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enEy NTO T tote HENRY THONIER é CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES DE BATIMENT — HENRY THONIER CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES DE BATIMENT ception et calcul des structures de batiment (Tome 1) (1992), (Tome 2) (1993) ‘par H. THONIER précontrainte (1992) par R. LACROIX, J. PERCHAT, R. CHAUSSIN, A. FUENTES urabilité des bétons (1992) sous [a direction de J. BARON et J-P. OLLIVIER bétons & hautes performances (1992, 2* éd. revue et corrigée) sous Ia direction de Y. MALIER béton précontraint aux états-limites (1992, 2* éd. revue et corrigée) par H, THONIER rranulats (1990) . sous Ia direction de G. ARQUIE et C. TOURENQ constructions métalliques civiles et industrielles (1988) par P. BOURRIER, T. FOULT, ¥. LESCOUARC’H Le béton hydraulique (1988, 2« éd.) sous la direction de J. BARON et R. SAUTEREY JGranulats et bétons légers (1986) sous la direction de M. ARNOULD et M, VIRLOGEUX ‘Le béton jeune (1982) comptes rendus de colloque Toute reproduction, méme partielle, de cet ouvrage est interdite. Une copie ou reproduction par quelque procédé que ce soit, photographie, mi bande magnétique, disque ou autre, constitue une contrefagon passible des peines prévues par la Joi du Il mars 1957 sur la protection des droits d'auteur. ©1995 ISBN 2-85978-227-3 TOSSES Trak mime ia Rents et chaussées Département Edition de V'Association Amicale des Ingénicurs Anciens Eleves de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées 49, rue de l'Université 75007 Paris Pitrodaction #5. A 1, Rappels de Résistance des Matériaux. Etude des poutres soumises a la flexion 1. Calcul des contraintes dans une section ......:esssssssssssesssseee 2 Calcul de V'effort tranchant V, du moment M, de la rotaion «, de la déformée ou flache y pour une charge p = p(x) -----. Rotation a l’appui gauche pour une travée Rotations dues & un moment C sur appui d’une travée & inertie constante 3 4, 5. Calcul des moments sur appuis des poutres continues. Théoréme des trois moments 6. Poutre continue. Calcul des moments sur appuis. Méthode de Caquot 7, Redistribution des moments en béton 8. Régles forfaitaires en béton armé 9. Portée de calcul 10. Quelques résultats intéressant Effort tranchant et cisaillement des pitces 2. Formulaire de calcul des poutres ...... 69 Travée isostatique sur deux appuis 69 . Console encastrée & gauche B 5 Travée sur deux appuis, encastrée & gauche 83 87 i: 2. 3. 4, Travée encastrée aux deux extrémités 5. Poutre continue de deux travées 6. Poutre continue de trois travées ég 7. Poutre continue de n travées égales ... 3. Actions et descente de charges Charges permanentes .. Actions sismiques Prise en compte des action: Descente de charges ‘Combinaisons d’actions SAA aeNe 4, Fondations superficielles .... 1, Contraintes du sol ...... 3, Semelles rectangulaires sous poteau. Mét 4, Semelles filantes avec flexion .. 5. Semelles ee avec flexion 12. Radiers généraux 1B. Charges concentrées sur dallage. Formules 14, Dallage en béton de fibre 15. Pathologie se 16. Résumé. Semelle sous poteau ou voile centré. Contrainte constante 17. Choix du type de fondation .. Bibliographic .. Index .. 5. Fondations profondes - Définition . Actions Combinaisons ...... |. Force portante des pieux . Capacité du . Capacité du pi . Semelles sur pieux - Généralités . Pieux soumis a un effort horizor 6 Calcul des dalles & la rupture - Méthodes des lignes de rupture 7. Dalle précontrainte & cables non-adhérents 8, Plancher-dalle .... 9, Dalles précontraintes alvéolées 10, Dalles mixtes béton & bacs . Dispositions constructives 13, Charges sur planchers en cours de travaux .. Bibliographie .......... patven ame Tinctaspentaateiae rota secreaceestatnsias dorneteod 7, Poutres et planchers ... 1, Calcul des planchers . Caleul des poutres continues . Planchers & entrevous a 3 4 5 6. 7. Liaisons éléments préfabs 8. Dalles avec prédalles 9. Plancher mixte - 10. Planchers en bois 11, Calcul de la fléche d'un plancher 12. Actions des charges dynamiques 13. Points particuliers .. Bibliographie Index Tome 3 8. Poteaux ..... 19 1. Généralités 19 2. flambement 782 3. Le flamber 804 4. Poteaux de ts en béton armé sous charges centrées et d’élancement inférieur & 70 ......- 5, Poteau en béton armé avec moment (ou excentrict 6. Dispositions constructives .....-- 5 7. Exemple de poteau en béton armé 8 9. 0. . Programme «POTO> de calcul et fet . Poteau en béton armé suivant I'Eurocode 2 |. Poteau en acier suivant les CM 66 ..... 15, Flexion d6Vi6e ....0.0sseesssssesssee ‘Tableaux de calcul (flambement, déversement, poteaux en béton armé) ........ Bibliographie 9. Portiques et ossatures ... 1 2, a, 4. > 6. 7, Bibliographie ...... Voiites de décharges . Linteaux . Poutres-cloisons ). Maconnerie armée ... 2 « Ouvertures dans les voiles et MUrS ......eees000 coe . Panneaux de maconnerie sous charge horizontale dans leur plan Raccourcissement différentiel .... + . Calcul des voiles en béton - Méthode pratique Bibliographie ..... Liste des programmes ..... Annexe : Mode d'emploi des programmes de calcul de poutres «POCO» + Index BAEL 91 Index. général... CHAPITRES A PARAITRE Contreventement Structures diverses : poutres-cloisons, consoles courtes, escaliers, rampes, Ftude d'un batiment ‘Murs de souttnements Coques minces 8. POTEAUX 1. GENERALITES 1.1, Définitions Un poteau est un élément généralement vertical, rarement incliné, dont une dimension, la longueur, est grande par rapport aux deux autres. I] est destiné principalement & transmettre les charges gravitaires de la structure. Il peut étre incorporé dans des ensembles constitués d’éléments horizontaux (planchers) et de poteaux qui travaillent en portiques (voir chapitre 9). Dans ce cas, il est soumis a des moments en téte et en pied qui le font travailler en flexion composée et non en compression simple. En réalité, dans les batiments, les poteaux qui ne sont soumis 4 aucun moment en téte et en pied sont rares. Il faudrait que la téte soi re, sans effort horizontal ou que les deux extrémités soient articulées. Cependant, il est habituel de considérer : —les poteaux de bitiments courants dont les extrémités ne sont pas susceptibles de déplacements horizontaux, du fait d’un contreventement rigide (voiles en béton, murs en maconnerie, triangulation) et qui sont calculés en compression simple en prenant forfaitairement en compte l’effet des moments résiduels et du flambement ; — les poteaux de batiments dont les extrémités peuvent se déplacer horizontalement qui sont calculés au flambement et en flexion composée ; — les poteaux de portiques ; — les pyl6nes, piles, colonnes qui sont en général des éléments de grande hauteur, alors oe les poteaux de batiments ou portiques ont des longueurs courantes variant de 2,50 m_ 6m. Pour tout ce qui suit dans ce chapitre, nous supposerons connues les sol en téte et en pied de poteaux : tations appliquées — solicitations normales déduites de la descente de charge (voir chapitre 3, art.7) ; — les moments dus & des charges excentrées ou déduites des résultats de calcul en portique (chap.9). 