You are on page 1of 62

ABUS SEXUELS

TPE GROUPE 5 gyneco Master 2


Seydy Ly
Sebastien Manga
Abibatou Namboudou
Amy Ndiaye
Babou Sakho
Libasse Samb
PLAN
• I . Introduction
II . Facteurs de risque
III. Circonstances de découverte d’abus sexuel
IV. Profil de l’agresseur
V. Conduite de l’examen clinique
VI. Examen complémentaire
VII. Principe du traitement
VIII. Dispositions règlementaires prise dans la législation
sénégalaise
CONCLUSION
I.Introduction
1.Definition
On entend par « abus sexuel » toute atteinte sexuelle commise
avec force, avec contrainte, ou à la faveur d’un rapport inégal;
la menace d’une telle atteinte constituant aussi un abus sexuel.

• Les abus sexuels se classent en 3 groupes :

 
I.Introduction
• les abus sexuels sans contact physique :
harcèlement (touche tous les milieux et
également le milieu médical, appel
téléphonique, exhibitionnisme
• les abus sexuels avec contact corporel :
attouchements, baisers, caresses,
• les viols.
I.Introduction
2.Interet
Epidémiologique:
Problème de sante publique plus fréquent chez
les mineurs.
Sujet tabou dans nos régions
Thérapeutique: prise en charge difficile avec
retentissement psycho affectif et social
II.Facteurs de risque reliés aux abus sexuels

1.Facteurs environnementaux et communautaires


• Le sexe de l’abuseur : la très grande majorité (environ 90 %) des
agresseurs sont de sexe masculin (homme ou adolescent). Il est
aussi possible que le taux d’abus par les femmes soit sous-estimé.
• L’abuseur : les facteurs de risques liés aux trajectoires
développementales de ces jeunes se traduisent souvent sous
trois thèmes : des familles brisées caractérisées principalement
par l’abandon du père, des problèmes neuropsychologiques
(impulsivité, problèmes d’attention, troubles d’apprentissage),
difficulté d’intégration sociale
• (rejet et isolement social
II.Facteurs de risque reliés aux abus sexuels

• Une attirance sexuelle déviante pour les enfants et les


adolescents : l’individu présente des fantaisies imaginatives
sexuellement excitantes, des impulsions sexuelles ou des
comportements impliquant un enfant ou un adolescent.
• La pauvreté, le chômage, les classes sociales… : sans en nier
l’impact, la présence de ces agents stressants peut toutefois être
nuancée. L’établissement de ce lien comme facteur de risque
peut être dû au fait que les études étaient principalement
effectuées auprès des services de protection, par exemple le
grand pourcentage des enfants victimes suivis en centre jeunesse
vivent dans des familles à faible revenu.
II.Facteurs de risque reliés aux abus sexuels

2.Facteurs familiaux
L’environnement familial : le type d’environnement familial est
un facteur de risque souvent associé à l’abus; séparation de
longue durée d’avec un des parents, faible compétence ou faible
sentiment de compétence parentale, violence psychologique,
violence physique, faible disponibilité des parents, haut niveau de
conflit, abus de substances, problèmes de santé mentale chez les
parents, relation parent-adolescent pauvre, manque de
supervision de l’adolescent, inversion des rôles, grossesse non
désirée, faible niveau d’éducation de la mère, isolement de la
famille, frontières et limites confuses ou absentes sur le plan
sexuel
II.Facteurs de risque reliés aux abus sexuels

 Le lien avec l’abuseur : l’abuseur est connu dans 75


% à 90 % des cas. Les filles sont davantage à risque
d’être abusées par un membre de la famille alors
que les garçons sont plus à risque d’être abusés par
un tiers à l’extérieur de la famille. Cependant, les
études qui distinguent l’enfance de l’adolescence
suggèrent que les adolescentes sont davantage
agressées par des gens à l’extérieur de la famille
II.Facteurs de risque reliés aux abus sexuels

