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•Efficacité Energétique

1.Principe de l’Efficacité Energétique


1.Définition
2.Elle est la façon la plus simple, la plus rapide et la plus
propre pour réduire nos consommations
d'énergie et nos émissions de gaz à effet de serre.
•En termes scientifiques, l’efficacité énergétique représente le
rapport de l’énergie consommée sur l’énergie produite.
• Devenue de fait l’un des premiers défis des politiques publiques,
elle a pour objectif d’amener tous les secteurs
•économiques, les entreprises comme les particuliers, à consommer
moins d’énergie en la maîtrisant.

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1.Les actions complémentaires
1. Les mesures d’efficacité énergétique passives: elles concernent le bâti, c’est-à-dire
l’enveloppe du bâtiment. Elles évitent les déperditions en renforçant
2.la performance technique du bâtiment (isolation, parois vitrées…).
 Les solutions d’efficacité énergétique actives: elles agissent sur l’exploitation et
l’optimisation des flux énergétiques via l’utilisation
3. d’appareils performants et de systèmes intelligents de mesure, de contrôle et de
régulation.
 La sensibilisation des utilisateurs à leur empreinte environnementale: elle entraîne une baisse
immédiate des consommations. De ce point de vue, l’information et la formation de chacun d’entre
nous aux gestes éco-responsables est indispensable. 
1.Solutions proposées
1. Mesure de la consommation:
Les mesures d’efficacité énergétique intégrées au bâtiment renseignent sur son fonctionnement et sa
consommation. Leur analyse met en évidence des pics de consommation ou des déperditions d’énergie
donnant lieu à des mesures correctives, donc à des économies.
Optimiser les consommations plusieurs solutions techniques peuvent être mises en œuvre :
1.Implantation de variateurs de vitesse,
2. Pilotage des installations de chauffage/ventilation/climatisation,
3. Gestion de l’éclairage,
4.Contrôler et pérenniser les niveaux de performance
5. Suivi de la démarche d’efficacité énergétique active et la pérennisés sur le long terme.
6. la mise en place d’outils de gestion pour le contrôle et l’analyse des données, la maintenance
régulière des installations réalisées par des techniciens.
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•Conception de logements économes en énergie
•Réussir sa maison à basse consommation= Bonne Isolation
Dans nos maisons, nous avons besoin de l’énergie pour nous éclairer, nous
chauffer, nous rafraîchir, cuisiner, faire fonctionner les multiples appareils
qui nous procurent du bien être.
Les bâtiments résidentiels consomment environ 17% de l’énergie finale.

1.Techniques d’amélioration de l’efficacité énergétique d’un bâtiment

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1.Objectifs en hiver
 Capter de l’énergie
 La stocker et la conserver
 La répartir à l’intérieur de la maison
Comment faire?
 Choisir une bonne orientation (secteur Est, Sud, Sud-
ouest)
 Agrandir les ouvertures vitrées côté sud. Pour bénéficier
des apports solaires gratuites.
 Améliorer les qualités optique et thermique des vitrages.
 Améliorer l’isolation thermique du bâtiment et choisir
les bons matériaux de construction.

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Objectifs en été:

Protéger la maison du rayonnement solaire.


 Rafraichir la maison.
 Comment faire?
 Choisir une bonne orientation (secteur Est, Sud, Sud-ouest)
 Réduire les ouvertures vitrées cotés Nord-Ouest, Ouest et Sud Ouest et se protéger des rayonnements solaires
indésirables.
 Protéger les baies par des protections solaires externes (volets roulants, persiennes, toits débordants, brise-
soleil).
Améliorer les qualités optique et thermique des vitrages.
 Améliorer l’isolation thermique du bâtiment et choisir les bons matériaux de Construction.
Ventiler la maison la nuit.
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1.Facteurs influents sur la qualité thermique de votre logement
1. La conception (l’implantation, l’orientation, la disposition, la forme, le volume, la
couleur du revêtement extérieur du bâtiment, les aménagements extérieurs et les
plantations.
 Le choix des matériaux, les produits de constructions et la qualité de la mise en œuvre.
 Le choix des équipements (chauffage, ventilation, refroidissement, éclairage,
électroménager, et autres équipements).
L’entretien et la gestion du bâtiment et des équipements.
1.Choix d’une bonne orientation
Dès l’étape de la conception architecturale de la maison:
 le choix de l’orientation des façades est très important, une bonne Conception de la maison
consiste à disposer les pièces principales dans le secteur Est, Sud-ouest pour bénéficier du
soleil l’hiver et se protéger l’été.
 Ceci permet un gain de 20 à 30% des besoins de chauffage et de refroidissement et d’obtenir
un éclairage naturel agréable dans les pièces.
 Les façades sud sont moins exposées l’été et mieux exposée l’hiver, surtout dans les secteurs
Nord-Ouest, Ouest, Nord-Est.
 Prévoir des protections solaires des surfaces vitrées pour réduire les apports solaires en été.

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Les protections solaires (notamment extérieures constituent des solutions
intéressantes d’obtention du confort d’été. Y penser dès la première étape du
projet permettra de bien les intégrer dans l’architecture du bâtiment ou de la
façade.
Aménagement extrême végétalisé
 Les plantes peuvent être d’une grande utilité par temps chaud. Parce qu'elles
assurent un abaissement de la température de l’air ambiant extrême, une
ventilation naturelle ne peut qu’améliorer les conditions de confort d’été.
 L’arrosage des plantes, le soir, associé à une ventilation nocturne, favorise la
conservation de la fraicheur intérieure de la maison jour et nuit.

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1.Technique d’isolation
1.Choix des matériaux
Le choix des matériaux de construction ainsi que la qualité et la maitrise de leur mise en œuvre
vont influencer sur l’amélioration du confort intérieur du logement.
Une maison saine  bien isolé bien aéré.
 Une bonne isolation thermique du logement:
- au niveau de la toiture,
- des murs extérieurs
- des fenêtres,
L’isolation permet de réduire les besoins en énergie de chauffage et de refroidissement de 30 à
50% selon la zone climatique où est situé le logement.
EXEMPLE
La bonne exécution des murs extérieurs en brique thermique ou en double cloison de briques
creuses avec le respect de l’épaisseur de la lame d’air (de 3 à 7 cm) vide et parfaitement propre
avec la réalisation d’une toiture bien isolée permettent une importante économie d’énergie.
•Une bonne isolation implique:
 Une réduction des pertes énergétiques à travers l’enveloppe du bâtiment.
 Une réduction des besoins en chauffage et en refroidissement (une économie à l’exploitation).
 Une réduction des puissances des installations de chauffage et de refroidissement (une
économie à l’investissement).
 Un meilleur confort thermique et acoustique.