1.2. Types de poteaux ités de fabrication des coffrages. Les formes des poteaux sont liges aux poss O ff LF Poteau avec poutre Poteau Poteau Poteau poversants. circulaire en H enl section en pied section en téte Vv section A mi-hauteur Poteau de portique section constante (béquille) Poteau de forme variable Fig. 1 — Formes de poteaux Le ferraillage longitudinal comporte des aciers dans tous les angles, ou au moins six barres pour les formes circulaires. Les armatures transversales ceinturent les armatures petites dans deux directions, sauf cas particuliers que nous verrons plus loin ig. 2). 780 Fig. 2 — Formes et types de ferraillage de poteaux Conditions d’extrémités Les extrémités sont encastrées, articulées ou partiellement encastrées suivant la raideur des éléments situés & leurs extrémités (dalles, poutres dans une direction ou deux directions, traversantes ou non (Fig. 3). Direction (1) Direction (2) Acier de A <-}--> Direction (1) :artioulé v7 7797 m Encastré Articulé ' snpied orca Direction (2) : encastré Poteau articulé dans une direction, encastré dans l'autre Acier de liaison centré (BAEL 91 art. AB.4.3) Fig. 3 — Types de poteaux erticulés en pied 781 1.3. Calcul des poteaux Un des parametres essentiels est I’élancement du poteau, Cest-a-dire, le rapport de sa plus grande dimension (longueur) sur sa plus petite, ou plutot I'élancement mécanique 2 : L, =a eo i ot Ly = Jongueur de flambement (voir en 2 ci-aprés) i = rayon de giration = J 3 1 = moment d'inertie de flexion dans la direction considérée S = aire de la section droite a bh Remarque : Pour un poteau rectangulaire ; $= bh et I= 9% doa i = —* = 0,289. V2 Les poteaux en béton armé sont calculés en ELU. On étudiera les poteaux soumis & des charges centrées ou A des moments en téte et/ou en pied. En fonction de la longueur de flambement ou de l’élancement, les Régles BAEL 91 distinguent les limites et méthodes d’emploi comme indiquées dans le tableau ci-dessous. Moments non nuls Moments nuls Pink excentricité de la charge : «compression simple ou axiale» @o = Mu/Nu Elancement a’ < 70 4 > 70 Ly < 15h Ly> 15h jou Ly < 20e0/ et Ly > 20e Méthode Forfaitaire Etude du Forfaitaire Etude du BAEL, flambement BAEL, flambement art. B8.4.1 art. A.4.35 |(Voir en 2 et 3} (Voir en 4 (Voiren5 | ci-aprés) ci-aprés) ci-aprés) 2. FLAMBEMENT Nous considérons dans cet article des poteaux en matériau homogéne. 2.1. Description du phénoméne Un élément élancé, c’est-a-dire ayant une grande dimension par rapport & au moins une des deux autres, soumis 2 un effort de compression axial, peut se déplacer transversalement 782 de fagon importante sous de faibles charges. (On peut facilement se rendre compte de ce phénomene avec N une lame de scie A métaux tenue verticalement et chargée avec Ja main appuyée en téte (Fig.4). (On constate qu’a partir d’une charge de V'ordre de 20 N ' @ kilogrammes), le déplacement latéral commence et que pour \ 25 N, on transforme la lame de scie en boucle en se faisant i rejoindre les deux extrémités. Ce phénomene d’instab appelé flambement ou, quelquefois, flambage. Fig. 4 — Flambement d'une lame de scie Longueur de flambement Si l'on divise par deux la longueur de Ia lame de scie, on se rend compte que Veffort entrainant le flambement est beaucoup plus élevé — quatre fois plus — comme nous Ie verrons. ‘On appelle longueur de flambement Ly la longueur comprise entre deux points articulation de la barre. Dans le cas d’une structure, nous nous trouvons rarement dans le cas d’éléments comportant deux articulations aux extrémités. Nous verrons en 4 ci- aprés comment calculer la longueur de flambement dans les autres cas. 2.2. Effort critique de flambement Leffort limite & partir duquel se manifeste les grandes déformations allant jusqu’a I’instabilité est appelé effort critique de flambement, noté N.. N Considérons un poteau dont la ligne moyenne n’est pas | y, rigoureusement rectiligne, mais possdde une excentricité initiale ONG tay ta as eo(x) Fig.5). a 80(X) iN yx Fig. 5 — Poteau bi-articulé 783 Cette excentricité initiale engendre en tout point un moment Ne,(x) ; done une rotation @ = | NE-G)4X (oir chapitre 1 , article 2) et une déformation y = | @dx, donc une excentricité supplémentaire qui elle-méme engendre & son tour un moment supplémentaire Ny, ete. cir Si la somme de toutes ces excentricités supplémentaires converge vers une limite finie, ibre, sinon on a une «instabilité de forme» dite de flambement (voir i-aprés) ‘A Véquilibre, sil existe, on aura pour excentricité finale et totale e, = y(x) et M = Ny@). La relation moment-courbure de la théorie des poutres (voir chapitre 1, art. 2.3) s*écrit : 1__y" _=M ro 3 ET ® a + yy")? En négligeant le terme y’? devant l'unité, on trouve : M = -Ely” = Ny soit: N y+ pp =0 @) Cette équation différentielle du deuxiéme ordre sans second membre a pour solution = y=Yo sin( wl 3) @ Les conditions aux limites, a savoir déformée nulle aux deux extrémités pour x = 0 etx = L, entrainent : sinnL =0 soit L JN =n ov N= "EH _ WEI Leffort d'équilibre final vaut done: Ne = "py ©) Crest cet effort qui est appelé effort critique de flambement ou effort critique d’Buler. Remarque : On a négligé le terme y’? devant l'unité dans ’équation (2). Or les déformées dues au flambement peuvent étre importantes. On obtiendrait alors I’équation différentielle : y AL ently Ce qui veut dire que pour un méme effort normal N, la déformée y est plus faible et donc le moment plus faible. On va ainsi dans le sens de la sécurité en négligeant le terme y’?. Ny _ +ET= 2.3, Déformée critique, dite déformée du deuxiéme ordre Supposons que le poteau posséde une excentricité initiale eo 4 mi-hauteur et que la déformée, maximale 4 mi-hauteur et nulle aux deux extrémités, soit représentée par une demi-onde de sinusoide. 