 La présence d’un père adoptif ou d’un ami de la


mère.
 Des antécédents d’abus chez les parents : ne
reconnaît pas les indices de risques d’abus sexuel. Il
est à noter qu’un certain nombre de victimes d’abus
intrafamiliaux deviennent à leur tour des agresseurs
ou fondent une famille où l’on retrouve de l’abus
intrafamilial. Il ne s’agit toutefois que d’un faible
pourcentage des victimes1
II.Facteurs de risque reliés aux abus sexuels

3.Facteurs individuels
o Le sexe de la victime : les filles sont plus souvent
victimes que les garçons (75 à 80 %). Toutefois, les
abus chez les garçons seraient sous-rapportés.
o L’âge de la victime : les enfants de 6 à 11 ans seraient
le plus à risque pour les attouchements sexuels et les
adolescentes seraient le plus à risque d’être victimes
de viol. Toutefois, on peut penser que les abus chez les
moins de 7 ans seraient sous-estimés, car ils sont plus
difficiles à prouver.
II.Facteurs de risque reliés aux abus sexuels

o La personnalité, les connaissances et les


compétences sociales de l’enfant et de
l’adolescent : une personnalité passive, une faible
estime de soi, une dépendance affective, l’isolement
social, des problèmes de comportement, une
vulnérabilité telle que l’adolescent nécessite un
placement, avoir été victime d’abus physiques ou de
violence sexuelle dans le passé, avoir des
comportements sexualisés,
II.Facteurs de risque reliés aux abus sexuels

o avoir un handicap physique ou un


dysfonctionnement intellectuel, par exemple
une incapacité à percevoir la différence entre
des touchers affectueux et des touchers
sexuels, une incapacité de générer des
solutions de défense que ce soit sur le plan
cognitif ou sur celui des compétences sociales,
une peur de contrarier une personne en
autorité qui fait des avances sexuelles.
Dans quelles circonstances évoque-t-on un
abus sexuel chez l'enfant de 3 ans à la
puberté
• A- L'abus sexuel peut être, après dévoilement, le
motif de la
consultation

B- Un traumatisme des organes génitaux peut être le


motif de la
consultation et faire sus pecter un abus sexuel.

• C- Infections gynécologiques
Dans quelles circonstances évoque-t-on un
abus sexuel chez l'enfant de 3 ans à la
puberté
• D - Troubles fonctionnels

• E - Troubles du comportement

• F - Les tentatives de suicide

• G - A la limite de la définition des abus sexuels


LES CIRCONSTANCES DE
DECOUVERTES .D’UN.ABUS.SEXUEL.VÉCU A
LONG TERME
• Difficultés à faire confiance à l’autre, à avoir confiance
en soi et en ses ressentis.
• Méfiance envers le conjoint, surtout si celui-ci est du
même sexe que l’abuseur.
• Sentiments ambivalents d’amour et de haine, de désir
et de dégoût. ƒ Peur intense d’être à nouveau trahi,
manipulé par l’autre.
• Difficulté à discerner ce qui est réel ou projeté, vrai ou
faux. Une perpétuelle remise en question de la légitimité
de ses propres ressentis rend dès lors le positionnement
face à l’autre difficile
LES CIRCONSTANCES DE
DECOUVERTES .D’UN.ABUS.SEXUEL.VÉC
U A LONG TERME

• Difficultés à mettre ses propres limites et respecter celles


de l’autre, avec un risque à la fois de transgression des
limites de l’autre et des siennes.
• Barrières psychiques poreuses et mal délimitées, faisant
souvent vivre un sentiment d’envahissement psychique
perturbant dans les relations d’intimité.
• Risques de violence psychique ou physique de part et
d’autre, dus au non-respect de soi et de l’autre.
• Difficultés à repérer ses propres besoins et à y répondre
LES CIRCONSTANCES DE
DECOUVERTES .D’UN.ABUS.SEXUEL.VÉC
U A LONG TERME

• Immaturité émotionnelle et hypersensibilité souvent handicapante ou


source de conflits.