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1.Produits d’isolation
Les produits d’isolations sont divers et variés.
Matériaux minéraux (laine de roche, laine de verre, verre cellulaire, béton cellulaire, perlite, etc).
 Matériaux naturels écologiques (liège, laine, coton, paille, etc).
L’isolation de la toiture et des murs permet d’épargner de 20 à 35% de l’énergie de chauffage et de
refroidissement du bâtiment, celle des planchers bas, de 5 à 8%.
Le double vitrage quant à lui permet des économies de chauffage de 10% à 15%.
Isolation d’un bâtiment consiste à:
•Isoler les toitures.
•Isoler les murs.
•Traiter les ponts thermiques

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1. Inertie thermique d’un bâtiment
2. L’inertie thermique d’un bâtiment est sa capacité à stocker de
la chaleur dans ses murs, ses planchers, puis la restituer
ultérieurement.
Plus l’inertie d’un bâtiment est élevée, plus il se réchauffe et se refroidit lentement.
Plus les murs sont épais et les matériaux sont lourds (brique pleine, terre crue…),
plus l’inertie est grande.
1.Isolation de la toiture
 La toiture est l’élément qui reçoit le plus de rayonnement solaire pendant l’été. Elle doit
donc être impérativement bien isolée.
 De plus, l’hiver, une toiture isolée, permet de réduire les déperditions de chaleur à
travers la dite paroi.
 L’isolation de la toiture est un facteur essentiel de diminution de la consommation
d’énergie de chauffage et de refroidissement du bâtiment.
 Les études montrent que le surcoût engendré par l’isolation est amorti à court terme.

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1.Isolation des mûrs extérieurs

Les mûrs extérieurs peuvent être isolés soit de l’intérieur, au milieu ou de l’extérieur.
 L’isolation par l’extérieur constitue la meilleure solution:
- Elle permet de réduire au maximum les ponts thermiques et d’augmente l’inertie thermique
des murs.
1.Traiter les ponts thermiques
 Un pont thermique est une partie de l’enveloppe du bâtiment qui présente une faiblesse au
niveau de l’isolation thermique par rapport au reste de l’enveloppe.
 Les ponts thermiques ne peuvent pas être éliminés totalement. Il faut veiller à bien les traiter de
façon à réduire leurs effets au maximum possible.

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L’apparition des ponts thermiques est étroitement liée aux techniques et à la qualité d’exécution de
l’enveloppe du bâtiment.
Plusieurs solutions techniques sont possibles pour traiter les ponts thermiques.

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1.Isolation des fenêtres et des portes fenêtres
 Les fenêtres et porte-fenêtre peuvent être en bois, en aluminium simple ou à
rupture thermique de pont thermique ou en PVC.
 Elles se composent de deux parties: le dormant ( la partie fixé) et l’ouvrant ( la
partie mobile).
 Tous les deux doivent avoir une bonne qualité en termes d’isolation thermique.
Le vitrage utilisé doit âtre de hautes performances optique et thermique (double
vitrage à faible émissivité).
 Il est toujours intéressant de remplacer les fenêtres et porte fenêtres anciennes, à
l’ occasion d’une rénovation du logement.

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•Choix des systèmes et d’équipements
1.Choix du système d’éclairage:
1. Opter pour des lampes basses consommations au lieu des lampes à incandescence ou des
lampes halogènes. Elles offrent un bon éclairage, consomment moins d’électricité et Durent
plus longtemps.
A noter, aussi, les tubes néon offrent un bon éclairage, consomment moins d’électricité et durent plus
longtemps.
Bonnes pratiques
Utiliser des lampes basses consommations qui consomment 5 fois moins d’électricité et durent 8
fois plus que des lampes classiques (à incandescence, etc)
 Utiliser des tubes néon étant donné qu’ils sont économes en énergie.
 Adapter la puissance des lampes aux besoins d’éclairage des espaces.
 Eteindre la lumière en quittant une pièce.
 A l’extérieur, utiliser des lampes économes en énergie, à commande crépusculaire (mis en marche
conditionnée par la quantité de lumière naturelle disponible).

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1.Ventilation de la maison
1. La ventilation est nécessaire afin de préserver la qualité de l’air, éliminer l’humidité
et les polluants à l’intérieur de la maison.
 La ventilation est réalisée soit, naturellement ou assistée mécaniquement (ventilation
mécanique contrôlée (VMC) afin de limiter les déperditions d’énergie qui accompagnent le
renouvellement d’air.
1.Choix des équipements électroménagers
1. Pour réduire votre consommation d’énergie, il faut penser à acheter des
équipements électroménagers économes en énergie (de classe 1 et 2) (réfrigérants,
machines à laver, appareils de cuisson, climatiseurs, etc).
 Il faut se rapporter aux étiquettes énergétiques des produits.

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1.Choix du système de chauffage :
1.Plusieurs types de systèmes sont possibles pour le chauffage des ambiances intérieures, ces systèmes
varient en fonction:
 des sources d’énergie utilisées: fuel, pétrole lampant, GPL, gaz naturel, électricité, etc.
 en fonction des technologies.
 Choisir un système qui fonctionne avec l’énergie la moins chère et la moins polluante possible.
 Opter de préférence pour des systèmes fonctionnant au gaz naturel.
 Evitez l’utilisation des systèmes fonctionnant à l’électricité.
 Choisir la technologie offrant le meilleur rendement.
 Eviter l’utilisation d’installations centralisées si les besoins en chauffage sont ponctuels. Dans ce cas
recourir à une solution individuelle.
 Dans le cas où une installation centralisée est nécessaire,
•utilisez un système assurant la production de calories par une chaudière à haut rendement
• chaudière à flux forcé,
•chaudière basse consommation,
•chaudière à condensation, etc,
 la distribution du chauffage:
1. soit par des radiateurs équipés de vannes thermostatiques,
2. soit par un plancher chauffant équipé d’une unité de régulation.
NOTE: La consommation de chauffage peut augmenter de moitié si les équipements ne sont pas bien choisis
dès le départ.

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1.Installation des dispositifs d’économie d’eau
1.De nombreux systèmes économiseurs d’eau existent:
 Les réducteurs de pression, entre la proximité des points de puisage et les sources de production d’eau
chaude sanitaire.
 Pour la robinetterie et ses accessoires: limiteurs de débit, douchette économique, mitigeur thermostatique,
robinet automatique…
 Une douche plutôt qu’une baignoire est aussi à privilégier.
Il est conseillé de:
Utiliser des mitigeurs à deux positions.
Utiliser des chasses d’eau à double volume (3/6litres).
Installer un contre-poids sur le mécanisme des chasses d’eau.
Veiller à traiter les fuites des robinets et des chasses d’eau.
 Récupérer les eaux pluviales.
Utiliser les accessoires économiseurs d’eau.
Note
Un robinet qui goutte gaspille jusqu’à 36m d’eau par an.
3