784 Celle-ci a pour équation :_y = yosin ea Cette déformée-excentricité entraine un moment Mo = Nyo = Neo sin (2): : * Neo 5. RX ‘Ce moment engendre une rotation @, = \ =. sin dx + A © Pour satisfaire aux conditions aux limites, & savoir : ©; => pourx=0 be = 0 pours = ¥ par raison de symétrie @) = —@o pourx = L, on trouve A = Oet _ Neo L og BX O= ~ ET x 8 TL et la déformée correspondante : yy = | o.dx + B. La condition aux limites pour x = 0 donne B = 0. On a alors: £ ™Xx NeoL? 5... mx ST Bla eaL Le maximum de la déformée, pour x = 4°, vaut ¢, = y(O) L? NL e, = Neol? = Key en posant K = fy o> Cette déformée sinusoidale Keo sin ee entraine A son tour : —un moment supplémentaire NK eo sin (3) — une rotation supplémentaire —NK eo —E cos (2) SAU OMC SED! 0 TEL i —une fléche supplémentaire NK ey yey sin (=) = Keq sin 2) ainsi de suite. Liexcentricité totale & équilibre, s'il existe, vaut : €or = eof + K + K? + K3+K4 +... + Kn + WEI Tr Ne On retrouve bien ‘effort critique d’Euler. On a alors, pour N < N., une déformée Cette série converge si K <1 donc siN < totale : Cor = Tx ©) 785 2A. Cas général Considérons un poteau artic moment K(x), par exemple I |" y M1 a ses deux extrémités (poteau bi-articulé) soumis a un ire (Fig. 6). x Me Fig. 6 — Moment linéaire A Véquilibre, s'il existe, la déformée y (x) engendre un moment N(x). Le moment total vaut : M(x) = w(x) — N.y@). oO) Mais comme M = Ely” d’aprés (2), on obtient l’équation différentielle du 2° ordre avec deuxitme membre : = 40) P » a wet EI Bz En posant k = | N, la solution générale de Véquation avec second membre est [13] : y@) = A cos(kx) + B sin(kx) + ¥@) (9) Les cor ions de déformée nulle aux deux extrémités permettent de trouver les valeurs des constantes A et B. On obtient alors la solution suivante ; y@) = Yea) — Yo) SAE 0) avee : ve) = -£ [we sinter — 9) a a i Remarque ; On constate dans T’équation (10) que si sin (kL) = 0, cest-a-dire si A ; KL =m ousi N= "7B! tadeformée est infinie. On monte ainsi que Veffort critique WEL @'Euler vaut toujours N. = quelle que soit la distribution des moments linéaires i 4) imposés au départ. 786 2.5. Cas particuliers 2.5. Excentricité constante eo (Fig.7) Fig. 7 — Excentricité constante On peut calculer la déformée d’aprés les équations (8) et (9) en posant : H(t) = Neo = constante On trouve : yee) = -e! — cos(kx) — 1 = 20sGL) sin ex) conte sath) | _ _ cos [k(L/2 — x)] i -e[ ‘cos (KLT2) i = vaut: = -e|1 - (2) dont le maximum pour x = 5 vaut: yma = —€[1 — SE—EETD 2 Cette déformée inclut la déformée du premier ordre : Neo a EXEMPLE : Soit un poteau carré de 0,12 m x 0,12 m de 3 m de longueur, en matériau homogéne resistant & Ia traction avec un module d'Young E = 15 000 MPa, soit : BI = 15 000 22" = 9.2592, soumis une charge N = 0,12 MN. Supposons Fexcentricité initiale constante ¢9 = 0,02 m. 2 Leffort critique d’Buler vaut, apres (5) : N. = 5*% 02592 ~ 0.2842 MN > N. On calcule -/§- geen = 06804 < 1. 787 Diaprés (12) , on calcule : Yon = 0,02 [: * RSORWOTETSS Sennen Om ee Ne a = 10,42 mm. Le moment total maximal vaut : Nymax + Neo = 0,12 x 0,01825 + 0,12 x 0,02 = 000459 MNm 2.5.2. Moment constant Léquation (ll) s'écrit: | ¥(x) = -kf [isin [k@ - 1] qui s‘intégre en : Yq) = -f (1 = coskx) et Péquation (10) devient : __qsin@eL) — sin(kx) — sin(kL — kx) y@) = -K sinkL) On vérifie bien que yx) = 0 pour x=0 et x=L. Par raison de symétrie, le maximum de y(x) a lieu pour x = 5 et vaut : L) wf, _ > sin@L/2) »5) =-N [: 2 ~GnkL) | i L) _ wh? . SiN tend vers zéro, on trouve ys) = RET (en prenant les développements limités 3 de sinx =x — = pour x voisin de zéro). Cette déformée est bien celle d'une travée isostatique soumnise 2 un moment constant 1 (voir chapitre 2, cas 20). APPLICATION. NUMERIQUE : Avec . = 0024 MNm, on trouve Y san = 001825 m, valeur de l’exemple précédent puisque nous avons le méme moment. En revanche si N est nul, Vmax = 200249 mex = 80,2592 Le moment maximal vaut : p+ Nymax = 00024 + 0,12 x 0,01825 = 000459 MNm. = 0,01042 m, alors que dans le cas précédent, si N = 0, Ynax = 0. 2.5.3. Charge répartie constante p (action du vent par exemple) Léquation du moment vaut : u(r) = 220 . En intégrant et quation (8), on trouve d’aprés [10] : ye) = ae ft - EE | + Be - vee w= aL 2 La fléche maximale, pour x =}, vaut : _ SpL# 24(1 — cosu) — 12u?cosu Ynux = — 384 ET Sutcosu et le moment maximal vaut_ M = 24" 20 — cos) EXEMPLE : Avec les mémes données que pour l’exemple précédent et avec une charge latérale répartie p = 1 kN/m, on calcule : u = k 7 = 0,6804 x 1,5 = 1,0206 et : 5.x 0,001 x 3¢ 384 x 0,2592 La déformation du premier ordre vaut : x 1,7332 = 0,00705 m Vmax _ Spl! _ 5x 0001 x34 _ 3B4ET ~ ~ 384 x0,2502 ~ 090407 m La fléche due au seul moment imposé est majorée du fait du flambement par un coefficient 1,733 (7,05 mm au lieu de 4,07 mm). Le moment total vaut : oy + Nymar = 0001 x3 + 0,12 x 0,00705 = 0,00197 MNm alors que le seul moment de flexion vaut_p 4" = 0001125 MNM. 2.5.4. Moment linéaire On pourrait intégrer Péquation différentielle (8) pour trouver la déformée maximale par résolution de 'équation ¢% = 0. et le moment maximal par aM — 0. 1 est plus rapide d'intégrer numériquement (par la méthode de Simpson par exemple. Cf. [12]. page 232) et d'appliquer V’équation (10) pour la fléche, 'équation (7) pour le moment our un nombre de points de cote x variant de 0 L (10 ou 20 points par exemple). C’est Ce qu'exécute le programme “DEFPOT". 2.5.5. Programme “‘DEFPOT”’’ * Ce programme calcule les excentricités du deuxiéme ordre des poteaux en matériau homogéne pour une excentricité du premier ordre quelconque (constante, linéaire, charge répartie transversale, etc.). * Disponible aux Presses de I'ENPC, ‘© Mode d’emploi Ligne 1 Ligne 2 Ligne 3 Ligne 4 Ligne 5 Ligne 6 (si Typex = 1 ou 2) Ligne 7 (si Typex = 2) Ligne 8 (Si Typex = 3) Ligne 9 (si Typex = 4) Ligne 10 (si Typex = 4) * Exemple de données 3 15000 1.728B-5 0.12 2 L; Longueur de flambement (m) FIN : Ly = E Module d’Young (MPa) Z Moment d’it N Effort normal (MN) Typex = 1 pour une excentricité constante e; (m) = 2. pour une excentricité linéaire variant de e; en téte 2 ex en pied (m) = 3 pour une excentricité due a une charge répartie transversale constante p = 4 pour un moment linéaire variant de M, en téte A Mz en pied (MNm) = 5. pour une excentricité du premier ordre quelconque dont on rentrera l’équation en ligne 870 du programme = 6 pour un moment du premier ordre quelconque dont on rentrera ’équation en ligne 890 du programme tie (m4) woul Re constante (m) si Typex en téte (m) si Typex e Excentricité en pied (m) PB Charge répartie transversale uniforme (MN/m) M Moment en téte (MNm) Ma Moment en pied (MNm) ‘longueur de flambement (m) “module d’Young (MPa) ‘moment d'inertie (m*) ‘charge (MN) té linéaire 003 ‘valeur de lexcentricité en téte (m) oor ‘valeur de Vexcentricité en pied (m) 3 ‘longueur de flambement (m) 15000 ‘module d’Young (MPa) 1.728E-5 ‘moment d’inertie (m*) 0.12 ‘charge (MN) 5 ‘charge répartie transversale uniforme (cas 5) 0.001 ‘valeur de cette charge (MN/m) ¢ Données sur écran DEFPOT = lVoulez-Vous Entrer les Donnees'i.1 = au Clavier , 2.