• Risque de rechercher en l’autre un parent « réparateur », ce qui peut


amener la personne dans des états de rage et de frustration intenses
lorsque ses attentes ne sont pas comblées par son conjoint.

• Difficultés au niveau de la sexualité et de l’accès à une intimité. Les


troubles sexuels sont de formes diverses : hypersexualité ou manque
de libido, absence de plaisir, douleurs, comportements sexuels à
risque, etc. Qu’elle soit exacerbée ou inhibée, la sexualité sera toujours
perçue comme anormale et génératrice d’une intense culpabilité.
LES CIRCONSTANCES DEDECOUVERTES
.D’UN.ABUS.SEXUEL.VÉCU A LONG TERME

• Difficultés à trouver la juste distance face à l’autre.

• Grande dépendance affective amplifiant les phénomènes


de non-respect des limites.

• Confusion entre son propre désir et le désir de l’autre


amenant parfois au sentiment d’être « abusé » par
l’autre. ƒ Clivage esprit-corps, incapacité à vivre ses
sensations corporelles et à ressentir du désir ou du plaisir.
LES CIRCONSTANCES DE
DECOUVERTES .D’UN.ABUS.SEXUEL.VÉC
U A LONG TERME

•Risque de rejouer un scénario abusif dans le couple, surtout dans


les cas d’inceste où le premier objet d’amour (le parent) a trahi.
Tentative de reprendre le contrôle sur la sensation d’impuissance
totale dans laquelle l’enfant a été plongé au moment de l’abus en «
rejouant » la dynamique abusive dans le couple.
• Grande sensibilité à la manipulation et risque de revictimisation.

•Attachement insécure et bases narcissiques fragiles.

•Risque de se coincer dans des jeux de pouvoir où la prise de


contrôle émotionnel de l’autre est visée
III.LE PROFIL DE L’AGRESSEUR :

En très grande majorité ce sont des jeunes gens ou des hommes


provenant de toutes les classes de la société et de tous les
milieux, les religions y compris.
Souvent ils font partie de l’entourage de la victime: un camarade,
un voisin, un chef scout, un animateur de jeunes, un baby-sitter,
un enseignant, un patron, un collègue, un pasteur ou prêtre, un
imam, maitre coranique, …
III.LE PROFIL DE L’AGRESSEUR :

:
Ce sont aussi très souvent des membres de la famille: le père,
l’oncle, le grand père, le grand oncle, le beau père, le frère, le
demi-frère ou le quasi frère, le beau frère, le cousin, la mère, la
grand-mère, la sœur, la tante, etc. On parle alors d’inceste ou
d’abus sexuel intrafamilial.
Il s’agit plus rarement d’une personne inconnue de la victime.
III.LE PROFIL DE L’AGRESSEUR :

:
Les agresseurs sont habituellement des hommes ou des femmes
mal structurés qui se sentent souvent dépassés par leur pulsions
sexuelles.
Ils s’agit dans la plupart des cas de personnes douces et
attentionnées, qui aiment sincèrement la victime( c’est le cas
des pédophiles qui sont généralement appréciés par l’enfant
ainsi que les parents car ils inspirent confiance et dans certains
cas d’inceste)
III.LE PROFIL DE L’AGRESSEUR :

