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5 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES DE BATIMENT sacle ee TS (eons asco Nationale des Ponts et Chaussées = HENRY THONIER HENRY THONIER CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES DE BATIMENT Tome 5 resses ap aramaras Bhis'et chaussées En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou DANGER | partitlement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de Trauteur, de son éditeur ou du Centre francais d'exploitaton du droit de copie (CFC, 20, TLEURE ue des Grands-Augustins 75006 Paris). ©1998 ISBN 2-85978-290-7 Riise chaussées 20, rue des Saints-PEres 75007 Paris SOMMAIRE, Tome 1 Introduction 4, Rappels de Résistance des Matériaux. Etude des poutres soumises a la flexion 1. Calcul des contraintes dans une section ... 2, Calcul de leffort tranchant V, du moment M, de la rotation «, de la déformée ‘ou fléche y pour une charge p= p(x) ... 4, Rotation & "appui gauche pour tne travée isostalique de portée L 4, Rotations dues @ un moment C sur appui d'une travée a inertic constante 1 .. 5. Calcul des moments sur appuis des poures continues Théoréme des trois moments .. 6, Poutre continue. Calcul des moments sur appuis, Méthode de Caquot 7. Redistribution des moments en béton armé 8, Régles forfaitaires en béton armé 9, Portée de calcul ..... 10. Quelques résultats intéressants 11. Effort tranchant et cisaillement des pices fléchies 12, Poutres continues. Sollicitations en travées 13. Calcul des moments de travées isostatiques. Méthode générale 14, Bxercices «0 seen ‘Tableaux de calcul de béton armé ... 2. Formulaire de calcul des poutres 1, Travée isostatique sur deux appuis, 2, Console encastrée a gauche .. 3. Travée sur deux appuis, encastrée & gauche 4. Travée encastrée aux deux extrémités 5, Poutre continue de deux travées ... 6. Poutre continue de trois travées égales 7. Poutre continue de n travées égales 3. Actions et descente de charges ... 1. Charges permanentes ... 2. Charges d’exploitation 3. Action de la neige 4. Action du vent 5. Actions sismiques ..... 6. Prise en compte des actions sms: 7. Descente de charges 8. Combinaisons d’actions .. 101 106 1 M1 114 116 118 129 168 173 193 uL 4. Fondations superficielles .. . Contrainte du sol .... ” Semelles filantes sous voile. Méthode des bielles. Charge centrée . Semelles rectangulaires sous poteau. Méthode des bielles. Charge centrée ” Semelles filantes avec flexion Semelles rectangulaires avec flexion . Semelles excentrEes . Semelles nervurées . Semelles circulaires . Poutre sur sol élastique 10, Semelles filantes sous poteaux 11, Dallages z 12, Radiers généraux 13.Charges concentrées sur dallage. Formules 14, Dallage en béton de fibre .. : 15. Pathologie 16. Résumé. Semeile sous poteau ou voile centré. Contrainte constante 17. Choix du type de fondation Bibliographie Index 5. Fondations profondes 1, Définition 2. Actions ... 3. Combinaisons ...... 4, Force portante des 5. Capacité du sol .. 6. Capacité du pieux . 7. Semelles sur pieux — Généralités ... 8. Picux soumis & un effort horizontal en téte 9. Semelles sur un, deux, trois et quatre pieux 10. Longrines 11. Parois moulées Bibliographic 6. Dalles....... 1, Les planchers 2. Les dalles 3. Dalle rectangulaire articulée sur ses quatre c3tés 4, Dalle rectangulaire. Deux c6tés articulés et chacun des deux autres étant encastré, articulé ou libre .. 5. Dalle circulaire sous charge de révolution 6. Calcul des dalles & la rupture ~ Méthodes des lignes de rupture .. 7. Dalle précontrainte & cables non-adhérents. 8. Plancher-dalle 9, Dalles précontraintes alvéolées .. 10, Dalles mixtes béton & bacs collaborants 11. Dalles de forme quelconque 12. Disposition constructives 13, Charges sur planchers en cours de travaur Bibliographic 7, Poutres et planchers .. 1, Calcul des planchers 2. Calcul des poutres continues .. 3, Planchers & entrevous .. 4, Planchers nervurés 5, Planchers & poutres croisées et planchers- 6. Planchers métalliques 7. Liaisons éléments préfabriqués ~ Béton coulé sar place 8. Dalles avec prédalles ... 9, Plancher mixte — Poutre en acier et béton coulé sur place 10, Planchers en bois 11. Calcul de la flache d'un plancher .. 12, Actions des charges dynamiques sur les planchers 13, Points particuliers .. Bibliographic ..... Index ... Tome 3 8. Poteaux .. 1. Généralités .. 2. Flambement 3. Le flambement en béton armé 4. Poteaux de batiments en béton armé sous charges centrées et d’élancement inférieur & 70 5. Poteau en béton armé avec moment (ou excentricité) 6. Dispositions constructives ... 7. Bxemple de poteau en béton armé .. 8. Programme «POTO» de calcul et ferraillage de poteau en béton armé « 9. Poteau en béton armé suivant I’Eurocode 2 10. Poteau en acier suivant les CM 66 11. Poteau en acier suivant I’ Eurocode 3 «. 12. Poteau mixte acier-béton suivant I'Eurocode 4 13. Poteau en bois suivant I’Eurocode S ... 510 531 549 570 589 595 601 605 609 613 613 615 616 633 653 670 686 687 695 736 745 751 758 163 ™ 7719 7719 782 804 818 820 824 827 830 835 840 847 852 858 14, Déversement des poutres en béton armé .. 860 15. Flexion déviée 862 ‘Tableaux de calcul (flambement, déversement, poteaux en béton armé) . 866 Bibliographic 874 9. Portiques et ossatures .. 877 4 Définitions 77 2. Portiques simples . 3. Portiques multiples en béton armé 882 4, Ossature en acier 912 5, Programme de calcul des portiques 921 6. Poutres treillis 954 7. De la validité des résultats .. 978 Bibliographie 981 10. Voiles et murs 983 1, Généralités 983 2, Choix du type de voile en fonction du site 984 3, Dispositions constructives des voiles en béton armé ou non armé 987 4, Résistance des voiles ... 991 5. Exemples .. 999 6. Murs cn magonnerie non armée .. 1014 7. Votites de décharges «0. 1032 8, Linteaut .... 1045 9. Poutres-cloisons 1048 10. Maconnerie armeée .. 1073 11, Ouvertures dans les voiles et murs - 1085 12, Panneaux de maconnerie sous charge horizontale dans leur plan 1093, 13, Raccourcissement différentiel : 1095 14. Calcul des voiles en béton — Méthode pratique 1124 Bibliographie 1140 1143 Liste des programmes... ‘Annexe : Mode d’emploi des programmes dd caloul de poutres «POCO> + . Index BAEL 91 Index général 1147 1277 1285 Tome 4 11. Contreyentement .. Ie 1. Types de contreventement 1291 2. Caractéristiques des voiles 191 3. Centre de torsion Hh 1315 4, Inertie équivalente VE 5, Répartition de l’effort extérieur suivant les différents éléments de contreventement 1327 6. Voiles avec files d' ouverture 1388 7, Changements d'inertie . 1411 $ Comment limiter les déformations en tte de baiiments dues au vent et au séisme .. 