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FORMATION AU SYSTÈME DE

COMPTABILITE NATIONALE DE 2008


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SCN 2008

6. Le compte de production

Ibrahima SORY, Expert en comptabilité nationale


AFRISTAT
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION

1.1 Définition
• Le compte de production est le point de départ de
la séquence des comptes pour les unités et les
secteurs institutionnels;
• Le compte de production est lié à la définition de
la production;
• La production est une activité exercée sous la
responsabilité, le contrôle et la gestion d’une unité
institutionnelle, qui met en œuvre des entrées
(travail, capital, biens et services) dans le but de
produire des sorties (biens et services).
1. INTRODUCTION

1.2 Composantes du compte de production


Il comprend que trois postes clés permettant
d’obtenir le premier solde comptable qui est la
valeur ajoutée:
– La production est enregistrée en ressources du côté
droit du compte;
– Les emplois enregistrés du côté gauche du compte
comprennent la consommation intermédiaire et la
consommation de capital fixe;
– Solde du compte de production: valeur ajoutée,
mesurée brute ou nette.
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.1 Définitions
• La production est définie comme une activité
économique, utilisant des entrées pour produire
des sorties (2 types);
• Les sorties ou produits sont des biens et des
services (y compris les produits basés sur la
capture des connaissances) qui résultent d’un
processus de production;
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.1 Définitions
• Les biens sont des objets physiques produits
pour lesquels il existe une demande, sur lesquels
des droits de propriété peuvent être établis et dont
la propriété peut être transférée d’une unité
institutionnelle à une autre par le biais d’une
opération sur le marché;
• Les services sont le résultat d’une activité de
production qui se traduit par un changement de
l’état des unités qui les consomment ou qui facilite
l’échange de produits ou d’actifs financiers.
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.1 Définitions
• Les produits basés sur la capture des
connaissances concernent la fourniture, le
stockage, la communication et la diffusion
d’informations, de conseils et de divertissements
de telle sorte que l’unité qui les consomme peut
accéder aux connaissances de façon répétée.
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.2 Le domaine de la production


Le domaine de la production du SCN inclut les
activités suivantes :
1. La production de tous les biens ou services fournis
ou destinés à être fournis à des unités autres que
celles qui les produisent, y compris la production
des biens ou services entièrement consommés dans
le processus de production de ces biens ou de ces
services;
2. La production pour compte propre de tous les biens
conservés par leurs producteurs pour leur propre
consommation finale ou pour leur propre formation
brute de capital;
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.2 Le domaine de la production


3. La production pour compte propre de produits basés
sur la capture des connaissances conservés par leurs
producteurs pour leur propre consommation finale ou
pour leur propre formation brute de capital, à
l’exclusion (par convention) des produits que les
ménages produisent pour leur propre usage;
4. La production pour compte propre par les
propriétaires-occupants de services de logement;
5. La production de services domestiques et personnels
par l’emploi de personnel domestique rémunéré.
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.2 Le domaine de la production


Remarque1: Phénomène de l’économie non observée (ENO)
• Ensemble d’activités qui, pour une raison ou pour une autre,
ne sont pas observées dans le cadre des enquêtes
statistiques régulières:
– l’activité est informelle et échappe donc à l’attention des enquêtes
orientées sur les activités formelles;
– le producteur peut aussi tenir à dissimuler une activité légale;
– ou il se peut également que l’activité soit illégale.
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.2 Le domaine de la production


Remarque1: Phénomène de l’économie non observée (ENO)
• Certaines activités peuvent entrer dans le champ de la
production et être tout à fait légales (à condition de respecter
certaines normes ou réglementations) mais délibérément
soustraites au regard des pouvoirs publics. Raisons:
– Éviter le paiement de l’impôt sur le revenu, de la taxe sur la valeur
ajoutée ou d’autres impôts;
– Éviter le paiement des cotisations de sécurité sociale;
– Ne pas avoir à respecter certaines normes légales : salaire minimal,
horaire maximal, normes en matière de sécurité ou de santé, etc.;
– Se soustraire à certaines procédures administratives, comme le fait de
remplir des questionnaires statistiques ou d’autres formulaires
administratifs, etc.
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.2 Le domaine de la production


Remarque1: Phénomène de l’économie non observée (ENO)
• Il existe deux types de production illégale qui font partie du
domaine de la production du SCN, à condition qu’il s’agisse
de véritables processus de production, dont les produits sont
des biens ou des services pour lesquels il existe une
demande effective sur le marché:
– La production de biens ou de services dont la vente, la distribution ou
la possession est interdite par la loi;
– Les activités de production qui sont habituellement légales, mais qui
deviennent illégales si elles sont exercées par des producteurs qui
n’en ont pas l’autorisation (par exemple, les personnes pratiquant la
médecine sans y être autorisées).
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.2 Le domaine de la production


Remarque1: Phénomène de l’ENO: champ couvert
• production souterraine : activités qui sont productives et légales, mais
délibérément soustraites au regard des pouvoirs publics pour éviter de
payer des impôts ou de respecter certaines réglementations ;
• production illégale : activités productives qui génèrent des biens et des
services interdits par la loi ou qui sont illégales lorsqu’elles sont exercées
par des producteurs qui n’en ont pas l’autorisation ;
• production du secteur informel : activités productives exercées par des
entreprises non constituées en sociétés appartenant aux ménages, qui ne
sont pas enregistrées et/ou sont inférieures à une taille donnée en termes
d’effectifs et qui ont une production marchande ;
• production des ménages pour leur propre usage final : activités
productives qui se traduisent par une consommation ou une accumulation
de biens et de services par les ménages qui les produisent.
2. CONCEPT DE PRODUCTION

2.2 Le domaine de la production


Remarque 2: Exclusion de la majorité des services
produits par les ménages pour leur usage propre:
• Le nettoyage, la décoration et l’entretien du logement
occupé par le ménage;
• Le nettoyage, l’entretien et la réparation des biens de
consommation durables ou d’autres biens;
• La préparation de repas et le service à table;
• La garde, l’éducation et la formation des enfants;
• La garde de malades, d’infirmes ou de personnes âgées;
• Le transport des membres du ménage ou de leurs biens.
3. PRIX DE BASE, PRIX DU PRODUCTEUR
ET PRIX D’ACQUISITION

