desdites commissions est forfaitaire et non détaillé quant a la nature, la quantification ou la méthode de calcul en infraction aux dispositions de l'article 145 du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021; Considérant que ladite facturation ne permet pas de justifier 'évaluation faite dans les contrats établis, par les entreprises du méme groupe que la société vérifiée ; Considérant que ces frais de gestion et d'assistance technique dépassent 30% du chiffre d'affaires déclaré en 2019/2020 et 24% en 2021, ce qui est excessif ; Considérant que la limiatation de ces frais a 2% du chiffre d'affaires, généralement retenu, est jugé correct Pour ces considérants, la sous-commission aprés avoir, examiné les éléments de la procédure et analysé les arguments présentés par chacune des parties au litige, et aprés délibération, a décidé de maintenir le redressement. 7- Créances devenues irrécouvrables. Attendu que la verification de la comptabilité a permis @ linspecteur de relever que la société a comptabilisé dans le compte créances devenues irrécouvrables une extourne clients douteux d'un montant de 295 800,46DH sur les créances des clients (xxx, xxx et xxx), ll a conclu que l'abandon du montant susvisé n’a pas été justifié, et ce malgré la demande de communisation des piéces justificatives N°256 en date du 04/07/2022. D’oti sa réintégration au résultat fiscal Attendu que la société a contesté le redressement, en rappelant que larticle 686 du code de commerce prévoit que « le jugement d’ouverture (d'une procédure collective) suspend ou interdit toute action en justice de la part de tous les créanciers dont la créance a son origine antérieurement audit jugement et tendant a la condamnation du débiteur au paiement d’une somme d'argent ». Elle a conclu qu'elle était dans Timpossibilité de procéder a des recours judiciaires a I'encontre desdits clients, et que par conséquent, ces abandons ne revétent pas le caractére de libéralité. Considérant qu'aucune provision pour créances douteuses n'a été comptabilisée par la société en respect des dispositions de (article 10-I-F-2° du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021 pour que ces créances puissent étre considérées comme perdues par la société ; Considérant que la déduction de ces créances n'est admise fiscalement que si la société justifie l'impossibilité de recouvrement des créances concernées, ce qui n'a pas 616 le cas pour la société ; 2 Pour ces considérants, la sous-commission aprés avoir, examiné les éléments du dossier et analysé les arguments présentés par chacune des parties au litige, et aprés délibération, a décidé de maintenir le redressement. ll: Retenue a la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés Les redressements maintenus au niveau de I'S, ayant une incidence sur la base des produits des actions, parts sociales et revenus assimilés sont passibles de la retenue a la source, en vertu des dispositions des articles 13 du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021 et 222-B du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021. Ill. Taxe sur la valeur ajoutée. 41- TVA sur Minoration comptable des chiffres d'affaires : Pour les mémes motifs évoqués au titre de I'lS, la sous-commission a décidé le maintien partiel du rappel de TVA sur la minoration du CA. CF Détail du calcul en annexe de la décision. Soit : 567 164,35 * 20% = 113 432,87 2- TVA/ Produits financiers sur créances clients : Pour les mémes motifs évoqués au titre de I'lS, la sous-commission a décidé l'abandon du rappel de TVA sur Produits financiers. 3- TVA! Délais de paiement : Pour les mémes motifs évoqués au titre de I'lS, la sous-commission a décidé abandon du rappel de TVA sur Délais de paiement. 4- TVA/ Prestations rendues par des sociétés non résidentes : Attendu que la vérification de la comptabilité de la société, et le rapprochement avec les déclarations de rémunérations allouées 4 des non-résidents a permis 4 linspecteur de constater qu'elle a fait appel a la société mere et les sociétés de groupe pour assistance financiére administratif et technique et pour la fourniture d'information scientifique sans pour autant opérer la retenue la source sur lesdites prestations. Il a ajouté qu’aux termes de larticle 115 du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021, régissant les obligations des contribuables non- résidents, le représentant ou la personne cliente sont tenus de se conformer aux mémes obligations auxquelles sont soumis les redevables exergant au Maroc, et notamment de payer la T.V.A. exigible , au taux normal de 20% et, ce, en application des articles 89-10" du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021, 98 du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021 et 115 du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021 la conclu que la TVA sur les montants bruts versés au fournisseur étranger non résident est a rappeler. CF Détail en 1® lettre de notification Attendu que la société a contesté le rappel pour les motifs suivants : - Les factures présentées lors de la réponse a la 1" lettre de notification démontrent bien qu'il n'y a pas lieu d’appliquer la TVA sur prestations rendues par des sociétés non résidentes ; - Ila 6té proposé la régularisation des opérations ayant eu lieu sur des mois oil la déciaration de TVA affichait un crédit de TVA, tout en gardant la possibilité diintégrer les sommes régularisées dans le crédit de