Concours 2019 ESA - PSI- Mathématiques 1 Durée : 4 heures 2019 - BSA - PSI - Maraémariques 1 UN CORRIGE Exercice 1. 1. Soit f € &, T-périodique. Soit a € R. On utilise la relation de Chasles puis le changement de variable t = u-+T, dt = du, ot la T-périodicité de f [sox [rows [reas [roe - = [sows [sous f° torre - [sous f "poate [soda ff How. Done|vaeR, yeae= [ fae 2. Soit J < E, T-périodique et derivable veeR, fl2+T) = fle) En derivant cette égalité, il vient : WeR, f(r+T)=S' done J est T-périodique. Si f est T-périodique, alors J” est T-périodique. Montrons que la réciproque est fausse. Soit T > 0. Posons [ve € R, f(t) =t.] Ona vt eR, f(t+T) = f()+T 4 Sl) done f n'est pas T-périodique, cependant f est de classe C et sa dérivée f"(t) = 1 est T-périodique. [La réciproque est fausse : il existe f dérivable sur R telle que /" est T-périodique mais f n'est pas T-périodique.| 3. Jest continue sur R done elle admet une primitive F de classe C? sur R. On a alors VeeR, UUf\e)= Done | U'(f) est de classe C? sur R | avec WER, Use) = Fe) - P@-1)= (2) fe-1). [UU @)= I) fle- 0. 4, Soit f € €. Ona montré en question 3. que U(J) est de classe C* sur R, done UC) est une fonction continue. Ainsi WEE Montrons que U est linéaire, Soient (A,, %2) €R? ot (fj, fa) € £2. Alors par linéarité de Pintégrale, on a Ve € R, Moa [FO =F) -Fe-0) vous tanya) =f our rrsaina= a fi poder [ sedr= Ov) +AU EDL, 4 eae donc ms tae, [] © 2 Ey wt edn aye atts veer, Una)= [eat fa) - oS" D'apras la formule du bindme de Newton bet WeeR, U(X*)(2)= ma (= > (Heat ) = AEC ec) 1Concours 2019 ESA - PSI- Mathématiques 1 Durée : 4 heures On a done uxt) =x SS (' t ‘) (xt eR, ix}. On a Vk € [|0,n)}, U(X*) ER, [X], done R,,[X] est stable par U. Ainsi [Ia restriction de U a Ey = R,[X] définit un endomorphisme Uy, de E, 5.2. Notons A= (ai,x)icqeens1 = Mats, (Un) la matrice de U, dans la base eanonique By de Ry [X].On a -k) sel Ye € [Onl TalX4) =X + Pour i+1k Remarquons que la matrice A est triangulaire supérieure, avec des 1 sur la diagonale et des coefficients tous noon als av-dessus de la diagonale. 5.3. La matrice de U, est triangulaire supérieure avee des 1 sur la diagonale, done [Sp(U,) = {1} Puisque 0 nest pas une valeur propre de Un, Ker(Us) = {0} done Us est injeetif. Puisque E, = Rn{X] est de dimension finie (n + 1), Pinjectivité équivaut a la surjectivité, donc {'endomorphisine Un est bijec Supposons par absurde U,, diagonalisable, Alors sa matrice A = Mats, (U,) est également diagonalisable. Puisque 1 est la seule valeur propre, A est semblable & la matriee diagonale D ¢ Myyi(R) avec des 1 sur la diagonale, donc elle A est semblable A la matrice identité 1,43. Done il existe P € GLy4a(R) telle que PAP = Inj, done A= Ply.iP-! = Inyiy ce qui est absurde car A posséde an moins un coefficient non ml au-dessus de la diagonal Dioa{Pendomorphisme U,, n’est pas diagonalisabl 6. Soit f € Ker(U). Alors U(f) = 0. (i) Ona done ¥e € RU) (a 0. En