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Objectif

• L’étudiant doit êtres capable de :


connaître les caractéristiques générales des pathologies fongiques,
bactérienne, virales et dues aux nématodes
connaître au moins 3 à 5 exemples des pathologies d’imprtance
économiques de chaque types de maladie parasitaire
expliquer les processus générale de développement de chaque type
de pathologie végétale
Les maladies Bactériennes des plantes: les
bactérioses des plantes
• Les bactéries sont la cause de nombreuses maladies chez les végétaux
appelé bactérioses.
• les bactéries sont des procaryote, organisme unicellulaire:
• Matériel généIque (ADN) non organisé en noyau (manque de noyau)
• Cytoplasme entouré par une membrane cellulaire et une paroi
cellulaire (différence avec les mollicutes)
• Manque d'organelles comme la mitochondries et la chloroplastes
• Les cellules sont constituées de cytoplasme contenant de l'ADN et
peIt (70 S) ribosomes
• La plupart des espèces sont en forme de bâtonnet, sauf Streptomyces
(filamenteux)
• taille: 1.0-5.0 (Long) x 0.5-1.0 (larg) μm
• Les parois cellulaires de la plupart des espèces sont enveloppé dans une
capsule
• La plupart des espèces ont des flagelles:
- Flagelles polaires: un ou plusieurs à une extrémité de la cellule, par ex.
Pseudomonas, Xanthomonas
- Flagelles peritriches: un ou Beaucoup réparIs partout, par exemple,
Agrobacterium, Erwinia
• Colonie: différente selon aux espèces:
• Forme: circulaire, ovale, irrégulière
• Bord: lisse, ondulé, angulaire
• Elévation: plat, relevé, ridé
• Couleur: blanchâtre, grisâtre, jaune Certains produisent des Pigment
fluorescents sous lumière UV.
Exemple: le Genre Xanthomonas produit Pigment jaune appelé
Xanthomonadine.
Production de pigments

• Pseudomonas: fluorescent
• Erwinia: zéaxanthine (crème), rubrifacine
• Xanthomonas: xanthomonadines (jaune)
• Clavibacter: caroténoïdes (jaune)
• Coloration de Gram
Développé par le docteur danois, Hans Christian Gram en 1884 Ø
Réaction de Gram
 Basé sur la structure de la paroi cellulaire bactérienne
 Divise les bactéries en 2 groupes:
1. Gram positif: coloré en violet en raison de couche peptidoglycane
2. Gram négatif: coloration rose en raison d'une membrane externe
supplémentaire (colorant incapable d’atteindre la couche
peptidoglycane)
Les bactéries phytopathogènes
Symptômes ou types de maladies
• galles, proliférations racinaires (Rhizobium - ex. Agrobacterium et
Rhizobacterium),
• flétrissement et brunissement vasculaire (Ralstonia, Clavibacter,
Erwinia),
• pourritures molles (Erwinia, Pectobacterium, Pseudomonas),
• taches humides plus ou moins étendues (Pseudomonas,
Xanthomonas),
Signes
• Exsudats bactériens sur les tissus altérés ou sortant des vaisseaux.
• Difficulté de diagnostic : + à ++
Reproduction
Reproduction
• Simple division cellulaire: aboutissant à la formation de deux
bactéries filles (reproduction végétative par scissiparité).
• Ce mode de multiplication très rapide (temps de génération variante
d'une vingtaine de minutes à quelques heures) permet aux
populations bactériennes d'évoluer exponentiellement quand les
conditions sont favorables.
Parasitismes
• Se développent d’abord entre les cellules végétales, qu’elles tuent
assez rapidement grâce à différentes enzymes (protéases, pectinases,
amylases, lipases).
• Elles produisent (ou interférant avec la production) des régulateurs de
croissance, des toxines, des polysaccharides influençant notamment
les flétrissements.
Conditions favorables
• Eau : Présente sur les plantes ou imbibant le sol est indispensable au
bon développement des bactéries et à leur dissémination ; c’est le
facteur prépondérant des épidémies bactériennes.
• Température : influence moins leur développement, des différences
de comportement sont observées entre espèces
Epidémiologie
Processus d’infection
• 1. Pénétration
• 2. Invasion
• 3. Colonisation
Symptômes
• Nécroses : (Pseudomonas)
• Pourriture molle: (Erwinia carotovora= Pectobacterium carotovorum)
• Flétrissement: (Erwinia, Xylella)
• ProliféraIon anormale: (Agrobacterium)
Xylella fastidiosa
vasculaire du xylème, très polyphage.
• Responsable de maladies épidémiques transmise par des insectes piqueurs et
suceurs de sève.
• Symptômes les plus représentatifs : « brûlures » foliaires, rappelant ceux
provoqués par un stress hydrique, allant de quelques dessèchements sur feuilles
au dépérissement complet de la plante.
Diagnostic
• Sur oranger : chlorose des feuilles, taille réduite des fruits.
• Sur pêcher et sur luzerne : port ramassé.
• Sur vigne : défauts de lignification des rameaux, persistance des pétioles après la
chute des limbes desséchés sont observés.
Les déterminants génétiques /moléculaires impliqués dans la colonisation de l’hôte par une bactérie phytopathogène
•La plante : Face aux attaques des bactéries au cours de leur cycle de
développement, les plantes ont développés toute une panoplie de

mécanismes de défense.

•Les bactéries : ont établis des relations avec leurs hôtes et mis en
place des stratégies pour coloniser la plante hôte.
Le chimiotactisme et le système flagellaire
•Après transmission la bactérie doit être capable de se déplacer et de se fixer afin de pouvoir coloniser les tissus
de l’hôte. La bactérie développe un site de multiplication à la surface ou à l’intérieur de l’hôte.

•Exemple : Les Xanthomonas

•Les chémorecepteurs et les gènes de biosynthèse du flagelle :


•Les chémorécepteurs et les gènes de biosynthèse du flagelle sont organisés en quatre clusters répartis sur 150 kb
chez X. campestris pv. campestris et X. citri subsp. citri. Figure (da Silva et al., 2002).Un de ces clusters possède
plusieurs copies quasi identiques et répétées en tandem du gène tsr.

•Le gène tsr code pour la protéine du chimiotactisme MCP ( Methyl-accepting chemotaxis
protéin).
•Les protéines MCP : sont impliquées dans la perception et le transfert des signaux chimiotactique
à la bactérie en présence d’acide aminés : de sérine, d’alanine ou de glycine Moreira et al., 2004.

•Le gène flic :


•La bactérie à besoin de se déplacer à la surface de la feuille pour gagner le site d’infection et coloniser de xylème.
Cette mobilité est assurée par le flagelle Lee et al., 2013).

•Le gène flic est le gène mageur de la voie de biosynthèse des flagelle est identifié chez plusieurs sp bactérienne.
Exp des pseudomonas fluorescens et Ralstonia solanacearum.

•La biosynthèse du flagelle peut impliquer plus 40 gènes liées dans une cascade de régulation complexe.
•Les mutants fliC de Erwinia amylovora, P. savastanoï pv.
phaseolicola ne synthétisent pas de flagelline et sont donc dépourvus de
flagelle. Ces mutants non-mobiles présentent une survie épiphyte
réduite et une capacité réduite à causer une infection (figue 15).

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