Une fuite de chasse d’eau équivalent à 30 jusqu’à 250 m3 d’eau qui part à l’égout.
L’eau de pluie est appropriée pour les chasses d’eau, l’arrosage, le nettoyage et les machine à laver et peut
être récupérée dans une cuve dés la conception de la maison.
•Energie solaire gratuite
1.Le chauffe-eau solaire (CES)
1. Le chauffe-eau solaire (CES) permet d’alléger, de manière sensible, la facture d’énergie et de
couvrir 60 à 70% des besoins annuels en eau chaude sanitaire.
 Un système d’appoint est nécessaire en manque d’apports solaires et absence de production d’eau chaude
par le CES.
 Il faut coupler le CES à une chaudière mixte à gaz naturel en évitant un appoint électrique intégré au ballon
du CES.
Utiliser un mitigeur thermostatiques pour le bien être et la sécurité. Cela permet d’obtenir une eau chaude à
une température contrôlée.
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1. Le chauffe-eau solaire (CES)
 Le chauffe-eau solaire (CES) permet d’alléger, de manière sensible, la facture d’énergie et de couvrir 60 à
70% des besoins annuels en eau chaude sanitaire.
 Un système d’appoint est nécessaire en manque d’apports solaires et absence de production d’eau chaude par
le CES.
 Il faut coupler le CES à une chaudière mixte à gaz naturel en évitant un appoint électrique intégré au ballon du
CES.
Utiliser un mitigeur thermostatiques pour le bien être et la sécurité. Cela permet d’obtenir une eau chaude à
une température contrôlée.

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La maison idéale a basse consommation
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•Entretien et gestion des équipements
•Le chauffage:
 Maintenir la température ambiante à 20°C pendant le jour et la soirée et à 16°C la nuit lorsqu’on est au lit.
 Entretenir et nettoyer les appareils de chauffage au moins une fois par an au début de l’hiver.
 Fermer les fenêtres, les portes-fenêtres et les portes lorsqu’on fait fonctionner le système de chauffage.
 Eviter l’encastrement des radiateurs cela provoque une limitation dans la diffusion de la chaleur.
Sachant qu’en augmentant la température ambiante de chauffage des locaux d’un degré, la consommation
d’énergie du système de chauffage augmente d’environ 7%.

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Le chauffage de l’eau sanitaire:
Chauffe-eau à gaz
La couleur de la flamme du chauffe-eau à gaz devra être bleue. Si elle vire au rouge, il faut entretenir l’équipement.
 Il faut faire un entretien annuel du chauffe-eau à gaz par un professionnel pour garantir la longévité de l’équipement.
Chauffe-eau solaire
 Eliminer la poussière périodiquement de la vitre du capteur du chauffe-eau solaire pour profiter au maximum des apports
solaires.
 Il est recommandé de souscrire à un contrat de maintenance pour le chauffe-eau solaire prévoyant au moins une visite
annuelle.
Climatisation:
Régler la température de consigne à 26°C.
Fermer les fenêtres, les portes-fenêtres et les portes lors du fonctionnement du climatiseur.
Nettoyer périodiquement les filtres du climatiseur au moins une fois par an, avant le début de l’été.
Sachant qu’en abaissant la température ambiante de refroidissement des locaux d’un degré, la consommation d’énergie du
climatiseur augmente d’environ 7%.
Equipement s électroniques:
Arrêter complètement ces appareils quand ils ne sont pas en service. Ceci vous permet d’économiser près de 20% sur la
consommation électrique de ces équipements.
Sachez que les équipements électroniques tel que les TV, les chaînes stéréos, les ordinateurs…consomment également de
l’électricité même lorsqu’ils sont en mode de veille.
Réfrigérateur:
 Refermer immédiatement la porte du réfrigérateur après chaque utilisation.
 Eloigner le réfrigérateur du mur et de toute source de chaleur (four, cuisine, etc…).
 Penser à dégivrer le réfrigérateur si nécessaire.
 Penser à changer le joint d’étanchéité de la porte si nécessaire.
 Laisser refroidir les plats avant de les mettre à l’intérieur du réfrigérateur.
 Sachez que la consommation du réfrigérateur représente près de 40% de la facture d’électricité d’un logement.

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Lave linge:
 Régler la température suivant les programmes conseillés et l’adapter en fonction de la quantité et la nature du linga à
laver.
 Lors du changement de la machine à laver, s’assurer d’obtenir la charge optimale prévue pour chaque programme.
 Utiliser la touche éco qu’il vous permet d’économiser jusqu’à 35% d’énergie.
 Penser à nettoyer régulièrement le filtre du lave linge et à détartrer la résistance.
 L’augmentation de la température de l’eau de lavage, augmente la consommation électrique de la machine, ainsi que le
dépôt de calcaire sur la résistance engendre une augmentation de la consommation électrique de la machine.
Cuisinière:
On peut économiser jusqu’à 30% d’énergie pour la cuisson si on peut suivre les conseils suivants:
 Couvrir les ustensiles de cuisson lors de la cuisson des aliments.
 Cuire avec une cocotte minute lorsque c(est possible..
 Utiliser un récipient ou une casserole adaptée à la taille des plaques de cuisson.
 Eviter de cuisiner aux plaques électriques.
 Laisser fermer la porte du four pendant l’opération de cuisson.
CONCLUSION
 Adopter les bons réflexes en suivant quelques règles:
 En été, protéger les fenêtres et les portes-fenêtres en baissant ou en fermant les volets ou les stores durant le jour
mais, veiller à ouvrir les fenêtres et les portes-fenêtres la nuit et créer des courants d’air.
 Veiller à laisser entre la lumière du jour et la valoriser: privilégier une couleur de revêtement intérieur claire.
 Eteignez la lumière quand elle n’est pas utile.
 Dépoussiérez régulièrement les lampes et les luminaires afin d’assurer un rendement optique optimale.
 Lavez les vêtements peu sales à 30 ou 40°C ou à froid: Cela permet de consommer jusqu’à deux fois d’électricité.
BIBLIOGRAPHIE
•Guide pratique de conception de logements économes en énergie, Ministère de l’industrie et de la technologie, Ministère de
l’équipement de l’habitat et de l’aménagement du territoire. République Tunisienne,

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•Efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment (ADREE)
Abréviation
ADREE : Agence Nationale pour le développement des Energie Renouvelables et de l’Efficacité Energétique.
CVC : Chauffage, Ventilation et Climatisation.
DMN : Direction de la Météorologie Nationale.
DGCL: Degré-jours de climatisation.
DGCH : Degré-jours de chauffage.
EE : Efficacité Energétique.
FS : Facteur Solaire.
GTZ : Coopération Allemande.
GPL : Gaz de pétrole liquéfié.
Kgep : Kilogramme équivalent pétrole.
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement.
RTBM : Réglementation Thermique des Bâtiments au Maroc.
TGBV : Taux Global des baies vitrées.
TECO2 : Tonne équivalent CO2

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Les enjeux énergétiques mondiaux

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ADREE vise pour objectifs:
 Une économie d’énergie estimée à 1,2 Mtep/an à l’horizon de 2020.
 Une réduction de gaz à effet de serre d’environ 4,5 MTECO2.
Le programme comprend:
 La mise en place d’un code d’efficacité énergétique dans les bâtiments.
 Réglementation thermique pour l’enveloppe et labellisation énergétique des équipements électroménagers.
Spécifications techniques de la réglementation thermique.
 Impacts socio-économiques, énergétiques et environnementaux attendus de la réglementation thermique.
 Prospective des impacts et leur agrégation au niveau national.