3.1. Généralités
• Possibilité d’employer plusieurs ensembles de prix pour
évaluer les entrées et les sorties, selon la manière dont
sont enregistrés:
– les impôts et les subventions sur les produits, y compris la taxe
sur la valeur ajoutée (TVA);
– les frais de transport.
• Les impôts sur les produits sont à payer par unité de
produit:
– montant forfaitaire, fonction de la quantité physique du produit;
– ou pourcentage du prix de vente du produit.
3. PRIX DE BASE, PRIX DU PRODUCTEUR
ET PRIX D’ACQUISITION

3.2. Prix de base et prix du producteur


• Deux (2) types de prix employés par le SCN pour mesurer
le résultat de la production:
– le prix de base;
– et le prix du producteur.
• Le prix de base est le montant que le producteur reçoit de
l’acquéreur pour une unité de bien ou de service produite,
diminué de tout impôt à payer et augmenté de toute
subvention à recevoir par le producteur du fait de sa
production ou de sa vente. Ce prix exclut les éventuels
frais de transport facturés séparément par le producteur;
3. PRIX DE BASE, PRIX DU PRODUCTEUR
ET PRIX D’ACQUISITION

3.2. Prix de base et prix du producteur


• Le prix du producteur correspond au montant que celui-ci
reçoit de l’acquéreur par unité de bien ou de service
produite, diminué, le cas échéant, de la TVA et de toute
taxe déductible similaire facturée à l’acquéreur. Ce prix
exclut les éventuels frais de transport facturés séparément
par le producteur;
• Remarques:
– Ni le prix du producteur ni le prix de base n’incluent de montant de
TVA ou d’autre impôt déductible similaire, facturé sur les produits
vendus;
– le prix du producteur inclut les impôts sur les produits (impôts à
payer par unité produite) et exclut les subventions sur les produits
(subventions à recevoir par unité produite);
3. PRIX DE BASE, PRIX DU PRODUCTEUR
ET PRIX D’ACQUISITION

3.2. Prix de base et prix du producteur


• Remarques:
– Le prix du producteur est le prix hors TVA que le producteur facture
à l’acquéreur;
– Le prix de base mesure le montant conservé par le producteur et il
constitue donc pour lui le prix le mieux approprié pour sa prise de
décisions;
– Le prix de base exclut tout impôt sur les produits que le producteur
reçoit de l’acquéreur et transfère aux administrations publiques,
mais il inclut les subventions que le producteur reçoit des
administrations publiques et utilise pour baisser les prix facturés
aux acquéreurs;
– Le prix du producteur comme le prix de base sont des prix effectifs
de transaction qui peuvent être directement observés et
enregistrés.
3. PRIX DE BASE, PRIX DU PRODUCTEUR
ET PRIX D’ACQUISITION

3.2. Prix de base et prix du producteur


• La TVA est un impôt sur les produits, de portée très large,
collecté par étapes par les entreprises, et conçu pour
couvrir la plupart, voire la totalité, des biens et des
services;
• Les producteurs sont tenus de verser uniquement la
différence entre la TVA sur leurs ventes et la TVA sur leurs
achats destinés à la consommation intermédiaire ou à la
formation de capital, d’où l’expression «taxe sur la valeur
ajoutée»;
3. PRIX DE BASE, PRIX DU PRODUCTEUR
ET PRIX D’ACQUISITION

3.2. Prix de base et prix du producteur


• Précisions sur la terminologie de la TVA:
– La TVA facturée est la TVA payable sur les ventes d’un
producteur; elle est isolée sur la facture que le producteur présente
à l’acheteur;
– La TVA déductible est la TVA payable sur les achats de biens ou
de services qui sont destinés à la consommation intermédiaire, à la
formation brute de capital fixe ou à la revente, qu’un producteur est
autorisé à déduire de sa propre dette de TVA envers les
administrations publiques, dette qui résulte de la TVA qu’il a
facturée à ses clients;
– La TVA non déductible est la TVA payable par un acheteur qui
n’est pas déductible de sa propre dette de TVA, s’il en a une.
3. PRIX DE BASE, PRIX DU PRODUCTEUR
ET PRIX D’ACQUISITION

3.3. Prix d’acquisition


• Le prix d’acquisition se définit comme le montant payé par
l’acquéreur, en excluant toute TVA déductible ou tout impôt
similaire déductible par l’acquéreur pour prendre livraison
d’une unité d’un bien ou d’un service au moment et au lieu
choisis par lui.
• Le prix d’acquisition d’un bien inclut tous les frais de
transport payés séparément par l’acquéreur pour en
prendre livraison au moment et au lieu requis.
3. PRIX DE BASE, PRIX DU PRODUCTEUR
ET PRIX D’ACQUISITION

3.3. Prix d’acquisition


• Remarques: le prix d’acquisition peut excéder le prix du
producteur :
– De la valeur de la TVA non déductible payable par l’acquéreur;
– De la valeur de tous les frais de transport d’un bien, payés
séparément par l’acquéreur et non inclus dans le prix du
producteur.
3. PRIX DE BASE, PRIX DU PRODUCTEUR
ET PRIX D’ACQUISITION

3.3. Récapitulatif
Prix de base
+ Impôts sur les produits, à l’exclusion de la TVA facturée
- Subventions sur les produits
= Prix du producteur
+ TVA non déductible par l’acquéreur
+ Frais de transport facturés séparément
+ Marges des grossistes et détaillants

= Prix d’acquisition
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.1. Généralités
• La production est une activité exercée par un établissement;
• Le résultat de la production se définit comme les biens et
services produits par un établissement:
– À l’exclusion de la valeur des biens et services utilisés dans le cadre
d’une activité pour laquelle l’établissement n’assume pas le risque
d’utilisation des produits dans la production;
– À l’exclusion de la valeur des biens et services consommés par le
même établissement, sauf pour les biens et services utilisés pour la
formation de capital (capital fixe ou variations de stocks) ou la
consommation finale propre.
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.2. Moment d’enregistrement


• En général, enregistrement du résultat de la production de la
plupart des biens une fois la production terminée;
• Cependant, pour la production d’une unité d’un produit
s’étalant sur une longue période: admettre que cette unité
est produite de façon continue et l’enregistrer comme
«travaux en cours»: mesurer la production réalisée pendant
chacune des périodes comptables (cas des biens agricoles
ou d’importants biens durables, comme les navires ou les
bâtiments);
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.2. Moment d’enregistrement


• Cas de la production des biens et services achevés durant
une période comptable mais livrés (vendus) à un utilisateur
au cours d’une autre période: la production est enregistrée
lorsque les travaux sont terminés et non au moment de la
vente:
• différence majeure entre la valeur de la production au cours d’une
période et la valeur de la vente;
• différence comptabilisée dans les variations des stocks de biens finis
et les travaux en cours.
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.3. Évaluation du résultat de la production


