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Guermessa Finale
Guermessa Finale
Guermussa ,les traces d’une histoire ,d’une identité ,d’un vécu et d’une vie disparu
.
• Les référence :
• régénération du village de GUERMESSA: sagri sana
Réalisé par :
• les spécificités architecturales de sud tunisienne: RKIK RIDHA ET Mabrouka dalel lakdhar
KIOUA REGAYA Nesrine lawayeb
• Tunisie de sud ksars et village de crêtes: LOUIS ANDRÉ
• Tunisie habiter sa différence , le bâti traditionnel de sud tunisienne :
MOHAMED HBIB DAGHARI OUINISI
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LA PRECEPTION Du village :
Situation géographique
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La découverte du guermessa
Guermessa est l’une des villages berbères du sud-est
tunisien avec douiret et chneni , juchés sur le rebord du
plateau du dahar dans la région de Tataouine . Cette
région est par sa situation géographique un point du
passage , une porte ouverte sur le Sahara caractérisé par
le relief de la montagne tout autour où se situe les villages
berbères
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La géomorphologie
Les terrains crétacés en bordure de la plateforme saharienne couvrent la plus grande partie de la zone d'étude ces terrains
constituent les plateaux du Dahar se terminent par une grande falaise. La Cuesta à laquelle correspond cette grande falaise
marquant une dissymétrie morphologique est composée par la superposition des niveaux carbonates, durs massifs, à des
niveaux gréseux et argileux
Le climat : Le climat du Sud-est tunisien est un climat désertique, un climat semi-aride. Caractérisé par une pluviométrie
irrégulière en moyenne 200 mm sur la côte et 134 mm dans la région de Tataouine et par une forte amplitude thermique
diurne, saisonnière et interannuelle. En fait, la contrainte climatique en interaction avec d'autres paramètres a obligé les
habitants de choisir l'architecture troglodytique comme abris. Elle se caractérise par un confort thermique tout au long de
l'année (un espace frais en été et chaud en hiver).
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le chemin menant au village
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L’architecture troglodytique a travers de l’arc montagneux
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L’architecture troglodytique : creusement horizontal a la
paroi
L'habitat troglodytique qui se trouve sur les strates de la montagne est un creusement horizontal à la paroi du
relief. C'est un système qui consiste à dégager une plateforme dans le versant d'une colline ou une montagne.
Puis on s'enforce latéralement pour créer ce qu'on appelle « les grottes creusées » ou « El-Ghar ». La matière
extraite (généralement de la roche calcaire tendre) est utilisée après dans la construction apparente sur la
plateforme dégagée tout en laissant un passage « La Cour » devant cette construction de l'extérieur. Ce mode
est répandu au Sud de la Chaine surtout chez les Jebelia, dans les pitonniers (Chenini, Douiret,
Guermessa...).
Le creusement s'effectue verticalement, de haut en bas en suivant la forme des escaliers, tandis que la
découpe est horizontale des blocs. Cette technique d'excavation est réalisée par une personne compétente à
l'aide d'outils bien définis tels que des pioches, des marteaux et des ciseaux à pierre. En fait, la roche libérée
du volume sert plus tard à construire le mur d'enceinte (ce mur sert à définir le Houch) ou à construire d'autres
espaces annexes.
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La technique de
creusement d’une
habitations troglodytique:
1. Détermination du fil de
gypse de la hauteur H
et la longueur L
2. . Dégagement de la
4 placette << La Cour >>
3 3. Creusement en
escalier
4. Creusement plus en
profondeur
5. La roche dégagée est
utilisée dans la
construction extérieure
(mur d'enceinte ou des
espaces annexes)
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L’IMPLANTATION DE HABITATIONS SUR LES DEUX
PITONS
Au début ils ont construis la kalla ( kasr citadelle ) sur le sommet du piton le plus haut qui
est un kasr fortifié dominant ainsi tout le village , difficile a y accéder , c’est un refuge en cas
des attaques. Après il on construit le kasr (ksour) au –dessous de la kalaa dans les strates
de la montagne . Il sont a vocation essentiellement agricole et dominant des dépressions
fertiles et des plaines . Plus facilement accessibles que le ksour citadelle , mais toujours en
montagne , ils gardent un certain caractère défensif , moins important toutefois
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La volonté d’habiter en haut des collines montre bien le sentiment
d’insécurité qui règne a l’époque berbère .