Les divers recherches scientifiques menées a travers le monde


montre:
 Un agresseur sur quatre est un adolescent de moins de
18ans.
 Un agresseur sur deux est un membre de la famille.
 90% des agresseurs font partie de l’entourage proche de la
Victime.
 Au moins un tiers des agresseurs ont eux même étaient
victime d’agressions sexuelles dans leur enfance( pédophiles).
IV.Conduite de l'examen
L'examen médical doit être précoce, prudent et
minutieux et ne doit être pratique que par un
spécialiste.
Il a pour but examiner l'agression
sexuellement (pénétration ou non), le non
consentement de la victime ainsi que de faire
un bilan des possibles conséquences
psychiques et physique de l'agression
IV.Conduite de l'examen
Il se décompose en un interrogatoire, un examen
physique général et gynécologique( examen des
orifices de pénétration sexuelle),de prélèvement
indispensable, une information de la victime la
prescription de traitement éventuel et la rédaction
d'un certificat médical.
Dans la mesure du possible il est souhaitable
d'avoir une réquisition des autorités de justice
permettant l'examen et les prélèvements qui seront
alors des pièces a conviction.
1.Interrogatoire
Il consiste a prendre les éléments
d'identification de la victime et de préciser:
• La date et lheure de l'agression et de l'examen
• Les circonstances de l'agression sexuelle:
pnetration,penienne ou autre,par voie
vaginale,anale,buccale,avec ou sans
preservatifs, avec ou sans ejacuation,nombre
de rapporte et dagresseurs
1.Interrogatoire
Les antécédents médicaux gynéco obstétricaux
Date des derniers rapports sexuels consentis,
date des dernières règles, moyens de
contraception utilises
Sils ya notion de toilette intime depuis
l'agression( peut faire disparaitre les indices)
Rechercher des troubles du comportements ou
de la mémoire pouvant faire évoquer une
soumission médicamenteuse
2.Examen physique
1-Description des lésions
Localisation(cuir chevelu, face, thorax, membres
supérieurs, abdomen, fesse, cuisse, membres
inferieur):
 Type(plaie, ecchymose, hématomes et contusions),
 Taille,
 Ancienneté
 Autres traces de violence( vêtements)
2.Examen physique
2-L'examen gynécologique
Inspection
o Face interne des cuisses
o Vulve: grandes lèvres, petites lèvres,vestibule,
o Description soigneuse de l hymen(par traction
divergente des grandes
lèvres(forme,largeur,aspect des bords
libres,taille de l'orifice vaginal de l hymen
2.Examen physique
Toucher vaginal
un doigt voir deux
o Pour tester le degrés de perméabilité de
lhymen
Remarque sur les organes pelviens: examen
du périnée postérieur
o Anus et plis radie a l'inspection
o TR facultatif: sphincter anal : tonicité
2.Examen physique
Examen au speculum
• Permet d'apprécier l'état des parois vaginales
et du col et de réaliser des prélèvements
V.EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
NÉCESSAIRES DEVANT UNE AGRESSION
SEXUELLE
• Ils sont réalisés avec le consentement de la
victime.

• Certains résultats seront donnés lors de


consultations de suivi.
1. Recherche de spermatozoïdes
• La présence de sperme est la seule preuve absolue d’un
contact sexuel récent

• La recherche de sperme est impérative si l’agression est


récente et a comporté une pénétration sexuelle

• Prélèvement sur pipette, étalement sur lame, sans


lamelle.

• Se fait par cytologie


2. Analyses génétiques
• Surtout pour l’identification de l’auteur
• Conditions du sperme
Sans toilette, spéculum ou anuscope non lubrifiés.
Écouvillons de coton sec (type bactério).
Séchage 30 à 60 min à l’air libre avant
recapuchonnage.
Congélation à –18 °C ou, à défaut, à 4 °C.
2. Analyses génétiques
• Sites des prélèvements (≥ 4 par site)
Vulve, périnée.
Vagin (≤ 72 à 96 h) : cul-de-sac postérieur, parois
vaginales, exocol, endocol.
Anus (≤ 72 h).
Bouche (≤ 48 h) : sous la langue, derrière incisives,
amygdales.
Peau (≤ 24 h).
2. Analyses génétiques
• Prélèvements autres
Poils : dans enveloppe kraft à température ambiante.
Morsure (≤ 24 h) : écouvillonnage (1 sec, 1 humide),
faire sécher, puis température ambiante.
Griffures par la victime : prélèvement sous les ongles
(chaque doigt), cytobrosse, faire sécher, conservation
dans enveloppe kraft à température ambiante.
Vêtements tachés : dans enveloppe kraft à
température ambiante.
2. Analyses génétiques
• Pour l’identification de la victime
2 à 4,5 ml de sang sur tube EDTA (frigo).