TVA a reporter sur les prochaines déclarations ; - Le systéme d'auto-liquidation de la TVA sur prestations rendues par des sociétés non-résidentes ne doit pas avoir d'incidence sur la trésorerie de la société lorsque sa TVA mensuelle fait ressortir une TVA due. - Les dispositions de article 101 du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021 stipulent un délai d'une année a compter du paiement partiel ou intégral de la taxe. Ainsi, étant donné que cette taxe n’a pas encore été payée, I'administration ne peut évoquer sa forclusion. Considérant que la société n’a pas justifié séance tenante, qu'll s'agit d'achat de biens importés et non de prestations de services ; Considérant que les dispositions de article 115 du CGI des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021 stipule qu’a défaut de accréditation d'un représentant domicilié au Maroc, qui doit s'engager se conformer alobligation de payer la TVA exigible a la place des contribuables non-résidents, la société cliente, en l'occurrence XXX est tenue de payer la TVA pour le compte de sonclient ; Pour ces considérants, la sous-commission aprés avoir, examiné les éléments de la procédure et analysé les arguments présentés par chacune des parties au ige, et aprés délibération, a décidé de maintenir ce chef de rappel. 5- TVA/ les encaissements_non déclarés_: Attendu que le rapprochement établi, entre les encaissements issus de la comptabilité présentée et ceux déclarés a la TVA a permis a I'inspecteur de dégager des écarts injustifiés. Ces écarts ont été appréhendé au niveau de la TVA, et ce, en application des dispositions des articles 95 du C.G.I des exercices contrélés 2018, 2019, 2020, 2021 et 96 du C.G\I des exercices contrdlés 2018, 2019, 2020, 2021 CF Détail en 1° lettre de notification Considérant que la méthode adoptée par l'inspecteur est théorique, se basant sur les agrégats comptables notamment les comptes ventes, clients et comptes rattachés au début et 2 lafin des exercices comptables, ainsi que la TVA correspondante, et non sur la trésorerie de la société, en l'occurrence les relevés bancaires et la caisse essentiellement. on2 Pour ce considérant, la sous-commission aprés avoir, examiné les éléments du dossier et analysé les arguments présentés par chacune des parties au litige, et aprés délibération, a décidé d’abandonner ledit rappel. IV | IMPOT SUR REVENUS SALARIAUX Attendu que le rappel a été accepté séance tenante. Pour ce considérant, la sous-commission aprés avoir entendu les représentants de l'administration et de la société, examiné les éléments de la procédure et analysé les arguments présentés par chacune des parties au litige; et aprés délibération, a décidé de maintenir ce rappel. Compte tenu de ce qui précéde, les redressements et rappels fixés par la sous- commission sont récapitulés dans les tableaux joints cette décision Le Président Les Membres loz Bases.etrappels fixés_par la sous-commission Ci STE XXX (Dossier. n° 1-182/04/2023) impét sur les sociétés Chefs de redressement 2017/18 2018/19 2019/20 2020/21 2021 Anon déclaré 567 164,35. ~ - Produits financiers sur eréances clients Indemnités sur délais de paiement Factures d’avoir non justifiées : : Produits non courants résultant des dettes chroniques non justifies 2.092 369,93 Limitation des frais de gestion facturés par les sociétés de groupe 673.195,05 | 951675,83 | 3578217,56 | 464683,16 | 1544 816,37 CCréances devenus irrécouvrables - - : 295 800,46 7 Total des redressements 1240359,40 | 95167583 | 3578 217,56 | 760.483,62 | 3 637 186,30 Bases déclarées 2.062 003,96 | 3323 191,60 | 1953 035,99 | 988 807,39 | 385 728,45, Nouvelles bases 302 363,36 | 4274 867.43 | 553125355 | 1749 29001 | 4 022 314,75 | Nouvelles bases arrondies 3.302 370,00 | 4 274 870,00 | 5 531 260,00 | 1749 300,00 | 4 022 320,00 ll- Retenue a la source sur les produits des actions, parts sociales et revenus assii Chefs de redressement_ 2017/18 2018/19 2019/20 2020/21 2021 ‘Anon déclaré 567 164,35 : Produits financiers surcréances clients indemnités sur dais de paiement Factures d'avoir/exercice antérieurs Produits non courants résultant des dettes chroniques non justifies 2.092 369,93 Limitation des frais de gestion facturés par les sociétés de groupe 673195,05 | 951675,83 | 357821756 | 464683,16 | 1544 816,37 Créances devenus irrécouvrables : - 295 800,46, Base nette IS/RAS 1240 359,40 | 951675,83 | 3 578 217.56 | 760483,62 | 3 637 186,30 Base brute IS/RAS 1459 246,35 | 1119 618,62 | 4 209 667,72 | 894 686,61 | 4 279 042,71 Rappel IS/RAS 218 886,95 | 167942,79 | 6314506 | 134202,99 | 641856,41 Rappel IS[RAS ARR 218 887,00 | 167 943,00 | 63145100 | 134.203,00 | 641857,00 12 lll. Taxe sur la valeur ajoutée Chefs de rappels 2017/8 2018/19 2org)20_| 2020/21 2021 ‘TWAlchiffre d'affaires non déclaré, 193 432,87 z - z ‘TVA Produits financiers sur créances clients. ‘TVA/ indemnités sur délais de paiement. ‘TVA prestations rendues par des sociétés ron résidentes. 643 833,93 | 208 897,08 | 196015,76 | 1923852 _| 269 821,83 ‘TVA sur les encaissements non déclarés.. z Rappels de TVA (arrondi) 757 267,00 | 208 898,00 | 196 016,00 | 19 239,00 | 269 822,00 LIBELLE 2019 Ecart entre déclarations des traitements et salaires et CPC 7 408,10 Rappels IR/ Salaires (arrondi) 7.409,00 :SS /Bénéfices et revenus Conséquence des montants maintenus par la sous-commission Le Secrétaire rapporteur 122

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