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LA RÉVOLUTION

FRANÇAISE

•Introduction
•La prise de la Bastille
•Le gouvernement révolutionnaire
•Le Directoire
•Les acquis de la Révolution
INTRODUCTION
“LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ”- ces trois mots sont
inscrits aujourd’hui sur toutes les mairies de France. Au
XVIIIe siècle les Français ont dû se battre pour faire
accepter ces trois grandes idées de la Révolution
française.
En 1789 la France avait une population de 26 millions
habitants divisés en 3 catégories sociales:
La noblesse, environ 400.000 personnes
Le clergé, environ 120.000 personnes
Le Tiers État, environ 98% de la population, représenté
par les paysans et les bourgeois des villes (banquiers,
hommes de droit ou commerçants). Cette bourgeoisie
est en plein essor grâce au développement
économique des dix dernières années et prend de plus
en plus de pouvoir dans la vie économique du royaume
de France.
Tous les pouvoirs (législative, judiciaire, exécutive) sont
centralisés sur Paris et concentrés entre les mains de
Louis XVI (image). Le roi souhaite réformer cet état
mais ses intentions vont dans le sens d'un
renforcement de l'absolutisme. Il souhaitait en France
un despotisme absolu tel qu'il existait alors en Russie,
en Autriche ou en Prusse.
Les facteurs qui ont provoqué la révolution ont été:
les doléances de Tiers État;
Il y avait une différence énorme entre les revenues
du Tiers État et des autres. En plus ils devaient
payer des taxes élevés, tandis que les premier
et deuxième États qui étaient plus riches, ne
payent pas.
les problèmes financiers à cause des guerres
ambitieuses et des extravagantes dépenses du
roi Louis XVI ont abouti à une grande dette
nationale. Puisque le Tiers État était le seule
groupe qui payait les taxes, ce n'était pas assez.
Mais Louis XVI n'a pas effectué de réformes
économiques. La situation financière devenait
pire quand France a aidé la révolution
américaine.
En réponse au despotisme, il y avait beaucoup
d'idées nouvelles qui ont émergé. Ces idées de
Voltaire, Rousseau etc., ont contesté l'ordre de
l'ancien régime et le pouvoir du roi.
D'ailleurs, le roi était faible et il a préféré ses propres
intérêts que les intérêts de l'état. Il a été
facilement manipulé par sa femme (Marie
Antoinette- image), les nobles et ses conseillers.
Il était aussi incapable de prendre des actions
décisives. C'était les raisons pour laquelle il n'a
pas effectué de réformes économiques.
La combinaison de tous ces facteurs a provoqué la
Révolution.
LE PRISE DE BASTILLE
En 1789 les caisses de l’État sont vides
à cause de l’intervention française
dans la guerre d’indépendance
américaine. La récolte de 1788 est
mauvaise et le peuple a faim. Le
chômage industriel suscite des
troubles dans les villes. Le roi Louis
XVI est incapable d’imposer des
réformes aux nobles qui veulent
conserver leurs privilèges.
Pour résoudre la crise financière le roi
convoque les États généraux et
demande à «connaître le souhait...
de ses peuples». Près de 60.000
cahiers de doléances (image) sont
rédigés dans lesquels on réclamait
une constitution et la fin des droits
féodaux et on dénonçait les impôts.
Le 5 mai 1789 pendant la cérémonie
d’ouverture des États généraux
(image) les réformes ne sont même
pas évoquées.
Le 17 juin les députés du Tiers État se
proclament Assemblée nationale et le 20
juin ils jurent de ne pas se séparer avant
d’avoir donné une Constitution au
royaume (le Serment du Jeu de Paume-
image). La révolution commence.
À la fin du mois de juin Louis XVI concentre
autour de Paris des régiments pour
écraser militairement la rébellion du Tiers
État.
Le 14 juillet la colère des Français explose.
Ils prennent la forteresse de Bastille
(image), le symbole du pouvoir absolu du
roi. Cette forteresse, élevée par Charles
VI pour défendre Paris du côté Est sert
de prison d’État depuis le XVIIe siècle.
C’est une lourde bâtisse encadrée de 8
grosses tours hautes de 25 mètres.
Le 14 juillet, simple émeute parisienne,
marque l’entrée des foules urbaines dans
le développement de la Révolution.
L’exemple de Paris est suivi en province.
Les Français mettent le feu aux châteaux
des seigneurs et obligent le roi à quitter
Versailles pour Paris. Commencée par
les bourgeois de façon pacifique et
juridique, la Révolution devient armée,
violente, populaire.
Le 4 août 1789 l’Assemblée vote l’abolition des privilèges. Le 26 août la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (image) proclame les
principes de la Révolution : liberté, égalité, souveraineté de la nation.
Le 14 juillet 1790, lors de la Fête de la Fédération le roi jure qu’il respectera la
Constitution. En juin 1791 le roi, déguisé en bourgeois, s’enfuit. Il est arrêté
à Varennes et reconduit sous bonne garde à Paris. Le roi perd la confiance
du peuple. En septembre 1791 l’Assemblée rétablit le roi dans ses
fonctions.
En 1792 sur proposition du roi dont les motivations restent ambiguës la France
déclare la guerre à l’Autriche. La Prusse et l’Autriche menacent de raser
Paris. Le 20 septembre 1792 a lieu à Valmy (image) une bataille se donne
entre l’armée puissante des Prussiens et l’armée de la Révolution. Simple
canonnade pour certains, plus de 30.000 boulets ont été tirés, Valmy est la
première victoire des armées de la Révolution. 184 Prussiens et 300
Français sont tombés dans l’affrontement.
LE GOUVERNEMENT
RÉVOLUTIONNAIRE