1416 9, Conception des contreventements 1423 Bibliographie ... 1430 12, Bielles et tirants ..... 1431 1, Définitions ere 1431 2. Etude d’une poutre courte sous charge concentrée 1441 3, Etude dune poutre avec charge concentrée A mi-travée .. 1443 4. Etude d’une poutre en Té avec charge répartie ..... 1445, 5. Etude d’un angle de portique avec moment négatif 1460 6. Etude d’un angle de portique avec moment positif 1462 7, Poutre échancrée en extrémité ... 1466 8. Changement de section 1471 9. Consoles 1472 10. Ouvertures ‘dans les dalles 1480 11, Grande ouverture dans une poutre-cloison .. 1481 12, Poutre baionnette 1486 13. Exemple — Etude d'une fagade sans poteau par la méthode des bielles . 1487 Bibliographie ... 1493 13. Consoles - Escaliers .... 1494 1, Généralités .. 1494 2, Consoles courantes 1494 3. Consoles courtes (corbeaux) «. 1504 4, Consoles longues .. 1514 5. Rampes 1521 6. Escaliers .. 1524 Bibliographic. 1538 14. Btude d’un batiment 1539 1. Definition du projet . 1539 2. Dimensionnement 1547 3, Bude d’exécution ~ Plans de coffrage et de ferraillage 1565 Bibliographic . 1609 Annexe A : Programme «Escadre» ~ Espacement des cadres de poutres 1611 Annexe B : Calcul des planchers a dalles alvéolées sous charges concentrées 1619 Liste des programmes 1651 Index . 1657 vil fode d'emploi des programmes 15. Poutres non linéaires, poutres & inertie variable, poutres courbes, arcs, poutres gauches 1. Poutres a inertie variable .. 2, Poutres brisées chargées dans leur plan 3, Poutres courbes chargées dans leur plan ‘4, Poutres chargées dans le plan perpendiculaire a leur plan moyen 5, Poutres gauches — Poutres hélicoidales 6, Programme «ECU3» , 7. Pourcentage minimal de section rectangulaire en flexion composée pour satisfaire la condition de non-fragilité. ibliographie.. 16. Murs de souténement 1. Principes et types de murs 2. Pathologie ... nant 3. Calcul des efforts de poussée et de butée 4. Vérifications ....... - sorncit 5, Dimensionnement Bibliographic 17. Réservoirs 1. Généralités . — 0‘ 2. Principales dispositions du Fascicule 74 du CCTG.... 3. DTU 14.1 .. 4, Réservoirs rectangulaires 5. Réservoir cylindrique Bibliographie 18. Coques minces de révolution a axe vertical .. . Hypothises et notations - . Caleul des contraintes o et Gy ~ Méthode analytique . Applications de la méthode analytique 52 . Exemple 1 ~ Calcul de chateau d'eau . Calcul des contraintes 6 et Gy - Méthode directe . Exemples d'utilisation de la méthode directe . Exemple 2 - Réservoir sphérique . Réfrigérants atmosphériques Liaisons coque-ceinture Bibliographic Liste des programmes Index .. ‘Mode d’emploi des programmes | — Entrer dans BASIC (ou BASICA ou GWBASIC ou QBASIC ou MSBASIC, etc.) 2 — Owvrir le programme choisi. 3 — Modifier ou ajouter les données en DATA, qui sont soit en t@te, soit en fin de programme. 4 — Exécuter. 5 — Quitter BASIC. 6 — Entrer dans WORD. 7 — Ouvrir « BIDOUT » ou « A:BIDOUT » § — Tout sélectionner. 9 — Police COURIER, taille 9. 10— Si les lignes sont trop longues, passer en taille de police plus petites ou MISE EN PAGE - REDUCTION < 100 %. 11 — Sauvegarder le fichier sous un autre nom, sinon il sera détruit & la prochaine exécution du programme BASIC. 12— Le fichier de résultats est imprimable sous WORD. 15. POUTRES NON LINEAIRES : POUTRES A INERTIE VARIABLE, POUTRES COURBES, ARCS, POUTRES. GAUCHES 1. POUTRES A INERTIE VARIABLE 1.1. Travées isostatiques Le calcul des solicitations d’une travée isostatique d’inertie variable est effectué indépendamment du moment d’inertie. II suffit d’appliquer la méthode de la coupure et @écrire l’équilibre des forces extérieures pour déterminer efforts tranchants et moments ig.t). SO FF Fig. 1 — Travée isostatique d'inertie variable — Calcul des sollicitations. a une charge uniformément répartie p, on obtient les réactions d’ appui, effort tranchant et joment : 1661 2 a R,=R,=2 V=R,-pre (5-2) Me Ree oy 2 2 zi suche de I'appui, done & droite de la travée : On retrouve bien les valeurs dé la poutre d’inertie constante (Voir tome 1, chapitte 1, § 2) tune charge uniforme répartie, on a: En revanche, le calcul des déformations — rotations et flches ~ dépendent du moment ; “PLE : Travée de poutre continue i intrados batonnette (Fig.3) ek 7 —_ ‘youne: wa (M4 — f(1_-2)Mae . + si demandé en érivant fing = 1) avant et aprés le nud Format classique Format libre proposé Pour les sections en double Té en béton armé ou béton précontraint, le programme donne les 42,2.5,1.22,0.00002 1225 1.22 0.00002 contraintes et aciers nécessaires. 10,2.5,1.22,0.00002 10° 5,4,0.0,0.0 54 7,2,4.22,0.00002 7.21.22 0.00002 10,3,1.22,0.00002 103 1.22" 10,3,1.22,0.00002 = Cette sortie détaillée est facultative, avant d’écrire enveloppe maximale et envelope minimale de ces mémes valeurs pour les différentes combinaisons de cas de charge élémentaires et pour le type de matériau choisi (acier, béton ou béton précontraint). 2.2.5 Mode d’emploi Titre Iba , Nb, E , Nu, Delta , Kodec , Kodel , furg sf, , Cy, I Sore) Iba 0 pour un matériau homogene résistant & la traction (acier , bois) 1 pour le béton armé 2 pour le béton précontraint, classes 1 ou 2 3 pour le béton précontraint classe 3 nombre de barres module d’Young général en MPa. Chaque barre peut avoir un module particulier. coefficient de Poisson v poids volumique en KN/m? . Chaque barre peut avoir un poids volumique particulier. Si Delta est positif, le cas de charge élémentaire n° 1 représente le poids propre. 1 pour obtenir les résultats des cas de charges élémentaires et de chaque combinaison de cas de charge, 0 dans le cas contraire 0 si la lecture des barres est en coordonnées cartésiennes absolues, Lorigine étant au début de la premitre barre, 1 si la lecture des barres est en coordonnées polaires, I’angle est donné par rapport & l’axe Ox 2 si la lecture des barres est en coordonnées polaires, I’angle est donné par rapport & la barre précédente 3 pour un arc parabolique dont les naissances sont a la méme altitude et dont les caractéristiques géométriques (S, I, Sy, Sp, ..) des barres sont identiques. 