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Chauffage en France :
Tentative de réponse partielle avec quelques chiffres
L'objectif de ce document est de présenter de manière très synthétique quelques caractéristiques des différents
modes de chauffage possibles.
Il faut bien voir que les chiffres indiqués ci dessous sont exprimés en fonction d'une certaine quantité de chaleur
apportée dans l'appartement/la maison. On peut rappeler que, plus que le choix du système du chauffage, c'est la
construction en elle-même qui est très importante, dans le but de minimiser les besoins énergétiques. Cet aspect
n'est pas du tout abordé ici.
Quelques informations sur les modes de chauffage séléctionnés sont présentées juste après le tableau. Les détails
des calculs sont également accessibles sous le tableau se reportant au numéro indiqué dans chaque case. Si les
modes de calculs divergent, il peut y avoir 2 chiffres dans une même case, et pour chaque les hypothèses seront
précisées.
ATTENTION ! : pour l'instant ce document est en cours de création, la majorité des chiffres sont des
approximations. Le but est justement de le compléter, avec les justifications qui vont bien, pour en faire
une sorte de "référence".
Bois (4) 65 38 46
moyenne d'une install correcte
50 50 60
insert des années 80/90
Poële récent et performant 90 28 33
(a) La notion de rendement global est assez imprécise. De même que celle d'énergie primaire en fait, c'est
directement lié.
Ici on propose de partir du point où "la matière première est disponible", dans le sens :
- Pour la production d'électricité, le charbon ou pétrole est au pied de la centrale thermique, l'uranium est au
pied de la centrale nucléaire,
- Pour la production de chaleur locale (via chaudière) : le fioul et le bois sont disponibles dans le garage.
Autrement dit, on propose de ne pas considérer l'extraction du pétrole, le raffinage/transport, l'abbatage des
arbres, leur transport, etc... Car sinon on risque vite de diverger.
(b) On commence à compter les émissions comme pour le (a), mais bien sûr lorsque du CO2 a été consommé en
amont (biomasse), on le prend aussi en compte.
(d) Il s'agit ici d'un coût ayant pour but de représenter un besoin de chauffage typique. Mais pas une surface, c'est
à dire que en considérant par exemple10 MWh par an, cela correspond à 200m2 avec 50kWh/m2/an, ou 100m2
avec 100kWh/m2/an, ou 50m2 avec 200kWh/m2/an... Il y a ensuite la question de la durée : ici 15 ans, à
justifier/rediscuter. Egalement, il faudrait peut être considérer plusieurs "consommations typiques".
Chaudière fioul : On cherche ici à distinguer ce qui est actuellement en utilisation (moyenne des installations), et
ce qu'on peut avoir de bien aujourd'hui pour une nouvelle installation. La première ligne correspond à un "indice
moyen" pour le fioul, par exemple ce qu'on peut avoir aujourd'hui sur le marché, mais pas le "très haut de gamme
très performant et très cher", car tout ne monde ne peut bien sûr pas acheter cela.
reste posée.
(2a)
Rendement global chaudière au fioul : Le rendement maximal avec une chaudière à condensation est indiqué à
103% [chambon]. Mais comme il faut compter le circulateur, on préfère simplifier à 100% pour le rendement
max. Pour la moyenne des installations, c'est encore une hypothèse.
(2b)
Emissions de CO2 chaudière fioul : le chiffre de base des calculs est que avec un rdt à 100% (en PCI) on émet
300g de CO2 par kwh. Ensuite on applique le rendement.
(2c) On considère 0.077 euros par kwh (si rdt 100%). Ensuite on applique les rendements
(3a) Rendement global chaudière au gaz : Le rendement maximal avec une chaudière à condensation est indiqué à
108% [chambon]. Mais comme il faut compter le circulateur, on préfère simplifier à 105% pour le rendement
max. Pour la moyenne des installations, c'est encore une hypothèse.
(3b)
: Emissions de CO2 chaudière gaz : le chiffre de base des calculs est que avec un rdt à 100% (en PCI) on émet
200g de CO2 par kwh. Ensuite on applique le rendement.
(3c) : On considère 0.044 euros par kwh (si rdt 100%). Ensuite on applique les rendements.
(4a)
: Selon les installations, les rendements varient énormément...le site "ideemaisons" indique par exemple que dans
les années 80-90 (donc pas très très vieux), le rendement d'un poêle ou d'un insert dépassait rarement 50%...Mais
aujourd'hui il existe des poeles performants, chiffres à consolider.
(4b)
: C'est une case très importante mais pour l'instant pas suffisamment justifiée. Ca rejoint un peu la question de ce
qu'on définit comme énergie primaire... à discuter. Pour le moment, on considère rdt 100% => 25g de CO2, ordre
de grandeur pris à partir du document ademe sur le chauffage collectif (à vérifier).
(4c)
: Le prix du bois dépend beaucoup du conditionnement (et du lieu et de la date...) On se base ici sur 3cts du kWh
(avec rdt 100%).
(5a)
: Le cop dépend beaucoup de la température... donc de l'endroit. Sur le site IdeeMaison, on voit que le cop moyen
va de 1.7 à 3.5, et on considère en moyenne 2.3... Mais en amont, il ne faut pas oublier qu'il y a la centrale et tout,
avec donc un rdt de l'ordre de 30%.
(5b)
: Si on avait 180g dans le cas du convecteur électrique, on a ici 180/0.7*0.3=77 en prenant en compte
l'amélioration du rendement global.
(5c) : ...
(6b) : a voir...
(6c) : a voir...
(7a) : [Quisit] ordre de grandeur de la part de solaire : 40-60%... ca dépend bien sûr beaucoup des régions. Mais
considérons 50%. Donc pour tout ce qui est rendement, CO2, coût d'utilisation, on améliore d'un rapport 2.