= en DATA =? 1 lLongueur de Flanbenent L (a) =? 3 fredale d*Young E =? 0.12 Excentricite est Constante Excentricite est Lineaire te Moment est Parabol!que Ccharge repartie? Monent est Lineaire Excentnicite est Quelconque (tod! Excentricite en Tete =? 0.01 Vateurs maximum : iSui te = Touche Retour? lLongueur de Flanbement L ¢m> =? 3 Hodule d'Young £ Moment est Lineaire Excentricite est Quelconque (@) du poteau calculé et des poteaux supérieurs ; k= Y () du poteau calculé et des poteaux inférieurs ; a H I » () du poteau calculé et des poutres arrivant en téte de poteau ; > @) du poteau calculé et des poutres arrivant en pied de poteau. on calcule ensuite : K, = 4 K, = te 8 Bet Tei * ey + Ras Pour un poteau a extrémités fixes (nceuds non déplacables), on a : Ly _ 3.- 16(Ka + Ke) + 084K Ky Tostreauars Cage EOLER aks Pour un poteau & extrémité supérieure déplacable, on a : 16 — 2,4(K, + Ks) + L1KaKa (16) Ky + Kp + 5,5KaKa (5) EXEMPLE 1 : Poteau bi-encastré : Ky, = Ky, = ©, soit Ky =1 et Kp = 1 A neends fixes : P= 05 a nceuds déplacables : Ff = 1 EXEMPLE 2 : Poteau encastré en pied, articulé en téte, A neuds fixes: Ky = 1 et Ky=0 dou P= 44 = 07 A nceuds déplacables : F = 2 On retrouve bien les valeurs démontrées dans les paragraphes précédents, Programme “‘LONGFLAMB” * Programme de calcul de la longueur de flambement de poteaux rectangulaires ou circulaires suivant la méthode exposée dans les Régles CM 66, article 5.13. Les données peuvent étre entrées au clavier ou sous forme de DATA en fin de programme I Ligne Inde Inde = 0 si le poteau calculé a ses deux extrémités fixes = 1. dans le cas contraire 2° Ligne Bi fis, La by = 6paisseur (m) de la poutre supérieure gauche fy, = hauteur (m) de la poutre supérieure gauche L, = longueur (m) de la poutre supérieure gauche * Disponible aux Presses de 'ENPC. 3 Ligne 4# Ligne 5° Ligne 6 Ligne 7 Ligne 8° Ligne ¢ Exemple. Données 0 03 05 55 000 OS 310 05 05 3.55 800 ——— b2, ha, L3 Idem pour la poutre supérieure droite bs, hs, Ls ou (Phi, Ls, 0 si poteau circulaire) bs = €paisseur (m) du poteau supéricur perpendiculairement au plan de flambement hs = largeur (m) du poteau dans le plan de flambement étudié L; = hauteur (m) du poteau, par exemple de dessus de plancher & dessus de plancher Phis = diamétre (m) du poteau supérieur, s'il est circulaire ba, he, La ou (Phi, La, 0 si poteau circulaire) ba = 6paisseur (m) du poteau étudié perpendiculairement au plan de flambement hg = largeur (m) du poteau étudié dans le plan de flambement étudié Ly = hauteur (m) du poteau étudié, par exemple de dessus de plancher & dessus de plancher Phig = diamétre (m) du poteau étudié, s'il est circulaire bs, hs, Ls bs = épaisseur de la poutre inférieure gauche (m) hs = hauteur de la poutre inférieure gauche (m) Ls = longueur de la poutre inférieure gauche (m) De, he, Ls Idem pour la poutre inférieure droite by, hr, Ly ou (Phis, Lz, 0 si poteau circulaire ) by = épaisseur (m) du poteau inférieur perpendiculairement au plan de flambement hy = largeur (m) du poteau inféricur dans le plan de flambement étudié Ly = hauteur (m) du poteau inférieur, par exemple de dessus de plancher & dessus de plancher Phi = diamétre (m) du poteau inférieur pour un poteau circulaire ‘poteau a extrémités fixés ‘b, h, L de la poutre supérieure gauche ‘b, h, L de la poutre supérieure droite ‘Phi et L du poteau supérieur ‘b, h, L du poteau étudié 03 05 55 ‘b, h, L de la poutre inférieure gauche 03 05 4 *b, h, L de la poutre inférieure droite 05 05 28 ‘b, h, L du poteau inférieur * Données & l’écran LONGFLAMB : 1 = au Clavier , 2= en DATA: =? 1 Poteau a Noeuds Fixes L de 1a Poutre Superieure Gauche (m) =? 0,3 0.5 5.5 7.0.5 3.1 =70.50.5 2.9 © Résultats 801 2.76. Méthode pratique de calcul des longueurs de flambement des poteaux en béton armé de batiments A défaut d’étre dans un des cas idéaux de conditions aux extrémités vu: lorsque la structure est contreventée par : voiles, triangu- , +)» et figurant dans 1’ : — Ly = 07 L_ lorsque les raideurs (Z1/L) des poutres traversantes en téte et en pied sont au moins égales a celle du poteau étudié, ou bien si le poteau est encastré dans un massif de fondation ; —Ly=L_ dans les autres cas. EXEMPLE (Fig.14) : Soit un poteau en béton armé de 0,20 m x 0,20 m, de 4,5 m de longueur, soumis A une charge centrée de 0,33 MN et armé de 4 HA 8, Il est prolongé au-dessus et au-dessous par un poteau de mémes dimensions. 4,50 : 0,20 0,20 0,20 x 0,35 x 4,20 |, 0.20% 0,20 Fig. 14 — Exemple de poteau de batiment Encastré dans une poutre en téte non traversante, on n’est pas dans les conditions du cas du BAEL, vues ci-dessus, permettant de prendre une longueur de flambement de 07 L. On devra retenir Ly = L = 3 m. " ° 802 calcul plus précis, d’aprés la formule (15) permet de réduire cette valeur forfaitaire. 5 ),2 353 paideurs de la poutre supérieure de portée 4,20 m : oe = 1701 aideurs des poutres inférieures de portée 4,20 m : Beye = 3403 0,2 x 0,28 Raideurs de chaque poteau : Das = 296 Se, thyncuere IBA 30 = Kn = gy ei 3403 + 296 99? es 1g = 0852 Ke goth, W01 + D6 Pour un poteau & extrémités fixes (noeuds non déplagables), on a : Ly _ 3 — 16(K, +Kn) + 084K,Kp _ L5G, €%) aE soit: Ly = 0,569 4,5 = 2,56 m. Mecemcnt tom: = Ltn 256¥2 = 44.3 mu tin de 45% 2 = 779 pour i 02 0,2" tune longueur de flambement égale & L. Ainsi, Ia valeur forfaitaire nous aurait fait sortir du champ d’application de la méthode simplifiée du BAEL qui est valable jusqu’a un élancement de 70 et nous aurait obligé A utiliser une méthode plus compliquée prenant en compte les effets du deuxime ordre. 2.78. Méthode approchée de détermination de Veffort critique de flambement Considérons un poteau [1] od le point le plus sollicité & la flexion due au flambement aliew A mi-hauteur (Fig.i5) ; ce qui se traduit, & l’état-limite ultime, & une articulation. Fig. 15 — Exemple de poteau avec rotule plastique 4 mi-hauteur 803 Le moment maximal vaut M = Ne avec ¢ = ai pour un angle d’inclinaison a, soit M = Nay Si 'on suppose que la rigidité a Ja flexion du poteau est concen- trée en C, la variation de rotation par unité de longueur du poteau 2 : — est mulle de A a C exclus, et de C exclus a B; —vaut: 2 + 2¢ = 4 enc. o La rotation par unité de longueur y” = $2 = Mi sécrit: x dot or Une modélisation avec cing trongons au lieu de deux aboutit & un coefficent de 9,55 (@3 % prés de la valeur exacte). 