particulier, pour 2 = 1, on a :|U(/)(1) (ii) Puisque U(/) est null et de classe C?, on a également U(f)' = 0. Diaprés la question 8. : Vx € R,U(f)'(z) = f(x) — fle — 1) = 0 done Vz € Rifle +1) = f(a). Ainsi U(J) est périodique de période 1 7. On a montsé que si f € Ker(U), alors f vérifie (i) t (ii). Réciproquement, soit f € £ vérifiant (i) et (ii) Phisque f est I-périodique, on applique le résultat de la question 1. avee T= 1 et a =x — 1. Il vient : [i row= [2 roa [’roa=0 1) WreR, UA puisque f vérifie (if). Done U(f) =0 et f € Ker(U/). On a montré que Ia réponse est oui Ker(u) = {7 €€, pésoique de pésode 1 ot cll que * yoaae = oh 8. Posons [VEER f(t) = cos(2nt),| Vérifions que J € Ker(U). Par 2x-périodicité de la. fonction sinus : veer, u(pia)=[" sede f° ooacoxae [ae = 1 0 — Lee) ns an) =o Done U(f) =O et f ¢ Ker(U). [La fonction de € définie par f = 1+ cos(2at) est non nulle et dans Ker(U). (Représentation graphique a faire.) 2Concours 2019 ESA - PSI- Mathématiques 1 Durée : 4 heures 9. 10. 10.1. Ona WER, falt) =e 10.2. Ona Ve RY, of 10.3. D’aprés la question 10.1., on a F, = U(fe Soit (2) = |2| la fonction valeur absolue sur BR. Alors g est continue sur Rmnais g n'est pas de classe C1 sur R ear nest pas dérivable en 0. Or Vf € €,U(S) est de classe C# sur R, Done g €€ mais g n'est pas dans Fimage de U. D'ot ‘endomorphisme U n'est pas surjectif. *. Déterminons Fa, Soit x €R F(a) = UC) = fspae= [eter I, - lee — este) U(fa) == 2 Done =1 - Lorsque 2+ 0, on a L4a+o(2)-1 z done g se prolonge par continuité en 0 en posant g(0) = ale) 1+o(1) +4, . La fonction g est dérivable sur R* avec 1 (e— ayer) = M@) tec, glee e-1) en posant h(z) = 1+ (e— Ne 1 De plus, lorsque © + 0, g(2) (4c149(t42+ 5 +00%))= 3 (t-tee-e4at 1 9) 2, 5 done g ext derivable en 0 avec (0) = 3 fn est dérivable sur R et h(x) = xe*. On obtient le tableau de variations de h | 30 7 50 W@) =o + Ala) Se 7 0 Dine € RG)» 0 Oven dt un Ye CR ge) > Oa 0) 1 > 0 Plann, Ye eR ge) >0 On obtient le tableau de variations de g : x | —00 0 $00 g(@) + 172+ #00 7 at 1 Zz 0 Ainsi [g est strictement croissante sur R. 9-0) fa D'aprés la question 10.2., la fonction g est une bijection strictement croissante de R sur 0, +o0l. Soit A> 0. Hlexiste done a € R, tel que g(—a) = Alors [U (Je) = o(—<) fa = Nao fe est une fonction non nulle, done f, est um veeteur propre de l'endomor- phisme U, associé & ln valeur propre A. Ainsi [tout réel 2 strictemont positif est une valour propre de Pendomorphisme U- Exercice 2. L X1 + P(A) done Xy(Q)=N et VneEN, P(X, =n) 3Concours 2019 ESA - PSI- Mathématiques 1 Durée : 4 heures Ona: [X2 =0) =[% =0)u LJ [% =2n 4. a0 Puisque Punion est disjointe : yet P(X2 =0) = P(X = oS re =m40 =e ay Fea aril On reconnait le développement en série entiére du sinus hyperbolique : 1, Bf, = Bis #0. Done Ei, n'est pas nilpotente. Soit i # j deux indices dans II, nl). Alors E; = 0 done B,,; est nilpotente (dindice de nilpotence 2). Les matrices