4 pour un are circulaire dont les naissances sont A la méme altitude et dont les caractéristiques géométriques (S, I, S}, Sy, ...) des barres sont identiques. résistance caractéristique du béton a la compression (MPa) limite élastique des aciers de béton armé (MPa) coefficient a priori représentant le rapport de la hauteur utile d sur la hauteur totale A de la section. Si C,=0, le programme prendra G=09 T = Osi la fissuration est jugée peu préjudiciable 1 pour une fissuration préjudiciable 2 pour une fissuration tr8s préjudiciable. O lorsqu'il y a une reprise de bétonnage lprej » REP; + Peg, hi’) ht SiKodel =0: SiKodel =1: ou Kodel =2 SiKodel =3 ou Kodel =4 Ses Sore x, 58,8; 51,1, Uo" , 8; , Ey , Deltal , Kode (si Iba = 0) X59 Dy slg yD »hy Ba yhz y Ey , Deltal , Kode (si Iba > 0) + (6,9 Ap» Enr) 1 s'il n’y a pas de reprise de bétonnage dans I'ime = limite élastique de I’acier de précontrainte en MPa (si IBA>1) = résistance de I’acier de précortrainte en MPa (si IBA>1) bo ba a Fig.16 — Notations. = abscisse absolue de I’ extrémité «fin» de chaque barre (m). L’origine étant a l'extrémité «origine» de la barre n° 1 = ordonnée dito = longueur de la barre (m). = angle d'orientation trigonométrique (en degrés centésimaux ) de la barre par rapport a l’axe absolu Ox si Kodel = 1 et par rapport & la barre précédente si Kodel = 2 = portée (m) de l’are parabolique dont I'extrémité «fin» est au méme niveau que lextrémité «origine» = fl&che (im) de l’are parabolique (si Kodel = 3) ou de I’are circulaire (si Kodel = 4). On ne décrit qu’une seule ligne, le programme détermine les caractéristiques des N,, barres = aire (m?) de la section droite pour le calcul des contraintes et déformations dues 2 effort normal = section réduite (m*) de la section droite pour le calcul des déformations dues & l’effort tranchant (S, = 5/6 S pour une section rectangulaire, 9/10 S pour une section circulaire pleine, = 30/31 S pour une section en losange, = Re pour un tube mince d’épaisseur e). Si l'on veut négliger les déformations dues a [effort tranchant, rentrer une grande valeur pour S,, par exemple 99999, I = moment d’inertie (m*) de Ia section droite par rapport & l'axe bh horizontal passant par son centre de gravité (I = 2" pour une 12 " nD " a section rectangulaire, = © pour une section circulaire pleine) 64 module d’inertie (m*) pour le calcul des contraintes «en haut» module d’inertie (m3) pour le calcul des contraintes «en bas» section réduite (m?) de la section droite pour le calcul des contraintes dues A effort tranchant (S2 = 2/3 S pour une section rectangulaire, = 3/4 S pour une section circulaire, = 8/9 S pour un losange, ~ la section de I’Ame pour une section en Té, double Té) bo = largeur du rectangle supérieur (m), y= épaisseur du méme rectangle (m) by et hy pour le deuxidme rectangle by et hy pour le troisime rectangle E, = module d’ Young (MPa) de la barre si différent de la valeur générale de la ligne 2, sinon = 0 Deltal = poids volumique (kN/m}) si différent de la valeur générale, sinon = 0 Kode = | si toutes les barres qui restent A décrire ont méme longueur et méme orientation [dans le cas Kodel = 1] Epaisseur réduite de I’ame en béton précontraint, si différente de l’épaisseur réelle (m) (si Iba > 1) section des aciers de précontrainte en mm? (si Iba > 1) demi-hauteur de la zone d'enrobage (m). La zone d'enrobage est comprise entre (¢ + Enr) et (¢9- Ent). Nota. Poure ston précontaint, le programme tient compte 4° Ligne 1678 — de la surtension des aciers de précontrainte en ELU qui diminue la section d’acier passif Eventuellement nécessaire ; — du pourcentage minimum d'acier du béton tendu en ELS. ND NE ky sky ko Description des noeuds intermédiaires éventuels qui sont des appuis fixes ou des appuis élastiques. S’il n’y en pas, écrire 0 et passer a la ligne suivante. Les noeuds ND & NF ont les mémes caractéristiques suivantes : ND = 0 pour une fin de description. k, = module d’appui élastique en MN/m pour un déplacement horizontal. Il représente la valeur de l’effort horizontal (MN) appliqué sur Vappui élastique entrainant une déformation horizontale de 1 m (Signe ~) : k, =— H/u 1 si le neeud est un appui rigide & tout déplacement horizontal, il correspond A un module égal 4 moins I’infini. = module d’appui élastique en MN/m pour un déplacement vertical, Il représente la valeur de ’effort vertical (MN) appliqué sur I’appui élastique entrainant une déformation verticale de 1 m (signe) : k, = -Viv = 1 si le noeud est un appui rigide a tout déplacement vertical, il correspond & un module égal & moins infini. = module d’encastrement élastique en MNuvm pour une rotation. IL représente la valeur du couple (MNm) appliqué sur I'appui élastique entrainant une rotation de I radian (signe ~) : ky =- Clo = I si le nceud est un encastrement parfait. Pour des sols, voir les coefficients de Westergaard, tome 1, chap. 4, art. 9.6, EXEMPLE : — articulation sans déplacement possible verticalemeat : ND NF 010 — articulation sans déplacement possible horizontalement : ND NF 100 — articulation sans déplacement possible ni horizontal ni vertical :ND NF 1 1 0 — encastrement avec déplacement possible horizontalement: = ND NF 01 1 Nota, Cas de ta semelle isolée encastrée élastiquement (Fig. 17): avee ky = Abs et ky ~Abs e) v ” { | I +2 +} Fig.17 — Semelle encasirée élastiquement. S* Ligne u,¥,w,N,V,Myky shy sky sO Deux lignes pour décrire les conditions d’ appuis d'extrémité, u 0 si le déplacement horizontal de l’appui est impossible 1 quand il est inconnu 1679 Osi le déplacement vertical de l’appui est impossible a] fae ‘Quelques exemples u vfwin[tv iw] | & | me a = I quand il est inconnu @ = Osilarotation de l'appui est impossible (encastrement parfait) = I quand elle est inconnue | bed Baldor loo | |e N = OsiPeffort normal est nul = 1s'il est inconnu Zp V = Osi'effort tranchant est nul = 1 s’ilest inconnu xa” M_— = Osile moment est nul v TPR] AE RPM Ot | ce 38 0. 1 s'il est inconnu k, = module d’appui élastique en MN/m pour un déplacement horizontal Il représente la valeur de effort horizontal (MN) appliqué sur T= Vappui élastique entrainant une déformation horizontale de 1m (signe -) : k, =—H/u , 1 fafafafafo}of}o fo] -ss k, = module d'appui élastique en MN/m pour un déplacement vertical. IL : représente la valeur de l’effort vertical (MN) appliqué sur l'appui élastique entrainant une déformation verticale de 1 m (signe -): k=-Viv Ne pas mettre deux appuis extrémes avec u = | simultanément ou avec v= | simultanément. ky = module d’encastrement élastique en MNav/m pour une rotation. I représente la valeur du couple (MNm) appliqué sur !'appui élastique Exemple pour deux appuis simples : entrafnant une rotation de 1 radian (signe -) : ky =~ Clo F ‘ 101010000 = angle en degrés du plan de l’appui avec 'horizontale (compris entre — 90° et +90°) b 101010000 Le couple (@M) doit comporter un 1 et un 0 (done somme = 1). ; solution mauvaise car w est inconnu aux deux extrémités et entraine une matrice singuliére (inversion impossible). A remplacer par : Pour u, v, Net V et si chaque couple (u.N) et (u,V) n'ont pas une somme égale 2 1, il faut entrer linclinaison a du plan de l'appui sur horizontale . r 101010000 001110000 Quelques exemples u v wIfN v M | ok | Ky | ho @ EXEMPLE : uvoNVM vt olatel:lelololo| e , — extrémité de console : 111000 pom. ; — appui simple sans déplacement horizontal: 0 0 1 1 1 0 ; i — appui simple avec déplacement horizontal: 10 1 0 1 0 1 : — encastrement parfait : ooo1ll 90 of 1 fafrfofofojojo . 