3. LE FLAMBEMENT EN BETON ARME Un poteau en béton armé a un comportement différent de celui d’un poteau en matériau homogéne (acier par exemple) du fait de : — lanon-résistance a la traction du béton pour les parties soumises & une flexion composée partiellement tendue qui diminue la résistance de la section et donc son moment d’inertie. Celui-ci est variable, alors que toutes les théories exposées ci-dessus supposaient une inertie constante sur toute la longueur du poteau ; — du phénomene de fluage qui diminue la résistance du poteau sous charges de longues durée (il en est de méme pour les poteaux en bois). La prise en compte dans les calculs de tous ces parametres est impossible. Il a fallu, au regard des résultats expérimentaux, élaborer une méthode de calcul applicable aux cas courants. 3.1. Poteaux bi-articulés a excentricité inposée constante ¢1 (méthode Faessel) 3.11. Hypothéses ité du premier ordre est la somme de deux termes : ‘ité de flexion due aux charges extérieures (y compris le poids propre) ; — une excentricité additionnelle due aux imperfections géométriques du poteau. Le BAEL Bréconise de prendre la plus grande des deux valeurs : 2 cm ou le 250° de la longueur lu poteau. 804 ‘Le poteau est étudié dans la section médiane (a mi-hauteur), la plus sollicitée pour notre txemple, par raison de symétrie, La déformée d’équilibre est supposée étre une sinusoide, Les matériaux sont supposés avoir un comportement élasto-plastique : « Béton La contrainte de calcul du béton est fixée égale A 6, = 0,85 fos Yo Le racourcissement ultime €, tient compte du fluage : £, = (1 + Sa) avec : @ = coefficient de fluage que I’on peut prendre égal 4 2 en général. Ce coefficient de fluage peut étre calculé par la formule suivante (BPEL 91, annexe 1, article 4.2.2) : D =k, [ke + kek(t)] tk = 1 avec: *s— TF 20ps A ps= = ‘As = section d’acier longitudinal $ = section droite du poteau k= 04 _ 20 ~ ps , 2100 ~ py t= + 5 OF P), = taux d’humidité relative, 100 dans l’eau, 55 dans le quart Sud-Est de la France, 70 dans les autres régions rn = rayon moyen de la section en cm = aire exposée & V'air/ périmétre k(t:) = coefficient de durcissement du béton a l’age ¢; de 1a mise en charge (en jours) : 100 kG) = Doh Pour des chargements a des dates différentes, on peut multiplier @ par la fonction de temps : Ninth (Gif) a NE Teh rer eave t ~ 1, représente 1a durée d'apptication de la charge. Pour t = co, on retrouve bien la valeur 1. = = rapport du moment du premier ordre dl aux charges de longue durée Mo Mc + Mg Sur le moment dai aux charges totales non pondérées, qui varie de 1 pour des charges variables nulles & 0 pour des charges de longue durée nulles. —— Le diagramme contrainte-déformation peut-gtre une parabole-rectangle (Fig. 16), une parabole seule (Fig. 17), le diagramme de Sargin (BPEL 91, annexe 1, article 2.2.2), ou celui de Desayi-Krisnan (courbes voisines de celle de la figure 17). oO 3.5% eu ep Evo Fig. 16 — Diagramme Fig. 17 — Diagramme parabolique parabole-rectangle © Equations des courbes contrainte-déformation du béton ° Pososst == et 5 = & a — diagramme parabole-rectangle: = 1(2 — t) pour t< an s=1 pour + > Sf — diagramme parabolique : s=1Q-1) : —— _ 2 — diagramme Desayi-Krisnan : '=Te5 ([11], annexe E7) — diagramme de Sargin s=,H é a 7 tS ([27], annexe 1) avec : =B, f E-Bur ki =k—1 pour firs < 30 MPa ko =0 | pour fers > 50 MPa re 55 — fers k= k- DP oy pour 30 < fez: < 50 MPa By = 01.000 Vf 806 ‘¢ Courbe contrainte-déformation de Vacier (Fig. 18) E, = module d’Young de Y'acier = 200 000 MPa 0 10% es Fig. 18 — Contrainte-déformation de I'acier Etude de la section médiane Considérons une droite de déformation représentée par le couple de paramétres (Esp, Sint) OU plutét (Em, &,) (Fig. 19). Pour tout ple, on peut calculer : — les solicitations résistantes Np et Ma, — la déformée e2 & mi-hauteur correspondante. Hye 2, La courbure de la déformée vaut : 4 = 26 rn) a) b) Section entiérement Section partiellament ‘comprimée tendue Fig. 19 — Contraintes et déformations 807 ad ——— Exprimons la valeur de l'effort normal résistant Nx et du moment résistant My porte ai! eae sercet en ch eatin mar cea tenttonat ts i rametre t= © ité des efforts normaux : fata se. ae Ne = Ng = N, = effort normal ultime imposé. Béton : aN, = bdyo (18) ais dans ce cas, il ne peut y avoir ia des moments, car ex < es, donc OM > YN (19) € Ms, Quelle que soit la courbure 4 le poteau ne peut supporter effort normal Acier : Dan = Y Aso.) 20) rm, - > an.i( - 4) @ estat Total : Ne= | aN.) + DAN, 2 cs Mr =| dM. + Y dM, 3) : Liye -MLNY gop, , LEI La courbure : poY SEPA Ey cok: ya tel, Lexcentricité dite du deuxiéme ordre e; correspond & la déformée maximale de la sinusoide (voir & l'article 4 ci-dessus) pour sin(kx) = sin() =1 soit: kL=n Nx. EI_L im ou encore comme k= {N= % q ELL? pa Lets Fig. 20 — Courbes excentticité-courbure BP st: Je 1 4) N 7m an ne : courbe (2), étude du point d’équilibre A on aero la courbure (de pa a pA), Tescetrcié “ésistante, et done le moment i Y” puis te Is vit Remplagons ; tiré de (17), on obtient : ¢, = “F# x (25) stant” puisque nous sommes & effort normal constant, augmente plus vite qq ‘spondant au moment résistant vaut ¢x = Mg/Ng. 's = €9 + 4 + e€2 en considérant la flexion de — flambement comme une sollicitation agissante. ' Ainsi, pour un effort normal donné N = Nx que nous supposons égal & Ns (S pour 1), On peut tracer les courbes moment-courbure, on a, & la constante N pres, les courbes excentricité-courbure (Fig. 20) : — une droite pour e, = Ms Ny — une courte & concavité vers le bas pour ex = Ms. ik Cas ¢ : courbe (3) : La résistance de la section peut ne pas autoriser de courbure supérieure & celle du point C. On a un seul point d’équilibre qui est un équilibre stable. | Pour trouver la solution, nous rechercherons, parmi toutes les courbes ex qui coupent u sont tangentes & la courbe és, celle qui correspond a la plus grande valeur de V'effort normal. Dans ned ae 3 a MP nk aka exits Waar €, qui assure le respect de l’équation 3 = en, soit : Suivant la valeur de N = Nx = Ns, plusieurs cas peuvent se présenter : les courbes ex et es n'ont pas de points d'intersection, b) — les courbes eg et es ont deux Points d’intersectic AaB ©) — les deux courbes ex et es ont un point d'intersection : A, le point B n’existe pas. L 26,1? Mem ey tester = Me + Max [iby : 092 m| amine 808 — On trouve ainsi une valeur Nx(Em). On recherche ensuite la valeur maximale des Nx (¢, Si Ny < Namax, le poteau peut supporter les 5: il convient d’augmenter la section d’acier et/or ‘Avec le diagramme Desayi-Krisman : Gee 27 at Op eT sear a Cento eee ‘ions imposées M, et N,. Sinon, a le du béton du poteau. Exprimons o en fonction de 1, £5 et Em : 3.2. Application au poteau rectangulaire 2toy | oF TrR Létude des quatre diagrammes contrainte-déformation conseillés (pour la signification de s et t, voir en La ci-dessus) donne les résultats suivants (Fig. 21), 6 = 5, + 26.7 (Fig. 19) Aeydt s & =f), _ teu — bn = 7 Bots, Ws 32s, "de, 8. 