nilpotentes de la base canonique B sont les {E;,j,(i,4) € [Il,nl]*,4 4 J} aim), 8. Soit A une matrice nilpotente. Il existe r > 1 tel que A” Sp(A) C Racines(P) = {0}. Puisque le spectre complexe de A est non vide, on a[Sp(A) = {0} La seule valeur propre d'une matrice nilpotente est 0 . Le polynome P(X) =X" annule la matzice A, doneConcours 2019 ESA - PSI - Mathématiques 1 Durée ; 4 heures 4. Posows J= SB, igen Lod Ja matrice dont tous les coclficients valent 1. On remarque que Uti = (B54 B+ Bs reat a done U = J = In La matriee J est de rang 1 done par le théoréme du rang, dim(Ker(J)) = n—1. 0 est valeur propre de multiplicité ‘au moins n—1 dans xj. De plus Tr(J) =n = (n—1) x 0-+1 x mest la somme des valeurs propres done n est aussi valeur propre. Ainsi Sp(J) = {n,0} ‘J est symétrique réelle donc diagonalisable en base orthonormale, donc 3P € O,(R), P-1JP = Diag(n,0,..-,0) Or U = J~ 1, done PUP = PJP ~ 1, = Ding(n,0...,0) + Diag(l,...1) = Diag(n+ 1,1)... 1) Ainsi 0 ¢ Sp(U) done Ker(U/) = {0} et 5 5.1, La matrice identité est inversible, or on suppose que H ne contient pas de matrice inversible, done In ¢ H. D'aprés la question 1 appliquée avec T = I,, on a M,(R) = H ® Vect(I,) done toute matrice de My(R) se décompose de maniére unique sous la forme d'une somme d'une matrice de H et d’ume matrice de Vect(I,). En particulier, N’s'écrit sous la forme N = A+B avec Ac H et B Veet( In) Done [34 € H,Ja €R, N=A+aly 5.2. A © Hf or par hypothése, H ne contient pas de matrice inversible, donc A n'est pas inversible. Par suite Ker(A) 4 {0} donc [0 est valeur propre de A. N est nilpotente donc Jr > 1, N" = (A+ aly On en déduit que Sp(A) C Racines(P) = {—a} Puisque O est valour propre de A, on a néeessairement [a =0.] D'oa [N= 4 € 6. Supposons par Pabsurde que H ne contient pas de matriee inversible, alors on vient de montrer que toute matrice nilpotente appartiont. & H. Alors les matrices (Z,;),4j sont toutes dans H. En particulier, leur somme I = )7(B,; +E.) est une somme de matrices de H, or H est un sous-espace vectoriel, done [U € H ce qui est absurde puisqu’on a montré & Ia ‘question 4 que U est inversibe. Ainsi [tout hyperplan H de E, contient au moins une matrice inversible 7. Notons S,(R) le sousespace vectoriel eonstitué des matrices symétriques de Ey. S,(R) est stable pour la multiplication des matrices et dim(S,(R)) = 2+). , dim(S2(8)) = 3 = 4~1, done | S2(R) est un hyperplan de Ey stable pour la multiplication matricielle 0, done le polynéme P(X) = (X +0)" annule la matrice Pourn = 8 8.1. On suppose par Pabsurde que In ¢ H. D'aprés la question 1., on a Ey = Vect(In) @ H, et on peut définir la projection p sur Veet(J,) parallélement aH. Soit (M,N) < £2. On utilise la décomposition en somme directe E, = Veet(J,) @ H : eR, SA cH, M=Aty+Ai avec p(B) BER, 3H, M=Aely+Az avec p(Af) vient MN = (Aly + Ar)aly + Az) = Qrdaly + dra + Mods + Ardy, venta) ch car H est un sous-espace vectoriel stable pour la multiplication matricielle, donc Ai Aa € H. On en déduit que p(MNV) = Ardodn = (X1q) ata) = r(M)P(N), Dot [Y(M,N) € BPMN) = ple) 8.2. Soit M € By telle que M? € H. La décomposition M? = 0+M? avec 0 € Vect(J,.) et M? € H donne p(M”) D’aprés la question 8.1., on a 0 = p(M?) = p(M)?. Notons M = Al, + A avec A € R, A € H, alors p(M) 5 AnConcours 2019 ESA - PSI- Mathématiques 1 Durée : 4 heures 83 84 9, 92. 