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Compte tenu des enjeux énergétiques que couvre le secteur des bâtiments dans les pays en développement, en
particulier dans les pays du sud de la méditerranée. La plupart de ces derniers ont adopté des mesures
réglementaires pour l’efficacité énergétique:

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1.Objectifs et vocation de la réglementation thermique
 Réduire les besoins de chauffage et de climatisation des bâtiments.
 Améliorer le confort des bâtiments non climatisés.
 Réduire la puissance des équipements de chauffage et de climatisation à installer.
 Inciter les architectes, ingénieurs et maîtres d’œuvre à l’utilisation des approches de conception thermique
performante de l’enveloppe du bâtiment.
 Mettre à la disposition des maîtres d’ouvrage, décideurs publics et bailleurs de fonds, un outil permettant
d’améliorer la productivité de leurs investissements.
 Aider à la réalisation de diagnostics énergétiques des bâtiments existants.

1.Le zonage climatique au Maroc


1.Degré-jours de chauffage:
Mesure de la différence entre une température moyenne d’un jour donné par rapport à une température de
référence et qui exprime les besoins en chauffage domestique. La température de référence utilisée est 18°C
puisqu’en moyenne, quand la température extérieure tombe sous cette barre, on doit chauffer l’intérieur pour y
maintenir une température agréable. Lorsque la température extérieure est 18°C les gains internes peuvent
augmenter la température intérieure au dessus de 20°C et on n’a pas besoin de chauffer.

1.Degré-jours de climatisation :
Identique au degré-jour de chauffage sauf qu’il mesure les besoins en climatisation domestique au cours des mois
chauds d’été par rapport à une température de référence. La température de référence utilisée est 21°C . Lorsque la
température extérieure est de 21°C les gains internes peuvent augmenter la température intérieure au dessus de
24°C-26°C et implique des besoins de climatisation.

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1.Le zonage

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1.Définition des spécifications techniques des performances thermiques des bâtiments
Les spécifications techniques sont exprimées, pour chaque type de bâtiments chaque zone climatique, sous
forme de coefficients maximaux de transmission thermique (U en W/m 2.K) des murs, de la toiture, des fenêtres
et des planches bas. Cette méthode impose la mise en œuvre de protections solaires (SHGC) lorsque les
surfaces vitrées sont grandes, afin de réduire les gains thermiques en été.

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Glossaire des termes techniques

32
La règlementation thermique dans le secteur de l’Habitat

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34
Bibliographie
Les éléments techniques du projet de la réglementation thermique du bâtiment au MAROC. Royaume du Maroc,
Ministère de l’énergie des Mines, de l’eau et de l’Environnement, ADEREE.
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•Performance Energétique d’un bâtiment
1.Les trois types de transfert thermique
1.Conduction
1.La conduction est un transfert de chaleur entre solides. L’exemple typique de ce mode
de transfert de chaleur est la cuisson sur une plaque électrique. La plaque s’échauffe et
transmet de la chaleur par conduction au récipient contenant la nourriture.

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Conductivité thermique 
C’est la quantité de chaleur en W, passant en 1 seconde au travers 1 m² d'une couche de matériau homogène
de 1 mètre d'épaisseur e, soumis à une différence de température de 1 degré.

Loi de Fourrier :

q : densité de flux [W/m2],


g Conductance thermique unidimensionnelle en [W/K],

P puissance thermique en [W],


P = g · T

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1.Convection
La convection est un mode de transfert de chaleur par déplacement de
fluide, en général de l'air. Cette convection peut être libre : l'air chaud se
déplace vers le haut. La convection peut être forcée à l'aide d'un ventilateur
ou d'une pompe, pour diriger l'air chaud dans un endroit précis. L'exemple
le plus courant de convection forcée est celui d'un chauffage soufflant
électrique : une résistance électrique échauffe l'air immédiatement proche et
un ventilateur expulse cet air chaud dans la pièce.

1.Rayonnement
Le rayonnement est un mode de propagation de la chaleur par transmission
d'ondes. L'exemple le plus marquant de ce mode de transmission est la chaleur
solaire. Dans le cas du bâtiment, le rayonnement est principalement dû à la
transmission de la chaleur solaire par les vitrages. Le rayonnement apporte
donc une amélioration des performances énergétiques d'un bâtiment.

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1.Conductivité et résistance thermique des isolants
Le paramètre intrinsèque des matériaux, qui caractérise leurs capacités à conduire la chaleur, est le coefficient
de conductivité thermique, noté  , exprimé en (W/m.K). Ce coefficient correspond en fait à la quantité de
chaleur en ([W].[h]) transmise pendant 1 heure ([h]) à travers un matériau de 1 mètre ([m]) soumis à une
différence de température entre ses faces de un degré ([K]).
Plus l'épaisseur (e) de matériau est grande ­quel que soit son  ­plus le flux de chaleur aura du mal à le
traverser. C'est ainsi Plus  est grand, plus le flux de chaleur traverse facilement le matériau que l'on définit la
résistance thermique R d'un matériau :

s'exprime en m².K/W.

Plus  est grand, plus le flux de chaleur traverse


facilement le matériau

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1.Déperditions thermiques
•Pare-vapeur (contre la diffusion de la vapeur d’eau)
Pour éviter la condensation dans conditions hygrométriques, la solution consiste à bloquer le flux d'air
au niveau de la surface intérieure de la paroi. ‫ہ‬
A cette fin, on utilise des films appelés « pare-vapeur » immédiatement sous le revêtement intérieur
(placoplâtre). Ces films pare-vapeur doivent être très peu perméables, c'est-à-dire qu'ils ne laissent
traverser que très peu de vapeur d'eau.
b) Ponts thermiques
Un pont thermique est une déperdition importante et localisée qui se traduit par une déperdition de
chaleur. Ces déperditions se trouvent en général à la jonction de deux éléments de construction.
On utilisera des « ruptures de ponts thermiques » pour optimiser la résistance thermiques des parois
d’un bâtiment.

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1.Coefficient de déperdition thermique d'une paroi
Les méthodes de calcul du coefficient de déperdition thermique des parois sont définis par (exemple)
la RT2005. il se note H et s'exprime en W/K. Il va permettre de connaître la quantité d’énergie qui
s’échappe réellement par une paroi en fonction de sa mise en œuvre, de ses caractéristiques
thermiques ou encore de son emplacement dans le bâtiment. Par exemple, le coefficient de
déperdition thermique d'un mur donnant sur l'extérieur va être:

On retiendra que l'efficacité de chaque paroi va dépendre de sa composition (qualité des isolants, fenêtre avec ou
sans double-vitrage, etc.) mais aussi de la mise en œuvre de ces composants.