4 = gee -? bh hyd : &-& 4 _ bh a edt i Ne = bh ye dy = Fe [teu — &n] “QE o 1? 2to, he bho,e, _2¢ aN. = body = b PtOu, hes gy = Tepe Fig. 21 — Courbe contrainte-détormation relative T¥# eq 2, TF? qui sintégre en : Ne = (ie. = —— [Loga + #) Moment Stave Les bornes valent : ‘Ako wou a oourbo do aire A Pe, 4 Equation a par rapport 80 | au cane — 28 + Em Fig. 19) a s= At) “ae Sapte Z | esse de gravité * A Fabscisse de Vaio t= 4 == (Fig. 19a) t 1 a l'abscisse m * t 1 . — , i Paabae] aa Tar Tar (Fig. 19, ot 1a traction n'est pas prise en compte) waa | 3-5 a a sit< 7 0.984 0.8095, 04728 05841 bu — fp rat 1 4 fa Jaw. = Bagh " - Pe 2 2. 47 a 2 e ae Parabole aoe oro | e-£ | oor | 2°" | omer | ase50 r : b " 5 ar% bieo,e2 otbee : | } pe uEit i as t Ste «= ttt [Fame]! - fe [one +]; Desay- 0800 |togit+)| 060 | 2u-arigt) | o4ese | o6tes krisnan Tee mee la contrainte o,, = 6(8,1) vaut: 3 erp Ou = Ee, si by < oe Spo” | asonosee | ., lames! om | gtaige | once | oro TE sa rer * soups) P0573 1579 F lessee — avec 50 Esa + Erm (1 - 2), Pour la suite des calculs, on est obligé de recourir 4 un programme de calcul sur ordinateur ye Ligne (programme “PELQ”) avec deux boucles imbriquées, en faisant varier les déformation Ey €t Ee, Ct en respectant les limites du diagramme des trois pivots en haut et en bag de Ia section (Fig. 22). 2¢ Ligne 10%e 0 2%e 3.5% fat + acier n° 1 3an7 h nT 3° Ligne 3hi7 - 4° Ligne 5 Ligne Fig. 22 — Limites du diagramme des trois pivots 6° Ligne 3.3. Programme “‘PELQ”’ * - Programme de flambement de poteau de section quelconque Calcul de la force portante en ELU ¢’un poteau rectangulaii quelconque (la section est alors décomposée en une superpo: Le poteau doit avoir un plan de symétrie contenant l’excentricité de flambement. Pour un poteau carré, ne pas oublier de vérifier le flambement suivant la diagonale ( la section est alors décomposée en deux triangles superposés). 7: Ligne Pour un poteau dissymétrique, il convient de faire un passage dans les deux sens de la meme direction. Par exemple pour un poteau en Té, faire deux passages avec le Té droit ct le Té renversé & 180°, Par contre, on ne peut utiliser le programme pour une vérification au flambement suivant une excentricité perpendiculaire 4 l'axe du Té (Té renversé a 90°). * Disponible aux Presses de l'ENPC. 812 3.3.1. Données. Mode d’emploi Saisie = 1 pour une saisie des données sur le clavier = 2 pour une lecture des données en DATA en fin de programme Résul = 1 pour une écriture des résultats sur ’écran seulement = 2 pour une écriture des résultats sur l’écran et sur Vimprimante = 3 pour une écriture des résultats sur l’imprimante seulement fas = résistance (MPa) caractéristique du béton fe = limite (MPa) élastique de Vacier 0 = 1 pour une durée d’application de 1a combinaison de charges > 24 heures = 085 pour une durée inférieure & 1 heure = 0.9 pour une durée comprise entre 1 et 24 heures Diag Diagramme contrainte-déformation du béton : = I parabole-rectangle 2 parabolique 3 DESAYI-KRISNAN, 4 SARGIN und te = longueur (m) du poteau (Par exemple de dessus de plancher & dessus de plancher) Ly = longueur (m) de flambement du poteau. (Eventuellement, valeurs forfaitaires du BAEL art. B84, soit 0.7 L ou L) 813 9 Ligne 10* Ligne Ile Ligne (si Forme = 1) 12° Ligne (si Forme = 1) 13¢ Ligne (si Forme = 2) M Ligne (si Forme = 2) 15¢ Ligne (si Forme = 3) 16* Ligne (si Forme = 3) (nt lignes) I7* Ligne 84 — BR = humidité relative en % (Par exemple 55 pour le quart Sud-Est de la France et 70 ailleurs) 3 rme = | pour une section circulaire = 2 pour une section rectangulaire = 3 pour une section quelconque composée d'une superposition de trapezes Phi Phi = diamétre (m) de la section circulaire Enr Enr = enrobage (cm) de 'axe des aciers au parement Aller en ligne 17 6 b = largeur (m) de la section rectangulaire h h = hauteur (m) totale de la section rectangulaire Aller en ligne 17 nt = nombre de trapézes qui seront décrits en descendant a,b,c a = largeur (m) de la partie supérieure du trap’ze b = largeur (m) de la partie inférieure du trapeze ¢ = hauteur (m) du trapeze ne, Age, Ny Ne nc = numéro du chargement Age = Age (jours) du béton lors de ce chargement N, = charge (MN) permanente non pondérée et non cumulée N, = charge (MN) variable non pondérée et non cumulée Pour avoir la force résistante au flambement du poteau Aun Age infini, écrire : nc 10000 0 0 Fin de description, taper: 0 0 0 0 pour des données en DATA ou 0 au clavier. e = excentricité (m) extérieure imposée My/Nu Rn . . ‘A récrire que si FORME = 3 et que si la section est composée d’au moins un trapeze et non de rectangles R,, = rayon moyen (m) = Aire/périmétre a Yair Nb, Phib oe Nb = nombre (pair) de barres pour la section circulaire, Phib = diamétre (mm) des barres d, nb, Phib od d = distance (m) de V'axe du lit dacier & la fibre supérieure ; nb = nombre de barres du lit Phib = diamétre (mm) des barres Fin de description des aciers : 0 0 0 en DATA ou 0 au clavier 3.3.2. Données. Exemple ‘contrainte caractéristique du béton (MPa) limite élastique de V'acier (MPa) ‘coefficient @ (combinaison de charge supérieure & 24 heures) ‘diagramme de Sargin Jongueur du poteau (m) ‘longueur de flambement (m) ‘taux dhumidité de lair en % ‘section rectangulaire ; ‘largeur (m) de la section droite hauteur totale (m) de la section rectangulaire ‘No du chargement, Age, N, et Ny en MN ‘dito ‘dito ‘dito ‘fin de description de chargement ‘excentricité (m) €9 = Mu/Nu ; ‘3 HA 12 40035 m du haut de la section 3. HA 12 0,265 m du haut de la section ‘fin de description des aciers 815 ee 3.3.3. Données sur écran [=== Pra Progranne de Poteau aux Etats-Liml tes SACL OT lUoulez-Vous Entrer les Donnees: 1 = sur le Clavier, 2 = en DATA en Fin’ de Programme 1 lVoulez-Vous Sortir les Resul tats: fiesistonce du Eaton a, 1a Compression «? 25 finite Elastique ce 1'Acier Bn cia) <> Soo, son Uitine 1,35'6 +'1,9 a rtrelle une Dre ferieure zt eure :; theta = 0.65 is nine Trheure et'24 hewes : theta = re @ 24 heures : theta = { wes oe 2 je Contrainte-Deformation du Beton : "paraboie-nectangie, | Porabele, Desay!Kesnon, sargin, lLongueur du Poteau (m=? 6 lLonguaur de Flanbenent (n>=? 6 Hania te an F (SS Quart Sud-Est, 70 Ril leurs > =? 70 1 = Cireutaire, 2 = Rectongulaire, 3 = Quelconque =? 2 lLargeur b tm> =? 4 lHouteur Totale h tm) =? .3 Charges non Ponderees : Numero, Age du Betontjours>, Charge Permanente, et Charge Uaricbl ettN>: @ a Fibre Superieure, n= Nonbre de Barres, ire (mm) : a Decrire par Croissant 0) =? 