4 (ou -90) | 6 Ligne ND,NF,p1,P2+P3»Pa+Ps»Po1m,ATH (pour des charges) ou ND ,-NF , dy ,d2,d3,Py,Py (pour la précontrainte) 1680 1681 d, = distance du cable de précortrainte & la fibre «inféricure> (m) & Charge Direction Signe positit si | en kN par metre Vextrémité «début» de l’élément. (L’excentricité est calculée automatiquement en fonction de la position du centre de gravité de la section). pt feat enaie voir Fig.13 de barre d, = distance du cable de précontrainte a la fibre «inférieure» (m) au milieu de I’élément. d, = distance du cable de précortrainte a la fibre «inférieure» (m) & ; Vextrémité «fin» de I’élément. P, force de précontrainte (KN) al'extrémité «début» de la barre LJ 5 P, force de précontrainte (KN) Al’extrémité «fin «de la barre (si Py = 0, p2 Paralidle ala barre| de ivers ist | de barre 1 Je programme applique la valeur P, & droite) ’ SiND > 0 description de la charge et retour a la ligne 6 pour le méme cas de charge élémentaire, 0 passer & la ligne 7 pour la description des charges aux naeuds du ’ 1 1 Y 1 1 ’ ’ 1 Y méme cas de charge élémentaire ps artical vers is bas de barre —1 passer & la ligne 6 pour un nouveau cas de charge élémentaire ~2 passer ala ligne 8 7 Ligne ND,NF,H,V,C pa 1 1 Y 1 t ' 1 1 ' 1 Warieale vera le bas: horizontal Description des charges des naeuds ND a NF. | H = charge horizontale au neeud (KN) v chi tical id (KN) charge verticale au neud (kN) aad i C= couple au neeud (kNm). bs = hansen seman | gama Si ND > 0 description de la charge et retour & la ligne 7 pour le méme cas de > charge élémentaire. = SiND= 0 ou -1 on passe a la ligne 7 pour un nouveau cas de charge r élémentaire SIND= -2 alal 8. on passe & la ligne > 8° Ligne NC1,NC2,NC3,NC4,..... NC ps 0) ; nea 1683 3—combinaisons rares en ELS (pour IBA > 0) ; 4—combinaisons fréquentes en ELS (pour IBA > 1, BP); 5 —combinaisons quasi-permanentes en ELS (pour IBA > 1, BP). Remarques 1 =Le poids propre représente le 1° cas de charge élémentaire si Delta > 0. 2-En béton précontraint, la premigre combinaison de cas de charges doit étre obligatoirement la suivante : charges permanentes avec le coefficient 1 + action de la précontrainte avec le coefficient 1 (ceci pour calculer la surtension des aciers). 9 Ligne Coefl , Coef2 , Coef3 , Coeff, .. Coefn Coefi = coefficient multiplicateur du cas de charge élémentaire de méme position que la ligne 8, puis retour ligne 8. EXEMPLE : Portique en béton armé (Fig.19) La section est rectangulaire : 0,5 m x 0,8 m Cas de charge 1 = poids propre Cas de charge 2 : charge sur la traverse : p = 45 kN/m Cas de charge 3 : vent horizontal ; V = 15 KN -——_ Vat > 4m Vets = 4m 0.5m. J Z, Fig. 18 — Exemple de calcul de portique en béton armé. 1684 2.2.6 Données Be soot 25 500 0.85 11 Been 1 5 30000 0 25.02 90 0.5 0.8 path ‘pata * pata 30° para * ex 4-05 * para 0 ooo1tt POSereeExrny park 3.4 45 pasa “1 DATA 0 ara 23:15 pata -2 pata 123 PATA 1.35 2.5.2 pata 123 DATA 1.35 12.8 para 1 3 para 1.35 2.8 pana 12 DATA 1.35 1.5 DATA DATA 0 DATA 1.23 park 130.77 para 123 DATA 10.77 4 DATA 23 pata 1 pana 12 para 1 ama -1 Résultats & file Edit Search Run Windows 1685 neon @{ seade s3eatnsey : ouByT oweTsmeg ‘pnoow OT 3ueAe s3UzTNESE + SuByT OxoyworE we 1¥ssz seTeqwouepuog suosyeuTqUOD - ATE + umuTxeH eddoToAuE pos't ose'T = zegeotrayatnn au979q33209 t T= sezyequawera sefzeyD ap seo og" ose*t = aneaeoytarataN quet>153909 € T= Saxyequewets se6z2uD 9p 529 o08"t 000°T ose"T = aneaeoTTaFaTMK 4uyior3z000 ie z {= sezrequawerg se6zeqo ep sD ooz"r oos'T ose'T = aneaeortdratni awe¥D73z909 c z {= sexyequausts e9szoup 2p seo serequewepuoa suospeuyquoo - ATE + seBze49 ep sep sep suosTEErUDD 00°0 00°0 00'st 00"0 00°09 00'ST Hi MEETS reeraemiet (0000°9 000° 000"D 9000 000°0 000° +0009 000" (00000 000° 900" 00" | 000"0000°0 ©0000 000"s pereameeater it 000'0r 000°0t 09°0t 009°0r aseh w/2xeg u/“ETZOH w/ezTeE wy wa ILM BaFORC"YONED eaTORIMOTTHA'HONED 9ODTX WARE jeareg u/eneo OTE e{dhop “oTas0A “ZTIOH IOC WO Soo20g — (uSeG/soUNASTE “Ney “azedey “ATION “ZION “OTATOA 'OFATeA “Tresed “puedzeg — no “8D ‘sNBON ‘saupexquosexa ep STATED spuoTry aTan00 w/e Ue ayyzedey sebTeyD exrea se) vyusouop ses % oyequozTsoH.T 3s seaBaq OO"sP = TNdGy,{ ep eTouY 0 o ° 0 nuwosup nuuouy nuyosuT —-nuYODUF —AMMODUT 0 0 0 © Rawoouy —nuuooUT —luuoDUT o o o pxyu BR WN vbau0 “y mm OW a & bau a 0 seqquexaxg xne synddy,p suotazpuoD oq px/wO ——w/N w/t Y eBewoy at my neo + sonbyaseya stnddy,p soqnpon - senbyaseqg no sepriry sazyeypeuzequr sqnddy 0080 0000 +0009 0009 += 0"9—S woes 0080 0009 +0000 0009 +S 00S a8 -0SO ooa"0 ©0000 += 0009-009 =o Saks ogo = 0009 += 900" uN" = DOS we Ost oog"0 = 0009 += 000"9 Ss o00"9 = woo" we) sot w w o « w w o on w ew ea Ww acs ow oq azeg 00° 08t = TeaoL, 000" et = Te20% 00"0 —000"SZ ODDEST" FESO"O fESO'O ETZO'O EEO —oF"OOD0"SP-~ G00"y = zLT'S 5 OO"OE © 000"SZ 0000E_-«-LBE"D EESO'O EESO'O ETZO'O EEO ~— OF -OD0"D-—SOOD"E 00's , vo"OE © o00"sz — DDODELBZTO EESO'O tESO'O €ee'0 OPO 000" == ggO"E © g00"e e 0"OF 000"SZ ODODE L9Z"O EESD-O cESO"D Eee 00P"@ 00°06 ~—o00"P © o00"e z 0°or o00"Sz_— CoDDE LSZ"0 EESO"O CESD"D EEe°0 PO 000706 000"? = 000" t 1% gun ea eet cw wu tm sexBeq ww « on AuoMSpUSY SPIO “TOA spPTOE SuMoR “sTDD9g A/T A/T —-OFATOUT “pOY'D9g woTIDBg STBUY MONSuoT SsuUOpIO sssTOSqY eIzeE sues enfeza $B°0 00S 00"Sz_—00"Sz— (OUST. 00°0 000€ 5 ebeuuorea wan ta cui © *asueaZ © wossog ta sersdex anssta -W/B 8} Bz]F_ TOA STOR "ASUTE ©— 380] BMX 1686 00°0 00°0 000 0070 00°0 00°0 00°0 000 0-0 00-0 o0'0 00°0 00°0 00°0 00°0 00"0 00"0 00°0 0070 000 000 00°0 000 0070 srasy 00-0 00-0 er 06°0 zo 90 we wet tet 06°0 06-0 06"0 000 00"0 ort as orp ofp rer 989 9e'9 989 989 989 10 s/asy oo'o o0'0 wo coo so°0 so-o wo sto sto 0 woo 100 00°0 00°0 wo oro Peo vero so-t vs-0 vs'0 vs'0 ps0 ws'0 aH 1, 00°0 00°0 00"0 00"0 00"0 00°0 000 0070 00"0 000 ac'st acer 00'0 00'0 oo"o 000 00°0 00°0 00°0 000 we we seer seer on ome (000°T 000°T = negeorTaratma 3UaTDTIx09 z T= sexpequsweta se6zeup =p seo 000° 000°r = aneaeortdyateR auerD133900, € T= sexyequowetg se5zeup ep seo (000°T 0L4"0 000°E = aneqeoyTayaInW qUoFOqIz=09 € <0 T= Seayequowetg seSzeyp op s¥9 oxL"0 000°t o00'T = zneavortdrarAR 3u9T9133900 € z T= sexyeauaueta seBzeu3 op 99> sexey suosyeuquoa - six + SaBzey> ep seo sep suoszeurauED set Toqueprooy suosyeurquoy = nig : sabzeyD ep seD Sep suospeUTaquOD 00"0 00"0~ 00"0 00"0~ o0'o Le"9t~ os'yLE'9t> Is'se_ ore9e~ 65"E% O° EBL ooo Stree 00-0 seze- 0-0 up'set ooo ur'set 0070 00"0- 00°0 