Toujours en 1792 l’Assemblée décide
l’élection au suffrage universel d’une
Convention nationale. Le 21
septembre 1792 la Convention
proclame la République (image). Les
Français sont égaux devant la loi et
surtout devant l’impôt. Ils peuvent
penser, s’exprimer et pratiquer leur
religion en toute liberté. Ils élisent leurs
représentants, des députés, qui se
réunissent en Assemblée nationale.
Ces députés sont chargés de faire les
lois et de contrôler le gouvernement :
une France nouvelle et moderne
apparaît.
En 1793 on découvre la correspondance
de Louis XVI avec les ennemis de la
Révolution. Après deux mois de
procès le roi Louis XVI est condamné
à mort. Le 21 janvier 1793 il meurt
guillotiné (image) sur l’actuelle place
de la Concorde à Paris. À l’étranger
les rois prennent peur et entrent en
guerre contre la France. L’Angleterre,
la Hollande et l’Espagne rejoignent la
Prusse et l’Autriche dans la guerre
contre la France.
En mars 1793 la Convention
décrète la levée en masse de
300.000 hommes de 18 à 40
ans. La Vendée se révolte
(image) mécontente de
l’accaparement des biens
nationaux par les bourgeois
des villes. En avril le pouvoir
exécutif passe entre les mains
du Comité de salut public.
Les Girondins pensent que la
Révolution est terminée. Les
Montagnards pensent qu’il
faut s’appuyer sur les sans-
culottes (image) pour sauver
la Révolution. Les sans-
culottes sont les
révolutionnaires les plus
acharnés de Paris, reconnus
aisément à leur bonnet rouge
et à leur pantalon. La culotte,
portée avec des bas, est
réservée aux riches.
Sous la menace des sans- culottes, les Girondins, hostiles à la
dictature du Comité de salut public, sont arrêtés.
La Terreur commence. La convention fixe par une loi le maximum des
prix et des salaires. Tout suspect peut être arrêté. La reine Marie-
Antoinette (image) et les Girondins sont décapités. En 1794
d’autres représentants de la révolution sont décapités tour à tour :
Danton, Robespierre et Saint-Just.
Mais les arrestations, les émeutes et les guerres lassent les Français,
qui veulent le retour à l’ordre. La bourgeoisie républicaine installe
un nouveau régime politique : le Directoire.
Les représentants de la Révolution: Marat (assassiné dans sa
baignoire en 1793 par Charlotte Corday), Danton, Robespierre
et Saint-Just- quillotinés en 1794.
LE DIRECTOIRE
Le 26 octobre 1795 la Convention fait
place au Directoire. Le pouvoir
exécutif revient à 5 directeurs :
Carnot, Barras, Larévellière,
Reubell et Letourneur. Le
Directoire doit faire face à une
double opposition : jacobine et
royaliste. Les généraux prennent
un rôle important dans la vie
politique.
Le 4 septembre 1797, par un coup
d’État, 3 directeurs annulent
l’élection des députés royalistes
et destituent 2 directeurs trop
favorables à ces idées. Le coup
d’État est dirigé par un général
français envoyé d’Italie par
Bonaparte.
Le 18 octobre 1797, après les
brillants succès de Bonaparte en
Italie (image), la France signe la
paix avec l’Autriche et annexe
Belgique et la rive gauche du
Rhin.
Le 11 mai 1798, par un nouveau coup
d’État, les directeurs annulent
l’élection des députés jacobins
jugés trop « à gauche ».
Le 19 mai 1798 Bonaparte
s’embarque pour l’Egypte (image)
pour couper la route des Indes à
l’Angleterre. Vainqueur aux
pyramides, Bonaparte ne pourra
empêcher l’amiral anglais Nelson
de détruire la flotte française à
Aboukir (image).
Le 18 juin 1799 le directeur Sieyès,
soutenu des députés et par un
coup d’État, oblige 3 directeurs à
démissionner.
Le 9-10 novembre 1799, sous la
pression des troupes de Paris
commandées par Bonaparte,
rentré plus tôt d’Egypte où il avait
abandonne son armée, les
directeurs sont remplacés par 3
consuls : Sieyès, Ducos et
Bonaparte. Ils promettent de
respecter les principes de la
Révolution et de rétablir la paix.
LES ACQUIS DE LA RÉVOLUTION
L’hymne national de la France, “la Marseillaise”
(composé par l’officier français Rouget de
Lisle), la fête nationale, le 14 juillet, et le
drapeau tricolore, bleu, blanc et rouge, sont
apparus au moment de la Révolution.
La Révolution invente la vie politique moderne :
en proclamant la souveraineté de la nation,
la Révolution fait naître un courant libéral qui
conduit au XIXe siècle au soufrage universel
et à la démocratie ;
La Révolution continue le mouvement des
Lumières : la laïcisation de l’État s’accentue,
l’Église perd le monopole de l’enseignement,
on rénove l’enseignement secondaire par la
création des grandes écoles (École Normale
Supérieure, Polytechnique etc.) ;
La Révolution contribue à uniformiser la nation :
unification administrative par la
réorganisation du territoire de la France en
83 départements, la loi remplace les
coutumes, unification économique- un seul
marché par la suppression des douanes
intérieures, on adopte le système métrique
(gramme, litre, mètre).
LA MARSEILLAISE (fragment)

REFRAIN
 
Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur...
Abreuve nos sillons !
 
COUPLETS
 
I
Allons ! Enfants de la Patrie !
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé ! (Bis)
Marseillaise_musique.wav Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes.
Aux armes, citoyens ! Etc.
 
II
Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (Bis)
Français ! Pour nous, ah ! Quel outrage !
Quels transports il doit exciter ;
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !

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