• Méthode privilégiée pour l’évaluation de la production des
biens et services pour être vendus sur le marché à des prix
économiquement significatifs est le prix de base;
• Méthode alternative, si l’évaluation aux prix de base s’avère
impossible à appliquer: le prix du producteur;
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.3. Évaluation du résultat de la production


• Pour les producteurs marchands pour usage final propre:
• Le résultat de la production doit être évalué aux prix de base
moyens de biens et de services identiques vendus sur le marché, à
condition qu’ils soient vendus en quantités suffisantes pour
permettre une estimation fiable de ces prix moyens;
• Sinon, production évaluée par le total des coûts de production
encourus, y compris la consommation de capital fixe et les éventuels
impôts (moins les subventions) sur la production autres que les
impôts ou les subventions sur les produits, plus un rendement net du
capital fixe et des actifs naturels utilisés dans la production.
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.3. Évaluation du résultat de la production


• Pour les administrations publiques et les ISBLSM, la
production non marchande (fournie gratuitement ou à des
prix économiquement non significatifs à d’autres unités
institutionnelles ou à la collectivité dans son ensemble) est
évaluée par le total des coûts de production, y compris la
consommation de capital fixe et les impôts (moins les
subventions) sur la production autres que les impôts ou les
subventions sur les produits.
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour


usage final propre et production non marchande
• Situation normale dans une économie de marché:
production marchande;
• Facteur déterminant sur lequel reposent les décisions de
production: prix économiquement significatifs;
• Les prix économiquement significatifs sont des prix qui
exercent un effet significatif sur les quantités que les
producteurs veulent offrir et sur les quantités que les
acquéreurs souhaitent acheter;
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour


usage final propre et production non marchande
• Les prix économiquement significatifs sont généralement
constatés lorsque :
• Le producteur est incité à ajuster l’offre avec l’objectif de réaliser un
bénéfice à long terme ou au moins de couvrir son capital et ses
autres coûts;
• Les consommateurs sont libres d’acheter ou non et de faire leur
choix sur la base des prix facturés.
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour


usage final propre et production non marchande
• Un prix est dit économiquement non significatif s’il a peu ou
pas d’influence sur les quantités qu’un producteur est
disposé à offrir et s’il n’a, selon toute vraisemblance, qu’une
influence marginale sur les quantités demandées.
• C’est un prix quantitativement non significatif tant du point
de vue de l’offre que de celui de la demande;
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour usage


final propre et production non marchande
• Production marchande: C’est la production destinée à la
vente à des prix économiquement significatifs. La valeur de la
production marchande est déterminée comme la somme des
éléments suivants :
1. La valeur des biens et des services vendus à des prix
économiquement significatifs;
2. La valeur des biens ou des services troqués en échange d’autres
biens, services ou actifs;
3. La valeur totale des biens ou des services utilisés pour des
paiements en nature, rémunérations en nature comprises;
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour


usage final propre et production non marchande
• Production marchande:
4. La valeur des biens ou des services fournis par un établissement à
un autre établissement appartenant à la même entreprise
marchande pour être utilisés par ce dernier comme entrées
intermédiaires, quand le risque associé à la poursuite du processus
de production est transféré en même temps que les biens;
5. La valeur de la variation des stocks de biens finis et de travaux en
cours destinés à l’un ou l’autre des emplois ci-dessus;
6. Les marges appliquées sur la fourniture de biens et de services, les
marges de transport, les marges sur l’acquisition et la cession
d’actifs financiers, etc.
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour


usage final propre et production non marchande
• Production pour usage final propre: Cette production
comprend les produits conservés par leurs producteurs pour
leur propre consommation finale ou leur propre formation de
capital. La valeur de la production pour usage final propre
est déterminée comme la somme des éléments suivants :
1. La valeur des biens produits par une entreprise non constituée en
société d’un ménage et consommés par ce même ménage;
2. La valeur des services fournis aux ménages par le personnel
domestique rémunéré;
3. La valeur des services imputés des logements occupés par leurs
propriétaires;
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour


usage final propre et production non marchande
• Production pour usage final propre:
4. La valeur des actifs fixes produits par un établissement, qui sont
conservés au sein de la même entreprise pour être utilisés
ultérieurement dans la production (formation brute de capital fixe
pour compte propre);
5. La valeur de la variation des stocks de biens finis et de travaux en
cours destinés à l’un ou l’autre des emplois ci-dessus;
6. Dans des cas exceptionnels, il peut y avoir production pour usage
intermédiaire propre.
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour


usage final propre et production non marchande
• Production non marchande: elle est constituée de biens et
de services individuels ou collectifs produits par les
institutions sans but lucratif au service des ménages
(ISBLSM) ou par les administrations publiques, et qui sont
fournis gratuitement ou à des prix économiquement non
significatifs à d’autres unités institutionnelles ou à la
collectivité dans son ensemble.
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour


usage final propre et production non marchande
• Production non marchande: La valeur de la production
non marchande fournie gratuitement aux ménages est
estimée comme la somme des coûts de production :
1. Consommation intermédiaire;
2. Rémunération des salariés;
3. Consommation de capital fixe;
4. Autres impôts (moins les subventions) sur la production
4. MESURE DE LA PRODUCTION

4.4. Production marchande, production pour


usage final propre et production non marchande
• Remarque: La valeur totale des variations des
stocks de biens finis enregistrée pour une période
comptable déterminée est donc égale à :
– La somme des valeurs de tous les biens qui entrent en
stocks;
– moins la somme des valeurs de tous les biens qui
sortent de stocks;
– moins la valeur des éventuelles pertes courantes de
biens détenus en stocks.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.1. Généralités
• Règles d’enregistrement et d’évaluation de la
production pas suffisantes pour déterminer
comment mesurer la production de certaines
branches d’activité;
• Branches particulières, appartenant principalement
aux services:
1. Agriculture, sylviculture et pêche;
2. Fabrication de machines et de matériel et construction;
3. Transports et entreposage;
4. Commerce de gros et de détail;
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.1. Généralités
• Branches particulières, appartenant principalement
aux services:
5. La production des banques centrales;
6. Services financiers autres que les services d’assurance
et de fonds de pension;
7. Services financiers associés à des régimes d’assurance
et de pension;
8. Recherche-développement;
9. Production d’originaux et de copies.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.2. Agriculture, sylviculture et pêche