00'0- wb ceo ose ue'9e~ Cae oer 6uue- 00-0 exer oo'0 exrez 0070 6p-u69 00"0 erase mR arsy “aH 0070 0070 wee Tete | CER! OTLT=OTTET~ zLT'S: BeBe we 90° © L0"Z-ZOTTT=ze"OT- 0008 000°9S soe. 90°@L © n0"e- GBF LBTOT- 0008 c0O'E ferot- 000°8 oonre- =f ze's- 00°F © oo0'o- sz "eet- ¥6°9S 00° 009-000-0000 00" va Ivssa 00-0 00'0 sree 90°pe- ppeprt pervrt orruse 90"ts~ 90° Ts 90° ¥2~ 90" ¥e~ 90°9e- rt err 1% oootypz “zen -xoy x oN (ONS WOY}eIO" wy “yeTE wu “PxC0D PRONE Preon of soade saeatnsoy + euSy7 auayxno Prec oT aueae szeaTRsoy : euSyT zeTworg SeTeqwouepucg suosyeurquog - nia : umujurH eddorenug wereee Teese ceo z's ets: outs eres werzee SO'T6T LLvo- Suz Uz- 0008 «0009s 69" t6r 69'T6t 6r'0- —B"O- L'z~ 0008 gooey 69"t6t Wrest fO'0 moO a9"z- 0008 ODO eg prise Wise 80° — z0"0-GT= 000"P a00-0- oz st Mrrese 00°0 00°90 099 -—000°0 coo 8% ogot/px “zen say x ow "HON'3a UOTIeI0y uM US “YooTy ue “Px009 _preoN 1689 1688 wm re wo ooot/es zea sénsy wR -an'ga “SONIA UoraTaoy ame noon ot neon 9t suo ew so set: woe 9tt0. m0 0° wt wo ooo 0'0 ooor/pz “x00 wreiy um pnao at sexde nao oT quae Ye Ivesa sexey suosyeuy: eps mers aera 8 eee oovs uss zerz- ooo's. oe ocean's cove or ear soos 2 core anor coon oma 1690 RECAPITULATION : ESSAI BA valeurs maxinun eis, LU EEfortNormal = MN 0.2435 0.3574 BEfortTranchant MN 0.2435 0.3574 NomentFlechissant Min 0.5277 0.7630, contrainteconpr. MPa 12.6554 soit § 84.378 Cisaillenent MPa soit Pourcentage Acier Longitudinal 1.0513 42.058 1.063 & (de 1a Section Totale Beton) 3. POUTRES COURBES CHARGEES DANS LEUR PLAN On a vu, tome 3, chapitre 10, § 7.5, que la courbe funiculaire d’un cas de charge donné est la méme que celle du moment de la travée isostatique soumise au méme chargement. Ainsi, pour une charge concentrée, la courbe funiculaire est composée de deux segments de droite et pour une charge répartie uniforme, la courbe est une parabole, Si Pare n’est soumis qu’a un seul cas de charge, on lui donnera un tracé déduit de celui de la courbe des moments correspondant. "il y a plusieurs cas de charge, on prendra un tracé proche du funiculaire de la charge prépondérante. L’avantage d'un tracé funiculaire est de n’entrainer aucun moment ni aucun effort tranchant dans |’arc, mais seulement une compression centrée. Si I’on s’écarte du tracé funiculaire (du latin funiculus, corde), on introduit un moment proportionnel au produit de effort horizontal H par la différence des deux tracés. Pour un moment maximal [jax ddl aux charges sur Ia travée de méme portée, la poussée de Pare de fléche fvaut : H = Pas f 3.1. Funiculaire d’une charge concentrée (Fig.19) P, Prenons le moment des forces par rapport A: M=R,L-Pa=0 d’ot:R, = — L Deméme, R, = P8. L Ri aR, _ Pab L’équilibre du nceud A permet d’écrire : tang,=*=— d’od H, = — = —. a Hy ffl Fig. 19 — Funiculaire d'une charge concentrée. 3.2. Funiculaire d’une charge répartie uniforme par unité de longueur horizontale (Fig.20) (propriété de la parabole) 2 . R PLL _ pL H= = dot tana=* et H=Reota=2-= = 2— Neosa et R=Nsing dod tancr=— Te Naw = 2 = PE ata naissance de I'are, en A. sina 2sina, En tout point, la composante horizontale de I'effort rormal Nest égale A la poussée de ’arc H. En un point de pente @ : N(g) = zing — Tn » Fig.20 — Funiculaire d'une charge répaitie uniforme par m horizontal, 3.3. Funiculaire d’une charge répartie uniforme par unité de longueur de Pare (Fig.21) On sait que la courbe funiculaire d'une charge répartie uniforme par unité de longueur d’are est une chainette. LOS). 4 ong Leh (0,5)-1 L 4f Alla naissance de Parc, la pente vaut: tana. = valeur peu différente de celle de la parabole : ch EIR |. Léquation de la chatnette s*écrit: yy = f——/” _ ch (0,5 Ainsi, pour x = 0,25 L, on trouve y = 0,246 f au | assimiler la chainette & une parabole. Ie oA, Fig.21 — Funiculaire d'une charge répartie uniforme par m le long de are, icu de 0,25 f pour une parabole. On pourra chainette 1694 3.4, Funiculaire d’une charge radiale constante (pression hydrostatique) (Fig.22) courbe funiculaire est un are de cercle. L'effort normal est constant dans I’are et vaut Lac ren 1.4.1 ci-dessus) :N=pR (voit avec un rayon de courbure r telque 1° dod: r Logon = Rae et la réaction xe dod la poussée H = ana aa fy Fig.22 — Funioulaire d'une charge répartie uniforme perpendiculaire a l'arc (charge radiale). 3.5. Funiculaire d’une charge de terre (Fig.23) Pour un sol de poids volumiquey Al'abscisse x et la cote y, la charge vaut : P=py +h, +¥(f-y) ay Cette charge entraine, pour une travée droite isostatique, un moment M(x) de maximum M Max doit la courbe funiculaire : y= J @ Cette valeur introduite dans l’équation (1) donne une nouvelle valeur du moment d’od par itération, la courbe funiculaire. Voir programme ci-aprés : «FUNIC» 1695 ‘AreFunic [caci et 1a Courbe Tunicul Zane courbe sara une para a Ire 3ene courbe sera un orc de cercle, OK? jou? | Fig.23 — Funiculaire d'une charge de terre. Programme «FUNIC» 4 Données: L 5f5hy sPos¥ L ouverture de l’arc (m) f fldche de I’are (m) hy hauteur de sol situé au-dessus de la cote f(m) Po charge répartie uniforme sur le sol (kN/m?) Y Poids volumique du sol (kN/m*) OSS arcrunic . frdonaees de Ta Courbe Funiculaire (parabole et cercie? Résultats pour les données suivantes : Stary tm : © 0.000 0.000 © 0,000) L=6m ; f=2m ; h,=0,5m ; p,=0 ; y= 18kN/m> 1 0.000 0.224 € 0.256) 2 m0 01596 ‘ oes) — ae 3.400 01901 ‘ ose) On constatera sur le dessin suivant que Ia courbe funiculaire est peu différente de V'are de 4 ofp 15 ‘ 1170) cercle. 3 b.960 1381 ‘ var 8 300 {580 ‘ 1533 5 Va Veer ‘ {5609 & Vee 1798 c 1590) st 1680 C1353 Yess) 102 tea8 (Mees s19) nz 1568 ise 113603 2 2) 1302 © Neer 9s nz 2.000 © 21000 2/0002 wa ‘902 < Tse sn 3 1306 © tg tsa) is 3 Voa3 © tas iene ae) 11860 CMs tess) ae 4 une © tgeo 1970 4 Veer © 1585 Sea 20 1580 0130 32) Be 1300 © taar 3a 22 5 iiss © 01982 178 fe § 3001 ( 0'7 — olsand 24 5620 oso 0451 81645 3.760 Olaa4 (ots? 8'256) 8.600 © 01000 8'0003 ee 1. Disponible aux Presses des ponts et chaussées. 