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•Isolation thermique

Questions à poser :
 Les nombreuses raisons d'isoler votre maison.

 Les avantages de l'isolation thermique.

 Des réponses et des solutions.

 Bien choisir les produits d'isolation.

 Toutes les techniques du sol au plafond.

 Des données bien pratiques.

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1.Les avantages de l'isolation thermique:
1. Réduire vos consommations d'énergie de chauffage et / ou de climatisation.
• Accroître votre confort.
• Réduire les consommations et préserver les ressources énergétiques et de limiter les émissions de gaz à effet de
serre.
• Protéger l'environnement,
• Faire d'économies financières.
 Réduire les déperditions à travers les parois.
• Réduire les besoins en chauffage et alléger la facture.
• Etre une barrière à la chaleur et au rayonnement solaire extérieur.

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 Les parois non isolées, comme les murs et les fenêtres, sont froides par «contact» avec l'air extérieur et provoquent des
sensations d'inconfort.
 Les parois non isolées sont chaudes pendant la saison estivale.
Une bonne isolation supprime cet « effet paroi froide» en hiver. Les espaces à proximité des parois deviennent ainsi
«utilisables».
 L'isolation thermique permet souvent d'améliorer l'isolation acoustique. A température égale, une maison ou un
appartement isolés offrent un plus grand confort.
Note:
Une maison bien isolée vieillit mieux et nécessite moins de travaux d'entretien. En effet, l’isolation avec une ventilation
efficace, supprime les risques de condensation qui causent souvent de nombreux désordres (peinture, huisserie...).
De plus, elle offre un meilleur confort et une meilleure qualité de vie.

1.Les bonnes questions à poser Avant l’isolation


 Une isolation doit toujours être associée à une ventilation bien réalisée qui peut être naturelle ou assistée
mécaniquement.
 Une isolation ne doit jamais être exécutée sur une paroi présentant des signes d'humidité.
 Les causes d'humidité sont multiples. Seul un professionnel peut établir un diagnostic qui identifiera les parties
d'ouvrage nécessitant un traitement avant d'être isolées.
La barrière isolante peut être rompue, créant des ponts thermiques. Ces derniers se situent généralement aux points de
jonction des différentes parties de la construction: nez de planchers, linteaux à la périphérie des ouvertures, nez de
refends ou de cloisons en cas d'isolation par l'intérieur, etc.
 L'isolation doit être bien conçue et réalisée de façon à minimiser les effets de ces ponts thermiques.

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L'isolation est envisageable sur tous les éléments de construction de votre maison, comme le
montre le schéma ci-dessous:

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1.Matériaux d’isolation
A l'inverse des métaux qui sont des bons conducteurs de la chaleur, les isolants ne conduisent pas la chaleur.
 La résistance thermique d'un matériau isolant est d'autant plus élevée que son épaisseur est grande et que son
coefficient de conductivité  (lambda) est faible.
La résistance thermique, exprimée en m .K/W, s'obtient par le rapport de l'épaisseur (en mètres) sur la
2

conductivité thermique  du matériau considéré (R=e/).


 Pour choisir un produit isolant ou d'isolation, on prendra en compte sa résistance thermique R qui figure sur
l'étiquette du produit.
Plus R est important, plus le produit est isolant.
46
1.Certification
Pour une garantie de la performance et de la qualité : choisir un produit certifié.
Les certifications européennes sont: ACERMI; NF,CSTBat .
La certification ACERMI
La certification ACERMI des isolants complète le marquage CE de ces produits qui est obligatoire depuis mars
2003.
Toutes les caractéristiques déclarées sont certifiées, elles sont:
 la résistance thermique,
 la conductivité thermique,
 le comportement à l'eau,
 le comportement mécanique (et, selon les cas, la réaction au feu) .
Pour choisir le produit isolant selon son application dans l'ouvrage, la certification ACERMI comporte les
niveaux de caractéristiques selon les normes européennes ou selon le classement ISOLE qui donne l'aptitude à
l'emploi du produit.
Les produits certifiés sont reconnaissables par l'apposition de la marque sur les emballages.
Les documentations des fabricants reprennent ces éléments et les explicitent pour offrir à l'utilisateur toutes les
informations nécessaires pour un choix adapté à leurs besoins.

47
Les certifications NF ou CSTBat,
Ces certifications s'appliquent aux matériaux d'isolation porteurs tels que le béton cellulaire, les briques ou le
mono-mur terre cuite.
La résistance thermique du mur y compris le joint est évaluée et certifié. Ces certifications comprennent les
caractéristiques d'aptitude à l'emploi selon l'application dans l'ouvrage.
La performance des isolants est qualifiée par la résistance thermique R, en m 2K/W. Plus elle est élevée,
meilleure sera l'isolation thermique de la partie à isoler.
Pour choisir un produit isolant, il est donc important de connaître sa résistance thermique R qui figure
obligatoirement sur le produit.

48
Les produits d’isolation et leurs usages

49
50
1.Les différents types d’isolation du sol au plafond
1. Isolation des murs par l'intérieur
Elle est intéressante lorsque le ravalement extérieur est en bon état.
Les avantages sont :
 L'absence de modification de l'aspect extérieur de la maison;
Les inconvénients sont:
 Un coût relativement peu élevé mais entraînant une réduction de la surface des pièces,
 Des gênes possibles par exemple pour l'ouverture des fenêtres du fait de l'épaisseur additionnelle, une mise
en œuvre qui peut être contraignante dans le cas de prises, canalisations ou autres équipements à démonter.
Attention: l'isolation par l'intérieur ne permet pas de traiter tous les types de ponts thermiques (nez de dalle
en plancher haut, etc).

51
1.Le choix des solutions techniques
1.L'isolant est derrière une contre-cloison maçonnée ou sur ossature.
L'isolant est le plus souvent collé ou fixé mécaniquement au support. La contre-cloison est en briques plâtrières
ou en carreaux de plâtre ou encore en plaques de plâtre vissées sur des ossatures. Cette technique est adaptée
pour l'isolation des murs irréguliers en permettant de rattraper les inégalités de surface. En dissociant l'isolant
du parement, on peut contrôler la bonne mise en œuvre de l'isolation.
Ce système permet d'insérer, sans détériorer l'isolation, les câbles et prises électriques.