0.035 3 12, je Dlagranne de SARGIN pour Vous... our Vous Pour Vous. || Ye Travai lle pour Yous... Joules-Uous Calculer 1a Force Portante avec IE oe Article GAEL A.413.5 7 Oulet , Noncor gerne! Forfaltalre 816 3.3.4, Résultats ew) calet} Sf gid) suivant 1e Diagramme de SARGIN Caley) STetance ay Botan Eo we jernare igs ce Lacier = 500: ee er a ain = 14.17 MPa Since de calcu) du Beton = Contra irte de calcul de 1:acier = 434.78 MPa 2 : es auteur Totale = 0,300 m weur du Poteau — = 6.000 m ae de Plambenent = 6.000 m charges AppLiquees 7 Charges Normales en SN ‘9 Permanentes: variables age Beton Alpha KEl 0.120 0.000 10 jours. 1.000 2.489 2 0.120 Side 20 douse 1.000 2310 3 0.120 07000 30 jours, 1,000 2.163 4 0.000 0.150 90 jours 0.000 1,606 otel= 0.360, + 0-150 = 0,510 mt "Section Beton Seu. 7 “= 0.120000 m2 T/vi= 0.006000 m3 vis 0.1500 m__Giration = 0.0866 m 0.000900 m4 /v2= 0.006000 m3 v2= 0.1500 m —_Rendement' = 0.3333 ere Nore Diametze Distance Section = ™ era Ses 12.0 0.035 S39 2 3 wo 0.265 3139 Be ection totale d'acier = 6.79 cn pourcentage @'Acier = 0.965 ¢ sSULTATS 2Silon n = 0.982398 en p.m. silon m = 12597247 en p.m. lon sup = 2.2421235 en p.m. silon inf =-0,2773260 en p.m. resistant = 1.19821 MN resistant = 0.06492 mun Totale — = 0.0546 m Gent Initiale = 0.0000 m AdAitionnelle = 00240 m sissenent Ultime Epeilon u= 2.40 pour Mille = 69.28 Neutre= 0.2670 m Section Partiellement Tendue TAO < Ne= 1.1882 MN: OK 8i7 ad 4. POTEAUX DE BATIMENTS EN BETON ARME SOUS CHARGES aa D°ELANCEMENT INFERIEUR A 70 On admet généralement de calculer les poteaux de structures de batiments & nceuds non déplagables comme des poteaux soumis & des charges verticales centrées sans moment. La structure est considérée & noeuds non déplagables si le contreventement est assuré par des voiles en béton, des murs en maconneries ou des palées de contreventement. Les Regles BAEL 91 (art. B.8.4,1) proposent une formule forfaitaire donnant leffort normal ultime que peut supporter un poteau d’élancement inférieur a 70. C’est-i-dire, pour un poteau rectangulaire, dont le rapport de la longueur de flambement ramené au petit c6té ne dépasse pas 20. = g| Bela 4 Ack Nain = o[ Bes + Ad | cosh avec : B, = section de béton réduite en déduisant 1 cm sur le pourtour de la section droite. Ainsi, pour un poteau rectangulaire de cétés b et h ; B, = (b — 0,02)(h — 002) et pour un poteau circulaire de diamétre D ; mD ~ 002)? . 7 : B, = A, = section d’acier longitudinal au moins égale & Ia section minimale donnée en 6 ci-apres ; Yo et ¥, coefficients, égaux respectivement a 1,5 et 1,15 pour le béton et Vacier en combinaisons fondamentales et 1,15 et 1,00 en combinaisons accidentelles ; ©. = coefficient qui prend en compte l’élancement du poteau et dont la variation est semblable & celle des courbes de la figure 9 ci-dessus : Pour 24 < 50 a= es on 1 +02(&) Pour 50<2< 70 = 06 (50) a = 06 (> 28) EXEMPLE 1: Soit un poteau de 0,12 x 0,12 avec un béton de résistance f-2 = 30MPa et une charge ultime N, = 0,12 MN. L’élancement calculé par les formules CM 66 (voir en 27.5 ci- dessus) est supposé égal 2 48,9 < 70. D’ot, a = 06275 d'apris (27) et : Nein = 10 x0, Le] g, ae ners [ Tax1s ty ] apres 26), Nutin = 0,39 + a627s a, fe > 0,2MN = N, Ainsi, il n'est pas nécessaire de disposer ’acier pour la résistance, mais nous devrons ‘mettre le minimum réglementaire (voir article 6 ci-aprés), & savoir : 818 A, > 0,2 % et 4 cm? par métre de périmatre ; ‘A, > 0,29 em? et 1,92 cm?, soit 4 HA 8 (= 2,01 cm’). EXEMPLE 2 : i = 25MPa, des aciers de Poteau de 0,40 m X 0,80 m avec un béton de résistance fias ' 500 MPa de limite élastique, soumis & une charge permanente No = 1,43MN et une charge d'exploitation No = 0,24 MN. La longueur du poteau est de 8 m, les conditions dextrémités sont telles que la longueur de flambement est de 8 m. © Effort limite: N, = 1,35 NG + 1,5 NQ = 2,291 MN LAD = 69,3 < 70 © Elancement: a 2 a= as(52) = 03123 © Acier minimal = Max [0,2 % et 4 cm? de parement] = Max [6,4 ; 9,6] = 9,6 cm? 0,38 X 078 X25 , 9,6 x 104 500] = 1844 MN, < 291 MN Nuim = o3n[ nist 75 F F On doit donc ajouter des aciers A A, pour satisfaire l’égalité Nutim = Ny soit : 500 115 dot AA, = 32,88 cm? et A, = 9,6 + 32,88 = 42,48 cm? (19 HA 25 par exemple) = Ny — Notim = 2,291 — 1,844 = 0,446 MN as, fe = 03123 x AA, X Le pourcentage dacier représente : ot p= 133% <5% OK Remarque : Lexemple 1 est & la limite minimum des dimensions d'un Poteau en sa armé pour une exécution courante sur chantier. Le poteau de lexemple 2 est & la limite utilisation de 1a méthode forfaitaire avec un élancemlent voisin de 70. De plus, on a da, pour des raisons de résistance, augmenter fortement la quantité d ‘acier par apport au minimum réglementaire, Une économie d'acier pourrait certainement étre abvenie en utilisant la méthode générale avec le programme “PELQ”. En pratique, pour un effo normal ultime donné N,, on calcule la section d’acier nécessaire pour satisfaire T’équation (26), on obtient alors : [\: - Efe] 9) Ye M2 ela ~ 09% et lon vérifie que cette section est supérieure au minimum réglementaire (en 6 ci-dessous) : A, > 0,2 % de la section de béton ; A, > 4 cm? par métre de parement (parement = face vue). 819 ee 5. POTEAU EN BETON ARME AVEC MOMENT (OU EXCENTRICITE) 5.1. Application de Varticle A.4.3,5 du BAEL 91 Pour des longueurs de flambement L; inférieures & l'une des deux valeurs suivantes : —20h (h = dimension du poteau dans le sens du flambement étudié) ; —15eo (eo = M,/N, = excentricité des sollicitations agissantes) ; les Régles BAEL proposent une valeur forfaitaire de lexcentricité de deuxitme ordre prendre en compte : iu e2 = 35£@2 + a@)-* (30) avec: @ = coefficient de fluage = 2 en général sauf justification particuliére (comme indiqué en 3.1 ci-dessus par exemple), @ = rapport du moment da aux actions permanentes non pondérées sur le moment total non pondéré, varie de 0 pour un moment dé aux charges permanentes nul, & 1 pour un moment dii aux charges variables nul. La vérification du poteau est alors faite en flexion composée (voir programme “FLEXCOMP” par exemple) avec un effort normal N, et un moment =M, +N, (e. + €), ot M, représente le moment agissant extérieur (M, = Nyéo); eq = excentricité additionnelle = Max [1/250 ; 2 cm] = longueur du poteau. EXEMPLE : Poteau de 0,50 m x 0,50 m, de 3,50 m de longueur L de dessus de plancher a dessus de plancher et de 3,50 m de longueur de flambement L,, recevant a la fois une charge centrée et une charge excentrée par l’intermédiaire d'un corbeau (Fig. 23). Charge permanente Charge variable Charges centrées 0,69 MN 0,21 MN’ Charges excentrées de 37 em 0,14 MN 0,05 MN Le poteau est soumis aux intempéries ; l’enrobage est done de 30 mm. Le béton a une résistance de 25 MPa et I'acier une limite élastique de 500 MPa. * ere ultimes 1,35(0,69 + 0,14) + 1,5(0,21 + 0,05) = 1,51 MN (1,35 x 0,14 + 1,5 0,05) x 0,37 = 0,0977 MNm = 0,0647 m eo = 3,50 Fig. 23 — Poteau avec corbeau © Excentricité additionnelle e, : = Max I ; 0,02 m] = 002 m © Coefficient de charge de longue durée : Mo _ 14 X037_ = gy = Mg + Mg ~ 014X037 + 005x037 * Excentricité forfaitaire du 2* ordre ex 33522 + 20737) . 