1696 1697 1699) ° © 9 muuoour nuuosuy nuuosur og ° ° ° oo ° nuuosur nuuoouy nentoouy ° ° PEpmne m/w eeouox adm a a Nn e609 a 8 seaqwenqeg sme eqnddy,p suoyayoueD parm w/a NE eauoy A, ny noon, 5 sonbrasera stnddy,p sotnpon - senbraserz no sepySyy sezyeypauzeyur synddy ese"st =Tex0n, 499° ¢990°0 L990°0 EETO"O EEH"D (DOD E zeBveS- zE6"T 00" ~—ooozt zt 499°0 L990" L990°0EETO"O EERO «ODE eT DP- eBE'T «ESOL = oDOTT «TE 499° 4990°D 49900 EETO"O CEBTO-—«OUDE eeL"ee- GAT'T. © ez9"z~—opTOT Ot. 4990 £590°0 L999°0EETO'O FEBTO DUDE cOL'ze- vaO"T —99z"E ~—s 00S 499°0 c990°0 c990"0EETO"O EB" «CONDE SBE“ET- azo"1 S89" © onde 499°0 4990°04990"0EETO"O EEA" «ONDE eP'e-~ © coOT«=eze"E © oDLk 499"0 £990" t990"0 “ eeTO'O © ceB"O GOUT. Sev" = e0N'T©=—ouo'P «= ooos 498"0 4990°04990"O EETO"O © eeB‘O OO". seeveT azo" «ERSTE ODS u99"0 4990"D 4990°0 EETO"O ceB"D © —«00O"T_EOL'zZ © HBO'T. «= SB9C ODOT 199°0 4990°0 4990°0 EETO"O © ces"O ONT eeL'ze | GBT'T © 992" ©=— woos 199"0 £990°0 4990" EETO'D EERO © DOD. zET"pP ESET «= 9"z ez 493°0 4990°9 490° ceTO"D © cea"0 © GUOE ceB'es © cesT «= ess'T «= aot. va ce mr sexbeq sw uuek .uuex on Sqaz8UE “pey"2eg wor3295 eT5uy nenuoT seuuoPIo essyoeqy ozz0E pliqué, car, & l'exception, articulation, ils sont arge qu’il doit hyperstatiques. De plus, un are ne peut étre funiculaire de tous les cas de chi supporter (voir [3]). Ce qui tendrait a rapprocher w ngueur horizontale et la poussée g 2 z 8 g g 32 g 8 g 2 a %& g E Pr Be 3 £ 58 2 a 28 3 & 1 3 3 ge 838 $ Zs g #3 s g 2 £ 2s 5 38 5 3 o oe a of 2 z 2 83 2 86 2 3 & Sag Bs § a5 sk z i 3 gre : a us a af zg 2 & d . 5s « 88 eve Ss Ske se © #32 2 2 = 2 ane s2 8 Gfs gas g i 28 ey 23 3 3 § BE os 58 B § 3 gis Be OE 234 = og sé gs 5 2 & S 35 ag 2 3 8 : gs Bog - 22 3 e 2 8 ne] Be Ee 2 ae 3 Re @ ah a Ba As 6 8 3 horizontale de 60 KN par métre vertical. Remarque BSSAT ARC DONVEES: 1701 vz'0 aT'S- HSS PETLSE EPrest TST8LT . We'0 T'S: WSS PEUSE EP'EST TS'ELT 00°00" 00"O- U0 OOO'eE_ ET ¥2'0 9S'0- 2670 aT'SY eRreST TS"8LT | 9T'O zS"O- S60 STGP Te'GOT ZTET2 © Pe'e- SBT ETE ESB'E OUOTTT er oT'0 SUT EET grz0T- te'eoTzTveTZ . O10 Le'T TE"T~ 9°Z0T- po") RTOEe «= u"<- OND O'DERN'Z GOgTOT IT otto t6'e 9hz- PELT~ P9°D9 oro eee SP'z- Pret eevee, TT 689 HL 992" 0005 OF moro tee zoo Tee oz-esex et veee oz- 9E°SI- | Sereez STO ESL LL SBBTE DO'S. zoo aoe se'st- se'aez B00 Loe Leese NSTCEZ—agT 099 TSE eReTE COOL ao-0 eee uees- ysreee ero ue Uses ou'zez OS CSE'L 00 000k TO S60 ESO TT'6F TO £60 “PSO TIER erie yo'sst ODE «S60 OL REE ONO'S. 8 ro LB" oro 68"0- gs'e9 OTT Test gs'e9 e'vET- EC'OPT. «TSE TL" zB SEITE COOP S LO pez THE o9'toe 9'OTT- Bere , BT0 96% GO" ONTO rERI- TE'TS OPE BLS! THE BORE GOOTE wo we ooot/px zen “soy KH, -0N'3a WFIEION uM UW -yoeTa wus -prOGD pHEON TO aL" vL'y ETE SET oer OFO GLP eL'Y ET'ETE S6°S9- —B'zE- HOO TTL g"OT ez'z 000"? S0°0 Tes vey upace aevse | evceT- O10 Ors SEP upraEE cO"6D © GERT= —TS*E~ O'S+ 00'S ESOT ODOT 2 two stvo- st" 00°0 —Le“tee eee zerO S"o- se"0- 000 = uz'tez © zzsz- 989-000 00°0 000°0 0000 T seta coy aes yn NX voter -z0n -xq x on aM WO seqUTEAHOD “WON AL" “ON'JE_UOT]E}ON uw Ue “YsTE uw ue “P2009 PHeOK. 090° = anegeort T= sespeque aueyor3z209 Suosyouquoy : se8zeuD ep seD sep suosTeUTquoD 000° 000° ao0"est 0002 ©0009 +00 +0000 ~—saaove st 0060" 00" an0"vst 00" 000° oor atao)wuods ig 0060" 00" convost 000" 000° 0000 at0d week 0e0"9 000" 000"0st 000" oor -—«aaa'a.saa)Ssato)s ik 0002 000" o00"0st 00" 00" oo'0-«aoa'). Som) 0002 000" a00"ost 00" 00" «000 -«a00o ww) coo 900" a00"2 00" onoasP 000° 00> sank Qec0'e eb0"2 s00"0 000" oob'ese 00° o)samoe ik 0000"0 e88"2 900" ooo" auores 000° amy) om) 2000°0 0000 000°0 000" ooo'as 00" -a00d swoon, kt 000"0 0002 0000 000" oa0"os 0" conden 0009 0000 0009 000" no's 000° voodoo oot ¥ wm “a20n u/zteR w/-sys0H wesseg ufessegwfesivaw/EmaON wav wou "3zedeq “ZTIOH “zTHOH—“oyazen “OTA “Tre —“puedar «no “Bae aay nae oS pom oe eee ue RECAPITULATION ; ESSA ARC 5 " 15° 30° 45° 60° 75° | 90° | 105° | 120° | 135° | 150° | 165° | 180° Naisiae eres < 77,183] 8,621| 5,762| 4.376 | 3542| 3 | 2,627| 2,364] 2,182| 2,066] 2010| 2 Before trenchant met Ocanla A= Froizs|r9927 peso |e. ws [inte | 8 se [aso [3762] a27 Poou] a Effort tranchant E Moment Flechissant min 0.3572 Contrainte Compr. MPa 5.5368 2 2 ©) ao x _,\El contrainte Tract. Mpa -5.2140 2 ‘ : =(£-1]2 wor nN, =p.R=|2-1/2 x naissances: le = Pe 3.7. Flambement des ares Un are, au méme titre qu'un poteau, peut étre soumis a une instabilité de forme, dans son Plan (Flambement) ou latéralement (déversement). Le calcul est compliqué et les méthodes difficilement utilisables (3) [4].On se contentera de traiter les cas simples suivants ot l'on déterminera la charge critique selon la résistance des matériaux. Pour les arcs en béton armé, on se raménera au cas du poteau de méme longueur critique et de méme section, 3.7.1 Anneau ou tube circulaire sous pression constante 3EI Fig.26 — Arc circulaire articulé aux naissances - Flambement. Pour un anneau, la charge radiale critique vaut [3]: p, = 2&! 3 R a= | 18° [30°] 45°] 60° | 75° tose | 120° | 135° | 150° | 165° soit un effort normal critique N, = p,R 143] 95] 15| 8 | 476 | 3 | 1,939 | 1,25 | 0,7778 | 0,440 | 0,190 Pour un tube, il suffit de tenir compte de leffet Poisson: N, = p,R = —3EL 1=v?R? . oe 3.7.3. Exemple - Arc circulaire articulé sous charge 3.7.2 Are circulaire sous pression constante (Fig.25) verticale uniforme (Fig.27) © Are encastré aux naissances: p, = @-nB peR = (1) 100kNim R R i ot kest racine de l'équation —tan(koe) = k tana Section droite Fig.25 — Are circulaire encastré aux naissances - Flambement. j Fig.27 — Exemple de calcul au flambement d'arc circulaire en béton armé. 1702 1703 Pour 45° de demi-ouverture, la charge critique vaut_ N, = 15 EE Le voile équivalent est celui qui a la méme charge critique d’Euler : longueur : Elancement: Pour un voile équivalent en béton non armé, articulé aux deux extrémités, sous charge centrée, on peut appliquer la formule simplifiée du DTU 23.1 (voir tome 3, chap.10, § 4.3); 0, 9424 x 25 0,9x1,5 inférieur 4 6,67 MN ou la contrainte de compression inférieure A 6,67 MPa N, <0, 382 = 6,67 MN; ce qui est vérifié si l'effort normal ultime est 4. POUTRES CHARGEES DANS LE PLAN PERPENDICULAIRE A LEUR PLAN MOYEN Les poutres chargées dans le plan perpendiculaire & leur plan moyen peuvent étre constituées (Fig.28) : — de trongons rectilignes (poutre brisée) ; — de courbes planes (arc de cercle par exemple). En plus des moments de flexion et des efforts tranchants, ces poutres sont soumises & des moments de torsion. Pour des poutres non calculables par les méthodes décrites dans cet article 4, on pourra Utiliser le programme ECU3 en § 6 ci-aprés. 1704 A 4 H p Fig.28 — Poutre courbe - Foutre brisée. 4.1. Poutre brisée (Fig.29) III IIIT » Y Fig.29 — Poutre brisé. Pour des poutres composées de deux trongons symétriques, on trouve dans différents formulaires, [4] [5] des formules de calcul des moments de flexion et torsion. Ces formulaires donnent, pour un rapport des raideurs de flexion et de torsion égal a I’unité : re BL, ya ek pasion pa patsinacose cK 2 6 6 Or, la valeur de & peut varier de fagon importante. La valeur unité correspond & une section Tectangulaire dont la largeur est égale a 1,2 fois la hauteur. 