• Processus de production étalé sur plusieurs mois,
voire plusieurs années;
• Valeur de la culture à étaler sur l’année et traitée
comme travaux en cours;
• Lors de la récolte, la valeur cumulée des travaux en
cours est convertie en stocks de biens finis qui
diminuent ensuite à mesure de leur utilisation par le
producteur, leur vente ou leur destruction par des
animaux nuisibles.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.2. Agriculture, sylviculture et pêche


• La valeur des produits finis est donnée par la
somme des valeurs des trois éléments suivants :
1. les produits finis vendus ou troqués, valorisés aux prix
de base courants;
2. les entrées en stocks de produits finis, moins les sorties,
valorisées aux prix de base courants;
3. les produits finis utilisés par leurs producteurs pour la
consommation finale, valorisés aux prix de base
courants.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.3. Fabrication de machines et de matériel et


construction
• Production des biens durables de grande taille,
biens d’équipement de valeur élevée (navires,
grosses machines, bâtiments ou autres ouvrages de
construction) étalée souvent sur plusieurs mois, ou
plusieurs années;
• Production généralement mesurée sous forme de
travaux en cours (sur la base des coûts effectifs
encourus), et non à la fin du processus de
production.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.3. Fabrication de machines et de matériel et


construction
• En cas de contrat de vente conclu à l’avance pour
la construction d’un bâtiment ou d’un autre ouvrage,
la production de chaque période est traitée comme
étant vendue à l’acheteur à la fin de chaque
période, c’est-à-dire comme une vente plutôt que
comme des travaux en cours;
• En l’absence de contrat de vente, la production non
achevée réalisée chaque période est enregistrée
dans les travaux en cours du producteur.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.4. Transports et entreposage


• La production d’une activité de transport est
mesurée par la valeur des montants reçus pour
transporter des biens ou des personnes.
• Stockage et entreposage: l’augmentation du prix
d’un produit (bien) en raison du fait qu’il a été
stocké et que des frais d’entreposage ont été
encourus constitue un processus de production;
augmentation du prix clairement distincte des gains
et pertes de détention, qui doivent être exclus de la
valeur de la production en cas de stockage.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.5. Commerce de gros et de détail


• On considère que les grossistes et les détaillants fournissent
des services à leurs clients, en entreposant et en présentant
un choix de produits en des lieux appropriés et en les
rendant aisément disponibles pour leurs clients.
• Leur production est mesurée par la valeur totale des marges
commerciales réalisées sur les biens achetés pour la
revente;
• Une marge commerciale se définit comme la différence
entre le prix effectif ou imputé d’un bien acheté pour la
revente et le prix qui devrait être payé par le distributeur
pour remplacer le bien au moment où il est vendu ou
autrement écoulé.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.5. Commerce de gros et de détail


Valeur de la production = la valeur des ventes
+ la valeur des biens achetés pour la revente et utilisés pour la
consommation intermédiaire, la rémunération des salariés,
etc.,
- la valeur des biens achetés pour la revente
+ la valeur des entrées en stocks de biens pour la revente
- la valeur des biens sortis des stocks de biens pour la
revente
- la valeur des pertes courantes dues à des taux normaux de
déperdition, de vols, et de dommages accidentels
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.6. Production des Banques centrales (BC)


• Trois (3) grandes catégories de services de BC:
– Politique monétaire (services collectifs, non marchands);
– Intermédiation financière (services individuels,
marchands);
– et des cas limites (services de surveillance pour la
supervision des sociétés financières, marchands ou non
marchands selon les montants facturés).
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.6. Production des Banques centrales (BC)


• Dans les cas où la production marchande n’est pas
séparée de la production non marchande, la totalité
de la production d’une BC doit être traitée comme
non marchande et évaluée à la somme des coûts
encourus;
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.6. Production des Banques centrales (BC)


• Pour la fourniture de production non marchande:
– La consommation collective représentée par les services
de politique monétaire est enregistrée comme dépense
des administrations publiques;
– Par conséquent, un transfert courant correspondant à la
valeur de la production non marchande doit être enregistré
comme étant à payer par la BC et à recevoir par les
administrations publiques afin de couvrir l’achat par ces
dernières de la production non marchande de la BC.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.7. Services financiers autres que les services


d’assurance et de fonds de pension
• Trois (3) types d’activités financières :
– l’intermédiation financière;
– les services des auxiliaires financiers ;
– et les autres services financiers.
• Les services financiers incluent les services de
suivi, les services de convenance, la mise à
disposition de liquidités, la conservation des
risques, les garanties d’émission et les services
d’échange.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.7. Services financiers autres que les services


d’assurance et de fonds de pension
• Quatre (4) principales manières de fournir et de
facturer des services financiers:
1. Services financiers fournis en échange de charges explicites;
2. Services financiers fournis en combinaison avec des charges
d’intérêt sur des crédits et des dépôts;
3. Services financiers combinés à l’acquisition et à la cession
d’actifs et de passifs financiers sur des marchés financiers;
4. Services financiers associés à des régimes d’assurance et de
pension (point traité en 5.8).
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.7. Services financiers autres que les services


d’assurance et de fonds de pension
1. Services financiers fournis en échange de charges explicites:
• Frais aux ménages pour organiser une hypothèque, gérer un portefeuille
de placements, prodiguer des conseils en matière fiscale, administrer
des biens immobiliers, etc.
• Frais aux sociétés non financières pour organiser l’émission d’actions ou
gérer la restructuration d’un groupe de sociétés;
• Frais les plus répandus, facturés par les émetteurs de cartes de crédit
aux unités qui acceptent les cartes de crédit comme moyen de paiement
pour les biens et les services qu’elles proposent. (frais facturés
généralement sous la forme d’un pourcentage sur les ventes).
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.7. Services financiers autres que les services


d’assurance et de fonds de pension
2. Services financiers fournis en combinaison avec des charges
d’intérêt sur des crédits et des dépôts:
• Fourniture des services financiers dont le recours est l’intermédiation
financière: La banque fournit ainsi un mécanisme permettant à la
première unité (déposant) de prêter à la deuxième (emprunteurs);
• Chacune des parties verse une commission à la banque pour le service
rendu: l’unité qui prête accepte un taux d’intérêt inférieur à celui payé par
l’emprunteur; la différence correspondant aux commissions combinées
implicitement et facturées par la banque au déposant et à l’emprunteur:
d’où le concept de taux d’intérêt «de référence»;
• Ainsi, les charges des services d’intermédiation financière indirectement
mesurés (SIFIM) correspondent à la différence entre le taux payé aux
banques par les emprunteurs et le taux de référence plus la différence
entre le taux de référence et le taux effectivement payé aux déposants.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.7. Services financiers autres que les services