L'ossature, la bâtisse, est constituée en pierre, brique, béton, métal ou bois. C'est le support rigide en gros-œuvre,
ce sont les éléments de l'ouvrage qui assurent la stabilité et cette structure est réceptrice du remplissage en parois
pour constituer l'abri. La partie située au-dessus du sol est la superstructure, la partie enterrée dans le sol est l'
infrastructure. Cette structure constitue l' appui de la construction, celle qui reçoit les charges.
De façon générale, un parement est la face visible d'objet améliorée par un élément ou un procédé quelconque.
en maçonnerie : des pavés - pierres - moellons - briques posés selon l'appareillage, des pierres pelliculaires collées
- agrafées, des plaques de pierres reconstituées celées, des plaques de plâtre collées - vissées, etc…
Un tasseau est une pièce en bois, le plus souvent longue et relativement fine. Sa section est carrée ou
rectangulaire. On peut s'en servir : comme support, pour ...

52
1.Les panneaux composites ou complexes de doublage :

Ils se composent d'un panneau isolant Panneau (polystyrène expansé, polystyrène isolant extrudé, polyuréthane ou
laine Mur minérale) en plâtre (qui évite la contrecloison).
Les panneaux sont fixés contre le mur, par collage (paroi sèche et plane) ou par vissage sur tasseaux (fixés
préalablement au mur, ils permettent de ménager une lame d'air entre l'isolant et la paroi).
Cette solution offre l'avantage que la pose s'effectue à l'aide d'un seul produit.

53
1.Isolation des murs par l'extérieur
L'isolation par l'extérieur est la meilleure lorsque les enduits extérieurs sont défectueux. Elle permet de faire
deux opérations en même temps: l'isolation et le ravalement .
Les avantages :
 traiter un plus grand nombre de ponts thermiques;
 ne pas modifier les surfaces habitables;
 protéger les murs des variations climatiques.
Attention: le coût de cette technique est plus élevé que celui de l'isolation par l'intérieur (hors coût de
ravalement) .De plus, le fait de modifier l'aspect extérieur du bâti nécessite une déclaration préalable de
travaux ou un permis de construire. Seuls des systèmes sous Avis Techniques doivent être employés pour
garantir la pérennité et les performances nécessaires aux ouvrages de façade.

54
1.Isolation des toitures
L'isolation des combles et des toitures : une vraie rentabilité.
L'isolation des toitures est la plus rentable et la première étape à réaliser car le potentiel d'économies d'énergie est
important.
C'est souvent la partie la plus facile à traiter. En effet, l'air chaud, plus léger, s'élève naturellement et vient en
grande partie se loger sous les toits.

55
Isolation entre les solives
Les mêmes matériaux que pour l'isolation sur le plancher sont prescrits et sont disposés entre les solives .On
prescrira une couche entre solive de l'épaisseur de celle-ci et une seconde couche perpendiculaire pou rassurer une
bonne continuité thermique.
Accès dans les combles: il ne faut pas circuler sur l'isolant. Si cela s'avère nécessaire (maintenance), il faut prévoir
un chemin de circulation en panneaux de bois fixés sur des lambourdes perpendiculaires aux solives, selon les règles
de l'art.
Attention: il faut prendre garde durant la pose à ne circuler que sur les solives, le plafond en plâtre fixé sous celles-ci
n'est pas apte à supporter des charges.
L’isolation des combles perdus entre solives (charpente traditionnelle).

1.Isolation des combles perdus


Ce sont des locaux situés sous des toitures inclinées. Ils ne sont pas chauffés et doivent être séparés Toit-terrasse
du logement chauffé par une barrière isolante. L'isolation de cette partie est d'autant plus nécessaire que les
déperditions de chaleur sont importantes.
Dans les combles perdus, deux possibilités:
Isolation sur le plancher
L'isolant est disposé sur le plancher, en une ou deux couches, selon les cas. Les produits peuvent être:
 Les laines minérales (de verre ou de roche) en rouleaux ou en panneaux, surfacés ou non d'un pare-vapeur.
 La laine minérale en vrac qui est soufflée à l'aide d'un appareillage approprié;
 Les isolants en panneaux (polystyrène expansé, polystyrène extrudé, polyuréthane) disposés bord à bord sur le
plancher.

56
1.Isolation des combles habitables aménageables
Les combles habitables sont la partie d'une construction située sous une toiture inclinée et dont l'utilisation nécessite
le chauffage puisqu'on y habite.
Deux techniques d'isolation existent:

L'isolation sous rampants, avec parement de finition (plâtre, bois). La pose de l'isolant peut être effectuée en une
seule couche sous la charpente ou en deux couches: la première entre les chevrons, la seconde sous les chevrons.
La ventilation de la couverture est indispensable. Il faut ménager une lame d'air d'au moins 3 cm entre l'isolant et la
couverture, sur toute la sous-face de la toiture. Celle-ci doit être portée à 6 cm en cas de couverture étanche à l'air (tôle,
zinc) et doit être ventilée.
L'isolation sur toiture, réalisée au moyen de panneaux de toiture porteurs qui comprennent le support ventilé de
couverture, l'isolation et le cas échéant le parement de sous-face. Cette technique augmente le volume habitable, assure
une isolation continue et durable, préserve la charpente des variations de température et d'humidité et garantit la
ventilation de la couverture.
Lorsqu'un pare-vapeur est nécessaire, il doit être impérativement placé du côté chaud, c'est-à-dire côté intérieur au
logement.
Ce pare-vapeur peut être indépendant ou associé à l'isolant.

57
1.Isolation des toitures-terrasses,
L'étanchéité et l'isolation de la toiture sont soumises à une garantie décennale. Seul un professionnel qualifié peut
intervenir. Profitez de la réfection de l'étanchéité sur une toiture-terrasse pour inclure l'isolant thermique.
Note:
Ne jamais isoler une toiture-terrasse par l'intérieur !
Vous pouvez être tenté d'isoler une toiture-terrasse non pas par l'extérieur mais par l'intérieur, en mettant un isolant
contre le plafond du dernier étage de la construction. Une telle disposition est interdite par les règles de l'art, elle est
donc à proscrire absolument.

58
8.6.8 Isolation des planchers
L'appréciation de la qualité thermique d'un plancher pour aider à déterminer le choix en termes d'isolation se
fonde sur des critères indissociables:

la nature es liaisons entre plancher et parois verticales adjacentes;


la constitution du plancher;

la présence et la nature d'un éventuel volume d'air sous le planher.

59
8.7 Les parois vitrées
L'isolation des parois vitrées : source immédiate d'économies et de confort.
La performance thermique d'une paroi vitrée dépend de la nature de la menuiserie, des performances du
vitrage et de la qualité de la mise en œuvre de la fenêtre. Mais la nature des fermetures (volets, persiennes)
intervient également. En effet, elles peuvent réduire les déperditions, particulièrement la nuit. Enfin, les
protections sont très efficaces pour limiter la température intérieure en été.
8.7.1 La qualité de la fenêtre

Les fenêtres modernes sont toutes munies de garnitures d'étanchéité


qui leur confèrent d'excellentes performances en termes de
perméabilité à l'air et d'étanchéité à l'eau.Des solutions performantes
existent en menuiseries bois, PVC, et aluminium à rupture de pont
thermique. Les menuiseries en aluminium sans rupture de pont
thermique sont à proscrire en raison de la forte conductivité
thermique de ce matériau (source de déperditions thermiques et
d'inconfort).