3 1=bh12 Section rectangulaire : K = kbh? ; G=E/2 pour v= 1705 aaa j-travée, pour un moment de 0,144 MNm, on trouve une section d’acier de 7,89 cm? on} 02 | o4 | 06 | os | 10 | 12 | 18 | 2 2s] 3 [5 | 0 4 [0.2913 [0.2494 [0.2086 0.1717 0.1408 [0.1661 | 0.1058 | 0.2287 |ozaoa |o 2000 [ozora] Oa12 a [1490 [4.177 | 2219 | 1.516 | 1.106 | 1,009 | 09s1 | o729 | ose T cess [oss Lose titre indicatif, la section d’acier nécessaire pour reprendre un moment d’encastrement de 16 kNm est de 38,90 cm’. tranchant: V=pa=18x8=144 kN Vv 0, 144 bd 0,6x0,44 EXEMPLE : Poutre en béton armé a VELU a=8m ; 0=60° ; p=18kNim ; reprise de bétonnage 0,545 MPa =0,6m ; h= Cisaillement: +, Da, = 9. Bias) bys _ (0, 545-0, 3x2, 1)X0, 6x1, 15 4 @ IY 0, 9F, 0,9 x 500 Pas d’acier nécessaire. Le calcul étant & faire en ELU, on peut calculer le moment d’inertie de torsion de la section creuse équivalente. Cependant, pour étre homogine avec le calcul du moment d’inertie de 3 flexion (1 = “ ), nous supposerons la section non fssurée, : : a ¢ Calcul du ferraillage de torsion (ELU) AFencastrement : ‘Nous appliquerons la méthode du tube creux d’épaisseur_ e = 25 = 0, 0833 m 2 Ms PE (sin? a3) = Q= (0,5 - 0,083) ( 0,6 ~ 0,0833) = 0,2153 m? T 0831 <5 (0,75-3) = 432 kNm et oe = = 2 = 2,316 MPa T = 18X64 x0, 86605 _ 95 1 nm 2Qe 2x0, 0833 x0, 2153 6 ‘Au milieu : Acier longitudinal par unité de longueur : 2 Ag _ T % _ 0,0831 «1, 15x 10* 2 = PO Pg = 18X40, 75 _ fee SOLS KIO 4,44 oma Ma OF sin’ = SZE AOD = 144 km et u 2OFf, 20,2153 500 T= 18X64%0, 866%0,5 oy 1 en és Lalongueur u vaut: 2(b6+h-2e) = 1,867m ott une section totale d’acier longitudinal : 4,44 x 1,867 = 8,29 cm? TY, 20f, Acier total d'effort tranchant + torsion = 0 + 4,44 = 4,44 em’/m Le ferraillage de la poutre doit tenir compte du moment de torsion. . A Acier transversal : (7) = 4,44 om? In sly On remarque que si la résistance 4 la torsion était nulle, le moment de flexion & 2 Vencastrement serait celui d'une console ; M = 2% = 18x64 2 résistance a la torsion diminue de 25 % le moment de flexion, = 576 kNm. La 0,46 _ 0,4x0,6x 10" kk 500 Acier minimal : 4,8 cm? /m © Calcul du ferraillage de flexion et d’effort tranchant Frou: retisndrons 4,8 om 's retiendrons : 4,8 cm?/m ne - 32 bd’ oy, 0,6%0, 44? 14, 17 z= 0,5d(1+4/1-2p) = 0,3716 m 0, 432 x1, 15 20,, — 0,3716 x 500 0, 2625 <0, 37 Pour une section pleine, on vérifie le cisaillement : 0, 20f, oe soit 0, 5457 +2, 3167 = 2, 3g <2 20 fem _ 3,333 MPa OK 15 10* = 26,73 cm® Nous retiendrons le ferraillage indiqué sur les figures 30 et 31. aims Haas ! ‘ead HAB‘+1 dp, HAD 99899, 2HAI2 4,2. Poutre en are de cercle (Fig.32) IL G.Hieyssag Sate de poutre se rencontrent, par exemple, dans des fagades de bitiment avec balcons Pe ov en cointures supports de réseryoits, La caleal est donné dans certains farmulaives ec Tes memes restrictions d'emploi que pour les poutres brisées (voir en 4.1 ci-dessus). a ! i Fig.30 — Ferealage de la poutre brisée. iii » | Y : Fig.32 — Poutre courbe chargée perpendiculairement & son plan. Fig.31 — Vue en plan du ferraillage & la brisure. -EXEMPLE : Poutre en demi-cercle avec les données (Fig.33) : Vérification des sections d’acier longitudinal. Position de l'acier Acier mis en place Section en ome Acier nécessaire | Acier disponible a=90° ; R=5m ;p=60kNim Pourlafexion. | pourla torsion ‘A Fappui En haut 6 HA2S: 29,46 2673 [273 Michauteur 2HAI2 2,26 En bas SHAI2 3,39 Total 36.11 En travée En haut SHAI2 3,39 Mi-hauteur 2HAI2 2,26 226 mM p= 60kNm 3,99 8,98 > 829 3,99 ¥-——_——_74 | 2,26 En bas 2 HAQS +1HAI6 11,83 3,94 y i Y Total 17,48 9,59> 8,20 On vérifie bien que I'acier de torsion longitudinal est bien réparti le long du cadre. Remarque Si la résistance a la torsion était négligée, les deux trongons seraient en console, nécessitant ' Une section d’acier & l'encastrement de 38,90 cm?, valeur supérieure A la section d’acier flexion + torsion de la solution étudige (36,11), 1708 Fig.33 — Poutre en demi-cercie ~ Exemple. 1709 Pour a = 90°, quelles que soient les dimensions de la section droite (pour un angle différent de 90°, ces formules ne sont valables que pour un rapport EL = 1): GK M=Xcosp—pR?(1-cos) et T=Xsing-pR? (@-sing) 2 sino =o a avec : x = pr’ 08-1) = 60.25% 0,2732 = 410 kNm doi : M=410cosp-1500(1-cosg) et T=410 sing - 1 500( - sing) AVappui: @=90°; M=-1500KNm et T=-149kNm Enuavée: g=0; M=410kNm et T=0 Trax = 181,1 KNm pour = 1910 cosp~1 500=0 soit pour @=38,25° ? 5. POUTRES GAUCHES POUTRES HELICOIDALES On rencontre ce type de poutre dans les rampes pour voitures, les limons d’escalier,... Elles peuvent étre articulées ou encastrées a leurs extrémités. Certains formulaires donnent des méthodes de calcul qui se raméne au mieux & un syst&t de 8 Equations & 8 inconnues. On peut aussi utiliser des programmes de calcul, tel ECI décrit en 6 ci-apras, EXEMPLE : y Soit un limon d’escalier en béton armé, de section rectangulaire 0,25 x 0,40 m reliant deux étages de 3,50 m de hauteur d'étage pour un angle horizontal & de 120°, Les marches acier plié (0,21 kN chacune) ont une largeur de 1,20 pour 0,26 m de profondeur et 0,04 «’épaisseur (section creuse), Nous prendrons des profondeurs de marche de 0,26 m. m0 za Cn Sterner LANNY = NS Fig.34 — Escalier héicoidal. — nombre de contre-marches: 299 20,59 soitn=21 et H= aa = 0,1666 m = Rombre de marches: n—1=20 — développé horizontal : 20 x 0,26 = 5,20 m — Fayon de la ligne moyenne du limon tel que: R= 5,20m, Sitafao Qn Poi: R= 483 m = Pente du limon: tanB = ere =0,6408 et B=32,65° 0, 25 x0, 40 x 25 | 0, 166 x 25 cosB 2 21 KN pour 0,26 m , soit 0,808 kN/m horizontal = 5,044 KN/m horizontal ~ Poids propre du limon : go — Poids propre des marches: g, = m1 Pour un calcul en flexion déviée, nous déterminerons les aciers par une méthode appr dont nous vérifierons les résultats avec le programme «FLEXDEV >. . 0,8 suecessivement et indépendamment avec N=~0,02347MN et oy, = 21 85Seas 1s ‘Moment MN M, = 0,03623 b 0,25 0,40 h m 0,40 0,25 d 0,36 0,21 My = My 4 Ny (d= b MNNm 0,0400 0.01036 My 0,37 <0; ort 0.081 bd op, i 2505 0(14+./T=2R) m 0.9454 0.2056 A (® 14 ee (i 2, , - 062 4’oit le ferraillage de flexion en premitre approximation, avec 2-14 , 9.82 _ | 39 om?e 2 2 1,38 cm? 0,76 cm? (HAIa = 154) (1HA10~ 0,785) 0,76 cm? 1,38. em? (1HAiO =0,785) (HATA = 1,54) Fig.36 — Ferraillage de flexion. 1714 saillement maximal effort tranchant + torsion pour une section pleine ; 0, 20f.,95 [2 +t; = 0,778 MPa (valeur lue) < = 3,33 MPa OK Ty ‘acier d’effort tranchant maximal (sans reprise de bétonnage) : V, = 0,03151 MN V, tyyatt = —OOIST 055 Mbs (T= 3kfi2g) bY _ (0, 35~0,3 2, 1)0, 25x 1, 15x 10" a 0 0, 9F. 0,9 x 500 < Pourcentage minimal: 24% _ 94%0,25x10" 5 on op . 