93, done 0 = p(M)? = (An)? Ainsi [M? © H Me H. Soit (i,4) € [|l.nll*. Premier cas. On suppose que i # j. On a (Ei,,)? = 0 € H puisque IT est un sousespace vectoriel Diaprés la question 8.2., (Ey)? € HT = B,, € H. Deuxiéme cas. On suppose que i = j. Soit i € [[1,n|]. Puisque n = 2, il existe j € [IL,nl] tel que i #5 Or H est stable par multiplication matricielle et contient Ei, et Ej; done Buy = Bi. sE yc € H. Done [V(i,4) €[Hynll’, Bis € H. Preuve 1: on a alors In = Bit +-..+Eny © H car Hf est stable par combinaison linéaire, ce qui est absurde uisque 'on a supposé que In gH. Preuve 2: on a En = Vect(Esj)1 £49 Sn) CH C Bn, done H = Eq ce qui est absurde puisque Hf est un hyperplan de B,, Dans les denx cas, on aboutit a une contradiction done [In € H. hy done A ). On en déduit que p(M O puis M € H. On note H+ Vorthogonal de H pour le produit scalaite de Ménoneé (}) A est ume matrice non nulle de Vorthogonal de Ht: A € Ht. Montrons tout d’abord que I~ = Veet( A). D’apres le cours, A est un supplémentaire de H, or H est un hyperplan de Ey done son orthogonal est de dimension 1, Puisque Ac H+ avee A 0, on en déduit que (A) est une base de H~, done on a| H~ = Veet(). On fixe maintenant B € H queleonque. Soit C € H. Puisque H est stable pour la multiplication des matrices, la matrice CB est encore dans H. Or A€ H* done le produit sealaire suivant est nul : o=(alen) = 44%) — mo) ((a0"'e) = ante On vient de montrer que ¥C € H,(ABT|C) = 0, autrement dit ABT © H+ = Vect(A). Done 3A € R, AB? = \A. En transposant, il vient :[3\€R, BA? = dA? En d’autres termes, | pour tout B € H, BA? est colinéaire & A”. Dans un premier temps, montrons que H contient au moins une matrice non nulle et non inversible. Posons K = Veet(Ei,1, Hi2) C En (c'est possible car n > 2). On a dim(K) = 2. Soit A= (a,,) € K, alors A est triangulaire supérieure avee az.2 = 0, done det(A) = 0 et A n’est pas inversible. ‘Ainsi K est constitué de matrices non inversibles. Supposons par Pabsurde H et K en somme direete. Alors on aurait, dimm(E1 © K) = dim(H) + dim(I) = (n? —1) +2 =n? +1 > n® = dim(M,(B)), ‘co qui est absurde. Done la somme n’est pas directe, HK 4 (0}, et [ contient au moins une matrice non nulle et non inversible. Supposons par Vabsurde A? inversible. On fixe une matrice B ¢ H non nulle et non inversible. Alors son rang vérific 1 < 1g(B) 1 Si A #0, on obtient rg(B) = rg(BA") = rg(AAT) = rg(AT) =n, ce qui est absurde car rE(B) En M + PMP" YM & Ex, pp. oyp(M) = gp-1(P-'MP) = P(P“1MP)P™! = M = Ide,(M), done gp-10 pp = Ide, ce qui