Grattage buccal si enfant en bas âge ou


transfusion récente.
3. Recherche de toxiques
• Indications
Confusion, amnésie, ivresse, hallucinations,
hébétude, malaises, hypotonie, hypotension,
bradycardie.

Déclarations de la victime.
3. Recherche de toxiques
• Prélèvements
o Sang :
1 tube sec : recherche de tricycliques, barbituriques,
benzodiazépines ;
1 tube sec : autres recherches sur indications particulières;
1 tube pour alcoolémie.
o Urines :
1 flacon à ECBU (30 ml) : tricycliques, barbituriques,
benzodiazépines, carbamates, phénothiazines ;
1 flacon sup : cannabis, cocaïne, méthadone, éthanol,
opiacés, ectasy…
4. Recherche de grossesse
• b-HCG plasmatique au moindre doute chez
toute femme en âge de procréer.
5. Recherche de MST
• Prélèvements locaux
o Col/vagin :
standard : 2 écouvillons secs, température ambiante ;
gonocoque : 1 écouvillon + milieu Stuart, température
ambiante ;
Chlamydia : brosse endocol + milieu Chlamydia, frigo.
o Urètre : confère (cf.) gonocoque/Chlamydia.
o Urine : ECBU + cf. Chlamydia.
o Anus : cf. gonocoque.
o Gorge : cf. standard/gonocoque/Chlamydia.
5. Recherche de MST
• Sérologies
o À J 0 :VIH,VDRL-TPHA,HTLV, hépatite B (Ag HBs, Ac
anti-HBc, Ac anti-HBs), hépatite C, Chlamydia, herpès.

o À J 30 : VIH + charge virale si doute clinique, Ag HBs, Ac


anti-HBc (sauf anti-HBs + à J0), hépatite C,
transaminases, Chlamydia/herpès si sérologie + à J 0.

o À J 90 : VIH, HTLV, VDRL-TPHA, Ag HBs, Ac anti-HBc


(sauf anti-HBs + à J0), hépatite C, transaminases.
6. Bilan pré-thérapeutique
• NFS, plaquettes.

• Ionogramme, créatinine.

• Bilan hépatique : transaminases, gamma-GT,


bilirubine totale, phosphatases alcalines.