d’assurance et de fonds de pension
2. Services financiers fournis en combinaison avec des charges
d’intérêt sur des crédits et des dépôts:
• Les montants basés sur le taux de référence enregistrés dans le SCN
comme intérêts sont appelés « intérêts du SCN », par opposition aux
montants totaux effectivement reçus ou versés, appelés « intérêts
bancaires ».
• Le service implicite correspond donc à:
– la somme des intérêts bancaires sur les crédits
– moins les intérêts du SCN sur ces mêmes crédits,
– plus les intérêts du SCN sur les dépôts
– moins les intérêts bancaires sur ces mêmes dépôts.
• Le taux de référence ne doit contenir aucun élément de service et doit
refléter le risque et la structure des échéances des dépôts et crédits.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.7. Services financiers autres que les services


d’assurance et de fonds de pension
3. Services financiers combinés à l’acquisition et à la cession
d’actifs et de passifs financiers sur des marchés financiers
• Les titres de créance tels que les bons et les obligations, donnent lieu au
paiement d’intérêts, à payer par l’émetteur au détenteur du titre;
• La vente ou l’achat de ces titres intègrent rémunération d’un service;
• Calculer les marges sur les ventes et les achats en termes de prix
moyens (moyenne entre le cours acheteur et le cours vendeur);
• Marge sur l’achat d’un titre égale à la différence entre le cours vendeur et
le prix moyen au moment de l’achat;
• Marge sur la vente égale à la différence entre le prix moyen et le cours
acheteur au moment de la vente;
• Mêmes principes appliqués aux actions et parts de fonds
d’investissements.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
Cinq (5) types d’activités couvertes:
1. L’assurance dommages;
2. L’assurance-vie et les rentes;
3. La réassurance;
4. Les régimes d’assurance sociale;
5. Les systèmes de garanties standard.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
1. L’assurance dommages
• L’assurance dommages couvre les assurés contre les pertes ou
les dommages subis à la suite d’un accident;
• Une prime est versée à la société d’assurance et une indemnité
est payée à l’assuré uniquement si l’événement contre lequel
ce dernier est assuré se produit.
• la société d’assurance investit la prime et le revenu de la
propriété constitue une source supplémentaire de fonds
permettant de financer les éventuelles indemnités dues.
• Le revenu de la propriété représente un revenu perdu par le
client et est donc considéré comme un supplément implicite de
la prime effective.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
1. L’assurance dommages
• Dans le SCN, la production du secteur des assurances est
déterminée d’une façon qui vise à reproduire les politiques de
fixation des primes des sociétés d’assurance;
• La méthode de base de mesure de la production de l’assurance
dommages est la suivante :
Primes totales acquises
plus suppléments de prime
moins indemnités ajustées encourues
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
1. L’assurance dommages
• La prime effective correspond au montant à payer à l’assureur
direct ou au réassureur pour permettre la couverture par
l’assurance d’un événement spécifique sur une période
déterminée;
• La prime acquise correspond à la partie de la prime effective
relative à la couverture fournie durant la période comptable;
• La prime non acquise correspond au montant de la prime
effective reçu pour la période venant après la période
comptable;
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
1. L’assurance dommages
• Une indemnité (prestation) correspond au montant à payer à
l’assuré par l’assureur direct ou le réassureur au titre d’un
événement couvert par la police d’assurance qui se produit au
cours de la période pour laquelle la police est valable;
• Les indemnités en cours couvrent des indemnités qui n’ont pas
encore été déclarées, qui ont été déclarées mais pas encore
réglées, ou qui ont été déclarées et réglées mais pas encore
payées;
• Les « réserves techniques » (primes non acquises +
indemnités encourues) utilisées par la société d’assurance pour
générer des revenus d’investissements (attribués aux assurés).
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
1. L’assurance dommages
• Au moment de la fixation du niveau des primes, la société
d’assurance estime ex ante le niveau des indemnités qu’elle
s’attend à devoir verser, appelées « indemnités ajustées »;
• Deux (2) méthodes proposées par le SCN:
– Méthode par anticipation », qui estime le niveau des indemnités ajustées à
partir d’un modèle basé sur le schéma passé des indemnités versées par
la société;
– Autre méthode de calcul: utiliser des informations comptables (poste
appelé « provisions pour égalisation », qui donne une idée des fonds que
la société d’assurance met en réserve pour faire face à des indemnités
d’une ampleur imprévue); indemnités ajustées = indemnités effectives +
variation des provisions pour égalisation);
• Somme des coûts, si pas d’informations disponibles
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
2. L’assurance-vie et les rentes
• Une police d’assurance-vie est une sorte de plan d’épargne.
Pendant un certain nombre d’années, l’assuré verse des primes
à la société d’assurance en échange d’une promesse de
prestations qui seront servies à une date ultérieure;
• La production de l’assurance-vie est calculée ainsi :
Primes acquises,
plus suppléments de prime,
moins prestations dues,
moins augmentations (plus diminutions) des réserves
techniques d’assurance-vie.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
2. L’assurance-vie et les rentes
• Même définition des primes que pour l’assurance dommages;
• Les suppléments de primes se composent de tous les revenus
d’investissements réalisés sur les réserves des assurés, et sont
plus importants au niveau de l’assurance-vie;
• Les prestations sont enregistrées lorsqu’elles sont attribuées ou
payées;
• Les réserves techniques d’assurance-vie augmentent chaque
année avec le paiement de nouvelles primes et les nouveaux
revenus d’investissements alloués aux assurés (mais que ces
derniers ne retirent pas) et baissent avec le versement des
prestations.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
2. L’assurance-vie et les rentes
• Possibilité d’exprimer le niveau de la production de l’assurance-
vie comme la différence entre les revenus d’investissements
totaux acquis sur les réserves techniques d’assurance-vie
moins la partie de ces revenus d’investissements effectivement
allouée aux assurés et ajoutée aux réserves techniques
d’assurance.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
3. La réassurance
• La réassurance, opération par laquelle un assureur direct cède
à une tierce partie les risques découlant de ses activités avec
ses assurés. Si le réassuré est lui-même un réassureur, on
parle alors de «rétrocession»;
• La réassurance est en fait l’assurance des assureurs;
• La méthode de calcul de la production de la réassurance est
exactement la même que pour l’assurance dommages, qu’il
s’agisse de la réassurance de polices d’assurance-vie ou de
polices d’assurance dommages;
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
4. Les régimes d’assurance sociale
• L’assurance sociale peut être organisée de quatre (4) façons:
1. Une forme d’assurance sociale est prévue par les administrations
publiques dans le cadre d’un régime de sécurité sociale;
2. Un employeur peut organiser un régime d’assurance sociale pour
ses salariés;
3. Un employeur peut confier la gestion d’un régime à une société
d’assurance en échange d’une commission;
4. Une société d’assurance peut se proposer de gérer un régime
pour plusieurs employeurs en échange de revenus
d’investissements et de gains de détention qu’ils peuvent réaliser
en excédent de ce qui est dû aux participants au régime. Le
système qui en découle est appelé «régime multi-employeurs».
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
4. Les régimes d’assurance sociale
• La production est calculée différemment pour chacun de ces
quatre modes de gestion d’un régime d’assurance sociale:
1. Les régimes de sécurité sociale sont gérés dans le cadre du
fonctionnement des administrations publiques. Production non
marchande (la somme des coûts);
2. Gestion de son propre régime, la valeur de la production est égale à
la somme des coûts, en incluant une estimation du rendement du
capital fixe éventuellement utilisé pour le fonctionnement du régime;
3. Recours à une société d’assurance, la valeur de la production est
égale à la commission facturée par la société d’assurance;
4. Régime multi-employeurs, la valeur de la production est mesurée
comme pour les polices d’assurance-vie.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
5. Les systèmes de garanties standard
• Une garantie de prêt relève généralement d’un accord en vertu
duquel un garant s’engage auprès d’un prêteur à compenser la
perte que risque de subir celui-ci en cas de défaillance d’un
emprunteur (exemples: garanties de crédit à l’exportation,
garanties de prêt étudiant, salariés, etc.);
• Les garanties standard peuvent être fournies par une institution
financière, y compris, par des sociétés d’assurance;
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.8. Services financiers associés à des régimes