02 a = 00319 m — daprés (30) * Calcul en flexion composée en ELU avec Ny = 1,51 MN et une excentricité i 1, = eg + eg + €r = 00647 + 0,02 + 00319 = 0,117 m_ soit une excentricité relative : $f = 0,233, a section est partiellement tendue (% > 008 a 0.10) * Calcul d’approche. On détermine la section Wacier tendu comme s'il n’y avait qu'une nappe d’acier tendu et pas d’acier comprimé. Si cette section d’acier est suffisante pour satisfaire la condition de pourcentage minimum, nous arréterons Ia le calcul ‘Moment par rapport aux aciers tendus : Mi =Na (e +a- 4) = 1,51(Q,117 + 0,45 — 0,25) = 0,479 MNm La valeur 0,45 m découle de : A — enrobage — diamatre acier transversal — demi-diamétre acier longitudinal = 0.50 — 003 — 0008 — 925 = 0.45 m My 0479 Moment réduit a = parg— = os xqasrciay = 0334 < 037 (0,37 pour des aciers f, = 500 MPa, voir Le Projet de Béton Armé [12], page 234) Bras de levier z = 05d0 + VI = 2y) = 0,355 m Mi _y, a Ne (0479 _ 55) exis _ _ Mee ge (R533 1st) “soo = 867 ont La section d'acier calculée est négative ; cela signifie que Péquilibre (M, N) est assuré par le seul béton. Cette section d'acier étant inférieure au pourcentage minimum, nous retiendrons ce dernier qui vaut : Ay = Max [ 0,002 x 0,5 x 0,5 x 10* ; 4 x (0,5 + 0,5) x2] = Max[5 ; 8] = 8 cm?, soit : 8 HA 12. Si ce navait pas été le cas, nous aurions da : — calculer les aciers minimaux nécessaires (voir en 6.1 — vérifier que ce ferraillage convient, par exemple, en utilisant le petit programme de vérification de section rectangulaire partiellement tendue en ELU “FLEXRECT”, 5.2. Programme “‘FLEXRECT” * 5.2.1. Mode d'emploi Les données écrites sur une méme ligne sont & séparer par une virgule. J Ligne fan Se fos = résistance caractéristique du béton a la compression en MPa fe = iit lastique de l'acier en MPa 2¢ Ligne bh b = largeur de la section (m) h = hauteur de la section (m) * Disponible aux Presses de LENPC. 822 3° Ligne n nombre de lits d’aciers 4 Ligne Asis di (n lignes) A; = section dacier du lit # (em?) d; distance du lit 7 8 la fibre supérieure (m) 5° Ligne Nu charge ultime (MN) 5.2.2. Exemple de données 25,500 ‘feos et fe en MPa 0.50.5 ‘bethenm 3 ‘3 lits d’aciers 3,39,0.05 3.HA 125 cm 2.26.25 ‘2 HA 12425 cm 3,39,0.45 3.HA 12.45 cm 151 ‘N,, = effort normal en ELU (MN) Données et résultats sur écran FLEXRECT Separer les Valeurs sur une meme Ligne par une Virgule fe28 , fe (MPa) =? 25,500 Ib, bh cm =? 0.5,0.5 Youlez-Yous Faire un Autre Calcul : Oui=1 , Non=0 =? 0 823 5.3. Cas des poteaux avec mo i . ments en pied Mi et en téte M2 sans déplacement possible (Fig. 24) On remarque que le cas le plus défavorable est celui op M, = M; et le cas le moins défavorable lorsque My = —Mz. Pour raison de symétrie, on pourrait en conclure dans ce dernier cas que la longueur de flambement est divisée par 2 et donc que leffort normal que peut supporter le poteau est multiplié par 4. En fait, le maxi totale a lieu prés de la mi-hauteur. ee ia t N N N N M2 M2 Mo =My Ly My My Ms 4 tw ty Mi fs Fig. 24 — Poteaux avec moments en pied et en téte Par souci de simplification, le BAEL 91, (art. E.72.1), i le BAEL 91, (art. E.7.2.1), préconise de prendre cot ocala, non pas le moment & mi-hauteur, mais la plus grande valeur du nian oer ntre les ordonnées 0,41, et 0.6L; (voir Remarque, fin du § 2.5.5, ci-dessus) soit : Mosca = 04M; + O6M2 avec Mz > | Mi | Gh Cette valeur forfaitaire est également donné i oa aes ee ae toa pa le Réglement américain ACT-318-89, 6. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES i . aa pee awe pour des raisons de simplification, les poteaux de batiments soient trés souvent seeinea compression simple, il exist toujours des moments secondaites volontairement igés sous réserve de satisfaire les dispositions:constructives ci-aprés. Ces moments secondaires peuvent étre dus & : — un défaut de rectitude du poteau ; ; — un chargement dissymétrique des poutres ; — un défaut d’aplomb des poteaux superposés. 824 6.1. Ferraillage longitudinal minimal On disposera d'un minimum dacier longitudinal égal au maximum des deux valeurs suivantes : #02 % de la section transversale brute ; ~ 4'cm? par metre linéaire de parement (périmétre de 1a section) Ce pourcentage est généralement plus élevé dans les reglements étrangers. Par exemple : «Pg de la section de béton nécessaire du poteau et au moins 0,5 % de la section réelle pour le reglement américain ACI-318-89 [9] ; P*'0.4 % de la section pour le réglement britannique BS 8110 [5] ; — 08 % pour le réglement allemand DIN 1045 [6] et le Code-Modéle 90 du CEB/FIP [sl 5 03 % et 0,15 X 1,15 Nsa/fya pour 'Eurocode 2 [7]. 6.2. Dispositions et écartements maximaux des aciers longitudinaux On disposera des barres dans tous les angles saillants et rentrants et, si nécessaire, des artes réparties le long des parois. Un minimum de six barres est & prévoir pour les sections circulaires. La distance horizontale entre les barres ne devra excéder le minimum des deux valeurs suivantes : — le plus petit c6té majoré de 10 em ; — 0,40 m. Les armatures sont mises en recouvrement avec celles du poteau inférieur ou celles des fondations (aciers en attente ou “attentes”) sur une longueur au moins égale 2 0,6 fois la Iongueur de scellement droit, soit 0,614 avec Ly = LB ¢, = O6n2fias ate fis = 0,06 fax + 06 MPa 11 = 1,5 pour les aciers & haute adhérence et 1 = 1 pour les aciers doux. EXEMPLE : Pour un béton de 25 MPa de résistance et un acier & haute adhérence de 500 MPa de limite élastique, on trouve : fos = 2,1 MPa, 1) = 1,5, te = 2,835 MPa, Ly = 44,12 dot 0614 = 2652 que Von arrondit & 27 diamétres. Les armatures comprimées doivent étre droites (BAEL 91, art. A.6.124. Ceci peut étre une cause d’accident sur les chantiers (cas de chutes sur les barres en attente). Il convient alors de protéger les tétes des attentes par des capuchons en plastique ou en bois. On peut admettre une dérogation a la regle A.6.124 du BAEL en disposant des crochets & 180° en téte des aciers. 825

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