500 4 GAD _ W4X040%10" «5. cmtim; soit 3,2 cm%/m ie 300 « Aciers de torsion (méthode du tube creux équivalent d’épaisseur ¢ = a2 =0,0417 m): moment de torsion maximale : T,, = (0,00473 MNm aire: Q = (b—e) (he) = (0,25 - 0,0417) (0,4 — 0,0417) = 0,07465 m? périmétre: w=2(b-e+h-e)=1,133m = 1% _ _0,00473_ 1, 15x 10° = 0,73 cm*/m s 2Qf, 2x0,07465 500 acier longitudinal en plus des aciers de flexion : Ayu = 1,133 x 0,73 = 0,83 cm? soit + 0,21 cm? a chaque angle acier transversal en plus des aciers d’effort tranchant ; 0,73 < 3,2; done leadre HA 6, = 175 * Verification en flexion dé Programme «FLEXDEV '» (avec un pas de calcul N= 40 pour obtenir une précision suffisante sur l'excentricité) : _ ee |. Voir tome 3. Disponible aux Presses des ponts et chaussées 1715 6. PROGRAMME « ECU3» ! avec 2 HAl4 + 2 HALO, on trouve un effort normal résistant Ny, = 200.5 KN <} ne COR TR eae ément Continu Unicursal a trois dimensions =235 kN; — avec 4 HAI4 , on trouve (Fig.37) un effort normal résistant Ny, = 262 kN > 1 , par "utilisation des matrices transferts, permet de calculer toute struct =235kN OK. je programme, P: B ae “be ou gauche composée d'une succession de troncons rectilignes (ou barres) avec ou- puis intermédiaires élastiques ou rigides. ans ap] Nous retiendrons un ferraillage constitué d’un HA14 dans chaqi i n 3 ue angle, ce qui a le de ne pas créer de dissymétrie, source d’erreur possible sur le chantier. 7 7 i peut traiter: “des poutres circulaires, gauches, courbes, hélicoidale — des arcs ; _— des portiques simples. Les inerties peuvent 6tre variables d’un trongon autre. Les charges concentrées ou répartics peuvent étre introduites avec leurs trois eomposantes. On obtient en résultats les six solicitations et les six déformations en chaque neeud, points de jonction de deux barres suecessives. Le programme ne traite pas des instabilités de forme (flambement, déversement), 6.1. Définitions 6.1.1 Trongon- Neeud La structure est constituée d'une succession de trongons rectilignes dans l'espace. Chaque trongon a des caractéristiques géométriques constantes et est soumis A une charge ev/ou A un moment uniformément répartis. Fig.37 — Axe neutre en flexion déviée On appelle nceud le point de discontinuité de la structure. Pour N troncons (ou barres ou Le ferraillage devient (Fi ‘€éments), il y a N+1 noeud: sments), il y a N+1 noeuds. ‘Un neeud peut done étre : — le point d’ application d’une charge concentrée ou d’un couple ponctuel ; — la jonction de deux barres de caractéristiques différentes ; — un point de discontinuité pour les charges réparties ; — un point od I’on souhaite connaftre les sollicitations, contraintes et déformations ; — un appui intermédiaire rigide ou élastique, 6.1.2 Cas de charge élémentaires Un cas de charge élémentaire est un ensemble de charges réparties sur un ou plusieurs Wrongons et de charges ponctuelles appliquées sur cu plusieurs nceuds et agissant ensemble. a 1. Disponible aux Presses des ponts et chaussées. Fig.38 — Ferraillage retenu. élémentaires possibles. EXEMPLE: 6.1.3 Combinaisons de cas de charges élémentaires Chaque cas de charge élémentaire peut étre affecté 4° programme calcule les envelopes maximales et mi déformations de la structure correspondant & plusieurs 's combinaisons de cas de ch; Cas de charge élementaire n® Lu s—t—_a On peut obtenir, par exemple, Venveloppe des combinaisons suivantes ; —t+— y 'un coefficient de pondération, ales des sollicitations, contrainte 6.2, Reperes de coordonnées 6.2.1 Repére cartésien absolu OXYZ (Fig.39) x Fig.39 — Repéres absolu OXYZ et relatif Gxyz. ‘Par rapport a ce repére absolu OXYZ, sont définis — les composantes des trongons X,Y ,Z; — les composantes des charges ponctuelles (Hy»ElyyHz,) et des couples ponctuels (CyoCyosCz,) appliqués aux noeuds ; — les charges répartie p et q (positives vers les Z négatifs) ; — les coefficients d'élasticité des appuis élastiques éventuels ; ‘xq, hy hz, Pour les forces (H) et déplacements (A) tels que ix, 0 0 Vo=Vo-] 0 hy, 0} Ao 0 O Ay] xo: kyo» kg pour les moments (M) et rotations (w) tels que kx, 0 0 0 ky, 0} M. 0 0 kJ — 6.2.2 Repére relatif a un trongon Gxyz (ig.40) Fig.40 — Repére relatif et convention de signes pour les charges réparties, Les axes Gx , Gy , Gz sont portés par les axes principaux d’inertie de la section. @ est l'angle que fait Gz avec le plan vertical, dans une rotation autour de Gx avec Gx allant dans le sens de description des barres, Par rapport & ce repére, sont définis les : — charges réparties ~p, ,~p) .-p,i — les moments répartis -m, ,-m, .~1 est par rapport A ce repére que sont obtenus les résultats au début et au bout de chaque trongon. Dans ces conditions : My est positif si la fibre «supérieure» est comprimée (vers les z>0) ; Mc est positif si la fibre de «devant» est comprimée (vers les y < 0) ; ‘Vx (effort normal) est positif s'il s'agit d’ une compression. © Cas d’une poutre hélicoidale circulaire (Fig.41) z, Fig.41 — Poutre hélicotdale. 1720 ‘Soient R le rayon du cercle, h la hauteur maximale, o: 'angle au centre et n (donnée NT de la Jigne 1) le nombre de troncons.. La poutre est assimilée A une succession de trongens rectilignes de dévers ¢ , angle de Gz avec le plan vertical 6.3. Données 1 Ligne TITRE 2 Ligne NT,NKC,E,v,5,KODEC,KPOL, NAP, Cf, EL NT = nombre de trongons NKC = nombre de cas de charges élémentaires (le poids propre est obligatoirement le cas 1) module d’ Young ou module d’élasticité longitudinal (MPa) (1.000 MPa par défaut) v coefficient de Poisson 8 poids volumique du matériau (kN/m?) KODEC= 0 pour ne pas écrire les résultats de tous les cas de charges Aémentaires * E " = 1 pour imprimer les résultats des cas de charges élémentaires 0 si chaque trongon est défini par ses composantes cartésiennes 1 si défini par ses composantes polaires 2 pour une poutre hélicoidale circulaire (ou plane circulaire) nombre d’appuis élastiques ou rigides intermédiaires y compris un ou les deux appuis d’extrémités s’ils sont élastiques. Cf>0 dans le cas de section rectangulaire en béton armé : = hauteur utile/hauteur totale = d/h O dans le cas contraire EL = 1 dans le cas de section rectangulaire en béton armé ou béton précontraint en ELU, avec application de la méthode de la section creuse pour le calcul des moment d'inertie de torsion et des contraintes de cisaillement de torsion 0 dans le cas contraire 3 Ligne 1, kxo, kyo, kzo, hxo, hyo, hzo (si NAP=1) ‘Au nod I, numéro de appui élastique intermédiaire éventuel ou dextrémité, les coefficients d’élasticité pour les moments sont (kxo, kyo, kzo) en MNm/m et pour les forces (hxo, hyo, hizo) en MN/m. Pour des sols, voir les coefficients de Westergaard, tome 1, chap.4, $9.6. 1721

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