60
61
8.7.2 La qualité du vitrage
Le double vitrage classique (deux verres emprisonnant une lame d'air) est plus
performant que le simple vitrage:

Il réduit l'effet de paroi froide;


Il diminue les condensations et les déperditions thermiques à travers les fenêtres.
Le double Vitrage à Isolation Renforcée(VIR) constitue la nouvelle génération de doubles
vitrages. Une fine couche transparente peu émissive (généralement à base d'argent)
est déposée sur une des faces du verre (coté lame d'air). Cette couche agit comme un
bouclier invisible pour empêcher en hiver la chaleur intérieure de fuir à l'extérieur. Le
double Vitrage à Isolation Renforcée (VIR) a un pouvoir isolant deux à trois fois
supérieur à celui d'un double vitrage ordinaire, et plus de quatre fois supérieur à celui d'un
vitrage simple.
Le rôle des protections solaires :
Les protections solaires s'apprécient l'été dans la gestion des apports de chaleur par le
soleil. Mais leur rôle est également important l'hiver sur le plan thermique. La nuit, des
volets pleins fermés limitent sensiblement le déperditions de chaleur. De plus, les
fermetures, volets et persiennes participent à la sécurité vis-à-vis des risques d'intrusion.
Il peut permettre des économies de chauffage de l'ordre de 10 % et améliore fortement les
conditions de confort. En effet, il fait disparaître l'effet de paroi froide . Associé à un
système de gestion des apports solaires (occultation extérieure), il peut contribuer à limiter
les effets de surchauffe en été.
62
8.7.3 Les Quatre techniques d'isolation d'une paroi vitrée
Vos menuiseries sont en bon état mais encore équipées de simple
vitrage:
8.7.3.1 Le survitrage
Il consiste à poser sur la fenêtre existante une vitre rapportée à l'aide de
profilés spécifiques. Il convient alors de renforcer l'étanchéité de la
fenêtre à l'aide de joints appropriés. Trois types de systèmes existent:
ouvrants, démontables et fixes.
Avantage: c'est une solution peu onéreuse, mais d'une efficacité
relative.
Inconvénient: le vitrage rapporté peut alourdir l'ouvrant et provoquer
son affaissement puisque ni sa structure ni sa quincaillerie ne sont
prévues pour supporter cette surcharge. Pour éviter tout problème, avant
de choisir cette technique, il faut faire un diagnostic des menuiseries
existantes.

63
8.7.3.2 Le double vitrage de rénovation
Il consiste à remplacer sur la fenêtre existante le simple vitrage par un double vitrage dit de «
rénovation ». Il s'agit de doubles vitrages équipés en atelier de minces profilés permettant de
les fixer dans les feuillures existantes. Le choix des profilés en aluminium ou en PVC se fait
en fonction de l'esthétique recherchée et du mode de pose souhaité. Comme pour la technique
précédente, le vitrage de rénovation peut alourdir l'ouvrant et provoquer son affaissement puis
que ni sa structure ni sa quincaillerie ne sont prévues pour supporter le doublement du poids
du vitrage.
Il est important également de renforcer l'étanchéité de la fenêtre.
Vos menuiseries ne sont pas en bon état: le remplacement des fenêtres s'impose. Il doit être
réalisé par des professionnels qualifiés, car il nécessite un véritable savoir-faire afin d'éviter
tous dégâts occasionnés par des défauts d'étanchéité.
Deux méthodes éprouvées permettent la mise en œuvre de fenêtres équipées de
double vitrage.

64
8.7.4 Performance d’une fenêtre
La performance des fenêtres est qualifiée par le coefficient de
transmission thermique Uw (w comme window en anglais). Plus il est
faible, meilleure sera l'isolation thermique de la

8.7.3.3 Changement de fenêtre


Changement de fenêtre avec conservation du dormant existant Rapide et
sans dommage pour l'environnement immédiat de la baie (enduit, papier
peint, baguette de finition, etc),
8.7.3.4 Remplacement total de l'ancienne fenêtre
Opération plus lourde que la précédente, elle nécessite souvent des
travaux de maçonnerie plus importants.
Le remplacement de la fenêtre complète (ouvrant et dormant) est la
solution à retenir dans tous les cas où la fenêtre existante est en mauvais
état. Elle apporte une isolation thermique et acoustique supérieure.
Economiquement, c'est la solution la plus performante. Il est
recommandé de choisir des fenêtres équipées d'un double Vitrage à
Isolation Renforcée(VIR).

65
66
9 Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE)
Les bâtiments (maisons individuelles, appartements,
commerces...) mis en vente et en location doivent
disposer d'un« diagnostic de performance énergétique ». Le
DPE permet de connaître la consommation estimée pour le
chauffage, l'eau chaude sanitaire, la climatisation et la
ventilation ainsi que les émissions de gaz à effet de serre
liées à cette consommation.

Toutes ces données sont indiquées sur l'étiquette énergie logement (similaire à
celle de l'électroménager), répartie en sept classes de A à G, et sur l'étiquette effet
de serre, établie sur le même principe. Le DPE comprend aussi des
recommandations et conseils visant à améliorer la performance énergétique.

67
Pourquoi un diagnostic de performance énergétique ?
Pour informer le futur acquéreur de la consommation estimée du
bâtiment ( logement, commerce...), afin qu'il puisse comparer avec
d'autres bâtiments de la même catégorie, et surtout pour inciter à
effectuer des travaux d'économies d'énergie et contribuer ainsi à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre.

68
GLOSSAIRE

Béton cellulaire: mélange de sable, ciment et chaux additionné de poudre


d'aluminium, qui provoque la formation d'une multitude d'alvéoles.
Contre-cloison: paroi construite devant une autre paroi comprenant un espace entre les deux
parois, cet espace pouvant ou non être rempli d'un produit isolant.
Dormant: partie fixe d'une fenêtre ou d'une porte.
Enduit hydraulique: enduit de parement minéral à base de liants hydrauliques. Entrevous:
dans un plancher, produit comblant l'espace entre deux poutrelles ou deux solives.
Mono-mur terre cuite: brique porteuse et isolante à plusieurs rangs d'alvéoles. Mortier:
mélange constitué de sable, d'eau et d'un liant (chaux ou ciment). Mur de refend: mur porteur
situé à l'intérieur d'un bâtiment.
Panne: pièce horizontale d'une charpente, en bois ou en métal, qui porte les chevrons et la
couverture.
Pare-vapeur: feuille ou membrane réduisant le passage de la vapeur d'eau.
Pont thermique: zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l'enveloppe d'un bâtiment, présente une
moindre résistance thermique.
Sarking: système d'isolation rapporté par l'extérieur fixé sur l'extérieur de la
charpente .Il sert généralement de support de couverture.