d’assurance et de pension
5. Les systèmes de garanties standard
• Si un système de garanties standard fonctionne comme un
producteur marchand, la valeur de la production est calculée de
la même façon que pour l’assurance dommages;
• Si le système fonctionne comme un producteur non marchand,
la valeur de la production est calculée comme la somme des
coûts.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.9. Recherche-développement (R&D)


•Les activités de R&D sont définies comme un travail
créatif entrepris sur une base systématique afin d’accroître
la somme des connaissances. Trois (3) types de travaux :
 la recherche fondamentale (qui n’envisage pas d’application
ou d’utilisation particulière);
 la recherche appliquée (orientée vers un objectif pratique
précis);
 le développement expérimental de nouveaux matériaux,
dispositifs, produits, procédés, systèmes ou services.
•L’activité de recherche-développement est différente de
l’enseignement et elle est classée à part dans la CITI;
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.9. Recherche-développement (R&D)


•Les travaux de R&D peuvent être :
1.vendus par des laboratoires ou des unités de recherche
spécialisées. «Services marchands», (recettes provenant des
ventes, des contrats, des commissions, des droits, etc.);
2.destinés à être utilisés dans l’entreprise même qui les mène.
«Production pour compte propre». Cas le plus fréquent.
Estimation de la production sur la base d’un prix de base
similaire observé sur le marché, ou par la somme des coûts, y
compris les coûts des actifs fixes utilisés dans la production ;
3.menés par des administrations publiques, des universités
publiques ou des instituts de recherche sans but lucratif. Il
s’agit alors de «services non marchands».
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.10. Production d’originaux et de copies


• La production de livres, d’enregistrements, de films,
de logiciels, de bandes magnétiques, de disques, etc.,
est un processus en deux étapes:
• la première étant la production de l’original, sur lequel il est
possible d’établir, un droit de propriété au moyen d’un droit
d’auteur, d’un brevet ou grâce au secret;
• et la seconde la production et l’utilisation de copies de
l’original, que le propriétaire peut autoriser d’autres
producteurs à utiliser l’original, sous licence, dans un
processus de production.
5. PRODUCTION DE BRANCHES
D’ACTIVITÉ PARTICULIÈRES

5.10. Production d’originaux et de copies


• La valeur de l’original dépend des recettes, effectives
ou escomptées, provenant de la vente ou de
l’utilisation des copies lors de la seconde étape;
•Ces recettes doivent couvrir le coût de l’original, ainsi
que les dépenses encourues lors de la seconde étape.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.1. Définition
• La consommation intermédiaire correspond à la
valeur des biens et des services consommés en
entrée d’un processus de production, à l’exclusion
des actifs fixes dont la consommation est
enregistrée comme une consommation de capital
fixe;
• Les biens et les services peuvent être soit
transformés, soit détruits par le processus de
production
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.1. Définition
• Certaines entrées réapparaissent après avoir été
transformées et incorporées dans les produits
(exemple, grainfarinepain);
• D’autres entrées sont entièrement consommées ou
détruites (exemple, l’électricité et la plupart des
services).
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.1. Définition
• La CI inclut:
• Loyers payés pour l’utilisation d’actifs fixes (équipements
ou bâtiments);
• Biens et services fournis par d’autres établissements d’une
même entreprise,
• Biens et services utilisés comme entrées pour une activité
auxiliaire;
• Droits, redevances, commissions, etc., à verser au titre
d’accords de licences.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.1. Définition
• La CI exclut:
• Valeur de la consommation du capital fixe utilisé
• Dépenses consacrées aux objets de valeur
• Provisions pour créances douteuses/annulations de
dettes, taxes, amendes, donations, dividendes,
amortissement de fonds commerciaux, pertes de change,
loyer des terrains, pertes sur la vente d’actifs, intérêts
(autres que ceux afférents aux SIFIM)
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.2. Moment d’enregistrement et évaluation de la CI


• La CI d’un bien ou d’un service est enregistrée au
moment où le bien ou le service entre dans le
processus de production, moment qui peut être
distinct du moment où il a été acquis par le
producteur;
• En pratique, tenue d’une comptabilité des achats de
matières premières et de fournitures destinées à être
utilisées comme entrées, ainsi que des variations du
montant de ces biens qui sont détenus en stocks.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.2. Moment d’enregistrement et évaluation de la CI


