Domaine de Vols Des Planeurs

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CENTRE NATIONAL DE VOL A VOILE DE St AUBAN DOMAINE a VOL Décrochage Positit Facteurs de charge en manoeuvre DES ‘= Planeur catégorie A PLANEURS INTRODUCTION La connaissance des limitations des planeurs est fondamentale. Tout dépassement peut avoir des conséquences catastrophiques et notamment conduire a la rupture en vol. Déterminer avec précision le domaine de vol et s'astreindre & ne jamais Voutrepas- ser sont les conditions qui garantissent que la structure du planeur résistera & toutes Jes contraintes du vol. La qualité de la construction repose sur la prise en compte de nombreux éléments : - la parfaite connaissance des propriétés des matériaux utilisés ; - l'identification précise des contraintes que la machine subira ; - l'application de principes technologiques et de conformité aux normes. La délivrance d'un certificat de type par les autorités de I'Etat consacre l'aptitude du planeur & naviguer. Reste a l'utilisateur d'apporter tout le soin nécessaire & la condui- te et A lentretien de sa machine. Le but de cet ouvrage est d'apporter aux pilotes de planeurs les éclaircissements qui leur permettront de bien comprendre lorigine des limitations et la nécessité de les respecter. | - NOTION DE RESISTANCE DES MATERIAUX | - DEFORMATION DES MATERIAUX Lorsquils sont sollicités, les matériaux se déforment On distingue trois phases re phas La déformation est élastique : quand l'effort cesse, le ‘matériau reprend sa forme primitive ; 2eme phase : Au-deld d'un certain effort, la limite d'élasticité est dépassée ct le matériau conserve une déformation permanente. eme phase : Si Feffort grandit encore, le matériau se fragilise subi- tement puis se rompt. rupture Déformations Déformation des matériaux Sclon la nature des matériaux, les plages de déformations lastiques et permanentes sont plus ou moins vastes. Diune maniére générale, les constructions aéronautiques sont calculées pour que les matériaux travaillent exclusivement dans leur domaine élastique. Il - SOLLICITATION DES MATERIAUX Liaptitude & résister aux efforts dépend du dimensionnement des pitces mais aussi de Ia maniére dont la contrainte est appliquée. On distingue les sollicitations suivantes 1- Sollicitations simples 4) La traction : (exemple : cible de commande) a) la pice s'allonge quand 'effort est appliqué. ) La compression : (exemple : jambe de train) la pice se raccourcit lorsque Teffort est appliqué Cc? Si une pidce élancée travaille en compression elle peut subir un fléchissement indésirable appelé flambage. a = Remarque : les bielles de commande qui travaillent alternativement en traction et en compression sont ‘minutieusement calculées pour éviter le flambage. ©) Le cisaillement : (exemple : axes de longeron) les efforts appliqués tendent & rancher la pice comme le ferait une cisaille (effort tranchant) 2 - Sollicitations composées La flexion : (exemple :aile de planeur) la pice figchit sous Faction de forces qui Tui sont appli- 's perpendiculairement. Une partie de la pitce sallonge (traction), Tautre (compression). La © 4 partie centrale nest pas sollicitée ‘et peut étre avanta- gousement suppri- ée (legereté, exemple : longeron dite dont les semelles supérieures et inférieures assurent la quasi totalité du travail, ) Effort tranchant Lorsque la pigce solticitée en flexion présente une cextrémité encastrée (exemple : fixation aile fuselage sur un plancur), la somme des forces appliquées d'une pice sur Tautre provoque une contrainte de cisaille- ment appelée effort tranchant. C) La torsion : (exemple : fuselage de planeur lorsque la gouverne de direction est braquée) La pice est tordue et se déforme en helice. Cette sol- licitation s‘apparente a un cisaillement 3 - Fatigue : La fatigue est un phénoméne qui alte les qualités méca niques de certains matériaux (métaux, composites) soumis & des sollicitations répétées. La rupture peut intervenir apres quelques cycles alors que Feffort dont s'avérait capable le ‘matériau neuf n'a jamais été ateint Le tableau fatigue ‘aprés met en évidence les phénomenes de Nb de cycles Contraintes appliquées ore centrainant la rupture Charge de rupture (CR) 1 344. CR 100 23. CR 1000 12.R 10000 113 CR infin Un nombre de cycles infini ne peut étre espéré que si Veffort demandé ne dépasse pas 1/3 de la charge de rupture. Les phénomenes de fatigue expliquent la périodicité de cer- ines opérations dlentretien et de remplacement systématique de certains organes (crochet de remorquage par exemple). cement est une dégradation des proprigtés de cer- tains matériaux au cours du temps, y compris en absence de toute sollicitation et méme sils ne sont jamais utilisé Le comportement au vieillissement de certains matériaux modernes n'est pas connu, (puisque dinvention récente, ils nont pas subi "Tusure du temps"). Le phénomene peut entrai= ner des limitations en “durée de vie" de certains matériaux, (exemple : collages ete...) ll - EFFORTS APPLIQUES SUR LA CELLULE D'UN PLANEUR La cellule d'un planeur est fortement sollicitée par les efforts résultant du poids de la machine et des forces nées de I'éou ement aérodynamique sur ses surfaces, Lianalyse de ces contraintes est essentiele pour le calcul et la construction des structures. EFFORTS APPLIQUES SUR LA VOILURE 1 - Efforts liés a la sustentation Les efforts verticaux appliqués sur la voilure sont a) les forces massiques a.mg - poids du fuselage et de son chargement qui est concen- tré entre les deux ales ; = poids des ailes qui est réparti néguligrement le long de Fenvergure, Ces poids doivent étre multipliés parle facteur de char- ge n (virages, ressources, turbulences...) b) les forces de portance Elles sont la somme des composantes élémentaires de ortance qui, réparties sur Fenvergure, admettent deux, demi résultantes proces du centre de chaque ail. Ces efforts se traduisent sur Ia structure de T'sile par les contraintes suivantes ~ une contrainte de flexion le long de Tenvergure ~ un effort tranchant qui est maximal au niveau de la jonetion aile fuselage

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