69
Solive: pièce horizontale située sous un plancher et reposant à chaque extrémité sur
les murs ou sur une poutre.
Combles perdus : sont une partie immobilière située sous un toit d’un bâtiment (au
plus haut) et qui n’ont pas été encore aménagés.
10 Physique du bâtiment
10.1 La consommation d'énergie en bâtiment

Dans les pays industrialisés, les bâtiments consomment une partie importante
de l'énergie utilisée par la société et, en conséquence, ils sont source d'une partie
non négligeable de la pollution. Cette énergie est l’objet de nombreux usages,
notamment: Energie dans le bâtiment:
Chauffage Refroidissement Aération, ventilation Eau chaude (et froide)
Transports (escalators, ascenseurs)
Eclairage Communications Production de biens Autres appareils
10.2 Le confort dans un bâtiment
Un bâtiment devrait assurer, sans aucune consommation d'énergie, un confort au
moins équivalent à celui régnant à l'extérieur.
Un bâtiment bien conçu et construit, peut fournir un confort nettement supérieur
(courbe A de la Figure 1). Un tel bâtiment ne surchauffe pas ou peu en été et
profite des gains solaires
pendant les périodes froides, pour raccourcir la saison de chauffage.

70
Figure.1 Évolution des températures dans des bâtiments au cours de
l'année, sans effet des installations techniques de chauffage ou
climatisation. La bande grisée représente les exigences de confort. C
représente la température extérieure, A un bâtiment bien conçu et B un
adapté à son climat.

71
Un bâtiment inadapté à son climat, (un exemple typique est un hôtel d'une grande chaîne internationale
quelconque) a tendance à surchauffer en saison chaude et à être glacial en saison froide. Ces bâtiments
consomment de grandes quantités d'énergie pour assurer un confort acceptable.
10.3 Indice de Dépense d'Énergie
Un indice souvent utilisé pour comparer la consommation d'énergie des bâtiments est l'Indice de Dépense
d'Énergie, ou IDE. On obtient cet indice en divisant la consommation annuelle d'énergie totale (de tous les
agents énergétiques) exprimée en MJ (ou en kWh) par la surface brute de plancher chauffé (murs inclus).

72
-------
IDE
Surface brute de plan cherchauffé

Consommation annuelle d'énergie

73
Figure.2 Gammes d'indices de dépense
d'énergie de bâtiments

74
La Figure.2 montre les gammes d'indices de dépense d'énergie de bâtiments
suisses. On notera la large dispersion des valeurs, allant de presque zéro à
plusieurs milliers de mégajoules par mètre carré pour certains bâtiments.
La consommation annuelle d'un bâtiment résidentiel moyen suisse est
d'environ 700
MJ par mètre carré de plancher chauffé, ce qui équivaut à environ 20 litres
de mazout. On peut comparer ce chiffre à la consommation d'une grosse
voiture américaine pour
100 km.
10.4 Rappels
10.4.1 Capacité thermique

La chaleur est l'énergie liée à l'agitation aléatoire des molécules constituant la


matière. Cette agitation se mesure par la température, et la chaleur par
l'augmentation de température obtenue dans un matériau donné. Pour chauffer
une masse m [kg] d'un matériau de chaleur spécifique c [J/kg K], de la différence
de température T[K], il faut une quantité de chaleur Q[J] :

Q=m.c. T

75
10.4.2 Modes de transfert de chaleur

Conduction: transfert de l'agitation par chocs


intermoléculairs.

Convection: transport de matière entre zones chaude et


froide.
Rayonnement: émission-absorptio de rayonnement
électromagnétique.

Evapo-condensation: évapoation et condensation.

10.4.3 Rayonnement
Le rayonnement est l'émission par un corps des ondes électromagnétiques qui sont
les vecteurs de ce transfert de chaleur. Les ondes sont émises dans toutes les directions
et appartiennent au domaine de l’infrarouge et du visible. Aucun support matériel
n'est nécessaire pour leur propagation. Les coefficients ou pouvoirs : lorsqu’un
rayonnement
frappe un corps (à une température T) l’énergie de ce rayonnement se répartie ainsi :
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78
On introduit les pouvoirs réfléchissant, absorbant et filtrant nommés aussi
coefficients de réflexion , d’absorption et de transmission .
10.4.4 Rayonnement Solaire et Intensité
La densité d'énergie que reçoit une surface soumise à un rayonnement direct
dépend de l'angle d'incidence θ, soit l'angle que forme la normale à cette surface
avec la direction des rayons incidents. Une surface perpendiculaire au rayonnement
(θ = 0°) reçoit un maximum d'énergie et plus l'angle d'incidence augmente, plus la
quantité d'énergie reçue diminue.

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11 Les besoins de l’occupant
Le rôle premier d'un bâtiment est de protéger ses occupants des rigueurs du climat extérieur.
Un bâtiment confortable assure à ses habitants un climat intérieur agréable et peu dépendant
des conditions extérieures, notamment météorologiques et acoustiques. La gestion optimale
de l'énergie, quoique très importante du point de vue de son impact sur l'environnement,
intervient en deuxième priorité, lorsque que les conditions de confort sont satisfaites.
11.1 Le confort
Il est reconnu que les paramètres suivants interviennent dans le confort, en plus des
paramètres qui caractérisent l'individu lui-même (taux d'activité, habillement, etc):

82
Visuel:

83
Critères thermiques: Perméabilité thermique
Qualité de l'air: Vitesse relative de l'air Humidité
relative de l'air Pureté de l'air,
odeurs

Température de l'air Acoustique Niveau de


Température des surfaces bruit, nuisance acoustique
environnantes Temps de réverbération (durée
d'écho)
Éclairage naturel et artificiel

Couleurs Autres influences


Volumes intérieur et distribution des
volumes

Degré d'occupation des locaux


"Ambiance"
 

84
Le Confort thermique lié à une répartition de température et
de flux de chaleur agréables.
Les facteurs liés à l’individu:

Son activité et le rendement de cette activité.


Son habillement.

Les facteurs liés à l’environnement:

Températures de l’air et des surfaces environnantes.

Vitesse relative de l’air.


Humidité relative.
85
Le confort thermique dépend de 6 paramètres :

Le métabolisme, qui est la production de chaleur interne au corps humain permettant


de maintenir celui-ci autour de 36,7°C.

L'habillement, qui représente une résistance thermique aux échanges de chaleur entre
la surface de la peau et l'environnement.
La température ambiante de l’air Ta.

La température moyenne des parois Tp.


L'humidité relative de l'air (HR), qui est le rapport
exprimé en pourcentage entre la quantité d'eau
contenue dans l'air à la température Ta et la quantité
maximale d'eau contenue à la même température.

La vitesse de l'air, qui influence les échanges de chaleur par


convection. Dans le bâtiment, les vitesses de l'air ne dépassent
généralement pas 0,2 m/s.

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