• Un bien ou un service consommé en entrée
intermédiaire est normalement évalué au prix
d’acquisition en vigueur au moment où il entre
dans le processus de production, c’est-à-dire au prix
que le producteur devrait payer pour le remplacer au
moment où il l’utilise;
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.3. Frontière entre la CI et la rémunération des


salariés
• Certains biens et services utilisés par les entreprises
n’entrent pas directement dans le processus de
production lui même, mais sont consommés par les
salariés participant à ce processus;
• Donc, il faut décider si les biens et les services
constituent une consommation intermédiaire ou s’il
s’agit d’une rémunération en nature des salariés.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.3. Frontière entre la CI et la rémunération des


salariés
• Critère de classement:
• D’une manière générale, si les salariés utilisent les biens
ou les services quand ils le désirent pour satisfaire
directement leurs besoins, il s’agit d’une rémunération en
nature;
• Par contre, si les salariés sont obligés d’utiliser les biens
ou les services pour être en mesure d’accomplir leur
travail, il s’agit d’une consommation intermédiaire.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.3. Frontière entre la CI et la rémunération des


salariés
• Impact de classement:
• Pour l’employeur, ces coûts ne modifie pas l’excédent net
d’exploitation;
• Par contre, reclasser ces biens et ces services de la
rémunération en nature vers la consommation
intermédiaire, ou inversement, modifie la valeur ajoutée et
le solde des revenus primaires et, partant, le PIB dans son
ensemble.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.3. Frontière entre la CI et la rémunération des


salariés
• Les types suivants de biens et de services fournis aux
salariés doivent être considérés comme faisant partie de
la consommation intermédiaire:
1. Les outils ou le matériel utilisés exclusivement ou
principalement sur le lieu de travail;
2. Les vêtements ou les chaussures qui sont d’un modèle
qu’un consommateur ordinaire ne choisit pas d’acheter pour
se vêtir ou se chausser, mais qui sont portés exclusivement
ou principalement sur le lieu de travail; c’est le cas, par
exemple, des vêtements de protection, des blouses de
travail ou des uniformes;
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.3. Frontière entre la CI et la rémunération des


salariés
3. Les services d’hébergement fournis sur le lieu de travail
mais qui ne sont pas susceptibles d’être utilisés par les
ménages des salariés : casernes, baraques de chantier,
dortoirs, cabanes, etc.;
4. Les boissons ou les repas spéciaux rendus nécessaires par
des conditions de travail exceptionnelles ou les boissons et
les repas fournis à des militaires ou à d’autres pendant
l’exercice de leurs activités;
5. Les services de transport et d’hébergement en hôtel, y
compris les indemnités de repas, fournis quand le salarié
est en voyage pour raisons professionnelles;
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.3. Frontière entre la CI et la rémunération des


salariés
6. Les vestiaires, les salles d’eau, les douches, les bains, etc.,
rendus nécessaires par la nature du travail;
7. Les services de premiers soins, les examens médicaux ou
les autres bilans de santé requis par la nature du travail.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.3. Frontière entre la CI et la rémunération des


salariés
• Pratiquement tous les types de biens ou de services
de consommation peuvent être fournis en tant que
rémunération en nature;
• La liste qui suit énumère les biens et les services qui
sont le plus couramment fournis, gratuitement ou à
prix réduit, par les employeurs à leurs salariés :
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.3. Frontière entre la CI et la rémunération des


salariés
1. Les repas et les boissons fournis sur une base régulière, y
compris l’élément subvention éventuel d’une cantine
professionnelle (pour des raisons pratiques, il n’est pas
nécessaire de faire des estimations pour les repas et les
boissons consommés au cours des réceptions officielles ou en
déplacement professionnel);
2. Le logement ou l’hébergement, quand il est de nature à pouvoir
être utilisé par tous les membres du ménage auquel appartient
le salarié;
3. Les services rendus par les véhicules ou par d’autres biens
durables fournis pour l’usage personnel du salarié;
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.3. Frontière entre la CI et la rémunération des


salariés
4. Les biens et les services produits par l’employeur lui même,
comme les voyages offerts gratuitement aux salariés des
compagnies de chemin de fer ou d’aviation ou le charbon fourni
gratuitement aux mineurs;
5. Les équipements sportifs ou récréatifs, ou les logements de
vacances mis à la disposition des salariés et de leurs familles;
6. Les transports entre le domicile et le lieu de travail, les parkings
payés en partie ou en totalité par l’employeur lorsqu’ils sont
normalement payants;
7. Les gardes d’enfants pour les enfants des salariés.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.4. Frontière entre la CI et FBCF


• Nature des CI:
•Biens et des services transformés ou entièrement détruits
pendant la production;
•Elle ne couvre pas les coûts de l’utilisation d’actifs fixes
appartenant à l’entreprise ni les dépenses consacrées à
l’acquisition d’actifs fixes;
•D’où la limite entre ces types de dépenses et la CI:
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.4. Frontière entre la CI et FBCF


• Le petit outillage:
• Achats récurrents de petits biens de production durable
(outils) représentant une faible part des dépenses en
machines et équipement (CI);
• Achats d’outils représentant une part importante des
dépenses en machines et équipement (FBCF).
• L’entretien et les réparations:
• Entretien régulier et réparation d’actifs fixes et remplacement
des pièces nécessaires à leur fonctionnement (CI);
• Rénovation majeure non dictée par l’état des actifs fixes et
augmentant l’efficience ou la capacité de ces actifs (FBCF).
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.4. Frontière entre la CI et FBCF


• Recherche-développement (R&D):
• La R&D est considérée comme FBCF;
• Sauf s’il est clair que l’activité ne procure aucun avantage
économique à son propriétaire, auquel cas elle est traitée en
CI.
• Prospection minière et évaluation:
• Les dépenses consacrées à la prospection minière et à
l’évaluation ne sont pas traitées comme une CI, mais comme
FBCF, que la prospection soit ou non couronnée de succès
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.4. Frontière entre la CI et FBCF


• Le matériel militaire:
• Les dépenses consacrées au matériel militaire, y compris les
grands systèmes d’armes militaires, sont traitées en FBCF;
• Les dépenses consacrées aux biens militaires durables,
comme les bombes, les torpilles et les pièces détachées,
sont enregistrées dans les stocks jusqu’à ce que ces biens
soient utilisés en CI et sortis des stocks.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.5. Autres cas