prouve que pp est bijective et que sa bijection réciproque est pps. _p est un automorphism de E, 9.5. D’aprés les notations de l’énoneé, (e1,...,€p) est une base de W = Im(A"), que l'on a complétée en une base Bi = (€1,-..5€n) de R P cst la matrice de passage de la base canonique de R* & By En particulier, pour toute matrice M € M,(R), P-'MP est la matrice dans la base B; de V'endomorphisme £14 Mz canoniquement associé a la matrice M. Soit B € H. On a montré que W est stable pour tous les éléments de I, donc W est stable par B. Par suite, Yi € [[l.pll puisque e, € W, on en déduit que Be, € W = Vect(er,...,¢p). Autrement dit, la matrice PRP dans B; de l'endomorphisme canoniquement associé & B est de la forme Ppp = G * ) = (4) avec Ay € My(R), Az © Myyn-p(R)s Ag © Mu-p(R) Remarquons que le nombre de coefficients muls dans la matrice ci-dessus vaut p(n — p). ‘On a done montré que Pensemble des P'BP appartient a Vespace vectoriel engendyé par les Ei, suivants ge(H) = (ge(B),B eH} = {P~BP,B & H} c Veet(Exy, (4,4) € (1. \ (In — p+ 1,nl] x (I, pl). Diaprés la question 9.4., pp est un automorphisme de Ey, doit ddim(H) = disn(en(H)) € dtm Veot(Es 5, (3) € (Hs)? \ [in — p+ Ln] x (yp) = 2? = pla. —p). Finalement | dim(#) < n? — p(n — p). 10. On a montré que dim(H) =1 0 donc la suite (11m) est croissante. De plus wo = a> 0 done Yn € Nitin = ta > 0. Alors Vn € Nytins1 ~ tn = #2 > O, dae [la suite (a) est atrictoment croissance, | Supposons par Vabsurde que la suite (u,) converge vers um réel[, alors par passage a la limite il vient done 1= 0. Ceci est absurde car ty > 0 et (tha) est croissante. Alnsi la suite (u,) diverge, done est une suite croissante non majorée. (La suite (u,) diverge et , lim u, = +00. aneConcours 2019 ESA - PSI- Mathématiques 1 Durée : 4 heures 2.1. Soit (n,p) EN?. Ona vy In(uy), done enspss— ase = graye la(Masyts) ~ gop lads) = get Outage) ~ 2a) = a(t) - »(saelinul) me oy Cons)? = ones ntl in. On m monteé que (a) est crissnte done Yi Nyy > 0. Alors == > 0 et In (+4) > 0, dot Untptt — tate > Oe 1. Par croissance du logarithme, on obtient D’autre part, par croissance de (Us), 01 @ tty > ty done Unie te 1 1 1 1 tot — hay = Deep Span x Uaeost — Uns = SaaAT (i+ as) ye (1+ =) Done) ¥(n,p) ©N?, 0 +00, on a lim i 4 4.1, Soit n EN, Puisque sn = Sut = tat tnd ty = (Sn +t)? — (un)? tin = (Sn)? +28 tn tn: On ala relation |¥n EN, Sn41 = (6n)" + (28m — Line 42. Dans la question 3., on a montré que Vn €N,1< * <1++, done bs fm ed ue un Ste Puisque tty > up > 0: [0 = 8, <1] Done la suite (s,) est bornée. 43, On a montré que ¥n € N, 0 < sy <1, d’ow également 0 < (5,)® <1 et —1 < sui — (sn)* <1. Ainsi la suite Sri — (Sn)? est bornée. Or on a obtenu en question 4.1. la relation (25 — L)ttn = Sata — (n)*s donc la suite (25 ~ Iu, est bornée avec | lim ty = +00 par la question 1. Ceci n’est possible que si 2s» ~ 1+ 0, donc [la suite (sy) converge vers 1/2. Finalement fy —uy =u = 5 + 02), autrement dit uy