• Amylase, lipase.
VII.TRAITEMENT
TRAITEMENT:
Le traitement adapté pour une agression sexuelle récente a un
but d'abord curatif, ensuite préventif.
VII.TRAITEMENT
Traitement curatif:
Ce traitement s’observe en cas de lésions anatomiques
(désinfection de plaie, sutures). Les antalgiques sont aussi
indiqués , ceux de premier niveau sont généralement
suffisants.
Les savons locaux spécifiques a visée antiseptique, aux
propriétés adoucissantes et calmantes peuvent être prescrits
VII.TRAITEMENT
Traitement curatif:
Un traitement anxiolytique d’action brève , en cure courte
pourra être utile les premiers jours. En cas d’intoxication, le
traitement médical symptomatique sera adapté a l’état de la
victime.
L’assistance psychologique immédiate+++: cela n’incombe pas au
médecin son rôle est de prodiguer les soins et d’établir un
certificat médical. Faire appel a un spécialiste une fois la victime
stable.
VII.TRAITEMENT
Traitement prophylactique:
Le traitement reste essentiellement prophylactique et adapté
aux circonstances de l’agression.
 Prévention du tétanos:
En cas de plaies souillées de terre ou de débris végétaux et si la
victime n’est pas correctement vaccinée, on réalise une
sérovaccination antitétanique.
VII.TRAITEMENT
Traitement prophylactique:
 Prévention d’une grossesse:
En cas de rapport vaginal mais aussi anal ou vulvaire ( migration
possible de spermatozoïdes) chez une adolescente ou une
femme en période d’activité génitale, sans contraception
efficace, il convient de prévenir la survenue d’une éventuelle
grossesse.
VII.TRAITEMENT
Traitement prophylactique:
 Prévention d’une grossesse:
On fait préciser la date des dernières règles , le délai écoulé
depuis l’agression. En cas de délai de moins de 72h il faut
prescrire une contraception d’urgence ( pilule du lendemain):
soit oestroprogestative ( TETRAGYNON 2cp a renouveler 12h
Après ), soit progestative pure ( NORLEVO 1cp a renouveler 12 a
24h après).
VII.TRAITEMENT
Traitement prophylactique:
 Prévention d’une grossesse:
En cas de délai supérieur a 3j mais inférieur a 5j, la mise en place
d’un stérilet est possible chez la femme adulte, multipare.
La femme est orientée vers un service spécialisé de gynécologie
pour la mise en place du DIU.
VII.TRAITEMENT
Traitement prophylactique:
 Prévention des IST:
• Bactériennes:
En prévention des IST bactériennes le traitement antibiotique
vise principalement: Chlamydia trachomatis, le gonocoque et la
syphilis. Ce traitement est indiqué en cas de pénétration vaginal
ou anal mais aussi buccal( Doxycycline Cp a 100mg 2cp/j
pendant
7j, Azithromycine Cp a 250mg 4cp en prise unique)
VII.TRAITEMENT
Traitement prophylactique:
 Prévention des IST:
• Virales:
La situation du viol est considérée comme a haut risque de
contamination virale en raison des lésions muqueuses
fréquentes.
 VIH: l’évaluation du risque de contamination prend en compte
les éléments suivants:
Les circonstances de l’agression: pénétration anale avec agresseur
VIH+( risque majeur), pénétration vaginal avec agresseur VIH+.
VII.TRAITEMENT
 Prévention des IST:
• Virales:
VIH:
Facteurs aggravants: Le viol est un facteur aggravant en soi, a
fortiori en cas de saignements associé ou de défloration, la
connaissance éventuelle par la victime d’une IST ou lésions
génital chez l’agresseur.
Délai écoulé entre l’agression et la consultation: La mise en
route du traitement dans les 48h est recommandé, le plus tôt
possible est sans doute le plus efficace.
La connaissance du statut sérologique de l’agresseur
VII.TRAITEMENT
 Prévention des IST:
• Virales:
Hépatite :
En cas d’agression de moins de 8j, en l’absence de vaccination ou
en cas de vaccination douteuse ou incomplète: faire une
injection de vaccin contre l’hépatite B. La poursuite ou non de la
vaccination sera discutée en fonction du résultat de la sérologie
Initiale.
VIII.Dispositions règlementaires prise par la
législation sénégalaise
• La justice sénégalaise punit relativement
sévère le viol, de manière général ,l’article 320
(loi n99-05 du 29 1995) du code penal dit ,le
viol sera puni d’un emprisonnement de cinq a
dix ans , en particulier ,si le délit a été commis
sur un enfant au dessous de 13ans le
coupable subira le maximum de la peine
VIII.Dispositions règlementaires prise par la
législation sénégalaise
• Toujour dans l’abus sexuel il faut noter que la
tentative qui constitue l’agression sexuelle est
punie comme delit consomé
VIII.Dispositions règlementaires prise par la
législation sénégalaise
• l’ article 320 bis dans la même loi qui dit ,tout
geste ,attouchement ,caresse ,manipulation
pornographique ,utilisation d’image ou de son
par un procède technique quelconque , a des
fins sexuelles sur un enfant de moins de seize
ans de l’un ou l’autre sexe continue l’acte
pédophile puni d’un emprisonnement de dix
ans
• Si le délit a été commis par un ascendant ou
une personne ayant autorité sur le mineure, le
maximum de la peine sera toujours prononcé
Conclusion
• Les abus sexuels sont un phénomène de sante
publique fréquent dans nos régions avec des
conséquences psychoaffectives non
négligeable

You might also like