• Services fournis aux producteurs par les administrations
publiques
• La rémunération demandée pour ces services est une CI
pour les producteurs;
• Si la rémunération ne représente pas un prix
économiquement significatif, les coûts des services non
couverts par la rémunération sont inclus dans la
consommation collective des administrations publiques.
• Transferts sociaux en nature: dépense de consommation
finale des administrations publiques ou des ISBLSM, et non
une CI.
6. CONSOMMATION INTERMÉDIAIRE

6.5. Autres cas


• Les services des organisations professionnelles
• Organisations professionnelles (ISBL), dont la raison d’être
est la défense des intérêts de leurs membres et qui sont
financées par eux, sont des producteurs marchands;
• Les cotisations payées par les entreprises représentent
des paiements pour les services rendus;
• Ces services constituent une CI des membres de
l’association et ils sont évalués par les montants payés
sous forme de cotisations, de contributions ou de droits.
7. CONSOMMATION DE CAPITAL FIXE
(CCF)

7.1. Définition
• La CCF se définit comme la diminution, au cours de la
période comptable, de la valeur courante du stock d’actifs
fixes détenu et utilisé par un producteur, du fait de la
détérioration physique, de l’obsolescence prévisible ou des
dommages accidentels pouvant être considérés comme
normaux (exposition aux risques d’incendies, de tempêtes,
d’accidents dus à des erreurs humaines);
• Le terme « amortissement » est évité dans le SCN car, en
comptabilité commerciale, il est fréquent d’utiliser ce terme
dans le contexte de l’amortissement des coûts historiques,
tandis que dans le SCN, la CCF dépend de la valeur
courante de l’actif.
7. CONSOMMATION DE CAPITAL FIXE
(CCF)

7.1. Définition
• La consommation de capital fixe se calcule pour tous les
actifs fixes appartenant aux producteurs, mais pas pour les
objets de valeur (pierres et métaux précieux, etc.);
• Les actifs fixes doivent être le résultat d’un processus de
production tel que défini dans le SCN;
• La CCF ne couvre donc pas l’épuisement ou la
dégradation des actifs naturels comme les terrains, les
ressources minières ou les autres gisements, le charbon, le
pétrole ou le gaz naturel, ni des contrats, baux et licences.
7. CONSOMMATION DE CAPITAL FIXE
(CCF)

7.2. Lien entre la CCF et les loyers des actifs fixes


• Le loyer est le montant que doit payer l’utilisateur d’un actif
fixe à son propriétaire, en vertu d’un contrat de location
simple ou d’un contrat similaire, pour avoir le droit d’utiliser
cet actif dans la production pendant une période de temps
déterminée;
• Le loyer doit être assez élevé pour couvrir :
1. les éventuels coûts directs supportés par le propriétaire, y compris
les coûts d’entretien de l’actif concerné;
2. la diminution de valeur de l’actif au cours de la période (CCF);
3. et les charges d’intérêt liées à la valeur de l’actif en début de la
période (rendement du capital fixe).
(2) + (3) = « Services du capital » rendus par l’actif en question.
7. CONSOMMATION DE CAPITAL FIXE
(CCF)

7.3. Calcul de la CCF


• Valorisée en utilisant les prix effectifs ou estimés des actifs
fixes en vigueur au moment de la production, et non les
prix qui s’appliquaient quand ces actifs ont été initialement
acquis.
• Enregistrement brut et net des agrégats.
• Consommation de capital fixe et valorisation de la
production non marchande.
8. VALEUR AJOUTEE ET PIB

8.1. Généralités
• Le solde du compte de production est la valeur
ajoutée, appelée ainsi car elle mesure la valeur
créée par la production;
• La valeur ajoutée présente un intérêt pour l’analyse
car, lorsqu’on ajoute la valeur des impôts sur les
produits (moins les subventions sur les produits), la
somme des valeurs ajoutées de toutes les unités
résidentes donne le produit intérieur brut (PIB);
• La valeur ajoutée représente la contribution du
travail et du capital au processus de production;
8. VALEUR AJOUTEE ET PIB

8.1. Généralités
• La valeur ajoutée brute se définit comme la valeur de la
production moins la valeur de la CI;
• La valeur ajoutée nette se définit comme la valeur de la
production moins la valeur de la CI et la valeur de la
CCF;
– Remarque: en général, les chiffres bruts sont plus faciles
à estimer et ils sont donc vraisemblablement plus fiables,
mais les chiffres nets sont habituellement ceux qui sont
conceptuellement plus appropriés et plus pertinents pour
les besoins de l’analyse.
8. VALEUR AJOUTEE ET PIB

8.2. Les mesures alternatives de la valeur ajoutée


• La valeur ajoutée brute aux prix de base se définit
comme la production évaluée aux prix de base
moins la consommation intermédiaire évaluée aux
prix d’acquisition;
• La valeur ajoutée brute aux prix du producteur se
définit comme la production évaluée aux prix du
producteur moins la consommation intermédiaire
évaluée aux prix d’acquisition;
8. VALEUR AJOUTEE ET PIB

8.2. Les mesures alternatives de la valeur ajoutée


• La valeur ajoutée brute au coût des facteurs, peut
se déduire de la valeur ajoutée brute aux prix de
base, en soustrayant les autres impôts, moins les
subventions, sur la production.
• Les autres impôts sur la production sont des
impôts qui frappent le producteur mais qui ne sont ni
applicables aux produits ni prélevés sur les profits du
producteur. Il s’agit, par exemple, des impôts sur les
terrains ou les locaux utilisés pour la production ou
sur la main-d'œuvre occupée.
8. VALEUR AJOUTEE ET PIB

8.2. Produit intérieur brut (PIB)


• Le produit intérieur brut (PIB) de l’ensemble de
l’économie est mesuré la valeur ajoutée brute totale
produite par toutes les unités institutionnelles
résidentes de l’économie;
• le PIB est défini dans le SCN tel qu’il existe une
identité entre une mesure basée sur la valeur
ajoutée, une mesure basée sur le revenu et une
mesure basée sur les dépenses finales;
8. VALEUR AJOUTEE ET PIB

8.2. Produit intérieur brut (PIB)


PIB = somme des valeurs ajoutées brutes aux prix du producteur,
plus impôts sur les importations,
moins subventions sur les importations,
plus TVA non déductible
PIB = somme des valeurs ajoutées brutes aux prix de base,
plus tous les impôts sur les produits,
moins toutes les subventions sur les produits;
PIB = somme des valeurs ajoutées brutes au coût des facteurs,
plus tous les impôts sur les produits,
moins toutes les subventions sur les produits,
plus tous les autres impôts sur la production,
moins toutes les autres subventions sur la production.
MERCI

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