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La principale raison pour laquelle ces
villages sont situés dans cette arche
montagneuse est qu'ils utilisent la
capacité thermique de la terre, ce qui
permet d'obtenir une température quasi
constante à l'intérieur des habitations
tout au long de l'année. De plus, les
caractéristiques géologiques étaient
favorables pour les travaux
d'excavation du fait qu'entre deux
couches dures il y'a une couche
tendre. La terre permet d'emmagasiner
la chaleur en été qu'elle la dégage
durant l'hiver.
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les divers stades d’implantations des habitations
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LES HABITAIONS DU PITONS LE PLUS BAS
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LES HABITAIONS DU PITONS LE PLUS BAS
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Les composantes d'une habitation troglodytique :
• El-Ghar: C'est l'unité d'habitation spécifique aux régions de Sud-est, un espace
creusé dans les couches argileuses de la montagne. Les contraintes structurelles et
de stabilité donnent au Ghar l'impression d'un couloir profond qui fait 2,5 m de
largeur tandis que la profondeur peut atteindre plus de 12 m. Alors que la hauteur
est limitée par les deux couches rocheuses de la montagne et varie entre 1,8 m à
2,4 m. >>.
En fait, le Ghar abrite toutes les activités de vie quotidienne de sommeil, séjour,
ablution, dépôt, de travail du métier à tisser et parfois même et pendant le mauvais
temps de cuisson. L'aménagement du « ghar » se fait de manière classée par
fonction. Les activités du jour sont au-devant, ceux de sommeil au milieu. L'espace
dépôt, dressing est au fond du ghar. Cette espace séparée de l'espace de sommeil
par une cloison muni d'une ouverture fermée parfois par une porte et appelée
communément « Khazna
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El-Ghar: Ce sont des cellules
latérales qui abritent toutes les
activités de vie quotidienne du
sommeil, séjour, dépôt et
travail du métier de tissage.
L'aménagement du « Ghar »
Coupe sur les Ghars se fait en fonction des usages.
Les activités du jour sont en
avant, ceux du sommeil au
milieu et ceux du dépôt au
fond dans un coin aménagé
appelé « Khazna »>.
Dès l'entrée, on se trouve dans
Plan du Ghar
un espace: une pièce
L'utilisation de Source d'habitation; accueil, détente et
sommeil. Il s'agit d'un espace
consacré à la production
artisanale dédiée à la femme.
Dans la partie inférieure du
Ghar nous observons un
aménagement de Khazna: un
21 espace pour les réserves
1- Squifa
2- Houch
(patio)
3- El-Ghar
4- Matbakh
5- Zriba
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Les habitations qui existent sur pitons le plus bas sont des
habitations troglodytiques surmontées par des espaces de
stockage adossée au relief du montagne : el makhzen
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Makhzen: L'espace de réserve et
généralement placé dans la partie
endossée à la montagne, il permet
de garder une température modérée
et un rafraîchissement constant des
produits alimentaires. Il est construit
en pierre et la montagne constitue la
paroi postérieure.
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Les pièces constitutives d’une habitation
troglodytique :
L'utilisation de la cour
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LES HABITAIONS DU PITONS LE PLUS
HAUT
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les formes de la maison troglodytique s'adaptent à la
roche, s'adossent au terrain, se blottissent dans une
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LES HABITATIONS TORGLODYTIQUE DE
L’ENTRELACS
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LES HABITATIONS TORGLODYTIQUE DE
L’ENTRELACS
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Croquis de guermessa
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Plan d'une habitation Façade de l'habitation
troglodytique horizontale/
source :Auteu
Coupe A-A
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La mousquee sidi saleh
Ils ont construit une mosquée blanche qui se situe dans le flanc de la montagne, pour
qu'elle soit accessible par les habitants et fonctionnelle. Elle montre l'influence des Ibadites
qui ont dominé la région pendant des siècles .
C'est une tache blanche qui se détache de l'ocre environnant qui représente le seul
lieu de culte dans ce village.
L'entrée de la mosquée
. L'huilerie souterraine : La
culture de l'olivier est très
importante pour cette
population ainsi que la
nourriture qui se base
essentiellement sur l'huile
d'olive.
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Les modes d’évolutions du l’habitat de village
montagneux :
Le premier stade:
La grotte refuge creusée dans une Le deuxième stade: La Kalaa (ksar
couche de marne, c'est la forme la citadelle) couronnant le sommet de la
plus primitive de l'habitation montagne. Le refuge se transporte
troglodytique. Elle sert de refuge à sur le sommet de relief et se
des populations qui ne peuvent développe en citadelle organisée,
subsister dans ce couloir étroit entre pour s'y défendre, pour y vivre et
la montagne et la mer. Il est aussi pour le stockage d'alimentation
aménagé peur à peu de pour qu'on
puisse y demeurer 35
Le troisième stade Le Ksar et Le quatrième stade Le Ksar de famille, le
troglodytes à flanc de montagne, ksar est devenu pratiquement inaccessible.
c'est là que la citadelle refuge n'a Les grandes attaques des gens ne sont plus
plus à servir et elle se transforme à redouter. D'où l'abandon de ksar et les
en ksar et les habitations se gens d'une même famille construisent en
développent selon les couches de avant leur habitation dont l'architecture varie
la montagne selon les besoins de la famille.
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Le cinquième stade Le Ksar de Le sixième stade Le Ksar de la plaine, le
montagne, l'on ne vit plus ksar de montagne descend et devient ksar
complètement accroché à la de la plaine. C'est lorsque la paix définitive
montagne. La série de ksour de vient, on engrange sur les terres qui sont
montagne sera-utilisée comme abri des délimitées par l'État pour construire les Sour
récoltes et on vit dans les demeures de plaine à un ou deux étages
troglodytiques des vallées qu'il
surplombe 37
Matériaux de construction
L’homme a utilisée lors de la construction de son espace de
matériaux de construction locale provenant des oasis ,des steppes ou
de montagnes tel que la pierre , le gypse et les troncs de palmiers et
d’oliviers . Ces matériaux permettent d’agir sur la forme ,la
structure , la couleur , la texture et même sur l’echelle de l’ouvre
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La pierre présente le matériau le plus employé dans la
construction. Elle sert à construire les fondations, les murs
et les linteaux pour les portes. Selon leurs formes et leurs
dimensions, les fondations sont exécutées avec les
roches massives. Les pierres de taille moyenne sont
utilisées dans la maçonnerie des murs porteurs. Celles de
petite taille pour cloisonner et pour la réalisation des
niches décoratives et des minces plaquettes comme
linteau des ouvertures. La pierre se diffère des autres
matériaux par sa performance et ses caractéristiques
mécaniques, physiques et chimiques ainsi son intérêt
économique grâce à son abondance et la facilité de son
extraction.
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Le plâtre présente le liant le plus utilisé pour l'exécution
des voûtes et des coupoles. Il est utilisé aussi comme un
mortier pour le revêtement intérieur de ghorfa et parfois
extérieur pour imperméabiliser les terrasses. Le plâtre est
extrait à partir de l'opération de la cuisson de la pierre
gypseuse dans des anciens fours creusés dans le sol à
une température assez élevée. En fait, durant la cuisson,
la pierre gypseuse se décompose facilement en un
produit poudreux (le plâtre) qui constitue les éléments
essentiels du mortier. Il caractérise par d'adhésion. sa
dureté et sa rapidité
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La chaux est obtenue à la suite de la cuisson des pierres
calcaires dans des fours spéciaux. Ce matériau est
malaxé avec du sable pour obtenir un mortier qui serve
comme un enduit étanche pour l'intérieur aussi bien pour
l'extérieur. La chaux est utilisée aussi comme un
badigeon. Pour la fixer elle devrait être trempée dans
l'eau pendant plus de deux semaines avec du sel ou
« Chabb »
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Tronc de palmier:
Symbole de la force jaillissante, le palmier est considéré
comme la première source de bois. Il est utilisé dans la
construction sous forme de solives, des poutres, des
linteaux et «Miasar » de l'huilerie. Le bois de palmier est
utilisé aussi pour la fabrication des portes. En effet, les
troncs sont coupés suivant une longueur bien définie en
semelles taillées puis ils sont accolées les unes aux
autres et fixées à plusieurs traverses de bois ou de fer
avec des clous de bois d'olivier
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Technique de construction
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Les ouvertures:
Au niveau de l'entrée principale et la sguifa, la porte
est de grande dimension de telle façon à permettre
l'accès pour les animaux de transport tel que le
chameau et l'âne alors qu'au niveau de la ghar, la
porte se caractérise par ses dimensions réduites par
rapport à l'échelle humaine. Sa largueur varie entre
70 et 50 cm et parfois moins et sa hauteur ne
dépasse guère les 1.8 m à l'arc. Dans les deux
types, la porte est confectionnée en bois de palmier.
Ils sont tous à seul volet. Le linteau est exécuté en
arc de pierre et aplatie par une grande pierre plate
qui constitue le cadre haut de la porte. Un tronc taillé
dans le bois d'olivier sert de montant de base. Le
cadre et l'emplacement de la serrure sont
soigneusement façonnés dans le mur. La serrure
présente une clé qui est sculptée en bois d'olivier.
Chaque porte a qui ne peut servir sa propre clé pour
une autre ghar .
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MERCI POUR VOTRE ATTENTION
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